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Red letters passion ^
Coucou tout le monde.
Me revoilà avec une toute nouvelle fic mais cette fois-ci avec plus de légèreté, plus de douceur et de Jisbon – pour ne rien y changer vu que je suis accro – que les précédentes puis j’espère aussi qu’elle vous plaira.
J’ai commencé à l’écrire il y a quelques jours sur un coup de tête et sur une idée qui m’était venue à l’esprit puis j’ai pensé que ça changerai un peu de l’ordinaire du moins je l’espère.
Malgré qu’elle ne soit pas encore terminée, elle sera composée de 10 Chapitres en plus du Prologue et d’un Epilogue mais elle avance doucement mais sûrement , vu que je suis déjà arrivée au Chapitre 6 et si ça vous plaît , je mettrai un chapitre – peut-être deux, ça dépendra de moi voir de l’inspiration même – chaque semaine.
Puis je remercie beaucoup Sweety pour la correction de ma fic
Bonne Lecture… et pendant ce temps, je m’enfuie pour me cacher __________________________________________________________
Résumé : Euh… Je préfère vous laisser découvrir par vous-même la surprise.
Personnages : Patrick Jane & Teresa Lisbon ; Cho, Rigsby, Van Pelt, Hightower et de nouveaux personnages crées par moi .
Genre : Humour /Romance
Disclaimer : La série ainsi que les personnages ne m’appartiennent pas, j’écris seulement pour mon plaisir mais aussi pour le vôtre .
Sommaire :
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Epilogue
__________________________________________________________
Le soleil se levait à peine sur la côte californienne et les locaux du CBI étaient encore vides mis à part le grenier situé au dernier étage du bâtiment.
Dans le grenier étant sa planque, son refuge, assis derrière son bureau avec un stylo à la main et un bloc-notes et déjà réveillait, un homme blond aux grands yeux bleus océan appelé Patrick Jane, connu pour ses capacités d’observation remarquables, son naturel enjoué, entêté, provocateur et mépris des lois, était en train d’écrire avec attention, détermination et concentration dans un sourire.
Qu’est-ce qui pouvait bien le faire sourire ? Pourquoi écrire sur un bout de papier le rendait heureux ? Et pour quelle raison ?
Mais derrière son sourire, se cachait une légère anxiété et nervosité qui s’exprimaient lorsqu’il serrait les dents. Mais pourquoi ?
Tout cela restait un mystère. Dès qu’il arriva au pied de la feuille ; il posa son stylo sur la table, plia soigneusement la feuille en trois, la mit dans une enveloppe, sans la fermer et se leva de sa chaise, sortit de sa tanière et descendit les escaliers pour rejoindre les locaux.
Au même moment, dans l’ascenseur, sa patronne qui était vraiment – sans réellement le nier – une belle jeune femme brune aux sublimes yeux couleur vert émeraude l’agent spécial Teresa Lisbon arriva. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, elle en sortit, se dirigea vers sa cage de verre – vers son bureau – jeta un œil vers l’open space où son équipe, composée d’un asiatique calme, posé, l’agent Kimball Cho ; un grand costaud gourmand mais perspicace l’agent Wayne Rigsby et d’une jolie rousse hypersensible mais rationnelle et compétente, l’agent Grace Van Pelt, était déjà là.
- Bonjour à tous. Salua Lisbon au passage.
- Bonjour Patron. La salua le trio en chœur.
Lorsqu’elle passa devant la cuisine, quelqu’un lui fit un accueil chaleureux.
- Bonjour Lisbon.
Elle stoppa net, se tourna vers cette voix insupportable mais apaisante qu’elle connaissait si bien depuis des années. Teresa reconnut son consultant qui lui sourit de plus belle d’un air timide comme un adolescent tout en buvant une tasse de thé.
- Ah ! Bonjour Jane. Salua-t-elle.
- Je vous sers un café ? Demanda-t-il.
- Pourquoi ? Lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils d’un air interrogateur.
- Parce que primo : Vous n’êtes jamais du matin et il y toujours du café pour vous détendre. Secundo : Que demander de plus qu’un café apporté par un beau mâle qui vous sourit pour enchanter votre journée, hein ? Lui dit-il d’un air espiègle tout sourire.
Face à cette réplique, à ce regard et ce sourire qui réussissaient toujours à la mettre mal à l’aise, elle se mit à rougir mais à chaque coup, elle provoquait une légère colère afin de nier en bloc le fait que ça ne la laissaient guère indifférente et son consultant le savait très bien.
- Dans vos rêves, Jane et non merci, je n’en veux pas de votre café ! Lui dit-elle d’un air moqueur en s’éloignant de lui.
- En tout cas, vous sentez rudement bon aujourd’hui Lisbon. Répliqua Jane dans son dos.
Le rose sur ses joues devint aussi vite la couleur rouge pivoine et elle fila à quatrième vitesse dans son bureau sous le regard océan amusé et séducteur dans un rire. Il secoua la tête, prit sa tasse de thé, se dirigea vers l’open space – plutôt vers son canapé – et but une gorgée de son thé.
Cho, Rigsby et Van Pelt avaient suivit la scène dans les moindres détails d’un air stupéfait de voir leur ami consultant se comporter d’une manière assez étrange et ils le dévisagèrent alors qu’il buvait tranquillement son thé dans son coin – plus sur son canapé. Puis le craquant blondinet les fixa un long moment avant de briser le silence qui commençait à se faire pesant dans la pièce, hormis le bruit des sonneries de téléphone, des imprimantes etc.
- Eh ben ! Vous en faites une tête ! Qu’est-ce qu’il y a ?
- Ce serait plutôt à nous de te poser cette question. Répliqua Cho d’un ton sérieux.
- Pourquoi cela ? Demanda Jane.
- Parce que tu es euh… comment dire… bizarre. Répondit Grace hésitante.
- Et pas qu’un peu je dirais. Ajouta Rigsby.
- Comment ça ? Questionna le mentaliste avant de boire une gorgée de thé.
- Tu n’es plus le même depuis que Lisbon t’as sauvé la vie en tuant John Le Rouge. Répondit Rigsby.
- Et vu la manière dont tu la regardes depuis quelques temps, on a l’impression que tu essayes de la séduire. Ajouta Van Pelt en haussant les épaules.
- Mon vieux, t’es loin de l’avoir dans la poche car elle risque de te torturer jusqu’à ce que tu la lâches. Répliqua Kimball.
Wayne et Grace se retinrent de rire face à la réplique de l’asiatique qui fit un sourire en coin alors que Jane le regardait longuement jusqu’à ce qu’il fasse un sourire machiavélique et malicieux.
- Je n’en suis pas si sûr. Dit-il en se levant de son canapé.
Il resta à fixer ses collègues un instant et quitta la pièce avec son sourire restant accroché à ses lèvres, livrant au trio au doute voir au pressentiment qu’il avait une idée en tête – et ce n’était pas étonnant, surtout du consultant – voir qu’il avait un plan à mettre à exécution.
Depuis à peu près quelques semaines – enfin, depuis l’arrestation de John Le Rouge – Jane était devenu… différent.
Il avait changé, n’était plus du tout le même qu’auparavant, enfin presque. Patrick avait gardé son mythique costume trois pièces que parfois, il mettait de temps à autre un de deux pièces, son côté gamin immature irresponsable et manipulateur – ça, c’était prévenu d’avance qu’on ne rien y changer – mais il avait une trace blanche à son annulaire gauche, signifiant qu’il avait retiré son alliance.
De son côté, Lisbon enfermée dans son bureau, jeta un léger regard vers les locaux – ou plutôt elle espionnait discrètement Jane. Lorsque Lisbon l’avait vu pour la première fois – et sans son alliance ainsi que son comportement étrange – elle était contente de le voir enfin tourner la page vers son passé. Mais au fil des jours et des semaines, son consultant l’embêtait encore plus, ne cessait de lui faire des compliments qui la mettait mal à l’aise – voir hors d’elle – il se rapprochait encore plus d’elle.
A quel jeu était-il en train de jouer ? Qu’est-ce qu’il essayait de lui faire comprendre ?
Il lui disait parce qu’il voulait seulement s’amuser, qu’il s’ennuyait,
qu’il voulait savoir quelle sensation ressentait-elle de le voir, sans
son alliance. S’il pensait que c’était comme ça qu’il allait pouvoir
réussir à me séduire, et bien, c’était vraiment encore loin d’être gagné; pensa-t-elle.
