La famille parfaite (ou presque) ^
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci mococoa, Johel et Sweety!!
La suite sera là demain, dans la journée.
La suite sera là demain, dans la journée.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Pardon pour le double post.
Chapitre 17
L'agent en chef, était clouée sur place, chamboulée par les vérités que lui avait envoyé son employée, en plein visage. Elle fut sortie de son mutisme par un appel de l'antenne du FBI, à Sacramento, plus précisément de la brigade anti-drogue. Elle déboula en trombe, masquant son trouble face à son consultant.
Un jeune d'une vingtaine d'années avait été découvert sans vie, devant une boîte de nuit, dans les bas fonds de Sacramento. C'était la cinquième victime, décédée dans ces circonstances et toujours à proximité de ce genre d'établissement. Jusque là, ça n'avait rien d'inhabituel, une sombre histoire de toxico, à priori, le CBI n'avait pas de raison particulière d'intervenir. Sauf que la victime, la plus récente, était le fils d'un gros bonnet de la finance, donc la priorité était donnée à ce dossier.
Les stups prévoyaient un coup de filet pour faire tomber toute la filière. Pour cela, il leur fallait le concours des agents du CBI, car le point de départ de ce trafic d'héroïne était Sacramento.
Lisbon réunit donc l'équipe: "Van Pelt, ramenez-moi Rigsby et Cho, je vous attend tous dans mon bureau. Oui, vous aussi Jane, bien sûr."
Le consultant, a moitié endormis dans son canapé, se leva en moins d'une seconde pour rejoindre celui (bien plus confortable) de sa patronne. Il cogitait à propos de l'entretien qu'elle venait d'avoir avec Callie.
Jane, avant que les autres n'envahissent le bureau: "Lisbon, ça va?"
Lisbon: "Oui, pourquoi ça n'irait pas?"
Jane: "De quoi vous avez parlé avec Calista? Ca avait l'air sérieux."
Lisbon: "Rien de spécial. Je lui conseillais juste de se montrer discrète avec Rigsby. Surtout vis à vis des autres employés. Ils pourraient penser que je fais du favoritisme, en autorisant leur liaison au sein du service."
Jane: "C'est tout? C'est sûr?"
Lisbon: "Oui, c'est tout."
La rouquine fit le tour des salles, à la recherche de l'agent et finit par le trouver en pleine discussion, dans la salle de conférence.
Van Pelt: "Hum! Désolée, Lisbon veut nous voir, ça a l'air urgent."
Rigsby: "Ok, j'arrive."
Callie, elle avait détourné le regard, elle était encore gênée d'avoir pris, en quelques sortes la place de Grace, auprès de Rigsby. La rouquine quitta la pièce. Même si officiellement, elle ne ressentait plus rien pour Wayne, cela lui était pénible de le voir en compagnie d'une autre. Bien sûr, cela lui était déjà arrivé, en plusieurs occasion, depuis leur rupture, mais ça n'avait jamais été aussi sérieux avec ses autres conquêtes.
Callie n'était pas aveugle et avait bien senti son malaise: "Elle est encore amoureuse de toi."
Rigsby: "Tu crois? (il remarqua le regard désolé de Callie) Je ne vais pas te quitter parce qu'elle m'aime encore. Elle ne l'a pas fait pour moi. D'ailleurs, ça n'a aucune importance, parce que je ne suis plus disponible."
Elle sourit en ajoutant: "Ah oui? Elle est jolie au moins?"
Rigsby, avant de l'embrasser: "Superbe."
Deux minutes plus tard, toute l'équipe était regroupée, dans le bureau de Lisbon.
Elle les informa des projets des inspecteurs de la brigade des stupéfiants.
Lisbon: "Bien, voilà le topo. Ils veulent que je forme une équipe pour une mission d'infiltration."
Tous se regardaient, incrédules, ne comprenant pas pourquoi on s'adressait à eux sur ce dossier.
Cho: "Pourquoi nous? Ils ne peuvent pas se débrouiller seuls?"
Lisbon: "Nous n'avons rien à dire, ce sont les ordres. Il semblerait que Sacramento soit, depuis peu, la plaque tournante d'un trafic d'héroïne."
Van Pelt: "Lequel d'entre nous vous allez choisir, patron?"
Lisbon: "J'avais pensé à Cho et vous. Cho, vous connaissez ce milieu et ce genre de type trouverait ça louche que vous ne soyez pas accompagné d'une jolie fille. D'où votre présence Grace."
Van Pelt: "Qu'est-ce qu'on devra faire exactement?"
Lisbon: "Vous vous rendrez à un entrepôt, situé à l'extérieur de la ville. Vous serez escorté de loin par le FBI. Là-bas, vous vous présenterez sous une fausse identité, pour acheter une grande quantité d'héroïne. Dans le but de la revendre dans les soirées mondaines. A priori, rien de bien compliqué selon les fédéraux. Ils ont l'habitude de ce genre d'opération."
Lisbon, à Jane, qui soupirait: "Quoi?"
Jane: "Oh rien! Mais si le big boss de ce trafic se pointe, il saura tout de suite qu'il a affaire à des flics."
Lisbon: "Désolée, mais on a pas le choix, ni le temps d'organiser un casting. On a jusqu'à lundi après-midi, pour donner les noms aux fédéraux."
De l'autre côté de la porte, la petite soeur du consultant épiait les débats houleux. Elle entra sans frapper.
Lisbon: "C'est une conversation privée, sortez Melle Wilcox."
Tous les regards se tournèrent instantanément vers elle.
Callie: "Oui, mais avant, je voudrais vous prévenir que votre joli plan si bien huilé, a une faille."
Le consultant avait un sourire car il voyait bien où elle voulait en venir. Il aurait réfléchi de la même manière qu'elle. Une manière dangereuse et pas franchement légale. Donc, pour lui, c'était une brillante idée qu'allait soumettre sa soeur à l'approbation de Térésa Lisbon.
Lisbon: "Ah oui, vraiment? Et qu'elle est cette faille?"
Callie: "Si vous envoyez vos deux agents là-bas, il est possible et même certain que l'un d'entre eux soit amené à tester la drogue sur lui. Je ne remet pas en question leurs compétences, mais je doute que Grace ou l'agent Cho ne connaissent la marche à suivre. Un professionnel verra immédiatement qu'ils ne sont pas de la partie et les démasquera à coup sûr."
Cho: "Elle a raison."
Lisbon: "Très bien. Qu'est-ce que vous suggérez?"
Callie: "Je pense que je devrais y aller, à la place de Grace."
En entendant ça, Rigsby changea de couleur et Jane n'était pas bien plus rassuré, même si il avait vu le coup venir. Il ne pensait pas qu'elle irait jusqu'à se mettre en première ligne.
Lisbon: "Vous n'êtes pas agent, c'est trop risqué d'impliquer une civile. Non, ce n'est pas envisageable."
Jane, ayant retourné la question dans sa tête: "Je trouve que c'est une idée un peu dingue, et c'est pour ça que c'est une excellente idée."
Lisbon: "Ca ne m'étonne pas que vous soyez d'accord, vous. Très bien, d'accord. On va tenter le coup. J'en parlerais au procureur général. Il gère votre conditionnelle. C'est lui qui tranchera. Je l'appelle tout de suite."
Ils sortirent du bureau, pour retourner à leur poste. Appart Callie qui s'attarda, dans l'open space. Elle réalisait que ce n'était peut-être pas la meilleure trouvaille qu'elle ait eu de sa vie. Elle était clean depuis plus de 4 ans et si elle devait retoucher à cette saleté, elle risquait ou plutôt, elle était certaine de replonger.
C'est ce qui effrayait aussi Rigsby. Il savait pertinemment qu'il était inutile de la harceler pour la faire changer d'avis, mais il devait essayer.
Il arriva derrière elle, qui n'eut pas besoin de se retourner pour sentir sa présence.
Callie: "Je sais ce que tu vas me dire. Mais je sais aussi ce que je fais."
Rigsby: "Tu n'es pas obligée de faire ça. C'est beaucoup trop dangereux. Tu pourrais être blessée, ou pire. C'est pas des rigolos ces types."
Callie: "Je connais ce milieu sur le bout des ongles, mieux que l'agent Cho. Je m'en sortirais très bien. Mais c'est pas ça qui te tracasse."
Risgby: "Et si tu replongeais? Tu vas devoir tester l'héroïne, c'est clair. C'est leur façon de procéder. Tu es prêtes à prendre ce risque. Pourquoi? Qu'est-ce tu as à y gagner?"
Callie, toute sourire: "Si je permet au FBI de choper ce dealer, je pourrais négocier avec le procureur pour effacer mon casier judiciaire et du coup, annuler ma condamnation."
Rigsby: "D'accord. Tu as tout calculé, bravo. Et tu as pensé à moi?"
Callie: "Il faut que je le fasse, pour me racheter de tout ce que j'ai fais de mal. Tu m'as dis de penser à moi. C'est ce que je fais."
Par ce "mal", elle faisait allusion au bébé qu'elle avait perdu à cause de cette drogue mais aussi à toutes ces vies gâchées par sa faute quand elle vendait elle-même ce poison, dans la rue.
L'agent ne parvenait pas à la faire renoncer mais il ne perdait pas espoir d'y arriver,avant la fin du week end. Il avait deux jours devant lui, mais ce n'était pas gagné.
Rigsby, comprit la finalité de tout ceci: "Si ta condamnation est annulée, tu seras libre de faire ce que tu veux, même de devenir flic. Tu seras libre d'aller où tu veux. De quitter la Californie."
Elle lui passa la main sur la joue.
Callie: "J'ai pas l'intention de m'enfuir. J'ai tout ce que je veux ici. Aller, t'en fais pas, ça se passera bien."
Rigsby: "J'ai envie de te croire. Mais je la sens mal cette affaire. Je vais pas te mentir, j'espère que le proc dira non."
C'est là que l'agent arriva, ruinant les espoirs du jeune homme. Elle venait de raccrocher d'avec le dit-procureur.
Lisbon: "Ah, Calista. Je vous cherchais. Le procureur a donné son accord. Vous serez dans l'équipe. Mais réfléchissez bien aux risques avant d'accepter définitivement."
La petite brune s'éclipsa, une fois son message délivré. Callie était satisfaite contrairement à son ami, qui avait misé sur une décision négative. Ainsi, il n'aurait pas eu à s'angoisser pour la jeune femme.
Etant donné qu'il n'était pas doué pour camoufler ses émotions, Calista s'aperçu de sa déception.
Rigsby: "Alors, ça y est. Tu dois être ravie."
Callie: "Le prend pas comme ça Wayne. On a tout un week end pour y penser. J'ai hâte de voir comment tu vas t'y prendre pour me faire renoncer."
Le téléphone de la jeune femme sonna. Elle répondit, sans bouger de l'open space, les yeux dans ceux de Rigsby.
Callie: "Oui Evan! ... Ouais...T'es sûr que ça ne va pas vous déranger? Remarque la maison est grande... Ok, on fait comme ça. Merci d'avoir penser à ça... Je lui dirais... A plus, p'tit frère."
Elle raccrocha.
Wayne: "C'était ton frère. Qu'est-ce qu'il voulait? Te présenter un autre mec pour me remplacer?"
Callie: "Imbécile. Non. Ce week end, toi et moi, on part dans les Hamptons, avec Evan et (à voix basse) Lisbon."
Elle était enthousiaste de pouvoir passer tout un week end, hors de Sacramento, seule (enfin presque) avec Rigsby. Ce serait leur toute première escapade ensemble, depuis leur rencontre.
Wayne: "Y a juste un problème."
Il baissa les yeux sur ce boulet des temps modernes. Mais pour ça, elle avait une solution.
Callie: "Oh ça! Aucun problème. Evan s'est arrangé avec le juge. Je serais libre comme l'air, jusqu'à notre retour."
TBC...
Chapitre 17
L'agent en chef, était clouée sur place, chamboulée par les vérités que lui avait envoyé son employée, en plein visage. Elle fut sortie de son mutisme par un appel de l'antenne du FBI, à Sacramento, plus précisément de la brigade anti-drogue. Elle déboula en trombe, masquant son trouble face à son consultant.
Un jeune d'une vingtaine d'années avait été découvert sans vie, devant une boîte de nuit, dans les bas fonds de Sacramento. C'était la cinquième victime, décédée dans ces circonstances et toujours à proximité de ce genre d'établissement. Jusque là, ça n'avait rien d'inhabituel, une sombre histoire de toxico, à priori, le CBI n'avait pas de raison particulière d'intervenir. Sauf que la victime, la plus récente, était le fils d'un gros bonnet de la finance, donc la priorité était donnée à ce dossier.
Les stups prévoyaient un coup de filet pour faire tomber toute la filière. Pour cela, il leur fallait le concours des agents du CBI, car le point de départ de ce trafic d'héroïne était Sacramento.
Lisbon réunit donc l'équipe: "Van Pelt, ramenez-moi Rigsby et Cho, je vous attend tous dans mon bureau. Oui, vous aussi Jane, bien sûr."
Le consultant, a moitié endormis dans son canapé, se leva en moins d'une seconde pour rejoindre celui (bien plus confortable) de sa patronne. Il cogitait à propos de l'entretien qu'elle venait d'avoir avec Callie.
Jane, avant que les autres n'envahissent le bureau: "Lisbon, ça va?"
Lisbon: "Oui, pourquoi ça n'irait pas?"
Jane: "De quoi vous avez parlé avec Calista? Ca avait l'air sérieux."
Lisbon: "Rien de spécial. Je lui conseillais juste de se montrer discrète avec Rigsby. Surtout vis à vis des autres employés. Ils pourraient penser que je fais du favoritisme, en autorisant leur liaison au sein du service."
Jane: "C'est tout? C'est sûr?"
Lisbon: "Oui, c'est tout."
La rouquine fit le tour des salles, à la recherche de l'agent et finit par le trouver en pleine discussion, dans la salle de conférence.
Van Pelt: "Hum! Désolée, Lisbon veut nous voir, ça a l'air urgent."
Rigsby: "Ok, j'arrive."
Callie, elle avait détourné le regard, elle était encore gênée d'avoir pris, en quelques sortes la place de Grace, auprès de Rigsby. La rouquine quitta la pièce. Même si officiellement, elle ne ressentait plus rien pour Wayne, cela lui était pénible de le voir en compagnie d'une autre. Bien sûr, cela lui était déjà arrivé, en plusieurs occasion, depuis leur rupture, mais ça n'avait jamais été aussi sérieux avec ses autres conquêtes.
Callie n'était pas aveugle et avait bien senti son malaise: "Elle est encore amoureuse de toi."
Rigsby: "Tu crois? (il remarqua le regard désolé de Callie) Je ne vais pas te quitter parce qu'elle m'aime encore. Elle ne l'a pas fait pour moi. D'ailleurs, ça n'a aucune importance, parce que je ne suis plus disponible."
Elle sourit en ajoutant: "Ah oui? Elle est jolie au moins?"
Rigsby, avant de l'embrasser: "Superbe."
Deux minutes plus tard, toute l'équipe était regroupée, dans le bureau de Lisbon.
Elle les informa des projets des inspecteurs de la brigade des stupéfiants.
Lisbon: "Bien, voilà le topo. Ils veulent que je forme une équipe pour une mission d'infiltration."
Tous se regardaient, incrédules, ne comprenant pas pourquoi on s'adressait à eux sur ce dossier.
Cho: "Pourquoi nous? Ils ne peuvent pas se débrouiller seuls?"
Lisbon: "Nous n'avons rien à dire, ce sont les ordres. Il semblerait que Sacramento soit, depuis peu, la plaque tournante d'un trafic d'héroïne."
Van Pelt: "Lequel d'entre nous vous allez choisir, patron?"
Lisbon: "J'avais pensé à Cho et vous. Cho, vous connaissez ce milieu et ce genre de type trouverait ça louche que vous ne soyez pas accompagné d'une jolie fille. D'où votre présence Grace."
Van Pelt: "Qu'est-ce qu'on devra faire exactement?"
Lisbon: "Vous vous rendrez à un entrepôt, situé à l'extérieur de la ville. Vous serez escorté de loin par le FBI. Là-bas, vous vous présenterez sous une fausse identité, pour acheter une grande quantité d'héroïne. Dans le but de la revendre dans les soirées mondaines. A priori, rien de bien compliqué selon les fédéraux. Ils ont l'habitude de ce genre d'opération."
Lisbon, à Jane, qui soupirait: "Quoi?"
Jane: "Oh rien! Mais si le big boss de ce trafic se pointe, il saura tout de suite qu'il a affaire à des flics."
Lisbon: "Désolée, mais on a pas le choix, ni le temps d'organiser un casting. On a jusqu'à lundi après-midi, pour donner les noms aux fédéraux."
De l'autre côté de la porte, la petite soeur du consultant épiait les débats houleux. Elle entra sans frapper.
Lisbon: "C'est une conversation privée, sortez Melle Wilcox."
Tous les regards se tournèrent instantanément vers elle.
Callie: "Oui, mais avant, je voudrais vous prévenir que votre joli plan si bien huilé, a une faille."
Le consultant avait un sourire car il voyait bien où elle voulait en venir. Il aurait réfléchi de la même manière qu'elle. Une manière dangereuse et pas franchement légale. Donc, pour lui, c'était une brillante idée qu'allait soumettre sa soeur à l'approbation de Térésa Lisbon.
Lisbon: "Ah oui, vraiment? Et qu'elle est cette faille?"
Callie: "Si vous envoyez vos deux agents là-bas, il est possible et même certain que l'un d'entre eux soit amené à tester la drogue sur lui. Je ne remet pas en question leurs compétences, mais je doute que Grace ou l'agent Cho ne connaissent la marche à suivre. Un professionnel verra immédiatement qu'ils ne sont pas de la partie et les démasquera à coup sûr."
Cho: "Elle a raison."
Lisbon: "Très bien. Qu'est-ce que vous suggérez?"
Callie: "Je pense que je devrais y aller, à la place de Grace."
En entendant ça, Rigsby changea de couleur et Jane n'était pas bien plus rassuré, même si il avait vu le coup venir. Il ne pensait pas qu'elle irait jusqu'à se mettre en première ligne.
Lisbon: "Vous n'êtes pas agent, c'est trop risqué d'impliquer une civile. Non, ce n'est pas envisageable."
Jane, ayant retourné la question dans sa tête: "Je trouve que c'est une idée un peu dingue, et c'est pour ça que c'est une excellente idée."
Lisbon: "Ca ne m'étonne pas que vous soyez d'accord, vous. Très bien, d'accord. On va tenter le coup. J'en parlerais au procureur général. Il gère votre conditionnelle. C'est lui qui tranchera. Je l'appelle tout de suite."
Ils sortirent du bureau, pour retourner à leur poste. Appart Callie qui s'attarda, dans l'open space. Elle réalisait que ce n'était peut-être pas la meilleure trouvaille qu'elle ait eu de sa vie. Elle était clean depuis plus de 4 ans et si elle devait retoucher à cette saleté, elle risquait ou plutôt, elle était certaine de replonger.
C'est ce qui effrayait aussi Rigsby. Il savait pertinemment qu'il était inutile de la harceler pour la faire changer d'avis, mais il devait essayer.
Il arriva derrière elle, qui n'eut pas besoin de se retourner pour sentir sa présence.
Callie: "Je sais ce que tu vas me dire. Mais je sais aussi ce que je fais."
