United (traduction) ^
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Re: United (traduction) ^
Et bien, Lisbon est loin d'être heureuse pour une jeune mariée.
Je sais pas si ça va durer cette histoire là, Jane n'aurait pas du se précipiter en la "forçant" pratiquement à accepter de l'épouser. Ou alors, il devrait au moins s'impliquer un peu plus, en se comportant comme un vrai mari avec elle.
Il me donne l'impression de quelqu'un qui achète un article à l'avance pour éviter la rupture de stock!
Comme ça il a mit le grappin sur la femme qu'il aime pour qu'aucun autre ne la lui souffle.
Je trouve pas ça très romantique, c'est plutôt macho comme façon d'agir. Jane me déçoit beaucoup sur ce coup là!
J'ose même pas imaginer la nuit de noces, glaciale!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je sais pas si ça va durer cette histoire là, Jane n'aurait pas du se précipiter en la "forçant" pratiquement à accepter de l'épouser. Ou alors, il devrait au moins s'impliquer un peu plus, en se comportant comme un vrai mari avec elle.
Il me donne l'impression de quelqu'un qui achète un article à l'avance pour éviter la rupture de stock!
Comme ça il a mit le grappin sur la femme qu'il aime pour qu'aucun autre ne la lui souffle.
Je trouve pas ça très romantique, c'est plutôt macho comme façon d'agir. Jane me déçoit beaucoup sur ce coup là!
J'ose même pas imaginer la nuit de noces, glaciale!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: United (traduction) ^
Une maison rien que pour soi...c'est tellement agréable et reposant...profites-en
Ce n'est rien de dire que c'est la confusion des sentiments entre Jane et Lisbon
La demande en mariage pour que Lisbon ne finisse pas dans les bras d'un autre
A peine un "poutou" (comme dirait ma nièce de 10 ans) échangé et Lisbon qui dit oui
je ne dois pas aller voir la fic originale
PS : le crévindiou n'est pas "typiquement belge"...Là d'où je viens je l'ai toujours entendu dire par les anciens (je viens du Val d'oise, dans le Nord...enfin pas tout à fait...de la France)
Ce n'est rien de dire que c'est la confusion des sentiments entre Jane et Lisbon
La demande en mariage pour que Lisbon ne finisse pas dans les bras d'un autre
A peine un "poutou" (comme dirait ma nièce de 10 ans) échangé et Lisbon qui dit oui
je ne dois pas aller voir la fic originale
PS : le crévindiou n'est pas "typiquement belge"...Là d'où je viens je l'ai toujours entendu dire par les anciens (je viens du Val d'oise, dans le Nord...enfin pas tout à fait...de la France)
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: United (traduction) ^
pour les coms
@lilia: le chapitre suivant te donnera ta réponse sur la nuit de noce et je confirme, sans trop en dévoiler, que ce n'est pas tout rose entre eux au début, au milieu et à la fin
@Johel: et oui c'est super d'être seule à la maison mais je me suis aperçu que je n'étais pas vraiment seule, il me reste un frère mais il reste dans sa chambre alors c'est tout comme
tu peux toujours aller voir la VO de la fic, je ne t'en voudrais pas, mais de toute façon je vous poste un nouveau chapitre dans la soirée, histoire de rattraper celui que j'ai pas posté hier et je vais essayer de m'en tenir à un chapitre par jour, si j'y arrive. Tu vas voir l'évolution de leur relation, pas simple tout les jours, mais Lisbon a admit à elle-même qu'elle aimait Jane, reste plus qu'à lui dire à lui, qu'elle cesse de se questionner et ça ira, enfin je pense
@lilia: le chapitre suivant te donnera ta réponse sur la nuit de noce et je confirme, sans trop en dévoiler, que ce n'est pas tout rose entre eux au début, au milieu et à la fin
@Johel: et oui c'est super d'être seule à la maison mais je me suis aperçu que je n'étais pas vraiment seule, il me reste un frère mais il reste dans sa chambre alors c'est tout comme
tu peux toujours aller voir la VO de la fic, je ne t'en voudrais pas, mais de toute façon je vous poste un nouveau chapitre dans la soirée, histoire de rattraper celui que j'ai pas posté hier et je vais essayer de m'en tenir à un chapitre par jour, si j'y arrive. Tu vas voir l'évolution de leur relation, pas simple tout les jours, mais Lisbon a admit à elle-même qu'elle aimait Jane, reste plus qu'à lui dire à lui, qu'elle cesse de se questionner et ça ira, enfin je pense
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Je l'ignorais... merci du renseignement, Johel
Sinon chouette chapitre, bien traduit... Et tout à été dit donc je vais éviter de tout répéter
Sinon chouette chapitre, bien traduit... Et tout à été dit donc je vais éviter de tout répéter
Re: United (traduction) ^
lilia a écrit:Et bien, Lisbon est loin d'être heureuse pour une jeune mariée.
Je sais pas si ça va durer cette histoire là, Jane n'aurait pas du se précipiter en la "forçant" pratiquement à accepter de l'épouser. Ou alors, il devrait au moins s'impliquer un peu plus, en se comportant comme un vrai mari avec elle.
Il me donne l'impression de quelqu'un qui achète un article à l'avance pour éviter la rupture de stock!
Comme ça il a mit le grappin sur la femme qu'il aime pour qu'aucun autre ne la lui souffle.
Je trouve pas ça très romantique, c'est plutôt macho comme façon d'agir. Jane me déçoit beaucoup sur ce coup là!
J'ose même pas imaginer la nuit de noces, glaciale!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je plussois ce que Lilia vient de dire
C'est vraiment loin du romantisme que j'aurais pu imaginer dans cette fic mais je pour que ça se radoucisse un peu entre eux ! malgré que je sais que je vais trop vite en besogne
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: United (traduction) ^
J'attends avec impatience les réactions de chacuns au travaille.
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
United
OMG!!!!!!!!!!!!!!!
Sweety is the best!!!!!!!!!
Gros à toi!!!
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Calliope69- Distributeur de café
- Personnage préféré : Teresa Lisbon et Patrick Jane
Loisirs : Regarder des séries TV,me balader et nager dans les eaux chaudes du Pacifique
Localisation : Quelques part à 1200 km de l'Australie <3
Re: United (traduction) ^
Ils sont MARIÉESSSSSSSSSSS
Tu peut pas nous laisser comme sa.. faut savoir se qu'ils se passent après... dsl hihi je m'emporte !!!
Vraiment une belle suiteeeeeeeeee :) VLSSSSSSSSSS
Tu peut pas nous laisser comme sa.. faut savoir se qu'ils se passent après... dsl hihi je m'emporte !!!
Vraiment une belle suiteeeeeeeeee :) VLSSSSSSSSSS
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: United (traduction) ^
j'ai fait de mon mieux pour vous avancer le chapitre 5 ce soir mais j'étais un peu malade, alors ça attendra demain soir après le boulot comme il est déjà 2h39 chez moi et que je me lève à 8h je pense que je vais aller mais la suite demain, et peut-être même deux chapitres dans la journée, je vais voir
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Bien sur :) va te reposer , c'est important
On attendra , même si c'est dur hihihi
bonne nuit
On attendra , même si c'est dur hihihi
bonne nuit
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: United (traduction) ^
à tous pour vos commentaires
J'ai mis un peu plus de temps que prévus pour la traduction du chapitre 5 mais à partir de maintenant ça ira plus vite, l'ami de mon père est partit je serais donc tranquille ,
Bonne lecture
**********
Chapitre 5
Chapitre 6, Partie I
J'ai mis un peu plus de temps que prévus pour la traduction du chapitre 5 mais à partir de maintenant ça ira plus vite, l'ami de mon père est partit je serais donc tranquille ,
Bonne lecture
**********
Chapitre 5
Seulement quatre jour de mariage et la tension devenait insupportable. Lisbon avait été nerveuse la première nuit, leur soit disant nuit de noce mais apparemment elle n’avait pas de raison de l’être. Avant de se coucher ils avaient passé du temps devant la télévision chacun à une extrémité du canapé, pour se détendre après une longue journée de travail, aucun n’émettant un son. Ce qui était exactement ce qu’il faisaient en ce moment. Quatre jours avaient passé et la routine n’avait pas changé. Ce n’était définitivement pas ce que la plupart des couples feraient. C’était exactement eux et cela commençait à ennuyer Lisbon. Elle était marié à l’homme et il continuait à dormir sur le sol de sa chambre, pour pleurer à voix haute. Elle n’avait aucune idée pourquoi il avait opté pour cet endroit froid et inconfortable en premier lieu mais elle espérait qu’il l’abandonne.
Le pire était qu’il étaient techniquement ensemble depuis seulement sept jours et elle se posait des questions sur sa santé mentale. Si elle avait était totalement saine d’esprit elle n’aurait sûrement jamais accepté ça. Même à l’aide de piètres excuses comme que cela pourrait aider Jane. Elle n’espérait pas l’aider, elle espérait une vrai romance. Un vrai mariage. C’était ce qu’elle voulait depuis qu’elle avait dit oui à cette proposition. Seulement sept jours, quatre en temps que couple marié et elle était à la limites d’attacher Jane à la table de la cuisine pour le faire parler. Elle pensait qu’il finirait par venir de lui-même depuis qu’elle accepté mais il ne l’avait pas fait. Il était toujours aussi vague sur ses sentiments alors que les siens étaient clair.
Il était si doué pour la lire, elle avait juste supposé qu’il saurait ce qu’elle ressentait. Il avait laissé voir plusieurs indicateurs qu’il l’avait fait. Peut-être bien, peut-être que c’était ça leur problème, ils avaient seulement supposé les choses. Lisbon savait qu’elle s’était questionnée sur tout de toutes les façons possibles, elle avait des excuses et des raisons possibles sur le fait que tout était arrivé si vite mais elle ne lui avait jamais demandé. Elle n’avait jamais prit vraiment le temps de lui demandé pourquoi il n’avait pas voulu qu’ils se voient pendant encore quelques mois avant de faire plus. Elle n’avait jamais demandé pourquoi il avait besoin d’aller si vite. Oui, elle lui avait demandé pourquoi il lui avait fait sa demande, mais c’était tout. C’était le plus loin qu’elle soit allée dans es interrogations et elle réalisa maintenant qu’elle avait besoin de creuser un peu plus profondément pour leur bien à tout les deux. C’était une chose d’essayer et de se convaincre qu’elle était d’accord avec cet arrangement mais c’était entièrement différent d’y croire. Elle n’y croyait pas, pas si profondément. Elle savait qu’il devait y avoir quelque chose de plus ou elle ne serait jamais heureuse. Elle s’était torturée elle-même avec tant de questions, il était maintenant temps de les poser.
