Last fight for a new life [Finish] ^

Merci infiniment Alamanga
Contente que ça te plaise

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Voici la suite...

La suite de l'enquête avec tant de suspens donc assez de sadisme malgré que je ne suis pas une grande sadique, j'espère qu'il y en a assez pour vous

Merci Sweety pour la correction

La suite... Lundi

Bonne Lecture
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Chapitre 17 :

…Mais tout à coup, l’équipe fut surprise et au bord du chagrin alors que Patrick était écœuré de rage et de dégoût, les yeux remplis de fureur, ses poings serrés jusqu’à ce que ses ongles pénétrèrent dans la chair de ses paumes en découvrant les images qui défilaient devant eux.
Une vidéo muette avec une femme qui faisait tout pour rester forte mais versée une larme car elle était réellement morte de peur et de froid. Elle était en petite tenue, la bouche bâillonnée, les mains et chevilles attachées. Une main voilée de vêtements noirs caressait son visage qu’elle rejetait en arrière, d’un air dégouté.
- Lisbon. Souffla Jane au bord des larmes.

La vidéo défila une nouvelle fois devant les yeux déroutés mais concentrés de l’équipe de Mac Taylor et de ses amis. Jane faisait tout son possible pour ne pas craquer ni exploser sa rage. Teresa Lisbon était en sous-vêtements, assise ramenant ses jambes contre sa poitrine sur un lit en fer forgé couvert d’une literie beige poussiéreuse et froissée collé contre un mur de brique blanc cassé fissuré avec une petite lumière vive.
La jeune femme avait ses cheveux bruns ébouriffés, sa bouche bâillonnée, ses mains et chevilles attachées par une corde reliée aux barreaux du lit.
Mais elle restait forte et courageuse vue son caractère malgré que ses yeux émeraudes étaient tellement larmoyants qu’une larme coula le long de sa joue. Elle était morte de peur et tremblait de froid.
Son regard fixait la caméra, implorant de l’aide, les yeux océan de Patrick croisèrent le regard de sa patronne et lit « Jane ! Aidez-moi je vous en supplie ! ».
Puis soudain, une main voilée de vêtements noirs apparut à l’écran, caressant avec douceur le visage de Teresa et celle-ci rejeta son visage en arrière d’un air tellement dégouté qu’elle avait des envies de vomir.
C’est ce que ressentait également Patrick qui crevait d’envie de la broyer en se moquant complètement de la douleur que ressentirait Joshua ou John Le Rouge.
Le consultant était toujours contre la violence mais cette fois-là, c’était différent. C’était la femme de sa vie qu’il était en train de toucher salement et il ne supportait plus de la voir prisonnière de ces monstres répugnants.
Teresa résista à son agresseur lorsqu’il descendit sa main sur son épaule pour baisser la bretelle de son sous-vêtement.
Et l’écran afficha de la neige.

Tout le monde se tut, baissa le regard en regardant à droite à gauche voir le sol d’un air dérouté et embarrassé sauf Jane qui n’arrivait plus à décrocher son regard de l’écran malgré qu’il se rendait bien compte que ça lui faisait horriblement mal, surtout au cœur.
Ces images étaient réellement terrifiantes, lui donnant la chair de poule avec les cheveux se redressant sur la tête comme après avoir vu un film d’horreur.
Ce fut Grace qui rompit le silence assez angoissant.
- Mon Dieu, elle est morte de peur. Souffla Grace de tristesse.
- Mais elle reste forte, elle s’accroche. Ajouta Cho.
- Ca ne gêne pas ces enfoirés qu’elle regarde. Souffla Rigsby d’un air sérieux et offensé.
A cet instant-là, Jane se tourna vers Mac qui croisa le regard de celui-ci lui disant « Vous croyez toujours qu’on n’a pas de preuve ? » puis le scientifique acquiesça sa réponse par un hochement de tête avant de se tourner vers son équipe.

