La pièce secrète (spoiler saison 3) ^

Oui, je suis désolée, c'est un peu mielleux mais dans ma tête, ce n'était pas du tout comme ça... Je suis passée de la première scène à la NC-17, alors maintenant faut que je comble les manques pour faire plus réaliste. Et malgré leur côté très anti-affectif, je leur trouve un côté romantique....

Bref la suite, un peu moins mielleuse


Deux corps allongés l'un à côté de l'autre, sous une couette, dans la plénitude du sommeil. Ça faisait une éternité que ce n'était pas arrivée à notre agent Lisbon... Son dernier souvenir de s'être lové contre un homme, bien qu'ancien, lui procurait toujours cette plénitude mélancolique. Pour elle, ça faisait parti des petits plaisirs de la vie comme tremper son doigt dans un pot de nutella, laisser couler l'eau chaude dans le creux de son dos ou encore se lover sous les draps aux premières lueurs du soleil.

Dans un demi-sommeil, notre brunette se tourna et se retourna sous la couette. Elle se retrouva à quelques centimètre du visage du mentaliste endormi. Les yeux encore fermé, dans la torpeur matinale, elle approcha ses lèvres doucement pour saisir celles de son voisin. Sa conscience n'avait pas encore été activée, rien ne lui indiquait l'identité de la bouillotte à côté d'elle mais s'il était là, c'était surement pour une bonne raison. Elle allait l'embrasser, et elle allait apprécier ce moment.

A quelques centimètres de son visage, quelque chose vint perturber son fantasme à demi-conscient. Quelque chose qui clignotait comme une alerte et qui lui fit stopper son avancée. C'était pas grand chose... Une odeur, non à peine, une effluve. Elle sentait bon, ce n'était pas le souci mais une partie de son cerveau lui indiqua qu'elle ne pouvait appartenir qu'à une seule et unique personne. Et cette révélation lui créa un frisson le long de la colonne vertébral. Jane!

Elle recula d'un coup et se passa les mains sur son visage. Et merde, qu'est-ce qu'elle était sur le point de faire? Elle ouvrit cette fois réellement les yeux et fut éblouie par la lumière du jour... Ah bah voilà, ils étaient en retard et dire qu'il devait la réveiller avant que les autres n'arrivent. Elle le regarda à côté d'elle, l'expression d'un petit enfant endormi qu'il arborait la faisant littéralement craquer. Sa colère venait de passer en moins de quelques secondes. Mais bon, elle venait d'éviter de justesse une catastrophe matinale. Il se serait moquer d'elle un moment si elle était allée jusqu'au bout. Heureusement pour elle, il ne semblait pas s'en être aperçu. Elle le secoua un peu pour le réveiller.

Lisbon : Jane! réveillez-vous, on est en retard!

Le consultant n'ouvrit pas les paupières mais le sourire sur son visage indiquait qu'il était bien éveillé. Pourquoi souriait-il donc ainsi? Qu'est-ce qu'il mijotait... ?

Jane : J'aurais préféré le baiser...

Comment vous décrire la teinte que les joues de Lisbon venaient de prendre. En l'occurrence, plus rouge, ce n'était pas possible, ou peut-être après une grosse cuite mais là n'est pas le sujet... Bon dieu, il était donc réveillé... Comment avait-il su? Et merde, la voilà sur une voie qu'il fallait à tout prix éviter. Il n'y avait pas trente six solutions. Il fallait nier et changer de sujet...

Lisbon : Je n'vois pas de quoi vous voulez parler. Allez, habillez-vous...

Il se releva et ouvrit les yeux, en arborant toujours cet agaçant sourire. Il posa sa tête sur sa main en s'accoudant sur le lit, pas réellement déterminé à bouger mais résolu à la taquiner. Il ne la quittait pas des yeux.

Jane : Vous pensiez embrasser qui? Parce que visiblement, ce n'est pas à moi que vous pensiez...

Lisbon, les yeux perçant : A personne, et lâchez moi avec ça, ce n'est pas marrant...

S'en suivit un gros blanc, long et tendu. Elle réalisa soudain que Jane venait d'avouer qu'il aurait apprécié le baiser. A moins que ce n'soit un de ses tours pour la faire parler. Bref l'état de désorientation dans laquelle il l'avait mise devait prendre fin. Elle décida de rompre la tension en sortant du lit pour se préparer.

