Red letters passion ^

je n'avais pas vu que tu avais posté la suite

On se demande vraiment si Lisbon est flic par moment
Comment n'a t-elle pas compris qui était l'auteur de la lettre...surtout avec la prévenance de Jane
Je veux voir comment tu va faire évoluer cette histoire :bounce: :bounce: :bounce:

Merci beaucoup Jen'ny & Johel

@Johel : T'inquiètes ce n'est pas grave

J'ai envie de lui mettre des claques à Lisbon parfois...
Ouvre les yeux bon-sang !!
Mais Jane est juste adorable Quel gentlman
J'ai hâte de voir la suite et comment cette lettre va être mise sur la table et surtout par qui :bounce:
Vivement mercredi pour la suite

Merci beaucoup Aphraël
Contente de voir que ça te plaise

j'adore, très malin ce Jane !!

Ravie que ça te plaise Jiisbon
Merci

mais de rien, je meurt d'envie de savoir la suite !!!

OOOHH un nouveau chapitre !!!
( Non non je ne suis pas du tout à la masse )

L'enquête se met en place et en même temps on commence à connaître un peu plus les sentiments de Lisbon vis à vis de la lettre. En plus Jane qui la joue gentleman à fond ( non mais elle est aveugle ou quoi ?? ).

Bref en gros un SUPER chapitre !!!
En plus je découvre que la réponse de Lisbon arrive demain alors moi je dis VIVEMENT DEMAIN

Merci Terpo4
Ca fait plaisir de voir que ça te plaise

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Voici la suite...

Et voilà d'autres et tout nouveaux moments Jisbon pour vous mettre l'eau à la bouche enfin c'est vous qui le dites, pas moi
En tout cas, j'espère que cela vous plaira pour certaines, je n'ai aucun là-dessus enfin je crois
Je suis déjà arrivée à l'écriture du chapitre 8 (oui, je suis une rapide et non, je ne suis pas Speedy Gonzalez )

Donc je posterai la suite Vendredi

Bonne Lecture...
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Chapitre 2 :

De retour au QG du CBI, en ce beau début d’après-midi, Lisbon et Jane arrivèrent dans l’open space où le trio les attendait afin de transmettre ce qu’ils venaient d’obtenir concernant l’enquête tandis que le mentaliste enlevait sa veste, la déposait sur une chaise, retroussait ses manches et s’allongeait sur son canapé.
Lisbon s’assit justement sur la chaise où sa veste s’était posé, la jeune femme porta sa veste sous son bras – Jane le remarqua mais fit semblant de n’avoir rien vu – et se tourna vers son équipe.
- La sœur de la victime vous a aidé ? Demanda Rigsby.
- Malheureusement non. Soupira Lisbon ; du nouveau du côté du futur mari éploré ?
- Rien non plus, il était trop effondré et anéantit pour répondre. Répondit Cho d’un air stoïque et compréhensif ; mais j’ai pu avoir le rapport du légiste de Léa Dubois, empoisonnement au venin de cobra que l’équipe scientifique a prélevé dans sa boisson qui était dans sa tente. Poursuivit-il.
- L’assassin a voulut la faire souffrir et le jour de son mariage alors que ça devait être le plus beau jour de sa vie. Soupira Grace désemparée.
- Celui qui a fait ça, tenait à ce que tout le monde s’en souvienne. Rétorqua Wayne.
- Et en plus, il est rare de se procurer du venin de cobra. Ajouta Kimball.
- Le crime parfait ! Intervint Patrick en se tournant vers eux sans bouger de son canapé, le meurtrier voulait montrer aux autres le crime parfait par excellence aussi à Steven Roosevelt de louper une occasion en or d’épouser la femme qu’il aimait. Poursuivit-il.
- Tu penses que c’était pour faire porter un message ? Demanda l’asiatique intrigué.
- Si c’était le cas, pourquoi tuer Léa et non plutôt Steven ? S’interrogea Van Pelt.
- Là, est la question. Répondit le consultant en levant son index.
Teresa leva les yeux au ciel d’un air exaspéré.
- Et il y a aussi Olivia Dubois. Reprit-il.
- Quoi ? Vous croyez qu’elle sait quelque chose ? Demanda Lisbon en fronçant les sourcils intriguée en se tournant vers lui.
- Hum… Je dirai qu’elle cache quelque chose mais quoi ? Aucune idée. Corrigea-t-il ; parce que quand vous l’avez interrogé si sa sœur avait reçu des menaces ou si quelqu’un lui en voulait, elle a fuit la question.
- Oui, assez étrange, elle doit sans doute couvrir quelqu’un. Dit sa patronne d’un air soupçonneux.
- Ou alors cacher quelque chose dont elle a honte d’en parler. Intervint Jane.
- Van Pelt, Rigsby allez au domicile de Léa Dubois et cherchez le moindre truc suspect. Cho, va à la boutique de la victime interroger ses collègues de travail. Ordonna Lisbon.
L’équipe hocha la tête, prit leurs affaires et quittèrent la pièce.

