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Message  Sweetylove30 Ven 21 Jan 2011 - 18:05

alors je continue angel calin bisou
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Message  Invité Ven 21 Jan 2011 - 21:20

genial mettre le FBI et le CBI ensemble ça fais bien je trouve encore une histoire pationnante
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Message  Nono2b Lun 24 Jan 2011 - 19:00

Merci calin
Mais cocodu66, ce n'est pas le FBI mais le NYPD. Le FBI c'est à Washington Wink

Voici la suite, bonne lecture study
________________________________________

Chapitre 17 : Simple promesse gravée à jamais autour de ton poignet.

Un couteau de lancer venait de lui frôler la tête, au passage, il lui coupa une mèche de cheveux. Alexis mit sa main sur sa bouche de surprise et de frayeur. La jeune fille se hâta à ses côtés pour vérifier que tout allait bien. Plus de peur que de mal comme on dit.

Teresa regarda, en plissant les yeux, l’outil tranchant enfoncé dans un arbre. Elle s’approcha lentement et le retira. Elle le mit dans l’étui de son Glock.

« On aura au moins une arme. Pensa-t-elle. »

Elle attrapa la main de l’adolescente et elles continuèrent leur chemin dans la forêt. Alexis n’arrêtait pas de la regarder. Avait-elle conscience qu’elle venait d’échapper à une mort certaine ? Apparemment pas, d’après la jeune fille. Ce qui l’étonna fortement, alors, elle la regardait, essayant de voir la moindre parcelle de sentiment de frayeur ou de soulagement sur le visage de l’agent de police. Mais elle ne voyait rien. Son visage était illisible.

« Qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ? Demanda Teresa en continuant de marcher.

- Euh… Rien, rien. Bafouilla-t-elle. »

Lisbon s’arrêta de marcher et se retourna vers la jeune fille. Ses yeux étaient remplis de terreur ce qui inquiéta l’adolescente.

« Écoute, on est pourchassé par un psychopathe qui nous rappelle à chaque instant qu’il est derrière nous et qui joue avec nous. Alors crois-moi, ce n’est pas un couteau de lancer qui me fera le plus peur. »

Elle prit les deux mains d’Alexis dans les siennes et les regarda en souriant légèrement.

« Je suis déjà morte de peur. »

Surprise par sa confidence, Alexis serra d’autant plus les mains de la jeune femme. Elle les caressa avec son pouce.

Un coup de feu les fit réagir. La balle alla se loger dans un arbre, celui où se trouvait un peu plus tôt le couteau. De peur et de surprise mélangées, elles baissèrent leur tête.

Teresa se mit à paniquer et entraîna Alexis un peu plus loin dans la forêt.

« Vite, il faut y aller, on a assez trainé. Murmura la jeune femme d’une voix étranglée par la peur. »

Alors, elles se remirent à courir dans l’espoir d’arriver sur les bords d’une route. Ou tout simplement arriver à un endroit avec du réseau.

oOoOoOoOo

Elle rabattit sa couverture sur ses pieds et arracha ses perfusions. Des « bip » retentirent immédiatement et Rick se réveilla en se frottant les yeux, une main devant sa bouche pour l’empêcher de bailler.

« Kate ? Mais qu’est-ce que vous faites ? Demanda Richard d’une voix encore endormie.

- Je vais au commissariat. »

Une infirmière rentra à ce moment là dans la chambre. Elle intima l’ordre à Beckett de retourner dans son lit mais Kate n’était pas d’accord.

« Melle retournez vous coucher. Vous n’êtes pas en état de sortir de votre chambre.

- Bien sûr que si ! Mon épaule ne me fait plus souffrir ! Mentit Beckett.

- Très bien, puisque vous voulez sortir de l’hôpital, je vais demander l’avis du médecin. Céda l’infirmière. »

Puis elle sortit.

Beckett se réinstalla sur son lit et croisa les bras d’impatience. Rick la regarda faire et esquissa un sourire devant la moue boudeuse qu’elle arborait. Elle était vraiment adorable quand elle le voulait.

Alors qu’elle allait se lever pour dire ce qu’elle pensait aux infirmières, son médecin entra, la tête dans son dossier.

« Bien. Vous vous êtes bien reposée et je me doute que vous devez avoir du travail alors, vous sortirez demain matin. »

« C’est déjà mieux que rien. Se persuada Kate. »

« Très bien. Merci docteur. »

Il acquiesça d’un signe de tête et sortit de la chambre. Kate soupira et se laissa retomber sur son lit. Elle se tourna vers Rick et lui fit un petit sourire timide qu’il lui rendit.

« Je… J’ai une course à faire. Je repasserais lorsque j’aurais terminé. Bégaya-t-il en montrant de sa main la porte. »

Elle acquiesça d’un signe de tête et le regarda partir. Une fois dans le couloir, il se retourna et lui fit un signe de la main avec un sourire d’excuse. Elle lui répondit sans trop d’entrain.

Elle se réinstalla confortablement dans son lit et ferma les yeux, regrettant déjà la présence de l’écrivain.

oOoOoOoOo

Il entra dans une boutique et s’adressa au propriétaire avec un grand sourire.

« Ah, M. Castle ! J’ai reçu votre commande ! S’exclama le vendeur.

- Merci beaucoup Harry. Répondit Rick.

- Je vous en prie. »

Castle déballa le paquet et regarda l’objet dans les moindres détails. Il était magnifique. Les yeux de Castle brillaient d’excitation à l’idée d’offrir son cadeau. Oh oui, ça allait lui plaire !

« Dîtes-moi, c’est une bien jolie phrase, une vraie promesse. Remarqua Harry.

- Vous n’avez pas idée. Répondit Castle, les yeux toujours rivés sur le cadeau qui se trouvait dans sa boîte. »

Voyant qu’il ne le lâchait pas des yeux, le vieux monsieur le regarda en souriant, attendri. Ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas vu un homme aussi amoureux. Tout le monde l’aurait deviné, personne n’offre ce genre de d’objet avec un message si significatif à un ami.

« C’est parfait. Merci. Déclara Rick en tendant une main vers le marchant. »

Il lui serra volontiers la main en souriant et vit l’écrivain s’éloigner, un sourire jusqu’aux oreilles, heureux.

« Au revoir Harry ! Merci encore.

- Au revoir M. Castle, tout le plaisir était pour moi. »

Il entendit les clochettes de la porte puis le vit siffler un taxi. Le véhicule jaune s’arrêta devant Castle puis finit par disparaître parmi le trafic de fin d’après-midi de New York.

Il secoua la tête en souriant et se remit au travail. Ce sourire, il allait le garder jusqu’à ce qu’il s’endorme ce soir.

oOoOoOoOo

Kate soupira pour la centième fois. Qu’est-ce qu’elle pouvait s’ennuyer ! Et ça, depuis que son écrivain était parti, c’est-à dire… 1h/1h30.

Elle regarda une nouvelle fois sa montre et frappa sa tête contre son oreiller. Elle en avait vraiment marre.

Elle tourna la tête et un objet qu’elle n’avait pas remarqué jusque là attira son attention. Elle fronça les sourcils et elle décida d’aller voir ce que c’était.

Elle rabattit les couvertures sur le côté et se glissa lentement hors du lit. Elle posa les pieds par terre et des frissons la parcoururent lorsqu’elle sentit le carrelage froid sous ses pieds nus.

Elle s’approcha silencieusement des chaises qui étaient dans sa chambre et elle sut enfin à quoi ressemblait l’objet qu’elle n’avait pas remarqué quelques temps plus tôt.

Elle serra la peluche contre elle et la renifla d’une grande inspiration. Se rappelant à qui elle appartenait et l’odeur qu’elle dégageait, des larmes obstruèrent sa vue. Sentant les sanglots lui serrer la gorge, elle ferma les yeux.

Elle rabattit ses genoux contre elle et les encercla d’une main. L’autre était devant elle, tenant la peluche qu’elle regardait inlassablement.

Elle finit par la serrer contre elle, essayant d’arrêter le chagrin qui montait de secondes en secondes. Elle ferma une nouvelle fois les yeux, libérant une unique larme qui coula sur sa joue puis se faufila entre ses lèvres. D’autres suivirent la première. Elle laissait libre court à son chagrin et essayait de montrer au monde entier à quel point elle souffrait et s’inquiétait.

Elle avait froid, ses pieds étaient gelés et le fait de pleurer la faisait trembler. Mais pas de froid, d’impuissance.

oOoOoOoOo

Lorsqu’il sortit du taxi et commença à marcher, il dû se retenir pour ne pas sautiller de joie dans l’hôpital. Mmh, pas très poli d’être aussi heureux dans un lieu où des décès étaient prononcés chaque minute.

Il toucha la poche de son blouson où se trouvait la boîte et son sourire s’agrandit.

Il se dirigea machinalement vers la chambre de sa muse, son sourire ne le quittant pas. Il ouvrit la porte de la chambre de la jeune femme et son sourire partit aussi vite qu’il était venu.

Sa muse était sur les chaises à côté de son lit, recroquevillée sur elle-même et elle pleurait silencieusement, les yeux fermés. Elle semblait si fragile, si vulnérable.

Il s’approcha doucement d’elle et lui mit une main sur l’épaule. Elle sursauta et ouvrit les yeux, les sens en alertes. Ses yeux devinrent noirs de tristesse lorsqu’elle croisa le regard plein d’interrogations de Rick. Il la regardait sans comprendre, de l’inquiétude envahit son visage.

Voyant qu’il ne comprenait pas, elle recula doucement son buste dévoilant le petit ours qui trônait, souriant, contre elle.

A la vue de la petite peluche, le visage de l’écrivain se décomposa. Cet ours était la peluche d’Alexis, elle l’avait depuis qu’elle était toute petite. Elle la serrait contre elle lorsqu’elle était inquiète et le fait qu’elle l’ai emmenée à l’hôpital montrait à quel point elle pouvait tenir à Kate.

« Elle a dû l’oublier et … Et je l’ai trouvé là, sur la chaise. »

Ses lèvres tremblaient lorsqu’elle parlait et sa voix était chevrotante, montrant qu’elle n’avait pas assez pleuré et qu’elle se retenait du mieux qu’elle pouvait. Rick l’avait remarqué.

Elle regarda la peluche qui se trouvait entre ses bras et elle se remit à pleurer. Des sanglots la secouant violemment.

L’écrivain s’assit à ses côtés et serra sa muse contre lui et la jeune femme encercla de ses bras le torse de l’homme qui la tenait contre lui, pleurant de plus belle.

« Mon dieu, Rick… Elle me manque tellement. »

Rick ne répondit pas, il se contenta de la serrer un peu plus contre lui. Il lui fit un baiser sur le haut de la tête et ferma les yeux, essayant silencieusement d’apaiser la peine de sa muse et la sienne.

A lui aussi elle lui manquait mais il ne le montrait pas, son combat était intérieur. Pour la jeune femme c’était différent, elle ne pouvait retenir autant de tristesse et avec tous ces évènements, elle était à fleur de peau.

