Blood in troubled water ^
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Re: Blood in troubled water ^
Je rejoins l'avis de Johel : tu gères au niveau de l'enquête ^^
Ca progresse doucement mais surement ! L'identification de la victime qui mène à sa colloc', les éléments s'enchainent tout seul
Vivement la suite
( et de voir le pourquoi du comment de la situation dramatique de Lisbon !! :vivement: )
Ca progresse doucement mais surement ! L'identification de la victime qui mène à sa colloc', les éléments s'enchainent tout seul
Vivement la suite
( et de voir le pourquoi du comment de la situation dramatique de Lisbon !! :vivement: )
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Tu gères trop la fougère, c'est vraiment plus que bien écrit et super intéressant
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
JF, Johel, Totorsg , Terpo4 & Teninches
Contente que ça vous plaise et je ne sais plus où me mettre
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
C’est là qui va y avoir une rencontre imprévu entre Jane et Josh mais notre Patounet ignore encore que c’est le petit ami de Lisbon Je laisse faire le suspens . Mais y a aussi, la suite de l’enquête.
Bonne Lecture…
____________________________________________________________________
Au Sacramento News & Review, Cho et Rigsby traversèrent les bureaux à la recherche du bureau de Samuel Wilde au sein du journal quotidien. Ils demandèrent renseignement auprès d’une femme avec une pile de dossiers en main qui leur indiqua le bureau qui se trouvait au quatrième bureau à gauche, ils la remercièrent et suivirent le chemin indiqué par la demoiselle.
- Tu ne trouves pas ça bizarre ? Demanda Wayne.
- Ce qui est le plus bizarre, c’est d’être avec un dingue dans une même salle et non d’être coincé derrière un bureau. Fit Cho.
- Non, je ne te parle pas de ça, je te parle de Lisbon. Corrigea son ami.
- Ah ! Fallait articuler avant de te lancer. Répliqua l’asiatique.
- Tu ne trouves qu’elle est… commença le grand brun avant de marquer une pause ; qu’elle est différente ?
- Peut-être et en quoi ça nous concerne ? Demanda Kimball.
- Ben quoi, tu ne trouves pas cela étrange ? Interrogea Rigsby étonné ; étrange qu’elle soit… cool ?
- Du moment que Jane ne l’emmerde pas, c’est déjà un bon début. Lui répondit-il.
- Possible mais je suis jure qu’il y a quelque chose, je sens. Chuchota Rigsby.
- Moi, ce que je sens, c’est que tu m’emmerdes ! Répliqua Kimball dans un soupir.
Mais Wayne n’avait pas eu le temps de répliquer qu’ils arrivèrent devant le bureau où un jeune homme black d’1m75, crâne rasé aux yeux noirs, vêtu d’une chemise kaki, un jeans noir et des chaussures noires.
- Samuel Wilde ? Demanda Cho.
- Oui. Répondit ce dernier.
- Nous sommes du CBI, intervint Rigsby ; on voudrait vous poser quelques questions au sujet de Courtney Brandon, y a-t-il un endroit où on peut se parler en privé ?
- Euh… oui. Allons par là. Répondit-il en quittant son bureau.
Les agents lui emboitèrent le pas en se dirigeant vers une salle étant une salle de réunion.
- Oh non ! S’exprima Sam abasourdi ; ce n’est pas vrai !
Il mit sa tête entre ses mains, complètement choqué sous les regards confus des deux agents. Sam prit une profonde inspiration afin de ne pas s’effondrer avant de faire face aux deux hommes.
- Ce n’est pas possible ! Oh non !
- Quand avez-vous Courtney pour la dernière fois ? Demanda Kimball.
- Hier après-midi. Répondit Sam en soupirant ; elle quittait le bureau plus tôt que prévu en disant qu’elle avait un rendez-vous urgent.
- Quel genre de rendez-vous urgent s’agissait-il ? Interrogea Rigsby.
- Elle ne me l’a pas dit. Répondit Wilde confus.
- Avez-t-elle des problèmes en ce moment ? Ou connaissez-vous quelqu’un qui pouvait lui en vouloir ? Intervint Cho.
- J’ai essayé d’en savoir plus, si elle avait besoin d’aide mais elle n’a rien voulu me dire. Fit Wilde ; puis j’ai vu qu’elle était nerveuse voir très en colère.
- Savez-vous pourquoi ? Demanda Wayne intrigué.
- Elle m’avait dit qu’elle m’appellerait dans la soirée, hier. Répondit Sam ; oh non, vous croyez que ça a un rapport avec son assassinat ?
- C’est possible. S’exprima Cho d’un ton neutre.
Puis l’asiatique tira le pan gauche de sa veste, plongea sa main dans la poche intérieure pour en sortir une photo pliée en deux, la déplia et la montra au jeune homme qu’il prit dans sa main.
- Savez-vous qui c’est ? Interrogea l’asiatique en pointant l’homme en costard cravate et la femme en rouge.
Samuel fit une mine réfléchie en se serrant les dents.
- … C’est Terrence et Liliane Rudy. Répondit-il d’un ton sarcastique et triste ; c’est le PDG de la boîte.
- Quand a été prise cette photo ? Demanda Wayne.
- Il y a environ 3 mois lors d’une soirée de charité. Répondit-il.
Cho et Rigsby se lancèrent un regard étonné voir intrigué ce qui n’échappait pas à Samuel.
- Merci de nous avoir reçu Monsieur Wilde. Remercia Cho.
- De rien. Dit ce dernier ; mais s’il vous plaît, coincez l’ordure qui a tué Courtney, supplia-t-il ; elle avait peut-être des défauts d’une New-Yorkaise mais c’était une femme bien.
- C’est promis. Promit Wayne.
Puis les deux agents quittèrent la pièce.
En début d’après-midi, après avoir pris un bref déjeuner au restaurant à quelques pas du QG du CBI, Jane sortit de l’ascenseur et à peine qu’il avait fait quelques pas puis sans faire exprès, il entra en collision avec quelqu’un d’autre assez brutalement.
Le consultant recula d’un pas de la personne en question afin de voir s’il y a eu des dégâts, mais rien et se tourna vers cette personne qui était un homme d’environ 40 ans, ayant la même taille que lui, cheveux châtain clair courts aux yeux gris/verts avec un sourire carré ultra-white, le teint assez mât.
Patrick fit un rire nerveux dans un sourire gêné.
- Excusez-moi. Je suis tellement… s’excusa le consultant.
- Non, c’est ma faute, s’excusa son interlocuteur ; excusez-moi, je suis tellement pressé que je ne faisais pas attention.
Jane chassa ses paroles d’un geste de la main.
- Ah ! Ca arrive à tout le monde, ne vous en faites pas. Lui rassura le mentaliste.
- Bien sûr. Confirma l’inconnu ; désolé encore Monsieur…
- Jane. Patrick Jane. Se présenta le consultant en lui tendant la main.
- Enchanté, Monsieur Jane. Salua l’inconnu en lui serrant la main.
- Moi de même, Monsieur… commença le mentaliste en laissant sa phrase en suspense.
- Josh Eisner. Dit-il.
- Ah ! Fit Jane en hochant lentement la tête.
- Désolé mais je dois filer, ravi de vous avoir rencontré. Ajouta-t-il en s’éloignant de lui.
Josh se dirigea à pas de course vers l’ascenseur où il s’engouffrait sous les yeux interrogateurs du consultant.
- Moi de même. Murmura-t-il d’un air soupçonneux.
Puis les portes se refermèrent sur cet homme et Jane reprit son chemin. Sans savoir pourquoi, il ressentit une étrange sensation comme un mauvais pressentiment au sujet de cet homme qu’il venait de percuter sans faire exprès. Cet homme sentait étrangement un parfum composé de réglisse, de citron, d’iris, d’abricot, de bois de violette et de jasmin qui ressemblait plus à un parfum pour femme que pour homme. Une question le mit dans le doute que Patrick s’arrêta net au beau milieu du couloir et resta immobile pendant un instant.
Fréquentait-il une femme dans les locaux ? Si c’était le cas, qui était-ce ? Brenda ? Non, trop jeune pour elle. Van Pelt ? Elle était encore trop fragile depuis la mort d’O’Laughlin donc non. Alors c’était peut-être… Non, pas possible !
Ce n’était pas possible que ce soit Lisbon. Le consultant aurait tout de suite su s’il ça avait été le cas, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert malgré que quelquefois, c’était une véritable énigme voire un puzzle passionnant, mais il adorait ça, comme il adorait la rendre folle, jusqu’à la faire sourire quand elle était triste à chacune de ses blagues assez sombres, mais pleines d’humour. C’est vrai qu’il serait heureux pour elle, si elle était avec quelqu’un et qu’elle était heureuse à ses côtés ; mais le mentaliste aurait un pincement au cœur en pensant que cet homme ne serait pas lui. Pas lui qui pourrait la serrer dans ses bras, caresser son visage ainsi que ses cheveux, goûter à ses lèvres jusqu’à sa peau toute une nuit jusqu’à l’aube…
Mais ce pressentiment le démangeait, le gênait tellement qu’il voulait en avoir le cœur net. Il recouvrit ses esprits en prenant une profonde inspiration et se dirigea vers la cuisine pour se faire du thé.
En arrivant au pas de la cuisine, il fit un mouvement de recul en apercevant Lisbon qui était de dos mais le mentaliste finit par entrer dans la pièce. En arrivant discrètement dans son dos sans qu’elle ne se doute de rien, Patrick se pencha lentement vers sa patronne, plus vers son cou où la jeune femme sursauta en sentant un léger frisson parcourir le long de son corps en sentant un souffle chaud gênant mais envoûtant dans son cou.
Le mentaliste respira l’odeur du mystérieux parfum dans le cou de la jeune femme mais il n’avait pas eu le temps d’en savoir plus que Lisbon sursauta.
- Et merde ! Hurla-t-elle.
Jane se mit précipitamment à côté afin de constater les dégâts qu’il venait de faire. Lisbon venait de renverser du café partout sur elle et lança un regard incendiaire vers son consultant.
- Non mais, Jane, ça ne va pas ! S’énerva-t-elle en passant sa main sur son pantalon.
- Je suis désolé, Lisbon. S’excusa-t-il.
- Regardez, j’en ai partout maintenant ! Râla-t-elle.
En effet, elle en avait partout sur sa veste, sa chemise – même au niveau de son décolleté –, son pantalon ainsi que sur ses bottes. Ce dernier en sortant un mouchoir de la poche de son gilet, s’avança doucement vers la jeune femme qui frotta énergiquement sur les tâches de cafés imprimées sur ses vêtements puis il commença à frotter avec son mouchoir avec elle.
- Laissez-moi vous aider. Proposa-t-il gentiment.
Mais la belle brune lui arracha le mouchoir des mains et le repoussa.
- Ca va ! Fit-elle énervée ; je peux me débrouiller toute seule et n’en profitez pas pour vous rincer l’œil !
- Ah ça, je ne me le permettrais pas Lisbon, je vous le jure. Jura-t-elle en levant les mains en signe d’innocence.
- C’est ça. Marmonna-t-elle.
Un silence s’installa entre eux. Jane regarda sa patronne frotter avec rage sur chaque passage du café sur ses fringues pendant un long instant jusqu’à ce qu’il toussote avant de briser le silence en passant sa main dans ses cheveux.
- Lisbon !
- Hum… oui. Fit-elle en se tournant vers lui.
- Est-ce que vous serez de la partie lors de la soirée d’Halloween ? Demanda-t-il d’un air timide.
- Pourquoi vous me posez cette question ? Lui demanda-t-elle.
- Pourquoi vous n’y répondez pas ? Répliqua son consultant avec un sourire au coin.
Lisbon fit les yeux ronds avant de lever les yeux au ciel en laissant un sourire tout en secouant la tête sous les yeux amusés de Jane.
Cho arriva dans la cuisine d’un air sérieux.
- Patron ! L’appela-t-il.
Sa boss et le consultant lui firent face et l’asiatique dévisagea la tenue de Lisbon tâchée de café avec désintérêt.
- Bravo Jane ! Lança-t-il.
- Mais je n’ai pas fait exprès ! Se défendit ce dernier comme un enfant.
- Ben, voyons ! Marmonna Lisbon ; qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle en s’adressant à Cho.
- On a parlé au meilleur ami de la victime, Samuel Wilde, commença Kimball ; il nous a dit que la photo datait d’il y a 3 mois lors d’une soirée de charité et que les deux personnes dessus étaient le PDG du journal et sa femme.
- Hum… intéressant ! Souffla Jane intrigué.
- C’est bon, ne commencez pas avec ça ! Soupira Lisbon.
- Quoi ? Je n’ai rien dit ! Se défendit-il en haussant les épaules.
- Pas encore ! Répliqua sa patronne ; Faites une recherche approfondie sur lui et prévenez-moi si vous trouvez quoi que soit.
- Entendu ! Dit Cho en s’éloignant d’eux.
- Patron ! Intervint Van Pelt en arrivant avec un dossier en main et l’air fier.
Tous les yeux se tournèrent vers elle et Grace les dévisagea avec étonnement en faisant une grimace de dégoût.
- Qu’avez-vous trouvé ? Demanda la patronne.
- Courtney Brandon n’a pas de casier judiciaire, commença Grace ; même pas une contravention. Elle est née dans un milieu modeste en Virginie et s’est installée à New-York pour suivre ses études pour devenir Journaliste.
- Autrement dit, on n’a rien. Soupira Lisbon.
- Ne soyez pas si pessimiste Lisbon, intervint Patrick ; Grace a sûrement autre chose d’intéressant, n’est-ce pas ? Dit-il en s’adressant à la rouquine.
- Oui. Répondit la concernée avec un sourire ; par contre, sa sœur en a un bien rempli.
Van Pelt tendit un dossier à sa patronne qui avait les yeux étonnés et échangea un regard avec Jane qui se mit à côté d’elle avant que sa patronne ne se tourne vers Grace.
- Elle avait une sœur ! S’étonna Lisbon en saisissant le dossier.
Lisbon ouvrit le dossier et le parcourut du regard ainsi que Jane.
- Elle s’appelle Joyce Brandon, expliqua Van Pelt ; arrêtée plusieurs fois pour vols, conduite en état d’ivresse, escroqueries et fraudes. Puis plus rien pendant 6 ans jusqu’à ce qu’on la reconnaisse comme arnaqueuse professionnelle et écoutez ça, elle a déjà escroqué la boîte new-yorkaise où travaillait sa sœur pour environ 35 000 dollars.
Teresa et Patrick s’échangèrent un regard stupéfait avant que la jeune femme se tourna vers Grace.
- Beau travail ! La félicita-t-elle.
- Attendez, ce n’est pas fini, dit Grace dans un sourire ; j’ai vérifié sa liste d’appels passés sur son téléphone et j’ai repéré que deux numéros s’affichaient très souvent. Un numéro masqué mais aucun résultat et un numéro dont elle appelait plus de trois fois par jour jusqu’à il y a 2 jours où les appels ont cessé.
- Laisse-moi deviner, intervint Jane ; Terrence Rudy, son grand patron.
- Exact. Fit Grace.
