Vade-Mecum ^
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Vade-Mecum ^
Alors voilà, je vous présente ma nouvelle fic' ! Et non ce n'est pas une pub sur le dentifrice
Mais ce n'est pas une fic' uniquement sur TM, c'est un crossover avec Castle
J'espère que vous allez aimer, bonne lecture
Merci à Lu' pour la correction
Titre : Vade-Mecum.
Genre : Drame/Vengeance/Romance.
Rating : T.
Type de la fic : Crossover The Mentalit/Castle.
Personnages principaux : Richard Castle/Kate Beckett ; Teresa Lisbon/Patrick Jane.
Résumé : Lorsque Red John commet un meurtre à New York, le CBI vient donner un coup de main aux agents du 12th district. Patrick Jane, ronger par la culpabilité, arrivera-t-il à choisir entre son passé et le présent ? Chaque personne a besoin d'une promesse mais pour nos équipes, laquelle ce serra ?
Disclamer : Les séries Castle et TM ne m'appartiennent pas, ni les personnages d'ailleurs (la vie est injuste), j'écris pour le plaisir.
Chapitres :
Chapitre 1 : Comme d’habitude, ou presque...
Driiiiiiiiiiiiiing ! Driiiiiiiiiiiiing !
Un bruit parvint du fin fond du dessous de la couette d’un certain Rick Castle, célèbre écrivain et une enquêtrice pour muse. Certes, il était charmant mais moins dès le matin à… 7h30.
Driiiiiiiiiiing ! Driiiiiiing ! Driiiiiiiiing !
Il jura mais décida de répondre ou plutôt d’essayer. Il sortit sa main de dessous sa couette et chercha à tâtons son téléphone qui vibrait sur la table de chevet. Un autre « dring » faillit sortir du téléphone mais l’écrivain fût plus rapide, ne supportant plus cette mélodie, pas qu’il ne l’aimait pas, mais dès le matin, une musique pareille dans les oreilles, ce n’est pas très plaisant.
« Oui... ? Dit-il d’une voix grave et pâteuse.
- Castle ?! C’est quoi cette voix ? On dirait que vous venez d’avaler un paon ! Rigola Beckett à l’autre bout de l’appareil.
- Ha, ha ! Hilarant Beckett ! C’est ce qu’on appelle la voix du matin, lieutenant !... Vous appelez pour me prévenir qu’un meurtre a eu lieu ? »
« Enfin, pensa-t-il. »
Depuis plus de deux semaines, ils n’avaient eu aucun cas, même pas un petit dealer à rechercher. Rien. Nada.
« Oui Castle, et si vous vous réjouissez, je ferais de vous un homme différent des autres dès que je vous verrais !
- Ça ira, je crois pouvoir m’en passer ! Je ne vais rien dire mais mon cerveau génial n’en pense pas moins ! Répliqua-t-il, fière.
- Ben tiens… ! Déclara-t-elle, lassée de son comportement de gamin dès le matin. »
Elle raccrocha dans un soupir et lui dans un sourire.
« Comme d’habitude, pensa-t-il, heureux. »
Il se leva avec entrain, s’habilla, alla dans sa salle de bain pour s’entraîner à parler et se rendit compte que sa voix était vraiment horrible. Une fois sa voix revenue à la normale, il se dirigea en sautillant vers la cuisine. Il avait faim. Comme d’habitude. Comme chaque matin. Il sentit l’odeur du café venir lui chatouiller les narines, il inspira un bon coup, et expira de bien être.
Sa fille était déjà levée et habillée, elle mangeait comme quatre. Elle aussi apparemment avait très faim. Alexis avait préparé une tasse de café dans la tasse préféré de son père, la tasse avec « Richard Castle » marqué dessus, pour sa plus grande fierté. Rick accéléra le pas et vint faire un bisou à sa fille sur sa joue, elle se retourna en souriant et l’enlaça en fermant les yeux. Il fit de même. Comme d’habitude.
C’est à ce moment là que Martha décida de descendre. Castle se détacha de sa fille, non sans lui avoir fait un bisou sur le sommet du crâne, et se dirigea vers sa mère et lui fit, à elle aussi, une bise sur la joue. Elle lui répondit en souriant. Comme d’habitude. Il prit sa tasse de café et commença à boire son contenu lentement en savourant chaque gouttelette en fermant les yeux.
Toc... Toc... Toc...!
La porte émit un son, ce qui eût pour effet de faire rouvrir les yeux de l’écrivain et un sourire vint étirer ses lèvres, celles-ci bloquaient encore le bord de la tasse. Il les retira enfin, posa sa tasse sur le comptoir et partit ouvrir. Castle appuya sur la poignée et ouvrit en grand la porte.
« Beckett ! Dit-il, heureux.
- Re-bonjour, Castle ! Vous avez l’air d’être mieux réveillé que toute à l’heure ! Vous n’avez plus votre voix de…
- …Paon ! Oui, je sais ! Il la regarda en souriant avant de sursauter et de se dégager de l’entrée. Entrez, Beckett, entrez. ! Vous voulez un café ?
- Oh oui ! Je n’ai pas eu le temps de le boire ce matin et j’en meure d’envie ! Dit-elle les yeux pétillants.
- Très bien, allez-vous asseoir, je vous le prépare.
- Merci Castle. Dit-elle en souriant. »
Pendant qu’ils parlaient, Castle avait attrapé Beckett par le bras et lui montra le chemin, qu’elle connaissait pourtant très bien. Comme d’habitude.
Lorsqu’Alexis aperçut Beckett, elle se leva et se dirigea vers elle et la prit dans ses bras. Beckett sourit et rendit l’étreinte à la jeune fille sous les yeux émerveillés du père et le sourire de la grand-mère. Oui, depuis quelques temps, Alexis et Beckett s’étaient rapprochées, et ça grâce aux dîners qu’ils faisaient en famille tous les week-ends. Beckett était, pour Alexis, une mère qui remplaçait quelque peu la sienne : elle était beaucoup plus présente et était vraiment adorable avec elle. Alexis était pour Beckett, la fille qu’elle n’a jamais eu ou, n’aura peut être jamais.
Même si Castle et Beckett n’étaient pas en couple, Alexis s’en fichait. Pour elle, sa mère "adoptive" n’avait pas besoin d’une relation avec son père pour qu’elle l’aime plus que maintenant. Mais c’était vrai qu’Alexis aimerait bien que son père trouve quelqu’un, et s’il y avait le choix, elle choisirait Kate sans hésitation.
« Salut Kate, ça va ? Demanda enfin Alexis après son câlin.
- Oui ma puce, ça va, et toi ?
- Tout va bien, sauf que papa s’est réveillé en retard ce matin, j’ai entendu la sonnerie de son téléphone et j’en ai déduit que c’était toi qui l’avais réveillé.
- Exact ! Répondit Kate en riant. C’est ce que je me suis dit aussi quand j’ai entendu son horrible voix.
- Mais vous allez me lâchez avec la voix, lieutenant ?! Dit le concerné fronçant les sourcils. »
Ledit lieutenant ne répondit pas mais se contenta de sourire puis elle se dirigea vers Martha. Elle lui fit un bisou, comme Castle quelques minutes plus tôt, et alla s’installer à côté d’Alexis qui, elle, entre temps s’était rassise et finissait son petit-déjeuner.
Castle prépara le café de Beckett et le lui tendit avec un sourire, elle murmura un "merci" et commença à le boire. Comme d’habitude.
Alexis finit son petit-déjeuner, mit les assiettes dans le lave-vaisselle, prit son sac et le mit sur son dos. Elle se dirigea vers son père et lui fit une bise sur la joue, elle fit de même avec sa grand-mère et Kate. La jeune fille lança un bref « Je vais au lycée, bonne journée ! » puis s’en alla en fermant la porte. Beckett décida que c’était le moment d’y aller et questionna Castle du regard pour savoir s’il était du même avis qu’elle. Comme d’habitude : réponse positive. Ils s’en allèrent non sans avoir dit au revoir à Martha qui leur répondit avec un petit signe de main.
Sur la scène de crime
Ils arrivèrent en se chamaillant. Comme d’habitude. Esposito, Ryan et Lanie les attendaient dans la maison. Lorsqu’ils arrivèrent enfin à l’intérieur, café en main, ils faillirent les lâcher : le spectacle était… sanglant. Vraiment, énormément. Beckett ne pût retenir un hoquet de dégoût.
Les murs étaient recouverts de sang. En face d’eux, un miroir reposait fièrement sur un meuble, on pouvait voir un dessin se refléter à l’intérieur : un smiley, un smiley qui souriait, un smiley sadique et qui narguait. Un smiley positionné de façon à ce qu’on le voit en premier et c’est après qu’on s’attend à voir le corps : le corps d’une femme complètement ouverte de toute part et ses ongles peints avec son propre sang… On n’en entendait plus parler de lui, mais il est revenu, il n’est plus en Californie, mais à New-York.