Elle agrippa la chemise de l’écrivain et pleura de plus belle. Décidément en ce moment elle rattrapait son retard question larme.

Castle se retira lentement de la jeune femme bien qu’elle ne l’entendit pas de cette oreille et le serra un peu plus.

Il fouilla dans la poche de sa veste qu’il n’avait pas eue le temps d’enlever et en sortit une petite boîte. Kate releva d’un mouvement timide la tête et regarda curieusement la boîte devant son nez.

Elle essuya les dernières larmes de ses joues et regarda Rick lui tendre la boîte. Elle le regarda sans comprendre et posa la question la plus bête qu’il soit lorsqu’elle reçut le paquet entre ses mains.

« Qu’est-ce que c’est ?

- Ouvrez-le. Lui proposa-t-il en souriant doucement. »

Elle commença à lever le couvercle et le posa sur ses genoux, elle déplia les papiers qui couvraient le bijou et se retrouva face à un magnifique bracelet en or. Des fils en or enroulaient le bracelet et une petite phrase reliait les deux parties du bijou. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait dire alors elle releva la tête vers Castle qui la regardait en souriant.

« Lorsque vous vous êtes fais tirer dessus, vous m’avez fait promettre une chose. Celle de toujours rester avec vous. Vous vous souvenez ? »

Elle réfléchit et hocha la tête en affichant un grand sourire croyant connaître la signification de cette petite phrase.

« Et bien, Vade-Mecum, en latin, est ma promesse. »

Elle regarda le bijou les yeux brillants de joie. Elle le sortit de sa boîte et le tendit à Castle. Elle remonta sa manche et demanda silencieusement à Richard de le lui mettre. Il détacha le bijou pour le mettre autour du poignet de sa muse, un sourire sur les lèvres.

Une fois fait, elle regarda une dernière fois le bijou et rabattit sa manche. Elle releva la tête vers Rick, ses yeux de jade pleins de remerciements silencieux.

Elle passa ses mains autour de la taille de l’écrivain et posa sa tête sur son torse. D’abord surprit, Rick se reprit bien vite répondit à l’étreinte de la jeune femme. Sentant qu’elle le remerciait, il lui fit un baiser dans ses cheveux.

Ils ne parlaient, les gestes parlaient pour eux.

oOoOoOoOo

Le cœur léger, Jane était dehors dans le vent glacial, assis sur un banc. Il réfléchissait à pleins de choses mais surtout à ce que devenait sa vie. Inconsciemment, Lisbon lui manquait. Terriblement. Mais jusqu’à ce qu’ils l’a retrouvent, il allait devoir vivre avec. Il ne devait pas l’abandonner, pas maintenant, pas après tant d’effort. Il lui devait au moins ça.

Lorsque le manque se faisait trop oppressant et lui serrait la gorge, il fermait les yeux et s’imaginait le visage de sa patronne souriant, faisant briller ses yeux émeraude. Il eut un sourire en coin à cette pensée. Oui, elle lui manquait. Comme tout le monde mais pas de la même manière que le autres. Bien plus.

Elle était devenue sa bouée de sauvetage, sa raison de vivre. Elle était la personne qui lui maintenait la tête hors de l’eau.

Bien que leur collaboration, au début, ait été désastreuse, il n’avait pas pu s’empêcher d’apprécier la jeune femme, la trouvant drôle, douce et adorable derrière son masque d’une patronne froide, autoritaire et distante.

Sans se rendre compte, avec le temps, il s’était forgé une carapace qui contenait toute sa culpabilité, sa peine et son dégoût de lui-même. Teresa avait, à plusieurs reprises, essayé de lui faire sous-entendre qu’il était un homme bien. Sur le coup, il l’a croyait mais les images du drame revenaient au galop. A chaque fois. Le replongeant dans son profond mutisme qui faisait parti de sa vie.

Et puis ils étaient devenus très amis. Trop amis ? Peut être et il avait pris peur, il lui avait balancé des horreurs au visage alors qu’elle essayait de lui ouvrir les yeux. Il avait nié en bloc, la repoussant si nécessaire mais leur dernière dispute avait été la goutte d’eau qui fit déborder le vase et il avait reçu en récompense une gifle. Gifle d’ignorance ou peut être de sentiments trop souvent enfouis et qui ne demandaient qu’à être montrer sous leur grand jour, leur vrai visage.

Oui, il ne s’en rendait compte que maintenant. Compte qu’il était décidément bien trop amoureux de Teresa.

Il avait eu des doutes lorsqu’il avait parlé de sa fille à Castle. Il n’en parlait jamais, encore moins aux gens qu’il connaissait depuis peu. C’était à ce moment là qu’il c’était dit que la douleur s’était estompée. Elle était toujours là mais elle était bien moins douloureuse. Bien sûr, il culpabilisait toujours mais moins.

Désormais son but dans sa vie n’était plus sa vengeance. Non, s’il parvenait à se venger du tueur qui avait anéanti sa famille, il perdrait Teresa. Et c’était bien la dernière chose qu’il voulait.

Non, son but, désormais était de retrouver Teresa quoiqu’il puisse arriver. Il lui avait fait promettre qu’il serait toujours là pour la protéger et il tiendrait cette promesse.

Il ferma les yeux et esquissa un sourire aussi léger que la brise qui souffla et s’engouffra dans son écharpe, la faisant virevolter dans les airs.

Il balançait ses pieds dans le vide et ses mains étaient sous ses cuisses.

On aurait dit un gosse. Un gosse heureux pour la première fois depuis bien longtemps.

A suivre...


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Message  iliana Lun 24 Jan 2011 - 19:12

Ah ma Nono, j'adore tellement ta fic que j'ai pris plaisir à la relire ici aussi.

J'aime vraiment beaucoup ta façon d'écrire, et tu colle tellement bien à la personnalité des personnages, qu'on a l'impression de voir un crossover défilé sous nos yeux.

Franchement bravo, parce que gérer une fic crossover n'est pas évident, mais tu t'en sort avec brio... Continue comme ça...

Et vivement la suite!!!!

hourrah joie_youpi joie stars


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Message  Nono2b Lun 24 Jan 2011 - 19:16

ptdr Tu fais comme Sweety maintenant ! joie
Tu poste partout ! :youpii:

Merci en tout cas d'avoir poster sur les deux forums calin
En fait ce que j'adore dans les crossovers quand tu les écris c'est que tu peux jongler avec tout les personnages et c'est génial ! content

En tout cas, je suis ravie de te retrouver sur ce forum red_smile


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Message  MissTeresa Lun 24 Jan 2011 - 19:25

Superbe chapitre :wub: amour2
Castle qui offre un bracelet à Beckett c'est trop beau love2 love Surtout le "Vade Mecum" c'est super bien trouvé coeur
Et Jane qui réalise qu'il est amoureux de Lisbon vapes vapes vapes

Un grand VLS hourrah hysteriq
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Message  Nono2b Lun 24 Jan 2011 - 19:29

Merci MissTeresa calin

Pour le Vade-Mecum, 'faut remercier ma prof' de français. C'est elle qui m'a apprit que ça voulait dire "sois toujours avec moi" Wink
Oui, je voulais un truc tout en douceur et qu'on ne verra pas de si tôt dans la série. siffle
Merci encore bisou
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Message  Johel Lun 24 Jan 2011 - 21:30

merci enfin la suite :)
j'attendais de voir le "pourquoi" du titre de ta fic...maintenant c'est chose faite
bravo
maintenant reste à voir comment les couples vont pouvoir évoluer avec RJ au milieu
Vivement la suite !!!
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Message  Nono2b Jeu 27 Jan 2011 - 17:45

Merci Johel calin
Et voilà la suite, désolée si l'affaire stagne un peu :peur3: Mais elle avancera probablement au chapitre suivant, j'ai ma petite idée red_smile
Mmh, sinon, ma fic' fait 84 pages Words siffle content
Ps : Johel, je te conseille de regarder le 3x13 de Castle :héhé:

Bonne lecture study
_________________________

Chapitre 18 : Toujours.

Elle retroussa discrètement sa manche faisant apparaître son bracelet tout neuf. Un sourire idiot se peignit sur son visage. Elle faisait ce manège depuis qu’elle avait rejoint son lit et que sa crise de larmes était passée.

Rick la regardait faire, riant discrètement. On aurait dit une gamine qui ne pouvait s’empêcher de regarder son nouveau cadeau d’anniversaire comme si personne ne la voyait.

Elle se mordit la lèvre inférieure et remit sa manche en place.

« Castle t’a offert un cadeau, Richard Castle, l’écrivain, t’a offert un magnifique bracelet. Se disait-elle. »

Si elle avait pu se gifler, elle l’aurait fait. Mais pourquoi avait-elle de telles pensées ? On aurait pu la prendre pour une adolescente follement amoureuse du garçon dans l’équipe de basket.

Elle perdit son sourire. Elle regarda son bracelet mais plus avec la même lueur dans les yeux. Elle le voyait différemment, comme pour la première fois. Non, il n’était plus le genre de beau bijou que l’on offre pour un anniversaire, pour Noël ou même pour se faire pardonner. Il avait quelque chose de précieux, des sentiments cachés qui ne demandaient qu’à être découverts. La phrase le prouvait. Elle n’y avait pas réfléchi à cette phrase pleine de sous-entendu.

Elle leva lentement la tête vers l’écrivain qui regardait sa muse avec inquiétude. Son sourire s’était effacé et son rire s’était estompé dès qu’il avait vu celui de sa muse disparaître petit à petit.

« Pourquoi ? Pourquoi cette phrase ? »

Elle savait pourquoi il avait gravé cette phrase, il voulait lui montrer qu’il serait toujours là pour elle mais pourquoi lui dire maintenant ?

« Pourquoi maintenant ? J’ai toujours su que vous seriez là pour moi, mais pourquoi maintenant ? »

Il soupira et baissa la tête. Comment pouvait-il lui expliquer une telle chose aussi facilement ? Pouvait-il lui dire qu’il n’avait pas envie de la perdre, de vivre avec elle ? Pour toujours ? Décidément non, il ne le pouvait pas. Elle avait quelqu’un dans sa vie, il le savait mais il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Espérer un tout petit quelque chose qui pourrait lui montrer que ses espoirs n’étaient pas vains et qu’il avait une chance d’y croire encore longtemps.

Mais lui avouer tout maintenant, il ne pouvait pas. Par respect pour elle et pour Josh. Même s’il ne l’appréciait pas vraiment.

Alors, il releva la tête et elle pu voir dans ses yeux, une lueur de détermination. Il n’allait certainement pas laisser cette discussion en suspend.

« Parce que j’ai découvert que demain est un autre jour. Que, peut être demain, vous serrez enlevée par un psychopathe qui vous utilisera comme un jouet. Que, peut être, je ne vous verrais plus et qu’aujourd’hui sera mon dernier jour avec vous, mes dernières minutes, mes dernières secondes. »

Elle retint son souffle. Elle était suspendue à ses lèvres, littéralement.

« Alors je veux en profiter un maximum comme si demain, un glas, annoncera la fin du monde. Mais surtout, je veux que vous sachiez que je serais là pour vous. »

Ses yeux s’embuèrent de larmes, la faisant voir flou.