Contente que ça vous plaise et je ne sais plus où me mettre
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Voici la suite…
C’est là qui va y avoir une rencontre imprévu entre Jane et Josh mais notre Patounet ignore encore que c’est le petit ami de Lisbon Je laisse faire le suspens . Mais y a aussi, la suite de l’enquête.
Bonne Lecture…
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Chapitre 3 :
Au Sacramento News & Review, Cho et Rigsby traversèrent les bureaux à la recherche du bureau de Samuel Wilde au sein du journal quotidien. Ils demandèrent renseignement auprès d’une femme avec une pile de dossiers en main qui leur indiqua le bureau qui se trouvait au quatrième bureau à gauche, ils la remercièrent et suivirent le chemin indiqué par la demoiselle.
- Tu ne trouves pas ça bizarre ? Demanda Wayne.
- Ce qui est le plus bizarre, c’est d’être avec un dingue dans une même salle et non d’être coincé derrière un bureau. Fit Cho.
- Non, je ne te parle pas de ça, je te parle de Lisbon. Corrigea son ami.
- Ah ! Fallait articuler avant de te lancer. Répliqua l’asiatique.
- Tu ne trouves qu’elle est… commença le grand brun avant de marquer une pause ; qu’elle est différente ?
- Peut-être et en quoi ça nous concerne ? Demanda Kimball.
- Ben quoi, tu ne trouves pas cela étrange ? Interrogea Rigsby étonné ; étrange qu’elle soit… cool ?
- Du moment que Jane ne l’emmerde pas, c’est déjà un bon début. Lui répondit-il.
- Possible mais je suis jure qu’il y a quelque chose, je sens. Chuchota Rigsby.
- Moi, ce que je sens, c’est que tu m’emmerdes ! Répliqua Kimball dans un soupir.
Mais Wayne n’avait pas eu le temps de répliquer qu’ils arrivèrent devant le bureau où un jeune homme black d’1m75, crâne rasé aux yeux noirs, vêtu d’une chemise kaki, un jeans noir et des chaussures noires.
- Samuel Wilde ? Demanda Cho.
- Oui. Répondit ce dernier.
- Nous sommes du CBI, intervint Rigsby ; on voudrait vous poser quelques questions au sujet de Courtney Brandon, y a-t-il un endroit où on peut se parler en privé ?
- Euh… oui. Allons par là. Répondit-il en quittant son bureau.
Les agents lui emboitèrent le pas en se dirigeant vers une salle étant une salle de réunion.
- Oh non ! S’exprima Sam abasourdi ; ce n’est pas vrai !
Il mit sa tête entre ses mains, complètement choqué sous les regards confus des deux agents. Sam prit une profonde inspiration afin de ne pas s’effondrer avant de faire face aux deux hommes.
- Ce n’est pas possible ! Oh non !
- Quand avez-vous Courtney pour la dernière fois ? Demanda Kimball.
- Hier après-midi. Répondit Sam en soupirant ; elle quittait le bureau plus tôt que prévu en disant qu’elle avait un rendez-vous urgent.
- Quel genre de rendez-vous urgent s’agissait-il ? Interrogea Rigsby.
- Elle ne me l’a pas dit. Répondit Wilde confus.
- Avez-t-elle des problèmes en ce moment ? Ou connaissez-vous quelqu’un qui pouvait lui en vouloir ? Intervint Cho.
- J’ai essayé d’en savoir plus, si elle avait besoin d’aide mais elle n’a rien voulu me dire. Fit Wilde ; puis j’ai vu qu’elle était nerveuse voir très en colère.
- Savez-vous pourquoi ? Demanda Wayne intrigué.
- Elle m’avait dit qu’elle m’appellerait dans la soirée, hier. Répondit Sam ; oh non, vous croyez que ça a un rapport avec son assassinat ?
- C’est possible. S’exprima Cho d’un ton neutre.
Puis l’asiatique tira le pan gauche de sa veste, plongea sa main dans la poche intérieure pour en sortir une photo pliée en deux, la déplia et la montra au jeune homme qu’il prit dans sa main.
- Savez-vous qui c’est ? Interrogea l’asiatique en pointant l’homme en costard cravate et la femme en rouge.
Samuel fit une mine réfléchie en se serrant les dents.
- … C’est Terrence et Liliane Rudy. Répondit-il d’un ton sarcastique et triste ; c’est le PDG de la boîte.
- Quand a été prise cette photo ? Demanda Wayne.
- Il y a environ 3 mois lors d’une soirée de charité. Répondit-il.
Cho et Rigsby se lancèrent un regard étonné voir intrigué ce qui n’échappait pas à Samuel.
- Merci de nous avoir reçu Monsieur Wilde. Remercia Cho.
- De rien. Dit ce dernier ; mais s’il vous plaît, coincez l’ordure qui a tué Courtney, supplia-t-il ; elle avait peut-être des défauts d’une New-Yorkaise mais c’était une femme bien.
- C’est promis. Promit Wayne.
Puis les deux agents quittèrent la pièce.
*
En début d’après-midi, après avoir pris un bref déjeuner au restaurant à quelques pas du QG du CBI, Jane sortit de l’ascenseur et à peine qu’il avait fait quelques pas puis sans faire exprès, il entra en collision avec quelqu’un d’autre assez brutalement.
Le consultant recula d’un pas de la personne en question afin de voir s’il y a eu des dégâts, mais rien et se tourna vers cette personne qui était un homme d’environ 40 ans, ayant la même taille que lui, cheveux châtain clair courts aux yeux gris/verts avec un sourire carré ultra-white, le teint assez mât.
Patrick fit un rire nerveux dans un sourire gêné.
- Excusez-moi. Je suis tellement… s’excusa le consultant.
- Non, c’est ma faute, s’excusa son interlocuteur ; excusez-moi, je suis tellement pressé que je ne faisais pas attention.
Jane chassa ses paroles d’un geste de la main.
- Ah ! Ca arrive à tout le monde, ne vous en faites pas. Lui rassura le mentaliste.
- Bien sûr. Confirma l’inconnu ; désolé encore Monsieur…
- Jane. Patrick Jane. Se présenta le consultant en lui tendant la main.
- Enchanté, Monsieur Jane. Salua l’inconnu en lui serrant la main.
- Moi de même, Monsieur… commença le mentaliste en laissant sa phrase en suspense.
- Josh Eisner. Dit-il.
- Ah ! Fit Jane en hochant lentement la tête.
- Désolé mais je dois filer, ravi de vous avoir rencontré. Ajouta-t-il en s’éloignant de lui.
Josh se dirigea à pas de course vers l’ascenseur où il s’engouffrait sous les yeux interrogateurs du consultant.
- Moi de même. Murmura-t-il d’un air soupçonneux.
Puis les portes se refermèrent sur cet homme et Jane reprit son chemin. Sans savoir pourquoi, il ressentit une étrange sensation comme un mauvais pressentiment au sujet de cet homme qu’il venait de percuter sans faire exprès. Cet homme sentait étrangement un parfum composé de réglisse, de citron, d’iris, d’abricot, de bois de violette et de jasmin qui ressemblait plus à un parfum pour femme que pour homme. Une question le mit dans le doute que Patrick s’arrêta net au beau milieu du couloir et resta immobile pendant un instant.
Fréquentait-il une femme dans les locaux ? Si c’était le cas, qui était-ce ? Brenda ? Non, trop jeune pour elle. Van Pelt ? Elle était encore trop fragile depuis la mort d’O’Laughlin donc non. Alors c’était peut-être… Non, pas possible !
Ce n’était pas possible que ce soit Lisbon. Le consultant aurait tout de suite su s’il ça avait été le cas, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert malgré que quelquefois, c’était une véritable énigme voire un puzzle passionnant, mais il adorait ça, comme il adorait la rendre folle, jusqu’à la faire sourire quand elle était triste à chacune de ses blagues assez sombres, mais pleines d’humour. C’est vrai qu’il serait heureux pour elle, si elle était avec quelqu’un et qu’elle était heureuse à ses côtés ; mais le mentaliste aurait un pincement au cœur en pensant que cet homme ne serait pas lui. Pas lui qui pourrait la serrer dans ses bras, caresser son visage ainsi que ses cheveux, goûter à ses lèvres jusqu’à sa peau toute une nuit jusqu’à l’aube…
Mais ce pressentiment le démangeait, le gênait tellement qu’il voulait en avoir le cœur net. Il recouvrit ses esprits en prenant une profonde inspiration et se dirigea vers la cuisine pour se faire du thé.
En arrivant au pas de la cuisine, il fit un mouvement de recul en apercevant Lisbon qui était de dos mais le mentaliste finit par entrer dans la pièce. En arrivant discrètement dans son dos sans qu’elle ne se doute de rien, Patrick se pencha lentement vers sa patronne, plus vers son cou où la jeune femme sursauta en sentant un léger frisson parcourir le long de son corps en sentant un souffle chaud gênant mais envoûtant dans son cou.
Le mentaliste respira l’odeur du mystérieux parfum dans le cou de la jeune femme mais il n’avait pas eu le temps d’en savoir plus que Lisbon sursauta.
- Et merde ! Hurla-t-elle.
Jane se mit précipitamment à côté afin de constater les dégâts qu’il venait de faire. Lisbon venait de renverser du café partout sur elle et lança un regard incendiaire vers son consultant.
- Non mais, Jane, ça ne va pas ! S’énerva-t-elle en passant sa main sur son pantalon.
- Je suis désolé, Lisbon. S’excusa-t-il.
- Regardez, j’en ai partout maintenant ! Râla-t-elle.
En effet, elle en avait partout sur sa veste, sa chemise – même au niveau de son décolleté –, son pantalon ainsi que sur ses bottes. Ce dernier en sortant un mouchoir de la poche de son gilet, s’avança doucement vers la jeune femme qui frotta énergiquement sur les tâches de cafés imprimées sur ses vêtements puis il commença à frotter avec son mouchoir avec elle.
- Laissez-moi vous aider. Proposa-t-il gentiment.
Mais la belle brune lui arracha le mouchoir des mains et le repoussa.
- Ca va ! Fit-elle énervée ; je peux me débrouiller toute seule et n’en profitez pas pour vous rincer l’œil !
- Ah ça, je ne me le permettrais pas Lisbon, je vous le jure. Jura-t-elle en levant les mains en signe d’innocence.
- C’est ça. Marmonna-t-elle.
Un silence s’installa entre eux. Jane regarda sa patronne frotter avec rage sur chaque passage du café sur ses fringues pendant un long instant jusqu’à ce qu’il toussote avant de briser le silence en passant sa main dans ses cheveux.
- Lisbon !
- Hum… oui. Fit-elle en se tournant vers lui.
- Est-ce que vous serez de la partie lors de la soirée d’Halloween ? Demanda-t-il d’un air timide.
- Pourquoi vous me posez cette question ? Lui demanda-t-elle.
- Pourquoi vous n’y répondez pas ? Répliqua son consultant avec un sourire au coin.
Lisbon fit les yeux ronds avant de lever les yeux au ciel en laissant un sourire tout en secouant la tête sous les yeux amusés de Jane.
Cho arriva dans la cuisine d’un air sérieux.
- Patron ! L’appela-t-il.
Sa boss et le consultant lui firent face et l’asiatique dévisagea la tenue de Lisbon tâchée de café avec désintérêt.
- Bravo Jane ! Lança-t-il.
- Mais je n’ai pas fait exprès ! Se défendit ce dernier comme un enfant.
- Ben, voyons ! Marmonna Lisbon ; qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle en s’adressant à Cho.
- On a parlé au meilleur ami de la victime, Samuel Wilde, commença Kimball ; il nous a dit que la photo datait d’il y a 3 mois lors d’une soirée de charité et que les deux personnes dessus étaient le PDG du journal et sa femme.
- Hum… intéressant ! Souffla Jane intrigué.
- C’est bon, ne commencez pas avec ça ! Soupira Lisbon.
- Quoi ? Je n’ai rien dit ! Se défendit-il en haussant les épaules.
- Pas encore ! Répliqua sa patronne ; Faites une recherche approfondie sur lui et prévenez-moi si vous trouvez quoi que soit.
- Entendu ! Dit Cho en s’éloignant d’eux.
- Patron ! Intervint Van Pelt en arrivant avec un dossier en main et l’air fier.
Tous les yeux se tournèrent vers elle et Grace les dévisagea avec étonnement en faisant une grimace de dégoût.
- Qu’avez-vous trouvé ? Demanda la patronne.
- Courtney Brandon n’a pas de casier judiciaire, commença Grace ; même pas une contravention. Elle est née dans un milieu modeste en Virginie et s’est installée à New-York pour suivre ses études pour devenir Journaliste.
- Autrement dit, on n’a rien. Soupira Lisbon.
- Ne soyez pas si pessimiste Lisbon, intervint Patrick ; Grace a sûrement autre chose d’intéressant, n’est-ce pas ? Dit-il en s’adressant à la rouquine.
- Oui. Répondit la concernée avec un sourire ; par contre, sa sœur en a un bien rempli.
Van Pelt tendit un dossier à sa patronne qui avait les yeux étonnés et échangea un regard avec Jane qui se mit à côté d’elle avant que sa patronne ne se tourne vers Grace.
- Elle avait une sœur ! S’étonna Lisbon en saisissant le dossier.
Lisbon ouvrit le dossier et le parcourut du regard ainsi que Jane.
- Elle s’appelle Joyce Brandon, expliqua Van Pelt ; arrêtée plusieurs fois pour vols, conduite en état d’ivresse, escroqueries et fraudes. Puis plus rien pendant 6 ans jusqu’à ce qu’on la reconnaisse comme arnaqueuse professionnelle et écoutez ça, elle a déjà escroqué la boîte new-yorkaise où travaillait sa sœur pour environ 35 000 dollars.
Teresa et Patrick s’échangèrent un regard stupéfait avant que la jeune femme se tourna vers Grace.
- Beau travail ! La félicita-t-elle.
- Attendez, ce n’est pas fini, dit Grace dans un sourire ; j’ai vérifié sa liste d’appels passés sur son téléphone et j’ai repéré que deux numéros s’affichaient très souvent. Un numéro masqué mais aucun résultat et un numéro dont elle appelait plus de trois fois par jour jusqu’à il y a 2 jours où les appels ont cessé.
- Laisse-moi deviner, intervint Jane ; Terrence Rudy, son grand patron.
- Exact. Fit Grace.
TBC...
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Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Blood in troubled water ^
super suite !!
