Jane VS John ^
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Jane VS John ^
Salut à toutes (et à tous, sait-on jamais).
Je vous présente aujourd'hui ma toute première fic', axée sur le couple Jane/Lisbon.
Titre : Jane VS John
Genre : Drame (très peu), humour et romance.
Personnages : Lisbon, Jane, John le Rouge et des visiteurs.
Résumé : Jane va décider d'affronter John le Rouge une bonne fois pour toute. Seulement, plusieurs dilemmes vont se présenter à lui, notamment avec Lisbon. Va-t-il décider d'assouvir sa vengeance à tout prix, au prix même de la vie et de ses relations avec les gens qu'il aime ?
- Chapitre 2
- Chapitre 3
- Chapitre 5
- Chapitre 6
- Chapitre 7
- Chapitre 8
- Chapitre 9
- Chapitre 10b (NC-17)
- Chapitre 11
- Chapitre 13
- Chapitre 14
- Chapitre 15
- Chapitre 17
- Chapitre 18
- Chapitre 19
- Chapitre 20
- Chapitre 21
Lisbon était en train de classer son courriel, contrairement à son habitude. Jane, lui, arriva en retard au bureau. Elle était agacée par cette manie, mais encore plus aujourd’hui, elle avait passé une mauvaise nuit, à dormir peu, et pour faire de ses nuits des rêves curieux, qui la rendaient malheureuse. Ce matin-là, elle s’était réveillée les larmes aux yeux, pas à cause de son rêve, mais à cause du fait qu’il ne deviendrait probablement jamais réalité. Pourtant, ça n’était pas son genre. Elle était forte, assez autoritaire mais aussi tendre et gentille quand il le fallait. Jane, sentant que quelque chose clochait, s’approcha de son bureau. Il prit la poignée et ouvrit sans hésitation.
- Pourquoi ne frappez-vous jamais, Jane, bon sang ?!
- Vous semblée frustrée, avec un tantinet d’agacement et d’énervement. Qu’est ce qui se passe ?
- Depuis quand vous souciez-vous de mon bien-être ? Sortez.
- Vous savez quoi ? Même quand j’essaie d’être gentil, vous ne me respectez pas !
- Vous respecter ? Ce n’est pas moi qui ouvre des portes comme ça, à la volée ! cria-t-elle. Et vous n’êtes pas gentil, vous n’êtes qu’un salopard égocentrique et manipulateur !
Elle regretta aussitôt ces paroles. Le visage de Jane avait légèrement changé. Il parut pendant ¼ de seconde déstabilisé, et même attristé par cette constatation. Il sortit, et dit à Rigsby au passage :
- Elle n’a pas l’air de bonne humeur, ce matin.
- Ah, euh, oui, mais pourquoi tu me dis … ça, maintenant ?
- Oh, pour rien, pour rien, Rigsby …
Et comme à son habitude, il alla se faire un thé. Lisbon, elle, méditait de son côté. Après quelques secondes (voir minutes), elle se dirigea vers la cuisine.
- Jane, je …
- Je vois dans vos yeux de la pitié, et de la désolation.
- Mais ! Jane !
- Je n’en ai pas besoin. Vous êtes venue me présenter des excuses pour ce que vous avez dit, mais vous le pensez, ce qui nous ramène à penser que vous n’êtes une grande hypocrite. Je n’ai pas besoin de vos excuses miteuses ni d’une leçon de morale.
- Vous ne changerez donc jamais.
- Allons, allons, vous ne savez juste pas apprécier mon charme à sa juste valeur.
Elle lui mit un coup de poing amical dans l’épaule et partit, assez rassurée qu’il ne fasse pas la tête. Mais la vérité, c’est que lui, le grand Patrick Jane était attristé. Il se rappela de leur discussion sur ce qu’ils voudraient laisser après leur mort. Peut-être qu’au fond, il ne s’en fichait pas tant que ça. Il repensa à sa femme et à sa fille, partis trop tôt, à cause de lui. Cho l’observait, la même expression impassible sur le visage qu’à son habitude. Il se dit que quelque chose avait l’air de clocher avec Jane. Ce dernier leva enfin la tête et sourit à l’asiatique. Il posa sa tasse sur le contoir de la cuisine et se dirigea vers son canapé favoris, mais se ravisa. Il prit la direction de son grenier, là où il passait son temps, en particulier lorsqu’il était triste. Car il n’était pas insensible, il n’était pas un psychopathe. Seulement, il savait mieux que quiconque masquer ses expressions. Son téléphone sonna, le nom de Lisbon apparut.
- Lisbon ? Vous ne pouvez déjà plus vous passer de moi ?
- C’est ça, rêvez toujours, dit-elle en s’agaçant du sourire qu’elle imaginait sur le mentaliste. Vous êtes où ?
- Je déduis à votre voix que vous avez besoin de mes services.
- Oui. On a retrouvé un corps et …
- Encore un ?
- Oui, c’est notre métier, je vous rappelle !
- Parlez pour vous, je ne suis que consultant.
- Bon, vous voulez savoir, oui ou non ?
- Ne vous énervez pas comme ça, continuez.
Elle ne réagit pas à sa remarque et dit, assez tristement :
- On a retrouvé un visage dessiné au sang de la victime.
- John le rouge …
- Oui. Je suis désolée.
- Où ?
- Près d’un Ranch, au Texas.
- Au … Texas ? Depuis quand le CBI s’occupe du Texas ?
- J’ai demandé l’affaire, vu que le tueur est probablement …
- Oui, je vois. Lisbon ?
- Oui ?
- Je … Non, rien. Merci.
- Dépêchez-vous.
Ils prirent le SUV Chevrolet. Après quelques heures de route, ils arrivèrent sur le lieu du crime, une petite grange. La victime portait un chapeau de Cow-Boy, des bottes marron ainsi qu’une tenue similaire à celle de Lucky Luke.
- Un vrai texan, dit Lisbon.
- Détrompez-vous, répliqua Jane.
- Quoi ?
- Regardez ses mains. Ses doigts sont manucurés, ses mains sentent la citronnelle, preuve qu’il utilise une crème hydratante. De plus, si vous vous approchez de son cou, vous pourrez sentir de l’eau de Cologne, manifestement chère.
- C’est vrai, confirma-t-elle. Mais pourquoi est-il habillé comme ça ?
- John le Rouge ne fais pas de mise en scène dans ses meurtres. Il nous reste deux possibilités : Soit cet homme s’est habillé comme ça de son plein gré, soit notre tueur n’est pas John le Rouge.
- Mais je parie que vous le savez déjà.
- Allons, Lisbon, ne me surestimez pas, je vais rougir.
- Comme si j’allais faire rougir le grand Jane.
- Vous me flattez, dit-il, alors qu’elle levait les yeux au ciel. Bref, cet homme n’est pas une victime de John le Rouge.
- Comment pouvez-vous en être aussi sûr ?
- L’intuition. Ah, oui, et aussi parce qu’il a la main repliée vers l’extérieur.
- Et alors ?
- Son col est déboutonné. Bien trop bas. Même en supposant qu’il était en train de refaire ses boutons, en tombant sa main aurait dû se replier vers l’intérieur.
- Je vois … Alors qu’est-ce qu’on fait ? Je ne peux pas rendre l’affaire, maintenant ?
- Non, au contraire, c’est une occasion de l’attraper !
- Et comment ? Il n’a pas commis ce crime.
- Vous ne vous souvenez pas ? Il a déjà tué l’auteur d’un crime d’un imitateur, c’est une occasion.
- Vous voulez que je mette la vie de quelqu’un en danger, pour attraper un tueur.
- Ce quelqu’un est lui-même un tueur !
- Bon sang, Jane, faites preuve d’un peu d’humanité ! Un homme est mort, et peut-être que, pour assouvir une simple vengeance, nous aurons une seconde victime sur les bras.
- Une simple vengeance ? Cet homme a massacré ma femme et ma fille !
- Je sais, Jane, et j’en suis désolée, mais on ne peut pas risquer la vie d’un innocent pour assouvir vos désirs de vengeance.
Il avait une mine plus que triste. Lisbon ne dit plus rien. Il lui demanda simplement :
- Vous pourriez sortir, un petit moment, s’il vous plait ?
- D’accord.
Elle sortit en fermant la porte de la grange. Aussitôt que les portes furent fermées, il lâcha son faux air triste et ferma la porte à l’aide d’une pelle. Lisbon frappa aussitôt à la porte.
- Jane ? Ouvrez ! Qu’est-ce que vous foutez encore, bon sang ?!
Il l’ignora et porta le corps vers la trappe. L’homme se plaignit de la mauvaise odeur du souterrain, mais avança lentement avec le corps. Il entendit que Lisbon avait forcé la porte.
- Jane ! Vous êtes où ? Répondez ! Je vous préviens, je pars sans vous, si vous ne revenez pas, et avec ce corps.
Elle soupira et décida de l’attendre un peu. Jane, lui, tomba nez à nez avec un homme. Ce dernier pointa un pistolet vers lui et lui chuchota :
- Ne bougez pas, et ne tentez rien.
- Excusez-moi, monsieur … ?
- Peu importe mon nom, fermez-là.
- Si je puis me permettre, …
- Non, j’ai dit fermez-là ! dit-il en haussant la voix.
Lisbon remarqua la trappe et entendit comme un bruit. Elle l’ouvrit, et dit :
- Jane, sortez, ce n’est pas drôle ! Vous allez le regretter !
L’homme au pistolet se précipita vers Jane et le prit par le cou. Teresa sortit son arme et visa l’homme qui avait pris Jane en otage.
- Posez cette arme et relâchez-le.
- Non ! Vous, vous la posez, et je vous laisserai en vie.