« Toujours. Quoi qu’il puisse arriver. »

Deux perles descendirent le long ses joues pour enfin s’écraser sur son bras, son poignet, sur son bracelet. Sur cette phrase maintenant complètement dévoilée. Son vrai sens était à découvert, une véritable promesse.

Une promesse à la vie, à la mort.

Une promesse qui dure pour toujours.

Alors, lentement elle se leva, se rapprocha de l'écrivain et finalement, posa ses lèvres sur les siennes comme pour celer cette promesse. Elle ferma les yeux, faisant barrière aux larmes qui coulaient le long de ses joues.

oOoOoOoOo

Un coup de feu. Encore. La balle alla se loger dans les feuilles sur lesquelles elles marchaient. Un petit cri sortit de la bouche de l’adolescente. Mais Lisbon ne criait plus à présent, son visage était fermé, ses yeux étaient éteints, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Une ombre qui essayait désespérément de survivre en courant pour échapper à un psychopathe.

Un psychopathe qui se jouait d’elles. Qui jouait avec elles.

Alors elle s’arrêta mais la main qu’elle avait dans celle de la jeune fille l’a poussa à avancer d’encore quelques pas. Alexis s’arrêta brusquement de courir et elle se retourna, de la peur pouvait se lire sur son visage et des légères contusions apparaissaient de part et d’autre de son visage à force de courir à travers les ronces.

« Teresa dépêchez-vous, il faut continuer ! Hurla la jeune fille en tirant le bras de l’agent. »

Mais elle ne bougea pas d’un pouce. Elle se contenta de lui sourire doucement. Un sourire qui apparait lorsqu’on a perdu tout espoir. Alexis connaissait ce sourire, le nombre de fois où elle l’avait lu et imaginer dans les livres de son père, lui suffisait pour comprendre que Teresa abandonnait, qu’elle baissait les bras.

Alors, elle se rapprocha doucement de la jeune femme et prit son visage entre ses mains pleines de boues.

« Non, vous ne pouvez pas abandonner ! Pas maintenant. Je vous en supplie Teresa, pas maintenant. »

Lisbon la regarda et mit ses mains sur celles qui entouraient son visage. Elle prit les mains de la jeune fille dans les siennes et les ramena devant elle. Elle caressa doucement le dos d’une des mains avec son pouce.

Elle esquissa un sourire en coin.

« Alexis. Comment veux-tu que l’on s’en sorte ? Nous sommes dans une forêt qu’on ne connait pas. On court sans s’arrêter depuis plusieurs heures ou peut être plusieurs jours. Comment veux-tu que l’on fasse ? Comment veux-tu ne pas perdre espoir ? »

Teresa lâcha les mains de la jeune fille pour prendre brusquement son visage entre ses doigts. Elle caressa ses joues avec ses pouces et lui sourit doucement, des larmes plein les yeux. Des larmes coulaient sur le doux visage plein d’innocence de l’adolescente.

« Je me dis que cette forêt n’est pas sans fin. Que je vais revoir mon père. Qu’il va me serrer dans ses bras et m’embrasser le haut de ma tête. Que je vais sentir les doigts de Kate sur mes joues pour essuyer mes larmes, peu importe lesquelles. Que je vais entendre grand-mère me donner des conseils pour Ashley, juste pour me rassurer. Que bientôt, je serais dans mon lit, serrant mes draps et inspirant leur odeur. »

Alexis sentit les mains de Teresa se crisper contre ses joues, ses pouces ne la caressaient plus désormais. La jeune fille lui fit un sourire d’encouragement, un sourire pour la rassurer. Et, d’un côté, se rassurer elle-même.

« Je garde espoir parce que je veux revoir tous les gens que j’aime et parce que je tiens à la vie. Alors ce n’est pas ce malade qui va me faire perdre espoir, Teresa. »

Voyant que Lisbon ne réagissait pas, Alexis l’attrapa par les épaules et la secoua frénétiquement.

« Mais ouvrez les yeux Teresa ! Il joue avec nous, tout ce qu’il attend, c’est que l’on abandonne ! »

Elle essaya de plonger son regard dans celui de Teresa, une fois fait, elle continua, le visage sérieux comme jamais.

« Que l’on perde espoir. »

Cette dernière phrase eut le don de « réveiller » Teresa qui sortit de sa transe en clignant des yeux. Il ne fallait pas qu’elle abandonne, pas maintenant, pas après avoir autant couru, autant eut peur, autant souffert, autant espérer.

« Ne me laissez pas, Teresa. Pas maintenant. »

Lisbon reçut ses mots en plein visage, ils eurent l’effet d’une gifle sur elle. Elle n’avait pas remarqué à quel point la captivité pouvait créer des liens aussi forts. La jeune fille avait une totale confiance en elle. Peut être une confiance aveugle mais bel et bien une confiance.

« Je ne te laisserais pas Alexis. Je te le promets. Je serai toujours avec toi. Toujours. »

Alexis la regarda, elle vit à quel point elle pouvait être sincère. Elle lui accorda un sourire et la prit dans ses bras, la serrant de toutes ses forces.
Teresa répondit à son étreinte en fermant les yeux, savourant le peu de bonheur qu’elles avaient.

« Comme dirait mon père : Vade-Mecum, Teresa. »

La jeune femme sourit sur son épaule.

« Vade-Mecum, Alexis. »

Et un coup de feu résonna dans la forêt. Elles se détachèrent, surprises, puis se remirent à courir, ne sachant pas où aller. Elles couraient sans but, sans endroit où aller. Mais elles couraient pour sauver, un tant soit peu, leur vie.

oOoOoOoOo

Il n’arrêtait pas de sourire depuis qu’il avait enfin compris le bon sens des sentiments qu’il ressentait pour sa patronne. Mais surtout, il souriait parce qu’il était rassuré car ses sentiments étaient réciproques et c’est bien ce qu’il y avait de plus important dans une relation.

Il pensa à Teresa, à l’endroit où elle se trouvait et où elle s’inquiétait en silence. Mais elle n’était pas seule, une jeune fille avait été enlevée, la fille de Castle.

Castle. Un homme bon mais tellement casse-pieds. Jane esquissa un sourire en coin. Il était un peu comme ça. En tout cas, il l’avait été jusqu’à ce que les deux amours de sa vie disparaissent. Angela et Charlotte Jane. Sa femme et sa fille.

Alors, il avait décidé de dire ce qu’il ressentait depuis des années à quelqu’un qui comprenait ce qu’il lui était arrivé. Jamais quelqu’un ne devait subir une chose pareille et pendant longtemps il avait cru être le seul mais aujourd’hui sa vision du monde était différente. D’autres gens étaient dans la même posture que lui, et il le réalisait que maintenant. Grâce à l’enlèvement de la fille d’un écrivain qu’il connaissait, désormais, plutôt bien.

Ça aurait été bien la dernière chose qu’il aurait souhaitée pour le romancier. Mais malheureusement pour Castle, s’était arrivé, sans prévenir. Comme pour lui. Alors il compatissait, d’une certaine façon.

Il compatissait parce que, lui aussi, était passé par là et qu’il avait souffert. Il en avait voulu à la terre entière mais il avait fini par s’en vouloir à lui-même. A regretter de ne pas avoir écouté sa femme, le suppliant d’arrêter de jouer au médium et de ne pas lui avoir dit une dernière fois qu’il l’aimait plus que tout. Comme son petit ange aux cheveux d’or et aux yeux azurs.

Alors, il avait dit tout ce qu’il ressentait à Castle, pour d’un côté se rassurer et d’un autre, espérer qu’il n’était pas mort de l’intérieur.

Il avait été sincère dans ses paroles, il avait essayé de l’être le plus possible pour donner plus de sentiments dans ce qu’il ressentait vraiment. Et Castle l’avait écouté, sans rien ajouter de plus. Il lui avait posé une seule question que tout le monde se posait lorsqu’ils connaissaient son passé mais qu’ils n’osaient demander.

Mais aussi, il lui avait dit toute la vérité pour que, si un jour, Richard ait envie de se confier, il sera là pour l’écouter et ne pas l’interrompre comme il l’avait fait.

Il avait envie de montrer qu’il était, lui aussi, un homme bon mais casse-pieds.

Il regarda le ciel et sourit doucement. Il finit par fermer les yeux, se remémorant cette mélodie qui avait sonné comme un glas dans ses oreilles. Un glas annonçant qu’il ne serait plus heureux.

Il tapa ses cuisses de ses doigts, imitant les touches d’un piano. Il rejouait Les préludes de Bach sur ses cuisses.

En silence.

Doucement, le vent lui souffla l’air dans ses oreilles. Il se rappellera toujours de cette chanson. Toujours.

oOoOoOoOo

Il monta dans l’ascenseur, pensif. C’était triste ce qu’il se passait aux alentours. Le malheur régnait près de lui, pour l’instant.

Alexis et l’agent Lisbon avaient été enlevées par ce tueur en série, Beckett était à l’hôpital, Castle n’était pas au mieux de sa forme et Patrick Jane souffrait comme jamais.

Et lui, comment ce sentait-il ? Mal, pour tout dire. Mais Lanie essayait de lui remonter le moral du mieux qu’elle le pouvait.

La tristesse, le malheur, l’inquiétude et le désespoir régnait depuis quelque temps à New York au NYPD. Mais dans ce monde aux nuages gris, un rayon de soleil, appelé « amour » avait pointé le bout de son nez. Oui, il était amoureux. Amoureux d’une femme qui passait sa vie avec les morts, leur parlant, leur racontant sa vie et ce qu’elle pensait du cadavre en face d’elle.

Mais il n’était pas le seul à l’être. Richard était amoureux d’une jeune femme qui pouvait paraître dure, froide et distante mais qui, au fond d’elle, était douce, adorable et attachante nommée Kate Beckett, lieutenant au NYPD. Il avait tout de suite remarqué qu’ils étaient attirés l’un et l’autre.

Ils se provoquaient souvent, jouant à « qui craquerait le premier ». Ils souffraient aussi lorsqu’ils voyaient l’autre dans les bras d’un(e) inconnu(e).

Mais son côté « grand frère protecteur » les avaient poussé, Ryan et lui, à protéger Kate de Castle pendant un moment. Lorsque l’écrivain était partit dans les Hampton avec son ex-femme et lorsqu’il n’avait jamais appelé Kate pour la prévenir qu’il aimerait bien retravailler avec elle ou tout simplement pour prendre de ses nouvelles. C’était bien ça qui avait fait souffrir le plus Kate. Et il en avait voulu à Rick, comme Ryan.

Mais ça ne les empêchaient pas d’être amoureux l’un de l’autre. C’étaient bel et bien des âmes-sœurs.
Il y avait aussi Grace et Wayne qui étaient amoureux. Les regards, les gestes et les petites attentions ne trompent jamais. Il l’avait tout de suite remarqué qu’ils avaient été ensemble un temps mais que ce temps, d’après eux, était révolu.