Attrapant rapidement la télécommande posé sur le coussin entre eux, Lisbon appuya sur le bouton et regarda l’écran devenir noir. Le son qui avait emplit l’espace disparut et elle pu sentir la tension alors qu’ils cherchaient tout les deux quoi dire. Les bagues à son doigt attirèrent son attention pour la millième fois au moins en l’espace de quelques heures. Elle n’avait jamais cessé, elles étaient si belles et elle semblaient être à leur place, mais elle savait mieux. Elles ne seraient pas à leur place tant qu’elle n’auraient pas une relation amoureuse.
« Jane… »
« Nous en avons parlé plusieurs fois Teresa. C’est Patrick, de plus cela pourrait devenir confus lorsque je voudrait t’appeler madame Jane. »
« Techniquement, j’ai conservé mon nom de famille donc tu ne peux pas m’appeler comme ça et comment cela pourrait-il être confus alors qu’il y a un préfixe devant? »
« Tu as gardé ton nom à des fins professionnelles, tu ne veux pas que ton travail accomplis ne soit plus lié à toi par le nom, mais dans le contexte social tu es bien madame Jane. » Avec un soupir qui lui donnait raison, Lisbon retourna son attention sur la montre à son poignet. Il était tard. Bien sûr qu’il l’était, ça l’était toujours lorsqu’elle essayait de lui parler. Elle savait que c’était l’occasion de trouver une échappatoire si besoin est. Si cela arrivait, elle pouvait simplement dire qu’elle était fatiguée et aller se coucher.
« Patrick, nous ne pouvons pas continuer à éviter l’inévitable. »
« Le fait que nous l’ayons évité le rend inévitable, n’est-ce pas? » Tournant son dos contre le bras du canapé, elle remonta ses genoux contre sa poitrine et y posa le menton. Elle était si fatiguée. Fatiguée de prétendre que tout allait bien alors qu’il y avait tant de question qui la mangeaient de l’intérieur jours après jours. « D’accord, je sais qu’il y a des choses que tu sens le besoin de dire, alors vas-y… dis-les. »
« Nous sommes mariés. » De toutes les choses qu’elle pensait sortir de sa bouche, dire quelque chose de si évident n’en faisait as partie. « Tu dors sur le sol et je ne eux rien faire d’autre que de me demander pourquoi je fais ça. Pourquoi nous faisons ça?»
« Je pensais que nous en avions déjà parlé. »
« J’ai juste besoin de savoir pourquoi tu ne pouvais pas attendre quelques mois, pourquoi nous ne pouvions pas sortir ou faire autre chose avant de plonger dans quelque chose de si permanent. »
« Teresa, je te l’ais dis. C’est la même raison pour laquelle tu as dis oui. La même raison pour laquelle tu as dis ’je le eux’ alors que tu pouvais tout stopper. » La raison était qu’elle l’aimait et qu’elle était égoïste. Elle doutait que les siennes soient les mêmes ou alors peut-être qu’elle était effrayée que ce soit le cas. Ca lui vint encore en tête, des idées folles de rationnaliser ce qu’ils faisaient. Peut-être qu’elle était vraiment folle.
« C’est-ce dont je parle Jane. Tu n’es jamais sérieux avec moi. »
« Je suis sérieux. »
« Non tu ne l’es pas. » L’irritation dans sa voix était évidente et elle était fière d’elle-même pour pousser tout ça encore plus loin alors qu’elle aurait pu retourner dans le silence tortueux de l’ignorance. « Ca n’a pas d’importance pour moi ce qu’il en est vraiment, du moment que tu me le dis. C’est bon si c’est au sujet de John Le Rouge… je veux aider. »
« Tu es ma femme et je t’aime. Pourquoi ne peux-tu as être heureuse avec ça? » Lisbon était un peu choqué par le ton de sa voix et l’utilisation de trois mots qu’il ne lui avait jamais dit avant. Le ton tranchant n’était pas ce qu’elle avait l’habitude d’entendre venant de lui mais son cœur remplaça la colère qu’elle voulait ressentir par des papillonnements à la seconde où elle entendit ’je t’aime’ sortir de ses lèvres. Elle tenta de s’enfoncer un peu plus dans le canapé, plus loin encore de Jane mais c’était impossible. Son dos était enfoncé le plus loin qu’il était possible contre le bras du canapé et elle sentit sa respiration se bloquer dans sa gorge face à l’intensité de son regard brulant.
« Pourquoi ne peux-tu pas être honnête avec moi? »
« Je suis honnête avec toi. » Elle n’était pas sûr de le croire, c’était exactement le problème de leur arrangement, ne pas croire. Son cœur faisait son possible pour gagner la bataille mais sa tête ne le laissa pas faire. Les défenses de son cerveau s’affaiblirent alors qu’il s’approchait -lorsqu’il rampa à ses cotés et laissa ses mains sur le bras du divan, l’empêchant de partir. Elle se sentait prisonnière et libre à la fois. Ca n’avait aucun sens. Plus rien n’en avait désormais. Plus rien mais elle n’en avait que faire. Ses yeux étaient la seule chose sur laquelle elle se concentrait et ils devenaient de plus en plus sombres. Elle su par la chaleur qui envahissait son corps et ses joues brulantes, que les siens le devenaient aussi. Elle ne pouvait pas le cacher et ne le voulait pas. Elle voulait qu’il le voit, elle voulait qu’il réalise que ce n’était pas un jeu pour elle.
Son pouls accéléra à la seconde où il se rapprocha. Elle pouvait sentir sa chaude respiration sur son visage, la tentant de se rapprocher. Elle le voulait, elle voulait réduire cette distance qu’il y avait entre eux mais elle ne pouvait pas. Ce n’était pas juste. Rien de tout ça ne l’était et pourtant ses paupières tremblaient, luttant pour rester ouverte. Ses lèvres s’entrouvrirent automatiquement lorsque son nez frotta le sien, elle ne lutta pas plus et ferma les yeux. Malgré leur dispute et sachant qu’ils ne devaient pas, elle le voulait. Elle le voulait lui. Elle voulait lui montrer à quel point elle l’aimait même si c’était profiter de lui. Peut-être que ça ne l’était pas. Il semblait le vouloir aussi. Son estomac se tordit à cette pensée.
Avec les yeux fermement serrés et sa poitrine lourde à chaque respiration, elle laissa une main se tendre devant elle. Sa main gauche, celle avec les preuves. Elle n’ouvrit pas les yeux pour voir, elle se fichait de savoir où elle se posait, et un soupir s’échappa de ses poumons lorsqu’elle entra en contact avec le tissu de sa veste. Il était près, trop près mais n’avança pas plus. Elle ne pouvait pas penser avec lui si près, elle ne pouvait pas laisser son esprit comprendre autre chose que son souffle contre ses lèvres, son nez touchant le sien et la chaleur irradiant de son corps. Ils étaient au point culminant d’un match, elle savait qu’ils l’étaient et maintenant elle ne savait pas ce qu’ils étaient en train de faire mais elle ne trouver les mots pour protester. Elle ne pouvait pas s’éloigner, il était trop hypnotique. Elle ne pouvait même pas ouvrir les yeux ou fermer la bouche.
« Je t’aime, pourquoi ne peux-tu pas le croire? » Les mots sortirent dans un souffle, à peine audible et son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine à la douceur de sa voix. C’était la plus petite raison pour l’épouser, si ça ne l’aidait pas alors ça les briseraient tout les deux. « Je ne t’aurais pas épousé si je ne t’aimais pas Teresa. »
Jamais personne n’avait murmuré son nom aussi tendrement contre ses lèvres, elle n’avait jamais ressentit cette secousse de plaisir traverser son corps à ce tendre touché mais alors qu’elle laissait les sensations l’envahir, tout disparut. Remplacé par l’air froid. Ses yeux s’ouvrirent immédiatement pour voir Jane monter les escaliers. Sa respiration était encore anarchique, lourde et laborieuse mais elle le suivit. La conversation n’était pas fini. Les choses ne faisaient que commencer. Il venait juste de lui dire qu’il l’aimait, il l’avait dit deux fois et à la seconde elle avait commencé à croire que, d’une certaine façon, il l’aimait.
« Patrick, je… »
« Je suis fatigué, je vais me coucher. » Selon lui la conversation était terminée et à en juger par la défaite dans sa voix, elle décida de le laisser tranquille. Juste pour ce soir, c’était une excuse minable qu’elle ne connaissait que trop bien. C’était son excuse et au lieu de l’arrêter une fois qu’ils furent en haut des escaliers, elle le laissa aller à la salle de bain. Sans un mot, elle se dirigea vers sa chambre et ne prit pas la peine d’allumer la lumière. A quoi bon puisqu’elle allait dormir?
Elle posa sa montre sur la commode alors qu’elle songeait à ce que serait la nuit. Une autre partie de joué, cela semblait être son rituel nocturne désormais. Elle pouvait entendre l’eau couler alors qu’elle tira sur sa chemise avec plus de force que nécessaire et laissa ses pensées retourner à ce qu’il s’était passé en bas. Le vêtement frappa le mur et tomba dans la pile grandissante de linge sale. Quelques secondes de plus et son pantalon suivit la même direction. Il fallait vraiment qu’elle fasse une machine. Le linge de Jane en plus lui donnait plus à faire qu’elle n’en avait l’habitude.
Baissant les yeux vers son ventre nu, elle passa doucement ses doigts sur la marque qu’elle avait eu de sa rencontre avec la commode. Elle devenait jaune, commençant à disparaitre et n’était plus aussi douloureux au touché, rassurant pour elle. Satisfaite de guérir bien, elle commença à chercher dans les étagères quelque chose pour dormir. Il fallait vraiment qu’elle s’occupe de cette montagne de linge derrière sa porte mais son esprit ne lui avait pas permit de se relaxer assez ces derniers jours pour y penser. Elle le ferait demain. Espérons que cela lui donnerait une bonne excuse pour se tenir éloigné de Jane pendant un temps. Elle avait besoin d’être un peu seule, un peu de temps rien que pour elle qui n’incluait pas le travail ou Jane.
