La pièce secrète (spoiler saison 3) ^

Alors voilà, moi j'aime bien les jisbonneries même si j'aime aussi le nouveau petit ami de Van Pelt... Bref, ce n'est pas de moi qu'on parle ici... Donc ma première fanfic, qui virera peut-être vers la case NC17 à côté si je ne me contrôle pas. Ca commence pas super mais c'est censé évoluer... Allez y attachez moi, poutrez moi au pilori et faites tourner les sangles, j'adore ça,... Héhéhé, et surtout les fautes d'orthographe, j'aime pas mais y a toujours un truc qui passe.

La pièce secrète

L’agent Lisbon secoua la tête. Non c’était une mauvaise idée,… Quelle mouche l’avait piquée d’accepter cette situation. Le CBI n’était pas un hôtel et elle encore moins une hôtesse. Pourquoi diable avait-elle prit la mauvaise habitude d’aller le réveiller tous les matins dans son cagibi, sa petite cachette si touchante et défendue à la fois. Si Higthower venait à l’apprendre, c‘est elle qui paierait les pots cassés. Et aujourd’hui plus que jamais, Jane avait besoin de son soutien, il fallait qu’elle reste à ses côtés.

Doucement elle poussa la porte et le vit endormi, des papiers du dossier RJ étalés partout à ses pieds. C’était devenu un vrai îlot pour dépressif chronique, il avait complètement investit les lieux. Elle avait bien tenté de l’en dissuader mais là seulement, il pouvait se laisser aller au sommeil, dans ce lieu si sécurisant qu’était le CBI. Alors elle avait cédé, comme toujours…

Sa barbe de trois jours et sa mine abattue toucha notre boss à la carapace d’acier. Elle était la seule à pénétrer dans ce lieu, ayant interdit aux autres de monter pour leur éviter des ennuis. Ils savaient tous que quelque chose se tramait là haut et lançaient les paris secrètement sur les petits secrets de leurs collègues.

Jane, Jane, allez debout, on a une nouvelle enquête.

C’était une torture de le voir lutter pour s’éveiller mais tant qu’il restait avec l’équipe et qu’il participait aux enquêtes, sa présence ici n’attirait pas trop les soupçons. Et il fallait le divertir un peu… Elle laissa tomber une boîte de donuts sur le ventre du mentaliste qui frottait innocemment ses belles boucles blondes.

Votre petit dèj est servi, monsieur, la maison espère que vous apprécierez le fourrage à la praline car nos fournisseurs n’avaient pas votre commande à la fraise…

Un léger sourire apparut sur les lèvres de Jane, le seul qu’il tirerait de la journée, mais c’était toujours à son amie qu’il était destiné. Sans elle, il aurait déjà utilisé ce qui trônait dans la boîte au-dessus de sa couche spartiate.

C’est un scandale madame, croyez que j’en toucherai un mot à votre supérieur. Vous ne vous en sortirez pas ainsi ! Je vais demander une autre femme de chambre, envoyez moi donc Van Pelt.

Une tape s’abattit sur le crâne du gamin qui était très satisfait de son trait d’humour. Lisbon, elle, venait de sortir cette moue si mignonne qui signifiait qu’elle n’appréciait pas du tout que Van Pelt soit préférée à elle.

Désolée monsieur, Van Pelt est déjà occupée avec un agent du FBI à l’étage du dessous, je crains que vous n’deviez me supporter encore un peu plus longtemps.

Grimace du consultant qui enfilait sa veste et laçait ses chaussures au ralenti, comme sous médocs. Lisbon ne le reconnaissait pas, lui si vif d’habitude ne parvenait plus tout à fait à jouer les apparences, en tout cas plus avec elle. Elle avait bien tentée de le convaincre de se faire hospitaliser, histoire de se remettre d’aplomb. Il avait finit par céder aux demandes de sa petite bombe aux yeux vert, plus pour s’éloigner d’elle et de l’équipe que réellement pour aller mieux. Mais lorsque la brunette avait rendu visite à son ami au bout de deux semaines de cure et qu’elle l’avait trouvé aussi vigoureux que le steack de son hamburger, elle l’avait extirpé ni une ni deux de ces murs.