Un silence mélangeant à un malaise s’installa dans la pièce. Discrètement, Jane ouvrit un œil afin d’observer sa muse en train de tripoter sa veste – ce qui ne le gênait pas à première vue – et recommença à rêvasser.
Il était difficile pour lui de nier à quel point – et puis d’ailleurs pourquoi le vouloir ? – à quel point elle était ravissante avec ses pommettes rosées à croquer comme une pomme et ses yeux émeraude qui pétillaient intensément.
Comment une femme aussi simple, aussi tenace et aussi belle que Teresa Lisbon pouvait lui faire autant d’effets ? C’était totalement impossible et vraiment compliqué à expliquer.

Le craquant mentaliste soupira d’aise en refermant ses beaux yeux océan. Son soupir fit sortir sa partenaire de sa rêverie et elle se tourna vers lui.
- Quoi encore ? Demanda-t-elle dans un soupir exaspéré.
- Hum… Je vous imagine le parfum de la mariée morte sur vous. Répliqua-t-il d’un air laçant en gardant les yeux fermés.
- Oh ! Très flatteur ! S’exprima-t-elle d’un ton sec et agacé.
- Ca exprime la passion, l’acharnement, la colère, la subtilité… tout vous. Ajouta Jane.
- Vous êtes exaspérant et un emmerdeur ! Soupira-t-elle irritée.
- Si je suis un emmerdeur comme vous dites…
- Et c’est le cas ! Lui coupa Lisbon avec affirmation.
- Alors pourquoi vous tripotez ma plus belle veste ? Questionna Jane dans un sourire malicieux.
Elle fronça les sourcils par ce qu’il venait de dire et baissa la tête en regardant ses mains qui faisaient ce qu’il venait de dire. Son consultant la rendait vraiment dingue et la mettait tellement hors d’elle que Teresa se leva d’un bond brusque et jeta violemment la veste de Patrick – qui au passage, lui atterrit à la figure – et s’en alla en quatrième vitesse alors que le beau blond sursauta en grognant après que sa veste lui arriva brusquement au visage.

« Arrha ! Mais il m’énerve ! Il m’énerve ! J’ai envie de le… Arrha ! » Pensa Lisbon en serrant les dents avec acharnement en tapant ses poings sur son poste de travail.
Enfermée dans son bureau et assit derrière son poste de travail, la jeune femme s’enfonça au fond de son siège, leva les yeux au ciel en reprenant son souffle face à son insupportable et déséquilibré de consultant qui l’avait mis dans un était de fureur. Il était une vraie calamité la plupart du temps… Non ! Tout le temps ! De jour comme de nuit ! Vraiment une tornade infernale !
Elle expira d’un souffle toute la haine et la fougue orageuse envers Patrick Jane et se mit au travail. Mais son regard se tourna vers le premier tiroir de son bureau, hésita un instant puis ouvrit le tiroir pour en sortir la fameuse lettre et l’enveloppe reflétant la couleur de ses yeux. Elle lit et relit la lettre encore, encore et encore afin de se donner un temps de réflexion.
Fallait-il laisser tomber ses défenses ? Etait-ce raisonnable de prendre des risques ? Où est-ce que tout cela allait la conduire au final ?
Teresa haussa les épaules, signifiant qu’elle n’en avait pas la moindre idée mais elle se dit que ça ne coûtait rien de prendre un risque. Elle piocha une feuille de papier dans le placard derrière elle, déposa la feuille sur son bureau, attrapa un stylo et commença à écrire…


