Blood in troubled water ^
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Re: Blood in troubled water ^
c'est pas possible cette femme est folle
pourvu que Jane arrive à temps pour sauver Lisbon
me tarde trop de savoir comment il va faire pour découvrir où elle est
PS: je peux peut-être t'aider pour le titre de ta fic si tu veux
pourvu que Jane arrive à temps pour sauver Lisbon
me tarde trop de savoir comment il va faire pour découvrir où elle est
PS: je peux peut-être t'aider pour le titre de ta fic si tu veux
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Blood in troubled water ^
Je crois que dans le genre cinglée on a du très lourd là !!
Il faut vraiment l'interner la Joyce ...
J'espère que Jane ne va pas se laisser embobiner ! En même temps il la connait par coeur ( ok presque ) Lisbon, alors il va le voir tout de suite ( )
Viiiite va la sauver !!!!
Il faut vraiment l'interner la Joyce ...
J'espère que Jane ne va pas se laisser embobiner ! En même temps il la connait par coeur ( ok presque ) Lisbon, alors il va le voir tout de suite ( )
Viiiite va la sauver !!!!
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
comme dit terpo4, niveau cinglée on a du lourd avec Joyce
Jane ne se laissera pas prendre...enfin j'espère
Maintenant on pour que ça finisse bien pour Lisbon
Jane ne se laissera pas prendre...enfin j'espère
Maintenant on pour que ça finisse bien pour Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
Tortosg, Teninches, Sweety, Terpo4 & Johel pour vos commentaires et plus particulièrement encore à Manga pour la correction
Au niveau du personnage de Joyce, j'avoue d'avoir fait un petit peu fort puis je vous rassure d'avance, je mets toujours une fin heureuse dans mes fics, on garde ses vieilles habitudes
Pour éviter de trop vous torturer l'esprit je vous livre le chapitre 10 de ma fic mais qui risque fort de vous torturer encore plus
Assez bla-bla-bla... Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
Au Tower Café, assis à une table en terrasse en sirotant une tasse de thé tout en regardant autour de lui sans vraiment prêter attention, Jane attendait tranquillement la venue de la kidnappeuse de Lisbon. Ca faisait presque ½ heure qu’il attendait, de l’extérieur, le consultant pouvait paraître complètement calme et décontracté bien qu’à l’intérieur, il était assez tendu.
Jane pensait sans cesse à Lisbon, de s’inquiéter pour elle en se posant des questions : Comment allait-elle ? Est-ce que Joyce Brandon la faisait souffrir ? Lui avait fait-elle du mal avant de la torturer il ne sait comment ?
Il l’ignorait toutes les réponses à ses questions mais une chose dont il était certain, c’était que Joyce n’était pas très tendre avec la jeune femme. Mais il savait que Teresa était une femme forte, courageuse, battante, qui ne lâchait jamais prise et qui serait tout pour sortir d’un pétrin. Patrick la connaissait suffisamment bien depuis le nombre d’années qu’ils travaillaient ensemble, puis ne doutait pas une seule seconde qu’elle va tenir le coup jusqu’à ce que lui et l’équipe la retrouvent. Il ne se le pardonnerait et ne se remettrait jamais s’il arrivait trop tard pour délivrer Lisbon, Jane était très attaché à elle, encore plus qu’il ne l’aurait pensé, cependant, il ne devait pas penser au négatif.
Tout à coup, il fût sortit de ses pensées quand une main se posa sur son épaule droite pour glisser sensuellement sur ses omoplates, sa nuque effleurant le bout de sa chevelure blonde bouclée jusqu’à son épaule gauche. Ce geste le fit frissonner mais le rendait mal à l’aise, surtout quand le souffle chaud sortir d’une bouche le chatouilla. Il reconnut la voix de Joyce qui lui susurrait à son oreille, d’un ton charnel :
- J’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre, Patrick.
Quand elle s’installa en face du mentaliste, ce dernier fût surpris de l’apparence de Lisbon qu’elle avait prise à la perfection. Joyce portait exactement ce que Teresa portait, il y a deux jours. Il la dévisagea du regard un instant en repérant que son allure n’était pas si parfaite qu’elle pouvait laisser paraître. Joyce se pencha vers lui en murmurant tout en sortant discrètement son arme de son sac à main sous la table.
- Mon flingue est planté dans votre direction… commença-t-elle.
- Aux moindres gestes brusques de ma part, vous me tuez, chose que vous ne ferez pas parce que vous avez besoin de moi, j’ai compris. Continua-t-il.
Joyce fit une moue dubitative en se laissant tomber lentement contre le dossier de sa chaise.
- Vous êtes très perspicace. Commenta-t-elle l’air stupéfaite.
Jane inclina la tête de côté dans un haussement d’épaules et de sourcils. Elle sourit sans le quitter des yeux en écartant doucement les pans de sa veste.
- Qu’en dites-vous ? Demanda-t-elle d’un ton séducteur.
Jane hocha la tête.
- Pas mal. Fit-il.
Joyce sourit alors qu’il se mordit les lèvres.
- Mais contrairement à ce que vous pouvez laisser croire, reprit Jane ; vos yeux ne sont pas couleur vert émeraude mais marron, vous n’avez pas les signes trahissant les origines irlandaises comme les tâches de rousseur ou encore moins l’accent. Et Lisbon ne portait pas… voire plutôt ne portet jamais de talons aiguilles mais des escarpins noirs.
Elle le fixa du regard en sentant un pincement de colère au fond de sa gorge du fait qu’il ait aperçu ses erreurs au niveau des yeux et des chaussures.
- Vous êtes très observateur. Fit-elle.
Jane hocha la tête et se pencha vers elle comme quelqu’un qui allait faire une confidence.
- Je peux observer aussi que Courtney n’était pas votre sœur, génétiquement parlant mais votre demi-sœur. Observa-t-il.
Joyce fût surprise mais une légère rage envers sa famille se réveilla sur son visage sous les yeux du consultant qui continua sur sa lancée.
- Votre véritable mère ne cessait de… de coucher à droite, à gauche et la famille de votre père vous a adopté après son décès. Mais au fil des années ça devenait un véritable cauchemar pour vous, Courtney avait eu droit à tout ce qu’elle voulait tout ce qu’elle désirait… sauf vous. Parce que vous étiez une fille difficile, solitaire, narcissique, émotive, égocentrique mais intelligente et manipulatrice.
Il marqua une pause en apercevant Joyce qui était au bord des larmes mais qui les retenait avec un tel sang froid et tenait fermement son revolver dans sa main. Puis le consultant enchaîna.
- Vous avez demandé trop de choses à Courtney qu’elle avait finit par voir quelle genre de femme vous étiez, jusqu’à couper les ponts et de partir loin de vous. Seule au monde et rongée par la haine, vous disparaissez de la circulation jusqu’à ce que vous trouviez vos talents d’arnaqueuse et traqueuse.
Elle lui lança un regard glacial remplit d’animosité que les larmes s’étaient évaporées comme par enchantement à la plus grande surprise de Jane qui pensait que Joyce pouvait ressentir de la culpabilité, mais non, aucun regret. Joyce se pencha vers lui sans le quitter des yeux en lui révélant.
- Vous étiez un charlatan il y a quelques années. Vous étiez obsédé par le succès, l’argent et ça vous amusait de faire croire aux gens ce qui n’était pas vrai. Vous êtes un clown, un fantaisiste, un manipulateur qui n’a peur de rien, alors que vous êtes un homme brisé et torturé depuis la mort de votre femme et de votre fille qui ont été tuées par un tueur en série. Vous avez fini par venger votre famille.
Patrick fixa Joyce en hochant la tête.
- Vous vous êtes bien renseigné sur moi à ce que j’ai pu voir sur votre tableau de chasse, fit-il.
- Levez-vous lentement, marchez à côté de moi et prenez l’air de rien. Ordonna-t-elle.
- D’accord. Dit Jane en hochant la tête.
Et il s’exécuta le temps que Joyce cache discrètement l’arme de la poche de sa veste, le rejoignit à ses côtés en prenant son bras puis Jane suivit les pas de la kidnappeuse durant quelques mètres. Puis ils s’arrêtent devant un 4x4 Range Rover grise.
- Vous conduisez. Lui susurra Joyce à son oreille.
Sur le même trottoir, sous couverture dans une vieille camionnette rouge séparée de la Range Rover par une voiture blanche, Cho, Rigsby & Van Pelt observaient attentivement Jane qui montait dans la Range Rover côté conducteur ainsi que Joyce côté passager en sortant discrètement son flingue.
- Ca y est ! Ils bougent. Informa l’asiatique.
Ses collègues étudièrent la situation. Joyce prit place sur le siège passager tandis que Jane s’installa derrière le volant du 4x4.
- Elle laisse Jane conduire. Ce n’est pas bon signe. Grimaça Wayne.
- On devrait peut-être intervenir, pas sûr si ça va fonctionner. S’inquiéta Grace .
- On suit le plan à la lettre, on les suit pour qu’elle nous amène à Lisbon après on intervient. Expliqua Cho.
Le 4x4 démarra et s’en alla.
- On y va. Fit Kimball en démarrant la camionnette.
L’agent attendit que le 4x4 s’éloigne suffisamment du champ de vision afin d’éviter de porter des soupçons à Joyce aussi de laisser une distance raisonnable puis ils les suivirent tranquillement.
Pendant ce temps, Lisbon tentait toujours de libérer ses mains alors que le niveau était arrivé jusqu’aux épaules et continuait de monter aussi vite qu’elle ne l’aurait pensé. Ses jambes lui faisaient souffrir le martyre à force de rester à genoux jusqu’à se plier. La jeune femme n’avait presque jamais cru qu’elle allait mourir – presque.
Quand son père était alcoolique après la mort de sa mère, il avait failli causer sa mort après avoir reçu des coups pour défendre un de ses frères ; également lorsqu’elle était prisonnière avec Jane face à cette cinglée de Rachel ; mais une fois, elle était passé tout près lorsque O’Laughlin – le défunt fiancé de Grace – lui avait tiré dessus lors de la toute dernière affaire de John Le Rouge. Mais mourir séquestrée et noyée par une malade était la pire des morts qui puisse y avoir et Teresa n’y était pas du tout préparée.
Elle ne voulait pas mourir mais vivre. Elle voulait continuer de faire le métier qu’elle adorait, de travailler auprès d’une équipe dont elle était fière d’avoir et qui était sacrément soudée. Toutefois, plus que tout, elle voulait tant apprendre ce qu’elle n’avait jamais connu : aimer et être aimée. Depuis quelques temps, elle était déçue par tous ces hommes qui ne voulaient qu’une aventure sans lendemain jusqu’à sa rencontre avec Josh qui était vraiment quelqu’un de bien. Pourtant d’un autre côté, elle ne sentait pas inévitablement heureuse avec lui car un autre homme avec qui elle partageait son quotidien depuis des années qu’elle qualifiait étant un sale gosse puérile immature et irresponsable. Mais il arrivait à faire sourire et rire quand elle était triste, sa présence la rassurait voir lui apportait du réconfort, de la chaleur et à chaque apparition, elle ressentit une étrange sensation qu’elle n’avait encore jamais connu. Cet autre homme était Patrick Jane. Elle avait des sentiments pour lui.
Teresa se sentit sale en constatant qu’elle était sortie avec Josh seulement pour l’oublier mais en même temps, elle l’avait fait souffrir. Et elle allait mourir sans avoir pu la chance de l’aimer. Non ! Il ne fallait pas se laisser abattre. Donc elle décida de se battre pour pouvoir réparer tout ce qu’elle pu causer et reprendre à zéro quoi qu’il advienne.
Le soleil commençait à s’incliner et ils avaient parcouru presque 25 km après être sorti de la ville de Sacramento en silence et en suivant les indications de Joyce. Ils avaient traversé la ville avant d’en sortir pour se diriger brièvement vers une autoroute pour rejoindre une route à travers une forêt. Plusieurs fois, Joyce posait sa main sur la cuisse ou sur l’épaule de Jane jusqu’à lui caresser la joue et les cheveux mais en vain, le mentaliste repoussait lentement ses avances d’un air dégoûté et mal à l’aise qu’il avait même failli envoyer le 4x4 dans un fossé ou dans un arbre.
Ils arrivèrent devant une immense maison moderne au milieu du bois à quelques mètres d’un lac, Joyce signala à Jane qu’ils étaient arrivés et lui ordonna de s’arrêter. Et Jane s’exécuta en coupant le contact. Le mentaliste sortie du 4x4, claqua la portière en même temps que Joyce qui pointa son arme dans sa direction alors qu’il leva les mains en l’air. Ils s’éloignèrent du véhicule, firent quelques pas jusqu’à l’entrée devant une porte en acajou où Joyce plaqua Patrick contre la porte en collant son corps contre le sien. Elle caressa d’un geste sensuel et déroutant son torse, ses épaules, sa nuque et son visage en se penchant vers le consultant qui détourna son regard mais Joyce emprisonna fermement son menton dans sa main afin qu’il se tourne vers elle.
Elle se pencha un peu plus vers lui jusqu’à ses lèvres soient à quelques centimètres de celles de Jane.
- Je suis sûre que l’agent Lisbon n’a jamais tenté sa chance avec vous. Murmura-t-elle dans un sourire narquois.
- Elle a ses raisons comme moi, j’ai les miennes et je la respecte. Dit-il d’un ton ferme mais triste.
- Alors pourquoi vous êtes venu jusqu’ici ? Demanda-t-elle d’un ton enjoué.
Joyce effleura sa bouche jusqu’à ce qu’elle y posa ses lèvres. Mais Jane ressentit du dégoût et de l'antipathie envers cette femme qu’il mit fin à ce baiser qui lui donnait la nausée en détournant son regard sous les yeux colériques de Joyce.
- C’est ouvert ! Fit-elle autoritaire et froide.
Jane tourna la poignée, la porte s’ouvrit et entra suivi de la folle qui pointa à nouveau son arme sur lui et ferma la porte derrière elle.
