Red letters passion ^
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Re: Red letters passion ^
Merci beaucoup ma Aphraël et oui, c'est vrai, je confirme que je suis trop modeste
Contente que ça te plaise et que ça te fasse autant rire
Pour le surnom, c'est venu sur un coup de tête un assemblage très définie : Jane est malin comme un renard comme le justicier "Zorro"
Contente que ça te plaise et que ça te fasse autant rire
Pour le surnom, c'est venu sur un coup de tête un assemblage très définie : Jane est malin comme un renard comme le justicier "Zorro"
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
ah le coup de la striptiseuse c'était fort !!!! (tu n'aurais pas pris la scène dans bones par hasard )
j'adore ce chapitre, hate de voir la suite !!!
j'adore ce chapitre, hate de voir la suite !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Red letters passion ^
Je croit que tout a était dit dans les com's précédent
J'ai adoré ce chapitre, vraiment il était excellent
Le petit moment Jisbon dans la Kitchenette ===>Super mignon
J'imagine trop bien la scène de la stripteaseuse avec un Jane complétement :: "" Lisbon au secours "" MDR et Lisbon un petit peu jalouse
Me tarde de voir ce que tu nous réserve pour la suite
J'ai adoré ce chapitre, vraiment il était excellent
Le petit moment Jisbon dans la Kitchenette ===>Super mignon
J'imagine trop bien la scène de la stripteaseuse avec un Jane complétement :: "" Lisbon au secours "" MDR et Lisbon un petit peu jalouse
Me tarde de voir ce que tu nous réserve pour la suite
Invité- Invité
Re: Red letters passion ^
Merci Jiisbon & Love-Story
Contente que ça vous plaise
La suite sera pour demain donc Patience...
@Jiisbon : Oui, j'avoue que j'ai pris l'idée de la scène du 4x16 dans BONES, c'est vrai.
Contente que ça vous plaise
La suite sera pour demain donc Patience...
@Jiisbon : Oui, j'avoue que j'ai pris l'idée de la scène du 4x16 dans BONES, c'est vrai.
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
DEUX CHAPITRES POUR LE PRIX D'UN !!!
Comme quoi rater un post a aussi ses avantages ^^
Bref encore une ( deux ) suites très appétissantes
Le coup de la streapeaseuse
J'imagine tellement ce pauvre Jane !!
Donc en gros Vivement demain
Comme quoi rater un post a aussi ses avantages ^^
Bref encore une ( deux ) suites très appétissantes
Le coup de la streapeaseuse
J'imagine tellement ce pauvre Jane !!
Donc en gros Vivement demain
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Red letters passion ^
j'etais trop en lisant la scene de la stripteaseuse Jane qui appel Lisbon a l'aide, trop fort. Pour un mec il sait pas se debrouiller sans une femme
Trop hate que tu poste la suite, j'adore trop cette fic
Trop hate que tu poste la suite, j'adore trop cette fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Red letters passion ^
J'ai vraiment hâte de lire la suite car ta fic est un vrai divertissement !!!
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Red letters passion ^
Merciiii beaucoup les filles
Contente que cela vous plaise
Vos coms vont tellement plaisir que je ne sais plus où me mettre et je ne sais pas si je mérite tant de compliments
Contente que cela vous plaise
Vos coms vont tellement plaisir que je ne sais plus où me mettre et je ne sais pas si je mérite tant de compliments
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Excellente suite super agréable à lire et super bien écrite.
merci JA
merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Red letters passion ^
Derien Teninches & merci à toi
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
Un chapitre exclusivement Jisbon Ben, quand on est accro, ça vous prend le dessus avec la réponse du "Renard Malicieux" que vous attendiez tant mesdames !
Le prochain chapitre sera un peu plus pimenté dont vous allez m'en dire des nouvelles mais je ne dirai rien. C'est à vous à deviner
Le chapitre 5 sera posté Mardi donc patience...
Bonne Lecture...
__________________________________________________________
Le lendemain matin, le beau temps ensoleillé et chaud de la veille avait laissé place aujourd’hui à un déprimant temps orageux accompagné de la pluie. Dans la salle interrogatoire, Olivia Dubois était vêtue d’un jogging noir et blanc pour avoir plus chaud et assise en face de Teresa Lisbon et de Patrick Jane qui l’interrogèrent.
- Vous préférez qu’on vous appelle Olivia ou… « Maya » ? Demanda Jane d’un air curieux.
- Comme vous voudrez du moment que vous allez vous foutre la paix ! Lui répondit Olivia avec provocation.
- « Maya » la jolie petite abeille de dessin animé, rêveuse, immature, un peu têtue mais généreuse, c’est vrai ça vous ressemble. Remarqua Jane.
Lisbon se tourna vers son consultant d’un regard intriguant et noir à la fois avant de se tournant vers la jeune fille qui fixa Jane avec un regard assassin et perplexe.
- Si vous voulez, j’appelle Paris alias « Ruby » peut-être pour qu’elle vous occupe un peu ! Proposa Olivia d’un air provoquant et froid.
- Oh ! Non merci ! La remercia-t-il en secouant la tête; Je préfère encore la France et « Sainte Teresa ». Lança-t-il en se tournant vers Teresa.
Celle-ci sentit ses joues rougir dans un soupir d’exaspération en faisant face à Olivia et prit la parole en interrompant leur conversation.
- Pourquoi vous nous avez menti Olivia ? Lui demanda Lisbon.
- Je ne comprends pas de quoi vous parlez. Fit-elle semblant de ne pas comprendre.
- Au sujet de la dispute avec votre sœur avant sa mort, c’est quand elle vous a surprise à jouer les strip-teaseuses que ça a mit le feu au poudre ?
- Comment vous pouvez savoir cela ? Vous n’avez rien pour le prouver ! Rétorqua Olivia.
Lisbon fit un sourire malicieux, elle ouvrit le dossier, sortit le fameux cliché d’elle faisant la danse du ventre et la mit bien en évidence sous ses yeux en la posant sur la table puis le visage de la jeune fille se figea en changeant totalement d’expression.
Elle devint perplexe et se sentit responsable. Ses yeux devinrent larmoyants, puis elle recula la photo d’elle d’un geste dégoutté sous les yeux de l’agent et du consultant. « Maya » soupira en se tournant vers eux.
- Il y a environ 1 semaine, Léa m’a suivit et m’a vu en train de faire… vous savez… Commença-t-elle d’un air gênant et confus ; alors qu’elle me croyait en France à l’université en train de poursuivre mes études de littérature…
- Mais vous manquiez d’argent pour vous les payer alors vous êtes venus ici mais au lieu de demander à votre sœur parce que vous aviez peur qu’elle découvre le pot au rose, vous avez préféré jouer les putains pour gagner de l’argent, n’est-ce pas ? Constata Patrick.
Olivia hocha la tête et versa une larme qui coula sur sa joue. Elle la chassa d’un revers de la main en reprenant son souffle.
- Oui… Avant la cérémonie, je suis allée la voir pour lui expliquer et pour me faire pardonner mais elle était encore furieuse contre moi à cause de ce que je faisais. Expliqua Olivia en reniflant.
- Est-ce que vous savez qui est « H.L » ? Demanda Patrick.
Olivia fronça les sourcils d’un air songeur et réfléchit.
- Pourquoi vous me demandez cela ? Demanda Olivia à son tour.
- Parce qu’on a trouvé des lettres qui étaient dans la table de nuit de la chambre de votre sœur. Et elles sont toutes signées « H.L ». Lui répondit Lisbon ; vous avez une idée de qui ça peut être ?
- Est-ce que ça a un lien avec l’homme que vous voilez sur la photo ? Lui demanda Jane.
La jeune fille les regarda à tour de rôles avant de baisser son regard dans un soupir puis releva la tête.
- Hugo Leroy. Dit-elle ; c’est l’ex-fiancé de Léa, un vrai malade et un parfait crétin.
- A entendre l’ironie, l’irritation et la façon dont vous parlez de lui, on dirait que vous le détestiez. Remarqua le consultant.
- C’est le cas. Affirma Olivia d’un ton sûr d’elle ; il a trompé Léa à nombreuses reprises mais à la fin, Léa en a eu assez de ses paroles à deux balles alors elle l’a plaqué et elle s’est installée ici pour refaire sa vie et pour l’oublier mais pas lui à priori.
- Comment il vous a retrouvé ? Demanda Jane.
- Il a joué les détectives. Lui répondit-elle en ricanant ; il est venu me voir ce jour-là ; dit-elle en montrant la photo. Il m’a menacé de le dire à Léa et de nous dénoncer à l’ambassade de France afin de nous faire expulser du pays par tous les moyens. Mais il voulait aussi qu’elle revienne vers lui.
Olivia sécha ses larmes alors que Lisbon regardait Jane d’un air intrigué. Celui-ci haussa les épaules avec une moue dubitative et un sourire en coin qui voulait dire « c’est possible ».
- Est-ce que Steven Roosevelt est au courant de tout ça Olivia ? Demanda Lisbon en se tournant vers le témoin.
- Je ne crois pas… non… je ne sais pas. Soupira-t-elle en baissant la tête.
- Vous savez où on peut le trouver ? Questionna Teresa.
- Je crois qu’il est chez un de ses copains, Duncan Peters, c’est le fils du substitut du Procureur du comté. Informa-t-elle.
Lisbon prit note tandis que Jane observait Olivia qui éclata soudain en sanglots.
- Je suis désolée… J’aurai dû vous dire cela mais je m’en veux tellement… C’est de ma faute si Léa est morte… Maintenant, je ne sais plus quoi faire… Renifla-t-elle en sanglots.
- Ce n’est pas de votre faute. Vous tiendrez le coup, vous aurez une seconde chance. Lui rassura Patrick.
- Comment vous pouvez le savoir ? Lui demanda Olivia entre deux sanglots en se tournant vers lui.
- Je suis déjà passé par là donc je sais ce que c’est. Lui répondit le consultant d’une voix douce.