- Si vous voulez mon avis, elle est énervée aujourd’hui, faites ce qu’elle dit, intervint Jane, qui se prit un grand coup de crosse dans le visage.
- Jane !!! dit-elle en en se précipitant vers lui.
- Restez où vous êtes ! dit l’homme avec un coup de sommation.
Elle ne bougea pas, mais on pouvait lire dans ses yeux une colère grandissante. Jane, lui, avait le nez en sang. Il n’avait pas perdu conscience, et par chance n’avait pas le nez cassé, mais il souffrait malgré tout.
(Désolé des petites erreurs de mise en page qui peuvent apparaître, le copier-coller de Word 2010 n'est pas toujours top ...)
N'hésitez pas à critiquer, à donner des conseils ou même des idées pour la suite, c'est ma toute première fic'. Par contre, restez constructives .
--- EDIT ---
Ah mais quelle idiote, j'ai posté dans les fics terminées ... Si un modérateur pouvait déplacer le sujet, ça serait cool
Je vous présente aujourd'hui ma toute première fic', axée sur le couple Jane/Lisbon.
Titre : Jane VS John
Genre : Drame (très peu), humour et romance.
Personnages : Lisbon, Jane, John le Rouge et des visiteurs.
Résumé : Jane va décider d'affronter John le Rouge une bonne fois pour toute. Seulement, plusieurs dilemmes vont se présenter à lui, notamment avec Lisbon. Va-t-il décider d'assouvir sa vengeance à tout prix, au prix même de la vie et de ses relations avec les gens qu'il aime ?
**************
Sommaire
Page 1
- Chapitre 1Sommaire
Page 1
- Chapitre 2
- Chapitre 3
Page 2
- Chapitre 4- Chapitre 5
- Chapitre 6
- Chapitre 7
- Chapitre 8
- Chapitre 9
Page 3
- Chapitre 10- Chapitre 10b (NC-17)
- Chapitre 11
Page 4
- Chapitre 12- Chapitre 13
- Chapitre 14
- Chapitre 15
Page 5
- Chapitre 16- Chapitre 17
- Chapitre 18
- Chapitre 19
- Chapitre 20
- Chapitre 21
Page 6
- Chapitre 22**************
Chapitre 1 : Des débuts difficilesLisbon était en train de classer son courriel, contrairement à son habitude. Jane, lui, arriva en retard au bureau. Elle était agacée par cette manie, mais encore plus aujourd’hui, elle avait passé une mauvaise nuit, à dormir peu, et pour faire de ses nuits des rêves curieux, qui la rendaient malheureuse. Ce matin-là, elle s’était réveillée les larmes aux yeux, pas à cause de son rêve, mais à cause du fait qu’il ne deviendrait probablement jamais réalité. Pourtant, ça n’était pas son genre. Elle était forte, assez autoritaire mais aussi tendre et gentille quand il le fallait. Jane, sentant que quelque chose clochait, s’approcha de son bureau. Il prit la poignée et ouvrit sans hésitation.
- Pourquoi ne frappez-vous jamais, Jane, bon sang ?!
- Vous semblée frustrée, avec un tantinet d’agacement et d’énervement. Qu’est ce qui se passe ?
- Depuis quand vous souciez-vous de mon bien-être ? Sortez.
- Vous savez quoi ? Même quand j’essaie d’être gentil, vous ne me respectez pas !
- Vous respecter ? Ce n’est pas moi qui ouvre des portes comme ça, à la volée ! cria-t-elle. Et vous n’êtes pas gentil, vous n’êtes qu’un salopard égocentrique et manipulateur !
Elle regretta aussitôt ces paroles. Le visage de Jane avait légèrement changé. Il parut pendant ¼ de seconde déstabilisé, et même attristé par cette constatation. Il sortit, et dit à Rigsby au passage :
- Elle n’a pas l’air de bonne humeur, ce matin.
- Ah, euh, oui, mais pourquoi tu me dis … ça, maintenant ?
- Oh, pour rien, pour rien, Rigsby …
Et comme à son habitude, il alla se faire un thé. Lisbon, elle, méditait de son côté. Après quelques secondes (voir minutes), elle se dirigea vers la cuisine.
- Jane, je …
- Je vois dans vos yeux de la pitié, et de la désolation.
- Mais ! Jane !
- Je n’en ai pas besoin. Vous êtes venue me présenter des excuses pour ce que vous avez dit, mais vous le pensez, ce qui nous ramène à penser que vous n’êtes une grande hypocrite. Je n’ai pas besoin de vos excuses miteuses ni d’une leçon de morale.
- Vous ne changerez donc jamais.
- Allons, allons, vous ne savez juste pas apprécier mon charme à sa juste valeur.
Elle lui mit un coup de poing amical dans l’épaule et partit, assez rassurée qu’il ne fasse pas la tête. Mais la vérité, c’est que lui, le grand Patrick Jane était attristé. Il se rappela de leur discussion sur ce qu’ils voudraient laisser après leur mort. Peut-être qu’au fond, il ne s’en fichait pas tant que ça. Il repensa à sa femme et à sa fille, partis trop tôt, à cause de lui. Cho l’observait, la même expression impassible sur le visage qu’à son habitude. Il se dit que quelque chose avait l’air de clocher avec Jane. Ce dernier leva enfin la tête et sourit à l’asiatique. Il posa sa tasse sur le contoir de la cuisine et se dirigea vers son canapé favoris, mais se ravisa. Il prit la direction de son grenier, là où il passait son temps, en particulier lorsqu’il était triste. Car il n’était pas insensible, il n’était pas un psychopathe. Seulement, il savait mieux que quiconque masquer ses expressions. Son téléphone sonna, le nom de Lisbon apparut.
- Lisbon ? Vous ne pouvez déjà plus vous passer de moi ?
- C’est ça, rêvez toujours, dit-elle en s’agaçant du sourire qu’elle imaginait sur le mentaliste. Vous êtes où ?
- Je déduis à votre voix que vous avez besoin de mes services.
- Oui. On a retrouvé un corps et …
- Encore un ?
- Oui, c’est notre métier, je vous rappelle !
- Parlez pour vous, je ne suis que consultant.
- Bon, vous voulez savoir, oui ou non ?
- Ne vous énervez pas comme ça, continuez.
Elle ne réagit pas à sa remarque et dit, assez tristement :
- On a retrouvé un visage dessiné au sang de la victime.
- John le rouge …
- Oui. Je suis désolée.
- Où ?
- Près d’un Ranch, au Texas.
- Au … Texas ? Depuis quand le CBI s’occupe du Texas ?
- J’ai demandé l’affaire, vu que le tueur est probablement …
- Oui, je vois. Lisbon ?
- Oui ?
- Je … Non, rien. Merci.
- Dépêchez-vous.
Ils prirent le SUV Chevrolet. Après quelques heures de route, ils arrivèrent sur le lieu du crime, une petite grange. La victime portait un chapeau de Cow-Boy, des bottes marron ainsi qu’une tenue similaire à celle de Lucky Luke.
- Un vrai texan, dit Lisbon.
- Détrompez-vous, répliqua Jane.
- Quoi ?
- Regardez ses mains. Ses doigts sont manucurés, ses mains sentent la citronnelle, preuve qu’il utilise une crème hydratante. De plus, si vous vous approchez de son cou, vous pourrez sentir de l’eau de Cologne, manifestement chère.
- C’est vrai, confirma-t-elle. Mais pourquoi est-il habillé comme ça ?
- John le Rouge ne fais pas de mise en scène dans ses meurtres. Il nous reste deux possibilités : Soit cet homme s’est habillé comme ça de son plein gré, soit notre tueur n’est pas John le Rouge.
- Mais je parie que vous le savez déjà.
- Allons, Lisbon, ne me surestimez pas, je vais rougir.
- Comme si j’allais faire rougir le grand Jane.
- Vous me flattez, dit-il, alors qu’elle levait les yeux au ciel. Bref, cet homme n’est pas une victime de John le Rouge.
- Comment pouvez-vous en être aussi sûr ?
- L’intuition. Ah, oui, et aussi parce qu’il a la main repliée vers l’extérieur.
- Et alors ?
- Son col est déboutonné. Bien trop bas. Même en supposant qu’il était en train de refaire ses boutons, en tombant sa main aurait dû se replier vers l’intérieur.
- Je vois … Alors qu’est-ce qu’on fait ? Je ne peux pas rendre l’affaire, maintenant ?
- Non, au contraire, c’est une occasion de l’attraper !
- Et comment ? Il n’a pas commis ce crime.
- Vous ne vous souvenez pas ? Il a déjà tué l’auteur d’un crime d’un imitateur, c’est une occasion.
- Vous voulez que je mette la vie de quelqu’un en danger, pour attraper un tueur.
- Ce quelqu’un est lui-même un tueur !
- Bon sang, Jane, faites preuve d’un peu d’humanité ! Un homme est mort, et peut-être que, pour assouvir une simple vengeance, nous aurons une seconde victime sur les bras.
- Une simple vengeance ? Cet homme a massacré ma femme et ma fille !
- Je sais, Jane, et j’en suis désolée, mais on ne peut pas risquer la vie d’un innocent pour assouvir vos désirs de vengeance.
Il avait une mine plus que triste. Lisbon ne dit plus rien. Il lui demanda simplement :
- Vous pourriez sortir, un petit moment, s’il vous plait ?
- D’accord.
Elle sortit en fermant la porte de la grange. Aussitôt que les portes furent fermées, il lâcha son faux air triste et ferma la porte à l’aide d’une pelle. Lisbon frappa aussitôt à la porte.
- Jane ? Ouvrez ! Qu’est-ce que vous foutez encore, bon sang ?!