Sa recherche pour un pyjama s’arrêta lorsqu’elle entendit Jane entrer dans la chambre. Au court des deux derniers jours, il l’avait surprise en sous vêtement trois fois, mais ils étaient mariés et aucun d’eux n’y prêta attention. Cela ne voulait pas dire que ça n’affectait pas Lisbon de se trouver en soutien gorge et culotte à la vue de Jane mais c’était de sa faute. Elle se changeait toujours dans sa, enfin ’leur’ chambre. Il était logique qu’il la voit. Elle n’avait seulement jamais imaginé être nerveuse pour ça. Elle n’était peut-être pas la plus belle femme au monde ou autre mais elle n’avait pas de raisons d’avoir honte de son corps. Sauf quand cela venait de Jane. Il soulignait toujours les défauts. Il le faisait tous les jours. Montrer chez les gens ce qu’ils voulaient cacher, une faille.
« L’ecchymose va mieux. »
« Oui, ça ne fait plus mal. » Jane resta au bord du lit, la fixant, la mettant mal à l’aise, comme si elle devait croiser les bras devant elle dans une tentative pour se cacher. « Patrick, au sujet de tout ça, je sais pourquoi j’ai accepté, je sais que je… »
« Tiens. » Une chemise blanche et bleue vola dans sa direction, elle l’attrapa facilement. Sa chemise, elle était un peu confuse. « Quelque chose pour dormir. »
« Merci mais j’ai besoin de te dire que je… »
« Je pense que nous avons assez parlé pour une soirée. » Lisbon avait envi de lui hurler dessus pour repousser encore une fois cette discussion. Elle avait besoin qu’il sache pourquoi elle l’avait épousé et il avait besoin d’écouter. Elle réalisa qu’il était en colère contre elle pour leur précédente dispute mais elle n’avait pas envi de juste oublier. Il agissait comme si lui le voulait, attrapant un oreiller et le posant au sol. Elle était fatiguée de le voir souffrir en dormant par terre, elle préférait le savoir sur le canapé que sur le sol. Mais elle préférait encore plus qu’il la rejoigne dans le lit. Ce serait mieux pour son dos et peut-être qu’ainsi ils pourraient tout les deux trouver un peu de sommeil, au lieu d’entendre les soupirs agités et incessant de l’autre. Elle n’espérait rien de lui. Rien d’intime, elle était juste fatiguée qu’il dorme sur un sol inconfortable alors qu’il n’en avait pas besoin.
« Au moins dors dans le lit, Patrick. » Il lui tournait le dos à présent, sa peau brillant au clair de lune filtrant de ses rideaux. Elle cherchait à mettre ses bras dans les manches de sa chemise quand il la regarda par-dessus son épaule. Elle était fatiguée d’agir ainsi avec lui, la confusion était éreintante alors, avec un léger sourire, elle tenta de détendre l’atmosphère. « Tu es mon… mon mari et tu ne veux même pas dormir dans le lit avec moi? »
Son plan se retourna contre elle lorsqu’il laissa échapper un rire creux. Il lui avait fallut quelques secondes pour s’habituer à se référer à Jane comme son mari, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il rit de son effort. Elle essayait. Ne le voyait-il pas? Ce n’était pas exactement une balade dans le parc, pour aucun d’eux.
« Tu es ma femme et tu ne crois même pas que je t’aime. Je pense que nous sommes pareil. Bonne nuit. » Leur relation était à l’envers, les disputes et les mensonges avaient commencé immédiatement au lieu de cette merveilleuse Lune de miel dont Lisbon avait entendu parler. Elle savait que c’était à cause des circonstances mais c’était différent de ce qu’elle pensait que ce serait. Une part d’elle ne voulait même pas poster sa chemise pour dormir plus longtemps tandis que l’autre voulait la garder. C’était la première nuit qu’il la lui proposait et elle ne la lui rendrait pas maintenant. Elle sentait comme lui, elle avait encore sa chaleur de lorsqu’il la portait et malgré la façon qu’ils avaient d’agir l’un envers l’autre, ça lui rappelait pourquoi elle l’aimait.
« Très bien, dors sur le sol alors, mais écoute, j’ai accepté ce mariage parce que je pensais que si c’était ta façon de gérer certaines choses alors j’essayerai et t’aiderais, parce que j’avais l’espoir que ça deviendrait quelque chose qui pourrait classer ce mariage comme réel au lieu de cet étrange et fou arrangement entre deux amis. Trop de réflexions, je suppose. » Elle ne lui laissa pas la chance de dire quoi que ce soit de plus, elle quitta la chambre et se dirigea vers la salle de bain sans même prendre la peine de le regarder. Ce soir n’était pas ce qu’elle avait espérait. Traitez la d'idiote mais elle avait espérait que ce serait facile. Elle avait espérait qu’ils parleraient et que tout irait bien, que Jane lui dirait au moins la vérité. Elle avait envi de le croire, elle le voulait vraiment mais elle ne savait pas comment.
Le pire était qu’il étaient techniquement ensemble depuis seulement sept jours et elle se posait des questions sur sa santé mentale. Si elle avait était totalement saine d’esprit elle n’aurait sûrement jamais accepté ça. Même à l’aide de piètres excuses comme que cela pourrait aider Jane. Elle n’espérait pas l’aider, elle espérait une vrai romance. Un vrai mariage. C’était ce qu’elle voulait depuis qu’elle avait dit oui à cette proposition. Seulement sept jours, quatre en temps que couple marié et elle était à la limites d’attacher Jane à la table de la cuisine pour le faire parler. Elle pensait qu’il finirait par venir de lui-même depuis qu’elle accepté mais il ne l’avait pas fait. Il était toujours aussi vague sur ses sentiments alors que les siens étaient clair.
Il était si doué pour la lire, elle avait juste supposé qu’il saurait ce qu’elle ressentait. Il avait laissé voir plusieurs indicateurs qu’il l’avait fait. Peut-être bien, peut-être que c’était ça leur problème, ils avaient seulement supposé les choses. Lisbon savait qu’elle s’était questionnée sur tout de toutes les façons possibles, elle avait des excuses et des raisons possibles sur le fait que tout était arrivé si vite mais elle ne lui avait jamais demandé. Elle n’avait jamais prit vraiment le temps de lui demandé pourquoi il n’avait pas voulu qu’ils se voient pendant encore quelques mois avant de faire plus. Elle n’avait jamais demandé pourquoi il avait besoin d’aller si vite. Oui, elle lui avait demandé pourquoi il lui avait fait sa demande, mais c’était tout. C’était le plus loin qu’elle soit allée dans es interrogations et elle réalisa maintenant qu’elle avait besoin de creuser un peu plus profondément pour leur bien à tout les deux. C’était une chose d’essayer et de se convaincre qu’elle était d’accord avec cet arrangement mais c’était entièrement différent d’y croire. Elle n’y croyait pas, pas si profondément. Elle savait qu’il devait y avoir quelque chose de plus ou elle ne serait jamais heureuse. Elle s’était torturée elle-même avec tant de questions, il était maintenant temps de les poser.
Attrapant rapidement la télécommande posé sur le coussin entre eux, Lisbon appuya sur le bouton et regarda l’écran devenir noir. Le son qui avait emplit l’espace disparut et elle pu sentir la tension alors qu’ils cherchaient tout les deux quoi dire. Les bagues à son doigt attirèrent son attention pour la millième fois au moins en l’espace de quelques heures. Elle n’avait jamais cessé, elles étaient si belles et elle semblaient être à leur place, mais elle savait mieux. Elles ne seraient pas à leur place tant qu’elle n’auraient pas une relation amoureuse.
« Jane… »
« Nous en avons parlé plusieurs fois Teresa. C’est Patrick, de plus cela pourrait devenir confus lorsque je voudrait t’appeler madame Jane. »
« Techniquement, j’ai conservé mon nom de famille donc tu ne peux pas m’appeler comme ça et comment cela pourrait-il être confus alors qu’il y a un préfixe devant? »
« Tu as gardé ton nom à des fins professionnelles, tu ne veux pas que ton travail accomplis ne soit plus lié à toi par le nom, mais dans le contexte social tu es bien madame Jane. » Avec un soupir qui lui donnait raison, Lisbon retourna son attention sur la montre à son poignet. Il était tard. Bien sûr qu’il l’était, ça l’était toujours lorsqu’elle essayait de lui parler. Elle savait que c’était l’occasion de trouver une échappatoire si besoin est. Si cela arrivait, elle pouvait simplement dire qu’elle était fatiguée et aller se coucher.
« Patrick, nous ne pouvons pas continuer à éviter l’inévitable. »
« Le fait que nous l’ayons évité le rend inévitable, n’est-ce pas? » Tournant son dos contre le bras du canapé, elle remonta ses genoux contre sa poitrine et y posa le menton. Elle était si fatiguée. Fatiguée de prétendre que tout allait bien alors qu’il y avait tant de question qui la mangeaient de l’intérieur jours après jours. « D’accord, je sais qu’il y a des choses que tu sens le besoin de dire, alors vas-y… dis-les. »
« Nous sommes mariés. » De toutes les choses qu’elle pensait sortir de sa bouche, dire quelque chose de si évident n’en faisait as partie. « Tu dors sur le sol et je ne eux rien faire d’autre que de me demander pourquoi je fais ça. Pourquoi nous faisons ça?»
« Je pensais que nous en avions déjà parlé. »
« J’ai juste besoin de savoir pourquoi tu ne pouvais pas attendre quelques mois, pourquoi nous ne pouvions pas sortir ou faire autre chose avant de plonger dans quelque chose de si permanent. »
« Teresa, je te l’ais dis. C’est la même raison pour laquelle tu as dis oui. La même raison pour laquelle tu as dis ’je le eux’ alors que tu pouvais tout stopper. » La raison était qu’elle l’aimait et qu’elle était égoïste. Elle doutait que les siennes soient les mêmes ou alors peut-être qu’elle était effrayée que ce soit le cas. Ca lui vint encore en tête, des idées folles de rationnaliser ce qu’ils faisaient. Peut-être qu’elle était vraiment folle.