C’est arrivé dans la pièce où le cadavre gisait qu’ils purent voir une phrase écrite avec le sang de la victime : I returned, Patrick…
Ça, ce n’était pas comme d’habitude…
Mais ce n'est pas une fic' uniquement sur TM, c'est un crossover avec Castle
J'espère que vous allez aimer, bonne lecture
Merci à Lu' pour la correction
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Titre : Vade-Mecum.
Genre : Drame/Vengeance/Romance.
Rating : T.
Type de la fic : Crossover The Mentalit/Castle.
Personnages principaux : Richard Castle/Kate Beckett ; Teresa Lisbon/Patrick Jane.
Résumé : Lorsque Red John commet un meurtre à New York, le CBI vient donner un coup de main aux agents du 12th district. Patrick Jane, ronger par la culpabilité, arrivera-t-il à choisir entre son passé et le présent ? Chaque personne a besoin d'une promesse mais pour nos équipes, laquelle ce serra ?
Disclamer : Les séries Castle et TM ne m'appartiennent pas, ni les personnages d'ailleurs (la vie est injuste), j'écris pour le plaisir.
Chapitres :
Chapitre 1 : Comme d'habitude.
Chapitre 2 : New York nous attends.
Chapitre 3 : Se mettre à la place de quelqu'un.
Chapitre 4 : New York nous voilà.
Chapitre 5 : Rencontre et sentiments.
Chapitre 6 : Le lien de la victime avec Jane.
Chapitre 7 : Tu ne m'as pas manqué.
Chapitre 8 : Je ne suis pas ridicule.
Chapitre 9 : Remise en question et coup de feu.
Chapitre 10 : Les héros ne meurent jamais.
Chapitre 11 : Enlèvement, culpabilité et moment d'inquiétude.
Chapitre 12 : Profonde réflexion et morphine.
Chapitre 13 : Dora ou Bob l'éponge ?
Chapitre 14 : Nouveau meurtre, visage reconnaissable.
Chapitre 15 : Pas elle.
Chapitre 16 : Douleur et compassion.
Chapitre 17 : Simple promesse gravée à jamais autour de ton poignet.
Chapitre 18 : Toujours.
Chapitre 19 : Nouvelle piste.
Chapitre 20 : Pourchassées.
Chapitre 21 : Qui est-il ?
Chapitre 22 : Ce que la vérité peut faire.
Chapitre 23 : Dans un élan d'espoir.
Chapitre 24 : Le temps est compté (1ère partie).
Chapitre 25 : Le temps est compté (2e partie).
Chapitre 26 : Please, don't leave me.
Chapitre 27 : S'arrêter et fixer ce que l'on croit être un rêve.
Chapitre 28 : Légère hésitation.
Chapitre 29 : Une soirée pour t'endormir.
Chapitre 30 : J'ai faillit abandonner, Jane.
Chapitre 31 : Le cœur et la raison.
Chapitre 32 : Besoin de temps, seulement de temps.
Chapitre 33 : Je te l'avais promis, Vade-Mecum.
____________________________
Vade-Mecum
Chapitre 2 : New York nous attends.
Chapitre 3 : Se mettre à la place de quelqu'un.
Chapitre 4 : New York nous voilà.
Chapitre 5 : Rencontre et sentiments.
Chapitre 6 : Le lien de la victime avec Jane.
Chapitre 7 : Tu ne m'as pas manqué.
Chapitre 8 : Je ne suis pas ridicule.
Chapitre 9 : Remise en question et coup de feu.
Chapitre 10 : Les héros ne meurent jamais.
Chapitre 11 : Enlèvement, culpabilité et moment d'inquiétude.
Chapitre 12 : Profonde réflexion et morphine.
Chapitre 13 : Dora ou Bob l'éponge ?
Chapitre 14 : Nouveau meurtre, visage reconnaissable.
Chapitre 15 : Pas elle.
Chapitre 16 : Douleur et compassion.
Chapitre 17 : Simple promesse gravée à jamais autour de ton poignet.
Chapitre 18 : Toujours.
Chapitre 19 : Nouvelle piste.
Chapitre 20 : Pourchassées.
Chapitre 21 : Qui est-il ?
Chapitre 22 : Ce que la vérité peut faire.
Chapitre 23 : Dans un élan d'espoir.
Chapitre 24 : Le temps est compté (1ère partie).
Chapitre 25 : Le temps est compté (2e partie).
Chapitre 26 : Please, don't leave me.
Chapitre 27 : S'arrêter et fixer ce que l'on croit être un rêve.
Chapitre 28 : Légère hésitation.
Chapitre 29 : Une soirée pour t'endormir.
Chapitre 30 : J'ai faillit abandonner, Jane.
Chapitre 31 : Le cœur et la raison.
Chapitre 32 : Besoin de temps, seulement de temps.
Chapitre 33 : Je te l'avais promis, Vade-Mecum.
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Vade-Mecum
Chapitre 1 : Comme d’habitude, ou presque...
Driiiiiiiiiiiiiing ! Driiiiiiiiiiiiing !
Un bruit parvint du fin fond du dessous de la couette d’un certain Rick Castle, célèbre écrivain et une enquêtrice pour muse. Certes, il était charmant mais moins dès le matin à… 7h30.
Driiiiiiiiiiing ! Driiiiiiing ! Driiiiiiiiing !
Il jura mais décida de répondre ou plutôt d’essayer. Il sortit sa main de dessous sa couette et chercha à tâtons son téléphone qui vibrait sur la table de chevet. Un autre « dring » faillit sortir du téléphone mais l’écrivain fût plus rapide, ne supportant plus cette mélodie, pas qu’il ne l’aimait pas, mais dès le matin, une musique pareille dans les oreilles, ce n’est pas très plaisant.
« Oui... ? Dit-il d’une voix grave et pâteuse.
- Castle ?! C’est quoi cette voix ? On dirait que vous venez d’avaler un paon ! Rigola Beckett à l’autre bout de l’appareil.
- Ha, ha ! Hilarant Beckett ! C’est ce qu’on appelle la voix du matin, lieutenant !... Vous appelez pour me prévenir qu’un meurtre a eu lieu ? »
« Enfin, pensa-t-il. »
Depuis plus de deux semaines, ils n’avaient eu aucun cas, même pas un petit dealer à rechercher. Rien. Nada.
« Oui Castle, et si vous vous réjouissez, je ferais de vous un homme différent des autres dès que je vous verrais !
- Ça ira, je crois pouvoir m’en passer ! Je ne vais rien dire mais mon cerveau génial n’en pense pas moins ! Répliqua-t-il, fière.
- Ben tiens… ! Déclara-t-elle, lassée de son comportement de gamin dès le matin. »
Elle raccrocha dans un soupir et lui dans un sourire.
« Comme d’habitude, pensa-t-il, heureux. »
Il se leva avec entrain, s’habilla, alla dans sa salle de bain pour s’entraîner à parler et se rendit compte que sa voix était vraiment horrible. Une fois sa voix revenue à la normale, il se dirigea en sautillant vers la cuisine. Il avait faim. Comme d’habitude. Comme chaque matin. Il sentit l’odeur du café venir lui chatouiller les narines, il inspira un bon coup, et expira de bien être.
Sa fille était déjà levée et habillée, elle mangeait comme quatre. Elle aussi apparemment avait très faim. Alexis avait préparé une tasse de café dans la tasse préféré de son père, la tasse avec « Richard Castle » marqué dessus, pour sa plus grande fierté. Rick accéléra le pas et vint faire un bisou à sa fille sur sa joue, elle se retourna en souriant et l’enlaça en fermant les yeux. Il fit de même. Comme d’habitude.
C’est à ce moment là que Martha décida de descendre. Castle se détacha de sa fille, non sans lui avoir fait un bisou sur le sommet du crâne, et se dirigea vers sa mère et lui fit, à elle aussi, une bise sur la joue. Elle lui répondit en souriant. Comme d’habitude. Il prit sa tasse de café et commença à boire son contenu lentement en savourant chaque gouttelette en fermant les yeux.
Toc... Toc... Toc...!
La porte émit un son, ce qui eût pour effet de faire rouvrir les yeux de l’écrivain et un sourire vint étirer ses lèvres, celles-ci bloquaient encore le bord de la tasse. Il les retira enfin, posa sa tasse sur le comptoir et partit ouvrir. Castle appuya sur la poignée et ouvrit en grand la porte.
« Beckett ! Dit-il, heureux.