Mais à peine avait-elle pousser la couverture que le mentaliste se releva d'un coup et colla ses lèvres aux siennes. Il n'était pas peu fier, le blondinet, d'avoir osé. Il savait qu'ils en avaient tous les deux envie mais qu'elle ne ferait jamais consciemment le premier pas. Mais là, il pouvait réveiller toutes les protections anti-affectives en elle, ce qui signifiait gifle voir coups, c'était risqué.

Mais le contact de leur lèvres les électrisa. C'était aussi bon que dans les souvenir de Lisbon. Jane avait froncé le front et crispé son visage, dans l'attente de la claque qui ne tarderait pas. Mais contrairement à toute attente, elle ne vint pas. Il se risqua à entrouvrir les yeux, histoire d'évaluer la situation. Sa partenaire semblait littéralement surprise de ce coup d'éclat et pas vraiment disposée à l'arrêter cette fois.

C'était si agréable que ce qui devait être un simple baiser de provocation se transforma en vrai bisou de compétition. Le consultant ne savait pas trop quoi faire, il ne savait pas s'il était prêt à aller plus loin mais il commençait à perdre un peu pied. C'était le moment où jamais d'y mettre un terme mais c'était si bon.

Ils ouvrirent les yeux, leurs regards se croisèrent et ce fut un réveil de leurs envies. Le contrôle fut mis aux oubliettes et les mains se mirent en action ainsi que les langues. Ils approfondirent leur baiser, essayant littéralement de se déguster et ils s'enlacèrent fougueusement. Il plaça ses mains autour de sa taille, elle autour de ses bouclettes blondes et ils se rapprochèrent un peu.

Jane n'étant pas dans une position très confortable, il plaqua ses mains dans son dos, la fit passer au-dessus de lui et la fit tomber sur le côté, entre lui et le mur. Leurs jeans commencèrent à s'emmêler et leur baiser passionnés ne semblaient pas prendre fin.

Dans la tête de Jane, ils restaient toutefois deux amis qui exprimaient leur affection. Il ne voulait pas aller plus loin et il ne pensait pas en être capable. D'abord parce qu'il avait toujours une alliance au doigt et ensuite parce qu'il respectait bien trop Lisbon pour faire ça ainsi. Toutefois des petits signes l'alertèrent, comme les frissons de sa partenaire ou le trouble dans son pantalon.

Il décida ainsi de calmer le jeu et retira tout doucement ses lèvres des siennes. Il se regardèrent un instant, ravie de pouvoir faire une pause et se sourièrent. Oui, mais oui, tout cela n'était qu'une suite logique à leur complicité... Bref

Le téléphone de Lisbon sonna. Elle se pencha contre lui pour attraper son téléphone et décrocha. Jane tentait de récupérer sa respiration, et de se remettre les idées en place.

Lisbon : Oui, très bien, on arrive... Enfin euh, j'arrive et je préviens Jane.

Il sourit en l'entendant se reprendre mais se sépara d'elle. Le câlin était terminé, il avait été plus fougueux que prévu mais il était encore acceptable pour nos deux amis. C'était allé loin, mais ils seraient capable de faire comme si rien ne s'était passé pendant la journée, en tout cas pour Lisbon. Mais Jane n'avait aucune envie d'ébruiter tout ça, il avait juste hâte d'être à la prochaine répétition...

il est pas le seul à se languir notre Jane préféré
VLS !!!!!!

j'adore lorsque je lis une fiction et que je rigole toute seule chez moi.

Mais bien sûr, ils sont que des amis! Les baisers, les caresses les... troubles dans le pantalon de Jane sont tout à fait amicaux .

J'adooooooooooooooooooooore troooooooooop Ta Fanfic Abby!!!

Le chapitre 3, un vrai pur chef d'oeuvre!!!
Mais trop MDR sur les gestes amicaux

RESPECT pour ce chapitre Abby!!!


VIVEMENT LA SUITE!!!!

Chapeau, j'adore! C'est tellement bien écrit

Et le coup de Jane : "J'aurais préféré le baiser..." Il est trop fort, il sait toujours tout

VLS VLS

J'adoore cette suiite!!