- Adam, Lindsay, Sheldon essayez de trouver le moindre détail sur cette vidéo qui permet de nous aider où chercher.
- Danny, appelez Don et dites-lui de nous rejoindre au domicile de Joshua Meyer.

L’équipe s’exécuta mais au moment où Mac allait sortir de la pièce, ce dernier se tourna vers Jane qui resta les regarder.
- Vous, Monsieur Jane, vous restez ici. Ordonna-t-il.
- Quoi ? Pourquoi ? S’écria-t-il.
- Parce que c’est dangereux et vous n’avez pas d’armes. Répondit Taylor.
- Je veux venir avec vous, je peux vous aider ! Implora Jane.
- Je sais bien mais il est préférable que vous restiez là, c’est plus sûr car c’est trop risqué. Expliqua Mac calmement.
- Ecoutez Lieutenant, commença le consultant d’un air triste et imposant ; depuis que j’ai été embauché au CBI, je m’étais juré et sur la vie que je la protègerai, que je ferai n’importe quoi pour la sauver et je n’ai pas l’intention de rester ici les bras croisés alors qu’elle est en danger ! Ajouta-t-il avec insistance.
- J’en suis conscient et je sais ce que vous ressentez croyez-moi ; Dit-il d’une voix posé et compréhensive ; mais vous ne pensez pas que ce serait plus raisonnable que vous restiez en vie si vous tenez tant à la sauver ?

Tout à coup, Patrick se tut. En entendant ce que Mac venait de lui demander, le séduisant blondinet n’avait pas réfléchit aux conséquences qu’il pourrait arriver, il se maudit de ne pas avoir pensé à cela alors qu’il était mentaliste mais ses sentiments avaient pris le dessus sur son professionnalisme.

Et Jane conclu que Taylor avait raison. Et il s’avoua vécu. Ainsi que d’avoir tort.
Il lui répondit en hochant simplement la tête, Mac lui sourit et s’en alla. Patrick soupira d’exaspération et se retourna en voyant ses collègues avec un regard triste suivit d’un sourire d’un air moqueur après avoir vu la scène en direct.
Patrick Jane, avoir tort ? Ajoutant de l’avoir reconnu en plus ? Que s’était-il passé ?
C’était étonnant, surprenant, hallucinant voir même bizarre. Surtout venant de Jane.

Le consultant les observa à tour de rôle d’un air embarrassé et triste alors que ce n’était pas du tout le moment ni l’heure de la rigolade.
Ne supportant plus de se sentir espionner, Patrick s’apprêta à mettre fin à la visioconférence.
- On se rappelle ! Dit-il.
- Hey ! Jane ! Intervint Rigsby.
En entendant son nom, Jane releva la tête par réflexe et le fixa.
- Fais attention à toi ! Reprit Wayne d’une voix inquiète.
Voyant l’expression sur les visages de Cho et Van Pelt qui partagèrent la suggestion et l’inquiétude de Rigsby, Jane leur fit un sourire crispé et rassurant et mit fin à la communication dans un soupir.

Toc…Toc…Toc…
Don donna de violents coups contre une porte en bois massif avec son arme à la main, des hommes de main, Mac, Stella et Danny le couvrirent en pointant leurs armes devant la porte.
- Agent Joshua Meyer ! Cria Flack à travers la porte ; Police, ouvrez !