Rigsby: "Tu n'es pas obligée de faire ça. C'est beaucoup trop dangereux. Tu pourrais être blessée, ou pire. C'est pas des rigolos ces types."
Callie: "Je connais ce milieu sur le bout des ongles, mieux que l'agent Cho. Je m'en sortirais très bien. Mais c'est pas ça qui te tracasse."
Risgby: "Et si tu replongeais? Tu vas devoir tester l'héroïne, c'est clair. C'est leur façon de procéder. Tu es prêtes à prendre ce risque. Pourquoi? Qu'est-ce tu as à y gagner?"
Callie, toute sourire: "Si je permet au FBI de choper ce dealer, je pourrais négocier avec le procureur pour effacer mon casier judiciaire et du coup, annuler ma condamnation."
Rigsby: "D'accord. Tu as tout calculé, bravo. Et tu as pensé à moi?"
Callie: "Il faut que je le fasse, pour me racheter de tout ce que j'ai fais de mal. Tu m'as dis de penser à moi. C'est ce que je fais."
Par ce "mal", elle faisait allusion au bébé qu'elle avait perdu à cause de cette drogue mais aussi à toutes ces vies gâchées par sa faute quand elle vendait elle-même ce poison, dans la rue.
L'agent ne parvenait pas à la faire renoncer mais il ne perdait pas espoir d'y arriver,avant la fin du week end. Il avait deux jours devant lui, mais ce n'était pas gagné.
Rigsby, comprit la finalité de tout ceci: "Si ta condamnation est annulée, tu seras libre de faire ce que tu veux, même de devenir flic. Tu seras libre d'aller où tu veux. De quitter la Californie."
Elle lui passa la main sur la joue.
Callie: "J'ai pas l'intention de m'enfuir. J'ai tout ce que je veux ici. Aller, t'en fais pas, ça se passera bien."
Rigsby: "J'ai envie de te croire. Mais je la sens mal cette affaire. Je vais pas te mentir, j'espère que le proc dira non."
C'est là que l'agent arriva, ruinant les espoirs du jeune homme. Elle venait de raccrocher d'avec le dit-procureur.
Lisbon: "Ah, Calista. Je vous cherchais. Le procureur a donné son accord. Vous serez dans l'équipe. Mais réfléchissez bien aux risques avant d'accepter définitivement."
La petite brune s'éclipsa, une fois son message délivré. Callie était satisfaite contrairement à son ami, qui avait misé sur une décision négative. Ainsi, il n'aurait pas eu à s'angoisser pour la jeune femme.
Etant donné qu'il n'était pas doué pour camoufler ses émotions, Calista s'aperçu de sa déception.
Rigsby: "Alors, ça y est. Tu dois être ravie."
Callie: "Le prend pas comme ça Wayne. On a tout un week end pour y penser. J'ai hâte de voir comment tu vas t'y prendre pour me faire renoncer."
Le téléphone de la jeune femme sonna. Elle répondit, sans bouger de l'open space, les yeux dans ceux de Rigsby.
Callie: "Oui Evan! ... Ouais...T'es sûr que ça ne va pas vous déranger? Remarque la maison est grande... Ok, on fait comme ça. Merci d'avoir penser à ça... Je lui dirais... A plus, p'tit frère."
Elle raccrocha.
Wayne: "C'était ton frère. Qu'est-ce qu'il voulait? Te présenter un autre mec pour me remplacer?"
Callie: "Imbécile. Non. Ce week end, toi et moi, on part dans les Hamptons, avec Evan et (à voix basse) Lisbon."
Elle était enthousiaste de pouvoir passer tout un week end, hors de Sacramento, seule (enfin presque) avec Rigsby. Ce serait leur toute première escapade ensemble, depuis leur rencontre.
Wayne: "Y a juste un problème."
Il baissa les yeux sur ce boulet des temps modernes. Mais pour ça, elle avait une solution.
Callie: "Oh ça! Aucun problème. Evan s'est arrangé avec le juge. Je serais libre comme l'air, jusqu'à notre retour."
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:22, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Une histoire un peu plus centrée sur Rigsby c'est sympa...
Je sens venir les ennuis à grands pas...
Entre Callie qui risque de replonger et le week-end, je sens que la suite s'annonce mouvementée...
Je sens venir les ennuis à grands pas...
Entre Callie qui risque de replonger et le week-end, je sens que la suite s'annonce mouvementée...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ouhhh un week-end entre callie, rigsby lisbon et Evan....ça risque d'être un peu compliqué non? Surtout que Jane va forcément s'apercevoir du truc là....Et Lisbon, hésite de plus en plus me semble-t-il...A moins que ce ne soit moi qui me fasse mes films...
Bref, merci pour ce chapitre et pour cette fic, que, je dois l'avouer, j'apprécie énormément!
Bref, merci pour ce chapitre et pour cette fic, que, je dois l'avouer, j'apprécie énormément!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci boucou pour vos commentaires trop trop trop sympas!!!
C'est vrai que pour l'instant l'histoire est plutôt centrée sur Rigsby mais dans les prochains chapitres, je vais essayer de faire intervenir un peu tout le monde.
Voilà la suite...
Chapitre 18
L'agent retourna à son poste, préoccupé. Une idée le taraudait. Cette fois, il en était certain, il était fous amoureux d'elle. Certes, leur rencontre était très récente et il avait tardé infiniment plus pour faire sa déclaration à Grace Van Pelt. Mais là, il le savait, c'était elle, celle qu'il avait cherché, depuis si longtemps.
Il s'assit et comme à son habitude, éprouva le besoin de s'épancher auprès de son ami et collègue, spontanément, quitte à l'agacer. Mais peu importait, il fallait qu'il lui demande conseil. Cho était le mieux placé pour ça, pour être le seul à avoir eu une relation suivie de plus de quelques jours avec une femme. L'autre candidat aurait été Jane, mais il s'avérait délicat de lui parler de ce genre de chose, considérant sa malheureuse expérience passée.
Le jeune homme se tourna donc vers l'asiatique.
Rigsby, les yeux rivés sur la jeune femme qui faisait battre son coeur: "Ah! Cette fille va me rendre dingue."
Cho, qui avait à peine décollé ses yeux de son écran, pour l'apercevoir: "Ah ouais? Tu disais aussi ça de Van Pelt."
Rigsby: "Là, c'est différent. Je l'aime."
Cho: "Ca c'est un scoop! Appelez la presse."
Rigsby: "Je suis sérieux. Tu crois que c'est trop tôt pour que je lui demande de m'épouser?"
Kimball leva les yeux sur le grand brun, un peu choqué par cette question. Il le cachait décidément parfaitement, mais il ressentait toujours quelque chose de confus pour Callie. Non pas qu'il aurait voulu les voir rompre, mais il aurait voulu conserver une petite chance aussi infime soit elle, avec cette femme.
Cho, l'air de rien: "Si tu fais ça, elle va croire que c'est pour l'inciter à ne pas aider le FBI. A ta place, j'attendrais."
Rigsby: "Tu crois? Non, elle pensera pas ça. Tu crois qu'elle le penserait? C'est sûr, elle me le pardonnera pas, elle va croire que je la manipule et que je veux pas vraiment me marier avec elle. Il vaut mieux que j'attende, t'as raison. En même temps, si je lui dis pas avant cette opération, et qu'il lui arrive quelque chose, je le regretterais. Non, je vais lui dire."
Cho: "Tu feras comme tu voudras. Moi, ce que j'en dis."
Rigsby: "Je vais le faire. Je vais me jeter à l'eau et advienne que pourra. Hey Cho, si j'arrive pas à la convaincre pour ce plan avec le FBI, et qu'elle va là-bas avec toi, fais gaffe à elle. Je te fais confiance vieux."
Cho: "Compte sur moi."
Rigsby: "Au fait, je te l'ai pas dit. On part en Week end, dans les Hamptons. Je lui demanderais demain. C'est un coin parfait pour ça. Toi, qu'est-ce que t'a prévu? Tu vas chez Elise? Il faudra qu'on se fasse un dîner tous les quatre, un de ces soirs."
Cho: "Si je te répond, tu vas arrêter avec tes questions? Je suis plus avec Elise."
Rigsby: "Désolé, vieux, je savais pas. Tu devrais sortir et voir d'autre femmes."
Cho: "Tout va bien, merci."
Il referma son dossier et partit sans un mot, ce qui n'avait rien d'étrange de sa part. Mais, en fait, il était obnubilé par Callie. Ce n'était pas lui, ça, il ne se reconnaissait plus. Cette femme occupait la quasi totalité de ses pensées, sans qu'il n'y puisse quoi que ce soit. Jamais quelqu'un ne l'avait obsédé à un point tel qu'il trouvait difficilement le sommeil ces derniers temps. D'un naturel secret, il gardait ces sentiments enfouis au fond de lui. Ca n'était qu'un stupide coup de coeur, un béguin sans la moindre importance, qui finirait par disparaître de lui-même. Il se forçait à ne plus penser à elle. Mais plus il insistait, dans ce sens, moins cela était probant. Jour et nuit, c'était la même chose. Ne pas la voir n'arrangeait rien, c'était même pire. Mais il n'en dirait rien. Rigsby était son ami, un ami un peu trop bavard et souvent indiscret mais le meilleur et plus fidèle ami qu'il ait jamais eu. Calista avait fait son choix, c'était Wayne. Et visiblement, ils étaient heureux ensemble.
Toutefois, Kimball ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui se serait passé si il avait répondu favorablement aux avances de la jeune femme, quand elle avait jeté son dévolu sur lui, à son arrivée au CBI. Il était entrain de se rendre compte, trop tard, que Calista lui plaisait bien plus qu'il ne le croyait. Il regrettait de ne pas avoir laissé de côté son personnage froid et distant, à cette époque. Il avait bêtement laissé filer sa chance. Une chance qui ne se représenterait plus. Plus, avec cette femme dans tous les cas.
Ce soir-là, Rigsby, partit plus tôt, ne rentra pas directement chez lui. Il avait prit une décision et avait une course à faire, en relation avec cette décision. Il aurait bien voulu que Grace l'accompagne pour le conseiller mais c'était la dernière chose à faire.
Cela aurait pourtant été un sacré retour de bâton, une petite vengeance tardive, en souvenir de son invitation à son mariage avec O'Laughin. Lorsqu'elle l'avait convié sans penser à mal, ça avait été extrêmement douloureux pour lui. Il avait eu l'impression qu'elle le poignardait en plein coeur. Mais il n'était pas ce genre d'individu, le genre à vouloir la faire souffrir à son tour.
Le jeune agent se rendit donc, seul, en ville, afin d'acquérir le précieux article. Calista et lui s'était fixé rendez-vous, au manoir, à 19h. Ils prendraient le jet d'un ami pour aller sur leur lieu de vacances. Elle était impatiente d'y être, même si elle devrait partager le chalet avec un autre couple. Elle adorait son grand frère, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait accepté son invitation et aussi pour changer d'air. Mais elle se serait bien passé de cette proximité avec Térésa, à qui elle avait envie de dire ses quatres vérités. Elle se retenait pour ne pas empoisonner une atmosphère déjà trop pesante. Calista évita donc de la croiser ainsi que Jane qui aurait eu vite fait de découvrir que quelque chose se tramait dans son dos.
A l'heure convenue, les deux couples se rejoignirent sur le tarmac d'une piste privée, dont le propriétaire n'était autre que Walter Mashburn en personne. Il était un ami proche de la famille. C'est lui qui les accueillis pour remettre les commandes au pilote et saluer les voyageurs.
En le voyant, Térésa se sentit très mal à l'aise, ce qui était loin d'être le cas des Wilcox.
Evan lui donna l'accolade et Callie le serra dans ses bras, sous les regards interloqués de leurs deux compagnons restés en retrait. Le milliardaire s'approcha d'eux et les salua par une poignée de main, pour lui et une timide bise sur la joue, pour elle. Il conservait une certaine distance depuis leur brève aventure.
Walter: "Evan, je te confie ce petit bijoux. Ramène-le entier, cette fois."
Rigsby n'était pas franchement rassuré par ce "cette fois". Déjà qu'il détestait prendre l'avion, savoir que le pilote serait Evan, ne faisait que renforcer son angoisse.
Callie: "T'inquiète pas. Evan est un pilote hors pair. Ils plaisantaient. On a jamais eu d'accident grave avec lui."
Rigsby: "Ah ouais. Pas d'accident grave."
Elle attrapa sa main tremblante et ils montèrent dans l'appareil, suivis de Lisbon et Evan. Le voyage dura quelques heures, pendant lesquelles le grand brun, de plus en plus apeuré, ne lâcha pas la main de son amie. Elle était amusée par la situation qui empira en traversant un zone de perturbations. Mais comme elle respectait sa peur, elle ne se moqua pas de lui, le rassurant de son mieux.
Callie, caressant son épaule: "Hey, ça va aller."
Son ami lui adressa un regard inquiet mais il fut aussitôt tranquillisé par la douceur de ses paroles. Il laissa sa tête reposer sur l'épaule de Callie. Térésa, assise quelques sièges plus loin, seule puisque Evan était aux commandes du jet, était attendrie par ce spectacle. Là, elle eut une pensée pour son consultant, elle qui passait son temps à le réconforter, à l'écouter lorsqu'il n'allait pas bien. Elle aurait voulu qu'il soit là avec elle, aussi proche que l'étaient ces deux jeunes gens.
Le jet atterrit enfin, à destination, sur la piste d'un petit aéroport, non loin du chalet. Térésa chassa toutes ses pensées plus que déplacées vis à vis de son petit ami.
Rigsby défit sa ceinture et se leva de son siège. Calista vint lui encercler la taille.
Il engouffra son visage dans le cou de son amie, respirant son parfum. Il poussa un long soupir de soulagement.
Callie: "Tu vois, on est toujours vivant et en seul morceau."
Rigsby: "Ouais mais il reste encore le retour."
Callie, le plus sérieusement du monde: "Ah, pour ça, tu peux avoir la trouille, c'est moi qui nous ramènerait."
Rigsby, suffoquant: "Heu..."
Il en était malade à l'avance.
Callie: "Mais non! Relax Wayne. Je suis trop jeune pour mourir! C'est un vrai pilote qui prendra le relais."
Cette nouvelle le ravie et eut le mérite de le détendre. Ainsi, il pourrait profiter pleinement de ces deux jours, loin de Sacramento, du CBI, de Jane, de Cho dont le comportement était de plus en plus étrange et de Grace qui lui rappelait des souvenirs pénibles. Il avait aussi des projets dont un en particulier qu'il comptait concrétiser. De son côté, Callie ne se doutait de rien. Elle, par contre, s'inquiétait pour son frère, ne sachant pas si les soupçons dont Térésa lui avait fait part concernant une éventuelle demande en mariage, étaient fondés.
TBC...
C'est vrai que pour l'instant l'histoire est plutôt centrée sur Rigsby mais dans les prochains chapitres, je vais essayer de faire intervenir un peu tout le monde.
Voilà la suite...
Chapitre 18
L'agent retourna à son poste, préoccupé. Une idée le taraudait. Cette fois, il en était certain, il était fous amoureux d'elle. Certes, leur rencontre était très récente et il avait tardé infiniment plus pour faire sa déclaration à Grace Van Pelt. Mais là, il le savait, c'était elle, celle qu'il avait cherché, depuis si longtemps.
Il s'assit et comme à son habitude, éprouva le besoin de s'épancher auprès de son ami et collègue, spontanément, quitte à l'agacer. Mais peu importait, il fallait qu'il lui demande conseil. Cho était le mieux placé pour ça, pour être le seul à avoir eu une relation suivie de plus de quelques jours avec une femme. L'autre candidat aurait été Jane, mais il s'avérait délicat de lui parler de ce genre de chose, considérant sa malheureuse expérience passée.
Le jeune homme se tourna donc vers l'asiatique.
Rigsby, les yeux rivés sur la jeune femme qui faisait battre son coeur: "Ah! Cette fille va me rendre dingue."
Cho, qui avait à peine décollé ses yeux de son écran, pour l'apercevoir: "Ah ouais? Tu disais aussi ça de Van Pelt."
Rigsby: "Là, c'est différent. Je l'aime."
Cho: "Ca c'est un scoop! Appelez la presse."
Rigsby: "Je suis sérieux. Tu crois que c'est trop tôt pour que je lui demande de m'épouser?"
Kimball leva les yeux sur le grand brun, un peu choqué par cette question. Il le cachait décidément parfaitement, mais il ressentait toujours quelque chose de confus pour Callie. Non pas qu'il aurait voulu les voir rompre, mais il aurait voulu conserver une petite chance aussi infime soit elle, avec cette femme.
Cho, l'air de rien: "Si tu fais ça, elle va croire que c'est pour l'inciter à ne pas aider le FBI. A ta place, j'attendrais."
Rigsby: "Tu crois? Non, elle pensera pas ça. Tu crois qu'elle le penserait? C'est sûr, elle me le pardonnera pas, elle va croire que je la manipule et que je veux pas vraiment me marier avec elle. Il vaut mieux que j'attende, t'as raison. En même temps, si je lui dis pas avant cette opération, et qu'il lui arrive quelque chose, je le regretterais. Non, je vais lui dire."
Cho: "Tu feras comme tu voudras. Moi, ce que j'en dis."
Rigsby: "Je vais le faire. Je vais me jeter à l'eau et advienne que pourra. Hey Cho, si j'arrive pas à la convaincre pour ce plan avec le FBI, et qu'elle va là-bas avec toi, fais gaffe à elle. Je te fais confiance vieux."
Cho: "Compte sur moi."
Rigsby: "Au fait, je te l'ai pas dit. On part en Week end, dans les Hamptons. Je lui demanderais demain. C'est un coin parfait pour ça. Toi, qu'est-ce que t'a prévu? Tu vas chez Elise? Il faudra qu'on se fasse un dîner tous les quatre, un de ces soirs."
Cho: "Si je te répond, tu vas arrêter avec tes questions? Je suis plus avec Elise."
Rigsby: "Désolé, vieux, je savais pas. Tu devrais sortir et voir d'autre femmes."
Cho: "Tout va bien, merci."
Il referma son dossier et partit sans un mot, ce qui n'avait rien d'étrange de sa part. Mais, en fait, il était obnubilé par Callie. Ce n'était pas lui, ça, il ne se reconnaissait plus. Cette femme occupait la quasi totalité de ses pensées, sans qu'il n'y puisse quoi que ce soit. Jamais quelqu'un ne l'avait obsédé à un point tel qu'il trouvait difficilement le sommeil ces derniers temps. D'un naturel secret, il gardait ces sentiments enfouis au fond de lui. Ca n'était qu'un stupide coup de coeur, un béguin sans la moindre importance, qui finirait par disparaître de lui-même. Il se forçait à ne plus penser à elle. Mais plus il insistait, dans ce sens, moins cela était probant. Jour et nuit, c'était la même chose. Ne pas la voir n'arrangeait rien, c'était même pire. Mais il n'en dirait rien. Rigsby était son ami, un ami un peu trop bavard et souvent indiscret mais le meilleur et plus fidèle ami qu'il ait jamais eu. Calista avait fait son choix, c'était Wayne. Et visiblement, ils étaient heureux ensemble.
Toutefois, Kimball ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui se serait passé si il avait répondu favorablement aux avances de la jeune femme, quand elle avait jeté son dévolu sur lui, à son arrivée au CBI. Il était entrain de se rendre compte, trop tard, que Calista lui plaisait bien plus qu'il ne le croyait. Il regrettait de ne pas avoir laissé de côté son personnage froid et distant, à cette époque. Il avait bêtement laissé filer sa chance. Une chance qui ne se représenterait plus. Plus, avec cette femme dans tous les cas.
