Vade-Mecum ^
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Re: Vade-Mecum ^
Merci beaucoup pour vos commentaires
Voilà la suite que je viens de termine, il y a peut être quelques incohérences alors dîtes-le moi
Bonne lecture
_______________________________
Chapitre 23 : Dans un élan d'espoir.
Tétanisée, c’est ce qu’elle était. Elle regardait des yeux écarquillés et terrorisés l’homme devant elle. Un sourire malsain apparût sur le visage taché de sang du tueur en série.
Il avança légèrement en boitant, le couteau dans sa cuisse l’empêchant de marcher correctement. La jeune fille ne réagissait toujours pas, elle n’osait pas. Son souffle se fit saccadé, sa poitrine se soulevant bien plus vite qu’habituellement. Elle tremblait. Elle ferma les yeux, se persuadant que ce n’était qu’un horrible que cauchemar et qu’en les rouvrant, elle se trouverait dans son lit, en sueur, serrant de toute ses forces ses malheureux draps.
Mais lorsqu’elle ouvrit les yeux, ne fut pas le cas. Elle était toujours dans la forêt mais le tueur n’était plus devant elle. C’est alors qu’elle sentit un bras entourer sa gorge. Instinctivement, elle mit ses mains sur l’avant-bras autour de son cou dans un élan d’espoir.
Elle ferma une nouvelle fois les yeux et avala difficilement sa salive. Le sourire malsain de Red John s’agrandit, il resserra son étreinte autour du coup de la jeune fille.
Elle sentit ses joues s’enflammer, elle commençait à manquer d’air. Elle agrippa un peu plus fort le bras autour de son cou et tenta de s’en défaire. En retour, le bras serra un peu plus fort, la faisant gémir.
Elle baissa légèrement sa tête, mettant sa bouche à la hauteur de l’avant-bras. Dans un élan d’espoir, elle le mordit de toutes ses forces.
Automatiquement, Red John la lâcha dans un hurlement, lui permettant de prendre une grande bouffée d’air. L’oxygène passa dans ses poumons, les brûlants au passage et elle se sentit revivre. Deux timides larmes de douleur s’échappèrent de ses paupières et glissèrent sur ses joues.
Elle se retourna et fit face au meurtrier. Voyant qu’il se tenait le bras entre ses jambes, elle remarqua le couteau.
Lentement, elle leva sa jambe et donna un gros coup de pieds dans celle blessée du tueur qui hurla de douleur.
Sous la violence du coup, il tomba à la renverse, se qui permit à la jeune fille de s’enfuir à toutes jambes.
Dans un élan d’espoir, elle courra sans un regard derrière elle.
Elle se leva d’un bond. Le cri de l’adolescente résonnait encore dans ses oreilles, comme un écho qui ne s’arrête jamais.
Sa mâchoire se serra inconsciemment et ses yeux s’assombrirent. Elle enjamba le petit buisson et grimaça lorsque son bras bougea malgré elle.
Un cri masculin retentit dans forêt silencieuse.
Elle marcha à la hâte puis au bout de plusieurs secondes, elle entendit des pas, pressés eux aussi. Machinalement, elle se mit en position de combat : les jambes légèrement écartées pour être plus stable, son bras blessé le long de son corps, tendit que l’autre tenait son épaule.
Son visage marquant la douleur qu’elle ressentait fut remplacé par un visage dur, montrant aucune émotion.
Les pas se rapprochèrent, une respiration saccadée se fit entendre, un souffle de terreur peu après. Teresa fronça les sourcils.
Alexis apparût dans son champ de vision et automatiquement son visage se fit plus doux. L’adolescente se rapprocha encore un peu et elle put voir son visage ravagé par les larmes et cette lueur de détresse dans ses yeux bleus. Elle avait peur, très peur, trop peur.
« Teresa, cours ! Hurla la jeune fille à l’agent en l’apercevant. »
Sans comprendre, elle se mit à courir à son tour aux côtés d’Alexis. Dans un élan d’espoir, elle attrapa la main de l’adolescente.
Le froid s’engouffra dans son écharpe, la faisant frissonner. Elle fourra son visage dans le tissu autour de son cou et souffla dedans. Sa main était toujours sur celle de Jane, elle était glacée, celle du consultant était chaude. La seule source de chaleur présente autour d’elle.
« Comment fait-il pour avoir les mains aussi chaudes ! Pensa-t-elle en la serrant un peu plus fort. »
Comme s’il avait entendu ses prières silencieuses, il prit les deux mains de la jeune femme dans les siennes et les frotta, les réchauffant au passage.
« Ne dit-on pas « main froide, cœur chaud » ? Mon cœur est loin d’être chaud, lui dit-il dans un sourire triste.
- Vous n’avez aucune raison de le penser froid désormais, lui rappela-t-elle en parlant dans son écharpe.
- C’est vrai. »
Elle lui sourit, faisant légèrement sortir son visage de son écharpe. Une nouvelle brise s’engouffra dans son cou, elle frissonna de nouveau et remit son visage dans son tissu, ce qui soutira un léger rire de la part de Jane.
« En même temps, vous avez l’air plutôt frileuse. »
En échange, il reçut un magnifique regard noir.
« Je ne suis pas frileuse, je n’ai pas le froid, c’est différent. »
Il sourit et s’en prévenir, se leva. Il se frotta le pantalon comme pour enlever la poussière et tendit une main vers Kate.
« Allez venez, on a une affaire à résoudre. »
Elle sourit et prit la main devant elle. Ils se dirigèrent côte-à-côte vers le magasin d’instruments de musique.
« Mais où est-ce qu’ils sont ? Demanda Castle pour la centième fois.
- Aucune idée mais ils ne vont surement pas tarder, lui dit Esposito. »
L’écrivain acquiesça d’un signe de tête et se retourna vers le vieil homme.
« C’est tout ce que notre inconnu vous a dit ?
- Non, commença le vieil homme. Il m’a donné ceci, dit-il en fouillant dans ses affaires. »
Le vendeur finit par tendre une enveloppe à Castle. Un petit smiley se trouvait à la place du timbre. Il commença à l’ouvrir avec impatience.
Fronçant les sourcils, il regarda à l’intérieur et en sortit une photo. La cloche au dessus de la porte retentit, Kate et Jane étaient rentrés dans le magasin.
Beckett se dirigea automatiquement vers Castle, elle posa une main sur son bras.
« Qu’est-ce que c’est ? Demanda-t-elle en désignant l’enveloppe d’un signe de tête. »
Pour toute réponse, il donne la photo au lieutenant qui la regarda attentivement, sa ride du lion bien présente à cet instant.
Elle soupira de frustration, ce tueur était fort, très fort. Tous les moyens étaient bons pour narguer Jane. Elle ferma les yeux et se passa une main sur le visage.
En se mordant la lèvre inférieure, elle tendit la photo à l’ancien médium qui la prit sans rien ajouter. Lorsqu’il vit de quoi il s’agissait, il serra les poings.
« C’est mon alliance, déclara-t-il enfin. Cet enfoiré a prit mon alliance en photo !
- Je sais, mais voyant qu’il serrait les poings, elle tenta de le rassurer. Ne vous inquiétez pas, on va l’attraper et il ira derrière les barreaux. »
Il acquiesça d’un timide signe de tête, un léger sourire naquit sur ses lèvres en se souvenant que Lisbon lui disait souvent ce genre de choses.
« On y va, déclara Kate. Merci encore monsieur.
- Je vous en prie. »
Et ils partirent pour le commissariat.
« Qu’est-ce qu’on sait d’autre sur lui ?
- Mmh, murmura Ryan en lisant attentivement le dossier. Apparemment, le décès de sa femme l’a anéantit, il a démissionné deux mois plus tard.
- Son travail devait lui rappeler son épouse, tenta Grace.
- Probablement parce qu’il a trouvé un petit job en tant que gardien. Il surveillait une forêt qui a été fermé il y a peu.
- Pourquoi a-t-elle fermée ?
- Trop éloignée de la ville et trop dangereuse, lui répondit Ryan les yeux toujours river sur le dossier.
- Dangereuse ? En quoi ?
- Des animaux sauvages. Des enfants ont été blessés par des renards, si mes souvenirs sont bons. »
Un ange passa, personne n’avait rien à dire. Ils n’avançaient en rien, ils avaient juste l’impression de relire le dossier. C’est Rigsby qui brisa le silence avec une question totalement inutile.
« Elle était bien cette forêt ? Demanda Rigsby.
- Oui, elle est surtout immense, impossible de si retrouver sans guide. »
Castle avait les yeux rivés sur la photo qu’il tenait dans les mains, cherchant le moindre petit indice pouvant faire avancer l’enquête. La musique de l’ascenseur l’empêchait de se concentrer et il soupira d’énervement pour la cinquième fois, ce qui soutira une question de la part de Beckett.
« Castle, tout va bien ?
- Oui, oui. Je cherche un indice.
- Et ? Demanda-t-elle soudainement plus intéressée.
- Bah, je n’trouve rien, dit-il avec une moue enfantine. »
Kate leva les yeux au ciel et un sourire naquit sur ses lèvres. Castle sourit à son tour en la voyant faire. Les portes s’ouvrirent, les faisant revenir sur terre, Kate fit disparaître son sourire et son visage devint grave, elle remettait son masque du flic dure et froide. Castle soupira et secoua la tête, elle ne changera jamais.
« Alors, vous avez trouvé quelque chose les gars ? Demanda-t-elle en entrant dans la salle où se trouvaient ses collègues.
- Rien d’intéressant, on a, en gros, relu le dossier. Et vous ? »
Kate lui résuma les trouvailles, les trois agents étaient suspendus à ses lèvres.
« Je peux voir la photo ? Demanda Ryan. »
Beckett acquiesça d’un signe de tête et lui tendit ladite photo.
« L’alliance est posée sur des feuilles mortes, c’est probablement une mise en scène, un indice, lui dit Jane en se rapprochant. »
Les yeux de Ryan s’écarquillèrent d’un seul coup. Il se précipita vers le dossier d’Alex Keenan qu’il avait laissé sur le bureau et l’ouvrit, le feuilletant rapidement. Une fois à la bonne page, il fit glisser son doigt le long de la feuille et une fois l’information recherchée, il frappa la page de son index en signe de victoire.
« J’ai vu toute à l’heure qu’Alex Keenan avait démissionné deux mois après le décès de sa femme. Son boulot devait lui rappeler son épouse comme l’a dit VanPelt.
- Ryan ! Ordonna Beckett.
- Oui, oui, j’y viens. Il a eu envie de changer d’air, il est venu à New York et il c’est trouvé un petit job en tant que gardien d’une certaine forêt mais, devinez quoi ?
- Quoi ?! Demandèrent les concernés.
- La forêt où il travaillait a fermé. Il faisait guide aussi, il connait cette forêt par cœur ! »
Il n’en fallut pas plus à Beckett pour qu’elle s’élance dans le couloir, se dirigeant vers le bureau du capitaine. Une fois dans le couloir, elle sentit une main la retenir par le bras, elle se retourna d’un seul coup.
« Quoi, Castle ?! Demanda-t-elle furieuse.
- Kate, vous êtes sure que c’est lui ? Vous êtes sure que c’est Red John ?
- Je n’en sais rien, Castle mais je suis prête à tout tenter pour les retrouver, lui dit-elle en s’adoucissant. »
Elle faisait complètement face à Castle désormais, elle avait un petit sourire victorieux au coin des lèvres.
« J’ai un bon pressentiment, Castle, dit-elle en souriant de toute ses dents. Cette fois, c’est la bonne. Je vous le jure, Rick. »
Elle tapota la joue rugueuse de Castle et se retourna, se dirigeant une nouvelle fois vers le bureau du capitaine, son sourire victorieux, ne la quittant plus.
Elles couraient toujours, difficilement mais elles couraient. Leur souffle se faisait de plus en plus haletant. Elles allaient bientôt s’écrouler si elles continuaient ainsi.
Une drôle d’odeur parvint aux narines de Teresa qui s’arrêta pour mieux la sentir.
« Teresa, qu’est-ce que vous faites ? Il faut partir, paniqua la jeune fille. »
Elle lui intima de se taire en mettant un doigt sur sa bouche et lui désigna son oreille. Alexis fronça les sourcils mais comme lui demandait Teresa, elle se mit à écouter attentivement le silence qui les entourait.
« Vous entendez quelque chose de spécial ? Chuchota l’adolescente.
- Chut. »
Elle se pinça les lèvres. Une étrange odeur parvint à ses narines à elle aussi. Elle fronça les sourcils ne la connaissant pas.
« Teresa, est-ce que vous sentez ça ? Lui demanda-t-elle en murmurant.
- Toi aussi tu sens cette drôle d’odeur ? »
La jeune fille acquiesça de la tête et se remit à renifler, levant le menton vers le ciel. Soudainement, les yeux de Teresa devinrent ronds comme des soucoupes et sa respiration se coupa. Son cœur battait la chamade, il tambourinait dans sa poitrine, elle avait peur qu’il s’échappe de son corps.
« Cette odeur… C’est de l’essence, murmura-t-elle dans un souffle. »
La respiration de l’adolescente se coupa en entendant Teresa.
« On est fichu, pensa-t-elle. »
Voilà la suite que je viens de termine, il y a peut être quelques incohérences alors dîtes-le moi
Bonne lecture
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Chapitre 23 : Dans un élan d'espoir.
Tétanisée, c’est ce qu’elle était. Elle regardait des yeux écarquillés et terrorisés l’homme devant elle. Un sourire malsain apparût sur le visage taché de sang du tueur en série.
Il avança légèrement en boitant, le couteau dans sa cuisse l’empêchant de marcher correctement. La jeune fille ne réagissait toujours pas, elle n’osait pas. Son souffle se fit saccadé, sa poitrine se soulevant bien plus vite qu’habituellement. Elle tremblait. Elle ferma les yeux, se persuadant que ce n’était qu’un horrible que cauchemar et qu’en les rouvrant, elle se trouverait dans son lit, en sueur, serrant de toute ses forces ses malheureux draps.
Mais lorsqu’elle ouvrit les yeux, ne fut pas le cas. Elle était toujours dans la forêt mais le tueur n’était plus devant elle. C’est alors qu’elle sentit un bras entourer sa gorge. Instinctivement, elle mit ses mains sur l’avant-bras autour de son cou dans un élan d’espoir.
Elle ferma une nouvelle fois les yeux et avala difficilement sa salive. Le sourire malsain de Red John s’agrandit, il resserra son étreinte autour du coup de la jeune fille.
Elle sentit ses joues s’enflammer, elle commençait à manquer d’air. Elle agrippa un peu plus fort le bras autour de son cou et tenta de s’en défaire. En retour, le bras serra un peu plus fort, la faisant gémir.
Elle baissa légèrement sa tête, mettant sa bouche à la hauteur de l’avant-bras. Dans un élan d’espoir, elle le mordit de toutes ses forces.
Automatiquement, Red John la lâcha dans un hurlement, lui permettant de prendre une grande bouffée d’air. L’oxygène passa dans ses poumons, les brûlants au passage et elle se sentit revivre. Deux timides larmes de douleur s’échappèrent de ses paupières et glissèrent sur ses joues.
Elle se retourna et fit face au meurtrier. Voyant qu’il se tenait le bras entre ses jambes, elle remarqua le couteau.
Lentement, elle leva sa jambe et donna un gros coup de pieds dans celle blessée du tueur qui hurla de douleur.
Sous la violence du coup, il tomba à la renverse, se qui permit à la jeune fille de s’enfuir à toutes jambes.
Dans un élan d’espoir, elle courra sans un regard derrière elle.
oOoOoOoOo
Elle se leva d’un bond. Le cri de l’adolescente résonnait encore dans ses oreilles, comme un écho qui ne s’arrête jamais.
Sa mâchoire se serra inconsciemment et ses yeux s’assombrirent. Elle enjamba le petit buisson et grimaça lorsque son bras bougea malgré elle.
Un cri masculin retentit dans forêt silencieuse.
Elle marcha à la hâte puis au bout de plusieurs secondes, elle entendit des pas, pressés eux aussi. Machinalement, elle se mit en position de combat : les jambes légèrement écartées pour être plus stable, son bras blessé le long de son corps, tendit que l’autre tenait son épaule.
Son visage marquant la douleur qu’elle ressentait fut remplacé par un visage dur, montrant aucune émotion.
Les pas se rapprochèrent, une respiration saccadée se fit entendre, un souffle de terreur peu après. Teresa fronça les sourcils.
Alexis apparût dans son champ de vision et automatiquement son visage se fit plus doux. L’adolescente se rapprocha encore un peu et elle put voir son visage ravagé par les larmes et cette lueur de détresse dans ses yeux bleus. Elle avait peur, très peur, trop peur.
« Teresa, cours ! Hurla la jeune fille à l’agent en l’apercevant. »
Sans comprendre, elle se mit à courir à son tour aux côtés d’Alexis. Dans un élan d’espoir, elle attrapa la main de l’adolescente.
oOoOoOoOo
Le froid s’engouffra dans son écharpe, la faisant frissonner. Elle fourra son visage dans le tissu autour de son cou et souffla dedans. Sa main était toujours sur celle de Jane, elle était glacée, celle du consultant était chaude. La seule source de chaleur présente autour d’elle.
« Comment fait-il pour avoir les mains aussi chaudes ! Pensa-t-elle en la serrant un peu plus fort. »
Comme s’il avait entendu ses prières silencieuses, il prit les deux mains de la jeune femme dans les siennes et les frotta, les réchauffant au passage.
« Ne dit-on pas « main froide, cœur chaud » ? Mon cœur est loin d’être chaud, lui dit-il dans un sourire triste.
- Vous n’avez aucune raison de le penser froid désormais, lui rappela-t-elle en parlant dans son écharpe.
- C’est vrai. »
Elle lui sourit, faisant légèrement sortir son visage de son écharpe. Une nouvelle brise s’engouffra dans son cou, elle frissonna de nouveau et remit son visage dans son tissu, ce qui soutira un léger rire de la part de Jane.
« En même temps, vous avez l’air plutôt frileuse. »
En échange, il reçut un magnifique regard noir.
« Je ne suis pas frileuse, je n’ai pas le froid, c’est différent. »
Il sourit et s’en prévenir, se leva. Il se frotta le pantalon comme pour enlever la poussière et tendit une main vers Kate.
« Allez venez, on a une affaire à résoudre. »
Elle sourit et prit la main devant elle. Ils se dirigèrent côte-à-côte vers le magasin d’instruments de musique.
oOoOoOoOo
« Mais où est-ce qu’ils sont ? Demanda Castle pour la centième fois.
- Aucune idée mais ils ne vont surement pas tarder, lui dit Esposito. »
L’écrivain acquiesça d’un signe de tête et se retourna vers le vieil homme.
« C’est tout ce que notre inconnu vous a dit ?
- Non, commença le vieil homme. Il m’a donné ceci, dit-il en fouillant dans ses affaires. »
Le vendeur finit par tendre une enveloppe à Castle. Un petit smiley se trouvait à la place du timbre. Il commença à l’ouvrir avec impatience.
Fronçant les sourcils, il regarda à l’intérieur et en sortit une photo. La cloche au dessus de la porte retentit, Kate et Jane étaient rentrés dans le magasin.
Beckett se dirigea automatiquement vers Castle, elle posa une main sur son bras.
« Qu’est-ce que c’est ? Demanda-t-elle en désignant l’enveloppe d’un signe de tête. »
Pour toute réponse, il donne la photo au lieutenant qui la regarda attentivement, sa ride du lion bien présente à cet instant.
Elle soupira de frustration, ce tueur était fort, très fort. Tous les moyens étaient bons pour narguer Jane. Elle ferma les yeux et se passa une main sur le visage.
En se mordant la lèvre inférieure, elle tendit la photo à l’ancien médium qui la prit sans rien ajouter. Lorsqu’il vit de quoi il s’agissait, il serra les poings.
« C’est mon alliance, déclara-t-il enfin. Cet enfoiré a prit mon alliance en photo !
- Je sais, mais voyant qu’il serrait les poings, elle tenta de le rassurer. Ne vous inquiétez pas, on va l’attraper et il ira derrière les barreaux. »
Il acquiesça d’un timide signe de tête, un léger sourire naquit sur ses lèvres en se souvenant que Lisbon lui disait souvent ce genre de choses.
« On y va, déclara Kate. Merci encore monsieur.
- Je vous en prie. »
Et ils partirent pour le commissariat.
oOoOoOoOo
« Qu’est-ce qu’on sait d’autre sur lui ?
- Mmh, murmura Ryan en lisant attentivement le dossier. Apparemment, le décès de sa femme l’a anéantit, il a démissionné deux mois plus tard.
- Son travail devait lui rappeler son épouse, tenta Grace.
- Probablement parce qu’il a trouvé un petit job en tant que gardien. Il surveillait une forêt qui a été fermé il y a peu.
- Pourquoi a-t-elle fermée ?
- Trop éloignée de la ville et trop dangereuse, lui répondit Ryan les yeux toujours river sur le dossier.
- Dangereuse ? En quoi ?