« C’est-ce dont je parle Jane. Tu n’es jamais sérieux avec moi. »
« Je suis sérieux. »
« Non tu ne l’es pas. » L’irritation dans sa voix était évidente et elle était fière d’elle-même pour pousser tout ça encore plus loin alors qu’elle aurait pu retourner dans le silence tortueux de l’ignorance. « Ca n’a pas d’importance pour moi ce qu’il en est vraiment, du moment que tu me le dis. C’est bon si c’est au sujet de John Le Rouge… je veux aider. »
« Tu es ma femme et je t’aime. Pourquoi ne peux-tu as être heureuse avec ça? » Lisbon était un peu choqué par le ton de sa voix et l’utilisation de trois mots qu’il ne lui avait jamais dit avant. Le ton tranchant n’était pas ce qu’elle avait l’habitude d’entendre venant de lui mais son cœur remplaça la colère qu’elle voulait ressentir par des papillonnements à la seconde où elle entendit ’je t’aime’ sortir de ses lèvres. Elle tenta de s’enfoncer un peu plus dans le canapé, plus loin encore de Jane mais c’était impossible. Son dos était enfoncé le plus loin qu’il était possible contre le bras du canapé et elle sentit sa respiration se bloquer dans sa gorge face à l’intensité de son regard brulant.
« Pourquoi ne peux-tu pas être honnête avec moi? »
« Je suis honnête avec toi. » Elle n’était pas sûr de le croire, c’était exactement le problème de leur arrangement, ne pas croire. Son cœur faisait son possible pour gagner la bataille mais sa tête ne le laissa pas faire. Les défenses de son cerveau s’affaiblirent alors qu’il s’approchait -lorsqu’il rampa à ses cotés et laissa ses mains sur le bras du divan, l’empêchant de partir. Elle se sentait prisonnière et libre à la fois. Ca n’avait aucun sens. Plus rien n’en avait désormais. Plus rien mais elle n’en avait que faire. Ses yeux étaient la seule chose sur laquelle elle se concentrait et ils devenaient de plus en plus sombres. Elle su par la chaleur qui envahissait son corps et ses joues brulantes, que les siens le devenaient aussi. Elle ne pouvait pas le cacher et ne le voulait pas. Elle voulait qu’il le voit, elle voulait qu’il réalise que ce n’était pas un jeu pour elle.
Son pouls accéléra à la seconde où il se rapprocha. Elle pouvait sentir sa chaude respiration sur son visage, la tentant de se rapprocher. Elle le voulait, elle voulait réduire cette distance qu’il y avait entre eux mais elle ne pouvait pas. Ce n’était pas juste. Rien de tout ça ne l’était et pourtant ses paupières tremblaient, luttant pour rester ouverte. Ses lèvres s’entrouvrirent automatiquement lorsque son nez frotta le sien, elle ne lutta pas plus et ferma les yeux. Malgré leur dispute et sachant qu’ils ne devaient pas, elle le voulait. Elle le voulait lui. Elle voulait lui montrer à quel point elle l’aimait même si c’était profiter de lui. Peut-être que ça ne l’était pas. Il semblait le vouloir aussi. Son estomac se tordit à cette pensée.
Avec les yeux fermement serrés et sa poitrine lourde à chaque respiration, elle laissa une main se tendre devant elle. Sa main gauche, celle avec les preuves. Elle n’ouvrit pas les yeux pour voir, elle se fichait de savoir où elle se posait, et un soupir s’échappa de ses poumons lorsqu’elle entra en contact avec le tissu de sa veste. Il était près, trop près mais n’avança pas plus. Elle ne pouvait pas penser avec lui si près, elle ne pouvait pas laisser son esprit comprendre autre chose que son souffle contre ses lèvres, son nez touchant le sien et la chaleur irradiant de son corps. Ils étaient au point culminant d’un match, elle savait qu’ils l’étaient et maintenant elle ne savait pas ce qu’ils étaient en train de faire mais elle ne trouver les mots pour protester. Elle ne pouvait pas s’éloigner, il était trop hypnotique. Elle ne pouvait même pas ouvrir les yeux ou fermer la bouche.
« Je t’aime, pourquoi ne peux-tu pas le croire? » Les mots sortirent dans un souffle, à peine audible et son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine à la douceur de sa voix. C’était la plus petite raison pour l’épouser, si ça ne l’aidait pas alors ça les briseraient tout les deux. « Je ne t’aurais pas épousé si je ne t’aimais pas Teresa. »
Jamais personne n’avait murmuré son nom aussi tendrement contre ses lèvres, elle n’avait jamais ressentit cette secousse de plaisir traverser son corps à ce tendre touché mais alors qu’elle laissait les sensations l’envahir, tout disparut. Remplacé par l’air froid. Ses yeux s’ouvrirent immédiatement pour voir Jane monter les escaliers. Sa respiration était encore anarchique, lourde et laborieuse mais elle le suivit. La conversation n’était pas fini. Les choses ne faisaient que commencer. Il venait juste de lui dire qu’il l’aimait, il l’avait dit deux fois et à la seconde elle avait commencé à croire que, d’une certaine façon, il l’aimait.
« Patrick, je… »
« Je suis fatigué, je vais me coucher. » Selon lui la conversation était terminée et à en juger par la défaite dans sa voix, elle décida de le laisser tranquille. Juste pour ce soir, c’était une excuse minable qu’elle ne connaissait que trop bien. C’était son excuse et au lieu de l’arrêter une fois qu’ils furent en haut des escaliers, elle le laissa aller à la salle de bain. Sans un mot, elle se dirigea vers sa chambre et ne prit pas la peine d’allumer la lumière. A quoi bon puisqu’elle allait dormir?
Elle posa sa montre sur la commode alors qu’elle songeait à ce que serait la nuit. Une autre partie de joué, cela semblait être son rituel nocturne désormais. Elle pouvait entendre l’eau couler alors qu’elle tira sur sa chemise avec plus de force que nécessaire et laissa ses pensées retourner à ce qu’il s’était passé en bas. Le vêtement frappa le mur et tomba dans la pile grandissante de linge sale. Quelques secondes de plus et son pantalon suivit la même direction. Il fallait vraiment qu’elle fasse une machine. Le linge de Jane en plus lui donnait plus à faire qu’elle n’en avait l’habitude.
Baissant les yeux vers son ventre nu, elle passa doucement ses doigts sur la marque qu’elle avait eu de sa rencontre avec la commode. Elle devenait jaune, commençant à disparaitre et n’était plus aussi douloureux au touché, rassurant pour elle. Satisfaite de guérir bien, elle commença à chercher dans les étagères quelque chose pour dormir. Il fallait vraiment qu’elle s’occupe de cette montagne de linge derrière sa porte mais son esprit ne lui avait pas permit de se relaxer assez ces derniers jours pour y penser. Elle le ferait demain. Espérons que cela lui donnerait une bonne excuse pour se tenir éloigné de Jane pendant un temps. Elle avait besoin d’être un peu seule, un peu de temps rien que pour elle qui n’incluait pas le travail ou Jane.
Sa recherche pour un pyjama s’arrêta lorsqu’elle entendit Jane entrer dans la chambre. Au court des deux derniers jours, il l’avait surprise en sous vêtement trois fois, mais ils étaient mariés et aucun d’eux n’y prêta attention. Cela ne voulait pas dire que ça n’affectait pas Lisbon de se trouver en soutien gorge et culotte à la vue de Jane mais c’était de sa faute. Elle se changeait toujours dans sa, enfin ’leur’ chambre. Il était logique qu’il la voit. Elle n’avait seulement jamais imaginé être nerveuse pour ça. Elle n’était peut-être pas la plus belle femme au monde ou autre mais elle n’avait pas de raisons d’avoir honte de son corps. Sauf quand cela venait de Jane. Il soulignait toujours les défauts. Il le faisait tous les jours. Montrer chez les gens ce qu’ils voulaient cacher, une faille.
« L’ecchymose va mieux. »
« Oui, ça ne fait plus mal. » Jane resta au bord du lit, la fixant, la mettant mal à l’aise, comme si elle devait croiser les bras devant elle dans une tentative pour se cacher. « Patrick, au sujet de tout ça, je sais pourquoi j’ai accepté, je sais que je… »
« Tiens. » Une chemise blanche et bleue vola dans sa direction, elle l’attrapa facilement. Sa chemise, elle était un peu confuse. « Quelque chose pour dormir. »
« Merci mais j’ai besoin de te dire que je… »
« Je pense que nous avons assez parlé pour une soirée. » Lisbon avait envi de lui hurler dessus pour repousser encore une fois cette discussion. Elle avait besoin qu’il sache pourquoi elle l’avait épousé et il avait besoin d’écouter. Elle réalisa qu’il était en colère contre elle pour leur précédente dispute mais elle n’avait pas envi de juste oublier. Il agissait comme si lui le voulait, attrapant un oreiller et le posant au sol. Elle était fatiguée de le voir souffrir en dormant par terre, elle préférait le savoir sur le canapé que sur le sol. Mais elle préférait encore plus qu’il la rejoigne dans le lit. Ce serait mieux pour son dos et peut-être qu’ainsi ils pourraient tout les deux trouver un peu de sommeil, au lieu d’entendre les soupirs agités et incessant de l’autre. Elle n’espérait rien de lui. Rien d’intime, elle était juste fatiguée qu’il dorme sur un sol inconfortable alors qu’il n’en avait pas besoin.
« Au moins dors dans le lit, Patrick. » Il lui tournait le dos à présent, sa peau brillant au clair de lune filtrant de ses rideaux. Elle cherchait à mettre ses bras dans les manches de sa chemise quand il la regarda par-dessus son épaule. Elle était fatiguée d’agir ainsi avec lui, la confusion était éreintante alors, avec un léger sourire, elle tenta de détendre l’atmosphère. « Tu es mon… mon mari et tu ne veux même pas dormir dans le lit avec moi? »
Son plan se retourna contre elle lorsqu’il laissa échapper un rire creux. Il lui avait fallut quelques secondes pour s’habituer à se référer à Jane comme son mari, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il rit de son effort. Elle essayait. Ne le voyait-il pas? Ce n’était pas exactement une balade dans le parc, pour aucun d’eux.