Ce soir-là, Rigsby, partit plus tôt, ne rentra pas directement chez lui. Il avait prit une décision et avait une course à faire, en relation avec cette décision. Il aurait bien voulu que Grace l'accompagne pour le conseiller mais c'était la dernière chose à faire.
Cela aurait pourtant été un sacré retour de bâton, une petite vengeance tardive, en souvenir de son invitation à son mariage avec O'Laughin. Lorsqu'elle l'avait convié sans penser à mal, ça avait été extrêmement douloureux pour lui. Il avait eu l'impression qu'elle le poignardait en plein coeur. Mais il n'était pas ce genre d'individu, le genre à vouloir la faire souffrir à son tour.
Le jeune agent se rendit donc, seul, en ville, afin d'acquérir le précieux article. Calista et lui s'était fixé rendez-vous, au manoir, à 19h. Ils prendraient le jet d'un ami pour aller sur leur lieu de vacances. Elle était impatiente d'y être, même si elle devrait partager le chalet avec un autre couple. Elle adorait son grand frère, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait accepté son invitation et aussi pour changer d'air. Mais elle se serait bien passé de cette proximité avec Térésa, à qui elle avait envie de dire ses quatres vérités. Elle se retenait pour ne pas empoisonner une atmosphère déjà trop pesante. Calista évita donc de la croiser ainsi que Jane qui aurait eu vite fait de découvrir que quelque chose se tramait dans son dos.
A l'heure convenue, les deux couples se rejoignirent sur le tarmac d'une piste privée, dont le propriétaire n'était autre que Walter Mashburn en personne. Il était un ami proche de la famille. C'est lui qui les accueillis pour remettre les commandes au pilote et saluer les voyageurs.
En le voyant, Térésa se sentit très mal à l'aise, ce qui était loin d'être le cas des Wilcox.
Evan lui donna l'accolade et Callie le serra dans ses bras, sous les regards interloqués de leurs deux compagnons restés en retrait. Le milliardaire s'approcha d'eux et les salua par une poignée de main, pour lui et une timide bise sur la joue, pour elle. Il conservait une certaine distance depuis leur brève aventure.
Walter: "Evan, je te confie ce petit bijoux. Ramène-le entier, cette fois."
Rigsby n'était pas franchement rassuré par ce "cette fois". Déjà qu'il détestait prendre l'avion, savoir que le pilote serait Evan, ne faisait que renforcer son angoisse.
Callie: "T'inquiète pas. Evan est un pilote hors pair. Ils plaisantaient. On a jamais eu d'accident grave avec lui."
Rigsby: "Ah ouais. Pas d'accident grave."
Elle attrapa sa main tremblante et ils montèrent dans l'appareil, suivis de Lisbon et Evan. Le voyage dura quelques heures, pendant lesquelles le grand brun, de plus en plus apeuré, ne lâcha pas la main de son amie. Elle était amusée par la situation qui empira en traversant un zone de perturbations. Mais comme elle respectait sa peur, elle ne se moqua pas de lui, le rassurant de son mieux.
Callie, caressant son épaule: "Hey, ça va aller."
Son ami lui adressa un regard inquiet mais il fut aussitôt tranquillisé par la douceur de ses paroles. Il laissa sa tête reposer sur l'épaule de Callie. Térésa, assise quelques sièges plus loin, seule puisque Evan était aux commandes du jet, était attendrie par ce spectacle. Là, elle eut une pensée pour son consultant, elle qui passait son temps à le réconforter, à l'écouter lorsqu'il n'allait pas bien. Elle aurait voulu qu'il soit là avec elle, aussi proche que l'étaient ces deux jeunes gens.
Le jet atterrit enfin, à destination, sur la piste d'un petit aéroport, non loin du chalet. Térésa chassa toutes ses pensées plus que déplacées vis à vis de son petit ami.
Rigsby défit sa ceinture et se leva de son siège. Calista vint lui encercler la taille.
Il engouffra son visage dans le cou de son amie, respirant son parfum. Il poussa un long soupir de soulagement.
Callie: "Tu vois, on est toujours vivant et en seul morceau."
Rigsby: "Ouais mais il reste encore le retour."
Callie, le plus sérieusement du monde: "Ah, pour ça, tu peux avoir la trouille, c'est moi qui nous ramènerait."
Rigsby, suffoquant: "Heu..."
Il en était malade à l'avance.
Callie: "Mais non! Relax Wayne. Je suis trop jeune pour mourir! C'est un vrai pilote qui prendra le relais."
Cette nouvelle le ravie et eut le mérite de le détendre. Ainsi, il pourrait profiter pleinement de ces deux jours, loin de Sacramento, du CBI, de Jane, de Cho dont le comportement était de plus en plus étrange et de Grace qui lui rappelait des souvenirs pénibles. Il avait aussi des projets dont un en particulier qu'il comptait concrétiser. De son côté, Callie ne se doutait de rien. Elle, par contre, s'inquiétait pour son frère, ne sachant pas si les soupçons dont Térésa lui avait fait part concernant une éventuelle demande en mariage, étaient fondés.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:24, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Comme ça Cho en pince toujours pour Callie, mais en ami fidèle il laisse le champ libre à Rigsby
Le petit couple est tout "mimi" mais j'ai l'impression que ça risque de se compliquer...tout comme les relations du "trio infernal" Evan/Jane/Lisbon...
Le petit couple est tout "mimi" mais j'ai l'impression que ça risque de se compliquer...tout comme les relations du "trio infernal" Evan/Jane/Lisbon...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!
Voilà la suite...
Chapitre 19
Le temps était splendide, propice à la détente et au repos. Le séjour s'annonçait sous les meilleurs hospices. Les quatre jeunes gens partirent à pied jusqu'à ce fameux chalet, situé à une centaine de mètre de là, caché derrière un petit bosquet.
L'endroit était silencieux, seul le chant des oiseaux troublaient ce calme. Une véritable oasis de paix, isolée du vacarme de la grande ville. La maison était bordée d'un lac appartenant également à la famille Wilcox.
A leur arrivée, ils entrèrent dans le chalet qui était plutôt agréable. Des boiseries, un décor traditionnel, sans fioritures, chaleureux, qui était aux antipodes du palace de Sacramento. Ici, il n'y avait aucun personnel pour les servir, ni donc, susceptible de les déranger.
Tout ceci aurait été absolument idyllique pour Rigsby, si ils avaient été seuls sans avoir à partager ce cocon, avec Evan et Térésa. C'est ce qu'il pensait, bien qu'il soit séduit par les lieux.
Ils déposèrent leurs bagages dans les chambres, à l'étage. Ce logement coquet possédait deux chambres, aux extrémités d'une longue mezzanine. Cette disposition des pièces, amusa Rigsby qui esquissa un sourire empli de sous-entendus.
Calista sourit en comprenant ce qu'il avait en tête, bien avant qu'il ne dise quoi que ce soit.
Rigsby: "Au moins, on risque pas de se bousculer en passant dans le couloir."
Evan: "Ouais, et on ne sera pas dérangés par le bruit. Les murs sont plutôt épais."
Les deux hommes étaient sur le même longueur d'onde. Ils souriaient et plaisantaient ensemble. C'était comme si leur animosité s'était évaporée soudain. Un peu trop vite, d'ailleurs, au goût de Calista qui les observait, méfiante. Ces politesses de façade ne lui paraissaient pas franches. Elle y mit un terme.
Callie: "Les gars! Il est presque 12h, alors si vous avez fini vos insinuations graveleuses, on pourrait peut-être aller déjeuner. Vous venez agent Lisbon."
Lisbon: "Je vous suis."
Dans la cuisine, la jeune femme qui connaissait l'endroit comme sa poche, se munie de tous les éléments nécessaires à la préparation du repas. Elle se mit directement aux fourneaux, sous les yeux médusés de la petite brune. Celle-ci était impressionnée par la dextérité de Callie dans le maniement des couteaux. Elle tranchait les légumes aussi vite qu'un vrai chef.
Callie: "Qu'est-ce qu'il y a agent Lisbon?"
Lisbon: "Térésa."
Callie: "Woo, quelle familiarité tout à coup. C'est pas avec ça que vous allez me faire changer d'avis sur vous. Mais très bien, alors va pour Térésa."
L'agent suivait les mouvements frénétiques de la lame avec angoisse.
Callie: "Quoi?"
Lisbon: "C'est que, je ne m'attendais pas à ça."
Callie: "Vous n'imaginiez pas que l'ex trafiquante toxito savait aussi cuisiner."
Lisbon: "Je ne voulais pas dire ça."
Callie, calmant le jeu: "C'est bon. On arrête là. A vrai dire, c'est l'opinion de la majorité des gens. C'est pas grave, j'ai l'habitude."
Lisbon: "Puisqu'on doit passer tout le week end ensemble, je vous propose une trêve."
Elle lui tendit la main. La jeune femme essuya la sienne sur un torchon et serra la main de son ennemie de la veille.
Lisbon: "Je peux faire quelque chose pour vous aider?"
Elle accepta avec plaisir et contre toute attente, elles passèrent un moment convivial à cuisiner. Il était vrai qu'elles avaient au moins un point en commun, elles étaient chacune la seule fille d'une fratrie, ce qui rendait pour elles, la communication plus compliquée avec les autres femmes qu'avec les hommes.
Malgré la bonne humeur, Callie n'en oubliait pas pour autant le différent qui les opposait, au sujet de ses deux frères. Mais elle avait décidé de le mettre de côté.
Le reste de la journée se déroula de façon plutôt agréable pour les deux couples qui s'entendaient assez bien. Même Evan et Wayne avaient enterré la hache de guerre.
Ce séjour fila à vitesse grand v.
Le deuxième jour, Wayne, qui n'avait pas vraiment eu l'occasion de parler avec sa compagne, revint dans sa chambre, avec un plateau garni d'un petit déjeuner appétissant. Il le déposa au fond du lit et réveilla doucement son amie en lui déposant un baiser sur les lèvres.
La même scène avait lieux, à l'autre bout du couloir. A ceci près, que le plateau apporté par Evan ne contenait pas ce petit écrin noir, sous la serviette de table.
En fait, ce qu'avait tant craint Lisbon ne lui était pas destiné à elle, mais à Calista. Toutefois, il y avait bien une surprise qui attendait l'agent. Elle aussi devrait répondre à une proposition, toute aussi importante. Ni l'une, ni l'autre ne s'était préparée à ça.
Rigsby murmura contre l'oreille de Callie: "Salut."
Callie: "Hum! C'est du café et des croissants?"
Elle l'emprisonna entre ses bras.
Callie: "Toi, je te laisserais pas filer. La première qui s'approche de toi, je lui met mon poing dans la figure."
Rigsby: "C'est pas très rassurant. T'es possessive. J'adore."
Callie: "Ah ouais? Tu es à moi Wayne Rigsby. Fais-toi à l'idée."
Il se releva pour s'asseoir près d'elle, qui se redressa dans le lit. Elle tira le plateau pour le ramener à elle. C'est là qu'elle bloqua immédiatement sur la boite qui trônait au milieu des viennoiseries. Elle avait prévenu Lisbon mais elle ne s'y attendait pas pour elle-même.
Callie, perdant son sourire: "Qu'est-ce que c'est? Je veux dire, je sais ce que c'est mais pourquoi maintenant?"
Rigsby: "T'énerve pas d'accord. Je veux surtout pas que tu prennes ça pour une manoeuvre. Je ne t'obligerais pas à refuser l'offre du FBI. Ca n'a rien à voir, je t'assure."
Ca ne lui arrivait que rarement mais là, elle n'argumenta pas, attendant anxieusement la suite. Rigsby saisie le coffret et en ressorti une bague. Elle ne tomba pas des nus, mais resta sans réaction, bonne ou mauvaise, ce qui induisit le doute chez le jeune homme.
Rigsby: "Je suis bien avec toi et..."
Callie l'interrompit: "Pourquoi tu es si pressé? Y a un truc qui te pousse à faire ça? Tu me le dire."
Rigsby: "Si je te demande pas de m'épouser aujourd'hui, j'ai peur que quelqu'un d'autre le fasse."
Callie: "C'est à cause de Grace, n'est-ce pas? Je ne suis pas comme elle, je ne te quitterais pas pour un autre."
Rigsby: "Tu dis ça maintenant. Mais admettons qu'un autre soit amoureux de toi, un homme qui ne te laissait pas indifférente il y a pas longtemps."
Callie: "Il me semble que je n'aie été qu'avec toi depuis ma sor...tie... Non! T'es pas sérieux! Tu veux dire que... Non. Tu te fiches de moi là."
Rigsby: "Pas du tout. Il est bizarre depuis que je lui ai parlé de nous."
Callie, prise d'un fou rire: "Alors là, c'est trop drôle. Pardon mais j'ai du mal à imaginer l'agent Cho transi d'amour pour moi. C'est surréaliste."
Rigsby n'en démordait pas: "Vous aviez pourtant l'air d'accrocher tous les deux. J'ai jamais vu personne le faire rougir si facilement. Ou rougir tout court."
Callie riait de plus belle: "Non mais attend. Si je tombais dans les bras de tous les mecs que je met mal à l'aise, je passerais ma vie à ça."
Il ne desserrait pas les mâchoires malgré les efforts désespérés qu'elle faisait pour le convaincre du ridicule de la situation.
Callie: "S'il te plait Wayne, fais pas la gueule. On est à des milliers de kilomètres de Sacramento. Il n'y a que toi et moi ici. Oubli un peu Cho."
Rigsby continuait sur la même voix: "Soit honnête, il te plait?"
Callie: "Ok, tu me lâcheras pas. Très bien. Honnêtement oui. Mais pas autant que toi. Et d'ailleurs, le problème avec lui, c'est que c'est un peu le monde du silence. Moi j'ai besoin de parler et d'exprimer ce que je ressens de vive voix."
Rigsby: "Ouais, mais il te plait. Et il n'y a pas que les mots. Il n'y a qu'à voir sa façon de te regarder."
La jeune femme était découragée, elle n'avait aucun moyen de le convaincre de sa bonne foi. Il supposait des choses qui n'existaient pas et qui n'existeraient jamais. En tout cas cela semblait clair concernant son amie, mais qu'en était-il pour son collègue?
Callie: "Arrête Wayne, ça devient ridicule. Tu as confiance en moi?"
Rigsby: "En toi oui." (sous entendu, mais pas en Cho)
Callie: "Tu allais me demander quelque chose, vas-y je t'écoute."
Rigsby: "J'ai plus la tête à ça."
Cette polémique avait jeté un froid. Il en avait perdu l'appétit et en avait oublié pourquoi il était devant elle, à cet instant.
Callie lui coupa l'herbe sous le pied: "Tu sais que je t'aime Wayne. C'est pas prêt de changer. Je me fou royalement de Kimball Cho."
Le grand brun leva la tête, espérant un oui à la question qu'il n'avait pas encore posé.
Callie: "Mais je vais te dire non."
Il était horriblement déçu, même si il s'y était préparé.
Callie prit sa main dans la sienne: "Regarde-moi Wayne. C'est un non, provisoire. Pour l'instant, je ne suis pas prête. Je commence à peine à mettre de l'ordre dans ma vie. Mais quand je serais prête, se sera avec toi."
Il retrouva le sourire.
Callie lui rendit la bague: "Garde-la. Mais ne la range pas trop loin. Je suis du genre à me décider très vite. Disons que c'est oui à 70%."
Rigsby: "J'attendrais. 70%, ça me suffit."
Ils se prirent dans les bras l'un de l'autre. Wayne savait que cette femme était celle dont il rêvait. Elle le comprenait, l'écoutait et savait toujours comment lui parler sans le froisser. Ils étaient vraiment fait l'un pour l'autre et le hasard avait bien fait les choses en les faisant se rencontrer.
Ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Quelques fois, le hasard commettait aussi des erreurs. Evan et Térésa en était un bon exemple.
Au fond du couloir, les choses ne se passaient pas aussi favorablement pour ce même couple.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 19
Le temps était splendide, propice à la détente et au repos. Le séjour s'annonçait sous les meilleurs hospices. Les quatre jeunes gens partirent à pied jusqu'à ce fameux chalet, situé à une centaine de mètre de là, caché derrière un petit bosquet.
L'endroit était silencieux, seul le chant des oiseaux troublaient ce calme. Une véritable oasis de paix, isolée du vacarme de la grande ville. La maison était bordée d'un lac appartenant également à la famille Wilcox.
A leur arrivée, ils entrèrent dans le chalet qui était plutôt agréable. Des boiseries, un décor traditionnel, sans fioritures, chaleureux, qui était aux antipodes du palace de Sacramento. Ici, il n'y avait aucun personnel pour les servir, ni donc, susceptible de les déranger.
Tout ceci aurait été absolument idyllique pour Rigsby, si ils avaient été seuls sans avoir à partager ce cocon, avec Evan et Térésa. C'est ce qu'il pensait, bien qu'il soit séduit par les lieux.
Ils déposèrent leurs bagages dans les chambres, à l'étage. Ce logement coquet possédait deux chambres, aux extrémités d'une longue mezzanine. Cette disposition des pièces, amusa Rigsby qui esquissa un sourire empli de sous-entendus.
Calista sourit en comprenant ce qu'il avait en tête, bien avant qu'il ne dise quoi que ce soit.
Rigsby: "Au moins, on risque pas de se bousculer en passant dans le couloir."
Evan: "Ouais, et on ne sera pas dérangés par le bruit. Les murs sont plutôt épais."
Les deux hommes étaient sur le même longueur d'onde. Ils souriaient et plaisantaient ensemble. C'était comme si leur animosité s'était évaporée soudain. Un peu trop vite, d'ailleurs, au goût de Calista qui les observait, méfiante. Ces politesses de façade ne lui paraissaient pas franches. Elle y mit un terme.
Callie: "Les gars! Il est presque 12h, alors si vous avez fini vos insinuations graveleuses, on pourrait peut-être aller déjeuner. Vous venez agent Lisbon."
Lisbon: "Je vous suis."
Dans la cuisine, la jeune femme qui connaissait l'endroit comme sa poche, se munie de tous les éléments nécessaires à la préparation du repas. Elle se mit directement aux fourneaux, sous les yeux médusés de la petite brune. Celle-ci était impressionnée par la dextérité de Callie dans le maniement des couteaux. Elle tranchait les légumes aussi vite qu'un vrai chef.
Callie: "Qu'est-ce qu'il y a agent Lisbon?"
Lisbon: "Térésa."
Callie: "Woo, quelle familiarité tout à coup. C'est pas avec ça que vous allez me faire changer d'avis sur vous. Mais très bien, alors va pour Térésa."
L'agent suivait les mouvements frénétiques de la lame avec angoisse.
Callie: "Quoi?"
Lisbon: "C'est que, je ne m'attendais pas à ça."
Callie: "Vous n'imaginiez pas que l'ex trafiquante toxito savait aussi cuisiner."
Lisbon: "Je ne voulais pas dire ça."
Callie, calmant le jeu: "C'est bon. On arrête là. A vrai dire, c'est l'opinion de la majorité des gens. C'est pas grave, j'ai l'habitude."
Lisbon: "Puisqu'on doit passer tout le week end ensemble, je vous propose une trêve."