VLS

Géniale comme suite! Un calin passionnément amical
Tu nous combles !

VLS !

Ah je n'avais jamais vu l'amitié de ce point de vue. Ca demande reflexion tout ça

J'adore, c'est du Jisbon pur et dur

c'est . . . Amical ? Ben voyons !

chacun à sa propre définition de l'amitié.

une petite suite???

Oui, c'est peu plausible, cette histoire d'amitié... En même temps, si j'avais voulue rester plausible, ils ne seraient pas embrassés alors bon... Disons que c'est la partie fantasmatique de cette fic ^^. Bon voici la suite, un peu moins d'excitation, un peu plus d'enquête mais ce n'est que pour préparer la suite... Gniak gniak gniark^^



La journée ne se passa finalement pas aussi bien que prévu, voir elle tournait à la catastrophe pour notre Lisbon nationale. Pourtant tout avait bien commencé, elle avait envoyé Rigsby et Cho chez le légiste pour avoir la cause de la mort, Van Pelt à la recherche de tous les suspects potentiels, entre autre ceux qui en avaient à Umberto Calcione. Et c'est sur un soupir de Grace, qu'elle et son consultant étaient partis interrogé les proches de la victime.

Jane semblait persuadé que le suspect n'avait rien à voir avec le mafieux et voulait assister à tous les interrogatoires avec elle. Étrange, pourtant d'habitude, il fallait le traîner dans les enquêtes et c'était dans une certaine lassitude qu'il mettait en scène ce qu'il avait compris depuis de nombreux jours sans daigner en faire part à son équipe...
Dans la voiture, elle décida tout de même de poser la question, afin de voir si sa gaîté matinale, surement en lien avec le câlin secret qu'ils feraient mieux d'oublier, lui apporterait des réponses...

Jane : Mais non Lisbon, je ne sais pas encore qui, mais je sais où chercher... Et puis je vous laisse deviner.

Mais bien sur... Bon sang, toujours la même réponse, et dire qu'ils étaient censés arrêter des méchants, ce n'était pas vraiment le moment de jouer aux devinettes. Depuis tout ce temps, elle priait qu'aucun autres meurtres ne se produisent avant l'intervention de Jane... Jusque là, ils avaient eu de la chance.

Elle voyait bien qu'il l'observait conduire... C'était plus perturbant qu'elle ne l'aurait pensé. Dans la précipitation, elle avait créer un mur, genre" il ne s'est rien passé, tout est redevenu comme avant". Mais il fallait avouer que ses défenses avaient ses failles et que ce qui ne devait être qu'une marque d'affection ne l'était pas vraiment. De fait, tout était allé si vite, le rapprochement fut si soudain qu'il lui était impossible d'envisager une autre forme de relation que celle qu'ils partagent maintenant. Et puis, c'est plus simple de penser à l'amitié, ça n'engage à rien, ça ne crée pas de prises de tête... Mais là, il leur fallait avouer que leurs limites à tous les deux avaient cédés, tout ça à cause d'une nouvelle provocation de son consultant.

Étant donné le trouble de cette journée, peut-être serait-il préférable pour elle de ne pas retourner à la pièce du CBI ce soir. Ce serait plus raisonnable... Mais avait-elle vraiment envie d'être raisonnable? Se lâcher enfin un peu lui ferait un bien fou, et au fond, elle sentait que Jane ne lui ferait pas d'mal. Ils avaient trop besoin l'un de l'autre pour risquer une séparation...

Le consultant souriait de la voir aussi troublée. Elle semblait en grand débat intérieur et il était certain d'en être la cause. Il espérait qu'elle prendrait la bonne décision même s'il ignorait encore de laquelle il s'agissait. Il était troublé également, il faut bien l'avouer. Il ne s'attendait pas à passer à l'acte avec une femme, pas avant d'avoir abattu son ennemi juré. Mais il passait toutes ses journées avec celle qui égayait sa vie et lui faisait espérer que peut-être, toute cette tourmente prendrait fin. Il avait appris à ne pas faire de stratégies, s'il se sentait prêt, il laisserait les choses suivre leurs cours sinon, il essayerait de ne pas blesser son amie.

