Dark Side (face cachée) [fini] ^

Après avoir errer plusieurs heures comme une âme en peine, Patrick se retrouva à la lisière de la forêt. Lisbon et ses collègues étaient retourné au chalet pour aider Jane et avait trouver le braisier, il ne restait plus rien. Il cherchaient des indices pouvant montrer que leur ami n’était pas dans l’incendie, mais tout était en cendres. Persuadés que Patrick n’était pas mort, il déclarèrent l’incendie au autorités et sortirent du bois pour s’organiser dans les recherches. Celles-ci ne furent pas nécessaire car ils trouvèrent l’homme blond, marchant sans but précis, levant ses yeux vers un ciel bleu sans nuage qui virait à un gris annonçant l’arrivée prochaine d’un orage. Lisbon accourut vers lui, le ramenant à la réalité. Il avait encore des larmes, séchées sur ses joue, dont la femme brune ne comprenait pas la présence. Elle sera l’homme blond contre elle et l’emmena vers la voiture. Il se laissait faire, toujours sous le choc. Tommy était mort avant même qu’il ai pus le détester, et il n’avait pas envie d’haïr son ami, surtout maintenant qu’il n’était plus là.

Quand le lendemain, il se remis de ses émotions, Lisbon en essayant de ne pas trop le bousculer, lui demanda ce qu’il s’était passé. Jane avait décidé de ne rien dire à personne sur l’identité du tueur, il lui répondit que Red John était hors d’état de nuire et qu’il ne voulait plus en reparler. Elle respecta la volonté de Patrick, cette journée avait été plus dure pour lui que pour elle et elle en avait conscience. Quelques jour plus tard, la disparition du gardien avait été signalée. Heureusement pour le consultant, personne ne fît le rapprochement. Qui pouvait se douter que Tommy avait un quelconque rapport avec l’affaire John le rouge ? Patrick n’avait même pas à feindre sa tristesse pour la disparition de son ami, même s’il était le seul à connaître la vérité il n’en était pas moins effondré. Il essayait de soutenir son frère dans cette dure épreuve, par ailleurs il remarqua que la disparition du gardien touchait plus de monde que celui-ci ne l’aurai cru.

Jane pus comprendre la dureté de la phrase qu’il avait plusieurs fois prononcer, « la vie continue », une phrase, trois mots si facile à prononcer, et pourtant si dur à comprendre. Et ce fût ainsi, la vie continua, le monde continua à tourner, les meurtriers continuèrent à tués, ne laissant aucun repos à l’équipe. Jane se rapprocha de Lisbon. Malgré ses sentiments pour Patrick, Josh se résonna à laisser le blond à la brunette. Ils formèrent vite un trio inséparable. Deux semaine s’écoulèrent après la disparition de Tommy, personne le l’avais oublié, mais la vie avait repris son cours. Jane ne doutais plus de rien, il avait repeint sa chambre et avait décoré sa maison à l’aide de Josh. Térésa s’apprêtait à quitter son appartement pour emménager chez Patrick. Tout allait mieux pour le consultant, malgré qu’il ne pouvais s’empêcher de repenser à Tommy et à sa famille.


Chez Jane - 10 h 00

Jane s’était préparé un thé pendant que Josh feuilletait un album photo qu’il tenait depuis quelques mois. Le consultant était content, Lisbon allait emménager le jour même, il attendais avec impatience son coup de fil. L’homme blond se perdit dans ses pensés un court instant, et en fût tiré par une voix qu’il connaissait bien.
- Je te l’avais promis, je te l’avais dit, j’avais raison, tout s’est arranger pour toi. Soit heureux Patrick… vous le méritez, « Monsieur Jane »… .
L’homme blond sourit en entendant distinctement la voix de Tommy. Il eut un temps de réaction avant de regarder partout autour de lui, cherchant le gardien des yeux. Mais la seule personne qu’il vit, s’était Josh, parcourant son albums, perdu dans ses souvenirs. Il n’eut pas le temps de comprendre, son téléphone sonna.
- Tessa ?……, oui je suis prêt, j’arrive.
Le jeune homme assis sur le canapé, leva les yeux et regarda l’homme blond sortir pour retrouver la femme qu’il aimait. Il était content pour eux, mais il ressentit tout de même un pincement au fond de son cœur. Il ferma ses yeux puis se replongea dans ses souvenirs avec son frère et le consultant.


CBI – 1 ans plus tard

L’équipe venait de boucler une nouvelle affaire, viens alors comme d’habitude la traditionnelle pizza. Josh s’était joins à eux, il venait de plus en plus souvent au CBI. Il s’incrustait même parfois dans les enquêtes. Lisbon faisait comme si de rien était. Il était moins pire que Patrick qui était loin d’arrêter ses méthodes peu orthodoxe, mais elle savait très bien qu’il fallait pas les laisser seuls quand Josh avait de la farine sur lui.
La femme brune reçu un appel et s’éloigna un moment des autres, elles revint quelques minutes plus tard pour chercher le consultant.
- Patrick je peut te parler ?
- Oui bien sûr Tessa, fît t-il le sourire aux lèvre en la suivant dans son bureaux.
La chef du CBI s’assis sur son divan à coté de l’homme blond qui l’embrassa aussitôt.
- Pas maintenant Patrick…
Le consultant s’arrêta inquiet par l’air que faisait Lisbon. Elle pris son courage à deux mains, ce qu’elle avait à dire n’allait pas être facile à entendre pour lui.
- … Je sais que je t’avais promis de ne plus en reparler, mais il faut que tu me dise ce qu’il c’est passé dans la forêt, le jour où…
- Ne ressasse pas les vieilles histoires, coupa le consultant, Red John fait parti du passé.
La femme brune inspira .
- Il a recommencé.
Le cœur du blond s’accéléra.
- Ce… c’est impossible.
- Tu devrais être le premier à savoir qu’il ne faut pas le sous-estimer… tout correspond…
Jane ne voulait pas le croire, ce n’était pas plausible. Red John était mort en même temps que son ami. Tommy s’était tuer pour qu’il ne nuise plus. Il l’avait vu de ses propre yeux. Mais tout ça, il était le seul à le savoir, Lisbon et les autres ne devaient pas être au courant.
-…il a laisser un message, continua t-elle après avoir hésiter a poursuivre, … « Ça ma donner du fil à retordre, mais je suis là, il est mort pour rien, et je vais finir ce que j’ai commencer, ce n’es qu’une question de temps »
Il y eu un silence et Lisbon repris.
- Tu vois ce qu’il veut dire ?
Le cœur de Patrick faisait des bonds dans sa poitrine, il ne savait pas comment ça pouvait être possible, mais ça l’était. Il se repris dit à Lisbon avec un air le plus sûr et confiant possible :
- Je veux voir la scène du crime.
Lisbon sorti de son bureau, annonça la couleur à ses collègues et sans un mots, dans le silence le plus total, ils sortirent des locaux pour aller sur le lieu du crime.