Mmm, bon, si je n’ai pas l’choix, j’préfère encore que vous m’envoyiez Cho la prochaine fois… Mais j’vous fais cette fleur uniquement parce que la literie est excellente….

Il sorti de la pièce, laissant abasourdie l’agent qui se promit de le lui faire payer à l’occasion. Un dernier regard vers le dortoir et la clef referma à double tour ce secret qu’ils tenteraient à tout prix de protéger.

bon début j'aime bien
si ça vire NC-17 alors là y a pas de problème pour moi
j'ai hâte de lire ton prochain chapitre

Super!! J'aime beaucoup ce début!!
Surtout pour moi aussi si ca vire au NC-17

oh, mais que vois-je, une petite perverse , t'as pas honte? Non mais franchement le NC-17 c'est pas bien, je n'aime pas du tout , bon c'est vrai j'avoue, j'adore.
Une petite suite aujourd'hui?

J'aime beaucoup ce début , à mon avis ça promet une bonne fic . . . Et puis l'univers de la série est très bien décrit . J'ai hâte la suite ( et je ne serai pas contre un petit tour dans la section NC 17 ) . :vivement:

Merci bien les enfants. J'vois que j'ai fait des émules avec mon possible passage adulte. Disons que dans ma tête, tout y est, à savoir ce que ça rend à l'écrit. Pareil pour le prochain chapitre, il s'élabore finement en ce moment et sera posté demain. J'aurais pas l'temps ce soir. Mais il sera plus long, faut bien que je les mette un peu en jambe... héhéhé
Pour le passage de la literie, je trouvais marrant le fait qu'il puisse trouver la literie bonne comparée à son matelas posé par terre chez lui et son vieux canapé en cuir. Bref...^^

Très bon début
J'adore leurs petits moments dans cette pièce du CBI
Jisbonneries + NC-17 c'est un excellent choix

VLS

Oh pnaise c'est trop géniale ce début

ET si ca vire au NC-17 alors la je suis pour

VLSP :vivement: :vivement:

Je suis déjà à fond. Il est génial ce début de fic. L'histoire est très bien écrite et puis tu respectes bien les perso.

J'ai hate de voir ce que ça donne et particulièrement si tu te lache en NC-17

Voici la suite, je poste le chapitre 3 ce soir

.

Jane ouvrait doucement les yeux. Il s’était éveillé seul, quelques minutes avant que Lisbon ne vienne le réveiller comme depuis plusieurs jours déjà. Il se mit sur le dos, les mains derrière la tête, dans la pénombre de la pièce et se mit à rêvasser. Oh bien sur, vous vous dites qu’il pourrait se lever et descendre de lui-même dans les bureaux du CBI. Mais pour rien au monde il n’aurait manqué ce tête à tête avec Lisbon de bon matin. C’était le meilleur moment de sa journée et il déterminait l’humeur des deux amis pour la suite.

Il adorait faire semblant de dormir, l’entendre entrer doucement et s’approcher de lui, poser sa main sur son épaule pour le secouer un peu et l’appeler de sa douce voix inquiète. Puis elle s’asseyait sur le bord de sa couche et ils s’envoyaient de petites provocations, toujours dans la bonne humeur, pour révéler le sourire de l’autre. Oui, un moment de complicité comme ça, c’était précieux, et c’était peut-être pour cette raison qu’il se sentait mieux depuis quelques jours. Une vraie amitié, parce que pour lui, ça ne pouvait être autre chose, même s’il pouvait avouer que le ton maternelle qu’elle prenait avec lui le faisait craquer.

Alors lorsqu’il entendit les pas dans le couloir, il se tourna sur le côté, ferma les yeux et ralentit sa respiration. La porte s’ouvrit puis…

Hey Jane, lève toi, dépêche-toi ! On est attendu en bas, y a Hightower en plus, c’est sérieux.