Il l’ignora et porta le corps vers la trappe. L’homme se plaignit de la mauvaise odeur du souterrain, mais avança lentement avec le corps. Il entendit que Lisbon avait forcé la porte.
- Jane ! Vous êtes où ? Répondez ! Je vous préviens, je pars sans vous, si vous ne revenez pas, et avec ce corps.
Elle soupira et décida de l’attendre un peu. Jane, lui, tomba nez à nez avec un homme. Ce dernier pointa un pistolet vers lui et lui chuchota :
- Ne bougez pas, et ne tentez rien.
- Excusez-moi, monsieur … ?
- Peu importe mon nom, fermez-là.
- Si je puis me permettre, …
- Non, j’ai dit fermez-là ! dit-il en haussant la voix.
Lisbon remarqua la trappe et entendit comme un bruit. Elle l’ouvrit, et dit :
- Jane, sortez, ce n’est pas drôle ! Vous allez le regretter !
L’homme au pistolet se précipita vers Jane et le prit par le cou. Teresa sortit son arme et visa l’homme qui avait pris Jane en otage.
- Posez cette arme et relâchez-le.
- Non ! Vous, vous la posez, et je vous laisserai en vie.
- Si vous voulez mon avis, elle est énervée aujourd’hui, faites ce qu’elle dit, intervint Jane, qui se prit un grand coup de crosse dans le visage.
- Jane !!! dit-elle en en se précipitant vers lui.
- Restez où vous êtes ! dit l’homme avec un coup de sommation.
Elle ne bougea pas, mais on pouvait lire dans ses yeux une colère grandissante. Jane, lui, avait le nez en sang. Il n’avait pas perdu conscience, et par chance n’avait pas le nez cassé, mais il souffrait malgré tout.
(Désolé des petites erreurs de mise en page qui peuvent apparaître, le copier-coller de Word 2010 n'est pas toujours top ...)
N'hésitez pas à critiquer, à donner des conseils ou même des idées pour la suite, c'est ma toute première fic'. Par contre, restez constructives .
--- EDIT ---
Ah mais quelle idiote, j'ai posté dans les fics terminées ... Si un modérateur pouvait déplacer le sujet, ça serait cool
Dernière édition par RL77LUC le Lun 27 Fév 2012 - 19:36, édité 4 fois
RL77LUC- Distributeur de café
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Re: Jane VS John ^
Wouaw pour un début ca décoiffe
VLS!!!! :vivement: :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
VLS!!!! :vivement: :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
Re: Jane VS John ^
Un très bon début, accrocheur...
On a même droit à la martyrisation du nez de Jane
Maintenant pour la présentation il faudrait que tu aères un peu ton texte en créant des paragraphes
Ton chapitre a des airs de "pavé" qui risque de rebuter certaines lectrices
Je vais surveiller la suite :bounce: :bounce: :bounce:
On a même droit à la martyrisation du nez de Jane
Maintenant pour la présentation il faudrait que tu aères un peu ton texte en créant des paragraphes
Ton chapitre a des airs de "pavé" qui risque de rebuter certaines lectrices
Je vais surveiller la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Jane VS John ^
Pour l'aération, Word le faisait (interlignes auto) mais ça n'est pas retranscrit. Je vais éditer, puis écrire la suite.
RL77LUC- Distributeur de café
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Re: Jane VS John ^
Désolé pour le double-post, mais voici déjà le second chapitre de ma fic' :
Chapitre 2 : Un Jane disparu, 0 de retrouvés ...
Lisbon n’osait esquisser l’ombre d’un mouvement. Le cas échéant, Jane risquerait d’être blessé, ou pire. Elle sortit ces pensées sombres de sa tête et se concentra. Qu’aurait-il fait à sa place ? Elle l’ignorait, elle n’était pas mentaliste, après tout … Une goutte de sueur perla sur son front. L’homme plissa les yeux, attendant une occasion.
- Allez, ça suffit ce petit manège, posez votre arme ! Répéta Lisbon.
- Je vais vous proposer deux choix. Je vais compter jusqu’à trois. A l’issue de ce décompte, soit je pars avec l’otage, soit je vous tue et je m’occupe ensuite de son cas. 1 …
- Attendez ! On peut peut-être négocier !
- 2 …
Elle posa son arme doucement, s’avouant vaincue. Jane avait du sang plein le visage. Le tueur recula doucement, avec son otage, plutôt docile. Le tueur grimpa l’échelle du bout du souterrain, et ferma la trappe avec un meuble posé dessus. Lisbon essaya de l’enfoncer, mais la commode était trop lourde. Il sortit sur une petite maisonnette de campagne. Il mit un coup de crosse sur la tempe de Jane, qui s’effondra, inconscient. Il le traîna jusqu’à une voiture banale rouge, et le mit dans le coffre.
Le consultant se réveilla et porta la main à son nez. Il ne saignait plus, mais lui faisait toujours mal. Il tambourina au coffre, mais s’aperçut rapidement que, soit le coffre était insonorisé, soit il roulait sur des petites routes où il n’y avait personne. Il dit pour lui-même : « Je maudis le Texas ». Il se retourna, et espéra que Lisbon soit à sa recherche. Il lui faisait confiance. Il avait également vu son visage, lorsqu’elle avait capitulée. Il y avait vu de la colère, de la soumission forcée, mais aussi de l’inquiétude.
Lisbon, elle, fonçait, gyrophares allumés vers le CBI. Elle décrocha son téléphone et composa un numéro.
- Cho.
- Ici Lisbon, je n’ai pas le temps pour les formalités. Jane s’est fait enlever.
- Encore ?
- Je le crains.
- L’affaire du Texas ?
- Oui. Le tueur, enfin, le suspect, se trouvait dans un sous-sol. Jane s’est tiré avec le corps, mais il a rencontré cet homme qui l’a pris en otage. J’ai besoin tout d’abord, que vous alliez chercher le corps qui est resté dans le sous-sol, et aussi de chercher Jane.
- D’accord, patron.
Cho avertit le reste de l’équipe. Van Pelt demanda :
- On ne prévient pas Hightower ?
- Pas le moment, répliqua Cho.
Lisbon sortit à ce moment de l’ascenseur. Elle leur dit :
- Je veux que Risgby et Van Pelt, vous alliez chercher le corps dans la grange.
- Bien patron.
- Cho, tu viens avec moi, il faut chercher Jane.
- Mais on va où ?
- J’ai relevé de la peinture rouge sur le lieu de l’enlèvement. Je pense que notre kidnappeur en possède une.
- Mais je pense qu’il y a plus d’une voiture rouge au Texas.
- Je sais. Mais j’ai vu quelque chose d’étrange. Les pneus. Ce sont des pneus tout-terrain, pourtant la taille diffère de pneus de SUV, mais surtout les traces sont trop peu profondes pour être véhicule lourd.
- Je vois. On cherche une petite voiture rouge avec des petits pneus tout-terrain dans les régions désertes.
- Exactement.
Ils se dirigèrent vers le souterrain, à la recherche de nouveaux indices. Rapidement, ils s’aperçurent que, par chance, la voiture qu’ils poursuivaient avec des fuites d’huiles. Cho établit un périmètre des garages les plus proches. Il y en avait deux. Ils prirent chacun une voiture et se dirigèrent vers ces établissements.
Cho se rangea près du garage. Il poussa la porte. C’était désert. Il prit son arme, et fouilla le bâtiment, sans succès. Le numéro de Lisbon s’afficha sur son portable.
- Patron ? J’ai rien, ici.
- Moi si. J’ai retrouvé la voiture, mais elle est vide. Le garagiste dit qu’une seule personne est sortie. J’ai également la carte d’identité, que le garagiste a prise comme garantie.
- D’accord. Vous pensez que Jane est où ?
- Je ne sais pas. Venez, je vais attendre qu’il revienne.
- Compris.
Van Pelt et Rigsby, eux, téléphonèrent à Lisbon à leur tour.
- Lisbon.
- C’est Van Pelt, patron. On a ramené le corps au légiste. Il dit qu’il est mort de suffocation.
- De suffocation ? Avec quoi ?
- Il ne semble pas avoir été pendu, mais plutôt étranglé.
- On a l’identité de la victime ?
- Il s’agit de Peter Strawsky, homme d’affaires américain. Il semblerait qu’il participe à des activités de torture et de trafic d’humains. D’enfants en particulier.
- Quel monstre …
- Oui. Je vous rappelle dès qu’on a du nouveau.
Elle raccrocha. Lisbon prit une chaise, au moment où un homme masqué entra …
Chapitre 2 : Un Jane disparu, 0 de retrouvés ...
Lisbon n’osait esquisser l’ombre d’un mouvement. Le cas échéant, Jane risquerait d’être blessé, ou pire. Elle sortit ces pensées sombres de sa tête et se concentra. Qu’aurait-il fait à sa place ? Elle l’ignorait, elle n’était pas mentaliste, après tout … Une goutte de sueur perla sur son front. L’homme plissa les yeux, attendant une occasion.
- Allez, ça suffit ce petit manège, posez votre arme ! Répéta Lisbon.
- Je vais vous proposer deux choix. Je vais compter jusqu’à trois. A l’issue de ce décompte, soit je pars avec l’otage, soit je vous tue et je m’occupe ensuite de son cas. 1 …
- Attendez ! On peut peut-être négocier !
- 2 …
Elle posa son arme doucement, s’avouant vaincue. Jane avait du sang plein le visage. Le tueur recula doucement, avec son otage, plutôt docile. Le tueur grimpa l’échelle du bout du souterrain, et ferma la trappe avec un meuble posé dessus. Lisbon essaya de l’enfoncer, mais la commode était trop lourde. Il sortit sur une petite maisonnette de campagne. Il mit un coup de crosse sur la tempe de Jane, qui s’effondra, inconscient. Il le traîna jusqu’à une voiture banale rouge, et le mit dans le coffre.