Elle lui tendit la main. La jeune femme essuya la sienne sur un torchon et serra la main de son ennemie de la veille.
Lisbon: "Je peux faire quelque chose pour vous aider?"
Elle accepta avec plaisir et contre toute attente, elles passèrent un moment convivial à cuisiner. Il était vrai qu'elles avaient au moins un point en commun, elles étaient chacune la seule fille d'une fratrie, ce qui rendait pour elles, la communication plus compliquée avec les autres femmes qu'avec les hommes.
Malgré la bonne humeur, Callie n'en oubliait pas pour autant le différent qui les opposait, au sujet de ses deux frères. Mais elle avait décidé de le mettre de côté.
Le reste de la journée se déroula de façon plutôt agréable pour les deux couples qui s'entendaient assez bien. Même Evan et Wayne avaient enterré la hache de guerre.
Ce séjour fila à vitesse grand v.
Le deuxième jour, Wayne, qui n'avait pas vraiment eu l'occasion de parler avec sa compagne, revint dans sa chambre, avec un plateau garni d'un petit déjeuner appétissant. Il le déposa au fond du lit et réveilla doucement son amie en lui déposant un baiser sur les lèvres.
La même scène avait lieux, à l'autre bout du couloir. A ceci près, que le plateau apporté par Evan ne contenait pas ce petit écrin noir, sous la serviette de table.
En fait, ce qu'avait tant craint Lisbon ne lui était pas destiné à elle, mais à Calista. Toutefois, il y avait bien une surprise qui attendait l'agent. Elle aussi devrait répondre à une proposition, toute aussi importante. Ni l'une, ni l'autre ne s'était préparée à ça.
Rigsby murmura contre l'oreille de Callie: "Salut."
Callie: "Hum! C'est du café et des croissants?"
Elle l'emprisonna entre ses bras.
Callie: "Toi, je te laisserais pas filer. La première qui s'approche de toi, je lui met mon poing dans la figure."
Rigsby: "C'est pas très rassurant. T'es possessive. J'adore."
Callie: "Ah ouais? Tu es à moi Wayne Rigsby. Fais-toi à l'idée."
Il se releva pour s'asseoir près d'elle, qui se redressa dans le lit. Elle tira le plateau pour le ramener à elle. C'est là qu'elle bloqua immédiatement sur la boite qui trônait au milieu des viennoiseries. Elle avait prévenu Lisbon mais elle ne s'y attendait pas pour elle-même.
Callie, perdant son sourire: "Qu'est-ce que c'est? Je veux dire, je sais ce que c'est mais pourquoi maintenant?"
Rigsby: "T'énerve pas d'accord. Je veux surtout pas que tu prennes ça pour une manoeuvre. Je ne t'obligerais pas à refuser l'offre du FBI. Ca n'a rien à voir, je t'assure."
Ca ne lui arrivait que rarement mais là, elle n'argumenta pas, attendant anxieusement la suite. Rigsby saisie le coffret et en ressorti une bague. Elle ne tomba pas des nus, mais resta sans réaction, bonne ou mauvaise, ce qui induisit le doute chez le jeune homme.
Rigsby: "Je suis bien avec toi et..."
Callie l'interrompit: "Pourquoi tu es si pressé? Y a un truc qui te pousse à faire ça? Tu me le dire."
Rigsby: "Si je te demande pas de m'épouser aujourd'hui, j'ai peur que quelqu'un d'autre le fasse."
Callie: "C'est à cause de Grace, n'est-ce pas? Je ne suis pas comme elle, je ne te quitterais pas pour un autre."
Rigsby: "Tu dis ça maintenant. Mais admettons qu'un autre soit amoureux de toi, un homme qui ne te laissait pas indifférente il y a pas longtemps."
Callie: "Il me semble que je n'aie été qu'avec toi depuis ma sor...tie... Non! T'es pas sérieux! Tu veux dire que... Non. Tu te fiches de moi là."
Rigsby: "Pas du tout. Il est bizarre depuis que je lui ai parlé de nous."
Callie, prise d'un fou rire: "Alors là, c'est trop drôle. Pardon mais j'ai du mal à imaginer l'agent Cho transi d'amour pour moi. C'est surréaliste."
Rigsby n'en démordait pas: "Vous aviez pourtant l'air d'accrocher tous les deux. J'ai jamais vu personne le faire rougir si facilement. Ou rougir tout court."
Callie riait de plus belle: "Non mais attend. Si je tombais dans les bras de tous les mecs que je met mal à l'aise, je passerais ma vie à ça."
Il ne desserrait pas les mâchoires malgré les efforts désespérés qu'elle faisait pour le convaincre du ridicule de la situation.
Callie: "S'il te plait Wayne, fais pas la gueule. On est à des milliers de kilomètres de Sacramento. Il n'y a que toi et moi ici. Oubli un peu Cho."
Rigsby continuait sur la même voix: "Soit honnête, il te plait?"
Callie: "Ok, tu me lâcheras pas. Très bien. Honnêtement oui. Mais pas autant que toi. Et d'ailleurs, le problème avec lui, c'est que c'est un peu le monde du silence. Moi j'ai besoin de parler et d'exprimer ce que je ressens de vive voix."
Rigsby: "Ouais, mais il te plait. Et il n'y a pas que les mots. Il n'y a qu'à voir sa façon de te regarder."
La jeune femme était découragée, elle n'avait aucun moyen de le convaincre de sa bonne foi. Il supposait des choses qui n'existaient pas et qui n'existeraient jamais. En tout cas cela semblait clair concernant son amie, mais qu'en était-il pour son collègue?
Callie: "Arrête Wayne, ça devient ridicule. Tu as confiance en moi?"
Rigsby: "En toi oui." (sous entendu, mais pas en Cho)
Callie: "Tu allais me demander quelque chose, vas-y je t'écoute."
Rigsby: "J'ai plus la tête à ça."
Cette polémique avait jeté un froid. Il en avait perdu l'appétit et en avait oublié pourquoi il était devant elle, à cet instant.
Callie lui coupa l'herbe sous le pied: "Tu sais que je t'aime Wayne. C'est pas prêt de changer. Je me fou royalement de Kimball Cho."
Le grand brun leva la tête, espérant un oui à la question qu'il n'avait pas encore posé.
Callie: "Mais je vais te dire non."
Il était horriblement déçu, même si il s'y était préparé.
Callie prit sa main dans la sienne: "Regarde-moi Wayne. C'est un non, provisoire. Pour l'instant, je ne suis pas prête. Je commence à peine à mettre de l'ordre dans ma vie. Mais quand je serais prête, se sera avec toi."
Il retrouva le sourire.
Callie lui rendit la bague: "Garde-la. Mais ne la range pas trop loin. Je suis du genre à me décider très vite. Disons que c'est oui à 70%."
Rigsby: "J'attendrais. 70%, ça me suffit."
Ils se prirent dans les bras l'un de l'autre. Wayne savait que cette femme était celle dont il rêvait. Elle le comprenait, l'écoutait et savait toujours comment lui parler sans le froisser. Ils étaient vraiment fait l'un pour l'autre et le hasard avait bien fait les choses en les faisant se rencontrer.
Ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Quelques fois, le hasard commettait aussi des erreurs. Evan et Térésa en était un bon exemple.
Au fond du couloir, les choses ne se passaient pas aussi favorablement pour ce même couple.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:25, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
une demande en mariage un peu raté il me semble mais même si elle a dit non, ce n'est que provisoire, on peut donc s'attendre à un mariage sous peu
j'ai beaucoup aimé la conversation entre filles dans la cuisine, Lisbon qui veut enterrer la hache de guerre, c'est bien, surtout si elles vont faire partie de la même famille.
Mais j'y pense, Rigsby sera aussi de la même famille que Lisbon
Par contre, la discution entre Evan et Lisbon ne semble pas aussi bien se dérouler , je crains que notre Don Juan ait deviné les sentiments de son frère pour sa petite amie et qu'il se doute qu'il doit en être de même pour Lisbon, peut-être lui demande-t-il de faire un choix et que la réponse n'est pas celle qu'il attendait, affaire à suivre
me tarde de lire la suite :vivement: :bounce: :vivement: :bounce: :vivement: :bounce:
j'ai beaucoup aimé la conversation entre filles dans la cuisine, Lisbon qui veut enterrer la hache de guerre, c'est bien, surtout si elles vont faire partie de la même famille.
Mais j'y pense, Rigsby sera aussi de la même famille que Lisbon
Par contre, la discution entre Evan et Lisbon ne semble pas aussi bien se dérouler , je crains que notre Don Juan ait deviné les sentiments de son frère pour sa petite amie et qu'il se doute qu'il doit en être de même pour Lisbon, peut-être lui demande-t-il de faire un choix et que la réponse n'est pas celle qu'il attendait, affaire à suivre
me tarde de lire la suite :vivement: :bounce: :vivement: :bounce: :vivement: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
yes yes yes
Tiens donc, dans le lit de Lisbon c'est pas la joie??? Enfin, c'est ce que tu laisses supposer...Une demande en mariage à moitié faite et a=à moitié acceptée...Mais je me dis que tu ne vas pas les laisser aussi vite tranquille ces deux-là non...? Je sens le retour en force de Mister Cho!
Bravo pour cette fic
Tiens donc, dans le lit de Lisbon c'est pas la joie??? Enfin, c'est ce que tu laisses supposer...Une demande en mariage à moitié faite et a=à moitié acceptée...Mais je me dis que tu ne vas pas les laisser aussi vite tranquille ces deux-là non...? Je sens le retour en force de Mister Cho!
Bravo pour cette fic
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Finalement Rigsby se décide...par peur que Callie craque pour Cho
Apparemment il n'y a pas de risque...mais il ne faut pas oublier l'enquête...Cho peut encore tenter sa chance...
Par contre qu'est ce qui se passe côté Lisbon /Evan
Apparemment il n'y a pas de risque...mais il ne faut pas oublier l'enquête...Cho peut encore tenter sa chance...
Par contre qu'est ce qui se passe côté Lisbon /Evan
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci à vous, oh fidèles lectrices et commentatrices!!!!
Voilà la réponse à votre question...
Chapitre 20
Le jeune magistrat poussa fébrilement la porte de la chambre. Sa demande n'avait pas autant d'incidence sur sa vie qu'une proposition de mariage, mais pour lui, cela représentait beaucoup. Après l'échec de sa dernière histoire, il lui avait fallut réapprendre à faire confiance aux femmes. Mais il n'était pas prêt à se lancer si rapidement dans une union de ce type. Peut-être que, plus tard, après avoir passé plus de temps, avec Térésa, peut-être qu'il se jetterais à l'eau. Cela se ferait petit à petit, sans se précipiter. Ce qu'il ne savait pas, c'est que sa petite amie avait eu vent de son éventuelle demande et était persuadée des intentions du jeune homme.
Il enta, trouvant Lisbon éveillée, entrain de s'habiller, debout près de la fenêtre.
Evan s'approcha, dans son dos, l'embrassant tendrement, dans le cou. La jeune femme sourit en fermant les yeux, à ce contact. Même si elle n'était follement éprise de lui, elle l'appréciait énormément.
Evan: "Térésa, j'ai quelque chose à te demander."
Elle avala difficilement sa salive.
Evan: "Je t'aime. Je n'ai pas ressenti quelque chose d'aussi fort depuis longtemps. Je croyais que ça ne m'arriverait plus jamais. Et te voilà."
Térésa se tendit: "Evan..."
Evan la fit se tourner face à lui. Il planta son regard dans celui de l'agent. Elle en était d'autant plus troublée car elle ne voyait pas Evan devant elle. Ce sourire, ces yeux bleus, ces fossettes au creux de ses joues, tous ces traits lui rappelaient un autre homme. Elle prit alors conscience que Calista était dans le vrai. Térésa se mentait à elle-même et par conséquent à Evan. A chaque fois qu'elle était avec lui, elle avait une pensée pour Patrick. Ce jeune homme n'était rien d'autre qu'un placebo.
Evan: "Chut. Laisse-moi finir, s'il te plait."
Il plongea sa main dans sa poche pour en ressortir une boîte.
Térésa en eu le souffle coupé, ainsi que la voix. Elle avait provoqué cette situation et se retrouvée piégée. Il ne lui restait plus qu'à attendre que le couperet tombe. Elle se sentait un peu comme un condamné partant pour l'échafaud. L'image était un peu exagérée mais c'était ce qu'elle ressentait, à cet instant.
Evan ouvrit le coffret: "Térésa Lisbon, est-ce que tu veux habiter avec moi?"
Le visage de la jeune femme redevint plus serein en voyant que l'objet était, en fait, une clé.
Evan: "Tu as l'air déçue. Tu t'attendais à une autre proposition? Mais c'est à dire que moi-même je trouverais ça prématuré. Voyons déjà si on arrive à se supporter en vivant sous le même toit. Qu'est-ce que tu en dit?"
Térésa: "Heu, tu veux dire qu'on s'installerait au manoir. Avec ta mère?"
Cette idée l'effrayait vraiment. Elle n'avait aucune envie de vivre avec la mère de Jane.
Evan: "Oh, non, je te rassure. J'ai acheté un loft, dans le centre de Sacramento."
Lisbon: "C'est à dire... Tu me prends de cour, je ne sais pas. Je n'ai jamais partager un logement avec quelqu'un."
Evan lui caressait le bras: "Y a aucun soucis, Tessa. Je te faisais juste part d'un projet c'est tout. On en reparle plus tard si tu veux. Réfléchis-y."
Ah pour ça, elle allait y réfléchir. Mais c'était inutile, sa décision, elle l'avait déjà prise. Elle ne savait simplement pas comment lui dire, en lui épargnant une souffrance inutile. Elle ne voulait surtout pas ébranler le peu de confiance qu'il avait retrouvé en la gente féminine, à cause d'elle.
Après cette collation matinale, la jolie brune s'isola, au bord du lac. Elle s'assit sur un banc, fixant l'eau, en cherchant une façon délicate de mettre fin à sa relation avec le frère de Jane.
Elle répétait à voix basse: "Evan, tu es un mec formidable, tu mérite d'être heureux. Mais pas avec moi... Je peux pas lui dire ça! Evan, je ne peux pas vivre avec toi, j'aime ton frère. N'importe quoi!!! Si je lui dis ça, il sera anéanti et Calista me fera la peau, c'est sûr!"
Son téléphone sonna, faisant s'envoler les quelques oiseaux proches de l'eau.
C'était Jane.
Quelques minutes avant, au CBI.
Les bureaux étaient vides, mis à part le garde, tous les employés profitant de leurs congés de fin de semaine. Le consultant, lui, était fidèle au poste. Il n'avait rien d'autre à faire. Donc, plutôt que de tourner en rond au motel, il tournait en rond au CBI, plus précisément, dans le bureau de sa patronne.
Il s'installa dans le canapé, mais n'y resta pas longtemps. Quelque chose attira son regard, au milieu des papiers éparpillés. L'agenda de l'agent Lisbon était là, à le narguer, l'implorant silencieusement de l'ouvrir pour l'étudier en détails. Ce ne serrait pas bien de s'immiscer ainsi dans la vie privée de sa charmante supérieure, d'autant qu'il ignorait encore ce qu'elle pouvait bien faire de son week end.
Il était passé chez elle, avant de se rendre au bâtiment fédéral, mais il n'y avait personne.
Au fil des pages, il découvrit, stupéfait, plusieurs rendez-vous avec son propre frère. Cela aurait été trop beau que ce soit un homonyme. Le nom d'Evan Wilcox revenait à intervalles réguliers. Au début Lisbon l'appelait M. Wilcox pour finir par Evan. Jusqu'à ce jour entouré de rouge: "WE Hamptons, départ 20h, chez Evan."
Le consultant savait que les Wilcox possédaient une résidence secondaire, près de New York.
Tout lui apparut alors, d'une clarté effrayante. Térésa Lisbon, la femme qu'il rêvait d'avoir le courage de courtiser, un jour, la femme qui se donnait tant de mal à le protéger, à le couvrir en toutes circonstances et ce, même au péril de sa carrière. Cette femme avait choisi Evan, un homme beaucoup moins torturé. Et ça durait depuis plusieurs mois.
Comment ne l'avait-il pas deviné? Lui, le mentaliste qui se targuait d'être aussi doué, le meilleur dans ce domaine, il n'avait rien vu. Il ne l'avait pas vu lui échapper.
Callie devait être au courant, Evan et elle étaient comme les deux doigts de la main. Il lui en voulu, mais sa rancoeur fut brève. Il comprenait que ce soit délicat pour elle, d'être prise entre deux feux. Il concevait qu'elle ait préféré se tenir à l'écart de cette histoire, sans prendre partie pour l'un ou pour l'autre. Il ne pouvait pas non plus en vouloir à Evan qui avait réussi là où lui avait échoué, en séduisant Térésa.
Quand à elle, il ne l'accablait pas de reproches. Térésa avait été patiente avec Patrick mais lassée de l'attendre, elle vivait, tout simplement.
VIVRE. Une notion si anodine pour le commun des mortels mais on ne peut plus compliquée pour Jane. Il lui fallait se débarrasser de son blocage sinon, il perdrait inexorablement la seule femme qui comptait autant qu'Angela pour lui.
Il prit son téléphone et appuya sur la touche d'appel rapide du numéro de Lisbon.
La brunette hésita mais elle avait envie de lui parler, d'entendre sa voix, même si elle n'était partie que deux jours avant.
Elle décrocha.
Jane: "Lisbon."
Lisbon: "Jane! Je vous manque déjà?"
Jane: "Vous me manquez toujours. Où êtes-vous? Pas chez vous, j'en viens."
Lisbon n'osait pas lui avouer la vérité: "Oh, je me ballade, ici et là."
Jane: "Vous êtes avec Evan, dans les Hamptons."
Lisbon: "Heu, comment..."
Jane: "Ne vous fatiguez pas à me mentir. J'ai lu votre agenda. Alors? Vous êtes ensemble."
Lisbon: "Oui, mais..."
Jane: "Ne soyez pas gênée. Je suis content pour vous."
Lisbon: "Ca ne vous dérange pas?"
Jane: "Pas le moins du monde. Evan est quelqu'un de bien. Pourquoi ça me dérangerait. Ce n'est pas parce que je suis incapable de vivre que vous devez suivre mon exemple."
Lisbon sentait de la mélancolie dans le ton de son ami: "Vous êtes sûr? Très bien. Qu'est-ce que vous vouliez exactement?"
Elle était dépitée. Pourquoi ne lui disait-il rien? Il n'était donc pas jaloux? C'était-elle fourvoyée sur ses sentiments réels? Ne ressentait-il que de l'amitié à son égard?
Jane: "Je prenais juste de vos nouvelles. Je m'ennuyais sans mon agent préféré. Mais je ne vous embête pas plus longtemps. A très bientôt Térésa."
Il ne réalisa que bien après qu'il l'avait appelée par son prénom. C'était la première fois. Mais ce n'était pas une grande avancée. Il n'avait pas eu le cran de lui dire ce qu'il avait sur le coeur. Il est vrai que déclarer ça par téléphone n'était pas le plus judicieux. Il préférait le lui dire en face. Mais cette épreuve pourrait s'avérer insurmontable. La regarder droit dans les yeux et lui déclarer sa flamme serait un exercice périlleux pour un homme veuf et seul, depuis presque dix ans.
Lisbon referma son portable. Elle avait noté la familiarité soudaine de Jane. Mais ce n'était peut-être rien. Le regard de la jeune femme se perdit à nouveau, sur cette étendue d'eau paisible.