- Re-bonjour, Castle ! Vous avez l’air d’être mieux réveillé que toute à l’heure ! Vous n’avez plus votre voix de…
- …Paon ! Oui, je sais ! Il la regarda en souriant avant de sursauter et de se dégager de l’entrée. Entrez, Beckett, entrez. ! Vous voulez un café ?
- Oh oui ! Je n’ai pas eu le temps de le boire ce matin et j’en meure d’envie ! Dit-elle les yeux pétillants.
- Très bien, allez-vous asseoir, je vous le prépare.
- Merci Castle. Dit-elle en souriant. »
Pendant qu’ils parlaient, Castle avait attrapé Beckett par le bras et lui montra le chemin, qu’elle connaissait pourtant très bien. Comme d’habitude.
Lorsqu’Alexis aperçut Beckett, elle se leva et se dirigea vers elle et la prit dans ses bras. Beckett sourit et rendit l’étreinte à la jeune fille sous les yeux émerveillés du père et le sourire de la grand-mère. Oui, depuis quelques temps, Alexis et Beckett s’étaient rapprochées, et ça grâce aux dîners qu’ils faisaient en famille tous les week-ends. Beckett était, pour Alexis, une mère qui remplaçait quelque peu la sienne : elle était beaucoup plus présente et était vraiment adorable avec elle. Alexis était pour Beckett, la fille qu’elle n’a jamais eu ou, n’aura peut être jamais.
Même si Castle et Beckett n’étaient pas en couple, Alexis s’en fichait. Pour elle, sa mère "adoptive" n’avait pas besoin d’une relation avec son père pour qu’elle l’aime plus que maintenant. Mais c’était vrai qu’Alexis aimerait bien que son père trouve quelqu’un, et s’il y avait le choix, elle choisirait Kate sans hésitation.
« Salut Kate, ça va ? Demanda enfin Alexis après son câlin.
- Oui ma puce, ça va, et toi ?
- Tout va bien, sauf que papa s’est réveillé en retard ce matin, j’ai entendu la sonnerie de son téléphone et j’en ai déduit que c’était toi qui l’avais réveillé.
- Exact ! Répondit Kate en riant. C’est ce que je me suis dit aussi quand j’ai entendu son horrible voix.
- Mais vous allez me lâchez avec la voix, lieutenant ?! Dit le concerné fronçant les sourcils. »
Ledit lieutenant ne répondit pas mais se contenta de sourire puis elle se dirigea vers Martha. Elle lui fit un bisou, comme Castle quelques minutes plus tôt, et alla s’installer à côté d’Alexis qui, elle, entre temps s’était rassise et finissait son petit-déjeuner.
Castle prépara le café de Beckett et le lui tendit avec un sourire, elle murmura un "merci" et commença à le boire. Comme d’habitude.
Alexis finit son petit-déjeuner, mit les assiettes dans le lave-vaisselle, prit son sac et le mit sur son dos. Elle se dirigea vers son père et lui fit une bise sur la joue, elle fit de même avec sa grand-mère et Kate. La jeune fille lança un bref « Je vais au lycée, bonne journée ! » puis s’en alla en fermant la porte. Beckett décida que c’était le moment d’y aller et questionna Castle du regard pour savoir s’il était du même avis qu’elle. Comme d’habitude : réponse positive. Ils s’en allèrent non sans avoir dit au revoir à Martha qui leur répondit avec un petit signe de main.
Sur la scène de crime
Ils arrivèrent en se chamaillant. Comme d’habitude. Esposito, Ryan et Lanie les attendaient dans la maison. Lorsqu’ils arrivèrent enfin à l’intérieur, café en main, ils faillirent les lâcher : le spectacle était… sanglant. Vraiment, énormément. Beckett ne pût retenir un hoquet de dégoût.
Les murs étaient recouverts de sang. En face d’eux, un miroir reposait fièrement sur un meuble, on pouvait voir un dessin se refléter à l’intérieur : un smiley, un smiley qui souriait, un smiley sadique et qui narguait. Un smiley positionné de façon à ce qu’on le voit en premier et c’est après qu’on s’attend à voir le corps : le corps d’une femme complètement ouverte de toute part et ses ongles peints avec son propre sang… On n’en entendait plus parler de lui, mais il est revenu, il n’est plus en Californie, mais à New-York.
C’est arrivé dans la pièce où le cadavre gisait qu’ils purent voir une phrase écrite avec le sang de la victime : I returned, Patrick…
Ça, ce n’était pas comme d’habitude…
A suivre...Ou pas
Dernière édition par Nono2b le Jeu 24 Mar 2011 - 17:34, édité 17 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Ah c'est trop bien un crossover entre mes deux séries préférées
Deux consultants aussi casse-pied l'un que l'autre, pauvre Lisbon et Beckett elles vont être KO
J'ai vraiment hâte de lire la suite, ça promet de grands moments
Deux consultants aussi casse-pied l'un que l'autre, pauvre Lisbon et Beckett elles vont être KO
J'ai vraiment hâte de lire la suite, ça promet de grands moments
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Vade-Mecum ^
Curieusement autant j'ai aimé Nathan Fillion dans Firefly autant je n'accroche pas sur Castle...J'ai laissé tomber au bout de 5 épisodes...trop agaçant
Mais la fic débute bien, j'ai envie de connaitre la suite
Mais la fic débute bien, j'ai envie de connaitre la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vade-Mecum ^
Merci beaucoup Contente que ça vous plaise
Johel, tu n'aimes pas Castle ? Comment c'est possible ?
Allez, je vous mets la suite, bonne lecture !
_______________________________________________
Chapitre 2 : New-York nous attend.
« Jane ? Jane ?! JANE ?! Mais où est-ce qu’il est encore passé !! »
Lisbon hurlait dans les locaux du CBI depuis près de 2min. C’est Cho qui l’interpela depuis son bureau, évitant à sa patronne de chercher de fond en comble le lieu de travail.
« Boss, il doit être dans sa petite cachette à l’étage, s’il n’y est pas, je n'peux rien pour vous, désolé.
- Ah oui, sa planque, j’avais complètement oublié ! Merci Cho ! Dit-elle en se passant une main sur le front. »
Elle se dirigea d’un pas rapide vers les escaliers, une fois montés, la jeune femme traversa le couloir à grande enjambée et s’arrêta devant une porte métallique. La jolie patronne allait frapper mais se ravisa en regardant sa montre : 9h30… Il doit être encore entrain de dormir, pensa-t-elle. Alors, elle ouvrit le plus doucement et discrètement possible la lourde porte pour enfin découvrir son consultant profondément endormi.
Lisbon sourit en voyant la scène mais son regard se porta sur une boîte en bois sur l’étagère, elle savait ce qu’elle contenait et elle en avait peur. Jane ne se doutait pas qu’elle était au courant, mais parfois il oubliait que sa patronne était flic. Teresa s’avança silencieusement vers le consultant une main en avant. Elle avança sa main vers la joue du blond endormi, mais se ravisa en pensant aux commentaires que pourrait faire Jane. Sa main se dirigea alors vers l’épaule de son beau consultant et elle le secoua doucement en murmurant son nom.
« Jane… Jane… !
- Mmh… Lisbon… Dit-il en souriant. »
Ladite Lisbon rougit violemment sous le ton que prenait Jane en l’appelant. Toutes les scènes possibles et inimaginables entre son consultant et elle traversèrent ses pensées. Elle secoua la tête pour effacer ces images de son esprit.
« Lisbon, je peux sentir la chaleur de vos joues d’ici ! Cette fois, je vous ai bien eu, ne le niez pas ! Dit Jane en riant légèrement. »
Elle sursauta en entendant Jane lui adresser la parole, et en écoutant ce qu’il avait à dire, elle rougit de plus belle. Nier serait s’enfoncer, autant dire la vérité ! Pensa-t-elle.
« C’est vrai, vous m’avez bien au, j’ai même été… On va dire, surprise et gênée ! Dit-elle en souriant.
- Gênée vous dîtes ? Pourquoi ? Vous vous imaginiez des choses ? Lisbon, Lisbon, Lisbon… ! Je n’aurais jamais crû ça de vous ! Vous me surprenez ! Dit-il avec un éclat de malice dans les yeux et un sourire en coin.
- Je… Euh… Non ! Je… Je ne me suis rien imaginée ! Je… Bafouilla-t-elle, gênée et les joues rouges pivoines.
- Relax ! Je plaisante ! Je vous taquine Lisbon ! Dit-il en la coupant et en souriant de toutes ses dents. »
Plus gêné, tu meures ! Pensa Jane, heureux d’avoir chamboulé son amie.