« Tu es ma femme et tu ne crois même pas que je t’aime. Je pense que nous sommes pareil. Bonne nuit. » Leur relation était à l’envers, les disputes et les mensonges avaient commencé immédiatement au lieu de cette merveilleuse Lune de miel dont Lisbon avait entendu parler. Elle savait que c’était à cause des circonstances mais c’était différent de ce qu’elle pensait que ce serait. Une part d’elle ne voulait même pas poster sa chemise pour dormir plus longtemps tandis que l’autre voulait la garder. C’était la première nuit qu’il la lui proposait et elle ne la lui rendrait pas maintenant. Elle sentait comme lui, elle avait encore sa chaleur de lorsqu’il la portait et malgré la façon qu’ils avaient d’agir l’un envers l’autre, ça lui rappelait pourquoi elle l’aimait.
« Très bien, dors sur le sol alors, mais écoute, j’ai accepté ce mariage parce que je pensais que si c’était ta façon de gérer certaines choses alors j’essayerai et t’aiderais, parce que j’avais l’espoir que ça deviendrait quelque chose qui pourrait classer ce mariage comme réel au lieu de cet étrange et fou arrangement entre deux amis. Trop de réflexions, je suppose. » Elle ne lui laissa pas la chance de dire quoi que ce soit de plus, elle quitta la chambre et se dirigea vers la salle de bain sans même prendre la peine de le regarder. Ce soir n’était pas ce qu’elle avait espérait. Traitez la d'idiote mais elle avait espérait que ce serait facile. Elle avait espérait qu’ils parleraient et que tout irait bien, que Jane lui dirait au moins la vérité. Elle avait envi de le croire, elle le voulait vraiment mais elle ne savait pas comment.
TBC…
Chapitre 6, Partie I
Dernière édition par Sweetylove30 le Sam 17 Mar 2012 - 9:46, édité 2 fois
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Et ben pour un couple de jeunes mariés c'est tendu !
Jane est de plus en plus bizzare ...
Pauvre Lisbon ! Elle se bat vraiment avec ses réflexions et ... avec Jane.
C'est triste à dire mais depuis qu'ils sont mariés, j'ai l'impression que leur relation se dégrade de jours en jours .
Ca va s'arranger hein ?
En tout cas bravo et pour la traduction ( je me répète je crois )
Jane est de plus en plus bizzare ...
Pauvre Lisbon ! Elle se bat vraiment avec ses réflexions et ... avec Jane.
C'est triste à dire mais depuis qu'ils sont mariés, j'ai l'impression que leur relation se dégrade de jours en jours .
Ca va s'arranger hein ?
En tout cas bravo et pour la traduction ( je me répète je crois )
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: United (traduction) ^
Ce chapitre est trop trop triste que ça me fait trop de la peine
Je n'aime pas du tout cette tension qu'y a entre eux, c'est insupportable surtout quand il s'agit de jeunes mariés comme eux Jane est vraiment trop bizarre Pauvre Lisbon qui ne sait plus quoi penser de leur mariage.
Ca devient de pire en pire leur relation puis j'ai l'impression que ça ressemble à un mariage arrangé voir un pacte entre amis qu'un vrai mariage.
Faites que ça s'arrange Faites que ça s'arrange
Chapeau pour la traduction
VLS VLS VLS
Je n'aime pas du tout cette tension qu'y a entre eux, c'est insupportable surtout quand il s'agit de jeunes mariés comme eux Jane est vraiment trop bizarre Pauvre Lisbon qui ne sait plus quoi penser de leur mariage.
Ca devient de pire en pire leur relation puis j'ai l'impression que ça ressemble à un mariage arrangé voir un pacte entre amis qu'un vrai mariage.
Faites que ça s'arrange Faites que ça s'arrange
Chapeau pour la traduction
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: United (traduction) ^
le prochain chapitre devrait voir arriver quelques améliorations, mais je n'en dis pas plus sinon il n'y aura plus de surprise
Sweetylove30- Red John
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Moi j'aime toujours autant !!! J'ai commencer de lire la VO mais c'est un peu compliqué pour moi quand même, je comprends pas tout, donc lire ta traduc' derrière me permes de mieux comprendre et de mieux m'imprégner dans l'histoire. Merci pour ça. Et en tout cas bravo, c'est super bien traduit !! Et merci de nous la traduire parce que c'est une histoire vraiment intéressante et originale. ça sort des sentiers battus.
VLS !
VLS !
Cdt63- Gardien du parking
Re: United (traduction) ^
J'espère bien oui, que ça va s'améliorer, sinon Lisbon va finir par péter les plombs!!
Et franchement à sa place, je lui mettrais des claques à cet homme, tout Jane soit-il!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et franchement à sa place, je lui mettrais des claques à cet homme, tout Jane soit-il!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: United (traduction) ^
c'est véritablement un étrange arrangement...un couple qui ne l'est que sur un papier...
Je suis sûre que tu nous donneras les motivations de Jane par la suite et que cela va s'arranger entre eux
pour cette histoire originale
Je suis sûre que tu nous donneras les motivations de Jane par la suite et que cela va s'arranger entre eux
pour cette histoire originale
Johel- In Jane we trust
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Re: United (traduction) ^
Vivement ka suite pour voir si Lisbon et Jane arriverons à depasser leur problème de communication et agir comme un véritable couple qui s'aime.
Karo- Agent de circulation
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Re: United (traduction) ^
je suis désolée mais il n'y aura pas de chapitre aujourd'hui, contre temps de dernière minute et je n'ai pas le temps de finir ma traduction, mais il y en aura un demain matin et un autre demain soir pour me faire pardonner et une bonne nouvelle dans ces chapitres pour vous
bonne journée les amis
bonne journée les amis
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Y a pas de soucis Sweety, ce n'est pas grave . On patientera sagement jusqu'à demain puis prends ton temps
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Re: United (traduction) ^
Alors voilà, pour commencer, voici le chapitre 6, mais je l'ais coupé en deux pour une bonne raison. Dans le texte original, il se trouve être en deux parties mais posté en une seule, juste une coupure. Alors je me suis dis que, vue la longueur de ce chapitre, je pouvais vous le poster en deux fois, ça fait un peu plus de suspens mais je peux vous promettre que vous aimerez la seconde parties de ce chapitre
Alors voilà pour l'explication et maintenant je vous laisse découvrir une nouvelle étape dans la vie de couple de nos héros ,
Bonne lecture
TBC...
*********
Autre petite info, j'ai lu dans l'un des commentaires de l'auteur de cette merveilleuse fic qu'il y aurait en tout 100 chapitres, autant vous dire que vous en avez pour un moment, et moi pas mal de travail mais si ça vous plait alors ça en vaut la peine
Chapitre 6, Partie II
Alors voilà pour l'explication et maintenant je vous laisse découvrir une nouvelle étape dans la vie de couple de nos héros ,
Bonne lecture
*********
Chapitre 6 Partie I
Chapitre 6 Partie I
Huit jours de mariage. Huit longs jours et toujours aucun progrès. Lisbon tentait chaque nuit de faire venir Jane à dormir dans le lit et chaque nuit il déclinait l’offre. Cela faisait quatre jour depuis leur première dispute. Elle aimait penser à quatre jour depuis qu’il l’avait presque embrassé mais elle ne savait pas si ça avait été ou non son intention. Tout n’était que supposition avec lui. C’était pourquoi, pour la deuxième fois en quatre jours elle était en train de jeter le linge dans la machine à laver. Faire la lessive était une bonne échappatoire à Jane et elle l’utilisait encore, même si en y pensant bien il n’y avait pas tant de linge sale. Mais ça n’avait pas d’importance, elle avait envi de penser et il n’y avait qu’un endroit où elle aimait être pour le faire. Lorsqu’elle était enfant, après la mort de sa mère, elle se hissait sur la machine à laver après l’avoir chargé de linge et restait juste assise.
Elle ne savait pas si c’était à cause du léger mouvement de balancement de l’appareil ou autre chose, mais elle aimait s’assoir dessus. Ca lui vidait la tête et lui donnait le temps seule dont elle avait besoin. La dernière foi qu’elle l’avait fait, elle était resté dans la salle de bain jusqu ‘à ce que tout les vêtements soient pliés et Jane n’était pas venu la chercher. Ils avaient été maladroit toute la journée, c’était cependant compréhensible. C’était le jour après leur dispute. Ils n’avaient pas parlé, mais la tension avait semblé baisser à mesure que les jours passaient et à présent il était de retour simplement et silencieusement à coexister dans son appartement. Bien qu’il y avait encore plusieurs choses qu’elle voulait lui demander, elle ne l’avait pas fait. Ca ne s’était pas bien fini la dernière fois.
Elle l’avait laissé dans la cuisine à faire la vaisselle, en sachant qu’il ne lui poserait pas de question et qu’elle ne lui manquerait pas pendant qu’elle serait occupée. Elle aimait plutôt bien cette partie de la vie conjugale, le travail interne était partagé. Il aimait aider et le faisait toujours sans attendre qu’elle lui demande de le faire, il savait qu’elle ne le ferait probablement pas. Elle ferait tout ça sans se plaindre mais c’était plus sympa de savoir qu’elle n’avait pas à le faire.
Avec un soupir, elle se hissa au sommet de la machine à laver et ferma les yeux. Elle laissa les soucis de la journée partir, plaçant ses genoux contre sa poitrine. Mis à part le tourbillon émotionnel, ça ne la gênait pas d’être mariée à Jane. A mesure que les jours passaient, elle sentait ses défenses tomber. Elle avait tenté d’arrêter de se poser tant de questions douteuses, mais ça n’avait pas encore bien fonctionnait pour le moment. Léger contre temps. Cependant, elle commençait à croire que tout ceci n’était pas si farfelue. Ils étaient proches, ils travaillaient ensemble depuis longtemps et elle se rappelait de plusieurs repas de fin de soirées qu’ils avaient partagé. Il était possible qu’il les compte comme des rendez-vous. Bien entendu ça n’expliquait pas pourquoi il dormait toujours sur le sol ou pourquoi ils ne s’étaient toujours pas embrassés. Elle pouvait encore sentir le bref touché de ses lèvres chaudes mais il n’y avait aucunes émotions derrière tout ça. Cela semblait n’être que routine et actes répétés, tout ces baisers ne comptaient pas.