- Des animaux sauvages. Des enfants ont été blessés par des renards, si mes souvenirs sont bons. »
Un ange passa, personne n’avait rien à dire. Ils n’avançaient en rien, ils avaient juste l’impression de relire le dossier. C’est Rigsby qui brisa le silence avec une question totalement inutile.
« Elle était bien cette forêt ? Demanda Rigsby.
- Oui, elle est surtout immense, impossible de si retrouver sans guide. »
oOoOoOoOo
Castle avait les yeux rivés sur la photo qu’il tenait dans les mains, cherchant le moindre petit indice pouvant faire avancer l’enquête. La musique de l’ascenseur l’empêchait de se concentrer et il soupira d’énervement pour la cinquième fois, ce qui soutira une question de la part de Beckett.
« Castle, tout va bien ?
- Oui, oui. Je cherche un indice.
- Et ? Demanda-t-elle soudainement plus intéressée.
- Bah, je n’trouve rien, dit-il avec une moue enfantine. »
Kate leva les yeux au ciel et un sourire naquit sur ses lèvres. Castle sourit à son tour en la voyant faire. Les portes s’ouvrirent, les faisant revenir sur terre, Kate fit disparaître son sourire et son visage devint grave, elle remettait son masque du flic dure et froide. Castle soupira et secoua la tête, elle ne changera jamais.
« Alors, vous avez trouvé quelque chose les gars ? Demanda-t-elle en entrant dans la salle où se trouvaient ses collègues.
- Rien d’intéressant, on a, en gros, relu le dossier. Et vous ? »
Kate lui résuma les trouvailles, les trois agents étaient suspendus à ses lèvres.
« Je peux voir la photo ? Demanda Ryan. »
Beckett acquiesça d’un signe de tête et lui tendit ladite photo.
« L’alliance est posée sur des feuilles mortes, c’est probablement une mise en scène, un indice, lui dit Jane en se rapprochant. »
Les yeux de Ryan s’écarquillèrent d’un seul coup. Il se précipita vers le dossier d’Alex Keenan qu’il avait laissé sur le bureau et l’ouvrit, le feuilletant rapidement. Une fois à la bonne page, il fit glisser son doigt le long de la feuille et une fois l’information recherchée, il frappa la page de son index en signe de victoire.
« J’ai vu toute à l’heure qu’Alex Keenan avait démissionné deux mois après le décès de sa femme. Son boulot devait lui rappeler son épouse comme l’a dit VanPelt.
- Ryan ! Ordonna Beckett.
- Oui, oui, j’y viens. Il a eu envie de changer d’air, il est venu à New York et il c’est trouvé un petit job en tant que gardien d’une certaine forêt mais, devinez quoi ?
- Quoi ?! Demandèrent les concernés.
- La forêt où il travaillait a fermé. Il faisait guide aussi, il connait cette forêt par cœur ! »
Il n’en fallut pas plus à Beckett pour qu’elle s’élance dans le couloir, se dirigeant vers le bureau du capitaine. Une fois dans le couloir, elle sentit une main la retenir par le bras, elle se retourna d’un seul coup.
« Quoi, Castle ?! Demanda-t-elle furieuse.
- Kate, vous êtes sure que c’est lui ? Vous êtes sure que c’est Red John ?
- Je n’en sais rien, Castle mais je suis prête à tout tenter pour les retrouver, lui dit-elle en s’adoucissant. »
Elle faisait complètement face à Castle désormais, elle avait un petit sourire victorieux au coin des lèvres.
« J’ai un bon pressentiment, Castle, dit-elle en souriant de toute ses dents. Cette fois, c’est la bonne. Je vous le jure, Rick. »
Elle tapota la joue rugueuse de Castle et se retourna, se dirigeant une nouvelle fois vers le bureau du capitaine, son sourire victorieux, ne la quittant plus.
oOoOoOoOo
Elles couraient toujours, difficilement mais elles couraient. Leur souffle se faisait de plus en plus haletant. Elles allaient bientôt s’écrouler si elles continuaient ainsi.
Une drôle d’odeur parvint aux narines de Teresa qui s’arrêta pour mieux la sentir.
« Teresa, qu’est-ce que vous faites ? Il faut partir, paniqua la jeune fille. »
Elle lui intima de se taire en mettant un doigt sur sa bouche et lui désigna son oreille. Alexis fronça les sourcils mais comme lui demandait Teresa, elle se mit à écouter attentivement le silence qui les entourait.
« Vous entendez quelque chose de spécial ? Chuchota l’adolescente.
- Chut. »
Elle se pinça les lèvres. Une étrange odeur parvint à ses narines à elle aussi. Elle fronça les sourcils ne la connaissant pas.
« Teresa, est-ce que vous sentez ça ? Lui demanda-t-elle en murmurant.
- Toi aussi tu sens cette drôle d’odeur ? »
La jeune fille acquiesça de la tête et se remit à renifler, levant le menton vers le ciel. Soudainement, les yeux de Teresa devinrent ronds comme des soucoupes et sa respiration se coupa. Son cœur battait la chamade, il tambourinait dans sa poitrine, elle avait peur qu’il s’échappe de son corps.
« Cette odeur… C’est de l’essence, murmura-t-elle dans un souffle. »
La respiration de l’adolescente se coupa en entendant Teresa.
« On est fichu, pensa-t-elle. »
A suivre...
Dernière édition par Nono2b le Mer 16 Fév 2011 - 16:17, édité 2 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
meme chose quye sur l'autre fo, j'ai hate de savoir comment elles vont s'en sortir et si Jane et Lisbon vont enfin s'avouer :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vade-Mecum ^
J'ai déja laisser un com sur l'autre forum , mais j'adore toujours autant
VLSSSSSS
VLSSSSSS
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Vade-Mecum ^
pour cette suite inattendue
C'est toujours aussi bien écrit. La relation Jane/Beckett est pleine de finesse et de délicatesse...
Quand à Lisbon et Alexis tu t'amuses à les torturer...on dirait moi dans mes fics...quand je pense qu'on me traite de sadique
Tu n'es pas mal dans ton genre
J'attend la suite avec impatience
C'est toujours aussi bien écrit. La relation Jane/Beckett est pleine de finesse et de délicatesse...
Quand à Lisbon et Alexis tu t'amuses à les torturer...on dirait moi dans mes fics...quand je pense qu'on me traite de sadique
Tu n'es pas mal dans ton genre
J'attend la suite avec impatience
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vade-Mecum ^
Super chapitre
Encore une fois j'ai adoré le passage entre Jane et Beckett, je suis contente qu'ils se soient rapprochés
J'espère que Beckett va arriver à temps pour sauver Alexis et Teresa Pitié ne les fais pas brûler
VLS
Encore une fois j'ai adoré le passage entre Jane et Beckett, je suis contente qu'ils se soient rapprochés
J'espère que Beckett va arriver à temps pour sauver Alexis et Teresa Pitié ne les fais pas brûler
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Vade-Mecum ^
Merci pour vos gentils commentaire
Je vais vous gâter encore, voilà un nouveau chapitre tout juste terminé
Bonne lecture
_________________________________________
Chapitre 24 : Le temps est compté (1ère partie).
« Vous n’avez pas assez de preuves, Beckett ! Dit le capitaine en tapant du poing sur son bureau.
- Mais monsieur, c’est lui, j’en suis sure !
- Comment le savez-vous ? Une intuition ? Dit-il moqueur. »
Elle soupira bruyamment mais elle s’attendait à quoi ? Qu’il la laisse aller arrêter ce meurtrier sans preuves tangibles, qu’il la laisse y aller les yeux fermés ? Non, c’était du pur suicide. Mais Kate avait l’impression que, si près du but, le temps était compté, qu’il fallait faire vite, très vite.
« Monsieur, j’ai déjà vu ces feuilles, elles ne se trouvent pas n’importe où, intervint Castle.
- Quelles feuilles ?
- Celles de la photo, monsieur. Lui dit Kate en regardant ailleurs.
- Où les avez-vous déjà vues, Castle ?
- Dans cette forêt justement, lorsqu’Alexis était petite, elle l’adorait, on y allait souvent, je m’en souviens très bien, lui dit-il en suppliant le capitaine du regard. »
Montgomery se pinça les lèvres et se passa une main sur le front en fermant les yeux. Il avait perdu, il le savait, alors, il soupira bruyamment et rouvrit les yeux, les posant sur Beckett.
« Très bien, je vous envoie des renforts, céda-t-il.
- Merci, monsieur mais il nous faudrait un hélicoptère pour les repérer plus facilement en cas de problème, lui demanda Beckett avec un petit sourire victorieux. »
Il hocha la tête et désigna la porte de son bureau d’une main lasse. Beckett lui adressa un sourire de remerciement ainsi que Castle et sortit du bureau.
Le claquement de la porte lui fit fermer les yeux, il s’assit dans sa chaise et mit sa tête dans ses mains. Au bout de quelques secondes, un énorme sourire vint étirer ses lèvres. Il était fier de Beckett, comme un père serait fier de sa fille.
Elles étaient figées, elles n’osaient pas bougées de peur que si elles le faisaient, elles allumeraient le feu qui n’allait pas tarder à s’approcher dangereusement d’elles.
Teresa souffla d’un seul coup comme si tout ce temps, elle avait retenu sa respiration.
Lentement, elle se retourna vers l’adolescente qui n’avait toujours pas bougé. Sentant son regard sur elle, Alexis posa ses yeux sur elle, une lueur de détresse passa dans ses yeux azurs.
« Teresa, murmura-t-elle, qu’est-ce qu’on va faire ?
- Je… Commença-t-elle. »
Mais avant qu’elle puisse en dire plus, elle vit de gigantesques flammes sortir de la terre et s’élever vers le ciel dans d’horribles crépitements. D’une main tremblante, elle désigna le feu, qui commençait à les encerclé. La jeune fille se retourna le visage livide mais voyant les flammes, elle commença à tanguer dangereusement. Teresa l’attrapa par les épaules et se mit en face d’elle. N’y tenant plus devant son air perdu, elle l’a prit dans ses bras lui murmurant des mots réconfortants tout en lui caressant les cheveux d’une main tremblotante.
Des sanglots commencèrent à secouer l’adolescente mais elle les étouffa dans le cou de l’agent qui la tenait dans ses bras.
« Chut, calme-toi. Ça va aller, ça va aller, tenta-t-elle de la rassurer et de se rassurer elle-même. »
Alexis hocha la tête et se dégagea de l’étreinte de Teresa. Lentement, elle se baissa, ses genoux finirent par toucher le sol boueux, faisant craquer quelques feuilles mortes au passage, elle s’assit sur ses pieds et regarda en face d’elle. Elle voyait les flammes grandirent un peu plus, se rapprochant discrètement et pour finir les entourées de leur cercle de feu.
Leur temps était compté désormais, elle ne s’en rendait compte que maintenant.
« Plus vite Esposito ! Hurla Beckett.
- Je vais ce que je peux, la prévint-il. »
Il appuya une nouvelle fois sur l’accélérateur et les passagers se retrouvèrent collés dans leur siège. Castle tenait fermement la poignée au dessus de la vitre, le regard complètement ailleurs. Il voulait juste savoir une chose, si sa petite fille était sauvée, si elle allait bien, si elle n’était pas en danger, si l’agent Lisbon allait bien elle-aussi.
Tout ce qu’il voulait savoir c’est si elles étaient toujours en vie.
Elle toussa bruyamment, Teresa resserra son étreinte autour de ses épaules. Un éclair de lucidité passa dans ses yeux émeraude et elle se mit à entreprendre d’arracher deux morceaux de tissu.
Elle déchira son tee-shirt et tendit un des bouts de tissus à Alexis qui la regardait sans comprendre.
« Tiens, mets sa sur ta bouche, ça filtrera l’air un minimum. »
Elle acquiesça et le mit sur sa bouche, prenant de grande bouffée d’air mais quelques temps plus tard, elle cracha ses poumons. Teresa lui frotta gentiment le dos et lui remit le bout de tissu en place avec un petit sourire encourageant.
Alexis la regarda faire et voyant qu’elle ne mettait pas le tissu sur sa bouche, fronça les sourcils.
« Pourquoi ne le mettez-vous pas sur votre bouche ?
- Je n’ai rien à perdre, lui dit-elle d’un sourire triste. »
La jeune fille fronça encore un peu plus les sourcils et enleva le bout de tissu de devant sa bouche.
« C’est faux, vous avez des gens qui vous aime, qui tiennent à vous. Ils n’aimeraient certainement pas entendre en se levant que la personne à qui ils tiennent est morte, tout ça parce qu’elle trouvait qu’elle n’avait rien à perdre, lui dit-elle la voix endommagée par la fumée. »
Surprise, Teresa écarquilla les yeux. Cette jeune fille était pleine de douce surprise, elle savait faire revenir les gens sur terre d’une façon impressionnante. Elle disait tout simplement la vérité.
Le visage de la jeune fille se radoucit et elle attrapa une main de Lisbon, la serrant légèrement.
« Quel serait votre plus grand regret si vous devriez mourir ? Demanda-t-elle timidement. »
Elle réfléchit quelques instants. Des regrets, elle aurait pleins, celui de ne pas voir le jour où ses frères se réconcilieront, celui de ne pas pouvoir dire qu’elle aimait son frère, Tommy plus que tout, celui de ne pas pouvoir arrêtez Red John et de le voir croupir en prison, celui de ne pas avoir dit à son équipe à quel point elle les aimait, qu’elle était fière d’eux, qu’ils étaient désormais une famille avec ses bons et mauvais jours, celui de ne pas voir ses collègues se marier avec la personne de leur choix, celui de ne pas voir leurs enfants grandir, celui de ne pouvoir montrer au monde entier qu’elle n’était pas un robot, qu’elle aussi avait des sentiments, peu importait lesquels.
Mais elle aurait surtout un énorme regret, le pire de tous probablement, celui de ne pas avoir avoué ses sentiments à Jane.
Alexis la regardait toujours, elle toussa bruyamment.
« Je… Je pense que je regretterais de ne pas avoir dit à une certaine personne que je l’aime plus que tout, dit-elle en détournant le regard, gênée. »
Alexis sourit et passa une main le long de son bras, l’incitant à poursuivre.
« Qu’elle est cette personne ?
- Le consultant de mon équipe, Patrick Jane, dit-elle en se cachant derrière ses cheveux.
- Pourquoi ne pas lui avoir dit avant ? Vous aviez peur qu’il ne ressente pas la même chose ?
- Si, bien sûr mais ce n’est pas uniquement ça, il y a six ans environ, Jane a perdu sa famille, sa femme et sa petite fille ont été assassinées par le tueur qui nous poursuit. Je… Je ne pouvais pas me permettre de lui avouer mes sentiments, je ne voulais pas le faire souffrir et culpabiliser. »
Un long silence s’installa avant qu’Alexis décide de la briser.
« C’était noble de votre part. Mais je connais beaucoup de gens veufs qui se sont remariées, la prévint-elle. »
Teresa lui adressa un petit sourire triste.
« Oui mais c’est impossible de se remarier lorsqu’on se sent coupable de la mort de sa femme. »
Surprise, Alexis demanda plus d’informations.
« Comment ça ?
- Avant, il jouait au médium, c’était un charlatan. Sa femme avait peur des représailles, elle lui avait alors demandé d’arrêter mais il a continué, il ne l’a pas écouté, dit-elle, le visage soudainement sombre. Un jour, il c’est fait interviewer et a insulter en direct Red John, disant qu’il était fou. Red John l’a su et a voulu se venger en tuant la femme et la petite fille de Jane. Depuis, Jane s’en veut et culpabilise toujours depuis six ans. »
Un ange passa, le silence ne se faisait qu’avec la participation des crépitements des flammes autour d’elles.
« Il ne vit que pour se venger, il suffit de voir son visage lorsque Red John se manifeste. Lui d’habitude si joueur, rieur, se transforme en un monstre animé par une vengeance sanglante, dit-elle la voix tremblante en regardant ses mains. »
Une larme roula sur sa joue, passa entre ses lèvres et s’écrasa sur ses mains désormais entrelacées et moite. Alexis cracha ses poumons ce qui fit relever la tête de Teresa. La jeune fille vit alors le chemin prit par l’unique larme sur sa joue, doucement elle lui sourit et prit une de ses mains dans les siennes.
« Et toi, quel serait ton plus grand regret ? Demanda la jeune femme.
- En fait, j’en aurais plusieurs, dit-elle d’une moue enfantine qui fit sourire Teresa.
- Lesquels ?
- Celui de ne pas dire à Ashley à quel point je suis amoureuse lui. Celui de ne pas dire à mon père qu’il est extraordinaire et qu’il le serra toujours. Celui de ne pas dire à ma grand-mère que c’est une merveilleuse actrice et qu’il ne faut en aucun cas qu’elle doute d’elle. Celui de ne pas dire à Kate qu’elle est comme une seconde mère pour moi, que je l’aime plus que tout elle aussi. Mais je crois que mon plus grand regret serait de ne pas voir mon père et Kate se mettre ensemble, dit-elle avec une lueur de malice dans les yeux et un petit sourire. »
Mais son sourire fut bien vite remplacé par des larmes. Celles de ne jamais voir ses vœux exaucés. Elle se blottit dans les bras de l’agent secouée par de lourds sanglots. Teresa lui caressa doucement ses cheveux de feu.
« Je ne veux pas mourir Teresa, renifla-t-elle.
- Moi non plus ma puce, moi non plus, dit-elle la gorge serrée. »
Lisbon avala difficilement sa salive, une boule dans sa gorge l’empêchait de le faire correctement. Elle sentit des larmes venir lui piquer les yeux. Elle ne devait pas craquer, pas devant cette adolescente de 17 ans. Elle ne devait pas pleurer parce qu’elle n’avait pas fait depuis bien longtemps, elle ne devait pas pleurer parce qu’elle était forte, parce qu’avec le temps, elle s’était forgée une carapace impénétrable.
L’adolescente toussa bruyamment, faisant couler quelques larmes. Teresa regarda autour d’elle, les flammes se rapprochaient dans un crépitement insupportable, pourtant, elle se revoyait s’endormir devant la cheminée dans la maison de vacance de ses parents lorsqu’elle était petite.
« Allez au diable, pensa-t-elle avec ironie. »
A quoi bon, elle était déjà au diable.
Je vais vous gâter encore, voilà un nouveau chapitre tout juste terminé
Bonne lecture
_________________________________________
Chapitre 24 : Le temps est compté (1ère partie).
« Vous n’avez pas assez de preuves, Beckett ! Dit le capitaine en tapant du poing sur son bureau.
- Mais monsieur, c’est lui, j’en suis sure !
- Comment le savez-vous ? Une intuition ? Dit-il moqueur. »
Elle soupira bruyamment mais elle s’attendait à quoi ? Qu’il la laisse aller arrêter ce meurtrier sans preuves tangibles, qu’il la laisse y aller les yeux fermés ? Non, c’était du pur suicide. Mais Kate avait l’impression que, si près du but, le temps était compté, qu’il fallait faire vite, très vite.
« Monsieur, j’ai déjà vu ces feuilles, elles ne se trouvent pas n’importe où, intervint Castle.
- Quelles feuilles ?
- Celles de la photo, monsieur. Lui dit Kate en regardant ailleurs.
- Où les avez-vous déjà vues, Castle ?
- Dans cette forêt justement, lorsqu’Alexis était petite, elle l’adorait, on y allait souvent, je m’en souviens très bien, lui dit-il en suppliant le capitaine du regard. »
Montgomery se pinça les lèvres et se passa une main sur le front en fermant les yeux. Il avait perdu, il le savait, alors, il soupira bruyamment et rouvrit les yeux, les posant sur Beckett.
« Très bien, je vous envoie des renforts, céda-t-il.
- Merci, monsieur mais il nous faudrait un hélicoptère pour les repérer plus facilement en cas de problème, lui demanda Beckett avec un petit sourire victorieux. »
Il hocha la tête et désigna la porte de son bureau d’une main lasse. Beckett lui adressa un sourire de remerciement ainsi que Castle et sortit du bureau.
Le claquement de la porte lui fit fermer les yeux, il s’assit dans sa chaise et mit sa tête dans ses mains. Au bout de quelques secondes, un énorme sourire vint étirer ses lèvres. Il était fier de Beckett, comme un père serait fier de sa fille.
oOoOoOoOo
Elles étaient figées, elles n’osaient pas bougées de peur que si elles le faisaient, elles allumeraient le feu qui n’allait pas tarder à s’approcher dangereusement d’elles.
Teresa souffla d’un seul coup comme si tout ce temps, elle avait retenu sa respiration.
Lentement, elle se retourna vers l’adolescente qui n’avait toujours pas bougé. Sentant son regard sur elle, Alexis posa ses yeux sur elle, une lueur de détresse passa dans ses yeux azurs.
« Teresa, murmura-t-elle, qu’est-ce qu’on va faire ?
