La famille parfaite (ou presque) ^
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Mococoa, t'es sympa, je vais voir si je continus ou pas.
Je crois que les fêtes ne m'ont pas aidé. Mais j'ai l'habitude d'être comme ça et dans deux, trois jours ça sera passé, comme toujours. Jusqu'à la prochaine.
Merci encore.
Je crois que les fêtes ne m'ont pas aidé. Mais j'ai l'habitude d'être comme ça et dans deux, trois jours ça sera passé, comme toujours. Jusqu'à la prochaine.
Merci encore.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Comme le dit mococoa, il faut que tu te recentres sur les persos principaux...Tu as tendance à trop te disperser, ce qui fait qu'on a du mal à se concentrer sur l'histoire...d'où ma réflexion...
Tu as de bonnes idées, il faut juste les canaliser...moi aussi je veux la fin de l'histoire...
Tu as de bonnes idées, il faut juste les canaliser...moi aussi je veux la fin de l'histoire...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Bon aller, comme je vous aime bien et que le moral à l'air de revenir (je sais pas si ça va durer, mais bon, ) je vous poste la suite. Oui, je sais bien que cette suite ne correspondra peut-être (sûrement) pas à vos attentes, mais je suis obligée, pour ce chapitre au moins, de suivre la même ligne. Mais je vais trouver un moyen de recentrer mon histoire en espérant que ce soit plus logique ensuite. Je vais essayer en tout cas. Merci de vos encouragements.
Chapitre 28
15h, un entrepôt désaffecté, sur les docs.
Il était apparemment désert, mais ce n'était qu'une impression car le bâtiment était en fait envahi par une petite armée privée, à la solde de Willis.
Un taxi déposa le couple devant la porte du bâtiment de 5 étages. Ils entrèrent dans le monte charge qui les conduirait au dernier niveau, où se trouvaient les bureaux. C'était le lieu du rendez-vous, comme convenu par téléphone, au préalable.
La jeune femme, anxieuse, rongeait ses ongles nerveusement. L'ascenseur d'une lenteur effarante, lui donnait trop de temps pour réfléchir.
Cho: "Callie. Je voulais vous dire..."
Callie, lui coupant la parole: "Je sais ce que vous allez dire. Mais taisez-vous. C'est pas vraiment le lieu ni le moment idéal. Bon! Il avance pas ce truc!!!"
La trouvant de plus en plus agitée, le jeune agent se risqua à venir l'embrasser, dans l'optique de la calmer. Elle eut la réaction qu'il prévoyait, en voulant le gifler. Mais il la retint par le poignet, se justifiant par le fait que, devant les dealers, elle ne devrait pas réagir ainsi afin de rester crédibles.
Callie, septique: "Mouais. Admettons. Mais je ferais en sorte que ce ne soit pas nécessaire"
Cho: "Et si ils nous liquident, je n'aurais aucun regrets."
Callie, les yeux rivés sur la grille: "Parlez pour vous. Moi je n'ai pas l'intention d'y rester. Je veux bien jouer la comédie pour choper Willis. Mais n'allez pas trop loin. Et ne vous avisez plus de refaire ce genre de chose, une fois qu'on sera dehors."
Cho: "Si c'est ce que vous voulez."
Callie: "C'est exactement ce que je veux."
Cho: "Très bien."
Ils atteignirent l'étage. Avant de sortir, l'asiatique passa son bras autour de la taille de sa fausse partenaire, assez frileuse.
Callie souffla: "Cho! C'est vraiment indispensable?"
Cho murmura: "Faîtes-moi confiance et ayez l'air amoureuse."
Callie sarcastique: "Ca va être facile pour vous. Bien, en piste. Et laissez-moi parler."
Ils se retrouvèrent devant un homme, bien trop jeune pour être le chef. Une seconde plus tard, il fut rejoint par un deuxième individu qui fouilla le couple, à la recherche d'une arme ou d'un micro.
Le gorille se redressa: "Ils sont clean."
Il s'adressait à une autre personne, restée dans le fond du bureau. Impossible de distinguer son visage. Mais sa voix, elle, était parfaitement reconnaissable.
Il lança: "Bienvenu chers amis!" Puis s'avança jusqu'à eux.
C'était leur cible, Adrian Willis.
Willis: "Callie! Ca me fait plaisir de te voir après tout ce temps. Ces années à l'ombre t'ont été bénéfiques. Tu es superbe."
Il l'embrassa sur la joue, puis serra la main de Cho.
Willis: "Tu es venue avec un ami. On s'est déjà rencontré?"
Callie: "Ca m'étonnerait, il est nouveau en ville. Mais on est pas là pour faire la conversation. Où est la marchandise?"
Willis: "Désolé, t'énerve pas. Je vois que c'est toi qui commande. Ok."
Il claqua des doigts et son associé arriva avec une malette qu'il ouvrit devant eux. Elle contenait une seule dose d'héroïne.
Callie: "Où est le reste?"
Willis: "Ce n'est qu'un échantillon. On ne fera affaire qu'après que vous l'ayez testée."
La jeune femme pris la drogue et se dirigea vers la pièce à côté afin de s'y isoler. Mais avant qu'elle ne disparaisse, l'agent l'enlaça pour lui glisser un mot à l'oreille.
Cho: "Soyez prudente."
Callie: "Et vous me laissez pas mourir. Ok."
Il revint s'asseoir face au trafiquant.
Willis: "Cette fille a du cran. C'était la meilleure quand elle bossait pour moi."
Cho: "Jusqu'à ce qu'elle se serve dans votre stock."
Willis, le visage grave: "Je savais qu'elle avait eu des problèmes de cet ordre par le passé. J'aurais du être plus vigilant avec elle."
Cho: "Vous parlez pas vraiment comme un patron."
Willis: "J'étais plus que ça. On était comme une famille."
L'asiatique avait du mal à croire qu'un être aussi malfaisant puisse éprouver des scrupules et surtout qu'il puisse considérer Callie comme une soeur. Pourtant, il semblait sincère.
Le temps passait et Calista ne revenait toujours pas. Ce n'était pas normal, quelque chose clochait.
Cho se leva: "Il y a un truc pas clair. C'est trop long."
Willis: "C'est rien, elle est en plein trip. Et mon pote Jo est avec elle."
L'agent trouva cela plutôt louche. Pourquoi parlait-il d'un homme? Où était l'agent infiltrée qui aurait du s'occuper de Callie? Tout cela ne lui disait rien qui vaille.
Cho: "Qui est ce Jo? Vous deviez être trois. Vous, votre associé et une femme."
Willis: "Ouais. C'est ce qu'on avait prévu au téléphone. Mais j'ai eu un petit soucis avec Stacey. Elle a essayé de me doubler. Une salope du FBI."
Il s'était débarrassé de cette agent en lui provoquant une overdose mortelle. L'asiatique conservait son calme, en apparence seulement. Leur plan de secours venait de tomber à l'eau.
Depuis leurs voitures banalisées, les équipes d'intervention du FBI guettaient l'arrivée du fourgon qui déposerait la marchandise, à l'entrepôt. Ils devaient attendre que Willis se livre à son deal avec leurs taupes avant de procéder à l'arrestation.
Ils n'interviendrait qu'au dernier moment. Ce qui n'arrangerait pas la situation des deux jeunes gens, pris à leur propre piège.
Le complice de Willis débarqua affolé, dans le bureau de son patron.
Willis: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jo: "C'est la fille. Je... je crois qu'elle va pas bien. Tu devrais venir."
Les deux hommes se pressèrent dans la pièce, pour découvrir la jeune femme, presque inconsciente, assise sur le sol, contre le mur.
Willis: Qu'est-ce que t'as foutu!"
Jo: "Rien. Elle s'est piquée et dix minutes après, elle était dans le brouillard. J'croyais que c'était normal. Mais elle s'est mise à suffoquer."
Cho s'était agenouillé près d'elle, pour vérifier son état. Elle revint à elle.
Willis: "Ca va aller?"
Cho: "Elle respire mais il va lui falloir des soins."
Willis: "Bien sûr, mais après la transaction. Votre marchandise ne va plus tarder."
Les trafiquants allèrent attendre devant l'ascenseur, armés jusqu'aux dents, pour réceptionner la commande, de leurs clients fictifs.
Cho ne quittait pas la jeune soeur de Jane. Il faisait tout pour qu'elle ne sombre pas dans le comas. La pression était énorme pour lui. Il devait s'assurer qu'il n'arrive rien de fâcheux, à la soeur du mentaliste et aussi à la fiancée de son collègue.
Callie parvint à articuler: "Je suis si fatiguée. Je vais faire un somme."
Cho: "Surtout pas. Restez éveillée. Ce sera bientôt fini."
Callie perdant toutes ses couleurs: "Je crois que oui. J'ai mal au bras. Je sais ce que ça signifie. Ma mère a déjà eu ces symptômes."
Cho: "Vous faites une crise cardiaque. Je vous laisserais pas mourir Callie. Je l'ai promis à Rigsby."
Callie: "Vous êtes quelqu'un de bien."
Elle chercha à tâtons la chaîne autour de son cou. Pour en sortir la bague, avec l'aide de l'agent qui comprit qu'elle voulait la glisser à son doigt.
Callie: "J'aurais voulu la porter. Dites-le à Wayne."
Il la sentit s'affaler contre lui, inanimée. Un frisson de panique le parcouru. Et si elle était morte à cet instant. Il ne se serait pas montré digne de la confiance de Rigsby, son ami. Son équipe au CBI était comme sa deuxième famille et il l'aurait trahie.
Il fut rassuré en sentant un léger souffle, presque imperceptible, dans son cou.
Si personne ne venait dans les secondes qui venaient, Callie allait s'éteindre sans qu'il n'y puisse rien.
Alors qu'il avait cessé de croire au miracle, une explosion, suivie de coups de feu, retentirent. Des cris et un grand silence. Le Swatt avait investi les lieux et arrêté les portes flingues, postés un peu partout dans l'immeuble.
Une ambulance prit la jeune femme en charge, juste à temps.
Les agents du FBI remercièrent l'agent Cho pour sa contribution au succès de l'opération.
Cho, furieux, pris son interlocuteur à parti: "Vous appelez ça un succès!"
O'Reilly: "Oui. Les suspects sont hors circuit. Je ne vois pas ce qui vous chiffonne."
Cho: "Un agent est mort et votre appât ne vaut pas mieux."
O'Reilly: "Ce sont des dégâts collatéraux."
Cho: "Vous êtes un connard prétentieux O'Reilly."
Driscoll ne pu s'empêcher de sourire, avant de venir remercier sincèrement l'agent du CBI et lui faire part de sa compassion pour Callie.
L'ambulance conduisit celle-ci à l'hôpital. Cho était mort d'inquiétude pour elle. Il patientait sur une chaise dans le hall. Il faisait tourner son portable dans ses mains, ne sachant pas qui contacter, qui prévenir, dans cette délicate situation. Il préféra attendre d'être fixé sur l'état de la patiente. Il aviserait à ce moment-là. Pour l'instant il espérait qu'elle se remette rapidement.
TBC...
Chapitre 28
15h, un entrepôt désaffecté, sur les docs.
Il était apparemment désert, mais ce n'était qu'une impression car le bâtiment était en fait envahi par une petite armée privée, à la solde de Willis.
Un taxi déposa le couple devant la porte du bâtiment de 5 étages. Ils entrèrent dans le monte charge qui les conduirait au dernier niveau, où se trouvaient les bureaux. C'était le lieu du rendez-vous, comme convenu par téléphone, au préalable.
La jeune femme, anxieuse, rongeait ses ongles nerveusement. L'ascenseur d'une lenteur effarante, lui donnait trop de temps pour réfléchir.
Cho: "Callie. Je voulais vous dire..."
Callie, lui coupant la parole: "Je sais ce que vous allez dire. Mais taisez-vous. C'est pas vraiment le lieu ni le moment idéal. Bon! Il avance pas ce truc!!!"
La trouvant de plus en plus agitée, le jeune agent se risqua à venir l'embrasser, dans l'optique de la calmer. Elle eut la réaction qu'il prévoyait, en voulant le gifler. Mais il la retint par le poignet, se justifiant par le fait que, devant les dealers, elle ne devrait pas réagir ainsi afin de rester crédibles.
Callie, septique: "Mouais. Admettons. Mais je ferais en sorte que ce ne soit pas nécessaire"
Cho: "Et si ils nous liquident, je n'aurais aucun regrets."
Callie, les yeux rivés sur la grille: "Parlez pour vous. Moi je n'ai pas l'intention d'y rester. Je veux bien jouer la comédie pour choper Willis. Mais n'allez pas trop loin. Et ne vous avisez plus de refaire ce genre de chose, une fois qu'on sera dehors."
Cho: "Si c'est ce que vous voulez."
Callie: "C'est exactement ce que je veux."
Cho: "Très bien."
Ils atteignirent l'étage. Avant de sortir, l'asiatique passa son bras autour de la taille de sa fausse partenaire, assez frileuse.
Callie souffla: "Cho! C'est vraiment indispensable?"
Cho murmura: "Faîtes-moi confiance et ayez l'air amoureuse."
Callie sarcastique: "Ca va être facile pour vous. Bien, en piste. Et laissez-moi parler."
Ils se retrouvèrent devant un homme, bien trop jeune pour être le chef. Une seconde plus tard, il fut rejoint par un deuxième individu qui fouilla le couple, à la recherche d'une arme ou d'un micro.
Le gorille se redressa: "Ils sont clean."
Il s'adressait à une autre personne, restée dans le fond du bureau. Impossible de distinguer son visage. Mais sa voix, elle, était parfaitement reconnaissable.
Il lança: "Bienvenu chers amis!" Puis s'avança jusqu'à eux.
C'était leur cible, Adrian Willis.
Willis: "Callie! Ca me fait plaisir de te voir après tout ce temps. Ces années à l'ombre t'ont été bénéfiques. Tu es superbe."
Il l'embrassa sur la joue, puis serra la main de Cho.
Willis: "Tu es venue avec un ami. On s'est déjà rencontré?"
Callie: "Ca m'étonnerait, il est nouveau en ville. Mais on est pas là pour faire la conversation. Où est la marchandise?"
Willis: "Désolé, t'énerve pas. Je vois que c'est toi qui commande. Ok."
Il claqua des doigts et son associé arriva avec une malette qu'il ouvrit devant eux. Elle contenait une seule dose d'héroïne.
Callie: "Où est le reste?"
Willis: "Ce n'est qu'un échantillon. On ne fera affaire qu'après que vous l'ayez testée."
La jeune femme pris la drogue et se dirigea vers la pièce à côté afin de s'y isoler. Mais avant qu'elle ne disparaisse, l'agent l'enlaça pour lui glisser un mot à l'oreille.
Cho: "Soyez prudente."
Callie: "Et vous me laissez pas mourir. Ok."
Il revint s'asseoir face au trafiquant.
Willis: "Cette fille a du cran. C'était la meilleure quand elle bossait pour moi."
Cho: "Jusqu'à ce qu'elle se serve dans votre stock."
Willis, le visage grave: "Je savais qu'elle avait eu des problèmes de cet ordre par le passé. J'aurais du être plus vigilant avec elle."
Cho: "Vous parlez pas vraiment comme un patron."
Willis: "J'étais plus que ça. On était comme une famille."
L'asiatique avait du mal à croire qu'un être aussi malfaisant puisse éprouver des scrupules et surtout qu'il puisse considérer Callie comme une soeur. Pourtant, il semblait sincère.
Le temps passait et Calista ne revenait toujours pas. Ce n'était pas normal, quelque chose clochait.
Cho se leva: "Il y a un truc pas clair. C'est trop long."
Willis: "C'est rien, elle est en plein trip. Et mon pote Jo est avec elle."
L'agent trouva cela plutôt louche. Pourquoi parlait-il d'un homme? Où était l'agent infiltrée qui aurait du s'occuper de Callie? Tout cela ne lui disait rien qui vaille.
Cho: "Qui est ce Jo? Vous deviez être trois. Vous, votre associé et une femme."
Willis: "Ouais. C'est ce qu'on avait prévu au téléphone. Mais j'ai eu un petit soucis avec Stacey. Elle a essayé de me doubler. Une salope du FBI."
Il s'était débarrassé de cette agent en lui provoquant une overdose mortelle. L'asiatique conservait son calme, en apparence seulement. Leur plan de secours venait de tomber à l'eau.
Depuis leurs voitures banalisées, les équipes d'intervention du FBI guettaient l'arrivée du fourgon qui déposerait la marchandise, à l'entrepôt. Ils devaient attendre que Willis se livre à son deal avec leurs taupes avant de procéder à l'arrestation.
Ils n'interviendrait qu'au dernier moment. Ce qui n'arrangerait pas la situation des deux jeunes gens, pris à leur propre piège.
Le complice de Willis débarqua affolé, dans le bureau de son patron.
Willis: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jo: "C'est la fille. Je... je crois qu'elle va pas bien. Tu devrais venir."
Les deux hommes se pressèrent dans la pièce, pour découvrir la jeune femme, presque inconsciente, assise sur le sol, contre le mur.
Willis: Qu'est-ce que t'as foutu!"
Jo: "Rien. Elle s'est piquée et dix minutes après, elle était dans le brouillard. J'croyais que c'était normal. Mais elle s'est mise à suffoquer."
Cho s'était agenouillé près d'elle, pour vérifier son état. Elle revint à elle.
Willis: "Ca va aller?"
Cho: "Elle respire mais il va lui falloir des soins."
Willis: "Bien sûr, mais après la transaction. Votre marchandise ne va plus tarder."