Admirateur secret : Renard malicieux,

Je viens de lire votre lettre et je dois vous avouer que je ne sais pas quoi penser. On m’a toujours persuadé de ne pas faire confiance aux inconnus mais que voulez-vous ? Ca fait hélas parti de mon travail, un travail qui me tient très à cœur depuis que je suis enfant alors qu’à cet âge-là, je devrais être comme toutes les petites filles en train de jouer à la poupée, à la marelle ou encore à la corde à sauter. Vous devez trouver cela un peu idiot et barbare non ?
Enfin bref… Ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire des lettres « à l’eau de rose » voir jamais, mais je dois dire que votre sens de l’observation sur ce que je suis me surprend et m’intrigue en même temps alors que de mon côté, je ne peux pas vous dire grand-chose sur vous car je ne sais pas qui vous êtes, ni à quoi vous ressemblez, rien.

Ce jeu que vous me faites, j’ai l’impression de redevenir une adolescente naïve, immature, romantique et rêveuse qui croit et pense dur comme fer que c’est le garçon le plus beau de son lycée qui a glissé cette lettre dans son casier. Si je vous dis cela, c’est que je ne tiens pas à ce qu’on me prenne pour une idiote ni qu’on me mène par le bout du nez… Mais quelques fois, il faut savoir prendre des risques, de temps à autre et pouvoir se lâcher et c’est ce que je fais en ce moment où je vous écris.
Vu comment vous parlez dans votre lettre, je ne trouve pas que vous avez l’air d’un pervers, d’un ivrogne ou de ce que vous voulez ; non je trouve que vous avez l’air d’un type correct et que vous n’êtes vraiment pas du tout un idiot ni un abruti, comme je l’ai dis, il faut savoir prendre des risques la plupart du temps.

Je suis vraiment désolée, je ne suis pas douée pour faire la conversation sur le papier et c’est à mon tour maintenant de me sentir maladroite et timide mais avec les hommes. Qu’on se connaisse ou pas, je voulais vous dire que votre lettre est vraiment flatteuse et que c’est la première fois qu’un homme me décrit avec d’une telle envergure et une telle délicatesse, ce qui rare à notre époque maintenant.
Vous voulez me connaître davantage ? Très bien, je vais vous livrer quelques petites choses sur moi ou plutôt sur ce que je préfère. Ma couleur favorite c’est le vert émeraude mais vous vous en êtes déjà douté ; j’adore manger des glaces en regardant de vieux films, les roses blanches, toute style de musique, la bonne cuisine italienne, mettre le parfum de ma mère pour me sentir proche d’elle et l’odeur du café au réveil, rien de tel qu’un bon café pour se réveiller.
Mais plus principalement, j’adore mon métier malgré la peur de se faire surprendre voir de se faire tuer qui rode autour de soit tous les jours, on sait qu’il y a des gens qui se font tuer et que leurs familles comptent sur nous pour coincer des meurtriers et de leur rendre justice.
Parfois ça me rend heureuse et soulagée de voir des familles sourires ou de repartir à zéro mais quelquefois ça me rend triste quand je vois des grands-parents, des parents, des enfants ou des amis qui ne pourront pas se remettre de la mort d’un proche et que pour eux, plus rien ne sera jamais plus comme avant ; mais je me dis qu’on leur a rendu service, qu’on a fait notre travail mais parfois ça ne suffit pas.
Je me sens glacial, ennuyeuse et ridicule en vous disant tout ça, désolée.

A mon tour de vous dire cela : je n’ai vraiment qu’une envie, c’est de vous connaître davantage pour savoir qui se cache derrière ce masque.
Vous n’êtes peut-être pas le prince charmant dont je rêve comme vous dites mais je suis ouverte à toute suggestion sans brutalité si je me suis bien fais comprendre bien sûr.

J’accroche cette enveloppe contenant cette lettre sur le frigo comme convenu pour notre correspondance anodine mais rafraîchissante et pas bête.
Puis faites-moi plaisir, à la prochaine lettre, évitez d’employer ce surnom qui est un peu trop égoïste et masochiste sans vouloir vous offenser.

A bientôt,

Votre correspondante :
Teresa Lisbon.


