Red letters passion ^
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Re: Red letters passion ^
Merci Cocodu66 & Laurie-MFR
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Coucou tout le monde.
Voici la suite...
C'est un peu plus doux mais y a pas encore la réponse de Lisbon à la lettre, ce sera dans le chapitre suivant La suite sera postée Mercredi
En attendant... Bonne Lecture...
__________________________________________________________
Sur la plage de Newport Beach, un vent doux soufflait sur la côte sous un ciel bleu sans nuage et un grand soleil accompagnés par le bruit des vagues terminant leurs courses sur le sable fin.
Une bande jaune ayant les inscriptions qui se suivaient « DO NOT CROSS LINE – CRIME SCENE » en majuscules et en gros caractère délimitait et sécurisait la scène de crime qui n’était d’autre que… une cérémonie de mariage.
Un tapis rouge sous un parterre de pétales de roses multicolores, des dizaines de sièges drapés par une nappe blanche nouée par un nœud rouge de chaque côté des mariés, un autel abrité sous une arche de bois en arc de cercle décoré de fleurs en escargots et couvert par-dessus de soie blanche.
Une équipe scientifique et la police locale étaient déjà sur place. Le légiste était tout près du corps d’une jeune femme châtains clairs aux yeux noisettes, proche de la trentaine, étendue sur le sol au milieu du parterre de fleurs qui la conduisait jusqu’à l’autel. Elle était vêtue d’une robe de mariée hors de prix : bustier taille empire de blanche en satin dentelle sertie de perles avec une ceinture en satin ivoire nouée dans le dos dessinant la taille et une traîne faisant 40 cm environ. Trois voiles transparents en tulle sertie de perles d’environ 50 cm également groupés dans un diadème soutenant son chignon impeccablement parfait.
Lisbon ainsi que Jane arrivèrent ensemble au niveau de la bande jaune que le consultant attrapa et leva afin de laisser passer Lisbon – comme l’aurait fait comme n’importe quel gentleman – la jeune femme s’exécuta sans lui adresser un regard, ni un sourire, ni un « merci » sous le regard offensé du mentaliste qui lui emboîta le pas et arriva à côté d’elle.
- Vous allez continuer à faire la tête encore longtemps ? Demanda le consultant.
- Je ne fais pas du tout la tête. Répondit-elle d’un ton sec.
- Si, votre regard noir parle pour vous ainsi que votre trait entre les
sourcils bien prononcé et votre moue de boudeuse. Décrit-il en l’observant
- Bon, ça va, lâchez-moi maintenant Jane ! Vous me saoulez ! S’écria-t-elle d’une voix exaspérée.
Elle s’éloigna de lui en marchant de plus en plus vite alors que Patrick fit un pas de plus avant de rester immobile au milieu de l’agitation sur cette plage si belle, si paisible et regarda avec attendrissement et tristesse, Teresa se diriger vers Rigsby et Cho après un entretien avec la police locale avec détermination.
- Comme vous voudrez. Murmura-t-il d’une voix triste et confuse.
Puis il rejoignit sa patronne et ses amis – qui ne présentèrent aucun intérêt pour lui – s’approcha du corps de la mariée, salua d’un hochement de tête et d’un sourire, le légiste et observa attentivement le corps en se mettant accroupie.
- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda Lisbon.
- La victime est Léa Dubois d’origine française, 31 ans, organisatrice de mariage, sa boîte est en ville. Lui répondit Wayne.
- Pour quelle raison c’est de notre juridiction ? Questionna Lisbon exaspérée et agacée.
- C’était la compagne d’un de ces venimeux et veinards politiciens. Intervint Jane sans quitter la défunte des yeux.
- Et d’où vous sortez ça ? Demanda Lisbon dans un soupir d’exaspération en se tournant vers les yeux.
- C’est évident ! Commença-t-il, elle porte une robe de mariée et un voile venant d’un grand couturier totalement hors de prix qu’une simple organisatrice de mariage ne serait incapable de se l’emprunter pour une journée. Elle a de jolies chaussures venant sûrement de son placard car elles ne sont pas assorties à sa robe – malgré que sa robe soit assez longue, on s’en fiche pas mal ce qu’elle pouvait porter, c’est certain – puis elle a des ongles parfaitement manucurés, une bague de fiançailles rudement chère et son parfum est très cher aussi mais il sent très bon. Termina-t-il en se relevant.
- Super intéressant ! Demandez-le-lui le nom de son parfum pendant que vous y êtes. Lui lança-t-elle d’un air agacé, ironique et moqueur.
- Ne me tentez pas ma chère ! Répliqua son consultant dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération en secouant la tête et se tourna vers Wayne et Cho et attendit que l’un d’eux prit la parole.
- Jane a raison sur un point. Intervint Kimball d’une voix posée et sérieuse, la victime devait se marier aujourd’hui avec Steve Roosevelt l’assistant du substitut du Procureur du comté d’Orange.
- Super. Marmonna Lisbon, ironique et confuse à la fois ; où est le marié ?
- Chez des amis. Il était trop bouleversé pour parler. Répondit Wayne d’un air compréhensif.
- Et la victime a de la famille ? Questionna-t-elle.
- Une sœur, Olivia, on l’a ramené à son hôtel, elle était trop bouleversée également. Répondit Cho à son tour.
- Bien. Rigsby, va avec Van Pelt interroger les invités ; Cho, vas parler au marié si vous n’obtenez rien, va voir le médecin légiste s’il a pu déterminer la cause du décès. Pendant ce temps, Jane et moi, on va parler à la sœur de la victime. Indiqua-t-elle avec précision d’une voix calme.
- Oui, patron ! Dirent-ils en chœur en s’éloignant d’elle.
Ils exécutèrent les ordres de leur patronne qui commençait à rêvasser sur cet élément intriguant sur son bureau ce matin et se posait des questions sur ce fameux renard malicieux qui lui avait envoyé la lettre :
Qui pouvait bien lui envoyer de si jolis mots ? Qui avait pu si joliment bien la décrire telle qu’elle était ? Et qui était-ce cet admirateur timide et secret ?
Elle n’en avait aucune idée de qui ça pouvait bien être mais en repensant à chacun de ces mots écrits – malgré qu’elle avait du mal à croire ce qui était écrit noir sur blanc.
« … Je vous regarde donner des instructions à votre équipe d’un ton tellement ferme, objectif mais délicat et assurant comme le timbre mélodieux de votre voix si naturelle et apaisante comme vous l’êtes étant également calme, douce et humaine…»
« … Vos yeux ont toute l’intensité, l’étincelle d’une simple émeraude qu’on est immédiatement hypnotisé puis votre sourire… Il est absolument divin, éclatant, rayonnant comme si un rayon de soleil illumine votre visage angélique derrière votre image de femme rationnelle, caractérielle et sereine. »
« … Ca fait tellement longtemps que je ne suis pas tombé sous le charme d’une femme aussi belle et exceptionnelle que vous… »
Elle trouvait cela anodin, imprudent, exagéré mais surprenant, ouvert et flatteur ce qui la fit sourire timidement comme une adolescente qui croyait dur comme fer que l’auteur, c’était le plus beau garçon du lycée.
Patrick regarda d’un air intrigué, amusé et attendrit sa patronne qui commençait à avoir les joues empourprées – ce qui la rendait aussi craquante et attirante – et qui flottait sur son petit nuage. Il voulait l’admirer dans cet état de rêve pendant des heures mais il se doutait bien qu’elle allait l’en vouloir s’il « ne la réveillait pas » - dans le cas contraire, ça reviendrait au même – mais il décida d’y aller même s’il risquait de se
faire hurler dessus et le séduisant mentaliste se pencha doucement vers son oreille sans faire de gestes brusques.
Sa douce patronne sentit un souffle d’air chaud et agréable dans son cou qui lui donna des frissons.
- Alors Cendrillon, on rêve ? Dit une voix espiègle et douce.
Elle sursauta quand elle entendit ses mots, se tourna vers son insupportable gamin de consultant qui avait un sourire béat alors qu’elle le fusillait du regard.