L’eau était montée jusqu’au menton de Lisbon qui continuait de se débattre contre ses liens qui lui faisaient affreusement mal, les cordes pénétrèrent encore plus dans la chair de ses poignets qui lui arrachait un cri de douleur qu’elle ne put enfouir. Puis elle priait fort pour que Jane et son équipe arrive à temps à la sauver avant qu’il ne soit trop tard – si ça ne l’était pas déjà.
Au niveau du personnage de Joyce, j'avoue d'avoir fait un petit peu fort puis je vous rassure d'avance, je mets toujours une fin heureuse dans mes fics, on garde ses vieilles habitudes
Pour éviter de trop vous torturer l'esprit je vous livre le chapitre 10 de ma fic mais qui risque fort de vous torturer encore plus
Assez bla-bla-bla... Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
Chapitre 10 :
Au Tower Café, assis à une table en terrasse en sirotant une tasse de thé tout en regardant autour de lui sans vraiment prêter attention, Jane attendait tranquillement la venue de la kidnappeuse de Lisbon. Ca faisait presque ½ heure qu’il attendait, de l’extérieur, le consultant pouvait paraître complètement calme et décontracté bien qu’à l’intérieur, il était assez tendu.
Jane pensait sans cesse à Lisbon, de s’inquiéter pour elle en se posant des questions : Comment allait-elle ? Est-ce que Joyce Brandon la faisait souffrir ? Lui avait fait-elle du mal avant de la torturer il ne sait comment ?
Il l’ignorait toutes les réponses à ses questions mais une chose dont il était certain, c’était que Joyce n’était pas très tendre avec la jeune femme. Mais il savait que Teresa était une femme forte, courageuse, battante, qui ne lâchait jamais prise et qui serait tout pour sortir d’un pétrin. Patrick la connaissait suffisamment bien depuis le nombre d’années qu’ils travaillaient ensemble, puis ne doutait pas une seule seconde qu’elle va tenir le coup jusqu’à ce que lui et l’équipe la retrouvent. Il ne se le pardonnerait et ne se remettrait jamais s’il arrivait trop tard pour délivrer Lisbon, Jane était très attaché à elle, encore plus qu’il ne l’aurait pensé, cependant, il ne devait pas penser au négatif.
Tout à coup, il fût sortit de ses pensées quand une main se posa sur son épaule droite pour glisser sensuellement sur ses omoplates, sa nuque effleurant le bout de sa chevelure blonde bouclée jusqu’à son épaule gauche. Ce geste le fit frissonner mais le rendait mal à l’aise, surtout quand le souffle chaud sortir d’une bouche le chatouilla. Il reconnut la voix de Joyce qui lui susurrait à son oreille, d’un ton charnel :
- J’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre, Patrick.
Quand elle s’installa en face du mentaliste, ce dernier fût surpris de l’apparence de Lisbon qu’elle avait prise à la perfection. Joyce portait exactement ce que Teresa portait, il y a deux jours. Il la dévisagea du regard un instant en repérant que son allure n’était pas si parfaite qu’elle pouvait laisser paraître. Joyce se pencha vers lui en murmurant tout en sortant discrètement son arme de son sac à main sous la table.
- Mon flingue est planté dans votre direction… commença-t-elle.
- Aux moindres gestes brusques de ma part, vous me tuez, chose que vous ne ferez pas parce que vous avez besoin de moi, j’ai compris. Continua-t-il.
Joyce fit une moue dubitative en se laissant tomber lentement contre le dossier de sa chaise.
- Vous êtes très perspicace. Commenta-t-elle l’air stupéfaite.
Jane inclina la tête de côté dans un haussement d’épaules et de sourcils. Elle sourit sans le quitter des yeux en écartant doucement les pans de sa veste.
- Qu’en dites-vous ? Demanda-t-elle d’un ton séducteur.
Jane hocha la tête.
- Pas mal. Fit-il.
Joyce sourit alors qu’il se mordit les lèvres.
- Mais contrairement à ce que vous pouvez laisser croire, reprit Jane ; vos yeux ne sont pas couleur vert émeraude mais marron, vous n’avez pas les signes trahissant les origines irlandaises comme les tâches de rousseur ou encore moins l’accent. Et Lisbon ne portait pas… voire plutôt ne portet jamais de talons aiguilles mais des escarpins noirs.
Elle le fixa du regard en sentant un pincement de colère au fond de sa gorge du fait qu’il ait aperçu ses erreurs au niveau des yeux et des chaussures.
- Vous êtes très observateur. Fit-elle.
Jane hocha la tête et se pencha vers elle comme quelqu’un qui allait faire une confidence.
- Je peux observer aussi que Courtney n’était pas votre sœur, génétiquement parlant mais votre demi-sœur. Observa-t-il.
Joyce fût surprise mais une légère rage envers sa famille se réveilla sur son visage sous les yeux du consultant qui continua sur sa lancée.
- Votre véritable mère ne cessait de… de coucher à droite, à gauche et la famille de votre père vous a adopté après son décès. Mais au fil des années ça devenait un véritable cauchemar pour vous, Courtney avait eu droit à tout ce qu’elle voulait tout ce qu’elle désirait… sauf vous. Parce que vous étiez une fille difficile, solitaire, narcissique, émotive, égocentrique mais intelligente et manipulatrice.
Il marqua une pause en apercevant Joyce qui était au bord des larmes mais qui les retenait avec un tel sang froid et tenait fermement son revolver dans sa main. Puis le consultant enchaîna.
- Vous avez demandé trop de choses à Courtney qu’elle avait finit par voir quelle genre de femme vous étiez, jusqu’à couper les ponts et de partir loin de vous. Seule au monde et rongée par la haine, vous disparaissez de la circulation jusqu’à ce que vous trouviez vos talents d’arnaqueuse et traqueuse.
Elle lui lança un regard glacial remplit d’animosité que les larmes s’étaient évaporées comme par enchantement à la plus grande surprise de Jane qui pensait que Joyce pouvait ressentir de la culpabilité, mais non, aucun regret. Joyce se pencha vers lui sans le quitter des yeux en lui révélant.
- Vous étiez un charlatan il y a quelques années. Vous étiez obsédé par le succès, l’argent et ça vous amusait de faire croire aux gens ce qui n’était pas vrai. Vous êtes un clown, un fantaisiste, un manipulateur qui n’a peur de rien, alors que vous êtes un homme brisé et torturé depuis la mort de votre femme et de votre fille qui ont été tuées par un tueur en série. Vous avez fini par venger votre famille.
Patrick fixa Joyce en hochant la tête.
- Vous vous êtes bien renseigné sur moi à ce que j’ai pu voir sur votre tableau de chasse, fit-il.
- Levez-vous lentement, marchez à côté de moi et prenez l’air de rien. Ordonna-t-elle.
- D’accord. Dit Jane en hochant la tête.
Et il s’exécuta le temps que Joyce cache discrètement l’arme de la poche de sa veste, le rejoignit à ses côtés en prenant son bras puis Jane suivit les pas de la kidnappeuse durant quelques mètres. Puis ils s’arrêtent devant un 4x4 Range Rover grise.
- Vous conduisez. Lui susurra Joyce à son oreille.
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Sur le même trottoir, sous couverture dans une vieille camionnette rouge séparée de la Range Rover par une voiture blanche, Cho, Rigsby & Van Pelt observaient attentivement Jane qui montait dans la Range Rover côté conducteur ainsi que Joyce côté passager en sortant discrètement son flingue.
- Ca y est ! Ils bougent. Informa l’asiatique.
Ses collègues étudièrent la situation. Joyce prit place sur le siège passager tandis que Jane s’installa derrière le volant du 4x4.
- Elle laisse Jane conduire. Ce n’est pas bon signe. Grimaça Wayne.
- On devrait peut-être intervenir, pas sûr si ça va fonctionner. S’inquiéta Grace .
- On suit le plan à la lettre, on les suit pour qu’elle nous amène à Lisbon après on intervient. Expliqua Cho.
Le 4x4 démarra et s’en alla.
- On y va. Fit Kimball en démarrant la camionnette.
L’agent attendit que le 4x4 s’éloigne suffisamment du champ de vision afin d’éviter de porter des soupçons à Joyce aussi de laisser une distance raisonnable puis ils les suivirent tranquillement.
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Pendant ce temps, Lisbon tentait toujours de libérer ses mains alors que le niveau était arrivé jusqu’aux épaules et continuait de monter aussi vite qu’elle ne l’aurait pensé. Ses jambes lui faisaient souffrir le martyre à force de rester à genoux jusqu’à se plier. La jeune femme n’avait presque jamais cru qu’elle allait mourir – presque.
Quand son père était alcoolique après la mort de sa mère, il avait failli causer sa mort après avoir reçu des coups pour défendre un de ses frères ; également lorsqu’elle était prisonnière avec Jane face à cette cinglée de Rachel ; mais une fois, elle était passé tout près lorsque O’Laughlin – le défunt fiancé de Grace – lui avait tiré dessus lors de la toute dernière affaire de John Le Rouge. Mais mourir séquestrée et noyée par une malade était la pire des morts qui puisse y avoir et Teresa n’y était pas du tout préparée.
Elle ne voulait pas mourir mais vivre. Elle voulait continuer de faire le métier qu’elle adorait, de travailler auprès d’une équipe dont elle était fière d’avoir et qui était sacrément soudée. Toutefois, plus que tout, elle voulait tant apprendre ce qu’elle n’avait jamais connu : aimer et être aimée. Depuis quelques temps, elle était déçue par tous ces hommes qui ne voulaient qu’une aventure sans lendemain jusqu’à sa rencontre avec Josh qui était vraiment quelqu’un de bien. Pourtant d’un autre côté, elle ne sentait pas inévitablement heureuse avec lui car un autre homme avec qui elle partageait son quotidien depuis des années qu’elle qualifiait étant un sale gosse puérile immature et irresponsable. Mais il arrivait à faire sourire et rire quand elle était triste, sa présence la rassurait voir lui apportait du réconfort, de la chaleur et à chaque apparition, elle ressentit une étrange sensation qu’elle n’avait encore jamais connu. Cet autre homme était Patrick Jane. Elle avait des sentiments pour lui.
Teresa se sentit sale en constatant qu’elle était sortie avec Josh seulement pour l’oublier mais en même temps, elle l’avait fait souffrir. Et elle allait mourir sans avoir pu la chance de l’aimer. Non ! Il ne fallait pas se laisser abattre. Donc elle décida de se battre pour pouvoir réparer tout ce qu’elle pu causer et reprendre à zéro quoi qu’il advienne.
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Le soleil commençait à s’incliner et ils avaient parcouru presque 25 km après être sorti de la ville de Sacramento en silence et en suivant les indications de Joyce. Ils avaient traversé la ville avant d’en sortir pour se diriger brièvement vers une autoroute pour rejoindre une route à travers une forêt. Plusieurs fois, Joyce posait sa main sur la cuisse ou sur l’épaule de Jane jusqu’à lui caresser la joue et les cheveux mais en vain, le mentaliste repoussait lentement ses avances d’un air dégoûté et mal à l’aise qu’il avait même failli envoyer le 4x4 dans un fossé ou dans un arbre.
Ils arrivèrent devant une immense maison moderne au milieu du bois à quelques mètres d’un lac, Joyce signala à Jane qu’ils étaient arrivés et lui ordonna de s’arrêter. Et Jane s’exécuta en coupant le contact. Le mentaliste sortie du 4x4, claqua la portière en même temps que Joyce qui pointa son arme dans sa direction alors qu’il leva les mains en l’air. Ils s’éloignèrent du véhicule, firent quelques pas jusqu’à l’entrée devant une porte en acajou où Joyce plaqua Patrick contre la porte en collant son corps contre le sien. Elle caressa d’un geste sensuel et déroutant son torse, ses épaules, sa nuque et son visage en se penchant vers le consultant qui détourna son regard mais Joyce emprisonna fermement son menton dans sa main afin qu’il se tourne vers elle.
Elle se pencha un peu plus vers lui jusqu’à ses lèvres soient à quelques centimètres de celles de Jane.
- Je suis sûre que l’agent Lisbon n’a jamais tenté sa chance avec vous. Murmura-t-elle dans un sourire narquois.
- Elle a ses raisons comme moi, j’ai les miennes et je la respecte. Dit-il d’un ton ferme mais triste.
- Alors pourquoi vous êtes venu jusqu’ici ? Demanda-t-elle d’un ton enjoué.
Joyce effleura sa bouche jusqu’à ce qu’elle y posa ses lèvres. Mais Jane ressentit du dégoût et de l'antipathie envers cette femme qu’il mit fin à ce baiser qui lui donnait la nausée en détournant son regard sous les yeux colériques de Joyce.
- C’est ouvert ! Fit-elle autoritaire et froide.
Jane tourna la poignée, la porte s’ouvrit et entra suivi de la folle qui pointa à nouveau son arme sur lui et ferma la porte derrière elle.
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L’eau était montée jusqu’au menton de Lisbon qui continuait de se débattre contre ses liens qui lui faisaient affreusement mal, les cordes pénétrèrent encore plus dans la chair de ses poignets qui lui arrachait un cri de douleur qu’elle ne put enfouir. Puis elle priait fort pour que Jane et son équipe arrive à temps à la sauver avant qu’il ne soit trop tard – si ça ne l’était pas déjà.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Blood in troubled water ^
Hi hi la suite!!!!!
Toujours aussi prenant ta fic, j'aime vraiment beaucoup. Joyce est dingue: jusqu'où va-t-elle aller?
Je commence à flipper pour Lisbon quand même.
Merci pour cette suite JA
Toujours aussi prenant ta fic, j'aime vraiment beaucoup. Joyce est dingue: jusqu'où va-t-elle aller?
Je commence à flipper pour Lisbon quand même.
Merci pour cette suite JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
Le suspense monte d'un cran...
Lisbon qui est en train de se noyer lentement...Jane avec la malade mentale...
pour que les secours arrive à temps
pour cette histoire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
oh lalala! j'ai tellement peur pour lisbon
quel suspense !!
vivement la suite !!!
Re: Blood in troubled water ^
Complètement toquée celle-là!