Le consultant se réveilla et porta la main à son nez. Il ne saignait plus, mais lui faisait toujours mal. Il tambourina au coffre, mais s’aperçut rapidement que, soit le coffre était insonorisé, soit il roulait sur des petites routes où il n’y avait personne. Il dit pour lui-même : « Je maudis le Texas ». Il se retourna, et espéra que Lisbon soit à sa recherche. Il lui faisait confiance. Il avait également vu son visage, lorsqu’elle avait capitulée. Il y avait vu de la colère, de la soumission forcée, mais aussi de l’inquiétude.
Lisbon, elle, fonçait, gyrophares allumés vers le CBI. Elle décrocha son téléphone et composa un numéro.
- Cho.
- Ici Lisbon, je n’ai pas le temps pour les formalités. Jane s’est fait enlever.
- Encore ?
- Je le crains.
- L’affaire du Texas ?
- Oui. Le tueur, enfin, le suspect, se trouvait dans un sous-sol. Jane s’est tiré avec le corps, mais il a rencontré cet homme qui l’a pris en otage. J’ai besoin tout d’abord, que vous alliez chercher le corps qui est resté dans le sous-sol, et aussi de chercher Jane.
- D’accord, patron.
Cho avertit le reste de l’équipe. Van Pelt demanda :
- On ne prévient pas Hightower ?
- Pas le moment, répliqua Cho.
Lisbon sortit à ce moment de l’ascenseur. Elle leur dit :
- Je veux que Risgby et Van Pelt, vous alliez chercher le corps dans la grange.
- Bien patron.
- Cho, tu viens avec moi, il faut chercher Jane.
- Mais on va où ?
- J’ai relevé de la peinture rouge sur le lieu de l’enlèvement. Je pense que notre kidnappeur en possède une.
- Mais je pense qu’il y a plus d’une voiture rouge au Texas.
- Je sais. Mais j’ai vu quelque chose d’étrange. Les pneus. Ce sont des pneus tout-terrain, pourtant la taille diffère de pneus de SUV, mais surtout les traces sont trop peu profondes pour être véhicule lourd.
- Je vois. On cherche une petite voiture rouge avec des petits pneus tout-terrain dans les régions désertes.
- Exactement.
Ils se dirigèrent vers le souterrain, à la recherche de nouveaux indices. Rapidement, ils s’aperçurent que, par chance, la voiture qu’ils poursuivaient avec des fuites d’huiles. Cho établit un périmètre des garages les plus proches. Il y en avait deux. Ils prirent chacun une voiture et se dirigèrent vers ces établissements.
Cho se rangea près du garage. Il poussa la porte. C’était désert. Il prit son arme, et fouilla le bâtiment, sans succès. Le numéro de Lisbon s’afficha sur son portable.
- Patron ? J’ai rien, ici.
- Moi si. J’ai retrouvé la voiture, mais elle est vide. Le garagiste dit qu’une seule personne est sortie. J’ai également la carte d’identité, que le garagiste a prise comme garantie.
- D’accord. Vous pensez que Jane est où ?
- Je ne sais pas. Venez, je vais attendre qu’il revienne.
- Compris.
Van Pelt et Rigsby, eux, téléphonèrent à Lisbon à leur tour.
- Lisbon.
- C’est Van Pelt, patron. On a ramené le corps au légiste. Il dit qu’il est mort de suffocation.
- De suffocation ? Avec quoi ?
- Il ne semble pas avoir été pendu, mais plutôt étranglé.
- On a l’identité de la victime ?
- Il s’agit de Peter Strawsky, homme d’affaires américain. Il semblerait qu’il participe à des activités de torture et de trafic d’humains. D’enfants en particulier.
- Quel monstre …
- Oui. Je vous rappelle dès qu’on a du nouveau.
Elle raccrocha. Lisbon prit une chaise, au moment où un homme masqué entra …
RL77LUC- Distributeur de café
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Re: Jane VS John ^
Quand il y a moins d'une heure entre deux messages il vaut mieux l'éditer
Il est ou Jane ?
C'est vraiment parti sur les chapeaux de roues ton histoire...
J'aime le "encore" de Cho quand Lisbon lui dit que le consultant a été enlevé
Par contre la victime me fait penser à un de ces types qu'on peut croiser dans les "sympathiques" films "Hostel"
J'ai l'impression que Lisbon ne va pas tarder à rejoindre son consultant...
Il est ou Jane ?
C'est vraiment parti sur les chapeaux de roues ton histoire...
J'aime le "encore" de Cho quand Lisbon lui dit que le consultant a été enlevé
Par contre la victime me fait penser à un de ces types qu'on peut croiser dans les "sympathiques" films "Hostel"
J'ai l'impression que Lisbon ne va pas tarder à rejoindre son consultant...
Johel- In Jane we trust
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Re: Jane VS John ^
Encore faudrait-il que son consultant soit encore vivant, . Mais bon, visiblement, on peut rien te cacher .
Mais l'histoire part sur les chapeaux de roue, car j'ai prévu qu'il se passe d'autres choses (c'est en quelque sorte une mise dans le bain), mais je n'en dit pas plus.
Mais l'histoire part sur les chapeaux de roue, car j'ai prévu qu'il se passe d'autres choses (c'est en quelque sorte une mise dans le bain), mais je n'en dit pas plus.
RL77LUC- Distributeur de café
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Re: Jane VS John ^
RL77LUC a écrit:Encore faudrait-il que son consultant soit encore vivant, . Mais bon, visiblement, on peut rien te cacher .
Mais l'histoire part sur les chapeaux de roue, car j'ai prévu qu'il se passe d'autres choses (c'est en quelque sorte une mise dans le bain), mais je n'en dit pas plus.
Chouette je veux en savoir encore plus
Re: Jane VS John ^
Pour ça, il faudra attendre le prochain chapitre
RL77LUC- Distributeur de café
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Re: Jane VS John ^
Je sais, je suis cruelle
Dernière édition par RL77LUC le Dim 25 Déc 2011 - 19:25, édité 1 fois
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Re: Jane VS John ^
Voilà enfin le Chapitre 3 de ma fic'. Toujours pareil, faites-moi part de vos coms et dites-moi si vous aimez .
Lisbon prit son arme, et lui intima l’ordre de se mettre à genou. L’homme s’exécuta. Elle lui passa les menottes et enleva son masque.
- Où est Jane ?
- Qui ça ? L’idiot d’otage ? Il ne servait plus à rien, je m’en suis débarrassé.
Lisbon ne parvint pas à assimiler ce qu’elle entendait. Jane était … mort. Elle sentit des larmes couler le long de ses joues. Elle n’arrivait pas à encaisser. Puis tout ce désespoir se mua en colère, puis en haine. Elle lui décocha une droite magistrale, et l’homme tomba, inconscient avec le nez brisé et la lèvre ouverte. Lisbon tomba à genoux, anéantie. Elle n’aurait jamais cru que la mort de Jane lui ferait autant de peine. Mais malgré tous ses excès, ses tours de passe-passe et son irrespect envers tout, elle tenait beaucoup à lui. Certes, il était casse-pieds, manipulateur et parfois désagréable, mais elle avait su apercevoir une partie de lui que peu de personnes lui connaissaient. Personne, depuis que sa femme et sa fille étaient parties, en réalité … Il était également un homme gentil et attentionné, mais blessé. Cruellement blessé et torturé de l’intérieur, il pensait que le meurtre de celui qui avait détruit sa vie le libérerait. Mais il n’en avait pas eu le temps, malheureusement.
Lisbon décida alors qu’elle se vengerait pour lui. Maintenant qu’il avait rejoint sa femme et sa fille, elle poursuivrait sa quête de John le Rouge, celui qui avait massacré la vie de son coéquipier qui ne l’était pas réellement. Pour l’heure, elle décida qu’elle aussi devrait se venger. Cet homme avait tué Jane, et il le regretterait. Elle sortit son arme et visa le tueur. Elle posa le doigt au moment où une voix faible retentit derrière elle.
- Lisbon, je serais vous, je ne ferais pas ça … Ne foutez pas en l’air votre carrière pour un idiot … Comme moi.
Elle se retourna, ne pouvant croire ce qu’elle entendait. Il s’agissait de Jane ! Il s’effondra, plein de sang sur sa poitrine. Il s’était fait tirer dessus, et laissé pour mort. Mais il s’était réveillé, et était retourné au ranch, malgré son épuisement. Lisbon courut vers lui et s’agenouilla à son chevet. Elle se remit à sangloter.
- Jane ! Jane ! Vous n’avez pas intérêt à mourir, parce que je ne me le pardonnerais pas !
- C’est pas dans mes plans immédiats, dit-il avec un sourire.
- Ne fermez pas les yeux ! Restez avec moi !
Elle appela une ambulance. Cho la rejoignit, accompagné de Rigsby. Ils arrêtèrent le tueur. L’ambulance arriva, gyrophares allumés. Jane luttait de toutes ses forces pour ne pas abandonner la jeune femme. Lisbon monta avec Jane dans l’ambulance.
- Lisbon …
- Oui ?
- Si je ne survis pas …
- Non. Vous me le direz une fois que vous vous en sortirez.
- Mais si je n’en ai pas le temps …
- Ne me laissez pas, Jane … Ne me laissez pas, implora-t-elle.
Il acquiesça, mais ses forces l’abandonnaient. Il n’en pouvait plus. Ses yeux commencèrent à se fermer tous seuls. Lisbon hurlait, il sentit une douleur dans la joue. Elle l’avait giflée. Il esquissa un dernier sourire triste et sombra dans l’inconscient.