Olivia baissa son regard tandis que Lisbon prit un air triste et compatissant en comprenant de quoi le mentaliste voulait parler. C’était de la mort de sa famille, de sa vengeance personnelle envers John Le Rouge sans réellement le dire. La jeune femme savait mais fut soulagée et heureuse qu’il n’aille pas plus loin dans les détails par respect pour la jeune fille qui venait de perdre sa sœur et qu’il ait pu tirer un trait sur son passé aujourd’hui.
Marchant dans le couloir l’un à côté de l’autre, l’agent et le consultant firent un constat de l’interrogatoire.
- Votre avis ? Demanda Lisbon.
- Elle dit la vérité. Répondit Jane ; elle a trop souffert et ne supportait plus de mentir tellement elle se sent coupable.
- Patron ! Intervint Van Pelt depuis son bureau.
Tous deux se dirigèrent vers elle et la jolie rousse leur fit part de ses recherches.
- J’ai fais des recherches sur Hugo Leroy, il avait reçu une injonction d’éloignement par la victime en 2007 mais il a continué à l’appeler pendant 2 mois durant cette année là. Jusqu’à ce que Léa Dubois vienne s’installer ici puis il est allé en hôpital psychiatrique pendant 1 an.
- Oh ! Ca, ça peut arriver à tout le monde. Répliqua Jane.
- Après ça, qu’est-ce qu’il est devenu ? Demanda Lisbon en fusillant son consultant du regard.
Mais son consultant était déjà parti en prenant la direction de la cuisine pour se faire son thé habituel. Elle fut soulagée qu’il parte mais fut aussi un peu triste.
- Il y a rien du tout ; reprit Grace. Jusqu’à ce qu’il réapparaisse il y a environ 1 mois où il a atterrit en Californie après avoir payé par carte bancaire un aller simple Paris-Los Angeles et paie en liquide le loyer d’un appartement à Santa Ana à un homme du nom de Duncan Peters.
- Bon travail Van Pelt ! Exprima Lisbon accompagné d’un sourire satisfait ; vous avez l’adresse ?
- Oui. Dit Grace en notant l’adresse sur un post-it puis le tendit à sa patronne.
- Merci ! La remercia sa patronne en prenant le papier. J’irai passer le voir avec Jane, vous, allez avec Cho parlé à Steven Roosevelt pour savoir s’il était au courant au sujet des lettres d’Hugo Leroy envoyées à sa fiancée. Ordonna-t-elle.
- Entendue ! Acquiesça la jolie rousse en se levant de son fauteuil.
- On y va ! Dit Cho en se levant de son fauteuil également.
Les deux agents prirent leurs affaires et quittèrent les bureaux.
Lisbon quitta l’espace de travail de son équipe, prit le chemin de son bureau jusqu’à ce que son regard émeraude soit attiré par la fameuse enveloppe au couleur de ses magnifiques yeux qui se tournèrent vers son consultant qui sortit de la pièce et se mit à côté d’elle en lui tendant une tasse de café.
- Tenez, Lisbon. Un café pour vous réchauffer. Proposa Jane gentiment.
Il la regarda droit dans les yeux et cela la troubla tellement son regard océan l’hypnotisait. Mais fut préoccupée en pensant à ce que pouvait bien contenir la lettre. La ravissante brunette sortit de ses pensées lorsque son craquant mentaliste – voir dire carrément, sexy mentaliste – prit la parole.
- Ne vous en faites pas Lisbon, l’enveloppe ne va pas s’envoler. Prenez donc votre café bien chaud avant qu’il ne soit bon à être jeter dans l’évier. Répliqua Jane dans un sourire.
- Vous êtes venu m’apporter un café, merci c’est gentil ; dit-elle d’une voix calme en prenant la tassé de café chaud entre ses mains. Mais pour le reste, je ne vois pas de quoi vous parlez. Mentit-elle.
- Menteuse ! Souffla-t-il.
Elle était sur le point de lui faire un commentaire menaçant, ce qui était dans ses habitudes quand il répliquait ou faisait une connerie. Son consultant lui sourit, tourna les talons, tira l’enveloppe de la porte du réfrigérateur, s’avança avec nonchalance vers elle et lui tendit l’enveloppe sous son regard noir et surprit qui lui donnait un certain charme quand elle était furax.
- C’est à vous non ? Suggéra Jane en fronçant les sourcils.
Patrick recula en basculant son bras en arrière en faisant attention de ne pas renverser son thé d’une telle rapidité lorsque dans une rage Teresa s’apprêta à lui arracher l’enveloppe des mains dans un grognement avec les yeux assassins.
- Donnez-moi ça ! Ordonna-t-elle d’un air autoritaire.
Elle tenta à nouveau de l’attraper mais l’ancien médium arrivait toujours à dégager son bras puis il rigola comme un vrai gamin dans un sourire.
- Vous êtes vraiment un sale gamin ! L’insulta-t-elle d’un ton agacé et irrité.
- Peut-être un sale gamin mais très malin et c’est ce qui fait mon charme ! Se vanta-t-il dans un sourire.
A cette réflexion exagérée, Lisbon leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération puis elle eu une idée – voir plus un test en essayant de ne pas le montrer au craquant consultant bien sûr. Elle jeta un œil par-dessus son épaule en se mordillant la lèvre inférieure sous le regard intrigué et assez langoureux de Jane.
- Qui est-ce ? Demanda Lisbon en regardant par-dessus son épaule.
Quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait à regarder comme ça ? Etait-ce un homme ? Fronçant les sourcils d’un air intrigué et assez froid – comme s’il montrait qu’il était… jaloux – il suit sa muse du regard en tournant la tête. Et en deux temps, trois mouvements – alors que le consultant n’avait rien vu venir – Teresa lui arriva à s’emparer enfin de l’enveloppe à toute vitesse de sa main.
Patrick sentit un mouvement qui attira son attention et lorsqu’il vit sa main vide ainsi que sa patronne sourire de plus belle de façon malicieux en s’éloignant de lui en montrant l’enveloppe dans sa main d’un signe victorieux, il se rendit compte qu’il s’était fait avoir comme un bleu.
- C’est vrai que vous êtes très malin ! Se moqua-t-elle dans un sourire.
- Maligne va ! Répliqua Jane dans un sourire.
Elle le regarda une dernière fois dans un sourire avant d’entrer dans son bureau et de fermer la porte derrière elle, ce qui n’avait pas empêché à son consultant de sourire car il était impossible de résister au sourire radieux de sa patronne. Puis il parti rejoindre son canapé avec son thé à la main.
Assise sur le canapé blanc que Jane lui avait récemment offert, qui était encore plus confortable que celui qu’elle avait auparavant et celui de son consultant, Lisbon se mit à lire avec un grand sourire sa lettre en se mordant la lèvre inférieure à quelques passages. Ses joues qui prirent une couleur rosée et elle piqua quelques petits fous rires.
Teresa,
Je suis content et soulagé que vous acceptiez de prendre le risque de correspondre avec moi. Il est vrai qu’il faut en prendre souvent comme dans votre métier.
Vous me voyez vraiment ravi de voir que ma lettre vous plaise puis si vous me dites qu’elle vous plaît, la vôtre vous plaît aussi vraiment.
Vous dites que vous trouvez que vous n’êtes pas très douée pour l’écriture et que vous vous sentez glacial et ridicule ?
Vous n’avez pas à vous excuser et, sans vouloir exagérée et sauf votre respect, je trouve que vous vous débrouillez incroyablement bien et je ne trouve pas du tout idiot ce que vous dites, au contraire, je trouve cela adorable. Pour le reste, vous êtes peut être comme cela mais moi, ce n’est pas ce que je vois. Je vois une femme qui reste elle- même, simple, naturelle et qui vit au jour le jour et c’est ce qui me plaît le plus chez une sublime femme telle que vous.
A vous lire, je vois avec admiration que vous faites votre métier avec passion et persévérance et je ne peux imaginer votre peine, votre souffrance et votre colère face au Mal qui vous entoure chaque jour. Mais votre courage fait votre force ce qui fait de vous la femme la plus admirable et exemplaire que je connaisse. Vous faites très bien votre métier. Le plus important, c’est que vous teniez vos promesses à ses familles et elles vous en sont très reconnaissantes. Mais je dois dire que j’étais loin de me douter que vous étiez également maladroite et timide avec les hommes. Je peux dire que comme ça, on est sur la même longueur d’onde et qu’il n’y aura pas de jaloux.
Au passage, je tiens à vous jurer et à vous donner ma parole d’honneur que si je vous écris ce n’est pas pour me moquer de vous, vous prendre pour une idiote ou autre… Jamais je n’oserais faire cela à une femme, surtout à une femme que je vois rayonner de bonheur chaque seconde, chaque minute, chaque heure de mes journées qui passent depuis longtemps.
Là, je sens que c’est moi qui vous fais rougir, n’est-ce pas ?
C’est intéressant toutes ces petites choses sur vous. Je pense sincèrement que cela vous ressemble beaucoup et c’est tout à fait vous ; une jeune femme solitaire, douce, nostalgique, romantique, fragile, gourmande, entêtée, battante et pleines de vies. Et concernant, votre couleur préférée, j’avoue bien que c’est vrai, je n’ai pas douté un seul instant que c’était celle de vos magnifiques yeux.
Vous voulez me connaître un peu plus ? Comme vous voudrez. Comme vous, j’écoute tous styles de musique, j’aime aussi la cuisine italienne et la cuisine française mais j’adore plus cuisiner, le bleu est ma couleur préférée, j’aime sentir l’odeur des viennoiseries chaudes du matin et la chaleur du soleil sur mon visage, me balader sur la plage en regardant un lever ou coucher de soleil. La France est le pays que j’aimerais visiter : sa gastronomie, son climat, ses vertus, son histoire, son charme… Que pensez-vous de la France ? De Paris ? Du Sud ?
Je n’ai qu’une seule hâte ; c’est de vous lire à nouveau et dévorer chacun de vos mots.
Je déposerai l’enveloppe à l’endroit habituel dont seuls nous le connaissons.