Le premier interrogatoire fut celui de la femme d'Umberto, une jeune blonde peroxydée au sourire glamour. Elle ne semblait pas avoir fait de grandes écoles mais Lisbon la voyait mal préparer un meurtre froid et sanglant, comme ce fut le cas pour Elisabeth.

Mmme Calcione : Oui, j'étais très proche de Lizzie! C'était une jeune femme A-D-O-R-A-B-L-E, et une brillante musicienne. Elle ne ressemblait pas trop à la famille, c'était une femme euh... elle mima des parenthèses avec les doigts. "intelligente", vous voyez? Mais on l'a tout de suite considérée comme une des nôtres.

Jane souriait devant le naturel tout à fait caricatural de ce personnage. Pas à dire, elle avait une certaine plastique mais il ne sentait aucun charme se dégager d'elle. Il jeta des coups d'oeil en coin à Lisbon et fit semblant de reluquer la bombe en face d'eux. Il put sentir de suite le regard réprobateur de sa collègue et ne put s'empêcher de sourire

Lisbon : Quelle est votre relation avec votre beau-fils?

Mmme Calcione : Il est trop mignon, n'est-ce pas? Lui et moi sommes très proches, vous savez, il a perdu sa mère jeune ce bout d'chou. Mais je ne m'inquiète pas pour lui, il ne tardera pas à trouver une nouvelle chaussure à son pied.

Jane : Quel est le dernier cadeau que votre mari vous ai offert?

Mmme Calcione, prise au dépervu : Euh... Bien euh... Jane tiqua et fit un signe de la tête signifiant que ce n'était pas très bon signe si elle ne s'en souvenait pas. Un peu vexée, elle répondit tout de même. Il m'a offert une paire de Gucci...

Jane : Mmm, je suis certain qu'il vous offrait de magnifiques diamants à votre rencontre... Attendez... laissez moi deviner, 6 cara? Non euh, 10 cara, c'est ça? et avec un immense sourire... Un que c'est ça? J'ai raison...

Lisbon lui donnant un coup d'coude : Jane, arrête

Jane : Non, je n'ai plus rien à ajouté, vous avez du thé?

Puis il disparut dans la cuisine et là, ce fut le début des ennuis. Elle ignorait ce qu'il avait dit au monstre de muscles qui s'occupait de la sécurité mais il fut mis dehors disons... "vivement" par les gardes de la propriété qui refusèrent de le laisser entrer, prétextant qu'il n'était pas vraiment un agent du CBI. Lisbon fut elle aussi presque dehors lorsqu'elle rappella que sans elle, le spectacle ne serait plus assuré.

Elle dut ainsi terminer seule les interrogatoire et fit venir Cho. Jane devait rejoindre Rigsby mais il disparut sans donner de nouvelles, un peu comme d'habitude quoi. Kimball vint avec de mauvaises nouvelles, pour ne pas changer, lui apprenant que la mort n'était pas du aux coups de couteaux mais à une injection létale administrée un peu plus tôt. Quand à Van Pelt, sa liste fut si longue que même en recoupant avec les invités de la cérémonie, elle avait encore une quarantaine de noms à surveiller...

Le soir arriva rapidement. Lisbon rejoignit le fils d'Umberto dans la salle de spectacle, vidées de tous les organisateurs et petites mains préparatrices. Il n'était que tous les deux, et elle en profita pour discuter un peu avec lui. Il semblait avoir une peine indécollable de son charmant visage. Cette peine lui rappela celle de son consultant et elle ne put s'empêcher d'éprouver de l'empathie.

Thomas : Je vous remercie d'accepter d'interpréter cette chanson, elle comptait beaucoup pour Elisabeth. C'est elle qui l'a composée, moi je n'ai écris que les paroles. Je suis désolé de vous dire ça mais vous ne serez jamais à sa hauteur, quand elle jouait, c'était extraordinaire, il n'y avait plus qu'elle sur scène. Même après 5 ans de relation, je restais subjugué.

Elle était impressionnée. Était-ce possible de faire perdurer un sentiment aussi longtemps? Ne partait-il pas en fumée comme dans toutes les relations qu'elle avaient eut ou vu dans son entourage? Quelqu'un pourrait-il un jour l'aimait aussi profondément?