Après avoir arrêté de l’observer langoureusement – sans vouloir le nier bien sûr – elle s’apprêtait à prendre place sur son siège lorsque soudain, une curieuse enveloppe de couleur verte émeraude et anonyme déposée sur son bureau attira son attention.
Qu’est-ce c’était encore comme blague ? Etait-ce l’œuvre d’un terroriste, d’un ivrogne ou d’un taré ? Puis pourquoi une enveloppe verte ?
Malheureusement – et heureusement pour l’inconnu(e) – elle n’en avait pas la moindre idée ni réponse à ces questions. Teresa se tourna vers l’extérieur de la pièce en essayant de repérer la personne susceptible de l’avoir déposée et qui pourrait être l’auteur de l’enveloppe, mais en vain.
La jeune femme flic se tourna vers l’enveloppe, la prit dans les mains afin de l’observer dans les moindres détails pour de s’assurer qu’il n’y avait pas de danger. Et ce fut le cas. Elle la tourna en voyant qu’elle n’était pas fermée et se demanda pourquoi.
Là, était la question. Lisbon l’ouvrit, sortit une feuille de papier soigneusement pliée en trois, la déplia puis commença à lire en même temps qu’elle prit place sur son siège lorsqu’elle lit les premières lignes avec attention…
Chère Teresa Lisbon,
Vous me connaissez ou peut-être pas, mais je croise votre chemin tous les jours dans ces bureaux et vous ne l’avez sans doute pas remarqué, ce n’est pas grave. Mais à chaque fois que je vous regarde donner des instructions à votre équipe d’un ton tellement ferme, objectif mais délicat et assurant avec le timbre mélodieux de votre voix si naturelle et apaisante comme vous l’êtes également, calme, douce et humaine.
Ce qui m’attire le plus chez vous, ce sont vos yeux et votre sourire. Vos yeux ont toute l’intensité, l’étincelle d’une simple émeraude et on est immédiatement hypnotisé puis votre sourire… Il est absolument divin, éclatant, rayonnant comme si un rayon de soleil illumine votre visage angélique derrière votre image de femme rationnelle, caractérielle et sereine.
Vous devez sûrement vous demander mais qui est ce pervers ou l’abruti de première qui m’a envoyé ça puis pourquoi me dire ces mots par mail et non en face ?
Je vais faire les choses dans l’ordre chronologique. Non. Non, je ne suis pas un de ces sales pervers qui méritent de souffrir en prison mais personne ne mérite de souffrir ou d’être assassinée comme je vous l’ai entendu dire d’une telle sagesse. Et est-ce que c’est un abruti de première ? Sans vouloir vous faire peur ni vous offenser, j’ai tout à fait le profil de l’abruti de première en vous envoyant cette lettre.
Puis la seconde question, pourquoi je vous dis ces mots par mail et non en face ? Pour tout dire, je suis maladroit et timide avec les femmes alors que ça fait tellement longtemps que je ne suis pas tombé sous le charme d’une femme aussi belle et exceptionnelle que vous et je dois dire que je me sens vraiment idiot de vous avoir envoyer cette lettre exprimant toute l’affection et l’adoration que j’éprouve envers vous.
Ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire mais le seul moyen de communication que j’ai pu trouver pour être proche de vous. Il y la parole, les e-mails, etc. C’est vrai. Mais je suis sincèrement désolé, je suis resté très vieux-jeu malgré que nous soyons au XXIème siècle. C’est ce qui montre un certain charme et je déteste la haute technologie, c’est exaspérant internet et pourquoi l’avoir inventé ? Je me le demande encore.
Enfin bref, mais en tout cas, je n’ai vraiment qu’une envie c’est de vous connaître davantage. Je ne serais peut-être pas le prince charmant dont vous rêviez mais si vous voulez quelqu’un qui soit là pour vous écouter, être votre confident, n’hésitez pas, je suis là.
Si vous voulez communiquer avec moi, mettez votre lettre dans une enveloppe et accrochez-la au frigo de la cuisine qui est une idée rafraîchissante vous m’en direz tant mais pas bête. Dans le cas contraire, si vous ne voulez pas, c’est votre droit, je ne vous en voudrais pas et je ne force pas à vouloir bien me répondre après que vous aurez lu cette lettre.
Je vous adresse un tendre baiser sur votre joue rosée à croquer comme une pomme.
Votre admirateur secret :
Le renard malicieux.
Qu’est-ce que c’était ce bordel ? C’était quoi ce jeu à la noix ? Et pourquoi il avait choisi un surnom aussi absurde que celui-là ?
Teresa avait beau tourné ces questions – que l’on se posait tout le temps dans ces situations-là – dans sa tête, chercher toutes les hypothèses possible et le moindre indice afin de la mettre sur la piste de son mystérieux admirateur secret. Mais en vain.
Elle ne savait plus trop quoi penser tellement cette lettre la déstabilisait et la tétanisait à la fois, ne sachant pas si c’était réellement l’œuvre d’un fou furieux, d’un malade mental, d’un obsédé ou d’un ivrogne qui lui avait envoyé cette lettre voir de quelqu’un qui avait voulu lui faire une blague.
Elle releva la tête en sursaut lorsque le téléphone sonna. La jeune femme recouvrit ses esprits, cacha dans la précipitation l’enveloppe ainsi que la lettre dans le premier tiroir à droite de son bureau et décrocha au bout de la troisième sonnerie.
- Lisbon… Oui… Où ça ?... Très bien… D’accord, on arrive.
Lisbon raccrocha, se leva de son fauteuil, prit ses affaires, sortit de son bureau en enfilant sa veste et se rendit dans l’open space où son équipe releva la tête des dossiers lorsqu’ils virent leur boss arriver tandis que Jane dormait – plutôt qu’il faisait semblant – sur son canapé.
- On a une affaire, cette fois. Prenez vos affaires et on y va. Annonça Lisbon.
Sans perdre de temps et sans poser de questions ; Cho, Rigsby et Van Pelt s’exécutèrent alors que Jane prenait le temps de se lever de son canapé et réajusta sa veste en se tournant vers Lisbon.
- Dites-moi, maîtresse, où est-ce qu’on va ? Répliqua Jane.
- Sur la plage de Newport Beach et ne commencez pas sinon je prends un fouet et je m’amuse à vous frapper avec. Lança-t-elle en le fusillant du regard.
Elle tourna les talons et s’en alla tandis que son consultant levait les mains et faisant la moue en secouant la tête disant « d’accord je me tais ». L’équipe le regarda d’un air exaspéré en suivant leur patronne alors qu’il se mit à sourire de toutes ses dents.
- Tout de même intéressant ! Souffla-t-il en emboîtant le pas dans un sourire.
- De quoi ? Qu’on a une enquête ou que ce ne soit pas étonnant que Lisbon te hurle dessus ? Demanda Cho en suivant les autres vers l’ascenseur.
- Les deux sont très intéressants, petit scarabée. Répliqua Jane en imitant un chinois avec l’accent.
Me revoilà avec une toute nouvelle fic mais cette fois-ci avec plus de légèreté, plus de douceur et de Jisbon – pour ne rien y changer vu que je suis accro – que les précédentes puis j’espère aussi qu’elle vous plaira.
J’ai commencé à l’écrire il y a quelques jours sur un coup de tête et sur une idée qui m’était venue à l’esprit puis j’ai pensé que ça changerai un peu de l’ordinaire du moins je l’espère.
Malgré qu’elle ne soit pas encore terminée, elle sera composée de 10 Chapitres en plus du Prologue et d’un Epilogue mais elle avance doucement mais sûrement , vu que je suis déjà arrivée au Chapitre 6 et si ça vous plaît , je mettrai un chapitre – peut-être deux, ça dépendra de moi voir de l’inspiration même – chaque semaine.
Puis je remercie beaucoup Sweety pour la correction de ma fic
Bonne Lecture… et pendant ce temps, je m’enfuie pour me cacher __________________________________________________________
Résumé : Euh… Je préfère vous laisser découvrir par vous-même la surprise.
Personnages : Patrick Jane & Teresa Lisbon ; Cho, Rigsby, Van Pelt, Hightower et de nouveaux personnages crées par moi .
Genre : Humour /Romance
Disclaimer : La série ainsi que les personnages ne m’appartiennent pas, j’écris seulement pour mon plaisir mais aussi pour le vôtre .
Sommaire :
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Epilogue
__________________________________________________________
RED LETTERS PASSION :
Prologue :
Le soleil se levait à peine sur la côte californienne et les locaux du CBI étaient encore vides mis à part le grenier situé au dernier étage du bâtiment.