Cette dernière était toujours horriblement mal à l’aise et elle évitait à tout prix les yeux de Jane, mais pour la seconde fois, son regard s’arrêta sur la boîte, elle grimaça, Jane le remarqua mais ne dit rien de peur qu’une nouvelle dispute éclate entre eux. Trouvant le silence pesant, le beau consultant ouvrit la bouche dans un sourire.
« Alors, Lisbon ? Vous n’êtes pas venue me réveiller simplement pour m’embêter, on a une affaire, n’est-ce pas ? Demanda-t-il soudainement heureux. »
Lorsque Jane avait recommencé à parler, elle l’avait regardé dans les yeux, mais, à la fin de sa phrase, elle se trifouillait les mains et évitait encore une fois le regard de Jane.
« En effet… Dit-elle, soudainement stressée.
- Pourquoi ce ton dramatique, Lisbon ? C’est lui, n’est-ce pas ? »
La jeune patronne releva le visage vers Jane et le regarda droit dans les yeux. Le regard de son consultant souvent rieur, s’était assombri à l’évocation du tueur en série. Elle approuva d’un signe de tête, Jane soupira, elle fit une grimace.
« Mais il a changé d’endroit… Murmura-t-elle tout bas.
- C’est-à dire ? Vous entendez quoi par là ?
- Sa nouvelle victime, il l’a tuée à… Dit-elle sans finir sa phrase pour laisser un peu de suspens.
- Quoi ? Manhattan ? Beverly Hills ? Chicago ?
- … New-York.
- New-York ? Il était en vacances ou quoi ? Oh non ! Je sais, il était en vacances puis il s’est dit en croisant une femme dans la rue : Tiens, j’ai bien envie de tuer aujourd’hui ! Rien que pour faire « chier » Patrick ! Allez hop ! C’est parti mon quiqui ! Dit-il en s’emportant.
- Ne soyez pas si cynique ! Je ne le sais pas moi-même mais nous allons devoir collaborer avec le NYPD. C’est tout ce que je sais pour l’instant, nous en saurons plus sur place, vous verrez. Dit-elle pour le rassurer.
- Mmmh… C’est déjà mieux que le FBI… »
La jeune femme aux yeux émeraude sourit en entendant la dernière phrase du consultant. Jane n’aimait pas collaborer avec d’autres personnes que l’équipe avec laquelle il travaillait et cette idée de devoir « partager » l’enquête sur Red John ne l’enchantait guère, mais il allait devoir faire avec cette fois.
« Vous savez comment ils s’appellent, ces new-yorkais ? Tenta Jane.
- Oui, il y a le détective Katherine Beckett ou Kate Beckett, Javier Esposito, Kevin Ryan et un consultant Richard Castle.
- Mmmh… Richard Castle vous dîtes… ? Elle hocha la tête en signe d’approbation, il continua dans sa lancée sous le regard interrogateur de la jeune femme. Ca me dit quelque chose… J’ai déjà entendu son nom quelque part… Pas vous ?
- Si, c’est un écrivain, c’est lui qui a inventé Derick Storm mais il l’a tué dans un de ses bouquins, maintenant il continue avec un nouveau personnage : Nikki Hard. Je crois qu’il s’est inspiré de sa collègue, Beckett.
- Voilà pourquoi il me disait quelque chose, je comprends mieux maintenant. En tout cas Lisbon, vous avez l’air d’être très au courant… ! Dit-il avec un sourire malicieux.
- C’est normal, nous allons travailler avec eux, je me suis informée, rien de plus. S’exclama-t-elle en recommençant à rougir.
- Mouais… Pas très convainquant quand même… Remarqua-t-il en souriant légèrement devant l’air gêné de son amie.
- Vous voulez savoir quoi ? Que j’aime bien ses livres ? Et bien oui, c’est vrai, je les aime beaucoup même. Et je trouve ça… Charmant qu’il se soit inspiré de sa collègue. Dit-elle, sûre d’elle.
- Je ne vous ai pas poussé à me parler de vos sentiments, mais pour ce qu’y est de son inspiration, je trouve ça louche.
- Louche ? Pourquoi ? Demanda-t-elle, curieuse.
- Je ne sais pas trop encore, je vous dirais ça quand on les aura rencontrés ! En tout cas, je ne sais pas vous mais, moi, j’ai hâte de les rencontrer ! Et puis j’ai déjà lu un de ses livres et j’ai beaucoup accroché ! Déclara-t-il avec enthousiasme.
- Tant mieux pour vous ! Allez, maintenant debout ! Il faut que vous passiez chez vous pour prendre quelques affaires et nous partirons à l’aéroport vers… Mmmh… 11h/12h, je pense. Dit-elle en regardant sa montre.
- Pas besoin de passer chez moi, j’achèterai des affaires là-bas, ce n’est pas grave. Dit-il en chassant la phrase de Lisbon d’un signe de main.
- Vous êtes sûr ? Il hocha la tête. Bon très bien, alors on se rejoint en bas. Ah oui et Jane, les autres ont déjà préparé leurs affaires, on part dans une demi-heure dans ce cas Déclara-t-elle se retournant pour quitter la pièce.
La jolie jeune femme se dirigea vers la sortie quand une main agrippa son bras pour la retourner vers son propriétaire : Jane. Il se pencha en avant, le cœur de Lisbon commença à s’emballer, elle devint de plus en plus rouge et elle fixait les lèvres de son consultant sans ciller. Ce dernier décala légèrement sa tête pour que ses lèvres touchent une des joues de sa patronne.
Celle-ci avait les joues en feu, Jane le sentit et sourit contre la peau douce de la jeune femme aux yeux émeraude. Il se détacha de sa patronne, la dépassa, se mit à l’entrée de la pièce puis se retourna. Lisbon, quant à elle, était toujours scotchée, elle n’avait pas bougé d’un poil, d’ailleurs, elle sursauta quand Jane prit la parole.
« Bah alors Lisbon, vous venez ? New-York nous attend ! Dit-il, tout sourire. »
Johel, tu n'aimes pas Castle ? Comment c'est possible ?
Allez, je vous mets la suite, bonne lecture !
_______________________________________________
Chapitre 2 : New-York nous attend.
« Jane ? Jane ?! JANE ?! Mais où est-ce qu’il est encore passé !! »
Lisbon hurlait dans les locaux du CBI depuis près de 2min. C’est Cho qui l’interpela depuis son bureau, évitant à sa patronne de chercher de fond en comble le lieu de travail.
« Boss, il doit être dans sa petite cachette à l’étage, s’il n’y est pas, je n'peux rien pour vous, désolé.
- Ah oui, sa planque, j’avais complètement oublié ! Merci Cho ! Dit-elle en se passant une main sur le front. »
Elle se dirigea d’un pas rapide vers les escaliers, une fois montés, la jeune femme traversa le couloir à grande enjambée et s’arrêta devant une porte métallique. La jolie patronne allait frapper mais se ravisa en regardant sa montre : 9h30… Il doit être encore entrain de dormir, pensa-t-elle. Alors, elle ouvrit le plus doucement et discrètement possible la lourde porte pour enfin découvrir son consultant profondément endormi.
Lisbon sourit en voyant la scène mais son regard se porta sur une boîte en bois sur l’étagère, elle savait ce qu’elle contenait et elle en avait peur. Jane ne se doutait pas qu’elle était au courant, mais parfois il oubliait que sa patronne était flic. Teresa s’avança silencieusement vers le consultant une main en avant. Elle avança sa main vers la joue du blond endormi, mais se ravisa en pensant aux commentaires que pourrait faire Jane. Sa main se dirigea alors vers l’épaule de son beau consultant et elle le secoua doucement en murmurant son nom.
« Jane… Jane… !
- Mmh… Lisbon… Dit-il en souriant. »
Ladite Lisbon rougit violemment sous le ton que prenait Jane en l’appelant. Toutes les scènes possibles et inimaginables entre son consultant et elle traversèrent ses pensées. Elle secoua la tête pour effacer ces images de son esprit.
« Lisbon, je peux sentir la chaleur de vos joues d’ici ! Cette fois, je vous ai bien eu, ne le niez pas ! Dit Jane en riant légèrement. »
Elle sursauta en entendant Jane lui adresser la parole, et en écoutant ce qu’il avait à dire, elle rougit de plus belle. Nier serait s’enfoncer, autant dire la vérité ! Pensa-t-elle.
« C’est vrai, vous m’avez bien au, j’ai même été… On va dire, surprise et gênée ! Dit-elle en souriant.
- Gênée vous dîtes ? Pourquoi ? Vous vous imaginiez des choses ? Lisbon, Lisbon, Lisbon… ! Je n’aurais jamais crû ça de vous ! Vous me surprenez ! Dit-il avec un éclat de malice dans les yeux et un sourire en coin.