- Je… Commença-t-elle. »
Mais avant qu’elle puisse en dire plus, elle vit de gigantesques flammes sortir de la terre et s’élever vers le ciel dans d’horribles crépitements. D’une main tremblante, elle désigna le feu, qui commençait à les encerclé. La jeune fille se retourna le visage livide mais voyant les flammes, elle commença à tanguer dangereusement. Teresa l’attrapa par les épaules et se mit en face d’elle. N’y tenant plus devant son air perdu, elle l’a prit dans ses bras lui murmurant des mots réconfortants tout en lui caressant les cheveux d’une main tremblotante.
Des sanglots commencèrent à secouer l’adolescente mais elle les étouffa dans le cou de l’agent qui la tenait dans ses bras.
« Chut, calme-toi. Ça va aller, ça va aller, tenta-t-elle de la rassurer et de se rassurer elle-même. »
Alexis hocha la tête et se dégagea de l’étreinte de Teresa. Lentement, elle se baissa, ses genoux finirent par toucher le sol boueux, faisant craquer quelques feuilles mortes au passage, elle s’assit sur ses pieds et regarda en face d’elle. Elle voyait les flammes grandirent un peu plus, se rapprochant discrètement et pour finir les entourées de leur cercle de feu.
Leur temps était compté désormais, elle ne s’en rendait compte que maintenant.
oOoOoOoOo
« Plus vite Esposito ! Hurla Beckett.
- Je vais ce que je peux, la prévint-il. »
Il appuya une nouvelle fois sur l’accélérateur et les passagers se retrouvèrent collés dans leur siège. Castle tenait fermement la poignée au dessus de la vitre, le regard complètement ailleurs. Il voulait juste savoir une chose, si sa petite fille était sauvée, si elle allait bien, si elle n’était pas en danger, si l’agent Lisbon allait bien elle-aussi.
Tout ce qu’il voulait savoir c’est si elles étaient toujours en vie.
oOoOoOoOo
Elle toussa bruyamment, Teresa resserra son étreinte autour de ses épaules. Un éclair de lucidité passa dans ses yeux émeraude et elle se mit à entreprendre d’arracher deux morceaux de tissu.
Elle déchira son tee-shirt et tendit un des bouts de tissus à Alexis qui la regardait sans comprendre.
« Tiens, mets sa sur ta bouche, ça filtrera l’air un minimum. »
Elle acquiesça et le mit sur sa bouche, prenant de grande bouffée d’air mais quelques temps plus tard, elle cracha ses poumons. Teresa lui frotta gentiment le dos et lui remit le bout de tissu en place avec un petit sourire encourageant.
Alexis la regarda faire et voyant qu’elle ne mettait pas le tissu sur sa bouche, fronça les sourcils.
« Pourquoi ne le mettez-vous pas sur votre bouche ?
- Je n’ai rien à perdre, lui dit-elle d’un sourire triste. »
La jeune fille fronça encore un peu plus les sourcils et enleva le bout de tissu de devant sa bouche.
« C’est faux, vous avez des gens qui vous aime, qui tiennent à vous. Ils n’aimeraient certainement pas entendre en se levant que la personne à qui ils tiennent est morte, tout ça parce qu’elle trouvait qu’elle n’avait rien à perdre, lui dit-elle la voix endommagée par la fumée. »
Surprise, Teresa écarquilla les yeux. Cette jeune fille était pleine de douce surprise, elle savait faire revenir les gens sur terre d’une façon impressionnante. Elle disait tout simplement la vérité.
Le visage de la jeune fille se radoucit et elle attrapa une main de Lisbon, la serrant légèrement.
« Quel serait votre plus grand regret si vous devriez mourir ? Demanda-t-elle timidement. »
Elle réfléchit quelques instants. Des regrets, elle aurait pleins, celui de ne pas voir le jour où ses frères se réconcilieront, celui de ne pas pouvoir dire qu’elle aimait son frère, Tommy plus que tout, celui de ne pas pouvoir arrêtez Red John et de le voir croupir en prison, celui de ne pas avoir dit à son équipe à quel point elle les aimait, qu’elle était fière d’eux, qu’ils étaient désormais une famille avec ses bons et mauvais jours, celui de ne pas voir ses collègues se marier avec la personne de leur choix, celui de ne pas voir leurs enfants grandir, celui de ne pouvoir montrer au monde entier qu’elle n’était pas un robot, qu’elle aussi avait des sentiments, peu importait lesquels.
Mais elle aurait surtout un énorme regret, le pire de tous probablement, celui de ne pas avoir avoué ses sentiments à Jane.
Alexis la regardait toujours, elle toussa bruyamment.
« Je… Je pense que je regretterais de ne pas avoir dit à une certaine personne que je l’aime plus que tout, dit-elle en détournant le regard, gênée. »
Alexis sourit et passa une main le long de son bras, l’incitant à poursuivre.
« Qu’elle est cette personne ?
- Le consultant de mon équipe, Patrick Jane, dit-elle en se cachant derrière ses cheveux.
- Pourquoi ne pas lui avoir dit avant ? Vous aviez peur qu’il ne ressente pas la même chose ?
- Si, bien sûr mais ce n’est pas uniquement ça, il y a six ans environ, Jane a perdu sa famille, sa femme et sa petite fille ont été assassinées par le tueur qui nous poursuit. Je… Je ne pouvais pas me permettre de lui avouer mes sentiments, je ne voulais pas le faire souffrir et culpabiliser. »
Un long silence s’installa avant qu’Alexis décide de la briser.
« C’était noble de votre part. Mais je connais beaucoup de gens veufs qui se sont remariées, la prévint-elle. »
Teresa lui adressa un petit sourire triste.
« Oui mais c’est impossible de se remarier lorsqu’on se sent coupable de la mort de sa femme. »
Surprise, Alexis demanda plus d’informations.
« Comment ça ?
- Avant, il jouait au médium, c’était un charlatan. Sa femme avait peur des représailles, elle lui avait alors demandé d’arrêter mais il a continué, il ne l’a pas écouté, dit-elle, le visage soudainement sombre. Un jour, il c’est fait interviewer et a insulter en direct Red John, disant qu’il était fou. Red John l’a su et a voulu se venger en tuant la femme et la petite fille de Jane. Depuis, Jane s’en veut et culpabilise toujours depuis six ans. »
Un ange passa, le silence ne se faisait qu’avec la participation des crépitements des flammes autour d’elles.
« Il ne vit que pour se venger, il suffit de voir son visage lorsque Red John se manifeste. Lui d’habitude si joueur, rieur, se transforme en un monstre animé par une vengeance sanglante, dit-elle la voix tremblante en regardant ses mains. »
Une larme roula sur sa joue, passa entre ses lèvres et s’écrasa sur ses mains désormais entrelacées et moite. Alexis cracha ses poumons ce qui fit relever la tête de Teresa. La jeune fille vit alors le chemin prit par l’unique larme sur sa joue, doucement elle lui sourit et prit une de ses mains dans les siennes.
« Et toi, quel serait ton plus grand regret ? Demanda la jeune femme.
- En fait, j’en aurais plusieurs, dit-elle d’une moue enfantine qui fit sourire Teresa.
- Lesquels ?
- Celui de ne pas dire à Ashley à quel point je suis amoureuse lui. Celui de ne pas dire à mon père qu’il est extraordinaire et qu’il le serra toujours. Celui de ne pas dire à ma grand-mère que c’est une merveilleuse actrice et qu’il ne faut en aucun cas qu’elle doute d’elle. Celui de ne pas dire à Kate qu’elle est comme une seconde mère pour moi, que je l’aime plus que tout elle aussi. Mais je crois que mon plus grand regret serait de ne pas voir mon père et Kate se mettre ensemble, dit-elle avec une lueur de malice dans les yeux et un petit sourire. »
Mais son sourire fut bien vite remplacé par des larmes. Celles de ne jamais voir ses vœux exaucés. Elle se blottit dans les bras de l’agent secouée par de lourds sanglots. Teresa lui caressa doucement ses cheveux de feu.
« Je ne veux pas mourir Teresa, renifla-t-elle.
- Moi non plus ma puce, moi non plus, dit-elle la gorge serrée. »
Lisbon avala difficilement sa salive, une boule dans sa gorge l’empêchait de le faire correctement. Elle sentit des larmes venir lui piquer les yeux. Elle ne devait pas craquer, pas devant cette adolescente de 17 ans. Elle ne devait pas pleurer parce qu’elle n’avait pas fait depuis bien longtemps, elle ne devait pas pleurer parce qu’elle était forte, parce qu’avec le temps, elle s’était forgée une carapace impénétrable.
L’adolescente toussa bruyamment, faisant couler quelques larmes. Teresa regarda autour d’elle, les flammes se rapprochaient dans un crépitement insupportable, pourtant, elle se revoyait s’endormir devant la cheminée dans la maison de vacance de ses parents lorsqu’elle était petite.
« Allez au diable, pensa-t-elle avec ironie. »
A quoi bon, elle était déjà au diable.
A suivre...
Dernière édition par Nono2b le Mer 16 Fév 2011 - 20:24, édité 1 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Non mais c'est pas possible, tu trouve toujourd le moyen de t'arreter au mauvais moment toi et la tu vas me dire que tu pourras pas poster la suite avant plusieurs jours et je vais pleurer jusqu'a avoir la suite
Elles vont pas mourir hein? les autres vont vite arriver et Lisbon pourra dire a Jane qu'elle l'aime et vice versa et Alexis pourra voir son pere etre en couple avec Kate
Elles vont pas mourir hein? les autres vont vite arriver et Lisbon pourra dire a Jane qu'elle l'aime et vice versa et Alexis pourra voir son pere etre en couple avec Kate
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vade-Mecum ^
C'est trop triste ce passage où elles évoquent leurs regrets
Pitié ne les fais pas mourir Jane et Castle ne s'en remettraient pas
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Vade-Mecum ^
Couper au moment le plus intense...quelle perversion
Mais c'est si bien écrit
Je ne me lasse pas de te lire
J'attend toujours la suite avec impatience... :bounce: :bounce: :bounce:
Mais c'est si bien écrit
Je ne me lasse pas de te lire
J'attend toujours la suite avec impatience... :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vade-Mecum ^
je crois qu'elle a eu de bons professeurs qui lui ont appris comment finir ses chapitres
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vade-Mecum ^
Ahem... *se pointe tout doucement* Vraiment désolé pour le retard mais voilà la suite (une suite plutôt longue d'ailleurs)
J'espère qu'elle vous plaira (moi pas trop).
Bonne lecture
____________________________________________
Chapitre 25 : Le temps est compté (2ème partie).
Les contours de la forêt se dessinèrent devant eux, de la fumée noire fut aperçut au dessus des arbres.
« Qu’est-ce que…? Demanda Beckett en montrant le ciel du doigt.
- De la fumée, lui dit Ryan.
- Red John a allumé un feu ! Esposito accélère ! Ordonna Kate. »
Pour toute réponse, Javier appuya sur l’accélérateur, les plaquant une nouvelle fois dans leur siège. La boule dans la gorge de Castle grossissait a vu d’œil, il était mort d’inquiétude. Kate se retourna et lui adressa un regard discret pour savoir si tout allait bien, il lui répondit en levant son pouce en l’air et en déglutissant difficilement. Elle lui sourit puis se réinstalla correctement dans son siège. Elle ne le croyait en aucun cas.
Il regarda par la fenêtre, il faisait doux, aucun nuage dans le ciel. Pour une fois il aurait préféré qu’il pleuve.
Teresa fut prise d’une quinte de toux qui fit relever Alexis se trouvant jusque là sur son torse. Méthodiquement, la jeune fille plaça le morceau de tissu sur sa bouche, elle fit de même avec la jeune femme. Teresa la remercia d’un signe de tête et d’un timide sourire qu’elle ne vit pas, cacher par le morceau de tee-shirt.
Alexis se passa une main sur le front pour essuyer les gouttelettes de sueur qui c’étaient accumulées. Elle avait chaud. Leur visage devenait légèrement noir avec la fumée qui les entourait.
Une branche craqua puis tomba sur le sol, les faisant sursauter, le feu s’attaquait aux arbres désormais. Les flammes dansaient dans les yeux azurs et émeraudes remplis de peur et d’inquiétude. Le feu se rapprochait doucement, la fumée les asphyxiant au passage.
Elle toussa, mettant sa main devant sa bouche. Une larme roula sur sa joue par l’effort, d’autres suivirent les premières, finalement, elle pleura silencieusement. Alexis ne s’en rendit même pas compte.
Pleurer, ce qu’elle ne faisait pas souvent tout simplement car elle n’aimait pas être faible, elle a toujours été habituée à être forte, à ne montrer aucune faiblesse, peu importe laquelle. Pleurer fait parti des choses normales de la vie. Elle s’autorisait quelques fois et elle pleurait toutes les larmes de son corps, silencieusement, sans aucun témoin, sans que personne ne se moque d’elle ou fasse une remarque. Pleurer, elle avait perdu des amis, de la famille même mais jamais elle n’avait versé beaucoup de larme, juste ce qu’il faut pour montrer sa tristesse. Elle serra toujours celle qui aide à faire passer le chagrin et non celle qu’il submerge.
Pleurer, c’est ce que font les petites filles lorsqu’elles n’ont pas ce qu’elles veulent. Pleurer c’est ce que fait un nouveau-né. Pleurer c’est ce que font les gens qui ont perdu un être cher, qui souffrent de douleur morale comme physique, c’est ce que font les hommes, assis sur un banc croyant que la vie les ont choisit comme cible tout ça parce que leur petite amie les ont largué le jour de la Saint Valentin. Dieu qu’elle détestait cette fête.
« D’ailleurs, c’est aujourd’hui, se rappela-t-elle. »
Ce n’était pas une grande perte, elle n’aimait pas cette fête pour ne pas dire détestait. Elle n’aimait pas voir les gens en couple dans la rue s’offrir des fleurs, des chocolats, un sourire et un regard amoureux, une bague de fiançailles même, se berçant en même temps d’illusion. Personne ne le voyait sauf les gens dans le même cas qu’elle : seuls.
Elle soupira profondément, mais il fut coupé par une quinte de toux. Elle remit le morceau de tissu devant sa bouche. Elle tourna la tête vers la jeune fille à ses côtés et ce qu’elle vit lui glaça le sang.
Alexis était allongée dans les feuilles, ses cheveux lui couvrant la moitié du visage. Lisbon se précipita vers elle et lui dégagea le visage. Elle la secoua doucement puis plus frénétiquement. L’inquiétude la submergea d’un seul coup et pour la première fois depuis longtemps, elle pleura toute les larmes de son corps. Elle tapota les joues de l’adolescente noircit par la fumée.
« Alexis, réveilles-toi, il ne faut pas que tu t’endormes, la supplia Teresa. »
Aucune réponse, elle s’inquiéta encore plus, elle tapota un peu plus fort les joues de la jeune fille. Toujours rien, aucun mouvement. Dans une grimace, Lisbon se positionna au dessus d’elle et lui pinça le nez, s’apprêtant à lui faire du bouche-à-bouche, surement. S’approchant, une larme tomba sur la joue d’Alexis qui roula, effaçant la légère noirceur de sa peau laiteuse. La jeune fille fronça les sourcils et gémit, se relevant légèrement. Toutes ses tentatives jusqu’à maintenant n’avaient pas fonctionné mais juste une larme avait réussit à la réveiller.
« Qu’est-ce qu’il c’est passé ? Demanda-t-elle d’une voix abîmée par la fumée.
- Tu… Tu t’es évanouie, je te croyais…, pleurnicha-t-elle. »
Inquiète par le ton de sa voix, l’adolescente releva le menton et la surprit à pleurer sans retenue. Elle lui attrapa les épaules et lui sourit gentiment. Elle toussa, lâchant une de ses épaules.
« Hey Teresa, je vais bien, la rassura-t-elle.
- Mmh, gémit-elle en hochant la tête. »
Comme une gamine de quatre ans, elle ouvrit les bras à la jeune fille avec un sourire coupable sur le visage, lui demandant silencieusement de venir dans ses bras. Alexis lui sourit, attendrie puis vint se blottir contre elle, son morceau de tissu lui couvrant à nouveau la bouche.
Elle ouvrit précipitamment la portière puis finit par la fermer. Elle marcha d’un pas rapide vers le coffre, sortant les gilets par balle.
Elle en tendit un à Esposito, à Ryan mais quand vint le tour de Castle, il l’arrêta d’une main.
« Pas la peine, j’ai le mien, lui dit-il en désignant son gilet où était marqué « Writer » dessus. »
Elle lui sourit et enfila le sien, sortant son Glock une fois fait. Elle regarda attentivement l’écrivain qui ne l’a lâchait pas du regard, elle esquissa un sourire et lui tendit son autre arme. Castle la regarda puis leva les yeux vers elle, ne sachant pas si elle était sérieuse.
« Vous…
- Prenez-le Castle, ça ne va pas vous mordre, le rassura-t¬-elle.»
Encore hésitant, il finit par le prendre et le charger. L’équipe du CBI arriva, l’arme au poing elle aussi. Jane un peu derrière ses collègues se tortillait dans tous les sens. Il se passa une main dans son cou et une autre dans son dos. Le voyant faire, des sourires naquirent sur chacun des visages. Jane avait le don pour détendre l’atmosphère.
« Qu’est-ce que ça gratte votre truc ! Comment est-ce que vous faites pour porter une chose pareille ? Se plaignit-il.
- L’habitude surement, rigola Kate.
- En plus, ça me serre le cou, j’ai dû mal à avaler, dit-il en ignorant le rire moqueur du lieutenant. »
Elle le regarda attentivement, une lueur de malice dans ses iris de jade et s’approcha de lui.
« C’est normal, vous l’avez mit à l’envers, sourit-elle en détachant le gilet.
- Ah, dit-il sans oser regarder les autres tellement il avait honte. »
Rigsby qui ne loupait jamais une occasion pour se moquer de son ami en profita car souvent, les rôles étaient inversés.
« Et bien mon vieux, on ne sait plus s’habiller ? Pouffa-t-il. »
Jane releva la tête et un sourire moqueur naquit sur ses lèvres.
« Tais-toi parce que je pourrais très bien dire que ta braguette est ouverte ! Oups, se moqua-t-il en mettant sa main sur sa bouche. »
Rouge de honte, il se tourna et remonta sa braguette. Une fois fait, il n’osa plus un regard vers les autres policiers et assassina du regard Jane qui riait toujours.
« Allez, on ya va, se manifesta Kate en s’éloignant du mentaliste. »
Ils hochèrent tous la tête et chargèrent leur arme, tous sauf… Jane.
« Hey, pourquoi je n’ai pas une arme moi ?! Se plaignit-il.
- Vous en voulez une ? Lui demanda Kate en se retournant vers lui.
- Euh, non.
- Alors de quoi vous vous plaignez ? Se moqua-t-elle. »
Vexé, il baissa la tête vers ses pieds et se remit à marcher vers la forêt. Les agents le suivirent sans un mot.
« J’ai chaud, se plaignit Alexis allongée dans les feuilles mortes. »
Teresa lui sourit tendrement et lui retira les feuilles qu’elle avait dans les cheveux.
« Je sais, moi aussi.
- J’ai sauf aussi. »
L’agent hocha la tête en accord avec ce qu’elle disait et continua de lui retirer ce qu’elle avait dans les cheveux. Le ventre de Teresa se mit à grogner, elle le regarda, coupable de se manifester dans un moment pareil.
« Apparemment tu as faim aussi, rit Alexis, les barrières du vouvoiement envolées. »
Mais son rire s’estompa derrière une forte quinte de toux, la faisant s’assoir. Teresa se positionna à ses côtés et lui caressa gentiment le dos, croyant que ça allait l’apaiser.
Cho lui attrapa l’épaule, le forçant à se retourner. Il lui tendit une deuxième arme, Jane la regarda sans comprendre. Il pointa son torse et secoua la tête.
« Si on se perd, tu seras bien content de l’avoir, crois-moi, lui garantit l’asiatique. »
Le mentaliste la prit en soupirant, d’une main ferme, il la mit à sa ceinture.
« Mais je te préviens, tu tires sur Red John sans raison, je te tire dessus aussi, c’est clair ?
- Très, sourit Jane. »
Cho hocha la tête et sortit son arme, qu’il pointa devant lui tout en marchant, les sens aux aguets. Jane le suivit, n’osant frôler de ses doigts ou poser un regard sur l’objet glacé à sa ceinture.
Ils finirent par rattraper les autres qui étaient devant eux, Kate accroupie près d’une grande quantité de sang. Jane pâle comme la mort s’approcha doucement.
Le bruit d’une fermeture éclair fit relever la tête de la jeune fille. Teresa commençait à enlever son mentaux, devenu de trop en fil des minutes voir des heures.
« J’étouffe, lui confia-t-elle. Tu devrais faire de même toi aussi, dit-elle en désignant le gilet taché de boue de l’adolescente. »
Alexis suivit le conseil de l’agent et retira la couche de vêtement qu’elle finit par poser sur le sol. Elle le roula en boule et posa sa tête dessus, se passant une main sur le front, elle regarda ses doigts devenu moites.