Je dépose un nouveau baiser doux sur votre joue craquante.
Votre admirateur secret.
P.S : D’accord, j’évite d’évoquer le surnom pour votre plaisir mais en échange, évitez de rajouter des compliments irrésistiblement flatteurs à mon égard la prochaine fois parce que vous n’avez pas cessé de me faire rougir. Merci.
Puis une surprise va arriver rien que pour vous au cours de la journée mais je ne vous en dis pas plus donc patience.
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Voici la suite...
Un chapitre exclusivement Jisbon Ben, quand on est accro, ça vous prend le dessus avec la réponse du "Renard Malicieux" que vous attendiez tant mesdames !
Le prochain chapitre sera un peu plus pimenté dont vous allez m'en dire des nouvelles mais je ne dirai rien. C'est à vous à deviner
Le chapitre 5 sera posté Mardi donc patience...
Bonne Lecture...
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Chapitre 4 :
Le lendemain matin, le beau temps ensoleillé et chaud de la veille avait laissé place aujourd’hui à un déprimant temps orageux accompagné de la pluie. Dans la salle interrogatoire, Olivia Dubois était vêtue d’un jogging noir et blanc pour avoir plus chaud et assise en face de Teresa Lisbon et de Patrick Jane qui l’interrogèrent.
- Vous préférez qu’on vous appelle Olivia ou… « Maya » ? Demanda Jane d’un air curieux.
- Comme vous voudrez du moment que vous allez vous foutre la paix ! Lui répondit Olivia avec provocation.
- « Maya » la jolie petite abeille de dessin animé, rêveuse, immature, un peu têtue mais généreuse, c’est vrai ça vous ressemble. Remarqua Jane.
Lisbon se tourna vers son consultant d’un regard intriguant et noir à la fois avant de se tournant vers la jeune fille qui fixa Jane avec un regard assassin et perplexe.
- Si vous voulez, j’appelle Paris alias « Ruby » peut-être pour qu’elle vous occupe un peu ! Proposa Olivia d’un air provoquant et froid.
- Oh ! Non merci ! La remercia-t-il en secouant la tête; Je préfère encore la France et « Sainte Teresa ». Lança-t-il en se tournant vers Teresa.
Celle-ci sentit ses joues rougir dans un soupir d’exaspération en faisant face à Olivia et prit la parole en interrompant leur conversation.
- Pourquoi vous nous avez menti Olivia ? Lui demanda Lisbon.
- Je ne comprends pas de quoi vous parlez. Fit-elle semblant de ne pas comprendre.
- Au sujet de la dispute avec votre sœur avant sa mort, c’est quand elle vous a surprise à jouer les strip-teaseuses que ça a mit le feu au poudre ?
- Comment vous pouvez savoir cela ? Vous n’avez rien pour le prouver ! Rétorqua Olivia.
Lisbon fit un sourire malicieux, elle ouvrit le dossier, sortit le fameux cliché d’elle faisant la danse du ventre et la mit bien en évidence sous ses yeux en la posant sur la table puis le visage de la jeune fille se figea en changeant totalement d’expression.
Elle devint perplexe et se sentit responsable. Ses yeux devinrent larmoyants, puis elle recula la photo d’elle d’un geste dégoutté sous les yeux de l’agent et du consultant. « Maya » soupira en se tournant vers eux.
- Il y a environ 1 semaine, Léa m’a suivit et m’a vu en train de faire… vous savez… Commença-t-elle d’un air gênant et confus ; alors qu’elle me croyait en France à l’université en train de poursuivre mes études de littérature…
- Mais vous manquiez d’argent pour vous les payer alors vous êtes venus ici mais au lieu de demander à votre sœur parce que vous aviez peur qu’elle découvre le pot au rose, vous avez préféré jouer les putains pour gagner de l’argent, n’est-ce pas ? Constata Patrick.
Olivia hocha la tête et versa une larme qui coula sur sa joue. Elle la chassa d’un revers de la main en reprenant son souffle.
- Oui… Avant la cérémonie, je suis allée la voir pour lui expliquer et pour me faire pardonner mais elle était encore furieuse contre moi à cause de ce que je faisais. Expliqua Olivia en reniflant.
- Est-ce que vous savez qui est « H.L » ? Demanda Patrick.
Olivia fronça les sourcils d’un air songeur et réfléchit.
- Pourquoi vous me demandez cela ? Demanda Olivia à son tour.
- Parce qu’on a trouvé des lettres qui étaient dans la table de nuit de la chambre de votre sœur. Et elles sont toutes signées « H.L ». Lui répondit Lisbon ; vous avez une idée de qui ça peut être ?
- Est-ce que ça a un lien avec l’homme que vous voilez sur la photo ? Lui demanda Jane.
La jeune fille les regarda à tour de rôles avant de baisser son regard dans un soupir puis releva la tête.
- Hugo Leroy. Dit-elle ; c’est l’ex-fiancé de Léa, un vrai malade et un parfait crétin.
- A entendre l’ironie, l’irritation et la façon dont vous parlez de lui, on dirait que vous le détestiez. Remarqua le consultant.
- C’est le cas. Affirma Olivia d’un ton sûr d’elle ; il a trompé Léa à nombreuses reprises mais à la fin, Léa en a eu assez de ses paroles à deux balles alors elle l’a plaqué et elle s’est installée ici pour refaire sa vie et pour l’oublier mais pas lui à priori.
- Comment il vous a retrouvé ? Demanda Jane.
- Il a joué les détectives. Lui répondit-elle en ricanant ; il est venu me voir ce jour-là ; dit-elle en montrant la photo. Il m’a menacé de le dire à Léa et de nous dénoncer à l’ambassade de France afin de nous faire expulser du pays par tous les moyens. Mais il voulait aussi qu’elle revienne vers lui.
Olivia sécha ses larmes alors que Lisbon regardait Jane d’un air intrigué. Celui-ci haussa les épaules avec une moue dubitative et un sourire en coin qui voulait dire « c’est possible ».
- Est-ce que Steven Roosevelt est au courant de tout ça Olivia ? Demanda Lisbon en se tournant vers le témoin.
- Je ne crois pas… non… je ne sais pas. Soupira-t-elle en baissant la tête.
- Vous savez où on peut le trouver ? Questionna Teresa.
- Je crois qu’il est chez un de ses copains, Duncan Peters, c’est le fils du substitut du Procureur du comté. Informa-t-elle.
Lisbon prit note tandis que Jane observait Olivia qui éclata soudain en sanglots.
- Je suis désolée… J’aurai dû vous dire cela mais je m’en veux tellement… C’est de ma faute si Léa est morte… Maintenant, je ne sais plus quoi faire… Renifla-t-elle en sanglots.
- Ce n’est pas de votre faute. Vous tiendrez le coup, vous aurez une seconde chance. Lui rassura Patrick.
- Comment vous pouvez le savoir ? Lui demanda Olivia entre deux sanglots en se tournant vers lui.
- Je suis déjà passé par là donc je sais ce que c’est. Lui répondit le consultant d’une voix douce.
Olivia baissa son regard tandis que Lisbon prit un air triste et compatissant en comprenant de quoi le mentaliste voulait parler. C’était de la mort de sa famille, de sa vengeance personnelle envers John Le Rouge sans réellement le dire. La jeune femme savait mais fut soulagée et heureuse qu’il n’aille pas plus loin dans les détails par respect pour la jeune fille qui venait de perdre sa sœur et qu’il ait pu tirer un trait sur son passé aujourd’hui.
Marchant dans le couloir l’un à côté de l’autre, l’agent et le consultant firent un constat de l’interrogatoire.
- Votre avis ? Demanda Lisbon.
- Elle dit la vérité. Répondit Jane ; elle a trop souffert et ne supportait plus de mentir tellement elle se sent coupable.
- Patron ! Intervint Van Pelt depuis son bureau.
Tous deux se dirigèrent vers elle et la jolie rousse leur fit part de ses recherches.
- J’ai fais des recherches sur Hugo Leroy, il avait reçu une injonction d’éloignement par la victime en 2007 mais il a continué à l’appeler pendant 2 mois durant cette année là. Jusqu’à ce que Léa Dubois vienne s’installer ici puis il est allé en hôpital psychiatrique pendant 1 an.
- Oh ! Ca, ça peut arriver à tout le monde. Répliqua Jane.
- Après ça, qu’est-ce qu’il est devenu ? Demanda Lisbon en fusillant son consultant du regard.
Mais son consultant était déjà parti en prenant la direction de la cuisine pour se faire son thé habituel. Elle fut soulagée qu’il parte mais fut aussi un peu triste.
- Il y a rien du tout ; reprit Grace. Jusqu’à ce qu’il réapparaisse il y a environ 1 mois où il a atterrit en Californie après avoir payé par carte bancaire un aller simple Paris-Los Angeles et paie en liquide le loyer d’un appartement à Santa Ana à un homme du nom de Duncan Peters.
- Bon travail Van Pelt ! Exprima Lisbon accompagné d’un sourire satisfait ; vous avez l’adresse ?
- Oui. Dit Grace en notant l’adresse sur un post-it puis le tendit à sa patronne.
- Merci ! La remercia sa patronne en prenant le papier. J’irai passer le voir avec Jane, vous, allez avec Cho parlé à Steven Roosevelt pour savoir s’il était au courant au sujet des lettres d’Hugo Leroy envoyées à sa fiancée. Ordonna-t-elle.
- Entendue ! Acquiesça la jolie rousse en se levant de son fauteuil.
- On y va ! Dit Cho en se levant de son fauteuil également.
Les deux agents prirent leurs affaires et quittèrent les bureaux.
Lisbon quitta l’espace de travail de son équipe, prit le chemin de son bureau jusqu’à ce que son regard émeraude soit attiré par la fameuse enveloppe au couleur de ses magnifiques yeux qui se tournèrent vers son consultant qui sortit de la pièce et se mit à côté d’elle en lui tendant une tasse de café.
- Tenez, Lisbon. Un café pour vous réchauffer. Proposa Jane gentiment.