- Vous êtes malade, ne me refaites jamais ça ! Et ne m’appelez pas comme ça ! Hurla-t-elle d’un ton irrité.
- D’accord. Ok. Dit son consultant en levant les mains et faisant la moue d’un air défensif.
- Venez, on va interroger la sœur de la victime. Ordonna Lisbon.
Elle tourna les talons et s’éloigna de son consultant qui emboîta le pas.
A l’extérieur d’une maison, installé sur un salon de jardin de style moderne contemporain, un homme de type caucasien âgé de 36 ans environ brun cheveux courts et raides aux yeux couleur noisette – rougis par les larmes – avec le teint mâte en costume de mariée était assis sur un fauteuil encore en état de choc alors que l’agent Cho était debout patient et calme en face de lui.
- Monsieur Roosevelt, d’abord je tenais à vous présenter toutes mes condoléances. S’excusa l’asiatique.
Il fut incapable de répondre alors il hocha la tête en la tenant entre ses mains pour ne pas montrer ses larmes.
- Je vous prie de m’excuser mais j’ai quelques petites questions à vous poser si vous me le permettez. Reprit Kimball d’une voix assurée et calme.
Roosevelt prit son courage à deux mains, il prit une grande inspiration, renifla et hocha la tête.
- Quand avez-vous parlé à Léa pour la dernière fois ? Questionna Cho.
- C’était ce matin. Renifla Roosevelt, je lui ai téléphoné pour… pour savoir si tout allait bien… que je voulais entendre le… le son de sa voix avant le mariage.
- Se comportait-elle de manière inhabituelle ces derniers temps ?
- Elle était nerveuse au sujet du mariage. Elle voulait un mariage de rêve, celui dont toutes les petites filles rêvaient. Dit Roosevelt nostalgique tandis qu’une larme qui longeait sa joue.
- Est-ce qu’elle avait eu des problèmes récemment ? Genre une cliente pas satisfaite de son travail ? Quelqu’un qui lui en voulait sévèrement ? Interrogea Kimball.
Adam Roosevelt prit un air réfléchit, plissa les yeux afin de se creuser les méninges pour pouvoir répondre à la question mais il était si bouleversé que rien ne vint.
- Non. Répondit-il en secouant la tête d’un air confus ; Léa était très exigeante dans son travail, elle tenait à montrer de quoi elle était capable.
Soudain, il s’effondra en larmes et tout à coup, une femme rousse aux cheveux longs bouclés aux yeux verts d’à peu près 25 ans accompagnée d’un homme chauve aux yeux bleus avec un book proche de la trentaine arrivèrent vers lui.
- Hey ! Adam ! On est là ! Rassura la jeune femme en passant son bras autour de ses épaules.
- Est-ce que vous avez terminé agent Cho ? Demanda l’homme d’un air confus et compatissant.
- Oui. Merci de votre coopération monsieur Roosevelt. Remercia Cho en s’éloignant d’eux.
Cho quitta la résidence des amis de Steven Roosevelt qui s’effondrait en sanglots dans les bras de ses amis qui faisaient tout pour le rassurer.
De leur côté, à l’hôtel de Newport Beach, Teresa Lisbon accompagnée de son consultant Patrick Jane étaient dans la chambre de la sœur de la victime, Olivia Dubois, dans les vingt ans cheveux châtains lisses aux yeux noisettes était recroquevillée sur un fauteuil avec le visage humidifié par les larmes qui continuaient de couler. Alors que Jane observait la chambre, Lisbon l’interrogeait en douceur.
- Toutes nos condoléances. S’excusa Lisbon d’un air confus.
La petite sœur de la défunte hocha la tête en passant ses mains sur ses joues pour essayer ses larmes mais elles ne cessaient de couler sur son visage.
- Vous étiez proche de votre sœur ? Demanda Jane en observant les photos sur la table de chevet.
- Oui… Renifla-t-elle ; Léa était tout pour moi… presqu’une seconde maman, elle m’a prit sous son aile depuis que nos… nos parents sont morts dans… dans un accident de voiture… il y a dix ans.
- Désolé. S’excusa le consultant en baissant son regard avec compassion.
- Quand avez-vous parlé à votre sœur pour la dernière fois ? Questionna Lisbon.
- Environ ½ heure avant la cérémonie. Répondit Olivia d’une voix faible ; je lui ai parlé de mes projets et elle m’a parlé des siens… elle était nerveuse mais excitée de vivre un mariage de rêve…
Elle sourit avec nostalgie, prit une pause et éclata en sanglots sous les yeux confus de Lisbon et Jane puis elle reprit parole en reprenant son souffle.
- …Et je l’ai laissé seule dans la tente pour qu’elle termine de se préparer.
- Est-ce que votre sœur avait des problèmes récemment ? Des ennemis ? Quelqu’un qui lui en voulait plus particulièrement ? Des menaces ? Questionna la femme flic.
- Non. Répondit la sœur sans hésitation du tac au tac ; non. Ma sœur était vraiment quelqu’un de très bien et épanouie par son travail.
Jane observa avec attention Olivia qui se serrait les poings, se frottait les bras comme si elle ressentait des frissons et avait le regard fuyant puis frustré.
- Est-ce que vous avez finit ? J’ai envie d’être seule s’il vous plaît ? Supplia Olivia.
- Oui bien sûr. Merci de nous avoir reçus. Remercia Lisbon en s’éloignant d’elle.
- S’il vous plaît ! Retrouvez l’enfoiré qui a fait ça à ma sœur ! Supplia Olivia en les retenant.
Lisbon la regarda droit dans les yeux, lui indiquant sa compassion pour la perte de sa famille que même la belle brune avait vécue – principalement la perte tragique de sa mère et la perte abjecte de son père – et sa sincérité de faire son boulot ainsi que de tenir ses promesses.
- C’est ce qu’on essaye de faire Olivia mais je vous le promets qu’on le coincera. Promit Lisbon.
- Vous pouvez faire confiance à l’agent Lisbon, elle tient toujours ses promesses. Intervint Jane.
Dubois hocha la tête faisant signe de dire « merci » alors qu’elle était encore trop déboussolée pour répondre tandis que Teresa fut surprise par les paroles de Patrick. Elle le fixa d’un air intriguée et interrogateur – bien qu’au fond d’elle, elle se sentit flattée, elle rougit et se mit à chanter en fredonnant Unchained Melody la BO du film Ghost – alors qu’il la regardait droit dans les yeux avec un sourire en coin.
Ils jetèrent un œil vers la sœur de la victime qui éclata en sanglots ce qui leur indiqua qu’il était temps pour eux de s’en aller. Jane ouvrit la porte de la chambre, laissa Lisbon à passer devant, elle s’exécuta puis son consultant la suivit en fermant la porte derrière lui.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Coucou tout le monde.
Voici la suite...
C'est un peu plus doux mais y a pas encore la réponse de Lisbon à la lettre, ce sera dans le chapitre suivant La suite sera postée Mercredi
En attendant... Bonne Lecture...
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Chapitre 1 :
Sur la plage de Newport Beach, un vent doux soufflait sur la côte sous un ciel bleu sans nuage et un grand soleil accompagnés par le bruit des vagues terminant leurs courses sur le sable fin.
Une bande jaune ayant les inscriptions qui se suivaient « DO NOT CROSS LINE – CRIME SCENE » en majuscules et en gros caractère délimitait et sécurisait la scène de crime qui n’était d’autre que… une cérémonie de mariage.
Un tapis rouge sous un parterre de pétales de roses multicolores, des dizaines de sièges drapés par une nappe blanche nouée par un nœud rouge de chaque côté des mariés, un autel abrité sous une arche de bois en arc de cercle décoré de fleurs en escargots et couvert par-dessus de soie blanche.
Une équipe scientifique et la police locale étaient déjà sur place. Le légiste était tout près du corps d’une jeune femme châtains clairs aux yeux noisettes, proche de la trentaine, étendue sur le sol au milieu du parterre de fleurs qui la conduisait jusqu’à l’autel. Elle était vêtue d’une robe de mariée hors de prix : bustier taille empire de blanche en satin dentelle sertie de perles avec une ceinture en satin ivoire nouée dans le dos dessinant la taille et une traîne faisant 40 cm environ. Trois voiles transparents en tulle sertie de perles d’environ 50 cm également groupés dans un diadème soutenant son chignon impeccablement parfait.