Jane qui rencontre Josh et commence à avoir des soupçon ! d'ailleurs il est tout poli avec lui dans cette scène mais je crois que quand il saura que Josh est le petit ami de Lisbon il sera moins chaleureux avec lui lol ;p
et puis Lisbon qui se renverse du café partout à cause de Jane mdr !
hâte de lire la suite :)
Jane qui rencontre Josh et commence à avoir des soupçon ! d'ailleurs il est tout poli avec lui dans cette scène mais je crois que quand il saura que Josh est le petit ami de Lisbon il sera moins chaleureux avec lui lol ;p
et puis Lisbon qui se renverse du café partout à cause de Jane mdr !
hâte de lire la suite :)
Re: Blood in troubled water ^
Je plussoie entièrement totorsg. Je sens que quand Jane va découvrir la vérité, il ne sera plus aussi courtois et ça va faire des étincelles à la place
Ce chapitre était trop trop bien
Merci JA
Ce chapitre était trop trop bien
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
L'enquête suit son cours, tu arrives à te débrouiller pour offrir une vraie affaire
Quand à la rencontre Jane /Josh ...et la naissance des soupçons du consultant
J'ai hâte de voir comment tu va gérer la "jalousie" de Jane et comment va évoluer ton histoire :vivement:
Quand à la rencontre Jane /Josh ...et la naissance des soupçons du consultant
J'ai hâte de voir comment tu va gérer la "jalousie" de Jane et comment va évoluer ton histoire :vivement:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
Et l'enquête qui avance doucement ... Au moins ils ne piétinent pas
Jane a rencontré Josh sans savoir qui il était ( et heureusement je pense ^^ )
Maintenant reste à voir comment il va réagir vis à vis de Lisbon ( maintenant qu'il sait qui est son copain ) et surtout comment il va se comporter quand Lisbon lui en parlera.
Si elle lui en parle en fait
Ton histoire est toujours aussi bien
Jane a rencontré Josh sans savoir qui il était ( et heureusement je pense ^^ )
Maintenant reste à voir comment il va réagir vis à vis de Lisbon ( maintenant qu'il sait qui est son copain ) et surtout comment il va se comporter quand Lisbon lui en parlera.
Si elle lui en parle en fait
Ton histoire est toujours aussi bien
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Hum...la suite promet d'être intéressante je me trompe ??? vue que Jane a rencontrer Josh le petit copain de Lisbon oh la la la
Invité- Invité
Re: Blood in troubled water ^
Totorsg , Teninches, Johel, Terpo4 & JF
Toujours aussi contente de voir que ça vous plaise
C'est vrai qu'au départ, la rencontre entre les deux hommes, c'est très courtois mais plus tard, ça tourne au drame
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
Un petit topo sur l'enquête, un joli petit moment Jisbon super intéressant mais qui vire au drame Je vous laisse le découvrir
beaucoup à Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture…
____________________________________________________________________
En début de soirée, l’équipe travaillait d’arrache-pied sur l’enquête durant toute l’après-midi. Van Pelt épluchait les comptes de la victime pendant que Cho faisait une recherche sur Terrence Rudy, le grand patron de la boîte où bossait Courtney Brandon, pour demander à Grace de jeter un œil sur ses comptes également et Rigsby se renseignait auprès des autorités de la côte californienne afin de lancer un avis de recherche sur Joyce Brandon, la sœur de la victime. Tranquillement allongé sur son canapé, Jane continuait sa lecture sur les œuvres de Shakespeare même s’il les avait tous déjà lus, il aimait les relire tellement il admirait cet écrivain.
Dans son bureau, Lisbon était en train de rédiger les derniers rapports que son nouveau chef, Wainwright attendait. Elle avait toujours cette même concentration au sujet de bien faire son travail, malgré le fait que ça lui faisait drôle de rentrer un peu plus tôt que prévu depuis qu’elle sortait Josh, alors qu’auparavant elle restait tard dans la soirée jusqu’à ce que le rapport soit terminé.
Mais dès qu’elle levait les yeux de son dossier pour se perdre sur le canapé où s’allongeait Patrick Jane qui lisait un de ses bouquins, elle ressentit un pincement au cœur et de tristesse. Teresa ne lui avait pas encore dit qu’elle sortait avec Josh et elle ne trouvait pas le courage de le lui dire.
Josh était médecin à l’hôpital de Sacramento et c’était sur son lieu de travail qu’ils s’étaient rencontrés. Lisbon accompagnait un de ses agents qui s’était blessé après avoir reçu une balle lors d’une fusillade qui avait failli mal tourner, c’était Josh qui l’avait prit en charge et grâce à lui, son agent était sauvé de justesse. Plus tard, Josh avait demandé à Teresa si elle était d’accord pour une invitation à boire un verre ou à dîner, mais cette dernière avait décliné son offre. Il n’avait pas insisté mais lui avait demandé son numéro, si jamais elle changerait d’avis, et c’est ce qu’elle avait fait.
Et une semaine plus tard, elle avait accepté de dîner avec Josh au plus grand bonheur de ce dernier. Elle avait découvert que Josh était gentil, doux, tendre, attentionné, patient, ambitieux, passionné par son travail, ne la forçait pas à faire quoi que ce soit, la respectait telle qu’elle était… C’était l’homme parfait – un peu trop parfait. Au début, Lisbon pensait que ce serait une aventure sans lendemain. Et bien non, aujourd’hui, cela faisait 8 mois qu’ils étaient ensemble.
Ils étaient ensemble peu de temps avant que Jane ne sorte de prison. Voir presque en même temps. C’était une coïncidence voir une évidence qu’il y avait un rapport avec Patrick du fait qu’elle sortait avec Josh mais elle refusa d’y croire. Josh était un homme bien et elle était heureuse avec lui.
- Lisbon !
Celle-ci sursauta sur son siège en entendant cette voix masculine si familière l’appeler et se tourna vers son consultant se trouvant au pas de la porte de son bureau en la dévisageant.
- Désolé, je ne voulais pas vous faire peur. S’excusa-t-il en entrant dans la pièce.
- Qu’est-ce que vous voulez, Jane ? Demanda-t-elle.
- Vous apporter ça. Lui répondit-il en montrant un muffin au chocolat.
Il posa délicatement le gâteau sur son bureau à côté d’elle sur le regard de Lisbon.
- Un muffin au chocolat ?! S’étonna-t-elle.
Il hocha la tête.
- C’est bon pour le moral, pour reprendre des forces, dit-il ; et pas la peine de me cacher des choses. Ajouta Jane d’un ton sérieux et inquiet.
- De quoi ? Insista-t-elle en levant les yeux vers lui.
- Vous n’avez pas arrêté de me fixer depuis cinq bonnes minutes comme un poisson hors de l’eau donc je suis venu voir si vous allez bien. Expliqua-t-il.
- Je vais bien. Se défendit-elle.
- Ok. Fit-il.
Puis Teresa fit un sourire au coin et forcé avant de se plonger dans sa paperasse. L’air de rien, Patrick s’installa confortablement sur le canapé blanc dans le bureau de sa patronne, celui qui lui avait offert il y a des mois de ça sous les yeux de la jeune femme qui resta le fixer un moment avant de briser le silence.
- Qu’est-ce que vous voulez encore ? Soupira-t-elle.
- Rien. Répondit-il en haussant les épaules ; je vous tiens compagnie puis j’en ai besoin également, je m’ennuie dans mon coin.
- Plutôt que vous êtes là pour m’emmerder ! Répliqua-t-elle.
- C’est comme ça que j’arrive à vous faire sourire, non ? Répliqua-t-il à son tour dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel en se retenant de sourire avant de se plonger à niveau dans ses rapports sous le sourire béat de son consultant.
Toc… Toc… Toc…
Lisbon et Jane levèrent la tête automatiquement vers la porte où Cho pénétra dans la pièce en appuyant ses mains contre le dossier de la chaise en face du bureau de sa patronne.
- Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Lisbon curieuse.
- Terrence Rudy, commença Kimball ; a travaillé dans une buvette dans les bureaux de Los Angeles avant d’être l’assistant du PDG du quotidien et de le succéder à l’âge de 30 ans mais derrière ça, il a un léger casier judiciaire. Quelques unes des journalistes ont porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel mais les poursuites avaient été abandonnées avant d’aller devant le juge.
- Ce cher Terrence Rudy est très malin, commenta Jane ironique ; il fait chanter ces pauvres femmes pour ne pas que ça aille jusqu’au procès pour ne pas salir son image de grâce.
- Quoi ? Tu crois qu’il a quelque chose à voir avec le meurtre ? Demanda Cho intrigué en se tournant vers lui.
- J’aimerais bien mais non ! Répondit Jane en haussant les épaules ; par contre, avec son aventure avec Courtney Brandon, oui. Ajouta-t-il en levant son index.
- Et qu’est-ce qui vous fait croire cela Monsieur-je-sais-tout ? Se moqua Teresa.
- Ca c’est insultant, ma chère et j’en suis profondément blessé ! Gémit-il en posant sa main sur son cœur avec un air de chien battu.
Kimball croisa les bras sur sa poitrine alors que Lisbon fit les yeux noirs vers son consultant et insista qu’il continue.
- Elle portait des vêtements de luxe qui n’était pas dans les moyens d’une journaliste qui était plus habitué aux tennis ou aux bottines qu’aux talons aiguilles ! Expliqua Jane ; que disent ses comptes en banque ? Demanda-t-il en s’adressant à Cho.
- Van Pelt dit qu’ils sont phénoménaux et ça monte jusqu’à ½ million de dollars, répondit le concerné ; mais il y avait des retraits quotidiens de sommes d’argent de 2.000 jusqu’à 10.000 dollars et ses mêmes sommes apparaissent sur les comptes de la victime.
Jane sourit d’un air triomphant et béat en direction de Lisbon qui croisa son regard avant de lever les yeux au ciel.
- C’est bon, enlevez-moi votre air béat, c’est énervant ! Lança-t-elle agacée.
Jane rit sous les yeux de Cho qui ne put réprimer un sourire.
- Rentrez chez vous et reposez-vous, on ira l’interroger demain matin. Dit-elle en s’adressant à Cho.
- Ok, patron ! Bonne nuit ! Salua-t-il en quittant la pièce.
- Bonne nuit ! Le saluèrent Jane et Lisbon en chœur.
Le consultant et l’agent se regardèrent d’un air surpris jusqu’à ce qu’ils laissent échapper un fou rire sans savoir pourquoi. Teresa éteignit son ordinateur, se leva de son siège, enfila sa veste avant de prendre ses affaires sous les yeux attentifs de Jane qui l’observa du regard dans les moindres détails.
Quelque chose lui brûlait les lèvres qu’il fit mine de réfléchir un instant avant de se lever, saisir le muffin chocolaté et d’ouvrir la bouche pour la retenir.
- Vous partez sans avoir goûté à ce délicieux muffin ?! S’étonna Jane offensé.
Lisbon soupira en levant les yeux au ciel en se tournant vers lui.
- Quelle importance ça a pour vous que je goûte un simple muffin ? Soupira-t-elle.
- Parce que ça vient de chez Marie et que vous raffolez de ses fameuses pâtisseries. Répondit le mentaliste avec malice.
- Non ! Ce sont celles de chez Tony ! Corrigea-t-elle.
- Oh, la menteuse ! Vous mentez très mal ! S’exclama le consultant.
- Vous êtes chiant, vous savez ! Lança sa patronne.
Il haussa les épaules en inclinant la tête d’un côté dans un sourire. Elle leva les yeux au ciel puis finit par céder aux supplices de son consultant. Lisbon prit le muffin chocolaté dans sa main et le croqua à pleines dents sous les yeux de Jane.
- Alors, c’est bon ? Demanda-t-il.
- Hum… très bon ! Confirma-t-elle la bouche pleine.
Le mentaliste aperçut un peu de chocolat venir se poser sur la commissure des lèvres de la jeune femme.
- Euh… Lisbon, vous avez un peu de… bafouilla-t-il en montrant du doigt la tâche de chocolat sur la commissure de ses lèvres.
- Ah ! Fit-elle en nettoyant le coin de sa bouche avec le bout de son index.
Mais la trace chocolatée s’étalait sous les yeux rieurs de Jane qui prit une serviette en papier sur la table et couvrit son index.
- Je peux ? Proposa-t-il.
- Je peux le faire moi-même. Déclina-t-elle.
- Pour avoir la moustache sur votre visage? Ce serait trop décevant. Répliqua-t-il.
- Bon, d’accord. Céda-t-elle dans un soupir.
Jane se rapprocha de la jeune femme en appliquant son index enveloppé dans la serviette sur le coin de la bouche de sa patronne et la nettoya doucement sans gestes brusques. La main du consultant tremblait délicatement en se retenant à contrecœur de caresser d’un air fragile le menton de Lisbon qu’il effleura du dos de ses doigts.
- Voilà. Dit-il en éloignant sa main.
Elle sourit et un silence s’installa pendant un long instant quand leurs regards se croisèrent en sentant un léger frisson parcourir le long de leurs corps. Puis Jane brisa le silence en inspirant profondément.
- Lisbon, je… commença-t-il.
- Teresa ! Appela une voix d’homme.
Le duo se tourna vers cette voix masculine qui se tenait au pas de la porte qui n’était d’autre que…
- Josh ! S’exprima-t-elle étonnée.
Elle posa son muffin sur son bureau, s’avança vers lui alors que son consultant n’avait pas quitté Josh des yeux d’un air triste voir assez irrité mais étrangement pas surpris.
- Mais qu’est-ce que tu fais là ? Lui demanda-t-elle.
- J’ai terminé plus tôt donc je suis venu passer te prendre pour qu’on se retrouve tous les deux. S’expliqua Josh.
Il se pencha pour l’embrasser mais Lisbon sentit le regard posé sur eux ce qui l’a mit mal à l’aise qu’elle détourna la tête dans un léger rire nerveux et Josh l’embrassa sur la joue. Jane n’arrivait pas à décrocher son regard qu’il sentit ses poings se serrer ainsi qu’un pincement au cœur, mais fit comme si de rien n’était, quand Josh se tourna vers lui.
- Monsieur Jane. Le salua Josh.
- Bonsoir. Siffla-t-il entre les dents.
Lisbon fronça les sourcils en les regardant à tour de rôle.
- Vous vous connaissez ?! S’étonna-t-elle.
- On a un accrochage accidentel tout à l’heure après que je t’ai déposée ici. Expliqua Josh.
- Oui. Ça manquait un peu de délicatesse. Dit le mentaliste d’un ton ironique ; puis c’est bizarre que je n’ai pas connaissance de votre existence, ajouta-t-il en fixant Lisbon.
Celle-ci se sentit mal à l’aise qu’elle baissa son regard alors que Josh fronça les sourcils, interrogateur.
- Teresa ne vous a pas parlé de moi ? Demanda Josh surpris.
- Comment pourrais-je connaître votre existence si elle m’en a pas parlé ? Questionna-t-il sèchement en haussant les épaules.
- Bon, on y va ? Intervint Lisbon en s’adressant à Josh.
- Oui. Répondit son ami en entourant son bras autour de ses épaules ; bonsoir Monsieur Jane. Salua-t-il en s’adressant à Jane.
Le consultant le salua d’un signe de la main dans un bref sourire triste et le couple tourna les talons. Jane les regarda d’un air triste et irritable s’en aller jusqu’à ce qu’ils disparaissent de son champ de vision et de son côté, Lisbon se mordit la lèvre inférieure en faisant la grimace.
De son côté, Patrick se tourna vers le bureau de la jeune femme, plus vers le muffin qu’elle venait à peine de manger et le prit dans sa main pour essayant de le finir. En vain. Il inspira profondément en sentant son estomac se nouer et son cœur se serrer encore plus que comme au ralenti, la pâtisserie s’échappa de sa main pour atterrir dans la corbeille sous ses yeux tristes.