Elle se disait qu'elle ferait une erreur monumentale en rompant avec Evan. Ce jeune homme était la copie conforme de Jane, tout en étant très différent. Il en avait toutes les qualités sans les défauts. Jane était souvent distant, secret, vexant et si intransigeant parfois. Il était capable d'être détestable, alors qu'Evan ne possédait pas ce côté acide et blessant. Elle était perdue, incapable de faire un choix. Mais il le faudrait.
L'agent se mit à envier Callie qui était parvenue à trouver le bonheur dans les bras de Wayne. Elle s'était concentrée sur lui, sans chercher ailleurs ce qu'elle avait devant les yeux. Lisbon l'avait prise pour une séductrice invétérée. En fait, elle été l'opposée, la femme d'un seul homme.
TBC...
Voilà la réponse à votre question...
Chapitre 20
Le jeune magistrat poussa fébrilement la porte de la chambre. Sa demande n'avait pas autant d'incidence sur sa vie qu'une proposition de mariage, mais pour lui, cela représentait beaucoup. Après l'échec de sa dernière histoire, il lui avait fallut réapprendre à faire confiance aux femmes. Mais il n'était pas prêt à se lancer si rapidement dans une union de ce type. Peut-être que, plus tard, après avoir passé plus de temps, avec Térésa, peut-être qu'il se jetterais à l'eau. Cela se ferait petit à petit, sans se précipiter. Ce qu'il ne savait pas, c'est que sa petite amie avait eu vent de son éventuelle demande et était persuadée des intentions du jeune homme.
Il enta, trouvant Lisbon éveillée, entrain de s'habiller, debout près de la fenêtre.
Evan s'approcha, dans son dos, l'embrassant tendrement, dans le cou. La jeune femme sourit en fermant les yeux, à ce contact. Même si elle n'était follement éprise de lui, elle l'appréciait énormément.
Evan: "Térésa, j'ai quelque chose à te demander."
Elle avala difficilement sa salive.
Evan: "Je t'aime. Je n'ai pas ressenti quelque chose d'aussi fort depuis longtemps. Je croyais que ça ne m'arriverait plus jamais. Et te voilà."
Térésa se tendit: "Evan..."
Evan la fit se tourner face à lui. Il planta son regard dans celui de l'agent. Elle en était d'autant plus troublée car elle ne voyait pas Evan devant elle. Ce sourire, ces yeux bleus, ces fossettes au creux de ses joues, tous ces traits lui rappelaient un autre homme. Elle prit alors conscience que Calista était dans le vrai. Térésa se mentait à elle-même et par conséquent à Evan. A chaque fois qu'elle était avec lui, elle avait une pensée pour Patrick. Ce jeune homme n'était rien d'autre qu'un placebo.
Evan: "Chut. Laisse-moi finir, s'il te plait."
Il plongea sa main dans sa poche pour en ressortir une boîte.
Térésa en eu le souffle coupé, ainsi que la voix. Elle avait provoqué cette situation et se retrouvée piégée. Il ne lui restait plus qu'à attendre que le couperet tombe. Elle se sentait un peu comme un condamné partant pour l'échafaud. L'image était un peu exagérée mais c'était ce qu'elle ressentait, à cet instant.
Evan ouvrit le coffret: "Térésa Lisbon, est-ce que tu veux habiter avec moi?"
Le visage de la jeune femme redevint plus serein en voyant que l'objet était, en fait, une clé.
Evan: "Tu as l'air déçue. Tu t'attendais à une autre proposition? Mais c'est à dire que moi-même je trouverais ça prématuré. Voyons déjà si on arrive à se supporter en vivant sous le même toit. Qu'est-ce que tu en dit?"
Térésa: "Heu, tu veux dire qu'on s'installerait au manoir. Avec ta mère?"
Cette idée l'effrayait vraiment. Elle n'avait aucune envie de vivre avec la mère de Jane.
Evan: "Oh, non, je te rassure. J'ai acheté un loft, dans le centre de Sacramento."
Lisbon: "C'est à dire... Tu me prends de cour, je ne sais pas. Je n'ai jamais partager un logement avec quelqu'un."
Evan lui caressait le bras: "Y a aucun soucis, Tessa. Je te faisais juste part d'un projet c'est tout. On en reparle plus tard si tu veux. Réfléchis-y."
Ah pour ça, elle allait y réfléchir. Mais c'était inutile, sa décision, elle l'avait déjà prise. Elle ne savait simplement pas comment lui dire, en lui épargnant une souffrance inutile. Elle ne voulait surtout pas ébranler le peu de confiance qu'il avait retrouvé en la gente féminine, à cause d'elle.
Après cette collation matinale, la jolie brune s'isola, au bord du lac. Elle s'assit sur un banc, fixant l'eau, en cherchant une façon délicate de mettre fin à sa relation avec le frère de Jane.
Elle répétait à voix basse: "Evan, tu es un mec formidable, tu mérite d'être heureux. Mais pas avec moi... Je peux pas lui dire ça! Evan, je ne peux pas vivre avec toi, j'aime ton frère. N'importe quoi!!! Si je lui dis ça, il sera anéanti et Calista me fera la peau, c'est sûr!"
Son téléphone sonna, faisant s'envoler les quelques oiseaux proches de l'eau.
C'était Jane.
Quelques minutes avant, au CBI.
Les bureaux étaient vides, mis à part le garde, tous les employés profitant de leurs congés de fin de semaine. Le consultant, lui, était fidèle au poste. Il n'avait rien d'autre à faire. Donc, plutôt que de tourner en rond au motel, il tournait en rond au CBI, plus précisément, dans le bureau de sa patronne.
Il s'installa dans le canapé, mais n'y resta pas longtemps. Quelque chose attira son regard, au milieu des papiers éparpillés. L'agenda de l'agent Lisbon était là, à le narguer, l'implorant silencieusement de l'ouvrir pour l'étudier en détails. Ce ne serrait pas bien de s'immiscer ainsi dans la vie privée de sa charmante supérieure, d'autant qu'il ignorait encore ce qu'elle pouvait bien faire de son week end.
Il était passé chez elle, avant de se rendre au bâtiment fédéral, mais il n'y avait personne.
Au fil des pages, il découvrit, stupéfait, plusieurs rendez-vous avec son propre frère. Cela aurait été trop beau que ce soit un homonyme. Le nom d'Evan Wilcox revenait à intervalles réguliers. Au début Lisbon l'appelait M. Wilcox pour finir par Evan. Jusqu'à ce jour entouré de rouge: "WE Hamptons, départ 20h, chez Evan."
Le consultant savait que les Wilcox possédaient une résidence secondaire, près de New York.
Tout lui apparut alors, d'une clarté effrayante. Térésa Lisbon, la femme qu'il rêvait d'avoir le courage de courtiser, un jour, la femme qui se donnait tant de mal à le protéger, à le couvrir en toutes circonstances et ce, même au péril de sa carrière. Cette femme avait choisi Evan, un homme beaucoup moins torturé. Et ça durait depuis plusieurs mois.
Comment ne l'avait-il pas deviné? Lui, le mentaliste qui se targuait d'être aussi doué, le meilleur dans ce domaine, il n'avait rien vu. Il ne l'avait pas vu lui échapper.
Callie devait être au courant, Evan et elle étaient comme les deux doigts de la main. Il lui en voulu, mais sa rancoeur fut brève. Il comprenait que ce soit délicat pour elle, d'être prise entre deux feux. Il concevait qu'elle ait préféré se tenir à l'écart de cette histoire, sans prendre partie pour l'un ou pour l'autre. Il ne pouvait pas non plus en vouloir à Evan qui avait réussi là où lui avait échoué, en séduisant Térésa.
Quand à elle, il ne l'accablait pas de reproches. Térésa avait été patiente avec Patrick mais lassée de l'attendre, elle vivait, tout simplement.
VIVRE. Une notion si anodine pour le commun des mortels mais on ne peut plus compliquée pour Jane. Il lui fallait se débarrasser de son blocage sinon, il perdrait inexorablement la seule femme qui comptait autant qu'Angela pour lui.
Il prit son téléphone et appuya sur la touche d'appel rapide du numéro de Lisbon.
La brunette hésita mais elle avait envie de lui parler, d'entendre sa voix, même si elle n'était partie que deux jours avant.
Elle décrocha.
Jane: "Lisbon."
Lisbon: "Jane! Je vous manque déjà?"
Jane: "Vous me manquez toujours. Où êtes-vous? Pas chez vous, j'en viens."
Lisbon n'osait pas lui avouer la vérité: "Oh, je me ballade, ici et là."
Jane: "Vous êtes avec Evan, dans les Hamptons."
Lisbon: "Heu, comment..."
Jane: "Ne vous fatiguez pas à me mentir. J'ai lu votre agenda. Alors? Vous êtes ensemble."
Lisbon: "Oui, mais..."
Jane: "Ne soyez pas gênée. Je suis content pour vous."
Lisbon: "Ca ne vous dérange pas?"
Jane: "Pas le moins du monde. Evan est quelqu'un de bien. Pourquoi ça me dérangerait. Ce n'est pas parce que je suis incapable de vivre que vous devez suivre mon exemple."
Lisbon sentait de la mélancolie dans le ton de son ami: "Vous êtes sûr? Très bien. Qu'est-ce que vous vouliez exactement?"
Elle était dépitée. Pourquoi ne lui disait-il rien? Il n'était donc pas jaloux? C'était-elle fourvoyée sur ses sentiments réels? Ne ressentait-il que de l'amitié à son égard?
Jane: "Je prenais juste de vos nouvelles. Je m'ennuyais sans mon agent préféré. Mais je ne vous embête pas plus longtemps. A très bientôt Térésa."
Il ne réalisa que bien après qu'il l'avait appelée par son prénom. C'était la première fois. Mais ce n'était pas une grande avancée. Il n'avait pas eu le cran de lui dire ce qu'il avait sur le coeur. Il est vrai que déclarer ça par téléphone n'était pas le plus judicieux. Il préférait le lui dire en face. Mais cette épreuve pourrait s'avérer insurmontable. La regarder droit dans les yeux et lui déclarer sa flamme serait un exercice périlleux pour un homme veuf et seul, depuis presque dix ans.
Lisbon referma son portable. Elle avait noté la familiarité soudaine de Jane. Mais ce n'était peut-être rien. Le regard de la jeune femme se perdit à nouveau, sur cette étendue d'eau paisible.
Elle se disait qu'elle ferait une erreur monumentale en rompant avec Evan. Ce jeune homme était la copie conforme de Jane, tout en étant très différent. Il en avait toutes les qualités sans les défauts. Jane était souvent distant, secret, vexant et si intransigeant parfois. Il était capable d'être détestable, alors qu'Evan ne possédait pas ce côté acide et blessant. Elle était perdue, incapable de faire un choix. Mais il le faudrait.
L'agent se mit à envier Callie qui était parvenue à trouver le bonheur dans les bras de Wayne. Elle s'était concentrée sur lui, sans chercher ailleurs ce qu'elle avait devant les yeux. Lisbon l'avait prise pour une séductrice invétérée. En fait, elle été l'opposée, la femme d'un seul homme.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:27, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
bon c'était pas une demande en mariage mais quand même, il lui propose d'habiter avec lui, c'est pas rien.
Je pense que le coup de fil de Jane n'a rien fait pour aider Lisbon, je dirais même que c'est pire, maintenant elle en vient à penser qu'elle devrait rester avec Evan
faut qu'il trouve un moyen d'arranger les choses, sinon il va vraiment la perdre
Je pense que le coup de fil de Jane n'a rien fait pour aider Lisbon, je dirais même que c'est pire, maintenant elle en vient à penser qu'elle devrait rester avec Evan
faut qu'il trouve un moyen d'arranger les choses, sinon il va vraiment la perdre
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Là où j'ai un peu de mal avec Lisbon c'est que dans la série c'est une femme de tête, qui n'hésite pas à prendre des décisions et à qui les hommes ne font pas peur...Et dans ton histoire on dirait une midinette avec un coeur d’artichaut
Sinon pas de demande en mariage c'est déjà ça...Mais il faudrait que Jane se remue et que Lisbon se décide à choisir
Sinon pas de demande en mariage c'est déjà ça...Mais il faudrait que Jane se remue et que Lisbon se décide à choisir
Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Bon Lisbon ne peut plus se mentir...et se rend compte qu'elle ne peut plus mentir aux autres....
Jane a tout deviné, mais faut qu'il se déclare là!!!
VLS, comme d'habitude!
Jane a tout deviné, mais faut qu'il se déclare là!!!
VLS, comme d'habitude!
mococoa- Inspecteur de police
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Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Sweety, Johel et Mococoa!!!
Je sais bien que Lisbon n'est pas forcément conforme au personnage de la série, mais à ma décharge, on a pas eu vraiment l'occasion de la voir dans ce genre de situation. C'est vrai qu'en général, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'est pas influençable face aux hommes qu'elle rencontre dans les enquêtes.
Mais, moi, je la trouve toujours un peu timide avec Jane, elle sourit pour ne pas rougir, à chaque fois qu'ils sont ensemble, ou bien, elle l'engueule. C'est, à mon humble avis, une technique pour qu'il ne remarque pas qu'elle est gênée en sa présence.
Voilà.
Bon, pour la suite se sera sûrement jeudi ou alors peut-être demain si j'arrive à finir le chapitre. Mais pour ça, il faut déjà que je le commence. Comme souvent, j'ai les idées mais il faut que je les mette en forme.
Merci encore, à vous toutes!!!!
Je sais bien que Lisbon n'est pas forcément conforme au personnage de la série, mais à ma décharge, on a pas eu vraiment l'occasion de la voir dans ce genre de situation. C'est vrai qu'en général, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'est pas influençable face aux hommes qu'elle rencontre dans les enquêtes.
Mais, moi, je la trouve toujours un peu timide avec Jane, elle sourit pour ne pas rougir, à chaque fois qu'ils sont ensemble, ou bien, elle l'engueule. C'est, à mon humble avis, une technique pour qu'il ne remarque pas qu'elle est gênée en sa présence.
Voilà.
Bon, pour la suite se sera sûrement jeudi ou alors peut-être demain si j'arrive à finir le chapitre. Mais pour ça, il faut déjà que je le commence. Comme souvent, j'ai les idées mais il faut que je les mette en forme.
Merci encore, à vous toutes!!!!
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Après avoir rattrapé tous mes chapitres de retard, je peux dire que j'aime toujours autant
C'est vrai qu'on est pas habitué à voir Lisbon comme ça avec les hommes, mais je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'elle n'a jamais vraiment été confronté à ce genre de situation ^^
Comme d'habitude, la relation Jane-Lisbon est compliquée, il faut toujours qu'ils prennent 1000 détours et se compliquent la vie ! Ils ne pourraient pas être simple pour une fois ?
VLS !
C'est vrai qu'on est pas habitué à voir Lisbon comme ça avec les hommes, mais je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'elle n'a jamais vraiment été confronté à ce genre de situation ^^
Comme d'habitude, la relation Jane-Lisbon est compliquée, il faut toujours qu'ils prennent 1000 détours et se compliquent la vie ! Ils ne pourraient pas être simple pour une fois ?
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Terpo!!
Voilà la suite...
Chapitre 21
L'heure du départ avait sonné. Les quatre colocataires du week end reprirent l'avion, direction Sacramento, piloté comme prévu par un professionnel. Pour le plus grand soulagement de Rigsby. Cela laissa également tout loisir à Evan, de profiter du voyage, près de Térésa. Enfin, "profiter" était un bien grand mot, car la jeune femme était froide et distante avec lui, depuis qu'il lui avait proposé de vivre ensemble. Jusqu'à l'arrivée, sur la piste d'atterrissage privée du milliardaire, Térésa ne décrocha pas plus de quelques mots, préférant fuir une fastidieuse explication qui aurait de toute façons, lieu plus tard. C'était inévitable. Mais, pour l'instant, elle avait choisi de se réfugier dans le sommeil, calée, non pas sur l'épaule du jeune homme, mais contre un coussin, du côté hublot.
A l'inverse de Callie qui s'était endormie, sa tête reposant sur les genoux de Wayne. Lui, était bien moins crispé qu'à l'allée. Probablement rassuré par la présence d'un pilote chevronné, à bord.
Le lendemain, ils reprenaient le travail. Chacun passa la nuit dans son domicile respectif, afin d'être opérationnel au bureau. Cela ne sembla pas gêner Lisbon, bien au contraire, puisque cela lui permettrait de faire le point. Ou d'essayer de faire le point.
Le souvenir de ce séjour avait eu un effet différent sur les deux couples. Si Rigsby et Calista paraissaient sur un petit nuage, souriants et détendus, pour la petite brune s'était autre chose. Elle n'avait pas encore donné la moindre réponse à Evan et ça commençait à la rendre folle. A force de tourner et retourner la situation dans sa tête, elle décida de laisser sa décision en suspend, le temps que l'autre affaire qui la préoccupait soit réglée.
En effet, c'était aujourd'hui que Lisbon devait communiquer les noms des deux agents
désignés pour apporter leur concours au FBI.
Elle convoqua donc, les principaux intéressés qui se présentèrent dans le bureau de leur supérieure. Calista se rappelait des mots de Wayne, la veille. Elle restait à distance de l'asiatique.
Lisbon: "Asseyez-vous. Je vous ai fait venir pour que vous me confirmiez que vous êtes toujours volontaires pour cette mission d'infiltration."
Callie: "Oui."
Cho: "Oui."
Lisbon: "Dans ce cas, je préviens le responsable et une équipe du FBI passera vous chercher dans la matinée. Ce sera tout. Cho, vous pouvez nous laisser. Il faut que je vous parle Melle Wilcox."
La jeune femme savait que ce serait en relation avec ses frères. C'était leur principal sujet de conversation ces derniers temps. Ca l'avait toujours été d'ailleurs.
Callie: "Alors, vous en êtes où avec Evan? C'est bien de lui que vous vouliez me parler? A moins que ce soit de Patrick?"
Son intonation était très agressive. La trêve instaurée durant leur séjour était belle et bien terminée.
Lisbon: "Votre bonne humeur n'aura pas duré apparemment."
Callie: "J'y peux rien. Je vous l'ai dit, je n'aime pas qu'on manipule les sentiments de mes frères."
Lisbon: "Je sais."
Callie: "Si je comprend bien, vous n'avez rien fait pour régler le problème."
Lisbon, ennuyée: "Je ne sais pas comment faire."
Elle lui demandait son aide, à mot couvert. Heureusement, Calista savait lire entre les lignes.
Callie soupira, la prenant en pitié: "Je veux bien parler à Patrick si vous vous chargez de rompre avec Evan. C'était votre intention? N'est-ce pas?"
Elle avait mis dans le mille. Si bien que l'agent en resta sur place sans broncher. Car oui, elle avait fait un choix. Elle espérait juste que ce soit le bon.
Callie, tel un courant d'air, était déjà devant le grenier. Elle tambourina à la porte.
Le consultant était allongé sur son lit de fortune. Sa soeur s'accroupie à son niveau.
Il était réellement endormi, pour une fois. Elle jeta un oeil, à la fenêtre. C'est là qu'il se réveilla.
Callie: "Salut Patrick. Dis donc, pour un insomniaque tu fais pas semblant quand tu dors."
Il s'assit sur le matelas, alors qu'elle regardait dehors, guettant le FBI.