Dans le grenier étant sa planque, son refuge, assis derrière son bureau avec un stylo à la main et un bloc-notes et déjà réveillait, un homme blond aux grands yeux bleus océan appelé Patrick Jane, connu pour ses capacités d’observation remarquables, son naturel enjoué, entêté, provocateur et mépris des lois, était en train d’écrire avec attention, détermination et concentration dans un sourire.
Qu’est-ce qui pouvait bien le faire sourire ? Pourquoi écrire sur un bout de papier le rendait heureux ? Et pour quelle raison ?
Mais derrière son sourire, se cachait une légère anxiété et nervosité qui s’exprimaient lorsqu’il serrait les dents. Mais pourquoi ?
Tout cela restait un mystère. Dès qu’il arriva au pied de la feuille ; il posa son stylo sur la table, plia soigneusement la feuille en trois, la mit dans une enveloppe, sans la fermer et se leva de sa chaise, sortit de sa tanière et descendit les escaliers pour rejoindre les locaux.
Au même moment, dans l’ascenseur, sa patronne qui était vraiment – sans réellement le nier – une belle jeune femme brune aux sublimes yeux couleur vert émeraude l’agent spécial Teresa Lisbon arriva. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, elle en sortit, se dirigea vers sa cage de verre – vers son bureau – jeta un œil vers l’open space où son équipe, composée d’un asiatique calme, posé, l’agent Kimball Cho ; un grand costaud gourmand mais perspicace l’agent Wayne Rigsby et d’une jolie rousse hypersensible mais rationnelle et compétente, l’agent Grace Van Pelt, était déjà là.
- Bonjour à tous. Salua Lisbon au passage.
- Bonjour Patron. La salua le trio en chœur.
Lorsqu’elle passa devant la cuisine, quelqu’un lui fit un accueil chaleureux.
- Bonjour Lisbon.
Elle stoppa net, se tourna vers cette voix insupportable mais apaisante qu’elle connaissait si bien depuis des années. Teresa reconnut son consultant qui lui sourit de plus belle d’un air timide comme un adolescent tout en buvant une tasse de thé.
- Ah ! Bonjour Jane. Salua-t-elle.
- Je vous sers un café ? Demanda-t-il.
- Pourquoi ? Lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils d’un air interrogateur.
- Parce que primo : Vous n’êtes jamais du matin et il y toujours du café pour vous détendre. Secundo : Que demander de plus qu’un café apporté par un beau mâle qui vous sourit pour enchanter votre journée, hein ? Lui dit-il d’un air espiègle tout sourire.
Face à cette réplique, à ce regard et ce sourire qui réussissaient toujours à la mettre mal à l’aise, elle se mit à rougir mais à chaque coup, elle provoquait une légère colère afin de nier en bloc le fait que ça ne la laissaient guère indifférente et son consultant le savait très bien.
- Dans vos rêves, Jane et non merci, je n’en veux pas de votre café ! Lui dit-elle d’un air moqueur en s’éloignant de lui.
- En tout cas, vous sentez rudement bon aujourd’hui Lisbon. Répliqua Jane dans son dos.
Le rose sur ses joues devint aussi vite la couleur rouge pivoine et elle fila à quatrième vitesse dans son bureau sous le regard océan amusé et séducteur dans un rire. Il secoua la tête, prit sa tasse de thé, se dirigea vers l’open space – plutôt vers son canapé – et but une gorgée de son thé.
Cho, Rigsby et Van Pelt avaient suivit la scène dans les moindres détails d’un air stupéfait de voir leur ami consultant se comporter d’une manière assez étrange et ils le dévisagèrent alors qu’il buvait tranquillement son thé dans son coin – plus sur son canapé. Puis le craquant blondinet les fixa un long moment avant de briser le silence qui commençait à se faire pesant dans la pièce, hormis le bruit des sonneries de téléphone, des imprimantes etc.
- Eh ben ! Vous en faites une tête ! Qu’est-ce qu’il y a ?
- Ce serait plutôt à nous de te poser cette question. Répliqua Cho d’un ton sérieux.
- Pourquoi cela ? Demanda Jane.
- Parce que tu es euh… comment dire… bizarre. Répondit Grace hésitante.
- Et pas qu’un peu je dirais. Ajouta Rigsby.
- Comment ça ? Questionna le mentaliste avant de boire une gorgée de thé.
- Tu n’es plus le même depuis que Lisbon t’as sauvé la vie en tuant John Le Rouge. Répondit Rigsby.
- Et vu la manière dont tu la regardes depuis quelques temps, on a l’impression que tu essayes de la séduire. Ajouta Van Pelt en haussant les épaules.
- Mon vieux, t’es loin de l’avoir dans la poche car elle risque de te torturer jusqu’à ce que tu la lâches. Répliqua Kimball.
Wayne et Grace se retinrent de rire face à la réplique de l’asiatique qui fit un sourire en coin alors que Jane le regardait longuement jusqu’à ce qu’il fasse un sourire machiavélique et malicieux.
- Je n’en suis pas si sûr. Dit-il en se levant de son canapé.
Il resta à fixer ses collègues un instant et quitta la pièce avec son sourire restant accroché à ses lèvres, livrant au trio au doute voir au pressentiment qu’il avait une idée en tête – et ce n’était pas étonnant, surtout du consultant – voir qu’il avait un plan à mettre à exécution.
Depuis à peu près quelques semaines – enfin, depuis l’arrestation de John Le Rouge – Jane était devenu… différent.
Il avait changé, n’était plus du tout le même qu’auparavant, enfin presque. Patrick avait gardé son mythique costume trois pièces que parfois, il mettait de temps à autre un de deux pièces, son côté gamin immature irresponsable et manipulateur – ça, c’était prévenu d’avance qu’on ne rien y changer – mais il avait une trace blanche à son annulaire gauche, signifiant qu’il avait retiré son alliance.
De son côté, Lisbon enfermée dans son bureau, jeta un léger regard vers les locaux – ou plutôt elle espionnait discrètement Jane. Lorsque Lisbon l’avait vu pour la première fois – et sans son alliance ainsi que son comportement étrange – elle était contente de le voir enfin tourner la page vers son passé. Mais au fil des jours et des semaines, son consultant l’embêtait encore plus, ne cessait de lui faire des compliments qui la mettait mal à l’aise – voir hors d’elle – il se rapprochait encore plus d’elle.
A quel jeu était-il en train de jouer ? Qu’est-ce qu’il essayait de lui faire comprendre ?
Il lui disait parce qu’il voulait seulement s’amuser, qu’il s’ennuyait,
qu’il voulait savoir quelle sensation ressentait-elle de le voir, sans
son alliance. S’il pensait que c’était comme ça qu’il allait pouvoir
réussir à me séduire, et bien, c’était vraiment encore loin d’être gagné; pensa-t-elle.
Après avoir arrêté de l’observer langoureusement – sans vouloir le nier bien sûr – elle s’apprêtait à prendre place sur son siège lorsque soudain, une curieuse enveloppe de couleur verte émeraude et anonyme déposée sur son bureau attira son attention.
Qu’est-ce c’était encore comme blague ? Etait-ce l’œuvre d’un terroriste, d’un ivrogne ou d’un taré ? Puis pourquoi une enveloppe verte ?
Malheureusement – et heureusement pour l’inconnu(e) – elle n’en avait pas la moindre idée ni réponse à ces questions. Teresa se tourna vers l’extérieur de la pièce en essayant de repérer la personne susceptible de l’avoir déposée et qui pourrait être l’auteur de l’enveloppe, mais en vain.
La jeune femme flic se tourna vers l’enveloppe, la prit dans les mains afin de l’observer dans les moindres détails pour de s’assurer qu’il n’y avait pas de danger. Et ce fut le cas. Elle la tourna en voyant qu’elle n’était pas fermée et se demanda pourquoi.
Là, était la question. Lisbon l’ouvrit, sortit une feuille de papier soigneusement pliée en trois, la déplia puis commença à lire en même temps qu’elle prit place sur son siège lorsqu’elle lit les premières lignes avec attention…
Chère Teresa Lisbon,
Vous me connaissez ou peut-être pas, mais je croise votre chemin tous les jours dans ces bureaux et vous ne l’avez sans doute pas remarqué, ce n’est pas grave. Mais à chaque fois que je vous regarde donner des instructions à votre équipe d’un ton tellement ferme, objectif mais délicat et assurant avec le timbre mélodieux de votre voix si naturelle et apaisante comme vous l’êtes également, calme, douce et humaine.