Il prit la serviette en papier tâché de chocolat sur laquelle il griffonna quelques mots dessus en faveur de la belle brunette, la laissa en évidence sur son poste de travail et quitta la pièce. Mais au pas de la porte, il stoppa sa marche d’un air hésitant, se tourna vers le bureau de Lisbon et reprit le mot griffonné dans sa main.
Il fixa ses mots sur la serviette quelques secondes avant d’éteindre la lumière du bureau de sa patronne et de s’en aller. Patrick plia la serviette en quatre, la mit dans la poche gauche de son gilet comme quelque chose qui lui était cher à son cœur et qui y resta gravé à jamais.
Toujours aussi contente de voir que ça vous plaise
C'est vrai qu'au départ, la rencontre entre les deux hommes, c'est très courtois mais plus tard, ça tourne au drame
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
Un petit topo sur l'enquête, un joli petit moment Jisbon super intéressant mais qui vire au drame Je vous laisse le découvrir
beaucoup à Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture…
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Chapitre 4 :
En début de soirée, l’équipe travaillait d’arrache-pied sur l’enquête durant toute l’après-midi. Van Pelt épluchait les comptes de la victime pendant que Cho faisait une recherche sur Terrence Rudy, le grand patron de la boîte où bossait Courtney Brandon, pour demander à Grace de jeter un œil sur ses comptes également et Rigsby se renseignait auprès des autorités de la côte californienne afin de lancer un avis de recherche sur Joyce Brandon, la sœur de la victime. Tranquillement allongé sur son canapé, Jane continuait sa lecture sur les œuvres de Shakespeare même s’il les avait tous déjà lus, il aimait les relire tellement il admirait cet écrivain.
Dans son bureau, Lisbon était en train de rédiger les derniers rapports que son nouveau chef, Wainwright attendait. Elle avait toujours cette même concentration au sujet de bien faire son travail, malgré le fait que ça lui faisait drôle de rentrer un peu plus tôt que prévu depuis qu’elle sortait Josh, alors qu’auparavant elle restait tard dans la soirée jusqu’à ce que le rapport soit terminé.
Mais dès qu’elle levait les yeux de son dossier pour se perdre sur le canapé où s’allongeait Patrick Jane qui lisait un de ses bouquins, elle ressentit un pincement au cœur et de tristesse. Teresa ne lui avait pas encore dit qu’elle sortait avec Josh et elle ne trouvait pas le courage de le lui dire.
Josh était médecin à l’hôpital de Sacramento et c’était sur son lieu de travail qu’ils s’étaient rencontrés. Lisbon accompagnait un de ses agents qui s’était blessé après avoir reçu une balle lors d’une fusillade qui avait failli mal tourner, c’était Josh qui l’avait prit en charge et grâce à lui, son agent était sauvé de justesse. Plus tard, Josh avait demandé à Teresa si elle était d’accord pour une invitation à boire un verre ou à dîner, mais cette dernière avait décliné son offre. Il n’avait pas insisté mais lui avait demandé son numéro, si jamais elle changerait d’avis, et c’est ce qu’elle avait fait.
Et une semaine plus tard, elle avait accepté de dîner avec Josh au plus grand bonheur de ce dernier. Elle avait découvert que Josh était gentil, doux, tendre, attentionné, patient, ambitieux, passionné par son travail, ne la forçait pas à faire quoi que ce soit, la respectait telle qu’elle était… C’était l’homme parfait – un peu trop parfait. Au début, Lisbon pensait que ce serait une aventure sans lendemain. Et bien non, aujourd’hui, cela faisait 8 mois qu’ils étaient ensemble.
Ils étaient ensemble peu de temps avant que Jane ne sorte de prison. Voir presque en même temps. C’était une coïncidence voir une évidence qu’il y avait un rapport avec Patrick du fait qu’elle sortait avec Josh mais elle refusa d’y croire. Josh était un homme bien et elle était heureuse avec lui.
- Lisbon !
Celle-ci sursauta sur son siège en entendant cette voix masculine si familière l’appeler et se tourna vers son consultant se trouvant au pas de la porte de son bureau en la dévisageant.
- Désolé, je ne voulais pas vous faire peur. S’excusa-t-il en entrant dans la pièce.
- Qu’est-ce que vous voulez, Jane ? Demanda-t-elle.
- Vous apporter ça. Lui répondit-il en montrant un muffin au chocolat.
Il posa délicatement le gâteau sur son bureau à côté d’elle sur le regard de Lisbon.
- Un muffin au chocolat ?! S’étonna-t-elle.
Il hocha la tête.
- C’est bon pour le moral, pour reprendre des forces, dit-il ; et pas la peine de me cacher des choses. Ajouta Jane d’un ton sérieux et inquiet.
- De quoi ? Insista-t-elle en levant les yeux vers lui.
- Vous n’avez pas arrêté de me fixer depuis cinq bonnes minutes comme un poisson hors de l’eau donc je suis venu voir si vous allez bien. Expliqua-t-il.
- Je vais bien. Se défendit-elle.
- Ok. Fit-il.
Puis Teresa fit un sourire au coin et forcé avant de se plonger dans sa paperasse. L’air de rien, Patrick s’installa confortablement sur le canapé blanc dans le bureau de sa patronne, celui qui lui avait offert il y a des mois de ça sous les yeux de la jeune femme qui resta le fixer un moment avant de briser le silence.
- Qu’est-ce que vous voulez encore ? Soupira-t-elle.
- Rien. Répondit-il en haussant les épaules ; je vous tiens compagnie puis j’en ai besoin également, je m’ennuie dans mon coin.
- Plutôt que vous êtes là pour m’emmerder ! Répliqua-t-elle.
- C’est comme ça que j’arrive à vous faire sourire, non ? Répliqua-t-il à son tour dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel en se retenant de sourire avant de se plonger à niveau dans ses rapports sous le sourire béat de son consultant.
Toc… Toc… Toc…
Lisbon et Jane levèrent la tête automatiquement vers la porte où Cho pénétra dans la pièce en appuyant ses mains contre le dossier de la chaise en face du bureau de sa patronne.
- Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Lisbon curieuse.
- Terrence Rudy, commença Kimball ; a travaillé dans une buvette dans les bureaux de Los Angeles avant d’être l’assistant du PDG du quotidien et de le succéder à l’âge de 30 ans mais derrière ça, il a un léger casier judiciaire. Quelques unes des journalistes ont porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel mais les poursuites avaient été abandonnées avant d’aller devant le juge.
- Ce cher Terrence Rudy est très malin, commenta Jane ironique ; il fait chanter ces pauvres femmes pour ne pas que ça aille jusqu’au procès pour ne pas salir son image de grâce.
- Quoi ? Tu crois qu’il a quelque chose à voir avec le meurtre ? Demanda Cho intrigué en se tournant vers lui.
- J’aimerais bien mais non ! Répondit Jane en haussant les épaules ; par contre, avec son aventure avec Courtney Brandon, oui. Ajouta-t-il en levant son index.
- Et qu’est-ce qui vous fait croire cela Monsieur-je-sais-tout ? Se moqua Teresa.
- Ca c’est insultant, ma chère et j’en suis profondément blessé ! Gémit-il en posant sa main sur son cœur avec un air de chien battu.
Kimball croisa les bras sur sa poitrine alors que Lisbon fit les yeux noirs vers son consultant et insista qu’il continue.
- Elle portait des vêtements de luxe qui n’était pas dans les moyens d’une journaliste qui était plus habitué aux tennis ou aux bottines qu’aux talons aiguilles ! Expliqua Jane ; que disent ses comptes en banque ? Demanda-t-il en s’adressant à Cho.
- Van Pelt dit qu’ils sont phénoménaux et ça monte jusqu’à ½ million de dollars, répondit le concerné ; mais il y avait des retraits quotidiens de sommes d’argent de 2.000 jusqu’à 10.000 dollars et ses mêmes sommes apparaissent sur les comptes de la victime.
Jane sourit d’un air triomphant et béat en direction de Lisbon qui croisa son regard avant de lever les yeux au ciel.
- C’est bon, enlevez-moi votre air béat, c’est énervant ! Lança-t-elle agacée.
Jane rit sous les yeux de Cho qui ne put réprimer un sourire.
- Rentrez chez vous et reposez-vous, on ira l’interroger demain matin. Dit-elle en s’adressant à Cho.
- Ok, patron ! Bonne nuit ! Salua-t-il en quittant la pièce.
- Bonne nuit ! Le saluèrent Jane et Lisbon en chœur.
Le consultant et l’agent se regardèrent d’un air surpris jusqu’à ce qu’ils laissent échapper un fou rire sans savoir pourquoi. Teresa éteignit son ordinateur, se leva de son siège, enfila sa veste avant de prendre ses affaires sous les yeux attentifs de Jane qui l’observa du regard dans les moindres détails.
Quelque chose lui brûlait les lèvres qu’il fit mine de réfléchir un instant avant de se lever, saisir le muffin chocolaté et d’ouvrir la bouche pour la retenir.
- Vous partez sans avoir goûté à ce délicieux muffin ?! S’étonna Jane offensé.
Lisbon soupira en levant les yeux au ciel en se tournant vers lui.
- Quelle importance ça a pour vous que je goûte un simple muffin ? Soupira-t-elle.
- Parce que ça vient de chez Marie et que vous raffolez de ses fameuses pâtisseries. Répondit le mentaliste avec malice.
- Non ! Ce sont celles de chez Tony ! Corrigea-t-elle.
- Oh, la menteuse ! Vous mentez très mal ! S’exclama le consultant.
- Vous êtes chiant, vous savez ! Lança sa patronne.
Il haussa les épaules en inclinant la tête d’un côté dans un sourire. Elle leva les yeux au ciel puis finit par céder aux supplices de son consultant. Lisbon prit le muffin chocolaté dans sa main et le croqua à pleines dents sous les yeux de Jane.
- Alors, c’est bon ? Demanda-t-il.
- Hum… très bon ! Confirma-t-elle la bouche pleine.
Le mentaliste aperçut un peu de chocolat venir se poser sur la commissure des lèvres de la jeune femme.
- Euh… Lisbon, vous avez un peu de… bafouilla-t-il en montrant du doigt la tâche de chocolat sur la commissure de ses lèvres.
- Ah ! Fit-elle en nettoyant le coin de sa bouche avec le bout de son index.
Mais la trace chocolatée s’étalait sous les yeux rieurs de Jane qui prit une serviette en papier sur la table et couvrit son index.
- Je peux ? Proposa-t-il.
- Je peux le faire moi-même. Déclina-t-elle.
- Pour avoir la moustache sur votre visage? Ce serait trop décevant. Répliqua-t-il.
- Bon, d’accord. Céda-t-elle dans un soupir.
Jane se rapprocha de la jeune femme en appliquant son index enveloppé dans la serviette sur le coin de la bouche de sa patronne et la nettoya doucement sans gestes brusques. La main du consultant tremblait délicatement en se retenant à contrecœur de caresser d’un air fragile le menton de Lisbon qu’il effleura du dos de ses doigts.
- Voilà. Dit-il en éloignant sa main.
Elle sourit et un silence s’installa pendant un long instant quand leurs regards se croisèrent en sentant un léger frisson parcourir le long de leurs corps. Puis Jane brisa le silence en inspirant profondément.
- Lisbon, je… commença-t-il.
- Teresa ! Appela une voix d’homme.
Le duo se tourna vers cette voix masculine qui se tenait au pas de la porte qui n’était d’autre que…
- Josh ! S’exprima-t-elle étonnée.
Elle posa son muffin sur son bureau, s’avança vers lui alors que son consultant n’avait pas quitté Josh des yeux d’un air triste voir assez irrité mais étrangement pas surpris.
- Mais qu’est-ce que tu fais là ? Lui demanda-t-elle.
- J’ai terminé plus tôt donc je suis venu passer te prendre pour qu’on se retrouve tous les deux. S’expliqua Josh.
Il se pencha pour l’embrasser mais Lisbon sentit le regard posé sur eux ce qui l’a mit mal à l’aise qu’elle détourna la tête dans un léger rire nerveux et Josh l’embrassa sur la joue. Jane n’arrivait pas à décrocher son regard qu’il sentit ses poings se serrer ainsi qu’un pincement au cœur, mais fit comme si de rien n’était, quand Josh se tourna vers lui.
- Monsieur Jane. Le salua Josh.
- Bonsoir. Siffla-t-il entre les dents.
Lisbon fronça les sourcils en les regardant à tour de rôle.
- Vous vous connaissez ?! S’étonna-t-elle.
- On a un accrochage accidentel tout à l’heure après que je t’ai déposée ici. Expliqua Josh.
- Oui. Ça manquait un peu de délicatesse. Dit le mentaliste d’un ton ironique ; puis c’est bizarre que je n’ai pas connaissance de votre existence, ajouta-t-il en fixant Lisbon.
Celle-ci se sentit mal à l’aise qu’elle baissa son regard alors que Josh fronça les sourcils, interrogateur.
- Teresa ne vous a pas parlé de moi ? Demanda Josh surpris.
- Comment pourrais-je connaître votre existence si elle m’en a pas parlé ? Questionna-t-il sèchement en haussant les épaules.
- Bon, on y va ? Intervint Lisbon en s’adressant à Josh.
- Oui. Répondit son ami en entourant son bras autour de ses épaules ; bonsoir Monsieur Jane. Salua-t-il en s’adressant à Jane.
Le consultant le salua d’un signe de la main dans un bref sourire triste et le couple tourna les talons. Jane les regarda d’un air triste et irritable s’en aller jusqu’à ce qu’ils disparaissent de son champ de vision et de son côté, Lisbon se mordit la lèvre inférieure en faisant la grimace.
De son côté, Patrick se tourna vers le bureau de la jeune femme, plus vers le muffin qu’elle venait à peine de manger et le prit dans sa main pour essayant de le finir. En vain. Il inspira profondément en sentant son estomac se nouer et son cœur se serrer encore plus que comme au ralenti, la pâtisserie s’échappa de sa main pour atterrir dans la corbeille sous ses yeux tristes.
Il prit la serviette en papier tâché de chocolat sur laquelle il griffonna quelques mots dessus en faveur de la belle brunette, la laissa en évidence sur son poste de travail et quitta la pièce. Mais au pas de la porte, il stoppa sa marche d’un air hésitant, se tourna vers le bureau de Lisbon et reprit le mot griffonné dans sa main.
Il fixa ses mots sur la serviette quelques secondes avant d’éteindre la lumière du bureau de sa patronne et de s’en aller. Patrick plia la serviette en quatre, la mit dans la poche gauche de son gilet comme quelque chose qui lui était cher à son cœur et qui y resta gravé à jamais.
TBC...
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Re: Blood in troubled water ^
Joli moment Jisbon...
Pourquoi diable dans les fics y a t-il toujours un gêneur pour "casser la magie"
En plus là c'est Josh...
Qu'est ce que Jane a écrit sur la serviette en papier ?
:vivement: j'attends de voir ce qui va se passer par la suite...
Pourquoi diable dans les fics y a t-il toujours un gêneur pour "casser la magie"
En plus là c'est Josh...
Qu'est ce que Jane a écrit sur la serviette en papier ?
:vivement: j'attends de voir ce qui va se passer par la suite...
Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
j'ai beaucoup aimé cette suite !
Jane et Lisbon m'ont fait rire lol et puis ils sont cute :)
j'adore quand Jane s'installe sur le canapé de Lisbon.
Par contre Josh ... gggrrrr pourquoi il arrive à ce moment là lui ?!
ppfff à chaque foi sil y a quelqu'un pour tout gâcher
Pauvre Jane ! on sens déjà son animosité quand il répond à Josh :s
et je me demande bien ce que Jane à écrit sur cette serviette
j'ai hâte de lire la suite ! XD
Jane et Lisbon m'ont fait rire lol et puis ils sont cute :)
j'adore quand Jane s'installe sur le canapé de Lisbon.
Par contre Josh ... gggrrrr pourquoi il arrive à ce moment là lui ?!
ppfff à chaque foi sil y a quelqu'un pour tout gâcher
Pauvre Jane ! on sens déjà son animosité quand il répond à Josh :s
et je me demande bien ce que Jane à écrit sur cette serviette
j'ai hâte de lire la suite ! XD
Re: Blood in troubled water ^
encore une super suite avec un tendre moment Jisbon mais l'arrivée de ce crétin de Josh
j'espère qu'il va vite disparaitre et laisser sa place à Jane qui le mérite bien plus que lui
l'enquête avance bien, et bientôt il découvriront qui se cache derrière ce meurtre, il me tarde donc de savoir :vivement: :vivement: :vivement:
j'espère qu'il va vite disparaitre et laisser sa place à Jane qui le mérite bien plus que lui
l'enquête avance bien, et bientôt il découvriront qui se cache derrière ce meurtre, il me tarde donc de savoir :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Re: Blood in troubled water ^
Très bonne fiction
je suis ta nouvelle fan hâte de savoir la suite
je suis ta nouvelle fan hâte de savoir la suite
Caroline Jane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Mentalist & Tokio Hotel
Localisation : Sur le canapé marron avec Patrick Jane
Re: Blood in troubled water ^
Sublissima (j'espère que ça se dit^^)
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
Waouh ta fic est troujours aussi bien!! Pauvre Jane quand même!! Vivement la suite!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Blood in troubled water ^
Johel, Totorsg , Sweety, Caroline Jane, Teninches, & Pepe64
mille fois à tous ceux et celle qui suivent ma fic.
Vous vous demandez pourquoi y a toujours quelqu'un qui vient tout gâcher le moment Jisbon dans les fics ?? Eh bien... Je pense que c'est notre côté sadique d'ouvrir les yeux à Jane ou à Lisbon sur ce qu'il ou elle ressent et ça marche ! Sadisme Attitude !!! enfin c'est mon avis
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
Cette suite est plus basée sur l'enquête en cours mais vous voulez voir à la fin ce qui se arrive à Jane quand il en fait trop. Mais pour le prochain chapitre, vous allez me détester pour ce que j'ai fais.
En attendant... Bonne Lecture…
____________________________________________________________________
Le lendemain matin, la SUV s’était garée le long du trottoir où Van Pelt et Rigsby en sortirent.
- C’est droit devant ! Indiqua le grand costaud.
- Ok ! Fit Grace.
Ils traversèrent tranquillement et en silence, la route en regardant chaque côté pour se diriger vers une grande et splendide maison victorienne. Wayne jeta de légers coups d’œil vers la jolie rousse qui regardait droit devant elle d’un air sérieux et il hésita un long instant avant de pouvoir ouvrir la bouche.
- Ca va ? Demanda-t-il hésitant.
Elle se tourna vers lui.
- Oui, ça va. Lui répondit-elle brièvement.
Il sourit d’un air timide en hochant légèrement la tête et embarrassé au moment où ils rejoignirent le trottoir.
- Et euh… Sinon, comment ça se passe avec le psy ? Demanda-t-il.
- Mise à part ses parlottes à deux balles qui me saoulent, elle dit que je m’en sors bien, que j’arrive à contrôler mes émotions. Lui répondit-elle sans se tourner vers lui.
- Et j’approuve. Confirma son collègue sincère.
La jolie rousse se tourna vers lui et laissa échapper un sourire qu’elle avait perdu depuis un moment sous les yeux ébahis du grand brun qui lui rendit son sourire.
Mais arrivant devant la grille en fer forgé entrouverte, au sommet des escaliers, Terrence Rudy et Sam Wilde étaient en train de se battre sous les insultes du jeune afro-américain.
- Vous n’êtes qu’une sale pourriture ! Lui cracha Sam hurlant.
- Et toi, un petit minable ! Lui rétorqua Terrence.
Soudain, Sam lui agrippa au col de sa chemise pour lui coller son poing violemment dans la figure et les deux agents se précipitèrent à grande vitesse vers les deux hommes. Wilde cogna une nouvelle le PDG et encore.
- Espèce d’ordure ! L’insulta le jeune afro-américain fou de rage.
- Arrêtez ! S’il vous plaît ! Aidez-moi ! Implora Liliane en sanglots et paralysée.
Rigsby se précipita sur Samuel en l’agrippant par derrière alors que Wilde se débattait bien que l’agent fit tout son possible pour le calmer.
- Lâchez-le Wilde ! Du calme ! Dit Rigsby en le tenant avec force.
- Lâchez-moi ! Résista-t-il en se débattant.
- Vous allez nous suivre tranquillement sinon je vous passe les menottes si vous ne vous calmez pas ! Fit l’agent d’un ton dur.
L’agent éloigna le Black enragé qui se calma petit à petit lorsque Wayne l’escorta hors de la propriété. Terrence Rudy qui porta sa main au visage, presque K.O. avec Grace qui arriva à ses côtés.
- Venez Monsieur Rudy, on va vous soigner et on a des questions à vous poser. Dit Van Pelt d’une voix calme.
Au CBI, lorsque Lisbon sortit de son bureau avec sa pochette-document noire sous le bras, elle vit Samuel Wilde menotté, escorté par Cho tandis que suivant Grace, Terrence Rudy fit son apparition avec un œil cocard et un nez cassé. Lisbon fut surprise et fit une légère grimace en voyant le visage du PDG. De son côté, en sortant de la cuisine avec sa tasse de thé en main, Jane regarda dans les deux hommes avec attention.
Le mentaliste rejoignit sa patronne qui se tourna vers Rigsby en lui demandant des explications.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda-t-elle sérieuse.
- Samuel Wilde dans la demeure de Terrence Rudy et il lui a collé une raclée quand on est arrivé sur place, expliqua Rigsby.
- Et il vous a dit pourquoi ? Insista sa patronne, intriguée.
- Non, il n’a plus dit un mot depuis. Répondit son collègue, confus.
- Il était amoureux de la victime. Intervint Jane.
Sa patronne et son agent se tournèrent vers lui, perplexe alors que ce dernier but une gorgée de thé.
- Comment peux-tu le savoir ? Demanda Wayne.
- Si c’était pour récupérer son boulot, il l’aurait harcelé de coups de fil et le voir sur son lieu de travail et non chez lui pour avoir le courage de lui mettre son poing dans la figure. Expliqua le mentaliste, sûr de lui.
- Il y en a qui y arrivent pourtant. Répliqua Lisbon.
- Mais il y en a qui arrivent à cacher certaines choses. Rétorqua son consultant en la regardant dans les yeux.
Lisbon détourna son regard en secouant la tête en se doutant bien où ce dernier voulait en venir qu’elle fût mal à l’aise.
- Comme par exemple sortir avec un médecin. Grommela Jane irritable en détournant les yeux.
Il but une gorgée de thé alors que Lisbon le fusillait du regard avant de s’en aller comme une furie sous les yeux de Wayne et de Patrick. Quelque chose brûla les lèvres de l’agent qu’il se pencha vers son ami mais Jane le coupa au ralenti.
- Sans commentaires, Rigsby ! Répliqua-t-il en s’éloignant de lui.
Le grand brun regarda perplexe le beau blondinet vider sa tasse de thé en s’introduisant dans la cuisine.
- Bon, très bien ! J’ai compris ! On n’a plus le droit de se dire quoi que ce soit quoi ! En conclut-il en haussant les épaules en criant.
- Samuel, pourquoi vous êtes voir Terrence Rudy et pourquoi l’avoir ? Demanda Cho d’un ton sérieux.
Dans la salle interrogatoire n° 209, Cho était assis face à Samuel Wilde et de dos à la vitre teintée où Jane observa l’interrogatoire dans l’autre pièce. Le mentaliste vit Wilde qui ne répondit pas et contempla l’agent qui le fixa du regard.
- Réfléchissez bien, commença Cho ; une violation de domicile plus une injonction pour coups et blessures, vous risquez de faire de la prison donc il serait plus raisonnable d’avouer ce que vous avez à dire pour votre défense. Expliqua calmement l’agent.
Samuel inspira profondément en regardant autour de lui, posa ses bras sur la table en se penchant vers l’agent.
- Je savais que Courtney et Terrence sortaient ensemble. Avoua-t-il d’un ton irrité.
- Comment l’avez-vous su ? Demanda Cho en notant sur son calepin.
- Facile ! Fit-il en haussant les épaules ; j’ai bien repéré comment cet enfoiré lui faisait la cour, lors de cette fameuse soirée ! Ajouta-t-il d’un ton sec.
- Qui d’autre était au courant de leur liaison ?
Patrick observa Samuel posa sa tête entre ses mains pour les ramener dans sa nuque dans un soupir avec culpabilité avant de se tourner vers l’agent en posant ses mains sur la table.
- A part moi, je ne vois pas. Répondit-il en haussant les épaules en levant les mains au ciel.
- Vous avez une petite idée ? L’encouragea Cho ; sa colocataire peut-être ?
- Je n’en sais rien, je vous dis. Se défendit-il en haussant le ton ; mais je me souviens bien que Courtney avait rompu avec lui.
- Vous savez pourquoi ? Demanda l’agent.
- Elle avait découvert les plaintes contre lui pour harcèlement en faisant des recherches et elle s’est disputée avec Mandy, il y a quelques semaines. Expliqua Samuel.
- A propos de quoi ? Demanda Cho.
- Aucune idée. Répondit-il.
Soudain, la porte s’ouvrit et Jane fit irruption dans la salle au beau milieu de l’interrogatoire en regardant Samuel.
- Bonjour Samuel Wilde, Patrick Jane. Salua-t-il en lui tendant la main.
Ils se serrèrent la main.
- Dites-moi, vous haïssez Terrence Rudy à ce que je vois. Observa le consultant.
- C’est un enfoiré de première ! Rétorqua Samuel.
- Ah ça ! Dit-il en haussant les épaules ; mais qu’y avait-t-il entre vous et Courtney Brandon ?
Samuel fronça les sourcils d’un air étonné et fût assez mal à l’aise en croisant le regard du mentaliste tandis que Cho observa le témoin.
- N’y avait rien du tout. Fit Wilde.
- Vous mentez très mal. Dit Jane ; j’aperçois qu’elle ne vous laissait pas indifférente. Avouez que j’ai raison !
Samuel soupira en baissant les yeux.
- Oui, c’est vrai. Avoua-t-il timide ; j’avais des sentiments forts pour elle. Plus que je l’aurais pu espérer. Mais je ne vaux pas mieux que ce Monsieur-tout-le-monde qui avait gloire et fortune à donner à Courtney…
Il marqua une pause en soupirant sous les yeux de Jane et de Cho qui le regardèrent d’un air confus.
- Tout ce que je désirais, reprit Wilde ; c’était qu’elle soit heureuse mais je n’avais aucune chance avec elle.
- Si, vous aviez eu une chance même si vous ne vouliez que son bonheur. Intervint Jane sincère.
- Qu’est-ce que vous en savez ? Demanda Samuel septique.
- Je sais que vous débarquez d’un milieu difficile mais né dans une famille modeste, commença Jane ; que vous vous êtes battu pour réaliser vos projets en travaillant dur entre vos études et les petits boulots.
Samuel le regarda d’un air perplexe, étonné d’entendre les mots sortir de la bouche du mentaliste alors qu’ils venaient à peine de faire connaissance.
- Vous êtes peut-être naïf, reprit Jane ; capricieux, vaniteux voir ambitieux mais quelqu’un de bien et qui vaut mieux qu’un Monsieur-tout-le monde ayant gloire et fortune comme vous dites. Donc, pas besoin d’être médium pour voir que vous auriez eu une chance avec Courtney et pas la peine de vous en vouloir, vous n’êtes pour rien dans sa mort.
L’afro-américain baissa les yeux en sentant des larmes lui monter aux yeux et se sentant autant coupable de ne pas avoir tenté sa chance d’être avec la victime qu’il aurait aimé lui offrir tout le bonheur du monde. Jane le fixa avec compassion et confusion quelques secondes avant de quitter la pièce car il se sentait mal tout à coup. Il savait exactement ce qu’il pouvait ressentir quand la femme de votre vie était avec un autre homme que vous et vous dites que vous ne souhaitez que son bonheur, mais ça finit par vous rendre malade. Comme quoi le monde est cruel et que l’amour n’est pas si facile à gérer qu’on le prétendait ni comme on le voudrait.
Jane fit quelques pas jusqu’à ce qu’il vit sa patronne parler calmement avec Terrence Rudy sans faire attention à son consultant mais en sentant sa présence.
- Je n’y suis pour rien dans la mort de cette jeune femme et non je ne couchais pas avec elle. Se défendit Terrence.
- Alors dites-moi, comment ça se fait qu’il y est des sommes identiques sur vos deux comptes ? Demanda-t-elle d’un ton malicieux et sérieux.
- Les comptables, vous savez, ils ne savent même plus compter de nos jours. Répondit-il en haussant les épaules ironiquement.
- Quel hypocrite, vous êtes ! Intervint Jane d’un ton froid.
Terrence et Lisbon se tournèrent vers lui. Le PDG le regard interrogateur.
- Je me demande pardon ? Demanda Rudy.
La belle brunette fit un regard noir vers son consultant en le suppliant à ne pas aller trop loin mais il l’ignora.
- Vous m’avez très bien entendu ! Dit Jane ; vous avez une liaison avec cette jeune femme mais elle a rompu avec vous parce qu’elle était au courant au sujet des plaintes d’harcèlement sexuel à votre encontre.
- C’est faux, je n’ai jamais touché à Courtney ! Mentit Rudy en haussant le ton.
- Ah ! Vous avez dit son prénom alors que vous avez nié la connaître ! Jubila le consultant ; et bien qu’on ne l’ait pas mentionné, n’est-ce pas ? demanda-t-il en s’adressant à Lisbon.
Cette dernière fit une moue dubitative en hochant la tête avant de se tourner vers Terrence qui soupira.
- Très bien, on sortait ensemble depuis deux mois. Avoua-t-il.
- Mais elle a rompu parce qu’elle a découvert le gros porc que vous étiez ! Rétorqua froidement le consultant.
- Jane ! Siffla Teresa entre ses dents d’un air suppliant.
- Attention à ce que vous dites-là ! Le menaça Rudy énervé.