Jane, reboutonnant son veston: "Ton Week End s'est bien passé?"
Callie: "Tu sais que Lisbon était là aussi."
Jane, dans un rire nerveux: "Oui. Elle me l'a dit elle-même. Elle est avec Evan."
Callie: "Ca n'a rien de drôle Patrick! Il faut que tu fasses quelque chose, parce que Térésa m'a assuré qu'elle allait parler à Evan, mais je ne la crois pas sincère. Elle le fera pas."
Jane, intéressé: "Lui parler pour lui dire quoi exactement?"
Elle aperçu des véhicules qui se massaient à l'extérieur. Deux 4x4 des fédéraux, venaient de débarquer au bas de l'immeuble.
Callie: "Il faut que j'y aille."
Elle passa la porte sans lui en dire plus. Il devrait se débrouiller seul pour le reste. Sa soeur n'avait fait que mettre la machine en route. A présent, le mentaliste avait les cartes en main. A lui de les utiliser à bon escient. Mais constamment envahi par les doutes, il n'allait pas se décider de si tôt, d'après sa cadette. Et elle imaginait bien que Lisbon ferait de même. Elle n'aurait pas le courage de rompre avec Evan. Cette attitude détonnait totalement par rapport à celle que Lisbon adoptait, dans son travail de flic. En service, l'agent Lisbon était sûre d'elle, menant ses collaborateurs d'une main de fer, sans jamais faiblir. Mais dans sa vie privée, la réalité était toute autre. D'autant plus que là, elle s'était mise dans une situation inextricable.
Qu'est-ce qui lui était passé par la tête? Elle aurait du savoir que c'était une mauvaise idée de sortir avec cet homme. Dès qu'elle avait apprit qu'il était le frère de son consultant, elle aurait du fuir, sans se retourner. Mais non, au lieu de ça, elle avait foncé bille en tête, dans une relation vouée à l'échec.
Qu'est-ce qui lui avait prit? Elle n'avait jamais agit de la sorte avec ses autres conquêtes. Mais aucun de ces hommes ne ressemblaient à Patrick Jane. Voilà la source du problème. Elle craignait que lorsqu'elle quitterait ce jeune homme, Jane ne se décide pas et qu'il continuerait comme avant, à se côtoyer en simples amis.
Résultat, elle se retrouverait seule et sans l'assurance d'être plus intime avec Jane.
Tandis qu'en restant avec Evan Wilcox, elle avait l'illusion d'être un peu avec Patrick. Ce n'était pas sain ni honnête vis à vis de son petit ami, mais elle n'y pouvait rien, c'était plus fort qu'elle.
Plutôt que de tout perdre et se retrouver dans une impasse, elle préférait ne rien changer à sa situation. Elle irait voir Evan, oui, mais pas dans l'optique d'une séparation.
Le mentaliste, lui, avait rattrapé sa soeur juste avant qu'elle n'atteigne l'ascenseur. Il la saisi par le bras.
Jane: "Attend un peu Callie. Tu ne m'as pas répondu. Qu'est-ce que Lisbon doit dire à notre frère?"
Callie, stressée: "J'ai pas le temps de papoter avec toi Patrick."
La cabine était entrain de monter, avec à son bord, un agent du FBI.
Jane: "C'est vrai, c'est aujourd'hui."
Callie: "Oui, alors tu peux comprendre que j'ai autre chose en tête que vos histoires de triangle amoureux."
Le consultant ne l'assaillit pas plus de questions, auxquelles elle ne semblait pas encline à répondre pour l'instant.
Callie: "Patrick, vous êtes tous des adultes, alors agissaient en tant que tel et pas comme un groupe d'adolescents."
Jane: "Tu as raison. On est des gamins."
L'ascenseur s'ouvrit sur un homme d'une trentaine d'année, en costume cravate, tiré à quatre épingles, un sourire ravageur sur le visage. Il s'avança vers eux.
Calista le dévisageait comme elle le faisait avec tout le monde.
L'homme: "Agent spécial Bryan Driscoll. Vous devez être Melle Wilcox et vous... vous n'êtes pas l'agent Cho."
Jane souriant: "Non, en effet. Patrick Jane. Vous le trouverez à son bureau là-bas."
Driscoll: "Très bien. Je suis chargé de vous emmener avec moi, pour vous briffer. Vous et l'agent Cho, je veux dire. (Il rougit légèrement) Quoiqu'il ne me serait pas désagréable de vous recevoir en tête à tête."
Cet homme si charmant soit-il, la laissait totalement froide. Elle lui rendait quand même ses sourires, mais ça n'était que de la comédie. Elle n'avait pas perdu son talent pour jouer avec la gente masculine pour arriver à ses fins. Et puis, avoir un agent du FBI dans la poche pourrait toujours s'avérer utile en cas de problème.
Bryan Driscoll rejoignit le bureau de l'asiatique avec elle.
Driscoll: "Agent Cho! Agent Driscoll. Vous nous accompagnez je vous prie."
Cho prit sa veste et suivit le groupe. En traversant la salle, Callie adressa un regard furtif à Rigsby qui lui murmura un inaudible "je t'aime" qui trouva son écho. Le grand brun était mort d'inquiétude pour elle. Malgré la promesse de Cho de veiller sur la jeune femme, Wayne n'était pas des plus tranquille, surtout au vue du comportement équivoque de son collègue envers Callie, en plus de la dangerosité de la mission qui leur était confiée.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 21
L'heure du départ avait sonné. Les quatre colocataires du week end reprirent l'avion, direction Sacramento, piloté comme prévu par un professionnel. Pour le plus grand soulagement de Rigsby. Cela laissa également tout loisir à Evan, de profiter du voyage, près de Térésa. Enfin, "profiter" était un bien grand mot, car la jeune femme était froide et distante avec lui, depuis qu'il lui avait proposé de vivre ensemble. Jusqu'à l'arrivée, sur la piste d'atterrissage privée du milliardaire, Térésa ne décrocha pas plus de quelques mots, préférant fuir une fastidieuse explication qui aurait de toute façons, lieu plus tard. C'était inévitable. Mais, pour l'instant, elle avait choisi de se réfugier dans le sommeil, calée, non pas sur l'épaule du jeune homme, mais contre un coussin, du côté hublot.
A l'inverse de Callie qui s'était endormie, sa tête reposant sur les genoux de Wayne. Lui, était bien moins crispé qu'à l'allée. Probablement rassuré par la présence d'un pilote chevronné, à bord.
Le lendemain, ils reprenaient le travail. Chacun passa la nuit dans son domicile respectif, afin d'être opérationnel au bureau. Cela ne sembla pas gêner Lisbon, bien au contraire, puisque cela lui permettrait de faire le point. Ou d'essayer de faire le point.
Le souvenir de ce séjour avait eu un effet différent sur les deux couples. Si Rigsby et Calista paraissaient sur un petit nuage, souriants et détendus, pour la petite brune s'était autre chose. Elle n'avait pas encore donné la moindre réponse à Evan et ça commençait à la rendre folle. A force de tourner et retourner la situation dans sa tête, elle décida de laisser sa décision en suspend, le temps que l'autre affaire qui la préoccupait soit réglée.
En effet, c'était aujourd'hui que Lisbon devait communiquer les noms des deux agents
désignés pour apporter leur concours au FBI.
Elle convoqua donc, les principaux intéressés qui se présentèrent dans le bureau de leur supérieure. Calista se rappelait des mots de Wayne, la veille. Elle restait à distance de l'asiatique.
Lisbon: "Asseyez-vous. Je vous ai fait venir pour que vous me confirmiez que vous êtes toujours volontaires pour cette mission d'infiltration."
Callie: "Oui."
Cho: "Oui."
Lisbon: "Dans ce cas, je préviens le responsable et une équipe du FBI passera vous chercher dans la matinée. Ce sera tout. Cho, vous pouvez nous laisser. Il faut que je vous parle Melle Wilcox."
La jeune femme savait que ce serait en relation avec ses frères. C'était leur principal sujet de conversation ces derniers temps. Ca l'avait toujours été d'ailleurs.
Callie: "Alors, vous en êtes où avec Evan? C'est bien de lui que vous vouliez me parler? A moins que ce soit de Patrick?"
Son intonation était très agressive. La trêve instaurée durant leur séjour était belle et bien terminée.
Lisbon: "Votre bonne humeur n'aura pas duré apparemment."
Callie: "J'y peux rien. Je vous l'ai dit, je n'aime pas qu'on manipule les sentiments de mes frères."
Lisbon: "Je sais."
Callie: "Si je comprend bien, vous n'avez rien fait pour régler le problème."
Lisbon, ennuyée: "Je ne sais pas comment faire."
Elle lui demandait son aide, à mot couvert. Heureusement, Calista savait lire entre les lignes.
Callie soupira, la prenant en pitié: "Je veux bien parler à Patrick si vous vous chargez de rompre avec Evan. C'était votre intention? N'est-ce pas?"
Elle avait mis dans le mille. Si bien que l'agent en resta sur place sans broncher. Car oui, elle avait fait un choix. Elle espérait juste que ce soit le bon.
Callie, tel un courant d'air, était déjà devant le grenier. Elle tambourina à la porte.
Le consultant était allongé sur son lit de fortune. Sa soeur s'accroupie à son niveau.
Il était réellement endormi, pour une fois. Elle jeta un oeil, à la fenêtre. C'est là qu'il se réveilla.
Callie: "Salut Patrick. Dis donc, pour un insomniaque tu fais pas semblant quand tu dors."
Il s'assit sur le matelas, alors qu'elle regardait dehors, guettant le FBI.
Jane, reboutonnant son veston: "Ton Week End s'est bien passé?"
Callie: "Tu sais que Lisbon était là aussi."
Jane, dans un rire nerveux: "Oui. Elle me l'a dit elle-même. Elle est avec Evan."
Callie: "Ca n'a rien de drôle Patrick! Il faut que tu fasses quelque chose, parce que Térésa m'a assuré qu'elle allait parler à Evan, mais je ne la crois pas sincère. Elle le fera pas."
Jane, intéressé: "Lui parler pour lui dire quoi exactement?"
Elle aperçu des véhicules qui se massaient à l'extérieur. Deux 4x4 des fédéraux, venaient de débarquer au bas de l'immeuble.
Callie: "Il faut que j'y aille."
Elle passa la porte sans lui en dire plus. Il devrait se débrouiller seul pour le reste. Sa soeur n'avait fait que mettre la machine en route. A présent, le mentaliste avait les cartes en main. A lui de les utiliser à bon escient. Mais constamment envahi par les doutes, il n'allait pas se décider de si tôt, d'après sa cadette. Et elle imaginait bien que Lisbon ferait de même. Elle n'aurait pas le courage de rompre avec Evan. Cette attitude détonnait totalement par rapport à celle que Lisbon adoptait, dans son travail de flic. En service, l'agent Lisbon était sûre d'elle, menant ses collaborateurs d'une main de fer, sans jamais faiblir. Mais dans sa vie privée, la réalité était toute autre. D'autant plus que là, elle s'était mise dans une situation inextricable.
Qu'est-ce qui lui était passé par la tête? Elle aurait du savoir que c'était une mauvaise idée de sortir avec cet homme. Dès qu'elle avait apprit qu'il était le frère de son consultant, elle aurait du fuir, sans se retourner. Mais non, au lieu de ça, elle avait foncé bille en tête, dans une relation vouée à l'échec.
Qu'est-ce qui lui avait prit? Elle n'avait jamais agit de la sorte avec ses autres conquêtes. Mais aucun de ces hommes ne ressemblaient à Patrick Jane. Voilà la source du problème. Elle craignait que lorsqu'elle quitterait ce jeune homme, Jane ne se décide pas et qu'il continuerait comme avant, à se côtoyer en simples amis.
Résultat, elle se retrouverait seule et sans l'assurance d'être plus intime avec Jane.
Tandis qu'en restant avec Evan Wilcox, elle avait l'illusion d'être un peu avec Patrick. Ce n'était pas sain ni honnête vis à vis de son petit ami, mais elle n'y pouvait rien, c'était plus fort qu'elle.
Plutôt que de tout perdre et se retrouver dans une impasse, elle préférait ne rien changer à sa situation. Elle irait voir Evan, oui, mais pas dans l'optique d'une séparation.
Le mentaliste, lui, avait rattrapé sa soeur juste avant qu'elle n'atteigne l'ascenseur. Il la saisi par le bras.
Jane: "Attend un peu Callie. Tu ne m'as pas répondu. Qu'est-ce que Lisbon doit dire à notre frère?"
Callie, stressée: "J'ai pas le temps de papoter avec toi Patrick."
La cabine était entrain de monter, avec à son bord, un agent du FBI.
Jane: "C'est vrai, c'est aujourd'hui."
Callie: "Oui, alors tu peux comprendre que j'ai autre chose en tête que vos histoires de triangle amoureux."
Le consultant ne l'assaillit pas plus de questions, auxquelles elle ne semblait pas encline à répondre pour l'instant.
Callie: "Patrick, vous êtes tous des adultes, alors agissaient en tant que tel et pas comme un groupe d'adolescents."
Jane: "Tu as raison. On est des gamins."
L'ascenseur s'ouvrit sur un homme d'une trentaine d'année, en costume cravate, tiré à quatre épingles, un sourire ravageur sur le visage. Il s'avança vers eux.
Calista le dévisageait comme elle le faisait avec tout le monde.
L'homme: "Agent spécial Bryan Driscoll. Vous devez être Melle Wilcox et vous... vous n'êtes pas l'agent Cho."
Jane souriant: "Non, en effet. Patrick Jane. Vous le trouverez à son bureau là-bas."
Driscoll: "Très bien. Je suis chargé de vous emmener avec moi, pour vous briffer. Vous et l'agent Cho, je veux dire. (Il rougit légèrement) Quoiqu'il ne me serait pas désagréable de vous recevoir en tête à tête."
Cet homme si charmant soit-il, la laissait totalement froide. Elle lui rendait quand même ses sourires, mais ça n'était que de la comédie. Elle n'avait pas perdu son talent pour jouer avec la gente masculine pour arriver à ses fins. Et puis, avoir un agent du FBI dans la poche pourrait toujours s'avérer utile en cas de problème.
Bryan Driscoll rejoignit le bureau de l'asiatique avec elle.
Driscoll: "Agent Cho! Agent Driscoll. Vous nous accompagnez je vous prie."
Cho prit sa veste et suivit le groupe. En traversant la salle, Callie adressa un regard furtif à Rigsby qui lui murmura un inaudible "je t'aime" qui trouva son écho. Le grand brun était mort d'inquiétude pour elle. Malgré la promesse de Cho de veiller sur la jeune femme, Wayne n'était pas des plus tranquille, surtout au vue du comportement équivoque de son collègue envers Callie, en plus de la dangerosité de la mission qui leur était confiée.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:29, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Rigsby et Callie
Mais te connaissant et avec l'enquête qui arrive je doute que ça continue
Quand à Lisbon quelle dégonflée...c'est pas Lisbon ça ! rester avec Evan par peur de sa réaction...
Du coup elle est sûre de faire mal à deux hommes
Mais te connaissant et avec l'enquête qui arrive je doute que ça continue
Quand à Lisbon quelle dégonflée...c'est pas Lisbon ça ! rester avec Evan par peur de sa réaction...
Du coup elle est sûre de faire mal à deux hommes
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
je suis tout à fait d'accord avec ce que dis Joehl, mais je rajouterais tout de même ceci:
Ils sont partis où les dons de soit disant mentaliste de Patrick Jane là??? Non mais sérieux, ce mec ne se rend-il pas compte de ce que Lisbon endure?
Enfin en tout cas, toujours autant accro à ton histoire je suis...
Ils sont partis où les dons de soit disant mentaliste de Patrick Jane là??? Non mais sérieux, ce mec ne se rend-il pas compte de ce que Lisbon endure?
Enfin en tout cas, toujours autant accro à ton histoire je suis...
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci les filles, je suis ravie (et soulagée) que sa plaise encore.
La suite ne devrait pas trop tarder, peut-être pas ce soir mais au plus tard demain ou dimanche. Je sais pas encore, avec les fêtes si j'aurais le temps d'écrire, mais je vais essayer. Comme en général, j'écris plus la nuit, ça devrait pas poser de problème. Bien sûr si mes cachets contre le rhume ne me sonnent pas trop!!
Bref je vais faire au mieux parce que je sais ce que je veux écrire mais j'ai peur que si je ne l'écrit pas vite, je perde mes idées en route.
La suite ne devrait pas trop tarder, peut-être pas ce soir mais au plus tard demain ou dimanche. Je sais pas encore, avec les fêtes si j'aurais le temps d'écrire, mais je vais essayer. Comme en général, j'écris plus la nuit, ça devrait pas poser de problème. Bien sûr si mes cachets contre le rhume ne me sonnent pas trop!!
Bref je vais faire au mieux parce que je sais ce que je veux écrire mais j'ai peur que si je ne l'écrit pas vite, je perde mes idées en route.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
On dit que Noël c'est un peu la période des souhaits non ?
Alors j'en ai un
Ne fais pas de mal à Callie pendant la mission pleeeease ! Sinon ca risquerait de clasher entre Rigsby et Cho et ça amènerai encore plus de tensions !
Lisbon
Callie a beau essayer de lui ouvrir les yeux elle reste quand même avec Evan !
VLS !
Alors j'en ai un
Ne fais pas de mal à Callie pendant la mission pleeeease ! Sinon ca risquerait de clasher entre Rigsby et Cho et ça amènerai encore plus de tensions !
Lisbon
Callie a beau essayer de lui ouvrir les yeux elle reste quand même avec Evan !
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Terpo!!! Ca a beau être Noël, je ne promet pas forcément une suite très joyeuse... Mais je vais tenter de mettre un peu de tension dans la suite.
Chapitre 22
Ils furent conduits dans un motel, aux abords de l'autoroute. Sur le parking, Calista trouva le choix de cet endroit plutôt incongru. N'ayant jamais eu la langue dans sa poche, elle le fit subtilement remarquer à leur escorte.
Callie: "Un motel! Qu'est-ce qu'on fait ici? Vous avez rien trouvé de mieux? Le FBI est en faillite ou quoi?"
Cho ne disait rien mais esquissait un sourire. Décidément, cette fille lui plaisait bien. Elle ne mâchait pas ses mots et était d'une franchise désarmante, en toutes circonstances.
Driscoll: "Il va falloir vous y faire. Vous allez y passer la semaine."
Callie: "Ah, vraiment très drôle."
Il n'avait pas l'air de faire de l'humour.
Callie: "Vous êtes sérieux c'est ça."
Driscoll: "J'ai bien peur que oui. Vous et l'agent Cho resterez ici jusqu'au jour du rendez-vous. Vos patrons ont été prévenus. Dans ce laps de temps, nous vous informerons sur la mission et ainsi, vous serez parfaitement au point avec votre couverture."
Callie: "Une semaine! Vous avez vraiment besoin d'autant de temps pour ça? J'espère au moins que vous avez prévu deux chambres?"
Driscoll: "Ne vous inquiétez pas pour ça, tout à été prévu."
Callie: "Une semaine, c'est pas vrai, qu'est-ce qui ma prit d'accepter."
Driscoll: "Vous pouvez encore reculer. Mais si vous le souhaitez, faites le maintenant. Parce qu'après, ce sera trop tard. Alors?"
Elle marqua une pause, jetant un oeil à Cho. Elle ne pouvait décemment pas le laisser y aller seul. Ce serait perdu d'avance. Il se ferait tuer à coup sûr.