Il la regarda droit dans les yeux et cela la troubla tellement son regard océan l’hypnotisait. Mais fut préoccupée en pensant à ce que pouvait bien contenir la lettre. La ravissante brunette sortit de ses pensées lorsque son craquant mentaliste – voir dire carrément, sexy mentaliste – prit la parole.
- Ne vous en faites pas Lisbon, l’enveloppe ne va pas s’envoler. Prenez donc votre café bien chaud avant qu’il ne soit bon à être jeter dans l’évier. Répliqua Jane dans un sourire.
- Vous êtes venu m’apporter un café, merci c’est gentil ; dit-elle d’une voix calme en prenant la tassé de café chaud entre ses mains. Mais pour le reste, je ne vois pas de quoi vous parlez. Mentit-elle.
- Menteuse ! Souffla-t-il.
Elle était sur le point de lui faire un commentaire menaçant, ce qui était dans ses habitudes quand il répliquait ou faisait une connerie. Son consultant lui sourit, tourna les talons, tira l’enveloppe de la porte du réfrigérateur, s’avança avec nonchalance vers elle et lui tendit l’enveloppe sous son regard noir et surprit qui lui donnait un certain charme quand elle était furax.
- C’est à vous non ? Suggéra Jane en fronçant les sourcils.
Patrick recula en basculant son bras en arrière en faisant attention de ne pas renverser son thé d’une telle rapidité lorsque dans une rage Teresa s’apprêta à lui arracher l’enveloppe des mains dans un grognement avec les yeux assassins.
- Donnez-moi ça ! Ordonna-t-elle d’un air autoritaire.
Elle tenta à nouveau de l’attraper mais l’ancien médium arrivait toujours à dégager son bras puis il rigola comme un vrai gamin dans un sourire.
- Vous êtes vraiment un sale gamin ! L’insulta-t-elle d’un ton agacé et irrité.
- Peut-être un sale gamin mais très malin et c’est ce qui fait mon charme ! Se vanta-t-il dans un sourire.
A cette réflexion exagérée, Lisbon leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération puis elle eu une idée – voir plus un test en essayant de ne pas le montrer au craquant consultant bien sûr. Elle jeta un œil par-dessus son épaule en se mordillant la lèvre inférieure sous le regard intrigué et assez langoureux de Jane.
- Qui est-ce ? Demanda Lisbon en regardant par-dessus son épaule.
Quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait à regarder comme ça ? Etait-ce un homme ? Fronçant les sourcils d’un air intrigué et assez froid – comme s’il montrait qu’il était… jaloux – il suit sa muse du regard en tournant la tête. Et en deux temps, trois mouvements – alors que le consultant n’avait rien vu venir – Teresa lui arriva à s’emparer enfin de l’enveloppe à toute vitesse de sa main.
Patrick sentit un mouvement qui attira son attention et lorsqu’il vit sa main vide ainsi que sa patronne sourire de plus belle de façon malicieux en s’éloignant de lui en montrant l’enveloppe dans sa main d’un signe victorieux, il se rendit compte qu’il s’était fait avoir comme un bleu.
- C’est vrai que vous êtes très malin ! Se moqua-t-elle dans un sourire.
- Maligne va ! Répliqua Jane dans un sourire.
Elle le regarda une dernière fois dans un sourire avant d’entrer dans son bureau et de fermer la porte derrière elle, ce qui n’avait pas empêché à son consultant de sourire car il était impossible de résister au sourire radieux de sa patronne. Puis il parti rejoindre son canapé avec son thé à la main.
Assise sur le canapé blanc que Jane lui avait récemment offert, qui était encore plus confortable que celui qu’elle avait auparavant et celui de son consultant, Lisbon se mit à lire avec un grand sourire sa lettre en se mordant la lèvre inférieure à quelques passages. Ses joues qui prirent une couleur rosée et elle piqua quelques petits fous rires.
Teresa,
Je suis content et soulagé que vous acceptiez de prendre le risque de correspondre avec moi. Il est vrai qu’il faut en prendre souvent comme dans votre métier.
Vous me voyez vraiment ravi de voir que ma lettre vous plaise puis si vous me dites qu’elle vous plaît, la vôtre vous plaît aussi vraiment.
Vous dites que vous trouvez que vous n’êtes pas très douée pour l’écriture et que vous vous sentez glacial et ridicule ?
Vous n’avez pas à vous excuser et, sans vouloir exagérée et sauf votre respect, je trouve que vous vous débrouillez incroyablement bien et je ne trouve pas du tout idiot ce que vous dites, au contraire, je trouve cela adorable. Pour le reste, vous êtes peut être comme cela mais moi, ce n’est pas ce que je vois. Je vois une femme qui reste elle- même, simple, naturelle et qui vit au jour le jour et c’est ce qui me plaît le plus chez une sublime femme telle que vous.
A vous lire, je vois avec admiration que vous faites votre métier avec passion et persévérance et je ne peux imaginer votre peine, votre souffrance et votre colère face au Mal qui vous entoure chaque jour. Mais votre courage fait votre force ce qui fait de vous la femme la plus admirable et exemplaire que je connaisse. Vous faites très bien votre métier. Le plus important, c’est que vous teniez vos promesses à ses familles et elles vous en sont très reconnaissantes. Mais je dois dire que j’étais loin de me douter que vous étiez également maladroite et timide avec les hommes. Je peux dire que comme ça, on est sur la même longueur d’onde et qu’il n’y aura pas de jaloux.
Au passage, je tiens à vous jurer et à vous donner ma parole d’honneur que si je vous écris ce n’est pas pour me moquer de vous, vous prendre pour une idiote ou autre… Jamais je n’oserais faire cela à une femme, surtout à une femme que je vois rayonner de bonheur chaque seconde, chaque minute, chaque heure de mes journées qui passent depuis longtemps.
Là, je sens que c’est moi qui vous fais rougir, n’est-ce pas ?
C’est intéressant toutes ces petites choses sur vous. Je pense sincèrement que cela vous ressemble beaucoup et c’est tout à fait vous ; une jeune femme solitaire, douce, nostalgique, romantique, fragile, gourmande, entêtée, battante et pleines de vies. Et concernant, votre couleur préférée, j’avoue bien que c’est vrai, je n’ai pas douté un seul instant que c’était celle de vos magnifiques yeux.
Vous voulez me connaître un peu plus ? Comme vous voudrez. Comme vous, j’écoute tous styles de musique, j’aime aussi la cuisine italienne et la cuisine française mais j’adore plus cuisiner, le bleu est ma couleur préférée, j’aime sentir l’odeur des viennoiseries chaudes du matin et la chaleur du soleil sur mon visage, me balader sur la plage en regardant un lever ou coucher de soleil. La France est le pays que j’aimerais visiter : sa gastronomie, son climat, ses vertus, son histoire, son charme… Que pensez-vous de la France ? De Paris ? Du Sud ?
Je n’ai qu’une seule hâte ; c’est de vous lire à nouveau et dévorer chacun de vos mots.
Je déposerai l’enveloppe à l’endroit habituel dont seuls nous le connaissons.
Je dépose un nouveau baiser doux sur votre joue craquante.
Votre admirateur secret.
P.S : D’accord, j’évite d’évoquer le surnom pour votre plaisir mais en échange, évitez de rajouter des compliments irrésistiblement flatteurs à mon égard la prochaine fois parce que vous n’avez pas cessé de me faire rougir. Merci.
Puis une surprise va arriver rien que pour vous au cours de la journée mais je ne vous en dis pas plus donc patience.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
@JisbonAddict : oui je me suis rappeler de l'épisode de Bones, je l'avais adoré ^^
suite tout simplement génial !!!
hate de voir l'évolution de l'échange des lettres .
suite tout simplement génial !!!
hate de voir l'évolution de l'échange des lettres .
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Red letters passion ^
l'enquête suit son court et les lettres se succèdent...c'est trop
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Red letters passion ^
J'aime toujours autant ce mélange enquête/correspondance épistolaire qui dynamise le récit de ta fic.
Je prends toujours autant de plaisir à te lire et à suivre l'histoire.
Merci JA
Je prends toujours autant de plaisir à te lire et à suivre l'histoire.
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Red letters passion ^
Ta fan ° 1 est ravie de ce chapitre!!!
J'adore ce mélange d'enquête, de mystère...
C'est vraiment passionnant, et tu fais plusieurs fois allusion à la France, j'adore!
Et que dire du passage où Lisbon veut récupérer la lettre
Et la lettre en elle-même= trop chou
Et là je suis je veux la suite, je me demande quelle va être la surprise, encore 2 jours à attendre, ahhhh ça va être dur!!!
J'adore ce mélange d'enquête, de mystère...
C'est vraiment passionnant, et tu fais plusieurs fois allusion à la France, j'adore!
Et que dire du passage où Lisbon veut récupérer la lettre
Et la lettre en elle-même= trop chou
Et là je suis je veux la suite, je me demande quelle va être la surprise, encore 2 jours à attendre, ahhhh ça va être dur!!!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Red letters passion ^
very much les filles !!!
Vos réactions font tellement plaisir que je ne sais plus où me mettre
Comme je vous l'ai dit, je voulais faire référence à la série puis comme j'ai remarqué qu'il y avait pas assez de Jisbon , j'ai décidé d'en mettre pour moi ainsi que pour vous
Et comme je suis une grande romantique pathétique, je sais , l'idée des lettres m'est venue comme ça que ce serait à la fois touchant et marrant à la fois et que ça changerait des sites de rencontres en tout genre.
Pour te répondre Alamanga, j'ai lu quelques infos que notre Simon adorait la France donc j'ai décidé d'en parler là-dedans.
Vos réactions font tellement plaisir que je ne sais plus où me mettre
Comme je vous l'ai dit, je voulais faire référence à la série puis comme j'ai remarqué qu'il y avait pas assez de Jisbon , j'ai décidé d'en mettre pour moi ainsi que pour vous
Et comme je suis une grande romantique pathétique, je sais , l'idée des lettres m'est venue comme ça que ce serait à la fois touchant et marrant à la fois et que ça changerait des sites de rencontres en tout genre.