- Elle a découvert des plaintes déposées contre vous pour harcèlement sexuel sur plusieurs femmes et de nombreux chantages que vous leur avez fait. Lança Jane irrité ; vous prenez plaisir à prendre des femmes pour des esclaves, à votre merci, n’est-ce pas ? Vous n’êtes qu’une sale pourriture, un sale pervers qui ne vaut pas un clou ! Vous puez l’arrogance, la supériorité et vous êtes un vrai minable…
Jane n’avait nul le temps de terminer sa phrase. Terrence lui colla violemment son poing dans la figure en le traitant de fumier, le consultant laissa sa tête aller en arrière en portant sa main au visage alors que le PDG était sur le poing de l’agripper au col de chemise. Mais des agents arrivèrent à temps pour retenir Terrence alors que Lisbon se précipita vers Jane à moitié sonné en voyant avec une grimace, son nez pisser le sang et un léger bleu venir au coin au-dessous de son œil.
mille fois à tous ceux et celle qui suivent ma fic.
Vous vous demandez pourquoi y a toujours quelqu'un qui vient tout gâcher le moment Jisbon dans les fics ?? Eh bien... Je pense que c'est notre côté sadique d'ouvrir les yeux à Jane ou à Lisbon sur ce qu'il ou elle ressent et ça marche ! Sadisme Attitude !!! enfin c'est mon avis
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
Cette suite est plus basée sur l'enquête en cours mais vous voulez voir à la fin ce qui se arrive à Jane quand il en fait trop. Mais pour le prochain chapitre, vous allez me détester pour ce que j'ai fais.
En attendant... Bonne Lecture…
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Chapitre 5 :
Le lendemain matin, la SUV s’était garée le long du trottoir où Van Pelt et Rigsby en sortirent.
- C’est droit devant ! Indiqua le grand costaud.
- Ok ! Fit Grace.
Ils traversèrent tranquillement et en silence, la route en regardant chaque côté pour se diriger vers une grande et splendide maison victorienne. Wayne jeta de légers coups d’œil vers la jolie rousse qui regardait droit devant elle d’un air sérieux et il hésita un long instant avant de pouvoir ouvrir la bouche.
- Ca va ? Demanda-t-il hésitant.
Elle se tourna vers lui.
- Oui, ça va. Lui répondit-elle brièvement.
Il sourit d’un air timide en hochant légèrement la tête et embarrassé au moment où ils rejoignirent le trottoir.
- Et euh… Sinon, comment ça se passe avec le psy ? Demanda-t-il.
- Mise à part ses parlottes à deux balles qui me saoulent, elle dit que je m’en sors bien, que j’arrive à contrôler mes émotions. Lui répondit-elle sans se tourner vers lui.
- Et j’approuve. Confirma son collègue sincère.
La jolie rousse se tourna vers lui et laissa échapper un sourire qu’elle avait perdu depuis un moment sous les yeux ébahis du grand brun qui lui rendit son sourire.
Mais arrivant devant la grille en fer forgé entrouverte, au sommet des escaliers, Terrence Rudy et Sam Wilde étaient en train de se battre sous les insultes du jeune afro-américain.
- Vous n’êtes qu’une sale pourriture ! Lui cracha Sam hurlant.
- Et toi, un petit minable ! Lui rétorqua Terrence.
Soudain, Sam lui agrippa au col de sa chemise pour lui coller son poing violemment dans la figure et les deux agents se précipitèrent à grande vitesse vers les deux hommes. Wilde cogna une nouvelle le PDG et encore.
- Espèce d’ordure ! L’insulta le jeune afro-américain fou de rage.
- Arrêtez ! S’il vous plaît ! Aidez-moi ! Implora Liliane en sanglots et paralysée.
Rigsby se précipita sur Samuel en l’agrippant par derrière alors que Wilde se débattait bien que l’agent fit tout son possible pour le calmer.
- Lâchez-le Wilde ! Du calme ! Dit Rigsby en le tenant avec force.
- Lâchez-moi ! Résista-t-il en se débattant.
- Vous allez nous suivre tranquillement sinon je vous passe les menottes si vous ne vous calmez pas ! Fit l’agent d’un ton dur.
L’agent éloigna le Black enragé qui se calma petit à petit lorsque Wayne l’escorta hors de la propriété. Terrence Rudy qui porta sa main au visage, presque K.O. avec Grace qui arriva à ses côtés.
- Venez Monsieur Rudy, on va vous soigner et on a des questions à vous poser. Dit Van Pelt d’une voix calme.
*
Au CBI, lorsque Lisbon sortit de son bureau avec sa pochette-document noire sous le bras, elle vit Samuel Wilde menotté, escorté par Cho tandis que suivant Grace, Terrence Rudy fit son apparition avec un œil cocard et un nez cassé. Lisbon fut surprise et fit une légère grimace en voyant le visage du PDG. De son côté, en sortant de la cuisine avec sa tasse de thé en main, Jane regarda dans les deux hommes avec attention.
Le mentaliste rejoignit sa patronne qui se tourna vers Rigsby en lui demandant des explications.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda-t-elle sérieuse.
- Samuel Wilde dans la demeure de Terrence Rudy et il lui a collé une raclée quand on est arrivé sur place, expliqua Rigsby.
- Et il vous a dit pourquoi ? Insista sa patronne, intriguée.
- Non, il n’a plus dit un mot depuis. Répondit son collègue, confus.
- Il était amoureux de la victime. Intervint Jane.
Sa patronne et son agent se tournèrent vers lui, perplexe alors que ce dernier but une gorgée de thé.
- Comment peux-tu le savoir ? Demanda Wayne.
- Si c’était pour récupérer son boulot, il l’aurait harcelé de coups de fil et le voir sur son lieu de travail et non chez lui pour avoir le courage de lui mettre son poing dans la figure. Expliqua le mentaliste, sûr de lui.
- Il y en a qui y arrivent pourtant. Répliqua Lisbon.
- Mais il y en a qui arrivent à cacher certaines choses. Rétorqua son consultant en la regardant dans les yeux.
Lisbon détourna son regard en secouant la tête en se doutant bien où ce dernier voulait en venir qu’elle fût mal à l’aise.
- Comme par exemple sortir avec un médecin. Grommela Jane irritable en détournant les yeux.
Il but une gorgée de thé alors que Lisbon le fusillait du regard avant de s’en aller comme une furie sous les yeux de Wayne et de Patrick. Quelque chose brûla les lèvres de l’agent qu’il se pencha vers son ami mais Jane le coupa au ralenti.
- Sans commentaires, Rigsby ! Répliqua-t-il en s’éloignant de lui.
Le grand brun regarda perplexe le beau blondinet vider sa tasse de thé en s’introduisant dans la cuisine.
- Bon, très bien ! J’ai compris ! On n’a plus le droit de se dire quoi que ce soit quoi ! En conclut-il en haussant les épaules en criant.
*
- Samuel, pourquoi vous êtes voir Terrence Rudy et pourquoi l’avoir ? Demanda Cho d’un ton sérieux.
Dans la salle interrogatoire n° 209, Cho était assis face à Samuel Wilde et de dos à la vitre teintée où Jane observa l’interrogatoire dans l’autre pièce. Le mentaliste vit Wilde qui ne répondit pas et contempla l’agent qui le fixa du regard.
- Réfléchissez bien, commença Cho ; une violation de domicile plus une injonction pour coups et blessures, vous risquez de faire de la prison donc il serait plus raisonnable d’avouer ce que vous avez à dire pour votre défense. Expliqua calmement l’agent.
Samuel inspira profondément en regardant autour de lui, posa ses bras sur la table en se penchant vers l’agent.
- Je savais que Courtney et Terrence sortaient ensemble. Avoua-t-il d’un ton irrité.
- Comment l’avez-vous su ? Demanda Cho en notant sur son calepin.
- Facile ! Fit-il en haussant les épaules ; j’ai bien repéré comment cet enfoiré lui faisait la cour, lors de cette fameuse soirée ! Ajouta-t-il d’un ton sec.
- Qui d’autre était au courant de leur liaison ?
Patrick observa Samuel posa sa tête entre ses mains pour les ramener dans sa nuque dans un soupir avec culpabilité avant de se tourner vers l’agent en posant ses mains sur la table.
- A part moi, je ne vois pas. Répondit-il en haussant les épaules en levant les mains au ciel.
- Vous avez une petite idée ? L’encouragea Cho ; sa colocataire peut-être ?
- Je n’en sais rien, je vous dis. Se défendit-il en haussant le ton ; mais je me souviens bien que Courtney avait rompu avec lui.
- Vous savez pourquoi ? Demanda l’agent.
- Elle avait découvert les plaintes contre lui pour harcèlement en faisant des recherches et elle s’est disputée avec Mandy, il y a quelques semaines. Expliqua Samuel.
- A propos de quoi ? Demanda Cho.
- Aucune idée. Répondit-il.
Soudain, la porte s’ouvrit et Jane fit irruption dans la salle au beau milieu de l’interrogatoire en regardant Samuel.
- Bonjour Samuel Wilde, Patrick Jane. Salua-t-il en lui tendant la main.
Ils se serrèrent la main.
- Dites-moi, vous haïssez Terrence Rudy à ce que je vois. Observa le consultant.
- C’est un enfoiré de première ! Rétorqua Samuel.
- Ah ça ! Dit-il en haussant les épaules ; mais qu’y avait-t-il entre vous et Courtney Brandon ?
Samuel fronça les sourcils d’un air étonné et fût assez mal à l’aise en croisant le regard du mentaliste tandis que Cho observa le témoin.
- N’y avait rien du tout. Fit Wilde.
- Vous mentez très mal. Dit Jane ; j’aperçois qu’elle ne vous laissait pas indifférente. Avouez que j’ai raison !
Samuel soupira en baissant les yeux.
- Oui, c’est vrai. Avoua-t-il timide ; j’avais des sentiments forts pour elle. Plus que je l’aurais pu espérer. Mais je ne vaux pas mieux que ce Monsieur-tout-le-monde qui avait gloire et fortune à donner à Courtney…
Il marqua une pause en soupirant sous les yeux de Jane et de Cho qui le regardèrent d’un air confus.
- Tout ce que je désirais, reprit Wilde ; c’était qu’elle soit heureuse mais je n’avais aucune chance avec elle.
- Si, vous aviez eu une chance même si vous ne vouliez que son bonheur. Intervint Jane sincère.
- Qu’est-ce que vous en savez ? Demanda Samuel septique.
- Je sais que vous débarquez d’un milieu difficile mais né dans une famille modeste, commença Jane ; que vous vous êtes battu pour réaliser vos projets en travaillant dur entre vos études et les petits boulots.
Samuel le regarda d’un air perplexe, étonné d’entendre les mots sortir de la bouche du mentaliste alors qu’ils venaient à peine de faire connaissance.
- Vous êtes peut-être naïf, reprit Jane ; capricieux, vaniteux voir ambitieux mais quelqu’un de bien et qui vaut mieux qu’un Monsieur-tout-le monde ayant gloire et fortune comme vous dites. Donc, pas besoin d’être médium pour voir que vous auriez eu une chance avec Courtney et pas la peine de vous en vouloir, vous n’êtes pour rien dans sa mort.
L’afro-américain baissa les yeux en sentant des larmes lui monter aux yeux et se sentant autant coupable de ne pas avoir tenté sa chance d’être avec la victime qu’il aurait aimé lui offrir tout le bonheur du monde. Jane le fixa avec compassion et confusion quelques secondes avant de quitter la pièce car il se sentait mal tout à coup. Il savait exactement ce qu’il pouvait ressentir quand la femme de votre vie était avec un autre homme que vous et vous dites que vous ne souhaitez que son bonheur, mais ça finit par vous rendre malade. Comme quoi le monde est cruel et que l’amour n’est pas si facile à gérer qu’on le prétendait ni comme on le voudrait.
Jane fit quelques pas jusqu’à ce qu’il vit sa patronne parler calmement avec Terrence Rudy sans faire attention à son consultant mais en sentant sa présence.
- Je n’y suis pour rien dans la mort de cette jeune femme et non je ne couchais pas avec elle. Se défendit Terrence.
- Alors dites-moi, comment ça se fait qu’il y est des sommes identiques sur vos deux comptes ? Demanda-t-elle d’un ton malicieux et sérieux.
- Les comptables, vous savez, ils ne savent même plus compter de nos jours. Répondit-il en haussant les épaules ironiquement.
- Quel hypocrite, vous êtes ! Intervint Jane d’un ton froid.
Terrence et Lisbon se tournèrent vers lui. Le PDG le regard interrogateur.
- Je me demande pardon ? Demanda Rudy.
La belle brunette fit un regard noir vers son consultant en le suppliant à ne pas aller trop loin mais il l’ignora.
- Vous m’avez très bien entendu ! Dit Jane ; vous avez une liaison avec cette jeune femme mais elle a rompu avec vous parce qu’elle était au courant au sujet des plaintes d’harcèlement sexuel à votre encontre.
- C’est faux, je n’ai jamais touché à Courtney ! Mentit Rudy en haussant le ton.
- Ah ! Vous avez dit son prénom alors que vous avez nié la connaître ! Jubila le consultant ; et bien qu’on ne l’ait pas mentionné, n’est-ce pas ? demanda-t-il en s’adressant à Lisbon.
Cette dernière fit une moue dubitative en hochant la tête avant de se tourner vers Terrence qui soupira.
- Très bien, on sortait ensemble depuis deux mois. Avoua-t-il.
- Mais elle a rompu parce qu’elle a découvert le gros porc que vous étiez ! Rétorqua froidement le consultant.
- Jane ! Siffla Teresa entre ses dents d’un air suppliant.
- Attention à ce que vous dites-là ! Le menaça Rudy énervé.
- Elle a découvert des plaintes déposées contre vous pour harcèlement sexuel sur plusieurs femmes et de nombreux chantages que vous leur avez fait. Lança Jane irrité ; vous prenez plaisir à prendre des femmes pour des esclaves, à votre merci, n’est-ce pas ? Vous n’êtes qu’une sale pourriture, un sale pervers qui ne vaut pas un clou ! Vous puez l’arrogance, la supériorité et vous êtes un vrai minable…
Jane n’avait nul le temps de terminer sa phrase. Terrence lui colla violemment son poing dans la figure en le traitant de fumier, le consultant laissa sa tête aller en arrière en portant sa main au visage alors que le PDG était sur le poing de l’agripper au col de chemise. Mais des agents arrivèrent à temps pour retenir Terrence alors que Lisbon se précipita vers Jane à moitié sonné en voyant avec une grimace, son nez pisser le sang et un léger bleu venir au coin au-dessous de son œil.
TBC...
JisbonAddict- Red John
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Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Blood in troubled water ^
Jane a récolté ce qu'il méritait...comme d'habitude...
Vu le nombre de coups qu'il a reçu sur le nez, il devrait ressembler à celui d'un boxeur
L'enquête est bien menée...
Maintenant je me demande ce que tu nous réserves pour la suite
Vu le nombre de coups qu'il a reçu sur le nez, il devrait ressembler à celui d'un boxeur
L'enquête est bien menée...