- Je… Euh… Non ! Je… Je ne me suis rien imaginée ! Je… Bafouilla-t-elle, gênée et les joues rouges pivoines.
- Relax ! Je plaisante ! Je vous taquine Lisbon ! Dit-il en la coupant et en souriant de toutes ses dents. »
Plus gêné, tu meures ! Pensa Jane, heureux d’avoir chamboulé son amie.
Cette dernière était toujours horriblement mal à l’aise et elle évitait à tout prix les yeux de Jane, mais pour la seconde fois, son regard s’arrêta sur la boîte, elle grimaça, Jane le remarqua mais ne dit rien de peur qu’une nouvelle dispute éclate entre eux. Trouvant le silence pesant, le beau consultant ouvrit la bouche dans un sourire.
« Alors, Lisbon ? Vous n’êtes pas venue me réveiller simplement pour m’embêter, on a une affaire, n’est-ce pas ? Demanda-t-il soudainement heureux. »
Lorsque Jane avait recommencé à parler, elle l’avait regardé dans les yeux, mais, à la fin de sa phrase, elle se trifouillait les mains et évitait encore une fois le regard de Jane.
« En effet… Dit-elle, soudainement stressée.
- Pourquoi ce ton dramatique, Lisbon ? C’est lui, n’est-ce pas ? »
La jeune patronne releva le visage vers Jane et le regarda droit dans les yeux. Le regard de son consultant souvent rieur, s’était assombri à l’évocation du tueur en série. Elle approuva d’un signe de tête, Jane soupira, elle fit une grimace.
« Mais il a changé d’endroit… Murmura-t-elle tout bas.
- C’est-à dire ? Vous entendez quoi par là ?
- Sa nouvelle victime, il l’a tuée à… Dit-elle sans finir sa phrase pour laisser un peu de suspens.
- Quoi ? Manhattan ? Beverly Hills ? Chicago ?
- … New-York.
- New-York ? Il était en vacances ou quoi ? Oh non ! Je sais, il était en vacances puis il s’est dit en croisant une femme dans la rue : Tiens, j’ai bien envie de tuer aujourd’hui ! Rien que pour faire « chier » Patrick ! Allez hop ! C’est parti mon quiqui ! Dit-il en s’emportant.
- Ne soyez pas si cynique ! Je ne le sais pas moi-même mais nous allons devoir collaborer avec le NYPD. C’est tout ce que je sais pour l’instant, nous en saurons plus sur place, vous verrez. Dit-elle pour le rassurer.
- Mmmh… C’est déjà mieux que le FBI… »
La jeune femme aux yeux émeraude sourit en entendant la dernière phrase du consultant. Jane n’aimait pas collaborer avec d’autres personnes que l’équipe avec laquelle il travaillait et cette idée de devoir « partager » l’enquête sur Red John ne l’enchantait guère, mais il allait devoir faire avec cette fois.
« Vous savez comment ils s’appellent, ces new-yorkais ? Tenta Jane.
- Oui, il y a le détective Katherine Beckett ou Kate Beckett, Javier Esposito, Kevin Ryan et un consultant Richard Castle.
- Mmmh… Richard Castle vous dîtes… ? Elle hocha la tête en signe d’approbation, il continua dans sa lancée sous le regard interrogateur de la jeune femme. Ca me dit quelque chose… J’ai déjà entendu son nom quelque part… Pas vous ?
- Si, c’est un écrivain, c’est lui qui a inventé Derick Storm mais il l’a tué dans un de ses bouquins, maintenant il continue avec un nouveau personnage : Nikki Hard. Je crois qu’il s’est inspiré de sa collègue, Beckett.
- Voilà pourquoi il me disait quelque chose, je comprends mieux maintenant. En tout cas Lisbon, vous avez l’air d’être très au courant… ! Dit-il avec un sourire malicieux.
- C’est normal, nous allons travailler avec eux, je me suis informée, rien de plus. S’exclama-t-elle en recommençant à rougir.
- Mouais… Pas très convainquant quand même… Remarqua-t-il en souriant légèrement devant l’air gêné de son amie.
- Vous voulez savoir quoi ? Que j’aime bien ses livres ? Et bien oui, c’est vrai, je les aime beaucoup même. Et je trouve ça… Charmant qu’il se soit inspiré de sa collègue. Dit-elle, sûre d’elle.
- Je ne vous ai pas poussé à me parler de vos sentiments, mais pour ce qu’y est de son inspiration, je trouve ça louche.
- Louche ? Pourquoi ? Demanda-t-elle, curieuse.
- Je ne sais pas trop encore, je vous dirais ça quand on les aura rencontrés ! En tout cas, je ne sais pas vous mais, moi, j’ai hâte de les rencontrer ! Et puis j’ai déjà lu un de ses livres et j’ai beaucoup accroché ! Déclara-t-il avec enthousiasme.
- Tant mieux pour vous ! Allez, maintenant debout ! Il faut que vous passiez chez vous pour prendre quelques affaires et nous partirons à l’aéroport vers… Mmmh… 11h/12h, je pense. Dit-elle en regardant sa montre.
- Pas besoin de passer chez moi, j’achèterai des affaires là-bas, ce n’est pas grave. Dit-il en chassant la phrase de Lisbon d’un signe de main.
- Vous êtes sûr ? Il hocha la tête. Bon très bien, alors on se rejoint en bas. Ah oui et Jane, les autres ont déjà préparé leurs affaires, on part dans une demi-heure dans ce cas Déclara-t-elle se retournant pour quitter la pièce.
La jolie jeune femme se dirigea vers la sortie quand une main agrippa son bras pour la retourner vers son propriétaire : Jane. Il se pencha en avant, le cœur de Lisbon commença à s’emballer, elle devint de plus en plus rouge et elle fixait les lèvres de son consultant sans ciller. Ce dernier décala légèrement sa tête pour que ses lèvres touchent une des joues de sa patronne.
Celle-ci avait les joues en feu, Jane le sentit et sourit contre la peau douce de la jeune femme aux yeux émeraude. Il se détacha de sa patronne, la dépassa, se mit à l’entrée de la pièce puis se retourna. Lisbon, quant à elle, était toujours scotchée, elle n’avait pas bougé d’un poil, d’ailleurs, elle sursauta quand Jane prit la parole.
« Bah alors Lisbon, vous venez ? New-York nous attend ! Dit-il, tout sourire. »
A suivre...
Dernière édition par Nono2b le Mar 8 Fév 2011 - 17:39, édité 2 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
toujours aussi bien écrit
Il va falloir que je regarde à nouveau Castle, c'est vrai que je n'ai visionné que les premiers épisodes...j'ai trouvé trop de ressemblance avec le duo Jane/lisbon...ça m'a dérangé...Je vais regarder la première saison en entier...on ne sait jamais...
En tout cas j'ai hâte de voir ce que va donner la rencontre entre les deux consultants ^^
Il va falloir que je regarde à nouveau Castle, c'est vrai que je n'ai visionné que les premiers épisodes...j'ai trouvé trop de ressemblance avec le duo Jane/lisbon...ça m'a dérangé...Je vais regarder la première saison en entier...on ne sait jamais...
En tout cas j'ai hâte de voir ce que va donner la rencontre entre les deux consultants ^^
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vade-Mecum ^
Super chapitre
J'etais peté de rire avec en vacances !
Jane qui fait tourner Lisbon en bourrique
Je sens que sa va etre drole
J'etais peté de rire avec en vacances !
Jane qui fait tourner Lisbon en bourrique
Je sens que sa va etre drole
Invité- Invité
Re: Vade-Mecum ^
A vrai dire, moi non plus, je suis pas trop fan de Castle non plus , mais je trouve tout de même que cette fic est super
VLS
VLS
Re: Vade-Mecum ^
Super chapitre
Lisbon fan des livres de Castle J'ai hâte de savoir comment va se passer leur rencontre
Et le p'tit bisou à la fin Trop chou
VLS VLS VLS
Lisbon fan des livres de Castle J'ai hâte de savoir comment va se passer leur rencontre
Et le p'tit bisou à la fin Trop chou
VLS VLS VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Vade-Mecum ^
Écoute écoute mes deux séries fétiche réuni , je ne peut qu'être sur un nuage
J'adore les 2 styles de ses séries , alors je plussoie pour dire que j'adoreee
VLSSSSS
J'adore les 2 styles de ses séries , alors je plussoie pour dire que j'adoreee
VLSSSSS
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Vade-Mecum ^
Trop biien! VLS
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: Vade-Mecum ^
Merci beaucoup, je suis contente que ça vous plaise toujours
Je vous poste la suite, bonne lecture
Ps : Johel, je suis de tout cœur avec toi ! Tu vas aimer Castle ne t'inquiètes pas pour ça !