Les trafiquants allèrent attendre devant l'ascenseur, armés jusqu'aux dents, pour réceptionner la commande, de leurs clients fictifs.
Cho ne quittait pas la jeune soeur de Jane. Il faisait tout pour qu'elle ne sombre pas dans le comas. La pression était énorme pour lui. Il devait s'assurer qu'il n'arrive rien de fâcheux, à la soeur du mentaliste et aussi à la fiancée de son collègue.
Callie parvint à articuler: "Je suis si fatiguée. Je vais faire un somme."
Cho: "Surtout pas. Restez éveillée. Ce sera bientôt fini."
Callie perdant toutes ses couleurs: "Je crois que oui. J'ai mal au bras. Je sais ce que ça signifie. Ma mère a déjà eu ces symptômes."
Cho: "Vous faites une crise cardiaque. Je vous laisserais pas mourir Callie. Je l'ai promis à Rigsby."
Callie: "Vous êtes quelqu'un de bien."
Elle chercha à tâtons la chaîne autour de son cou. Pour en sortir la bague, avec l'aide de l'agent qui comprit qu'elle voulait la glisser à son doigt.
Callie: "J'aurais voulu la porter. Dites-le à Wayne."
Il la sentit s'affaler contre lui, inanimée. Un frisson de panique le parcouru. Et si elle était morte à cet instant. Il ne se serait pas montré digne de la confiance de Rigsby, son ami. Son équipe au CBI était comme sa deuxième famille et il l'aurait trahie.
Il fut rassuré en sentant un léger souffle, presque imperceptible, dans son cou.
Si personne ne venait dans les secondes qui venaient, Callie allait s'éteindre sans qu'il n'y puisse rien.
Alors qu'il avait cessé de croire au miracle, une explosion, suivie de coups de feu, retentirent. Des cris et un grand silence. Le Swatt avait investi les lieux et arrêté les portes flingues, postés un peu partout dans l'immeuble.
Une ambulance prit la jeune femme en charge, juste à temps.
Les agents du FBI remercièrent l'agent Cho pour sa contribution au succès de l'opération.
Cho, furieux, pris son interlocuteur à parti: "Vous appelez ça un succès!"
O'Reilly: "Oui. Les suspects sont hors circuit. Je ne vois pas ce qui vous chiffonne."
Cho: "Un agent est mort et votre appât ne vaut pas mieux."
O'Reilly: "Ce sont des dégâts collatéraux."
Cho: "Vous êtes un connard prétentieux O'Reilly."
Driscoll ne pu s'empêcher de sourire, avant de venir remercier sincèrement l'agent du CBI et lui faire part de sa compassion pour Callie.
L'ambulance conduisit celle-ci à l'hôpital. Cho était mort d'inquiétude pour elle. Il patientait sur une chaise dans le hall. Il faisait tourner son portable dans ses mains, ne sachant pas qui contacter, qui prévenir, dans cette délicate situation. Il préféra attendre d'être fixé sur l'état de la patiente. Il aviserait à ce moment-là. Pour l'instant il espérait qu'elle se remette rapidement.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:41, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Yessss une suite !!!
Ce chapitre est super, mais je dois avouer que je suis soulagée de savoir que l'enquête prend fin. Callie va s'en sortir hein?
En attendant, Cho revient à sa droiture d'esprit (tout au moins à la fin de ton chapitre), comprenant enfin à quel point Callie aime Rigsby.
Ce qui préfigure le recentrage dont il était question pour ton prochain chapitre, n'est-ce pas???
VLS !!!
Ce chapitre est super, mais je dois avouer que je suis soulagée de savoir que l'enquête prend fin. Callie va s'en sortir hein?
En attendant, Cho revient à sa droiture d'esprit (tout au moins à la fin de ton chapitre), comprenant enfin à quel point Callie aime Rigsby.
Ce qui préfigure le recentrage dont il était question pour ton prochain chapitre, n'est-ce pas???
VLS !!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
de ne pas t'être arrêtée à cause de mes commentaires...ça aurait vraiment été dommage.
Tu sais raconter les histoires...
L'enquête est terminée, Callie est mal en point mais on peut espérer qu'elle va s'en sortir
Cho retrouve sa lucidité et son esprit d'équipe. L'ami fidèle est de retour
C'est un bon chapitre, prenant, qui nous laisse dans l'attente de la suite...
Maintenant que va t-il se passer pour la famille Jane...et Lisbon
Tu sais raconter les histoires...
L'enquête est terminée, Callie est mal en point mais on peut espérer qu'elle va s'en sortir
Cho retrouve sa lucidité et son esprit d'équipe. L'ami fidèle est de retour
C'est un bon chapitre, prenant, qui nous laisse dans l'attente de la suite...
Maintenant que va t-il se passer pour la famille Jane...et Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Et ouais, je réagis peut-être mal à la critique quelques fois !! Mais je te remercie pour la franchise de tes commentaires Johel!
Merci aussi à toi Mococoa, pour tes encouragements. Et à celles qui lisent ma fic en restant anonyme...
Chapitre 29
N'ayant pas d'écho sur l'état de santé de Calista, Cho partit à la pèche aux informations, à l'accueil. Mais comme il s'en doutait, l'infirmière refusa de lui dire quoi que ce soit étant donné qu'il n'avait aucun lien de parenté avec la jeune femme. Tout ce qu'il obtint, fut le numéro de sa chambre. Mais ce ne fut pas sans mal, d'autant plus que Callie n'était pas la seule Wilcox a être hospitalisée dans cet établissement.
L'infirmière: "Vous m'avez bien dit Wilcox." Elle pianota sur son clavier. "Ah voilà. Par contre, j'ai deux patientes de ce nom-là." Elle jeta un oeil à Cho. "Mais j'imagine que ce doit être la plus jeune. Alors, Calista Hélèna Wilcox, chambre 405, troisième étage." Avec une pointe de déception, elle ajouta: "Votre petite amie?"
Cho: "Non. L'autre patiente, quel est son prénom?"
L'infirmière: "Je ne devrais pas vous le dire mais comme vous êtes mignon. Eleanor."
Cho répondit mécaniquement: "Vous n'êtes pas mal non plus. Pourquoi est-elle ici?"
L'infirmière: "Je n'ai pas le droit de vous donner ce genre d'information. Désolée."
Il se retrouva dans la chambre de la jeune femme, encore endormie par les calmants.
Elle ouvrit les yeux.
Callie: "Hey."
Cho: "Comment vous vous sentez?"
Elle se redressa dans le lit, se massant la nuque en grimaçant.
Callie: "Wouha! Comme un lendemain de cuite. Vous savez ce que c'est. Non, je suis bête. Vous ne devez pas le savoir. Toujours d'une droiture déprimante."
Cho souri à ce coup de pique: "Aucun doute, vous allez bien."
Son visage se referma aussitôt, comme si il était soucieux. Ce qui était effectivement le cas. Il ne savait pas si il devait lui annoncer pour sa mère. Callie avait l'air d'aller mieux, c'est vrai. Mais elle était encore fragilisée par son alerte cardiaque dont elle avait été victime quelques heures auparavant.
De plus, personne ne devait savoir que Cho et Callie se trouvaient là. Pas avant le lendemain, le temps pour les fédéraux de mettre leurs affaires au clair.
Jusqu'à cette échéance, ils étaient tenus au secret. Ordre du FBI. Cho était donc contraint de résider temporairement au motel California. Mais il passa finalement la nuit dans un fauteuil de la chambre d'hôpital. Elle-même exténuée, Callie ne s'aperçut que le lendemain matin qu'il n'avait pas quitté les lieux.
Au matin, la jeune femme décida qu'il était grand temps qu'elle s'en aille de cet endroit lugubre. Elle ramena un café de l'entrée, pour le mettre sous le nez de l'agent. L'odeur de la caféine le sortit de sa léthargie.
Callie: "Bonjours."
Cho: "Qu'elle heure est-il?"
Callie: "L'heure de sortir d'ici."
Cho: "Déjà! Vous êtes sûre que ce n'est pas prématuré? Je vous rappelle que vous êtes morte dans l'ambulance."
Callie: "C'est ce que le docteur m'a dit. Mon coeur a cessé de battre quelques secondes. Mais je vais très bien maintenant. Et puis il y a du positif là-dedans. C'était soit la crise cardiaque soit l'addiction. J'ai eu de la chance."
Cho: "C'est une façon de voir les choses."
L'asiatique n'avait pas l'air certain que ce soit une idée lumineuse de quitter l'hôpital aussi rapidement.
Callie le tirant par le bras: "Aller debout! Je vous assure, je suis en pleine forme."
Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter l'hôpital, après avoir signer les papiers de sortie, Callie cru apercevoir son frère, de loin. L'infirmière de l'accueil lui tendait son précieux sésame: "Melle? Melle?"
Callie, tournant la tête dans sa direction: "Heu, oui. Merci."
L'infirmière: "Bonne journée."
Cette fille semblait très intéressée par l'agent qui, bien sûr, ne voyait rien. Par contre cela ne manqua pas d'être relevé par Calista qui se mit à sourire.
Cho: "Quoi?"
Callie: "Oh, me dites pas que vous n'avez pas remarqué que cette fille vous dévore du regard. Elle est pas mal en plus."
Cho: "Ouais j'ai vu. C'est une jolie fille."
Callie: "Quel enthousiasme! Je vous assure que si vous étiez en sucre, il ne resterait rien de vous appart votre badge. Elle vous regarde encore."
Il se retourna pour constater qu'elle disait vrai. La jeune fille de l'accueil avait les yeux rivés sur lui.
Callie, innocemment: "Vous avez une carte de visite sur vous?"
Il en sorti une de sa veste.
Cho: "Qu'est-ce que vous allez en faire?"
Callie lui vola le carton des mains, en levant un sourcil: "Je vous organise un rancard."
Cho: "Ca..."
Il essaya de la faire revenir, mais peine perdue. Elle était déjà entrain de parler à la réceptionniste. En revenant, elle tomba nez à nez avec son frère.
Callie: "Evan! Qu'est-ce que tu fais ici?"
Evan: "Je te retourne la question. Tu as l'air crevée. Je te croyais avec le FBI. Tu vas bien?"
Il était doublement inquiet. D'une part, pour sa mère et d'autre part, pour sa soeur.
Callie: "Oui, tout c'est parfaitement passé. Ils nous ont envoyés à l'hosto pour des examens de routine. Mais toi, pourquoi t'es là? Me mens pas. La dernière fois que je t'ai vu aussi fatigué, ça remonte à l'époque où tu passais des nuits blanches à cause de moi."
Il avait les yeux cernés et tenait à peine debout.
Evan: "C'est maman. Elle est dans un état critique. Je l'ai trouvé par terre, dans le salon."
Callie: "Elle va s'en sortir, c'est rien."
Evan, au bord des larmes: "Les docteurs disent qu'elle est condamnée. Elle n'en a que pour quelques heures, un jour maximum."
L'agent s'était rapproché discrètement, sans se mêler à la conversation.
Callie, ne ressentant pourtant aucune tristesse, prit son frère dans ses bras.
Evan: "Je sais que tu es brouillée avec elle mais va la voir s'il te plait."
Callie: "Je peux pas. Elle ne m'a jamais compris ni même soutenue, contrairement à toi."
Il s'écarta vivement.
Evan: "Comment tu peux être aussi froide et détachée. C'est notre mère et elle va mourir. Tu as refusé d'assister aux obsèques de papa et maintenant ça."
Il était furieux du comportement égoïste de sa soeur.
Callie: "Evan. Je t'aime et pour moi tu as été ma seule vrai famille pendant des années. Mais Elie a cessé d'être ma mère, il y a longtemps. Aujourd'hui, je n'ai que toi et Patrick. C'est vous deux ma famille. C'est difficile à concevoir pour toi, mais je ne peux pas changer et tout oublier d'un claquement de doigt."
Evan secouait la tête: "Tu ne VEUX pas. Qu'est-ce qui t'es arrivé? Qu'est-ce qui t'a rendue si dure, Callie?"
Il rebroussa chemin, avant de craquer en public.
Callie: "Attend! Qu'est-ce que tu vas faire?"
Evan: "Prévenir Patrick. Peut-être que lui se sentira plus concerné que toi."
Callie: "Je vous croyais en froid depuis Lisbon."
Evan: "Moi je suis capable de pardonner aux personnes qui me sont chères, contrairement à toi."
Le jeune avocat lui en voulait terriblement à cet instant précis, tellement que Callie préféra ne pas rester plus longtemps. Elle agissait comme si cela ne la touchait pas du tout.
L'agent la rejoignit à l'extérieur, où il appela un taxi.
Cho: "J'ai entendu sans le vouloir. Je suis désolé pour votre mère."
Callie faisait la sourde oreille: "N'en parlons plus, vous voulez bien."
Ils partagèrent un taxi, sans décrocher le moindre mot, du trajet. A la villa, Cho, ne voulant pas la laisser seule, l'accompagna jusqu'à la porte de la dépendance.
Callie: "Bon ça y est. Je suis chez moi, en un seul morceau. Vous avez rempli votre contrat. Ne vous sentez pas obligé de rester."
Cho: "Vous êtes sûre? Ca ne me dérange pas."
Callie: "Je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main."
Cho: "Comme vous voulez. Prenez soin de vous."
Callie: "Vous aussi."
Il repartit vers le taxi.
Callie: "Kimball!"
Elle trottina jusqu'à lui.
Callie: "J'allais oublier de vous donner ça."
Elle glissa le numéro de téléphone de la réceptionniste dans sa poche.
Cho laissa apparaître un sourire et s'éloigna dans le véhicule. Soucieux du sort de Calista, il passa un coup de téléphone à Rigsby, afin de le tenir au courant et lui conseilla de venir soutenir sa fiancée. Même si elle était bien trop têtue pour l'admettre, le décès imminent d'Eleanor, ne la laissait pas indifférente.
TBC...
Merci aussi à toi Mococoa, pour tes encouragements. Et à celles qui lisent ma fic en restant anonyme...
Chapitre 29
N'ayant pas d'écho sur l'état de santé de Calista, Cho partit à la pèche aux informations, à l'accueil. Mais comme il s'en doutait, l'infirmière refusa de lui dire quoi que ce soit étant donné qu'il n'avait aucun lien de parenté avec la jeune femme. Tout ce qu'il obtint, fut le numéro de sa chambre. Mais ce ne fut pas sans mal, d'autant plus que Callie n'était pas la seule Wilcox a être hospitalisée dans cet établissement.
L'infirmière: "Vous m'avez bien dit Wilcox." Elle pianota sur son clavier. "Ah voilà. Par contre, j'ai deux patientes de ce nom-là." Elle jeta un oeil à Cho. "Mais j'imagine que ce doit être la plus jeune. Alors, Calista Hélèna Wilcox, chambre 405, troisième étage." Avec une pointe de déception, elle ajouta: "Votre petite amie?"
Cho: "Non. L'autre patiente, quel est son prénom?"
L'infirmière: "Je ne devrais pas vous le dire mais comme vous êtes mignon. Eleanor."
Cho répondit mécaniquement: "Vous n'êtes pas mal non plus. Pourquoi est-elle ici?"
L'infirmière: "Je n'ai pas le droit de vous donner ce genre d'information. Désolée."
Il se retrouva dans la chambre de la jeune femme, encore endormie par les calmants.
Elle ouvrit les yeux.
Callie: "Hey."
Cho: "Comment vous vous sentez?"
Elle se redressa dans le lit, se massant la nuque en grimaçant.
Callie: "Wouha! Comme un lendemain de cuite. Vous savez ce que c'est. Non, je suis bête. Vous ne devez pas le savoir. Toujours d'une droiture déprimante."
Cho souri à ce coup de pique: "Aucun doute, vous allez bien."
Son visage se referma aussitôt, comme si il était soucieux. Ce qui était effectivement le cas. Il ne savait pas si il devait lui annoncer pour sa mère. Callie avait l'air d'aller mieux, c'est vrai. Mais elle était encore fragilisée par son alerte cardiaque dont elle avait été victime quelques heures auparavant.
De plus, personne ne devait savoir que Cho et Callie se trouvaient là. Pas avant le lendemain, le temps pour les fédéraux de mettre leurs affaires au clair.
Jusqu'à cette échéance, ils étaient tenus au secret. Ordre du FBI. Cho était donc contraint de résider temporairement au motel California. Mais il passa finalement la nuit dans un fauteuil de la chambre d'hôpital. Elle-même exténuée, Callie ne s'aperçut que le lendemain matin qu'il n'avait pas quitté les lieux.
Au matin, la jeune femme décida qu'il était grand temps qu'elle s'en aille de cet endroit lugubre. Elle ramena un café de l'entrée, pour le mettre sous le nez de l'agent. L'odeur de la caféine le sortit de sa léthargie.
Callie: "Bonjours."
Cho: "Qu'elle heure est-il?"
Callie: "L'heure de sortir d'ici."
Cho: "Déjà! Vous êtes sûre que ce n'est pas prématuré? Je vous rappelle que vous êtes morte dans l'ambulance."
Callie: "C'est ce que le docteur m'a dit. Mon coeur a cessé de battre quelques secondes. Mais je vais très bien maintenant. Et puis il y a du positif là-dedans. C'était soit la crise cardiaque soit l'addiction. J'ai eu de la chance."
Cho: "C'est une façon de voir les choses."
L'asiatique n'avait pas l'air certain que ce soit une idée lumineuse de quitter l'hôpital aussi rapidement.
Callie le tirant par le bras: "Aller debout! Je vous assure, je suis en pleine forme."
Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter l'hôpital, après avoir signer les papiers de sortie, Callie cru apercevoir son frère, de loin. L'infirmière de l'accueil lui tendait son précieux sésame: "Melle? Melle?"
Callie, tournant la tête dans sa direction: "Heu, oui. Merci."
L'infirmière: "Bonne journée."
Cette fille semblait très intéressée par l'agent qui, bien sûr, ne voyait rien. Par contre cela ne manqua pas d'être relevé par Calista qui se mit à sourire.
Cho: "Quoi?"
Callie: "Oh, me dites pas que vous n'avez pas remarqué que cette fille vous dévore du regard. Elle est pas mal en plus."
Cho: "Ouais j'ai vu. C'est une jolie fille."
Callie: "Quel enthousiasme! Je vous assure que si vous étiez en sucre, il ne resterait rien de vous appart votre badge. Elle vous regarde encore."
Il se retourna pour constater qu'elle disait vrai. La jeune fille de l'accueil avait les yeux rivés sur lui.
Callie, innocemment: "Vous avez une carte de visite sur vous?"
Il en sorti une de sa veste.
Cho: "Qu'est-ce que vous allez en faire?"
Callie lui vola le carton des mains, en levant un sourcil: "Je vous organise un rancard."
Cho: "Ca..."
Il essaya de la faire revenir, mais peine perdue. Elle était déjà entrain de parler à la réceptionniste. En revenant, elle tomba nez à nez avec son frère.
Callie: "Evan! Qu'est-ce que tu fais ici?"
Evan: "Je te retourne la question. Tu as l'air crevée. Je te croyais avec le FBI. Tu vas bien?"
Il était doublement inquiet. D'une part, pour sa mère et d'autre part, pour sa soeur.
Callie: "Oui, tout c'est parfaitement passé. Ils nous ont envoyés à l'hosto pour des examens de routine. Mais toi, pourquoi t'es là? Me mens pas. La dernière fois que je t'ai vu aussi fatigué, ça remonte à l'époque où tu passais des nuits blanches à cause de moi."
Il avait les yeux cernés et tenait à peine debout.
Evan: "C'est maman. Elle est dans un état critique. Je l'ai trouvé par terre, dans le salon."
Callie: "Elle va s'en sortir, c'est rien."
Evan, au bord des larmes: "Les docteurs disent qu'elle est condamnée. Elle n'en a que pour quelques heures, un jour maximum."
L'agent s'était rapproché discrètement, sans se mêler à la conversation.
Callie, ne ressentant pourtant aucune tristesse, prit son frère dans ses bras.
Evan: "Je sais que tu es brouillée avec elle mais va la voir s'il te plait."
Callie: "Je peux pas. Elle ne m'a jamais compris ni même soutenue, contrairement à toi."
Il s'écarta vivement.
Evan: "Comment tu peux être aussi froide et détachée. C'est notre mère et elle va mourir. Tu as refusé d'assister aux obsèques de papa et maintenant ça."
Il était furieux du comportement égoïste de sa soeur.
Callie: "Evan. Je t'aime et pour moi tu as été ma seule vrai famille pendant des années. Mais Elie a cessé d'être ma mère, il y a longtemps. Aujourd'hui, je n'ai que toi et Patrick. C'est vous deux ma famille. C'est difficile à concevoir pour toi, mais je ne peux pas changer et tout oublier d'un claquement de doigt."
Evan secouait la tête: "Tu ne VEUX pas. Qu'est-ce qui t'es arrivé? Qu'est-ce qui t'a rendue si dure, Callie?"
Il rebroussa chemin, avant de craquer en public.
Callie: "Attend! Qu'est-ce que tu vas faire?"
Evan: "Prévenir Patrick. Peut-être que lui se sentira plus concerné que toi."
Callie: "Je vous croyais en froid depuis Lisbon."
Evan: "Moi je suis capable de pardonner aux personnes qui me sont chères, contrairement à toi."
Le jeune avocat lui en voulait terriblement à cet instant précis, tellement que Callie préféra ne pas rester plus longtemps. Elle agissait comme si cela ne la touchait pas du tout.
L'agent la rejoignit à l'extérieur, où il appela un taxi.
Cho: "J'ai entendu sans le vouloir. Je suis désolé pour votre mère."
Callie faisait la sourde oreille: "N'en parlons plus, vous voulez bien."
Ils partagèrent un taxi, sans décrocher le moindre mot, du trajet. A la villa, Cho, ne voulant pas la laisser seule, l'accompagna jusqu'à la porte de la dépendance.
Callie: "Bon ça y est. Je suis chez moi, en un seul morceau. Vous avez rempli votre contrat. Ne vous sentez pas obligé de rester."
Cho: "Vous êtes sûre? Ca ne me dérange pas."
Callie: "Je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main."
Cho: "Comme vous voulez. Prenez soin de vous."
Callie: "Vous aussi."
Il repartit vers le taxi.
Callie: "Kimball!"
Elle trottina jusqu'à lui.
Callie: "J'allais oublier de vous donner ça."
Elle glissa le numéro de téléphone de la réceptionniste dans sa poche.
Cho laissa apparaître un sourire et s'éloigna dans le véhicule. Soucieux du sort de Calista, il passa un coup de téléphone à Rigsby, afin de le tenir au courant et lui conseilla de venir soutenir sa fiancée. Même si elle était bien trop têtue pour l'admettre, le décès imminent d'Eleanor, ne la laissait pas indifférente.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:42, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
AAAhhh un nouveau chapitre!
Bon Cho semble être revenu dans le droit chemin. Ouf,
L'histoire semble se recentrer au niveau familial, en espérant que Callie se rende compte que sa mère a besoin d'elle. Et Eleanor a aussi besoin de retrouver SES enfants, réunis, enfin, à son chevet.
Evan est un brave garçon (peux pas m'empêcher de dire "brave" parce qu'il a piqué Lisbon à Jane.... ), il se rend compte qu'il y a des choses plus importantes qu'une querelle amoureuse.
Enfin, VLS !!!!!
Bon Cho semble être revenu dans le droit chemin. Ouf,
L'histoire semble se recentrer au niveau familial, en espérant que Callie se rende compte que sa mère a besoin d'elle. Et Eleanor a aussi besoin de retrouver SES enfants, réunis, enfin, à son chevet.
Evan est un brave garçon (peux pas m'empêcher de dire "brave" parce qu'il a piqué Lisbon à Jane.... ), il se rend compte qu'il y a des choses plus importantes qu'une querelle amoureuse.
Enfin, VLS !!!!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Encore désolée pour le com plutôt dur
Effectivement Cho semble avoir retrouvé ses esprits
Niveau fille il n'a toujours pas l'air doué...
Pour la famille Wilcox il semble que le moment des grandes retrouvailles a sonné avec l'annonce de la mort prochaine d'Eleanor.
Callie va t-elle entendre raison et se décider à faire la paix avec sa mère
Effectivement Cho semble avoir retrouvé ses esprits
Niveau fille il n'a toujours pas l'air doué...
Pour la famille Wilcox il semble que le moment des grandes retrouvailles a sonné avec l'annonce de la mort prochaine d'Eleanor.
Callie va t-elle entendre raison et se décider à faire la paix avec sa mère
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Vous êtes cool les filles!!! J'avoue que j'ai un ramé pour retomber sur mes pieds.
Mais bon, c'est fait.
Je vous promet que la suite sera beaucoup plus cohérente et facile à suivre. D'ailleurs il ne devrait pas rester plus de deux chapitres avant la fin.
Pour le suivant ce sera demain, parce que je suis entrain de l'écrire.
Merci encore...
Mais bon, c'est fait.
Je vous promet que la suite sera beaucoup plus cohérente et facile à suivre. D'ailleurs il ne devrait pas rester plus de deux chapitres avant la fin.
Pour le suivant ce sera demain, parce que je suis entrain de l'écrire.
Merci encore...
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
D'abord je m'excuse de ne pas commenter tous les chapitres, malheureusement j'ai un accès à internet limité. Mais je suis quand même ta fic avec plaisir
Je suis contente que Cho soit redevenu lui même , en plus il a une touche avec la fille de l'acceuil
Callie qui veut lui arranger un coup
J'avoue qu'Evan remonte un peu dans mon estime.
C'est triste à dire mais peut être que la mort d'Eleanor va ressouder la fratrie ... J'espère que Callie va décider d'aller voir sa mère, elle risquerai de le regretter sinon ...
Vls !
Je suis contente que Cho soit redevenu lui même , en plus il a une touche avec la fille de l'acceuil
Callie qui veut lui arranger un coup
J'avoue qu'Evan remonte un peu dans mon estime.
C'est triste à dire mais peut être que la mort d'Eleanor va ressouder la fratrie ... J'espère que Callie va décider d'aller voir sa mère, elle risquerai de le regretter sinon ...
Vls !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Terpo, c'est pas grave si ne peux pas commenter à chaque fois. C'est sympa de me lire, ça me fait plaisir.
Chapitre 30
Ce n'est qu'en fin de journée que Jane se prépara à se rendre au chevet de sa mère. Il quitta les bureaux du CBI, sans en informer quiconque. La nouvelle qu'il venait d'apprendre l'avait bien trop bouleversé. il refusait d'y croire. Il ne voulait pas accepter ça. Pas si tôt. Pourtant, il s'était douté de sa maladie, depuis la jour de leur rencontre. Il savait qu'elle avait le coeur fragile, mais il espérait que ce ne soit pas aussi grave. Il n'avait pas eu assez de moments avec sa mère. Il s'en voulait de ne pas lui avoir consacré plus de temps.
Pourquoi la vie était aussi injuste et cruelle envers lui. D'accord, il avait fait beaucoup de mal autour de lui, par le passé, lorsqu'il était un charlatant, menteur et voleur, n'ayant aucun scrupules à manipuler ses clients, à sa guise. A cette époque, il était un autre homme, le digne héritier d'Alex Jane, motivé uniquement par le profit.
Mais il avait changé, il s'était efforcé de se racheter, toutes ces années. Et qu'avait-il reçu en échange? Du malheur. Toujours et encore plus de malheur. Patrick vivait dans le souvenir douloureux du meurtre de sa famille, et il avait toujours pensé qu'il ne pourrait rien connaître de pire. Il se trompait.
Après avoir été abandonné par sa mère, alors qu'il n'était qu'un enfant innocent, voilà que ce cauchemar se répétait.
A ceci près qu'aujourd'hui, il avait de la chance dans son malheur. Jane ne serait pas seul dans cette épreuve. Son frère et sa soeur seraient à ses côtés. Enfin, au moins Evan, car selon les dires de ce dernier, sa cadette s'obstinait à refuser de les accompagner pour faire leurs adieux à Eleanor.
En chemin pour l'hôpital, il fit demi-tour pour tenter de faire changer d'avis la jeune femme, avant qu'il ne soit trop tard.
Au manoir, une voiture était garée derrière la dépendance. Au volant, Wayne, bien qu'impatient de revoir son amie, n'osait pas descendre. Il appréhendait sa réaction et connaissant ses accès de violence, le décès de sa mère pourrait être dévastateur pour elle. Peut-être plus que pour ses frères. Wayne était dans l'incapacité de savoir ce qu'elle ressentirait après ce triste évènement. Lui, avait perdu sa mère, jeune et ça n'avait rien de comparable. Il pensa aussi à ce que Calista lui avait confié, à lui seul, au sujet d'Evan. Ce jeune homme étant un Jane, il lui resterait encore son père, pas le meilleur père du monde, certes, mais un père quand même. Calista, elle, deviendrait orpheline et elle devait se sentir totalement exclue. Personne ne pouvait se mettre à sa place, dans son entourage. Seule Lisbon le pourrait mais elles entretenaient des relations plutôt électriques.
Rigsby se décida à sonner à la porte, mais elle n'entendait rien, à cause du vacarme que produisait une musique assourdissante. Il ouvrit et, ne trouvant personne dans la pièce principale, il se permit de couper la chaîne hi-fi.
Le salon n'était plus qu'un vaste chantier où traînaient, à même le sol, les esquisses qui ornaient les murs auparavant.
Toutes étaient éventrées, lardées de coups de cutter. Le jeune homme prit peur et se mit à crier le nom de son amie.
Elle apparue, vêtue du même T-shirt dans lequel elle l'avait accueilli lors de leur tout premier rendez-vous.
Mais là, les circonstances étaient différentes, son attitude était différente. Elle tenait une bouteille de Whisky irlandais, copieusement entamée. Son regard traduisait son mal être, entre rage et désespoir. Elle s'approcha d'un pas assuré. Apparemment, l'alcool ne lui posait aucun problème.
Callie: "Wayne? Pourquoi t'es là?"
Rigsby: "Et bien, ça fait une semaine qu'on ne s'est pas vu, tu me manquais. D'ailleurs il est normal que je sois là, c'est ma place."
Il s'approcha pour la prendre dans ses bras.
Callie, évitant cette étreinte: "Tu parles. C'est Cho qui t'a demandé de passer vérifier que j'avais pas fait une connerie."
Rigsby: "C'est ce que tu allais faire?"
Il baissa les yeux sur la bouteille.
Callie se mordant les lèvres: "Tu croyais que j'allais me saouler à mort. Parce que le chagrin m'aurait rendu folle, c'est ça?"
Le problème était qu'elle était en pleine possession de ses moyens, sous l'influence d'aucun stupéfiants ni alcool.
Callie: "Il me faut plus qu'une simple gorgée de Whisky pour me faire tourner la tête."
Rigsby: "Fais gaffe quand même. J'ai vu mon père devenir dingue à cause de ce truc."
Callie: "Tu sais Wayne, au lycée, pendant les soirées, on organisait des concours en pariant sur celui qui avalait le plus de verres sans perdre connaissance."
Risgby: "Je parie que tu gagnais à chaque fois."
Callie levant un pouce: "Exact. Et ouais, tu sais de qui je tiens ça? De mon père. Un irlandais pur sucre qui tenait lui aussi très bien l'alcool. Je ne l'ai jamais vu ivre et pourtant il avait une sacrée descente." Elle évoqua ensuite son passé, envahie soudain par la nostalgie:" En fait, quand j'étais petite, je passais mon temps avec lui et Evan. J'étais un vrai garçon manqué. J'adorais mon père à cette époque. Jusqu'à ce que je le déteste pour m'avoir foutu dehors. En revanche je n'ai jamais aimé ma mère, je n'ai jamais été assez bien pour son petit monde de bourgeois."
Elle fixait les tableaux empilés au milieu du salon. Puis, elle se mit à déverser le contenu de la bouteille dessus, avant de craquer une allumette qu'elle lança au milieu.
Rigsby, saisi par réflexe la couverture du canapé et étouffa le feu avec, avant qu'il ne se propage. Callie n'avait pas fait un geste pour l'en empêcher. Il vint vers elle, la plaqua doucement contre lui. Elle n'opposait pas de résistance, elle était là sans y être, comme si tout lui était égal.
Rigsby: "Tu aurais pu mettre le feu à toute la maison."
Callie: "Et alors. Quelle importance. Cet endroit, ces tableaux, un tas de vieilleries sans valeur."
Il la serrait aussi fort qu'elle le lui permettait. Il était clair qu'elle n'était pas elle-même. Calista s'évertuait à le nier, mais elle était profondément attristée par la prochaine disparition d'Eléanor Wilcox. Si son ami n'était pas arrivé, elle aurait fait n'importe quoi dans l'optique de tordre le coup à son chagrin, de le contenir au plus profond d'elle pour qu'il ne s'exprime jamais et ne vienne pas ternir son image de dure à cuire. Wayne avait eu peur qu'elle ne soit retombée dans la drogue. Il savait qu'elle conservait une dose d'héroïne dans sa salle de bain, cachée dans le fond de l'armoire à pharmacie. Elle lui en avait parlé. Mais selon elle, ce n'était que pour se tester, comme un fumeur garde une dernière cigarette. Il commençait à croire sérieusement qu'elle l'avait utilisé.
Rigsby: "Tu as le droit de pleurer. Il n'y a que nous ici. Tu peux te laisser aller."
Elle pouvait ressentir l'angoisse du jeune homme dans sa voix.
Callie: "Je ne l'ai pas utilisé, j'aurais pas fait une bêtise pareille."
Il aperçu les traces de piqûres sur ses bras.
Rigsby: "Tu n'as pas à me mentir, Callie. Je peux comprendre que tu aies flanché."
Callie: "Tu ne me crois pas. C'est ces marques? J'ai une explication. Le FBI m'a demandé de m'injecter un placebo pour simuler des marques sur mes bras."
Il ne semblait pas plus convaincu. Si bien qu'elle alla dans la salle de bain pour récupérer le coffret contenant son ancien matériel de junky. Il était complet.
Rigsby: "Je suis désolé d'avoir douté de toi. Excuse-moi."
Il était si sincère qu'elle ne pouvait que lui pardonner.
Callie: "C'est normal que tu ais douté, moi aussi je l'aurais fait à ta place."
Elle se blottie à nouveau contre lui, laissant une larme s'échapper discrètement.
Rigsby: "Tu devrais pleurer, ça n'est pas bon de garder tout ça à l'intérieur."
Elle releva les yeux sur lui.
Callie: "Je sais que tu ne veux que mon bien. Mais ce serait une pure perte de temps. Je n'ai pas versé une larme pour mon père, pas une. Alors je ne le ferais sûrement pas pour elle."
Ses paroles étaient dépourvues de la plus petite sensibilité, pire que si elles avaient été prononcées par une inconnue.
Rigsby: "Je ne te forcerais pas à faire ce que tu ne veux pas, mais tu devrais pas être ici. Tu devrais être à l'hôpital."