Du blanc. Beaucoup de blanc. C’est la première chose que Jane discerna. Un hôpital. Ou le paradis. Il s’autorisa à sourire de cette idiotie, il n’y croyait pas. Puis un visage. Un visage qui a l’air plutôt effrayé. Non, pas effrayé, triste. Très triste, mais hystérique. Lisbon s’était penchée au-dessus de Jane. Elle avait passé les trois derniers jours à son chevet, en attendant qu’il se réveille. Une fois qu’il était pleinement réveillé, elle demanda :
- Jane ? Ça va ?
- Jane … C’est mon nom ?
- Jane ! Vous ne vous souvenez de rien ? demanda-t-elle, tout à coup inquiète.
- Non … Je peux vous poser une question.
- Euh … Oui ?
- Est-ce que nous avons couché ensemble ? Vous êtes flic, mais vous prenez soin de moi … Donc c’est probablement que nous avons couché ensemble …
- Non ! affirma-t-elle, en simulant une moue de dégoût. Mais la vérité, c’est que ça ne la dégoûtait pas tant que ça.
- Mais on y travaille activement ?
Elle ne répondit pas, et un médecin entra. Le médecin lui demanda s’il avait des problèmes.
- Lisbon, vous pourriez sortir s’il vous plait ? Demanda-t-il
- Mais ! Je ne vous ai pas donné mon nom, comment pouvez- vous …
Elle ne finit pas sa phrase. Elle fut tout à coup en colère et cria :
- Espèce de salopard manipulateur ! Vous avez joué avec mes …
- Vos quoi ?
Elle n’arrivait pas le dire. Ses sentiments. C’était pour l’instant au-dessus de ses forces. Il fit le sourire type « Je vous ai eue ». Elle sortit en furie. Jane rassura le médecin, qui le quitta à son tour. Il se retrouva un peu seul.
***************
Chapitre 3 : Des retrouvailles mouvementéesLisbon prit son arme, et lui intima l’ordre de se mettre à genou. L’homme s’exécuta. Elle lui passa les menottes et enleva son masque.
- Où est Jane ?
- Qui ça ? L’idiot d’otage ? Il ne servait plus à rien, je m’en suis débarrassé.
Lisbon ne parvint pas à assimiler ce qu’elle entendait. Jane était … mort. Elle sentit des larmes couler le long de ses joues. Elle n’arrivait pas à encaisser. Puis tout ce désespoir se mua en colère, puis en haine. Elle lui décocha une droite magistrale, et l’homme tomba, inconscient avec le nez brisé et la lèvre ouverte. Lisbon tomba à genoux, anéantie. Elle n’aurait jamais cru que la mort de Jane lui ferait autant de peine. Mais malgré tous ses excès, ses tours de passe-passe et son irrespect envers tout, elle tenait beaucoup à lui. Certes, il était casse-pieds, manipulateur et parfois désagréable, mais elle avait su apercevoir une partie de lui que peu de personnes lui connaissaient. Personne, depuis que sa femme et sa fille étaient parties, en réalité … Il était également un homme gentil et attentionné, mais blessé. Cruellement blessé et torturé de l’intérieur, il pensait que le meurtre de celui qui avait détruit sa vie le libérerait. Mais il n’en avait pas eu le temps, malheureusement.
Lisbon décida alors qu’elle se vengerait pour lui. Maintenant qu’il avait rejoint sa femme et sa fille, elle poursuivrait sa quête de John le Rouge, celui qui avait massacré la vie de son coéquipier qui ne l’était pas réellement. Pour l’heure, elle décida qu’elle aussi devrait se venger. Cet homme avait tué Jane, et il le regretterait. Elle sortit son arme et visa le tueur. Elle posa le doigt au moment où une voix faible retentit derrière elle.
- Lisbon, je serais vous, je ne ferais pas ça … Ne foutez pas en l’air votre carrière pour un idiot … Comme moi.
Elle se retourna, ne pouvant croire ce qu’elle entendait. Il s’agissait de Jane ! Il s’effondra, plein de sang sur sa poitrine. Il s’était fait tirer dessus, et laissé pour mort. Mais il s’était réveillé, et était retourné au ranch, malgré son épuisement. Lisbon courut vers lui et s’agenouilla à son chevet. Elle se remit à sangloter.
- Jane ! Jane ! Vous n’avez pas intérêt à mourir, parce que je ne me le pardonnerais pas !
- C’est pas dans mes plans immédiats, dit-il avec un sourire.
- Ne fermez pas les yeux ! Restez avec moi !
Elle appela une ambulance. Cho la rejoignit, accompagné de Rigsby. Ils arrêtèrent le tueur. L’ambulance arriva, gyrophares allumés. Jane luttait de toutes ses forces pour ne pas abandonner la jeune femme. Lisbon monta avec Jane dans l’ambulance.
- Lisbon …
- Oui ?
- Si je ne survis pas …
- Non. Vous me le direz une fois que vous vous en sortirez.
- Mais si je n’en ai pas le temps …
- Ne me laissez pas, Jane … Ne me laissez pas, implora-t-elle.
Il acquiesça, mais ses forces l’abandonnaient. Il n’en pouvait plus. Ses yeux commencèrent à se fermer tous seuls. Lisbon hurlait, il sentit une douleur dans la joue. Elle l’avait giflée. Il esquissa un dernier sourire triste et sombra dans l’inconscient.
Du blanc. Beaucoup de blanc. C’est la première chose que Jane discerna. Un hôpital. Ou le paradis. Il s’autorisa à sourire de cette idiotie, il n’y croyait pas. Puis un visage. Un visage qui a l’air plutôt effrayé. Non, pas effrayé, triste. Très triste, mais hystérique. Lisbon s’était penchée au-dessus de Jane. Elle avait passé les trois derniers jours à son chevet, en attendant qu’il se réveille. Une fois qu’il était pleinement réveillé, elle demanda :
- Jane ? Ça va ?
- Jane … C’est mon nom ?
- Jane ! Vous ne vous souvenez de rien ? demanda-t-elle, tout à coup inquiète.
- Non … Je peux vous poser une question.
- Euh … Oui ?
- Est-ce que nous avons couché ensemble ? Vous êtes flic, mais vous prenez soin de moi … Donc c’est probablement que nous avons couché ensemble …
- Non ! affirma-t-elle, en simulant une moue de dégoût. Mais la vérité, c’est que ça ne la dégoûtait pas tant que ça.
- Mais on y travaille activement ?
Elle ne répondit pas, et un médecin entra. Le médecin lui demanda s’il avait des problèmes.
- Lisbon, vous pourriez sortir s’il vous plait ? Demanda-t-il
- Mais ! Je ne vous ai pas donné mon nom, comment pouvez- vous …
Elle ne finit pas sa phrase. Elle fut tout à coup en colère et cria :
- Espèce de salopard manipulateur ! Vous avez joué avec mes …
- Vos quoi ?
Elle n’arrivait pas le dire. Ses sentiments. C’était pour l’instant au-dessus de ses forces. Il fit le sourire type « Je vous ai eue ». Elle sortit en furie. Jane rassura le médecin, qui le quitta à son tour. Il se retrouva un peu seul.
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Re: Jane VS John ^
Le début est sympa mais reprendre la scène du 4x10 sur l'amnésie...J'aurais parié que c'était une blague de Jane...et j'avais raison...
Maintenant reste à voir comment tu vas faire évoluer l'histoire...
Maintenant reste à voir comment tu vas faire évoluer l'histoire...
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Re: Jane VS John ^
De ce point de vue, ne te fais pas de soucis, je sais exactement ce que je vais faire . J'ai oublié de préciser que le chapitre 3 (précédent) et le 4 (et sans doute le 5) contiendront des spoilers de la saison 4 (En particulier l'ep10).
Sinon, ça te plaît ?
Sinon, ça te plaît ?
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Re: Jane VS John ^
Ne t'inquiètes pas à ce niveau là, si ça ne me plaisait pas je ne déposerais pas de commentaire
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Re: Jane VS John ^
Ah, je suis rassurée alors
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Re: Jane VS John ^
Vu que je suis motivée, je vous donne le chapitre 4 :p. Je pense même écrire le 5 d'ici ce soir, et peut-être le poster en soirée ou cette nuit, voir demain pour vous faire languir .
Il attendit environ cinq minutes, avant de se décider de « crier » d’une voix faible : « Lisbon ! J’ai besoin de vous ! ». Il criait de plus en plus fort, mais la jeune femme ne semblait pas décider à bouger. Il ressentit une douleur croissante à la poitrine mais continuait de crier. Elle finit par venir :
- Fermez-là un peu ! Vous allez réveiller le bâtiment ! dit-elle d’une voix sèche.
- Vous m’en voulez, n’est-ce pas ?
Elle ne prit pas la peine de répondre et changea de sujet.
- Qu’est-ce que vous voulez ?
- Excusez-moi, Lisbon, je ne savais pas que ça vous causerai autant de peine …
- Je ne suis pas peinée ! dit-elle d’un coup, sentant que son visage devenait rouge.
- Mais pourquoi vous faites tant d’histoires pour ça ? Ce n’est qu’une petite plaisanterie … A moins que …
Jane ne termina pas sa phrase. Etait-ce seulement possible ? Est-ce que cette femme ressentait quelque chose ? Il ne cessait de se le demander. Elle demeurait muette. Il vit les yeux de la femme se mouiller.
- Lisbon … Je suis désolé. Je ne pensais pas que ça aurait autant d’impact.
- C’est moi qui aie été idiote, répliqua-t-elle avant de se rapprocher et de prendre sa main.
Jane commençait à tirer légèrement sur le bras de Lisbon. Celle-ci se rapprochait de plus en plus. Le mentaliste sécha ses larmes d’un revers de la main et lui caressa la joue. Lisbon rougit et fit de grands yeux.