Et enfin, il y avait Jane et Lisbon. Mais pour eux, c’était plus compliqué de cerner leurs sentiments. Lisbon paraissait dure et froide mais, comme Beckett, elle était adorable douce et attachante. Elle se méfiait facilement des gens de peur de souffrir un jour. Exactement comme Kate.

Finalement, elles se ressemblaient beaucoup, elles avaient été toutes les deux profondément marquées par la vie dans le passé et avaient désormais peur d’aimer de nouveau, croyant que lorsqu’on aimait, on souffrait obligatoirement. Beaucoup de personnes avaient essayé de leur dire qu’elles se trompaient mais elles étaient aussi bornées l’une que l’autre et c’était difficile de les faire changer d’avis. Avec Beckett en tout cas.

Et il y avait Jane. Un homme sur lequel la vie avait décidé de s’acharner. Un homme qui avait perdu les deux femmes de sa vie d’un seul coup. Un homme qui aurait voulu mourir en même temps que ses trésors. Un homme qui avait finalement accepté ce qu’il lui arrivait, se dégoûtant de lui-même. Un homme qui vivait animé par un désir de vengeance tel qu’il devenait fou à l’énoncé du tueur. Un homme qui avait, un jour, rencontré une jeune femme qui avait fini par l’aider à surmonter quelques uns de ses démons. Un homme qui commença à aimer cette jeune femme. Un homme qui se rendit compte de ses sentiments et qui avait désormais peur qu’elle les découvre.

Mais elle n’était pas là. Elle ne pouvait pas savoir ce qu’il se passait dans la tête du mentaliste. Seulement lui pouvait lire dans les pensées.

Le cycle recommençait comme une chanson sur laquelle nous n’appuyons jamais sur pause.

La vie est toujours ainsi. Toujours.

A suivre...


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Message  Johel Jeu 27 Jan 2011 - 18:29

Enfin la suite !
Le calme avant la tempête ?
C'est toujours aussi bien écrit, quand arrive la fin on se dit...non...pas déjà
Je n'ai qu'une chose à dire ENCORE !!! bravo

Pour Castle je comptais le voir...peut être ce soir...
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Message  MissTeresa Jeu 27 Jan 2011 - 19:43

Encore un super chapitre super bravo
Je suis toujours aussi fan de ton écriture, c'est vraiment un plaisir de te lire amen amen
Et ce n'est pas grave si tu ne parles pas beaucoup de l'enquête parce qu'en contrepartie tu explores à fond les sentiments des personnages et tu les décris vraiment bien :wub: :wub:
Et on a enfin eu droit à un vrai baiser caskett love2 Vivement que Jane retrouve Lisbon et qu'on ait droit à un baiser jisbon love

J'ai hâte de lire la suite hysteriq hysteriq
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Message  Nono2b Dim 30 Jan 2011 - 20:19

Merci beaucoup pour vos commentaires calin

Voilà la suite, désolé pour le retard mais je n'ai pas trop le temps d'écrire =/
__________________________________


Chapitre 19 : Nouvelle piste.

Ils s’embrassaient depuis plusieurs minutes et l’air leur manquaient. Elle avait enroulé ses bras autour de sa nuque et l’une de ses mains caressait son cou tandis que l’autre se mettait dans ses cheveux. Rick avait placé sa main dans le milieu de son dos et l’autre se trouvait sur sa joue.

Et ils s’embrassaient comme si leur vie en dépendait. Lorsque les poumons de Kate la brûlèrent par le manque d’air, elle se détacha doucement de l’homme qui la tenait dans ses bras accompagné d’un grognement de mécontentement de Castle. Elle ouvrit lentement les yeux et observa Richard faire de même.

Elle lui sourit timidement et se mordit un doigt en regardant par terre.

« Je… Commença-t-elle. »

Mais une infirmière les interrompit.

« Melle Beckett, vous pouvez sortir de l’hôpital. »

Kate se retourna d’un seul coup et afficha une mine tel un enfant prit sur le fait. Elle se mordilla la lèvre inféerieur et plaqua un sourire sur ses lèvres avant de répondre à la femme en face d’elle.

« Merci, je vais remplir les papiers et je sors. »

L’infirmière acquiesça en souriant et lui tendit les fameux papiers de sortie. Kate les prit et se mit à la recherche d’un stylo pendant que la femme sortit de la chambre. Elle fouilla les tiroirs de la table de chevet : Rien. Frustrée, elle soupira bruyamment. Mais lorsqu’elle allait se relever, un stylo apparut devant son nez. Elle releva lentement la tête et découvrit un Richard Castle perdu comme jamais et qui lui tendait son stylo.

Elle se releva complètement et accepta l’objet d’un sourire.

oOoOoOoOo

Il parcourait les rues de New York et regardait toute les vitrines de magasins avec un sourire plaqué sur les lèvres. Il savait qu’il devait travailler sur l’enquête mais là, tout de suite, il avait envie de prendre du bon temps avant de se replonger dans cette affaire qui l’incluait personnellement.

Un magasin d’instrument attira son attention. Dans la vitrine, il pouvait voir un magnifique piano noir à queue. Ses yeux brillèrent d’excitation et de joie mélangées et il passa la porte d’entrée du magasin faisant sonner une petite clochette du haut de la porte, annonçant l’arrivée d’un nouveau client.

Un vieil homme sortit du débarras, derrière le comptoir et afficha un grand sourire à son nouveau visiteur.

« Bonjour monsieur. Que puis-je pour vous ?

- Bonjour, se serait pour essayer ce piano. Je peux ? Demanda Jane en pointant ledit piano du doigt.

- Bien sûr, allez-y. Lui dit le vieil homme alors que son sourire s’agrandit un peu plus.

- Merci. Répondit Jane, un sourire enfantin sur les lèvres. »

Il se dirigea machinalement vers le magnifique instrument et s’y installa. Il parcourut les touches de ses doigts et son sourire s’agrandit.

Un Do fut la première note, suivit de près par un Ré. Les notes finirent par se succéder jusqu’à ce qu’on ne puisse pratiquement plus voir les doigts du consultant.

Son sourire s’estompa et son visage devint sérieux : il était concentré. Il bougeait la tête au fur et à mesure des notes qui sortaient de l’instrument, ses yeux étaient clos.

Le vieil homme le regarda faire, les coudes appuyés sur le comptoir. Ca faisait si longtemps qu’il n’avait pas entendu cette mélodie et ça lui avait manqué. Voir un homme la jouer avec tant d’intérêt lui mit du baume au cœur.

Le Fa fut la dernière note. Jane ouvrit les yeux et se remit droit sur le tabouret. Il réajusta son costume et regarda sa main gauche qui était encore sur le clavier. Sur cette main se trouvait son alliance. Il inspira un grand coup puis retira petit à petit sa bague.

Les souvenirs remontèrent à la surface d’un seul coup, arrêtant son geste de délivrance.

Il se revoyait devant l’hôtel tendant une main à sa future épouse en souriant, heureux comme jamais. Il entendait le froissement des draps lorsque sa femme, pendant la nuit, se retournait pour se blottir contre lui. Il se revoyait sourire dans la pénombre quand elle faisait ça. Il se revoyait l’embrasser et lui murmurer des mots doux dans son oreille.

Il se revoyait, peu après la nouvelle annonçant qu’il allait être papa, dehors, assis sur le trottoir, la tête dans ses mains ne sachant pas de quelle manière il devait prendre la nouvelle.

Il se revoyait tenir la main de sa femme qui était en train d’accoucher lorsque les cris d’un bébé retentirent, annonçant la naissance d’une merveilleuse petite fille, nommée quelque temps plus tard Charlotte.

Il revoyait son petit ange jouer du piano, ses petits doigts fins parcourant les touches. Il entendait sa fille le supplier de la regarder jouer « Papa, papa. Regarde comme je joue bien. ». Il se revoyait courir après elle dans le jardin et hurler lorsqu’il l’attrapait et la soulevait dans les airs. Il la revoyait souffler les bougies de son septième anniversaire et taper dans ses mains lorsqu’elles furent toutes éteintes. Son dernier anniversaire.

Il se revoyait, appuyé contre un mur, son bras sur ses yeux et comptant jusqu’à trente. Il entendait les pas pressés de Charlotte dans le salon, cherchant un endroit où se cacher. Il se revoyait traverser le couloir et sourire lorsqu’il entendait les rires étouffés de sa petite fille, dans le placard, mettant sa main devant sa bouche pour faire le moins de bruit possible et criant « C’est bon, j’suis cachée ! »

Il la revoyait accoudée sur le rebord de la fenêtre, la tête dans ses mains, regardant les flocons de neige qui tombaient. Elle avait, dans ces moments là, un sourire émerveillé et des yeux brillant d’excitation à l’idée de sortir faire une bataille de boules de neige.

Tous ces souvenirs le heurtèrent de plein fouet, disant qu’il ne devait pas oublier tout les moments de bonheurs et de joies passés avec elles.

Non, il ne les oubliera pas, jamais. Et il les aimera pour toujours mais il devait faire son deuil et continuer de vivre. Il devait s’occuper du présent désormais, pas du passé.

Alors, il retira définitivement sa bague et la fit rouler dans le creux de sa main. Un faible sourire vint étirer ses lèvres. Il embrassa du bout des lèvres le bijou où était gravé « Angela et Patrick, pour toujours. »

Il se leva, les larmes aux yeux, remercia le vieil homme puis partit, faisant sonner une nouvelle fois la clochette au dessus de la porte.

Le vendeur s’approcha du piano lorsqu’un objet sur le clavier attira son attention. C’était une bague, une alliance plus exactement, mise sur la touche Fa du clavier.

La dernière note de la mélodie. La fin de la chanson.

oOoOoOoOo

Lanie était toujours sur la scène de crime, inspectant le cadavre. Esposito était partit il y a environ une demie heure. Ryan parcourait la pièce, cherchant le moindre indice.

Il s’arrêta devant la fenêtre, bien qu’il fasse pratiquement nuit, il vit un trou. Il s’approcha un peu plus et reconnu celui d’une balle.

Il regarda en plissant les yeux ce qui se trouvait en face de l’appartement et découvrit un immeuble. Il ne lui en fallut pas plus pour appeler Esposito.

oOoOoOoOo

Elle appuya sur le haut du stylo, puis la mine disparût. Elle se releva et tendit l’objet à Castle, ayant les feuilles dans l’autre main. Remarquant son manque de réaction, Kate s’approcha de Richard et lui mit une main sur l’épaule.

« Castle ? Demanda-t-elle doucement. »

Il secoua la tête et mit toute son attention sur la jeune femme en face de lui. Kate retira sa main et lui tendit un peu plus près le stylo.

« Tenez, votre stylo. Dit-elle, un sourire en coin.

- Merci. Répondit-il d’une voix lointaine en reprenant son stylo et en le rangeant dans la poche de sa chemise. »

Kate pencha sa tête sur le côté et scruta Castle, remarquant qu’il n’agissait pas comme d’habitude.

« Castle, est-ce que ça va ?

Il hocha la tête et esquissa un léger sourire, ce qui rassura Beckett.

