Réminiscence (SPOILERS) ^

je profite de mon moment court d'internet pour commenter et te dire un grand bravo.

même si je ne commente pas toujours, je la suis et c'est un grand régal, tu a le dont ne nous faire attendre le prochain chapitre avec impatience, bravo encore.

Haha la bonne blague, alors que j'ai répondu, corrigé les fautes, refait tout les espacements (parce que je les perd à chaque fois que je copie/colle) internet coupe au moment où je clique sur envoyer. Et voilà comment supprimer une demie heure de temps en une seconde lol (sachant qu'il faut encore rerecorriger, rereespacer nooooooon). Vous me pardonnerez alors un remerciement collectif, ma frustration est trop ultime!!! Merci à tous, je vous adore!!! Maintenant que je vous ai fait une déclaration vous ne pouvez pas me tuer alors que je m'apprête à vous annoncer que la suite ne sera pas là avant jeudi prochain mais c'est les vacances (oui je sais en théorie on fait ça pendant l'été mais que voulez-vous, c'est l'été indien, dommage que je n'aille pas à la mer lol)


Chapitre XVI


Lisbon haleta difficilement. Du sang s’échappait encore de sa plaie béante. Venant se mêler au tissu, il souilla sa camisole blanche d’une couleur rouge noirâtre. La tâche se dessina progressivement, ondulant avec la douleur, se dressant fièrement devant l’œil de l’artiste. Voilà comment John le rouge voyait ses victimes, comme des œuvres d’arts. Insensible à leur douleur, il aimait au contraire en dessiner les traits. Voilà pourquoi il était capable de rester dressé face à elle sans aucun remord avec pour seule émotion le désir, celui de terminer son oeuvre.

Nettoyant ses mains avec de l’aseptisant, il relâcha sa tête dans l’observation de ses traits. Il aimait lire la douleur, la peur dans le visage de ses victimes. Si la douleur était bien ancrée sur le visage de son invité, il ne voyait pas la peur, l’angoisse. Plus que toute autre, elle savait pourtant ce qui l’attendait. Elle l’avait vu, elle l’avait lu. Elle connaissait le monstre et à la différence des autres elle savait que ses suppliques seraient inutiles. Pourquoi alors n’avait-elle pas peur, il le prenait comme une injure à son art. Défi et résignation, se mêlaient, au contraire, au cœur de l’émeraude.

Elle le regardait droit dans les yeux, pas une larme, pas une supplique, rien de ce qu’il avait connu jusqu’à présent.

Ça le déstabilisait...ça lui plaisait.

Le jeu était différent, soudain plus intéressant. Il avait envie de frapper encore, il avait envie de trouver le point de résilience, tout le monde avait un point de résilience. Il devait pourtant en garder pour la suite. Tôt ou tard la peur de mourir viendrait et à défaut de pouvoir la trouver dans son regard, il rechercherait la frayeur dans celui de Patrick Jane lorsque lui enlevant sa dernière merveille il le réduirait à néant.

-Vous n’avez pas peur, murmura-t-il

L’abdomen de Lisbon se contracta sous la douleur. Retenant une grimace, son regard ne flancha pas. S’il devait la tuer, elle voulait le voir. Pas une minute, elle ne voulait s’abaisser. Elle voulait être capable de tenir, de le défier jusqu’à la fin.

-ça fait longtemps que la mort ne m’effraie plus

-Il ne s’agit pas de la mort Teresa, il s’agit de la vie, la mort peut sonner comme une terrible délivrance quand on vous inflige la souffrance d’une fin douloureuse

-Alors je n’ai pas peur de vivre, grinça-t-elle

-Vous avez l’esprit de contradiction n’est-ce pas ? Ria-t-il

-Tant que je souffre, je suis en vie, si je meurs je ne souffre plus, dans tous les cas j’ai quelque chose à gagner n’est-ce pas ?

-Votre optimisme est étonnant ; je suppose qu’il en faut pour travailler avec Patrick Jane

Elle se serait presque permis un sourire. Elle était en train d’avoir une conversation presque normale avec un tueur en série qui venait de la poignarder, rien que ça.

-Je suppose que votre foi inébranlable aide ajouta-t-il, en ayant comploté tant de fois avec Monsieur Jane vous risquez pourtant l’enfer…

-Tant que je peux vous y voir brûler, cracha-t-elle dans une grimace douleur

- Le jour où j’y brulerais se sera avec Patrick Jane, je me suis promis de l’emmener avec moi. Il a du sang sur les mains vous savez.

-Le sang d’un criminel

-ça ne change rien au fait, je sais que vous ne voulez pas le voir mais je l’ai poussé à devenir comme moi

-Vous vous obstinez à croire qu’il est comme vous quand vous voulez être comme lui, murmura Lisbon

Le sourire de John le rouge se figea presque. Elle avait touché une corde sensible. Il resta de marbre, forçant le calme à couler dans ses veines.

-Je vous trouve insolente, n’oubliez pas que je suis celui qui tient le couteau.

Il s’avança vers elle, tout en plaçant le couteau contre son cou, il murmura un sourire au lèvre

-Je dois, toutefois, vous accorder une chose, je vous convoite presque autant que lui, il laissa la lame glisser un peu plus contre sa chair, mais j’ai une manière toute autre de consommer mes désirs.

Lisbon avala difficilement sa salive.

-Jane ne me convoite pas

-Peut-être, mais il tient à vous ; c’est suffisant pour que je vous tue…

-comme si vous aviez besoin de ça…

-N’avez-vous pas peur de le voir vous regarder mourir. Imaginez son regard, imaginez sa détresse lorsque poussant mon couteau dans la fine chair de ce cou il comprendra qu’il vous a condamné.

Visualisant le visage de Jane sous les murmures de John le rouge, elle se contracta. Aussitôt, il sourit, caressant les traits de sa joue, il souffla contre sa peau.

-Voyez-vous ça, de la peur, on dirait que j’ai trouvé le point de résilience finalement…


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Jamais Jane n’avait eu autant d’indices. John le rouge les avait volontairement semés pour lui...outrancièrement semés pour lui. Le carton gisant dans le salon de Lisbon l’avait mené à Finn. Le livre de William Blake l’avait mené à Bismarck. La croix de Lisbon avait été déposée comme un indice, comme un gage. Elle devenait l’objet d’une chasse au trésor. Elle était le trésor. Un trésor que John le rouge se ferait un plaisir de souiller.

Il avait donc l’identité de John le rouge. Pour la première fois de sa vie il était en mesure de dire « c’est lui », pas de faux semblant cette fois, pas de manipulation. Il aurait dû être soulagé, excité. Il aurait dû être au summum mais il ne l’était pas, il ne l’était plus…plus maintenant que Lisbon faisait partie des plans de John le rouge.

Il n’avait pas prévu les choses comme ça. Il était censé trouver John le rouge seul, l’affronter seul. Lisbon n’aurait pas dû figurer au tableau. Pourtant depuis quelques années déjà, il savait, que d’une manière ou d’une autre elle y serait. Il aurait dû savoir que ce n’était pas fini lorsqu’il avait cru le tuer. Il aurait dû savoir que ce n’était pas lui. Ça ne pouvait pas être lui, le véritable John le rouge n’aurait pas quitté la scène sans commettre un véritable forfait. Il avait attendu suffisamment longtemps pour qu’il s’attache à ses semblables, à son équipe et maintenant que c’était chose faite, il venait le piller une fois encore. Il avait commis deux fois la même erreur, celui de jouer en ayant quelque chose à perdre.

Ses désirs de vengeance se retournaient subitement contre lui. Il n’était plus le maître de sa quête. John le rouge lui imposait la dernière bataille. Le prix mis en jeu semblait soudain trop lourd à payer. Ce n’était plus une vengeance, c’était une lutte contre une mise à mort. Il y’avait tellement plus à perdre. Sa vie n’était plus la seule en ligne de mire.

D'après ses dossiers John le rouge avaient deux centre d'intérêts, un appartement au nord de la ville et une vieille maison isolée. Ces collègues étaient entrain de se déployer dans la seconde. Il n’avait pas eu besoin d’y aller. Il savait qu’elle n’y serait pas. John le rouge avait toujours eu un temps d’avance dans cette affaire. Les seuls indices qu’ils avaient eus il les leurs avait donnés. Il lui donnerait la dernière clé. Il lui donnerait sa localisation, elle ne serait certainement pas là où ils l’attendaient. Elle ne serait pas dans cette maison.

Alors que ses pensées affluaient vers la jeune femme, son téléphone sonna affichant sa photo. Son cœur manqua un battement en voyant le sourire de Lisbon s’afficher à l’écran. C’était lui.

-Où est-elle ? Grinça-t-il en répondant

-Bonjour à vous aussi Jane…

-Est-ce qu’elle va bien ? Laissez-moi lui parler !

-Je suis déçu, je pensais que vous me feriez passer avant elle

-Passez la moi, s’énerva Jane au téléphone

-Elle est un peu fatiguée actuellement, elle reprend des forces,

Jane pouvait deviner le sourire de John le rouge, avalant sa salive avec difficulté sa voix émis un tremblement.

-Qu’est-ce que vous lui avez fait ?!