Mais personne ne répondit. Il se tourna vers Mac, cherchant son approbation pour entrer, les deux hommes se répondirent par un hochement de tête, Flack fracassa la porte avec son pied, elle s’ouvrit puis ils pénétrèrent d’un pas décidé dans l’appartement.
- Meyer ! Police ! Montrez-vous ! Hurlèrent-ils en chœur.
Ils vérifièrent chaque pièce et chaque recoin de l’appartement pour trouver un signe de vie de Meyer. Résultat, l’appartement était vide. Ils rangèrent leurs armes.
- Vide ! Il s’est sûrement envolé. Pensa Flack à voix haute.
- Ce n’était pas un maniaque du ménage en tout cas. Observa Danny d’un ton dérouté.
- On dirait qu’il n’est pas revenu ici depuis plusieurs jours. Ajouta Stella.
- On ne suggère rien pour l’instant. Commenta Mac ; on fouille tout en peigne fin, on cherche le moindre indice qui pourrait nous conduire à l’endroit où il retient l’agent Lisbon.
Puis ils exécutèrent. Don et Danny fouillèrent le salon et la cuisine tandis que des hommes allèrent dans la salle de bain puis Mac et Stella inspectèrent la chambre.
De leur côté, dans la chambre, Mac et Stella fouillèrent chaque millimètre de la pièce. Tandis que sa partenaire fouillait dans la table de nuit ainsi que sous le lit du côté droit, Taylor inspecta le dressing se trouvant du côté gauche. Ils ne trouvèrent rien.
Stella se redressa puis se mit à inspecter la commode mais ne trouva rien dans les tiroirs mais au moment où elle ouvrit le placard au-dessus.
- Mac ! Appela-t-elle.
Celui-ci se tourna vers elle qui la regarda perplexe.
- Viens voir. Ordonna-t-elle.
Il s’exécuta. Lorsque Mac arriva près d’elle, il se tut et se figea en découvrant ce qui se présentait sous ses yeux.

Au centre, Le smiley prenant toute la place sur le miroir ; éparpillés à droite comme à gauche, des dizaines voir plus de photos de Teresa Lisbon et il y avait aussi quelques articles de presses parlant d’elle et du CBI. La plupart des photos montrait Lisbon et Jane ensemble mais le visage du consultant était effacé au feutre noir, avec un dessin comme une corde autour du cou, une croix sur le torse ou encore des menaces de mort à son encontre comme par exemple « T’es mort ! ». Quelques unes étaient montées montrant qu’elle était avec Joshua.
Rien qu’en regardant chacun de ces clichés, Stella en avait des frissons qui parcouraient le dos, à tel point que ça lui donna la chair de poule.
- Il traque l’agent Lisbon depuis longtemps. Il a une fixation obsessionnelle sur elle. Observa Mac.
- Ce type est vraiment un malade. Lâcha Stella d’un ton dérouté.
Tout à coup, les yeux bleus fixèrent une photo qui attira l’attention de celui-ci ; une photo de Joshua Meyer devant une vieille maison de brique blanc cassé fissuré lors d’un jour d’hiver glacial et coriace. Taylor la décrocha du « tableau de chasse » du suspect et la montra à sa partenaire pendant qu’il saisit son portable et prit le cliché en photo.
- Tu crois que c’est là qu’il retient Lisbon ? Demanda-t-elle.
- Espérons-le. Répondit-il.
Mac composa le numéro du Labo sur son téléphone et ce fut Adam qui décrocha au bout dès la première sonnerie.
- Vous avez du nouveau au sujet de la vidéo ? Demanda-t-il en se rendant dans le salon.
- J’ai tout tenté tous les systèmes même les plus performants pour essayer d’améliorer les images de la vidéo mais y a rien à faire. S’excusa Adam.
- Et ça risque de prendre des heures voir des jours. Ajouta Sheldon.
- Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Lindsay.
- On a découvert que Joshua Meyer a une obsession pour l’agent Lisbon depuis longtemps, y a des photos d’elle cachés chez lui. Répondit Mac.
- Il la traquait depuis un bon moment. Souffla Lindsay.
- Et il doit détester Monsieur Jane vu qu’il était tout le temps avec elle. Supposa Sheldon.
- Je vous ai envoyé une photo qu’on a retrouvée chez lui. Intervint Mac.
Adam ouvrit l’icône et la photo en question s’afficha.
- Essayez de localiser où se trouve cette maison. Ordonna leur supérieur.
- C’est parti ! Lança-t-il.
Adam lança un logiciel déterminant la trajectoire d’où la photo avait été tirée ; il s’activa le plus vite possible alors que son supérieur et les autres de leur côté ne supportaient plus l’attente car la vie de Lisbon était en jeu.
- Dépêche-toi, Adam, on n’a plus le temps ! Répliqua Stella.
- Je l’ai ! S’écria-t-il comme une victoire ; elle se trouve autour de quelques bâtiments abandonnés qui vont être démolie aujourd’hui dans le Bronx sur la 33ème Avenue !
- Parfait ! On va se rendre sur place de votre côté, allez à le dire à Monsieur Jane et dites-lui de rester au Labo ! Ordonna Mac en raccrochant.
- Des hommes ont retrouvé le corps de notre suspect, Joshua Meyer dans les poubelles en bas de l’immeuble. Soupira Flack en intervenant.
Tout le monde se tut après un immense soupir.
- On dirait qu’on nous a doublés. Pensa Danny.
- Sûrement John Le Rouge. Suggéra Stella.
Soudain, le portable de Mac sonna et décrocha aussitôt.
- Taylor !
- Mac ! Patrick Jane n’est plus là ! Il a disparu ! Avoua Sheldon paniqué.