Ce qui m’attire le plus chez vous, ce sont vos yeux et votre sourire. Vos yeux ont toute l’intensité, l’étincelle d’une simple émeraude et on est immédiatement hypnotisé puis votre sourire… Il est absolument divin, éclatant, rayonnant comme si un rayon de soleil illumine votre visage angélique derrière votre image de femme rationnelle, caractérielle et sereine.
Vous devez sûrement vous demander mais qui est ce pervers ou l’abruti de première qui m’a envoyé ça puis pourquoi me dire ces mots par mail et non en face ?
Je vais faire les choses dans l’ordre chronologique. Non. Non, je ne suis pas un de ces sales pervers qui méritent de souffrir en prison mais personne ne mérite de souffrir ou d’être assassinée comme je vous l’ai entendu dire d’une telle sagesse. Et est-ce que c’est un abruti de première ? Sans vouloir vous faire peur ni vous offenser, j’ai tout à fait le profil de l’abruti de première en vous envoyant cette lettre.
Puis la seconde question, pourquoi je vous dis ces mots par mail et non en face ? Pour tout dire, je suis maladroit et timide avec les femmes alors que ça fait tellement longtemps que je ne suis pas tombé sous le charme d’une femme aussi belle et exceptionnelle que vous et je dois dire que je me sens vraiment idiot de vous avoir envoyer cette lettre exprimant toute l’affection et l’adoration que j’éprouve envers vous.
Ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire mais le seul moyen de communication que j’ai pu trouver pour être proche de vous. Il y la parole, les e-mails, etc. C’est vrai. Mais je suis sincèrement désolé, je suis resté très vieux-jeu malgré que nous soyons au XXIème siècle. C’est ce qui montre un certain charme et je déteste la haute technologie, c’est exaspérant internet et pourquoi l’avoir inventé ? Je me le demande encore.
Enfin bref, mais en tout cas, je n’ai vraiment qu’une envie c’est de vous connaître davantage. Je ne serais peut-être pas le prince charmant dont vous rêviez mais si vous voulez quelqu’un qui soit là pour vous écouter, être votre confident, n’hésitez pas, je suis là.
Si vous voulez communiquer avec moi, mettez votre lettre dans une enveloppe et accrochez-la au frigo de la cuisine qui est une idée rafraîchissante vous m’en direz tant mais pas bête. Dans le cas contraire, si vous ne voulez pas, c’est votre droit, je ne vous en voudrais pas et je ne force pas à vouloir bien me répondre après que vous aurez lu cette lettre.
Je vous adresse un tendre baiser sur votre joue rosée à croquer comme une pomme.
Votre admirateur secret :
Le renard malicieux.
Qu’est-ce que c’était ce bordel ? C’était quoi ce jeu à la noix ? Et pourquoi il avait choisi un surnom aussi absurde que celui-là ?
Teresa avait beau tourné ces questions – que l’on se posait tout le temps dans ces situations-là – dans sa tête, chercher toutes les hypothèses possible et le moindre indice afin de la mettre sur la piste de son mystérieux admirateur secret. Mais en vain.
Elle ne savait plus trop quoi penser tellement cette lettre la déstabilisait et la tétanisait à la fois, ne sachant pas si c’était réellement l’œuvre d’un fou furieux, d’un malade mental, d’un obsédé ou d’un ivrogne qui lui avait envoyé cette lettre voir de quelqu’un qui avait voulu lui faire une blague.
Elle releva la tête en sursaut lorsque le téléphone sonna. La jeune femme recouvrit ses esprits, cacha dans la précipitation l’enveloppe ainsi que la lettre dans le premier tiroir à droite de son bureau et décrocha au bout de la troisième sonnerie.
- Lisbon… Oui… Où ça ?... Très bien… D’accord, on arrive.
Lisbon raccrocha, se leva de son fauteuil, prit ses affaires, sortit de son bureau en enfilant sa veste et se rendit dans l’open space où son équipe releva la tête des dossiers lorsqu’ils virent leur boss arriver tandis que Jane dormait – plutôt qu’il faisait semblant – sur son canapé.
- On a une affaire, cette fois. Prenez vos affaires et on y va. Annonça Lisbon.
Sans perdre de temps et sans poser de questions ; Cho, Rigsby et Van Pelt s’exécutèrent alors que Jane prenait le temps de se lever de son canapé et réajusta sa veste en se tournant vers Lisbon.
- Dites-moi, maîtresse, où est-ce qu’on va ? Répliqua Jane.
- Sur la plage de Newport Beach et ne commencez pas sinon je prends un fouet et je m’amuse à vous frapper avec. Lança-t-elle en le fusillant du regard.
Elle tourna les talons et s’en alla tandis que son consultant levait les mains et faisant la moue en secouant la tête disant « d’accord je me tais ». L’équipe le regarda d’un air exaspéré en suivant leur patronne alors qu’il se mit à sourire de toutes ses dents.
- Tout de même intéressant ! Souffla-t-il en emboîtant le pas dans un sourire.
- De quoi ? Qu’on a une enquête ou que ce ne soit pas étonnant que Lisbon te hurle dessus ? Demanda Cho en suivant les autres vers l’ascenseur.
- Les deux sont très intéressants, petit scarabée. Répliqua Jane en imitant un chinois avec l’accent.
TBC...
Dernière édition par JisbonAddict le Mer 4 Mai 2011 - 16:01, édité 11 fois
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Du jisboooon???!!!!!!!!!
Hahem, mais qui est donc cet admirateur secret? on se le demande hein
En tout cas très bon début! j'adore
VLS!!!!!
Hahem, mais qui est donc cet admirateur secret? on se le demande hein
En tout cas très bon début! j'adore
VLS!!!!!
shanouw- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : equitation (cce, cso, spectacles equestres)
Localisation : Californie ;)
Re: Red letters passion ^
Je ne suis pas mentaliste mais j'ai l'impression que cette histoire ne va pas être triste
Un bon petit délire de temps à autre ça fait du bien
Un bon petit délire de temps à autre ça fait du bien
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Red letters passion ^
Merci Shanouw & Johel
J'avais peur pendant un moment de vos réactions mais je suis surprise :hall2: mais contente que ça vous plaise
J'avais décidé d'écrire cette fic étant assez proche de la série, de faire de cette fic comme un épisode de TM mais j'espère ce qui va suivre vous plaira
J'avais peur pendant un moment de vos réactions mais je suis surprise :hall2: mais contente que ça vous plaise
J'avais décidé d'écrire cette fic étant assez proche de la série, de faire de cette fic comme un épisode de TM mais j'espère ce qui va suivre vous plaira
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Oh yeaah du JISBON en vue !!
Que demander de plus ?
Mais qui est donc ce mystérieux admirateur ?
En tout cas une fic qui commence bien à tel point point que je veux déjà la suiiite !
Alors VLS
Que demander de plus ?
Mais qui est donc ce mystérieux admirateur ?
En tout cas une fic qui commence bien à tel point point que je veux déjà la suiiite !
Alors VLS
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Red letters passion ^
oh chouette tu l'as poste en plus cette fic est vraiment bien, avec du jisbon en plus que demander de mieux
Un debut super et qui donne envi de lire la suite
Un debut super et qui donne envi de lire la suite
VIVE TOI
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Red letters passion ^
J'adore ce début JA, je suis déjà fan
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Red letters passion ^
Merci beaucoup Terpo4, Sweety, Teninches & Love-Story
Je ne sais plus trop où me mettre tellement ça fait plaisir de voir qu'elle vous plaise
Je posterai la suite prochainement, Dimanche ou Lundi
Je ne sais plus trop où me mettre tellement ça fait plaisir de voir qu'elle vous plaise
Je posterai la suite prochainement, Dimanche ou Lundi
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Ravie que tu ais posté ta nouvelle fic , JA !!