Callie, intraitable: "Pas question!"
Elle s'éloigna, à l'autre bout de la pièce.
Rigsby: "Fais-le pour tes frères. Jane a mis du temps à se remettre de la mort de sa famille et il n'y ait pas parvenus complètement. Il va avoir besoin de soutient. S'il te plait, viens avec moi."
Callie avait écouté mais n'en démordait pas. Elle ne ferait aucun effort. Pardonner à la mère qui l'avait abandonnée quand elle avait eu besoin d'elle, signifierait qu'elle capitulait. Oh, bien sûr, elle n'était pas partie loin de Calista, comme elle l'avait fait avec Patrick. Mais elle avait rejeté sa fille, la traitant comme une paria, un secret honteux qu'Eleanor dissimulait à ses amis fortunés. Elle avait inventé une version bien moins sordide que la prison, racontant à tous que leur fille étudiait l'art en Europe. Pas une fois, elle n'était venu la voir en prison. Calista se conduisait comme si elle s'en fichait éperdument, alors qu'elle en avait souffert et en souffrait encore énormément.
Rigsby: "Très bien. Tu es certaine de ne pas vouloir aller là-bas."
Callie: "La seule chose que je veux, là tout de suite, c'est rester ici avec toi."
Elle était à nouveau près de lui, se hissant sur la pointe des pieds pour sceller leurs lèvres. Puis de sa main droite, elle l'entraîna sur le sofa.
Rigsby: "J'ai très envie d'être avec toi, mais tu n'es pas dans ton état normal. On devrait en parler."
Callie: "Non."
Il n'insista pas, devant le ton autoritaire de la jeune femme et fit ce qu'elle attendait de lui. Ce ne fut pas un grand sacrifice pour lui, étant donné qu'elle lui avait cruellement manqué et le soucis qu'elle lui avait causé.
Malheureusement pour eux, ces retrouvailles furent de courte durée. Des ombres apparurent dans la pièce, produites par les phares d'une voiture qui se garait devant la demeure. Une portière claqua, suivi d'un coup à la porte.
Jane: "Callie! Ouvre, c'est moi. Il faut que je te parle."
Le grand brun s'était levé pour aller l'ouvrir.
Callie lui saisissant le bras en chuchotant: "Non, si on ne fait pas de bruit, il partira."
Rigsby: "S'il fait le tour de la maison, il verra ma voiture. Il se doute que je suis là, de toutes façons. Donc toi aussi."
Callie l'imita et s'orienta vers l'entrée avec une certaine nonchalance. Elle retira la chaînette et déverrouilla la porte. Elle n'avait aucune envie d'être sermonnée mais cela serait probablement inévitable, alors autant le faire tout de suite. Peut-être qu'après, elle serait enfin tranquille.
TBC...
Chapitre 30
Ce n'est qu'en fin de journée que Jane se prépara à se rendre au chevet de sa mère. Il quitta les bureaux du CBI, sans en informer quiconque. La nouvelle qu'il venait d'apprendre l'avait bien trop bouleversé. il refusait d'y croire. Il ne voulait pas accepter ça. Pas si tôt. Pourtant, il s'était douté de sa maladie, depuis la jour de leur rencontre. Il savait qu'elle avait le coeur fragile, mais il espérait que ce ne soit pas aussi grave. Il n'avait pas eu assez de moments avec sa mère. Il s'en voulait de ne pas lui avoir consacré plus de temps.
Pourquoi la vie était aussi injuste et cruelle envers lui. D'accord, il avait fait beaucoup de mal autour de lui, par le passé, lorsqu'il était un charlatant, menteur et voleur, n'ayant aucun scrupules à manipuler ses clients, à sa guise. A cette époque, il était un autre homme, le digne héritier d'Alex Jane, motivé uniquement par le profit.
Mais il avait changé, il s'était efforcé de se racheter, toutes ces années. Et qu'avait-il reçu en échange? Du malheur. Toujours et encore plus de malheur. Patrick vivait dans le souvenir douloureux du meurtre de sa famille, et il avait toujours pensé qu'il ne pourrait rien connaître de pire. Il se trompait.
Après avoir été abandonné par sa mère, alors qu'il n'était qu'un enfant innocent, voilà que ce cauchemar se répétait.
A ceci près qu'aujourd'hui, il avait de la chance dans son malheur. Jane ne serait pas seul dans cette épreuve. Son frère et sa soeur seraient à ses côtés. Enfin, au moins Evan, car selon les dires de ce dernier, sa cadette s'obstinait à refuser de les accompagner pour faire leurs adieux à Eleanor.
En chemin pour l'hôpital, il fit demi-tour pour tenter de faire changer d'avis la jeune femme, avant qu'il ne soit trop tard.
Au manoir, une voiture était garée derrière la dépendance. Au volant, Wayne, bien qu'impatient de revoir son amie, n'osait pas descendre. Il appréhendait sa réaction et connaissant ses accès de violence, le décès de sa mère pourrait être dévastateur pour elle. Peut-être plus que pour ses frères. Wayne était dans l'incapacité de savoir ce qu'elle ressentirait après ce triste évènement. Lui, avait perdu sa mère, jeune et ça n'avait rien de comparable. Il pensa aussi à ce que Calista lui avait confié, à lui seul, au sujet d'Evan. Ce jeune homme étant un Jane, il lui resterait encore son père, pas le meilleur père du monde, certes, mais un père quand même. Calista, elle, deviendrait orpheline et elle devait se sentir totalement exclue. Personne ne pouvait se mettre à sa place, dans son entourage. Seule Lisbon le pourrait mais elles entretenaient des relations plutôt électriques.
Rigsby se décida à sonner à la porte, mais elle n'entendait rien, à cause du vacarme que produisait une musique assourdissante. Il ouvrit et, ne trouvant personne dans la pièce principale, il se permit de couper la chaîne hi-fi.
Le salon n'était plus qu'un vaste chantier où traînaient, à même le sol, les esquisses qui ornaient les murs auparavant.
Toutes étaient éventrées, lardées de coups de cutter. Le jeune homme prit peur et se mit à crier le nom de son amie.
Elle apparue, vêtue du même T-shirt dans lequel elle l'avait accueilli lors de leur tout premier rendez-vous.
Mais là, les circonstances étaient différentes, son attitude était différente. Elle tenait une bouteille de Whisky irlandais, copieusement entamée. Son regard traduisait son mal être, entre rage et désespoir. Elle s'approcha d'un pas assuré. Apparemment, l'alcool ne lui posait aucun problème.
Callie: "Wayne? Pourquoi t'es là?"
Rigsby: "Et bien, ça fait une semaine qu'on ne s'est pas vu, tu me manquais. D'ailleurs il est normal que je sois là, c'est ma place."
Il s'approcha pour la prendre dans ses bras.
Callie, évitant cette étreinte: "Tu parles. C'est Cho qui t'a demandé de passer vérifier que j'avais pas fait une connerie."
Rigsby: "C'est ce que tu allais faire?"
Il baissa les yeux sur la bouteille.
Callie se mordant les lèvres: "Tu croyais que j'allais me saouler à mort. Parce que le chagrin m'aurait rendu folle, c'est ça?"
Le problème était qu'elle était en pleine possession de ses moyens, sous l'influence d'aucun stupéfiants ni alcool.
Callie: "Il me faut plus qu'une simple gorgée de Whisky pour me faire tourner la tête."
Rigsby: "Fais gaffe quand même. J'ai vu mon père devenir dingue à cause de ce truc."
Callie: "Tu sais Wayne, au lycée, pendant les soirées, on organisait des concours en pariant sur celui qui avalait le plus de verres sans perdre connaissance."
Risgby: "Je parie que tu gagnais à chaque fois."
Callie levant un pouce: "Exact. Et ouais, tu sais de qui je tiens ça? De mon père. Un irlandais pur sucre qui tenait lui aussi très bien l'alcool. Je ne l'ai jamais vu ivre et pourtant il avait une sacrée descente." Elle évoqua ensuite son passé, envahie soudain par la nostalgie:" En fait, quand j'étais petite, je passais mon temps avec lui et Evan. J'étais un vrai garçon manqué. J'adorais mon père à cette époque. Jusqu'à ce que je le déteste pour m'avoir foutu dehors. En revanche je n'ai jamais aimé ma mère, je n'ai jamais été assez bien pour son petit monde de bourgeois."
Elle fixait les tableaux empilés au milieu du salon. Puis, elle se mit à déverser le contenu de la bouteille dessus, avant de craquer une allumette qu'elle lança au milieu.
Rigsby, saisi par réflexe la couverture du canapé et étouffa le feu avec, avant qu'il ne se propage. Callie n'avait pas fait un geste pour l'en empêcher. Il vint vers elle, la plaqua doucement contre lui. Elle n'opposait pas de résistance, elle était là sans y être, comme si tout lui était égal.
Rigsby: "Tu aurais pu mettre le feu à toute la maison."
Callie: "Et alors. Quelle importance. Cet endroit, ces tableaux, un tas de vieilleries sans valeur."
Il la serrait aussi fort qu'elle le lui permettait. Il était clair qu'elle n'était pas elle-même. Calista s'évertuait à le nier, mais elle était profondément attristée par la prochaine disparition d'Eléanor Wilcox. Si son ami n'était pas arrivé, elle aurait fait n'importe quoi dans l'optique de tordre le coup à son chagrin, de le contenir au plus profond d'elle pour qu'il ne s'exprime jamais et ne vienne pas ternir son image de dure à cuire. Wayne avait eu peur qu'elle ne soit retombée dans la drogue. Il savait qu'elle conservait une dose d'héroïne dans sa salle de bain, cachée dans le fond de l'armoire à pharmacie. Elle lui en avait parlé. Mais selon elle, ce n'était que pour se tester, comme un fumeur garde une dernière cigarette. Il commençait à croire sérieusement qu'elle l'avait utilisé.
Rigsby: "Tu as le droit de pleurer. Il n'y a que nous ici. Tu peux te laisser aller."
Elle pouvait ressentir l'angoisse du jeune homme dans sa voix.
Callie: "Je ne l'ai pas utilisé, j'aurais pas fait une bêtise pareille."
Il aperçu les traces de piqûres sur ses bras.
Rigsby: "Tu n'as pas à me mentir, Callie. Je peux comprendre que tu aies flanché."
Callie: "Tu ne me crois pas. C'est ces marques? J'ai une explication. Le FBI m'a demandé de m'injecter un placebo pour simuler des marques sur mes bras."
Il ne semblait pas plus convaincu. Si bien qu'elle alla dans la salle de bain pour récupérer le coffret contenant son ancien matériel de junky. Il était complet.
Rigsby: "Je suis désolé d'avoir douté de toi. Excuse-moi."
Il était si sincère qu'elle ne pouvait que lui pardonner.
Callie: "C'est normal que tu ais douté, moi aussi je l'aurais fait à ta place."
Elle se blottie à nouveau contre lui, laissant une larme s'échapper discrètement.
Rigsby: "Tu devrais pleurer, ça n'est pas bon de garder tout ça à l'intérieur."
Elle releva les yeux sur lui.
Callie: "Je sais que tu ne veux que mon bien. Mais ce serait une pure perte de temps. Je n'ai pas versé une larme pour mon père, pas une. Alors je ne le ferais sûrement pas pour elle."
Ses paroles étaient dépourvues de la plus petite sensibilité, pire que si elles avaient été prononcées par une inconnue.
Rigsby: "Je ne te forcerais pas à faire ce que tu ne veux pas, mais tu devrais pas être ici. Tu devrais être à l'hôpital."
Callie, intraitable: "Pas question!"
Elle s'éloigna, à l'autre bout de la pièce.
Rigsby: "Fais-le pour tes frères. Jane a mis du temps à se remettre de la mort de sa famille et il n'y ait pas parvenus complètement. Il va avoir besoin de soutient. S'il te plait, viens avec moi."
Callie avait écouté mais n'en démordait pas. Elle ne ferait aucun effort. Pardonner à la mère qui l'avait abandonnée quand elle avait eu besoin d'elle, signifierait qu'elle capitulait. Oh, bien sûr, elle n'était pas partie loin de Calista, comme elle l'avait fait avec Patrick. Mais elle avait rejeté sa fille, la traitant comme une paria, un secret honteux qu'Eleanor dissimulait à ses amis fortunés. Elle avait inventé une version bien moins sordide que la prison, racontant à tous que leur fille étudiait l'art en Europe. Pas une fois, elle n'était venu la voir en prison. Calista se conduisait comme si elle s'en fichait éperdument, alors qu'elle en avait souffert et en souffrait encore énormément.
Rigsby: "Très bien. Tu es certaine de ne pas vouloir aller là-bas."
Callie: "La seule chose que je veux, là tout de suite, c'est rester ici avec toi."
Elle était à nouveau près de lui, se hissant sur la pointe des pieds pour sceller leurs lèvres. Puis de sa main droite, elle l'entraîna sur le sofa.
Rigsby: "J'ai très envie d'être avec toi, mais tu n'es pas dans ton état normal. On devrait en parler."
Callie: "Non."
Il n'insista pas, devant le ton autoritaire de la jeune femme et fit ce qu'elle attendait de lui. Ce ne fut pas un grand sacrifice pour lui, étant donné qu'elle lui avait cruellement manqué et le soucis qu'elle lui avait causé.
Malheureusement pour eux, ces retrouvailles furent de courte durée. Des ombres apparurent dans la pièce, produites par les phares d'une voiture qui se garait devant la demeure. Une portière claqua, suivi d'un coup à la porte.
Jane: "Callie! Ouvre, c'est moi. Il faut que je te parle."
Le grand brun s'était levé pour aller l'ouvrir.
Callie lui saisissant le bras en chuchotant: "Non, si on ne fait pas de bruit, il partira."
Rigsby: "S'il fait le tour de la maison, il verra ma voiture. Il se doute que je suis là, de toutes façons. Donc toi aussi."
Callie l'imita et s'orienta vers l'entrée avec une certaine nonchalance. Elle retira la chaînette et déverrouilla la porte. Elle n'avait aucune envie d'être sermonnée mais cela serait probablement inévitable, alors autant le faire tout de suite. Peut-être qu'après, elle serait enfin tranquille.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:44, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Jane qui va tenter de raisonner sa petite soeur...Bonne chance vu son état...
Rigsby est étonnant de maturité face au comportement de Callie
Comment va se dérouler le face à face Jane-Callie...Va t-elle enfin faire preuve d'un peu de sensibilté ?
Pour ce chapitre !
Rigsby est étonnant de maturité face au comportement de Callie
Comment va se dérouler le face à face Jane-Callie...Va t-elle enfin faire preuve d'un peu de sensibilté ?
Pour ce chapitre !
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel, la fin de l'histoire approche à grands pas. Happy end ou pas?
Chapitre 31
Jane passa le pas de la porte et s'arrêta, surpris pas le désordre qui régnait dans le salon.
Callie: "Reste pas là, Patrick, entre."
Les mains dans les poches, il contourna la pîle de tableaux. C'est en posant son regard sur la commode du vestibule, qu'il constata qu'elle n'avait pas l'intention de détruire la totalité de ses créations. Elle avait conservé quelques-unes de ses esquisses. Il saisit ce petit bloc de papier et le dissimula dans son dos, à l'insu de sa soeur. Il y avait aussi une feuille volante froissée, comme si Callie avait voulu s'en débarrasser avant de se raviser. Il l'avait pliée et glissée dans sa poche. C'était le portrait d'Eléanor quand elle était encore en bonne santé. Mais il ne lui en parla pas, pas tout de suite en tous cas, même si il savait ce que cela signifiait.
Jane: "Tu refais la déco? C'est dommage de réduire tout ça à néant. Tu t'aies donné du mal pour les réaliser. Pourquoi les détruire? Tout ça fais partie de ton histoire."
Callie: "Précisément, c'est pour ça que je voulais le faire. Je veux faire une croix sur mon passé. Tu peux le comprendre toi."
Jane se référent à sa propre expérience: "Malgré tous les efforts que tu feras pour effacer tes souvenirs, ils finiront par revenir. Je sais de quoi je parle. Le mieux c'est de vivre avec. On s'habitue, tu verras."
Callie: "Pourquoi tu t'es déplacé? Je suis pas seule. Et si c'était pour m'inciter à aller pleurer avec toi et Evan, à l'hôpital, comme une parfaite petite famille, merci mais je passe mon tour. C'est pas contre vous deux, c'est juste que... Je peux pas c'est tout. Excusez-moi une minute."
Elle se réfugia, au bord des larmes, dans sa chambre. Wayne se sentait impuissant, son premier réflexe aurait été de la suivre pour la réconforter. Mais Jane le lui déconseilla, lui assurant qu'elle allait revenir, lorsqu'elle serait prête à affronter la réalité.
Rigsby: "Je crois que je ferais bien de vous laisser seuls tous les deux. Je sers à rien, ici. Je peux pas l'aider, je peux rien faire pour elle. Je me sens vraiment inutile parfois."
Jane: "Non, il vaut mieux que tu restes. Callie va avoir besoin de toi dans les heures qui viennent. Elle ne le sait pas encore, mais elle craquera. A un moment ou à un autre elle s'effondrera et elle voudra que tu sois là."
Rigsby: "Ouais, mais je n'appartiens pas à cette famille. Ce n'est pas à moi de faire ça pour elle.
Jane: "Tu en feras bientôt partie, c'est pareil. (la présence de la bague à la main de sa soeur lui avait sauté aux yeux)
Si tu pars maintenant, ce sera pire pour elle."