-Oh vous savez, les trucs habituels…une petite entrée en matière

-Si vous la touchez encore ne serait-ce que d’un fil…

-Quoi ? qu’est-ce que vous ferez ? Vous avez déjà prévu de me tuer de toute façon, ria John le rouge à l’autre bout du fil. Elle est en vie n’est-ce pas le plus beau cadeau que je puisse vous faire ? Bien entendu je ne garantis pas qu’elle le restera ma patience a des limites, il est dur de lui résister.

-Qu’est-ce que vous voulez ?

-Vous, seul, à l’adresse que je vais vous indiquer. Venez accompagné et elle n’aura plus aucune chance de s’en sortir…

-Passez-là moi et je ferais ce que vous voulez

Ecoutant le silence, Jane entendit finalement John le rouge murmurer

-Douce Teresa, il faut se réveiller

Des frissons s’arrachèrent à lui en entendant la voix nasillarde de son ennemie murmurer contre ce qu’il imaginait être la peau de son amie.

-…notre ami commun veut vous parler

-Jane ?

Sa poitrine se contracta en attendant la voix affaiblie de Lisbon

-Lisbon, vous allez bien ?!

-Ne venez pas Jane, le supplia-t-elle, il me tuera de toute façon. Je vous en prie ne venez pas.

Il n’eut pas le temps de répondre pourtant derrière John le rouge il entendait encore Lisbon lui crier de ne pas venir. Il ferma les yeux en comprenant la détresse derrière cette supplique.

-Voyons Teresa…vous savez très bien qu’il viendra, n’est-ce pas Jane ?

-Donnez-moi cette foutue adresse

John le rouge prononça ouvertement l’adresse face à Lisbon, augmentant son désarroi. Ses cris étaient inutiles, elle aurait pourtant voulu que Jane l’abandonne là. Il allait mourir avec elle en venant ici. En raccrochant John le rouge lui offrit un sourire machiavélique.

-Il est obligé de venir, je suis tellement, tellement désolé, ironisa-t-il

-S’il vient c’est uniquement pour vous tuer, cracha-t-elle

Le sourire qu’il arborait s’agrandit, se penchant une dernière fois vers elle, il attrapa une mèche de ses cheveux qu’il replaça derrière son oreille.

-Ma chère Teresa, il ne s’agit plus d’assouvir une simple vengeance là. Son but est de vous sauver, mon but est de le briser…

Encore un chapitre
L'intensité que tu mets dans ce texte est
Et maintenant je me dis que cela ne peut que finir mal.
fais que je me trompe
Je n'ai pas encore digéré la mort de Tommy dans ta fic précèdente alors si celle-ci se termine aussi dramatiquement
pour ces superbes moments que je passe à te lire.

Bon je te l'ai dis en direct... Mais je te le redis ...

WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH magnifique!!
j'ai manqué quelques battements de cœur... Et je suis restée hallucinée pendant tout le chapitre!!
J'ai adoré la petite conversation de Jane et Lisbon au téléphone... Trop touchant Jane inquiet à en mourir...

Je te le redis : es tu Red John??? Tu arrive divinement bien à retranscrire le psychopathe qui se cache derrière lui!!
J'adore!!!
Je dois être un peu folle pour autant aimer voir souffrir les persos!!

Vivement la suite!!
Bonnes vacances!!!

Whaouh c'est prenant ton truc
j'ai peur pour la suite

Non Non Non et je dis NON. Comment oses tu t'acharner sur la famille Lisbon. Pourquoi j'ai pas confiance en toi hein car comme tu le sais mon traumatisme lié à une certaine fic que je ne citerais plus est toujours là. Puis m'en fiche parce que je vais le voir en chair et en os bon à travers mon écran et j'espère qu'ils n'auront pas la même idée farfelue que toi mais là je ne suis pas là pour ça.

Comment tu arrives à ne pas me faire décoller de ton chapitre dès que j'ai lu le premier mot. Pff, encore une fois ton écriture est prenante on arrive à très bien imaginer les scènes et sentir cet affrontement de deux personnes totalement différente et le parallèle avec la scène qui se joue chez elle avec Jane. Punaise, tu m'achèves petit à petit avec cette fic. Tu vas voir qu'ils vont mourir tous les trois bon au moins RJ sera mort ça sera ma consolation.

Ah oui et puis comme d'habitude il y a une phrase qui m'a sciée:

-Tant que je souffre, je suis en vie, si je meurs je ne souffre plus,
dans tous les cas j’ai quelque chose à gagner n’est-ce pas ?

Bref, il me faudra bien une semaine pour me remettre de ce chapitre alors bonnes vacances, profites en bien

Ah oui tiens, je ne sais pas si tu le sais mais je m'en suis aperçue qu'aujourd'hui damon a commencé à posté sa fic au cas où tu serais intéressée.

Alors là, je suis...

Je reste collé à mon siège tellement je suis

Y a rien dire à part... RESPECT

J'ai peur pour la suite mais je fort que Jane arrivera à sauver Lisbon à temps des griffes sanguinolants de

Bonnes vacances , profites-en bien

VLS VLS VLS

Flash info:
Présentatrice TV: Bonsoir à tous! Voici le titre principal de notre édition du jour. Une forcenée, répondant au nom étrange de calypsoh ( ben oui, il y a un "h" à la fin, c'est dire si elle n'est pas nette celle-là! ) a décidé de prendre en otages les passagers enfermés dans l'aéroport d'Orly. Apparemment elle veut tout faire pour empêcher une certaine enjoy de partir en vacances avant d'avoir poster la suite et fin d'une fanfiction intitulée Reminiscence. Il serait question de forcer l'auteure à trouver une issue heureuse à sa fic. Robert, vous êtes en direct de l'aéroport?
reporter Robert: oui! j'ai pu recueillir des informations. La preneuse d'otage, qui menace tout le monde d'un rouleau à patisserie et qui semble vraiment en étant de délire paranoiaque, refuse que quiconque embarque dans un avion. Elle ne sait pas à quoi ressemble celle qu'elle cherche, ni où part cette fameuse enjoy donc elle a décidé de stopper tout le monde! Cette Mme Calypsoh, inconnue à ce jour de nos services, ne cesse de hurler " Qu'il n'arrive pas la même chose qu'à Tommy..."
présentatrice: mais qui est Tommy??
Reporter: apparemment il s'agit du frère d'une héroïne qui serait mort dans une autre fic.
présentatrice: mais qui est mort?
reporter: ben Tommy!
présentatrice: et Tommy, c'est l'héroïne?
reporter: non c'est un personnage qui ne fait pas partie de la fic.
présentatrice: mais alors pourquoi en parler s'il n'est pas dans la fic?
reporter: car il est mort. A cause de RJ.
présentatrice: et RJ c'est le preneur d'otage?
reporter: non, RJ c'est celui qui s'en prend à Jane.
présentatrice: ben alors, le nom, c'est Jane ou c'est Tommy?
reporter: c'est Tommy Lisbon!
présentatrice: Ah ça se passe au Portugal??
reporter: non, en CALIFORNIE!
présentatrice: mais je vous croyais à Orly?
reporter: BON SANG!! c'est l'histoire qui se passe en Californie, la prise d'otage se passe en France...
présentatrice: mais avous avez parlé de "Lisbonne"!
reporter: NOOOOOOOOOON...Lisbon comme Térésa Lisbon, pas comme la ville de Lisbonne.
présentatrice: et Térésa c'est qui?????
reporter: GRNNNNNNNNNNNNNNNNNRNRNRN.... vous m'agacez, vous, à ne rien comprendre! ce qui importe est que nous avons actuellement une folle furieuse qui recherche partout l'auteur enjoy pour connaitre la suite de l'histoire. Le plus incroyable est qu'elle refuse de se rendre à qui que ce soit sauf si c'est un certain Patrick Jane, du CBI, qui vient lui passer les menottes!
présentatrice: mais c'est qui Jane????? le frère de Tommy qui est mort à Lisbonne???
reporter: Mme calypsoh, passez-moi votre rouleau à patisserie, je vais assomer cette foutue présentatrice!
présentatrice: en effet, c'est une sale affaire. Espérons que ladite enjoy sache ce qu'elle fait...

(fin du délire qui devait aider tout le monde à patienter jusqu'à jeudi prochain... )

Désolée pour ce pétage de plomb intégral mais après un chapitre pareil, il fallait vraiment que j'évacue la pression.
C'est absolument épatant la manière dont ton texte prend aux tripes, et de savoir qu'il faut attendre une semaine pour connaitre la suite m'a rendue une peu...perdue!
Allez je vais de mon com habituel parce que quand même il faut que je fasse mon boulot de revieweuse passionnée (promis j'ai rangé le rouleau à patisserie )


l'artiste RJ: wahou, ses victimes comme des oeuvres d'art! Sublime comparaison. En effet il recherche son style, aime le "travail bien fait" et recherhce le jugement d'autrui, c'est affreux à dire mais en effet il agit comme un artiste soumettant son oeuvre au verdict populaire;..
J'AIME que Térésa n'ait pas peur, qu'elle tienne tête, elle n'a plus rien à perdre (excepté Jane mais cela elle ne le sait pas...)


la philosophie de Lisbon: "Tant que je souffre, je suis en vie, si je meurs je ne souffre plus, dans tous les cas j’ai quelque chose à gagner n’est-ce pas "
WAHOU! TROP BIEN FORMULE ; attends je pars de ce pas te pondre une dissertation de 5 pages sur cette réflexion philosophique...
Lisbon désamorce toutes les approches de RJ; c'est dingue quand même combien ce petit bout de femme parvient en mettre en échec le grand psychopathe qui lui fait face. Quel sublime face à face.
"Je suppose que votre foi inébranlable aide ajouta-t-il, en ayant comploté tant de fois avec Monsieur Jane vous risquez pourtant l’enfer…"
--> (caly trop contente ) YEAH...je n'étais pas si loin avec mon délire mystique de la dernière fois.
"Tant que je peux vous y voir brûler, cracha-t-elle dans une grimace douleur"
--> ET VLAN, prends ça par les dents suppôt de satan!