Ce début est très original et en même temps je vois bien une telle scène ^^ J'ai pris le temps de lire ton chapitre , parce que je reconnais qu'en ce moment j'ai pas trop de temps pour lire les fics , mais je suis pas déçue d'avoir lu la tienne
Ce début est très original et en même temps je vois bien une telle scène ^^ J'ai pris le temps de lire ton chapitre , parce que je reconnais qu'en ce moment j'ai pas trop de temps pour lire les fics , mais je suis pas déçue d'avoir lu la tienne
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Red letters passion ^
Oh! Merci Jen'ny
Ravie de voir que ça te plaise et que tu ne sois pas déçue du résultat
Ravie de voir que ça te plaise et que tu ne sois pas déçue du résultat
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Ta fan n° 1 n'avait pas encore lu ta nouvelle fic, et je suis
C'est un super début, c'est trop romantique, super mignon, j'adore
Vraiment hâte de lire la suite, tu nous mets l'eau à la bouche là
:bounce:
VLS
C'est un super début, c'est trop romantique, super mignon, j'adore
Vraiment hâte de lire la suite, tu nous mets l'eau à la bouche là
:bounce:
VLS
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Red letters passion ^
Merci Alamanga
Je me doutais bien que ça allait te plaire ma FAN N°1 et j'en suis ravie
Il ne faudrait pas que j'en fasse trop sinon il faudra passer la serpillère après
Je me doutais bien que ça allait te plaire ma FAN N°1 et j'en suis ravie
Il ne faudrait pas que j'en fasse trop sinon il faudra passer la serpillère après
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
"Renard malicieux"...
Elle promet d'être excellente cette nouvelle fic' ma JA
Tu me mets l'eau à la bouche car j'ai hâte de savoir si (ou plutôt comment ) Lisbon va répondre à la lettre :bounce: :bounce: :bounce:
Très contente de pouvoir te lire à nouveau et VLS
Elle promet d'être excellente cette nouvelle fic' ma JA
Tu me mets l'eau à la bouche car j'ai hâte de savoir si (ou plutôt comment ) Lisbon va répondre à la lettre :bounce: :bounce: :bounce:
Très contente de pouvoir te lire à nouveau et VLS
Invité- Invité
Re: Red letters passion ^
Merci beaucoup ma Aphraël
Je suis contente que ça te plaise
"Renard Malicieux" je l'ai imaginé comme ça avec Jane qui est malin et rusé comme un renard donc comme Zorro
Je posterais la suite demain donc... Patience...
Au passage, contente de te revoir parmi nous
Je suis contente que ça te plaise
"Renard Malicieux" je l'ai imaginé comme ça avec Jane qui est malin et rusé comme un renard donc comme Zorro
Je posterais la suite demain donc... Patience...
Au passage, contente de te revoir parmi nous
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Merci Cocodu66 & Laurie-MFR
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Coucou tout le monde.
Voici la suite...
C'est un peu plus doux mais y a pas encore la réponse de Lisbon à la lettre, ce sera dans le chapitre suivant La suite sera postée Mercredi
En attendant... Bonne Lecture...
__________________________________________________________
Sur la plage de Newport Beach, un vent doux soufflait sur la côte sous un ciel bleu sans nuage et un grand soleil accompagnés par le bruit des vagues terminant leurs courses sur le sable fin.
Une bande jaune ayant les inscriptions qui se suivaient « DO NOT CROSS LINE – CRIME SCENE » en majuscules et en gros caractère délimitait et sécurisait la scène de crime qui n’était d’autre que… une cérémonie de mariage.
Un tapis rouge sous un parterre de pétales de roses multicolores, des dizaines de sièges drapés par une nappe blanche nouée par un nœud rouge de chaque côté des mariés, un autel abrité sous une arche de bois en arc de cercle décoré de fleurs en escargots et couvert par-dessus de soie blanche.
Une équipe scientifique et la police locale étaient déjà sur place. Le légiste était tout près du corps d’une jeune femme châtains clairs aux yeux noisettes, proche de la trentaine, étendue sur le sol au milieu du parterre de fleurs qui la conduisait jusqu’à l’autel. Elle était vêtue d’une robe de mariée hors de prix : bustier taille empire de blanche en satin dentelle sertie de perles avec une ceinture en satin ivoire nouée dans le dos dessinant la taille et une traîne faisant 40 cm environ. Trois voiles transparents en tulle sertie de perles d’environ 50 cm également groupés dans un diadème soutenant son chignon impeccablement parfait.
Lisbon ainsi que Jane arrivèrent ensemble au niveau de la bande jaune que le consultant attrapa et leva afin de laisser passer Lisbon – comme l’aurait fait comme n’importe quel gentleman – la jeune femme s’exécuta sans lui adresser un regard, ni un sourire, ni un « merci » sous le regard offensé du mentaliste qui lui emboîta le pas et arriva à côté d’elle.
- Vous allez continuer à faire la tête encore longtemps ? Demanda le consultant.
- Je ne fais pas du tout la tête. Répondit-elle d’un ton sec.
- Si, votre regard noir parle pour vous ainsi que votre trait entre les
sourcils bien prononcé et votre moue de boudeuse. Décrit-il en l’observant
- Bon, ça va, lâchez-moi maintenant Jane ! Vous me saoulez ! S’écria-t-elle d’une voix exaspérée.
Elle s’éloigna de lui en marchant de plus en plus vite alors que Patrick fit un pas de plus avant de rester immobile au milieu de l’agitation sur cette plage si belle, si paisible et regarda avec attendrissement et tristesse, Teresa se diriger vers Rigsby et Cho après un entretien avec la police locale avec détermination.
- Comme vous voudrez. Murmura-t-il d’une voix triste et confuse.
Puis il rejoignit sa patronne et ses amis – qui ne présentèrent aucun intérêt pour lui – s’approcha du corps de la mariée, salua d’un hochement de tête et d’un sourire, le légiste et observa attentivement le corps en se mettant accroupie.
- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda Lisbon.
- La victime est Léa Dubois d’origine française, 31 ans, organisatrice de mariage, sa boîte est en ville. Lui répondit Wayne.
- Pour quelle raison c’est de notre juridiction ? Questionna Lisbon exaspérée et agacée.
- C’était la compagne d’un de ces venimeux et veinards politiciens. Intervint Jane sans quitter la défunte des yeux.
- Et d’où vous sortez ça ? Demanda Lisbon dans un soupir d’exaspération en se tournant vers les yeux.
- C’est évident ! Commença-t-il, elle porte une robe de mariée et un voile venant d’un grand couturier totalement hors de prix qu’une simple organisatrice de mariage ne serait incapable de se l’emprunter pour une journée. Elle a de jolies chaussures venant sûrement de son placard car elles ne sont pas assorties à sa robe – malgré que sa robe soit assez longue, on s’en fiche pas mal ce qu’elle pouvait porter, c’est certain – puis elle a des ongles parfaitement manucurés, une bague de fiançailles rudement chère et son parfum est très cher aussi mais il sent très bon. Termina-t-il en se relevant.
- Super intéressant ! Demandez-le-lui le nom de son parfum pendant que vous y êtes. Lui lança-t-elle d’un air agacé, ironique et moqueur.
- Ne me tentez pas ma chère ! Répliqua son consultant dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération en secouant la tête et se tourna vers Wayne et Cho et attendit que l’un d’eux prit la parole.
- Jane a raison sur un point. Intervint Kimball d’une voix posée et sérieuse, la victime devait se marier aujourd’hui avec Steve Roosevelt l’assistant du substitut du Procureur du comté d’Orange.
- Super. Marmonna Lisbon, ironique et confuse à la fois ; où est le marié ?
- Chez des amis. Il était trop bouleversé pour parler. Répondit Wayne d’un air compréhensif.
- Et la victime a de la famille ? Questionna-t-elle.
- Une sœur, Olivia, on l’a ramené à son hôtel, elle était trop bouleversée également. Répondit Cho à son tour.
- Bien. Rigsby, va avec Van Pelt interroger les invités ; Cho, vas parler au marié si vous n’obtenez rien, va voir le médecin légiste s’il a pu déterminer la cause du décès. Pendant ce temps, Jane et moi, on va parler à la sœur de la victime. Indiqua-t-elle avec précision d’une voix calme.
- Oui, patron ! Dirent-ils en chœur en s’éloignant d’elle.
Ils exécutèrent les ordres de leur patronne qui commençait à rêvasser sur cet élément intriguant sur son bureau ce matin et se posait des questions sur ce fameux renard malicieux qui lui avait envoyé la lettre :
Qui pouvait bien lui envoyer de si jolis mots ? Qui avait pu si joliment bien la décrire telle qu’elle était ? Et qui était-ce cet admirateur timide et secret ?
Elle n’en avait aucune idée de qui ça pouvait bien être mais en repensant à chacun de ces mots écrits – malgré qu’elle avait du mal à croire ce qui était écrit noir sur blanc.