« Qu’est-ce que tu fait? » Elle ouvrit les yeux à son intrusion, Lisbon sentit son cœur bondir dans sa gorge. Elle était persuadée qu’il ne viendrait pas à sa recherche, il ne l’avait pas fait la dernière fois. « Tu n’as pas a te cacher tout le temps. »
« Je ne me cache pas. » Il n’avait pas besoin de savoir qu’elle le faisait vraiment. Bien qu’elle suspectait qu’il s’en doutait déjà. « Je pensais seulement. Je, hum, j’ai juste pris l’habitude de m’assoir sur la machine à laver pour penser après la mort de ma mère. Quelque chose de bien à faire de nouveau une fois de temps en temps. »
Serrant sa lèvre inférieur entre ses dents, elle pensa à ce que ce peu d’information pouvait sembler et comment il avait été facile de la laisser sortir. Eloignant son regard de Jane, elle baissa les yeux vers ses mains, les ouvrant et les étudiant tandis qu’elle se mâchouillait la lèvre toujours entre ses dents. Elle n’aurait sûrement pas dû dire ça, elle se sentait comme si elle venait juste de faire part d’un peu d’elle-même et pour une raison inconnue elle se sentait nerveuse, à ce sujet, sur ce qu’il allait en penser.
« Un peu de compagnie? » Bien qu’il l’ait dit comme une question, il n’attendit pas sa réponse avant de se hisser à coté d’elle. La machine vacilla, grinçant et émettant un bruit sec qui obligea Lisbon à se tenir au bord et elle s’empêcha de rire. Elle échoua misérablement mais c’était si bon. Elle n’avait rien trouvé de drôle ces derniers jours.
« Tu casse ma machine à laver et tu m’en achète une autre. »
« Nous sommes mariés. » Elle ne l’avait presque pas entendu, mais le regard doux qu’il lui lança et l’inclinaison douce de ses lèvres lui firent réaliser ce qu’il venait de dire. Tu n’as pas à te sentir gêné comme si j’allais mal penser de toi ou te juger de quelques façons que ce soient lorsque tu partage quelque chose de privé. »
« Je, je ne me sens pas… »
« Bien sûr que si, juste maintenant tu étais inquiète de ce que j’allais penser parce que tu as dis quelque chose de privé sans le réaliser. » Il avait raison et il était bien top près. Lisbon supposait qu’elle n’était pas la femme conventionnelle, elle n’aimait pas se trouver dans des espaces confinés avec son mari. Enfin peut-être qu’elle aimerait s’ils n’étaient pas si prudents l’un envers l’autre, marchant sur des œufs et évitant l’évidence. Le dessus de son lave-linge comptait comme un espace confiné, et il semblait vraiment trop petit depuis qu’il l’avait rejoint.
« Je, ok peut-être mais j’ai aussi simplement réalisé à quel point on en savait peu sur l’autre. Nous nous sommes précipités dans… »
« Non, ne recommence pas encore avec ça. Nous ne nous sommes précipités dans rien du tout et tu le sais. Tu le voulais autant que je le voulais, tu veux plus. » La bouche ouverte, prête à nier, Lisbon tressaillit lorsqu’il tenta de prendre sa main. Il persista et parvint à enrouler ses doigts autour de son poignet avant qu’elle ne puisse s’éloigner plus. Le sentiment de papillonnement dans son ventre augmentèrent, c’était ce qu’elle avait si durement travaillé à éviter. Ca ne la dérangeait pas d’être près de Jane mais elle n’aimait pas que son corps réponde si bien à son touché, seulement pour être déçu à chaque fois lorsqu’il s’éloignait. « Je peux le voir dans tes yeux Teresa. Même maintenant, alors que tu tente de fuir, je peux voir que tu veux que je t’embrasse. »
« Patrick… laisse moi partir. » Il ne l’écouta pas, ne la libéra pas. Au lieu de ça, elle sentit son corps s’embraser de plaisir lorsqu’il tendit sa main libre, son pouce effleurant ses lèvres. Elle se sentait exactement comme sur son canapé quelques jours plus tôt. Elle savait la chaleur de son visage, signifiant qu’elle rougissait et elle savait qu’il n’était pas conscient des larmes qui se formaient à ses yeux. Son regard était fixé sur le chemin de son pouce sur sa lèvre inférieure. Elle n’en était pas plus consciente, jusqu’au moment où sa vision devint floue. Elle ne voulait pas qu’il s’éloigne, il avait raison. Elle voulait ce baiser, elle voulait qu’il la serre contre lui, elle voulait que son mari l’aime jusqu’à la fin de la nuit mais les choses n’étaient pas si faciles pour eux.
« Je veux que tu me crois. Je veux que tu crois que lorsque quand je te dis ce que je ressens, je le pense. » Elle pensait qu’il avait oublié, une part d’elle l’espérait mais ce n’était évidemment pas le cas. Elle avait honte d’être celle qui le poussait à s’ouvrir plus mais qu’elle était aussi celle qui refusait de le faire. C’était douloureux d’être si proche de lui, c’était douloureux car elle n’avait pas l’habitude de ressentir ça lorsqu’elle était près de Jane. Elle avait l’habitude de plaisanter et des conversations, ça lui manquait mais son corps aimait cette proximité. Sa peau était devenue hypersensible, sentant tout de la douceur de ses doigts à la pression de son genou contre sa cuisse. La sensation continuait de lui rappeler qu’elle n’avait pas été avec un homme depuis longtemps, très longtemps et elle réagissait exactement comme toutes les femmes dans son cas lorsque l’homme qu’elles aimaient les touchaient, les caressaient. Ils rendait les choses si difficiles, sans même essayer.
Malgré l’humidité de ses yeux, elle pouvait voir qu’il croyait ce qu’il disait. Il croyait les mots qui venaient de sortir de sa bouche et avec un léger souffle, elle secoua la tête. Ce n’était pas comme ça que les choses devaient arriver, ce n’était pas comme ça qu’elle imaginait leur mariage. Elle pensait qu’ils iraient bien, des amis avec un lien assez fort pour les satisfaire et les choses seraient les mêmes qu’avant sa demande. La seule différence était leur arrangement pour vivre. Elle avait eu si tort. Elle avait été si bête. La façon dont ses doigts glissaient le long des courbes de sa bouche lui firent réaliser que les choses ne seraient plus jamais les mêmes.
« M’aimer comme une amie, une personne, ton patron…c’est bien Patrick. Ca l’est, mais ce n’est pas la même chose que l’amour romantique et je n’essayes pas de te faire croire que tu dois ressentir d’une certaine façon. Je veux juste que les choses redeviennent ce qu’elles avaient l’habitude d’être. »
« Ce n’est pas… »
« Mais pour ce que ça vaut, je, je t’aime. Plus que ce que je pensais être possible. » Avec une larme coulant sur sa joue, elle embrassa tendrement le bout de ses doigts et parvint à libérer sa main de son étreinte. « Je vais prendre un bain, peux-tu finir la lessive? »
« Ouais. » Glissant le long de la machine, elle se sentit mal de le laisser avec le travail mais elle avait besoin d’être seule et elle savait que tout ce qui avait à voir avec la douche ou le bain le tiendrait éloigné. Son cœur se serra lorsqu’il baissa la tête. Ils ne pouvaient pas vivre comme ça et elle ne voulait pas que ça s’arrête maintenant. Ils étaient parfaitement bien tant qu’ils gardaient des conversations agréables et restaient hors du chemin de l’autre, mais elle n’était pas heureuse de ça. Elle voulait confronter les choses, elle voulait qu’il lui prouve qu’il l’aimait plus qu’une amie, elle voulait qu’il l’empêche de s’éloigner, mais il ne fit rien.
Elle attendit d’entendre sa voix, à chaque pas qu’elle faisait, elle attendit mais il ne vint pas. Elle voulait qu’il court après elle, qu’il prouve qu’il l’avait épousé pour les bonnes raisons. Elle voulait désespérément le croire mais elle ne le pouvait pas, pas sans preuves. Peut-être que c’était horrible, peut-être que c’était stupide mais elle était si habituée à l’amour non partagé, aux cœurs brisés qu’elle ne savait pas comment simplement le laisser entrer, le croire sans scepticisme.
Ignorant la douleur inconfortable dans sa poitrine, elle alla directement à la salle de bain une fois qu’elle eut monté l’escalier. Sa baignoire appelait son nom, elle avait besoin de se relaxer et un bon bain chaud ferait des merveilles. Elle avait aussi l’espoir que ça l’aiderait à dormir, soulager ses muscles endoloris par l’épuisement qu’elle pouvait sentir s’infiltrer sans ses os. Luttant contre ses émotions -Jane et agissant toujours bien au travail- commençait à prendre un mauvais tournant. Elle avait été brusque toute la semaine, avec tous le monde et elle savait qu’elle devait des excuses à Van Pelt.
La pauvre rousse avait simplement était confuse sur la façon de l’appeler. L’équipe ne savait pas qu’elle n’avait pas changé son nom, ils ne savaient rien. Ils pensaient toujours que Jane et elle étaient heureux, qu’ils s’étaient mariés par amour. Elle ria presque à cette pensée lorsque la porte se ferma. Grace était venue dans son bureau pour lui donner quelques documents et lui avait demandé si elle devait toujours l’appeler Lisbon ou si elle préférait Jane maintenant. Avec tout ce qui se passait sans sa vie à la maison, son mal de tête constant depuis des jours et l’affaire, elle avait sauté sue la rousse. Inutile de dire que toute l’équipe savait à présent qu’elle était encore Lisbon, qu’elle n’avait pas prit le nom de son mari. Il n’y avait pas de trait d’union, aucun mélange de quelque sorte que ce soit, il n’y avait pas du tout de ‘Jane’ dans son nom et ils avaient tous été surprit de son emportement. Enfin, sauf Van Pelt qui savait pourquoi elle avait fait irruption dans l’open-space en premier lieu.