« On y va ? J’ai fini de remplir les papiers de sortie et j’ai rangé mes affaires. Dit-elle en enfilant une manche de son manteau. »

Il acquiesça d’un signe de tête et mit, à son tour, sa veste. Kate prit les papiers qu’elle avait posés sur le lit, le temps de mettre son manteau et sortit de la chambre, suivie de près par Castle. Elle sentit une main sur la sienne, défaisant ses doigts autour de la lanière de son sac et Rick le porta sans accorder un regard à la jeune femme qui, pourtant, lui souriait.

Elle posa les papiers sur le comptoir, à l’accueil et sourit à l’infirmière lorsqu’elle les prit et lui dit que tout était en ordre.

Rick s’était retiré et il l’attendait à la sortit de l’hôpital, devant les portes coulissantes, à l’intérieur. Son portable vibra et il mit le sac de Kate sur un siège dans la salle d’attente. Il sortit son téléphone et regarda le message qu’il venait de recevoir.

« Nouvelle piste, rejoins-nous au commissariat. Esposito. »

Il le rangea dans sa poche et reprit le bagage de Kate lorsqu’il la vit arriver, un sourire discret sur le visage. Il lui sourit en retour.

Elle s’arrêta au milieu de son chemin et mima le chiffre deux à Castle et tourna les talons. Elle couru jusqu’à l’accueil et demanda quelque chose à l’infirmière derrière le comptoir.

Elle finit par s’engager dans le couloir de droite en courant.

Rick décida de l’attendre en s’asseyant sur un siège dans la salle d’attente, le sac de Kate sur ses genoux.

oOoOoOoOo

Esposito se retrouva dans le même ascenseur pour la troisième fois aujourd’hui. Ryan l’avait appelé pour lui dire qu’il avait trouvé quelque chose. Il sourit à cette pensée car depuis quelque temps, l’enquête n’avançait pas vraiment et ça avait commencé à l’inquiéter.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et il sortit de la boîte de fer pour se diriger vers la porte de l’appartement où avait eu lieu le crime.

Il entra et l’odeur du sang s’engouffra dans ses narines, le faisant grimacer. Il parcourut le salon pour finalement se retrouver en face du smiley souriant dans la chambre de la victime, Séléna Bilton. Le mari de la victime avait été prévenu dans la journée et il avait un alibi en béton, il était innocent. Il aurait été incapable de tuer sa femme.

Lanie avait fini par partir.

Esposito s’approcha de Ryan qui regardait le trou dans la fenêtre en fronçant les sourcils. Il se mit à ses côtés et inspecta à son tour la fenêtre. Ryan qui ne l’avait pas entendu arriver, sursauta lorsqu’il vit Esposito près de lui.

Javier esquissa un sourire en coin, fier de son effet.

« On ne l’avait pas vu. Elle a dû être tirée d’en face, lui dit Kevin en montrant le trou puis l’immeuble en face.

- Ouais, répondit Javier. Faudra qu’on jette un coup d’œil. Dit-il en posant ses mains sur ses genoux pour mieux inspecter le trou. »

Ryan acquiesça d’un signe de tête.

« Tu as prévenu Castle ?

- Ouais, dit-il en tapant légèrement la vitre pour connaître sa solidité. Mais j’pense qu’il était avec Beckett, il m’a dit qu’elle sortait en fin de journée.

- D’accord.

- Ils vont sûrement aller directement au commissariat.

- Sûrement, répondit Kevin en regardant son collègue faire. »

Esposito se releva et inspecta les ruelles désertes à l’extérieur en fronçant les sourcils.

« On connait l’heure de la mort ? Demanda-t-il en se retournant vers son coéquipier.

- Lanie n’est pas sûre mais elle a dit entre minuit et une heure du matin.

- Mmh, quand il n’y a pratiquement personne dans les rues. »

Kevin acquiesça d’un signe de tête.

« On a qu’à aller interroger la voisine, c’est elle qui a découvert le corps, proposa-t-il.

- C’est parti. »

oOoOoOoOo

Elle entra dans la salle de repos et elle le vit assit sur un fauteuil, riant à gorge déployé avec d’autres médecins.

En entendant la porte s’ouvrir, il se retourna, un sourire jusqu’aux oreilles, et fit face à Kate. Son sourire s’effaça immédiatement. Il se leva et se planta devant elle. Et en retour, il reçut une gifle magistrale.

« Hey, mais ça n’va pas ?! Dit-il en se passant une main sur sa joue en feu.

- Si, et toi ? Pas trop honteux de ne pas être allé voir sa petite amie une seule fois alors que tu travailles ici ? Tu n’es même pas venu prendre de mes nouvelles, Josh ! Hurla-t-elle. »

Josh grimaça et se retourna vers les autres médecins, leur demandant de quitter la pièce, ce qu’ils firent. Il fit une nouvelle fois face à sa future ex-copine.

« Je suis désolé Kate, mais j’avais beaucoup de travail, se défendit-il du mieux qu’il le pouvait.

- Tu te fous de moi ? C’est vrai que tu étais dé-bor-dé ! Dit-elle en montrant du doigt les bouteilles de bières sur la table basse. »

Il grimaça, cette fois, il avait perdu.

« Écoute, commença-t-il.

- Non, je ne veux rien entendre. Je ne suis pas stupide, Josh, dit-elle en se rapprochant de la sortie. Tu n’es même pas venu me voir une seule fois, pas une seule ! Hurla-t-elle.

- Kate… Tenta-t-il. »

Elle secoua la tête et ouvrit la porte.

« Je ne veux plus te voir, dit-elle en lui tournant le dos et en claquant la porte quelques instants plus tard. »

Josh s’approcha d’un fauteuil et se laissa tomber. Il mit ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains. Il soupira et secoua la tête, dépité.

oOoOoOoOo

Voyant sa muse revenir, Castle se leva en souriant. Mais il disparut bien vite lorsqu’il la vit, furieuse comme jamais. Elle passa devant lui sans lui accorder le moindre regard, ce qui inquiéta un peu plus l’écrivain. Il l’a rattrapa à grandes enjambés et se mit devant elle, lui barrant la route.

« Kate, qu’est-ce qui ce passe ?

-Rien, dit-elle en essayant de le pousser d’un bras, sans succès. Poussez-vous Castle.
- Non, pas avant que vous m’ayez dit ce qui ne va pas, dit-il en secouant la tête. »

Elle croisa les bras sur sa poitrine et le regarda avec un air de défi dans les yeux, un sourire ironique au coin des lèvres.

« Vraiment ? Demanda-t-elle alors qu’il hocha la tête. Avez-vous oublié que j’ai une arme, Castle ?

- Non, mais vous par contre, vous avez oublié que vous n’en avez pas, dit-il en montrant du doigt la ceinture de la jeune femme. »

Gênée, ses joues prirent une teinte rosée et elle regarda machinalement sa hanche où se trouvait ni son insigne ni son arme.

« Mmh, il faut que j’aille au commissariat et que je passe chez moi déposer mes affaires, dit-elle sans oser le regarder.

- D’accord, c’est moi qui conduis. »

Alors qu’elle allait protester, Castle secoua un doigt en l’air.

« Ne dîtes rien, vous ne pouvez pas conduire. Ne le niez pas. Je sais que votre épaule vous fait encore souffrir, dit-il en souriant légèrement devant la mine surprise qu’arborait Kate. »

Et sans un mot, il monta dans sa voiture côté conducteur. Beckett secoua la tête en souriant puis ouvrit la portière et s’assit à côté de l’écrivain. Elle croisa les bras sur sa poitrine et commença à bouder. Voyant l’air triomphant de Castle, elle décida de se venger.

« Ne soyez pas trop fier, c’est bien la dernière fois où vous conduirez en ma présence, dit-elle en souriant.

- Taisez-vous, je savoure ma gloire, aussi petite soit elle, lui répondit-il en souriant de toutes ses dents. »

Elle leva les yeux au ciel et afficha un large sourire.

« Au fait, les gars ont une piste mais je ne sais pas encore laquelle. »

Elle acquiesça d’un signe de tête et Castle tourna les clés, faisant gronder le moteur. Il appuya sur l’accélérateur et cala.

« Mmh... »

La jeune femme secoua la tête d’un air dépité.

« C’est ce que je disais, c’est bien la dernière fois où vous conduirez en ma présence, Castle. »

Pour toute réponse, Richard redémarra la voiture et ils partirent.

oOoOoOoOo

Jane déambulait toujours le rues de New York, sa main touchant inlassablement le doigt où manquait son alliance lorsque son téléphone dans la poche de son costume trois pièces sonna. Il tâta les deux poches, plongea sa main dans l’une d’elle et en sortit son portable. Il regarda l’écran qui affichait un nouveau message, il l’ouvrit.

« Il faut que vous veniez au commissariat, les gars ont une piste. Castle. »

Il le rangea dans la même poche et siffla un taxi.


oOoOoOoOo

« Alors, apparemment, l’appartement d’en face appartenait à un certain… Alex Keenan. Il est mort il y a plus de sept ans. Depuis, personne ne veux habiter son appartement, trouvant ça trop morbide, dit Esposito en regardant le dossier qu’il tenait dans les mains.

- Inhabité ? Mais comment le tueur a pu tirer de là- bas dans ce cas ? Demanda Kate en s’appuyant contre son bureau.

- Aucune idée, lui répondit Javier. »

Jane était assit sur une chaise et il réfléchissait. Il avait déjà entendu ce nom quelque part mais où ?

« On sait quoi d’autre sur lui ? Demanda Beckett.

- Mmh, il a été marié à une certaine… Esposito écarquilla les yeux devant le nom de famille qui se trouvait dans le dossier. Angela Jane. »

A suivre...


Dernière édition par Nono2b le Mar 8 Fév 2011 - 18:36, édité 1 fois
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Message  Johel Dim 30 Jan 2011 - 20:58

La suite ! chic !

en passant j'ai vu le 3x13 de Castle...quel épisode :shocked: !
alors là je dois avouer que si la suite est de ce niveau je vais devenir fan...ça change de la "fadeur" du mentaliste qui ronronne doucement... triste2

Quand à ton histoire c'est toujours aussi prenant...je n'ai qu'une hâte, lire la suite et savoir de quoi il retourne avec Angela Jane :bounce: :bounce:
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Message  MissTeresa Dim 30 Jan 2011 - 21:29

Génial ce chapitre super bravo
Le passage où Jane joue du piano et laisse son alliance j'ai trouvé ça super beau et très bien écrit triste3 triste3
Et Josh qui s'en prend une Twisted Evil Bon débarras yes Castle est 1000 fois mieux :wub:
La fin affraid J'ai hâte de savoir la suite hysteriq
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Message  Nono2b Dim 30 Jan 2011 - 21:52

Merci beaucoup toute les deux calin

@ MissTeresa : Oui, pour l'alliance de Jane je voulais un truc tout en douceur mais qui finalement te déchire le cœur.
J'avoue, pourquoi ne lui saute-elle pas dessus dans la série ? content
Merci :smile4:

@ Johel : Il est bien, hein ? Je le trouve vraiment excellent. Je suis contente qui t'ai plu content
Je suis aussi déçu par les épisodes de Mentalist en ce moment badmoon
Merci :smile4:
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Message  Sweetylove30 Dim 30 Jan 2011 - 22:07

mon com tu le trouvera ssur l'autre fo Very Happy pas envi de tout reecrire mais sache que j'adore toujours autant super
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Message  Nono2b Jeu 3 Fév 2011 - 20:41

Merci ma Sweety calin
Voici la suite et j'ai fais une partie du côté de Martha comme Sweety m'a demandé content
Bonne lecture study
__________________________________

Chapitre 20 : Pourchassées.