Rigsby: "Je préfère m'en aller. Pour l'instant, c'est son frère qu'il lui faut, pas moi. Je ne sais pas du tout comment réagir, j'y connais rien."
Jane: "C'est toi qui décide mon vieux."
Le grand brun s'éclipsa vers la sortie, sans prendre le temps de saluer son amie. Elle l'aurait empêché de partir, mais pas parce qu'elle le voulait près d'elle, pas uniquement. Car oui, elle avait besoin de lui mais là, cela lui aurait permit d'éviter sa confrontation avec Patrick.
Wayne le savait et il savait aussi qu'elle devait absolument écouter ce que le mentaliste avait à lui dire.
Mais Callie revint, au moment même où Rigsby allait "prendre la fuite".
Callie, venant de se changer: "Qu'est-ce que tu fais Wayne?"
Elle le suivit sous le porche.
Wayne lui tenait la main: "Vous serez plus à l'aise pour parler si je ne suis pas dans le coin."
En relâchant sa main, il sentit un obstacle en libérant ses doigts des siens. Il regarda la bague puis son amie.
Callie: "Elle est à sa place elle aussi. Ne sois pas si surpris. Je t'avais dit que je me décidais rapidement."
Wayne souriait mais le coeur n'y était pas. Il n'en oubliait pour autant le drame auquel elle allait bientôt devoir faire face.
Callie: "On se voit plus tard."
Rigsby ne pouvait pas faire grand chose d'autre, que de l'entourer de ses bras.
Callie: "Ne te fais qucun soucis pour moi, je vais bien."
Rigsby: "Promet-moi de m'appeler. A n'importe quelle heure."
Après un dernier baiser, il repartit. Elle ne le retint pas car elle voyait bien qu'il n'était pas dans son assiette, qu'il avait du mal à gérer ce type de situation. Elle rentra dans son logement.
Jane leur avait préparé un thé et s'était installé, sur le divan, feuilletant le carnet de sa soeur. Lorsqu'elle s'assit à ses côtés, elle remarqua qu'il restait bloqué sur le portrait de Térésa Lisbon. Il était tellement subjugué par ce dessin ou plutôt par son modèle, qu'il ne l'entendit pas.
Callie: "Elle te plait dis-moi, celle-là. Alors frangin, quand est-ce que tu as prévu de te lancer?"
Jane: "Je ne suis pas prêt pour ça."
Il voyait bien ce qu'elle essayait de faire. En l'aiguillant sur le sujet de sa relation avec sa partenaire de boulot, elle espérait échapper à celui de leur mère. Mais non.
Callie: "Pas prêt? Un conseil, fonce. Tu as raté le coche une fois et Evan a saisie sa chance. Bon ok, on connais tous la fin. Bref, ce que je veux dire, c'est fonce tête baissée et tu verras bien. C'est quitte ou double. Regarde-moi, ça a marché avec Wayne."
Jane: "Merci pour ce précieux conseil Callie. Je sais ce que j'ai à faire."
Elle pensait, sans trop d'espoir, qu'il en resterait là, mais c'était mal le connaitre. Lui, continuait à faire défiler les visages, s'arrêtant sur chacun pour faire une observation.
Jane: "Tu as vraiment su donner vie à ses portraits. A travers eux, j'arrive à percevoir ton ressentit."
Il commenta avec justesse chaque dessin, sous le regard à la fois agacé et admiratif de sa soeur.
Jane: "Ton coup de crayon est très révélateur de ton état d'esprit, au moment ou tu dessine ces personnes. Il m'indique ce que tu penses d'elles."
Callie: "Vraiment? Ok, que te racontent mes dessins? Vas-y je t'écoute."
Jane: "D'accord."
Il commença donc par celui qu'il tenait entre les mains, Lisbon.
Jane: "Tu ne la supporte pas et pourtant vous vous ressemblez toutes les deux. Caractérielles et souvent irascibles. Vous êtes trop similaires pour vous entendre."
Il fit une pause pour observer l'expression de sa soeur qui changeait à mesure qu'il délitait ses conclusions.
Avant de reprendre: "En fait, je crois que tu l'admires. Et même que tu l'envies d'avoir réussi à devenir une femme aussi forte et droite. Elle aussi elle t'admire."
Callie: "Comment ça?"
Jane: "Pour ta volonté et ta persévérance, dans ta vie privée. Tu obtiens ce que tu désires par tous les moyens, sans jamais laisser tomber. C'est un courage qui lui manque. A moi aussi d'ailleurs."
Callie: "Tu dis ça parce qu'elle n'a pas osé te choisir toi. C'est pour ça qu'il faut que ce soit toi qui fasse le premier pas."
La jeune femme persistait à maintenir leur conversation sur cette route. Ainsi, elle évitait de parler de leur mère. Jusqu'ici, c'était un succès mais plus pour longtemps.
Jane tourna la page: "Ah, Van Pelt. On voit que tu as de la tendresse pour elle. Comme pour la soeur que tu n'as pas eu."
Callie, levant les yeux au ciel: "Pff! Charlatan. C'est un peu facile tout ça. N'importe quel médium à trois sous m'aurait sortit ces trucs."
Jane: "C'est vrai. C'est bateau comme réponse. Mais, vos relations se sont dégradées. Vous vous êtes éloignées. Depuis que tu sors avec Rigsby."
Callie: "Bien joué."
Vint le tour de Cho. Et là, de l'inquiétude se lisait sur le visage de sa soeur. Elle craignait qu'il ne devine ce qui avait faillit se passer entre eux. Mais elle tentait toutefois de le cacher derrière un masque neutre, croisant les doigts pour ne pas se trahir.
Jane: "Tu as fait ce dessin de lui, quand vous étiez avec le FBI. Non?"
Elle hocha la tête.
Jane: "Je m'en doutais. Il y a un trouble dans son regard. Trouble qui selon moi, était réciproque. Mais plus maintenant. Aujourd'hui, tu n'es plus troublée, plutôt ennuyée par ce fait."
Callie: Il ne s'est rien passé. J'ai mis les choses au point avec lui. C'est terminé."
Jane, fixant ses pupilles: "Je te crois."
Il continuait à tourner les pages, faisant l'impasse sur le sien et celui d'Evan. Il fut surprit de ne pas en trouver de Rigsby.
Jane: "Il en manque un. Tu n'en as pas fait de ton fiancé?"
Callie: "Si, bien sûr. Mais je l'ai dessiné dans son sommeil. Et celui-là, je le garde pour moi, c'est privé."
Son sourire et sa façon de lever les sourcils étaient plus qu'explicite sur la nature de ce portrait qu'elle avait elle-même censuré.
Jane, rougit légèrement: "Je vois."
Le sourire de Calista disparut lorsqu'elle s'aperçu qu'il restait un visage parmi les autres. Celui de sa mère.
Callie se leva: "Je suis vraiment impressionné, tu m'apprendras ton truc j'espère. On a fini."
Jane: "Pas tout à fait. Eleanor. Tu voulais te débarrasser de celui-là aussi. Mais tu y as renoncé. Pourquoi?"
Callie, bras croisés, faisait les cents pas. Le moment qu'elle redoutait arrivait à grands pas et celui-ci n'était qu'un prélude à une leçon de morale donnée par son frère aîné.
Callie: "Je n'en sais rien. J'ai du l'oublier."
Jane: "Non, c'est autre chose. Ca n'a rien à voir."
Callie se tourna vivement vers lui: "Qu'est-ce que tu veux me faire dire? Hein? Que j'aime ma mère, qu'elle va me manquer quand elle sera morte? Et bien non. Je la hais. C'est horrible de dire ça de sa propre mère. Je le sais, mais je la hais pour ne pas m' avoir aimé comme sa fille. Pour me laisser aujourd'hui, alors que j'ai besoin d'elle. Je voudrais qu'elle voit que je ne suis pas un ratée, que malgré tout ce que j'ai fais, ça y est, j'ai enfin une vie."
Elle avait du mal à continuer, sa voix était chevrotante. Jane, lui aussi très ému, la serra dans ses bras.
Callie: "Je vais me marier et mon père ne me conduira pas devant le prêtre, ma mère ne sera pas avec moi pour critiquer le choix de mon fiancé ou de ma robe. Je n'aurais plus personne."
Le mentaliste était désemparé face à la détresse inhabituelle de sa soeur. Elle avait fini par craquer et se laisser aller à exprimer son désarroi. Une fois encore, Jane avait vu juste. Il avait su lire en elle, comme en tout ceux qu'il côtoyait.
Il savait que Calista ne détestait pas réellement sa mère. Il fallait simplement qu'elle ait un déclic pour débloquer sa conscience et il venait de se produire. Patrick était parvenu à lui faire entendre raison. Il ne lui restait plus qu'à la convaincre de l'accompagner au chevet de leur mère. Mais pour l'instant, ils étaient, l'un comme l'autre, aussi bouleversés. Callie ne quittait plus les bras protecteurs de son grand frère.
Jane: "Tu n'es pas seule Callie. Je serais toujours là. Evan et moi on sera là. C'est moi qui te conduirais devant le prêtre, ce jour là. Tu pourras toujours compter sur nous petite soeur."
Callie: "Je t'aime frangin."
Jane: "Moi aussi, je t'aime."
Le téléphone du mentaliste sonna, le faisant redescendre violemment, sur Terre. C'était l'hôpital. Evan le sommait de revenir au plus vite. L'état d'Eléanor s'était aggravé. Elle avait été victime d'une autre attaque. Elle était consciente mais la prochaine lui serait fatale.
TBC...
Chapitre 31
Jane passa le pas de la porte et s'arrêta, surpris pas le désordre qui régnait dans le salon.
Callie: "Reste pas là, Patrick, entre."
Les mains dans les poches, il contourna la pîle de tableaux. C'est en posant son regard sur la commode du vestibule, qu'il constata qu'elle n'avait pas l'intention de détruire la totalité de ses créations. Elle avait conservé quelques-unes de ses esquisses. Il saisit ce petit bloc de papier et le dissimula dans son dos, à l'insu de sa soeur. Il y avait aussi une feuille volante froissée, comme si Callie avait voulu s'en débarrasser avant de se raviser. Il l'avait pliée et glissée dans sa poche. C'était le portrait d'Eléanor quand elle était encore en bonne santé. Mais il ne lui en parla pas, pas tout de suite en tous cas, même si il savait ce que cela signifiait.
Jane: "Tu refais la déco? C'est dommage de réduire tout ça à néant. Tu t'aies donné du mal pour les réaliser. Pourquoi les détruire? Tout ça fais partie de ton histoire."
Callie: "Précisément, c'est pour ça que je voulais le faire. Je veux faire une croix sur mon passé. Tu peux le comprendre toi."
Jane se référent à sa propre expérience: "Malgré tous les efforts que tu feras pour effacer tes souvenirs, ils finiront par revenir. Je sais de quoi je parle. Le mieux c'est de vivre avec. On s'habitue, tu verras."
Callie: "Pourquoi tu t'es déplacé? Je suis pas seule. Et si c'était pour m'inciter à aller pleurer avec toi et Evan, à l'hôpital, comme une parfaite petite famille, merci mais je passe mon tour. C'est pas contre vous deux, c'est juste que... Je peux pas c'est tout. Excusez-moi une minute."
Elle se réfugia, au bord des larmes, dans sa chambre. Wayne se sentait impuissant, son premier réflexe aurait été de la suivre pour la réconforter. Mais Jane le lui déconseilla, lui assurant qu'elle allait revenir, lorsqu'elle serait prête à affronter la réalité.
Rigsby: "Je crois que je ferais bien de vous laisser seuls tous les deux. Je sers à rien, ici. Je peux pas l'aider, je peux rien faire pour elle. Je me sens vraiment inutile parfois."
Jane: "Non, il vaut mieux que tu restes. Callie va avoir besoin de toi dans les heures qui viennent. Elle ne le sait pas encore, mais elle craquera. A un moment ou à un autre elle s'effondrera et elle voudra que tu sois là."
Rigsby: "Ouais, mais je n'appartiens pas à cette famille. Ce n'est pas à moi de faire ça pour elle.
Jane: "Tu en feras bientôt partie, c'est pareil. (la présence de la bague à la main de sa soeur lui avait sauté aux yeux)
Si tu pars maintenant, ce sera pire pour elle."
Rigsby: "Je préfère m'en aller. Pour l'instant, c'est son frère qu'il lui faut, pas moi. Je ne sais pas du tout comment réagir, j'y connais rien."
Jane: "C'est toi qui décide mon vieux."
Le grand brun s'éclipsa vers la sortie, sans prendre le temps de saluer son amie. Elle l'aurait empêché de partir, mais pas parce qu'elle le voulait près d'elle, pas uniquement. Car oui, elle avait besoin de lui mais là, cela lui aurait permit d'éviter sa confrontation avec Patrick.
Wayne le savait et il savait aussi qu'elle devait absolument écouter ce que le mentaliste avait à lui dire.
Mais Callie revint, au moment même où Rigsby allait "prendre la fuite".
Callie, venant de se changer: "Qu'est-ce que tu fais Wayne?"
Elle le suivit sous le porche.
Wayne lui tenait la main: "Vous serez plus à l'aise pour parler si je ne suis pas dans le coin."
En relâchant sa main, il sentit un obstacle en libérant ses doigts des siens. Il regarda la bague puis son amie.
Callie: "Elle est à sa place elle aussi. Ne sois pas si surpris. Je t'avais dit que je me décidais rapidement."
Wayne souriait mais le coeur n'y était pas. Il n'en oubliait pour autant le drame auquel elle allait bientôt devoir faire face.
Callie: "On se voit plus tard."
Rigsby ne pouvait pas faire grand chose d'autre, que de l'entourer de ses bras.
Callie: "Ne te fais qucun soucis pour moi, je vais bien."
Rigsby: "Promet-moi de m'appeler. A n'importe quelle heure."
Après un dernier baiser, il repartit. Elle ne le retint pas car elle voyait bien qu'il n'était pas dans son assiette, qu'il avait du mal à gérer ce type de situation. Elle rentra dans son logement.
Jane leur avait préparé un thé et s'était installé, sur le divan, feuilletant le carnet de sa soeur. Lorsqu'elle s'assit à ses côtés, elle remarqua qu'il restait bloqué sur le portrait de Térésa Lisbon. Il était tellement subjugué par ce dessin ou plutôt par son modèle, qu'il ne l'entendit pas.
Callie: "Elle te plait dis-moi, celle-là. Alors frangin, quand est-ce que tu as prévu de te lancer?"
Jane: "Je ne suis pas prêt pour ça."
Il voyait bien ce qu'elle essayait de faire. En l'aiguillant sur le sujet de sa relation avec sa partenaire de boulot, elle espérait échapper à celui de leur mère. Mais non.
Callie: "Pas prêt? Un conseil, fonce. Tu as raté le coche une fois et Evan a saisie sa chance. Bon ok, on connais tous la fin. Bref, ce que je veux dire, c'est fonce tête baissée et tu verras bien. C'est quitte ou double. Regarde-moi, ça a marché avec Wayne."
Jane: "Merci pour ce précieux conseil Callie. Je sais ce que j'ai à faire."
Elle pensait, sans trop d'espoir, qu'il en resterait là, mais c'était mal le connaitre. Lui, continuait à faire défiler les visages, s'arrêtant sur chacun pour faire une observation.
Jane: "Tu as vraiment su donner vie à ses portraits. A travers eux, j'arrive à percevoir ton ressentit."
Il commenta avec justesse chaque dessin, sous le regard à la fois agacé et admiratif de sa soeur.
Jane: "Ton coup de crayon est très révélateur de ton état d'esprit, au moment ou tu dessine ces personnes. Il m'indique ce que tu penses d'elles."
Callie: "Vraiment? Ok, que te racontent mes dessins? Vas-y je t'écoute."
Jane: "D'accord."
Il commença donc par celui qu'il tenait entre les mains, Lisbon.
Jane: "Tu ne la supporte pas et pourtant vous vous ressemblez toutes les deux. Caractérielles et souvent irascibles. Vous êtes trop similaires pour vous entendre."
Il fit une pause pour observer l'expression de sa soeur qui changeait à mesure qu'il délitait ses conclusions.
Avant de reprendre: "En fait, je crois que tu l'admires. Et même que tu l'envies d'avoir réussi à devenir une femme aussi forte et droite. Elle aussi elle t'admire."
Callie: "Comment ça?"
Jane: "Pour ta volonté et ta persévérance, dans ta vie privée. Tu obtiens ce que tu désires par tous les moyens, sans jamais laisser tomber. C'est un courage qui lui manque. A moi aussi d'ailleurs."
Callie: "Tu dis ça parce qu'elle n'a pas osé te choisir toi. C'est pour ça qu'il faut que ce soit toi qui fasse le premier pas."
La jeune femme persistait à maintenir leur conversation sur cette route. Ainsi, elle évitait de parler de leur mère. Jusqu'ici, c'était un succès mais plus pour longtemps.
Jane tourna la page: "Ah, Van Pelt. On voit que tu as de la tendresse pour elle. Comme pour la soeur que tu n'as pas eu."
Callie, levant les yeux au ciel: "Pff! Charlatan. C'est un peu facile tout ça. N'importe quel médium à trois sous m'aurait sortit ces trucs."
Jane: "C'est vrai. C'est bateau comme réponse. Mais, vos relations se sont dégradées. Vous vous êtes éloignées. Depuis que tu sors avec Rigsby."
Callie: "Bien joué."
Vint le tour de Cho. Et là, de l'inquiétude se lisait sur le visage de sa soeur. Elle craignait qu'il ne devine ce qui avait faillit se passer entre eux. Mais elle tentait toutefois de le cacher derrière un masque neutre, croisant les doigts pour ne pas se trahir.