Je trouve superbes les réflexions sur la foi et l'enfer car toutes ces questions font partie intégrante de la pieuse Térésa. Mais c'est là qu'on voit que Jane l'a ébranlée au plus profond de son être.
Ah j'ai adoré quand elle renvoie à RJ le fait qu'en réalité c'est lui-même qui veut ressembler à Jane et non l'inverse. Car je crois en effet que RJ est fasciné par son ennemi, de même qu'il est ici fasciné par Lisbon, une "ennemie" qui en vaut la peine.

"Je dois, toutefois, vous accorder une chose, je vous convoite presque autant que lui, il laissa la lame glisser un peu plus contre sa chair, mais j’ai une manière toute autre de consommer mes désirs"
--> c'est simple ce passage m'a foutu le frisson : Arrive ici ce que je craignais le plus, RJ "convoite" (tu as trouvé le mot parfait ) cette femme qui est si forte, qui a tant de charisme et en même temps tant d'influence sur Jane.
En effet Jane ne convoite pas Térésa, on ne convoite que qch qu'on n'a pas et qu'on n'aura jamais. Sans doute sait-il inconsciemment que de toutes façons Térésa est plus à lui qu'elle ne sera jamais à aucun homme...et tu parviens à ce résultat sans jamais avoir developpé directement une quelconque romance Jisbon, tu es la plus forte, vraiment!


Jane: AHHHHHHHHHHHHH...pauvre choupinou, totalement paumé malgré l'abondance d'indices.
en effet on devrait avoir un Jane qui ne se sent plus, qui a enfin un nom à mettre sur RJ mais il le fait passer au second plan. ça y est; jane est du côté des vivants, il met en priorité Lisbon...(ce n'est pas sans rappeler le final de saison 1 où il tue Dumard, le seul lien qu'il a avec RJ ,pour sauver sa partenaire! )

Ce drame ici sonne un peu comme un "chant du cygne", on dirait que Jane se révèle grâce à cette souffrance causée par la perte de Lisbon..j'espère juste que notre Jane ne finira pas comme le cygne (mort, quoi! )


la scène au téléphone: au risque de me répéter (je t'ai déjà fait le coup la dernière fois, mais je ne peux pas me retenir ); JE VEUX VOIR CETTE SCENE A L'ECRAN!

Le jeu auquel se Livre RJ en faisant croire à Jane les pires scenarii possibles concernant la "torture" de Lisbon est bluffant!
"Des frissons s’arrachèrent à lui en entendant la voix nasillarde de son ennemie murmurer contre ce qu’il imaginait être la peau de son amie"
--> euh, excuse moi Janou, mais je ne suis pas sûre de parler comme ça de mes simples "amis"!!! t'es vraiment sûr que le mot "amie" est le plus juste Patou?



"Lisbon, vous allez bien ?!"
--> Je décerne à notre grand mentaliste l'oscar de la réplique la plus inapropriée du monde!
Lisbon est kidnappée, torturée par le pire psychopathe du monde qui va la tuer incessamment, qui se sert d'elle pour s'en prendre à l'homme auquel elle tient le plus, elle est quasiment sûre à cet instant de ne jamais revenir et lui...il lui demande si "elle va bien"...
Blague à part, j'aime voir justement le grand maître manipulateur plus du tout maître de la situation! Ce constraste avec son assurance habituelle révèle le personnage de Jane;

LE MOMENT OU J'AI QUASIMENT PLEURE(voilà pourquoi je blague sans arrêt, un peu comme Jane, pour masquer combien ce chapitre m'a troublée au plus profond de moi ): "Ne venez pas Jane, le supplia-t-elle, il me tuera de toute façon. Je vous en prie ne venez pas.
Il n’eut pas le temps de répondre pourtant derrière John le rouge il entendait encore Lisbon lui crier de ne pas venir. Il ferma les yeux en comprenant la détresse derrière cette supplique"
--> si j'étais Bruno Heller, franchement j'amènerais la série à cela...ce n'est pas de la flogornerie, vraiment pas. Je crois très sincèrement que le duo Jane/Lisbon est assez complexe et riche pour aboutir à une telle issue: une Lisbon qui préfèrerais mourir que de voir Jane se damner; un Jane qui pourrait volontairement tomber dans le piège de RJ, pour tenter de la sauver. c'est grandiose, je n'ai même plus de vocabulaire pour dire combien une telle relation est sublime dans ta fiction; on trouve évidemment une apogée incroyable avec la réplique finale de RJ:
"Ma chère Teresa, il ne s’agit plus d’assouvir une simple vengeance là. Son but est de vous sauver, mon but est de le briser…"
eh oui, les cartes ont changé mais pas le jeu..RJ veut toujours briser son ennemi mais il a utilisé la nouvelle donne, l'as du jeu de Jane: Lisbon.

alors en attendant la suite, imaginons un peu l'issue:

Une seule chose pourrait peut-être faire basculer les choses: RJ croit tout connaitre de Jane, de sa logique habituelle, de son obsession à traquer l'assassin de sa famille.
Aussi RJ et Lisbon (et moi aussi, et les les autres lecteurs sans doute ) s'attendent à ce que Jane vienne seul, ne prenne jamais le risque de faire tuer Lisbon en prévenant la police...
Mais Jane n'aurait-il pas appris une des plus belles choses au contact de Lisbon? le travail en équipe.
( cf. chapitre 15, réplique sublissime de CHO: "Tu as déjà essayé de te la jouer solo, vois où ça nous a mené ! Maintenant on fait les choses à la manière de Lisbon, en équipe!")
Et si Jane avait retenu la leçon? Et si jane avait compris que seul il n'y arrivera pas? Et si pour une fois, il surprenait RJ et que l'animal solitaire se décidait pour une fois à traquer la proie en "meute"? Et si l'amour et la loyauté de cette famille étaient les armes auxquelles RJ, totalement ingorant, allait être confronté?


Voilà, bon je vais retourner voir mes passagers de l'aéroport moi
en attendant cette suite et fin, je te souhaite de très agrébales vacances chère enjoy. j'ai vraiment hâte de te retrouver de l'autre côté de ton écran pour savoir ce que tu nous réserves.
J'espère sincèrement que tu ne vas pas nous tuer l'un de nos héros...comme tu l'as fait avec Tommy!
(voix de la présentatrice: mais c'est qui Tommy??? Je n'y comprends rien moi...)


Gros bisous et encore BRAVO!

waouh ... quelle intensité !!! j'adore

on sent toute la tension , c'est superbe

Dur dur de laisser un commentaire digne de ce nom après Calypsoh (je suis d'ailleurs fan de son délire xD).
Je crois qu'il n'y a pas grand chose à rajouter. Je suis tombée sur ta fanfic et je l'ai littéralement dévoré ! Elle est vraiment prenante. On est dedans du début à la fin sans rien lâcher. J'ai passé toute ma journée de cours à penser à ça
Passe de bonnes vacances et pond nous une suite aussi généralissime que les précédentes (remarque que je ne te mets pas la pression du tout ). Plus sérieusement je suis sure de ne pas être déçue par la suite, étant donné la manière extraordinaire avec laquelle tu écris et tu nous emportes avec toi dans cette histoire. Je serai assez pour une fin comme la décrite Calypsoh (encore et toujours, décidément je vais monter un fan club . Jane qui apprend de ses amis et opte pour la famille, la solidarité. Raaaa ta fic est magnifique, je ne m'en remets pas !!!

VSL et surtout vive le Jisbon !

Après une longue attente, je reviens sur la pointe des pieds pour poster la suite.

Spoiler:

Chapitre XVII

Jane crispa le volant de sa DS. Sous ses doigts figés se dévoilaient les traces d’une anxiété qu’il avait déjà connue par le passé, la peur de voir une chose horrible à laquelle, cette fois, il ne serait pas survivre. Il savait qu’en sortant de cette voiture, il prenait le risque de mourir. Il était préparé à ce risque, pas à celui auquel il exposait Lisbon.

Des années auparavant, il avait cru ne pas pouvoir vivre pire, il avait cru être préparé à tout parce qu’il avait tout perdu. Aujourd’hui, il prenait conscience de son erreur. Il avait perdu certes, mais il avait reconstruit, sans le vouloir, sans le savoir. Il pouvait encore tout perdre, comme au premier jour. Il pouvait revivre la même douleur.