Teresa tira sur le col de son pull, elle avait encore beaucoup trop chaud. Elle positionna ses mains en bas de son col roulé et le retira, se tortillant une fois arrivé à la tête. Elle finit par se libérer et ses cheveux sals retombèrent en cascade sur son débardeur noir. Son épaule la rappela à l’ordre et elle grimaça de douleur lorsqu’elle passa une main sur le sang séché.
Alexis la regarda faire, les yeux ronds comme des soucoupes.
« Il n’est pas question que je fasse pareille, la prévint-elle. »
Teresa rit devant sa mine perdue.
« Pourquoi ? Tu n’as rien en dessous ? »
La jeune fille hocha la tête et finit par la détourner en rougissant. Lisbon s’approcha d’elle, un sourire en coin des lèvres.
« Je te promets de ne pas te regarder, essaya l’agent.
- Ce n’est pas ça, c’est que… Je n’aurais rien à me mettre après, bafouilla la jeune fille.
- Oh. »
Elle regarda dans son col roulé et elle y trouva un tee-shirt. Elle le sortit, se surprenant d’être aussi frileuse, et le tendit à Alexis.
« Vas-y, change toi, lui dit l’agent en se retournant. »
Alexis prit les deux extrémités de son pull et l’enleva timidement, une fois fait, elle se baissa et récupéra le tee-shirt qu’elle finit par enfiler.
« C’est bon, lui dit-elle en sortant ses cheveux de dessous le vêtement. »
Teresa lui fit face et un sourire vint étirer ses lèvres en voyant l’adolescente porter son vêtement. Elle leva son pouce en l’air et lui fit un clin d’œil, faisant rire Alexis, mais son rire fut rapidement remplacé par une forte quinte de toux.
« J’avais presque oublié ça, pensa Teresa, mettant comme la jeune fille le bout de tissu sur sa bouche et son nez. »
« Qu’est-ce que…
- Du sang, lui dit Kate. »
Rick leva les yeux vers le mentaliste, son regard était une pure détresse, Jane plongea son regard dans le sien. Ce qu’il y lu lui fit mal, le père qu’il avait devant lui souffrait comme jamais et s’imaginait les pires choses possible.
« Regardez, il y a des gouttelettes de sangs par là, montra Kate du doigt.
- Ici aussi, continua Rick.
- Et là, il y a plus de sang. »
Beckett se leva et alla voir la quantité de sang présente parmi les feuilles mortes. Son talkie-walkie émit des grésillements pour que finalement, Kate, entendent une voix.
« Lieutenant Beckett, on a trouvé les débris d’une cabane vers le sud-est, c’est l’œuvre de Red John, annonça la voix.
- Comment le savez-vous ?
- Le smiley est encore visible sur l’un des murs. On voit aussi des traces de pas, elles doivent appartenir à deux personnes ou peut être trois.
- D’accord, ne bougez pas, je vous envoie des hommes.
- Comme vous voudrez lieutenant Beckett. »
Elle leva la tête vers Cho et il acquiesça.
« Allez les gars, on va voir cette cabane.
- Elle se trouve où ? Demanda la rousse.
- Vers le sud-est, annonça Beckett. »
Cho, Rigsby et VanPelt s’enfoncèrent dans la forêt. Grace se retourna vers eux.
« Bonne chance, sourit-elle. Ne fais pas de bêtise Jane, le prévint-elle.
- Tu me connais, sourit-il en lui faisant un signe de main.
- Justement, rit la jeune femme en courant pour rattraper ses coéquipiers. »
Son sourire s’agrandit et il se retourna pour faire face à ses autres coéquipiers. Le rouge du sang vint le frapper de plein fouet, la couleur l’aveuglant presque, il perdit rapidement son sourire, il pâlit. Castle le remarqua.
« Patrick, est-ce que ça va ? Demanda-t-il.
- Très bien, et vous ? Dit-il en plaquant sur ses lèvres ce fameux faux sourire. »
Sans répondre à la question, il hocha la tête, montrant qu’il ne dirait rien de plus pour ne pas le mettre dans l’embarras.
Kate se leva et commença à suivre les gouttelettes sur le sol. Elle arriva au niveau d’un buisson, le sang s’arrêtait là, elle regarda à l’intérieur et remarqua que sur les feuilles, ce trouvait du sang séché.
La terre était remuée au centre du buisson, une plus grosse quantité de liquide rouge s’y trouvait aussi. Kate grimaça lorsque l’odeur vint lui chatouiller les narines.
« On dirait que quelqu’un c’est caché à l’intérieur, dit Castle en arrivant derrière elle.
- C’est ce que je me disais justement. »
Rick lui fit un léger sourire qu’elle lui rendit. Il regarda aux alentours, s’éloignant de Beckett jusqu’à ce qu’un bruit attire son attention. Ce bruit, il le connaissait bien. Il jeta un coup d’œil à Ryan et Esposito mais aucun d’eux n’avaient l’arme au poing.
Il se tourna précipitamment vers Beckett qui n’avait rien entendu.
« Kate, attention ! Hurla-t-il en courant vers elle. »
Un coup de feu retentit et Castle se jeta sur elle. Ryan et Esposito se cachèrent derrière un arbre et tirèrent dans les buissons, sans succès. Des bruits de course se firent entendre.
« Go, go, go, hurla Esposito avant de se précipiter à la poursuite du tireur, suivit de près par Ryan. »
Castle se releva doucement, ne se rendant même pas compte à quel point il serrait Beckett dans ses bras. Lentement, il desserra son emprise sur la jeune femme qui avait la tête dans la terre. Il finit par se pousser complètement, se mettant sur le côté, laissant le temps à Beckett de reprendre ses esprits.
« Vous m’avez assommé, lui dit-elle, la tête parmi les feuilles.
- Désolé, s’excusa-t-il en se frottant la tête. »
Elle se releva, dévoilant ainsi toute la terre qui se trouvait sur son visage. Rick se vit violence pour ne pas rire, il s’en mordit l’intérieur des joues mais un sourire idiot trahit son hilarité. Le voyant se retenir, Kate lui lança un regard noir.
« Vous riez, je vous tire une balle entre les yeux, c’est clair ? Lui dit-elle, menaçante. »
Rick acquiesça d’un signe de tête, ne pouvant parler s’il ne voulait pas que Beckett vide son chargeur sur lui. Les yeux brillants de malice, il approcha sa main du visage de la jeune femme qui se braqua immédiatement. Il s’arrêta dans son élan, voyant la réaction de sa partenaire et d’un sourire, il la rassura.
« Je ne vais pas vous faire de mal, vous savez ? Lui dit-il en continuant son geste. Je veux juste vous enlever la terre que vous avez sur le visage. »
D’un geste lent, il enleva la boue sur son front, ses joues. Se rendant compte qu’elle appréciait le geste, elle ferma les yeux, se laissant aller aux caresses involontaires de son partenaire. L’écrivain sourit devant la réaction de sa muse et continua dans sa lancée.
Du bout des doigts, il parcourra son arête du nez, faisant glisser son index tout le long. Il leva son doigt et délicatement, parcouru le contour de ses lèvres, hypnotisé.
« Je ne pense pas en avoir sur les lèvres, murmura-t-elle. »
Ce n’est que lorsqu’il vit ses lèvres bougées qu’il sut qu’elle venait de parler. Il releva la tête pour rencontrer les yeux de jade de la jeune femme. Il rebaissa ses yeux vers ses lèvres.
« En effet, vous n’en avez pas, j’ai confondu avec un grain de beauté, lui dit-il en se levant. »
Il se frotta les genoux et tendit une main à sa partenaire. Elle la prit en souriant et à son tour, enleva la boue qui se trouvait sur son pantalon.
Sans un mot, ils partirent à la recherche de Ryan et Esposito.
« Je n’ai pas de grain de beauté sur les lèvres, sourit-elle. »
J'espère qu'elle vous plaira (moi pas trop).
Bonne lecture
____________________________________________
Chapitre 25 : Le temps est compté (2ème partie).
Les contours de la forêt se dessinèrent devant eux, de la fumée noire fut aperçut au dessus des arbres.
« Qu’est-ce que…? Demanda Beckett en montrant le ciel du doigt.
- De la fumée, lui dit Ryan.
- Red John a allumé un feu ! Esposito accélère ! Ordonna Kate. »
Pour toute réponse, Javier appuya sur l’accélérateur, les plaquant une nouvelle fois dans leur siège. La boule dans la gorge de Castle grossissait a vu d’œil, il était mort d’inquiétude. Kate se retourna et lui adressa un regard discret pour savoir si tout allait bien, il lui répondit en levant son pouce en l’air et en déglutissant difficilement. Elle lui sourit puis se réinstalla correctement dans son siège. Elle ne le croyait en aucun cas.
Il regarda par la fenêtre, il faisait doux, aucun nuage dans le ciel. Pour une fois il aurait préféré qu’il pleuve.
oOoOoOoOo
Teresa fut prise d’une quinte de toux qui fit relever Alexis se trouvant jusque là sur son torse. Méthodiquement, la jeune fille plaça le morceau de tissu sur sa bouche, elle fit de même avec la jeune femme. Teresa la remercia d’un signe de tête et d’un timide sourire qu’elle ne vit pas, cacher par le morceau de tee-shirt.
Alexis se passa une main sur le front pour essuyer les gouttelettes de sueur qui c’étaient accumulées. Elle avait chaud. Leur visage devenait légèrement noir avec la fumée qui les entourait.
Une branche craqua puis tomba sur le sol, les faisant sursauter, le feu s’attaquait aux arbres désormais. Les flammes dansaient dans les yeux azurs et émeraudes remplis de peur et d’inquiétude. Le feu se rapprochait doucement, la fumée les asphyxiant au passage.
Elle toussa, mettant sa main devant sa bouche. Une larme roula sur sa joue par l’effort, d’autres suivirent les premières, finalement, elle pleura silencieusement. Alexis ne s’en rendit même pas compte.
Pleurer, ce qu’elle ne faisait pas souvent tout simplement car elle n’aimait pas être faible, elle a toujours été habituée à être forte, à ne montrer aucune faiblesse, peu importe laquelle. Pleurer fait parti des choses normales de la vie. Elle s’autorisait quelques fois et elle pleurait toutes les larmes de son corps, silencieusement, sans aucun témoin, sans que personne ne se moque d’elle ou fasse une remarque. Pleurer, elle avait perdu des amis, de la famille même mais jamais elle n’avait versé beaucoup de larme, juste ce qu’il faut pour montrer sa tristesse. Elle serra toujours celle qui aide à faire passer le chagrin et non celle qu’il submerge.
Pleurer, c’est ce que font les petites filles lorsqu’elles n’ont pas ce qu’elles veulent. Pleurer c’est ce que fait un nouveau-né. Pleurer c’est ce que font les gens qui ont perdu un être cher, qui souffrent de douleur morale comme physique, c’est ce que font les hommes, assis sur un banc croyant que la vie les ont choisit comme cible tout ça parce que leur petite amie les ont largué le jour de la Saint Valentin. Dieu qu’elle détestait cette fête.
« D’ailleurs, c’est aujourd’hui, se rappela-t-elle. »
Ce n’était pas une grande perte, elle n’aimait pas cette fête pour ne pas dire détestait. Elle n’aimait pas voir les gens en couple dans la rue s’offrir des fleurs, des chocolats, un sourire et un regard amoureux, une bague de fiançailles même, se berçant en même temps d’illusion. Personne ne le voyait sauf les gens dans le même cas qu’elle : seuls.
Elle soupira profondément, mais il fut coupé par une quinte de toux. Elle remit le morceau de tissu devant sa bouche. Elle tourna la tête vers la jeune fille à ses côtés et ce qu’elle vit lui glaça le sang.
Alexis était allongée dans les feuilles, ses cheveux lui couvrant la moitié du visage. Lisbon se précipita vers elle et lui dégagea le visage. Elle la secoua doucement puis plus frénétiquement. L’inquiétude la submergea d’un seul coup et pour la première fois depuis longtemps, elle pleura toute les larmes de son corps. Elle tapota les joues de l’adolescente noircit par la fumée.
« Alexis, réveilles-toi, il ne faut pas que tu t’endormes, la supplia Teresa. »
Aucune réponse, elle s’inquiéta encore plus, elle tapota un peu plus fort les joues de la jeune fille. Toujours rien, aucun mouvement. Dans une grimace, Lisbon se positionna au dessus d’elle et lui pinça le nez, s’apprêtant à lui faire du bouche-à-bouche, surement. S’approchant, une larme tomba sur la joue d’Alexis qui roula, effaçant la légère noirceur de sa peau laiteuse. La jeune fille fronça les sourcils et gémit, se relevant légèrement. Toutes ses tentatives jusqu’à maintenant n’avaient pas fonctionné mais juste une larme avait réussit à la réveiller.
« Qu’est-ce qu’il c’est passé ? Demanda-t-elle d’une voix abîmée par la fumée.
- Tu… Tu t’es évanouie, je te croyais…, pleurnicha-t-elle. »
Inquiète par le ton de sa voix, l’adolescente releva le menton et la surprit à pleurer sans retenue. Elle lui attrapa les épaules et lui sourit gentiment. Elle toussa, lâchant une de ses épaules.
« Hey Teresa, je vais bien, la rassura-t-elle.
- Mmh, gémit-elle en hochant la tête. »
Comme une gamine de quatre ans, elle ouvrit les bras à la jeune fille avec un sourire coupable sur le visage, lui demandant silencieusement de venir dans ses bras. Alexis lui sourit, attendrie puis vint se blottir contre elle, son morceau de tissu lui couvrant à nouveau la bouche.
oOoOoOoOo
Elle ouvrit précipitamment la portière puis finit par la fermer. Elle marcha d’un pas rapide vers le coffre, sortant les gilets par balle.
Elle en tendit un à Esposito, à Ryan mais quand vint le tour de Castle, il l’arrêta d’une main.
« Pas la peine, j’ai le mien, lui dit-il en désignant son gilet où était marqué « Writer » dessus. »
Elle lui sourit et enfila le sien, sortant son Glock une fois fait. Elle regarda attentivement l’écrivain qui ne l’a lâchait pas du regard, elle esquissa un sourire et lui tendit son autre arme. Castle la regarda puis leva les yeux vers elle, ne sachant pas si elle était sérieuse.
« Vous…
- Prenez-le Castle, ça ne va pas vous mordre, le rassura-t¬-elle.»
Encore hésitant, il finit par le prendre et le charger. L’équipe du CBI arriva, l’arme au poing elle aussi. Jane un peu derrière ses collègues se tortillait dans tous les sens. Il se passa une main dans son cou et une autre dans son dos. Le voyant faire, des sourires naquirent sur chacun des visages. Jane avait le don pour détendre l’atmosphère.
« Qu’est-ce que ça gratte votre truc ! Comment est-ce que vous faites pour porter une chose pareille ? Se plaignit-il.
- L’habitude surement, rigola Kate.
- En plus, ça me serre le cou, j’ai dû mal à avaler, dit-il en ignorant le rire moqueur du lieutenant. »
Elle le regarda attentivement, une lueur de malice dans ses iris de jade et s’approcha de lui.
« C’est normal, vous l’avez mit à l’envers, sourit-elle en détachant le gilet.
- Ah, dit-il sans oser regarder les autres tellement il avait honte. »
Rigsby qui ne loupait jamais une occasion pour se moquer de son ami en profita car souvent, les rôles étaient inversés.
« Et bien mon vieux, on ne sait plus s’habiller ? Pouffa-t-il. »
Jane releva la tête et un sourire moqueur naquit sur ses lèvres.
« Tais-toi parce que je pourrais très bien dire que ta braguette est ouverte ! Oups, se moqua-t-il en mettant sa main sur sa bouche. »
Rouge de honte, il se tourna et remonta sa braguette. Une fois fait, il n’osa plus un regard vers les autres policiers et assassina du regard Jane qui riait toujours.
« Allez, on ya va, se manifesta Kate en s’éloignant du mentaliste. »
Ils hochèrent tous la tête et chargèrent leur arme, tous sauf… Jane.
« Hey, pourquoi je n’ai pas une arme moi ?! Se plaignit-il.
- Vous en voulez une ? Lui demanda Kate en se retournant vers lui.
- Euh, non.
- Alors de quoi vous vous plaignez ? Se moqua-t-elle. »
Vexé, il baissa la tête vers ses pieds et se remit à marcher vers la forêt. Les agents le suivirent sans un mot.
oOoOoOoOo
« J’ai chaud, se plaignit Alexis allongée dans les feuilles mortes. »
Teresa lui sourit tendrement et lui retira les feuilles qu’elle avait dans les cheveux.
« Je sais, moi aussi.
- J’ai sauf aussi. »
L’agent hocha la tête en accord avec ce qu’elle disait et continua de lui retirer ce qu’elle avait dans les cheveux. Le ventre de Teresa se mit à grogner, elle le regarda, coupable de se manifester dans un moment pareil.
« Apparemment tu as faim aussi, rit Alexis, les barrières du vouvoiement envolées. »
Mais son rire s’estompa derrière une forte quinte de toux, la faisant s’assoir. Teresa se positionna à ses côtés et lui caressa gentiment le dos, croyant que ça allait l’apaiser.
oOoOoOoOo
Cho lui attrapa l’épaule, le forçant à se retourner. Il lui tendit une deuxième arme, Jane la regarda sans comprendre. Il pointa son torse et secoua la tête.
« Si on se perd, tu seras bien content de l’avoir, crois-moi, lui garantit l’asiatique. »
Le mentaliste la prit en soupirant, d’une main ferme, il la mit à sa ceinture.
« Mais je te préviens, tu tires sur Red John sans raison, je te tire dessus aussi, c’est clair ?
- Très, sourit Jane. »
Cho hocha la tête et sortit son arme, qu’il pointa devant lui tout en marchant, les sens aux aguets. Jane le suivit, n’osant frôler de ses doigts ou poser un regard sur l’objet glacé à sa ceinture.
Ils finirent par rattraper les autres qui étaient devant eux, Kate accroupie près d’une grande quantité de sang. Jane pâle comme la mort s’approcha doucement.
oOoOoOoOo
Le bruit d’une fermeture éclair fit relever la tête de la jeune fille. Teresa commençait à enlever son mentaux, devenu de trop en fil des minutes voir des heures.
« J’étouffe, lui confia-t-elle. Tu devrais faire de même toi aussi, dit-elle en désignant le gilet taché de boue de l’adolescente. »
Alexis suivit le conseil de l’agent et retira la couche de vêtement qu’elle finit par poser sur le sol. Elle le roula en boule et posa sa tête dessus, se passant une main sur le front, elle regarda ses doigts devenu moites.
Teresa tira sur le col de son pull, elle avait encore beaucoup trop chaud. Elle positionna ses mains en bas de son col roulé et le retira, se tortillant une fois arrivé à la tête. Elle finit par se libérer et ses cheveux sals retombèrent en cascade sur son débardeur noir. Son épaule la rappela à l’ordre et elle grimaça de douleur lorsqu’elle passa une main sur le sang séché.
Alexis la regarda faire, les yeux ronds comme des soucoupes.
« Il n’est pas question que je fasse pareille, la prévint-elle. »
Teresa rit devant sa mine perdue.
« Pourquoi ? Tu n’as rien en dessous ? »
La jeune fille hocha la tête et finit par la détourner en rougissant. Lisbon s’approcha d’elle, un sourire en coin des lèvres.
« Je te promets de ne pas te regarder, essaya l’agent.
- Ce n’est pas ça, c’est que… Je n’aurais rien à me mettre après, bafouilla la jeune fille.
- Oh. »
Elle regarda dans son col roulé et elle y trouva un tee-shirt. Elle le sortit, se surprenant d’être aussi frileuse, et le tendit à Alexis.
« Vas-y, change toi, lui dit l’agent en se retournant. »
Alexis prit les deux extrémités de son pull et l’enleva timidement, une fois fait, elle se baissa et récupéra le tee-shirt qu’elle finit par enfiler.
« C’est bon, lui dit-elle en sortant ses cheveux de dessous le vêtement. »
Teresa lui fit face et un sourire vint étirer ses lèvres en voyant l’adolescente porter son vêtement. Elle leva son pouce en l’air et lui fit un clin d’œil, faisant rire Alexis, mais son rire fut rapidement remplacé par une forte quinte de toux.
« J’avais presque oublié ça, pensa Teresa, mettant comme la jeune fille le bout de tissu sur sa bouche et son nez. »
oOoOoOoOo
« Qu’est-ce que…
- Du sang, lui dit Kate. »
Rick leva les yeux vers le mentaliste, son regard était une pure détresse, Jane plongea son regard dans le sien. Ce qu’il y lu lui fit mal, le père qu’il avait devant lui souffrait comme jamais et s’imaginait les pires choses possible.
« Regardez, il y a des gouttelettes de sangs par là, montra Kate du doigt.
- Ici aussi, continua Rick.
- Et là, il y a plus de sang. »
Beckett se leva et alla voir la quantité de sang présente parmi les feuilles mortes. Son talkie-walkie émit des grésillements pour que finalement, Kate, entendent une voix.