« … Je vous regarde donner des instructions à votre équipe d’un ton tellement ferme, objectif mais délicat et assurant comme le timbre mélodieux de votre voix si naturelle et apaisante comme vous l’êtes étant également calme, douce et humaine…»
« … Vos yeux ont toute l’intensité, l’étincelle d’une simple émeraude qu’on est immédiatement hypnotisé puis votre sourire… Il est absolument divin, éclatant, rayonnant comme si un rayon de soleil illumine votre visage angélique derrière votre image de femme rationnelle, caractérielle et sereine. »
« … Ca fait tellement longtemps que je ne suis pas tombé sous le charme d’une femme aussi belle et exceptionnelle que vous… »
Elle trouvait cela anodin, imprudent, exagéré mais surprenant, ouvert et flatteur ce qui la fit sourire timidement comme une adolescente qui croyait dur comme fer que l’auteur, c’était le plus beau garçon du lycée.
Patrick regarda d’un air intrigué, amusé et attendrit sa patronne qui commençait à avoir les joues empourprées – ce qui la rendait aussi craquante et attirante – et qui flottait sur son petit nuage. Il voulait l’admirer dans cet état de rêve pendant des heures mais il se doutait bien qu’elle allait l’en vouloir s’il « ne la réveillait pas » - dans le cas contraire, ça reviendrait au même – mais il décida d’y aller même s’il risquait de se
faire hurler dessus et le séduisant mentaliste se pencha doucement vers son oreille sans faire de gestes brusques.
Sa douce patronne sentit un souffle d’air chaud et agréable dans son cou qui lui donna des frissons.
- Alors Cendrillon, on rêve ? Dit une voix espiègle et douce.
Elle sursauta quand elle entendit ses mots, se tourna vers son insupportable gamin de consultant qui avait un sourire béat alors qu’elle le fusillait du regard.
- Vous êtes malade, ne me refaites jamais ça ! Et ne m’appelez pas comme ça ! Hurla-t-elle d’un ton irrité.
- D’accord. Ok. Dit son consultant en levant les mains et faisant la moue d’un air défensif.
- Venez, on va interroger la sœur de la victime. Ordonna Lisbon.
Elle tourna les talons et s’éloigna de son consultant qui emboîta le pas.
A l’extérieur d’une maison, installé sur un salon de jardin de style moderne contemporain, un homme de type caucasien âgé de 36 ans environ brun cheveux courts et raides aux yeux couleur noisette – rougis par les larmes – avec le teint mâte en costume de mariée était assis sur un fauteuil encore en état de choc alors que l’agent Cho était debout patient et calme en face de lui.
- Monsieur Roosevelt, d’abord je tenais à vous présenter toutes mes condoléances. S’excusa l’asiatique.
Il fut incapable de répondre alors il hocha la tête en la tenant entre ses mains pour ne pas montrer ses larmes.
- Je vous prie de m’excuser mais j’ai quelques petites questions à vous poser si vous me le permettez. Reprit Kimball d’une voix assurée et calme.
Roosevelt prit son courage à deux mains, il prit une grande inspiration, renifla et hocha la tête.
- Quand avez-vous parlé à Léa pour la dernière fois ? Questionna Cho.
- C’était ce matin. Renifla Roosevelt, je lui ai téléphoné pour… pour savoir si tout allait bien… que je voulais entendre le… le son de sa voix avant le mariage.
- Se comportait-elle de manière inhabituelle ces derniers temps ?
- Elle était nerveuse au sujet du mariage. Elle voulait un mariage de rêve, celui dont toutes les petites filles rêvaient. Dit Roosevelt nostalgique tandis qu’une larme qui longeait sa joue.
- Est-ce qu’elle avait eu des problèmes récemment ? Genre une cliente pas satisfaite de son travail ? Quelqu’un qui lui en voulait sévèrement ? Interrogea Kimball.
Adam Roosevelt prit un air réfléchit, plissa les yeux afin de se creuser les méninges pour pouvoir répondre à la question mais il était si bouleversé que rien ne vint.
- Non. Répondit-il en secouant la tête d’un air confus ; Léa était très exigeante dans son travail, elle tenait à montrer de quoi elle était capable.
Soudain, il s’effondra en larmes et tout à coup, une femme rousse aux cheveux longs bouclés aux yeux verts d’à peu près 25 ans accompagnée d’un homme chauve aux yeux bleus avec un book proche de la trentaine arrivèrent vers lui.
- Hey ! Adam ! On est là ! Rassura la jeune femme en passant son bras autour de ses épaules.
- Est-ce que vous avez terminé agent Cho ? Demanda l’homme d’un air confus et compatissant.
- Oui. Merci de votre coopération monsieur Roosevelt. Remercia Cho en s’éloignant d’eux.
Cho quitta la résidence des amis de Steven Roosevelt qui s’effondrait en sanglots dans les bras de ses amis qui faisaient tout pour le rassurer.
De leur côté, à l’hôtel de Newport Beach, Teresa Lisbon accompagnée de son consultant Patrick Jane étaient dans la chambre de la sœur de la victime, Olivia Dubois, dans les vingt ans cheveux châtains lisses aux yeux noisettes était recroquevillée sur un fauteuil avec le visage humidifié par les larmes qui continuaient de couler. Alors que Jane observait la chambre, Lisbon l’interrogeait en douceur.
- Toutes nos condoléances. S’excusa Lisbon d’un air confus.
La petite sœur de la défunte hocha la tête en passant ses mains sur ses joues pour essayer ses larmes mais elles ne cessaient de couler sur son visage.
- Vous étiez proche de votre sœur ? Demanda Jane en observant les photos sur la table de chevet.
- Oui… Renifla-t-elle ; Léa était tout pour moi… presqu’une seconde maman, elle m’a prit sous son aile depuis que nos… nos parents sont morts dans… dans un accident de voiture… il y a dix ans.
- Désolé. S’excusa le consultant en baissant son regard avec compassion.
- Quand avez-vous parlé à votre sœur pour la dernière fois ? Questionna Lisbon.
- Environ ½ heure avant la cérémonie. Répondit Olivia d’une voix faible ; je lui ai parlé de mes projets et elle m’a parlé des siens… elle était nerveuse mais excitée de vivre un mariage de rêve…
Elle sourit avec nostalgie, prit une pause et éclata en sanglots sous les yeux confus de Lisbon et Jane puis elle reprit parole en reprenant son souffle.
- …Et je l’ai laissé seule dans la tente pour qu’elle termine de se préparer.
- Est-ce que votre sœur avait des problèmes récemment ? Des ennemis ? Quelqu’un qui lui en voulait plus particulièrement ? Des menaces ? Questionna la femme flic.
- Non. Répondit la sœur sans hésitation du tac au tac ; non. Ma sœur était vraiment quelqu’un de très bien et épanouie par son travail.
Jane observa avec attention Olivia qui se serrait les poings, se frottait les bras comme si elle ressentait des frissons et avait le regard fuyant puis frustré.
- Est-ce que vous avez finit ? J’ai envie d’être seule s’il vous plaît ? Supplia Olivia.
- Oui bien sûr. Merci de nous avoir reçus. Remercia Lisbon en s’éloignant d’elle.
- S’il vous plaît ! Retrouvez l’enfoiré qui a fait ça à ma sœur ! Supplia Olivia en les retenant.
Lisbon la regarda droit dans les yeux, lui indiquant sa compassion pour la perte de sa famille que même la belle brune avait vécue – principalement la perte tragique de sa mère et la perte abjecte de son père – et sa sincérité de faire son boulot ainsi que de tenir ses promesses.
- C’est ce qu’on essaye de faire Olivia mais je vous le promets qu’on le coincera. Promit Lisbon.
- Vous pouvez faire confiance à l’agent Lisbon, elle tient toujours ses promesses. Intervint Jane.
Dubois hocha la tête faisant signe de dire « merci » alors qu’elle était encore trop déboussolée pour répondre tandis que Teresa fut surprise par les paroles de Patrick. Elle le fixa d’un air intriguée et interrogateur – bien qu’au fond d’elle, elle se sentit flattée, elle rougit et se mit à chanter en fredonnant Unchained Melody la BO du film Ghost – alors qu’il la regardait droit dans les yeux avec un sourire en coin.
Ils jetèrent un œil vers la sœur de la victime qui éclata en sanglots ce qui leur indiqua qu’il était temps pour eux de s’en aller. Jane ouvrit la porte de la chambre, laissa Lisbon à passer devant, elle s’exécuta puis son consultant la suivit en fermant la porte derrière lui.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Coucou tout le monde.
Voici la suite...
C'est un peu plus doux mais y a pas encore la réponse de Lisbon à la lettre, ce sera dans le chapitre suivant La suite sera postée Mercredi
En attendant... Bonne Lecture...