Tout le monde se tourna vers Patrick qui désormais se souvenait de cet homme.

« Ma femme m’avait parlé un jour de son ex-mari. Lorsqu’on s’est connu, elle était encore mariée mais ils ont fini par se séparer… A cause de moi, leur dit Jane doucement.

- Pourquoi ? Qu’est-ce que vous avez fait ? Demanda Rick.

- Rien ou en tout cas pas grand chose. Angela et moi sommes tombés amoureux lors de notre première rencontre, pratiquement, continua Jane, un sourire en coin. Son ex-mari l’a appris et lui a demandé de s’éloigner de moi mais elle n’a pas voulu et a demandé le divorce. »

On aurait pu entendre une mouche volée. Le silence régna d’un seul coup dans le commissariat. Grace, fleur bleue qu’elle était, mit une main sur son cœur.

« C’est si romantique. »

Jane lui adressa un sourire triste.

« Quand se sont-ils séparés ? Demanda Kate d’une petite voix, toujours appuyées sur son bureau mais beaucoup moins à l’aise. »

Jane réfléchit quelques secondes avant de répondre au lieutenant.

« Et bien, ils étaient ensembles depuis cinq ans lorsque j’ai connu Angela. Ils se sont séparés un an plus tard si mes souvenirs sont bons.

- A cause de toi. Conclut Cho. »

Et il se prit un coup de coude de Rigsby dans les côtes.

« Oui, Cho, à cause de moi, lui dit Jane avec un sourire triste. »

Beckett réfléchissait, de la fumée pouvait presque sortir de ses oreilles. Elle demanda le dossier d’Alex Keenan à Esposito qui le lui tendit.

« Il est mort il y a sept ans… Cause de la mort : Inconnue ? Comment ça « inconnue » ? C’est quoi cette histoire ?... Il y a sept ans. Mmh, sept ans… Pourquoi voulait-il mourir secrètement il y a sept ans ? Pensa Beckett. »

Elle se releva d’un seul coup de son bureau. Castle la voyant réagir ainsi, déduit qu’elle avait une piste, une piste sérieuse. Il sourit.

« Jane, votre femme, quand est-elle décédée?

- Il y a sept ans, pourquoi ? Demanda Jane doucement.

- Alex Keenan est mort il y a sept ans et de façon dite « inconnue ». Et c’est à cette époque que votre femme et votre enfant ont été assassinées. Ce n’est pas une coïncidence, ce n’est pas possible, dit-elle en se tournant vers les deux équipes, attendant leur approbation. »

Ils hochèrent tous de la tête, en accord avec ce que venait de leur dire Beckett. Elle sourit puis mit une main sur sa hanche.

« Je crois qu’il va falloir aller voir cet appartement, conclut-elle. »

Cho ordonna à Rigsby et VanPelt de rester au commissariat alors qu’il s’empressait de rejoindre les autres. Rigsby se laissa tomber sur une chaise en soupirant.

« Tu comprends ce que je dois endurer à chaque enquête ? Demanda la jeune femme rousse. »

oOoOoOoOo

La porte céda sous le coup de pied d’Esposito. Ils se dispersèrent en hurlant « R.A.S » dans tous les coins. C’est à ce moment là que Castle et Jane rentrèrent timidement dans l’appartement à moitié vide.

Beckett les appela depuis la chambre à coucher. Seule une table se trouvait au centre de la pièce, des fiches et des photos étaient dessus.

« Il vous surveille, Jane, dit-elle en tendant des photos au consultant. »

Patrick les prit et les regarda attentivement. Sur une on pouvait le voir rentrer dans le magasin d’instrument de musique. Sur une autre, il était installé devant le piano et regardait ses mains qui se trouvaient sur ses genoux. Et sur la dernière, on pouvait le voir jouer, les yeux fermés et la tête penchée en avant.

Machinalement, il toucha le doigt sur lequel se trouvait quelques temps auparavant son alliance. Il s’assit sur une des chaises qui entouraient la table et se passa une main sur son visage, complètement déboussolé.

« Je ne comprends pas. J’aurais dû remarquer quelque chose ou sentir que quelqu’un m’espionnait. Mais non. »

Castle s’approcha légèrement de lui, un sourire d’encouragement accroché sur les lèvres.

« Vous étiez peut être ailleurs. »

Jane secoua la tête de façon négative. Ce n’était pas le moment d’être ailleurs.

Alors que Castle allait ouvrir la bouche pour lui trouver une seconde excuse, la voix d’Esposito se fit entendre dans le salon.

« Hey, venez voir ça ! »

Beckett sortit la première et se dirigea vers Javier qui était accroupi par terre. En la voyant arriver, il se releva et montra le sol du doigt.

« Une douille. Une seule, lui dit-il alors qu’elle s’agenouillait à son tour, regardant attentivement la douille qui était coincée entre deux planches du parquet, pratiquement invisible. »

Elle releva légèrement la tête et fit face à une fenêtre. Elle se leva et s’y rapprocha. Elle donnait sur l’appartement de la dernière victime, sur le salon plus exactement.

« C’est d’ici que le tueur a tiré. Il doit être un professionnel pour avoir réussit à achever sa cible qu’avec une seule balle, dit-elle en désignant la fenêtre de l’appartement de la victime du doigt. »

Tout le monde dans la pièce acquiesça d’un signe de tête. Castle se mit devant la fenêtre, bouchant la vue de Kate. Elle leva les yeux au ciel, exaspérée.

« Castle, poussez-vous ou je vous pousse par la fenêtre. »

Il se retourna vers elle et la regarda droit dans les yeux.

« Chiche, dit-il, un sourire moqueur sur les lèvres. »

Beckett se leva lentement et s’approcha de lui, un air de défi dans ses iris de jade. Castle perdit son sourire et mit ses mains devant lui en signe de soumission.

« Je plaisantais, Beckett. »

Ryan et Esposito ricanèrent et Jane esquissa un sourire. Kate lui adressa à son tour un rictus moqueur et s’éloigna de lui, triomphante.

Castle regarda la fenêtre et soupira de soulagement.

oOoOoOoOo

Elle courait toujours lorsqu’elle trébucha et mit ses deux mains devant elle pour se rattraper du mieux qu’elle put. Elle sentit deux bras la soulever et vit des lèvres s’étendre pour finalement lui sourire gentiment.

Teresa lui prit la main et la guida vers la forêt, se remettant à courir. Mais la jeune fille trébucha une nouvelle fois. Elle avait les genoux par terre, les mains devant elle et ses cheveux pendouillaient, touchant pratiquement le sol boueux.

« Il faut que je fasse une pause, déclara-t-elle, la respiration haletante.

- D’accord, j’en ai besoin moi aussi. Trouvons un endroit où nous serons à l’abri. »

Teresa tendit sa main à la jeune fille qui la regarda et la prit en soupirant. Le simple fait de se relever devenait douloureux.

Elles continuèrent de marcher lorsqu’elles entendirent des bruits de pas derrière elles. Alexis serra la main de la jeune femme, la peur lui montant à la gorge.

Lisbon accéléra discrètement le pas, ne voulant pas alerter l’étranger qui les suivait. Alexis se mit au même rythme que la jeune femme.

Les pas derrières elles se firent plus pressants. Il se rapprochait.

L’adolescente ne put retenir un couinement de sortir de sa bouche et qui mourut sur ses lèvres. Elle plaqua sa main sur sa bouche pour s’empêcher de hurler et ses yeux s’emplirent de larmes. Elle avait peur, très peur. Trop peur.

Teresa se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de se retourner et faire face à leur poursuivant. Mais s’il était armé, avec quoi se défendrait-telle ? Avec ce minable couteau de lancé dans l’étui de son Glock ? Non, bien sûr que non. Alors, elle se contenta d’accélérer sa marche.

Un rire leur parvint. Teresa le connaissait, bien trop. Sa main devint automatiquement moite dans celle de l’adolescente et son visage se décomposa. Maintenant elle avait peur.

Et sans le moindre signal, elle se mit à courir, entraînant avec elle la jeune fille. Jamais elle n’avait couru aussi vite.

Elle courait pour survivre quelques minutes de plus, si possible. Elle courait pour sauver la vie de cette adorable adolescente qui, d’après elle, n’avait pas vécu assez longtemps, pas vécu assez de choses pour mourir maintenant. Elle courait pour qu’Alexis puisse, au moins une dernière fois, serrer son père dans ses bras et lui dire qu’elle l’aime de tout son cœur.

Elle courait pour sauver sa vie, pour avoir le temps d’avouer à son intenable consultant à quel point elle l’aimait et à quel point le fait de penser à lui l’avait, en quelque sorte, aidée à survivre. Elle courait pour ne pas perdre face à Red John car si elle abandonnait, Jane abandonnerait aussi.

Elle courait tout simplement pour voir une dernière fois le sourire et les yeux rieurs de Jane.

Elle courait tellement qu’elle ne vit pas que, derrière elle, dans la pénombre de la forêt, une lame brilla, prête à être lancée et pour rien au monde, manquer sa cible.

oOoOoOoOo

Elle prit le verre et avala tout le contenu en grimaçant lorsque l’alcool descendit dans sa gorge, la brûlant au passage. Elle posa le verre sur le bar et ferma les yeux en soupirant. Elle les rouvrit pour finalement les poser sur la bouteille qui la narguait. Elle grogna et tendit la main vers ladite bouteille pour remplir son verre maladroitement. Les effets de l’alcool commençaient à se faire ressentir.

« Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? Se demanda-t-elle en regardant le fond de son verre, croyant trouver la réponse. »

Rageusement, elle fit valser le petit verre dans la cuisine. Elle se laissa glisser le long des placards et mit sa tête dans ses mains.

« Qu’est-ce que je suis en train de faire, se répéta-t-elle. »

Alors, lentement, elle se releva, prenant appui sur le bar et se dirigea vers les escaliers en titubant.

« C’est malin, je suis complètement saoule, se sermonna-t-elle. »

Martha s’accrocha à la rambarde et monta, du mieux qu’elle pu, les marches. Arrivée en haut de l’escalier, elle dû faire une pause lorsqu’un vertige l’a fit tanguer dangereusement. Elle se passa une main sur le front et tenta de se ressaisir.

Une fois son malaise passé, elle continua son chemin jusque devant une porte fermée. Elle l’ouvrit, les mains tremblantes et l’odeur de sa petite-fille la fit vaciller lorsqu’elle pénétra dans la chambre. Elle ferma les yeux, tentant de faire barrière aux larmes qui menaçaient de couler.