Mais tu vas nous sauver Lisbon hein? pas vrai???
Mais tu vas nous sauver Lisbon hein? pas vrai???
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Blood in troubled water ^
Ce chapitre me confirme ce que je pensais déjà de Joyce : elle est barge.
En plus elle prend l'apparence de Lisbon, comme si elle pouvait plaire à Jane comme ça
Elle a vraiment un esprit tordu, je pense qu'il faut l'enfermer
Je crois que je vais prier pour que la cavalerie arrive rapidement
En plus elle prend l'apparence de Lisbon, comme si elle pouvait plaire à Jane comme ça
Elle a vraiment un esprit tordu, je pense qu'il faut l'enfermer
Je crois que je vais prier pour que la cavalerie arrive rapidement
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Teninches, Johel, Tortosg, Mococoa & Terpo4 pour vos commentaires
Ca fait superplaisir de voir que ma fic vous plaise
Voici la suite ... un peu plus Sadique
Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
A l’intérieur, ça sentait la poussière, le brûlé et le fauve comme si les fenêtres n’avaient jamais été ouvertes ou comme si la maison avait été abandonnée pendant des mois voire des années. Ils traversèrent le salon sobre et moderne composé de deux simples canapés face à face avec une table basse en bois, une vieille cheminée en briques avec une bibliothèque vide pour aller vers un grand escalier en bois massif. Jane monta lentement les marches une à une en entendant le bois craqué sous ses pieds ainsi que sous ceux de Joyce qui lui emboîtait le pas.
Arrivés à l’étage, dans un petit couloir dont le sol en parquet ciré, plusieurs portes se présentaient et Joyce indiqua à Jane de se rendre vers la toute première porte à sa droite qui était sa chambre.
- Je commence à comprendre, dit Jane ; cette maison est celle de votre belle-famille, c’est ça ?
Joyce sourit.
- Exact. Répondit-elle ; c’est la résidence secondaire de la famille, on y allait pendant l’hiver et mon enfoiré de beau-père m’emmenait ici pendant des jours comme une punition avec une de mes tantes. Poursuit-elle d’un ton amer.
Patrick hocha la tête, Joyce l’arrêta en le tirant lentement par le col de sa veste en frôlant quelques mèches blondes bouclées et elle le fit pivoter vers la gauche, vers une pièce ouverte.
- Vous voyez cette pièce-là ? Indiqua-t-elle d’un ton dégoutté; c’est là où mon beau-père s’envoyait ses secrétaires, collaboratrices et tout ce que vous voulez. Il sautait sur tout ce qui bougeait. Je l’ai dit que j’avais tout vu devant sa femme mais on ne m’a jamais cru ! Enchaîna-t-elle d’une voix enragée.
Il hocha à nouveau la tête, se mordit les lèvres en baissant les yeux.
- L’amour est aveugle quand les hommes sont des lâches. Commenta-t-il d’un ton radouci.
- Sauf vous. Lui susurra-t-elle à l’oreille.
Elle l’embrassa dans le cou alors que Jane tenta de se dégager.
- C’est pour ça que vous faites ça ? Voler la vie des autres pour vous satisfaire ? Supposa Jane.
Joyce releva la tête en lui adressant un regard mauvais.
- J’aime l’argent, j’aime les hommes et je m’ennuie très vite ! Se défendit-elle en le regardant froidement dans les yeux.
- Et vous aimez faire souffrir les autres. Ajouta-t-il sèchement.
Puis tout à coup, dans un accès de rage, avec la crosse de son revolver, Joyce frappa violemment Jane qui s’écroula à terre puis perdit connaissance.
Lisbon continuait à tenter de défaire les cordes autour de ses poignets qui entrèrent jusqu’au sang alors que l’eau lui arrivait maintenant jusqu’au-dessous de ses yeux et rejetait sa tête en arrière pour pouvoir respirer. Elle cria, hurla sans cesse « A l’aide ! », « Aidez-moi ! », « Au secours ! » mais en vain. Cependant, elle perpétua à se battre.
De son côté, Jane se réveilla dans un grognement en clignotant des yeux afin de rendre sa vision plus claire puis très vite, il sentit une légère douleur à la tête à cause du coup qu’il avait reçu plutôt. Mais quand il essaya de porter ses mains sur sa tête, il sursauta aussitôt en réalisant qu’il était dans une chambre, allongé sur un lit avec ses mains attachées aux barreaux du lit au-dessus de sa tête avec une paire de menottes – qui étaient sans doute celle de Lisbon. Il tenta de faire glisser ses mains des poignets d’acier mais Joyce avait déjà prévu de serrer fort les liens, se doutant à ce qu’il allait tenter pour pouvoir s’échapper.
Il entendit les pas de Joyce se diriger vers la pièce puis il se pencha vers l’intérieur de son gilet en murmurant dans un gémissement de supplice.
- La carotte va être cuite, au secours !
Puis il fit semblant de reprendre conscience dans un grognement au même moment où Joyce pénétra dans la chambre avec un petit sac ressemblant à une petite trousse de secours qu’elle posa sur la table de chevet. Patrick ouvrit les yeux en regardant ses mains attachées puis Joyce qui se tourna vers lui dans un sourire.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Fit-il à moitié endormi – enfin faisant semblant.
- Ne vous en faites pas, Patrick. Lui rassura-t-elle en caressant sa joue ; je vous ai frappé un peu fort mais tout va bien.
Jane vit Joyce en train de sortir une seringue ainsi qu’un petit flacon de 10ml rempli d’un liquide transparent. Elle piqua le bouchon du flacon à l’aide de l’aiguille de la seringue afin de la faire remplir, elle posa le flacon vide, tapota légèrement le seringue pour laisser un peu de liquide. En voyant ça, Jane fit la moue effrayée comme un enfant en voyant le docteur préparer sa piqûre.
- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda-t-il dans un gémissement ; je vous préviens tout de suite, j’ai quasiment horreur des piqûres, c’est vrai, à chaque fois que je vois une seringue je…
Joyce s’assit sur le bord du lit, posa son index sur ses lèvres en le regardant dans les yeux.
- Chut ! N’ayez pas peur Patrick, tout va bien se passer. Murmura-t-elle.
Elle lui montra la seringue.
- Vous savez que les vétérinaires utilisent de la Kératine comme anesthésie lors d’une opération ? Demanda-t-elle d’une voix posée et fière.
Jane secoua la tête en faisant la grimace.
- On la retrouve aussi dans la drogue du violeur, reprit-elle ; ils mettent ça dans le verre de leurs victimes qui ne se rappellent plus de rien après.
Elle détourna le regard de celui de Jane qui devint de plus en plus craintif, elle souleva lentement le gilet et le chemise du pantalon du consultant.
- Oh non, non pas ça ! Gémit-il en secouant la tête.
- Vous verrez, vous allez aimer après. Lança-t-elle d’un ton espiègle.
Joyce approcha l’aiguille de la peau de Jane qui resta paralysé.
- Oh non, non ! Au secours ! Cria-t-il.
La pointe de l’aiguille n’était plus qu’à quelques centimètres de sa peau jusqu’à ce qu’elle soit à deux doigts d’y pénétrer…
Soudain, Cho, Rigsby et Van Pelt débarquèrent précipitamment dans la pièce en pointant leurs armes.
- CBI ! Lâchez la seringue ! Cria Cho
Joyce sursauta en se tournant vers eux en sautant d’un bond du lit puis exécuta.
- Eloignez-vous lentement, les mains en l’air ! Ordonna Rigsby.
- Les mains sur la tête tout de suite ! Fit Grace autoritaire.
Jane poussa un soupir de soulagement. Joyce s’exécuta. Van Pelt rangea son arme pendant que les garçons la couvrirent, la rouquine sortit ses menottes, les passa fermement aux poignets de la folle en lisant les droits et elles quittèrent la pièce.
- Jane, ça va ? Demanda Cho en s’avançant vers lui.
- Comme quelqu’un qui a failli partir en vrille ! Répliqua Jane.
L’asiatique délivra les mains de son ami des menottes puis Jane caressa ses poignets en sautant du lit dans un bond.
- Vous avez pu retrouver Lisbon ? S’inquiéta le consultant.
- Non. Répondit Rigsby confus ; les renforts ont fouillé chaque pièce de la baraque de fonte en comble, pas de trace de Lisbon.
- Merde ! S’énerva Jane.
Il se mordit les lèvres en faisant une mine réfléchie.
- Quand j’ai eu Lisbon au téléphone, réfléchit-il ; j’entendais en arrière-fond de l’eau qui coulait, un levier rouillé… il devrait y avoir une piscine intérieure ici donc un passage qui y accède.
Le mentaliste sortit précipitamment de la pièce en laissant ses amis s’échanger un regard, descendit en courant les escaliers en frappant sur les murs jusqu’au rez-de-chaussée où il tapota sur le mur rempli de dalles de bois à sa gauche et remarqua que ça sonnait creux. Il s’éloigna, sans se poser de questions ni penser aux conséquences, il prit de l’élan et fracassa la fausse cloison dans une rage avec son épaule gauche puis vit un escalier en métal en colimaçon qui descendait on ne sait où.
Le mentaliste hurla les noms de ses amis.
- Cho ! Rigsby !
Mais sans les attendre ni perdre une seconde, il disparut dans les escaliers.
- Lisbon ! Cria-t-il ; Lisbon !
L’eau avait rempli le bassin comme il avait presque rempli ses poumons. Lisbon lutta contre la mort, lutta pour survivre mais en vain. L’eau était plus forte qu’elle et les fibres des cordes pénétrèrent dans son sang. Il était trop tard. Il n’y avait plus aucun espoir. Elle allait mourir et se sentait prête à partir, mais…
Mais elle entendit son nom résonner dans ses tympans. Cette voix, elle la reconnaissait. C’était Jane. Lisbon reprit son courage à deux mains.
Jane courut dans l’escalier pour se retrouver dans le sous-sol de la maison. Du carrelage blanc régnait partout, des murs jusqu’au sol ainsi qu’une répugnante et forte odeur d’eau de javel qui lui arrivait aux narines comme s’il se trouvait dans une piscine municipale. Il cria son nom afin de repérer où elle était prisonnière.
- Lisbon ! Lisbon !
Il s’avança précipitamment vers un petit couloir où trois chemins d’offrirent à lui. Il hésita longuement avant d’hurler à nouveau son nom.
- Lisbon !
Son cœur s’accélérait dans sa poitrine. Ses yeux étaient embrumés d’inquiétude, d’angoisse jusqu’à être au bord des larmes. Il avait peur d’arriver trop tard, peur de la perdre. Le mentaliste regarda chaque issue qui se présentait à lui mais il écouta plus attentivement le son de l’eau qui coulait afin de savoir quelle direction prendre et il hurla à nouveau.
- Lisbon ! Lisbon !
Tout à coup, il entendit une voix étranglée à peine audible surgir de loin en train de l’appeler. Il savait qu’elle était bien là. Quelque part mais elle était là. Il l’appela une nouvelle fois afin de l’entendre encore.
- Lisbon !
Patrick arriva en courant dans la grande pièce où de l’eau coulait à flot puis une baie vitrée était ouverte sur la cour mais distingua étrangement au loin une tâche noire ressemblant à un corps qui se noyait.
- Oh non, Lisbon ! S’écria-t-il.
Sans perdre une seconde, Jane courut puis plongea dans le bassin. Il nagea enchaînant les brasses vers la jeune femme qui était inconsciente, dès qu’il arriva auprès d’elle, il prit son visage entre ses mains et captura sa bouche afin de lui apporter de l’oxygène pour respirer, mais il commençait à manquer d’air aussi, il n’eut d’autre choix que de remonter à la surface. Une fois la tête hors de l’eau, le consultant reprit son souffle puis replongea aussitôt. Jane apporta à nouveau de l’oxygène à Lisbon en capturant sa bouche avant de nager vers ses mains liées dans son dos. Ses mains étaient solidement attachées mais il parvint à les libérer, il prit la jeune femme à bout de bras et il la remonta à la surface.
Patrick reprit son souffle en même temps qu’il arriva au rebord de la piscine avec Teresa qui était toujours inconsciente. Au même moment, il entendit les pas de Cho et Rigsby arrivés dans leur direction.
- Jane ! Hurla Wayne.
- Jane ! Hurla Kimball à son tour.
- Cho… Rigsby ! Les appela-t-il.
Ses collègues se précipitèrent vers lui et Lisbon au rebord de la piscine.
- Aidez-moi ! Supplia-t-il.
Ils prirent chacun un bras de Lisbon et la fit sortir de l’eau en la posant délicatement au sol, Rigsby prit son pouls pendant que Jane sortit à son tour de la piscine pour se précipiter vers la jeune femme.
- Elle ne respire plus ! Paniqua Wayne.
- Oh non, non, non Lisbon ! Supplia Patrick.
Pendant que Cho prévint les autorités que les renforts appellent un hélicoptère médical d’urgence et que Rigsby le suivit, le consultant commença tout de suite à faire le massage cardiaque en faisant 30 pressions tout en suppliant la jeune femme qu’elle survive. Il lui fit du bouche à bouche et lui murmura.
- Restez avec moi, Lisbon ! Restez avec moi, je vous en prie !
Mais la jeune femme ne respirait toujours pas. Jane recommença le massage cardiaque en la regardant puis sentit des larmes lui monter aux yeux. Après 30 nouvelles pressions, il fit à nouveau du bouche à bouche.
- Ne me laissez pas Lisbon ! J’ai besoin de vous ! Lui murmura-t-il d’une voix étranglée.
Et lorsqu’il lui fit une troisième fois du bouche à bouche…
Ca fait superplaisir de voir que ma fic vous plaise
Voici la suite ... un peu plus Sadique
Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
Chapitre 11 :
A l’intérieur, ça sentait la poussière, le brûlé et le fauve comme si les fenêtres n’avaient jamais été ouvertes ou comme si la maison avait été abandonnée pendant des mois voire des années. Ils traversèrent le salon sobre et moderne composé de deux simples canapés face à face avec une table basse en bois, une vieille cheminée en briques avec une bibliothèque vide pour aller vers un grand escalier en bois massif. Jane monta lentement les marches une à une en entendant le bois craqué sous ses pieds ainsi que sous ceux de Joyce qui lui emboîtait le pas.