__________________________________________________________
Chapitre 1 :
Sur la plage de Newport Beach, un vent doux soufflait sur la côte sous un ciel bleu sans nuage et un grand soleil accompagnés par le bruit des vagues terminant leurs courses sur le sable fin.
Une bande jaune ayant les inscriptions qui se suivaient « DO NOT CROSS LINE – CRIME SCENE » en majuscules et en gros caractère délimitait et sécurisait la scène de crime qui n’était d’autre que… une cérémonie de mariage.
Un tapis rouge sous un parterre de pétales de roses multicolores, des dizaines de sièges drapés par une nappe blanche nouée par un nœud rouge de chaque côté des mariés, un autel abrité sous une arche de bois en arc de cercle décoré de fleurs en escargots et couvert par-dessus de soie blanche.
Une équipe scientifique et la police locale étaient déjà sur place. Le légiste était tout près du corps d’une jeune femme châtains clairs aux yeux noisettes, proche de la trentaine, étendue sur le sol au milieu du parterre de fleurs qui la conduisait jusqu’à l’autel. Elle était vêtue d’une robe de mariée hors de prix : bustier taille empire de blanche en satin dentelle sertie de perles avec une ceinture en satin ivoire nouée dans le dos dessinant la taille et une traîne faisant 40 cm environ. Trois voiles transparents en tulle sertie de perles d’environ 50 cm également groupés dans un diadème soutenant son chignon impeccablement parfait.
Lisbon ainsi que Jane arrivèrent ensemble au niveau de la bande jaune que le consultant attrapa et leva afin de laisser passer Lisbon – comme l’aurait fait comme n’importe quel gentleman – la jeune femme s’exécuta sans lui adresser un regard, ni un sourire, ni un « merci » sous le regard offensé du mentaliste qui lui emboîta le pas et arriva à côté d’elle.
- Vous allez continuer à faire la tête encore longtemps ? Demanda le consultant.
- Je ne fais pas du tout la tête. Répondit-elle d’un ton sec.
- Si, votre regard noir parle pour vous ainsi que votre trait entre les
sourcils bien prononcé et votre moue de boudeuse. Décrit-il en l’observant
- Bon, ça va, lâchez-moi maintenant Jane ! Vous me saoulez ! S’écria-t-elle d’une voix exaspérée.
Elle s’éloigna de lui en marchant de plus en plus vite alors que Patrick fit un pas de plus avant de rester immobile au milieu de l’agitation sur cette plage si belle, si paisible et regarda avec attendrissement et tristesse, Teresa se diriger vers Rigsby et Cho après un entretien avec la police locale avec détermination.
- Comme vous voudrez. Murmura-t-il d’une voix triste et confuse.
Puis il rejoignit sa patronne et ses amis – qui ne présentèrent aucun intérêt pour lui – s’approcha du corps de la mariée, salua d’un hochement de tête et d’un sourire, le légiste et observa attentivement le corps en se mettant accroupie.
- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda Lisbon.
- La victime est Léa Dubois d’origine française, 31 ans, organisatrice de mariage, sa boîte est en ville. Lui répondit Wayne.
- Pour quelle raison c’est de notre juridiction ? Questionna Lisbon exaspérée et agacée.
- C’était la compagne d’un de ces venimeux et veinards politiciens. Intervint Jane sans quitter la défunte des yeux.
- Et d’où vous sortez ça ? Demanda Lisbon dans un soupir d’exaspération en se tournant vers les yeux.
- C’est évident ! Commença-t-il, elle porte une robe de mariée et un voile venant d’un grand couturier totalement hors de prix qu’une simple organisatrice de mariage ne serait incapable de se l’emprunter pour une journée. Elle a de jolies chaussures venant sûrement de son placard car elles ne sont pas assorties à sa robe – malgré que sa robe soit assez longue, on s’en fiche pas mal ce qu’elle pouvait porter, c’est certain – puis elle a des ongles parfaitement manucurés, une bague de fiançailles rudement chère et son parfum est très cher aussi mais il sent très bon. Termina-t-il en se relevant.
- Super intéressant ! Demandez-le-lui le nom de son parfum pendant que vous y êtes. Lui lança-t-elle d’un air agacé, ironique et moqueur.
- Ne me tentez pas ma chère ! Répliqua son consultant dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération en secouant la tête et se tourna vers Wayne et Cho et attendit que l’un d’eux prit la parole.
- Jane a raison sur un point. Intervint Kimball d’une voix posée et sérieuse, la victime devait se marier aujourd’hui avec Steve Roosevelt l’assistant du substitut du Procureur du comté d’Orange.
- Super. Marmonna Lisbon, ironique et confuse à la fois ; où est le marié ?
- Chez des amis. Il était trop bouleversé pour parler. Répondit Wayne d’un air compréhensif.
- Et la victime a de la famille ? Questionna-t-elle.
- Une sœur, Olivia, on l’a ramené à son hôtel, elle était trop bouleversée également. Répondit Cho à son tour.
- Bien. Rigsby, va avec Van Pelt interroger les invités ; Cho, vas parler au marié si vous n’obtenez rien, va voir le médecin légiste s’il a pu déterminer la cause du décès. Pendant ce temps, Jane et moi, on va parler à la sœur de la victime. Indiqua-t-elle avec précision d’une voix calme.
- Oui, patron ! Dirent-ils en chœur en s’éloignant d’elle.
Ils exécutèrent les ordres de leur patronne qui commençait à rêvasser sur cet élément intriguant sur son bureau ce matin et se posait des questions sur ce fameux renard malicieux qui lui avait envoyé la lettre :
Qui pouvait bien lui envoyer de si jolis mots ? Qui avait pu si joliment bien la décrire telle qu’elle était ? Et qui était-ce cet admirateur timide et secret ?
Elle n’en avait aucune idée de qui ça pouvait bien être mais en repensant à chacun de ces mots écrits – malgré qu’elle avait du mal à croire ce qui était écrit noir sur blanc.
« … Je vous regarde donner des instructions à votre équipe d’un ton tellement ferme, objectif mais délicat et assurant comme le timbre mélodieux de votre voix si naturelle et apaisante comme vous l’êtes étant également calme, douce et humaine…»
« … Vos yeux ont toute l’intensité, l’étincelle d’une simple émeraude qu’on est immédiatement hypnotisé puis votre sourire… Il est absolument divin, éclatant, rayonnant comme si un rayon de soleil illumine votre visage angélique derrière votre image de femme rationnelle, caractérielle et sereine. »
« … Ca fait tellement longtemps que je ne suis pas tombé sous le charme d’une femme aussi belle et exceptionnelle que vous… »
Elle trouvait cela anodin, imprudent, exagéré mais surprenant, ouvert et flatteur ce qui la fit sourire timidement comme une adolescente qui croyait dur comme fer que l’auteur, c’était le plus beau garçon du lycée.
Patrick regarda d’un air intrigué, amusé et attendrit sa patronne qui commençait à avoir les joues empourprées – ce qui la rendait aussi craquante et attirante – et qui flottait sur son petit nuage. Il voulait l’admirer dans cet état de rêve pendant des heures mais il se doutait bien qu’elle allait l’en vouloir s’il « ne la réveillait pas » - dans le cas contraire, ça reviendrait au même – mais il décida d’y aller même s’il risquait de se
faire hurler dessus et le séduisant mentaliste se pencha doucement vers son oreille sans faire de gestes brusques.
Sa douce patronne sentit un souffle d’air chaud et agréable dans son cou qui lui donna des frissons.
- Alors Cendrillon, on rêve ? Dit une voix espiègle et douce.
Elle sursauta quand elle entendit ses mots, se tourna vers son insupportable gamin de consultant qui avait un sourire béat alors qu’elle le fusillait du regard.
- Vous êtes malade, ne me refaites jamais ça ! Et ne m’appelez pas comme ça ! Hurla-t-elle d’un ton irrité.
- D’accord. Ok. Dit son consultant en levant les mains et faisant la moue d’un air défensif.
- Venez, on va interroger la sœur de la victime. Ordonna Lisbon.
Elle tourna les talons et s’éloigna de son consultant qui emboîta le pas.
A l’extérieur d’une maison, installé sur un salon de jardin de style moderne contemporain, un homme de type caucasien âgé de 36 ans environ brun cheveux courts et raides aux yeux couleur noisette – rougis par les larmes – avec le teint mâte en costume de mariée était assis sur un fauteuil encore en état de choc alors que l’agent Cho était debout patient et calme en face de lui.
- Monsieur Roosevelt, d’abord je tenais à vous présenter toutes mes condoléances. S’excusa l’asiatique.