Lisbon ainsi que Jane arrivèrent ensemble au niveau de la bande jaune que le consultant attrapa et leva afin de laisser passer Lisbon – comme l’aurait fait comme n’importe quel gentleman – la jeune femme s’exécuta sans lui adresser un regard, ni un sourire, ni un « merci » sous le regard offensé du mentaliste qui lui emboîta le pas et arriva à côté d’elle.
- Vous allez continuer à faire la tête encore longtemps ? Demanda le consultant.
- Je ne fais pas du tout la tête. Répondit-elle d’un ton sec.
- Si, votre regard noir parle pour vous ainsi que votre trait entre les
sourcils bien prononcé et votre moue de boudeuse. Décrit-il en l’observant
- Bon, ça va, lâchez-moi maintenant Jane ! Vous me saoulez ! S’écria-t-elle d’une voix exaspérée.
Elle s’éloigna de lui en marchant de plus en plus vite alors que Patrick fit un pas de plus avant de rester immobile au milieu de l’agitation sur cette plage si belle, si paisible et regarda avec attendrissement et tristesse, Teresa se diriger vers Rigsby et Cho après un entretien avec la police locale avec détermination.
- Comme vous voudrez. Murmura-t-il d’une voix triste et confuse.
Puis il rejoignit sa patronne et ses amis – qui ne présentèrent aucun intérêt pour lui – s’approcha du corps de la mariée, salua d’un hochement de tête et d’un sourire, le légiste et observa attentivement le corps en se mettant accroupie.
- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda Lisbon.
- La victime est Léa Dubois d’origine française, 31 ans, organisatrice de mariage, sa boîte est en ville. Lui répondit Wayne.
- Pour quelle raison c’est de notre juridiction ? Questionna Lisbon exaspérée et agacée.
- C’était la compagne d’un de ces venimeux et veinards politiciens. Intervint Jane sans quitter la défunte des yeux.
- Et d’où vous sortez ça ? Demanda Lisbon dans un soupir d’exaspération en se tournant vers les yeux.
- C’est évident ! Commença-t-il, elle porte une robe de mariée et un voile venant d’un grand couturier totalement hors de prix qu’une simple organisatrice de mariage ne serait incapable de se l’emprunter pour une journée. Elle a de jolies chaussures venant sûrement de son placard car elles ne sont pas assorties à sa robe – malgré que sa robe soit assez longue, on s’en fiche pas mal ce qu’elle pouvait porter, c’est certain – puis elle a des ongles parfaitement manucurés, une bague de fiançailles rudement chère et son parfum est très cher aussi mais il sent très bon. Termina-t-il en se relevant.
- Super intéressant ! Demandez-le-lui le nom de son parfum pendant que vous y êtes. Lui lança-t-elle d’un air agacé, ironique et moqueur.
- Ne me tentez pas ma chère ! Répliqua son consultant dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération en secouant la tête et se tourna vers Wayne et Cho et attendit que l’un d’eux prit la parole.
- Jane a raison sur un point. Intervint Kimball d’une voix posée et sérieuse, la victime devait se marier aujourd’hui avec Steve Roosevelt l’assistant du substitut du Procureur du comté d’Orange.
- Super. Marmonna Lisbon, ironique et confuse à la fois ; où est le marié ?
- Chez des amis. Il était trop bouleversé pour parler. Répondit Wayne d’un air compréhensif.
- Et la victime a de la famille ? Questionna-t-elle.
- Une sœur, Olivia, on l’a ramené à son hôtel, elle était trop bouleversée également. Répondit Cho à son tour.
- Bien. Rigsby, va avec Van Pelt interroger les invités ; Cho, vas parler au marié si vous n’obtenez rien, va voir le médecin légiste s’il a pu déterminer la cause du décès. Pendant ce temps, Jane et moi, on va parler à la sœur de la victime. Indiqua-t-elle avec précision d’une voix calme.
- Oui, patron ! Dirent-ils en chœur en s’éloignant d’elle.
Ils exécutèrent les ordres de leur patronne qui commençait à rêvasser sur cet élément intriguant sur son bureau ce matin et se posait des questions sur ce fameux renard malicieux qui lui avait envoyé la lettre :
Qui pouvait bien lui envoyer de si jolis mots ? Qui avait pu si joliment bien la décrire telle qu’elle était ? Et qui était-ce cet admirateur timide et secret ?
Elle n’en avait aucune idée de qui ça pouvait bien être mais en repensant à chacun de ces mots écrits – malgré qu’elle avait du mal à croire ce qui était écrit noir sur blanc.
« … Je vous regarde donner des instructions à votre équipe d’un ton tellement ferme, objectif mais délicat et assurant comme le timbre mélodieux de votre voix si naturelle et apaisante comme vous l’êtes étant également calme, douce et humaine…»
« … Vos yeux ont toute l’intensité, l’étincelle d’une simple émeraude qu’on est immédiatement hypnotisé puis votre sourire… Il est absolument divin, éclatant, rayonnant comme si un rayon de soleil illumine votre visage angélique derrière votre image de femme rationnelle, caractérielle et sereine. »
« … Ca fait tellement longtemps que je ne suis pas tombé sous le charme d’une femme aussi belle et exceptionnelle que vous… »
Elle trouvait cela anodin, imprudent, exagéré mais surprenant, ouvert et flatteur ce qui la fit sourire timidement comme une adolescente qui croyait dur comme fer que l’auteur, c’était le plus beau garçon du lycée.
Patrick regarda d’un air intrigué, amusé et attendrit sa patronne qui commençait à avoir les joues empourprées – ce qui la rendait aussi craquante et attirante – et qui flottait sur son petit nuage. Il voulait l’admirer dans cet état de rêve pendant des heures mais il se doutait bien qu’elle allait l’en vouloir s’il « ne la réveillait pas » - dans le cas contraire, ça reviendrait au même – mais il décida d’y aller même s’il risquait de se
faire hurler dessus et le séduisant mentaliste se pencha doucement vers son oreille sans faire de gestes brusques.
Sa douce patronne sentit un souffle d’air chaud et agréable dans son cou qui lui donna des frissons.
- Alors Cendrillon, on rêve ? Dit une voix espiègle et douce.
Elle sursauta quand elle entendit ses mots, se tourna vers son insupportable gamin de consultant qui avait un sourire béat alors qu’elle le fusillait du regard.
- Vous êtes malade, ne me refaites jamais ça ! Et ne m’appelez pas comme ça ! Hurla-t-elle d’un ton irrité.
- D’accord. Ok. Dit son consultant en levant les mains et faisant la moue d’un air défensif.
- Venez, on va interroger la sœur de la victime. Ordonna Lisbon.
Elle tourna les talons et s’éloigna de son consultant qui emboîta le pas.
A l’extérieur d’une maison, installé sur un salon de jardin de style moderne contemporain, un homme de type caucasien âgé de 36 ans environ brun cheveux courts et raides aux yeux couleur noisette – rougis par les larmes – avec le teint mâte en costume de mariée était assis sur un fauteuil encore en état de choc alors que l’agent Cho était debout patient et calme en face de lui.
- Monsieur Roosevelt, d’abord je tenais à vous présenter toutes mes condoléances. S’excusa l’asiatique.
Il fut incapable de répondre alors il hocha la tête en la tenant entre ses mains pour ne pas montrer ses larmes.
- Je vous prie de m’excuser mais j’ai quelques petites questions à vous poser si vous me le permettez. Reprit Kimball d’une voix assurée et calme.
Roosevelt prit son courage à deux mains, il prit une grande inspiration, renifla et hocha la tête.
- Quand avez-vous parlé à Léa pour la dernière fois ? Questionna Cho.
- C’était ce matin. Renifla Roosevelt, je lui ai téléphoné pour… pour savoir si tout allait bien… que je voulais entendre le… le son de sa voix avant le mariage.
- Se comportait-elle de manière inhabituelle ces derniers temps ?