Avec un soupir vaincu, elle ouvrit l’eau chaude et boucha la baignoire. Elle devrait probablement essayer de garder ses émotions loin du travail, elle pensait avoir fait du bon travail jusqu’à ce point. Elle devrait essayer plus fort. Elle ne voulait pas que quiconque sache que son mariage n’était qu’une farce et qu’il battait déjà de l’aile. Retirant ses vêtements, elle se demanda s’ils ne le savaient pas déjà. Ils étaient intelligents, perspicaces. S’ils ne l’avaient pas encore comprit, ça arriverait bientôt. Se déshabiller était devenu mécanique, aucune pensée ne la traversait tandis qu’elle effaçait de temps en temps une larme perdue, l’homme pourrait vraiment lui faire avoir un accident émotionnel.
Elle lui avait dit qu’elle l’aimait, elle l’avait reconnu à haute voix et bien que cela rendait plus facile ce qu’elle ressentait, cela rajoutait également des sujets qu’ils préféraient éviter. C’Est-ce qu’ils faisaient, pousser les choses à la surface pour ensuite juste les repousser lorsque cela devenait trop difficile à gérer. Ils étaient si bons à ça, c’Est-ce qu’ils faisaient depuis des années. Ils étaient tout sauf le couple parfait et encore, ils agissaient comme si ce n’était pas étrange d’être marié.
Regardant la vapeur s’échapper de l’eau, elle rajouta un peu de froid pour réguler la température et retira ensuite le dernier vêtement recouvrant sa peau. Dès que la culotte toucha le sol, elle passa par-dessus le bord de la baignoire, immergeant une jambe et glissa ensuite le reste de son corps dans le bain chaud.
Elle s’était douchée avant de partir travailler, elle n’était pas particulièrement sale mais elle voulait sentir la chaleur relaxer ses muscles douloureux, sentir le doux remous de l’eau contre elle à chaque mouvements. Se penchant doucement en arrière, elle posa sa nuque contre le bord de la baignoire et poussa un profond soupir, à la limite du gémissement. Le contraste entre le chaud et le froid la fit frissonner, la chair de poule apparaissant sur ses bras, jusqu’à ce qu’elle les baisse dans l’eau et les pose sur son ventre. L’imprégnation dans l’eau chaude était ce dont elle avait besoin, c’était étonnant mais les bulles lui manquaient.
Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas prit le temps de s’assoir dans un bain qu’elle n’avait pas acheté de bain moussant depuis longtemps. Elle était une femme, elle aimait les longs bains moussant de temps en temps, c’était vraiment une bonne chose après une dure journée de travail. Après un long regard vers la porte, mentalement elle rajouta des bulles de bains à sa liste de course et ferma les yeux pour profiter pleinement de la chaleur, pour oublier le fait qu’elle avait été suffisamment bouleversée pour verser quelques larmes seulement peu de minutes plus tôt.
Elle ne savait pas si c’était à cause du léger mouvement de balancement de l’appareil ou autre chose, mais elle aimait s’assoir dessus. Ca lui vidait la tête et lui donnait le temps seule dont elle avait besoin. La dernière foi qu’elle l’avait fait, elle était resté dans la salle de bain jusqu ‘à ce que tout les vêtements soient pliés et Jane n’était pas venu la chercher. Ils avaient été maladroit toute la journée, c’était cependant compréhensible. C’était le jour après leur dispute. Ils n’avaient pas parlé, mais la tension avait semblé baisser à mesure que les jours passaient et à présent il était de retour simplement et silencieusement à coexister dans son appartement. Bien qu’il y avait encore plusieurs choses qu’elle voulait lui demander, elle ne l’avait pas fait. Ca ne s’était pas bien fini la dernière fois.
Elle l’avait laissé dans la cuisine à faire la vaisselle, en sachant qu’il ne lui poserait pas de question et qu’elle ne lui manquerait pas pendant qu’elle serait occupée. Elle aimait plutôt bien cette partie de la vie conjugale, le travail interne était partagé. Il aimait aider et le faisait toujours sans attendre qu’elle lui demande de le faire, il savait qu’elle ne le ferait probablement pas. Elle ferait tout ça sans se plaindre mais c’était plus sympa de savoir qu’elle n’avait pas à le faire.
Avec un soupir, elle se hissa au sommet de la machine à laver et ferma les yeux. Elle laissa les soucis de la journée partir, plaçant ses genoux contre sa poitrine. Mis à part le tourbillon émotionnel, ça ne la gênait pas d’être mariée à Jane. A mesure que les jours passaient, elle sentait ses défenses tomber. Elle avait tenté d’arrêter de se poser tant de questions douteuses, mais ça n’avait pas encore bien fonctionnait pour le moment. Léger contre temps. Cependant, elle commençait à croire que tout ceci n’était pas si farfelue. Ils étaient proches, ils travaillaient ensemble depuis longtemps et elle se rappelait de plusieurs repas de fin de soirées qu’ils avaient partagé. Il était possible qu’il les compte comme des rendez-vous. Bien entendu ça n’expliquait pas pourquoi il dormait toujours sur le sol ou pourquoi ils ne s’étaient toujours pas embrassés. Elle pouvait encore sentir le bref touché de ses lèvres chaudes mais il n’y avait aucunes émotions derrière tout ça. Cela semblait n’être que routine et actes répétés, tout ces baisers ne comptaient pas.
« Qu’est-ce que tu fait? » Elle ouvrit les yeux à son intrusion, Lisbon sentit son cœur bondir dans sa gorge. Elle était persuadée qu’il ne viendrait pas à sa recherche, il ne l’avait pas fait la dernière fois. « Tu n’as pas a te cacher tout le temps. »
« Je ne me cache pas. » Il n’avait pas besoin de savoir qu’elle le faisait vraiment. Bien qu’elle suspectait qu’il s’en doutait déjà. « Je pensais seulement. Je, hum, j’ai juste pris l’habitude de m’assoir sur la machine à laver pour penser après la mort de ma mère. Quelque chose de bien à faire de nouveau une fois de temps en temps. »
Serrant sa lèvre inférieur entre ses dents, elle pensa à ce que ce peu d’information pouvait sembler et comment il avait été facile de la laisser sortir. Eloignant son regard de Jane, elle baissa les yeux vers ses mains, les ouvrant et les étudiant tandis qu’elle se mâchouillait la lèvre toujours entre ses dents. Elle n’aurait sûrement pas dû dire ça, elle se sentait comme si elle venait juste de faire part d’un peu d’elle-même et pour une raison inconnue elle se sentait nerveuse, à ce sujet, sur ce qu’il allait en penser.
« Un peu de compagnie? » Bien qu’il l’ait dit comme une question, il n’attendit pas sa réponse avant de se hisser à coté d’elle. La machine vacilla, grinçant et émettant un bruit sec qui obligea Lisbon à se tenir au bord et elle s’empêcha de rire. Elle échoua misérablement mais c’était si bon. Elle n’avait rien trouvé de drôle ces derniers jours.
« Tu casse ma machine à laver et tu m’en achète une autre. »
« Nous sommes mariés. » Elle ne l’avait presque pas entendu, mais le regard doux qu’il lui lança et l’inclinaison douce de ses lèvres lui firent réaliser ce qu’il venait de dire. Tu n’as pas à te sentir gêné comme si j’allais mal penser de toi ou te juger de quelques façons que ce soient lorsque tu partage quelque chose de privé. »
« Je, je ne me sens pas… »
« Bien sûr que si, juste maintenant tu étais inquiète de ce que j’allais penser parce que tu as dis quelque chose de privé sans le réaliser. » Il avait raison et il était bien top près. Lisbon supposait qu’elle n’était pas la femme conventionnelle, elle n’aimait pas se trouver dans des espaces confinés avec son mari. Enfin peut-être qu’elle aimerait s’ils n’étaient pas si prudents l’un envers l’autre, marchant sur des œufs et évitant l’évidence. Le dessus de son lave-linge comptait comme un espace confiné, et il semblait vraiment trop petit depuis qu’il l’avait rejoint.
« Je, ok peut-être mais j’ai aussi simplement réalisé à quel point on en savait peu sur l’autre. Nous nous sommes précipités dans… »
« Non, ne recommence pas encore avec ça. Nous ne nous sommes précipités dans rien du tout et tu le sais. Tu le voulais autant que je le voulais, tu veux plus. » La bouche ouverte, prête à nier, Lisbon tressaillit lorsqu’il tenta de prendre sa main. Il persista et parvint à enrouler ses doigts autour de son poignet avant qu’elle ne puisse s’éloigner plus. Le sentiment de papillonnement dans son ventre augmentèrent, c’était ce qu’elle avait si durement travaillé à éviter. Ca ne la dérangeait pas d’être près de Jane mais elle n’aimait pas que son corps réponde si bien à son touché, seulement pour être déçu à chaque fois lorsqu’il s’éloignait. « Je peux le voir dans tes yeux Teresa. Même maintenant, alors que tu tente de fuir, je peux voir que tu veux que je t’embrasse. »
« Patrick… laisse moi partir. » Il ne l’écouta pas, ne la libéra pas. Au lieu de ça, elle sentit son corps s’embraser de plaisir lorsqu’il tendit sa main libre, son pouce effleurant ses lèvres. Elle se sentait exactement comme sur son canapé quelques jours plus tôt. Elle savait la chaleur de son visage, signifiant qu’elle rougissait et elle savait qu’il n’était pas conscient des larmes qui se formaient à ses yeux. Son regard était fixé sur le chemin de son pouce sur sa lèvre inférieure. Elle n’en était pas plus consciente, jusqu’au moment où sa vision devint floue. Elle ne voulait pas qu’il s’éloigne, il avait raison. Elle voulait ce baiser, elle voulait qu’il la serre contre lui, elle voulait que son mari l’aime jusqu’à la fin de la nuit mais les choses n’étaient pas si faciles pour eux.
« Je veux que tu me crois. Je veux que tu crois que lorsque quand je te dis ce que je ressens, je le pense. » Elle pensait qu’il avait oublié, une part d’elle l’espérait mais ce n’était évidemment pas le cas. Elle avait honte d’être celle qui le poussait à s’ouvrir plus mais qu’elle était aussi celle qui refusait de le faire. C’était douloureux d’être si proche de lui, c’était douloureux car elle n’avait pas l’habitude de ressentir ça lorsqu’elle était près de Jane. Elle avait l’habitude de plaisanter et des conversations, ça lui manquait mais son corps aimait cette proximité. Sa peau était devenue hypersensible, sentant tout de la douceur de ses doigts à la pression de son genou contre sa cuisse. La sensation continuait de lui rappeler qu’elle n’avait pas été avec un homme depuis longtemps, très longtemps et elle réagissait exactement comme toutes les femmes dans son cas lorsque l’homme qu’elles aimaient les touchaient, les caressaient. Ils rendait les choses si difficiles, sans même essayer.