D’un pas trainant, elle se dirigea vers l’étagère où trainaient toutes les photos de la jeune fille, allant de son plus jeune âge à aujourd’hui. Elle passa une main sur un cadre et caressa d’un geste tendre le visage souriant de sa petite fille, souriant elle-même, des larmes plein les yeux. Elle délaissa la photo et se tourna vers le lit, contre le mur.

Elle s’avança et s’y assit. Elle vit le livre pour l’école qu’Alexis avait tant de mal à lire mais elle se forçait et souvent, elle s’endormait, le livre sur son ventre. Elle le prit et vit un marque-page dépassé.

« Page 207, lut-elle. Elle l’a presque fini. »

Elle le reposa, faisant voltiger la poussière qui s’était accumulée au fil des jours. Martha tapota d’une main tremblante l’oreiller de sa petite fille et s’allongea sur le lit. Elle ferma les yeux.

Elle finit par s’endormir. Deux larmes dévalèrent sa joue, en travers pour finalement tomber sur l’oreiller de sa petite-fille dont elle pleurait l’enlèvement silencieusement.

Elle aimerait bien la revoir se plaindre à propos de ce livre qu’elle n’arrivait pas à finir.

Elle aimerait bien venir éteindre sa lampe de chevet, lui retirer son livre des mains et lui faire un baiser sur le front, lui murmurant en un doux « Fais de beaux rêves. »

Elle aimerait bien, juste une dernière fois.

A suivre...


Dernière édition par Nono2b le Mar 8 Fév 2011 - 18:37, édité 1 fois
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Message  Johel Jeu 3 Fév 2011 - 20:50

:shocked: Ah non tu peux pas faire ça !!!
Il faut qu'on sache pour Lisbon
Sinon c'est toujours aussi bien écrit amen
V.L.S !!!]
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Message  MissTeresa Jeu 3 Fév 2011 - 21:49

Ohlala ça ne s'arrange pas pour Teresa et Alexis :shocked: :peur3: Ya pas intérêt que RJ leur plante un couteau dans le dos sinon je le :voodoo: :gun: grrr3
Très émouvant le passage avec Martha triste3

VLS amen amen
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Message  Invité Jeu 3 Fév 2011 - 22:47

Aya tu peut pas couper comme sa le suspen est trop important affraid Vade-Mecum ^ - Page 6 995531
une suite toujours aussi prenante rien a dire apar que c'est sublimement écrit j'adooooore Vade-Mecum ^ - Page 6 338902
Pauvre Lisbon et alexie j'espère qu'elles vont s'en sortir Vade-Mecum ^ - Page 6 451385 Vade-Mecum ^ - Page 6 451385

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Message  Sweetylove30 Ven 4 Fév 2011 - 0:16

Oh ma Nono merci merci merci merci calin calin calin calin calin
j'adore ce chapitre mais alors la fin affraid affraid affraid
tu peux pas nous laisser come ca, j'ai peur la, vraiment tres peur, ne me dis pas que :rj: va reussir a en toucher une? Pas Lisbon, et pas Alexis non plus
Dis son couteau ce serait pas un couteau boumrang? genre ilo le lance et il reviens vers lui et.... maladroit il le manque mais le couteau ne le manque pas red_smile Twisted Evil

ok ok c'est bon je connais la sortie
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Message  Nono2b Ven 4 Fév 2011 - 17:35

Merci beaucoup calin

@ ma Sweety : J'pense pas que ça existe ce genre de couteau joie
Red John ne va pas en tuer une mais je ne sais pas encore s'il va toucher une des deux :mouais:
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Message  Sweetylove30 Ven 4 Fév 2011 - 18:26

dommage pour le couteau hein
mais j'espere que si il en touche une ce sera pas trop grave prie
J'ai hate les retrouvailles :bounce: :bounce: :bounce:
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Message  Nono2b Ven 4 Fév 2011 - 19:55

Désolée Sweety :roll2:

Non, je ne pense pas que ce sera grave au point qu'une d'elle en meurt, enfin, j'n'en sais rien content
J'ai moi-même hâte de les écrire c'est peu dire ! non_mais
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Message  Nono2b Ven 4 Fév 2011 - 22:10

Désolé pour le double-post Wink

Mais voilà suite. Une petite partie avec Martha pour ma Sweety préférée content
Et le mystère est enfin levé !
Sur ce, bonne lecture study
______________________________

Chapitre 21 : Qui est-il ?


La porte d’entrée claqua et elle se réveilla en sursaut.

« Richard est rentré, il ne faut pas qu’il me voit comme ça ! Paniqua-t-elle. »

Alors elle se leva et réajusta correctement les couvertures. Elle se passa une main dans ses cheveux emmêlés et sécha ses deux uniques larmes de ses joues. Elle passa une main sur son tailleur et sur sa jupe pour faire disparaître un minimum les pliures et elle inspira un grand coup.

Elle plaqua un faux sourire sur ses lèvres et ouvrit la porte de la chambre. Un mal de crâne lui tambourinait la tête. Elle se passa une main sur le front en fermant les yeux et esquissa une grimace de douleur. Elle grogna. Non, ça n’allait pas être facile de lui mentir.

Elle descendit lentement les marches, une par une. Arrivée en bas, elle se tint à la rambarde et sourit à son fils.

« Richard ! Tu es déjà rentré ? Demanda-t-elle en souriant.

- Mais, mère, il est plus de 18h, c’est normal que je sois rentré !

- Ah, dit-elle en regardant l’horloge dans la cuisine. Tu as raison, je n’ai pas fais attention. »

Il l’analysa du regard, une moue songeuse sur son visage. Il voyait bien qu’elle se cramponnait à la rambarde au point que la jointure de ses doigts soit blanche. Il voyait les énormes cernes noirs sous ses yeux bleus. Il voyait bien que ça n’allait pas.

« Mère, qu’est-ce que tu as ? »

Elle baissa piteusement la tête, ne pouvant supporter les yeux bleus de son fils. C’est en la baissant qu’elle vit les morceaux de verres qui trainaient encore par terre, pointant du doigt sa faiblesse passagère.

« Je… Je vais bien Richard, ne t’inquiète pas, dit-elle en relevant la tête, un sourire crispé sur les lèvres. »

Doucement, il s’approcha d’elle et mit ses mains sur ses épaules. Elle baissa aussitôt le regard vers ses chaussures, suppliant silencieusement une solution au parquet.

« J’ai vu les bouts de verres par terre dès que je suis rentré. Alors, je te le demande une dernière fois : Qu’est-ce qu’il ne va pas ? »

Elle se dégagea violemment des mains de son fils et releva son regard obscurcit par la colère. Elle pointa le torse de l’homme du doigt.

« Ma petite-fille a été enlevée par un tueur en série qui ne laisse jamais en vie ses otages, elle doit être morte de peur, elle a peut être froid, faim, blessée. Tu es sur cette affaire et tu peux, à l’improviste, te faire tuer. Kate c’est fait tirer dessus, elle a faillit y passer. Pour diminuer ma tristesse et mon inquiétude je bois à en être pratiquement saoule et toi tu me demandes ce qu’il ne va pas ?! Hurla-t-elle, des sanglots pleins la voix. »

Des larmes de rage trop longtemps enfouis coulaient désormais sur son visage. Elle qui était si forte, qui ne laissait rien paraître, craquait devant son fils, l’accusant indirectement. Qu’elle mère ferait une chose pareille ? Accuser son fils d’une chose pour lequel il n’est pas responsable.

« Mais rien ne va en ce moment Richard, rien ! Lui di-t-elle d’une voix tremblante. »

Elle s’assit sur une marche et toisa son fils du regard. Son visage s’adoucit, dévoilant sa face cachée. Cette face montrant qu’elle souffrait comme jamais, qu’elle s’inquiétait, qu’elle s’imaginait les pires choses qui pouvaient arriver à son fils et à sa petite-fille.

« Alors ne me demande plus ce qu’il ne va pas, s’il te plait, demanda-t-elle en mettant sa tête entre ses mains.

- D’accord, répondit-il simplement en s’asseyant à ses côtés. »

Il passa un bras autour des épaules de sa mère et l’obligea à se blottir contre lui, la tête sur son torse. Elle mouilla sa chemise de ses larmes et la cramponna avec ses mains.

Il embrassa le haut de sa tête et posa la sienne sur cette dernière en fermant les yeux.

« Je suis désolé, murmura-t-il. »

Martha sourit contre son torse. Il n’avait pas à s’excuser, elle le savait mais il avait mit tout ce poids sur ses épaules pour soulager la tristesse de sa mère. Peu importait comment elle l’avait élevé, c’était un homme drôlement bien et elle en était persuadée.

oOoOoOoOo

« Où est Castle ? Demanda Ryan à Beckett.

- Il est rentré chez lui, il s’inquiète pour sa mère, dit-elle sans relever le nez du dossier qu’elle épluchait. »

Kevin acquiesça d’un signe de tête et s’assit à son bureau, relisant pour la centième fois le dossier d’Alex Keenan. Tout le monde le lisait pour la centième fois.

Au bout de quelques minutes, Ryan soupira et jeta le dossier sur son bureau.

« J’en ai marre, on n’avance pas ! Se plaignit-il.

- Arrête de geindre et lis, on a peut être manqué quelque chose, lui dit Esposito, le nez dans le dossier. »

Frustré, il se remit au travail en jurant dans sa barbe.

Beckett releva la tête de son dossier pour s’adresser à Jane.

« Jane, Red John a l’habitude de ne laisser aucun indice ?

- Non, pourquoi ?

- Et bien je suis allé voir Lanie toute à l’heure et elle m’a dit que les deux corps n’avaient aucun indice qui pourrait nous envoyer sur une piste.

- C’est étrange, ce n’est pas dans son habitude. Normalement il s’amuse avec moi en me lançant des énigmes. Il n’a vraiment rien laissé ? Demanda-t-il à Beckett alors qu’elle lui répondait négativement de la tête. »

Il se leva de sa chaise et parcourra de long en large la pièce, une main sur son menton. Il se planta devant Beckett.

« Je peux voir les photos.

- Lesquelles ? Demanda-t-elle en fouillant le dossier.

- Celles où je suis devant et à l’intérieur du magasin de musique. »

Elle lui tendit lesdites photos que Jane prit. Il les feuilleta rapidement, Beckett le dévisageait, impatient d’avoir une nouvelle piste. Le visage du mentaliste s’illumina et un sourire naquit sur ses lèvres. Kate sourit à son tour, heureuse de pouvoir enfin sortir du commissariat.

« Je connais les méthodes de Red John et il connait les mienne mais j’ai dû l’embrouiller en allant de ce magasin. Ce n’était probablement pas dans ses plans. Ça a dû éveiller sa curiosité. Et il ne savait ce que je faisais là-bas.