Une fois qu’elle eut rédigé sa lettre, la jeune femme posa son stylo de côté, prit la feuille entre ses mains qui – naïvement parlant – commençaient à trembler d’angoisses et se relit. Lisbon plia la feuille en trois et la glissa dans l’enveloppe vert émeraude. Elle se leva de son fauteuil en gardant la lettre en main, ouvrit la porte de sa cage en verre et en sortit. Elle traversa le couloir en cachant discrètement l’enveloppe sous son bras et lorsqu’elle se dirigea vers la cuisine…
Pas de chance ! Son consultant était là en train de se faire un de ses thés dégueulasse qu’il avait l’habitude de boire et, malgré qu’elle n’ait jamais fait l’effort pour y goûter, elle trouvait cela imbuvable.
Mais heureusement pour elle, Jane avait le dos tourné et attendait patiemment que l’eau finisse de bouillir dans la bouilloire. Elle se concentra sur son objectif : mettre l’enveloppe sur le frigo sans se faire remarquer par le premier venu… surtout par Patrick Jane. La jeune femme marcha le plus discrètement possible vers le réfrigérateur en jetant un œil de temps en temps vers Patrick qui versait l’eau chaude dans sa tasse bleue – couleur de ses beaux yeux.

C’était bon ! Elle ne courait aucun risque qu’il ne remarque sa présence, mais elle savait qu’il se doutait qu’elle était là, il était mentaliste. Dommage pour elle. Donc Teresa se dirigea à pas de loup vers le réfrigérateur, prit un aimant en forme de pomme à croquée à pleines dents et colla l’enveloppe sur la porte du frigo avec soulagement et fierté.
Mais lorsque Lisbon tourna les talons elle sursauta en se trouvant nez à nez avec Jane et le dos plaqué contre le réfrigérateur. Jamais auparavant, ils n’avaient été aussi proches l’un de l’autre, ils pouvaient sentir le souffle chaud l’un de l’autre et leurs cœurs battre la chamade.

Pourquoi ressentir quelque chose de fort alors qu’il n’y avait que de la haine ? Ce jeu amitié-amour provoquait-il ainsi de tels effets secondaires ?
Ni l’un ni l’autre n’avait la réponse mais un silence les rendait assez mal à l’aise et ce fut Jane qui le brisa.
- Pourquoi vous restez plantée comme ça Lisbon ? Demanda-t-il dans un souffle.
- Ce serait plutôt à moi de vous poser cette question Jane. Répliqua-t-elle.
- Je viens seulement prendre du lait pour mettre dans mon thé. Dit-il en haussant les épaules.
- Avouez-le ! Vous êtes venu m’embêter pour me demander ce que je fais ! Lançât-elle dans un sourire.
- Non, pas du tout. Dit son consultant en secouant la tête.
- Bien essayé ! Mais vous pouvez mieux faire. Rétorqua-t-elle dans un sourire malicieux.
Elle se dégagea de son étreinte et quitta la pièce dans un sourire laissant son consultant sur place qui fit un sourire en secouant la tête et se mit à rougir.
« Quelle femme ! Elle me surprendra toujours ! » Pensa-t-il en se tournant vers le réfrigérateur.

TBC...

Enfin la réponse de Lisbon...mais franchement on se demande comment elle n'a pas encore deviné qui était l'auteur de la lettre
Comment va réagir Jane ? j'ai hâte de lire la suite...vivement Vendredi :bounce: :bounce: :bounce:

J'adore ce nouveau chapitre avec la réponse tant attendue de Lisbon

J'ai trop hâte de lire la suite pour savoir comment les choses vont avancer et tout.

Merci JA

Comment te dire .... JE SUIS FAN DE TA FIC !!!!!!

C'est un petit bijou d'originalité , franchement je la trouve fraîche , innovante , et J'adore quoi . Un vrai plaisir de la lire !!! Encore bravo à toi

Merci Johel, Teninches & Jen'ny
Vos commentaires font trop plaisir que je ne sais plus où me mettre

C'est grâce aux romans qui sont à l'origine de ma fic, moi, je n'y suis pour rien, je me contente de les lire pour avoir de l'inspiration puis c'est tout.

cette fic est un rayon de soleil originale et fraiche mais lisbon en lisant pourquoi n'a telle pas penser a patrick jane car il ya avaient plusieurs indices dans cette lettre hate de voir comment va reagir jane en lisant la lettre

supers chapitre, vivement la suite !!!!!!

Ta fan n°1 te dit MERCI

Un vrai régal après une journée de boulot de lire ta fic'!