« Lieutenant Beckett, on a trouvé les débris d’une cabane vers le sud-est, c’est l’œuvre de Red John, annonça la voix.
- Comment le savez-vous ?
- Le smiley est encore visible sur l’un des murs. On voit aussi des traces de pas, elles doivent appartenir à deux personnes ou peut être trois.
- D’accord, ne bougez pas, je vous envoie des hommes.
- Comme vous voudrez lieutenant Beckett. »
Elle leva la tête vers Cho et il acquiesça.
« Allez les gars, on va voir cette cabane.
- Elle se trouve où ? Demanda la rousse.
- Vers le sud-est, annonça Beckett. »
Cho, Rigsby et VanPelt s’enfoncèrent dans la forêt. Grace se retourna vers eux.
« Bonne chance, sourit-elle. Ne fais pas de bêtise Jane, le prévint-elle.
- Tu me connais, sourit-il en lui faisant un signe de main.
- Justement, rit la jeune femme en courant pour rattraper ses coéquipiers. »
Son sourire s’agrandit et il se retourna pour faire face à ses autres coéquipiers. Le rouge du sang vint le frapper de plein fouet, la couleur l’aveuglant presque, il perdit rapidement son sourire, il pâlit. Castle le remarqua.
« Patrick, est-ce que ça va ? Demanda-t-il.
- Très bien, et vous ? Dit-il en plaquant sur ses lèvres ce fameux faux sourire. »
Sans répondre à la question, il hocha la tête, montrant qu’il ne dirait rien de plus pour ne pas le mettre dans l’embarras.
Kate se leva et commença à suivre les gouttelettes sur le sol. Elle arriva au niveau d’un buisson, le sang s’arrêtait là, elle regarda à l’intérieur et remarqua que sur les feuilles, ce trouvait du sang séché.
La terre était remuée au centre du buisson, une plus grosse quantité de liquide rouge s’y trouvait aussi. Kate grimaça lorsque l’odeur vint lui chatouiller les narines.
« On dirait que quelqu’un c’est caché à l’intérieur, dit Castle en arrivant derrière elle.
- C’est ce que je me disais justement. »
Rick lui fit un léger sourire qu’elle lui rendit. Il regarda aux alentours, s’éloignant de Beckett jusqu’à ce qu’un bruit attire son attention. Ce bruit, il le connaissait bien. Il jeta un coup d’œil à Ryan et Esposito mais aucun d’eux n’avaient l’arme au poing.
Il se tourna précipitamment vers Beckett qui n’avait rien entendu.
« Kate, attention ! Hurla-t-il en courant vers elle. »
Un coup de feu retentit et Castle se jeta sur elle. Ryan et Esposito se cachèrent derrière un arbre et tirèrent dans les buissons, sans succès. Des bruits de course se firent entendre.
« Go, go, go, hurla Esposito avant de se précipiter à la poursuite du tireur, suivit de près par Ryan. »
Castle se releva doucement, ne se rendant même pas compte à quel point il serrait Beckett dans ses bras. Lentement, il desserra son emprise sur la jeune femme qui avait la tête dans la terre. Il finit par se pousser complètement, se mettant sur le côté, laissant le temps à Beckett de reprendre ses esprits.
« Vous m’avez assommé, lui dit-elle, la tête parmi les feuilles.
- Désolé, s’excusa-t-il en se frottant la tête. »
Elle se releva, dévoilant ainsi toute la terre qui se trouvait sur son visage. Rick se vit violence pour ne pas rire, il s’en mordit l’intérieur des joues mais un sourire idiot trahit son hilarité. Le voyant se retenir, Kate lui lança un regard noir.
« Vous riez, je vous tire une balle entre les yeux, c’est clair ? Lui dit-elle, menaçante. »
Rick acquiesça d’un signe de tête, ne pouvant parler s’il ne voulait pas que Beckett vide son chargeur sur lui. Les yeux brillants de malice, il approcha sa main du visage de la jeune femme qui se braqua immédiatement. Il s’arrêta dans son élan, voyant la réaction de sa partenaire et d’un sourire, il la rassura.
« Je ne vais pas vous faire de mal, vous savez ? Lui dit-il en continuant son geste. Je veux juste vous enlever la terre que vous avez sur le visage. »
D’un geste lent, il enleva la boue sur son front, ses joues. Se rendant compte qu’elle appréciait le geste, elle ferma les yeux, se laissant aller aux caresses involontaires de son partenaire. L’écrivain sourit devant la réaction de sa muse et continua dans sa lancée.
Du bout des doigts, il parcourra son arête du nez, faisant glisser son index tout le long. Il leva son doigt et délicatement, parcouru le contour de ses lèvres, hypnotisé.
« Je ne pense pas en avoir sur les lèvres, murmura-t-elle. »
Ce n’est que lorsqu’il vit ses lèvres bougées qu’il sut qu’elle venait de parler. Il releva la tête pour rencontrer les yeux de jade de la jeune femme. Il rebaissa ses yeux vers ses lèvres.
« En effet, vous n’en avez pas, j’ai confondu avec un grain de beauté, lui dit-il en se levant. »
Il se frotta les genoux et tendit une main à sa partenaire. Elle la prit en souriant et à son tour, enleva la boue qui se trouvait sur son pantalon.
Sans un mot, ils partirent à la recherche de Ryan et Esposito.
« Je n’ai pas de grain de beauté sur les lèvres, sourit-elle. »
A suivre.
Dernière édition par Nono2b le Jeu 3 Mar 2011 - 16:12, édité 1 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Enfin la suite !
toujours aussi bien écrit...même si tu dis que c'est un chapitre long, c'est tellement prenant que lorsque on arrive à la fin on se dit "quoi...déjà fini "
Donner une arme à Jane...pas sûre que ce soit une bonne idée...malgré la promesse à Cho
Je n'aurais qu'une chose à dire :
V.L.S !!!
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vade-Mecum ^
Merci Johel
Contente qu'il te plaise !
T'inquiète pas pour Jane, va. Il n'est pas fou, quoi que
Je viens de me rendre compte d'un truc, que j'ai bientôt terminer cette fic !
Mais ce n'est pas grave, j'en ai une autre en réserve ! Je pense que personne jusqu'à maintenant n'a traité ce genre de fic encore
Contente qu'il te plaise !
T'inquiète pas pour Jane, va. Il n'est pas fou, quoi que
Je viens de me rendre compte d'un truc, que j'ai bientôt terminer cette fic !
Mais ce n'est pas grave, j'en ai une autre en réserve ! Je pense que personne jusqu'à maintenant n'a traité ce genre de fic encore
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Moi entk j'adore le fait qui est le mélange de mes 2 série préférée
VLSSSSSS
VLSSSSSS
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Vade-Mecum ^
C'est toujours aussi prenant
J'adore la complicité entre Teresa et Alexis
Et le petit moment caskett à la fin
VLS
J'adore la complicité entre Teresa et Alexis
Et le petit moment caskett à la fin
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Vade-Mecum ^
Merci pour vos com's
J'ai déjà finis mon chapitre suivant, je vous le posterais demain
Tiens MissTeresa, tu es en noir toi maintenant ?
J'ai déjà finis mon chapitre suivant, je vous le posterais demain
Tiens MissTeresa, tu es en noir toi maintenant ?
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Désolé du double-post
Finalement, je crois que je vais vous mettre la suite maintenant. Cette suite est probablement mon chapitre préféré.
Où ça dégénère, écouter la chanson de Pink "Please Don't Leave Me".
Bonne lecture
___________________________
Chapitre 26 : Please, don’t leave me.
L’adolescente toussa une dernière fois pour finalement s’évanouir dans les bras de l’agent qui veillait sur elle, lui caressant les cheveux. Teresa se mit sur le dos dans le but de s’endormir à son tour lorsque des gouttes tombèrent sur son visage.
Elle tourna la tête, elle voyait floue mais elle aperçut des jets d’eau puis des gens s’approcher d’elle en courant, elle ferma les yeux et sourit.
Elles étaient sauvées.
« Jane… Murmura-t-elle. »
Ils le voyaient bondir derrière les arbres, intouchable.
« NYP, arrêtez-vous ! Hurla Esposito. »
Mais le tueur s’en fichait, il continuait de courir, il rit méchamment. Finalement, ils arrivèrent sur un terrain plat, aucuns arbres aux alentours, juste le sol couleur paille.
Red John continua d’avancer, il se positionna au centre d’un cercle visible par la terre remuée. Quelques instants après, Castle et Beckett les avait rejoins.
Red John se retourna vers eux, un sourire malsain sur le visage, il désigna l’écrivain du doigt.
« Je crois que ta petite princesse ne dormira pas bien de si tôt, rit-il. »
Castle s’avança, les poings serrés, il n’avait qu’une seule chose en tête, faire souffrir cette erreur de la nature comme jamais, comme lui il avait souffert par l’enlèvement de sa fille. Beckett le retint d’un bras.
« Le dragon a enlevé la princesse de son château, désormais le roi et la reine ne vivront plus comme il faut, continua-t-il. »
Le sang de Castle bouillait dans ses veines.
« Le dragon a soufflé ses flammes, emprisonnant la princesse. »
Castle déglutit difficilement et Kate relâcha la pression sur son bras.
« Et le chevalier dans son armure scintillante, viendra la sauver, lui dit une voix derrière lui. »
Red John sourit et doucement se retourna pour se trouver face à son ennemi de toujours. L’arme pointait sa tête, il tirait, il mourait. Le tueur en série leva les mains en signe d’innocence.
« Patrick Jane, ravit de vous rencontrer, sourit-il.
- Le plaisir n’est pas partagé, Alex. »
Son sourire s’évanouit, ses yeux lançaient des éclairs. Désormais, il bouillonnait de rage. Il pointa l’homme face à lui d’un doigt accusateur.
« Tu m’as volé la femme que j’aimais ! Pourquoi ?! Hurla-t-il.
- Et toi tu l’as tué, mais pourquoi avoir entendu si longtemps avant de s’attaquer à elle ? Pourquoi avoir tué tellement de femmes ? »
Le sourire du tueur en série s’agrandit.
« J’ai tué toutes les femmes qui avaient trompé leur mari.
- A quoi ça t’as servi ?
- A beaucoup de chose, sourit-il. On m’aurait tout de suite soupçonné si je l’avais tué en premier. Je ne suis pas idiot. Je cherchais un moyen de me débarrasser d’elle et tu m’as donné une excuse. Je te remercie, dit-il en se penchant pour remercier. »
Jane serra la mâchoire et plus sûr de lui cette fois, il pointa l’arme vers le cœur de son ennemi mortel.
« Pourquoi avoir tué ma fille ?
- Pour le plaisir de la voir souffrir, rit-il. »
Il enleva le cran de sécurité, s’apprêtant à tirer. Il était ailleurs, la culpabilité coulait dans ses veines, la vengeance était présente elle aussi. L’adrénaline augmenta d’un cran, l’envie de ne pas briser la promesse faite à sa femme l’aveuglait.
« Tire, et ta culpabilité s'envolera, je t’assure, lui dit le tueur.
- C’est faux ! Hurla Beckett. »
Il n’adressa pas un regard vers la jeune femme. Son désir de vengeance, c’était tout ce qu’il comptait en cet instant, son cœur battait dans ses veines, à tout instant il pouvait exploser.
« J’ai tué l’homme qui a détruit ma vie, continua-t-elle. Je vous l’ai dis, ça ne m’a pas soulagé, elle n’est pas revenue d’entre les morts, je me suis voilée la face pendant toute ces années. »
Elle voyait bien qu’il ne l’écoutait pas, ou peut être que si, le minimum. C’était tout ce qu’elle souhaitait, le minimum.
« Un matin, je me suis levée et je me suis rendu compte que la douleur était moins forte. Je suis toujours dis que le jour où je le tuerais, ma peine s’envolerais, que je respirerais de nouveau mais rien de tout cela n’est arrivé. Je vous l’ai dis et je vous le répète, ce jour là, j’ai cru que le monde s’écroulait autour de moi. »
Il jeta un œil vers la jeune femme mais se concentra de nouveau sur l’homme face à lui. Elle avança doucement, Rick voulut la retenir mais contre toute attente elle prit sa main, entremêlant ses doigts aux siens.
« Mais ce jour là, je n’étais pas seule, j’avais des gens sur qui compter. Une personne a voulu m’abandonner mais j’ai tenu bon en sous-entendant que j’avais besoin d’elle, sourit-elle. Jane, vous avez des gens qui vous aiment autour de vous, ne les laissez pas tomber, si ce n’est pour vous, battez-vous pour eux, juste pour les voir de nouveau sourire. »
Jane baissa légèrement son arme au fil du récit. Voyant que le consultant était sur le point d’abandonner, Alex le rappela à l’ordre.
« Hey Patrick, ne t’ai-je jamais dis comment ta princesse était morte et comme ta femme a hurler lorsque j’ai égorgé sa propre fille devant ses yeux, veux-tu connaitre l’histoire ? »
D’un geste brusque, il releva son arme. Des larmes de rages coulaient sur son visage où ses traits tirés par la fatigue se voyaient bien.
« Taie-toi ! Hurla-t-il, la voix hachée par la rage qu’il contenait. »
Il s’approcha un peu plus, ne voulant en aucun cas manquer sa cible. Il pointa la tête, le doigt sur la détente, il commença à appuyer.
« Jane, non ! Hurla Beckett. »
Rien ne pouvait l’arrêter. Sauf peut être cette voix faible, la seule qu’il entendit.
« Jane…
- Lisbon, murmura-t-il. »
Kate se retourna, Lisbon était soutenue par Cho et Rigsby. Elle avait le visage légèrement noir, des cernes étaient visibles sous ses yeux et son débardeur noir était pleins de boue et déchiré. A tout moment elle pouvait s’écrouler mais elle demanda à ses deux agents de la laisser. Ils se dégagèrent et Lisbon vacilla légèrement.
Castle se tourna vers elle et elle lui sourit gentiment. Une question semblait poser son regard.
« Alexis va bien, elle c’est juste évanouie, le rassura-t-elle. »
Il soupira de soulagement et Kate serra un peu plus sa main, il lui rendit son étreinte.
Titubant, elle avança vers Jane, une main tendue en avant.
« Ne vous approchez pas, Lisbon, lui dit-il d’un ton sans appel.
- Ne faites pas ça Jane, supplia-t-elle la voix abîmée par la fumée.
- Je suis désolée Lisbon mais il doit payer. Pour ce qu’il a fait à ma femme, à ma fille et à vous. »
Lisbon tomba à genoux, les larmes coulant sur son visage. Elle avait dit à Jane que le jour où ils retrouveraient Red John, elle arriverait à l’empêcher de le tuer, visiblement elle c’était tromper. Encore une fois, elle c’était voilée la face.
« Jane, je vous en prie… »
Le visage du mentaliste se transforma, il ne voulait pas qu’elle pleure, pas pour lui. Lisbon se releva d’un seul coup, vacillant légèrement elle pointa un doigt rageur vers Jane.
« Vous m’aviez promis ! Vous m’aviez dis que vous seriez toujours là pour moi, que vous seriez là pour me protéger mais encore une fois vous m’avez mentis, hurla-t-elle, la colère ayant prit possession de son être.
- Non, Lisbon, j’étais sérieux, je vous le jure.
- Et lorsque vous m’aviez dis que vous abandonnerez votre vengeance pour moi, là aussi vous étiez sérieux ? Je n’en ai pas vraiment l’impression, Jane. »
Il soupira bruyamment et ferma quelques secondes les yeux, les rouvrant, il pointa de son arme l’homme face à lui qui souriait.
Un simple murmura parvint à ses oreilles, une prière, une promesse qu’il devait tenir, quoi qu’il puisse arriver.
« Ne me laissez pas, Jane, dit-elle en tombant à genoux une nouvelle fois ce rendant compte qu’elle avait perdu. »
Une larme roula sur sa joue, elle valait bien plus que toute les autres, une larme signifiant la défaite, une larme hurlant qu’elle ne pourrait plus vivre s’il partait en prison, une larme silencieuse montrant tout l’amour qu’elle lui portait.
Les souffles étaient retenu, personne n’osait bouger, pas même un oiseau pour s’envoler. Le vent lui-même était silencieux, faisant bouger les feuilles doucement, sans bruit. Les animaux de la forêt avaient relevé la tête. Le monde c’était arrêté de tourner un instant, attendant la suite, attendant la conclusion de toute cette histoire.
Au ralentit, la larme s’écrasa parmi les feuilles sans un bruit. Jane ouvrit sa main, laissant l’arme lui glisser des mains. Elle tomba, elle aussi, parmi les feuilles. Il ferma les yeux en entendant le son que produisait sa chute.
Il positionna sa main le long de son corps et observa l’arme sur le sol. Red John voyant qu’il n’avait plus le contrôle, mit une main à sa ceinture, s’apprêtant à en tirer l’arme qu’il cachait mais les agents présents autour de lui furent plus rapide et le criblèrent de balles.
Il s’écroula au sol. Dans des gémissements de douleurs, il arriva à sortir un briquet qu’il alluma et jeta où la terre était retournée. D’immenses flammes s’élevèrent vers le ciel dans un crépitement annonçant que la partie était finie pour lui. Dans un dernier sourire malsain, il s’éteignit parmi le smiley de feu qu’il avait tracé.
Les jambes flageolantes, il s’approcha de Lisbon qui, entre temps, c’était relevée. Une main était devant sa bouche, elle n’en croyait pas ses yeux, c’était terminé.
Elle regarda Jane, elle se mit à courir malgré elle. Elle sauta dans ses bras et il la fit tournoyer dans les airs. Elle pleura dans son cou, lui remerciant à chaque secondes.
Il la posa à terre mais ils restèrent dans les bras de l’autre, ne pouvant ce quitter. Ils c’étaient tant manqués. Ils pleuraient de joie tous les deux.
Lisbon fut la première à se dégager de son étreinte à contrecœur, elle posa sa main au niveau du cœur de l’homme et sourit en sentant les battements. Relevant la tête vers lui, elle vit que son regard avait changé, quelque chose s’y était allumé et elle savait qu’elle en était la cause.
Doucement, elle prit son visage entre ses mains et se mettant sur la pointe des pieds, elle posa ses lèvres sur les siennes. Elle l’embrassa comme si sa vie en dépendait et il y répondit bien volontiers, heureux de la retrouver.
Elle passa ses bras autour de son cou, lui, il encercla sa taille et posa une main sur sa joue. Lorsque le manque d’air se fit trop pressant, ils se détachèrent doucement, elle se mettant correctement sur ses pieds. Elle posa sa tête sur son torse et le serra de toutes ses forces de peur qu’il ne s’échappe, il sourit et lui rendit son étreinte en lui embrassant la tempe avant de poser sa tête sur la sienne.
« Merci d’être là pour moi, Jane, murmura-t-elle en fermant les yeux.
- Plus jamais je ne te laisserais seule. Je serais toujours là pour toi, je te le promets. »
Lorsque Kate les vit tomber dans les bras l’un de l’autre, elle ne pu empêcher ses larmes de monter. Elle serra de toutes ses forces la main de l’écrivain, jusqu’à ce que la jointure de ses doigts devienne blanche. Voyant les yeux brillant de sa muse, il lui caressa la joue.
Kate lui sourit et reporta son regard vers les deux jeunes gens qui désormais s’embrassaient. Beckett ne pu s’empêcher de pousser un cri de victoire et ses larmes coulèrent d’elles-mêmes, la pression retombait enfin. Castle lui tira la main et elle vint se blottir contre lui, il caressa son dos, faisant des petits cercles et lui embrassa la tempe.
Essuyant ses dernières larmes, elle se dégagea de Castle, sa main toujours dans la sienne, il remonta la manche de la jeune femme. Elle fronça les sourcils mais posa sa tête sur son torse, le regardant faire. Comprenant son manège, un sourire naquit sur ses lèvres.
Resserrant son étreinte autour de Beckett, il tourna le bracelet et caressa de son pouce leur promesse.
Finalement, je crois que je vais vous mettre la suite maintenant. Cette suite est probablement mon chapitre préféré.
Où ça dégénère, écouter la chanson de Pink "Please Don't Leave Me".
Bonne lecture
___________________________
Chapitre 26 : Please, don’t leave me.
L’adolescente toussa une dernière fois pour finalement s’évanouir dans les bras de l’agent qui veillait sur elle, lui caressant les cheveux. Teresa se mit sur le dos dans le but de s’endormir à son tour lorsque des gouttes tombèrent sur son visage.
Elle tourna la tête, elle voyait floue mais elle aperçut des jets d’eau puis des gens s’approcher d’elle en courant, elle ferma les yeux et sourit.
Elles étaient sauvées.
« Jane… Murmura-t-elle. »
oOoOoOoOo
Ils le voyaient bondir derrière les arbres, intouchable.
« NYP, arrêtez-vous ! Hurla Esposito. »
Mais le tueur s’en fichait, il continuait de courir, il rit méchamment. Finalement, ils arrivèrent sur un terrain plat, aucuns arbres aux alentours, juste le sol couleur paille.