C’était le forfait de mauvaises décisions : vouloir se venger à tout prix, provoquer son ennemi, éloigner ses amis, agir égoïstement, l’approcher trop, l’aimer trop.

Sa gorge se noua.

L’aimer trop.

Sa poitrine se serra. Il avait la nausée, ses tempes battaient à tout rompre. Ses pensées restèrent figées sur ces mots trop lourds de sens, sur son corps engourdi et révulsé à l’idée qu’elle soit là, entre les mains d’un malade. Il n’avait ressenti ce supplice qu’une fois auparavant, une fois encore tout se dérobait sous ses pieds, un équilibre qu’il ne savait pas avoir acquis, un équilibre qu’elle avait construit de ses mains frêles. Ça n’aurait jamais dû se reproduire.

Elle était censée être un simple pion des années auparavant, voilà pourtant qu’elle imprégnait ses sens, plus proche de sa poitrine que dans ses plans d’origine. Il se sentait renversé. Tout son corps voulait hurler, crier pour cette douleur que jamais il n’aurait dû ressentir. Sa main frappa violemment le volant alors qu’il prenait conscience de choses qui n’auraient pas dû être là alors que l’affrontement avec son ennemi de toujours réclamait objectivité, froideur.

Son amour pour sa femme lui avait fait perdre la raison. Quand il l’avait perdue, guidé par la folie, il avait presque atteint John le rouge, sans penser aux conséquences. Le lien qu’il entretenait avec Lisbon le ramenait en revanche à la raison, là où tout peut encore s’écrouler, là où tout à un poids.

Il avait flirté avec la destruction une partie de sa vie durant, maintenant il la craignait. Il savait qui serait sous les gravats, il savait quel sang coulerait sous la pierre, quelle main dépasserait, inerte. Cette image là était insupportable, lui qui pensait avoir tout supporté était encore capable de connaître l’insupportable, il n’en prenait conscience que maintenant qu’il touchait l’inconcevable du doigt.

Ironiquement, il avait toujours pris conscience de tout trop tard, comme si son intelligence supérieure, son égo surdimensionné l’avait aveuglé à chaque étape de sa vie.

Il claqua la portière muait d’une rage sourde, rage contre lui-même, rage contre elle.

Il devait la sauver à tout prix. Elle ne pouvait pas lui infliger sa mort, alors il entrerait, il ferait tout pour tuer John le Rouge, avant qu’il ne la tue. Il y mettrait le prix de sa propre vie si nécessaire.

Lourdement, il marcha jusqu’à l’entrepôt, en observant les alentours, c’était désert. A chaque pas qui le rapprochait il avait le sentiment de s’éloigner d’elle, comme s’il creusait lui-même la tombe dans laquelle elle serait bientôt poussée. Il se refusa cette pensée. Elle n’allait pas mourir, elle ne pouvait pas mourir. Statistiquement, la vie l’avait déjà trop fauché. Le sort ne pouvait pas s’abattre encore et encore sur la même personne, question de karma. Il eut envie de rire, il était désespéré, le rire n’aurait pu qu’être amer s’il avait osé franchir ses lèvres.

Il poussa la lourde porte de l’entrepôt qui laissa entrer un halo de lumière poussiéreux. Il hésita sur le pas de celle-ci. Le dernier regard qu’il posa sur l’extérieur était plein d’incertitudes. Il abandonna cette incertitude dans les carcans de l’obscurité, redevenant l’homme froid qu’il se devait d’être, redevenant l’adversaire qu’il avait toujours été. Il aurait pu courir, il ne le fit pas. Laissant le calme prendre possession de son corps, il se donnait les moyens de gagner en étant à la hauteur de ce qu’on attendait de lui.

Malgré ses efforts son corps se contracta en la voyant elle, elle pleine de sang, elle la tête ballante dans le vide, Red john immobilisant sa tête vers le bas d’une main presque douce contre sa nuque. L’association de cette douceur sonnait comme une injure à côté de tout ce sang. Il aurait pu observer le visage de son adversaire. Il avait passé tant de temps à l’imaginer. Tout ce qu’il voyait c’était l’image de l’évanescence des cheveux de Lisbon se perdant devant elle, devant son visage, sa tête incapable de maintien, et le sang tout ce sang. Red john attrapa son menton, il souleva sa tête pour qu’elle lui fasse face.

-Dites bonjour Teresa, on a un invité, sourit-il

Elle cligna faiblement des yeux. Voyant une tête blonde l’observer un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Songe ou non, l’image était paisible à regarder. Jane n’eut pas la force de répondre à ce sourire. Il ne le voulait pas. Il ne le pouvait pas. Ça ne faisait pas partie du plan.

Il posa son regard sur John le rouge, alors qu’il observait la banalité de son visage, l’image de Charlotte et d’Angela s’imposa à lui. Il avait presque oublié qu’il s’agissait du même monstre ; celui qui avait enlevé Lisbon avait tué sa petite fille, avait tué sa femme. L’image de leurs corps crispés, entaillés s’ajouta à celui de l’état de Lisbon. Son visage était pourtant si banal. Il aurait dû être hideux, terrifiant. Il était juste bel homme, élégant. Ces doigts étaient pires encore. Ils n’étaient pas grossiers, ils étaient fin, la lame du couteau ne paraissait pas vulgaire entre ses mains.

-Je vois que j’attire finalement votre attention. Il lui montra le couteau qu’il approcha légèrement de l’épaule de Lisbon. Vous ne trouvez pas que ça se dessine bien sur sa peau ? Elle m’inspire, souffla-t-il

-Je suis là, laissez-la partir, commenta Jane froidement

Le rire glacial de Red John se répercuta sur les murs.

- Où serait le plaisir de vous avoir, si je n’avais pas un jouet pour nous amuser.

-Vous n’avez pas besoin de ça, elle vous éloigne de vos plans d’origines, elle n’est qu’une distraction

-Mes plans d’origines sont de vous faire souffrir, elle remplit parfaitement sa mission, rassurez-vous. Je me demande qui de nous deux s’est laissé distraire ? Voyez comme vous nous l’avez rendu abattu chère Teresa, murmura-t-il contre son oreille.

Une fois de plus elle plongea au cœur des yeux de Jane. Elle tenta d’y mettre toute la résolution qu’elle y avait, toute la fierté, tout le maintien dont elle était capable. Elle l’exhorta silencieusement à la même force d’esprit.

-Il n’est pas abattu grinça-t-elle, juste déçu de votre manque de charisme

Red john attrapa fermement sa chevelure tout en faisant revenir brutalement sa tête en arrière, il placa sa lame sous sa gorge tout en riant à gorge déployée.

-Vous voyez, elle m’amuse, elle a du chien !

-A vrai dire, elle a raison, commenta Jane sous le regard surpris de Red John

-Je suis un tantinet surpris. Votre visage paraît fade, vos yeux manquent de profondeurs.

-Vous avez conscience que la lame de mon couteau est contre la gorge de votre amie n’est-ce pas ?

-J’en ai conscience, haussa-t-il des épaules

Red John enfonça légèrement sa lame contre le cou de Lisbon, laissant un léger filet de sang couler le long de sa gorge. Jane ne bougea pas, exhortant son corps à l’immobilité, son visage à l’indifférence.

Lisbon se mordit la lèvre pour ne pas hurler, ses yeux brûlaient mais elle ne voulait pas céder. Elle aurait aimé que Jane détourne les yeux, pas seulement pour lui, pour elle, parce qu’elle se sentait vulnérable. Elle ne voulait pas qu’on voit les larmes rouler le long de ses joues. Elle fut presque soulagée de l’aspect statique de Jane même si elle ne comprenait pas ses raisons. Seule la lame semblait murmurer des choses sur son passage. Seule elle traçait sa trajectoire jusqu’à son esprit.

-ça ne marche pas, soupira Jane en haussant encore des épaules

-Qu’est-ce qui ne marche pas ?

-Votre cirque vous voyez bien que ça ne me touche pas

Red John arrêta un instant le parcours de sa lame

-Biensûr que ça marche. Regardez ses petits yeux cockers et dites-moi que vous ne voulez pas la sauver

-Oh bien sûr je le ferais si je le pouvais, c’est pour ça que je vous demande de la laisser. Après tout, je ne suis pas inhumain…mais ça ne me détruira pas, ajouta-t-il calmement.

Il ne se laissa pas saisir par le regard un instant surpris de Lisbon, soigneusement il l'évita se fixant sur John le rouge.

-Vous tenez à elle, contre carra Red John

Jane porta silencieusement son regard vers elle. Il glissa son regard sur ses yeux. Il savait que Red John l’observait alors sans se détourner un instant du regard de Lisbon avec toute l’indifférence dont il était capable, il abattit sa carte.

-Elle n’est qu’un pion

Le visage de Lisbon se contracta involontairement dans une peine qu’il ne lui connaissait pas. Ses yeux agités étaient suppliants comme si elle priait pour avoir mal compris ces mots. Le plus dur fut de ne pas réagir face à cette peine.