Jane: "Tu as fait ce dessin de lui, quand vous étiez avec le FBI. Non?"
Elle hocha la tête.
Jane: "Je m'en doutais. Il y a un trouble dans son regard. Trouble qui selon moi, était réciproque. Mais plus maintenant. Aujourd'hui, tu n'es plus troublée, plutôt ennuyée par ce fait."
Callie: Il ne s'est rien passé. J'ai mis les choses au point avec lui. C'est terminé."
Jane, fixant ses pupilles: "Je te crois."
Il continuait à tourner les pages, faisant l'impasse sur le sien et celui d'Evan. Il fut surprit de ne pas en trouver de Rigsby.
Jane: "Il en manque un. Tu n'en as pas fait de ton fiancé?"
Callie: "Si, bien sûr. Mais je l'ai dessiné dans son sommeil. Et celui-là, je le garde pour moi, c'est privé."
Son sourire et sa façon de lever les sourcils étaient plus qu'explicite sur la nature de ce portrait qu'elle avait elle-même censuré.
Jane, rougit légèrement: "Je vois."
Le sourire de Calista disparut lorsqu'elle s'aperçu qu'il restait un visage parmi les autres. Celui de sa mère.
Callie se leva: "Je suis vraiment impressionné, tu m'apprendras ton truc j'espère. On a fini."
Jane: "Pas tout à fait. Eleanor. Tu voulais te débarrasser de celui-là aussi. Mais tu y as renoncé. Pourquoi?"
Callie, bras croisés, faisait les cents pas. Le moment qu'elle redoutait arrivait à grands pas et celui-ci n'était qu'un prélude à une leçon de morale donnée par son frère aîné.
Callie: "Je n'en sais rien. J'ai du l'oublier."
Jane: "Non, c'est autre chose. Ca n'a rien à voir."
Callie se tourna vivement vers lui: "Qu'est-ce que tu veux me faire dire? Hein? Que j'aime ma mère, qu'elle va me manquer quand elle sera morte? Et bien non. Je la hais. C'est horrible de dire ça de sa propre mère. Je le sais, mais je la hais pour ne pas m' avoir aimé comme sa fille. Pour me laisser aujourd'hui, alors que j'ai besoin d'elle. Je voudrais qu'elle voit que je ne suis pas un ratée, que malgré tout ce que j'ai fais, ça y est, j'ai enfin une vie."
Elle avait du mal à continuer, sa voix était chevrotante. Jane, lui aussi très ému, la serra dans ses bras.
Callie: "Je vais me marier et mon père ne me conduira pas devant le prêtre, ma mère ne sera pas avec moi pour critiquer le choix de mon fiancé ou de ma robe. Je n'aurais plus personne."
Le mentaliste était désemparé face à la détresse inhabituelle de sa soeur. Elle avait fini par craquer et se laisser aller à exprimer son désarroi. Une fois encore, Jane avait vu juste. Il avait su lire en elle, comme en tout ceux qu'il côtoyait.
Il savait que Calista ne détestait pas réellement sa mère. Il fallait simplement qu'elle ait un déclic pour débloquer sa conscience et il venait de se produire. Patrick était parvenu à lui faire entendre raison. Il ne lui restait plus qu'à la convaincre de l'accompagner au chevet de leur mère. Mais pour l'instant, ils étaient, l'un comme l'autre, aussi bouleversés. Callie ne quittait plus les bras protecteurs de son grand frère.
Jane: "Tu n'es pas seule Callie. Je serais toujours là. Evan et moi on sera là. C'est moi qui te conduirais devant le prêtre, ce jour là. Tu pourras toujours compter sur nous petite soeur."
Callie: "Je t'aime frangin."
Jane: "Moi aussi, je t'aime."
Le téléphone du mentaliste sonna, le faisant redescendre violemment, sur Terre. C'était l'hôpital. Evan le sommait de revenir au plus vite. L'état d'Eléanor s'était aggravé. Elle avait été victime d'une autre attaque. Elle était consciente mais la prochaine lui serait fatale.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:45, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ce chapitre confirme mes dires sur Rigsby, il est plein de maturité...
Quand à l'explication Callie/Jane
C'est plein d'émotion et de pudeur
Callie va t-elle finalement aller voir sa mère
Pour la fin c'est à l'auteur de décider, happy end ou pas cela ne dépend que de toi...tu dois nous proposer ce que toi tu veux faire passer...
Quand à l'explication Callie/Jane
C'est plein d'émotion et de pudeur
Callie va t-elle finalement aller voir sa mère
Pour la fin c'est à l'auteur de décider, happy end ou pas cela ne dépend que de toi...tu dois nous proposer ce que toi tu veux faire passer...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
je viens de rattraper mon retard (quelques jours de repos hors du net), et je ne peux qu'être d'accord avec Johel!
Wayne est quelqu'un d'avisé, vraiment, et tout semble se remettre en place...Hormis le fait que Eleanor est à l'article de la mort, mais je ne désespère pas de voir Callie arriver en courant pour se jeter dans les bras de sa maman.
Et il nous reste l'énigme Lisbon et les deux hommes qui font battre son coeur...
VLS !!! et bravo surtout!
Wayne est quelqu'un d'avisé, vraiment, et tout semble se remettre en place...Hormis le fait que Eleanor est à l'article de la mort, mais je ne désespère pas de voir Callie arriver en courant pour se jeter dans les bras de sa maman.
Et il nous reste l'énigme Lisbon et les deux hommes qui font battre son coeur...
VLS !!! et bravo surtout!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ouaw! Très belle fiction! Je l'ai commencé hier et je l'ai carrément dévoré!!!!!
J'aime bien le fait que Lisbon soit partagé entre deux hommes et que Jane est un frère et une soeur!
Par contre je me demande ce que devient Grace?! On ne la voit plus du tout! Mais bon j'aime bien le couple Calli/ Waine! Même si un côté de moi préférerais que Callie finisse avec Cho!
Tu as bien trouvé l'histoire! J'attends le prochain chapitre avec beaucoup, mais alors beaucoup, d'impatience!!!
Bravo pour cette magnifique fiction!
J'aime bien le fait que Lisbon soit partagé entre deux hommes et que Jane est un frère et une soeur!
Par contre je me demande ce que devient Grace?! On ne la voit plus du tout! Mais bon j'aime bien le couple Calli/ Waine! Même si un côté de moi préférerais que Callie finisse avec Cho!
Tu as bien trouvé l'histoire! J'attends le prochain chapitre avec beaucoup, mais alors beaucoup, d'impatience!!!
Bravo pour cette magnifique fiction!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
La discussion entre Jane et sa soeur est touchante , Jane toujours aussi fort pour les analyses
J'espère quand même qu'il va suivre son conseil à propos de Lisbon
Et vu que l'état d'Eléanor empire, Callie devrait vraiment allez la voir ... Sa colère est compréhensible mais si elle n'y va pas maintenant il sera trop tard après ...
Pour la fin de l'histoire je suis indécise
Je vais pas t'aider en disant ça mais c'est toi qui vois
Dans les deux cas je suis sûre que tu sauras nous satisfaire !
J'espère quand même qu'il va suivre son conseil à propos de Lisbon
Et vu que l'état d'Eléanor empire, Callie devrait vraiment allez la voir ... Sa colère est compréhensible mais si elle n'y va pas maintenant il sera trop tard après ...
Pour la fin de l'histoire je suis indécise
Je vais pas t'aider en disant ça mais c'est toi qui vois
Dans les deux cas je suis sûre que tu sauras nous satisfaire !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Tout d'abord, merci à toutes, comme d'hab'!!
Johel, concernant Rigsby, je trouve que son côté benêt est un peu lassant à la longue, dans la série, alors j'ai préféré le présenter à contre emploie ici.
Terpo, je te remercie, j'ai tendance à modifier le caractère des persos mais pour Jane j'essaye autant que possible de rester raccord avec sa personnalité dans Mentalist.
Mococoa, je réfléchis au problème Jane/ Lisbon mais je pense que se sera pour le chapitre suivant.
Amimi, bienvenue sur ma fic, contente que ça te plaise.
Pas de soucis pour Grace, je ne l'oublie pas. Elle aussi je m'occuperais de son cas dans le prochain chapitre qui normalement devrait être le dernier pour cette histoire en tout cas.
Chapitre 32
Après avoir répondu à l'appel de son frère, Jane referma son portable. La lueur d'angoisse qui se reflétait dans ses yeux, se propagea dans ceux de Callie.
Jane gardait toujours leurs mains en contact afin de l'empêcher de s'effondrer et pour se donner du courage à lui-même. Il sentait que si il avait été seul lors de cette annonce, il n'aurait pas tenu le coup. Mais là, il se devait de tenir le choc. Pour elle, pour Callie, il devait assurer son rôle de grand frère. Ce n'était pas facile, mais c'était son devoir. Il s'effondrerait, oui, mais plus tard, en privé, sans témoins. Patrick n'était pas le genre d'homme à se dévoiler devant les autres, pas même devant sa famille.
Il relâcha sa cadette et pris la veste de la jeune femme pour l'aider à se vêtir. Il n'était pas sûr qu'elle accepterait de venir avec lui. C'était pour ça qu'il s'attendait à ce qu'elle le repousse lorsqu'il posa le vêtement sur ses épaules.
Mais elle le laissa faire sans protester. Rassuré par son comportement coopératif, il esquissa un sourire qu'elle lui renvoya.
Callie, étonnée: "Tu ne préviens pas Lisbon?"
Jane: "Pas tout de suite. Je ne veux pas qu'elle soit là. J'ai besoin de me retrouver avec ma famille et rien que ma famille. Ce sera la dernière fois qu'on sera réunis. Je ne veux pas être distrait pas quelqu'un d'autre et surtout pas créer de tension avec Evan."
Callie: "Je comprend."
Il allait tourner la poignée, quand elle posa sa main sur la sienne. Elle voulait lui dire pour Evan, mais elle ne pouvait pas. Ses mots si simples à prononcer mais si lourds de conséquences, refusaient de sortir.
Jane: "Qu'est-ce que tu as Callie?"
Callie: "Rien du tout. On ferait mieux de se dépêcher."
Elle avait échoué et c'était peut-être mieux ainsi. A quoi aurait servit qu'il sache pour leur réel lien de parenté? A faire plus de mal à Evan, à lui créer plus de peine encore. Il connaissait le curriculum d'Alex Jane et ne le portait pas dans son coeur. Alors apprendre qu'il n'était pas le fils de l'homme qui l'avait élevé et qu'il respectait mais celui d'un arnaqueur et voleur notoire et qui plus est violent avec Eleanor, l'aurait achevé. Calista se fit la promesse silencieuse de ne jamais le révéler. Ce ne serait pas une chose trop compliquée pour elle, accoutumée à garder des secrets depuis longtemps. La vie lui avait apprit que toutes les vérités n'étaient pas bonnes à dire. Malgré tout, certains secrets s'avéraient trop lourds avec le temps, ça elle en était sûre.
Mais comment les avouer sans faire souffrir ses proches? D'un autre côté, garder le silence pouvait également la consumer petit à petit.
Dans la DS du consultant, la jeune femme essaya de lui parler, de soulager sa conscience, mais cela lui était décidément impossible. Elle échouait à chaque tentative.
Jane, pressentant son malaise: "Il y a quelque chose qui te tracasse Callie. Je l'ai vu dès que je suis arrivé chez toi, et ça n'est pas lié à Elie. Qu'est-ce que c'est? (Silence ) Je crois le savoir mais je voudrais que ce soit toi qui me le dise. (silence) Bien sûr, si tu ne veux pas, on en parle pas."
Callie: "Voilà on fait comme ça. On en parle pas."
Jane, insistant: "Tu es sûre?"
Callie soupira bruyamment: "Ok. J'ai fais une grosse erreur, la pire de ma vie. Je m'en veux à mort depuis. Laisse tomber. On en parle pas, je préfère."
Tous les deux savaient très bien de quoi il était question mais ils en resteraient là. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. C'était terminé, elle le lui avait dit. Toutefois, elle avait fait l'impasse sur une partie de la nuit, passé au motel, pendant leur collaboration avec le FBI.
En fait, ce soir-là, au motel, Callie était retournée dans sa chambre, après leur entrevue. Mais, quelques instant plus tard, ne sachant pas pourquoi, elle allait frapper à sa porte, dans l'optique de s'expliquer sur le comportement dérangeant de l'agent. Malheureusement, leur conversation avait vite dérapé. Ils avaient décidé solennellement de ne jamais l'ébruiter.
Mais sans user de plus de mots Jane avait compris qu'il n'y avait pas eu qu'un flirt innocent entre eux. De plus, même si elle ne lui donnait aucun nom, il savait parfaitement de qui il s'agissait. Ce n'était vraiment pas compliqué à deviner.
Jane: "Pas de problème."
Callie: "Merci."
Jane: "De quoi?"
Callie: "De m'avoir permis d'oublier ce qui vas arriver ce soir. Même si c'est en me rappelant une de mes pires conneries. Je te remercie."
Jane: "Pas de quoi. Callie, ne t'inquiète pas pour cette histoire. Je le connais, tu peux lui faire confiance, il ne le dira jamais, ni à Rigsby ni à personne."
Callie: "C'était stupide! Comment j'ai pu faire ça! Tu dois être déçu d'avoir une soeur comme moi. Incapable d'être fidèle."
Jane compréhensif: "Les circonstances étaient spéciales. Si tu avais été toi-même, je suis certain que tu aurais agit autrement."
Callie: "J'aimerais avoir ta certitude."
Ils n'ouvrirent plus la bouche pendant le reste du trajet. De temps à autre, Patrick jetait un oeil, en direction de sa soeur, pour la surprendre dans sa tentative désespérée de contenir ses larmes, dont quelques-unes parvenaient à tracer des sillons sur ses joues. Toujours en silence, le blond posa sa main droite sur l'épaule de Callie, exerçant une légère pression, apaisante.
Plus le véhicule se rapprochait de leur destination, plus le stress montait. Ce fut bien pire en entrant dans l'hôpital.
A l'accueil, ils furent dirigés dans le service cardiologie. Ils traversèrent le couloir qui les menait à la chambre de leur mère, mais ils furent obligés de patienter devant, dans les fauteuils réservés aux visiteurs. Une infirmière s'occupait d'Eleanor, afin de rendre son "départ" aussi confortable que possible.
Jane qui ne tenait pas en place, quitta rapidement son siège. Il faut dire qu'il n'était pas fan de ce type de lieux. Il détestait les hôpitaux. Sa soeur avait la même phobie. Leurs expériences à tous deux avait laissé des souvenirs très désagréable.
Callie avait hâte que tout cela finisse et rejoigne justement ces souvenirs, pour vite les enfouir dans le fond de sa mémoire, faute de pouvoir les oublier.
Lorsque l'infirmière ressortit, elle s'adressa directement à eux: "Vous êtes les enfants de Mme Wilcox?"
Ils acquiescèrent.
L'infirmière: "Votre maman est endormie pour le moment. Nous la surveillons de près."
Jane lui coupa la parole: "Elle va mieux? Peut-être qu'elle pourrait s'en sortir?"
L'infirmière, le visage triste: "Je suis navrée Mr. Mais il y a toujours une amélioration avant... Elle ne se remettra pas. Vous devriez vous préparer."
Jane se rassit aussitôt, comme assommé. Le faible espoir qu'il avait conservé venait d'être anéanti par cette femme. Pourtant il s'y était accroché. Lui qui ne croyait pas au miracle, en aurait voulu un, rien qu'un. Ce ne serait pas pour cette fois. La mort de sa mère était inexorable et toute la bonne volonté du monde n'y changerait rien.
Callie prit la parole: "Est-ce qu'on peut la voir?"
L'infirmière: "Votre frère est avec elle. Il n'a pas voulu la laisser seule. Quand il sortira vous pourrez y aller. Pas plus d'une personne à la fois. Il ne faut pas l'épuiser."
Callie: "Je comprend."
Au bout d'un quart d'heure, le jeune homme finit par sortir de la chambre. Il était épuisé, les cheveux en bataille, une barbe de deux jours recouvrait ses joues. Il n'avait pas bougé de l'hôpital depuis que sa mère y avait été admise. Il n'avait rien avalé d'autre que du café et refusait de manger ce que les auxiliaires médicales s'évertuaient à lui apporter. Même si Jane et Callie en étaient profondément atteint, c'était sans conteste Evan le plus affecté.
Rien de plus logique. Il partageait son existence quotidienne, depuis le décès d'Harry Wilcox, et elle laisserait un vide immense dans sa vie. Sa rupture avec Térésa ne ferait qu'accentuer son impression d'abandon.
En le voyant dans cet état de détresse, ses deux parents se levèrent à l'unisson pour aller à sa rencontre.
Evan: "Patrick, t'es là."
Ils se serrèrent la main, Jane lui donna l'accolade, chaleureusement. Evan n'avait pas remarqué la présence de sa jeune soeur mais quand il la vit, son visage s'éclaira. Elle lui sourit.
Evan: "Callie, t'es venu. Merci. T'imagines pas combien ça me soulage."
Callie le prit à son tour dans ses bras: "Je t'aurais pas laissé tombé. Il faudrait pas oublier qui se battait pour toi quand on était gosses. Je vais pas arrêter aujourd'hui."
Evan: "Tu sais, j'ai appris à me défendre seul. Demande à ton fiancé."
Il regarda autour de lui.
Evan: "En parlant de Rigsby, il n'est pas là? J'aurais cru que comme vous êtes ensemble, il serait ici."