Arrivés à l’étage, dans un petit couloir dont le sol en parquet ciré, plusieurs portes se présentaient et Joyce indiqua à Jane de se rendre vers la toute première porte à sa droite qui était sa chambre.
- Je commence à comprendre, dit Jane ; cette maison est celle de votre belle-famille, c’est ça ?
Joyce sourit.
- Exact. Répondit-elle ; c’est la résidence secondaire de la famille, on y allait pendant l’hiver et mon enfoiré de beau-père m’emmenait ici pendant des jours comme une punition avec une de mes tantes. Poursuit-elle d’un ton amer.
Patrick hocha la tête, Joyce l’arrêta en le tirant lentement par le col de sa veste en frôlant quelques mèches blondes bouclées et elle le fit pivoter vers la gauche, vers une pièce ouverte.
- Vous voyez cette pièce-là ? Indiqua-t-elle d’un ton dégoutté; c’est là où mon beau-père s’envoyait ses secrétaires, collaboratrices et tout ce que vous voulez. Il sautait sur tout ce qui bougeait. Je l’ai dit que j’avais tout vu devant sa femme mais on ne m’a jamais cru ! Enchaîna-t-elle d’une voix enragée.
Il hocha à nouveau la tête, se mordit les lèvres en baissant les yeux.
- L’amour est aveugle quand les hommes sont des lâches. Commenta-t-il d’un ton radouci.
- Sauf vous. Lui susurra-t-elle à l’oreille.
Elle l’embrassa dans le cou alors que Jane tenta de se dégager.
- C’est pour ça que vous faites ça ? Voler la vie des autres pour vous satisfaire ? Supposa Jane.
Joyce releva la tête en lui adressant un regard mauvais.
- J’aime l’argent, j’aime les hommes et je m’ennuie très vite ! Se défendit-elle en le regardant froidement dans les yeux.
- Et vous aimez faire souffrir les autres. Ajouta-t-il sèchement.
Puis tout à coup, dans un accès de rage, avec la crosse de son revolver, Joyce frappa violemment Jane qui s’écroula à terre puis perdit connaissance.
*
Lisbon continuait à tenter de défaire les cordes autour de ses poignets qui entrèrent jusqu’au sang alors que l’eau lui arrivait maintenant jusqu’au-dessous de ses yeux et rejetait sa tête en arrière pour pouvoir respirer. Elle cria, hurla sans cesse « A l’aide ! », « Aidez-moi ! », « Au secours ! » mais en vain. Cependant, elle perpétua à se battre.
*
De son côté, Jane se réveilla dans un grognement en clignotant des yeux afin de rendre sa vision plus claire puis très vite, il sentit une légère douleur à la tête à cause du coup qu’il avait reçu plutôt. Mais quand il essaya de porter ses mains sur sa tête, il sursauta aussitôt en réalisant qu’il était dans une chambre, allongé sur un lit avec ses mains attachées aux barreaux du lit au-dessus de sa tête avec une paire de menottes – qui étaient sans doute celle de Lisbon. Il tenta de faire glisser ses mains des poignets d’acier mais Joyce avait déjà prévu de serrer fort les liens, se doutant à ce qu’il allait tenter pour pouvoir s’échapper.
Il entendit les pas de Joyce se diriger vers la pièce puis il se pencha vers l’intérieur de son gilet en murmurant dans un gémissement de supplice.
- La carotte va être cuite, au secours !
Puis il fit semblant de reprendre conscience dans un grognement au même moment où Joyce pénétra dans la chambre avec un petit sac ressemblant à une petite trousse de secours qu’elle posa sur la table de chevet. Patrick ouvrit les yeux en regardant ses mains attachées puis Joyce qui se tourna vers lui dans un sourire.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Fit-il à moitié endormi – enfin faisant semblant.
- Ne vous en faites pas, Patrick. Lui rassura-t-elle en caressant sa joue ; je vous ai frappé un peu fort mais tout va bien.
Jane vit Joyce en train de sortir une seringue ainsi qu’un petit flacon de 10ml rempli d’un liquide transparent. Elle piqua le bouchon du flacon à l’aide de l’aiguille de la seringue afin de la faire remplir, elle posa le flacon vide, tapota légèrement le seringue pour laisser un peu de liquide. En voyant ça, Jane fit la moue effrayée comme un enfant en voyant le docteur préparer sa piqûre.
- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda-t-il dans un gémissement ; je vous préviens tout de suite, j’ai quasiment horreur des piqûres, c’est vrai, à chaque fois que je vois une seringue je…
Joyce s’assit sur le bord du lit, posa son index sur ses lèvres en le regardant dans les yeux.
- Chut ! N’ayez pas peur Patrick, tout va bien se passer. Murmura-t-elle.
Elle lui montra la seringue.
- Vous savez que les vétérinaires utilisent de la Kératine comme anesthésie lors d’une opération ? Demanda-t-elle d’une voix posée et fière.
Jane secoua la tête en faisant la grimace.
- On la retrouve aussi dans la drogue du violeur, reprit-elle ; ils mettent ça dans le verre de leurs victimes qui ne se rappellent plus de rien après.
Elle détourna le regard de celui de Jane qui devint de plus en plus craintif, elle souleva lentement le gilet et le chemise du pantalon du consultant.
- Oh non, non pas ça ! Gémit-il en secouant la tête.
- Vous verrez, vous allez aimer après. Lança-t-elle d’un ton espiègle.
Joyce approcha l’aiguille de la peau de Jane qui resta paralysé.
- Oh non, non ! Au secours ! Cria-t-il.
La pointe de l’aiguille n’était plus qu’à quelques centimètres de sa peau jusqu’à ce qu’elle soit à deux doigts d’y pénétrer…
Soudain, Cho, Rigsby et Van Pelt débarquèrent précipitamment dans la pièce en pointant leurs armes.
- CBI ! Lâchez la seringue ! Cria Cho
Joyce sursauta en se tournant vers eux en sautant d’un bond du lit puis exécuta.
- Eloignez-vous lentement, les mains en l’air ! Ordonna Rigsby.
- Les mains sur la tête tout de suite ! Fit Grace autoritaire.
Jane poussa un soupir de soulagement. Joyce s’exécuta. Van Pelt rangea son arme pendant que les garçons la couvrirent, la rouquine sortit ses menottes, les passa fermement aux poignets de la folle en lisant les droits et elles quittèrent la pièce.
- Jane, ça va ? Demanda Cho en s’avançant vers lui.
- Comme quelqu’un qui a failli partir en vrille ! Répliqua Jane.
L’asiatique délivra les mains de son ami des menottes puis Jane caressa ses poignets en sautant du lit dans un bond.
- Vous avez pu retrouver Lisbon ? S’inquiéta le consultant.
- Non. Répondit Rigsby confus ; les renforts ont fouillé chaque pièce de la baraque de fonte en comble, pas de trace de Lisbon.
- Merde ! S’énerva Jane.
Il se mordit les lèvres en faisant une mine réfléchie.
- Quand j’ai eu Lisbon au téléphone, réfléchit-il ; j’entendais en arrière-fond de l’eau qui coulait, un levier rouillé… il devrait y avoir une piscine intérieure ici donc un passage qui y accède.
Le mentaliste sortit précipitamment de la pièce en laissant ses amis s’échanger un regard, descendit en courant les escaliers en frappant sur les murs jusqu’au rez-de-chaussée où il tapota sur le mur rempli de dalles de bois à sa gauche et remarqua que ça sonnait creux. Il s’éloigna, sans se poser de questions ni penser aux conséquences, il prit de l’élan et fracassa la fausse cloison dans une rage avec son épaule gauche puis vit un escalier en métal en colimaçon qui descendait on ne sait où.
Le mentaliste hurla les noms de ses amis.
- Cho ! Rigsby !
Mais sans les attendre ni perdre une seconde, il disparut dans les escaliers.
- Lisbon ! Cria-t-il ; Lisbon !
*
L’eau avait rempli le bassin comme il avait presque rempli ses poumons. Lisbon lutta contre la mort, lutta pour survivre mais en vain. L’eau était plus forte qu’elle et les fibres des cordes pénétrèrent dans son sang. Il était trop tard. Il n’y avait plus aucun espoir. Elle allait mourir et se sentait prête à partir, mais…
Mais elle entendit son nom résonner dans ses tympans. Cette voix, elle la reconnaissait. C’était Jane. Lisbon reprit son courage à deux mains.
Jane courut dans l’escalier pour se retrouver dans le sous-sol de la maison. Du carrelage blanc régnait partout, des murs jusqu’au sol ainsi qu’une répugnante et forte odeur d’eau de javel qui lui arrivait aux narines comme s’il se trouvait dans une piscine municipale. Il cria son nom afin de repérer où elle était prisonnière.
- Lisbon ! Lisbon !
Il s’avança précipitamment vers un petit couloir où trois chemins d’offrirent à lui. Il hésita longuement avant d’hurler à nouveau son nom.
- Lisbon !
Son cœur s’accélérait dans sa poitrine. Ses yeux étaient embrumés d’inquiétude, d’angoisse jusqu’à être au bord des larmes. Il avait peur d’arriver trop tard, peur de la perdre. Le mentaliste regarda chaque issue qui se présentait à lui mais il écouta plus attentivement le son de l’eau qui coulait afin de savoir quelle direction prendre et il hurla à nouveau.
- Lisbon ! Lisbon !
Tout à coup, il entendit une voix étranglée à peine audible surgir de loin en train de l’appeler. Il savait qu’elle était bien là. Quelque part mais elle était là. Il l’appela une nouvelle fois afin de l’entendre encore.
- Lisbon !
Patrick arriva en courant dans la grande pièce où de l’eau coulait à flot puis une baie vitrée était ouverte sur la cour mais distingua étrangement au loin une tâche noire ressemblant à un corps qui se noyait.
- Oh non, Lisbon ! S’écria-t-il.
Sans perdre une seconde, Jane courut puis plongea dans le bassin. Il nagea enchaînant les brasses vers la jeune femme qui était inconsciente, dès qu’il arriva auprès d’elle, il prit son visage entre ses mains et captura sa bouche afin de lui apporter de l’oxygène pour respirer, mais il commençait à manquer d’air aussi, il n’eut d’autre choix que de remonter à la surface. Une fois la tête hors de l’eau, le consultant reprit son souffle puis replongea aussitôt. Jane apporta à nouveau de l’oxygène à Lisbon en capturant sa bouche avant de nager vers ses mains liées dans son dos. Ses mains étaient solidement attachées mais il parvint à les libérer, il prit la jeune femme à bout de bras et il la remonta à la surface.
Patrick reprit son souffle en même temps qu’il arriva au rebord de la piscine avec Teresa qui était toujours inconsciente. Au même moment, il entendit les pas de Cho et Rigsby arrivés dans leur direction.
- Jane ! Hurla Wayne.
- Jane ! Hurla Kimball à son tour.
- Cho… Rigsby ! Les appela-t-il.
Ses collègues se précipitèrent vers lui et Lisbon au rebord de la piscine.
- Aidez-moi ! Supplia-t-il.
Ils prirent chacun un bras de Lisbon et la fit sortir de l’eau en la posant délicatement au sol, Rigsby prit son pouls pendant que Jane sortit à son tour de la piscine pour se précipiter vers la jeune femme.
- Elle ne respire plus ! Paniqua Wayne.
- Oh non, non, non Lisbon ! Supplia Patrick.
Pendant que Cho prévint les autorités que les renforts appellent un hélicoptère médical d’urgence et que Rigsby le suivit, le consultant commença tout de suite à faire le massage cardiaque en faisant 30 pressions tout en suppliant la jeune femme qu’elle survive. Il lui fit du bouche à bouche et lui murmura.
- Restez avec moi, Lisbon ! Restez avec moi, je vous en prie !
Mais la jeune femme ne respirait toujours pas. Jane recommença le massage cardiaque en la regardant puis sentit des larmes lui monter aux yeux. Après 30 nouvelles pressions, il fit à nouveau du bouche à bouche.
- Ne me laissez pas Lisbon ! J’ai besoin de vous ! Lui murmura-t-il d’une voix étranglée.
Et lorsqu’il lui fit une troisième fois du bouche à bouche…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Blood in troubled water ^
Oh my god, le suspens est: ils l'ont enfin retrouvé mais j'espère qu'elle va se battre et reprendre conscience là!!!! Ahhhhhhhhhhhh, j'ai trop envie de savoir!!!!!!
En tout cas, Jane a eu chaud. Heureusement que Cho, Van Pelt et Rigsby sont arrivés!!!
Vivement la suite!!!!!!!!
En tout cas, Jane a eu chaud. Heureusement que Cho, Van Pelt et Rigsby sont arrivés!!!
Vivement la suite!!!!!!!!
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
Oh non faite qu'elle vive Lisbon Stp J'adore trop cette fic car j'aime bien quand on s'en prend a Lisbon ( ouais je suis sadique je sais mais j'y peux rien
Invité- Invité
Re: Blood in troubled water ^
Bon tu vas nous la sauver la Lisbon hein???? Stp stp stp !!!
Elle a plutôt intérêt à lui cracher de l'eau à) la figure!
Bref, toujours aussi bien, toujours aussi prenante ta fic!
VLS (et une belle fin )
Elle a plutôt intérêt à lui cracher de l'eau à) la figure!
Bref, toujours aussi bien, toujours aussi prenante ta fic!
VLS (et une belle fin )
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Blood in troubled water ^
Quand je pense qu'on me traite de pour les coupures dans mes chapitres.