Cho venait de faire une entrée bruyante et brute de décoffrage, avec toute l’empathie dont il était capable pour le réveil du consultant, c’est à dire…pas grand-chose. Il lui envoya un paquet en papier avec des plaques de sucres collantes.

Tiens, on a déjà déjeuné avec les autres, y a qu’un demi-donuts parce que Rigsby avait très faim.

Il jeta deux coups d’œil à la pièce et annonça. Sympa la déco. Puis, déjà presque sorti, il lui lança : Bon et tu l’mangeras en bas, on n’a pas d’temps à perdre.

Cette entrée en matière désarçonna complètement notre blondinet. Une moue de désappointement emplit son visage et réveilla ses petites rides. Lisbon voulait jouer à ce petit jeu, très bien, on verrait qui était l’plus malin au bout du compte. Mais vu le réveil qu’il venait de vivre, il décida que c’était un mauvais jour et qu’il ferait bon de rester au lit. Il se retourna donc vers la fenêtre et se recoucha. C’était sans compter sur Cho qui avait repassé la tête par la porte.

Jane, si tu n’sors pas immédiatement de ce lit, je t’en fait sortir à ma manière.

Le ton était si menaçant que ni une ni deux, il projeta sa couverture sur le côté et sortit du lit en un bond. Il décida également qu’il mettrait ses chaussures dans l’ascenseur pour ne pas déclencher la colère de son collègue.

Arrivé en bas, ils rejoignirent le petit groupe. Le consultant se plaça à côté de Lisbon mais l’ignora complètement. Elle ne put s’empêcher d’arborer un petit sourire de victoire, espérant tout de même que son humeur s’améliorerait dans la journée. En y réfléchissant dans l’ascenseur, il espérait qu’elle n’avait fait ça que parce qu’Hightower était là et qu’elle ne voulait pas prendre de risque, déjà qu’on les voyait souvenir arriver et partir ensemble…

Hightower : Merci de vous joindre à nous, Jane, bien donc comme je l’ai annoncé aux autres, cette enquête est d’une grande importance pour la direction du CBI. Il s’agit du meurtre d’Elisabeth Luigi, la fiancée du fils unique du plus grand mafieux de la Californie. Umberto Calzione est suspecté de tant de crime par son organisation qu’il est connu à présent dans l’ensemble du pays. Toutefois, ce n’est pas lui que vise le CBI, personne n’est arrivé et n’arrivera à toucher cet homme car toutes les preuves et témoins disparaissent. Ce qu’on veut, ce sont ses bras droits et ses ennemis, et c’est de ça dont il est question. Vous le rencontrerez tout à l’heure, c’est un homme à cheval sur les conventions…

Un « Oh my god » sonore sorti de la bouche de Lisbon. Lorsque tous les regards se portèrent sur elle, elle pinça ses lèvres et se justifia.

Lisbon : Un gros bonnet à cheval sur les conventions, ce n’est pas bon pour Jane, ça…

Tout le monde acquiesça de la tête à part l’intéressé qui parut offusqué par la remarque de Lisbon

Jane : Je suis parfaitement capable de me contrôler.
Hightower : Vous feriez mieux, un mot de travers et il peut vous envoyer son équipe de nettoyeur et on entendra plus jamais parler de vous. Allez, au travail.

Tous se dispersèrent à part nos deux protagonistes qui se retrouvèrent face à face.

Lisbon : Par pitié Jane, c’est une enquête délicate, soyez sage.

Oh bien sur, elle savait que c’était une demande en l’air, parce qu’il ferait uniquement ce qu’il voudrait mais enfin… Il lui répondit tout bas.

Jane : Je promets de faire attention si vous empêchez Cho de m’approcher demain et tous les futurs matins.

Un grand sourire d’acquiescement illumina le visage de l’agent et Jane se dit que finalement, la journée pouvait devenir intéressante.

Excellent Jane qui fait semblant de dormir pour que Lisbon le réveille et c'est Cho qui débarque avec ses gros sabots! Je l'imagine trop!