- Et qu’est-ce que tu faisais là-bas ? Demanda Rigsby, toujours aussi curieux. »

Pour toute réponse, Jane lui sourit et tendit les photos à Beckett. C’est à cet instant qu’elle vit la marque de bronzage sur l’annuaire gauche du consultant. Elle fronça les sourcils mais quelques secondes après, son visage s’illumina d’un énorme sourire.

« On devrait aller voir le vendeur, conclut-il. »

Beckett acquiesça d’un signe de tête, son sourire ne la quittant pas, elle se leva et prit sa veste, qu’elle enfila à la hâte.

« Esposito et Jane vous venez avec moi, Ryan tu restes là. J’appelle Castle pour qui nous rejoigne. »

Ryan soupira de lassitude et Esposito se leva en prenant sa veste, frappant au passage l’épaule de son coéquipier en signe d’encouragement.

Beckett, Esposito et Jane s’engouffraient dans l’ascenseur pendant que Kate téléphonait à l’écrivain.

oOoOoOoOo

Encore quelques secondes et le couteau fut lancé, tout droit vers sa cible et pour unique but : la tuer, mais se sera une mort lente et douloureuse. Red John ricana en les voyant courir de la sorte.

« Courez mes petites lapins, courez mais le chasseur ne vous ratera pas, rit-il. »

Mais il n’avait pas prévu qu’une racine ferait trébucher sa cible, la faisant se baisser et éviter inconsciemment son couteau de lancé. Pas complètement manquée car, tournant sur lui-même, le couteau entailla profondément l’épaule de Teresa qui hurla de douleur et tomba de tout son long sur le sol.

Alexis s’arrêta brusquement de courir et accourra auprès de Teresa qui roulait sur le sol en se tenant l’épaule. Lorsque l’adolescente vit du sang s’échapper de la main de l’agent, elle prit peur et tenta de soulever Teresa.

« Levez-vous, il faut que l’on se mette à l’abri. On soignera votre épaule après, dit-elle en prenant son bras. »

Lisbon grogna et se releva, aidée par la jeune fille mais elle retomba sur le sol, la douleur était beaucoup trop forte.

C’est à ce moment là qu’Alexis entendit le rire de Red John derrière elle, il se rapprochait dangereusement. Alors, dans un dernier espoir, elle ramassa le couteau et le lança à l’aveuglette dans la pénombre de la forêt.

Jamais elle n’aurait cru atteindre sa cible mais se fût le cas car peu de temps après l’avoir lancé, elle entendit un hurlement déchirer le silence de la sombre forêt.

La jeune fille resta coi mais elle se reprit bien vite et tira d’un coup sec le bras en bonne santé de Teresa, la faisant se lever difficilement dans un grognement de douleur.

Elles se remirent à courir, la jeune fille tenant toujours le bras de Teresa, l’obligeant à ne pas s’arrêter tant dis que la jeune femme cramponnait son bras, croyant que s’il elle le lâchait, il allait tomber.

Un buisson touffu apparût devant elles et elles sourirent de soulagement. Elles s’y cachèrent derrière, fermant les yeux et l’oreille aux aguets.

C’est à ce moment là qu’elles purent entendre un hurlement de rage résonner dans la nuit, parmi les arbres silencieux, seuls témoins de ces atrocités. Parmi les cerfs relevant la tête jusque là penchée pour brouter l’herbe et s’enfuyant de peur. Parmi les oiseaux qui s’envolèrent dès que le cri avait retentit dans la forêt.

Fuir, c’est ce que la nature fait lorsque le danger rôde.

oOoOoOoOo

« Alors, on récapitule ? »

Tout le monde dans la pièce soupira. Visiblement, ils ne le voulaient pas vraiment, récapituler.

« On récapitule, décida Ryan. On sait qu’il était l’ex-mari de la femme de Jane. »

Toutes les têtes acquiescèrent.

« Il était un avocat très réputé, célibataire et sans enfant. Apparemment, son divorce l’avait anéantit. »

Quelques rires retentirent dans la salle. Pourtant, il n’y avait rien de drôle. Peut être était-ce le manque d’activité et d’amusement qui les faisaient rire pour rien ?

« Il n’a plus donné de signe de vie depuis plus de dix ans. Sa voisine avait prévenu les autorités de sa soudaine « disparition » lorsqu’elle ne le vit plus pendant un bon mois. Dit-il en mimant les guillemets ce qui soutira quelques sourires aux gens présents autour de lui. Les autorités au annoncé officiellement son décès trois ans après. »

Il tourna la page en humidifiant son index.

« Mmh. Oh ? Rectification, il a été fiancé à une certaine Hailey Morgane, mais elle est morte deux jours avant son mariage. Plutôt étrange comme coïncidence, dit-il en relevant la tête du dossier. Vous ne trouvez pas ? »

Frustré que personne ne lui réponde et ne l’écoute, il soupira bruyamment.

« Hey ! »

Ses collègues sursautèrent tous. Il soupira une nouvelle fois.

« Désolé, qu’est-ce que tu disais ? Demanda timidement VanPelt.

- Je disais que c’était plutôt étrange comme coïncidence, non ?

- Pourquoi ? »

Il se frappa le front et tendit les mains devant lui d’un air blasé.

« Mais qu’elle soit morte deux jours avant son mariage, bon sang !

- Ah si, c’est vrai, c’est étrange, lui dit Rigsby, un air gamin gravé sur le visage. »

Ryan soupira une nouvelle fois et se pinça l’arrête du nez. Cho vint à son secours.

« On sait aussi qu’il a grandit dans un cirque, c’est là qu’il a rencontré Angela Jane.

- Il faisait quoi comme numéro ? Demanda Rigsby soudainement plus intéressé. »

Ryan tourna quelques pages et une fois tombé sur la bonne, il fit parcourir son doigt sur le papier.

« C’était un lanceur de couteau. Le meilleur de la troupe. »

oOoOoOoOo

Elle arrêta le moteur et sortit de sa voiture. Le long du trottoir, un taxi s’arrêta et Castle en descendit. En le voyant, le visage de Kate s’illumina d’un grand sourire et elle vint à sa rencontre d’un pas rapide.

« Hey, Castle.

- Hey, lui dit-il d’une voix sans appel. »

Elle fronça les sourcils et le retint par le bras alors qu’il s’élançait à la suite des garçons. Il regarda la main qui tenait son bras et soupira.

« Castle, qu’est-ce qu’il ne va pas ? Demanda-t-elle en cherchant son regard.

- Rien, tout vas bien, dit-il sans pour autant la regarder. »

Elle mit une main sur sa joue, l’obligeant à la regarder. Elle délaissa la joue de l’écrivain pour remonter sa manche. Castle, la voyant faire, fronça les sourcils. Elle leva son poignet et désigna le bracelet qu’il lui avait offert du doigt. Un léger sourire naquit sur ses lèvres.

« Cette promesse ne va pas que dans un sens, Castle, lui dit-elle en souriant lorsqu’elle le vit sourire un plus. »

Il hocha la tête et elle remit sa manche en place. Elle partit rejoindre les gars qui les attendaient dans le magasin. Castle regarda le sol devant lui, ses yeux dans la vague.

« Castle, vous venez ? Lui demanda Beckett, son sourire toujours accroché à ses lèvres. »

Il releva la tête et vit Kate à l’embrasure de la porte, une main sur cette dernière. Il lui rendit son sourire et accourra à ses côtés.

Beckett s’avança vers le comptoir où se trouvait le vendeur qui les regardait d’un regard interrogateur.

« Bonsoir monsieur, lieutenant Beckett du NYPD, dit-elle en montrant son badge.

- Bonsoir, je peux vous aider ?

-Peut être, vous connaissez cet homme ? Dit-elle en glissant la photo de Keenan sur le comptoir.

- Mmh, non mais la couleur de ses yeux me dit quelque chose. Ce n’est pas souvent que l’on voit de si beaux yeux chez un homme, sourit-il.

- C’est vrai que cette couleur est assez rare. Ils sont de couleur ambre vraiment très clair. Ils sont vraiment très beaux.

- Et inoubliable, rajouta le vieil homme. »

Kate esquissa un sourire.

« Vous souvenez vous de quelques chose d’autre ?

- Mmh, marmonna-t-il en prenant la photo dans ses mains et en mettant ses lunettes sur son nez. Oui, il y a ce grain de beauté, là, juste au dessus de la lèvre, dit-il en montrant la photo du doigt. »

Kate se pencha en dessus et plissa les yeux.

« Quand avez-vous vu l’homme dont vous nous parlez pour la dernière fois ? Demanda-t-elle en récupérant la photo pour la ranger dans la poche de sa veste.

- Quelques heures après votre visite, monsieur, dit-il en désignant Jane du doigt. »

Patrick pointa son torse de son doigt, demandant silencieusement si le vendeur lui parlait. Le vieil homme acquiesça de la tête et lui fit signe de se rapprocher avec sa main, ce qu’il fit.

« D’ailleurs, il est venu me réclamer l’objet que vous aviez laissé sur le piano. Au début j’ai refusé en lui disant que ce genre de chose ne se donne pas à n’importe qui mais il m’a dit qu’il était de votre famille, alors je lui ai donné. Je n’aurais pas dû ? »

Alors que Beckett allait lui répondre, Jane la devança.

« Non, vous n’auriez pas dû, lui reprocha Jane. »

Kate se retourna vers lui et lui lança un regard réprobateur. Jane regarda le vieil homme qui semblait surprit puis la surprise laissa place à la culpabilité.

« Excusez-moi, c’est juste que je tenais beaucoup à cet objet, le rassura Jane d’un sourire. »

Le vendeur parut soulagé car il retrouva le sourire.

« Quel était cet objet ? Demanda Kate au vendeur.

- C’était mon alliance, lui répondit Jane. »

Elle esquissa un sourire mais le fit disparaître avant de se retourner. Elle prit une mine faussement surprise.

« Votre alliance ? Demanda-t-elle.

- Oui, c’est ce que je viens de dire, sourit Jane. »

Elle ne répondit rien mais se contenta de lui sourire puis elle refit face au vendeur qui ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait.

« Cet homme, il était plutôt grand, petit ou de taille moyenne ?

- De taille moyenne, se rappela-t-il. Il était tellement banal qu’il est facile de l’oublier mais je n’ai pas beaucoup de client donc je me souviens de tous, sourit-il. »

Elle acquiesça d’un signe de tête et se retourna pour vérifier si Esposito notait tout ce que le vendeur disait d’important. Elle n’avait plus de question mais Jane en avait encore.

« Mon alliance, c’est tout ce qu’il vous a demandé ?

- Non, il m’a demandé ce que vous jouiez au piano et lorsque je lui ai dis le titre, il… il a eu un drôle de sourire.

- Quel genre ? Demanda Beckett.

- Et bien, un sourire malsain, peut être même sadique, c’est assez difficile à dire. Ses yeux se sont illuminés aussi. On aurait dit qu’il… Jubilait. Oui, c’est ça, c’est bien le mot. »

Le visage de Jane s’assombrit, c’était lui.

Celui qui lui avait volé son alliance était Red John.

A suivre...


Dernière édition par Nono2b le Mar 8 Fév 2011 - 18:38, édité 1 fois
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