Maintenant je me demande ce que tu nous réserves pour la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
Et un coup de poing de plus pour Jane, le pauvre
en tout cas j'adore quand il a raison comme ça ça me fait bien marrer
j'attend la suite
en tout cas j'adore quand il a raison comme ça ça me fait bien marrer
j'attend la suite
Caroline Jane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Mentalist & Tokio Hotel
Localisation : Sur le canapé marron avec Patrick Jane
Re: Blood in troubled water ^
pauvre Jane, et pauvre nez de Jane, c'est toujours lui qui prend, ça doit faire mal à force, il va finir par avoir besoin de chirurgie plastique pour le refaire à ce rythme là
bon sinon, les insinuation de Patou sont facile à comprendre et Lisbon les a bien comprises, elle sait à présent que Jane est jaloux de son petit ami. Mais comprendra--elle qu'elle serait mieux avec lui qu'avec Josh? j'en doute
l'enquête avance peu à peu, mais les choses se mettent en place moi je ne m'en sort jamais avec cette partie là de la fic
il ne reste plus qu'à attendre la suite, le plus vite possible :bounce: :bounce: :bounce:
bon sinon, les insinuation de Patou sont facile à comprendre et Lisbon les a bien comprises, elle sait à présent que Jane est jaloux de son petit ami. Mais comprendra--elle qu'elle serait mieux avec lui qu'avec Josh? j'en doute
l'enquête avance peu à peu, mais les choses se mettent en place moi je ne m'en sort jamais avec cette partie là de la fic
il ne reste plus qu'à attendre la suite, le plus vite possible :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Blood in troubled water ^
Oh, le méga coup de poing!
L'enquête est intéressante et j'attends de voir ce que tu nous réserve avec le triangle Jane/Lisbon/Josh
Jane doit enfin se battre pour récupérer Lisbon
L'enquête est intéressante et j'attends de voir ce que tu nous réserve avec le triangle Jane/Lisbon/Josh
Jane doit enfin se battre pour récupérer Lisbon
Re: Blood in troubled water ^
super suite !!! j'adore !!
Jane qui se prend un coup de poing dans la figure lol
il l'a bien chercher en même temps, à croire qu'il aime se faire taper dessus mdr
hâte de lire la prochaine suite :)
Jane qui se prend un coup de poing dans la figure lol
il l'a bien chercher en même temps, à croire qu'il aime se faire taper dessus mdr
hâte de lire la prochaine suite :)
Re: Blood in troubled water ^
Je ne sais plus si j'ai commé donc, je dis ou redis que j'adore cette suite qui me fait de plus en plus aimé ta fic
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
Oh le beau moment Jisbon du chapitre précédent
Ce chapitre était peut être centré sur l'enquête mais il était intéressant, on continue de suivre l'enquête.
Rigsby qui s'inquiète pour Van Pelt c'est
Jane qui se fait frapper ... J'aime beaucoup Jane, mais celui là il l'avait bien cherché non ? A toujours vouloir provoquer les gens, on en récolte les frais !
Allez je compatis un peu quand même ... ^^
VLS
Ce chapitre était peut être centré sur l'enquête mais il était intéressant, on continue de suivre l'enquête.
Rigsby qui s'inquiète pour Van Pelt c'est
Jane qui se fait frapper ... J'aime beaucoup Jane, mais celui là il l'avait bien cherché non ? A toujours vouloir provoquer les gens, on en récolte les frais !
Allez je compatis un peu quand même ... ^^
VLS
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Johel, Caroline Jane, Sweety, Elodie14,Totorsg, Teninches, & Terpo4
C'est sûr que Jane a bien mérité ce coup de poing à force de pousser le bouchon trop loin, je voulais ressortir cela de la série
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
Je le publie la suite un peu plus tôt pour Sweety qui voulait l'avoir le plus vite possible Au début, vous allez adorer mais très vite, vous allez détester Ne tuez pas l'auteur
Bonne Lecture… Et moi, je me sauve avant que vous ne m'attrapez ____________________________________________________________________
Dans le bureau du nouveau directeur du CBI, l’agent Luther Wainwright, Jane était sur le canapé une poche de glace sur la figure alors que Lisbon était sur un siège en face du poste de travail de son supérieur qui adressait un regard mauvais vers le brillant mentaliste.
- J’ai eu un fax du Procureur qui m’a apporté à votre égard, une injonction pour insubordination et provocation envers un PDG d’un grand journal quotidien ! Cita Wainwright énervé en agitant le dossier.
Lisbon baissa les yeux en se mordant la lèvre et adressa un léger coup d’œil vers Jane qui resta à fixer le supérieur furax.
- Vous êtes content de vous ?! Demanda le supérieur.
Il inclina sa tête sur le côté faisant mine de réfléchir.
- Ca n’a pas été facile jusqu’ici. Dit-il en hochant la tête en grimaçant de douleur.
Lisbon leva les yeux au ciel et intervint.
- Ecoutez Monsieur, je suis désolée que Jane ait une fois de plus dépasser les bornes… Fit-elle sérieuse et ferme ; mais il n’avait pas tort, Rudy n’arrêtait de mentir pendant que je l’interrogeais… Jane a dû le forcer un peu et je dis bien, un peu, pour qu’il nous dise la vérité et ça a marché !
Tout en gardant sa poche de glace sur son visage, Patrick regarda Luther en pointant Teresa du doigt d’un air dubitatif tout en hochant la tête.
- Ca a marché ! Répéta Jane.
Luther plaque le dossier sur son bureau, mit ses poings sur ses hanches et adressa un regard incendiaire vers le mentaliste.
- Mais vous avez une idée du pétrin dans lequel vous me mettez !?! S’énerva-t-il.
Jane chassa ses paroles du revers de sa main.
- Vous vous en sortirez ne vous en faites pas, mon cher Luther, puis il y avait d’autres supérieurs avant vous qui ont connu pire donc prenez-en de la graine ! Répliqua-t-il en terminant sa phrase par un sourire.
Lisbon baissa les yeux en se mordant les lèvres en se retenant de sourire avant de lever les yeux vers son supérieur qui secoua la tête en se mordant les lèvres.
- Vous savez que je pourrais suspendre l’agent Lisbon et vous à cause de votre comportement ? Fit Wainwright.
- Quoi ?! S’étonna Lisbon ; mais enfin…
- Laissez Lisbon, notre cher chef n’osera pas nous foutre à la porte pour quelques jours ! L’interrompit Jane.
- Et on peut savoir pourquoi ? Demanda-t-il en croisant les bras contre sa poitrine.
- Parce que je suis indispensable au sein de cette unité et que Lisbon est votre meilleur élément, aussi qu’elle dirige l’équipe la plus brillante de toutes les polices de Californie, donc si vous nous renvoyez, l’enquête finira dans une impasse et ne sera jamais élucidée. Expliqua sérieusement Jane, la tête haute.
Luther et Jane se toisèrent du regard durant un instant alors que Lisbon fut surprise mais ne put s’empêcher de baisser son regard en sentant ses joues rougir : elle se sentant flattée par les paroles de son consultant avec franchise et sincérité. Il est vrai qu’elle faisait tout pour diriger l’équipe d’une poigne de fer et qu’elle soit soudée puis la jeune femme était contente voire chanceuse d’avoir des collègues exemplaires.
Après quelques secondes de silence, Teresa releva la tête et Luther finit par prendre la parole.
- Vous pouvez disposer. Dit-il simplement.
Jane et Lisbon s’échangèrent un regard avant de se tourner vers Wainwright, se levèrent mais leur chef les retint.
- Agent Lisbon, n’oubliez pas le dossier que vous allez quand même remplir et que je veux sur mon bureau avant ce soir.
Il lui tendit le dossier que Lisbon saisit d’un air perplexe sous le regard déconcerté de Jane.
- Oui, Monsieur. Murmura-t-elle.
- Mais si je reçois encore le Procureur au téléphone, je vous renvoie du CBI ainsi que vous, Monsieur Jane. Ajouta Luther d’un ton menaçant.
Patrick allait répliquer mais le supérieur le coupa au ralenti en levant sa main.
- Ne m’obligez pas à le répéter, c’est la règle ! Vous pouvez sortir. Tenez-moi au courant.
Puis Lisbon posa sa main sur le bras de Jane pour l’inciter à obéir et ne pas chercher la petite bête une fois de plus puis il s’exécuta sans protester.
Une fois dans le couloir, Jane s’en alla vers la cuisine sans prêter la moindre attention vers sa patronne car il savait que s’il commençait à lui parler pour donner mille excuses, elle l’engueulerait voire l’enverrait paître et il aurait gaspillé sa salive pour rien. Lisbon regarda avec étonnement son consultant s’en aller sans faire la moindre protestation, ni pour s’excuser ni quoi que ce soit pour qu’elle lui crie dessus, mais ça l’arrangeait, malgré que d’un côté ça l’accablait car elle adorait ça.
Dans la cuisine, Jane jeta la poche de glace à la poubelle et il avait encore mal à cause du coup de poing. Il s’avança vers le congélateur pour en chercher une autre mais il ne restait que des glaçons, assez contrarié, il se tourna vers le réfrigérateur à la recherche de quoi que ce soit d’assez froid… en vain. Soudain, il vit intrigué Lisbon à côté qui étala un torchon propre sur le comptoir, rouvrit le congélateur en prenant quelques glaçons dans sa main avant de le refermer et de saisir son consultant par le bras qui ferma le réfrigérateur automatiquement. La jeune femme lui lâcha le bras avant de se tourner vers le torchon sur le comptoir où elle posa délicatement les glaçons au centre sous les yeux de son consultant. Elle prit les pans du torchon pour les enrouler et de faire un nœud pour que ça devienne une poche de glace improvisée.
Teresa se tourna vers Patrick, posa sa main libre sur son épaule et posa le tissu glacé sur la figure de Jane qui grimaça de douleur au contact du froid sur ses blessures.
- Quel grand douillet, vous êtes ! Se moqua-t-elle.
- Vous n’étiez pas très douce non plus, ma chère. Se défendit-il.
Lisbon fut surprise qu’elle secoue la tête.
- Tout de suite, les grands maux. Dit-elle dans un sourire.
Jane lui rendit son sourire. Un silence pensant s’installa dans la cuisine, il la regarda dans les yeux alors que Lisbon baissa la tête et rougit.
- Vous auriez fait une grincheuse mais une jolie et douce infirmière. Reprit Jane en mordant les lèvres.
Elle sourit et rit. Elle se mordit la lèvre inférieure en baissant les yeux ainsi que Jane.
- Je suis désolé(e) ! Dirent-ils en chœur.
Ils se regardèrent avec étonnement avant de rire.
- Laissez-y. Encouragea Lisbon.
- Les dames d’abord. Fit Jane d’un air galant.
- Ok… Fit-elle en souriant ; je suis désolée Jane de… de ne pas vous avoir dit que… que j’étais en couple avec Josh… mais en même temps je…
- Ne vous excusez pas Lisbon, lui coupa Jane d’une voix douce et rassurante ; puis vous n’avez pas à vous expliquer car vous avez raison…
Elle fronça les sourcils, intriguée.
- … ça ne me regarde pas, de plus, on ne doit mélanger vie professionnelle et vie privée. Ajouta-t-il en haussant les épaules dans un sourire gêné et forcé.
- Oui. Soupira-t-elle.
- Puis je… je suis désolé Lisbon pour tout à l’heure et pour hier soir. S’excusa-t-il ; je suis que je me suis conduit comme le dernier des imbéciles.
Lisbon fit une moue dubitative en hochant la tête et Jane continua.
- C’est seulement que je ne veux pas que… Josh vous fasse souffrir ni qui vous fasse du mal ni qui vous rende malheureuse… je ne veux que votre bonheur et que vous soyez heureuse Lisbon et… et si vous êtes heureuse, je suis heureux.
Ils se regardèrent dans les yeux. La jeune femme fut stupéfaite par les mots du beau blondinet mais ne put s’empêcher d’être touchée par sa sincérité sans se douter que Jane se forçait de le dire pour ne pas la faire souffrir.
- Merci Jane. Murmura-t-elle.
Il lui fit un bref sourire pendant qu’elle écarta le tissu de l’hématome pour voir s’il s’était dégonflé et la retira de son visage.
- Voilà. Fit-elle.
Tout à coup, quelqu’un toussota et tous deux se tournèrent vers Mandy Sommers assez nerveuse, à l’entrée de la cuisine.
- Excusez-moi ! S’excusa Mandy.
- Mademoiselle Sommers ?! S’étonna Lisbon, inquiète ; quelque chose ne va pas ?
- Je voudrais parler à Monsieur Jane, en privé s’il vous plaît ? Demanda-t-elle d’un air suppliant.
Lisbon et Jane se regardèrent un moment. Le consultant haussa les épaules et s’éloigna de la jeune femme pour s’avancer vers Mandy. Il la guida de le suivre vers une salle interrogatoire en jetant un rapide coup d’œil en direction de Lisbon qui observa le témoin d’un air méfiant et intrigué avant qu’ils ne disparaissent de son champ de vision.
Dans la salle d’interrogatoire, Jane ouvrit la porte et guida Mandy à entrer. Elle s’exécuta et Jane lui emboîta en fermant la porte derrière lui avant de se tourner vers elle.
- Qu’est-ce qui vous ait arrivé au visage ? Demanda-t-elle inquiète.
- Oh ! Ce n’est rien, ne vous en faites pas. La rassura-t-il en chassant sa question du revers de sa main ; Je vous écoute.
Elle lui tendit une feuille pliée en deux d’une main tremblante, Jane la saisit d’un air intrigué.
- J’ai reçu ce message coincé sous ma porte ce matin. Expliqua Mandy.
Le mentaliste déplia la feuille et lit à haute voix.
« Tu as quelque chose qui ne vaut rien mais qui m’appartient,
Eloigne-toi de celui qui représente tout pour moi et tout ira bien,
Sinon, tu mourras au fond d’un trou où l’eau et ton corps ne feront plus qu’un. »
Il fit une moue dubitative en fronçant les sourcils d’un air pensif.
- Hum… intéressant. Remarqua-t-il.
- Vous croyez que ça a un lien avec le meurtre de Courtney ? Demanda-t-elle inquiète.
- Possible. Répondit-il ; vous en avez parlé à quelqu’un de ce message ? Interrogea-t-il.
- Seulement à vous. Lui répondit-elle.
- D’accord. Fit-il ; ah, j’ai une question à vous poser, étiez-vous au courant que Courtney recevait des sommes exorbitantes venant de son patron Terrence Rudy ?
Mandy fit les yeux ronds avec étonnement.
- Euh… non ! Pourquoi c’est lui qui l’a tué ?
- On ne sait pas encore. Dit-il.
- D’accord. Fit-elle en hochant la tête en regardant son alliance ; vous êtes marié Monsieur Jane ?
En entendant sa question, il cacha son anneau sous sa main droite, gêné et triste.
- Je l’étais. Elle est morte. Répondit-il d’une voix triste.
- Oh ! Pardon, je ne voulais pas être indiscrète. S’excusa Mandy.
- Ce n’est pas grave. Lui rassura-t-il.
Alors que Lisbon sortit de l’open space, Jane ouvrit la porte, Mandy sortit et il la suivit. Mandy se mordit la lèvre inférieure sous les yeux de la patronne qui observa de loin, la scène.
- J’aimerais bien avoir cette complicité avec quelqu’un, la même que vous avez avec l’agent Lisbon. Confia Mandy en le regardant.