Super suite en tout cas

VLS

Elle est vraiment géniale ta fic, un pur bonheur

C'est mignon, Jane qui attends que Lisbon vienne le réveiller. Et puis la fin, c'est tout mimi


Je veux vite la suite!!!!

Hate d'être à ce soir.

J'adore c'est trop meugnon!!
VLS

Maison des Calzone, Sud de San Franciso

Toute l'équipe rentrent dans le grand hall où semble se préparer des festivités. Des montagnes de muscles les accueillent et les laisse passer après la présentation de leur badge.
Umberto, un homme imposant, avec une cicatrice sur la joue et un visage aussi fermé qu'Al Pacino dans le parrain... Un vrai cliché, bref.
Il saisit la main de Van pelt et la baise, et fait de même avec Lisbon. Une poignée de main bien virile est lancé aux trois autres qui s'en mordent encore les doigts.

Umberto : Umberto Calzione pour vous servir, en deuil naturellement.

Lisbon : Mr Calzione, qui aurait pu en vouloir à votre belle-fille?

Umberto : Mmm, vous connaissez ma famille, n'est-ce pas? Elisabeth était un ange. Et il ajouta à son compliment un baiser sonore sur ses doigts. Une violoncelliste hors paire, elle était vraiment parfaite pour mon fils. Elle n'avait aucun ennemi. Non, c'est à nous qu'en avait le tueur.

Cho : Pourquoi s'en prendre à elle?

Umberto : Vous savez, ici les femmes sont sacrées, c'est notre trésor, les toucher, c'est nous tuer de l'intérieur...

Jane : C'est beau, on y croirait presque... Avez-vous tué votre belle-fille?

Umberto : Mmmpff, mais il se moque de moi? Vous voulez avoir des ennuis, monsieur Jane?

Jane : Vous n'avez pas répondu à la question...

Lisbon ; Jane, arrête!

Umberto : Elle était comme ma fille, je n'avais rien à lui reprocher. Je n'ai pas à me justifier d'ailleurs, si vous ne retrouvez pas le coupable, je m'en chargerai moi-même.

Lisbon, pour détourner la conversation : En quelle honneur est la fête que vous préparez?

Umberto : C'est un gala de charité pour les enfants recueilli par l'église. Mon fils doit y interpréter la chanson que lui et Elisabeth avaient écrits. Le tueur sera surement à la cérémonie, mon fils a lui aussi eu des menaces.

Jane : Un gala de charité? C'est une blague? Vous faites du recrutement dans les églises dès le plus jeunes âge?

L'homme en costume qui faisait face à Jane ne moufta pas d'un cil, il lui envoya juste le plus tueur des regards.

Umberto : Méfiez-vous jeune blanc-bec, dans mon milieu, c'est toujours les proches qui souffrent en premier...

Rigsby : Pourquoi n'annulez-vous pas le concert, étant donné les circonstances?

Umberto : J'y ai pensé, mais ce serait l'occasion où jamais de coincer ce fils de pute. Il nous manque juste une musicienne pour accompagner Thomas.

Lisbon : Vous n'avez qu'à en engager une...

Umberto : Après ce qui est arrivé à Elisabeth, je n'essuie que des refus. Elle ont toutes la trouille. Je les comprend, j'ai pas envie qu'il y ait d'autres morts dans ma maison.

Jane : Mmm, je vois, à l'extérieur c'est mieux. Bon, vous cherchez donc une femme plutôt belle, excellente musicienne, qui sache se défendre au cas où il y ait une attaque. Vous savez quoi, je vous aime pas beaucoup mais je crois que j'ai quelque chose pour vous. Lisbon?

Tentant de saisir où voulez en venir le consultant, elle sursauta lorsqu'il l'appela et répondit naturellement.

Lisbon : Oui?

Jane : Ah, vous avez dit oui? Super, je penserais pas que ce serait aussi facile. Voilà Umbi... Vous avez votre musicienne.

Lisbon : QUOI? Mais non, hors de question, ça va pas Jane, je suis flic, pas musicienne.