Lisbon, avec la voix douce et maternelle : Thomas, vous savez si quelqu'un aurait pu en vouloir à votre femme?

Il la regarda soudain dans les yeux, avec une telle intensité qu'elle en fut surprise. Un long silence s'installa avant qu'il ne réponde enfin.

Thomas : Vous savez très bien que c'est à cause de moi et de mon nom qu'elle est morte. Bien, et si nous commencions?

Sa réponse jeta un froid entre eux. Ainsi, sûre de toute façon de ne pas être à la hauteur, elle s'installa et ils commencèrent à répéter. Au bout de deux heures, ils parvenaient à crée une harmonie suffisamment mélodieuse pour la soirée. Ils décidèrent de mettre un terme aux répétitions. C'est alors qu'un bruit de clappement de main surgit du noir de la salle. Lisbon regarda de partout, ne pensant pas qu'ils étaient espionnés et vit surgir la silhouette du mentaliste. Il avait un regard si brillant et un tel sourire qu'elle fut hypnotisée. C'est Thomas qui la sortit de cette contemplation.

Thomas : A demain agent Lisbon, reposez-vous bien pour le grand soir... Je vais vous laisser.

Il s'éclipsa avant que Jane ne monte sur scène la rejoindre. Ils se dandina sur ses pieds, heureux de l'avoir surprise et excitée à l'idée de la soirée qu'ils allaient passer.

Jane : J'ai remarqué que votre fa partait un peu trop dans les aiguës, et vous devez encore travailler la chanson... Mmm, je conduis, allez, montez dans la voiture.

Lisbon, un peu vexée par les réflexions du blondinet mais avec le sourire jusqu'au oreilles ne se sentit pas l'âme de refuser.

Lisbon : Hors de question que ce soit vous qui conduisiez...

Ils s'échangèrent un sourire franc et à tomber, et roulèrent jusqu'aux bureaux du CBI, en toute connaissance de cause sur ce qu'il pourrait bien se passer...

j'aime bien ce chapitre, un peu d'enquête ça fait du bien aussi
Et puis c'est marrant de voir Jane en prof de musique avec Lisbon
J'ai hâte de lire la suite

Super chapitre

Jane qui fait exprès de reluquer la blonde pour rendre Lisbon jalouse

VLS

J'aime beaucoup ce chapitre, ça fait du bien un peu d'enquête, ça rend la chose moins fluffy

Jane qui joue avec Lisbon, il est gamin quand même

mais c'est pour ça qu'on l'aime bien

J'adore j'adore j'adore

C'est trop trop fort et trop trop bien

L'un essaye de rendre l'autre jalouse et inversemment Ils sont faits pour s'entendre ces deux-là du pur Jisbon

LA SUITE LA SUITE!!!!

Trop bien ce chapitre!!!!

VLS

Il est super ce chapitre
J'adore les voir comme ça Même si j'aime tout aussi bien le fluffy

VLS

VLS ! ! ! ! Ils sont trop chou tout les 2

La suite, un peu mélodramatique... Désolée de vous faire poireauter avec les passages intéressants mais je suis sadique, cruelle et perverse et j'aime faire monter la pression. Et j'ai toujours pensé que cette scène pouvait être dans la série, ça me fait plaisir de l'exposée ici.



Allongés l’un à côté de l’autre, ils scrutaient le plafond depuis plusieurs dizaines de minutes maintenant. Ils se donnaient de fréquents coups d’œil, jusqu’à ce que ça en devienne ridicule. Ils finirent par éclater de rire ce qui détendit immédiatement l’atmosphère. Jane se pencha vers sa patronne et lui murmura à l’oreille.

Jane : Allez tournez-vous, il vaut mieux dormir sinon nous n’y arriverons jamais…

Lisbon, faisant l’innocente : Arriver à quoi ?

Jane avec un grand sourire : Bien à savoir le nombre de toiles d’araignées au plafond… Moi j’en suis à treize mais toute à l’heure, j’ai cru en voir une sous l’échelle là-bas… Il se pencha un peu sur elle et elle le regarda avec un sourire qui frisait le suicide facial. Mmm, oui, je crois que s’en est une…

Lisbon, faisant mine de s’intéresser à ce qu’il disait : Non, c’est un résidu de colle accroché au plafond.