Pour te répondre Alamanga, j'ai lu quelques infos que notre Simon adorait la France donc j'ai décidé d'en parler là-dedans.
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir en ajoutant un chapitre !!
Une grande question se pose : Comment Lisbon fait elle pour ne pas comprendre que c'est Jane qui écrit les lettres ?
Ok je me répète mais j'ai tellement envie de lui dire " OUVRE LES YEUX "
Bref, j'aime cette histoire et j'aime encore plus le jeux des lettres où chacun des deux se livre un peu plus à l'autre à chaque lettre.
Alors bravo pour l'originalité et VLS !
Une grande question se pose : Comment Lisbon fait elle pour ne pas comprendre que c'est Jane qui écrit les lettres ?
Ok je me répète mais j'ai tellement envie de lui dire " OUVRE LES YEUX "
Bref, j'aime cette histoire et j'aime encore plus le jeux des lettres où chacun des deux se livre un peu plus à l'autre à chaque lettre.
Alors bravo pour l'originalité et VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Red letters passion ^
AAAAHHHH mais je veux la réaction de Lisbon moiiiii
C'était tellement évident que c'est Jane qu'elle doit pas le voir Enfin j'en sait rien mais j'ai hâte qu'elle s'en rende compte
J'ai adoré ce chapitre
Et puis Jane qui joue avec le feu en lui prenant la lettre
La lettre est so cute
VLS
C'était tellement évident que c'est Jane qu'elle doit pas le voir Enfin j'en sait rien mais j'ai hâte qu'elle s'en rende compte
J'ai adoré ce chapitre
Et puis Jane qui joue avec le feu en lui prenant la lettre
La lettre est so cute
VLS
Invité- Invité
Re: Red letters passion ^
Terpo4 & Aphraël
Ca fait plaisir de voir que ça vous plaise
Pour la réaction de Lisbon, patience... Ca va venir... Enfin, pas pour l'instant mais ça va venir
La suite sera publié demain
Ca fait plaisir de voir que ça vous plaise
Pour la réaction de Lisbon, patience... Ca va venir... Enfin, pas pour l'instant mais ça va venir
La suite sera publié demain
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
J'A-DO-RE
L'enquête est toujours aussi intéressante et la lettre est trop belle Trop romantique
J'ai hâte de voir la réaction de Lisbon quand elle va découvrir que c'est Jane
Désolée de ne pas laisser de comm à chaque fois
VLS
L'enquête est toujours aussi intéressante et la lettre est trop belle Trop romantique
J'ai hâte de voir la réaction de Lisbon quand elle va découvrir que c'est Jane
Désolée de ne pas laisser de comm à chaque fois
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Red letters passion ^
Mercii beaucoup MissTeresa
Contente de voir que ça te plaise
Puis ce n'est pas grave si tu ne postes pas à chaque fois, tu n'es pas la seule donc y a pas de sushis
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
Ce chapitre est basé sur l'enquête, le Jisbon et la jalousie. Oui, un peu de jalousie, ça pimente un peu non ?
Je vous laisse découvrir par vous-même dont vous me direz des nouvelles et je suis sûr que ce personnage va vous plaire
Merciii encore et mille fois Sweety pour la correction de ma fic
Le chapitre suivant sera pour Jeudi
En attendant...Bonne Lecture...
__________________________________________________________
Au Palais de Justice du comté d’Orange, Grace et Kimball étaient escortés par une secrétaire, une petite brune mince aux yeux marrons d’environ 25 ans avec le teint mâte en tailleur – veste et jupe – et les conduisaient jusqu’au bureau du substitut du Procureur, Adam Peters. Dans la cinquantaine, cheveux poivre et sel, yeux bleus en costume cravate – vraiment le genre d’homme propre sur lui, ambitieux, arrogant, prétentieux, méprisable et bourgeois radin ce qu’aurait pensé tout de suite leur collègue Patrick Jane – il qui était accompagné de Steven Roosevelt qui se concentrait de son mieux sur son travail.
La secrétaire frappa à la porte puis les deux hommes se tournèrent vers elle voyant l’asiatique et la grande rousse.
- Excusez-moi pour le dérangement monsieur, mais ces deux personnes du CBI souhaiteraient parler à monsieur Roosevelt. S’excusa la petite brune.
- Ca ne fait rien Sarah. La rassura Peters. De toute façon, nous avons finit. On en reparle plus tard. Dit-il en se tournant vers Steven.
- Très bien monsieur. Acquiesça Steven.
Il tourna les talons, se dirigea vers la porte, remercia Sarah qui retournait à son poste et ferma la porte de son supérieur avant de guider les agents vers son bureau.
- Votre fiancée vient de mourir et vous êtes déjà au boulot ! Observa Grace stupéfaite.
- C’est un moyen de m’occuper l’esprit. Lui dit Steven d’une voix triste ; Léa aurait préféré cela plutôt que de me voir apitoyer sur mon sort.
- Bonne solution. Remarqua Cho en croisant ses bras contre sa poitrine.
- Vous savez qui a tué Léa ? Vous avez un suspect ? Demanda Roosevelt inquiet et curieux.
- Pas encore monsieur. S’excusa Grace sincère ; savez-vous que Léa a été fiancée il y a quatre ans ?
Pendant quelques secondes, Steven les regarda comme s’il n’était pas surprit ni choqué de cette nouvelle.
- Oui. Soupira-t-il ; oui, je le savais.
- C’est Léa qui vous l’a dit ? Questionna Cho.
Il acquiesça de la tête en essayant sur un fauteuil en face de son bureau d’un air déboussolé.
- Elle m’en a parlé il y a quelques mois avant que je la demande en mariage. Reprit-il. Elle m’a dit qu’elle était venue ici pour refaire sa vie, oublier le calvaire qu’elle avait vécu avec lui en France et repartir à zéro.
- Ca vous a mit en colère à priori. Suggéra l’asiatique.
- Plutôt que j’étais déçu. Corrigea Steven ; mais j’étais content qu’elle a voulut être honnête avec moi à ce sujet, ainsi que de sa boutique dont je l’ai aidé à remonter la pente et des lettres qu’elle avait reçu…
- Attendez, vous étiez au courant pour les lettres ? Intervint Grace surprise.
- Oui. Affirma le témoin ; elle les avait gardé pour porter plainte si jamais il réapparaissait et je l’ai cru sur parole car elle avait l’air terrifié et en colère.
Soudain, il prit un air songeur et réfléchit pendant un instant sous les yeux des deux agents qui le dévisagèrent.
- Oui. Intervint Cho.
- Le jour où Léa m’a montré ses lettres. Commença-t-il. Je ne lui ai rien dit car je ne voulais pas qu’elle se fasse trop de soucis pour Olivia…
- Comment ça ? Interrogea Van Pelt d’un air curieux en fronçant les sourcils Roosevelt soupira.
- J’ai vu sur la plupart des lettres que quelques mots au début et à la fin de chacune lettre étaient effacées. Avoua-t-il.
- Qu’est-ce que vous en déduisez ? Demanda Kimball.
- Que ces lettres n’étaient pas pour Léa mais pour Olivia. Lui répondit Steven.
A Santa Ana, la capitale du Comté d’Orange, dans un immeuble contenant des appartements luxueux et se trouvant proche de la plage, Jane et Lisbon cherchaient l’appartement de Duncan Peters, le fils du substitut du Procureur alors que la jeune femme était au téléphone avec Cho qui l’informait de ce qu’ils avaient obtenu du fiancé de la victime.
- … Intéressant… Oui… Retournez au bureau et aller au Labo pour voir s’ils ont pu obtenir quelque chose avec les lettres.
Puis Lisbon raccrocha et rangea son téléphone en informant en même temps son consultant qui lui montrait du doigt l’appartement en question.
- Steven Roosevelt était au courant des lettres et de l’ex-fiancé de Léa Dubois…
- Hugo Leroy mais ces lettres étaient destinées à sa sœur et non, à la victime. Termina Jane d’un sourire victorieux.
Lisbon regarda son consultant en fronçant les sourcils alors que celui-ci l’observait avec ses grands yeux océan avec un sourire en coin ravageur.
- Vous avez déjà vu les lettres avant cela, n’est-ce pas ? Suggéra Teresa en le regardant d’un air agacé.
Jane haussa les épaules.
- Vous avez deviné. Confirma-t-il.
- Voilà le genre de choses que je ne voulais pas qu’il se reproduise. Lui reprocha-t-elle d’un air sévère.
Il baissa la tête d’un air confus en se mordant la lèvre inférieure tandis qu’elle frappait à la porte de l’appartement N°3B puis recula d’un pas en entendant que la porte ne s’ouvre. Jane sentait bien qu’il l’avait énervé et tenta de renouer le dialogue.
- Je suis désolé, Lisbon. S’excusa-t-il ; je voulais vous en parler mais…
- Stop ! Le stoppa-t-elle énervée ; je connais bien vos combines Jane, donc ne gaspillez pas votre salive car vos excuses ne servent à rien.
- Je ferai tout pour me faire pardonner, Lisbon. Promit-il d’une voix blanche.
Chacun captura le regard de l’autre qui procura chez l’un comme chez l’autre des frissons le long de leur colonne vertébrale.
Plongeant son regard dans le sien, Teresa lit que son partenaire était sincère. Il fit une mine d’un enfant qui se fait gronder par sa maman et elle fut incapable d’y résister et de supporter à la fois car ça la rendait triste aussi. Jamais elle n’avait été hypnotisée par ce regard et son cœur se mit à battre la chamade.
De son côté, Patrick était également troublé par son regard, tant et si bien qu’il avait le cœur serré en même temps qu’il battait. Le mentaliste voulait lui dire quelque chose sortant de sa bouche mais ces mots restèrent coincés au fond de sa gorge.
Serait-il capable de lui dire une vérité qui risquait de la mettre hors d’elle ? Etait-il prêt à lui avouer ses sentiments pour elle ? Mais est-ce que elle s’en était doutait ?