- Ne paraissez pas si surprise …
Jane levait la tête. Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres que celles de la femme. Quelqu’un se racla la gorge à l’entrée. Lisbon se rassit d’un coup sec. C’était Cho, Rigsby et Van Pelt. Cette dernière dit :
- Oh, excusez-moi patron … On venait voir Jane.
- Pas de soucis, de toute façon j’allais partir.
Lisbon se leva et passa la porte, sans se retourner vers Jane, qui fronça légèrement les sourcils. Rigsby s’approcha et lui dit :
- Je suis content que tu sois pas mort. Tu dois toujours me dire comment tu fais avec la pièce pour qu’elle retombe où tu veux.
- Même pas en rêve, Rigsby.
Ils parlèrent de tout et de rien pendant un quart d’heure, avant de partir à leur tour. Jane se retrouva à nouveau seul. Il réfléchit à ce qu’il s’était passé avant. Ce presque-baiser. Lisbon avait laissé entendre qu’elle avait peut-être des sentiments pour lui, mais il en doutait. Alors qu’il était mentaliste, il ne se rendait même pas compte de ses sentiments. La vérité, c’est qu’elle possédait un don que seuls deux personnes avant elle avaient eu : Sa femme et … John Le Rouge. Il ne pouvait pas lire en eux. Ils étaient insondables. Leurs expressions semblaient uniques et incomparables, comme si elles étaient masquées comme une voix. Certes, il pouvait lire quand Lisbon mentait, mais ne comprenait pas ses expressions, comme si elle parlait une langue des expressions corporelles différente.
Il sourit en évaporant ces idées de sa tête, et décida de sortir de cet hôpital. Il s’y ennuyait. Il se leva, en tenant sa blessure au creux de sa main. Il sortit de l’hôpital, malgré les protestations des médecins. Il arriva devant le CBI et essaya d’ouvrir la porte, en vain. Il n’avait pas pu récupérer ses clés, et donc il ne pouvait donc pas dormir chez lui non plus. Il vola alors sa propre voiture et s’arrêta devant chez Lisbon. Il frappa à la porte, et une Lisbon en chemise de nuit vint lui ouvrir. Il eut un petit sourire amusé, et demanda :
- Lisbon, je peux dormir chez vous ? Je n’ai plus mes clés.
- Qu’est-ce que vous foutez là ? Vous devriez être à l’hôpital !
- Je me sentais trop seul, là-bas.
- Parce que vous croyez que je vais vous laisser dormir dans mon lit en plus ? dit-elle, regrettant aussitôt ces paroles et en devenant cramoisie.
- Je peux aussi dormir sur le canapé, bien sûr …
Elle laissa entrer et il s’installa. Lisbon, elle, s’assit sur son lit. Elle ne parvenait plus à dormir, en sachant qu’il n’était qu’à une porte d’elle. Elle posa la main sur la poignée …
Et voilà. Une info (même si elle est prévisible) est dissimulée dans le chapitre. A vous de la trouver
****************
Chapitre 4 : L'amour est aveugleIl attendit environ cinq minutes, avant de se décider de « crier » d’une voix faible : « Lisbon ! J’ai besoin de vous ! ». Il criait de plus en plus fort, mais la jeune femme ne semblait pas décider à bouger. Il ressentit une douleur croissante à la poitrine mais continuait de crier. Elle finit par venir :
- Fermez-là un peu ! Vous allez réveiller le bâtiment ! dit-elle d’une voix sèche.
- Vous m’en voulez, n’est-ce pas ?
Elle ne prit pas la peine de répondre et changea de sujet.
- Qu’est-ce que vous voulez ?
- Excusez-moi, Lisbon, je ne savais pas que ça vous causerai autant de peine …
- Je ne suis pas peinée ! dit-elle d’un coup, sentant que son visage devenait rouge.
- Mais pourquoi vous faites tant d’histoires pour ça ? Ce n’est qu’une petite plaisanterie … A moins que …
Jane ne termina pas sa phrase. Etait-ce seulement possible ? Est-ce que cette femme ressentait quelque chose ? Il ne cessait de se le demander. Elle demeurait muette. Il vit les yeux de la femme se mouiller.
- Lisbon … Je suis désolé. Je ne pensais pas que ça aurait autant d’impact.
- C’est moi qui aie été idiote, répliqua-t-elle avant de se rapprocher et de prendre sa main.
Jane commençait à tirer légèrement sur le bras de Lisbon. Celle-ci se rapprochait de plus en plus. Le mentaliste sécha ses larmes d’un revers de la main et lui caressa la joue. Lisbon rougit et fit de grands yeux.
- Ne paraissez pas si surprise …
Jane levait la tête. Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres que celles de la femme. Quelqu’un se racla la gorge à l’entrée. Lisbon se rassit d’un coup sec. C’était Cho, Rigsby et Van Pelt. Cette dernière dit :
- Oh, excusez-moi patron … On venait voir Jane.
- Pas de soucis, de toute façon j’allais partir.
Lisbon se leva et passa la porte, sans se retourner vers Jane, qui fronça légèrement les sourcils. Rigsby s’approcha et lui dit :
- Je suis content que tu sois pas mort. Tu dois toujours me dire comment tu fais avec la pièce pour qu’elle retombe où tu veux.
- Même pas en rêve, Rigsby.
Ils parlèrent de tout et de rien pendant un quart d’heure, avant de partir à leur tour. Jane se retrouva à nouveau seul. Il réfléchit à ce qu’il s’était passé avant. Ce presque-baiser. Lisbon avait laissé entendre qu’elle avait peut-être des sentiments pour lui, mais il en doutait. Alors qu’il était mentaliste, il ne se rendait même pas compte de ses sentiments. La vérité, c’est qu’elle possédait un don que seuls deux personnes avant elle avaient eu : Sa femme et … John Le Rouge. Il ne pouvait pas lire en eux. Ils étaient insondables. Leurs expressions semblaient uniques et incomparables, comme si elles étaient masquées comme une voix. Certes, il pouvait lire quand Lisbon mentait, mais ne comprenait pas ses expressions, comme si elle parlait une langue des expressions corporelles différente.
Il sourit en évaporant ces idées de sa tête, et décida de sortir de cet hôpital. Il s’y ennuyait. Il se leva, en tenant sa blessure au creux de sa main. Il sortit de l’hôpital, malgré les protestations des médecins. Il arriva devant le CBI et essaya d’ouvrir la porte, en vain. Il n’avait pas pu récupérer ses clés, et donc il ne pouvait donc pas dormir chez lui non plus. Il vola alors sa propre voiture et s’arrêta devant chez Lisbon. Il frappa à la porte, et une Lisbon en chemise de nuit vint lui ouvrir. Il eut un petit sourire amusé, et demanda :
- Lisbon, je peux dormir chez vous ? Je n’ai plus mes clés.
- Qu’est-ce que vous foutez là ? Vous devriez être à l’hôpital !
- Je me sentais trop seul, là-bas.
- Parce que vous croyez que je vais vous laisser dormir dans mon lit en plus ? dit-elle, regrettant aussitôt ces paroles et en devenant cramoisie.
- Je peux aussi dormir sur le canapé, bien sûr …
Elle laissa entrer et il s’installa. Lisbon, elle, s’assit sur son lit. Elle ne parvenait plus à dormir, en sachant qu’il n’était qu’à une porte d’elle. Elle posa la main sur la poignée …
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Et voilà. Une info (même si elle est prévisible) est dissimulée dans le chapitre. A vous de la trouver
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Re: Jane VS John ^
Chapitre 5 : Remember your memories
… Et se ravisa. Elle risquait de commettre un impair. Il valait mieux attendre. Le lendemain, elle s’habilla dans sa chambre et sortit, pour constater que Jane était déjà debout. Il avait un thé à la main.
- Salut Lisbon !
- Bonjour Jane.
- Vous avez mauvaise mine, du mal à dormir ?
- Je dois vous rappeler que vous m’avez réveillée à deux heures du matin ?
- Ce n’est pas beau de m’accuser pour des choses dont je ne suis pas à l’origine.
- Qu’est-ce que vous voulez dire ? Demanda-t-elle, en sachant qu’elle regretterait sans doute la réponse.
- Je dis juste que ce n’est pas à cause du fait que j’ai tapé à deux heures du matin qui vous donne cette mine.
Elle se dirigea vers la douche en soupirant. Elle se demandait s’il savait pour ses sentiments. Après tout, c’était probable, il était mentaliste. Pourtant elle croyait déceler un doute … Mais se dit que c’était idiot. Après tout, elle n’était pas comme lui, elle ne lisait pas les gens comme un livre. Récemment, en particulier après son kidnapping, elle se rendait compte que ses sentiments vers Jane dépassaient la simple amitié. Elle était inquiète. Elle espérait ne pas le perdre pour ça. Elle se fit couler un bain et se glissa dans l’eau, nue. Elle rougit encore à l’idée que Jane n’était encore qu’à une porte d’elle, et nue, cette fois.
Jane, lui, de son côté, était perplexe. Les paroles de Lisbon étaient de plus en plus étranges, et pourtant il ne parvenait pas à croire qu’elle éprouvait quelque chose pour lui. Il chassa ces pensées, et sortit sans bruit. Il emmena sa voiture chez le garagiste pour refaire une paire de clés. Il alla également téléphoner au motel et au CBI, pour une autre clé et un badge. En entrant dans les bureaux, il fut surprit de ne pas voir Lisbon. Cette dernière sortit justement de l’ascenseur. Elle lui dit :
- Jane, dans mon bureau. Tout de suite.
Assez étonné, il acquiesça et suivit son patron.