Callie: "Non, ça va. Je vais le faire. (à voix basse) Je vais le faire."
Quelqu'un frappa à la porte. Un coup long, suivi de deux coups brefs.
Driscoll ouvrit: "Agent O'Reilly."
L'homme entra. Il avait la même allure que Driscoll, avec son costume noir, l'uniforme des fédéraux.
Driscoll fit les présentations: "Calista Wilcox et l'agent Cho du CBI."
Après une poignée de main à Cho, il s'attarda sur la jeune femme qui ne lui était pas étrangère.
O'Reilly: "Callie. Je suis heureux de voir que tu vas bien."
Calvin O'Reilly était l'agent responsable de l'arrestation de Calista. Il l'avait faite condamnée en témoignant à charge contre elle devant le tribunal. Il n'était donc pas des plus apprécié par elle, à cet instant.
A l'époque des faits, l'agent O'Reilly s'était fait passé pour un client régulier, il se fournissait auprès de Callie. Ils avaient eu un liaison de quelques mois, jusqu'au jour où il l'avait épinglée. Il voulait qu'elle lui donne le nom de son dealer, en contre-partie d'une peine avec sursis. Mais, étant elle-même dépendante de l'héroïne qu'elle revendait, elle avait refusé fermement. C'est ce qui lui avait valu ces quatre ans derrière les barreaux. Autant dire qu'elle n'était pas des plus chaleureuse avec cet homme.
Callie, ne contenant pas sa colère: "Cal."
Son poing atterrit droit sur le nez de l'agent qui se mit à saigner. Il s'essuya d'un revers de la main.
Calvin: "Celui-là, je l'ai pas volé."
Callie: "Ah ouais! Si j'avais su que tu serais dans ce coup, j'aurais jamais accepté d'aider un traître comme toi."
Calvin: "Je dirige l'opération, en fait. Je comprend que tu m'en veuilles, mais j'ai pas eu le choix."
Callie hilare: "C'est ça, bien sûr! Tu as préféré m'envoyer croupir en taule, plutôt que de me couvrir. Enfin, tu as eu ta promotion maintenant."
Calvin tentait de justifier ses actes en mettant en avant le fait qu'il l'avait, grâce à ça, sortit de la rue et faite décrocher de l'Héroïne. Mais elle ne voulait rien entendre.
Il voulu lui poser une main sur l'épaule, mais la retira sèchement.
Callie: "Je continuerais uniquement si je n'ai affaire qu'à l'agent Driscoll et pas à toi."
O'Reilly laissa donc les commandes à son collaborateur qui serait en charge du dossier.
Depuis le fond de la pièce, l'asiatique ne se mêlait pas de ce conflit, mais écoutait malgré tout.
Une fois l'agent partit, il se tourna vers Callie, pour éclaircir cette obscure situation.
Cho: "C'est quoi le problème avec ce type?"
Callie: "On était ensemble avant qu'il m'envoie en taule."
Cho: "Il y a un homme avec qui vous n'avez pas couché?"
Callie, le regard noir: "Oui, vous."
Il ne rétorqua pas, impressionné par le ton violent sur lequel elle avait lancé ces mots. Il ne savait plus quoi répondre, sur le coup.
Callie: "Quand je pense que je suis coincée ici. Avec vous, par-dessus le marché."
Toujours aucune réponse. Kimball se contentait de l'observer, espérant une accalmie.
Callie: "Vous perdez votre temps Cho. Personne n'a encore réussi à me déstabiliser, et vous n'y arriverez pas."
On frappa à la porte avec le même code.
La jeune femme ouvrit et Driscoll entra avec une mallette qu'il déposa sur la table.
Cho: "Qu'est-ce que c'est?"
Driscoll souleva le couvercle pour en ressortir quelques accessoires, dont une lanière de caoutchouc, une seringue et un flacon. Tout l'attirail du junky était là, exposé devant leurs yeux.
L'agent du FBI n'eut pas besoin de fournir d'explication à la jeune femme. Elle saisissait parfaitement ce qu'il attendait d'elle. Par contre, Cho, lui, était dans le brouillard. Calista releva ses manches.
Cho s'approcha, inquiet: "Vous plaisantez là! Vous voulez qu'elle se shoote?"
Driscoll: "Pas du tout. Ce flacon ne contient qu'un liquide innofensif. Je m'explique. Si vous arrivez devant ces types, dans sept jours et qu'aucun d'entre vous n'a de trace sur les bras, ça paraîtra louche."
Pendant qu'ils polémiquaient, Callie avait déjà commencé à mettre la garrot en place et s'apprêtait à pratiquer l'injection. Lorsque l'aiguille perça sa peau, elle ne broncha pas. Les deux hommes, eux, avaient détourné le regard. Ni l'un ni l'autre n'était fan des piqûres.
Callie: "Ne faîtes pas cette tête, on croirait presque que vous avez plus mal que moi."
Driscoll, souriant: "Je déteste les aiguilles. Aberrant pour un agent des stups."
Callie, moqueuse: "Oh, un grand garçon comme vous."
Driscoll rougit, un brin gêné, mais, en professionnel, se reprit rapidement: "Vous devez le refaire chaque jour. Pour que les marques soient assez nombreuses et récentes. Ca ne doit pas être très agréable, j'en conviens. Mais on a pas le choix. Sans ça, ils pourraient découvrir le pot aux roses et votre vie, votre vie à tous les deux serait en danger."
Callie: "Ne vous en faites pas pour les piqûres. J'ai l'habitude."
Driscoll: "Oui, j'ai tendance à oublier que avez été toxico. Je me dois de vous prévenir, tout de même, que vous serez peut-être amenée à tester la drogue."
Cho se décida à entrer dans la discussion: "Pas si vous intervenez avant."
Driscoll: "Bien sûr, on pourrait le faire. Mais on risquerait de compromettre la mission. Il faut que le chef du réseau se montre."
Cho: "C'est un peu trop aléatoire comme plan. Elle pourrait y rester."
Callie, les yeux au ciel: "Je sais tout ça agent Cho. Je suis prête."
Driscoll se ralliant aux paroles de Cho: "Il a raison. Cette drogue est extrêmement addictive. Vous serez accro dès la première prise. Vous aurez besoin d'une prise en charge immédiate. Mais ce n'est pas tout."
Il leur expliqua ensuite que ce type d'Héroïne était nouvelle sur le marché, beaucoup plus puissante que les autres. Elle avait provoqué plusieurs décès.
Driscoll: "Mes supérieurs m'avait vivement conseillé de ne pas vous préciser ce détail, mais je ne trouvais pas ça très honnête. Sachant cela, vous êtes toujours sûre de vouloir poursuivre? On peut trouver quelqu'un d'autre vous savez."
Cho: "C'est ça, trouvez quelqu'un d'autre."
Driscoll: "Mais ça sera difficile en si peu de temps."
Callie: "Inutile de chercher quelqu'un d'autre. Je suis absolument certaine de ma décision. N'écoutez pas l'agent Cho. Mais que les choses soient claires, je ne le ferais pas gratuitement. Je veux l'assurance que mon casier sera effacé et je veux le voir écrit noir sur blanc."
L'agent du FBI ouvrit à nouveau sa valise.
Driscoll: "Vous avez bien toutes vos facultés à ce que je vois. Les documents sont ici."
Il les lui remit en mains propres. Ils étaient conformes à ses exigences.
Callie parcourut les papiers: "Tout est en ordre."
Driscoll rangea ses affaires et s'apprêta à partir.
A la porte, il se tourna vers la jeune femme et lui tendit une carte de visite.*
Driscoll: "Voilà mon numéro personnel. J'aimerais vous revoir, quand tout ça sera fini."
Callie, toujours dans son rôle: "Pourquoi pas, Bryan."
Il quitta le motel, tandis que l'asiatique ne détachait plus son regard de la jeune femme.
Cho: "C'était quoi ce cirque?"
Callie: "Quoi? Oh lâchez-moi deux secondes vous voulez!"
Cho: "Rigsby sait que vous faites du rentre dedans à tous les mecs?"
Elle saisi la balle au bond, en utilisant la faiblesse de son interlocuteur. Ce n'était pas très loyal mais il l'avait bien cherché, après tout.
Callie: "Rigsby sait que vous me draguez?"
Cho: "Un point pour vous."
Elle arborait un sourire victorieux. Elle avait eu le dernier mot en lui clouant le bec, elle avait gagné. Pour l'instant, en tout cas, car la semaine était encore longue et qui sait ce qui pourrait se passer lors de la rencontre avec ces dealers. Cho et Callie étaient censé passer pour un couple. La jeune femme ne connaissait que peu son partenaire, elle craignait qu'il ne profite de l'occasion pour se rapprocher d'elle.
TBC...
Chapitre 22
Ils furent conduits dans un motel, aux abords de l'autoroute. Sur le parking, Calista trouva le choix de cet endroit plutôt incongru. N'ayant jamais eu la langue dans sa poche, elle le fit subtilement remarquer à leur escorte.
Callie: "Un motel! Qu'est-ce qu'on fait ici? Vous avez rien trouvé de mieux? Le FBI est en faillite ou quoi?"
Cho ne disait rien mais esquissait un sourire. Décidément, cette fille lui plaisait bien. Elle ne mâchait pas ses mots et était d'une franchise désarmante, en toutes circonstances.
Driscoll: "Il va falloir vous y faire. Vous allez y passer la semaine."
Callie: "Ah, vraiment très drôle."
Il n'avait pas l'air de faire de l'humour.
Callie: "Vous êtes sérieux c'est ça."
Driscoll: "J'ai bien peur que oui. Vous et l'agent Cho resterez ici jusqu'au jour du rendez-vous. Vos patrons ont été prévenus. Dans ce laps de temps, nous vous informerons sur la mission et ainsi, vous serez parfaitement au point avec votre couverture."
Callie: "Une semaine! Vous avez vraiment besoin d'autant de temps pour ça? J'espère au moins que vous avez prévu deux chambres?"
Driscoll: "Ne vous inquiétez pas pour ça, tout à été prévu."
Callie: "Une semaine, c'est pas vrai, qu'est-ce qui ma prit d'accepter."
Driscoll: "Vous pouvez encore reculer. Mais si vous le souhaitez, faites le maintenant. Parce qu'après, ce sera trop tard. Alors?"
Elle marqua une pause, jetant un oeil à Cho. Elle ne pouvait décemment pas le laisser y aller seul. Ce serait perdu d'avance. Il se ferait tuer à coup sûr.
Callie: "Non, ça va. Je vais le faire. (à voix basse) Je vais le faire."
Quelqu'un frappa à la porte. Un coup long, suivi de deux coups brefs.
Driscoll ouvrit: "Agent O'Reilly."
L'homme entra. Il avait la même allure que Driscoll, avec son costume noir, l'uniforme des fédéraux.
Driscoll fit les présentations: "Calista Wilcox et l'agent Cho du CBI."
Après une poignée de main à Cho, il s'attarda sur la jeune femme qui ne lui était pas étrangère.
O'Reilly: "Callie. Je suis heureux de voir que tu vas bien."
Calvin O'Reilly était l'agent responsable de l'arrestation de Calista. Il l'avait faite condamnée en témoignant à charge contre elle devant le tribunal. Il n'était donc pas des plus apprécié par elle, à cet instant.
A l'époque des faits, l'agent O'Reilly s'était fait passé pour un client régulier, il se fournissait auprès de Callie. Ils avaient eu un liaison de quelques mois, jusqu'au jour où il l'avait épinglée. Il voulait qu'elle lui donne le nom de son dealer, en contre-partie d'une peine avec sursis. Mais, étant elle-même dépendante de l'héroïne qu'elle revendait, elle avait refusé fermement. C'est ce qui lui avait valu ces quatre ans derrière les barreaux. Autant dire qu'elle n'était pas des plus chaleureuse avec cet homme.
Callie, ne contenant pas sa colère: "Cal."
Son poing atterrit droit sur le nez de l'agent qui se mit à saigner. Il s'essuya d'un revers de la main.
Calvin: "Celui-là, je l'ai pas volé."
Callie: "Ah ouais! Si j'avais su que tu serais dans ce coup, j'aurais jamais accepté d'aider un traître comme toi."
Calvin: "Je dirige l'opération, en fait. Je comprend que tu m'en veuilles, mais j'ai pas eu le choix."
Callie hilare: "C'est ça, bien sûr! Tu as préféré m'envoyer croupir en taule, plutôt que de me couvrir. Enfin, tu as eu ta promotion maintenant."
Calvin tentait de justifier ses actes en mettant en avant le fait qu'il l'avait, grâce à ça, sortit de la rue et faite décrocher de l'Héroïne. Mais elle ne voulait rien entendre.
Il voulu lui poser une main sur l'épaule, mais la retira sèchement.
Callie: "Je continuerais uniquement si je n'ai affaire qu'à l'agent Driscoll et pas à toi."
O'Reilly laissa donc les commandes à son collaborateur qui serait en charge du dossier.
Depuis le fond de la pièce, l'asiatique ne se mêlait pas de ce conflit, mais écoutait malgré tout.
Une fois l'agent partit, il se tourna vers Callie, pour éclaircir cette obscure situation.
Cho: "C'est quoi le problème avec ce type?"
Callie: "On était ensemble avant qu'il m'envoie en taule."
Cho: "Il y a un homme avec qui vous n'avez pas couché?"
Callie, le regard noir: "Oui, vous."
Il ne rétorqua pas, impressionné par le ton violent sur lequel elle avait lancé ces mots. Il ne savait plus quoi répondre, sur le coup.
Callie: "Quand je pense que je suis coincée ici. Avec vous, par-dessus le marché."
Toujours aucune réponse. Kimball se contentait de l'observer, espérant une accalmie.
Callie: "Vous perdez votre temps Cho. Personne n'a encore réussi à me déstabiliser, et vous n'y arriverez pas."
On frappa à la porte avec le même code.
La jeune femme ouvrit et Driscoll entra avec une mallette qu'il déposa sur la table.
Cho: "Qu'est-ce que c'est?"
Driscoll souleva le couvercle pour en ressortir quelques accessoires, dont une lanière de caoutchouc, une seringue et un flacon. Tout l'attirail du junky était là, exposé devant leurs yeux.
L'agent du FBI n'eut pas besoin de fournir d'explication à la jeune femme. Elle saisissait parfaitement ce qu'il attendait d'elle. Par contre, Cho, lui, était dans le brouillard. Calista releva ses manches.
Cho s'approcha, inquiet: "Vous plaisantez là! Vous voulez qu'elle se shoote?"
Driscoll: "Pas du tout. Ce flacon ne contient qu'un liquide innofensif. Je m'explique. Si vous arrivez devant ces types, dans sept jours et qu'aucun d'entre vous n'a de trace sur les bras, ça paraîtra louche."
Pendant qu'ils polémiquaient, Callie avait déjà commencé à mettre la garrot en place et s'apprêtait à pratiquer l'injection. Lorsque l'aiguille perça sa peau, elle ne broncha pas. Les deux hommes, eux, avaient détourné le regard. Ni l'un ni l'autre n'était fan des piqûres.
Callie: "Ne faîtes pas cette tête, on croirait presque que vous avez plus mal que moi."
Driscoll, souriant: "Je déteste les aiguilles. Aberrant pour un agent des stups."
Callie, moqueuse: "Oh, un grand garçon comme vous."
Driscoll rougit, un brin gêné, mais, en professionnel, se reprit rapidement: "Vous devez le refaire chaque jour. Pour que les marques soient assez nombreuses et récentes. Ca ne doit pas être très agréable, j'en conviens. Mais on a pas le choix. Sans ça, ils pourraient découvrir le pot aux roses et votre vie, votre vie à tous les deux serait en danger."
Callie: "Ne vous en faites pas pour les piqûres. J'ai l'habitude."
Driscoll: "Oui, j'ai tendance à oublier que avez été toxico. Je me dois de vous prévenir, tout de même, que vous serez peut-être amenée à tester la drogue."
Cho se décida à entrer dans la discussion: "Pas si vous intervenez avant."
Driscoll: "Bien sûr, on pourrait le faire. Mais on risquerait de compromettre la mission. Il faut que le chef du réseau se montre."
Cho: "C'est un peu trop aléatoire comme plan. Elle pourrait y rester."
Callie, les yeux au ciel: "Je sais tout ça agent Cho. Je suis prête."
Driscoll se ralliant aux paroles de Cho: "Il a raison. Cette drogue est extrêmement addictive. Vous serez accro dès la première prise. Vous aurez besoin d'une prise en charge immédiate. Mais ce n'est pas tout."
Il leur expliqua ensuite que ce type d'Héroïne était nouvelle sur le marché, beaucoup plus puissante que les autres. Elle avait provoqué plusieurs décès.
Driscoll: "Mes supérieurs m'avait vivement conseillé de ne pas vous préciser ce détail, mais je ne trouvais pas ça très honnête. Sachant cela, vous êtes toujours sûre de vouloir poursuivre? On peut trouver quelqu'un d'autre vous savez."
Cho: "C'est ça, trouvez quelqu'un d'autre."
Driscoll: "Mais ça sera difficile en si peu de temps."
Callie: "Inutile de chercher quelqu'un d'autre. Je suis absolument certaine de ma décision. N'écoutez pas l'agent Cho. Mais que les choses soient claires, je ne le ferais pas gratuitement. Je veux l'assurance que mon casier sera effacé et je veux le voir écrit noir sur blanc."
L'agent du FBI ouvrit à nouveau sa valise.
Driscoll: "Vous avez bien toutes vos facultés à ce que je vois. Les documents sont ici."
Il les lui remit en mains propres. Ils étaient conformes à ses exigences.
Callie parcourut les papiers: "Tout est en ordre."
Driscoll rangea ses affaires et s'apprêta à partir.
A la porte, il se tourna vers la jeune femme et lui tendit une carte de visite.*
Driscoll: "Voilà mon numéro personnel. J'aimerais vous revoir, quand tout ça sera fini."
Callie, toujours dans son rôle: "Pourquoi pas, Bryan."
Il quitta le motel, tandis que l'asiatique ne détachait plus son regard de la jeune femme.
Cho: "C'était quoi ce cirque?"
Callie: "Quoi? Oh lâchez-moi deux secondes vous voulez!"
Cho: "Rigsby sait que vous faites du rentre dedans à tous les mecs?"
Elle saisi la balle au bond, en utilisant la faiblesse de son interlocuteur. Ce n'était pas très loyal mais il l'avait bien cherché, après tout.
Callie: "Rigsby sait que vous me draguez?"
Cho: "Un point pour vous."
Elle arborait un sourire victorieux. Elle avait eu le dernier mot en lui clouant le bec, elle avait gagné. Pour l'instant, en tout cas, car la semaine était encore longue et qui sait ce qui pourrait se passer lors de la rencontre avec ces dealers. Cho et Callie étaient censé passer pour un couple. La jeune femme ne connaissait que peu son partenaire, elle craignait qu'il ne profite de l'occasion pour se rapprocher d'elle.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:31, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
C'est vrai comme le demande Cho...avec qui Callie n'a pas couché
Je sens de plus en plus mal cette histoire
Reste à voir si je me trompe...
Mais te connaissant
Joyeux Noël !
Je sens de plus en plus mal cette histoire
Reste à voir si je me trompe...
Mais te connaissant
Joyeux Noël !
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Cho a l'air vraiment conquis par Callie...