Jane : Mais si, vous avez joué d'un instrument et vous serez aux premières loges pour attraper le tueur. D'en haut, vous verrez tout!

Un grand sourire sur le visage, il sentait poindre la satisfaction de la victoire. Une petite vengeance pour le réveil de ce matin mais aussi la fin d'une longue frustration pour savoir de quel instrument joue sa petite brune préférée.

Lisbon : Hors de question, et qu'en savez-vous si je suis douée ou non? Vous ne m'avez jamais entendu joué.

Jane : Ah, vous avouez donc être une musicienne... Évidemment que vous êtes douée, vous l'êtes dans tout ce que vous faîtes! Et avant que quiconque puisse rebondir sur ce qu'il venait de dire, il s'étira et se retourna. Bon puisque l'affaire est pliée, je vais aller me faire une petite sieste.

Umberto : Votre homme est un homme mort s'il se repointe devant moi sans une garde rapprochée, j'vous préviens.

Lisbon : Jane! Non, je ne vais pas monter sur scène, je dois être sur le terrain pour gérer les opérations, c'est mon boulot.

Jane : Vous voulez dire donner des positions et faire un petit sprint? Je pense que Van Pelt peut s'en charger, n'est ce pas?

Van Pelt, muette jusqu'alors : Oh oui! Enfin euh... devant le regard glacial de Lisbon. Je pense que je pourrais m'en charger s'il le faut.

Umberto : La soirée est samedi, et la répétition avec mon fils est demain. Vous avez deux jours pour apprendre la chanson. Vous jouez de quel instrument?

Roulement de tambour, tadadadada, Jane aux aguets, le reste de l'équipe suspendu aux lèvres de leur chef...

Lisbon avec une moue de défaite: De la viole de Gambe, un vieil instrument.

Umbrto : Je connais, j'aime beaucoup, vous êtes engagée! N'oubliez pas la chanson!

Lisbon dans un étranglement : Chanter? Parce qu'il faut chanter?

Et avant qu'on ne lui réponde, Jane : Vous serez parfaite Lisbon, allez venez, vous avez du boulot

Immense sourire de Jane, agréablement surpris par cette spécialité si charmante. Il l'attendit, s'attendant à passer un savon comme il faut et une fois dans la voiture, c'est une pluie de savon qui s'abattit sur sa tête.

Lisbon : Mais vous êtes fou, qu'est-ce qui vous a prit? Je n'ai pas touché à ma viole depuis plus de dix ans. Et je ne sais pas chanter. Et vous n'aviez pas à me faire ça, vous êtes mon ami!

Jane : Mais enfin, vous pensez que je vous ai envoyé au front comme ça? Non, je n'pense pas que ce soit un ennemi de notre ami Umberto qui ait tué Elisabeth. Et si j'ai raison, votre rôle sera capital dans la résolution de cette enquête. Et je vous l'ai dit, vous serez parfaite. Je l'sais parce que je vais vous faire répéter. 20h ce soir, ça vous va?

Notre brunette ne répondit rien. Elle jeta juste un regard vers son consultant, le maudissant et l'adorant à la fois. Le reste du trajet se fit en silence. Il l'a déposa chez elle et retourna dans sa pièce à lui... Vivement ce soir.



Quelques heures plus tard, Lisbon se pointa au CBI avec une grosse viole sous l'bras. Elle jetait des regards partout, tentant d'être la plus discrète possible pour éviter des ennuis. Elle avait le net sentiment d'être dans l'illégalité, et ça devenait, malgré elle, de plus en plus excitant. Certes, c'était pour le bien de l'enquête, mais on ne ferait pas croire ça à un enfant de 4 ans...
Quand elle pénétra dans la petite pièce du haut, Jane était en train de faire la sieste. Grognement intérieur de la jeune femme qui alla le réveiller. Bon dieu, il ne faisait vraiment que de dormir!

Jane : Ah, enfin un réveil digne de ce nom, je vais pouvoir commencer ma journée...