Dans le Bronx, dans l’angle de la 33ème Avenue, un taxi s’arrêta. La portière côté passager s’ouvrit, Patrick en sortit et le taxi s’éloigna.
Le mentaliste marcha le long du trottoir face aux bâtiments abandonnés qu’il regarda attentivement jusqu’à ce qu’il trouve la maison qu’il avait entendu lors de la dernière conversation entre les scientifiques.
Une immense maison en ruine en brique blanc cassé fissuré. Jane la regarda attentivement, retenant son souffle et décida d’y entrer d’un pas décidé.
Maintenant, il se concentra que sur son seul objectif : Sauver sa partenaire, Teresa Lisbon des griffes de son pire ennemi, John Le Rouge.

TBC...

Super suite avec ce qu'il faut d'enquête, de suspens et d'attisation de curiosité: un gand bravo JA

Je ce Meyer
Oups trop tard
Vas-y Jane, va sauver Lisbon !! *Suuuuper Jaaaane* Ok je sors
Génial ce chapitre, tout en suspense et vraiment pauvre Lisbon

VLS

Encore un bon chapitre que j'ai eu plaisir à lire...
J'attend la suite avec impatience...je veux voir ce qui va se passer entre et Jane

Merci infiniment Teninches, Aphraël & Johel
Vos coms me font trop plaisir que je ne sais plus où me mettre

Je posterai la suite Lundi promis et ce sera l'ultime rencontre entre Jane &

Très alléchant comme programme

N'est-ce pas ?
Mais faut patienter jusqu'à Lundi

Merci beaucoup Elisha-Luna
Tes pauvres mimines
Mias trop contente que ça te plaise

il va faloir attendre j'usqu'a lundi

Encore un super chapitre avec de l'action et du suspense
Jane qui part à la rescousse de sa belle J'espère qu'il ne va pas faire de bêtise

VLS Vivement lundi :bounce: :bounce:

@ Elisha-Luna : Lol s'il reste au moins un bout d'ongles

Merci infiniment Laurie-MFR & MissTeresa

Je panique , la !!!

Mais panique pas Jen'ny, ça va s'arranger enfin pas tout de suite mais ça va s'arranger

Il faut être patiente jusqu'à Lundi

Trop hâte d'être à lundi, trop trop de suspense

vivement la suite !!!!

Merci Moon-Luna

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Voici la suite...