Plein de romantisme, de non-dits, de taquineries... Tout pour me plaire!!!!



Je languis trop la suite!

Merci Janeandteresa, Laurie-MFR & Alamanga
Contente que ça vous plaise mais arrêtez de me faire rougir

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Voici la suite…

La suite est plus portée sur l’enquête en cours mais avec un moment que vous allez aimer ainsi que le personnage dont vous m’en direz des nouvelles.

Puis j’espère en tout cas que cela vous plaira.
La suite sera pour Dimanche (si je n’ai pas de petites imprévues à ce moment-là )

Bonne Lecture…
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Dans la boutique de Léa Dubois, l’agent Cho, les bras croisés contre sa poitrine, parlait avec une femme pas loin de la trentaine, d’origine chinoise, cheveux impeccablement lissés et des yeux amandes noirs qui était en train de mettre de l’ordre dans les papiers d’un air confus.
- Mademoiselle Cheng, comment était la relation entre votre amie et son fiancé ? C’était tendu entre eux ? Des indifférences quelconques ? Questionna l’asiatique.
- Non ! Répondit-elle d’un air surpris et sans hésitation ; Léa et Steven étaient fou amoureux l’un de l’autre, ils étaient vraiment heureux ensemble et jamais Léa le trahirait.
- Savez-vous si Léa avait eu des problèmes récemment ? Soucis d’argent ?
- Euh… Je, je ne peux pas vous le dire désolée. S’excusa-t-elle d’un air confus avec les yeux larmoyants. Léa ne parlait jamais de ses problèmes, elle ne voulait que personne ne se fasse du souci pour elle.
- Et niveau financier de la boutique ?
- Et bien, on a eu une mauvaise passe pendant quelques semaines à cause de la crise économique puis Steven nous a aidés à remonter la pente…
La jeune femme marqua une pause en versant une légère larme le long de sa joue et sourit de manière nostalgique.
- Puis Léa m’a dit qu’elle ferait tout pour financier une partie de mon mariage. Reprit-elle.
- Vous vous rappelez si elle s’était disputée avec quelqu’un récemment ou si quelqu’un lui en voulait ? Interrogea Cho.
- Non, personne ne lui voulait du mal. Répondit la jeune chinoise d’un air songeur.
Soudain, elle marqua une pause en baissant son regard d’un air confus sous le regard intrigué de Kimball.
- Oui… Reprit Cho.
- Enfin, je ne sais pas si je dois vous le dire, j’ai peur qu’elle m’en veuille de vous l’avoir dit. Dit la jeune femme.
- Qui pourrait vous en vouloir Lily ? Demanda l’asiatique.
- Avant la cérémonie et après avoir parlé à Léa, j’ai… je l’ai entendue se disputer avec sa sœur. Elle était vraiment furieuse alors que je ne l’avais jamais entendue criée comme ça auparavant. Expliqua la chinoise frustrée et étonnée.
- Vous savez pourquoi elles se sont disputées ?
- Non, je suis désolée. S’excusa-t-elle ; mais si vous pensez qu’Olivia aurait fait du mal à sa sœur qui a tout sacrifié pour elle, non, elle en serait incapable.
- D’accord. Merci mademoiselle. Remercia Kimball.
Il tourna les talons, se dirigea vers la porte, l’ouvrit et la ferma derrière lui en même temps qu’une sonnette retentit.

Du côté de l’appartement de la défunte qui était à quelques pâtés de maison de la plage où devait avoir lieu son mariage mais qui fut le lieu de son assassinat.
Le salon salle à manger était spacieux, de style méditerranéen contemporain ouvert par des baies vitrées avec un balcon donnant une vue imprenable sur la plage.
La cuisine était de style américaine avec un côté rustique à cause du bar et de l’ouverture sur la pièce en murs de vieilles briques.
Grace et Wayne fouillèrent de fonte en comble à la recherche du moindre indice ou quoi que ce soit de suspect qui pourrait avoir un lien avec le mobile du meurtre de la jeune femme.