Malgré l’humidité de ses yeux, elle pouvait voir qu’il croyait ce qu’il disait. Il croyait les mots qui venaient de sortir de sa bouche et avec un léger souffle, elle secoua la tête. Ce n’était pas comme ça que les choses devaient arriver, ce n’était pas comme ça qu’elle imaginait leur mariage. Elle pensait qu’ils iraient bien, des amis avec un lien assez fort pour les satisfaire et les choses seraient les mêmes qu’avant sa demande. La seule différence était leur arrangement pour vivre. Elle avait eu si tort. Elle avait été si bête. La façon dont ses doigts glissaient le long des courbes de sa bouche lui firent réaliser que les choses ne seraient plus jamais les mêmes.
« M’aimer comme une amie, une personne, ton patron…c’est bien Patrick. Ca l’est, mais ce n’est pas la même chose que l’amour romantique et je n’essayes pas de te faire croire que tu dois ressentir d’une certaine façon. Je veux juste que les choses redeviennent ce qu’elles avaient l’habitude d’être. »
« Ce n’est pas… »
« Mais pour ce que ça vaut, je, je t’aime. Plus que ce que je pensais être possible. » Avec une larme coulant sur sa joue, elle embrassa tendrement le bout de ses doigts et parvint à libérer sa main de son étreinte. « Je vais prendre un bain, peux-tu finir la lessive? »
« Ouais. » Glissant le long de la machine, elle se sentit mal de le laisser avec le travail mais elle avait besoin d’être seule et elle savait que tout ce qui avait à voir avec la douche ou le bain le tiendrait éloigné. Son cœur se serra lorsqu’il baissa la tête. Ils ne pouvaient pas vivre comme ça et elle ne voulait pas que ça s’arrête maintenant. Ils étaient parfaitement bien tant qu’ils gardaient des conversations agréables et restaient hors du chemin de l’autre, mais elle n’était pas heureuse de ça. Elle voulait confronter les choses, elle voulait qu’il lui prouve qu’il l’aimait plus qu’une amie, elle voulait qu’il l’empêche de s’éloigner, mais il ne fit rien.
Elle attendit d’entendre sa voix, à chaque pas qu’elle faisait, elle attendit mais il ne vint pas. Elle voulait qu’il court après elle, qu’il prouve qu’il l’avait épousé pour les bonnes raisons. Elle voulait désespérément le croire mais elle ne le pouvait pas, pas sans preuves. Peut-être que c’était horrible, peut-être que c’était stupide mais elle était si habituée à l’amour non partagé, aux cœurs brisés qu’elle ne savait pas comment simplement le laisser entrer, le croire sans scepticisme.
Ignorant la douleur inconfortable dans sa poitrine, elle alla directement à la salle de bain une fois qu’elle eut monté l’escalier. Sa baignoire appelait son nom, elle avait besoin de se relaxer et un bon bain chaud ferait des merveilles. Elle avait aussi l’espoir que ça l’aiderait à dormir, soulager ses muscles endoloris par l’épuisement qu’elle pouvait sentir s’infiltrer sans ses os. Luttant contre ses émotions -Jane et agissant toujours bien au travail- commençait à prendre un mauvais tournant. Elle avait été brusque toute la semaine, avec tous le monde et elle savait qu’elle devait des excuses à Van Pelt.
La pauvre rousse avait simplement était confuse sur la façon de l’appeler. L’équipe ne savait pas qu’elle n’avait pas changé son nom, ils ne savaient rien. Ils pensaient toujours que Jane et elle étaient heureux, qu’ils s’étaient mariés par amour. Elle ria presque à cette pensée lorsque la porte se ferma. Grace était venue dans son bureau pour lui donner quelques documents et lui avait demandé si elle devait toujours l’appeler Lisbon ou si elle préférait Jane maintenant. Avec tout ce qui se passait sans sa vie à la maison, son mal de tête constant depuis des jours et l’affaire, elle avait sauté sue la rousse. Inutile de dire que toute l’équipe savait à présent qu’elle était encore Lisbon, qu’elle n’avait pas prit le nom de son mari. Il n’y avait pas de trait d’union, aucun mélange de quelque sorte que ce soit, il n’y avait pas du tout de ‘Jane’ dans son nom et ils avaient tous été surprit de son emportement. Enfin, sauf Van Pelt qui savait pourquoi elle avait fait irruption dans l’open-space en premier lieu.
Avec un soupir vaincu, elle ouvrit l’eau chaude et boucha la baignoire. Elle devrait probablement essayer de garder ses émotions loin du travail, elle pensait avoir fait du bon travail jusqu’à ce point. Elle devrait essayer plus fort. Elle ne voulait pas que quiconque sache que son mariage n’était qu’une farce et qu’il battait déjà de l’aile. Retirant ses vêtements, elle se demanda s’ils ne le savaient pas déjà. Ils étaient intelligents, perspicaces. S’ils ne l’avaient pas encore comprit, ça arriverait bientôt. Se déshabiller était devenu mécanique, aucune pensée ne la traversait tandis qu’elle effaçait de temps en temps une larme perdue, l’homme pourrait vraiment lui faire avoir un accident émotionnel.
Elle lui avait dit qu’elle l’aimait, elle l’avait reconnu à haute voix et bien que cela rendait plus facile ce qu’elle ressentait, cela rajoutait également des sujets qu’ils préféraient éviter. C’Est-ce qu’ils faisaient, pousser les choses à la surface pour ensuite juste les repousser lorsque cela devenait trop difficile à gérer. Ils étaient si bons à ça, c’Est-ce qu’ils faisaient depuis des années. Ils étaient tout sauf le couple parfait et encore, ils agissaient comme si ce n’était pas étrange d’être marié.
Regardant la vapeur s’échapper de l’eau, elle rajouta un peu de froid pour réguler la température et retira ensuite le dernier vêtement recouvrant sa peau. Dès que la culotte toucha le sol, elle passa par-dessus le bord de la baignoire, immergeant une jambe et glissa ensuite le reste de son corps dans le bain chaud.
Elle s’était douchée avant de partir travailler, elle n’était pas particulièrement sale mais elle voulait sentir la chaleur relaxer ses muscles douloureux, sentir le doux remous de l’eau contre elle à chaque mouvements. Se penchant doucement en arrière, elle posa sa nuque contre le bord de la baignoire et poussa un profond soupir, à la limite du gémissement. Le contraste entre le chaud et le froid la fit frissonner, la chair de poule apparaissant sur ses bras, jusqu’à ce qu’elle les baisse dans l’eau et les pose sur son ventre. L’imprégnation dans l’eau chaude était ce dont elle avait besoin, c’était étonnant mais les bulles lui manquaient.
Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas prit le temps de s’assoir dans un bain qu’elle n’avait pas acheté de bain moussant depuis longtemps. Elle était une femme, elle aimait les longs bains moussant de temps en temps, c’était vraiment une bonne chose après une dure journée de travail. Après un long regard vers la porte, mentalement elle rajouta des bulles de bains à sa liste de course et ferma les yeux pour profiter pleinement de la chaleur, pour oublier le fait qu’elle avait été suffisamment bouleversée pour verser quelques larmes seulement peu de minutes plus tôt.
TBC...
*********
Autre petite info, j'ai lu dans l'un des commentaires de l'auteur de cette merveilleuse fic qu'il y aurait en tout 100 chapitres, autant vous dire que vous en avez pour un moment, et moi pas mal de travail mais si ça vous plait alors ça en vaut la peine
Chapitre 6, Partie II
Dernière édition par Sweetylove30 le Sam 17 Mar 2012 - 9:48, édité 2 fois
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Magnifiqueeeeeee.... J'ai hâte de voir la suite :)
MY GOD 100 CHAPITRESS
Tant mieux hihi , car J'adore cette fic .. on en a pour un ti bout !!!
MY GOD 100 CHAPITRESS
Tant mieux hihi , car J'adore cette fic .. on en a pour un ti bout !!!
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: United (traduction) ^
Super chapitre
Mais c'est trop triste parce qu'ils font tout l'inverse Au lieu de se parler calmement, ils s'évitent encore plus
Cependant, y a un petit moment tendresse sur la machine à laver on progresse un tout petit peu. mais dommage que ça ne soit pas en NC-17
Si tu dis qu'on va adorer la seconde partie du chapitre, j'ai vraiment hâte de voir ça :vivement: :vivement: :vivement: mais j'espère que ça va s'arranger
HEIN ??? 100 CHAPITRES On va en avoir de la lecture mais plus on continue à lire plus on adore mais vraiment BRAVO pour la traduction
VLS VLS VLS
Mais c'est trop triste parce qu'ils font tout l'inverse Au lieu de se parler calmement, ils s'évitent encore plus
Cependant, y a un petit moment tendresse sur la machine à laver on progresse un tout petit peu. mais dommage que ça ne soit pas en NC-17
Si tu dis qu'on va adorer la seconde partie du chapitre, j'ai vraiment hâte de voir ça :vivement: :vivement: :vivement: mais j'espère que ça va s'arranger
HEIN ??? 100 CHAPITRES On va en avoir de la lecture mais plus on continue à lire plus on adore mais vraiment BRAVO pour la traduction
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: United (traduction) ^
ma JA , je n'ai malheureusement pas le temps de finir la traduction de la seconde partie de ce chapitre car je dois aller travailler, mais dès que je rentre, après ma douche bien sûr , je m'y remet et vous promet un autre moment plus , sans pour autant être NC17 , ça viendra d'ici 3 ou 4 chapitres alors
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Une suite toujours aussi étrange même si on sent qu'ils sont attachés l'un à l'autre
Je suis curieuse de voir l'évolution de cette "histoire d'amour" ...même si j'en ai une petite idée vu le "presque NC17" qui s'annonce...
de prendre le temps de nous traduire cette fic
Je suis curieuse de voir l'évolution de cette "histoire d'amour" ...même si j'en ai une petite idée vu le "presque NC17" qui s'annonce...
de prendre le temps de nous traduire cette fic
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