Que doit-on dire pour toi
Ce chapitre est haletant, de bout en bout on craint pour les deux héros, c'est bien écrit
Maintenant tu ne vas pas nous tuer Lisbon
Que doit-on dire pour toi
Ce chapitre est haletant, de bout en bout on craint pour les deux héros, c'est bien écrit
Maintenant tu ne vas pas nous tuer Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
il a eu chaud Jane un peu plus et il y passait, mais heureusement que l'équipe était là
par contre la fin, pauvre Lisbon, va-t-elle s'en remettre? Jane va-t-il parvenir à la sauver? Je pour que oui
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Blood in troubled water ^
Heureusement que l'équipe était pas loin, il s'en est fallut de peu...
Allez Lisbon, reprends conscience
Allez Lisbon, reprends conscience
Re: Blood in troubled water ^
ah ben Jane il a eu chaud !! lol
ils ont trouvé Lisbon amis bon maintenant il faut la réanimer !
dit tu vas nous sauver Lisbon quand même, hein ?!
et c'est horrible de couper là !!! veux la suite
Re: Blood in troubled water ^
Quel chapitre !
Je me répète mais l'autre est vraiment barge, merci l'équipe d'être arrivée à temps !
Jane a vraiment eu chaud
Heureusement qu'il a su retrouver Lisbon mais dans quel état ?
Comme tu l'as souligné, tes fins d'histoire sont toujours joyeuses, alors tu vas pas nous tuer Lisbon hein ?
( Ne fait pas d'exception merci d'avance )
Vite la suite !
Je me répète mais l'autre est vraiment barge, merci l'équipe d'être arrivée à temps !
Jane a vraiment eu chaud
Heureusement qu'il a su retrouver Lisbon mais dans quel état ?
Comme tu l'as souligné, tes fins d'histoire sont toujours joyeuses, alors tu vas pas nous tuer Lisbon hein ?
( Ne fait pas d'exception merci d'avance )
Vite la suite !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Teninches, Cocodu66, Mococoa, Johel, Sweety, Elodie14 , Tortosg, & Terpo4
Vos commentaires me font toujours surper plaisir et m'encourage à écrire ma nouvelle fic
Mais pourquoi tant de pessimisme dites-moi Je suis du genre à faire souffrir les personnages et à les faire tuer, ce n'est pas mon genre
Voici la suite dont vous m'en dirai des nouvelles
Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
Et lorsqu’il lui fit une troisième fois du bouche à bouche… Lisbon revint à elle. Elle toussa en crachant de l’eau et Patrick la mit délicatement sur le côté. Il soupira de soulagement et regarda la jeune femme qui reprit sa respiration tout en se penchant vers elle pour déposer un baiser sur son front.
- Vous m’avez fait une des ces peurs. Lui murmura-t-il soulagé.
- J… Jane… Souffla-t-elle.
- Chut… C’est fini Lisbon… Lui rassura-t-il ; les secours arrivent, ils vont s’occuper de vous. Ca va aller.
Il lui caressa son front ainsi que ses cheveux d’un geste tendre et apaisant jusqu’à ce que les ambulanciers arrivent avec leurs matériaux de secours puis une civière. Un des ambulanciers écarta le consultant de Lisbon et ce dernier les laissa s’occuper de la jeune femme. Ils lui mirent un masque à oxygène pour lui permettre de mieux respirer, lui firent des perfusions dans les bras avant de l’installer sur la civière et de la soulever pour l’emmener vers l’hélicoptère.
Alors qu’ils emmenaient la jeune femme, un des secouristes attira son attention vers Patrick qui avait un hématome sur son front avec un léger filet de sang s’échapper.
- Monsieur, vous êtes blessé ? S’inquiéta l’ambulancier en montrant sa blessure au front.
- Ce n’est rien. Lui rassura Jane ; c’est elle qui faut soigner à tout prix. Ajouta-t-il en fixant Lisbon.
L’ambulancier lui donna une couverture pour le couvrir alors qu’il était encore trempé jusqu’aux os et l’examina. En touchant à peine l’épaule, Jane grimaça de douleur.
- Vous allez venir avec nous, vous avez aussi besoin de soins. Lui confia le secouriste.
Jane hocha la tête pendant que le secouriste mit son bras gauche en écharpe à l’aide d’un tissu et le suivit. Ils sortirent de la salle pour se trouver dehors où la nuit était fraîche et douce. Mais Patrick sentit un léger frisson lui parcourir qu’il se mit à grelotter tellement il avait froid. Un plongeon dans la piscine plus une bouffée d’air dans la nuit ne faisait pas bon ménage. Les ambulanciers installèrent Lisbon dans l’hélicoptère où les hélices continuaient de tourner provoquant un bruit insupportable qui pouvait vous rendre sourd. Jane se tourna vers Cho qui posa une main amicale sur l’épaule en lui chuchotant à l’oreille qu’ils le rejoindraient à l’hôpital, le mentaliste hocha la tête, prit place dans l’hélico et l’agent s’éloigna, fit coulisser la porte de l’appareil pour la fermer puis s’éloigna à temps avant que l’hélicoptère ne prenne son envol vers l’hôpital le plus proche.
15 minutes plus tard, sur le toit de l’hôpital de Sacramento, l’hélico entama sa posée au sol pendant que médecins et infirmières avec un brancard attendirent. Une fois posé, le personnel médical se précipita avec le brancard vers l’appareil dont la porte coulissa.
Un ambulancier y descendit pour tirer la civière hors de l’appareil tout en les aident à l’installer sur le brancard. A peine un médecin, le docteur Josh Eisner, avait vu le corps allongé de Teresa sur la civière qu’il fut choqué en se précipitant vers elle.
- Oh non ! Teresa ! Fit-il choqué.
Josh Eisner posa sa main sur le front de la jeune femme qui le regarda à peine et demanda au secouriste en criant suffisamment fort pour étouffer le bruit assourdissant des hélices qui ne cessaient de tourner.
- Que s’est-il passé ?
Mais ce denier n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Jane intervint en descendant de l’hélicoptère.
- Une femme cinglée l’a attachée au fond d’une piscine et elle a failli se noyer. Intervint Jane d’un air sérieux et triste.
Le médecin toisa le consultant du regard un instant.
- Monsieur Jane ?! S’étonna Josh.
- Plus tard les explications, elle a besoin de vous et que vous la soignez. Fit le consultant.
Le jeune médecin le dévisagea un instant avant d’hocher la tête, fit signe de la tête à ses collègues signifiant qu’ils pouvaient y aller et se tourna vers une infirmière hispanique aux formes généreuses.
- Maria ! Occupez-vous de lui, s’il vous plaît ! Dit-il en pointant Jane du doigt.
- Oui, docteur. Fit cette dernière.
Maria se plaça à côté de Jane en le conduisant gentiment vers l’intérieur de l’hôpital en suivant les autres qui conduisirent Lisbon sous les yeux tristes du consultant alors que l’hélicoptère quitta le toit de l’établissement hospitalier.
Une journée entière s’était écoulée depuis le sauvetage de Jane. Dans sa chambre d’hôpital avec un pansement sur le front et le bras gauche en écharpe, le consultant était allongé sur son lit avec le regard vide et triste à la fois tourné vers la fenêtre en regardant une pluie battante cogner contre la fenêtre qui venait de tomber dans la nuit noire. Il n’avait pas pu trouver le sommeil sans se rendre compte qu’il tournait son alliance autour de son doigt.
Plus tôt, il ne cessait de penser à Lisbon, de se faire du souci pour elle, à savoir si elle allait s’en sortir alors qu’il l’ignorait. Mais, plus tard, ses collègues lui ont rendu visite pour lui faire part des nouvelles de Lisbon. Elle avait de légères coupures au niveau des poignets à force d’avoir lutté contre les cordes pour se détacher mais qu’elle allait bien puis qu’on leur a informé que s’il n’était pas arrivé à temps pour la sortir de l’eau et lui faire un massage cardiaque au plus vite, il aurait été trop tard. Il lui a sauvé la vie puis grâce à lui, Teresa était hors de danger.
Malgré les bonnes nouvelles et que Patrick soit soulagé à la fois heureux que la jeune femme était hors de danger, il se sentait coupable de ce qui lui était arrivé. Pour lui, c’était de sa faute alors qu’il aurait dû être plus vigilent sur cette enquête même à son égard comme ça s’était passé lorsqu’il avait perdu sa femme et sa fille après avoir agi par arrogance, par bêtise, par égoïsme. Puis aujourd’hui, l’histoire avait été à deux doigts de se reproduire… mais c’était par lâcheté, par inconscience, par incompétence. Patrick était mentaliste, il aurait dû être auprès de Teresa pour la protéger et faire n’importe quoi pour la sauver qu’elle le voulait ou non mais au lieu de ça, il avait presque laissé la jeune femme se faire tuer. Il avait des sentiments profonds pour elle, il en était conscient maintenant, mais il ne la méritait pas. Pas après ce qu’il lui avait fait. Elle méritait quelqu’un comme ce Josh qui prendrait soin d’elle, la protégerait puis qui ferait tout et n’importe quoi pour la rendre heureuse.
D’autre part, il avait commencé par tourner la page sur son passé, il devait penser à autre chose, il voulait repartir à zéro et une partie de lui aurait cru qu’il aurait commencé une nouvelle vie aux côtés avec la seule femme qui pouvait le connaître aussi bien et qui le rendre meilleur, Teresa Lisbon. Malheureusement, tous ses espoirs avaient fini par s’effondrer comme un château de sable au premier souffle d’une brise tropicale. Néanmoins, cette même brise avait réussi à libérer son annulaire gauche et l’anneau doré a fini sur la table de chevet.
Puis il se souvint de quelque chose et hurla.
- Infirmière !
De son côté, Lisbon ouvrit les yeux mais les cligna plusieurs fois afin de s’habituer à la lumière dans un grognement et finit ouvrir ses yeux en grand en découvrant où elle se trouvait. Elle se trouvait dans une chambre d’hôpital, avait des perfusions dans ses bras, des machines entouraient son lit.
Puis elle découvrit avec surprise – accompagnée d’une pointe de déception –, Josh assis dans un fauteuil à côté de son lit qui tenait sa main entre les siennes puis sourit d’un air soulagé et heureux dès que leurs regards se croisaient.
- Salut. La salua Josh.
- Salut. Lui souffla Lisbon ; ça fait longtemps que t’es là ?
Josh hocha la tête en lui embrassant le dos de sa main.
- Je voulais rester près de toi. Lui répondit-il d’une voix douce.
Lisbon fit un léger sourire.
- C’est gentil mais y a des gens qui ont besoin de toi. Dit-elle.
- Non, c’est toi ma priorité. Protesta son petit ami.
- Un de tes collègues pouvait bien s’occuper de mon cas, tu sais.
- Je ne voulais pas et j’étais le seul médecin de garde. Fit-il ; puis monsieur Jane m’a imploré de te soigner.
- Jane ?! S’étonna Lisbon ; Où est-il ? Comment il va ? S’inquiéta-t-elle.
- Rassure-toi, il va bien. Lui rassura Josh ; il a un léger hématome au front et un bras en mauvais état mais il a une santé d’enfer.
En détournant son regard, elle leva les yeux au ciel dans un sourire en poussant un soupir de soulagement. Ce qu’elle avait remarqué mais qu’elle trouvait agaçant, c’était que Josh avait dénigré son consultant dans sa dernière phrase.
- Tes collègues m’ont expliqué, tout expliqué. Reprit Josh.
Elle fronça les sourcils avec curiosité et crainte.
- Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ? Demanda-t-elle.
- Ils m’ont dit que tu travaillais sur une enquête, commença Josh ; et que t’as été kidnappée par une folle furieuse obsédée par ton collègue. Elle a amené Patrick jusqu’à l’endroit où tu étais, ils ont fini par l’arrêter puis Monsieur Jane a trouvé un passage secret qui menait jusqu’à toi. Il t’a sortie de l’eau, fait un massage cardiaque jusqu’à ce que tu respires à nouveau et la suite, on la connaît. Acheva-t-il
- Pas moi ! Protesta Lisbon.
Elle lui lança un regard dur alors que Josh fit les yeux ronds. Teresa ne se souvenait pas de ce qui s’était passé, il y avait quelque chose qui la rongeait dont elle n’arrivait pas à se souvenir comme s’il lui manquait un morceau du puzzle. Josh poursuivit l’explication déconcerté.
- Ensuite, il est resté avec toi jusqu’à ce que les secours arrivent et vous emmènent à l’hôpital. En sortant de l’hélicoptère, il a dit qu’une femme cinglée t’avait attachée au fond d’une piscine et que t’as failli te noyer au cours de cette enquête – dont je n’imagine pas la peur que t’as pu ressentir – et il a ajouté qu’il expliquerait plus tard, que t’as besoin de moi et que je te soigne. Et c’est ce que j’ai fait.
Lisbon avait écouté le récit de Josh d’une oreille à la fois attentive et distraite, elle essaya tant bien que mal de trouver ce morceau manquant du puzzle. Tout ce qu’elle se souvenait, c’était que lorsqu’elle était encore inconsciente, une voix la suppliait mais de qui s’agissait-il ? Qu’est-ce qu’elle avait bien pu lui dire ? Là, était toute la partie manquante. Son petit ami toussota d’un air embarrassé.
- Teresa… commença-t-il désolé ; je sais que le moment est mal choisi mais…
Elle se tourna vers lui, fronça les sourcils et insista du regard pour qu’il poursuit.
- Mais… quoi ?
Josh se pinça les lèvres.
- Je dois partir dans deux jours… à Zimbabwe… pour venir en aide aux familles malades puis ils sont en manquent de médecins et…
- Tu t’es porté volontaire parce que c’est pour la bonne cause. Termina Lisbon d’un ton choqué et froid.
- Oui. Souffla-t-il en hochant la tête.
Elle tira sèchement sa main de celles de Josh et la posa sur son ventre.
- Tu as raison, le moment était mal choisi alors que j’ai failli y rester ! Rétorqua-t-elle irritée.
- Ecoute, s’il te plaît, Teresa… Supplia-t-il d’une voix douce ; je voulais te le dire ce fameux soir avant qu’on ne t’appelle et en même temps je…
- Tu… Insista-t-elle.
Josh inspira profondément afin d’évacuer son anxiété et effleura la main de Teresa en la regardant dans les yeux.