-alors ça ne vous gêne pas que je la tue, s’étonna Red John, un brin irrité

-Voyons, je n’ai pas dit ça, je n’ai jamais apprécié la vue du sang...puis je dois dire que je l’aime bien dans le fond mais vous m’avez déjà tout pris, vous ne pouvez pas m’affliger plus.

Jane se déplaça un peu sur la droite. La lueur de la fenêtre frappa son visage. Il ignora les rayons sur sa peau exposant pleinement son visage serein face à son ennemi. Il devait juste l’éloigner de Lisbon. Il suffisait de le provoquer, en la retirant des enchères, en faisant d’elle un enjeu négligeable. Il devait être la proie.

-vous l’aimez, asséna Red John, sa lame entaillant toujours légèrement des bouts de peau de Lisbon, vous essayez de m’avoir mais vous l’aimez, je suis entrain de la tuer face à vous, vous réagirez tôt ou tard

-Je ne l’aime pas…pas comme j’ai aimé ma femme. C’est votre tête que je veux, je l’aurais. C’est pour ça que je suis venu.

Le visage de Red John se crispa et il perçut une seconde de doute, une seconde suffisante, pour l’instant ce dernier ria.

-Bien joué cher Jane, vous êtes meilleur que ce que je pensais mais regardez là…

Jane la regarda, soudain Red John planta sa lame plus profondément contre une de ses côtes lui soutirant un hurlement de douleur. Jane maîtrisa le frisson qui lui parcourut l’échine se contentant de la regarder.

-Regardez-là, s’énerva alors Red John face à son indifférence

-Je ne fais que ça

Ces dernières mots semblèrent énervé son ennemi, agacé que son plan ne fonctionne pas sur Jane. La lâchant il s’approcha de lui tout en attrapant son col.

-Non, j’ai dit regardez-là hurla-t-il, elle meurt, j’ai fait ça. Je suis entrain de faire ça!

Jane attrapa alors ses épaules qu’il figea sur place. Red John resta un instant surpris, il vit Jane lever ses yeux vers la fenêtre. Il était maintenu fermement ses deux pieds ancrés sur le sol lorsque la déflagration résonna. Il sentit une douleur brutal dans son dos. Étonné, il regarda Jane dans les yeux.

-Vous ne pensiez pas sérieusement que j’allais venir seul n’est-ce pas ?, murmura Jane en retenant encore le corps tombant de Red John. Se penchant sur lui, il murmura, je ne vous ai pas tué mais vous avez perdu et nous nous sommes en vie.

Un sourire deformé souligna les traits de Red John

-Etes-vous sûr qu’elle va le rester ? Elle va mourir, et les derniers mots que vous aurez dit c’est « je ne l’aime pas ».

Sa vie s’acheva sur ces paroles. Jane eut le sentiment en lâchant sa proie que malgré sa mort Red John avait gagné en le forçant à jouer ce rôle. Relevant son visage, il croisa le regard stupéfait et affaibli de Lisbon, un regard mêlé de douleur et de peine, un regard que jamais il ne pourrait oublier.

Non tu es sérieuse?! Ce chapitre fut trop dur à lire!!
Jane qui reste de marbre devant la torture de Lisbon... ommmmgg C'était insoutenable!! Pauvre Lisbon!!

Cependant, tu as merveilleusement bien retranscris toute la scène, j'étais absorbée dans ma lecture, impossible de m'en détacher!! Je m'y croyait!! Quel affrontement!!!

C'est trop cruel de finir là!! Pauvre Lisbon, j'espère qu'elle ne va pas mourir!!!!
et la dernière phrase de Red John à fini de m'achever :

-Etes-vous sûr qu’elle va le rester ? Elle va mourir, et les derniers mots que vous aurez dit c’est « je ne l’aime pas ».

Naaaaaaaaaaah!!! Jane rattrape toi fais quelque chose!!

c'est officiel je suis mourrue ...
Quel chapitre ! quel stress !

Jane qui réalise son amour pour Lisbon
Jane qui joue le rôle de sa vie pour sauver Lisbon quitte à la perdre...la dernière victoire de

Jane eut le sentiment en lâchant sa proie que malgré sa mort Red John avait gagné en le forçant à jouer ce rôle. Relevant son visage, il croisa le regard stupéfait et affaibli de Lisbon, un regard mêlé de douleur et de peine que jamais il ne pourrait oublier.

Lisbon va t-elle comprendre ce qu'a fait Jane ?
Et lui arrivera t-il a se pardonner ce qu'elle a subi à cause de lui ?
et

je suis sous le choc de ce chapitre, mais vraiment sous le choc ose me dire encore une fois que je suis sadique et je te renvois ton chapitre
bon sinon c'était un très beau chapitre, émouvant, plein de profondeur avec un Jane en proie à la culpabilité et à l'acceptation. Il ne pensait pas ça possible mais finalement c'est arrivé, il a baissé sa garde, il a de nouveau ouvert son coeur à ce qu'on appel l'amour
Mais je le plaint, devoir se montrer aussi stoïque que Cho, ne pas montrer ses sentiments, rester de marbre face à la pire image depuis celle des corps de sa femme et de sa fille je pense que même notre ami la statue Cho aurait réagi face à ça.

Mais tu m'a bien eu lorsque à réalisé que Jane n'était pas venu seul, j'avoue que moi aussi j'avais pensé qu'il ferait comme à son habitude, cavalier seul, accomplissant enfin sa vengeance. Alors, bien sûr tout ce qu'il a dit ne devait pas être facile à entendre, que Lisbon a dû en avoir le coeur brisé, mais je pense qu'elle finira par comprendre ce qu'il s'est vraiment passé et qu'elle arrivera à lui pardonner, avec le temps. Il ne faut pas oublier qu'elle n'aurait jamais été dans cette situation si elle n'avait pas connu Jane, bien qu'on ne puisse pas non plus le lui reprocher.
Mais elle comprendre, car si Jane n'avait vraiment aucuns sentiments pour elle, si elle n'avait vraiment été qu'un pion pour lui toutes ces années, alors il serait venu, aurait tué de ses propres mains, tout simplement .

Je me demande comment tu arrive à écrire ce genre de choses, ça ne doit pas être facile et je ne pense pas que tu le fasse en une fois, tu dois surement t'y reprendre à plusieurs reprises pur avoir un tel résultat alors rien que pour ça j'utilise cet emoticone réservé pour de rares personnes

Maintenant je voulais m'excuser de ne pas avoir commenté depuis longtemps alors que j'ai lu tout tes chapitres à mesure des parutions c'est une honte et j'espère que tu me pardonnera
Et pour finir........
=====> VLS VLS VLS VLS VLS VLS
=====>

.........

Je suis complètement mais totalement que j'étais aux bord des larmes à la fin de ton chapitre

Mais quand j'ai vu que Jane n'était pas venu seul, j'aurais cru que ce n'est pas possible parce qu'il voulait à tout prix, faire cavalier seul et accomplir enfin sa vengeance mais non.

Les dernières phrases m'ont tué

-Etes-vous sûr qu’elle va le rester ? Elle va mourir, et les derniers mots que vous aurez dit c’est « je ne l’aime pas ».

Sa vie s’acheva sur ces paroles. Jane eut le sentiment en lâchant sa proie que malgré sa mort Red John avait gagné en le forçant à jouer ce rôle. Relevant son visage, il croisa le regard stupéfait et affaibli de Lisbon, un regard mêlé de douleur et de peine, un regard que jamais il ne pourrait oublier.

Jane qui se rend compte de ses sentiments pour Lisbon et qu'il est prêt à risquer sa peau pour la sauver de ce salaud de . Si ce n'est pas de l'amour ça

Mais s'il te plaît, ne fais pas mourir Lisbon par pitié Je ne veux pas et il est HORS DE QUESTION qu'elle meurt !!!!

& pour ce chapitre !!!!

VLS VLS VLS

coucou! me revoilou!
Oh quel plaisir de te retrouver enfin après une longue semaine sans post! (c'est quoi ces gens qui partent en vacances hein? je suis scandalisée moi )
Alors désolée de ne pas m'être manifestée avant mais suite aux légers problèmes que j'ai occasionnés dans un certain aéroport, j'ai été contrainte de passer qqk nuit au poste de police pour les motifs suivants: "trouble de l'ordre public" et "crise de nerf pouvant occasionner des retards dans les traffics aériens..." tu y crois toi?

Bon heureusement j'ai trouvé un agent de police qui était comme moi totalement fan de tes écrits et en échange de ma libération, je dois lui prodiguer un autographe de ta part, ok? Je compte sur toi hein..

bon le temps que tu signes, je file commenter ton dernier chapitre posté car comme d'hab j'ai à dire!


D'abord, j'ai adoré toute la partie narrative, plus longue que d'ordinaire: le fait de plonger dans les troubles et questionnements de Jane prépare tout à fait le terrain pour la suite. Tu nous confies au départ ce qu'il ne pourra pas dévoiler explicitement par la suite, devant RJ, à savoir son AMOUR pour Lisbon
ça y est le mot est enfin dit!!