- Elle était nerveuse au sujet du mariage. Elle voulait un mariage de rêve, celui dont toutes les petites filles rêvaient. Dit Roosevelt nostalgique tandis qu’une larme qui longeait sa joue.
- Est-ce qu’elle avait eu des problèmes récemment ? Genre une cliente pas satisfaite de son travail ? Quelqu’un qui lui en voulait sévèrement ? Interrogea Kimball.
Adam Roosevelt prit un air réfléchit, plissa les yeux afin de se creuser les méninges pour pouvoir répondre à la question mais il était si bouleversé que rien ne vint.
- Non. Répondit-il en secouant la tête d’un air confus ; Léa était très exigeante dans son travail, elle tenait à montrer de quoi elle était capable.
Soudain, il s’effondra en larmes et tout à coup, une femme rousse aux cheveux longs bouclés aux yeux verts d’à peu près 25 ans accompagnée d’un homme chauve aux yeux bleus avec un book proche de la trentaine arrivèrent vers lui.
- Hey ! Adam ! On est là ! Rassura la jeune femme en passant son bras autour de ses épaules.
- Est-ce que vous avez terminé agent Cho ? Demanda l’homme d’un air confus et compatissant.
- Oui. Merci de votre coopération monsieur Roosevelt. Remercia Cho en s’éloignant d’eux.
Cho quitta la résidence des amis de Steven Roosevelt qui s’effondrait en sanglots dans les bras de ses amis qui faisaient tout pour le rassurer.
De leur côté, à l’hôtel de Newport Beach, Teresa Lisbon accompagnée de son consultant Patrick Jane étaient dans la chambre de la sœur de la victime, Olivia Dubois, dans les vingt ans cheveux châtains lisses aux yeux noisettes était recroquevillée sur un fauteuil avec le visage humidifié par les larmes qui continuaient de couler. Alors que Jane observait la chambre, Lisbon l’interrogeait en douceur.
- Toutes nos condoléances. S’excusa Lisbon d’un air confus.
La petite sœur de la défunte hocha la tête en passant ses mains sur ses joues pour essayer ses larmes mais elles ne cessaient de couler sur son visage.
- Vous étiez proche de votre sœur ? Demanda Jane en observant les photos sur la table de chevet.
- Oui… Renifla-t-elle ; Léa était tout pour moi… presqu’une seconde maman, elle m’a prit sous son aile depuis que nos… nos parents sont morts dans… dans un accident de voiture… il y a dix ans.
- Désolé. S’excusa le consultant en baissant son regard avec compassion.
- Quand avez-vous parlé à votre sœur pour la dernière fois ? Questionna Lisbon.
- Environ ½ heure avant la cérémonie. Répondit Olivia d’une voix faible ; je lui ai parlé de mes projets et elle m’a parlé des siens… elle était nerveuse mais excitée de vivre un mariage de rêve…
Elle sourit avec nostalgie, prit une pause et éclata en sanglots sous les yeux confus de Lisbon et Jane puis elle reprit parole en reprenant son souffle.
- …Et je l’ai laissé seule dans la tente pour qu’elle termine de se préparer.
- Est-ce que votre sœur avait des problèmes récemment ? Des ennemis ? Quelqu’un qui lui en voulait plus particulièrement ? Des menaces ? Questionna la femme flic.
- Non. Répondit la sœur sans hésitation du tac au tac ; non. Ma sœur était vraiment quelqu’un de très bien et épanouie par son travail.
Jane observa avec attention Olivia qui se serrait les poings, se frottait les bras comme si elle ressentait des frissons et avait le regard fuyant puis frustré.
- Est-ce que vous avez finit ? J’ai envie d’être seule s’il vous plaît ? Supplia Olivia.
- Oui bien sûr. Merci de nous avoir reçus. Remercia Lisbon en s’éloignant d’elle.
- S’il vous plaît ! Retrouvez l’enfoiré qui a fait ça à ma sœur ! Supplia Olivia en les retenant.
Lisbon la regarda droit dans les yeux, lui indiquant sa compassion pour la perte de sa famille que même la belle brune avait vécue – principalement la perte tragique de sa mère et la perte abjecte de son père – et sa sincérité de faire son boulot ainsi que de tenir ses promesses.
- C’est ce qu’on essaye de faire Olivia mais je vous le promets qu’on le coincera. Promit Lisbon.
- Vous pouvez faire confiance à l’agent Lisbon, elle tient toujours ses promesses. Intervint Jane.
Dubois hocha la tête faisant signe de dire « merci » alors qu’elle était encore trop déboussolée pour répondre tandis que Teresa fut surprise par les paroles de Patrick. Elle le fixa d’un air intriguée et interrogateur – bien qu’au fond d’elle, elle se sentit flattée, elle rougit et se mit à chanter en fredonnant Unchained Melody la BO du film Ghost – alors qu’il la regardait droit dans les yeux avec un sourire en coin.
Ils jetèrent un œil vers la sœur de la victime qui éclata en sanglots ce qui leur indiqua qu’il était temps pour eux de s’en aller. Jane ouvrit la porte de la chambre, laissa Lisbon à passer devant, elle s’exécuta puis son consultant la suivit en fermant la porte derrière lui.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Il est super ce chapitre
Je vois que Jane est toujours aussi galant
Allez Lisbon ouvre les yeux, il est hyper gentil et tu dis même pas "merci"
Et c'est lui qui a écrit la lettre, tu n'es pas très fûtée
VLS
Je vois que Jane est toujours aussi galant
Allez Lisbon ouvre les yeux, il est hyper gentil et tu dis même pas "merci"
Et c'est lui qui a écrit la lettre, tu n'es pas très fûtée
VLS
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Red letters passion ^
c'est vrai que Lisbon est un peu bete quand meme non mais franchement, Jane est galant, gentil et ca arrive juste au moment ou elle recoit la lettre, faut reflechir un peu
Encore un super chapitre une bonne enquete mais je t'avouerais ue je n'y prete pas beaucoup attention, je veux surtout savoir quand et comment Lisbon va enfin se rendre compte que la lettre vient de Jane
Encore un super chapitre une bonne enquete mais je t'avouerais ue je n'y prete pas beaucoup attention, je veux surtout savoir quand et comment Lisbon va enfin se rendre compte que la lettre vient de Jane
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Red letters passion ^
Merci beaucoup Alamanga & Sweety
Contente que ce nouveau chapitre vous plaise
Oui c'est vrai que c'est vraiment bête de la part de Lisbon de ne pas voir que Jane est tendre avec elle mais que voulez-vous... C'est Lisbon
@Alamanga : J'avoue que je ne suis pas très futée mais je suis capable d'être sadique , hein Sweety ?
@Sweety : Je m'en doute bien que tu n'as les yeux que pour Jane et Lisbon Voir Jane tout court et t'es pas la seule
Contente que ce nouveau chapitre vous plaise
Oui c'est vrai que c'est vraiment bête de la part de Lisbon de ne pas voir que Jane est tendre avec elle mais que voulez-vous... C'est Lisbon
@Alamanga : J'avoue que je ne suis pas très futée mais je suis capable d'être sadique , hein Sweety ?
@Sweety : Je m'en doute bien que tu n'as les yeux que pour Jane et Lisbon Voir Jane tout court et t'es pas la seule
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
J'adore cette suite avec un Jane craquant à souhait
Merci JA
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Red letters passion ^
J'aime beaucoup ce deuxieme Chapitre Et Jane qui se montre gentil avec sa patronne mais par contre elle ne l'ai pas pauvre Jane Bravo Vivement la suite
Invité- Invité
Re: Red letters passion ^
Derien Teninches & Cocodu66 Merci à vous !!
Ravie que ça vous plaise
Ravie que ça vous plaise
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
J'aime toujours autant !!