- Je voulais te demander en mariage.
Là ! Elle tombait de haut ! Josh voulait l’épouser alors qu’ils ne se connaissaient depuis quelques mois, que leur relation lui convenait très bien mais elle n’avait jamais – jamais ! – pensé une seule fois au mariage. C’était vraiment surréaliste. Lisbon fut totalement déconcertée et en colère de cette demande en mariage inattendue alors qu’elle était à deux doigts de mourir.
- Je sais que j’agis comme un imbécile, admit Josh sincère ; mais il fallait à tout prix que je te le demande parce que je t’aime Teresa. Je t’aime tellement que je veux passer le restant de ma vie avec toi et je m’en voudrais si je ne t’avais pas posé cette question avant mon départ sans que tu me donnes ta réponse.
Elle ne répondit pas, resta le regarder totalement abasourdie et assez fâchée d’entendre ces paroles qui avaient l’air de sortir droit d’un film romantique mais ça n’avait rien de tel vu la situation. Lisbon inspira profondément et le regarda dans les yeux pour lui donner sa réponse.
Vos commentaires me font toujours surper plaisir et m'encourage à écrire ma nouvelle fic
Mais pourquoi tant de pessimisme dites-moi Je suis du genre à faire souffrir les personnages et à les faire tuer, ce n'est pas mon genre
Voici la suite dont vous m'en dirai des nouvelles
Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
Chapitre 12 :
Et lorsqu’il lui fit une troisième fois du bouche à bouche… Lisbon revint à elle. Elle toussa en crachant de l’eau et Patrick la mit délicatement sur le côté. Il soupira de soulagement et regarda la jeune femme qui reprit sa respiration tout en se penchant vers elle pour déposer un baiser sur son front.
- Vous m’avez fait une des ces peurs. Lui murmura-t-il soulagé.
- J… Jane… Souffla-t-elle.
- Chut… C’est fini Lisbon… Lui rassura-t-il ; les secours arrivent, ils vont s’occuper de vous. Ca va aller.
Il lui caressa son front ainsi que ses cheveux d’un geste tendre et apaisant jusqu’à ce que les ambulanciers arrivent avec leurs matériaux de secours puis une civière. Un des ambulanciers écarta le consultant de Lisbon et ce dernier les laissa s’occuper de la jeune femme. Ils lui mirent un masque à oxygène pour lui permettre de mieux respirer, lui firent des perfusions dans les bras avant de l’installer sur la civière et de la soulever pour l’emmener vers l’hélicoptère.
Alors qu’ils emmenaient la jeune femme, un des secouristes attira son attention vers Patrick qui avait un hématome sur son front avec un léger filet de sang s’échapper.
- Monsieur, vous êtes blessé ? S’inquiéta l’ambulancier en montrant sa blessure au front.
- Ce n’est rien. Lui rassura Jane ; c’est elle qui faut soigner à tout prix. Ajouta-t-il en fixant Lisbon.
L’ambulancier lui donna une couverture pour le couvrir alors qu’il était encore trempé jusqu’aux os et l’examina. En touchant à peine l’épaule, Jane grimaça de douleur.
- Vous allez venir avec nous, vous avez aussi besoin de soins. Lui confia le secouriste.
Jane hocha la tête pendant que le secouriste mit son bras gauche en écharpe à l’aide d’un tissu et le suivit. Ils sortirent de la salle pour se trouver dehors où la nuit était fraîche et douce. Mais Patrick sentit un léger frisson lui parcourir qu’il se mit à grelotter tellement il avait froid. Un plongeon dans la piscine plus une bouffée d’air dans la nuit ne faisait pas bon ménage. Les ambulanciers installèrent Lisbon dans l’hélicoptère où les hélices continuaient de tourner provoquant un bruit insupportable qui pouvait vous rendre sourd. Jane se tourna vers Cho qui posa une main amicale sur l’épaule en lui chuchotant à l’oreille qu’ils le rejoindraient à l’hôpital, le mentaliste hocha la tête, prit place dans l’hélico et l’agent s’éloigna, fit coulisser la porte de l’appareil pour la fermer puis s’éloigna à temps avant que l’hélicoptère ne prenne son envol vers l’hôpital le plus proche.
*
15 minutes plus tard, sur le toit de l’hôpital de Sacramento, l’hélico entama sa posée au sol pendant que médecins et infirmières avec un brancard attendirent. Une fois posé, le personnel médical se précipita avec le brancard vers l’appareil dont la porte coulissa.
Un ambulancier y descendit pour tirer la civière hors de l’appareil tout en les aident à l’installer sur le brancard. A peine un médecin, le docteur Josh Eisner, avait vu le corps allongé de Teresa sur la civière qu’il fut choqué en se précipitant vers elle.
- Oh non ! Teresa ! Fit-il choqué.
Josh Eisner posa sa main sur le front de la jeune femme qui le regarda à peine et demanda au secouriste en criant suffisamment fort pour étouffer le bruit assourdissant des hélices qui ne cessaient de tourner.
- Que s’est-il passé ?
Mais ce denier n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Jane intervint en descendant de l’hélicoptère.
- Une femme cinglée l’a attachée au fond d’une piscine et elle a failli se noyer. Intervint Jane d’un air sérieux et triste.
Le médecin toisa le consultant du regard un instant.
- Monsieur Jane ?! S’étonna Josh.
- Plus tard les explications, elle a besoin de vous et que vous la soignez. Fit le consultant.
Le jeune médecin le dévisagea un instant avant d’hocher la tête, fit signe de la tête à ses collègues signifiant qu’ils pouvaient y aller et se tourna vers une infirmière hispanique aux formes généreuses.
- Maria ! Occupez-vous de lui, s’il vous plaît ! Dit-il en pointant Jane du doigt.
- Oui, docteur. Fit cette dernière.
Maria se plaça à côté de Jane en le conduisant gentiment vers l’intérieur de l’hôpital en suivant les autres qui conduisirent Lisbon sous les yeux tristes du consultant alors que l’hélicoptère quitta le toit de l’établissement hospitalier.
*
Une journée entière s’était écoulée depuis le sauvetage de Jane. Dans sa chambre d’hôpital avec un pansement sur le front et le bras gauche en écharpe, le consultant était allongé sur son lit avec le regard vide et triste à la fois tourné vers la fenêtre en regardant une pluie battante cogner contre la fenêtre qui venait de tomber dans la nuit noire. Il n’avait pas pu trouver le sommeil sans se rendre compte qu’il tournait son alliance autour de son doigt.
Plus tôt, il ne cessait de penser à Lisbon, de se faire du souci pour elle, à savoir si elle allait s’en sortir alors qu’il l’ignorait. Mais, plus tard, ses collègues lui ont rendu visite pour lui faire part des nouvelles de Lisbon. Elle avait de légères coupures au niveau des poignets à force d’avoir lutté contre les cordes pour se détacher mais qu’elle allait bien puis qu’on leur a informé que s’il n’était pas arrivé à temps pour la sortir de l’eau et lui faire un massage cardiaque au plus vite, il aurait été trop tard. Il lui a sauvé la vie puis grâce à lui, Teresa était hors de danger.
Malgré les bonnes nouvelles et que Patrick soit soulagé à la fois heureux que la jeune femme était hors de danger, il se sentait coupable de ce qui lui était arrivé. Pour lui, c’était de sa faute alors qu’il aurait dû être plus vigilent sur cette enquête même à son égard comme ça s’était passé lorsqu’il avait perdu sa femme et sa fille après avoir agi par arrogance, par bêtise, par égoïsme. Puis aujourd’hui, l’histoire avait été à deux doigts de se reproduire… mais c’était par lâcheté, par inconscience, par incompétence. Patrick était mentaliste, il aurait dû être auprès de Teresa pour la protéger et faire n’importe quoi pour la sauver qu’elle le voulait ou non mais au lieu de ça, il avait presque laissé la jeune femme se faire tuer. Il avait des sentiments profonds pour elle, il en était conscient maintenant, mais il ne la méritait pas. Pas après ce qu’il lui avait fait. Elle méritait quelqu’un comme ce Josh qui prendrait soin d’elle, la protégerait puis qui ferait tout et n’importe quoi pour la rendre heureuse.
D’autre part, il avait commencé par tourner la page sur son passé, il devait penser à autre chose, il voulait repartir à zéro et une partie de lui aurait cru qu’il aurait commencé une nouvelle vie aux côtés avec la seule femme qui pouvait le connaître aussi bien et qui le rendre meilleur, Teresa Lisbon. Malheureusement, tous ses espoirs avaient fini par s’effondrer comme un château de sable au premier souffle d’une brise tropicale. Néanmoins, cette même brise avait réussi à libérer son annulaire gauche et l’anneau doré a fini sur la table de chevet.
Puis il se souvint de quelque chose et hurla.
- Infirmière !
*
De son côté, Lisbon ouvrit les yeux mais les cligna plusieurs fois afin de s’habituer à la lumière dans un grognement et finit ouvrir ses yeux en grand en découvrant où elle se trouvait. Elle se trouvait dans une chambre d’hôpital, avait des perfusions dans ses bras, des machines entouraient son lit.
Puis elle découvrit avec surprise – accompagnée d’une pointe de déception –, Josh assis dans un fauteuil à côté de son lit qui tenait sa main entre les siennes puis sourit d’un air soulagé et heureux dès que leurs regards se croisaient.
- Salut. La salua Josh.
- Salut. Lui souffla Lisbon ; ça fait longtemps que t’es là ?
Josh hocha la tête en lui embrassant le dos de sa main.
- Je voulais rester près de toi. Lui répondit-il d’une voix douce.
Lisbon fit un léger sourire.
- C’est gentil mais y a des gens qui ont besoin de toi. Dit-elle.
- Non, c’est toi ma priorité. Protesta son petit ami.
- Un de tes collègues pouvait bien s’occuper de mon cas, tu sais.
- Je ne voulais pas et j’étais le seul médecin de garde. Fit-il ; puis monsieur Jane m’a imploré de te soigner.
- Jane ?! S’étonna Lisbon ; Où est-il ? Comment il va ? S’inquiéta-t-elle.
- Rassure-toi, il va bien. Lui rassura Josh ; il a un léger hématome au front et un bras en mauvais état mais il a une santé d’enfer.
En détournant son regard, elle leva les yeux au ciel dans un sourire en poussant un soupir de soulagement. Ce qu’elle avait remarqué mais qu’elle trouvait agaçant, c’était que Josh avait dénigré son consultant dans sa dernière phrase.
- Tes collègues m’ont expliqué, tout expliqué. Reprit Josh.
Elle fronça les sourcils avec curiosité et crainte.
- Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ? Demanda-t-elle.
- Ils m’ont dit que tu travaillais sur une enquête, commença Josh ; et que t’as été kidnappée par une folle furieuse obsédée par ton collègue. Elle a amené Patrick jusqu’à l’endroit où tu étais, ils ont fini par l’arrêter puis Monsieur Jane a trouvé un passage secret qui menait jusqu’à toi. Il t’a sortie de l’eau, fait un massage cardiaque jusqu’à ce que tu respires à nouveau et la suite, on la connaît. Acheva-t-il
- Pas moi ! Protesta Lisbon.
Elle lui lança un regard dur alors que Josh fit les yeux ronds. Teresa ne se souvenait pas de ce qui s’était passé, il y avait quelque chose qui la rongeait dont elle n’arrivait pas à se souvenir comme s’il lui manquait un morceau du puzzle. Josh poursuivit l’explication déconcerté.
- Ensuite, il est resté avec toi jusqu’à ce que les secours arrivent et vous emmènent à l’hôpital. En sortant de l’hélicoptère, il a dit qu’une femme cinglée t’avait attachée au fond d’une piscine et que t’as failli te noyer au cours de cette enquête – dont je n’imagine pas la peur que t’as pu ressentir – et il a ajouté qu’il expliquerait plus tard, que t’as besoin de moi et que je te soigne. Et c’est ce que j’ai fait.
Lisbon avait écouté le récit de Josh d’une oreille à la fois attentive et distraite, elle essaya tant bien que mal de trouver ce morceau manquant du puzzle. Tout ce qu’elle se souvenait, c’était que lorsqu’elle était encore inconsciente, une voix la suppliait mais de qui s’agissait-il ? Qu’est-ce qu’elle avait bien pu lui dire ? Là, était toute la partie manquante. Son petit ami toussota d’un air embarrassé.
- Teresa… commença-t-il désolé ; je sais que le moment est mal choisi mais…
Elle se tourna vers lui, fronça les sourcils et insista du regard pour qu’il poursuit.
- Mais… quoi ?
Josh se pinça les lèvres.
- Je dois partir dans deux jours… à Zimbabwe… pour venir en aide aux familles malades puis ils sont en manquent de médecins et…
- Tu t’es porté volontaire parce que c’est pour la bonne cause. Termina Lisbon d’un ton choqué et froid.
- Oui. Souffla-t-il en hochant la tête.
Elle tira sèchement sa main de celles de Josh et la posa sur son ventre.
- Tu as raison, le moment était mal choisi alors que j’ai failli y rester ! Rétorqua-t-elle irritée.
- Ecoute, s’il te plaît, Teresa… Supplia-t-il d’une voix douce ; je voulais te le dire ce fameux soir avant qu’on ne t’appelle et en même temps je…
- Tu… Insista-t-elle.
Josh inspira profondément afin d’évacuer son anxiété et effleura la main de Teresa en la regardant dans les yeux.
- Je voulais te demander en mariage.
Là ! Elle tombait de haut ! Josh voulait l’épouser alors qu’ils ne se connaissaient depuis quelques mois, que leur relation lui convenait très bien mais elle n’avait jamais – jamais ! – pensé une seule fois au mariage. C’était vraiment surréaliste. Lisbon fut totalement déconcertée et en colère de cette demande en mariage inattendue alors qu’elle était à deux doigts de mourir.
- Je sais que j’agis comme un imbécile, admit Josh sincère ; mais il fallait à tout prix que je te le demande parce que je t’aime Teresa. Je t’aime tellement que je veux passer le restant de ma vie avec toi et je m’en voudrais si je ne t’avais pas posé cette question avant mon départ sans que tu me donnes ta réponse.