Callie: "Il a préféré nous laisser en famille. Il nous rejoindra plus tard, quand ce sera fini."
Cette dernière phrase, elle eut un mal fou à la prononcer, même si c'était la vérité. L'idée de la mort restait abstraite pour chacun d'eux tant qu'elle ne s'était pas produite, tant que le moniteur cardiaque résonnait à travers la pièce, tant qu'un souffle de vie s'échappait de leur mère à intervalle régulier.
Ils se relayèrent à son chevet jusqu'à ce qu'elle finisse par ouvrir les yeux.
C'est Patrick qui assista à ce réveil.
TBC...
Johel, concernant Rigsby, je trouve que son côté benêt est un peu lassant à la longue, dans la série, alors j'ai préféré le présenter à contre emploie ici.
Terpo, je te remercie, j'ai tendance à modifier le caractère des persos mais pour Jane j'essaye autant que possible de rester raccord avec sa personnalité dans Mentalist.
Mococoa, je réfléchis au problème Jane/ Lisbon mais je pense que se sera pour le chapitre suivant.
Amimi, bienvenue sur ma fic, contente que ça te plaise.
Pas de soucis pour Grace, je ne l'oublie pas. Elle aussi je m'occuperais de son cas dans le prochain chapitre qui normalement devrait être le dernier pour cette histoire en tout cas.
Chapitre 32
Après avoir répondu à l'appel de son frère, Jane referma son portable. La lueur d'angoisse qui se reflétait dans ses yeux, se propagea dans ceux de Callie.
Jane gardait toujours leurs mains en contact afin de l'empêcher de s'effondrer et pour se donner du courage à lui-même. Il sentait que si il avait été seul lors de cette annonce, il n'aurait pas tenu le coup. Mais là, il se devait de tenir le choc. Pour elle, pour Callie, il devait assurer son rôle de grand frère. Ce n'était pas facile, mais c'était son devoir. Il s'effondrerait, oui, mais plus tard, en privé, sans témoins. Patrick n'était pas le genre d'homme à se dévoiler devant les autres, pas même devant sa famille.
Il relâcha sa cadette et pris la veste de la jeune femme pour l'aider à se vêtir. Il n'était pas sûr qu'elle accepterait de venir avec lui. C'était pour ça qu'il s'attendait à ce qu'elle le repousse lorsqu'il posa le vêtement sur ses épaules.
Mais elle le laissa faire sans protester. Rassuré par son comportement coopératif, il esquissa un sourire qu'elle lui renvoya.
Callie, étonnée: "Tu ne préviens pas Lisbon?"
Jane: "Pas tout de suite. Je ne veux pas qu'elle soit là. J'ai besoin de me retrouver avec ma famille et rien que ma famille. Ce sera la dernière fois qu'on sera réunis. Je ne veux pas être distrait pas quelqu'un d'autre et surtout pas créer de tension avec Evan."
Callie: "Je comprend."
Il allait tourner la poignée, quand elle posa sa main sur la sienne. Elle voulait lui dire pour Evan, mais elle ne pouvait pas. Ses mots si simples à prononcer mais si lourds de conséquences, refusaient de sortir.
Jane: "Qu'est-ce que tu as Callie?"
Callie: "Rien du tout. On ferait mieux de se dépêcher."
Elle avait échoué et c'était peut-être mieux ainsi. A quoi aurait servit qu'il sache pour leur réel lien de parenté? A faire plus de mal à Evan, à lui créer plus de peine encore. Il connaissait le curriculum d'Alex Jane et ne le portait pas dans son coeur. Alors apprendre qu'il n'était pas le fils de l'homme qui l'avait élevé et qu'il respectait mais celui d'un arnaqueur et voleur notoire et qui plus est violent avec Eleanor, l'aurait achevé. Calista se fit la promesse silencieuse de ne jamais le révéler. Ce ne serait pas une chose trop compliquée pour elle, accoutumée à garder des secrets depuis longtemps. La vie lui avait apprit que toutes les vérités n'étaient pas bonnes à dire. Malgré tout, certains secrets s'avéraient trop lourds avec le temps, ça elle en était sûre.
Mais comment les avouer sans faire souffrir ses proches? D'un autre côté, garder le silence pouvait également la consumer petit à petit.
Dans la DS du consultant, la jeune femme essaya de lui parler, de soulager sa conscience, mais cela lui était décidément impossible. Elle échouait à chaque tentative.
Jane, pressentant son malaise: "Il y a quelque chose qui te tracasse Callie. Je l'ai vu dès que je suis arrivé chez toi, et ça n'est pas lié à Elie. Qu'est-ce que c'est? (Silence ) Je crois le savoir mais je voudrais que ce soit toi qui me le dise. (silence) Bien sûr, si tu ne veux pas, on en parle pas."
Callie: "Voilà on fait comme ça. On en parle pas."
Jane, insistant: "Tu es sûre?"
Callie soupira bruyamment: "Ok. J'ai fais une grosse erreur, la pire de ma vie. Je m'en veux à mort depuis. Laisse tomber. On en parle pas, je préfère."
Tous les deux savaient très bien de quoi il était question mais ils en resteraient là. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. C'était terminé, elle le lui avait dit. Toutefois, elle avait fait l'impasse sur une partie de la nuit, passé au motel, pendant leur collaboration avec le FBI.
En fait, ce soir-là, au motel, Callie était retournée dans sa chambre, après leur entrevue. Mais, quelques instant plus tard, ne sachant pas pourquoi, elle allait frapper à sa porte, dans l'optique de s'expliquer sur le comportement dérangeant de l'agent. Malheureusement, leur conversation avait vite dérapé. Ils avaient décidé solennellement de ne jamais l'ébruiter.
Mais sans user de plus de mots Jane avait compris qu'il n'y avait pas eu qu'un flirt innocent entre eux. De plus, même si elle ne lui donnait aucun nom, il savait parfaitement de qui il s'agissait. Ce n'était vraiment pas compliqué à deviner.
Jane: "Pas de problème."
Callie: "Merci."
Jane: "De quoi?"
Callie: "De m'avoir permis d'oublier ce qui vas arriver ce soir. Même si c'est en me rappelant une de mes pires conneries. Je te remercie."
Jane: "Pas de quoi. Callie, ne t'inquiète pas pour cette histoire. Je le connais, tu peux lui faire confiance, il ne le dira jamais, ni à Rigsby ni à personne."
Callie: "C'était stupide! Comment j'ai pu faire ça! Tu dois être déçu d'avoir une soeur comme moi. Incapable d'être fidèle."
Jane compréhensif: "Les circonstances étaient spéciales. Si tu avais été toi-même, je suis certain que tu aurais agit autrement."
Callie: "J'aimerais avoir ta certitude."
Ils n'ouvrirent plus la bouche pendant le reste du trajet. De temps à autre, Patrick jetait un oeil, en direction de sa soeur, pour la surprendre dans sa tentative désespérée de contenir ses larmes, dont quelques-unes parvenaient à tracer des sillons sur ses joues. Toujours en silence, le blond posa sa main droite sur l'épaule de Callie, exerçant une légère pression, apaisante.
Plus le véhicule se rapprochait de leur destination, plus le stress montait. Ce fut bien pire en entrant dans l'hôpital.
A l'accueil, ils furent dirigés dans le service cardiologie. Ils traversèrent le couloir qui les menait à la chambre de leur mère, mais ils furent obligés de patienter devant, dans les fauteuils réservés aux visiteurs. Une infirmière s'occupait d'Eleanor, afin de rendre son "départ" aussi confortable que possible.
Jane qui ne tenait pas en place, quitta rapidement son siège. Il faut dire qu'il n'était pas fan de ce type de lieux. Il détestait les hôpitaux. Sa soeur avait la même phobie. Leurs expériences à tous deux avait laissé des souvenirs très désagréable.
Callie avait hâte que tout cela finisse et rejoigne justement ces souvenirs, pour vite les enfouir dans le fond de sa mémoire, faute de pouvoir les oublier.
Lorsque l'infirmière ressortit, elle s'adressa directement à eux: "Vous êtes les enfants de Mme Wilcox?"
Ils acquiescèrent.
L'infirmière: "Votre maman est endormie pour le moment. Nous la surveillons de près."
Jane lui coupa la parole: "Elle va mieux? Peut-être qu'elle pourrait s'en sortir?"
L'infirmière, le visage triste: "Je suis navrée Mr. Mais il y a toujours une amélioration avant... Elle ne se remettra pas. Vous devriez vous préparer."
Jane se rassit aussitôt, comme assommé. Le faible espoir qu'il avait conservé venait d'être anéanti par cette femme. Pourtant il s'y était accroché. Lui qui ne croyait pas au miracle, en aurait voulu un, rien qu'un. Ce ne serait pas pour cette fois. La mort de sa mère était inexorable et toute la bonne volonté du monde n'y changerait rien.
Callie prit la parole: "Est-ce qu'on peut la voir?"
L'infirmière: "Votre frère est avec elle. Il n'a pas voulu la laisser seule. Quand il sortira vous pourrez y aller. Pas plus d'une personne à la fois. Il ne faut pas l'épuiser."
Callie: "Je comprend."
Au bout d'un quart d'heure, le jeune homme finit par sortir de la chambre. Il était épuisé, les cheveux en bataille, une barbe de deux jours recouvrait ses joues. Il n'avait pas bougé de l'hôpital depuis que sa mère y avait été admise. Il n'avait rien avalé d'autre que du café et refusait de manger ce que les auxiliaires médicales s'évertuaient à lui apporter. Même si Jane et Callie en étaient profondément atteint, c'était sans conteste Evan le plus affecté.
Rien de plus logique. Il partageait son existence quotidienne, depuis le décès d'Harry Wilcox, et elle laisserait un vide immense dans sa vie. Sa rupture avec Térésa ne ferait qu'accentuer son impression d'abandon.
En le voyant dans cet état de détresse, ses deux parents se levèrent à l'unisson pour aller à sa rencontre.
Evan: "Patrick, t'es là."
Ils se serrèrent la main, Jane lui donna l'accolade, chaleureusement. Evan n'avait pas remarqué la présence de sa jeune soeur mais quand il la vit, son visage s'éclaira. Elle lui sourit.
Evan: "Callie, t'es venu. Merci. T'imagines pas combien ça me soulage."
Callie le prit à son tour dans ses bras: "Je t'aurais pas laissé tombé. Il faudrait pas oublier qui se battait pour toi quand on était gosses. Je vais pas arrêter aujourd'hui."
Evan: "Tu sais, j'ai appris à me défendre seul. Demande à ton fiancé."
Il regarda autour de lui.
Evan: "En parlant de Rigsby, il n'est pas là? J'aurais cru que comme vous êtes ensemble, il serait ici."
Callie: "Il a préféré nous laisser en famille. Il nous rejoindra plus tard, quand ce sera fini."
Cette dernière phrase, elle eut un mal fou à la prononcer, même si c'était la vérité. L'idée de la mort restait abstraite pour chacun d'eux tant qu'elle ne s'était pas produite, tant que le moniteur cardiaque résonnait à travers la pièce, tant qu'un souffle de vie s'échappait de leur mère à intervalle régulier.
Ils se relayèrent à son chevet jusqu'à ce qu'elle finisse par ouvrir les yeux.
C'est Patrick qui assista à ce réveil.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:47, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Finalement Cho et Callie ont couché ensemble
Question fidélité elle se pose là la petite soeur...même si les circonstances étaient particulières...
Pour Rigsby je suis comme toi, à force le perso de grand benêt est lassant...Il faudrait qu'il évolue un peu dans la série...c'est pourquoi j'apprécie ce que tu nous propose dans ta fic...
Maintenant reste à voir comment va se passer l'agonie d'Eleanor, si Callie va finalement révéler le lien de parenté entre Jane et Evan...et ce que tu réserves à Lisbon
Question fidélité elle se pose là la petite soeur...même si les circonstances étaient particulières...
Pour Rigsby je suis comme toi, à force le perso de grand benêt est lassant...Il faudrait qu'il évolue un peu dans la série...c'est pourquoi j'apprécie ce que tu nous propose dans ta fic...
Maintenant reste à voir comment va se passer l'agonie d'Eleanor, si Callie va finalement révéler le lien de parenté entre Jane et Evan...et ce que tu réserves à Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ah du Rigsby moins benêt qu'il n'y paraît au premier abord (d'ailleurs je me demande parfois s'il n'est pas lié à RJ dans la série... )
Bref, effectivement, ya eu dérapage entre Cho et Callie, mais il fallait s'y attendre je suppose.
La famille est recomposée face au tragique événement qui les réunit mine de rien.
Hâte d'avoir la suite, bravo pour le chapitre, et pitié, un pti moment Jane/Lisbon ...????
Bref, effectivement, ya eu dérapage entre Cho et Callie, mais il fallait s'y attendre je suppose.
La famille est recomposée face au tragique événement qui les réunit mine de rien.
Hâte d'avoir la suite, bravo pour le chapitre, et pitié, un pti moment Jane/Lisbon ...????
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel et mococoa!!!
Bon, alors je pensais que ce chapitre serait le dernier mais il semblerait que je n'ai pas pu faire contenir toutes mes idées dans celui-ci. Donc il y en aura encore un.
Ce chapitre-ci est beaucoup plus axé sur Jane. Mais Lisbon interviendra dans le suivant, avec aussi Van Pelt, que j'ai un peu laissé de côté jusque là.
Chapitre 33
Le mentaliste avait tant de choses à lui dire. Il était terrifié de manquer de temps pour se confier à elle. Il voulut aller chercher son frère et sa soeur, mais elle lui demanda de rester avec elle. Pour le moment, c'est à lui qu'elle voulait parler.
Jane se rapprocha de sa mère qui ne s'exprimait que faiblement.
Eleanor: "Patrick, comme je regrette de ne pas t'avoir emmené quand j'ai quitté ton père."
Jane: "Chut... Ne te fatigue pas maman. Ce n'était pas ta faute."
Elle sourit car il venait, pour la première fois, de l'appeler maman, sans y faire attention. Ce nom était sorti naturellement de sa bouche, comme si c'était habituel pour lui.
Eleanor: "Si, c'était ma faute. Je n'ai aucune excuse. J'ai été une mauvaise mère pour toi en t'abandonnant à Alex et aussi pour Calista."
Jane: "Ne dis pas ça. Je t'en prie arrête de t'accabler."
Elle posa sa main lentement sur le joue de son fils qui peinait à ne pas lui montrer sa tristesse. Il ne pouvait pas soutenir son regard par peur de s'effondrer brusquement devant elle.
Eleanor: "J'ai essayé de me racheter en m'occupant d'Evan. Je lui ait tout donné. Tout ce que tu n'as pas eu. Je voulais lui offrir une enfance parfaite."
Jane: "Tu as réussi, Evan est devenu un homme bien. Tu peux en être fière."
Eleanor: "Je le suis. Mais j'ai honte. Honte de l'avoir favorisé par rapport à sa soeur."
La conception de Calista était purement fortuite. Eleanor avoua à son aîné qu'après la naissance d'Evan, elle n'avait pas prévu de retomber enceinte. Callie n'avait donc pas été désirée par sa mère. Inconsciemment, elle l'avait rejetée, l'éloignant d'elle insidieusement. A présent, il était trop tard, pour rattraper ces années et réparer ses erreurs. C'est pour cela qu'elle voulait s'assurer que sa fille serait bien entourée, après sa disparition. Eleanor connaissait la gravité de son état depuis plusieurs mois, et elle avait fait recherché son fils afin de réunir sa famille avant que l'inévitable ne se produise. Elle y était parvenue. Même si elle n'avait pas eu la joie de profiter de leur présence très longtemps, les savoir ensemble la réconfortait et elle pouvait partir tranquille, sachant qu'ils veilleraient les uns sur les autres et ne seraient jamais seuls.
Eleanor: "Donc, tu vois, je ne suis pas une mère idéale. Malgré tout, regarde-toi Patrick. Tu es parvenu à devenir un homme et à t'épanouir, sans moi. Tu voues ta vie à aider les autres. Alex n'a pas réussi à te corrompre."
Jane: "Je n'ai rien du fils parfait que tu décris. J'ai fait certaines choses dont je ne suis pas fier. J'étais aussi arrogant que mon père et ça m'a coûté ma famille."
Il respira fortement, avant de continuer.
Jane: "Te retrouver a été la meilleure chose qui me soit arrivé depuis une éternité. Je n'étais plus seul, j'avais enfin une vrai famille. Pas une famille que je me serais créée, pas une famille de substitution, comme mes amis du CBI. J'avais MA famille. Tout ça c'est fini."
Il ne pu retenir son chagrin et éclata en sanglots. Il n'avait plus la force de lutter, il était anéanti. Elle pleurait elle-aussi, le voir dans cet état lui déchirait le coeur.
Eléanor: "Ne pleure pas mon chéri. Je n'ai jamais été plus heureuse que ces derniers mois. Il faut que tu saches que je ne t'ai jamais oublié, Patrick. Tu as toujours été dans mes pensées, toutes ces années."
Jane, la vue brouillée de larmes: "Me laisse pas maman. Ne m'abandonne pas. Pas encore."
Eleanor, puisant dans ses dernières forces: "On va se revoir, ne sois pas triste. Je vais rejoindre ta petite Charlotte et Angela. J'ai hâte de les connaitre. Je leur dirais que tu n'as jamais cessé de les aimer."
A mesure qu'elle lui parlait, son fils sentait l'emprise de ses mains se faire de plus en plus faible. Elle avait du mal à respirer. Le mentaliste, affolé, se rua dans le couloir désert, pour appeler l'infirmière.