(bon tu l'auras compris, je suis aux anges là! )


Tu nous montres aussi tous les maux de Jane, qui sommatise totalement son angoisse: "Sa poitrine se serra. Il avait la nausée, ses tempes battaient à tout rompre"
--> joli écho à la torture physique que vit au même instant la pauvre Térésa. Il souffre dans sa chair autant qu'elle, d'une certaine manière.


THE REPLIQUE: "Son amour pour sa femme lui avait fait perdre la raison. (..) Le lien qu’il entretenait avec Lisbon le ramenait en revanche à la raison, là où tout peut encore s’écrouler, là où tout à un poids."
--> oh my god, quelle jolie formule qui une fois de plus place les deux femmes sur un plan très proche, à savoir les femmes aimées, même différemment, par Jane!


"Il claqua la portière muait d’une rage sourde, rage contre lui-même, rage contre elle. Il devait la sauver à tout prix."
-->J'adore, et là j'ai eu mon premier doute. Pourquoi était-il en colère contre elle?
Sinon parce qu'elle le poussait à faire ce qu'il n'avait pas prévu ..et là je croisais les doigts pour que Jane ait choisi la méthode Lisbon, le travail en équipe!

" Il poussa la lourde porte de l’entrepôt qui laissa entrer un halo de lumière poussiéreux. Il hésita sur le pas de celle-ci. Le dernier regard qu’il posa sur l’extérieur était plein d’incertitudes"
-->2ème doute qui confirmait mon intuition selon laquelle Jane n'était pas venu seul :lovejane Il semblait chercher du regard les membres de son plan cachés qqk part!

(caly la parano qui cherche des indices partout )

- la confrontation RJ/Jane/Lisbon.

je crois pouvoir dire que tu excelles dans l'horreur...ou du moins dans l'art de retranscrire admirablement bien l'horreur d'une situation.
J'en avais le frisson
la 1ère vision de notre Térésa, ensanglantée, m'a brisé le coeur bien sûr, mais ce qui m'a le plus touchée je crois est le sourire de Lisbon en voyant Jane.
"Voyant une tête blonde l’observer un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Songe ou non, l’image était paisible à regarder"
--> on sent combien elle est à bout, elle a lutté, bataillé, résisté pour éviter de voir Jane franchir cette porte et tomber dans le piège; mais au moment où elle n'a plus de force, l'instinct de survie est le seul à réaqir: celui d'une femme heureuse malgré tout de voir un homme tout tenter pour la sauver, au péril de leur vie.
Du coup, ce petit détail, rendra d'autant plus cuisante la déception qu'aura Lisbon ensuite en entendant les mots durs de Jane.

le portrait de RJ: un homme banal, presque charmant finalement. BRAVO! Tu réutilises à la perfection uen idée évoquée dans le 3x24, quand RJ disait à Jane qu'il n'était qu'un homme, sans tête de monstre ni cornes!

la résistance de Lisbon: "Elle tenta d’y mettre toute la résolution qu’elle y avait, toute la fierté, tout le maintien dont elle était capable. Elle l’exhorta silencieusement à la même force d’esprit.
-Il n’est pas abattu grinça-t-elle, juste déçu de votre manque de charisme"
--> bien envoyée celle-là, bravo Térésa! Elle ne dit ni plus ni moins que son tortionnaire n'est qu'une lavette...Respect Madame!


la fausse froideur de Jane: là, je dis chapeau au maître enjoy!
Tu ne pouvais pas nous glacer davantage qu'en nous montrant un mentalist désinteressé et calculateur. Après tout, c'est ce qu'il sait faire le mieux, aussi est-ce logique finalement qu'il entraine RJ sur ce terrain là. N'oublions pas également ce que tu nous as si bien dit auparavant. Il était aveuglé par sa vengeance, Lisbon est sa raison. Donc que fait-il? Eh bien il rationnalise, il gomme toute émotion.
Il donne certes l'impression d'être ignoble mais en réalité il suit le garde-fou Lisbon, même à ses dépens la pauvre. Il est ce qu'elle a fait de lui: un homme qui utilise ses capacités incroyables..pour faire le bien (on le voit par la suite). Mais l'illusion est extra: le masque de Jane peut-être trompeur et va l'être, notamment pour la jeune femme qui va prendre au pied de la lettre les remarques faites par Jane.


"Le visage de Lisbon se contracta involontairement dans une peine qu’il ne lui connaissait pas. Ses yeux agités étaient suppliants comme si elle priait pour avoir mal compris ces mots. Le plus dur fut de ne pas réagir face à cette peine."
--> là, même si nous savons que Jane ment, on ne peut retenir notre désarroi pour Lisbon. Elle a lutté pdt des heures pour tenter de "sauver" Jane et se voit ici confrontée à un échec cuisant: celui de ne pas avoir pu sauver l'âme de cet homme. Elle le pense défitivement tombé dans le monde des fous sans limite. Donc tout cela pour rien..quel drame pour la jeune femme!

"vous l’aimez, vous essayez de m’avoir mais vous l’aimez, je suis entrain de la tuer face à vous, vous réagirez tôt ou tard
-Je ne l’aime pas…pas comme j’ai aimé ma femme"
--> alors ça c'est dur quand même! Je sais que cela fait partie du plan mais ces propos là vont être dévastateurs pour la jeune femme qui ne va plus trouver aucune raison de lutter.


la mort de RJ: KYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! (mode caly-folle ON)
(mode caly-folle OFF)

eh oui, je la savais, je le savais, je le savais...il renoncerait à le tuer lui-même! Il ferait appel à ses amis, il resterait du coté des vivants..pour ELLE!


Perso, je verrais bien Cho en sniper pour plusieurs raisons: il est le plus pragmatique, le plus expérimenté aussi, le plus "froid" (Iceman), le plus proche de Jane...c'est à lui que le mentalist pourrait laisser le droit de tuer RJ. C'est aussi lui qui a prononcé cette superbe idée de "méthode à Lisbon; agir en équipe".
(tu me diras si j'ai vu juste hein? )

- scène finale:
Le drame est qu'effectivement, si Lisbon perd la partie en ne survivant pas, RJ aura gagné indéniablement!


Mais je croise les doigts et je sais que tu ne prendrais jamais le risque de tuer un personnage important d'une fic (hein???? )


Je te rappelle pour info que j'ai tjrs mon rouleau à pâtisserie et que je n'hésiterai pas à te pourchasser dans le monde entier si jamais tu nous tues Lisbon...et crois-moi, ça peut faire mal un coup de rouleau



Eh bien voilà, comme d'hab j'ai dévoré ton chapitre, comm d'hab j'avais plein de choses à dire, comme d'hab je trépigne d'impatience d'avoir la suite, comme d'hab je vais guetter tous les jours le moindre poste dans le topic "Fanfic en cours"...

Par pitié, ne nous fais pas encore attendre une semaine, je risquerais de m'en prendre aux passagers de Roissy pour faire passer le temps!

Encore bravo et à très très vite hein?

(PS:au fait, ça y est, t'as eu le temps de finir mon autographe? )

tout à été dit....

VLS!!!

Quelle intensité dramatique! J'en ai le souffle coupé
Je te supplie de laisser Lisbon en vie Jane ne le supportera pas si elle meurt

Non Non Non Non Non

Mais moi je croyais que tu l'aimais Lisbon Déjà que j'ai perdu Tommy (je radote, je le sais mais j'ai peur de perdre Lisbonette. Hein comme il va faire Janounet sans Lisbonette.

Bon j'arrête mes bêtises mais que dire, j'ai eu le souffle coupé du début jusqu'à la fin. Voir Jane aussi stoïque, garder un sang froid comme jamais. Bref une scène comme ça dans la série je signe tout de suite. Et la pauvre Lisbon qui se sent meurtri plus par les paroles de Jane que par la torture que lui fait subir RJ.

Et le final avec la mort de RJ, je ne l'ai pas vu venir, je m'attendais à un cliffangher et finalement la mort de RJ grâce pour une fois au fait que Jane est compris que l'unité fait la force et que seul il ne serait arrivé à rien.

Bref, un grand chapeau pour ce chapitre des plus intenses maintenant j'attends la suite en reprenant petit à petit mon souffle.

Et merci pour toutes ces émotions

LE chapitre que j'attendais.
C'est toujours dur de passer après tout le monde, parce que tout a déjà été dit.
Je veux une scène comme ça dans la série !
Je vais me répéter mais franchement tu écris super bien et tu nous transporte dans un autre monde. ça fait longtemps que je n'avais pas "vibrer" autant pour une fic ! On le vit vraiment avec eux et c'est ça qui est magnifique. En plus je voulais vraiment un fin comme celle-là, où Jane agit enfin en équipe. Mais j'ai douté jusqu'au bout. Merci énormément pour partager ton talent avec nous et surtout NE TUE PAS LISBON ! xD

Coucouuuuuuuuuuuuuuu!!!!! Merci à tous pour vos messages!!!!!!!! Oups presque 22h faut encore que je prépare ma valise...autorisation de vous remercier dans le prochain chapitre???!