Elle ne répondit pas, resta le regarder totalement abasourdie et assez fâchée d’entendre ces paroles qui avaient l’air de sortir droit d’un film romantique mais ça n’avait rien de tel vu la situation. Lisbon inspira profondément et le regarda dans les yeux pour lui donner sa réponse.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Blood in troubled water ^
Joli début plein de tendresse...
Mais à quoi a pensé Jane...je le sens mal
Et Josh qui demande à Lisbon de l'épouser et de partir avec lui au Zimbabwe...
Elle va dire non
ça y'est je suis définitivement contaminée par le syndrome "Jisbon"
Mais à quoi a pensé Jane...je le sens mal
Et Josh qui demande à Lisbon de l'épouser et de partir avec lui au Zimbabwe...
Elle va dire non
ça y'est je suis définitivement contaminée par le syndrome "Jisbon"
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
super suite !!!
Lisbon est sauvé!! :)
Jane ... ben il se sent un peu triste, ce qui est normal en même temps
Josh ... il m’énerve lui, pourquoi il est encore là lui déjà ? mdr
il est temps qu'il laisse la place à Jane ;p
Pourvus que Lisbon dise non à Josh
hâte de lire la suite
Lisbon est sauvé!! :)
Jane ... ben il se sent un peu triste, ce qui est normal en même temps
Josh ... il m’énerve lui, pourquoi il est encore là lui déjà ? mdr
il est temps qu'il laisse la place à Jane ;p
Pourvus que Lisbon dise non à Josh
hâte de lire la suite
Re: Blood in troubled water ^
Lisbon sauvée, la folle arrêtée
Tout va bien !
Enfin, tout allait bien jusqu'à la demande en mariage
Il est sérieux le Josh là ? Et si elle dit non, il va l'emmener de force ??
J'espère qu'elle dira non, sérieusement qu'est ce qu'elle irait faire au Zimbabwe, avec lui en plus !
( si encore c'était avec Jane )
En parlant de Jane, à quoi il a pensé ? C'est intriguant !
VLS
Tout va bien !
Enfin, tout allait bien jusqu'à la demande en mariage
Il est sérieux le Josh là ? Et si elle dit non, il va l'emmener de force ??
J'espère qu'elle dira non, sérieusement qu'est ce qu'elle irait faire au Zimbabwe, avec lui en plus !
( si encore c'était avec Jane )
En parlant de Jane, à quoi il a pensé ? C'est intriguant !
VLS
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
NON !!! la voilà ta réponse Josh!!
Alors moi je me demande ce à quoi pense Jane... pourquoi a-t-il appelé l'infirmière?
Et Lisbon? Serait-ce le fait que Jane l'ait suppliée de rester en vie???
VLS!
Alors moi je me demande ce à quoi pense Jane... pourquoi a-t-il appelé l'infirmière?
Et Lisbon? Serait-ce le fait que Jane l'ait suppliée de rester en vie???
VLS!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Blood in troubled water ^
Excellente suite avec tout ce qu'il faut dedans
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
Johel, Tortosg, Terpo4, Mococoa & Teninches
Ah ah ! J'adore vous voir conspirer ainsi Ca m'amuse un peu
Voici la suite qui apportera j'espère des réponses à vos questions et il ne reste plus qu'un chapitre et l'épilogue, oui, la fin approche
Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
1 semaine plus tard
1 semaine s’était écoulée depuis que Josh lui avait annoncé qu’il partait au Zimbabwe en même temps qu’il lui avait demandé de devenir sa femme. Mais maintenant, c’était de l’histoire ancienne car elle avait rompu avec lui. Teresa lui avait dit qu’elle l’aimait bien, que ça faisait longtemps qu’elle n’était pas sorti si longtemps avec quelqu’un – surtout avec quelqu’un de génial tel que lui – mais – vu qu’il y avait toujours un mais quelque part – elle était désolée. Elle ne pouvait pas l’épouser. La jeune femme avait confié à Josh qu’ils ne connaissaient que depuis seulement quelques mois et que c’était trop rapide pour elle, elle n’avait jamais pensé à se marier un jour puis même si elle était heureuse d’être en sa compagnie, elle n’y avait aucune étincelle entre eux. Elle n’était pas amoureuse de lui. Comme explication, ça suffisait pour Josh de comprendre que sa réponse était non ainsi elle mit un terme à leur relation. Aujourd’hui, Josh est au Zimbabwe.
7 jours avaient passé et Lisbon et Jane ne s’étaient ni vus ni parlés. Elle avait appris que son consultant était sorti la veille – faisant son emmerdeur de service comme toujours – mais elle était triste en même temps en colère contre lui bien car il n’était même pas venu la voir une seule fois dans sa chambre pour lui demander comment elle allait, quand elle pourrait sortir… Rien. Cependant, elle pouvait reconnaître que vouloir l’engueuler, être auprès de lui, l’entendre dire des blagues assez saugrenues, le voir sourire… en totalité, il lui manquait. Et elle avait nié pendant longtemps qu’elle avait des sentiments encore plus forts qu’une amitié, qu’un attachement pour son consultant. Elle était amoureuse de lui.
Ce fut une malheureuse semaine qui avait passé et elle n’arrêtait de penser à lui malgré sa colère et son désarroi puis qu’elle avait à peine touché à ses plateaux-repas. Ses collègues étaient venus la voir au fil de la semaine pour l’informer ce qui se passait au CBI et qu’ils avaient hâte qu’elle revienne. Elle les remerciait d’être venus, qu’elle aussi avait hâte de se mettre au travail mais qu’elle devait se reposer avant tout. Wainwright leur avait donné généreusement quelques jours de repos, et en échange, Lisbon leur demandait s’ils avaient eu des nouvelles de Jane et ils disent que le consultant n’avait presque rien dit et qu’il s’enfermait dans le grenier du CBI presque tout le temps ou sortait pendant des heures. Teresa était triste rien que de l’imaginer seul dans son coin. Mais ils savaient qu’il y avait la soirée d’Halloween et qu’ils feraient tout pour faire sortir Jane de son cocon. Elle avait le regard tourné vers la fenêtre sans prêter aucune attention au temps qu’il faisait, tout ce qu’elle voulait c’était de reprendre le travail, pour chasser son consultant de ses pensées au plus vite avant que ça n’empire. Mais ça avait déjà empiré depuis un bon moment.
Le ciel prit une couleur bleue et rose orangé sous un soleil couchant. Soudain, quelqu’un frappa à sa porte et automatiquement, Lisbon tourna la tête pour voir qui était son visiteur. Elle avait espéré que ce serait peut-être Jane qui aurait fait au moins l’effort de venir la voir… mais non. C’était une infirmière, une femme hispanique aux formes généreuses mais avec un visage angélique qui laissait apparaître son visage dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre.
Elle souriait d’un air embarrassé.
- Bonjour Mademoiselle Lisbon. La salua l’infirmière.
- Bonjour. La salua Lisbon brièvement.
La soignante entra dans la chambre en laissant la porte ouverte, elle s’avança vers Teresa qui vit d’un air curieux et intrigué sur un panda en peluche avec un nœud papillon rouge autour du cou ainsi qu’une boîte longue rectangulaire blanche avec un ruban rouge sur le dessus.
- L’homme blond qui était avec vous dans l’hélicoptère l’autre jour, commença la nurse ; aussi têtu qu’une mule mais très séduisant m’a chargée de laisser ça pour vous après son départ.
Jane. Ca lui ressemblait bien de se sauver comme un voleur sans avoir eu le culot de la voir une seule fois depuis leur arrivée à l’hôpital, songea-t-elle. L’infirmière posa ses cadeaux sur son lit en face de Teresa qui était déjà enragée et suffisamment triste ainsi malgré cela, la jeune femme finit par demander en regardant sa peluche.
- Il a dit quelque chose ?
Mais elle se doutait de la réponse que l’infirmière allait lui donner la part de Jane allait commencer par « Il m’a demandé de vous dire qu’il était désolé de s’être sauvé comme un voleur… »
- Il m’a demandé, commença la nurse ; de vous dire qu’il était désolé de s’être sauvé comme un voleur…
Eh ben, voilà ! J’en étais sûre ! Exaspéra-t-elle mentalement. Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel et détourna son regard en lançant un « pff… » irrité.
- C’est tout lui ça. Pensa-t-elle tout haut d’un ton ironique et exaspéré.
L’infirmière sourit légèrement.
- Il se doutait bien que vous alliez réagir ainsi. Fit cette dernière ; puis il a ajouté que c’était de sa faute de ce qui vous est arrivé et que c’est lui qu’il aurait dû être à votre place. Ajouta-t-elle d’un ton triste et sincère.
A entendre ces mots, Lisbon tourna son regard vers la nurse en fronçant les sourcils avec une pointe de tristesse dans ses yeux. Elle était sidérée de croire que son consultant aurait souhaité être au fond de cette piscine en prenant le risque de se noyer. Mais d’un côté, c’était une de ces paroles en l’air disant « C’est mon devoir de vous protéger… Je ne voulais pas vous mettre en danger et blablabla… »
C’était tout le temps ses paroles, à chaque embuscade, chaque embrouille, chacune de ses magouilles… Et à chaque fois, elle tombait dans le panneau malgré qu’elle avait cru parfois qu’il était sincère. Il pouvait l’être – quand il voulait – mais Lisbon avait toujours du mal à le cerner.
- Croyez-moi, il était sincèrement malheureux quand il m’a dit cela. Reprit l’infirmière.
- Il dit tout le temps ça et il cherche toujours un prétexte de faire croire aux gens ce qu’il dit. Rétorqua Lisbon d’un ton agacé.
- Même quand il vous offre ces beaux cadeaux ?! S’étonna la soignante en pointant les présents sur le lit.
Alors qu’elle avait ouvert la bouche pour protester mais soudain, Lisbon ne trouvait pas ses mots et baissa les yeux quand elle venait de se souvenir du mignon et joli poney que son consultant lui avait offert pour son anniversaire, celui que son père ne lui avait jamais offert. Elle se souvenait encore à tel point elle avait été touchée par son cadeau. La jeune femme sourit.
- Non. Souffla-t-elle.
L’infirmière fit un léger sourire sans la quitter des yeux et posa doucement sa main sur la sienne.
- Ecoutez mon enfant, commença-t-elle ; je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais… j’ai trouvé que cet homme était vraiment accablé quand il me parlait de vous, il disait des mots dont je reconnaissais bien le timbre de la voix et le regard.
Teresa fronçant les sourcils, se tourna vers la nurse en question qui sourit d’un air malicieux. L’agent se pinça les lèvres en se retenant de sourire face aux sous-entendus de l’infirmière.
- Je ne comprends pas. Fit Lisbon.
- Si, vous m’avez très bien comprise. Dit l’infirmière dans un sourire.
La nurse tapota doucement sa main, tourna les talons et sortit de la chambre en laissant la porte entrouverte.
Teresa resta de marbre un instant. Son consultant ? Patrick Jane ? Un faible pour elle ? La belle brunette secoua la tête en sachant bien qu’il était toujours amoureux de sa femme, qu’il n’était pas prêt à s’engager dans une nouvelle relation et que ce serait comme tromper son épouse pour lui. Elle croisa le regard du panda en peluche qui la fixait, le saisit entre ses mains, le regarda dans les yeux et soupira en laissant échapper un sourire. Même sans qu’il ne soit là et même à travers les yeux d’un animal en peluche, il arrivait toujours à la faire sourire. La jeune femme posa la peluche sur la table de chevet avant de porter son regard rivé sur la boîte en question qui attira sa curiosité.
Qu’est-ce qu’elle contenait ? Que pouvait-il bien avoir mis dedans ? Etait-ce encore une de ses mauvaises farces ?
Soudain, elle se méfia de ce qui avait dans cette boîte en pensant qu’il s’agissait encore une de ses blagues de très mauvais goût. Hésitante pendant un long moment, Teresa attira la boîte jusqu’à elle en la posant sur ses genoux et la détailla avec attention. C’était une jolie boîte longue rectangulaire blanche avec un ruban rouge en largeur sur le couvercle aussi un gros nœud au milieu. Elle inspira profondément, leva lentement voir prudemment du bout de ses doigts le couvercle jusqu’à le soulever entièrement pour être à la fin bouche bée.
A l’intérieur, il y avait environ une dizaine de roses rouges sur un papier kraft vert émeraude couvrant le fond de la boîte. Teresa n’arrivait pas à y croire qu’elle secoua la tête tellement elle fut abasourdie par cette surprise inattendue mais assez romantique surtout venant de son consultant. Elle sourit en prenant une rose de la boîte en sentant son agréable parfum puis remarqua étrangement une enveloppe couleur crème. L’agent posa délicatement la fleur sur la couverture à côté d’elle avant de prendre l’enveloppe dans ses mains où était inscrit son nom dessus « Teresa Lisbon » dont elle reconnaît l’écriture de son mentaliste. Malgré qu’elle pensait fortement qu’il avait écrit un mot d’excuse elle tourna l’enveloppe, la décacheta, l’ouvrit et quand elle en sortit le contenu, quelque chose tomba. Elle regarda partout autour d’elle, sur son lit jusqu’à découvrir haut surprise, un anneau doré qu’elle prit pour l’examiner de plus près. Une alliance. Une vraie en plus. Elle reconnut comme étant… l’alliance de Jane ! Il avait fini par tourner la page, à accepter le décès de sa famille et d’aller de l’avant.
Lisbon se tourna sans réfléchir, elle vit sa main qui tenait une serviette en papier tâchée de chocolat qui avait été griffonnée. Elle reconnaît le logo dans un coin de la serviette qui venait de chez Marie’s et se souvint soudainement que Jane lui avait donné un muffin au chocolat et qu’il avait nettoyé le coin de ses lèvres avec cette même serviette que c’était un moment tellement troublant, tendre, intense jusqu’à ce qu’il apprête à lui dire quelque chose mais il n’avait pas eu le temps à cause de l’arrivée de Josh. Elle posa son regard sur la serviette, la déplia et lit les mots de Patrick qui disaient.