Callie avait emmené Evan à la cafétéria de l'hôpital, pour l'obliger à se sustenter.
L'infirmière plaça un masque à oxygène sur le visage d'Eléanor et les laissa seuls. Toutefois, elle mit le blond en garde, à l'extérieur de la chambre. Il devait absolument lui éviter le moindre stress et surtout, ne pas lui retirer l'oxygène.
Jane, agressif: "A quoi ça sert tout ça? Elle va mourir quoi qu'on fasse."
L'infirmière: "Oui, mais elle a des choses à vous dire et elle a besoin de temps pour le faire. L'oxygène va lui en apporter."
Jane penaud: "Excusez-moi. Je n'aurais pas du hausser le ton. Vous faites votre travail."
L'infirmière: "C'est normal. Je comprend, ne vous en faites pas."
Le coeur du consultant, déjà très éprouvé, était définitivement brisé. Mais il ne voulait pas gâcher les quelques instants qui lui restaient à passer avec celle qui l'avait élevée dans sa petite enfance. Prenant sur lui, il retourna dans ce sinistre endroit qui deviendrait bientôt la dernière demeure d'Eléanor Wilcox.
Jane reprit place à ses côtés, ne lâchant plus sa main. Il ne l'abandonnerait plus, il resterait avec elle, jusqu'à la fin. La Terre pouvait bien s'effondrer, il ne bougerait pas de ce fauteuil.
Sa mère s'affaiblissait de plus en plus et à une vitesse qui laissait présager une mort plus rapide que prévue par les médecins. La voyant défaillir, il décida qu'il devait impérativement prévenir les autre membres de sa famille.
Jane murmura: "Maman."
Eléanor s'agitait, essayant de retirer ce masque qui l'empêchait de s'exprimer librement.
Jane: "Reste tranquille. Tu veux que j'aille chercher Evan et Callie. J'y vais tout de suite."
Mais elle agrippa son bras, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Il se pencha au-dessus d'elle.
Eleanor: "Ne part pas Patrick. Je n'ai plus assez de temps."
Jane: "Je ferais vite."
Eleanor: "Je t'en prie."
Devant ses yeux suppliants, il abdiqua et se rassit.
Eleanor: "Patrick, je ne veux pas mourir seule."
Jane: "Tu n'es pas seule. Je suis là."
Il caressa son front, se forçant à sourire alors qu'il n'avait qu'une envie, pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu'à épuisement. Mais il se l'interdisait. Il n'en avait pas le droit, pas encore, pas tant qu'elle était avec lui. Il ne devait pas lui laisser ce souvenir de lui. Le souvenir de son fils, ravagé par le chagrin. Non, il lui offrit le plus beau de ses sourires, profitant lui-aussi de sa voix et de la douceur des traits de sa mère, jusqu'au moment fatidique.
Eleanor: "Merci mon fils. Je ne veux pas que Calista me voit mourir, elle ne le supporterait pas. Elle se cache derrière son image de femme forte, mais elle ne l'est pas. Quand à Evan, il a toujours été le plus fragile. Je veux lui épargner ça."
Jane: "Mais, ils ont le droit d'être ici pour te dire au revoir. Moi, je n'ai pas pu dire adieux à Charlotte et Angela. Je sais ce qu'ils vont ressentir et ce sera pire que si ils te voient mourir."
Ce qu'il ne semblait pas comprendre, c'était que sa mère avait des raisons de formuler une telle demande, qui pouvait paraître égoïste, au premier abord.
Eleanor: "La vérité c'est que j'ai peur de mourir avant que vous ne reveniez tous les trois."
Patrick renonça à l'idée de la laisser. Il demeurerait avec elle jusqu'à ce qu'elle ait rendu son dernier souffle. La fin ne tarda pas à arriver.
Jane ne réalisa pas immédiatement que sa mère était partie, pour toujours. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il assistait à l'agonie d'un être humain. Il avait auparavant, apporté son soutien au Dr Steiner lors de son suicide. Cela avait été terrible pour Jane. Voir la vie quitter le corps d'un individu était une expérience traumatisante, particulièrement pour lui. Aujourd'hui, il était confronté à la même épreuve. Mais les circonstances étaient différentes, dans ce cas. C'était sa mère qui gisait là sur ce lit.
Eleanor avait eu raison de le retenir. Il n'aurait jamais eu le temps de prévenir Evan et Calista. Mais quelles seraient leurs réactions en apprenant qu'elle avait succombé avant même qu'ils aient eu l'opportunité de lui parler une toute dernière fois. Malgré tout, leur mère avait pris soin de confier à Jane la délicate mission de leur faire part de ses dernières volontés. Elle lui avait délivré un message pour chacun ainsi que pour lui. Patrick ne leur dirait que plus tard. Eleanor lui avait fait promettre de ne le faire qu'après les obsèques, dans un lieu bien précis. Il y avait consenti, et de toutes façon, il n'aurait pas eu la force de leur parler pour l'instant.
Alerté par l'alarme du moniteur cardiaque, un médecin vint constater le décès effectif de sa patiente. Il éteignit les machines et le bip continu cessa enfin.
D'une voix compatissante, il adressa ses condoléances à Jane qui gardait les yeux baissés vers le sol. Ses larmes tombaient sur leurs mains, toujours entrelacées.
Il releva la tête, dès que sa famille entra dans la chambre.
TBC...
Bon, alors je pensais que ce chapitre serait le dernier mais il semblerait que je n'ai pas pu faire contenir toutes mes idées dans celui-ci. Donc il y en aura encore un.
Ce chapitre-ci est beaucoup plus axé sur Jane. Mais Lisbon interviendra dans le suivant, avec aussi Van Pelt, que j'ai un peu laissé de côté jusque là.
Chapitre 33
Le mentaliste avait tant de choses à lui dire. Il était terrifié de manquer de temps pour se confier à elle. Il voulut aller chercher son frère et sa soeur, mais elle lui demanda de rester avec elle. Pour le moment, c'est à lui qu'elle voulait parler.
Jane se rapprocha de sa mère qui ne s'exprimait que faiblement.
Eleanor: "Patrick, comme je regrette de ne pas t'avoir emmené quand j'ai quitté ton père."
Jane: "Chut... Ne te fatigue pas maman. Ce n'était pas ta faute."
Elle sourit car il venait, pour la première fois, de l'appeler maman, sans y faire attention. Ce nom était sorti naturellement de sa bouche, comme si c'était habituel pour lui.
Eleanor: "Si, c'était ma faute. Je n'ai aucune excuse. J'ai été une mauvaise mère pour toi en t'abandonnant à Alex et aussi pour Calista."
Jane: "Ne dis pas ça. Je t'en prie arrête de t'accabler."
Elle posa sa main lentement sur le joue de son fils qui peinait à ne pas lui montrer sa tristesse. Il ne pouvait pas soutenir son regard par peur de s'effondrer brusquement devant elle.
Eleanor: "J'ai essayé de me racheter en m'occupant d'Evan. Je lui ait tout donné. Tout ce que tu n'as pas eu. Je voulais lui offrir une enfance parfaite."
Jane: "Tu as réussi, Evan est devenu un homme bien. Tu peux en être fière."
Eleanor: "Je le suis. Mais j'ai honte. Honte de l'avoir favorisé par rapport à sa soeur."
La conception de Calista était purement fortuite. Eleanor avoua à son aîné qu'après la naissance d'Evan, elle n'avait pas prévu de retomber enceinte. Callie n'avait donc pas été désirée par sa mère. Inconsciemment, elle l'avait rejetée, l'éloignant d'elle insidieusement. A présent, il était trop tard, pour rattraper ces années et réparer ses erreurs. C'est pour cela qu'elle voulait s'assurer que sa fille serait bien entourée, après sa disparition. Eleanor connaissait la gravité de son état depuis plusieurs mois, et elle avait fait recherché son fils afin de réunir sa famille avant que l'inévitable ne se produise. Elle y était parvenue. Même si elle n'avait pas eu la joie de profiter de leur présence très longtemps, les savoir ensemble la réconfortait et elle pouvait partir tranquille, sachant qu'ils veilleraient les uns sur les autres et ne seraient jamais seuls.
Eleanor: "Donc, tu vois, je ne suis pas une mère idéale. Malgré tout, regarde-toi Patrick. Tu es parvenu à devenir un homme et à t'épanouir, sans moi. Tu voues ta vie à aider les autres. Alex n'a pas réussi à te corrompre."
Jane: "Je n'ai rien du fils parfait que tu décris. J'ai fait certaines choses dont je ne suis pas fier. J'étais aussi arrogant que mon père et ça m'a coûté ma famille."
Il respira fortement, avant de continuer.
Jane: "Te retrouver a été la meilleure chose qui me soit arrivé depuis une éternité. Je n'étais plus seul, j'avais enfin une vrai famille. Pas une famille que je me serais créée, pas une famille de substitution, comme mes amis du CBI. J'avais MA famille. Tout ça c'est fini."
Il ne pu retenir son chagrin et éclata en sanglots. Il n'avait plus la force de lutter, il était anéanti. Elle pleurait elle-aussi, le voir dans cet état lui déchirait le coeur.
Eléanor: "Ne pleure pas mon chéri. Je n'ai jamais été plus heureuse que ces derniers mois. Il faut que tu saches que je ne t'ai jamais oublié, Patrick. Tu as toujours été dans mes pensées, toutes ces années."
Jane, la vue brouillée de larmes: "Me laisse pas maman. Ne m'abandonne pas. Pas encore."
Eleanor, puisant dans ses dernières forces: "On va se revoir, ne sois pas triste. Je vais rejoindre ta petite Charlotte et Angela. J'ai hâte de les connaitre. Je leur dirais que tu n'as jamais cessé de les aimer."
A mesure qu'elle lui parlait, son fils sentait l'emprise de ses mains se faire de plus en plus faible. Elle avait du mal à respirer. Le mentaliste, affolé, se rua dans le couloir désert, pour appeler l'infirmière.
Callie avait emmené Evan à la cafétéria de l'hôpital, pour l'obliger à se sustenter.
L'infirmière plaça un masque à oxygène sur le visage d'Eléanor et les laissa seuls. Toutefois, elle mit le blond en garde, à l'extérieur de la chambre. Il devait absolument lui éviter le moindre stress et surtout, ne pas lui retirer l'oxygène.
Jane, agressif: "A quoi ça sert tout ça? Elle va mourir quoi qu'on fasse."
L'infirmière: "Oui, mais elle a des choses à vous dire et elle a besoin de temps pour le faire. L'oxygène va lui en apporter."
Jane penaud: "Excusez-moi. Je n'aurais pas du hausser le ton. Vous faites votre travail."
L'infirmière: "C'est normal. Je comprend, ne vous en faites pas."
Le coeur du consultant, déjà très éprouvé, était définitivement brisé. Mais il ne voulait pas gâcher les quelques instants qui lui restaient à passer avec celle qui l'avait élevée dans sa petite enfance. Prenant sur lui, il retourna dans ce sinistre endroit qui deviendrait bientôt la dernière demeure d'Eléanor Wilcox.
Jane reprit place à ses côtés, ne lâchant plus sa main. Il ne l'abandonnerait plus, il resterait avec elle, jusqu'à la fin. La Terre pouvait bien s'effondrer, il ne bougerait pas de ce fauteuil.
Sa mère s'affaiblissait de plus en plus et à une vitesse qui laissait présager une mort plus rapide que prévue par les médecins. La voyant défaillir, il décida qu'il devait impérativement prévenir les autre membres de sa famille.
Jane murmura: "Maman."
Eléanor s'agitait, essayant de retirer ce masque qui l'empêchait de s'exprimer librement.
Jane: "Reste tranquille. Tu veux que j'aille chercher Evan et Callie. J'y vais tout de suite."
Mais elle agrippa son bras, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Il se pencha au-dessus d'elle.
Eleanor: "Ne part pas Patrick. Je n'ai plus assez de temps."
Jane: "Je ferais vite."
Eleanor: "Je t'en prie."
Devant ses yeux suppliants, il abdiqua et se rassit.
Eleanor: "Patrick, je ne veux pas mourir seule."
Jane: "Tu n'es pas seule. Je suis là."
Il caressa son front, se forçant à sourire alors qu'il n'avait qu'une envie, pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu'à épuisement. Mais il se l'interdisait. Il n'en avait pas le droit, pas encore, pas tant qu'elle était avec lui. Il ne devait pas lui laisser ce souvenir de lui. Le souvenir de son fils, ravagé par le chagrin. Non, il lui offrit le plus beau de ses sourires, profitant lui-aussi de sa voix et de la douceur des traits de sa mère, jusqu'au moment fatidique.
Eleanor: "Merci mon fils. Je ne veux pas que Calista me voit mourir, elle ne le supporterait pas. Elle se cache derrière son image de femme forte, mais elle ne l'est pas. Quand à Evan, il a toujours été le plus fragile. Je veux lui épargner ça."
Jane: "Mais, ils ont le droit d'être ici pour te dire au revoir. Moi, je n'ai pas pu dire adieux à Charlotte et Angela. Je sais ce qu'ils vont ressentir et ce sera pire que si ils te voient mourir."
Ce qu'il ne semblait pas comprendre, c'était que sa mère avait des raisons de formuler une telle demande, qui pouvait paraître égoïste, au premier abord.
Eleanor: "La vérité c'est que j'ai peur de mourir avant que vous ne reveniez tous les trois."
Patrick renonça à l'idée de la laisser. Il demeurerait avec elle jusqu'à ce qu'elle ait rendu son dernier souffle. La fin ne tarda pas à arriver.
Jane ne réalisa pas immédiatement que sa mère était partie, pour toujours. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il assistait à l'agonie d'un être humain. Il avait auparavant, apporté son soutien au Dr Steiner lors de son suicide. Cela avait été terrible pour Jane. Voir la vie quitter le corps d'un individu était une expérience traumatisante, particulièrement pour lui. Aujourd'hui, il était confronté à la même épreuve. Mais les circonstances étaient différentes, dans ce cas. C'était sa mère qui gisait là sur ce lit.
Eleanor avait eu raison de le retenir. Il n'aurait jamais eu le temps de prévenir Evan et Calista. Mais quelles seraient leurs réactions en apprenant qu'elle avait succombé avant même qu'ils aient eu l'opportunité de lui parler une toute dernière fois. Malgré tout, leur mère avait pris soin de confier à Jane la délicate mission de leur faire part de ses dernières volontés. Elle lui avait délivré un message pour chacun ainsi que pour lui. Patrick ne leur dirait que plus tard. Eleanor lui avait fait promettre de ne le faire qu'après les obsèques, dans un lieu bien précis. Il y avait consenti, et de toutes façon, il n'aurait pas eu la force de leur parler pour l'instant.
Alerté par l'alarme du moniteur cardiaque, un médecin vint constater le décès effectif de sa patiente. Il éteignit les machines et le bip continu cessa enfin.
D'une voix compatissante, il adressa ses condoléances à Jane qui gardait les yeux baissés vers le sol. Ses larmes tombaient sur leurs mains, toujours entrelacées.
Il releva la tête, dès que sa famille entra dans la chambre.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:48, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
que dire si ce n'est ...
Ce chapitre m'a tiré les larmes des yeux, surtout une scène en particulier...
Vraiment, scène superbe !
Maintenant, voyons un peu le côté de Lisbon, et j'attends sa réaction face à la mort d'Eleanor...Qui va-t-elle aller consoler? Evan ou Jane?
vls !!!!
Ce chapitre m'a tiré les larmes des yeux, surtout une scène en particulier...
Jane, la vue brouillée de larmes: "Me laisse pas maman. Ne m'abandonne pas. Pas encore."
Vraiment, scène superbe !
Maintenant, voyons un peu le côté de Lisbon, et j'attends sa réaction face à la mort d'Eleanor...Qui va-t-elle aller consoler? Evan ou Jane?
vls !!!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Un superbe chapitre ou on retrouve toute l'humanité de Jane et son besoin d'affection qu'il refoule dans la série
Comment vont réagir Callie et Evan
La petite soeur va t-elle révéler à Evan sa véritable filiation ?
Et quid de Lisbon ?
pour ce passage
Comment vont réagir Callie et Evan
La petite soeur va t-elle révéler à Evan sa véritable filiation ?
Et quid de Lisbon ?
pour ce passage
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Wahou ... Quels chapitres !
Callie qui accepte finalement de voir sa mère mais qui n'a pas pu lui parler une dernière fois avant qu'elle ne décède, comme Evan.
Seul Jane l'a accompagné jusque au bout, la scène est vraiment émouvante. Même s'il a retrouvé sa mère il n'y a pas si longtemps que ça, on ressent bien l'attachement qui les liait ...
J'espère que son frère et sa soeur ne vont pas lui en vouloir, après tout il n'aurait pas eu le temps de les appeler.
pour ce chapitre plein d'émotions
Callie qui accepte finalement de voir sa mère mais qui n'a pas pu lui parler une dernière fois avant qu'elle ne décède, comme Evan.
Seul Jane l'a accompagné jusque au bout, la scène est vraiment émouvante. Même s'il a retrouvé sa mère il n'y a pas si longtemps que ça, on ressent bien l'attachement qui les liait ...
J'espère que son frère et sa soeur ne vont pas lui en vouloir, après tout il n'aurait pas eu le temps de les appeler.
pour ce chapitre plein d'émotions
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
j'ai l'impression de lire un roman et j'ai beaucoup quand il y a pleins de chapitres dsl de pas te laisser trop de coms plus souvent mais ça serai trop me répéter donc voilà SUPER CHAPITRE triste certe mais j'adore
Invité- Invité
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