_____________________________
Chapitre 3 : Se mettre à la place de quelqu’un.
« Merci… Au revoir ! »
Après avoir discuté avec l’agent Lisbon du CBI, Beckett avait un sourire aux lèvres, elle aimait déjà beaucoup cette femme : très professionnelle, une dure à cuire, sérieuse… Et surtout, elle lui ressemblait, en même temps, une femme flic ne doit pas hurler dès qu’elle voit un cadavre le plus monstrueux soit-il.
Castle, lui, fixait intensément Kate, il avait entendu Beckett rire au téléphone, ce qui ne lui arrivait pas souvent, alors trouvant ça étrange, il avait rappliqué et était maintenant assit sur sa chaise comme si de rien n’était, et il fixait le lieutenant avec un regard interrogateur. Lorsqu’elle se leva pour aller dans la salle où se trouvait aujourd’hui le bureau, Castle la rejoignit rapidement.
« Alors ? Demanda-t-il après s’être assis sur la table.
- L’équipe du CBI viendra ce soir dans l’après-midi ou dans le début de soirée. Déclara-t-elle en mettant des photos de la victime sur le tableau blanc.
- Cool… Mais pourquoi faut-il que le CBI collabore avec nous sur cette affaire ?
- Et bien, notre tueur en série tue habituellement en Californie et une équipe du CBI s’occupe de cette affaire et ça depuis pas mal de temps. Il parait que ce tueur est très doué, ils n’ont pas encore réussi à le mettre derrière les barreaux mais à chaque fois, ils y étaient presque. Dit-elle tout en relisant le dossier concernant ce tueur en série.
- Ah… Et, il s’appelle comment ce tueur ?
- Mmmh… Ses yeux se relevèrent vers le haut de la page et commencèrent à lire attentivement. Une fois qu’elle eu trouvé ce qu’elle voulait, ses yeux s’arrêtèrent. Red John, il s’appelle Red John.
- Ca va, il n’est pas trop sanglant ce mec, rien que de repenser à sa scène de crime j’ai des frissons ! Dit-il en frissonnant, se rappelant de la scène de crime et de l’horrible smiley.
- Oui, vous n’êtes pas le seul… Et d’ailleurs, sa signature c’est un smiley souriant fait avec le sang de la victime.
-J’avais cru remarquer… Dit-il, sarcastique. »
La jeune femme lui lança un regard noir, il lui répondit par un grand sourire carnassier et l’accompagna par un « Oh, je plaisante, lieutenant, je plaisante ! » ce qui redonna le sourire à cette dernière.
Castle s’interrogeait sur ce que pouvait ressembler ses futurs « collèges ». L’écrivain crut que Beckett avait lu dans ses pensées dès lors qu’elle ouvra la bouche.
« L’équipe avec laquelle nous allons travailler, est dirigée par Teresa Lisbon. En disant le nom de la jeune patronne, Kate se mit à sourire, ce que Rick remarqua, ensuite il y a ses collèges : Kimball Cho, Wayne Rigsby et Grace VanPelt, et il y a aussi Patrick Jane, un consultant.
- Patrick Jane… Ca me dit quelque chose… »
Il coinça son menton entre son pouce et son index, signe qu’il réfléchissait, Beckett, elle était suspendue à ses lèvres, attendant une réponse. Castle se redressa d’un coup, faisant au passage sursauter Beckett, et claqua des doigts.
« Ah oui ! Je me souviens ! C’était un médium dans le temps mais il s’est arrêté.
- Pourquoi ? C’était un faux médium ? Un charlatan ? Demanda-t-elle, suspicieuse.
- Non, je ne crois pas mais il s’est arrêté de faire le médium lorsqu’il a provoqué en direct un tueur en série, notre tueur en série justement, si mes souvenirs sont bons.
- Et il n’y a eu aucunes représailles ?
- Si, malheureusement pour lui… Dit-il en faisant une légère grimace de compassion.
- Lesquelles ?
- Sa femme et s a fille… Il avait laissé sa phrase en suspend croyant que Beckett allait comprendre mais devant son regard interrogateur, il préféra continuer. Elles ont été tuées… De la même manière que notre victime… »
Un hoquet de dégoût s’échappa de la gorge de Beckett. De la même manière ? Pensa-t-elle, Mais… Mais c’est horrible, qui peut faire une chose pareille à un enfant… ! A un être humain !
« Qui les a découverts ? Demanda-t-elle d’une voix suraigüe.
- Lui-même… Maintenant, je suppose qu’il ne vit que pour se venger… Je voudrais la même chose à sa place… Que l’ont touche à ma petite fille : Ca, jamais ! Dit-il en serrant les poings. »
Sentant la fureur dans la voix de Rick, Kate posa ses mains sur celles de l’écrivain, celles-ci se desserrèrent automatiquement et les sourcils, jusque là froncés, se détendirent. La douleur que pouvait ressentir ce Patrick Jane était inimaginable pour elle… Mais pas pour Rick, sa fille est tout pour lui, si elle venait à mourir, il ne s’en remettrait jamais, c’était ce dont Kate était certaine. En ayant ces pensées, Kate desserra les mains jointes de Rick pour entremêler ses doigts aux siens. Castle d’abord surpris, caressait maintenant le dos de la main de Kate avec son pouce et un sourire en coin apparût. Kate, elle, avait les yeux dans la vague : elle réfléchissait.
« C’est probablement pour ça que cet ancien médium est rentré au CBI, pour pouvoir accomplir sa vengeance. Tenta Rick pour briser le silence.
- Probablement, oui… Répondit Kate, les yeux fixant toujours un point invisible ses mains dans celles de son écrivain.
- Je ne sais pas comment il fait pour continuer à vivre… Je ne pourrais pas… Perdre les deux femmes de ma vie d’un seul coup… Je… je ne pourrais pas… Impossible… Inimaginable… Impensable… Dit-il en fixant à son tour un point invisible devant lui. »
La jeune femme releva d’un seul coup la tête et pût voir que Castle était triste, triste que ce jeune ex-médium n’est pas la même chance que lui… Pas la chance de serrer dans ses bras sa petite fille, de la voir grandir, de la voir rire, de la voir sourire, de la voir vivre tout simplement…
Alors, Kate fit ce qu’elle n’aurait jamais pensé faire un jour : Elle se jeta dans ses bras. Rick, surpris, ne comprenait pas ce qui se passait : il y a à peine deux secondes les mains de Kate étaient dans les siennes et maintenant Kate était toute entière dans ses bras. La jeune femme resserra son étreinte autour du cou de l’écrivain sentant qu’il ne répondait pas à la sienne, elle voulut se dégager de lui mais elle sentit deux bras forts et protecteurs l’entourer et la serrer. Le lieutenant de police soupira, malgré elle, de bien être et ferma les yeux, savourant cette étreinte. L’écrivain fit de-même.
Au bout de quelques minutes, Kate se dégagea à regret des bras de Castle mais lui tint tout de même les mains et murmura :
« Je sais que vous vous mettez à la place de ce médium et ce que vous vous imaginez, alors, je veux que vous rentriez chez vous et que vous preniez votre fille dans vos bras, pour vous rassurer, vous montrant qu’elle est bien là et qu’elle n’a pas disparue entre temps. »
Il la regarda, surpris par ses propos. Mais il fût surtout touché qu’elle s’inquiète autant pour lui. Il aurait bien aimé rentrer chez lui et serrer sa fille dans ses bras, comme lui avait conseillé Beckett, mais le problème c’est qu’elle était au lycée et non chez eux… Il soupira.
Beckett, quant à elle, regardait Castle dans les yeux, cherchant son approbation. Mais elle ne vit rien : Castle avait la tête baissée, regardant leurs mains jointent.
« J’aimerais bien, mais Alexis est encore au lycée… Je vais devoir attendre ce soir… Dit-il, tout triste.
- Vous n’avez qu’à l’appeler. Sourit-elle. »
Il releva la tête en souriant. Enfin je revois ce sourire… ! Pensa le lieutenant en agrandissant encore plus le sien, si cela était encore possible.
Castle se baissa vers Beckett. Elle coupa sa respiration et son sourire s’effaça petit à petit… Rick se dirigea vers la joue de la jeune femme et l’embrassa doucement en fermant les yeux. D’abord surpris, Kate ferma à son tour les yeux et son sourire revint. L’écrivain sentit les plissements de la joue de sa partenaire : elle souriait. Il esquissa à son tour un beau sourire pourtant caché par la peau de la jolie jeune femme. Il se dégagea à regret, murmura un « merci » presque inaudible et se leva avec son téléphone en main.