Jane fit une grimace d’incertitude et haussa finalement les épaules : On reste sur treize alors ? Vous savez il paraît que ça porte bonheur.

Lisbon : Ou malheur…

Jane : Oh Lisbon ! Pourquoi voir toujours le verre à moitié vide…

Lisbon : Parce que vous vous évertuez à vider l’autre moitié.

Ils se regardèrent sans un mot de plus et éclatèrent de nouveau de rire. Ce n’était visiblement pas le bon moment pour s’aventurer dans d’éventuelles prolongations affectives. Ils étaient fatigués tout deux et leur nerfs lâchaient un peu. Toutefois l’observateur averti notera que le fait de partager une nuit en toute illégalité dans son lieu de travail ne semblait déranger aucun de nos deux camarades.

Lisbon : Vous n’avez pas peur de rendre jaloux votre vieux canapé, le pauvre, vous le délaissez en ce moment.

Jane : C’est surtout Elvis qui me manque, mais je lui ai trouvé un meilleur remplaçant.

Lisbon : … Vous voulez parler de la tâche de colle ?

Jane : Non…

Pincement de lèvres de la brunette qui venait de saisir l’allusion. Ils étaient maintenant très proches l’un de l’autre mais l’excitation qui grimpait dans le cœur de Lisbon était telle qu’elle se retourna d’un coup, faisant dos à son consultant. Elle soupira, un peu frustrée mais soulagée de ne pas avoir à vivre toutes ces sensations fortes. Et à présent, elle savait que s’ils allaient plus loin dans leur démonstration affective, ils ne sauraient plus s’arrêter.

Lisbon : Bonne nuit, Jane

Il se rapprocha d’elle dans son dos et passa son bras au dessus de sa taille. Sa main saisit celle de la jeune femme et il resserra un peu son étreinte pour se coller à elle. Elle aspira longuement, profitant de ce rapprochement et du souffle du mentaliste dans sa chevelure. Finalement, ils s’endormirent paisiblement sous l’éclairage de la lune complice.


Au milieu de la nuit, Lisbon, s’éveilla. Elle venait de faire un mauvais rêve, un de ceux qui vous font douter de la réalité, un de ceux qui exigent une respiration saccadée pour ralentir le rythme cardiaque. Ce qu’il y avait dans son rêve, elle ne saurait plus vous le dire. Juste un coup de feu et un cri. Lorsqu’elle se retourna, ses pupilles tombèrent sur la chevelure blonde de Jane, calmement endormi, qui respirait bruyamment. Ca ne la gênait toutefois pas, elle aimait le voir dormir.

Elle se retourna davantage et serra la main du mentaliste un peu plus fort. Le savoir à ses côté la rassurait, comme s’il pouvait la protéger de ses angoisses. Mais elle savait dans le fond que ces dites-angoisses le concernaient lui et qu’elle le veuille ou non, impliquaient que ce soit elle qui le protège… de RedJohn, des autres et même de lui-même.

Elle regarda alors la pièce alentour, ses yeux s’étant rapidement habitués à l’obscurité. Les toiles d’araignées au plafond la firent sourire, la viole dans le coin de la pièce la fit frissonner et la boîte au dessus du lit la fit s’interroger. C’était le seul bien appartenant à Jane dans la pièce. Le reste n’était que des papiers ou articles concernant RedJohn. Que pouvait bien contenir cette boîte ? Quel secret lui cachait-il encore, malgré leur grande complicité ?

Elle vit scintiller, à la lumière des phares d’une voiture, le sigle de la boîte en question. Un frisson la parcourut de part en part. Non, ça ne pouvait pas être ce qu’elle pensait, c’était encore un de ses gadgets qu’il planquait dans une boîte quelconque. Ses angoisses ne pouvaient avoir de bases réelles. Elle décida d’en avoir le cœur net et se pencha au-dessus du consultant pour approcher sa main du mystérieux objet.

Soudain, elle sentit une main saisir son poignet et arrêter son élan. Surprise, elle baissa les yeux et tomba sur l’azur de ceux de Jane. Flut, elle avait du le réveiller en bougeant. Il semblait inquiet et pas très enclin à la lâcher. Elle tenta de se libérer mais il la repoussa un peu en arrière pour l’éloigner de la boîte.