Mais il n’en savait rien ! Il était mentaliste. C’était le cas. Mais quand il s’agissait de Teresa Lisbon, par moment il pouvait lire en elle comme un livre ouvert mais d’un autre côté, c’était une véritable énigme intrigante mais passionnante.
Soudain, ils sortirent de leurs pensées dans un sursaut lorsque la porte s’ouvrit et laissa apparaître un jeune homme dans la vingtaine, blonds aux yeux bleus de corpulence moyenne qui leur fit un sourire chaleureux. Son regard captiva la jeune femme. Lisbon fut surprise qu’elle regarde le jeune homme et Jane à tour de rôles – à croire qu’elle voyait son consultant en version plus jeune.
Voyant son regard, le séduisant mentaliste haussa les épaules en levant les mains faisant signe d’innocence.
- Je vous le jure que ce n’est pas le fantôme de moi étant plus jeune, il ne me ressemble pas du tout. La rassura Jane.
- C’est bien ce qui me faisait peur. Répliqua-t-elle d’un ton ironique.
Le jeune homme se racla la gorge qui guida le couple à se tourner vers lui et l’individu en question prit la parole.
- Pardon, que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-il.
Lisbon sortit son insigne et la lui montra.
- Euh… Je suis l’agent Teresa Lisbon et voici Patrick Jane, consultant.
Jane le salua d’un signe de la main et d’un hochement de tête.
- Nous sommes du Bureau Californien d’Investigations. Précisa la jeune femme en rangeant son insigne ; nous souhaiterions parler à Duncan Peters et à Hugo Leroy.
Le jeune homme ouvrit grand la porte et s’avança vers Teresa avec un regard dévorant.
- Je suis Edward Sinise ; s’annonça-t-il d’une voix espiègle ; c’est un plaisir de rencontrer une aussi jolie femme.
Haute surprise, Teresa fut si flattée qu’elle se mit à rougir quand Edward prit sa main et lui fit un baisemain sous le regard de Patrick qui leva les yeux au ciel et son regard devint incendiaire en découvrant que ce jeune homme était méprisable.
- Entrez ! Dit-il en s’éloignant de l’entrée.
Jane fit signe à Lisbon de passer devant comme un vrai gentleman, celle-ci fut encore plus flattée qu’elle s’exécuta suivit de son consultant qui ferma la porte derrière lui.
Soudain, deux autres jeunes hommes : un homme mince de plus de 25 ans, brun aux yeux bleus vêtus de vêtements décontractés mais de grandes marques – sûrement, le fils du substitut « fils à papa » – et un brun aux yeux noirs d’environ 30 ans habillé de manière décontracté sans plus ; vinrent à leur rencontre.
- Duncan ! Hugo ! Voici l’agent Teresa Lisbon et monsieur… James du CBI. Annonça Edward en faisant semblant de dire « James »
- Jane ! Patrick Jane ! Rectifia le consultant en haussant le ton avec le regard incendiaire sur Edward ; Monsieur… Cinglé ! L’insulta-t-il en l’imitant.
A son tour, Edward lui lança un regard noir mais Lisbon retint son consultant.
- Ce n’est pas le moment Jane, s’il vous plaît ! Supplia Lisbon d’une voix calme ; nous sommes venus vous parler du meurtre de Léa Dubois. Informa Lisbon en se tournant vers les deux hommes.
- Quoi ? Léa est morte ? Demanda Hugo surprit et choqué.
- La sœur d’Olivia a été assassinée ? Demanda à son tour Duncan surprit.
- Oh mon Dieu ! Souffla Hugo tombant de haut.
- Que s’est-il passé ? Demanda Edward.
- Nous ne savons pas encore pour l’instant. Répondit Lisbon ; monsieur Leroy, vous étiez fiancé à Léa autrefois n’est-ce pas ?
- Quoi ? Vous pensez que j’ai tué Léa ? Demanda Hugo.
- Vous la trompiez, la harcelait pour qu’elle revienne vers vous puis vous avez été en hôpital psychiatrique et vous avez fais le voyage jusqu’ici pour la harceler de nouveau, ainsi que sa sœur. Résuma Lisbon sûre d’elle ; donc ça vous donne un excellent mobile.
Ses amis furent si surpris du résumé de la femme flic qu’ils le dévisagèrent alors que Jane fit quelques pas vers eux et regarda attentivement Duncan.
- Je ne l’ai pas tué ! Je n’ai rien à voir avec le meurtre de Léa ! Déclara Hugo.
- Duncan. Comment savez-vous qu’Olivia Dubois était la sœur de Léa ? L’agent Lisbon ne l’avait pas évoqué jusqu’à ce que vous prononciez son nom. Lui dit Jane.
Patrick jeta un œil vers Teresa qui haussa les sourcils en le regardant d’un air suspect et intrigué puis son consultant se retourna vers Peters qui ne savait plus où se mettre qu’il en rougit.
- Euh… Je… Je le sais parce que c’est Lana… Lana Cheng, l’amie et l’associée de Léa qui m’en a parlé. Bégaya Duncan.
A ce moment-là, la porte s’ouvrit, tout le monde se tourna puis vit Lana Cheng qui entra.
- Duncan, chéri ! C’est moi ! Dit-elle ; Oh ! Excusez-moi si je vous ai dérangé. S’excusa-t-elle en se mettant à côté de Duncan.
- Ce n’est pas grave Lana. La rassura son copain ; euh… voici, l’agent Lisbon et monsieur Jane du CBI, ils sont venus nous parler de Léa.
- Ah oui ! L’agent Cho m’a déjà interrogé l’autre jour mais j’espère que vous trouvez celui qui a fait ça à Léa. Dit Lana en enlaçant le bras de Duncan.
Sous l’œil de Jane, le jeune homme lui fit un sourire gêné et anxieux puis elle lui serra le bras comme si elle s’accrochait fort à un jouet. Puis une idée lumineuse lui vint à l’esprit.
- Excusez-moi, où sont vos toilettes s’il vous plaît ? Demanda Jane poliment.
- Euh… C’est dans le couloir, la deuxième porte à gauche. Indiqua Duncan.
- D’accord. Merci. Remercia Jane en s’éloignant du groupe.
Il fit un sourire et un clin d’œil à Lisbon qui fronça les sourcils mais qui se doutait qu’il préparait un de ses sales tours qui étaient très perspicaces et elle en était autant reconnaissante que consciente à l’égard de son craquant consultant.
De son côté, Patrick marcha le long du couloir, suivit le chemin des toilettes indiqué par Duncan, ouvrit la porte des toilettes et la referma sans pénétrer à l’intérieur.
Il jeta un œil vers le bout du couloir en s’assurant que personne ne le voit puis se dirigea vers la première chambre de droite dans laquelle c’était le grand bazar, sans doute celle d’Hugo. Il fouilla son bureau cherchant le moindre indice. Rien.
Il sortit de la chambre de manière discrète, fit quelques pas et entra dans une seconde chambre. Celle de Duncan. Il y avait ses vêtements et ceux d’une femme. Lana Cheng. Jane fit de même pour le bureau dans la chambre d’Hugo puis trouva dans une boîte cachée au fond d’un tiroir, des lettres écrites destinée à… Olivia !
Il sourit d’un air sûre de lui, prit – plutôt qu’il déroba – la première lettre et la rangea dans la poche gauche de sa veste et s’en alla.
Mais au moment de franchir la porte, un journal avec une couverture munis de couleurs sombres avec des dessins de serpents de couleurs vives dépassant d’un tiroir d’une table de nuit attira son attention.
Le mentaliste s’avança vers la table de nuit, sortit le journal, tourna les pages en regardant l’écriture de Lana et vit un papier rose froissée. Il le saisit en refermant le journal ainsi qu’en le remettant à sa place puis sortit de la chambre en rangeant le papier dans la poche droite de sa veste d’un air convaincue.
Jane réapparaît enfin dans le salon sous le regard du groupe.
- Bien ! Merci de nous avoir reçu messieurs dames. Les remercia-t-il poliment.
Ils acquiescèrent d’un hochement de tête tandis que Jane s’avança vers Lisbon, lui faisant signe d’un regard et d’un léger sourire qu’il était sur une piste. Mais ce qui importait à la jeune femme c’était que sa phrase était la phrase finale signifiant qu’ils devaient partir.
Alors que le couple se dirigea vers la porte, Edward retint la jeune femme.
- Excusez-moi, mademoiselle Lisbon !
Lisbon se tourna vers lui alors que Jane poussait un soupir d’exaspération en levant les yeux au ciel.
- Mon père est sénateur, il est invité à une soirée caritative qui aura lieu vendredi soir au Palais de Justice et je le suis également. Dit-il de manière vantarde.
« Oh non ! Il ne manquait plus que ça ! Quel frimeur ! » Pensa Jane en le fusillant du regard.
- Donc… Dit Lisbon en l’incitant à poursuivre.
Il dévora des yeux de la tête aux pieds en se mordant les lèvres.
- Je voulais vous demander si vous seriez libre et que si ça vous ferez plaisir d’être ma cavalière. Poursuit-il en la fixant.
Elle fit un rire nerveux.
- Et bien… Commença-t-elle.
- Même pas en rêve ! Lança amèrement Jane.
Edward et Teresa se tournèrent vers lui ainsi que le reste du groupe.
- Vous avez un problème monsieur ? Demanda Edward vexé en se mettant en face de Jane.
- Oui et c’est vous le problème ! Lui répondit Jane. Vous êtes un homme pitoyable, qui pue l’animosité, l’hypocrisie, l’arrogance à plein nez et c’est ce qui vous définis comme le « fils à papa ». Ajouta-t-il d’un air dégoutté. Puis vous vous en moquez de cette soirée caritative où vous désirez emmener Lisbon, tout ce qui vous intéresse c’est de l’avoir dans votre lit. Alors un mot, Lisbon n’est pas un objet, ni un jouet. C’est un être humain. Une femme incroyable qui mérite tout le respect et l’amour du monde donc allez chercher votre proie au magasin de jouet du coin, espèce de minable ! Termina-t-il énervé.