Kate, elle, avait du mal à émerger de son pays des « bisounours ». Elle avait un sourire béat plaqué sur le visage. Elle ne bougeait pas d’un poil… bien qu’elle se trouva ridicule. Idiote… ! Pensa-t-elle en secouant la tête. Mais son sourire ne la quittait pas, Castle devait être contagieux…
N’empêche, rien qu’en se mettant à la place de l’écrivain, elle sût à quoi il pensait. Je le connais plutôt bien quand même ! Pensa-t-elle, fière d’elle. Et il y avait de quoi !
L’écrivain tapa un numéro sur le clavier de son téléphone et colla ce dernier sur son oreille. Après la troisième sonnerie il entendit enfin la voix de sa fille.
« Papa ? Pourquoi est-ce que tu m’appelles ?
- Hey, pumpkin ! Je voulais juste savoir si tout allait bien.
- Oui, oui, tout va très bien. Pourquoi ?
- Pour rien. Je voulais juste savoir, c’est tout. Sourit-il.
- D’accord… On parlera de ça ce soir.
- Ok, si tu veux.
- Bye alors, à ce soir.
- A ce soir. Dit-il avant de raccrocher. »
Il se dirigea vers la salle où se trouvait Beckett plus rassuré que lorsqu’il en était sortit.
Alors qu’il continuait d’avancer vers la porte de la salle, il s’arrêta et on aurait presque pu voir une ampoule s’éclairer au dessus de sa tête : une hypothèse venait de germer. Il marcha rapidement et entra dans la pièce faisant claquer la porte et sursauter Beckett, qui se retourna.
« Je viens de penser à un truc, la phrase que le tueur en série avait marqué contenait le prénom Patrick… Déclara-t-il en se rapprochant de Beckett et en fixant le tableau blanc.
- Oui, et alors ? Demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
- Et bien, l’équipe du CBI, avec laquelle nous allons devoir collaborer, à un consultant du nom de…
- … Patrick Jane ! Oui ! Le tueur s’attaque personnellement à lui car il a…
- … Tué la femme et la fille de M. Jane ! Et il doit probablement savoir qu’il travaille désormais avec la police pour pouvoir…
-… L’attraper et se venger ! Red John joue avec lui, il le nargue ! Il a probablement dû s’absenter quelques temps…
-… Mais c’était fait exprès, pour frapper encore plus fort !
- Mmh… Oui, mais je ne comprends pas une chose, il est revenu après plusieurs mois d’absence en tuant une femme qui n’a probablement aucun lien avec M. Jane, comme à son habitude mais pourquoi l’avoir tué à New-York ? Ça n’a aucun sens ! Déclara-t-elle en fixant le tableau.
- En effet… Il faut creuser de ce côté-là, même si pour l’instant on ne trouvera rien. On en apprendra plus quand l’équipe du CBI sera là. Proposa-t-il. »
Pendant que Castle et Beckett discutaient, deux curieux étaient entrain de les observer :
En voyant l’écrivain et la jeune détective parler chacun leur tour, Ryan commença à les observer.
« Dis, tu crois qu’ils sont encore entrain de finir les phrases de l’autre ? Demanda-t-il à Esposito.
- Sûrement, ils le font à chaque fois et ils ne s’en rendent même pas compte ! Répondit-il.
- Ouais, un vrai couple ! Déclara Ryan en se remettant au travail.
- Ouais. Répondit Esposito en se remettant, lui aussi, au travail. »
Je vous poste la suite, bonne lecture
Ps : Johel, je suis de tout cœur avec toi ! Tu vas aimer Castle ne t'inquiètes pas pour ça !
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Chapitre 3 : Se mettre à la place de quelqu’un.
« Merci… Au revoir ! »
Après avoir discuté avec l’agent Lisbon du CBI, Beckett avait un sourire aux lèvres, elle aimait déjà beaucoup cette femme : très professionnelle, une dure à cuire, sérieuse… Et surtout, elle lui ressemblait, en même temps, une femme flic ne doit pas hurler dès qu’elle voit un cadavre le plus monstrueux soit-il.
Castle, lui, fixait intensément Kate, il avait entendu Beckett rire au téléphone, ce qui ne lui arrivait pas souvent, alors trouvant ça étrange, il avait rappliqué et était maintenant assit sur sa chaise comme si de rien n’était, et il fixait le lieutenant avec un regard interrogateur. Lorsqu’elle se leva pour aller dans la salle où se trouvait aujourd’hui le bureau, Castle la rejoignit rapidement.
« Alors ? Demanda-t-il après s’être assis sur la table.
- L’équipe du CBI viendra ce soir dans l’après-midi ou dans le début de soirée. Déclara-t-elle en mettant des photos de la victime sur le tableau blanc.
- Cool… Mais pourquoi faut-il que le CBI collabore avec nous sur cette affaire ?
- Et bien, notre tueur en série tue habituellement en Californie et une équipe du CBI s’occupe de cette affaire et ça depuis pas mal de temps. Il parait que ce tueur est très doué, ils n’ont pas encore réussi à le mettre derrière les barreaux mais à chaque fois, ils y étaient presque. Dit-elle tout en relisant le dossier concernant ce tueur en série.
- Ah… Et, il s’appelle comment ce tueur ?
- Mmmh… Ses yeux se relevèrent vers le haut de la page et commencèrent à lire attentivement. Une fois qu’elle eu trouvé ce qu’elle voulait, ses yeux s’arrêtèrent. Red John, il s’appelle Red John.
- Ca va, il n’est pas trop sanglant ce mec, rien que de repenser à sa scène de crime j’ai des frissons ! Dit-il en frissonnant, se rappelant de la scène de crime et de l’horrible smiley.
- Oui, vous n’êtes pas le seul… Et d’ailleurs, sa signature c’est un smiley souriant fait avec le sang de la victime.
-J’avais cru remarquer… Dit-il, sarcastique. »
La jeune femme lui lança un regard noir, il lui répondit par un grand sourire carnassier et l’accompagna par un « Oh, je plaisante, lieutenant, je plaisante ! » ce qui redonna le sourire à cette dernière.
Castle s’interrogeait sur ce que pouvait ressembler ses futurs « collèges ». L’écrivain crut que Beckett avait lu dans ses pensées dès lors qu’elle ouvra la bouche.
« L’équipe avec laquelle nous allons travailler, est dirigée par Teresa Lisbon. En disant le nom de la jeune patronne, Kate se mit à sourire, ce que Rick remarqua, ensuite il y a ses collèges : Kimball Cho, Wayne Rigsby et Grace VanPelt, et il y a aussi Patrick Jane, un consultant.
- Patrick Jane… Ca me dit quelque chose… »
Il coinça son menton entre son pouce et son index, signe qu’il réfléchissait, Beckett, elle était suspendue à ses lèvres, attendant une réponse. Castle se redressa d’un coup, faisant au passage sursauter Beckett, et claqua des doigts.
« Ah oui ! Je me souviens ! C’était un médium dans le temps mais il s’est arrêté.
- Pourquoi ? C’était un faux médium ? Un charlatan ? Demanda-t-elle, suspicieuse.
- Non, je ne crois pas mais il s’est arrêté de faire le médium lorsqu’il a provoqué en direct un tueur en série, notre tueur en série justement, si mes souvenirs sont bons.
- Et il n’y a eu aucunes représailles ?
- Si, malheureusement pour lui… Dit-il en faisant une légère grimace de compassion.
- Lesquelles ?
- Sa femme et s a fille… Il avait laissé sa phrase en suspend croyant que Beckett allait comprendre mais devant son regard interrogateur, il préféra continuer. Elles ont été tuées… De la même manière que notre victime… »
Un hoquet de dégoût s’échappa de la gorge de Beckett. De la même manière ? Pensa-t-elle, Mais… Mais c’est horrible, qui peut faire une chose pareille à un enfant… ! A un être humain !
« Qui les a découverts ? Demanda-t-elle d’une voix suraigüe.
- Lui-même… Maintenant, je suppose qu’il ne vit que pour se venger… Je voudrais la même chose à sa place… Que l’ont touche à ma petite fille : Ca, jamais ! Dit-il en serrant les poings. »
Sentant la fureur dans la voix de Rick, Kate posa ses mains sur celles de l’écrivain, celles-ci se desserrèrent automatiquement et les sourcils, jusque là froncés, se détendirent. La douleur que pouvait ressentir ce Patrick Jane était inimaginable pour elle… Mais pas pour Rick, sa fille est tout pour lui, si elle venait à mourir, il ne s’en remettrait jamais, c’était ce dont Kate était certaine. En ayant ces pensées, Kate desserra les mains jointes de Rick pour entremêler ses doigts aux siens. Castle d’abord surpris, caressait maintenant le dos de la main de Kate avec son pouce et un sourire en coin apparût. Kate, elle, avait les yeux dans la vague : elle réfléchissait.