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Red letters passion ^
je n'avais pas vu que tu avais posté la suite
On se demande vraiment si Lisbon est flic par moment
Comment n'a t-elle pas compris qui était l'auteur de la lettre...surtout avec la prévenance de Jane
Je veux voir comment tu va faire évoluer cette histoire :bounce: :bounce: :bounce:
On se demande vraiment si Lisbon est flic par moment
Comment n'a t-elle pas compris qui était l'auteur de la lettre...surtout avec la prévenance de Jane
Je veux voir comment tu va faire évoluer cette histoire :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Red letters passion ^
Merci beaucoup Jen'ny & Johel
@Johel : T'inquiètes ce n'est pas grave
@Johel : T'inquiètes ce n'est pas grave
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
J'ai envie de lui mettre des claques à Lisbon parfois...
Ouvre les yeux bon-sang !!
Mais Jane est juste adorable Quel gentlman
J'ai hâte de voir la suite et comment cette lettre va être mise sur la table et surtout par qui :bounce:
Vivement mercredi pour la suite
Ouvre les yeux bon-sang !!
Mais Jane est juste adorable Quel gentlman
J'ai hâte de voir la suite et comment cette lettre va être mise sur la table et surtout par qui :bounce:
Vivement mercredi pour la suite
Invité- Invité
Re: Red letters passion ^
Merci beaucoup Aphraël
Contente de voir que ça te plaise
Contente de voir que ça te plaise
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
j'adore, très malin ce Jane !!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Red letters passion ^
Ravie que ça te plaise Jiisbon
Merci
Merci
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
mais de rien, je meurt d'envie de savoir la suite !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Red letters passion ^
OOOHH un nouveau chapitre !!!
( Non non je ne suis pas du tout à la masse )
L'enquête se met en place et en même temps on commence à connaître un peu plus les sentiments de Lisbon vis à vis de la lettre. En plus Jane qui la joue gentleman à fond ( non mais elle est aveugle ou quoi ?? ).
Bref en gros un SUPER chapitre !!!
En plus je découvre que la réponse de Lisbon arrive demain alors moi je dis VIVEMENT DEMAIN
( Non non je ne suis pas du tout à la masse )
L'enquête se met en place et en même temps on commence à connaître un peu plus les sentiments de Lisbon vis à vis de la lettre. En plus Jane qui la joue gentleman à fond ( non mais elle est aveugle ou quoi ?? ).
Bref en gros un SUPER chapitre !!!
En plus je découvre que la réponse de Lisbon arrive demain alors moi je dis VIVEMENT DEMAIN
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Red letters passion ^
Merci Terpo4
Ca fait plaisir de voir que ça te plaise
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
Et voilà d'autres et tout nouveaux moments Jisbon pour vous mettre l'eau à la bouche enfin c'est vous qui le dites, pas moi
En tout cas, j'espère que cela vous plaira pour certaines, je n'ai aucun là-dessus enfin je crois
Je suis déjà arrivée à l'écriture du chapitre 8 (oui, je suis une rapide et non, je ne suis pas Speedy Gonzalez )
Donc je posterai la suite Vendredi
Bonne Lecture...
__________________________________________________________
De retour au QG du CBI, en ce beau début d’après-midi, Lisbon et Jane arrivèrent dans l’open space où le trio les attendait afin de transmettre ce qu’ils venaient d’obtenir concernant l’enquête tandis que le mentaliste enlevait sa veste, la déposait sur une chaise, retroussait ses manches et s’allongeait sur son canapé.
Lisbon s’assit justement sur la chaise où sa veste s’était posé, la jeune femme porta sa veste sous son bras – Jane le remarqua mais fit semblant de n’avoir rien vu – et se tourna vers son équipe.
- La sœur de la victime vous a aidé ? Demanda Rigsby.
- Malheureusement non. Soupira Lisbon ; du nouveau du côté du futur mari éploré ?
- Rien non plus, il était trop effondré et anéantit pour répondre. Répondit Cho d’un air stoïque et compréhensif ; mais j’ai pu avoir le rapport du légiste de Léa Dubois, empoisonnement au venin de cobra que l’équipe scientifique a prélevé dans sa boisson qui était dans sa tente. Poursuivit-il.
- L’assassin a voulut la faire souffrir et le jour de son mariage alors que ça devait être le plus beau jour de sa vie. Soupira Grace désemparée.
- Celui qui a fait ça, tenait à ce que tout le monde s’en souvienne. Rétorqua Wayne.
- Et en plus, il est rare de se procurer du venin de cobra. Ajouta Kimball.
- Le crime parfait ! Intervint Patrick en se tournant vers eux sans bouger de son canapé, le meurtrier voulait montrer aux autres le crime parfait par excellence aussi à Steven Roosevelt de louper une occasion en or d’épouser la femme qu’il aimait. Poursuivit-il.
- Tu penses que c’était pour faire porter un message ? Demanda l’asiatique intrigué.
- Si c’était le cas, pourquoi tuer Léa et non plutôt Steven ? S’interrogea Van Pelt.
- Là, est la question. Répondit le consultant en levant son index.
Teresa leva les yeux au ciel d’un air exaspéré.
- Et il y a aussi Olivia Dubois. Reprit-il.
- Quoi ? Vous croyez qu’elle sait quelque chose ? Demanda Lisbon en fronçant les sourcils intriguée en se tournant vers lui.
- Hum… Je dirai qu’elle cache quelque chose mais quoi ? Aucune idée. Corrigea-t-il ; parce que quand vous l’avez interrogé si sa sœur avait reçu des menaces ou si quelqu’un lui en voulait, elle a fuit la question.
- Oui, assez étrange, elle doit sans doute couvrir quelqu’un. Dit sa patronne d’un air soupçonneux.
- Ou alors cacher quelque chose dont elle a honte d’en parler. Intervint Jane.
- Van Pelt, Rigsby allez au domicile de Léa Dubois et cherchez le moindre truc suspect. Cho, va à la boutique de la victime interroger ses collègues de travail. Ordonna Lisbon.
L’équipe hocha la tête, prit leurs affaires et quittèrent la pièce.
Un silence mélangeant à un malaise s’installa dans la pièce. Discrètement, Jane ouvrit un œil afin d’observer sa muse en train de tripoter sa veste – ce qui ne le gênait pas à première vue – et recommença à rêvasser.
Il était difficile pour lui de nier à quel point – et puis d’ailleurs pourquoi le vouloir ? – à quel point elle était ravissante avec ses pommettes rosées à croquer comme une pomme et ses yeux émeraude qui pétillaient intensément.
Comment une femme aussi simple, aussi tenace et aussi belle que Teresa Lisbon pouvait lui faire autant d’effets ? C’était totalement impossible et vraiment compliqué à expliquer.
Le craquant mentaliste soupira d’aise en refermant ses beaux yeux océan. Son soupir fit sortir sa partenaire de sa rêverie et elle se tourna vers lui.
- Quoi encore ? Demanda-t-elle dans un soupir exaspéré.
- Hum… Je vous imagine le parfum de la mariée morte sur vous. Répliqua-t-il d’un air laçant en gardant les yeux fermés.
- Oh ! Très flatteur ! S’exprima-t-elle d’un ton sec et agacé.
- Ca exprime la passion, l’acharnement, la colère, la subtilité… tout vous. Ajouta Jane.
- Vous êtes exaspérant et un emmerdeur ! Soupira-t-elle irritée.
- Si je suis un emmerdeur comme vous dites…
- Et c’est le cas ! Lui coupa Lisbon avec affirmation.
- Alors pourquoi vous tripotez ma plus belle veste ? Questionna Jane dans un sourire malicieux.
Elle fronça les sourcils par ce qu’il venait de dire et baissa la tête en regardant ses mains qui faisaient ce qu’il venait de dire. Son consultant la rendait vraiment dingue et la mettait tellement hors d’elle que Teresa se leva d’un bond brusque et jeta violemment la veste de Patrick – qui au passage, lui atterrit à la figure – et s’en alla en quatrième vitesse alors que le beau blond sursauta en grognant après que sa veste lui arriva brusquement au visage.
« Arrha ! Mais il m’énerve ! Il m’énerve ! J’ai envie de le… Arrha ! » Pensa Lisbon en serrant les dents avec acharnement en tapant ses poings sur son poste de travail.
Enfermée dans son bureau et assit derrière son poste de travail, la jeune femme s’enfonça au fond de son siège, leva les yeux au ciel en reprenant son souffle face à son insupportable et déséquilibré de consultant qui l’avait mis dans un était de fureur. Il était une vraie calamité la plupart du temps… Non ! Tout le temps ! De jour comme de nuit ! Vraiment une tornade infernale !