Elle lut ses mots plusieurs fois alors qu’elle avait du mal à réaliser. Epris d’elle ? Il est amoureux d’elle ! Etait-ce ça qu’il voulait lui dire ce soir-là ? Etait-ce vrai ?
Lisbon était un peu désorientée mais elle voulait en avoir le cœur net et elle se souvint que c’était ce soir la soirée d’Halloween qui se déroula au Delta King Hotel.
Elle rangea le mot et l’alliance dans l’enveloppe, les roses dans la boîte qu’elle referma, souleva la couverture avec le drap et sortit de son lit en hurlant.
- Infirmière !!
Une jeune nurse cheveux couleur miel aux yeux noisette se précipita dans la chambre en apercevant la jeune femme debout.
- Qu’est-ce que vous faites ? S’inquiéta celle-ci surprise.
- Vous n’auriez pas une blouse d’infirmière par hasard ? Demanda Lisbon poliment.
Elle fit le tour de son lit pour se rendre vers l’armoire pour sortir un sac qu’elle jeta sur la couchette et tourna le dos à l’infirmière.
- Une blouse ? Répéta la jeune soignante étonnée ; pourquoi faire ?
- Fermez la porte que je vous explique et ça doit rester entre nous ! Lui répondit la brunette pressée en fourrant un jean dans son sac et sérieuse.
Restant déconcertée, la jeune nurse s’exécuta et écouta l’explication de Teresa.
Ah ah ! J'adore vous voir conspirer ainsi Ca m'amuse un peu
Voici la suite qui apportera j'espère des réponses à vos questions et il ne reste plus qu'un chapitre et l'épilogue, oui, la fin approche
Bonne Lecture… ____________________________________________________________________
Chapitre 13 :
1 semaine plus tard
1 semaine s’était écoulée depuis que Josh lui avait annoncé qu’il partait au Zimbabwe en même temps qu’il lui avait demandé de devenir sa femme. Mais maintenant, c’était de l’histoire ancienne car elle avait rompu avec lui. Teresa lui avait dit qu’elle l’aimait bien, que ça faisait longtemps qu’elle n’était pas sorti si longtemps avec quelqu’un – surtout avec quelqu’un de génial tel que lui – mais – vu qu’il y avait toujours un mais quelque part – elle était désolée. Elle ne pouvait pas l’épouser. La jeune femme avait confié à Josh qu’ils ne connaissaient que depuis seulement quelques mois et que c’était trop rapide pour elle, elle n’avait jamais pensé à se marier un jour puis même si elle était heureuse d’être en sa compagnie, elle n’y avait aucune étincelle entre eux. Elle n’était pas amoureuse de lui. Comme explication, ça suffisait pour Josh de comprendre que sa réponse était non ainsi elle mit un terme à leur relation. Aujourd’hui, Josh est au Zimbabwe.
7 jours avaient passé et Lisbon et Jane ne s’étaient ni vus ni parlés. Elle avait appris que son consultant était sorti la veille – faisant son emmerdeur de service comme toujours – mais elle était triste en même temps en colère contre lui bien car il n’était même pas venu la voir une seule fois dans sa chambre pour lui demander comment elle allait, quand elle pourrait sortir… Rien. Cependant, elle pouvait reconnaître que vouloir l’engueuler, être auprès de lui, l’entendre dire des blagues assez saugrenues, le voir sourire… en totalité, il lui manquait. Et elle avait nié pendant longtemps qu’elle avait des sentiments encore plus forts qu’une amitié, qu’un attachement pour son consultant. Elle était amoureuse de lui.
Ce fut une malheureuse semaine qui avait passé et elle n’arrêtait de penser à lui malgré sa colère et son désarroi puis qu’elle avait à peine touché à ses plateaux-repas. Ses collègues étaient venus la voir au fil de la semaine pour l’informer ce qui se passait au CBI et qu’ils avaient hâte qu’elle revienne. Elle les remerciait d’être venus, qu’elle aussi avait hâte de se mettre au travail mais qu’elle devait se reposer avant tout. Wainwright leur avait donné généreusement quelques jours de repos, et en échange, Lisbon leur demandait s’ils avaient eu des nouvelles de Jane et ils disent que le consultant n’avait presque rien dit et qu’il s’enfermait dans le grenier du CBI presque tout le temps ou sortait pendant des heures. Teresa était triste rien que de l’imaginer seul dans son coin. Mais ils savaient qu’il y avait la soirée d’Halloween et qu’ils feraient tout pour faire sortir Jane de son cocon. Elle avait le regard tourné vers la fenêtre sans prêter aucune attention au temps qu’il faisait, tout ce qu’elle voulait c’était de reprendre le travail, pour chasser son consultant de ses pensées au plus vite avant que ça n’empire. Mais ça avait déjà empiré depuis un bon moment.
Le ciel prit une couleur bleue et rose orangé sous un soleil couchant. Soudain, quelqu’un frappa à sa porte et automatiquement, Lisbon tourna la tête pour voir qui était son visiteur. Elle avait espéré que ce serait peut-être Jane qui aurait fait au moins l’effort de venir la voir… mais non. C’était une infirmière, une femme hispanique aux formes généreuses mais avec un visage angélique qui laissait apparaître son visage dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre.
Elle souriait d’un air embarrassé.
- Bonjour Mademoiselle Lisbon. La salua l’infirmière.
- Bonjour. La salua Lisbon brièvement.
La soignante entra dans la chambre en laissant la porte ouverte, elle s’avança vers Teresa qui vit d’un air curieux et intrigué sur un panda en peluche avec un nœud papillon rouge autour du cou ainsi qu’une boîte longue rectangulaire blanche avec un ruban rouge sur le dessus.
- L’homme blond qui était avec vous dans l’hélicoptère l’autre jour, commença la nurse ; aussi têtu qu’une mule mais très séduisant m’a chargée de laisser ça pour vous après son départ.
Jane. Ca lui ressemblait bien de se sauver comme un voleur sans avoir eu le culot de la voir une seule fois depuis leur arrivée à l’hôpital, songea-t-elle. L’infirmière posa ses cadeaux sur son lit en face de Teresa qui était déjà enragée et suffisamment triste ainsi malgré cela, la jeune femme finit par demander en regardant sa peluche.
- Il a dit quelque chose ?
Mais elle se doutait de la réponse que l’infirmière allait lui donner la part de Jane allait commencer par « Il m’a demandé de vous dire qu’il était désolé de s’être sauvé comme un voleur… »
- Il m’a demandé, commença la nurse ; de vous dire qu’il était désolé de s’être sauvé comme un voleur…
Eh ben, voilà ! J’en étais sûre ! Exaspéra-t-elle mentalement. Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel et détourna son regard en lançant un « pff… » irrité.
- C’est tout lui ça. Pensa-t-elle tout haut d’un ton ironique et exaspéré.
L’infirmière sourit légèrement.
- Il se doutait bien que vous alliez réagir ainsi. Fit cette dernière ; puis il a ajouté que c’était de sa faute de ce qui vous est arrivé et que c’est lui qu’il aurait dû être à votre place. Ajouta-t-elle d’un ton triste et sincère.
A entendre ces mots, Lisbon tourna son regard vers la nurse en fronçant les sourcils avec une pointe de tristesse dans ses yeux. Elle était sidérée de croire que son consultant aurait souhaité être au fond de cette piscine en prenant le risque de se noyer. Mais d’un côté, c’était une de ces paroles en l’air disant « C’est mon devoir de vous protéger… Je ne voulais pas vous mettre en danger et blablabla… »
C’était tout le temps ses paroles, à chaque embuscade, chaque embrouille, chacune de ses magouilles… Et à chaque fois, elle tombait dans le panneau malgré qu’elle avait cru parfois qu’il était sincère. Il pouvait l’être – quand il voulait – mais Lisbon avait toujours du mal à le cerner.
- Croyez-moi, il était sincèrement malheureux quand il m’a dit cela. Reprit l’infirmière.
- Il dit tout le temps ça et il cherche toujours un prétexte de faire croire aux gens ce qu’il dit. Rétorqua Lisbon d’un ton agacé.
- Même quand il vous offre ces beaux cadeaux ?! S’étonna la soignante en pointant les présents sur le lit.
Alors qu’elle avait ouvert la bouche pour protester mais soudain, Lisbon ne trouvait pas ses mots et baissa les yeux quand elle venait de se souvenir du mignon et joli poney que son consultant lui avait offert pour son anniversaire, celui que son père ne lui avait jamais offert. Elle se souvenait encore à tel point elle avait été touchée par son cadeau. La jeune femme sourit.
- Non. Souffla-t-elle.
L’infirmière fit un léger sourire sans la quitter des yeux et posa doucement sa main sur la sienne.
- Ecoutez mon enfant, commença-t-elle ; je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais… j’ai trouvé que cet homme était vraiment accablé quand il me parlait de vous, il disait des mots dont je reconnaissais bien le timbre de la voix et le regard.
Teresa fronçant les sourcils, se tourna vers la nurse en question qui sourit d’un air malicieux. L’agent se pinça les lèvres en se retenant de sourire face aux sous-entendus de l’infirmière.
- Je ne comprends pas. Fit Lisbon.
- Si, vous m’avez très bien comprise. Dit l’infirmière dans un sourire.
La nurse tapota doucement sa main, tourna les talons et sortit de la chambre en laissant la porte entrouverte.
Teresa resta de marbre un instant. Son consultant ? Patrick Jane ? Un faible pour elle ? La belle brunette secoua la tête en sachant bien qu’il était toujours amoureux de sa femme, qu’il n’était pas prêt à s’engager dans une nouvelle relation et que ce serait comme tromper son épouse pour lui. Elle croisa le regard du panda en peluche qui la fixait, le saisit entre ses mains, le regarda dans les yeux et soupira en laissant échapper un sourire. Même sans qu’il ne soit là et même à travers les yeux d’un animal en peluche, il arrivait toujours à la faire sourire. La jeune femme posa la peluche sur la table de chevet avant de porter son regard rivé sur la boîte en question qui attira sa curiosité.
Qu’est-ce qu’elle contenait ? Que pouvait-il bien avoir mis dedans ? Etait-ce encore une de ses mauvaises farces ?
Soudain, elle se méfia de ce qui avait dans cette boîte en pensant qu’il s’agissait encore une de ses blagues de très mauvais goût. Hésitante pendant un long moment, Teresa attira la boîte jusqu’à elle en la posant sur ses genoux et la détailla avec attention. C’était une jolie boîte longue rectangulaire blanche avec un ruban rouge en largeur sur le couvercle aussi un gros nœud au milieu. Elle inspira profondément, leva lentement voir prudemment du bout de ses doigts le couvercle jusqu’à le soulever entièrement pour être à la fin bouche bée.
A l’intérieur, il y avait environ une dizaine de roses rouges sur un papier kraft vert émeraude couvrant le fond de la boîte. Teresa n’arrivait pas à y croire qu’elle secoua la tête tellement elle fut abasourdie par cette surprise inattendue mais assez romantique surtout venant de son consultant. Elle sourit en prenant une rose de la boîte en sentant son agréable parfum puis remarqua étrangement une enveloppe couleur crème. L’agent posa délicatement la fleur sur la couverture à côté d’elle avant de prendre l’enveloppe dans ses mains où était inscrit son nom dessus « Teresa Lisbon » dont elle reconnaît l’écriture de son mentaliste. Malgré qu’elle pensait fortement qu’il avait écrit un mot d’excuse elle tourna l’enveloppe, la décacheta, l’ouvrit et quand elle en sortit le contenu, quelque chose tomba. Elle regarda partout autour d’elle, sur son lit jusqu’à découvrir haut surprise, un anneau doré qu’elle prit pour l’examiner de plus près. Une alliance. Une vraie en plus. Elle reconnut comme étant… l’alliance de Jane ! Il avait fini par tourner la page, à accepter le décès de sa famille et d’aller de l’avant.
Lisbon se tourna sans réfléchir, elle vit sa main qui tenait une serviette en papier tâchée de chocolat qui avait été griffonnée. Elle reconnaît le logo dans un coin de la serviette qui venait de chez Marie’s et se souvint soudainement que Jane lui avait donné un muffin au chocolat et qu’il avait nettoyé le coin de ses lèvres avec cette même serviette que c’était un moment tellement troublant, tendre, intense jusqu’à ce qu’il apprête à lui dire quelque chose mais il n’avait pas eu le temps à cause de l’arrivée de Josh. Elle posa son regard sur la serviette, la déplia et lit les mots de Patrick qui disaient.
« Teresa Lisbon. Je suis épris de vous. Soyez mienne. »
Elle lut ses mots plusieurs fois alors qu’elle avait du mal à réaliser. Epris d’elle ? Il est amoureux d’elle ! Etait-ce ça qu’il voulait lui dire ce soir-là ? Etait-ce vrai ?
Lisbon était un peu désorientée mais elle voulait en avoir le cœur net et elle se souvint que c’était ce soir la soirée d’Halloween qui se déroula au Delta King Hotel.
Elle rangea le mot et l’alliance dans l’enveloppe, les roses dans la boîte qu’elle referma, souleva la couverture avec le drap et sortit de son lit en hurlant.
- Infirmière !!
Une jeune nurse cheveux couleur miel aux yeux noisette se précipita dans la chambre en apercevant la jeune femme debout.
- Qu’est-ce que vous faites ? S’inquiéta celle-ci surprise.
- Vous n’auriez pas une blouse d’infirmière par hasard ? Demanda Lisbon poliment.
Elle fit le tour de son lit pour se rendre vers l’armoire pour sortir un sac qu’elle jeta sur la couchette et tourna le dos à l’infirmière.
- Une blouse ? Répéta la jeune soignante étonnée ; pourquoi faire ?
- Fermez la porte que je vous explique et ça doit rester entre nous ! Lui répondit la brunette pressée en fourrant un jean dans son sac et sérieuse.
Restant déconcertée, la jeune nurse s’exécuta et écouta l’explication de Teresa.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
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