Lisbon : Qu’est-ce que vous cachez là-dedans ?

Jane : Pourquoi poser la question alors que vous savez déjà ce qu’elle contient ?

Lisbon, s’énervant : Mais enfin Jane ! Qu’est-ce que vous faîtes avec une arme ? Vous ne savez même pas vous en servir !

Jane : Je n’ai pas besoin de savoir m’en servir, je n’veux attaquer personne, elle ne va servir qu’une seule fois.

Lisbon était terrifiée. Pas du fait que son ami puisse tuer RedJohn mais surtout qu’il puisse se blesser lui-même, volontairement ou non.

Lisbon : Mais enfin, vous pourriez blesser, voir tuer quelqu’un avec !

Jane : C’est le but, en fait…

Lisbon : Et si c’est un innocent qui est tué ? Et si c’était un membre de l’équipe ? Et si c’était vous ?

Jane : ou vous ? Je ne vous ferai jamais de mal.

Lisbon, s’emportant : Vous n’en savez rien, vous ne pouvez pas savoir, étant donné que vous ne savez pas vous en servir. Ne faites pas l’idiot, donnez-la moi et arrêter de vous créer des ennuis.

Jane, s’énervant aussi : Mais enfin, Lisbon, qu’est-ce qui vous dérange vraiment avec le fait que j’ai cette arme ? Je sais que ça n’a rien à voir avec le fait de blesser des innocents.

Lisbon, perturbée : Je, Je… Je crains que vous ne l’utilisiez contre vous.

Un grand silence s’installa. Notre belle brune était au bord des larmes et cela affecta au plus au point notre mentaliste. Il lui caressa doucement le visage et y déposa un tendre baiser.

Jane : Je suis désolé, je ne voulais pas que vous vous souciez de ça. Je ne l’utiliserai pas contre ma personne, ni contre personne d’autre que RedJohn, je vous en fais la promesse. Tenez, je vais enlever les balles, d’accord ? J’en laisse juste une pour lui, d’accord ?

Il était si persuasif, cette homme au charme fou et au talent de génie. Mais elle savait que cette crainte ne la quitterait jamais. Elle semblait si frêle à cet instant, si fragile. Son cœur et sa confiance avait été accordés à une personne qui pouvait à tout moment disparaître dans les ténèbres. Elle acquiesça donc et récupéra les balles qu’il lui donna, en laissant juste une pour la forme.

Jane, tentant de détendre l’atmosphère : Et puis vous me donnerez des cours si ça peut vous rassurer.

Lisbon se retourna d’un coup, dans l’intention de bouder et lui répondit dans un murmure : Hors de question

Jane : Lisbon ! Ne faîtes pas la tête et venez me faire un calin !

Lisbon : Vous n’avez qu’à demander à votre nouvel meilleur ami, Mr 9 mm

Jane : C’est un 8 mm en fait…

Elle se retourna pour lui lancer de gros yeux et s’apaisa en voyant son grand sourire sur le visage. Il la chatouilla un peu puis plus vivement pour la détendre. Et après quelques « arrêtez » de la part de la brunette, il finit par lui faire décrocher un sourire. Elle se retourna alors vers lui et le serra brusquement dans ses bras. Il l’enlaça alors et la berça doucement, ravi d’avoir retrouvé l’intimité qu’il partageait avec cette femme sans pareil.

Elle se dégagea un peu et lui saisit les lèvres. Ils approfondirent de suite ce câlin inespéré. Lorsque la tension retomba, que leurs caresses se firent plus lentes, ils s’endormirent ainsi enlacés mais pas franchement rassurés sur la suite de cette relation au combien fragile.

oh, c'est beau ce moment de tendresse entre eux et puis ça vient comme ça, naturellement et sans plus, juste un moment ensemble, bien et heureux
mais bon, connaissant Lisbon elle fera comme s'il ne s'était rien passé , pourtant c'est elle qui a lancé le baiser, alors il ne faut pas qu'elle le renie, ça ferait trop de ma à Jane
J'ai hâte de lire le prochain chapitre