Red John continua d’avancer, il se positionna au centre d’un cercle visible par la terre remuée. Quelques instants après, Castle et Beckett les avait rejoins.
Red John se retourna vers eux, un sourire malsain sur le visage, il désigna l’écrivain du doigt.
« Je crois que ta petite princesse ne dormira pas bien de si tôt, rit-il. »
Castle s’avança, les poings serrés, il n’avait qu’une seule chose en tête, faire souffrir cette erreur de la nature comme jamais, comme lui il avait souffert par l’enlèvement de sa fille. Beckett le retint d’un bras.
« Le dragon a enlevé la princesse de son château, désormais le roi et la reine ne vivront plus comme il faut, continua-t-il. »
Le sang de Castle bouillait dans ses veines.
« Le dragon a soufflé ses flammes, emprisonnant la princesse. »
Castle déglutit difficilement et Kate relâcha la pression sur son bras.
« Et le chevalier dans son armure scintillante, viendra la sauver, lui dit une voix derrière lui. »
Red John sourit et doucement se retourna pour se trouver face à son ennemi de toujours. L’arme pointait sa tête, il tirait, il mourait. Le tueur en série leva les mains en signe d’innocence.
« Patrick Jane, ravit de vous rencontrer, sourit-il.
- Le plaisir n’est pas partagé, Alex. »
Son sourire s’évanouit, ses yeux lançaient des éclairs. Désormais, il bouillonnait de rage. Il pointa l’homme face à lui d’un doigt accusateur.
« Tu m’as volé la femme que j’aimais ! Pourquoi ?! Hurla-t-il.
- Et toi tu l’as tué, mais pourquoi avoir entendu si longtemps avant de s’attaquer à elle ? Pourquoi avoir tué tellement de femmes ? »
Le sourire du tueur en série s’agrandit.
« J’ai tué toutes les femmes qui avaient trompé leur mari.
- A quoi ça t’as servi ?
- A beaucoup de chose, sourit-il. On m’aurait tout de suite soupçonné si je l’avais tué en premier. Je ne suis pas idiot. Je cherchais un moyen de me débarrasser d’elle et tu m’as donné une excuse. Je te remercie, dit-il en se penchant pour remercier. »
Jane serra la mâchoire et plus sûr de lui cette fois, il pointa l’arme vers le cœur de son ennemi mortel.
« Pourquoi avoir tué ma fille ?
- Pour le plaisir de la voir souffrir, rit-il. »
Il enleva le cran de sécurité, s’apprêtant à tirer. Il était ailleurs, la culpabilité coulait dans ses veines, la vengeance était présente elle aussi. L’adrénaline augmenta d’un cran, l’envie de ne pas briser la promesse faite à sa femme l’aveuglait.
« Tire, et ta culpabilité s'envolera, je t’assure, lui dit le tueur.
- C’est faux ! Hurla Beckett. »
Il n’adressa pas un regard vers la jeune femme. Son désir de vengeance, c’était tout ce qu’il comptait en cet instant, son cœur battait dans ses veines, à tout instant il pouvait exploser.
« J’ai tué l’homme qui a détruit ma vie, continua-t-elle. Je vous l’ai dis, ça ne m’a pas soulagé, elle n’est pas revenue d’entre les morts, je me suis voilée la face pendant toute ces années. »
Elle voyait bien qu’il ne l’écoutait pas, ou peut être que si, le minimum. C’était tout ce qu’elle souhaitait, le minimum.
« Un matin, je me suis levée et je me suis rendu compte que la douleur était moins forte. Je suis toujours dis que le jour où je le tuerais, ma peine s’envolerais, que je respirerais de nouveau mais rien de tout cela n’est arrivé. Je vous l’ai dis et je vous le répète, ce jour là, j’ai cru que le monde s’écroulait autour de moi. »
Il jeta un œil vers la jeune femme mais se concentra de nouveau sur l’homme face à lui. Elle avança doucement, Rick voulut la retenir mais contre toute attente elle prit sa main, entremêlant ses doigts aux siens.
« Mais ce jour là, je n’étais pas seule, j’avais des gens sur qui compter. Une personne a voulu m’abandonner mais j’ai tenu bon en sous-entendant que j’avais besoin d’elle, sourit-elle. Jane, vous avez des gens qui vous aiment autour de vous, ne les laissez pas tomber, si ce n’est pour vous, battez-vous pour eux, juste pour les voir de nouveau sourire. »
Jane baissa légèrement son arme au fil du récit. Voyant que le consultant était sur le point d’abandonner, Alex le rappela à l’ordre.
« Hey Patrick, ne t’ai-je jamais dis comment ta princesse était morte et comme ta femme a hurler lorsque j’ai égorgé sa propre fille devant ses yeux, veux-tu connaitre l’histoire ? »
D’un geste brusque, il releva son arme. Des larmes de rages coulaient sur son visage où ses traits tirés par la fatigue se voyaient bien.
« Taie-toi ! Hurla-t-il, la voix hachée par la rage qu’il contenait. »
Il s’approcha un peu plus, ne voulant en aucun cas manquer sa cible. Il pointa la tête, le doigt sur la détente, il commença à appuyer.
« Jane, non ! Hurla Beckett. »
Rien ne pouvait l’arrêter. Sauf peut être cette voix faible, la seule qu’il entendit.
« Jane…
- Lisbon, murmura-t-il. »
Kate se retourna, Lisbon était soutenue par Cho et Rigsby. Elle avait le visage légèrement noir, des cernes étaient visibles sous ses yeux et son débardeur noir était pleins de boue et déchiré. A tout moment elle pouvait s’écrouler mais elle demanda à ses deux agents de la laisser. Ils se dégagèrent et Lisbon vacilla légèrement.
Castle se tourna vers elle et elle lui sourit gentiment. Une question semblait poser son regard.
« Alexis va bien, elle c’est juste évanouie, le rassura-t-elle. »
Il soupira de soulagement et Kate serra un peu plus sa main, il lui rendit son étreinte.
Titubant, elle avança vers Jane, une main tendue en avant.
« Ne vous approchez pas, Lisbon, lui dit-il d’un ton sans appel.
- Ne faites pas ça Jane, supplia-t-elle la voix abîmée par la fumée.
- Je suis désolée Lisbon mais il doit payer. Pour ce qu’il a fait à ma femme, à ma fille et à vous. »
Lisbon tomba à genoux, les larmes coulant sur son visage. Elle avait dit à Jane que le jour où ils retrouveraient Red John, elle arriverait à l’empêcher de le tuer, visiblement elle c’était tromper. Encore une fois, elle c’était voilée la face.
« Jane, je vous en prie… »
Le visage du mentaliste se transforma, il ne voulait pas qu’elle pleure, pas pour lui. Lisbon se releva d’un seul coup, vacillant légèrement elle pointa un doigt rageur vers Jane.
« Vous m’aviez promis ! Vous m’aviez dis que vous seriez toujours là pour moi, que vous seriez là pour me protéger mais encore une fois vous m’avez mentis, hurla-t-elle, la colère ayant prit possession de son être.
- Non, Lisbon, j’étais sérieux, je vous le jure.
- Et lorsque vous m’aviez dis que vous abandonnerez votre vengeance pour moi, là aussi vous étiez sérieux ? Je n’en ai pas vraiment l’impression, Jane. »
Il soupira bruyamment et ferma quelques secondes les yeux, les rouvrant, il pointa de son arme l’homme face à lui qui souriait.
Un simple murmura parvint à ses oreilles, une prière, une promesse qu’il devait tenir, quoi qu’il puisse arriver.
« Ne me laissez pas, Jane, dit-elle en tombant à genoux une nouvelle fois ce rendant compte qu’elle avait perdu. »
Une larme roula sur sa joue, elle valait bien plus que toute les autres, une larme signifiant la défaite, une larme hurlant qu’elle ne pourrait plus vivre s’il partait en prison, une larme silencieuse montrant tout l’amour qu’elle lui portait.
Les souffles étaient retenu, personne n’osait bouger, pas même un oiseau pour s’envoler. Le vent lui-même était silencieux, faisant bouger les feuilles doucement, sans bruit. Les animaux de la forêt avaient relevé la tête. Le monde c’était arrêté de tourner un instant, attendant la suite, attendant la conclusion de toute cette histoire.
Au ralentit, la larme s’écrasa parmi les feuilles sans un bruit. Jane ouvrit sa main, laissant l’arme lui glisser des mains. Elle tomba, elle aussi, parmi les feuilles. Il ferma les yeux en entendant le son que produisait sa chute.
Il positionna sa main le long de son corps et observa l’arme sur le sol. Red John voyant qu’il n’avait plus le contrôle, mit une main à sa ceinture, s’apprêtant à en tirer l’arme qu’il cachait mais les agents présents autour de lui furent plus rapide et le criblèrent de balles.
Il s’écroula au sol. Dans des gémissements de douleurs, il arriva à sortir un briquet qu’il alluma et jeta où la terre était retournée. D’immenses flammes s’élevèrent vers le ciel dans un crépitement annonçant que la partie était finie pour lui. Dans un dernier sourire malsain, il s’éteignit parmi le smiley de feu qu’il avait tracé.
Les jambes flageolantes, il s’approcha de Lisbon qui, entre temps, c’était relevée. Une main était devant sa bouche, elle n’en croyait pas ses yeux, c’était terminé.
Elle regarda Jane, elle se mit à courir malgré elle. Elle sauta dans ses bras et il la fit tournoyer dans les airs. Elle pleura dans son cou, lui remerciant à chaque secondes.
Il la posa à terre mais ils restèrent dans les bras de l’autre, ne pouvant ce quitter. Ils c’étaient tant manqués. Ils pleuraient de joie tous les deux.
Lisbon fut la première à se dégager de son étreinte à contrecœur, elle posa sa main au niveau du cœur de l’homme et sourit en sentant les battements. Relevant la tête vers lui, elle vit que son regard avait changé, quelque chose s’y était allumé et elle savait qu’elle en était la cause.
Doucement, elle prit son visage entre ses mains et se mettant sur la pointe des pieds, elle posa ses lèvres sur les siennes. Elle l’embrassa comme si sa vie en dépendait et il y répondit bien volontiers, heureux de la retrouver.
Elle passa ses bras autour de son cou, lui, il encercla sa taille et posa une main sur sa joue. Lorsque le manque d’air se fit trop pressant, ils se détachèrent doucement, elle se mettant correctement sur ses pieds. Elle posa sa tête sur son torse et le serra de toutes ses forces de peur qu’il ne s’échappe, il sourit et lui rendit son étreinte en lui embrassant la tempe avant de poser sa tête sur la sienne.
« Merci d’être là pour moi, Jane, murmura-t-elle en fermant les yeux.
- Plus jamais je ne te laisserais seule. Je serais toujours là pour toi, je te le promets. »
oOoOoOoOo
Lorsque Kate les vit tomber dans les bras l’un de l’autre, elle ne pu empêcher ses larmes de monter. Elle serra de toutes ses forces la main de l’écrivain, jusqu’à ce que la jointure de ses doigts devienne blanche. Voyant les yeux brillant de sa muse, il lui caressa la joue.
Kate lui sourit et reporta son regard vers les deux jeunes gens qui désormais s’embrassaient. Beckett ne pu s’empêcher de pousser un cri de victoire et ses larmes coulèrent d’elles-mêmes, la pression retombait enfin. Castle lui tira la main et elle vint se blottir contre lui, il caressa son dos, faisant des petits cercles et lui embrassa la tempe.
Essuyant ses dernières larmes, elle se dégagea de Castle, sa main toujours dans la sienne, il remonta la manche de la jeune femme. Elle fronça les sourcils mais posa sa tête sur son torse, le regardant faire. Comprenant son manège, un sourire naquit sur ses lèvres.
Resserrant son étreinte autour de Beckett, il tourna le bracelet et caressa de son pouce leur promesse.
« Vade-Mecum. »
A suivre.
A suivre.
Dernière édition par Nono2b le Jeu 3 Mar 2011 - 16:24, édité 2 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Deux chapitres la même journée, on est gâtées
Même si on sait qu'on aura pas ce genre de final dans la série ça fait plaisir de le lire quand c'est si bien amené
Reste à voir quelle fin tu vas nous proposer
La fin déjà
Même si on sait qu'on aura pas ce genre de final dans la série ça fait plaisir de le lire quand c'est si bien amené
Reste à voir quelle fin tu vas nous proposer
La fin déjà
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vade-Mecum ^
C'est super bien écrit la fin de RJ Les retrouvailles de Jane et Lisbon
Et la fin avec Castle et Beckett
Un excellent chapitre
Hâte de lire la suite Mais triste que la fin approche
Et la fin avec Castle et Beckett
Un excellent chapitre
Hâte de lire la suite Mais triste que la fin approche
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Vade-Mecum ^
Merci pour vos si gentils commentaires
Place aux retrouvailles entre père et fille ! C'est un peu court et vous allez surement trouvé qu'Alexis est plus touchée de retrouver Kate mais Alexis est un peu bousculée par toute sorte d'émotion et le fait de revoir les deux personnes qu'elle aime d'un seul coup va la chambouler.
Bonne lecture
______________________________
Chapitre 27 : S’arrêter et fixer ce que l'on croit être un rêve.
Sentant le corps qu’il avait dans les bras s’alourdir, il regarda le visage de la jeune femme, elle c’était évanouie. Il sourit et lui embrassa le front. Il passa une main dans son dos, l’autre sous ses genoux et la souleva, calant sa tête dans son cou.
Dans son sommeil, elle gémit et passa ses bras autour du cou de son porteur, son sourire s’agrandit. Les jambes légèrement flageolantes, il marcha en direction de ses deux amis qui se câlinaient. Il émit un léger rire en les voyant faire, et dire qu’il venait de vivre son premier baiser avec Lisbon devant tout le monde.
Sortant de leur bulle, Kate se détacha de l’écrivain avec un raclement de gorge gêné. Elle se tourna vers Jane qui arrivait avec Lisbon inconsciente dans ses bras, il avait l’air ravi. Kate fit une moue attendrie et se dirigea vers lui.
« Comment va-t-elle ? Demanda le lieutenant.
- Bien, elle c’est juste évanouie. Ce qui m’inquiète c’est la blessure à son épaule, grimaça-t-il. »
Beckett fronça les sourcils et regarda plus attentivement la plaie béante, elle grimaça à son tour. Ce n’était pas une balle qui avait fait ça, un couteau serait plus probable.
« Emmenez-la jusqu’à l’ambulance, ils la soigneront là-bas, le rassura-t-elle. »
Il hocha la tête en souriant et partit. Lisbon devait vraiment être légère pour qu’il marche de cette manière, aussi à l’aise. Ou bien était-ce le poids qu’il avait sur ses épaules toutes ces années qui c’était envolé ? Elle l’espérait.
Kate se tourna vers Castle et lui montra d’un signe de tête la forêt, il hocha la tête et sourit. Ils marchèrent côte-à-côté jusqu’à ce que l’écrivain s’arrête et se mette à courir vers le corps de Red John. Entre temps, le feu c’était éteint.
Beckett le regarda faire sans comprendre, la tête penchée sur le côté, elle souriait, amusée. Il fouilla les poches du meurtrier et trouva ce qu’il cherchait. Il poussa un cri de victoire et Beckett rit en le voyant gesticuler dans tous les sens.
Une fois à sa hauteur, il montra fièrement l’anneau qu’il tenait entre ses doigts. Kate lui attrapa la main, les yeux ronds comme des soucoupes.
« Mais, mais c’est l’alliance de Jane ? S’écria-t-elle.
- Oui, je me suis souvenu que Red John le lui avait prit. »
Elle sourit et lui frappa amicalement l’épaule, il feignit d’avoir mal et Beckett lui tira la langue. Ils marchèrent côte-à-côte, Castle donna un coup d’épaule à Beckett, elle le lui rendit beaucoup plus fort, l’écrivain faillit se prendre un arbre et sa muse éclata de rire.
Il rit à son tour et s’approcha d’elle, il passa une main autour de ses épaules et la rapprocha de lui. Contre toute attente, elle prit dans sa main celle qui pendait près de son épaule et sourit, le regard dirigé vers les bois.
Un masque à oxygène sur le nez, elle regarda autour d’elle, complètement ailleurs. Elle fronça les sourcils, elle ne savait pas où elle ce trouvait. Il y avait quelques minutes, elle c’était endormie dans les flammes et maintenant elle se trouvait dans une ambulance. Elle esquissa un sourire, finalement elles s’en étaient sorties.
Elle essaya de savoir où se trouvait Teresa mais elle n’arrivait pas à parler. Elle ressaya une nouvelle fois, sans succès. Frustrée, elle reposa sa tête sur l’oreiller et tenta de dormir, impossible. Enervée, elle s’assit sur le brancard et regarda ce qu’il ce passait dehors.
C’est alors qu’elle vit des cheveux ébène dans les bras d’un homme blond, il était beau mais une pointe d’inquiétude se voyait dans son regard malgré le magnifique sourire qu’il abordait. Des médecins vinrent à sa rencontre avec un brancard, il posa Teresa dessus et lui caressa le visage en souriant.
Il indiqua la blessure à un médecin et il se mit à désinfecter la plaie, fit quelques points de sutures et lui posa un bandage. Jane caressait désormais les cheveux de Lisbon, Alexis sourit en voyant l’homme se comporter de cette manière. Maintenant elle savait qui était l’homme dont Teresa lui avait parlé.
Elle tenta de sortir du brancard mais un ambulancier l’arrêta et lui demanda de se recoucher.
« C’est mon amie là-bas, elle était avec moi dans les flammes. J’ai besoin d’aller la voir, supplia-t-elle. »
L’ambulancier soupira et la fit se lever. Il l’aida à descendre de l’ambulance, elle l’arrêta d’une main, voulant aller voir Teresa toute seule, sans aide. Titubante, elle s’approcha lentement du brancard et prit la main de Lisbon une fois arrivée.
Jane la dévisagea ne sachant pas qui elle était.
« Je suis Alexis Castle, Teresa était avec moi dans les flammes, sourit-elle à Jane.
- Vous allez bien ?
- Ça va, j’ai un peu mal à la gorge mais ça va, et elle comment va-t-elle ?
- Bien, elle est venue nous retrouver dans la forêt lorsque les pompiers vous ont délivré, sourit-il en caressant toujours les cheveux de sa patronne.
- Et sa blessure ? Demanda-t-elle en grimaçant.
- Elle a été soigné, comment c’est-elle fait ça ?
- Le tueur a lancé un couteau, murmura-t-elle d’un regard absent. »
Voyant l’air ailleurs de la jeune fille, il posa une main sur son épaule et la massa délicatement en souriant, elle releva la tête.
« C’est fini maintenant, Red John a payé pour ses crimes, sourit-il.
- Il… Il est… ? Bégaya la jeune fille. »
Jane hocha la tête et retira sa main de son épaule. Une vague de soulagement s’abattit sur elle, pour la première fois depuis l’enlèvement, elle respirait correctement. Tout était désormais terminé, elle avait encore un peu de mal à y croire.
« Vous savez, je crois que son souhait de vous revoir est la seule chose qui ne la faisait pas abandonner, sourit-elle chaleureusement à Jane. »
Surpris, il tourna la tête vers Teresa qui dormait profondément, épuisée par cette aventure. Il lui sourit amoureusement et remercia d’un signe de tête la jeune fille.
« Vous savez où est mon père ?
- Dans la forêt, il arrive.
- Et Kate ? »
Il lui fit un regard très significatif et elle balaya sa question d’une main.
« Question bête, ils sont forcément ensemble, rit-elle. »
Il sourit à son tour et regarda la jeune fille s’éloigner pour s’assoir sur les marches en fer de l’ambulance. Elle soupira et regarda autour d’elle, attendant impatiemment le retour de son père. Son vœu fut exaucé puisqu’elle le vit arrivé, tout sourire, son bras entourant les épaules de Kate. Alexis sourit, amusée et se leva, trop vite car elle vacilla légèrement.
Castle balaya les alentours du regard, à la recherche de sa petite princesse. Il aperçut Lisbon sur un brancard avec Jane au dessus d’elle, des pompiers, des ambulanciers et enfin ce qu’il souhaitait plus que tout revoir. Elle était là, plus jolie que jamais, bien qu’un peu fatiguée mais elle lui souriait, ses fossettes bien visibles sur son teint de porcelaine. Elle avait une main sur la hanche.
Lentement, il se détacha de la jeune femme et d’un pas rapide s’approcha de sa fille mais une petite main prit la sienne. Sans se retourner, il continua d’avancer, la main de Kate toujours dans la sienne. Il s’arrêta et ouvrit grand les bras, Kate lâcha sa main, amusée. Les yeux brillant de joie, Alexis se mit à courir et se jeta dans les bras de son père. Comme Jane et Lisbon un peu plus tôt, il la fit tournoyer dans les airs, sa fille et lui riant aux éclats.
Beckett les regarda faire, les yeux brillants. Il posa enfin sa princesse à terre et prit son visage dans ses mains, essuya les larmes de joie qui c’était accumulées au bord de ses yeux.
« J’ai eu tellement peur de te perdre, lui confia-t-il.