Lisbon piqua un fard et ne répondit rien, elle s'installa sur le fauteuil, le plus loin possible de Jane et sortit son instrument. Elle saisit l'archet et gratta un peu les cordes. Jane la regardait en silence, admiratif. Quand la viole sortit enfin des sons agréables, Lisbon se figea et regarda son consultant. Le silence était pesant et perdura, perdura. C'est elle qui le brisa.

Lisbon : Je vous jure que si vous vous moquez, je vous scie la gorge avec mon archet.

Puis elle entama un morceau facile, qu'elle connaissait par coeur pour l'avoir tant répété, l'air était magnifique, l'ambiance magique. Elle permit de détendre l'atmosphère mais surtout de faire prendre conscience à notre mentalist de ses sentiments pour la jeune femme. Il avait toujours eu un coup d'coeur pour les musiciennes, mais il savait qu'à cet instant, elle aurait joué du phoque en ruth, il aurait tout de même adorer ce moment.
A la fin du morceau, elle le regarda, l'angoisse dans les yeux et la mine d'une petite fille de 10 ans devant son professeur.

Jane : J'crois que ça va être plus facile que prévu...

Un sourire partagé, et c'était parti pour une longue nuit de répétition, de rire, et de confidences. Vers 3h du matin, alors que le CBI était aussi désert que les rues, Lisbon commença à bailler et cligner des yeux. Elle avait quelques absences lorsque Jane lui racontait comment il avait vécu ses premiers airs d'opéra. Il la regarda tomber un peu sur sa chaise et constata l'heure.

Jane : Lisbon, il se fait tard, et si moi je peux me permettre de ne pas dormir, vous, vous devez vous reposer. Il est trop tard pour rentrer, venez dormir.

Lisbon s'était éveillée dans un sursaut et avait écarquillé les yeux devant la proposition plus qu'indécente du mentalist.

Lisbon : Dormir avec vous? Hors de question...

Jane : Moi je ne dormirai pas, je vais relire le dossier de RJ. Je vous réveillerai avant que tous l'monde n'arrive... Oh allez, je ne vais pas vous violer, hein?

Lisbon rosit et hésita quelques instants. Mais elle n'avait pas le courage d'aller dans le froid et de conduire alors elle retira sa veste et se glissa sous la couette qu'il lui offrait. Elle tentait de rester le plus loin de lui possible mais il se posa juste à côté d'elle, au-dessus de la couette et feuilleta quelques papiers.
Ses défenses ne furent pas bien longues à tomber, et au fond, vu selon leur point de vue, il n'y avait pas d'mal. Toutefois cette nuit, Lisbon fit de superbes rêves... Jane s'endormit lui aussi quelques dizaines de minutes plus tard, rattrapé par le sommeil... C'est ainsi que se passa leur premier nuit à deux, au cœur du CBI...

ouuuh je craque c'est super romantique tout ça, jme langui de voir ce que ça va donner plus tard :vivement:

JE VEUX LA SUIIIIIIIIIIIIIITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Abby a écrit: Donc ma première fanfic, qui virera peut-être vers la case NC17 à côté si je ne me contrôle pas.

Oh mais...! On compte sur toi pour que tu ne te contrôle pas!!!

Sinon:

VLS!!!

J'aime, j'en suis fan

C'est tellement mignon.


Je veux vite la suite

Je viens de lire tes 3 chapitre, je suis sous le charme de ta fic

C'est so Jisbon

Leurs première nuit à deux

Il est vital d'avoir la suite

J'adoore c'est trop mimi!!
VLS

pas mal du tout ! vLS

J'A-DORE! Ils sont trop mignons!

Je voyais trop le coup venir quand j'ai lu qu'il manquait une musicienne j'ai tout de suite pensé à Lisbon! Jane a enfin réussi à savoir de quel instrument elle jouait

Mdr "la pluie de savons" dans la voiture et jouer le "ruth du phoque"

Trop chou la fin!

VLS

Wahou, c'est superbement bien écrit et vraiment adorable.

Une seule chose : VLS !

Je viens de lire tes trois chapitres et j'adore! A quand la suite?