Voici le moment, enfin les moments tant attendus que vous attendiez avec impatience; la rencontre entre Jane & et le sauvetage de Lisbon

Mais je vous préviens d'avance que j'ai un peu réveillé mon côté sadique dans ce chapitre , j'espère que ça vous plaira Je sais, j'ai trop fréquenté Sweety mais je n'y peux rien

Merci encore Sweety pour la correction

La suite... Jeudi

Bonne Lecture
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Chapitre 18 :

… Une immense maison en ruine en brique blanc cassé fissuré. Jane la regarda attentivement, retenant son souffle et décida d’y entrer d’un pas décidé.
Maintenant, il se concentra que sur son seul objectif : Sauver sa partenaire, Teresa Lisbon des griffes de son pire ennemi, John Le Rouge.

A l’intérieur de l’immeuble, il faisait sombre, humide et c’était à peine éclairée avec la lumière du soleil. Jane n’entendait que ses pas qui résonnaient, quelques bruits de morceaux de murs qui se décollaient petit à petit jusqu’à ce qu’ils menacent de s’écrouler d’un instant où un autre.
Plus le consultant marchait plus il plongeait dans l’obscurité totale ; par chance, il arriva à apercevoir un interrupteur sur une colonne de béton.
Il appuya sur le bouton de l’interrupteur, regarda le plafond pour voir si la lumière allait s’allumer. Un courant d’électricité résonna et circula jusqu’aux néons fixés au plafond qui envoyaient une lumière vive mais qui éclairaient mal la pièce. Patrick avança petit à petit avec l’anxiété et la peur qui montaient d’un cran et il sentit son cœur s’accélérait dans sa poitrine.
Etait-ce l’effet que lui procurer la maison ? Le fait de se trouver face à John Le Rouge ? Ou l’angoisse de trouver Lisbon trop tard ?
Non ! Il ne devait pas penser à ça. Si Teresa était déjà morte, il l’aurait su et il s’en serait douté dès la première seconde. Et ce n’était pas le cas car il sentait au plus profond de lui qu’elle était toujours en vie. Jane s’était promit de la sauver quoi qu’il advienne et tenait à la respecter, à tenir sa promesse jusqu’au bout.
Soudain, le consultant aperçut une entrée sombre qui lui donna froid dans le dos quand il se dirigea vers celle-ci du fait qu’il ne pouvait rien voir.

Au même moment, le cœur du consultant fit un grand bond dans sa poitrine dans un sursaut quand il entendit quelques gémissements tout près de lui.
Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? De quoi pouvait-il s’agir ? C’était peut-être Lisbon. L’ancien médium pouvait sentir que c’était elle qui gémissait, qui tremblait de froid et de peur et il n’avait qu’une envie, sortir de ce cauchemar une bonne fois pour toute. Et lorsqu’il arriva devant cette entrée plongée dans le noir, Patrick suffoqua comme s’il avait du mal à respirer, comme s’il manquait d’oxygène, comme si son cœur avait cessé de battre pendant une fraction de seconde.
Mais il voulait se battre, il tenait à sauver sa patronne, Teresa Lisbon, la femme à qui il tenait tant, en qui il avait entièrement confiance, qui était si important à ses yeux et pour qui il éprouvait des sentiments plus profonds qu’il ne l’aurait pu imaginer, comme jamais il ne l’avait ressenti avec aucune autre femme depuis sa défunte épouse.
Il sortit de ses pensées en secouant la tête, reprit son souffle et fit un pas hésitant mais déterminé vers la pénombre. Patrick ne pouvait rien voir, il ne pouvait compter que sur deux sens : Le toucher et l’ouïe.
Il se laissa guider par les gémissements et les cris étouffés qui continuaient encore de résonner et il reconnut tout de suite la voix de Lisbon. Lorsqu’il fit un second pas, il faillit tomber mais se rattrapa en s’accrochant à la paroi du mur en constatant qu’il y avait une marche assez glissante. Laissant sa main cramponnée au mur, il écouta attentivement le son de la voix de son amie en essayant de déterminer la direction d’où ils venaient. Patrick ne pouvait plus faire confiance qu’à son seul instinct et à ses sens maintenant.