Et pendant que Rigsby regardait du côté de la bibliothèque après avoir
regardé dans la pièce principale, Van Pelt jetait un œil dans tous les placards de la cuisine.
- Il n’a rien d’autres que des produits diététiques et allégés dans ses placards. Observa Grace en jetant un œil dans le réfrigérateur.
- C’était une accro des régimes et une maniaque du ménage. Observa Wayne à son tour en se tournant vers le salon
- Ouais. Confirma la jolie rousse en sortant de la cuisine, t’as trouvé quelque chose ?
- Non. Nada. Lui répondit le grand costaud d’une voix déçue.
- Je vais voir dans la chambre. Dit-elle en s’éloignant.
- Je te suis. L’informa-t-il en lui emboîtant le pas.
Ils montèrent un petit escalier en escargot en bois massif.
- Tu ne trouves pas Jane, bizarre toi ? Reprit Rigsby.
- Si un peu. Lui répondit-t-elle en posant le pied sur l’étage du dessus ; pourquoi ?
- Je ne sais pas, je trouve qu’il se comporte d’une manière étrange avec Lisbon depuis un certain temps. Lui expliqua-t-il.
Ils firent quelques pas jusqu’à se trouver au milieu du couloir où trois pièces avaient leurs portes ouvertes.
- Pff… T’es parano. Dit Grace en secouant la tête.
- Non mais attends, tu n’as pas remarqué comment Jane regarde notre patron ? Insista Wayne.
Grace le regarda dans les yeux d’un air réfléchit pendant un long moment.
- Peut-être oui. Il n’a plus son alliance. Remarqua-t-elle en écarquillant les yeux.
- Oui et je paris que c’est à cause de Lisbon. Je sens qu’il a un faible pour elle. Lui dit le grand brun d’un sourire fier et triomphant.
- Ca, tu n’en sais rien. Répliqua la jolie rousse ; bon, je vais fouiller la chambre.

La jolie rousse s’éloigna de Rigsby qui resta planté sur place, bouche bée. Il n’avait pas eu le temps de se défendre que sa partenaire était entrée dans la première chambre se trouvant à droite de l’escalier. Rigsby prit alors la direction de la salle de bain à gauche et en face de la chambre séparé par le couloir puis il se mit au travail.
Grace fouilla la garde-robe de Léa, les tiroirs de la commode, ceux de la coiffeuse, jusqu’à celui de la table de nuit.
Elle ouvrit, sortie des enveloppes froissées dont un nœud papillon rouge sertie d’une perle blanche en haut à gauche de chaque enveloppe.
Lettres d’amour anonymes ? La victime avait-elle un amant ? Un harceleur ?

Il fallait en avoir le cœur net et elle voulait un avis.
- Rigsby ! Appela-t-elle dans un cri.
Celui-ci laissa tomber sa fouille et rejoignit Van Pelt qui lui montra les enveloppes.
- Regarde. Dit-elle en lui tendant les enveloppes.
Son partenaire prit la pile d’enveloppes qu’elle la lui tendit et il les examina attentivement une par une.
- Elles ont la même écriture et la même signature. Remarqua Rigsby ; elle avait peut être un amant ?
- Pourvu que non, elle était à deux doigts de se marier. Espéra Van Pelt en retournant à sa fouille.
- Crois-moi si c’était un harceleur, logiquement, elle les aurait jetées.
- Ou elle les a gardées pour les remettre à la police. Soupira Grace sans se tourner vers lui.
Wayne chercha quelque chose pour répliquer mais en vain. Il fit une moue dubitative en haussant les sourcils puis Grace sortit une photographie qui la laissa sans voix.
- Wayne ! L’appela-t-elle dans un souffle.
Celui-ci se rapprocha de la jolie rousse puis resta aussi hébété en voyant le cliché. La photographie montrait une jeune femme d’environ vingt ans, cheveux châtains, yeux noisette, teint pâle vêtue d’une petite tenue orientale composée d’un soutien gorge et un paréo couleur or. Olivia Dubois !
- Mais c’est la sœur de la victime, Olivia Dubois ! S’exclama Grace surprise.
- Léa l’a surprise à jouer les strip-teaseuses. Remarqua Wayne.
Ils se regardèrent et se tournèrent à nouveau vers le cliché. Ils observèrent que la jeune fille faisait la danse du ventre et couvrait le visage en face d’elle avec son voile de manière assez colérique et gênant. Rigsby saisit son portable dans la poche intérieure de sa veste.
- Il y a quelqu’un qui la met dans un tel état, on dirait qu’elle a peur. Remarqua la jolie rousse.
- Peut-être mais elle en cache des choses. Rétorqua le grand brun.
Il porta son téléphone à son oreille et commença à parler alors qu’il regardait en même temps que Grace, les enveloppes et le cliché assez choquant.
- Allô ! Patron ?… On a trouvé des choses intéressantes chez la victime voir surprenantes...