Elle expira d’un souffle toute la haine et la fougue orageuse envers Patrick Jane et se mit au travail. Mais son regard se tourna vers le premier tiroir de son bureau, hésita un instant puis ouvrit le tiroir pour en sortir la fameuse lettre et l’enveloppe reflétant la couleur de ses yeux. Elle lit et relit la lettre encore, encore et encore afin de se donner un temps de réflexion.
Fallait-il laisser tomber ses défenses ? Etait-ce raisonnable de prendre des risques ? Où est-ce que tout cela allait la conduire au final ?
Teresa haussa les épaules, signifiant qu’elle n’en avait pas la moindre idée mais elle se dit que ça ne coûtait rien de prendre un risque. Elle piocha une feuille de papier dans le placard derrière elle, déposa la feuille sur son bureau, attrapa un stylo et commença à écrire…
Admirateur secret : Renard malicieux,
Je viens de lire votre lettre et je dois vous avouer que je ne sais pas quoi penser. On m’a toujours persuadé de ne pas faire confiance aux inconnus mais que voulez-vous ? Ca fait hélas parti de mon travail, un travail qui me tient très à cœur depuis que je suis enfant alors qu’à cet âge-là, je devrais être comme toutes les petites filles en train de jouer à la poupée, à la marelle ou encore à la corde à sauter. Vous devez trouver cela un peu idiot et barbare non ?
Enfin bref… Ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire des lettres « à l’eau de rose » voir jamais, mais je dois dire que votre sens de l’observation sur ce que je suis me surprend et m’intrigue en même temps alors que de mon côté, je ne peux pas vous dire grand-chose sur vous car je ne sais pas qui vous êtes, ni à quoi vous ressemblez, rien.
Ce jeu que vous me faites, j’ai l’impression de redevenir une adolescente naïve, immature, romantique et rêveuse qui croit et pense dur comme fer que c’est le garçon le plus beau de son lycée qui a glissé cette lettre dans son casier. Si je vous dis cela, c’est que je ne tiens pas à ce qu’on me prenne pour une idiote ni qu’on me mène par le bout du nez… Mais quelques fois, il faut savoir prendre des risques, de temps à autre et pouvoir se lâcher et c’est ce que je fais en ce moment où je vous écris.
Vu comment vous parlez dans votre lettre, je ne trouve pas que vous avez l’air d’un pervers, d’un ivrogne ou de ce que vous voulez ; non je trouve que vous avez l’air d’un type correct et que vous n’êtes vraiment pas du tout un idiot ni un abruti, comme je l’ai dis, il faut savoir prendre des risques la plupart du temps.
Je suis vraiment désolée, je ne suis pas douée pour faire la conversation sur le papier et c’est à mon tour maintenant de me sentir maladroite et timide mais avec les hommes. Qu’on se connaisse ou pas, je voulais vous dire que votre lettre est vraiment flatteuse et que c’est la première fois qu’un homme me décrit avec d’une telle envergure et une telle délicatesse, ce qui rare à notre époque maintenant.
Vous voulez me connaître davantage ? Très bien, je vais vous livrer quelques petites choses sur moi ou plutôt sur ce que je préfère. Ma couleur favorite c’est le vert émeraude mais vous vous en êtes déjà douté ; j’adore manger des glaces en regardant de vieux films, les roses blanches, toute style de musique, la bonne cuisine italienne, mettre le parfum de ma mère pour me sentir proche d’elle et l’odeur du café au réveil, rien de tel qu’un bon café pour se réveiller.
Mais plus principalement, j’adore mon métier malgré la peur de se faire surprendre voir de se faire tuer qui rode autour de soit tous les jours, on sait qu’il y a des gens qui se font tuer et que leurs familles comptent sur nous pour coincer des meurtriers et de leur rendre justice.
Parfois ça me rend heureuse et soulagée de voir des familles sourires ou de repartir à zéro mais quelquefois ça me rend triste quand je vois des grands-parents, des parents, des enfants ou des amis qui ne pourront pas se remettre de la mort d’un proche et que pour eux, plus rien ne sera jamais plus comme avant ; mais je me dis qu’on leur a rendu service, qu’on a fait notre travail mais parfois ça ne suffit pas.
Je me sens glacial, ennuyeuse et ridicule en vous disant tout ça, désolée.
A mon tour de vous dire cela : je n’ai vraiment qu’une envie, c’est de vous connaître davantage pour savoir qui se cache derrière ce masque.
Vous n’êtes peut-être pas le prince charmant dont je rêve comme vous dites mais je suis ouverte à toute suggestion sans brutalité si je me suis bien fais comprendre bien sûr.
J’accroche cette enveloppe contenant cette lettre sur le frigo comme convenu pour notre correspondance anodine mais rafraîchissante et pas bête.
Puis faites-moi plaisir, à la prochaine lettre, évitez d’employer ce surnom qui est un peu trop égoïste et masochiste sans vouloir vous offenser.
A bientôt,
Votre correspondante :
Teresa Lisbon.
Une fois qu’elle eut rédigé sa lettre, la jeune femme posa son stylo de côté, prit la feuille entre ses mains qui – naïvement parlant – commençaient à trembler d’angoisses et se relit. Lisbon plia la feuille en trois et la glissa dans l’enveloppe vert émeraude. Elle se leva de son fauteuil en gardant la lettre en main, ouvrit la porte de sa cage en verre et en sortit. Elle traversa le couloir en cachant discrètement l’enveloppe sous son bras et lorsqu’elle se dirigea vers la cuisine…
Pas de chance ! Son consultant était là en train de se faire un de ses thés dégueulasse qu’il avait l’habitude de boire et, malgré qu’elle n’ait jamais fait l’effort pour y goûter, elle trouvait cela imbuvable.
Mais heureusement pour elle, Jane avait le dos tourné et attendait patiemment que l’eau finisse de bouillir dans la bouilloire. Elle se concentra sur son objectif : mettre l’enveloppe sur le frigo sans se faire remarquer par le premier venu… surtout par Patrick Jane. La jeune femme marcha le plus discrètement possible vers le réfrigérateur en jetant un œil de temps en temps vers Patrick qui versait l’eau chaude dans sa tasse bleue – couleur de ses beaux yeux.
C’était bon ! Elle ne courait aucun risque qu’il ne remarque sa présence, mais elle savait qu’il se doutait qu’elle était là, il était mentaliste. Dommage pour elle. Donc Teresa se dirigea à pas de loup vers le réfrigérateur, prit un aimant en forme de pomme à croquée à pleines dents et colla l’enveloppe sur la porte du frigo avec soulagement et fierté.
Mais lorsque Lisbon tourna les talons elle sursauta en se trouvant nez à nez avec Jane et le dos plaqué contre le réfrigérateur. Jamais auparavant, ils n’avaient été aussi proches l’un de l’autre, ils pouvaient sentir le souffle chaud l’un de l’autre et leurs cœurs battre la chamade.
Pourquoi ressentir quelque chose de fort alors qu’il n’y avait que de la haine ? Ce jeu amitié-amour provoquait-il ainsi de tels effets secondaires ?
Ni l’un ni l’autre n’avait la réponse mais un silence les rendait assez mal à l’aise et ce fut Jane qui le brisa.
- Pourquoi vous restez plantée comme ça Lisbon ? Demanda-t-il dans un souffle.
- Ce serait plutôt à moi de vous poser cette question Jane. Répliqua-t-elle.
- Je viens seulement prendre du lait pour mettre dans mon thé. Dit-il en haussant les épaules.
- Avouez-le ! Vous êtes venu m’embêter pour me demander ce que je fais ! Lançât-elle dans un sourire.
- Non, pas du tout. Dit son consultant en secouant la tête.
- Bien essayé ! Mais vous pouvez mieux faire. Rétorqua-t-elle dans un sourire malicieux.
Elle se dégagea de son étreinte et quitta la pièce dans un sourire laissant son consultant sur place qui fit un sourire en secouant la tête et se mit à rougir.