« C’est probablement pour ça que cet ancien médium est rentré au CBI, pour pouvoir accomplir sa vengeance. Tenta Rick pour briser le silence.
- Probablement, oui… Répondit Kate, les yeux fixant toujours un point invisible ses mains dans celles de son écrivain.
- Je ne sais pas comment il fait pour continuer à vivre… Je ne pourrais pas… Perdre les deux femmes de ma vie d’un seul coup… Je… je ne pourrais pas… Impossible… Inimaginable… Impensable… Dit-il en fixant à son tour un point invisible devant lui. »
La jeune femme releva d’un seul coup la tête et pût voir que Castle était triste, triste que ce jeune ex-médium n’est pas la même chance que lui… Pas la chance de serrer dans ses bras sa petite fille, de la voir grandir, de la voir rire, de la voir sourire, de la voir vivre tout simplement…
Alors, Kate fit ce qu’elle n’aurait jamais pensé faire un jour : Elle se jeta dans ses bras. Rick, surpris, ne comprenait pas ce qui se passait : il y a à peine deux secondes les mains de Kate étaient dans les siennes et maintenant Kate était toute entière dans ses bras. La jeune femme resserra son étreinte autour du cou de l’écrivain sentant qu’il ne répondait pas à la sienne, elle voulut se dégager de lui mais elle sentit deux bras forts et protecteurs l’entourer et la serrer. Le lieutenant de police soupira, malgré elle, de bien être et ferma les yeux, savourant cette étreinte. L’écrivain fit de-même.
Au bout de quelques minutes, Kate se dégagea à regret des bras de Castle mais lui tint tout de même les mains et murmura :
« Je sais que vous vous mettez à la place de ce médium et ce que vous vous imaginez, alors, je veux que vous rentriez chez vous et que vous preniez votre fille dans vos bras, pour vous rassurer, vous montrant qu’elle est bien là et qu’elle n’a pas disparue entre temps. »
Il la regarda, surpris par ses propos. Mais il fût surtout touché qu’elle s’inquiète autant pour lui. Il aurait bien aimé rentrer chez lui et serrer sa fille dans ses bras, comme lui avait conseillé Beckett, mais le problème c’est qu’elle était au lycée et non chez eux… Il soupira.
Beckett, quant à elle, regardait Castle dans les yeux, cherchant son approbation. Mais elle ne vit rien : Castle avait la tête baissée, regardant leurs mains jointent.
« J’aimerais bien, mais Alexis est encore au lycée… Je vais devoir attendre ce soir… Dit-il, tout triste.
- Vous n’avez qu’à l’appeler. Sourit-elle. »
Il releva la tête en souriant. Enfin je revois ce sourire… ! Pensa le lieutenant en agrandissant encore plus le sien, si cela était encore possible.
Castle se baissa vers Beckett. Elle coupa sa respiration et son sourire s’effaça petit à petit… Rick se dirigea vers la joue de la jeune femme et l’embrassa doucement en fermant les yeux. D’abord surpris, Kate ferma à son tour les yeux et son sourire revint. L’écrivain sentit les plissements de la joue de sa partenaire : elle souriait. Il esquissa à son tour un beau sourire pourtant caché par la peau de la jolie jeune femme. Il se dégagea à regret, murmura un « merci » presque inaudible et se leva avec son téléphone en main.
Kate, elle, avait du mal à émerger de son pays des « bisounours ». Elle avait un sourire béat plaqué sur le visage. Elle ne bougeait pas d’un poil… bien qu’elle se trouva ridicule. Idiote… ! Pensa-t-elle en secouant la tête. Mais son sourire ne la quittait pas, Castle devait être contagieux…
N’empêche, rien qu’en se mettant à la place de l’écrivain, elle sût à quoi il pensait. Je le connais plutôt bien quand même ! Pensa-t-elle, fière d’elle. Et il y avait de quoi !
L’écrivain tapa un numéro sur le clavier de son téléphone et colla ce dernier sur son oreille. Après la troisième sonnerie il entendit enfin la voix de sa fille.
« Papa ? Pourquoi est-ce que tu m’appelles ?
- Hey, pumpkin ! Je voulais juste savoir si tout allait bien.
- Oui, oui, tout va très bien. Pourquoi ?
- Pour rien. Je voulais juste savoir, c’est tout. Sourit-il.
- D’accord… On parlera de ça ce soir.
- Ok, si tu veux.
- Bye alors, à ce soir.
- A ce soir. Dit-il avant de raccrocher. »
Il se dirigea vers la salle où se trouvait Beckett plus rassuré que lorsqu’il en était sortit.
Alors qu’il continuait d’avancer vers la porte de la salle, il s’arrêta et on aurait presque pu voir une ampoule s’éclairer au dessus de sa tête : une hypothèse venait de germer. Il marcha rapidement et entra dans la pièce faisant claquer la porte et sursauter Beckett, qui se retourna.
« Je viens de penser à un truc, la phrase que le tueur en série avait marqué contenait le prénom Patrick… Déclara-t-il en se rapprochant de Beckett et en fixant le tableau blanc.
- Oui, et alors ? Demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
- Et bien, l’équipe du CBI, avec laquelle nous allons devoir collaborer, à un consultant du nom de…
- … Patrick Jane ! Oui ! Le tueur s’attaque personnellement à lui car il a…
- … Tué la femme et la fille de M. Jane ! Et il doit probablement savoir qu’il travaille désormais avec la police pour pouvoir…
-… L’attraper et se venger ! Red John joue avec lui, il le nargue ! Il a probablement dû s’absenter quelques temps…
-… Mais c’était fait exprès, pour frapper encore plus fort !
- Mmh… Oui, mais je ne comprends pas une chose, il est revenu après plusieurs mois d’absence en tuant une femme qui n’a probablement aucun lien avec M. Jane, comme à son habitude mais pourquoi l’avoir tué à New-York ? Ça n’a aucun sens ! Déclara-t-elle en fixant le tableau.
- En effet… Il faut creuser de ce côté-là, même si pour l’instant on ne trouvera rien. On en apprendra plus quand l’équipe du CBI sera là. Proposa-t-il. »
Pendant que Castle et Beckett discutaient, deux curieux étaient entrain de les observer :
En voyant l’écrivain et la jeune détective parler chacun leur tour, Ryan commença à les observer.
« Dis, tu crois qu’ils sont encore entrain de finir les phrases de l’autre ? Demanda-t-il à Esposito.
- Sûrement, ils le font à chaque fois et ils ne s’en rendent même pas compte ! Répondit-il.
- Ouais, un vrai couple ! Déclara Ryan en se remettant au travail.
- Ouais. Répondit Esposito en se remettant, lui aussi, au travail. »
A suivre...
Dernière édition par Nono2b le Mar 8 Fév 2011 - 17:38, édité 1 fois
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
Yeah SO CASKETT ^^
Non vous inquiètez pas je suis tjrs une Jisbon Addict xD
Non vous inquiètez pas je suis tjrs une Jisbon Addict xD
Invité- Invité
Re: Vade-Mecum ^
Jisbon-Addict a écrit:Super chapitre !
Meme si je ne suis pas telement fan de Castle
VLs :)
Merci
Tu n'es pas fan de Castle ?! Mais comment es-ce possible ?
WinJane a écrit:Yeah SO CASKETT ^^
Non vous inquiètez pas je suis tjrs une Jisbon Addict xD
N'est-ce pas ?
Moi je m'inquiète pas, je suis comme toi, je suis fofolle dès qu'il y a du Caskett ! Mais j'ai exactement le même comportement pour le Jisbon
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Vade-Mecum ^
- So. Caskett - A quand le "So. Jisbon" ? XD
- J'adore ta fic , les mélange des 2 est super .
Et je suis fan de castle
- J'adore ta fic , les mélange des 2 est super .
Et je suis fan de castle
Re: Vade-Mecum ^
J'adore c'est super
CASKETT
La suite la suite la suite
CASKETT
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MissTeresa- Chef d'unité au CBI
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Re: Vade-Mecum ^
Ce mélange entre TM et Castle va être interressant je pense ... Vls
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Re: Vade-Mecum ^
Jen'ny a écrit:Ce mélange entre TM et Castle va être interressant je pense ... Vls
Mais c'est interessant ma cherie,
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Re: Vade-Mecum ^
Je ne regarde pas Castle et pourtant j'adore ta fic !
VLS !
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Elisha-Luna- Flic en uniforme
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Re: Vade-Mecum ^
Je viens de revoir Castle...enfin j'ai craqué au bout du 2ème épisode...rien n'y fait je n'accroche pas ...trop pénible...
Par contre la fic
VLS !
Par contre la fic
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Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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