Il longea le mur en laissant glisser sa main dessus et se laissa guider par les bruits de sa partenaire qui l’effrayaient et le rassuraient en même temps. Il pouvait sentir ainsi qu’entendre le sol craqué sous ses pieds et pensa que le sol était le plancher – peut-être du vieux parquet mal entretenu. Tout à coup, le consultant sentit que le mur se terminait par un angle qui l’emmenait vers un long couloir – en ignorant totalement vers où il le conduisit.
Où pouvait-il bien y conduire ? Etait-ce peut-être un piège ? Qu’est-ce qui pouvait se trouver dans ce couloir obscur ?
Mais sans réfléchir et n’ayant pour seules pensées, Teresa Lisbon, il s’y aventura – doucement mais sûrement. Il resta si près du mur – voir s’y collé littéralement – se doutant de quelque chose – par exemple comme un piège – était tout près de lui. Plus il avançait, plus le parquet continuait de craquer sous ses pieds et plus il avait du mal à respirer tellement il faisait de plus en plus sombre et l’air était à peine respirable. Patrick tint le coup, s’accrocha en pensant fort à sa partenaire qui était en danger, qui avait besoin de lui, de son aide pour sortir de cet enfer dans laquelle John Le Rouge l’avait plongé et il comptait bien à y mettre fin.
Il pouvait entendre les gémissements se rapprocher de plus en plus comme s’ils étaient tout proches de lui mais tout à coup, le mentaliste se cogna le pied lorsqu’il découvrit une ouverture à travers le plancher.
Une trappe !
Le mentaliste regarda autour de lui – malgré qu’il ne puisse rien voir – mais il tenait à être sûr qu’il y avait personne ; Patrick s’agenouilla au sol et pencha son oreille sur la trappe. Des gémissements et des bruits résonnèrent à travers le plancher comme si quelqu’un bougeait quelque chose de toutes ses forces.
Est-ce que Lisbon se trouvait là-dessous ? Où était-ce une autre victime ? Voir John Le Rouge lui-même ?
Il n’y avait qu’un moyen de le savoir. Jane s’écarta, tira le loquet, ouvrit la trappe qui claqua sur le plancher en faisant un bruit assourdissant puis à cet instant, il vit un vieil escalier et de la lumière en bas. Ayant peur de découvrir ce qui l’attendait mais décidé d’aller jusqu’au bout, il se releva, posa son pied sur la première marche d’escalier raide et glissante jusqu’à ce qu’il pénètre dans la cave en s’appuyant sur les côtés le long des escaliers.

Son cœur battait à cent à l’heure, l’air devenait de plus en plus irrespirable mais il continuait de marcher et la lumière devint plus vive. Les gémissements étaient encore plus près de lui et ça l’aidait à descendre les escaliers.
De son côté, dans la pièce éclairée par une simple ampoule, avec les poignets et chevilles ligotées par une corde liée aux barreaux du lit et la bouche bâillonnée, Teresa Lisbon souffrait de douleur alors qu’elle lançait un regard de colère et larmoyant comme si elle s’adressait à quelqu’un ; mais quand elle entendit des pas venir vers elle ; elle se redressa en se demandant qui arrivait, qui venait la sauver et c’est à ce moment-là qu’elle fut surprise d’entendre une voix.
- Lisbon. Chuchota cette voix.
Qui était-ce ? Qui l’avait appelé ? Etait-ce un complice ou quelqu’un pour la sauver ?
Elle ne savait pas. Elle n’arrivait pas à déterminer qui c’était car l’entrée de la pièce était sombre mais elle arriva à entendre des pas venir vers elle et à distinguer une silhouette.
- Lisbon. Chuchota à nouveau la voix.