Le soleil s’apprêtait à se coucher et laissait place à la nuit avec un ciel bleu nuit et quelques étoiles qui commençaient à apparaître. Dans la banlieue de Newport Beach se trouva une boîte de strip-tease. Lisbon, en compagnie de Jane, s’y rendait afin de jeter un œil à l’intérieur, mais un grand black baraqué de la sécurité posté devant la porte les en empêcha.
- Désolé ma p’tite dame, vous ne pouvez pas entrer. C’est une soirée privée ce soir. Annonça-t-il d’un ton autoritaire.
- Agent Teresa Lisbon, du Bureau Californien d’Investigation. Se présenta-t-elle en montrant son insigne ; et voici monsieur Patrick Jane, consultant.
- Bonsoir. Salua ce dernier d’un sourire et d’un signe de la main.
- Nous souhaiterions entrer pour dire un mot à Olivia Dubois, nous savons qu’elle danse ici. Dit Lisbon d’un ton autoritaire.
- Et moi, je dis que c’est une soirée privée ! Rétorqua le black en haussant le ton.
- Comment vous vous appelez ? Demanda Jane.
Le grand black fixa le consultant avec un regard assassin.
- Je ne vois pas en quoi ça te regarde blondinet ! S’exprima le costaud irrité.
- Oh ! C’est flatteur. Répliqua Jane ; vous paraissez un gros dur sadique et autoritaire parce que vous en avez marre de ces personnes qui friment pour voir des femmes se vendre et c’est ce qui révèle votre côté vulnérable, compatissant et très protecteur comme un gros nounours en peluche car vous aimez protéger ces femmes donc vous ne pouvez pas vous mesurer ou lever la main sur l’agent Lisbon. Vous savez que c’est une femme de loi et une femme bien. Enchaîna-t-il.
Lisbon fut surprise des mots de son consultant et elle tourna lentement ses yeux émeraude vers lui en lui faisant les gros yeux, assez gêné alors que le gars de la sécurité le fixait d’un air surprit et perplexe puis soupira.
- Allez-y entrer ! Autorisa-t-il en leur ouvrant la porte.
La jeune femme s’exécuta suivit de Jane qui passa devant le gars de la sécurité.
- Merci. Remercia-t-il poliment avant d’entrer dans la boîte.
Puis le grand black ferma la porte derrière eux.

Une fois entrés dans la boîte, les deux partenaires observèrent d’un air gêné, surprit et assez compatissant les lieux. L’ambiance orientale, agitée, provocante et électrique avec de la musique assourdissante, des danseuses faisant la danse du ventre sur une petite scène devant un, deux voir presque cinq hommes et quelques unes d’entre elles se déshabillant presque derrière les rideaux transparents devant des hommes dans le cadre « espace privé ».
Des serveuses et trois ou quatre barmaids étaient vêtues de la même tenue que les danseuses mais leur « uniforme » était de couleur noire.
Comment ces femmes pouvaient-elles subir cela ? Et comment avaient-elles le courage de le faire ? Et dans quel but ?
Soucis d’argent, second boulot, échappatoires à un mari ou petit ami violent…

Ils balayèrent la salle du regard à la recherche de la sœur de la victime mais en vain. La salle était trop bondée pour pouvoir la reconnaître donc le couple – enfin plutôt Lisbon alors que Jane observait la salle – se dirigea vers le premier barman libre qui était un hispanique dans la trentaine.
- Bonsoir ! Salua Lisbon.
- Bonsoir ! Je vous sers quoi ? Demanda le type.
- Rien merci ! Dit-elle en montrant sa plaque, on voudrait parler à Olivia Dubois. Vous savez si elle est là ce soir ?
- Maya !?! Elle est là-bas ! Montra-t-il du doigt.
Jane et Lisbon aperçurent « Maya » dans sa tenue couleur or en train de danser sur scène devant deux hommes qui la dévoraient des yeux. Lisbon se tourna vers le barman et le remercia.