« Quelle femme ! Elle me surprendra toujours ! » Pensa-t-il en se tournant vers le réfrigérateur.
Ca fait plaisir de voir que ça te plaise
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Voici la suite...
Et voilà d'autres et tout nouveaux moments Jisbon pour vous mettre l'eau à la bouche enfin c'est vous qui le dites, pas moi
En tout cas, j'espère que cela vous plaira pour certaines, je n'ai aucun là-dessus enfin je crois
Je suis déjà arrivée à l'écriture du chapitre 8 (oui, je suis une rapide et non, je ne suis pas Speedy Gonzalez )
Donc je posterai la suite Vendredi
Bonne Lecture...
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Chapitre 2 :
De retour au QG du CBI, en ce beau début d’après-midi, Lisbon et Jane arrivèrent dans l’open space où le trio les attendait afin de transmettre ce qu’ils venaient d’obtenir concernant l’enquête tandis que le mentaliste enlevait sa veste, la déposait sur une chaise, retroussait ses manches et s’allongeait sur son canapé.
Lisbon s’assit justement sur la chaise où sa veste s’était posé, la jeune femme porta sa veste sous son bras – Jane le remarqua mais fit semblant de n’avoir rien vu – et se tourna vers son équipe.
- La sœur de la victime vous a aidé ? Demanda Rigsby.
- Malheureusement non. Soupira Lisbon ; du nouveau du côté du futur mari éploré ?
- Rien non plus, il était trop effondré et anéantit pour répondre. Répondit Cho d’un air stoïque et compréhensif ; mais j’ai pu avoir le rapport du légiste de Léa Dubois, empoisonnement au venin de cobra que l’équipe scientifique a prélevé dans sa boisson qui était dans sa tente. Poursuivit-il.
- L’assassin a voulut la faire souffrir et le jour de son mariage alors que ça devait être le plus beau jour de sa vie. Soupira Grace désemparée.
- Celui qui a fait ça, tenait à ce que tout le monde s’en souvienne. Rétorqua Wayne.
- Et en plus, il est rare de se procurer du venin de cobra. Ajouta Kimball.
- Le crime parfait ! Intervint Patrick en se tournant vers eux sans bouger de son canapé, le meurtrier voulait montrer aux autres le crime parfait par excellence aussi à Steven Roosevelt de louper une occasion en or d’épouser la femme qu’il aimait. Poursuivit-il.
- Tu penses que c’était pour faire porter un message ? Demanda l’asiatique intrigué.
- Si c’était le cas, pourquoi tuer Léa et non plutôt Steven ? S’interrogea Van Pelt.
- Là, est la question. Répondit le consultant en levant son index.
Teresa leva les yeux au ciel d’un air exaspéré.
- Et il y a aussi Olivia Dubois. Reprit-il.
- Quoi ? Vous croyez qu’elle sait quelque chose ? Demanda Lisbon en fronçant les sourcils intriguée en se tournant vers lui.
- Hum… Je dirai qu’elle cache quelque chose mais quoi ? Aucune idée. Corrigea-t-il ; parce que quand vous l’avez interrogé si sa sœur avait reçu des menaces ou si quelqu’un lui en voulait, elle a fuit la question.
- Oui, assez étrange, elle doit sans doute couvrir quelqu’un. Dit sa patronne d’un air soupçonneux.
- Ou alors cacher quelque chose dont elle a honte d’en parler. Intervint Jane.
- Van Pelt, Rigsby allez au domicile de Léa Dubois et cherchez le moindre truc suspect. Cho, va à la boutique de la victime interroger ses collègues de travail. Ordonna Lisbon.
L’équipe hocha la tête, prit leurs affaires et quittèrent la pièce.
Un silence mélangeant à un malaise s’installa dans la pièce. Discrètement, Jane ouvrit un œil afin d’observer sa muse en train de tripoter sa veste – ce qui ne le gênait pas à première vue – et recommença à rêvasser.
Il était difficile pour lui de nier à quel point – et puis d’ailleurs pourquoi le vouloir ? – à quel point elle était ravissante avec ses pommettes rosées à croquer comme une pomme et ses yeux émeraude qui pétillaient intensément.
Comment une femme aussi simple, aussi tenace et aussi belle que Teresa Lisbon pouvait lui faire autant d’effets ? C’était totalement impossible et vraiment compliqué à expliquer.
Le craquant mentaliste soupira d’aise en refermant ses beaux yeux océan. Son soupir fit sortir sa partenaire de sa rêverie et elle se tourna vers lui.
- Quoi encore ? Demanda-t-elle dans un soupir exaspéré.
- Hum… Je vous imagine le parfum de la mariée morte sur vous. Répliqua-t-il d’un air laçant en gardant les yeux fermés.
- Oh ! Très flatteur ! S’exprima-t-elle d’un ton sec et agacé.
- Ca exprime la passion, l’acharnement, la colère, la subtilité… tout vous. Ajouta Jane.
- Vous êtes exaspérant et un emmerdeur ! Soupira-t-elle irritée.
- Si je suis un emmerdeur comme vous dites…
- Et c’est le cas ! Lui coupa Lisbon avec affirmation.
- Alors pourquoi vous tripotez ma plus belle veste ? Questionna Jane dans un sourire malicieux.
Elle fronça les sourcils par ce qu’il venait de dire et baissa la tête en regardant ses mains qui faisaient ce qu’il venait de dire. Son consultant la rendait vraiment dingue et la mettait tellement hors d’elle que Teresa se leva d’un bond brusque et jeta violemment la veste de Patrick – qui au passage, lui atterrit à la figure – et s’en alla en quatrième vitesse alors que le beau blond sursauta en grognant après que sa veste lui arriva brusquement au visage.
« Arrha ! Mais il m’énerve ! Il m’énerve ! J’ai envie de le… Arrha ! » Pensa Lisbon en serrant les dents avec acharnement en tapant ses poings sur son poste de travail.
Enfermée dans son bureau et assit derrière son poste de travail, la jeune femme s’enfonça au fond de son siège, leva les yeux au ciel en reprenant son souffle face à son insupportable et déséquilibré de consultant qui l’avait mis dans un était de fureur. Il était une vraie calamité la plupart du temps… Non ! Tout le temps ! De jour comme de nuit ! Vraiment une tornade infernale !
Elle expira d’un souffle toute la haine et la fougue orageuse envers Patrick Jane et se mit au travail. Mais son regard se tourna vers le premier tiroir de son bureau, hésita un instant puis ouvrit le tiroir pour en sortir la fameuse lettre et l’enveloppe reflétant la couleur de ses yeux. Elle lit et relit la lettre encore, encore et encore afin de se donner un temps de réflexion.
Fallait-il laisser tomber ses défenses ? Etait-ce raisonnable de prendre des risques ? Où est-ce que tout cela allait la conduire au final ?
Teresa haussa les épaules, signifiant qu’elle n’en avait pas la moindre idée mais elle se dit que ça ne coûtait rien de prendre un risque. Elle piocha une feuille de papier dans le placard derrière elle, déposa la feuille sur son bureau, attrapa un stylo et commença à écrire…
Admirateur secret : Renard malicieux,
Je viens de lire votre lettre et je dois vous avouer que je ne sais pas quoi penser. On m’a toujours persuadé de ne pas faire confiance aux inconnus mais que voulez-vous ? Ca fait hélas parti de mon travail, un travail qui me tient très à cœur depuis que je suis enfant alors qu’à cet âge-là, je devrais être comme toutes les petites filles en train de jouer à la poupée, à la marelle ou encore à la corde à sauter. Vous devez trouver cela un peu idiot et barbare non ?
Enfin bref… Ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire des lettres « à l’eau de rose » voir jamais, mais je dois dire que votre sens de l’observation sur ce que je suis me surprend et m’intrigue en même temps alors que de mon côté, je ne peux pas vous dire grand-chose sur vous car je ne sais pas qui vous êtes, ni à quoi vous ressemblez, rien.