- Vous le découvrirez, un moment donné. Dit-il d’un air rassurant.
- Euh… est-ce qu’il y a quelque chose entre vous et l’agent Lisbon ? Demanda-t-elle assez inquiète et curieuse.
Jane fit un léger rire nerveux et rougit légèrement.
- Non, non. On est de simples collègues, c’est tout. Dit-il mal à l’aise.
- D’accord. Murmura-t-elle.
Soudain, sans avoir eu le temps de répliquer, Mandy s’était jetée à cou pour l’embrasser à pleine bouche. Il fit totalement surpris que ses yeux s’écarquillent et croisa le regard étonné voire noir de Teresa qui était bouche bée face à la scène. Elle avait le visage interdit en sentant une pointe de tristesse ainsi que de colère en elle.
Patrick se débattait, finit par réussir à se dégager de Mandy. Il la repoussa Mandy en posant ses mains sur ses épaules tout en l’éloignant de lui et la jeune fille le fixa hébétée, vexée et confuse.
- Excuse-moi. Fit-elle.
- Ecoutez, Mademoiselle, vous êtes bouleversée et je comprends, mais ce n’est pas comme ça que vous allez remonter la pente, puis je ne peux pas. Expliqua calmement le mentaliste.
- D’accord. Fit Mandy déçue ; au revoir !
Puis Mandy s’en alla. Le mentaliste reprit son souffle en passant sa main sur ses lèvres pour effacer toute trace de rouge à lèvres puis il avait besoin d’eau pour chasser ce baiser. Mais quand il tourna les talons, sa patronne avait disparu.
C'est sûr que Jane a bien mérité ce coup de poing à force de pousser le bouchon trop loin, je voulais ressortir cela de la série
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Voici la suite…
Je le publie la suite un peu plus tôt pour Sweety qui voulait l'avoir le plus vite possible Au début, vous allez adorer mais très vite, vous allez détester Ne tuez pas l'auteur
Bonne Lecture… Et moi, je me sauve avant que vous ne m'attrapez ____________________________________________________________________
Chapitre 6 :
Dans le bureau du nouveau directeur du CBI, l’agent Luther Wainwright, Jane était sur le canapé une poche de glace sur la figure alors que Lisbon était sur un siège en face du poste de travail de son supérieur qui adressait un regard mauvais vers le brillant mentaliste.
- J’ai eu un fax du Procureur qui m’a apporté à votre égard, une injonction pour insubordination et provocation envers un PDG d’un grand journal quotidien ! Cita Wainwright énervé en agitant le dossier.
Lisbon baissa les yeux en se mordant la lèvre et adressa un léger coup d’œil vers Jane qui resta à fixer le supérieur furax.
- Vous êtes content de vous ?! Demanda le supérieur.
Il inclina sa tête sur le côté faisant mine de réfléchir.
- Ca n’a pas été facile jusqu’ici. Dit-il en hochant la tête en grimaçant de douleur.
Lisbon leva les yeux au ciel et intervint.
- Ecoutez Monsieur, je suis désolée que Jane ait une fois de plus dépasser les bornes… Fit-elle sérieuse et ferme ; mais il n’avait pas tort, Rudy n’arrêtait de mentir pendant que je l’interrogeais… Jane a dû le forcer un peu et je dis bien, un peu, pour qu’il nous dise la vérité et ça a marché !
Tout en gardant sa poche de glace sur son visage, Patrick regarda Luther en pointant Teresa du doigt d’un air dubitatif tout en hochant la tête.
- Ca a marché ! Répéta Jane.
Luther plaque le dossier sur son bureau, mit ses poings sur ses hanches et adressa un regard incendiaire vers le mentaliste.
- Mais vous avez une idée du pétrin dans lequel vous me mettez !?! S’énerva-t-il.
Jane chassa ses paroles du revers de sa main.
- Vous vous en sortirez ne vous en faites pas, mon cher Luther, puis il y avait d’autres supérieurs avant vous qui ont connu pire donc prenez-en de la graine ! Répliqua-t-il en terminant sa phrase par un sourire.
Lisbon baissa les yeux en se mordant les lèvres en se retenant de sourire avant de lever les yeux vers son supérieur qui secoua la tête en se mordant les lèvres.
- Vous savez que je pourrais suspendre l’agent Lisbon et vous à cause de votre comportement ? Fit Wainwright.
- Quoi ?! S’étonna Lisbon ; mais enfin…
- Laissez Lisbon, notre cher chef n’osera pas nous foutre à la porte pour quelques jours ! L’interrompit Jane.
- Et on peut savoir pourquoi ? Demanda-t-il en croisant les bras contre sa poitrine.
- Parce que je suis indispensable au sein de cette unité et que Lisbon est votre meilleur élément, aussi qu’elle dirige l’équipe la plus brillante de toutes les polices de Californie, donc si vous nous renvoyez, l’enquête finira dans une impasse et ne sera jamais élucidée. Expliqua sérieusement Jane, la tête haute.
Luther et Jane se toisèrent du regard durant un instant alors que Lisbon fut surprise mais ne put s’empêcher de baisser son regard en sentant ses joues rougir : elle se sentant flattée par les paroles de son consultant avec franchise et sincérité. Il est vrai qu’elle faisait tout pour diriger l’équipe d’une poigne de fer et qu’elle soit soudée puis la jeune femme était contente voire chanceuse d’avoir des collègues exemplaires.
Après quelques secondes de silence, Teresa releva la tête et Luther finit par prendre la parole.
- Vous pouvez disposer. Dit-il simplement.
Jane et Lisbon s’échangèrent un regard avant de se tourner vers Wainwright, se levèrent mais leur chef les retint.
- Agent Lisbon, n’oubliez pas le dossier que vous allez quand même remplir et que je veux sur mon bureau avant ce soir.
Il lui tendit le dossier que Lisbon saisit d’un air perplexe sous le regard déconcerté de Jane.
- Oui, Monsieur. Murmura-t-elle.
- Mais si je reçois encore le Procureur au téléphone, je vous renvoie du CBI ainsi que vous, Monsieur Jane. Ajouta Luther d’un ton menaçant.
Patrick allait répliquer mais le supérieur le coupa au ralenti en levant sa main.
- Ne m’obligez pas à le répéter, c’est la règle ! Vous pouvez sortir. Tenez-moi au courant.
Puis Lisbon posa sa main sur le bras de Jane pour l’inciter à obéir et ne pas chercher la petite bête une fois de plus puis il s’exécuta sans protester.
Une fois dans le couloir, Jane s’en alla vers la cuisine sans prêter la moindre attention vers sa patronne car il savait que s’il commençait à lui parler pour donner mille excuses, elle l’engueulerait voire l’enverrait paître et il aurait gaspillé sa salive pour rien. Lisbon regarda avec étonnement son consultant s’en aller sans faire la moindre protestation, ni pour s’excuser ni quoi que ce soit pour qu’elle lui crie dessus, mais ça l’arrangeait, malgré que d’un côté ça l’accablait car elle adorait ça.
Dans la cuisine, Jane jeta la poche de glace à la poubelle et il avait encore mal à cause du coup de poing. Il s’avança vers le congélateur pour en chercher une autre mais il ne restait que des glaçons, assez contrarié, il se tourna vers le réfrigérateur à la recherche de quoi que ce soit d’assez froid… en vain. Soudain, il vit intrigué Lisbon à côté qui étala un torchon propre sur le comptoir, rouvrit le congélateur en prenant quelques glaçons dans sa main avant de le refermer et de saisir son consultant par le bras qui ferma le réfrigérateur automatiquement. La jeune femme lui lâcha le bras avant de se tourner vers le torchon sur le comptoir où elle posa délicatement les glaçons au centre sous les yeux de son consultant. Elle prit les pans du torchon pour les enrouler et de faire un nœud pour que ça devienne une poche de glace improvisée.
Teresa se tourna vers Patrick, posa sa main libre sur son épaule et posa le tissu glacé sur la figure de Jane qui grimaça de douleur au contact du froid sur ses blessures.
- Quel grand douillet, vous êtes ! Se moqua-t-elle.
- Vous n’étiez pas très douce non plus, ma chère. Se défendit-il.
Lisbon fut surprise qu’elle secoue la tête.
- Tout de suite, les grands maux. Dit-elle dans un sourire.
Jane lui rendit son sourire. Un silence pensant s’installa dans la cuisine, il la regarda dans les yeux alors que Lisbon baissa la tête et rougit.
- Vous auriez fait une grincheuse mais une jolie et douce infirmière. Reprit Jane en mordant les lèvres.
Elle sourit et rit. Elle se mordit la lèvre inférieure en baissant les yeux ainsi que Jane.
- Je suis désolé(e) ! Dirent-ils en chœur.
Ils se regardèrent avec étonnement avant de rire.
- Laissez-y. Encouragea Lisbon.
- Les dames d’abord. Fit Jane d’un air galant.
- Ok… Fit-elle en souriant ; je suis désolée Jane de… de ne pas vous avoir dit que… que j’étais en couple avec Josh… mais en même temps je…
- Ne vous excusez pas Lisbon, lui coupa Jane d’une voix douce et rassurante ; puis vous n’avez pas à vous expliquer car vous avez raison…
Elle fronça les sourcils, intriguée.
- … ça ne me regarde pas, de plus, on ne doit mélanger vie professionnelle et vie privée. Ajouta-t-il en haussant les épaules dans un sourire gêné et forcé.
- Oui. Soupira-t-elle.
- Puis je… je suis désolé Lisbon pour tout à l’heure et pour hier soir. S’excusa-t-il ; je suis que je me suis conduit comme le dernier des imbéciles.
Lisbon fit une moue dubitative en hochant la tête et Jane continua.
- C’est seulement que je ne veux pas que… Josh vous fasse souffrir ni qui vous fasse du mal ni qui vous rende malheureuse… je ne veux que votre bonheur et que vous soyez heureuse Lisbon et… et si vous êtes heureuse, je suis heureux.
Ils se regardèrent dans les yeux. La jeune femme fut stupéfaite par les mots du beau blondinet mais ne put s’empêcher d’être touchée par sa sincérité sans se douter que Jane se forçait de le dire pour ne pas la faire souffrir.
- Merci Jane. Murmura-t-elle.
Il lui fit un bref sourire pendant qu’elle écarta le tissu de l’hématome pour voir s’il s’était dégonflé et la retira de son visage.
- Voilà. Fit-elle.
Tout à coup, quelqu’un toussota et tous deux se tournèrent vers Mandy Sommers assez nerveuse, à l’entrée de la cuisine.
- Excusez-moi ! S’excusa Mandy.
- Mademoiselle Sommers ?! S’étonna Lisbon, inquiète ; quelque chose ne va pas ?
- Je voudrais parler à Monsieur Jane, en privé s’il vous plaît ? Demanda-t-elle d’un air suppliant.
Lisbon et Jane se regardèrent un moment. Le consultant haussa les épaules et s’éloigna de la jeune femme pour s’avancer vers Mandy. Il la guida de le suivre vers une salle interrogatoire en jetant un rapide coup d’œil en direction de Lisbon qui observa le témoin d’un air méfiant et intrigué avant qu’ils ne disparaissent de son champ de vision.
Dans la salle d’interrogatoire, Jane ouvrit la porte et guida Mandy à entrer. Elle s’exécuta et Jane lui emboîta en fermant la porte derrière lui avant de se tourner vers elle.
- Qu’est-ce qui vous ait arrivé au visage ? Demanda-t-elle inquiète.
- Oh ! Ce n’est rien, ne vous en faites pas. La rassura-t-il en chassant sa question du revers de sa main ; Je vous écoute.
Elle lui tendit une feuille pliée en deux d’une main tremblante, Jane la saisit d’un air intrigué.
- J’ai reçu ce message coincé sous ma porte ce matin. Expliqua Mandy.
Le mentaliste déplia la feuille et lit à haute voix.
« Tu as quelque chose qui ne vaut rien mais qui m’appartient,
Eloigne-toi de celui qui représente tout pour moi et tout ira bien,
Sinon, tu mourras au fond d’un trou où l’eau et ton corps ne feront plus qu’un. »
Il fit une moue dubitative en fronçant les sourcils d’un air pensif.
- Hum… intéressant. Remarqua-t-il.
- Vous croyez que ça a un lien avec le meurtre de Courtney ? Demanda-t-elle inquiète.
- Possible. Répondit-il ; vous en avez parlé à quelqu’un de ce message ? Interrogea-t-il.
- Seulement à vous. Lui répondit-elle.
- D’accord. Fit-il ; ah, j’ai une question à vous poser, étiez-vous au courant que Courtney recevait des sommes exorbitantes venant de son patron Terrence Rudy ?
Mandy fit les yeux ronds avec étonnement.
- Euh… non ! Pourquoi c’est lui qui l’a tué ?
- On ne sait pas encore. Dit-il.
- D’accord. Fit-elle en hochant la tête en regardant son alliance ; vous êtes marié Monsieur Jane ?
En entendant sa question, il cacha son anneau sous sa main droite, gêné et triste.
- Je l’étais. Elle est morte. Répondit-il d’une voix triste.
- Oh ! Pardon, je ne voulais pas être indiscrète. S’excusa Mandy.
- Ce n’est pas grave. Lui rassura-t-il.
Alors que Lisbon sortit de l’open space, Jane ouvrit la porte, Mandy sortit et il la suivit. Mandy se mordit la lèvre inférieure sous les yeux de la patronne qui observa de loin, la scène.
- J’aimerais bien avoir cette complicité avec quelqu’un, la même que vous avez avec l’agent Lisbon. Confia Mandy en le regardant.
- Vous le découvrirez, un moment donné. Dit-il d’un air rassurant.
- Euh… est-ce qu’il y a quelque chose entre vous et l’agent Lisbon ? Demanda-t-elle assez inquiète et curieuse.
Jane fit un léger rire nerveux et rougit légèrement.
- Non, non. On est de simples collègues, c’est tout. Dit-il mal à l’aise.
- D’accord. Murmura-t-elle.
Soudain, sans avoir eu le temps de répliquer, Mandy s’était jetée à cou pour l’embrasser à pleine bouche. Il fit totalement surpris que ses yeux s’écarquillent et croisa le regard étonné voire noir de Teresa qui était bouche bée face à la scène. Elle avait le visage interdit en sentant une pointe de tristesse ainsi que de colère en elle.
Patrick se débattait, finit par réussir à se dégager de Mandy. Il la repoussa Mandy en posant ses mains sur ses épaules tout en l’éloignant de lui et la jeune fille le fixa hébétée, vexée et confuse.
- Excuse-moi. Fit-elle.
- Ecoutez, Mademoiselle, vous êtes bouleversée et je comprends, mais ce n’est pas comme ça que vous allez remonter la pente, puis je ne peux pas. Expliqua calmement le mentaliste.
- D’accord. Fit Mandy déçue ; au revoir !
Puis Mandy s’en alla. Le mentaliste reprit son souffle en passant sa main sur ses lèvres pour effacer toute trace de rouge à lèvres puis il avait besoin d’eau pour chasser ce baiser. Mais quand il tourna les talons, sa patronne avait disparu.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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