Il fut incapable de répondre alors il hocha la tête en la tenant entre ses mains pour ne pas montrer ses larmes.
- Je vous prie de m’excuser mais j’ai quelques petites questions à vous poser si vous me le permettez. Reprit Kimball d’une voix assurée et calme.
Roosevelt prit son courage à deux mains, il prit une grande inspiration, renifla et hocha la tête.
- Quand avez-vous parlé à Léa pour la dernière fois ? Questionna Cho.
- C’était ce matin. Renifla Roosevelt, je lui ai téléphoné pour… pour savoir si tout allait bien… que je voulais entendre le… le son de sa voix avant le mariage.
- Se comportait-elle de manière inhabituelle ces derniers temps ?
- Elle était nerveuse au sujet du mariage. Elle voulait un mariage de rêve, celui dont toutes les petites filles rêvaient. Dit Roosevelt nostalgique tandis qu’une larme qui longeait sa joue.
- Est-ce qu’elle avait eu des problèmes récemment ? Genre une cliente pas satisfaite de son travail ? Quelqu’un qui lui en voulait sévèrement ? Interrogea Kimball.
Adam Roosevelt prit un air réfléchit, plissa les yeux afin de se creuser les méninges pour pouvoir répondre à la question mais il était si bouleversé que rien ne vint.
- Non. Répondit-il en secouant la tête d’un air confus ; Léa était très exigeante dans son travail, elle tenait à montrer de quoi elle était capable.
Soudain, il s’effondra en larmes et tout à coup, une femme rousse aux cheveux longs bouclés aux yeux verts d’à peu près 25 ans accompagnée d’un homme chauve aux yeux bleus avec un book proche de la trentaine arrivèrent vers lui.
- Hey ! Adam ! On est là ! Rassura la jeune femme en passant son bras autour de ses épaules.
- Est-ce que vous avez terminé agent Cho ? Demanda l’homme d’un air confus et compatissant.
- Oui. Merci de votre coopération monsieur Roosevelt. Remercia Cho en s’éloignant d’eux.
Cho quitta la résidence des amis de Steven Roosevelt qui s’effondrait en sanglots dans les bras de ses amis qui faisaient tout pour le rassurer.
De leur côté, à l’hôtel de Newport Beach, Teresa Lisbon accompagnée de son consultant Patrick Jane étaient dans la chambre de la sœur de la victime, Olivia Dubois, dans les vingt ans cheveux châtains lisses aux yeux noisettes était recroquevillée sur un fauteuil avec le visage humidifié par les larmes qui continuaient de couler. Alors que Jane observait la chambre, Lisbon l’interrogeait en douceur.
- Toutes nos condoléances. S’excusa Lisbon d’un air confus.
La petite sœur de la défunte hocha la tête en passant ses mains sur ses joues pour essayer ses larmes mais elles ne cessaient de couler sur son visage.
- Vous étiez proche de votre sœur ? Demanda Jane en observant les photos sur la table de chevet.
- Oui… Renifla-t-elle ; Léa était tout pour moi… presqu’une seconde maman, elle m’a prit sous son aile depuis que nos… nos parents sont morts dans… dans un accident de voiture… il y a dix ans.
- Désolé. S’excusa le consultant en baissant son regard avec compassion.
- Quand avez-vous parlé à votre sœur pour la dernière fois ? Questionna Lisbon.
- Environ ½ heure avant la cérémonie. Répondit Olivia d’une voix faible ; je lui ai parlé de mes projets et elle m’a parlé des siens… elle était nerveuse mais excitée de vivre un mariage de rêve…
Elle sourit avec nostalgie, prit une pause et éclata en sanglots sous les yeux confus de Lisbon et Jane puis elle reprit parole en reprenant son souffle.
- …Et je l’ai laissé seule dans la tente pour qu’elle termine de se préparer.
- Est-ce que votre sœur avait des problèmes récemment ? Des ennemis ? Quelqu’un qui lui en voulait plus particulièrement ? Des menaces ? Questionna la femme flic.
- Non. Répondit la sœur sans hésitation du tac au tac ; non. Ma sœur était vraiment quelqu’un de très bien et épanouie par son travail.
Jane observa avec attention Olivia qui se serrait les poings, se frottait les bras comme si elle ressentait des frissons et avait le regard fuyant puis frustré.
- Est-ce que vous avez finit ? J’ai envie d’être seule s’il vous plaît ? Supplia Olivia.
- Oui bien sûr. Merci de nous avoir reçus. Remercia Lisbon en s’éloignant d’elle.
- S’il vous plaît ! Retrouvez l’enfoiré qui a fait ça à ma sœur ! Supplia Olivia en les retenant.
Lisbon la regarda droit dans les yeux, lui indiquant sa compassion pour la perte de sa famille que même la belle brune avait vécue – principalement la perte tragique de sa mère et la perte abjecte de son père – et sa sincérité de faire son boulot ainsi que de tenir ses promesses.
- C’est ce qu’on essaye de faire Olivia mais je vous le promets qu’on le coincera. Promit Lisbon.
- Vous pouvez faire confiance à l’agent Lisbon, elle tient toujours ses promesses. Intervint Jane.
Dubois hocha la tête faisant signe de dire « merci » alors qu’elle était encore trop déboussolée pour répondre tandis que Teresa fut surprise par les paroles de Patrick. Elle le fixa d’un air intriguée et interrogateur – bien qu’au fond d’elle, elle se sentit flattée, elle rougit et se mit à chanter en fredonnant Unchained Melody la BO du film Ghost – alors qu’il la regardait droit dans les yeux avec un sourire en coin.
Ils jetèrent un œil vers la sœur de la victime qui éclata en sanglots ce qui leur indiqua qu’il était temps pour eux de s’en aller. Jane ouvrit la porte de la chambre, laissa Lisbon à passer devant, elle s’exécuta puis son consultant la suivit en fermant la porte derrière lui.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Il est super ce chapitre
Je vois que Jane est toujours aussi galant
Allez Lisbon ouvre les yeux, il est hyper gentil et tu dis même pas "merci"
Et c'est lui qui a écrit la lettre, tu n'es pas très fûtée
VLS
Je vois que Jane est toujours aussi galant
Allez Lisbon ouvre les yeux, il est hyper gentil et tu dis même pas "merci"
Et c'est lui qui a écrit la lettre, tu n'es pas très fûtée
VLS
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Red letters passion ^
c'est vrai que Lisbon est un peu bete quand meme non mais franchement, Jane est galant, gentil et ca arrive juste au moment ou elle recoit la lettre, faut reflechir un peu
Encore un super chapitre une bonne enquete mais je t'avouerais ue je n'y prete pas beaucoup attention, je veux surtout savoir quand et comment Lisbon va enfin se rendre compte que la lettre vient de Jane
Encore un super chapitre une bonne enquete mais je t'avouerais ue je n'y prete pas beaucoup attention, je veux surtout savoir quand et comment Lisbon va enfin se rendre compte que la lettre vient de Jane
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Red letters passion ^
Merci beaucoup Alamanga & Sweety
Contente que ce nouveau chapitre vous plaise
Oui c'est vrai que c'est vraiment bête de la part de Lisbon de ne pas voir que Jane est tendre avec elle mais que voulez-vous... C'est Lisbon
@Alamanga : J'avoue que je ne suis pas très futée mais je suis capable d'être sadique , hein Sweety ?
@Sweety : Je m'en doute bien que tu n'as les yeux que pour Jane et Lisbon Voir Jane tout court et t'es pas la seule
Contente que ce nouveau chapitre vous plaise
Oui c'est vrai que c'est vraiment bête de la part de Lisbon de ne pas voir que Jane est tendre avec elle mais que voulez-vous... C'est Lisbon
@Alamanga : J'avoue que je ne suis pas très futée mais je suis capable d'être sadique , hein Sweety ?
@Sweety : Je m'en doute bien que tu n'as les yeux que pour Jane et Lisbon Voir Jane tout court et t'es pas la seule
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
J'adore cette suite avec un Jane craquant à souhait
Merci JA
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Red letters passion ^
J'aime beaucoup ce deuxieme Chapitre Et Jane qui se montre gentil avec sa patronne mais par contre elle ne l'ai pas pauvre Jane Bravo Vivement la suite
Invité- Invité
Re: Red letters passion ^
Derien Teninches & Cocodu66 Merci à vous !!
Ravie que ça vous plaise
Ravie que ça vous plaise
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
J'aime toujours autant !!
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
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