Teresa était folle de rage contre lui par son discours insultant envers un fils de politicien et pensa que sa carrière allait être de nouveau mis en jeu ; mais elle fut surprise et touchée de la façon dont il parlait d’elle, dont il avait prit sa défense ce qui révélait chez lui son côté protecteur et qui toucha la jeune femme.
Tout à coup, elle fut sortit de ses pensées quand Edward donna un coup de poing dans la figure de Jane qui se trouva avec le nez en sang.
Lisbon s’avança vers lui afin de s’assurer qu’il allait bien mais à sa plus grande surprise, Jane envoya son poing dans la figure d’Edward à son tour qui fut assez sonner, Jane lui envoyé son poing en plein dans l’œil. C’était certain, Jane ne l’avait pas du tout loupé.
Pendant qu’Hugo, Duncan le retenaient ; Lisbon et Jane en profitèrent de s’en aller.
Contente de voir que ça te plaise
Puis ce n'est pas grave si tu ne postes pas à chaque fois, tu n'es pas la seule donc y a pas de sushis
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
Ce chapitre est basé sur l'enquête, le Jisbon et la jalousie. Oui, un peu de jalousie, ça pimente un peu non ?
Je vous laisse découvrir par vous-même dont vous me direz des nouvelles et je suis sûr que ce personnage va vous plaire
Merciii encore et mille fois Sweety pour la correction de ma fic
Le chapitre suivant sera pour Jeudi
En attendant...Bonne Lecture...
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Chapitre 5 :
Au Palais de Justice du comté d’Orange, Grace et Kimball étaient escortés par une secrétaire, une petite brune mince aux yeux marrons d’environ 25 ans avec le teint mâte en tailleur – veste et jupe – et les conduisaient jusqu’au bureau du substitut du Procureur, Adam Peters. Dans la cinquantaine, cheveux poivre et sel, yeux bleus en costume cravate – vraiment le genre d’homme propre sur lui, ambitieux, arrogant, prétentieux, méprisable et bourgeois radin ce qu’aurait pensé tout de suite leur collègue Patrick Jane – il qui était accompagné de Steven Roosevelt qui se concentrait de son mieux sur son travail.
La secrétaire frappa à la porte puis les deux hommes se tournèrent vers elle voyant l’asiatique et la grande rousse.
- Excusez-moi pour le dérangement monsieur, mais ces deux personnes du CBI souhaiteraient parler à monsieur Roosevelt. S’excusa la petite brune.
- Ca ne fait rien Sarah. La rassura Peters. De toute façon, nous avons finit. On en reparle plus tard. Dit-il en se tournant vers Steven.
- Très bien monsieur. Acquiesça Steven.
Il tourna les talons, se dirigea vers la porte, remercia Sarah qui retournait à son poste et ferma la porte de son supérieur avant de guider les agents vers son bureau.
- Votre fiancée vient de mourir et vous êtes déjà au boulot ! Observa Grace stupéfaite.
- C’est un moyen de m’occuper l’esprit. Lui dit Steven d’une voix triste ; Léa aurait préféré cela plutôt que de me voir apitoyer sur mon sort.
- Bonne solution. Remarqua Cho en croisant ses bras contre sa poitrine.
- Vous savez qui a tué Léa ? Vous avez un suspect ? Demanda Roosevelt inquiet et curieux.
- Pas encore monsieur. S’excusa Grace sincère ; savez-vous que Léa a été fiancée il y a quatre ans ?
Pendant quelques secondes, Steven les regarda comme s’il n’était pas surprit ni choqué de cette nouvelle.
- Oui. Soupira-t-il ; oui, je le savais.
- C’est Léa qui vous l’a dit ? Questionna Cho.
Il acquiesça de la tête en essayant sur un fauteuil en face de son bureau d’un air déboussolé.
- Elle m’en a parlé il y a quelques mois avant que je la demande en mariage. Reprit-il. Elle m’a dit qu’elle était venue ici pour refaire sa vie, oublier le calvaire qu’elle avait vécu avec lui en France et repartir à zéro.
- Ca vous a mit en colère à priori. Suggéra l’asiatique.
- Plutôt que j’étais déçu. Corrigea Steven ; mais j’étais content qu’elle a voulut être honnête avec moi à ce sujet, ainsi que de sa boutique dont je l’ai aidé à remonter la pente et des lettres qu’elle avait reçu…
- Attendez, vous étiez au courant pour les lettres ? Intervint Grace surprise.
- Oui. Affirma le témoin ; elle les avait gardé pour porter plainte si jamais il réapparaissait et je l’ai cru sur parole car elle avait l’air terrifié et en colère.
Soudain, il prit un air songeur et réfléchit pendant un instant sous les yeux des deux agents qui le dévisagèrent.
- Oui. Intervint Cho.
- Le jour où Léa m’a montré ses lettres. Commença-t-il. Je ne lui ai rien dit car je ne voulais pas qu’elle se fasse trop de soucis pour Olivia…
- Comment ça ? Interrogea Van Pelt d’un air curieux en fronçant les sourcils Roosevelt soupira.
- J’ai vu sur la plupart des lettres que quelques mots au début et à la fin de chacune lettre étaient effacées. Avoua-t-il.
- Qu’est-ce que vous en déduisez ? Demanda Kimball.
- Que ces lettres n’étaient pas pour Léa mais pour Olivia. Lui répondit Steven.
A Santa Ana, la capitale du Comté d’Orange, dans un immeuble contenant des appartements luxueux et se trouvant proche de la plage, Jane et Lisbon cherchaient l’appartement de Duncan Peters, le fils du substitut du Procureur alors que la jeune femme était au téléphone avec Cho qui l’informait de ce qu’ils avaient obtenu du fiancé de la victime.
- … Intéressant… Oui… Retournez au bureau et aller au Labo pour voir s’ils ont pu obtenir quelque chose avec les lettres.
Puis Lisbon raccrocha et rangea son téléphone en informant en même temps son consultant qui lui montrait du doigt l’appartement en question.
- Steven Roosevelt était au courant des lettres et de l’ex-fiancé de Léa Dubois…
- Hugo Leroy mais ces lettres étaient destinées à sa sœur et non, à la victime. Termina Jane d’un sourire victorieux.
Lisbon regarda son consultant en fronçant les sourcils alors que celui-ci l’observait avec ses grands yeux océan avec un sourire en coin ravageur.
- Vous avez déjà vu les lettres avant cela, n’est-ce pas ? Suggéra Teresa en le regardant d’un air agacé.
Jane haussa les épaules.
- Vous avez deviné. Confirma-t-il.
- Voilà le genre de choses que je ne voulais pas qu’il se reproduise. Lui reprocha-t-elle d’un air sévère.
Il baissa la tête d’un air confus en se mordant la lèvre inférieure tandis qu’elle frappait à la porte de l’appartement N°3B puis recula d’un pas en entendant que la porte ne s’ouvre. Jane sentait bien qu’il l’avait énervé et tenta de renouer le dialogue.
- Je suis désolé, Lisbon. S’excusa-t-il ; je voulais vous en parler mais…
- Stop ! Le stoppa-t-elle énervée ; je connais bien vos combines Jane, donc ne gaspillez pas votre salive car vos excuses ne servent à rien.
- Je ferai tout pour me faire pardonner, Lisbon. Promit-il d’une voix blanche.
Chacun captura le regard de l’autre qui procura chez l’un comme chez l’autre des frissons le long de leur colonne vertébrale.
Plongeant son regard dans le sien, Teresa lit que son partenaire était sincère. Il fit une mine d’un enfant qui se fait gronder par sa maman et elle fut incapable d’y résister et de supporter à la fois car ça la rendait triste aussi. Jamais elle n’avait été hypnotisée par ce regard et son cœur se mit à battre la chamade.
De son côté, Patrick était également troublé par son regard, tant et si bien qu’il avait le cœur serré en même temps qu’il battait. Le mentaliste voulait lui dire quelque chose sortant de sa bouche mais ces mots restèrent coincés au fond de sa gorge.
Serait-il capable de lui dire une vérité qui risquait de la mettre hors d’elle ? Etait-il prêt à lui avouer ses sentiments pour elle ? Mais est-ce que elle s’en était doutait ?
Mais il n’en savait rien ! Il était mentaliste. C’était le cas. Mais quand il s’agissait de Teresa Lisbon, par moment il pouvait lire en elle comme un livre ouvert mais d’un autre côté, c’était une véritable énigme intrigante mais passionnante.
Soudain, ils sortirent de leurs pensées dans un sursaut lorsque la porte s’ouvrit et laissa apparaître un jeune homme dans la vingtaine, blonds aux yeux bleus de corpulence moyenne qui leur fit un sourire chaleureux. Son regard captiva la jeune femme. Lisbon fut surprise qu’elle regarde le jeune homme et Jane à tour de rôles – à croire qu’elle voyait son consultant en version plus jeune.
Voyant son regard, le séduisant mentaliste haussa les épaules en levant les mains faisant signe d’innocence.
- Je vous le jure que ce n’est pas le fantôme de moi étant plus jeune, il ne me ressemble pas du tout. La rassura Jane.
- C’est bien ce qui me faisait peur. Répliqua-t-elle d’un ton ironique.
Le jeune homme se racla la gorge qui guida le couple à se tourner vers lui et l’individu en question prit la parole.
- Pardon, que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-il.
Lisbon sortit son insigne et la lui montra.
- Euh… Je suis l’agent Teresa Lisbon et voici Patrick Jane, consultant.
Jane le salua d’un signe de la main et d’un hochement de tête.
- Nous sommes du Bureau Californien d’Investigations. Précisa la jeune femme en rangeant son insigne ; nous souhaiterions parler à Duncan Peters et à Hugo Leroy.
Le jeune homme ouvrit grand la porte et s’avança vers Teresa avec un regard dévorant.