- Moi aussi, j’avais peur de ne plus te revoir, renifla-t-elle.
- Tu m’as tellement manqué ! Sourit son père.
- Toi aussi papa.
- Comment te sens-tu ?
- Ça va, un peu fatiguée mais je me sens mieux que toute à l’heure, le rassura-t-elle. »
Il caressa ses cheveux, de l’émerveillement dans ses yeux. Alexis regard par-dessus l’épaule de son père et elle vit Kate qui les regardait, elle semblait attendrie voir heureuse. Elle serra une nouvelle fois son père dans ses bras, lui murmurant quelque chose au passage. Il sourit et la libéra. Le cœur au bord des lèvres, elle regarda sa deuxième maman.
Les mains tendues en avant, les larmes coulant sur ses joues, Kate vit approchée Alexis, elle souriait. Sans était de trop pour elle, les larmes de soulagement déjà présentes se firent plus pressantes et elle éclata en sanglot. La voyant pleurer, Alexis sentit les larmes se bousculer au coin de ses yeux.
Kate s’arrêta de marcher, elle fixa avec toute la douceur possible la jeune fille en face d’elle. Elle leva un pied, puis un autre, elle croyait courir mais ce n’était pas le cas. Une nouvelle fois, elle s’arrêta et la fixa, elle n’en croyait pas ses yeux, c’était terminé, toute cette histoire était finis. Levant un pied, elle mit une main sur son bracelet, lui suppliant une quelconque force pour l’aider à marcher pour enfin la serrer dans ses bras.
« Cours, supplia-t-elle. »
Entendant sa prière silencieuse, la jeune fille se mit alors à courir dans sa direction, Kate la remercia d’un sourire et elle lâcha son bracelet. Les yeux dans les yeux, un pied devant l’autre, Beckett se surprit à avancer d’elle-même. Comme au ralentit, Kate passa ses bras autour de la taille de la jeune fille, tandis qu’elle, elle passait ses bras autour de son cou.
Une nouvelle fois, le monde semblait s’être arrêté, laissant juste plus de temps à ses deux personnes de ce retrouver. Alexis pleura dans son cou et la serra d’autant plus, Kate fit de même, elle étouffa un sanglot dans ses cheveux. Plus tard, elles sentirent deux bras musclés les entourées, reconnaissant cette chaleur apaisante, elles ne bougèrent pas.
L’écrivain versa une unique larme qui tomba sur le nez de sa muse et enfin sur sa fille. Le temps semblait s’être arrêté, aucun bruit, personne n’osait bouger, ils regardaient. Même leur souffle semblait être de trop
Durant plusieurs minutes ils restèrent comme ça, ils ne bougèrent pas. Le vent soufflait dans leurs cheveux. Le brun se mêlant au roux, le tracé humide d'une larme sur un nez, un père et une fille, un écrivain et sa muse, une famille recomposée battit sur les fondements d’une promesse.
Place aux retrouvailles entre père et fille ! C'est un peu court et vous allez surement trouvé qu'Alexis est plus touchée de retrouver Kate mais Alexis est un peu bousculée par toute sorte d'émotion et le fait de revoir les deux personnes qu'elle aime d'un seul coup va la chambouler.
Bonne lecture
______________________________
Chapitre 27 : S’arrêter et fixer ce que l'on croit être un rêve.
Sentant le corps qu’il avait dans les bras s’alourdir, il regarda le visage de la jeune femme, elle c’était évanouie. Il sourit et lui embrassa le front. Il passa une main dans son dos, l’autre sous ses genoux et la souleva, calant sa tête dans son cou.
Dans son sommeil, elle gémit et passa ses bras autour du cou de son porteur, son sourire s’agrandit. Les jambes légèrement flageolantes, il marcha en direction de ses deux amis qui se câlinaient. Il émit un léger rire en les voyant faire, et dire qu’il venait de vivre son premier baiser avec Lisbon devant tout le monde.
Sortant de leur bulle, Kate se détacha de l’écrivain avec un raclement de gorge gêné. Elle se tourna vers Jane qui arrivait avec Lisbon inconsciente dans ses bras, il avait l’air ravi. Kate fit une moue attendrie et se dirigea vers lui.
« Comment va-t-elle ? Demanda le lieutenant.
- Bien, elle c’est juste évanouie. Ce qui m’inquiète c’est la blessure à son épaule, grimaça-t-il. »
Beckett fronça les sourcils et regarda plus attentivement la plaie béante, elle grimaça à son tour. Ce n’était pas une balle qui avait fait ça, un couteau serait plus probable.
« Emmenez-la jusqu’à l’ambulance, ils la soigneront là-bas, le rassura-t-elle. »
Il hocha la tête en souriant et partit. Lisbon devait vraiment être légère pour qu’il marche de cette manière, aussi à l’aise. Ou bien était-ce le poids qu’il avait sur ses épaules toutes ces années qui c’était envolé ? Elle l’espérait.
Kate se tourna vers Castle et lui montra d’un signe de tête la forêt, il hocha la tête et sourit. Ils marchèrent côte-à-côté jusqu’à ce que l’écrivain s’arrête et se mette à courir vers le corps de Red John. Entre temps, le feu c’était éteint.
Beckett le regarda faire sans comprendre, la tête penchée sur le côté, elle souriait, amusée. Il fouilla les poches du meurtrier et trouva ce qu’il cherchait. Il poussa un cri de victoire et Beckett rit en le voyant gesticuler dans tous les sens.
Une fois à sa hauteur, il montra fièrement l’anneau qu’il tenait entre ses doigts. Kate lui attrapa la main, les yeux ronds comme des soucoupes.
« Mais, mais c’est l’alliance de Jane ? S’écria-t-elle.
- Oui, je me suis souvenu que Red John le lui avait prit. »
Elle sourit et lui frappa amicalement l’épaule, il feignit d’avoir mal et Beckett lui tira la langue. Ils marchèrent côte-à-côte, Castle donna un coup d’épaule à Beckett, elle le lui rendit beaucoup plus fort, l’écrivain faillit se prendre un arbre et sa muse éclata de rire.
Il rit à son tour et s’approcha d’elle, il passa une main autour de ses épaules et la rapprocha de lui. Contre toute attente, elle prit dans sa main celle qui pendait près de son épaule et sourit, le regard dirigé vers les bois.
oOoOoOoOo
Un masque à oxygène sur le nez, elle regarda autour d’elle, complètement ailleurs. Elle fronça les sourcils, elle ne savait pas où elle ce trouvait. Il y avait quelques minutes, elle c’était endormie dans les flammes et maintenant elle se trouvait dans une ambulance. Elle esquissa un sourire, finalement elles s’en étaient sorties.
Elle essaya de savoir où se trouvait Teresa mais elle n’arrivait pas à parler. Elle ressaya une nouvelle fois, sans succès. Frustrée, elle reposa sa tête sur l’oreiller et tenta de dormir, impossible. Enervée, elle s’assit sur le brancard et regarda ce qu’il ce passait dehors.
C’est alors qu’elle vit des cheveux ébène dans les bras d’un homme blond, il était beau mais une pointe d’inquiétude se voyait dans son regard malgré le magnifique sourire qu’il abordait. Des médecins vinrent à sa rencontre avec un brancard, il posa Teresa dessus et lui caressa le visage en souriant.
Il indiqua la blessure à un médecin et il se mit à désinfecter la plaie, fit quelques points de sutures et lui posa un bandage. Jane caressait désormais les cheveux de Lisbon, Alexis sourit en voyant l’homme se comporter de cette manière. Maintenant elle savait qui était l’homme dont Teresa lui avait parlé.
Elle tenta de sortir du brancard mais un ambulancier l’arrêta et lui demanda de se recoucher.
« C’est mon amie là-bas, elle était avec moi dans les flammes. J’ai besoin d’aller la voir, supplia-t-elle. »
L’ambulancier soupira et la fit se lever. Il l’aida à descendre de l’ambulance, elle l’arrêta d’une main, voulant aller voir Teresa toute seule, sans aide. Titubante, elle s’approcha lentement du brancard et prit la main de Lisbon une fois arrivée.
Jane la dévisagea ne sachant pas qui elle était.
« Je suis Alexis Castle, Teresa était avec moi dans les flammes, sourit-elle à Jane.
- Vous allez bien ?
- Ça va, j’ai un peu mal à la gorge mais ça va, et elle comment va-t-elle ?
- Bien, elle est venue nous retrouver dans la forêt lorsque les pompiers vous ont délivré, sourit-il en caressant toujours les cheveux de sa patronne.
- Et sa blessure ? Demanda-t-elle en grimaçant.
- Elle a été soigné, comment c’est-elle fait ça ?
- Le tueur a lancé un couteau, murmura-t-elle d’un regard absent. »
Voyant l’air ailleurs de la jeune fille, il posa une main sur son épaule et la massa délicatement en souriant, elle releva la tête.
« C’est fini maintenant, Red John a payé pour ses crimes, sourit-il.
- Il… Il est… ? Bégaya la jeune fille. »
Jane hocha la tête et retira sa main de son épaule. Une vague de soulagement s’abattit sur elle, pour la première fois depuis l’enlèvement, elle respirait correctement. Tout était désormais terminé, elle avait encore un peu de mal à y croire.
« Vous savez, je crois que son souhait de vous revoir est la seule chose qui ne la faisait pas abandonner, sourit-elle chaleureusement à Jane. »
Surpris, il tourna la tête vers Teresa qui dormait profondément, épuisée par cette aventure. Il lui sourit amoureusement et remercia d’un signe de tête la jeune fille.
« Vous savez où est mon père ?
- Dans la forêt, il arrive.
- Et Kate ? »
Il lui fit un regard très significatif et elle balaya sa question d’une main.
« Question bête, ils sont forcément ensemble, rit-elle. »
Il sourit à son tour et regarda la jeune fille s’éloigner pour s’assoir sur les marches en fer de l’ambulance. Elle soupira et regarda autour d’elle, attendant impatiemment le retour de son père. Son vœu fut exaucé puisqu’elle le vit arrivé, tout sourire, son bras entourant les épaules de Kate. Alexis sourit, amusée et se leva, trop vite car elle vacilla légèrement.
Castle balaya les alentours du regard, à la recherche de sa petite princesse. Il aperçut Lisbon sur un brancard avec Jane au dessus d’elle, des pompiers, des ambulanciers et enfin ce qu’il souhaitait plus que tout revoir. Elle était là, plus jolie que jamais, bien qu’un peu fatiguée mais elle lui souriait, ses fossettes bien visibles sur son teint de porcelaine. Elle avait une main sur la hanche.
Lentement, il se détacha de la jeune femme et d’un pas rapide s’approcha de sa fille mais une petite main prit la sienne. Sans se retourner, il continua d’avancer, la main de Kate toujours dans la sienne. Il s’arrêta et ouvrit grand les bras, Kate lâcha sa main, amusée. Les yeux brillant de joie, Alexis se mit à courir et se jeta dans les bras de son père. Comme Jane et Lisbon un peu plus tôt, il la fit tournoyer dans les airs, sa fille et lui riant aux éclats.
Beckett les regarda faire, les yeux brillants. Il posa enfin sa princesse à terre et prit son visage dans ses mains, essuya les larmes de joie qui c’était accumulées au bord de ses yeux.
« J’ai eu tellement peur de te perdre, lui confia-t-il.
- Moi aussi, j’avais peur de ne plus te revoir, renifla-t-elle.
- Tu m’as tellement manqué ! Sourit son père.
- Toi aussi papa.
- Comment te sens-tu ?
- Ça va, un peu fatiguée mais je me sens mieux que toute à l’heure, le rassura-t-elle. »
Il caressa ses cheveux, de l’émerveillement dans ses yeux. Alexis regard par-dessus l’épaule de son père et elle vit Kate qui les regardait, elle semblait attendrie voir heureuse. Elle serra une nouvelle fois son père dans ses bras, lui murmurant quelque chose au passage. Il sourit et la libéra. Le cœur au bord des lèvres, elle regarda sa deuxième maman.
Les mains tendues en avant, les larmes coulant sur ses joues, Kate vit approchée Alexis, elle souriait. Sans était de trop pour elle, les larmes de soulagement déjà présentes se firent plus pressantes et elle éclata en sanglot. La voyant pleurer, Alexis sentit les larmes se bousculer au coin de ses yeux.
Kate s’arrêta de marcher, elle fixa avec toute la douceur possible la jeune fille en face d’elle. Elle leva un pied, puis un autre, elle croyait courir mais ce n’était pas le cas. Une nouvelle fois, elle s’arrêta et la fixa, elle n’en croyait pas ses yeux, c’était terminé, toute cette histoire était finis. Levant un pied, elle mit une main sur son bracelet, lui suppliant une quelconque force pour l’aider à marcher pour enfin la serrer dans ses bras.
« Cours, supplia-t-elle. »
Entendant sa prière silencieuse, la jeune fille se mit alors à courir dans sa direction, Kate la remercia d’un sourire et elle lâcha son bracelet. Les yeux dans les yeux, un pied devant l’autre, Beckett se surprit à avancer d’elle-même. Comme au ralentit, Kate passa ses bras autour de la taille de la jeune fille, tandis qu’elle, elle passait ses bras autour de son cou.
Une nouvelle fois, le monde semblait s’être arrêté, laissant juste plus de temps à ses deux personnes de ce retrouver. Alexis pleura dans son cou et la serra d’autant plus, Kate fit de même, elle étouffa un sanglot dans ses cheveux. Plus tard, elles sentirent deux bras musclés les entourées, reconnaissant cette chaleur apaisante, elles ne bougèrent pas.
L’écrivain versa une unique larme qui tomba sur le nez de sa muse et enfin sur sa fille. Le temps semblait s’être arrêté, aucun bruit, personne n’osait bouger, ils regardaient. Même leur souffle semblait être de trop
Durant plusieurs minutes ils restèrent comme ça, ils ne bougèrent pas. Le vent soufflait dans leurs cheveux. Le brun se mêlant au roux, le tracé humide d'une larme sur un nez, un père et une fille, un écrivain et sa muse, une famille recomposée battit sur les fondements d’une promesse.
« Vade-Mecum. »
A suivre
A suivre
Dernière édition par Nono2b le Sam 5 Mar 2011 - 14:44, édité 1 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Superbes retrouvailles
Toujours aussi prenant tant ton écriture est fluide
Mais je suis à l'idée de quitter cette histoire
pour ces bons moments.
Toujours aussi prenant tant ton écriture est fluide
Mais je suis à l'idée de quitter cette histoire
pour ces bons moments.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vade-Mecum ^
Si tout le monde pleure je vais pleurer aussi
Les retrouvailles entre Alexis et Kate sont vraiment touchantes
Et Jane qui ne quitte plus sa Lisbon
J'adore la dernière phrase c'est super bien écrit
VLS
Les retrouvailles entre Alexis et Kate sont vraiment touchantes
Et Jane qui ne quitte plus sa Lisbon
J'adore la dernière phrase c'est super bien écrit
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Vade-Mecum ^
Merci
Voilà la suite, je pense que la dernière partie vous plaira particulièrement
Bonne lecture
________________________________
Chapitre 28 : Légère hésitation.
« Je reviens, murmura Castle aux deux femmes qu’il tenait dans ses bras. »
Elles répondirent pas un hochement de tête et le laissèrent filer. Kate essuyant les larmes encore présentes sur le visage de l’adolescente d’une main douce et d’un sourire rassurant, Alexis lui sourit en retour et prit ses mains dans les siennes.
Effaçant le tracé de son unique larme sur sa joue, il marcha en direction de l’homme blond qui caressait toujours les cheveux de sa bien-aimée avec ce même sourire amoureux. L’écrivain sourit, il devrait penser à en écrire un livre. Il sourit, il adorait cette idée, d’ailleurs, il la rangea dans un coin de sa tête. Il imaginait déjà le titre du prochain Nikki Heat.
Doucement, craignant de le faire sursauter, il posa une main sur son épaule. Se retournant, il fit face à Castle qui lui souriait de toutes ses dents, il le lui rendit volontiers.
« Comment va-t-elle ? Demanda-t-il en désignant du menton la jeune femme sur le brancard.
- Bien, elle c’est endormie, elle doit être épuisée, murmura-t-il en regardant le visage paisible de son amie. »
Castle hocha la tête et enleva sa main de l’épaule du consultant et fouilla dans ses poches. Jane, lui faisant une nouvelle fois face, le regarda faire en fronçant les sourcils. Un bout de langue sur le côté et la ride du lion présente, il fouilla dans son autre poche de mentaux et un sourire victorieux naquit sur ses lèvres. Il tendit son poing devant lui et le regard perdu du mentaliste le fit légèrement rire. Il tourna sa main pour finalement l’ouvrir dévoilant l’alliance.
Une lueur apparut dans les yeux du propriétaire, d’une main tremblante, il prit l’anneau mais contre toute attente, il ne l’a mit pas à son doigt. Il se contenta de refermer sa main dessus, les yeux rêveurs et un sourire en coin. Castle le regarda faire en souriant.
« Merci, murmura-t-il.
- Je vous en prie, sourit Castle. Je vous laisse Patrick. »
Jane hocha la tête et le laissa partir en lui adressant un signe de main. Il se tourna vers sa patronne et son sourire idiot revint sur ses lèvres. Cette fois il se contenta de lui prendre la main et de caresser le dos de son pouce.
A mis chemin, l’écrivain se retourna vers le mentaliste, il le vit prendre la main de Teresa et l’ouvrir. Il sourit le voyant faire mais il s’agrandit lorsqu’il le vit mettre son alliance dans la paume de Lisbon, la referma une fois fait. Les deux hommes sourirent en même temps mais de deux sourires différents.
Finalement, Castle continua son chemin et retrouva ses deux princesses. Voyant qu’Alexis luttait pour garder les yeux ouverts, il la prit par les épaules et lui dit de retourner dans l’ambulance sous les protestations de sa fille disant qu’elle n’était pas fatiguée. Mais une fois couchée, elle s’endormie sans demander son reste sous les yeux attendries des deux adultes.
Kate regarda le père caresser les cheveux de sa fille, ses yeux brillants d’une lueur méconnue, pourtant, elle, elle le connaissait ce regard, elle le voyait lorsque Castle était en présence de sa fille. Elle adorait ce regard, elle le dévorait des yeux discrètement.
L’écrivain, sentant le regard de sa muse sur lui, se tourna lentement vers elle, un sourire heureux collé sur les lèvres. Elle ne le lâchait plus du regard, ses yeux de jade c’étaient soudainement éclaircit, Rick le remarqua. Son sourire s’agrandit et elle le lui vola du bout des lèvres.
Elle le plaqua contre un mur de l’ambulance, elle ferma les yeux, savourant le moment, il fit de même, bien qu’un peu surprit. Elle plongea une main dans ses cheveux tendis qu’une autre se trouvait sur sa chemise, la serrant fermement. Castle ne resta pas sans rien faire, une fois la surprise passée, il mit, lui aussi, une main dans les cheveux de la jeune femme et une autre sur sa joue. Mais une petite voix brisa le charme du moment.
« Ce n’est pas parce que je dors que vous devez vous bécoter, murmura la jeune fille une once de moquerie dans la voix. »
Comme des enfants pris sur le fait, ils se réinstallèrent correctement sur le banc en fer en regardant leurs mains. La mine débraillée, ils n’osèrent ce lancer un seul regard. Castle arrangea sa chemise qui partait sur le côté et remit ses cheveux en batailles, Kate fit discrètement de même.
En un commun accord, ils se jetèrent un coup d’œil. Ils n’auraient pas du car ils se rapprochèrent petit-à-petit, hypnotisé par les lèvres de l’autre.
« Stop ! Supplia l’adolescente. »
Ils sursautèrent et se réinstallèrent correctement, faisant une moue tel un enfant voyant un bonbon trop chère pour son argent de poche. Un ambulancier vint les voir et leur demanda de descendre. Castle embrassa le front de sa fille et la rassura.
« On se retrouve à l’hôpital, Pumpkin.
- Mmh, marmonna-t-elle la voix endormie. »
Ils descendirent tout les deux de l’ambulance et elle partit. Esposito et Ryan vinrent les voir et ils rigolèrent devant leur mine débraillée.
« Vous avez fait la guerre ou quoi ? Ricana Ryan.
- Pourquoi ? S’exclamèrent d’une même voix les concernés.
- Vous avez vu vos cheveux ? Rigola Esposito. On dirait que vous sortez d’un concert de rock. »
Beckett rougit violemment tendis que Castle se raclait la gorge, tentant de masquer son malaise. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sortit. Les deux acolytes ricanèrent un peu plus et ils se firent un jeu de main.
« Vous n’avez pas autre chose à faire ? Gronda Beckett.
- Nop, sourirent-ils.
- Dans ce cas on se retrouve à l’hôpital, conclut Kate. »
Ils hochèrent la tête et commencèrent à partir. Kate et Castle tournèrent eux aussi les talons lorsque Ryan l’interpella.
« Hey Bro !
- Quoi ?!