Place à la suite

Bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuxxxxxxx


Chapitre XVIII

Il l’appela, il l’appela plusieurs fois sans succès. Elle était pourtant consciente, son regard suspendu dans le vide. Son corps s’arcboutait vers l’avant comme si un poids lestait ses épaules. Ses mains frêles étaient accrochées sur ses genoux désespérément. Elles étaient pleines de sangs tout comme ses habits. Elle paraissait si chétive, prête à se recroqueviller sur elle-même. Chacun de ses silences laissait un poids sur sa poitrine. Elle était comme absorbée entre ici et ailleurs. Il déposa une main tremblante contre sa joue. L’image du papillon qu’on ne peut toucher se matérialisa sous ses yeux. Ses belles ailes qu’on voudrait caresser mais qu’on ne peut qu’abîmer. Elle paraissait si fragile, la frôler semblait dangereux. Il avait peur de la toucher, peur de la regarder, peur de lui faire face…peur de faire face au tassement de ses ailes.

Le silence entrecoupé de ses appels fut bientôt remplacé par l’agitation. De multiples agents entrèrent en grand fracas dans l’entrepôt. Il perçut le souffle haletant de Grace qui avait couru jusque-là. Sentant la main de Cho se déposer contre son dos, il resta pourtant à la hauteur de Lisbon, à la hauteur de ses yeux fixant résolument le sol. Il ne prêta pas attention à eux, seule la jeune femme en face de lui suscitait son attention. Déposant une main sur l’épaule de Lisbon, Rigsby s’approcha. Elle leva aussitôt son regard vers lui, lui dessinant un léger sourire, elle attrapa les pans de sa veste. Il sembla comprendre aussitôt. Elle voulait sortir d’ici. Silencieusement, il se pencha, passa une main sous ses genoux, l’autre dans son dos. Jane se poussa et lui céda la place. Alors que Rigsby partait, Lisbon fermement suspendue entre ses bras, elle jeta un regard sur son épaule, regard qu’il capta aussitôt, elle ne le lâcha pas jusqu’à la sortie de l’entrepôt le défiant, elle avec sa peine.

Son cœur se froissa.


-T’as bien joué le salua, Cho

-Toi aussi, répondit-il calmement en voyant Rigsby et Lisbon disparaître sous ses yeux

Grace perçut sa mâchoire se contracter, son malaise était évident.

-Tu as fait ce qu’il fallait, affirma-t-elle

Jane lui jeta un regard sceptique.

Elle n’en était pas sûre, elle n’était pas sûre que ce soit le bon plan, la bonne chose à faire. Elle avait suivi son échange avec John le rouge par micro, ses mains s’étaient elles aussi crispées. Chaque mot de Jane l’avait horrifiée, son stoïcisme l’avait glacée ; elle connaissait pourtant le plan…Il avait été si bon dans son rôle. Elle en avait eu la chair de poule. Lisbon douterait aussi. Elle avait pourtant besoin de certitudes pour se battre pour ceux qui en valaient la peine. Une partie d’elle lui murmurait pourtant : « Il n’a pas eu le choix, ON n’avait pas le choix. »

Quand elle avait vu Jane jeter un dernier regard incertain vers l’extérieur en entrant dans cet entrepôt, elle s’était dit, il est mort, ils sont morts tous les deux, je reste là, pendant que des membres de ma famille vont à l’abattoir. Maintenant il était là face à elle et Lisbon bien qu’affaiblie était avec Rigsby, c’était le plus bel espoir qu’elle pouvait avoir, alors elle ne laisserait pas ses incertitudes miner son moral, il avait fait ce qu’il fallait faire, il avait agi au mieux, ils étaient en vie bon sang.

-Je t’interdis d’en douter, si tu doutes, elle doutera, il en est hors de question.

Sa position était ferme, elle osa même déposer un doigt sur sa poitrine en signe d’avertissement.

-Est-ce que c’est bien compris ?

Jane observa ses traits avec attention. Elle avait acquis une force de caractère incroyable, elle savait se montrer persuasive, déterminée. Il avait besoin d’être berné, alors il négligea les doutes qu’elle pouvait avoir, ces doutes que malgré tout il pouvait voir, il se contenta d’être habité par sa force et ses certitudes, sous ses craintes, elle en avait aussi, c’était tout ce dont il avait besoin.


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Arrivé à l’hôpital l’attente habituelle les guetta, paradoxalement, ils étaient confiants. Le pire semblait derrière eux. Elle n’était pas tombée dans l’inconscience, elle avait tenu jusque-là. Elle tiendrait le coup, elle en avait trop fait pour se laisser abattre maintenant. La force tranquille qui les habitait était paisible, la chute aurait pu être terrible, mais une fois élevé au milieu d’eux l’espoir sembla prendre vie bercé par leur silence.

Le médecin leur avait mis le doute avec son jargon médical. Ça avait l’ air positif mais il n’était pas vraiment clair dans son propos. Etait-ce trop tôt pour se réjouir ? Le regard alarmé qu’il lui jeta le stoppa aussitôt. Le médecin s’autorisa même un sourire. Ils hésitèrent encore, suspendus à ses lèvres.

-Je vois que je n’ai pas été très clair dans mon propos, précisa le médecin, je vais la faire plus courte, vous pouvez vous embrasser votre amie ira bien

Grace se jeta dans les bras de Jane. Rigsby tenta une approche de Cho avec une accolade de vainqueur, elle s’acheva dans une tape maladroite mais bien heureuse. Van Pelt serra encore Jane, il n’était pas sûr d’avoir compris mais il la serra plus fort, conscient d’être dans un de ces moments clés de la vie qu’il faut savoir apprécier.

-Elle ira bien, répéta Van Pelt, afin qu’ils puissent encore savourer cette victoire

Les mots étaient doux, elle aurait pu les répéter encore et encore sans se lasser.

Son enthousiasme déborda encore, tour à tour elle embrassa Rigsby, Cho pressa même légèrement ses mains contre son dos. Il afficha un sourire, qu’elle jugea magnifique, tout semblait l’être à cet instant.

-On peut aller la voir ? demanda-t-elle légèrement surexcitée

-Elle dort mais si vous y allez un par un et que vous ne restez pas longtemps l’infirmière sera fermer les yeux

L’euphorie qu’avait ressenti Jane retomba. En avait-il seulement droit ? Il lui avait jeté des horreurs à la figure, certes il ne les pensait pas, mais les mots avaient franchis ses lèvres et elle avait eu ce regard…Il laissa les autres passer avant lui, arguant de sa volonté de saisir d’autres détails auprès du médecin. Ils n’étaient pas dupes mais ils ne bataillèrent pas, profitant chacun égoïstement de leur droit de la voir. L’égoïsme semblait loin d’être un défaut dans ce cas-là, il apparaissait plutôt comme un droit légitime.

-Elle dort, tu ne risques rien, tenta Cho en sortant en dernier de la chambre

-Elle ne te mangera pas, pas dans son sommeil du moins, railla Rigsby

-Allez tu ne vas pas dépérir ici, tu nous l’as ramené, elle va bien, profite de ton heure de gloire et va la voir, assermenta Van Pelt

Encouragé par eux, qui ne le voyaient pas différemment malgré la force qu’il avait mis dans ses propos, tout semblait possible, face à Lisbon, fragile, à portée de main, il chancelait encore. Il glissa sa main contre la sienne, la serrant un peu plus que nécessaire. Maintenant, qu’elle était là face à lui, en vie, il comprenait malgré tout combien son geste avait été important. Elle pouvait le détester, le haïr, le malmener, elle serait en vie. Leur amitié semblait un sacrifice acceptable pourvu qu’elle soit en vie.

Serrant encore et encore sa main, scrutant son visage, il se figea. Quelque chose avait changé, ses traits paraissaient plus crispés, les pulsations de son pouls qu’il pouvait sentir contre sa main étaient plus rapide, sa poitrine se soulevait plus. S’aurait pu passer inaperçu. Pour quiconque se serait passé inaperçu, ses yeux clos remplissaient leur office à merveille mais elle ne dormait pas, il en était certain. Il pressa sa main contre son menton l’observant avec délectation. Elle ne voulait pas le voir, son cœur se serrait légèrement à l’idée mais elle était en vie et éveillée. Peut-être qu’en étant là malgré tout, elle verrait que ses mots ne correspondaient pas à ses gestes. Les gestes étaient tellement plus importants.

-Je sais que vous êtes réveillé, vous en avez conscience ? murmura-t-il

Ses yeux restèrent clos.

-Biensûr que vous en avez conscience, vous ne voulez pas me parler, je peux le comprendre. Ce n’est pas grave je suis un grand bavard, je peux faire la conversation seul. Saviez-vous que beaucoup de gens choisissent le sommeil d’un proche pour se confesser? Bien entendu, en général, ils partagent le même lit. Vous m’excuserez si je ne monte pas dans la vôtre, je viens d’augmenter mon espérance de vie, se serait dommage de la diminuer de moitié. Quoiqu’il en soit je suppose que c’est plus facile comme ça, feindre le sommeil de l’autre, délester sa poitrine... Je suis tellement désolé Lisbon. Je ne le pensais pas, tout ce que j’ai dit, la froideur dont j’ai fait preuve, ce n’était qu’un rôle. J’espère que vous le savez...

Il fut interrompu par Cho qui frappa à la porte. Le visage désolé, il passa le pas de la porte, derrière lui se trouvait Bertram, le visage de Jane se ferma aussitôt sur un soupir.