- Oui ? Demanda-t-il
- On vient de me prévenir. On a retrouvé le tueur du Texas tué notre prison.
- Mais … Comment ?
- C’est lui, Jane. John Le Rouge a apposé sa signature.
- Je vois.
- Mais je voudrais également vous parler.
- A propos de quoi ? Demanda-t-il, les yeux légèrement plissés.
- Dernièrement, j’ai beaucoup réfléchi.
- Et ?
- Je veux que vous abandonniez votre idée de vengeance. C’est trop dangereux …
- Je croyais qu’on était d’accord là-dessus. Il est à moi ! Cria-t-il.
Il vit les membres de l’équipe de Lisbon se tourner vers son bureau.
- Venez avec moi, dit-elle. Si vous avez confiance en moi, fermez les yeux. Ne les ouvrez que quand je vous le dirais.
Elle le conduit vers sa voiture et se dirigea vers une maison. Elle ouvrit une porte sur laquelle on pouvait lire une affiche de la police : « Scène de Crime. La maison est scellée sur ordre de M.Parker ». Elle ouvrit la porte et lui fit monter des escaliers. Elle lui dit : « C’est bon. Ouvrez les yeux. ». Il blêmit et s’avança vers la porte d’en face. Elle était entrouverte. Il y vit un smiley de sang sur le mur d’en face. Il baissa la tête et ses yeux s’embuèrent de larmes. Lisbon, qui vit qu’elle était peut-être allée trop loin, dit :
- Je suis désolée …
Au bout d’un moment, il dit :
- Vous êtes … « Désolée » ? dit-il, plein de colère. « Désolée » ?! Sortez …
- Jane …
- J’ai dit, sortez !! hurla-t-il.
Elle ne connaissait pas cet aspect de sa personnalité. Il était en colère, à la limite de la haine. Elle s’en voulut et sortit en silence. Jane resta là un moment, ne pouvant laisser tomber une larme. Il sortit et prit un taxi. Il lui indiqua l’adresse du CBI et il alla dans son grenier. Il prit deux feuilles de papier.
… Et se ravisa. Elle risquait de commettre un impair. Il valait mieux attendre. Le lendemain, elle s’habilla dans sa chambre et sortit, pour constater que Jane était déjà debout. Il avait un thé à la main.
- Salut Lisbon !
- Bonjour Jane.
- Vous avez mauvaise mine, du mal à dormir ?
- Je dois vous rappeler que vous m’avez réveillée à deux heures du matin ?
- Ce n’est pas beau de m’accuser pour des choses dont je ne suis pas à l’origine.
- Qu’est-ce que vous voulez dire ? Demanda-t-elle, en sachant qu’elle regretterait sans doute la réponse.
- Je dis juste que ce n’est pas à cause du fait que j’ai tapé à deux heures du matin qui vous donne cette mine.
Elle se dirigea vers la douche en soupirant. Elle se demandait s’il savait pour ses sentiments. Après tout, c’était probable, il était mentaliste. Pourtant elle croyait déceler un doute … Mais se dit que c’était idiot. Après tout, elle n’était pas comme lui, elle ne lisait pas les gens comme un livre. Récemment, en particulier après son kidnapping, elle se rendait compte que ses sentiments vers Jane dépassaient la simple amitié. Elle était inquiète. Elle espérait ne pas le perdre pour ça. Elle se fit couler un bain et se glissa dans l’eau, nue. Elle rougit encore à l’idée que Jane n’était encore qu’à une porte d’elle, et nue, cette fois.
Jane, lui, de son côté, était perplexe. Les paroles de Lisbon étaient de plus en plus étranges, et pourtant il ne parvenait pas à croire qu’elle éprouvait quelque chose pour lui. Il chassa ces pensées, et sortit sans bruit. Il emmena sa voiture chez le garagiste pour refaire une paire de clés. Il alla également téléphoner au motel et au CBI, pour une autre clé et un badge. En entrant dans les bureaux, il fut surprit de ne pas voir Lisbon. Cette dernière sortit justement de l’ascenseur. Elle lui dit :
- Jane, dans mon bureau. Tout de suite.
Assez étonné, il acquiesça et suivit son patron.
- Oui ? Demanda-t-il
- On vient de me prévenir. On a retrouvé le tueur du Texas tué notre prison.
- Mais … Comment ?
- C’est lui, Jane. John Le Rouge a apposé sa signature.
- Je vois.
- Mais je voudrais également vous parler.
- A propos de quoi ? Demanda-t-il, les yeux légèrement plissés.
- Dernièrement, j’ai beaucoup réfléchi.
- Et ?
- Je veux que vous abandonniez votre idée de vengeance. C’est trop dangereux …
- Je croyais qu’on était d’accord là-dessus. Il est à moi ! Cria-t-il.
Il vit les membres de l’équipe de Lisbon se tourner vers son bureau.
- Venez avec moi, dit-elle. Si vous avez confiance en moi, fermez les yeux. Ne les ouvrez que quand je vous le dirais.
Elle le conduit vers sa voiture et se dirigea vers une maison. Elle ouvrit une porte sur laquelle on pouvait lire une affiche de la police : « Scène de Crime. La maison est scellée sur ordre de M.Parker ». Elle ouvrit la porte et lui fit monter des escaliers. Elle lui dit : « C’est bon. Ouvrez les yeux. ». Il blêmit et s’avança vers la porte d’en face. Elle était entrouverte. Il y vit un smiley de sang sur le mur d’en face. Il baissa la tête et ses yeux s’embuèrent de larmes. Lisbon, qui vit qu’elle était peut-être allée trop loin, dit :
- Je suis désolée …
Au bout d’un moment, il dit :
- Vous êtes … « Désolée » ? dit-il, plein de colère. « Désolée » ?! Sortez …
- Jane …
- J’ai dit, sortez !! hurla-t-il.
Elle ne connaissait pas cet aspect de sa personnalité. Il était en colère, à la limite de la haine. Elle s’en voulut et sortit en silence. Jane resta là un moment, ne pouvant laisser tomber une larme. Il sortit et prit un taxi. Il lui indiqua l’adresse du CBI et il alla dans son grenier. Il prit deux feuilles de papier.
RL77LUC- Distributeur de café
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Re: Jane VS John ^
J'ai beaucoup aimée !!! VLS[strike] :vivement:
L3mOn- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa Lisbon
Loisirs : Faire du sport, sortir avec des amis et surtout rester derrière mon Ordi pour lire vos fictions sur Jisbon <3
Localisation : descendés tout en bas de la France puis tournés à droite, et vous y êtes !
Re: Jane VS John ^
Merci ! La suite est pour ce soir
RL77LUC- Distributeur de café
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Re: Jane VS John ^
Chapitre 6 : Partir ... Ou rester.
Il prit la première, et écrivit longtemps, avec de temps en temps une larme. De toute sa vie, il n’avait jamais pleuré autant en une seule journée. Il finit sa lettre et la replia. Il prit la deuxième, et écrivit plus brièvement. Le midi, alors que tout le monde était sorti, il se dirigea vers le bureau de Lisbon. Il était fermé. Il força la serrure et posa les deux lettres dessus et un petit objet de sa poche. Il descendit et prit sa voiture.
Lisbon rentra du restaurant. Elle avait essayé de se changer les idées, sans succès. Jane ne lui avait pas reparlé. Elle se dirigea vers le grenier, et vit que Jane n’y était pas. L’agent se dit qu’il était sans doute trop tôt, et retourna vers son bureau. Elle y vit deux lettres, et lu la première :
« Teresa,
Je vais aujourd’hui vous parler avec votre prénom. Je n’ai jamais été très doué pour écrire des lettres. Je préfère lire. Dans des gens, ou des livres. Mais nous ne sommes pas ici pour en parler. J’ai beaucoup réfléchi, moi aussi. Je n’arrive pas à lire en vous, telle est la vérité. Je vous l’ai caché longtemps, mais aujourd’hui est un jour particulier.
La vérité, c’est que vous aime, Teresa. J’apprécie tout en vous, aussi bien votre sourire que quand vous me faites des reproches, ou même quand vous ne me parlez plus, car ça ne dure jamais très souvent. J’aime aussi votre visage, votre si beau visage, et votre corps de … déesse. Vous êtes magnifique, intelligente et gentille … Vous êtes parfaite, et je suis fou de vous.
Mais après ce que vous m’avez montré, je crains que vous ne croyiez que je ne suis avec vous que pour assouvir ma vengeance contre John Le Rouge. Vous ne me voyez que comme un ami, ou un fou. Je ne peux pas vous regarder après savoir ça. Je ne peux plus travailler avec vous après ça. Je suis désolé, et vous me manquerez, Teresa. Je vous pleure déjà.
Adieu, Jane. »
Lisbon sentait les larmes couler, et réalisé que ses larmes se mêlaient à celles de Jane, qui avaient fait baver un peu d’encre et déformé le papier. Elle déplia la seconde lettre et vit que c’était une lettre de démission, accompagné du badge du consultant. Elle s’effondra et gémit :
- Jane … Si seulement je m’y étais mieux prise. Je voulais juste vous garder avec moi.
Elle pleura pendant quelques minutes, si bien que Cho, Rigsby et Van Pelt entrèrent et lui demandèrent ce qui n’allait pas. Elle leur répondit :
- Ce qui ne va pas, c’est moi. J’ai tout gâché. Jane est parti …
- Parti où ?
- Parti … Parti. Sans revenir.
- Quoi ?! Mais qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Van Pelt, sous le choc.
- Il ne voulait pas abandonner sa foutue idée de vengeance. Alors, je lui ai montré sa maison, pour lui dire que je ne voulais pas qu’il finisse comme sa femme et sa fille. Mais il est devenu fou de colère, et a décidé de partir.