- Je suis Edward Sinise ; s’annonça-t-il d’une voix espiègle ; c’est un plaisir de rencontrer une aussi jolie femme.
Haute surprise, Teresa fut si flattée qu’elle se mit à rougir quand Edward prit sa main et lui fit un baisemain sous le regard de Patrick qui leva les yeux au ciel et son regard devint incendiaire en découvrant que ce jeune homme était méprisable.
- Entrez ! Dit-il en s’éloignant de l’entrée.
Jane fit signe à Lisbon de passer devant comme un vrai gentleman, celle-ci fut encore plus flattée qu’elle s’exécuta suivit de son consultant qui ferma la porte derrière lui.
Soudain, deux autres jeunes hommes : un homme mince de plus de 25 ans, brun aux yeux bleus vêtus de vêtements décontractés mais de grandes marques – sûrement, le fils du substitut « fils à papa » – et un brun aux yeux noirs d’environ 30 ans habillé de manière décontracté sans plus ; vinrent à leur rencontre.
- Duncan ! Hugo ! Voici l’agent Teresa Lisbon et monsieur… James du CBI. Annonça Edward en faisant semblant de dire « James »
- Jane ! Patrick Jane ! Rectifia le consultant en haussant le ton avec le regard incendiaire sur Edward ; Monsieur… Cinglé ! L’insulta-t-il en l’imitant.
A son tour, Edward lui lança un regard noir mais Lisbon retint son consultant.
- Ce n’est pas le moment Jane, s’il vous plaît ! Supplia Lisbon d’une voix calme ; nous sommes venus vous parler du meurtre de Léa Dubois. Informa Lisbon en se tournant vers les deux hommes.
- Quoi ? Léa est morte ? Demanda Hugo surprit et choqué.
- La sœur d’Olivia a été assassinée ? Demanda à son tour Duncan surprit.
- Oh mon Dieu ! Souffla Hugo tombant de haut.
- Que s’est-il passé ? Demanda Edward.
- Nous ne savons pas encore pour l’instant. Répondit Lisbon ; monsieur Leroy, vous étiez fiancé à Léa autrefois n’est-ce pas ?
- Quoi ? Vous pensez que j’ai tué Léa ? Demanda Hugo.
- Vous la trompiez, la harcelait pour qu’elle revienne vers vous puis vous avez été en hôpital psychiatrique et vous avez fais le voyage jusqu’ici pour la harceler de nouveau, ainsi que sa sœur. Résuma Lisbon sûre d’elle ; donc ça vous donne un excellent mobile.
Ses amis furent si surpris du résumé de la femme flic qu’ils le dévisagèrent alors que Jane fit quelques pas vers eux et regarda attentivement Duncan.
- Je ne l’ai pas tué ! Je n’ai rien à voir avec le meurtre de Léa ! Déclara Hugo.
- Duncan. Comment savez-vous qu’Olivia Dubois était la sœur de Léa ? L’agent Lisbon ne l’avait pas évoqué jusqu’à ce que vous prononciez son nom. Lui dit Jane.
Patrick jeta un œil vers Teresa qui haussa les sourcils en le regardant d’un air suspect et intrigué puis son consultant se retourna vers Peters qui ne savait plus où se mettre qu’il en rougit.
- Euh… Je… Je le sais parce que c’est Lana… Lana Cheng, l’amie et l’associée de Léa qui m’en a parlé. Bégaya Duncan.
A ce moment-là, la porte s’ouvrit, tout le monde se tourna puis vit Lana Cheng qui entra.
- Duncan, chéri ! C’est moi ! Dit-elle ; Oh ! Excusez-moi si je vous ai dérangé. S’excusa-t-elle en se mettant à côté de Duncan.
- Ce n’est pas grave Lana. La rassura son copain ; euh… voici, l’agent Lisbon et monsieur Jane du CBI, ils sont venus nous parler de Léa.
- Ah oui ! L’agent Cho m’a déjà interrogé l’autre jour mais j’espère que vous trouvez celui qui a fait ça à Léa. Dit Lana en enlaçant le bras de Duncan.
Sous l’œil de Jane, le jeune homme lui fit un sourire gêné et anxieux puis elle lui serra le bras comme si elle s’accrochait fort à un jouet. Puis une idée lumineuse lui vint à l’esprit.
- Excusez-moi, où sont vos toilettes s’il vous plaît ? Demanda Jane poliment.
- Euh… C’est dans le couloir, la deuxième porte à gauche. Indiqua Duncan.
- D’accord. Merci. Remercia Jane en s’éloignant du groupe.
Il fit un sourire et un clin d’œil à Lisbon qui fronça les sourcils mais qui se doutait qu’il préparait un de ses sales tours qui étaient très perspicaces et elle en était autant reconnaissante que consciente à l’égard de son craquant consultant.
De son côté, Patrick marcha le long du couloir, suivit le chemin des toilettes indiqué par Duncan, ouvrit la porte des toilettes et la referma sans pénétrer à l’intérieur.
Il jeta un œil vers le bout du couloir en s’assurant que personne ne le voit puis se dirigea vers la première chambre de droite dans laquelle c’était le grand bazar, sans doute celle d’Hugo. Il fouilla son bureau cherchant le moindre indice. Rien.
Il sortit de la chambre de manière discrète, fit quelques pas et entra dans une seconde chambre. Celle de Duncan. Il y avait ses vêtements et ceux d’une femme. Lana Cheng. Jane fit de même pour le bureau dans la chambre d’Hugo puis trouva dans une boîte cachée au fond d’un tiroir, des lettres écrites destinée à… Olivia !
Il sourit d’un air sûre de lui, prit – plutôt qu’il déroba – la première lettre et la rangea dans la poche gauche de sa veste et s’en alla.
Mais au moment de franchir la porte, un journal avec une couverture munis de couleurs sombres avec des dessins de serpents de couleurs vives dépassant d’un tiroir d’une table de nuit attira son attention.
Le mentaliste s’avança vers la table de nuit, sortit le journal, tourna les pages en regardant l’écriture de Lana et vit un papier rose froissée. Il le saisit en refermant le journal ainsi qu’en le remettant à sa place puis sortit de la chambre en rangeant le papier dans la poche droite de sa veste d’un air convaincue.
Jane réapparaît enfin dans le salon sous le regard du groupe.
- Bien ! Merci de nous avoir reçu messieurs dames. Les remercia-t-il poliment.
Ils acquiescèrent d’un hochement de tête tandis que Jane s’avança vers Lisbon, lui faisant signe d’un regard et d’un léger sourire qu’il était sur une piste. Mais ce qui importait à la jeune femme c’était que sa phrase était la phrase finale signifiant qu’ils devaient partir.
Alors que le couple se dirigea vers la porte, Edward retint la jeune femme.
- Excusez-moi, mademoiselle Lisbon !
Lisbon se tourna vers lui alors que Jane poussait un soupir d’exaspération en levant les yeux au ciel.
- Mon père est sénateur, il est invité à une soirée caritative qui aura lieu vendredi soir au Palais de Justice et je le suis également. Dit-il de manière vantarde.
« Oh non ! Il ne manquait plus que ça ! Quel frimeur ! » Pensa Jane en le fusillant du regard.
- Donc… Dit Lisbon en l’incitant à poursuivre.
Il dévora des yeux de la tête aux pieds en se mordant les lèvres.
- Je voulais vous demander si vous seriez libre et que si ça vous ferez plaisir d’être ma cavalière. Poursuit-il en la fixant.
Elle fit un rire nerveux.
- Et bien… Commença-t-elle.
- Même pas en rêve ! Lança amèrement Jane.
Edward et Teresa se tournèrent vers lui ainsi que le reste du groupe.
- Vous avez un problème monsieur ? Demanda Edward vexé en se mettant en face de Jane.
- Oui et c’est vous le problème ! Lui répondit Jane. Vous êtes un homme pitoyable, qui pue l’animosité, l’hypocrisie, l’arrogance à plein nez et c’est ce qui vous définis comme le « fils à papa ». Ajouta-t-il d’un air dégoutté. Puis vous vous en moquez de cette soirée caritative où vous désirez emmener Lisbon, tout ce qui vous intéresse c’est de l’avoir dans votre lit. Alors un mot, Lisbon n’est pas un objet, ni un jouet. C’est un être humain. Une femme incroyable qui mérite tout le respect et l’amour du monde donc allez chercher votre proie au magasin de jouet du coin, espèce de minable ! Termina-t-il énervé.
Teresa était folle de rage contre lui par son discours insultant envers un fils de politicien et pensa que sa carrière allait être de nouveau mis en jeu ; mais elle fut surprise et touchée de la façon dont il parlait d’elle, dont il avait prit sa défense ce qui révélait chez lui son côté protecteur et qui toucha la jeune femme.
Tout à coup, elle fut sortit de ses pensées quand Edward donna un coup de poing dans la figure de Jane qui se trouva avec le nez en sang.
Lisbon s’avança vers lui afin de s’assurer qu’il allait bien mais à sa plus grande surprise, Jane envoya son poing dans la figure d’Edward à son tour qui fut assez sonner, Jane lui envoyé son poing en plein dans l’œil. C’était certain, Jane ne l’avait pas du tout loupé.
Pendant qu’Hugo, Duncan le retenaient ; Lisbon et Jane en profitèrent de s’en aller.
TBC...
Dernière édition par JisbonAddict le Mar 19 Avr 2011 - 16:16, édité 2 fois
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
oh j'adore !!!
c'est trop mignon comment il prend la défense de Lisbon
et le coup de poing bien mérité par cet arrogant, génial ...
trop hâte de voir la suite !!!!
c'est trop mignon comment il prend la défense de Lisbon
et le coup de poing bien mérité par cet arrogant, génial ...
trop hâte de voir la suite !!!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Red letters passion ^
oulala jane jaloux génial le coup de poing il a eu ce quil méritait ce sale politicien
Invité- Invité
Re: Red letters passion ^
oh Jane est jaloux j'adore ça et j'aime quand il envoie balader le mec c'est mortel. bravo vive la suite
Invité- Invité
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