-Je crois qu’il va falloir remettre cette conversation à plus tard.

Il observa les deux agents du service pénitencier, Freddy son ancien gardien était là. D’un mouvement de tête il le salua, demandant implicitement quelques secondes de plus qu’on lui accorda.

-Il est temps pour moi de rentrer à la maison, soupira-t-il

Se penchant il scella un baiser sur son front, avec assurance il glissa une mèche derrière son oreille.

-Ne laissez pas ses paroles s’imprégner en vous Lisbon, ne le laissez pas gagner, ne le laissez pas nous prendre ça…

Avec difficulté il lâcha sa main. Il n’osa pas se retourner pour voir si elle avait ouvert les yeux, il espérait trop qu’elle le fasse, il ne voulait voir son visage désespérément fermé, il préférait rester sur une autre note, s’imaginer ses yeux se plissant dans l’espoir de l’entrevoir.

Quand il quitta la pièce, Lisbon laissa une larme couler sur son visage. Elle aurait aimé l’arrêter, elle avait gardé ses yeux résolument clos, sa bouche définitivement scellée... Non pas qu’elle le détesta mais alors qu’elle était prête à ouvrir les yeux, alors qu’elle était à deux doigts de se l’accorder, ils étaient venus le chercher. Cette vision là n’était tout simplement pas soutenable. Elle regrettait maintenant de ne pas s'être plongé plus tôt dans son regard. Peut-être aurait-elle vu alors ce que pendant des années, elle avait vu, un homme bon qui ne le sait pas encore.

Comme je n'arrive pas à trouver de mots pour exprimer ce que je ressens après cette lecture, je serais brève...

Lisbon vivante, ça devrait me réjouir mais ...il y a un mais...le retour de Jane en prison qui en découle
Je le savais depuis le début mais de le lire...surtout après ses paroles à Lisbon
Et ce dernier paragraphe...

Quand il quitta la pièce, Lisbon laissa une larme couler sur son visage. Elle aurait aimé l’arrêter, elle avait gardé ses yeux résolument clos, sa bouche définitivement scellée... Non pas qu’elle le détesta mais alors qu’elle était prête à ouvrir les yeux, alors qu’elle était à deux doigts de se l’accorder, ils étaient venus le chercher. Cette vision là n’était tout simplement pas soutenable. Elle regrettait maintenant de ne pas s'être plongé plus tôt dans son regard. Peut-être aurait-elle vu alors ce que pendant des années, elle avait vu, un homme bon qui ne le sait pas encore.

Et maintenant je vais guetter la suite patiemment
pour cette fic qui une fois encore me donne beaucoup de plaisir à la lire

Superbe suite ! Lisbon est vivante & Jane qui se sent coupable J'adore !!!!
J'espère que tu as encore plein d'aussi joli chapitre à nous donner, je ne veux pas que ça finisse !

Je ne trouve pas non plus les mots pour m'exprimer tellement c'est trop

C'est évident que je sois soulagée et contente que Lisbon soit vivante mais les paroles de Jane à Lisbon et son retour en prison, ça me fait trop de peine... surtout pour Lisbon
En plus, la fin...

Quand il quitta la pièce, Lisbon laissa une larme couler sur son visage. Elle aurait aimé l’arrêter, elle avait gardé ses yeux résolument clos, sa bouche définitivement scellée... Non pas qu’elle le détesta mais alors qu’elle était prête à ouvrir les yeux, alors qu’elle était à deux doigts de se l’accorder, ils étaient venus le chercher. Cette vision là n’était tout simplement pas soutenable. Elle regrettait maintenant de ne pas s'être plongé plus tôt dans son regard. Peut-être aurait-elle vu alors ce que pendant des années, elle avait vu, un homme bon qui ne le sait pas encore.

Je ne veux pas que ça se termine comme ça , faites que ça s'arrange par pitié

Mais je vais patienter sagement la suite

VLS VLS VLS

kikou chère enjoy; quel plaisir de retrouver la suite de cette fic!
Bon tu échappes au coup de rouleau à patisserie étant donné que notre Lisbon s'en sort mais je risque de te pourchasser avec la rappe à fromage si tu nous libères pas Janounet très vite!

Toutes les scènes avec l'équipe sont tellement (caly cherche le mot adéquat )..JUSTES! voilà, elles sonnent toutes parfaitement JUSTES!!!
C'est brillant la manière dont tu cernes la personnalité de chacun.

la détresse de Jane au début: alors qu'il a tenu tête au plus terrible des monstres, il semble se liquéfier sur place face à la frêle jeune femme; tout un symbole! La comparaison avec le papillon est très fine et bien trouvée, comme toujours chez toi!

THE SCENE: "Déposant une main sur l’épaule de Lisbon, Rigsby s’approcha. Elle leva aussitôt son regard vers lui, lui dessinant un léger sourire, elle attrapa les pans de sa veste. Il sembla comprendre aussitôt. Elle voulait sortir d’ici. Silencieusement, il se pencha, passa une main sous ses genoux, l’autre dans son dos. Jane se poussa et lui céda la place. Alors que Rigsby partait, Lisbon fermement suspendue entre ses bras, elle jeta un regard sur son épaule, regard qu’il capta aussitôt, elle ne le lâcha pas jusqu’à la sortie de l’entrepôt le défiant, elle avec sa peine."--> WAHOU!!!!
Je sais, je vais me faire lapider par toutes les Jisbon et Rigspelt du forum..Mais j'ai adoré cette scène! Je me souviens de l'histoire de Lisbon menottée à son escalier, retrouvée par Rigsby..;tu nous avais déjà montré combien ses 2 là pouvaient être profondément amis, même si cette amitié est svt tacite et discrète. J'ai trouvé extra l'idée du grand et costaud Rigsby soulevant la petite Teresa à bout de forces, la protégeant ainsi de toute attaque extérieure...quant à al fin, le regard éperdu qu'elle lance à un Jane impuissant (sans vilain jeu de mot, je t'assure ) face au désarroi de son équipière. sublime scène, c'est simple, elle est ma préférée du chapitre.. BRAVISSIMO!

la ténacité de Van Pelt: là encore, tu bouscules les habitudes, tu nous choisi la plus aimable et douce de l'équipe pour secouer notre mentaliste, (il faut dire qu'il l'avait gentiment envoyer ballader en prison, si je ne m'abuse, elle lui rend donc sa monnaie de sa pièce ).


la "famille" à l'hôpital: le défilé dans la chambre de Lisbon, présenté comme un "droit" que chacun aurait était émouvant...les accolades de soulagement sont aussi une aimable parenthèse après toutes les horreurs subies précédemment.
un truc m'a faite rire: Rigsby tenta une approche de Cho avec une accolade de vainqueur, elle s’acheva dans une tape maladroite mais bien heureuse"

--> Cho fait son show! il reste égal à lui-même!


le duo Jane.Lisbon:
purée quand tu nous as fait comprendre que Lisbon faisait semblant dormir, je trépignais de rage contre la jeune femme...elle n'allait quand même pas faire sa tête de lard alors que Janounet (je sais ce surnom est ridicule mais ça fait rien ) a fait pour elle le plus beau des gestes: sacrifier sa vengeance!

tout le monologue de Jane était magnifique, il en dit bcp sans en dire trop (houlà, elle est savante ma phrase là hein? ).
il tente un peu d'humour pour dédramatiser du coup on sent que le retour à la normalité n'est pas loin mais elle nous échappe encore...

l'arrestation de Jane: (caly en mode furie ON)
NON MAIS CA VA PAS? VOUS ALLEZ LE RELACHER IMMEDIATEMENT SINON JE FAIS UN CARNAGE SEULEMENT A L'AIDE D'UNE PETITE CUILLERE, COMPRIS LES KEUFS???????? (mode furie off)


bon ok, on s'y attendait tous, j'ai aimé d'ailleurs le retour de Freddy celui qui avait été si blessé de l'évasion de Jane, vécue comme une trahison. Il le retrouve ici, au chevet de celle qui l'avait défendue alors en disant "c'est un homme bien, vous ne vous étiez pas trompé Freddy".

"Se penchant il scella un baiser sur son front, avec assurance il glissa une mèche derrière son oreille.
-Ne laissez pas ses paroles s’imprégner en vous Lisbon, ne le laissez pas gagner, ne le laissez pas nous prendre ça…"
-->
Je crois que cela se passe de comm!

Je me souviens aussi de cette nuit où Lisbon, endormie sur le transat de Minelli, n'avait pas sentie Jane, venu la recouvrir. Ici elle le sent parfaitement c'est elle qui se cache cette fois.

les pensées de Lisbon: enfin, je comprends mieux à présent son obstination à fermer les yeux...et je lui pardonne ma rage passée! en effet voir Jane de nous emmené loin d'elle est plsu qu'elle ne peut endurer à présent
et quelle jolie définition de notre infernal consultant: "un homme bon qui ne le sait pas encore"



bon je fais en très bref: chapitre brillant..STOP...scènes sublimes..STOP...enjoy au meilleur de sa forme... STOP...attends suite avec impatience... STOP...bravo...et merci!