- N’en profitez pas pour vous sauter dessus, hein ? Ricana-t-il suivit de près par Esposito. »
« C’est déjà fait, pensa Castle. »
Il lui tira la langue et Beckett se retourna d’un seul coup, levant un doigt menaçant devant elle.
« Ryan, dépêche-toi de partir si tu ne veux pas te retrouver toi aussi à l’hôpital, menaça-t-elle. »
Ryan déglutit difficilement et hocha lentement la tête. Kate lui lança un regard menaçant avant de tourner une nouvelle fois les talons, suivit de près par Castle.
Kevin continua son chemin, avec, à ses côtés Esposito.
« Poule mouillée, ricana-t-il. »
Ryan lui lança un regard noir et s’installa du côté passager sans un mot, vexé.
Le silence se faisait pesant dans le véhicule. De temps en temps, Castle jetait des coups d’œil à son amie, elle faisait de même sans qu’à un instant leurs yeux se croisent. L’écrivain soupira et décida de briser le silence, il n’avait pas prévu que Kate allait prendre cette décision en même temps que lui.
« Je suis désolé/é. »
Ils se regardèrent une seconde et éclatèrent d’un rire franc et remplit de soulagement. Une fois calmés, Kate fut la première à prendre la parole, ne quittant la route des yeux une seconde.
« C'est juste que, lorsque je vois le regard que vous adressez à votre fille, j’ai… Je ne peux m’empêcher de sourire bêtement et de vous…
- Dévorer des yeux ? Essaya-t-il en arquant un sourcil.
- Oui, marmotta-t-elle en rouissant, honteuse de se dévoiler de cette manière. »
La trouvant adorable en cet instant, il sourit, attendrie. Kate tourna sa tête vers lui et le voyant sourire, elle acquiesça un sourire à son tour, heureuse qu’il ne la charrie pas. Reportant son regard sur la route, elle se mordit la lèvre inférieure nerveusement. La voyant faire, il fixa intensément ses lèvres.
« Et lorsque vous vous mordez la lèvre, je me demande comme je fais pour résister, lui confia-t-il sans lâcher ses lèvres du regard, comme hypnotisé. »
Surprise, elle haussa les sourcils et tourna la tête vers lui. Cette fois, il la regarda dans les yeux et il put y lire de l’amusement.
« J’ai pensé tout haut, c’est ça ? Demanda-t-il en fermant un œil. »
Au lieu de lui répondre, elle rit franchement en reportant son attention sur la route. Castle esquissa un sourire en entendant son rire à consonance mélodieuse, sonnant comme tel à son oreille. Se concentrant lui aussi sur la route, il ne pouvait s’empêcher d’espérer que leurs baisers n’étaient pas sur le compte du soulagement. Discrètement, il tourna la tête vers elle, ses cheveux retombant en cascades sur ses épaules, ses yeux rieurs, ressemblant au jade, son nez fin et long, sa bouche étirée en un sourire presque invisible.
« Je… Je voudrais vous parler d’une chose, commença-t-il.
- Bien sûr, je vous écoute.
- Euh. »
Voilà que l’écrivain perdait ses mots. Sa muse en fut ravie car son sourire s’agrandit, elle tourna la tête vers lui et elle vit à quel point il hésitait à lui parler. Le trouvant adorable, elle le poussa à se confier.
« De quoi voulez-vous me parler Castle ?
- Ok, alors déjà on va commencer par tu, réessaie, lu intima-t-il. »
Bien que surprise, elle se plia à sa demande.
« De quoi voulais-tu ma parler… Rick ? Hésita-t-elle. »
Castle hocha la tête en riant.
« C’est bien lieutenant, vous apprenez vite ! »
Elle lui tira la langue et il rit un peu plus franchement.
« Alors ? Demanda-t-elle, impatiente.
- Hum ? Ah oui, je voulais savoir si… Euh… »
Levant les yeux au ciel, elle lui coupa la parole.
« Tu n’as jamais demandé à une fille de sortir avec toi ou quoi ? Rit-elle.
- Hein ? Mais comment tu…
- Tu es écrivain, les mots sont ton royaume alors pourquoi hésiterais-tu autant à mon sujet ? Lui dit-elle, malicieuse. »
Il sourit, décidément, ils se comprenaient dans toutes les situations. Leurs esprits étaient comme connectés.
« Parfois j’oublie que tu es flic, lui dit-il, un sourire en coin. »
Elle lui sourit en retour, elle passa une vitesse mais avant de pouvoir enlever sa main du levier de vitesse, elle sentit une main se poser sur la sienne. Elle se raidit puis finit par se détendre en sentant un pouce lui caresser le dos de sa main, lentement, doucement, innocemment.
« C’est d’accord, lui murmura-t-elle.
- Pardon ?
- Je suis d’accord, dit-elle plus haut, le regard river sur la route. »
Ravie, il sourit et lâcha sa main qu’elle remit sur le volant. Un long silence suivit, un silence confortable certes. Rick était ravit qu’elle ait accepté sa proposition et Kate souriait en le voyant si enthousiaste.
« Par contre, je ne suis pas du genre « cui-cui les petits oiseaux », le prévint-elle.
- C’est noté, pouffa-t-il. »
Elle sourit en l’entendant rire et elle se gara sur le parking de l’hôpital. Ils sortirent de la voiture sans un mot, seule des doigts vinrent s’entrelacer aux siens. Au début surprise, elle resserra ses doigts sur ceux de l’écrivain qui se détendit à son geste. Il avait eu un peu peur de ressembler à une passoire en prenant cette initiative.
Kate étouffa un rire lorsqu’elle l’entendit soupirer de soulagement. Lorsqu’elle tourna la tête vers lui et qu’il lui sourit en retour, elle ce dit que finalement, un peu de tendresse et de douceur ne lui ferrait pas de mal.
Sa main serrant toujours la sienne, il était assis sur une chaise inconfortable dans une chambre d’hôpital. La tête posée sur le lit où dormait Lisbon, il était lui-même endormie, la pression étant enfin retombée, il pouvait dormir sans que ses démons le guettent. Entré dans un sommeil des plus lourds, il ne sentit pas la légère pression de la main qu’il avait dans la sienne dû au réveil de Teresa.
Les yeux papillonnants, elle finit par s’habituer à la luminosité de la pièce. Elle voulut se passer une main sur le front lorsqu’elle sentit un petit objet dans sa paume. Fronçant les sourcils, elle l’ouvrit et découvrit stupéfaite une alliance.
Elle resta coi un instant mais se reprit en regardant la main qui serrait la sienne, plus une trace de l’anneau sauf peut être cette marque de bronzage sur l’annuaire gauche du consultant.
Elle regarda à l’intérieur de l’alliance.
Son cœur se serra, Jane l’avait choisit, il avait décidé de faire son deuil pour elle, en quelque sorte. Elle en était soulagée mais une petite voix dans sa tête lui disait que le mentaliste aimera toujours sa femme, qu’elle sera toujours dans son cœur. Après tout ce n’est pas pour rien que cette phrase soit inscrite à l’intérieur de l’anneau. Mais elle l’accepta.
Dans un dernier regard pour l’homme qui veillait sur elle, elle s’endormie, la main contenant l’alliance posée contre son cœur. Un jour, elle ira sur la tombe de sa femme et elle lui fera la promesse de veiller sur lui.
Voilà la suite, je pense que la dernière partie vous plaira particulièrement
Bonne lecture
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Chapitre 28 : Légère hésitation.
« Je reviens, murmura Castle aux deux femmes qu’il tenait dans ses bras. »
Elles répondirent pas un hochement de tête et le laissèrent filer. Kate essuyant les larmes encore présentes sur le visage de l’adolescente d’une main douce et d’un sourire rassurant, Alexis lui sourit en retour et prit ses mains dans les siennes.
Effaçant le tracé de son unique larme sur sa joue, il marcha en direction de l’homme blond qui caressait toujours les cheveux de sa bien-aimée avec ce même sourire amoureux. L’écrivain sourit, il devrait penser à en écrire un livre. Il sourit, il adorait cette idée, d’ailleurs, il la rangea dans un coin de sa tête. Il imaginait déjà le titre du prochain Nikki Heat.
Doucement, craignant de le faire sursauter, il posa une main sur son épaule. Se retournant, il fit face à Castle qui lui souriait de toutes ses dents, il le lui rendit volontiers.
« Comment va-t-elle ? Demanda-t-il en désignant du menton la jeune femme sur le brancard.
- Bien, elle c’est endormie, elle doit être épuisée, murmura-t-il en regardant le visage paisible de son amie. »
Castle hocha la tête et enleva sa main de l’épaule du consultant et fouilla dans ses poches. Jane, lui faisant une nouvelle fois face, le regarda faire en fronçant les sourcils. Un bout de langue sur le côté et la ride du lion présente, il fouilla dans son autre poche de mentaux et un sourire victorieux naquit sur ses lèvres. Il tendit son poing devant lui et le regard perdu du mentaliste le fit légèrement rire. Il tourna sa main pour finalement l’ouvrir dévoilant l’alliance.
Une lueur apparut dans les yeux du propriétaire, d’une main tremblante, il prit l’anneau mais contre toute attente, il ne l’a mit pas à son doigt. Il se contenta de refermer sa main dessus, les yeux rêveurs et un sourire en coin. Castle le regarda faire en souriant.
« Merci, murmura-t-il.
- Je vous en prie, sourit Castle. Je vous laisse Patrick. »
Jane hocha la tête et le laissa partir en lui adressant un signe de main. Il se tourna vers sa patronne et son sourire idiot revint sur ses lèvres. Cette fois il se contenta de lui prendre la main et de caresser le dos de son pouce.
A mis chemin, l’écrivain se retourna vers le mentaliste, il le vit prendre la main de Teresa et l’ouvrir. Il sourit le voyant faire mais il s’agrandit lorsqu’il le vit mettre son alliance dans la paume de Lisbon, la referma une fois fait. Les deux hommes sourirent en même temps mais de deux sourires différents.
Finalement, Castle continua son chemin et retrouva ses deux princesses. Voyant qu’Alexis luttait pour garder les yeux ouverts, il la prit par les épaules et lui dit de retourner dans l’ambulance sous les protestations de sa fille disant qu’elle n’était pas fatiguée. Mais une fois couchée, elle s’endormie sans demander son reste sous les yeux attendries des deux adultes.
Kate regarda le père caresser les cheveux de sa fille, ses yeux brillants d’une lueur méconnue, pourtant, elle, elle le connaissait ce regard, elle le voyait lorsque Castle était en présence de sa fille. Elle adorait ce regard, elle le dévorait des yeux discrètement.
L’écrivain, sentant le regard de sa muse sur lui, se tourna lentement vers elle, un sourire heureux collé sur les lèvres. Elle ne le lâchait plus du regard, ses yeux de jade c’étaient soudainement éclaircit, Rick le remarqua. Son sourire s’agrandit et elle le lui vola du bout des lèvres.
Elle le plaqua contre un mur de l’ambulance, elle ferma les yeux, savourant le moment, il fit de même, bien qu’un peu surprit. Elle plongea une main dans ses cheveux tendis qu’une autre se trouvait sur sa chemise, la serrant fermement. Castle ne resta pas sans rien faire, une fois la surprise passée, il mit, lui aussi, une main dans les cheveux de la jeune femme et une autre sur sa joue. Mais une petite voix brisa le charme du moment.
« Ce n’est pas parce que je dors que vous devez vous bécoter, murmura la jeune fille une once de moquerie dans la voix. »
Comme des enfants pris sur le fait, ils se réinstallèrent correctement sur le banc en fer en regardant leurs mains. La mine débraillée, ils n’osèrent ce lancer un seul regard. Castle arrangea sa chemise qui partait sur le côté et remit ses cheveux en batailles, Kate fit discrètement de même.
En un commun accord, ils se jetèrent un coup d’œil. Ils n’auraient pas du car ils se rapprochèrent petit-à-petit, hypnotisé par les lèvres de l’autre.
« Stop ! Supplia l’adolescente. »
Ils sursautèrent et se réinstallèrent correctement, faisant une moue tel un enfant voyant un bonbon trop chère pour son argent de poche. Un ambulancier vint les voir et leur demanda de descendre. Castle embrassa le front de sa fille et la rassura.
« On se retrouve à l’hôpital, Pumpkin.
- Mmh, marmonna-t-elle la voix endormie. »
Ils descendirent tout les deux de l’ambulance et elle partit. Esposito et Ryan vinrent les voir et ils rigolèrent devant leur mine débraillée.
« Vous avez fait la guerre ou quoi ? Ricana Ryan.
- Pourquoi ? S’exclamèrent d’une même voix les concernés.
- Vous avez vu vos cheveux ? Rigola Esposito. On dirait que vous sortez d’un concert de rock. »
Beckett rougit violemment tendis que Castle se raclait la gorge, tentant de masquer son malaise. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sortit. Les deux acolytes ricanèrent un peu plus et ils se firent un jeu de main.
« Vous n’avez pas autre chose à faire ? Gronda Beckett.
- Nop, sourirent-ils.
- Dans ce cas on se retrouve à l’hôpital, conclut Kate. »
Ils hochèrent la tête et commencèrent à partir. Kate et Castle tournèrent eux aussi les talons lorsque Ryan l’interpella.
« Hey Bro !
- Quoi ?!
- N’en profitez pas pour vous sauter dessus, hein ? Ricana-t-il suivit de près par Esposito. »
« C’est déjà fait, pensa Castle. »
Il lui tira la langue et Beckett se retourna d’un seul coup, levant un doigt menaçant devant elle.
« Ryan, dépêche-toi de partir si tu ne veux pas te retrouver toi aussi à l’hôpital, menaça-t-elle. »
Ryan déglutit difficilement et hocha lentement la tête. Kate lui lança un regard menaçant avant de tourner une nouvelle fois les talons, suivit de près par Castle.
Kevin continua son chemin, avec, à ses côtés Esposito.
« Poule mouillée, ricana-t-il. »
Ryan lui lança un regard noir et s’installa du côté passager sans un mot, vexé.
oOoOoOoOo
Le silence se faisait pesant dans le véhicule. De temps en temps, Castle jetait des coups d’œil à son amie, elle faisait de même sans qu’à un instant leurs yeux se croisent. L’écrivain soupira et décida de briser le silence, il n’avait pas prévu que Kate allait prendre cette décision en même temps que lui.
« Je suis désolé/é. »
Ils se regardèrent une seconde et éclatèrent d’un rire franc et remplit de soulagement. Une fois calmés, Kate fut la première à prendre la parole, ne quittant la route des yeux une seconde.
« C'est juste que, lorsque je vois le regard que vous adressez à votre fille, j’ai… Je ne peux m’empêcher de sourire bêtement et de vous…
- Dévorer des yeux ? Essaya-t-il en arquant un sourcil.
- Oui, marmotta-t-elle en rouissant, honteuse de se dévoiler de cette manière. »
La trouvant adorable en cet instant, il sourit, attendrie. Kate tourna sa tête vers lui et le voyant sourire, elle acquiesça un sourire à son tour, heureuse qu’il ne la charrie pas. Reportant son regard sur la route, elle se mordit la lèvre inférieure nerveusement. La voyant faire, il fixa intensément ses lèvres.
« Et lorsque vous vous mordez la lèvre, je me demande comme je fais pour résister, lui confia-t-il sans lâcher ses lèvres du regard, comme hypnotisé. »
Surprise, elle haussa les sourcils et tourna la tête vers lui. Cette fois, il la regarda dans les yeux et il put y lire de l’amusement.
« J’ai pensé tout haut, c’est ça ? Demanda-t-il en fermant un œil. »
Au lieu de lui répondre, elle rit franchement en reportant son attention sur la route. Castle esquissa un sourire en entendant son rire à consonance mélodieuse, sonnant comme tel à son oreille. Se concentrant lui aussi sur la route, il ne pouvait s’empêcher d’espérer que leurs baisers n’étaient pas sur le compte du soulagement. Discrètement, il tourna la tête vers elle, ses cheveux retombant en cascades sur ses épaules, ses yeux rieurs, ressemblant au jade, son nez fin et long, sa bouche étirée en un sourire presque invisible.
« Je… Je voudrais vous parler d’une chose, commença-t-il.
- Bien sûr, je vous écoute.
- Euh. »
Voilà que l’écrivain perdait ses mots. Sa muse en fut ravie car son sourire s’agrandit, elle tourna la tête vers lui et elle vit à quel point il hésitait à lui parler. Le trouvant adorable, elle le poussa à se confier.
« De quoi voulez-vous me parler Castle ?
- Ok, alors déjà on va commencer par tu, réessaie, lu intima-t-il. »
Bien que surprise, elle se plia à sa demande.
« De quoi voulais-tu ma parler… Rick ? Hésita-t-elle. »
Castle hocha la tête en riant.
« C’est bien lieutenant, vous apprenez vite ! »
Elle lui tira la langue et il rit un peu plus franchement.
« Alors ? Demanda-t-elle, impatiente.
- Hum ? Ah oui, je voulais savoir si… Euh… »
Levant les yeux au ciel, elle lui coupa la parole.
« Tu n’as jamais demandé à une fille de sortir avec toi ou quoi ? Rit-elle.
- Hein ? Mais comment tu…
- Tu es écrivain, les mots sont ton royaume alors pourquoi hésiterais-tu autant à mon sujet ? Lui dit-elle, malicieuse. »
Il sourit, décidément, ils se comprenaient dans toutes les situations. Leurs esprits étaient comme connectés.
« Parfois j’oublie que tu es flic, lui dit-il, un sourire en coin. »
Elle lui sourit en retour, elle passa une vitesse mais avant de pouvoir enlever sa main du levier de vitesse, elle sentit une main se poser sur la sienne. Elle se raidit puis finit par se détendre en sentant un pouce lui caresser le dos de sa main, lentement, doucement, innocemment.
« C’est d’accord, lui murmura-t-elle.
- Pardon ?
- Je suis d’accord, dit-elle plus haut, le regard river sur la route. »
Ravie, il sourit et lâcha sa main qu’elle remit sur le volant. Un long silence suivit, un silence confortable certes. Rick était ravit qu’elle ait accepté sa proposition et Kate souriait en le voyant si enthousiaste.
« Par contre, je ne suis pas du genre « cui-cui les petits oiseaux », le prévint-elle.
- C’est noté, pouffa-t-il. »
Elle sourit en l’entendant rire et elle se gara sur le parking de l’hôpital. Ils sortirent de la voiture sans un mot, seule des doigts vinrent s’entrelacer aux siens. Au début surprise, elle resserra ses doigts sur ceux de l’écrivain qui se détendit à son geste. Il avait eu un peu peur de ressembler à une passoire en prenant cette initiative.
Kate étouffa un rire lorsqu’elle l’entendit soupirer de soulagement. Lorsqu’elle tourna la tête vers lui et qu’il lui sourit en retour, elle ce dit que finalement, un peu de tendresse et de douceur ne lui ferrait pas de mal.
oOoOoOoOo
Sa main serrant toujours la sienne, il était assis sur une chaise inconfortable dans une chambre d’hôpital. La tête posée sur le lit où dormait Lisbon, il était lui-même endormie, la pression étant enfin retombée, il pouvait dormir sans que ses démons le guettent. Entré dans un sommeil des plus lourds, il ne sentit pas la légère pression de la main qu’il avait dans la sienne dû au réveil de Teresa.
Les yeux papillonnants, elle finit par s’habituer à la luminosité de la pièce. Elle voulut se passer une main sur le front lorsqu’elle sentit un petit objet dans sa paume. Fronçant les sourcils, elle l’ouvrit et découvrit stupéfaite une alliance.
Elle resta coi un instant mais se reprit en regardant la main qui serrait la sienne, plus une trace de l’anneau sauf peut être cette marque de bronzage sur l’annuaire gauche du consultant.
Elle regarda à l’intérieur de l’alliance.
« Angela et Patrick pour toujours. »
Son cœur se serra, Jane l’avait choisit, il avait décidé de faire son deuil pour elle, en quelque sorte. Elle en était soulagée mais une petite voix dans sa tête lui disait que le mentaliste aimera toujours sa femme, qu’elle sera toujours dans son cœur. Après tout ce n’est pas pour rien que cette phrase soit inscrite à l’intérieur de l’anneau. Mais elle l’accepta.
Dans un dernier regard pour l’homme qui veillait sur elle, elle s’endormie, la main contenant l’alliance posée contre son cœur. Un jour, elle ira sur la tombe de sa femme et elle lui fera la promesse de veiller sur lui.
A suivre
Dernière édition par Nono2b le Lun 7 Mar 2011 - 16:49, édité 1 fois
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Re: Vade-Mecum ^
J'adore c'est trop beau
Castle et Beckett qui sortent de l'ambulance débraillés
Et Castle qui n'ose pas demander à Beckett de sortir avec lui c'est trop cute
Hâte de lire la suite maintenant que les deux couples sont formés
VLS
Castle et Beckett qui sortent de l'ambulance débraillés
Et Castle qui n'ose pas demander à Beckett de sortir avec lui c'est trop cute
Hâte de lire la suite maintenant que les deux couples sont formés
VLS
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