Callie rattrapée par son passé, une enquête qui promet de multiples rebondissements :bounce: :bounce:
Bref, je me répète, mais j'aime ta fic, même si j'aimerais voir un peu plus nos deux protagonistes, mais un peu de changement ne fait pas de mal!
VLS !!!
Callie rattrapée par son passé, une enquête qui promet de multiples rebondissements :bounce: :bounce:
Bref, je me répète, mais j'aime ta fic, même si j'aimerais voir un peu plus nos deux protagonistes, mais un peu de changement ne fait pas de mal!
VLS !!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel et Mococoa!!!
Voilà la suite...
Chapitre 23
Au bureau Californien d'investigation, deux jours après.
Evan, n'ayant aucune nouvelle de sa soeur, avait cru dans un premier temps, qu'elle avait découché chez son petit ami. Il ne s'était fait aucun soucis étant donné que le procureur ne le contactait pas. Mais ce silence radio ne ressemblait pas à Calista. Elle savait que son frère s'affolait très vite en général et elle lui aurait fait signe. Ce n'était pas normal.
Après avoir tenté de téléphoner, dans le vide, à Rigsby, le jeune homme avait fini par s'adresser au bureau du procureur et, utilisant les bons arguments, il avait obtenu les informations qu'il cherchait. A force d'insister, il apprit pour la participation volontaire de sa soeur, et les termes du contrat qu'elle avait exigé avant d'accepter de s'engager sur cette voie.
Il fut obligé de reconnaître que Calista avait bien négocié, même si cela n'enlevait rien à la dangerosité de cette mission. Grâce à ça, elle s'offrait une chance de repartir à zéro, sans traîner son lot de casseroles derrière elle. Toutefois, pour lui, c'était un prix trop élevé. Elle n'aurait jamais du accepter, quelqu'un aurait du l'en dissuader. Dans ce "quelqu'un", il incluait évidemment Jane et Rigsby, mais aussi Térésa.
Personne, parmi eux, n'avait jugé opportun de l'informer de ce projet.
Il entra dans la salle principale et s'orienta directement vers le bureau de Rigsby.
Evan haussant le ton: "Qu'est-ce que c'est que ce bordel! Qui a donné son accord? C'est vous?"
Rigsby se levant de sa chaise: "Wo, hey! On va se calmer. Asseyez-vous Evan."
Evan: "Me calmer! Vous envoyez ma petite soeur dans un repaire de dealers et je devrais me calmer."
Rigsby: "Elle n'est pas seule, mon collègue, l'agent Cho, est avec elle. Callie n'a rien à craindre."
Mais cela ne le rassurait toujours pas, il connaissait sa soeur mieux que quiconque et c'est bien pour ça qu'il avait peur de ce qui pourrait advenir d'elle, si elle était amenée à refréquenter ce milieu.
Evan: "Vous ne savez rien d'elle en fait! Calista fera n'importe quoi, elle est capable de se mettre en danger pour coincer ces types."
Rigsby: "Elle sera prudente, je le sais."
Evan: "Vraiment? Vous le savez! Tout ça parce que vous couchez avec elle."
Rigsby: "Non, je lui ai demandé de m'épouser et elle a presque dit oui. Elle ne mettra pas sa vie en péril."
Evan: "Comme si prendre cet engagement envers vous allait l'arrêter."
Depuis l'open space, où il buvait un thé, le mentaliste entendit les cris des deux hommes. Il les interrompis par son intrusion dans la pièce.
Le blond n'avait pas revu son frère, depuis qu'il avait découvert la relation qui le liait à Lisbon. Jusqu'ici, il avait réussi à éviter toute confrontation avec lui, mais il semblait que ce répit soit bel et bien terminé. Le conflit se produisit et pas plus tard que tout de suite.
Evan ouvrit les hostilités: "C'est toi bien sûr."
Jane feignant la surprise: "Moi quoi?"
Evan: "Tu as laissé Callie partir avec le FBI."
Jane: "C'était sa décision. Qu'est-ce que je pouvais faire?"
Evan montait en pression: "Je ne sais pas. Me prévenir pour que je la persuade de ne pas faire cette connerie, par exemple. Je suis son frère, putain! Ce ne t'ai pas venu à l'idée?"
Jane: "Calista est aussi ma petite soeur. Personne n'aurait pu l'empêcher de faire ça."
Evan: "TA soeur! Elle n'est ta soeur que depuis quelques mois, à peine. Tu n'étais pas là quand elle se piquait, qu'elle débarquait, en pleine nuit, tellement défoncée qu'elle était méconnaissable, pour repartir à l'aube, après avoir vidé mon portefeuille pour se payer son prochain shoot. Moi j'y étais et ma mère aussi. Alors ne me dis surtout pas qu'elle est ta soeur. Si elle replongeait elle ne s'en sortirait pas cette fois."
Les nerfs du jeune avocat étaient carrément à vif. Il n'arrivait plus à maîtriser sa colère. Il avait toutes les raisons pour être dans cet état.
Quand Calista était entrée en désintox, elle n'avait pas eu droit aux visites pendant les deux premières semaines de son internement. Mais dès que l'interdiction avait été levée, Evan venait chaque semaine.
La première fois, il avait été choqué de la voir si marquée, si affaiblie physiquement. Ses yeux étaient cernés, elle était amaigrie, le regard absent. Cette fille-là n'était pas la soeur de ses souvenirs, celle qui prenait sa défense lorsqu'ils étaient enfants, qui respirait la joie de vivre quelques années avant, et qui tenait tête à tous les hommes. Calista n'était plus que l'ombre d'elle-même, suppliant Evan de lui fournir ce dont elle avait besoin. Son seul désir, à cette époque, était d'obtenir sa drogue, à n'importe quel prix.
Evan ne voulait pas revivre une telle épreuve. Il ne le supporterait pas. Ce traumatisme restait gravé dans sa mémoire et ne disparaîtrait probablement jamais. C'était bien pire depuis que Callie était libre. Elle n'était plus à l'abris, protégée par les murs de la prison, à l'écart de la tentation de retoucher à ce poison qui l'avait déjà détruite, une fois.
Evan était d'autant plus hors de lui qu'aucun de ces deux hommes qui prétendaient tenir à Callie, ne semblaient se rendre compte de la gravité de la situation. La jeune femme ne jouait pas seulement sa liberté mais surtout sa vie.
Ayant entendu, comme la moitié de l'étage, l'altercation, Térésa les rejoignit. Mais mal lui en prit car son petit ami lui en voulait également.
Lisbon: "Evan? Qu'est-ce qui se passe?"
Evan: "Tiens, tu tombes bien Térésa! Pourquoi tu ne m'as rien dit pour Callie?"
Lisbon: "Le procureur nous avait spécifié qu'il valait mieux mettre le moins de personne possible, dans la confidence. Je suis désolée Evan, je ne pouvais rien te dire."
La jalousie pointa le bout de son nez, illico presto.
Evan: "Oui, évidemment! C'est pour ça que Patrick le savait lui."
Lisbon: "Jane travaille avec nous, il fait partie de l'équipe."
Evan: "C'est ça et moi qu'est-ce que je suis pour toi? Jane ne fait que t'apporter son aide dans les enquêtes, rien d'autre? Tu me crois stupide, je ne suis pas aveugle. Je sais qu'il y a un truc pas net entre vous."
Accablée par tous ces reproches, l'agent mit un peu de temps à répondre à cette attaque. En fait, elle ne parvenait pas à lui avouer ce qu'elle avait pourtant prévu de lui annoncer. A savoir que Patrick Jane était beaucoup plus qu'un simple collaborateur pour elle. Mais n'étant pas certaine de la réciprocité de ses sentiments à l'égard du beau blond, elle ne pouvait pas affirmer une telle chose sans émettre quelques réserves.
Evan: "Ca ne m'étonne même pas que tu ne trouves rien à dire."
Il se tourna face au consultant.
Evan: "Je te la laisse. Vous vous méritez bien tous les deux. Aussi faux l'un que l'autre. J'aurais du m'y attendre de la part du fils d'un arnaqueur comme Alex Jane. Mais toi, Térésa. Je t'aime et je pensais que toi aussi tu m'aimais. Comment j'ai pu être aussi bête."
Il quitta le bureau sans tarder, déçu par ceux en qui il avait le plus confiance. Etre trahis par son frère n'était pas facile à accepter mais par la femme dont il était amoureux, c'était on ne peut plus douloureux. Cela dit, il avait tiré des conclusions sans avoir de certitudes et sans leur donner l'opportunité de se défendre contre ses accusations.
Même si Evan avait vu juste, Térésa, qui tenait malgré tout à lui, ne voulait pas qu'il l'abandonne ainsi, sans explications, juste pour une histoire de rivalité avec le mentaliste. Elle partit donc à sa suite.
Mais en arrivant sur le parking, la voiture du jeune homme n'était plus là. Le clash tant redouté venait de se produire. Evan était partit à cause d'elle et de ses hésitations permanentes. Désespérée, elle s'assit sur les marches, la tête reposant sur ses bras croisés. Elle se détestait pour ne pas avoir eu le courage de parler à Evan avant qu'il ne découvre l'attraction qu'elle éprouvait pour Jane, de cette façon. Surtout que Térésa avait décidé de ne pas rompre, c'était ce qui lui faisait le plus de mal. Elle se découvrait des sentiments plus forts qu'elle ne l'imaginait pour Evan, mais trop tard.
Jane n'était pas fier non plus. Il regrettait que la situation ait dégénéré à ce point. Tout ça ne serait peut-être pas arrivé, si seulement Evan avait été mis au courant du projet des fédéraux. Car c'était de là qu'était venu le problème, au départ. Et par un effet boule de neige, ils en étaient venu à évoquer la relation ambigu entre les deux collègues, Lisbon et Jane. Par ce secret, Lisbon avait non seulement compromis la fraternité naissante entre Jane et Evan mais par là même occasion brisé le coeur d'un homme qui lui avait tout donné depuis leur rencontre.
Loin de se douter du drame familial qui se déroulait à quelques kilomètre de là, Calista et l'agent qui l'accompagnait poursuivait leur préparation avec le FBI.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 23
Au bureau Californien d'investigation, deux jours après.
Evan, n'ayant aucune nouvelle de sa soeur, avait cru dans un premier temps, qu'elle avait découché chez son petit ami. Il ne s'était fait aucun soucis étant donné que le procureur ne le contactait pas. Mais ce silence radio ne ressemblait pas à Calista. Elle savait que son frère s'affolait très vite en général et elle lui aurait fait signe. Ce n'était pas normal.
Après avoir tenté de téléphoner, dans le vide, à Rigsby, le jeune homme avait fini par s'adresser au bureau du procureur et, utilisant les bons arguments, il avait obtenu les informations qu'il cherchait. A force d'insister, il apprit pour la participation volontaire de sa soeur, et les termes du contrat qu'elle avait exigé avant d'accepter de s'engager sur cette voie.
Il fut obligé de reconnaître que Calista avait bien négocié, même si cela n'enlevait rien à la dangerosité de cette mission. Grâce à ça, elle s'offrait une chance de repartir à zéro, sans traîner son lot de casseroles derrière elle. Toutefois, pour lui, c'était un prix trop élevé. Elle n'aurait jamais du accepter, quelqu'un aurait du l'en dissuader. Dans ce "quelqu'un", il incluait évidemment Jane et Rigsby, mais aussi Térésa.
Personne, parmi eux, n'avait jugé opportun de l'informer de ce projet.
Il entra dans la salle principale et s'orienta directement vers le bureau de Rigsby.
Evan haussant le ton: "Qu'est-ce que c'est que ce bordel! Qui a donné son accord? C'est vous?"
Rigsby se levant de sa chaise: "Wo, hey! On va se calmer. Asseyez-vous Evan."
Evan: "Me calmer! Vous envoyez ma petite soeur dans un repaire de dealers et je devrais me calmer."
Rigsby: "Elle n'est pas seule, mon collègue, l'agent Cho, est avec elle. Callie n'a rien à craindre."
Mais cela ne le rassurait toujours pas, il connaissait sa soeur mieux que quiconque et c'est bien pour ça qu'il avait peur de ce qui pourrait advenir d'elle, si elle était amenée à refréquenter ce milieu.
Evan: "Vous ne savez rien d'elle en fait! Calista fera n'importe quoi, elle est capable de se mettre en danger pour coincer ces types."
Rigsby: "Elle sera prudente, je le sais."
Evan: "Vraiment? Vous le savez! Tout ça parce que vous couchez avec elle."
Rigsby: "Non, je lui ai demandé de m'épouser et elle a presque dit oui. Elle ne mettra pas sa vie en péril."
Evan: "Comme si prendre cet engagement envers vous allait l'arrêter."
Depuis l'open space, où il buvait un thé, le mentaliste entendit les cris des deux hommes. Il les interrompis par son intrusion dans la pièce.
Le blond n'avait pas revu son frère, depuis qu'il avait découvert la relation qui le liait à Lisbon. Jusqu'ici, il avait réussi à éviter toute confrontation avec lui, mais il semblait que ce répit soit bel et bien terminé. Le conflit se produisit et pas plus tard que tout de suite.
Evan ouvrit les hostilités: "C'est toi bien sûr."
Jane feignant la surprise: "Moi quoi?"
Evan: "Tu as laissé Callie partir avec le FBI."
Jane: "C'était sa décision. Qu'est-ce que je pouvais faire?"
Evan montait en pression: "Je ne sais pas. Me prévenir pour que je la persuade de ne pas faire cette connerie, par exemple. Je suis son frère, putain! Ce ne t'ai pas venu à l'idée?"
Jane: "Calista est aussi ma petite soeur. Personne n'aurait pu l'empêcher de faire ça."
Evan: "TA soeur! Elle n'est ta soeur que depuis quelques mois, à peine. Tu n'étais pas là quand elle se piquait, qu'elle débarquait, en pleine nuit, tellement défoncée qu'elle était méconnaissable, pour repartir à l'aube, après avoir vidé mon portefeuille pour se payer son prochain shoot. Moi j'y étais et ma mère aussi. Alors ne me dis surtout pas qu'elle est ta soeur. Si elle replongeait elle ne s'en sortirait pas cette fois."
Les nerfs du jeune avocat étaient carrément à vif. Il n'arrivait plus à maîtriser sa colère. Il avait toutes les raisons pour être dans cet état.
Quand Calista était entrée en désintox, elle n'avait pas eu droit aux visites pendant les deux premières semaines de son internement. Mais dès que l'interdiction avait été levée, Evan venait chaque semaine.
La première fois, il avait été choqué de la voir si marquée, si affaiblie physiquement. Ses yeux étaient cernés, elle était amaigrie, le regard absent. Cette fille-là n'était pas la soeur de ses souvenirs, celle qui prenait sa défense lorsqu'ils étaient enfants, qui respirait la joie de vivre quelques années avant, et qui tenait tête à tous les hommes. Calista n'était plus que l'ombre d'elle-même, suppliant Evan de lui fournir ce dont elle avait besoin. Son seul désir, à cette époque, était d'obtenir sa drogue, à n'importe quel prix.
Evan ne voulait pas revivre une telle épreuve. Il ne le supporterait pas. Ce traumatisme restait gravé dans sa mémoire et ne disparaîtrait probablement jamais. C'était bien pire depuis que Callie était libre. Elle n'était plus à l'abris, protégée par les murs de la prison, à l'écart de la tentation de retoucher à ce poison qui l'avait déjà détruite, une fois.
Evan était d'autant plus hors de lui qu'aucun de ces deux hommes qui prétendaient tenir à Callie, ne semblaient se rendre compte de la gravité de la situation. La jeune femme ne jouait pas seulement sa liberté mais surtout sa vie.
Ayant entendu, comme la moitié de l'étage, l'altercation, Térésa les rejoignit. Mais mal lui en prit car son petit ami lui en voulait également.
Lisbon: "Evan? Qu'est-ce qui se passe?"
Evan: "Tiens, tu tombes bien Térésa! Pourquoi tu ne m'as rien dit pour Callie?"
Lisbon: "Le procureur nous avait spécifié qu'il valait mieux mettre le moins de personne possible, dans la confidence. Je suis désolée Evan, je ne pouvais rien te dire."
La jalousie pointa le bout de son nez, illico presto.
Evan: "Oui, évidemment! C'est pour ça que Patrick le savait lui."
Lisbon: "Jane travaille avec nous, il fait partie de l'équipe."
Evan: "C'est ça et moi qu'est-ce que je suis pour toi? Jane ne fait que t'apporter son aide dans les enquêtes, rien d'autre? Tu me crois stupide, je ne suis pas aveugle. Je sais qu'il y a un truc pas net entre vous."
Accablée par tous ces reproches, l'agent mit un peu de temps à répondre à cette attaque. En fait, elle ne parvenait pas à lui avouer ce qu'elle avait pourtant prévu de lui annoncer. A savoir que Patrick Jane était beaucoup plus qu'un simple collaborateur pour elle. Mais n'étant pas certaine de la réciprocité de ses sentiments à l'égard du beau blond, elle ne pouvait pas affirmer une telle chose sans émettre quelques réserves.
Evan: "Ca ne m'étonne même pas que tu ne trouves rien à dire."
Il se tourna face au consultant.
Evan: "Je te la laisse. Vous vous méritez bien tous les deux. Aussi faux l'un que l'autre. J'aurais du m'y attendre de la part du fils d'un arnaqueur comme Alex Jane. Mais toi, Térésa. Je t'aime et je pensais que toi aussi tu m'aimais. Comment j'ai pu être aussi bête."
Il quitta le bureau sans tarder, déçu par ceux en qui il avait le plus confiance. Etre trahis par son frère n'était pas facile à accepter mais par la femme dont il était amoureux, c'était on ne peut plus douloureux. Cela dit, il avait tiré des conclusions sans avoir de certitudes et sans leur donner l'opportunité de se défendre contre ses accusations.
Même si Evan avait vu juste, Térésa, qui tenait malgré tout à lui, ne voulait pas qu'il l'abandonne ainsi, sans explications, juste pour une histoire de rivalité avec le mentaliste. Elle partit donc à sa suite.
Mais en arrivant sur le parking, la voiture du jeune homme n'était plus là. Le clash tant redouté venait de se produire. Evan était partit à cause d'elle et de ses hésitations permanentes. Désespérée, elle s'assit sur les marches, la tête reposant sur ses bras croisés. Elle se détestait pour ne pas avoir eu le courage de parler à Evan avant qu'il ne découvre l'attraction qu'elle éprouvait pour Jane, de cette façon. Surtout que Térésa avait décidé de ne pas rompre, c'était ce qui lui faisait le plus de mal. Elle se découvrait des sentiments plus forts qu'elle ne l'imaginait pour Evan, mais trop tard.
Jane n'était pas fier non plus. Il regrettait que la situation ait dégénéré à ce point. Tout ça ne serait peut-être pas arrivé, si seulement Evan avait été mis au courant du projet des fédéraux. Car c'était de là qu'était venu le problème, au départ. Et par un effet boule de neige, ils en étaient venu à évoquer la relation ambigu entre les deux collègues, Lisbon et Jane. Par ce secret, Lisbon avait non seulement compromis la fraternité naissante entre Jane et Evan mais par là même occasion brisé le coeur d'un homme qui lui avait tout donné depuis leur rencontre.
Loin de se douter du drame familial qui se déroulait à quelques kilomètre de là, Calista et l'agent qui l'accompagnait poursuivait leur préparation avec le FBI.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:32, édité 2 fois
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