L’agent et le consultant traversèrent la salle mais soudain, une femme blonde aux yeux verts de vingt ans vêtue d’une tenue de couleur rouge arriva au niveau de Patrick et le stoppa alors que Lisbon poursuivait sa route.
- Salut joli cœur ! Dit-elle d’une voix sensuelle en baladant ses mains sur lui.
- Euh… Bonsoir, mademoiselle… ? Salua-t-il en essayant de se dégager et en guettant Lisbon de loin.
- S’il te plaît, appelle-moi « Ruby » et ne sois pas timide ! Insista « Ruby » en l’attirant pour l’asseoir sur un fauteuil.
De son côté, Teresa arriva au niveau des fauteuils où les deux hommes étaient assis devant Olivia qui faisait son numéro sous le nom de « Maya » mais quand la jeune fille vit le visage de Lisbon, elle stoppa et Lisbon montra son badge aux hommes.
- Du balai messieurs ! La fête est finit ! Insista-t-elle d’un air glacial.
Puis ils s’exécutèrent.
- Venez Olivia, nous devons vous parler.
Sans poser de questions, sans protester et d’un air coupable, Olivia la suivit.

Jane – avec la danseuse en califourchon sur lui et qui s’amusait comme une folle – vit Lisbon avec la jeune fille sur le point de s’en aller d’un air soulagé.
- Lisbon ! Lisbon au secours ! Implora-t-il.
En entendant son appel, la jeune femme se tourna et le vit. Elle le regarda d’un air exaspéré mais irrité et frustré – à tel point qu’elle semblait être jalouse – et s’avança vers lui.
- Mais enfin, qu’est-ce que vous faites ? Demanda-t-elle.
- Enfin, rien c’est elle. Se défendit-il en dénonçant la blonde sur lui.
La blonde stoppa sa danse et se tourna vers Lisbon qui la fusilla du regard.
- Quoi ? T’as un problème ? Demanda la blonde d’un air provocateur et glacial.
- Oui, c’est toi le problème ! Lui répondit-elle en lui montrant son badge.
Quand la danseuse vit le badge et l’arme, elle fut surprise et hébétée.
- Eloignes-toi de lui sinon je t’arrête pour outrage à agent. Menaça-t-elle d’un ton glacial.
Tout de suite, La blonde se dégagea et libéra Jane qui se leva d’un bond en reprenant on souffle puis se tourna vers Lisbon.
- Merci Lisbon ! Remercia Jane.
- La ferme Jane ! Rétorqua-t-elle ; on y va ! Dit Lisbon en se tournant vers Olivia et la prit par le bras.
Teresa et la jeune fille passèrent devant Jane qui se tourna vers la blonde d’un air amusé qui ne savait plus se mettre.
- Ca vous va bien votre nom de scène « Ruby » la pierre précieuse. Ca montre bien que vous êtes vulgaire. Répliqua-t-il.
Et sans attendre que la danseuse ne lui réponde, le consultant était déjà parti…

l'enquete suit son cours j'ai bien rigole avec la scene du bar

Jane incapable de se défaire d'une strip-teaseuse qui appelle Lisbon au secours
Lisbon "un peu" jalouse
Je me demande ce que tu nous réserve pour la suite :bounce: :bounce:

Pauvres jane qui ce fait attaquer par un ruby
Supers chapitre, vivement la suite

pauvre Jane! il devait être mal à l'aise, j'imagine trop la scène!

Lisbon a eu une petite pointe de jalousie? c'est intéressant ça!

et Rigsby qui se doute de quelque chose aussi

Merci infiniment les filles
Vos coms font super plaisir et contente que ça vous plaise

Pour une fois, j'ai réussi à vous faire rire

Ben tu me fais souvent rire
et de rien pour le com', j'adore trop tes fics!

Ah bon !?! Les autres arrivent plus à me faire rire que le contaire généralement mais bon si tu le dis
Merci Alamanga c'est gentil

Tu es trop modeste ma JA
En tout cas je plussois à alamanga: je me marre bien et je me suis délectée de ce chapitre
J'imagine tout à fait la tête de Jane sous la stripteaseuse
En tout cas j'ai hâte de voir ce que tu nous reserve pour la suite et ce que le Renard malicieux va répondre à Lisbon D'ailleurs j'aimais bien ce surnom je trouvais ça vraiment drôle

VLS