La jeune femme arriva à distinguer que la voix venait d’un homme dont elle arriva presque à reconnaître, comme si elle le connaissait depuis des années. Tout à coup, elle fit un sursaut de soulagement mais de peur lorsqu’elle vit son consultant Patrick Jane apparaître à l’entrée tout chamboulé et triste de la voir dans cet état mais comme elle, il fut soulagé et heureux de la voir en vie.
- Lisbon. Tout va bien, je suis là. La rassura-t-il d’une voix paisible.

Mais lorsqu’il s’avança vers elle pour la délivrer, elle secoua la tête avec des gros yeux implorant comme pour le prévenir du danger mais il ne l’écouta pas. Et c’était trop tard. Jane s’arrêta net en levant automatiquement les bras en l’air lorsqu’il sentit le canon d’une arme pointé sur sa tempe et la fureur monté d’un cran en lui.
- Bonjour Monsieur Jane. Salua l’inconnu d’un ton moqueur ; vous savez qui je suis ?
- Oui… Souffla Jane.
Sans bouger d’un pouce, Patrick regarda sa partenaire droit dans les yeux d’un air rassurant et compatissant jusqu’à ce que son champ de vision sur Lisbon soit caché par un homme vêtu de noir, le visage voilé par une cagoule qui se plaça en face de lui en le toisant du regard.
- John Le Rouge. Souffla le consultant d’une voix étranglée.

Du côté des policiers new-yorkais, ils descendirent de l’immeuble de l’agent Joshua Meyer maintenant mort, ils se pressèrent en se dirigeant vers leurs véhicules pendant que le lieutenant Mac Taylor était au téléphone et en rogne.
- Allez ! Monsieur Jane répondez bon sang ! S’énerva Mac.
Mais aucune réponse, il éteignait son portable avec rage.
- Ce n’est pas vrai ! Il est allé régler cette affaire seul ! Lança-t-il d’un ton irrité.
- Ce mec est cinglé ! Il risque de se faire tuer ! S’exprima Danny.
- S’il n’est pas déjà trop tard ! Rétorqua Mac.
- Je préviens du renfort au plus vite pour leur dire de nous rejoindre sur place ! Intervint Flack.
Ils grimpèrent à bord de leurs véhicules et roulèrent à toute vitesse avec sirènes hurlantes…

- Je suis ravie qu’on se rencontre enfin Monsieur Jane. S’exprima John ironique.
- Pour la deuxième fois pour être exact. Répliqua Patrick d’une voix irritée.
John Le Rouge lâcha un rire hypocrite.
- Vous êtes toujours aussi imprévisible, rien ne vous échappe on dirait. Rit-il d’un air moqueur.
Jane le dévisagea avec une telle rage mais ne pouvait s’empêcher de se tourner vers Lisbon qui le fixait d’un air triste, ce qui n’avait pas échappé à John Le Rouge.
Le serial killer garda son arme pointé sur Jane et se mit à côté de la jeune femme en les regardant à tour de rôle d’un air hypocrite et moqueur.
- Oh comme c’est attendrissant ! Reprit John avec un sourire hypocrite.
John Le Rouge fixa ironiquement le mentaliste assis sur une chaise qu’il serra fort de haine, de dégoût et de rage quand il vit le meurtrier de sa famille se pencher vers l’oreille de sa partenaire en la tenant par la nuque alors qu’elle tremblait de colère et de peur avec les yeux larmoyants.
- Je me suis trompé quand je lui ai dis que son amie Kristina Frye était folle de lui; mais en faites, c’est plus de vous dont il est raide dingue. Murmura-t-il ironiquement ; je suis sûr qu’il n’a jamais eu l’opportunité de vous toucher comme ça.
Il se mit à caresser les cheveux bruns de Teresa ainsi que son visage jusqu’à ce qu’il descende sa main vers son épaule. La jeune femme se débâtât d’un air dégoûté pour l’obliger de retirer sa sale patte de son corps mais en vain sous les yeux noirs de Patrick qui n’avait qu’une envie de vomir et de lui sauter à la gorge.
- Je peux vous faire une suggestion Monsieur Jane ? Demanda John.
Il dévisagea Patrick qui faisait tout pour retenir sa rage. Le serial killer voyait son niveau de résistance atteindre ses limites et son envie de lui sauter à la gorge grandir tandis qu’il continuait de toucher le corps de Teresa.