- Mais c’est impossible … Le Jane que nous connaissons n’aurait pas pu partir comme ça ! protesta Van Pelt, sans y croire.
- Elle a raison, approuva Cho. Jane est toujours si solide. Il y a forcément autre chose …
- La vérité, c’est qu’il a des sentiments pour moi, et qu’ils sont partagés, mais il n’a pas eu le temps de le savoir, dit Lisbon en leur tendant les deux lettres, avant de s’effondrer.
- Vous devez être forte, patron ! Vous devez le retrouver ! dit Rigsby, à l’étonnement de tous. Vous êtes forte, et vous vous aimez ! Retrouvez-le, et faites le lui comprendre !
Voilà !
Il prit la première, et écrivit longtemps, avec de temps en temps une larme. De toute sa vie, il n’avait jamais pleuré autant en une seule journée. Il finit sa lettre et la replia. Il prit la deuxième, et écrivit plus brièvement. Le midi, alors que tout le monde était sorti, il se dirigea vers le bureau de Lisbon. Il était fermé. Il força la serrure et posa les deux lettres dessus et un petit objet de sa poche. Il descendit et prit sa voiture.
Lisbon rentra du restaurant. Elle avait essayé de se changer les idées, sans succès. Jane ne lui avait pas reparlé. Elle se dirigea vers le grenier, et vit que Jane n’y était pas. L’agent se dit qu’il était sans doute trop tôt, et retourna vers son bureau. Elle y vit deux lettres, et lu la première :
« Teresa,
Je vais aujourd’hui vous parler avec votre prénom. Je n’ai jamais été très doué pour écrire des lettres. Je préfère lire. Dans des gens, ou des livres. Mais nous ne sommes pas ici pour en parler. J’ai beaucoup réfléchi, moi aussi. Je n’arrive pas à lire en vous, telle est la vérité. Je vous l’ai caché longtemps, mais aujourd’hui est un jour particulier.
La vérité, c’est que vous aime, Teresa. J’apprécie tout en vous, aussi bien votre sourire que quand vous me faites des reproches, ou même quand vous ne me parlez plus, car ça ne dure jamais très souvent. J’aime aussi votre visage, votre si beau visage, et votre corps de … déesse. Vous êtes magnifique, intelligente et gentille … Vous êtes parfaite, et je suis fou de vous.
Mais après ce que vous m’avez montré, je crains que vous ne croyiez que je ne suis avec vous que pour assouvir ma vengeance contre John Le Rouge. Vous ne me voyez que comme un ami, ou un fou. Je ne peux pas vous regarder après savoir ça. Je ne peux plus travailler avec vous après ça. Je suis désolé, et vous me manquerez, Teresa. Je vous pleure déjà.
Adieu, Jane. »
Lisbon sentait les larmes couler, et réalisé que ses larmes se mêlaient à celles de Jane, qui avaient fait baver un peu d’encre et déformé le papier. Elle déplia la seconde lettre et vit que c’était une lettre de démission, accompagné du badge du consultant. Elle s’effondra et gémit :
- Jane … Si seulement je m’y étais mieux prise. Je voulais juste vous garder avec moi.
Elle pleura pendant quelques minutes, si bien que Cho, Rigsby et Van Pelt entrèrent et lui demandèrent ce qui n’allait pas. Elle leur répondit :
- Ce qui ne va pas, c’est moi. J’ai tout gâché. Jane est parti …
- Parti où ?
- Parti … Parti. Sans revenir.
- Quoi ?! Mais qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Van Pelt, sous le choc.
- Il ne voulait pas abandonner sa foutue idée de vengeance. Alors, je lui ai montré sa maison, pour lui dire que je ne voulais pas qu’il finisse comme sa femme et sa fille. Mais il est devenu fou de colère, et a décidé de partir.
- Mais c’est impossible … Le Jane que nous connaissons n’aurait pas pu partir comme ça ! protesta Van Pelt, sans y croire.
- Elle a raison, approuva Cho. Jane est toujours si solide. Il y a forcément autre chose …
- La vérité, c’est qu’il a des sentiments pour moi, et qu’ils sont partagés, mais il n’a pas eu le temps de le savoir, dit Lisbon en leur tendant les deux lettres, avant de s’effondrer.
- Vous devez être forte, patron ! Vous devez le retrouver ! dit Rigsby, à l’étonnement de tous. Vous êtes forte, et vous vous aimez ! Retrouvez-le, et faites le lui comprendre !
***************
Voilà !
RL77LUC- Distributeur de café
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Re: Jane VS John ^
Faut que teresa la rattrape vite fait!!!
Je sens que jane va faire une grosse betise...
Sinon VLS
Je sens que jane va faire une grosse betise...
Sinon VLS
L3mOn- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa Lisbon
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Localisation : descendés tout en bas de la France puis tournés à droite, et vous y êtes !
Re: Jane VS John ^
Chapitre 7 : Rester et aimer.
Jane, lui, se battait avec la clé de sa voiture. La garagiste avait mal travaillé et la clé ne fonctionnait pas bien. Il vit l’ascenseur bipper. A cette heure-ci, ça ne pouvait être que Lisbon. Il fallait qu’il parte avant. Il ne voulait pas la voir. Sa voiture démarra et l’ascenseur s’ouvrit sur le départ de la voiture. Lisbon prit la sienne et décida de la suivre. Il essaya de la semer, mais elle s’accrochait. Il finit par s’arrêter devant son motel. Elle descendit et l’appela en criant. Il l’ignora. Elle courut, et avant qu’il n’ait pu ouvrir sa chambre, le tourna vers lui et l’embrassa à pleine bouche. Il essaya de se dérober, mais elle le retenait fermement, et il finit par succomber au charme de la femme. Elle se déroba et lui caressa la joue.
- Jane … dit-elle. Vous vous méprenez. Je vous aime, Jane. Je suis aussi folle de vous autant que vous l’êtes de moi. Si je vous ai montré cette pièce, c’est pour vous montrer que je ne voulais pas que ça vous arrive. Mais vous l’avez interprété … autrement. Je vous aime, et vous aimerai toujours !
Il tomba à genoux, la tête dans les mains. Il pleura à chaudes larmes, malgré son tempérament habituellement calme :
- Mais qu’est-ce que j’ai fait … J’ai dit adieu à la femme que j’aimais. Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi je suis comme ça ?!
Lisbon s’agenouilla, et le prit dans ses bras.
- C’est fini. Restez avec moi.
- Je … D’accord.
- Promettez de ne jamais partir.
- Je vous le promets, dit-elle en pleurant à son tour. Qu’est-ce qui vous est passé par la tête ? Où est passé mon consultant liseur de pensées au sourire si craquant ?
Il parvint à esquisser un petit sourire, qu’elle lui rendit. Ils se levèrent et se dirigèrent vers la voiture de Lisbon. Elle le ramena au CBI. Il passa un peu de temps avec elle, un peu tendu du fait de leurs sentiments. Il sortit du bureau de son patron et se dirigea vers Rigsby. Il lui dit discrètement :
- Merci, vieux. Je te la revaudrais cher.
- Pas de quoi, Jane. Et la pièce ?
- Plus tard, Rigsby, plus tard … dit-il en lui tapotant l’épaule.
Il se dirigea vers le grenier, un sourire de satisfaction aux lèvres.
Jane, lui, se battait avec la clé de sa voiture. La garagiste avait mal travaillé et la clé ne fonctionnait pas bien. Il vit l’ascenseur bipper. A cette heure-ci, ça ne pouvait être que Lisbon. Il fallait qu’il parte avant. Il ne voulait pas la voir. Sa voiture démarra et l’ascenseur s’ouvrit sur le départ de la voiture. Lisbon prit la sienne et décida de la suivre. Il essaya de la semer, mais elle s’accrochait. Il finit par s’arrêter devant son motel. Elle descendit et l’appela en criant. Il l’ignora. Elle courut, et avant qu’il n’ait pu ouvrir sa chambre, le tourna vers lui et l’embrassa à pleine bouche. Il essaya de se dérober, mais elle le retenait fermement, et il finit par succomber au charme de la femme. Elle se déroba et lui caressa la joue.
- Jane … dit-elle. Vous vous méprenez. Je vous aime, Jane. Je suis aussi folle de vous autant que vous l’êtes de moi. Si je vous ai montré cette pièce, c’est pour vous montrer que je ne voulais pas que ça vous arrive. Mais vous l’avez interprété … autrement. Je vous aime, et vous aimerai toujours !
Il tomba à genoux, la tête dans les mains. Il pleura à chaudes larmes, malgré son tempérament habituellement calme :
- Mais qu’est-ce que j’ai fait … J’ai dit adieu à la femme que j’aimais. Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi je suis comme ça ?!
Lisbon s’agenouilla, et le prit dans ses bras.
- C’est fini. Restez avec moi.
- Je … D’accord.
- Promettez de ne jamais partir.
- Je vous le promets, dit-elle en pleurant à son tour. Qu’est-ce qui vous est passé par la tête ? Où est passé mon consultant liseur de pensées au sourire si craquant ?
Il parvint à esquisser un petit sourire, qu’elle lui rendit. Ils se levèrent et se dirigèrent vers la voiture de Lisbon. Elle le ramena au CBI. Il passa un peu de temps avec elle, un peu tendu du fait de leurs sentiments. Il sortit du bureau de son patron et se dirigea vers Rigsby. Il lui dit discrètement :
- Merci, vieux. Je te la revaudrais cher.
- Pas de quoi, Jane. Et la pièce ?
- Plus tard, Rigsby, plus tard … dit-il en lui tapotant l’épaule.
Il se dirigea vers le grenier, un sourire de satisfaction aux lèvres.
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