Ce jeu que vous me faites, j’ai l’impression de redevenir une adolescente naïve, immature, romantique et rêveuse qui croit et pense dur comme fer que c’est le garçon le plus beau de son lycée qui a glissé cette lettre dans son casier. Si je vous dis cela, c’est que je ne tiens pas à ce qu’on me prenne pour une idiote ni qu’on me mène par le bout du nez… Mais quelques fois, il faut savoir prendre des risques, de temps à autre et pouvoir se lâcher et c’est ce que je fais en ce moment où je vous écris.
Vu comment vous parlez dans votre lettre, je ne trouve pas que vous avez l’air d’un pervers, d’un ivrogne ou de ce que vous voulez ; non je trouve que vous avez l’air d’un type correct et que vous n’êtes vraiment pas du tout un idiot ni un abruti, comme je l’ai dis, il faut savoir prendre des risques la plupart du temps.
Je suis vraiment désolée, je ne suis pas douée pour faire la conversation sur le papier et c’est à mon tour maintenant de me sentir maladroite et timide mais avec les hommes. Qu’on se connaisse ou pas, je voulais vous dire que votre lettre est vraiment flatteuse et que c’est la première fois qu’un homme me décrit avec d’une telle envergure et une telle délicatesse, ce qui rare à notre époque maintenant.
Vous voulez me connaître davantage ? Très bien, je vais vous livrer quelques petites choses sur moi ou plutôt sur ce que je préfère. Ma couleur favorite c’est le vert émeraude mais vous vous en êtes déjà douté ; j’adore manger des glaces en regardant de vieux films, les roses blanches, toute style de musique, la bonne cuisine italienne, mettre le parfum de ma mère pour me sentir proche d’elle et l’odeur du café au réveil, rien de tel qu’un bon café pour se réveiller.
Mais plus principalement, j’adore mon métier malgré la peur de se faire surprendre voir de se faire tuer qui rode autour de soit tous les jours, on sait qu’il y a des gens qui se font tuer et que leurs familles comptent sur nous pour coincer des meurtriers et de leur rendre justice.
Parfois ça me rend heureuse et soulagée de voir des familles sourires ou de repartir à zéro mais quelquefois ça me rend triste quand je vois des grands-parents, des parents, des enfants ou des amis qui ne pourront pas se remettre de la mort d’un proche et que pour eux, plus rien ne sera jamais plus comme avant ; mais je me dis qu’on leur a rendu service, qu’on a fait notre travail mais parfois ça ne suffit pas.
Je me sens glacial, ennuyeuse et ridicule en vous disant tout ça, désolée.
A mon tour de vous dire cela : je n’ai vraiment qu’une envie, c’est de vous connaître davantage pour savoir qui se cache derrière ce masque.
Vous n’êtes peut-être pas le prince charmant dont je rêve comme vous dites mais je suis ouverte à toute suggestion sans brutalité si je me suis bien fais comprendre bien sûr.
J’accroche cette enveloppe contenant cette lettre sur le frigo comme convenu pour notre correspondance anodine mais rafraîchissante et pas bête.
Puis faites-moi plaisir, à la prochaine lettre, évitez d’employer ce surnom qui est un peu trop égoïste et masochiste sans vouloir vous offenser.
A bientôt,
Votre correspondante :
Teresa Lisbon.
Une fois qu’elle eut rédigé sa lettre, la jeune femme posa son stylo de côté, prit la feuille entre ses mains qui – naïvement parlant – commençaient à trembler d’angoisses et se relit. Lisbon plia la feuille en trois et la glissa dans l’enveloppe vert émeraude. Elle se leva de son fauteuil en gardant la lettre en main, ouvrit la porte de sa cage en verre et en sortit. Elle traversa le couloir en cachant discrètement l’enveloppe sous son bras et lorsqu’elle se dirigea vers la cuisine…
Pas de chance ! Son consultant était là en train de se faire un de ses thés dégueulasse qu’il avait l’habitude de boire et, malgré qu’elle n’ait jamais fait l’effort pour y goûter, elle trouvait cela imbuvable.
Mais heureusement pour elle, Jane avait le dos tourné et attendait patiemment que l’eau finisse de bouillir dans la bouilloire. Elle se concentra sur son objectif : mettre l’enveloppe sur le frigo sans se faire remarquer par le premier venu… surtout par Patrick Jane. La jeune femme marcha le plus discrètement possible vers le réfrigérateur en jetant un œil de temps en temps vers Patrick qui versait l’eau chaude dans sa tasse bleue – couleur de ses beaux yeux.
C’était bon ! Elle ne courait aucun risque qu’il ne remarque sa présence, mais elle savait qu’il se doutait qu’elle était là, il était mentaliste. Dommage pour elle. Donc Teresa se dirigea à pas de loup vers le réfrigérateur, prit un aimant en forme de pomme à croquée à pleines dents et colla l’enveloppe sur la porte du frigo avec soulagement et fierté.
Mais lorsque Lisbon tourna les talons elle sursauta en se trouvant nez à nez avec Jane et le dos plaqué contre le réfrigérateur. Jamais auparavant, ils n’avaient été aussi proches l’un de l’autre, ils pouvaient sentir le souffle chaud l’un de l’autre et leurs cœurs battre la chamade.
Pourquoi ressentir quelque chose de fort alors qu’il n’y avait que de la haine ? Ce jeu amitié-amour provoquait-il ainsi de tels effets secondaires ?
Ni l’un ni l’autre n’avait la réponse mais un silence les rendait assez mal à l’aise et ce fut Jane qui le brisa.
- Pourquoi vous restez plantée comme ça Lisbon ? Demanda-t-il dans un souffle.
- Ce serait plutôt à moi de vous poser cette question Jane. Répliqua-t-elle.
- Je viens seulement prendre du lait pour mettre dans mon thé. Dit-il en haussant les épaules.
- Avouez-le ! Vous êtes venu m’embêter pour me demander ce que je fais ! Lançât-elle dans un sourire.
- Non, pas du tout. Dit son consultant en secouant la tête.
- Bien essayé ! Mais vous pouvez mieux faire. Rétorqua-t-elle dans un sourire malicieux.
Elle se dégagea de son étreinte et quitta la pièce dans un sourire laissant son consultant sur place qui fit un sourire en secouant la tête et se mit à rougir.
« Quelle femme ! Elle me surprendra toujours ! » Pensa-t-il en se tournant vers le réfrigérateur.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
Enfin la réponse de Lisbon...mais franchement on se demande comment elle n'a pas encore deviné qui était l'auteur de la lettre
Comment va réagir Jane ? j'ai hâte de lire la suite...vivement Vendredi :bounce: :bounce: :bounce:
Comment va réagir Jane ? j'ai hâte de lire la suite...vivement Vendredi :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Red letters passion ^
J'adore ce nouveau chapitre avec la réponse tant attendue de Lisbon
J'ai trop hâte de lire la suite pour savoir comment les choses vont avancer et tout.
Merci JA
J'ai trop hâte de lire la suite pour savoir comment les choses vont avancer et tout.
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Red letters passion ^
Comment te dire .... JE SUIS FAN DE TA FIC !!!!!!
C'est un petit bijou d'originalité , franchement je la trouve fraîche , innovante , et J'adore quoi . Un vrai plaisir de la lire !!! Encore bravo à toi
C'est un petit bijou d'originalité , franchement je la trouve fraîche , innovante , et J'adore quoi . Un vrai plaisir de la lire !!! Encore bravo à toi
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Red letters passion ^
Merci Johel, Teninches & Jen'ny
Vos commentaires font trop plaisir que je ne sais plus où me mettre
C'est grâce aux romans qui sont à l'origine de ma fic, moi, je n'y suis pour rien, je me contente de les lire pour avoir de l'inspiration puis c'est tout.
Vos commentaires font trop plaisir que je ne sais plus où me mettre
C'est grâce aux romans qui sont à l'origine de ma fic, moi, je n'y suis pour rien, je me contente de les lire pour avoir de l'inspiration puis c'est tout.
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Red letters passion ^
cette fic est un rayon de soleil originale et fraiche mais lisbon en lisant pourquoi n'a telle pas penser a patrick jane car il ya avaient plusieurs indices dans cette lettre hate de voir comment va reagir jane en lisant la lettre
Invité- Invité
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