- Votre ravissante partenaire a la peau aussi douce qu’avait votre jolie femme. Dit-il d’une voix espiègle et hypocrite en touchant le bras de Teresa.
- Tirez vos sales pattes d’elle espèce d’ordure ! Intervint Jane en serrant les dents d’une telle rage.
John Le Rouge se tourna vers lui et lâcha un rire moqueur alors que Teresa fut surprise des paroles de son consultant mais touchée de le voir prendre sa défense et de vouloir la protéger encore plus qu’auparavant.
- Sinon vous allez faire quoi ? Demanda John ; vous allez enfin me tuer ?
- Ce que je ferai sans hésiter si vous vous avisez encore à la toucher ! Lui répondit-il froidement.

John Le Rouge riait de plus belle mais tout à coup, il stoppa de rire quand des pas élancés, déterminés et prudents résonnèrent au plafond.
Lorsque le meurtrier de sa famille fut distrait par ces pas en fixant le plafond durant un millième de seconde, Patrick se précipita sur lui et John Le Rouge tira dans le mur avant d’être plaquer au sol par le mentaliste sous les yeux ronds et surpris de Lisbon qui essayait de se détacher afin de venir au secours de son consultant.
Les pires ennemis se battaient en roulant au sol et enchaînaient les coups tandis que l’arme du serial killer glissait jusqu’à l’entrée de la pièce. John Le Rouge se retrouva dessus Jane avec ses mains autour de son cou.
Jane résista malgré qu’il ne fût pas très costaud, mais lorsqu’il croisa le regard émeraude de sa partenaire, il redevint plus fort et cet instant-là, il sentit au plus profond de lui qu’il avait fait son choix.
Le mentaliste lui donna un coup entre les jambes et le poussa violemment. Patrick se précipita vers sa partenaire en s’agenouillant en face d’elle pour la libérer et John Le Rouge en profita pour saisir son arme en se relevant et le pointant vers Jane sous les yeux écarquillés de Lisbon qui tenta de le prévenir.

Patrick suivit le regard de Teresa en tournant la tête, puis tout à coup, en une fraction de seconde, des coups de feu retentirent…

PAN… PAN… PAN… PAN…

TBC...

Je m'imaginais trop descendre en même temps que Jane, avec la gorge nouée, dans le noir...
Ce chapitre est très bien écrit et hyper haletant
J'espère que c'est pas qui a tirer sur Lisbon ou Jane Mais mon intution me dit que tu vas faire rentrer en scène Mac et les autres pour les sauver Hein dis moi que c'est ça

VLS

Merci beaucoup Aphraël

Je ne te cache pas que j'ai eu une imagination assez débordante aussi que j'ai eu un peu de mal à l'écrire au départ mais j'ai finit par y arriver
Ah ah ! C'est possible ou peut-être que je vais faire sortir vainqueur qui sait ?
Mais je ne dirais rien, il vaut attendre jusqu'à Jeudi

J'adore


je repasse quand je me serais remise de mes émotions pour un comm plus constructif

Merci JA

Mais derien Teninches & Merci à toi

D'accord, c'est comme tu veux et ne tombes pas dans les pommes surtout

De rien

je vais faire mon maximum pour les pommes

super chapitre
pourquoi diable sentais-je venir ce genre de fin
même pô peur ...je parie que Flack ou Mac sont à l'origine des coups de feu...maintenant je peux me tromper...avec toi on est jamais sûre de rien
Juste une chose à rajouter V.L.S !!!