In Sunshine or in Shadow ^
+17
cassis
Peanut
MissA.
DAN54
Karo
Ju3993
Amimi03
alamanga
Jisbon25
mitsounette
Jiisbon
JisbonAddict
mococoa
Calypsoh
Johel
loelia2007
Sweetylove30
21 participants
Page 4 sur 8
Page 4 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Aaaaah Encore un magnifique chapitre de ta part Sweety!
Il sont trop mignons ces deux la!!!!!
Jane et Tommy se rapprochent c'est bien!
J'imagine bien Annie en mini Lisbon!
Je me demande quel est la chose qui va redonner l'envie de se battre à Lisbon...
Vite vite le prochain chapitre! Les jours passent tellement lentement quand on attend impatiemment quelque chose!!!
Grand grand bravo pour ta grande imagination et ton incroyable talent!!!
Il sont trop mignons ces deux la!!!!!
Jane et Tommy se rapprochent c'est bien!
J'imagine bien Annie en mini Lisbon!
Je me demande quel est la chose qui va redonner l'envie de se battre à Lisbon...
Vite vite le prochain chapitre! Les jours passent tellement lentement quand on attend impatiemment quelque chose!!!
Grand grand bravo pour ta grande imagination et ton incroyable talent!!!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Et voilà un nouveau chapitre je suis très inspirée sur cette fic en ce moment à tel point que j'en oublie un peu mes autres
J'espère qu'il vous plaira et encore pour vos gentils commentaires, je ne pensais pas que cette fic avec un tel sujet aurait autant de succès
Johel pour ta correction si rapide
Bonne lecture ,
TBC...
Chapitre 10: Un pas en avant
J'espère qu'il vous plaira et encore pour vos gentils commentaires, je ne pensais pas que cette fic avec un tel sujet aurait autant de succès
Johel pour ta correction si rapide
Bonne lecture ,
*****
Une raison de se battre
Une raison de se battre
Allongée dans son lit, Lisbon pensait à sa vie, à tout ce qui avait changé ces dernières semaines, depuis qu’elle avait apprit pour sa maladie. Au début elle avait eut peur, si peur qu’elle n’avait rien voulut dire à personne, ne voulant pas se montrer faible face aux autres. Elle avait toujours eut l’habitude de tout faire par elle-même, de ne compter que sur elle. Mais elle avait bien dut se rendre à l'évidence, elle ne pouvait pas, elle avait besoin d’aide. Pour commencer, Grace lui avait proposé de l’aider et, même si cela la mettait mal à l’aise, elle avait accepté. Elles étaient devenues amies, se confiant l’une à l’autre. Puis, Jane avait découverte la vérité et tout avait basculé. Elle avait voulut le protéger en gardant le silence, pensant que c’était la meilleure chose à faire. Mais elle s’était lourdement trompée, elle le savait maintenant. Il était un homme si doux, si gentil, il avait été là pour elle depuis qu’il savait. Non, même avant de savoir, il s’était montré attentif à elle, attentif à ses besoins. Il avait vu qu’elle n’allait pas bien et avait toujours cherché à lui venir en aide, même si elle l’avait rejeté au début.
Cela faisait deux semaines qu’elle était à l’hôpital aujourd’hui, deux semaines et elle ne se sentait pas mieux. Elle se sentait encore plus mal, elle sentait que la maladie gagnait du terrain. Jane était toujours si confiant, il croyait toujours qu’elle allait guérir, qu’elle allait se remettre et qu’ils pourraient enfin être heureux ensemble. Elle voulait tellement y croire, elle ne s’était jamais sentie aussi bien qu’elle lorsqu’il la prenait dans ses bras, qu’il la serrait fort contre lui. Si Jane n’avait pas été là, alors elle ne serait probablement plus de ce monde. Elle n’aurait pas eut la force de continuer le combat, de se donner la peine de survivre. Mais il était là, il était dans sa vie et, elle devait bien l’admettre, elle commençait à revoir son jugement. Et si Jane avait raison d’y croire, et si elle allait vraiment guérir, qu’importe ce que disent les médecins.
Aujourd’hui, Jane n’était pas encore venu et elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Avec lui, tout pouvait arriver, il avait tendance à s’attirer des ennuis. Mais il n’était pas seul, il avait l’équipe avec lui et il ne risquait rien. Elle se souvenait encore, quelques semaines plus tôt, il avait dit ne pas pouvoir travailler sans elle, ne pas vouloir travailler sans elle. Mais elle avait réussi à lui faire changer d’avis, à lui faire comprendre qu’elle serait là pour l’accueillir. Après maintes discussions, il avait fini par admettre qu’il s’ennuierait un peu trop à ne rien faire à l’hôpital. Donc, depuis deux semaines, il avait reprit le travail et n’oubliait jamais de passer la voir après sa journée. Et normalement, il aurait déjà dut être là, l’heure était même passé, l’heure à laquelle il arrivait toujours. Peut-être avait-il était retenu par une affaire, il arrivait simplement plus tard.
Ne supportant plus d’être couchée à ne rien faire, la jeune femme se leva, difficilement, mais elle y arriva. Elle avança vers la porte, l’entrouvrit légèrement et des voix se firent entendre. Les infirmières parlaient, accoudées au comptoir de l’accueil. Lisbon reconnut l’une d’elle, celle qu’elle n’appréciait pas beaucoup. Il y avait aussi la chef des infirmières, la sympathique Naomi.
-“ Je me demande encore ce qu’il fait avec elle” dit la nouvelle.
-“ Tu n’as pas à te demander ce genre de chose, Laetitia” la sermonna Naomi. “ Tu n’as pas à te mêler des histoires des patients.”
-“ Mais il suffit de le regarder” continua-t-elle, “ il est beau comme un Dieu, il est gentil, il est tout ce qu’une femme peut rêver avoir.”
Lisbon reconnaissait bien Jane dans les paroles de la femme. Il était tout ce qu’elle venait de dire, et bien plus encore. Jane était vraiment l’homme parfait, à l’écoute de ses moindres besoins et elle ne l’échangerait pour rien au monde.
-“ Et il faut la regarder elle” reprit Laetitia, “ elle est faible, malade et, si j’en crois son dossier, elle ne va pas mieux du tout. Je dirais même qu’elle pourrait partir à tout moment.”
Le cœur de Lisbon fit un bon dans sa poitrine. Comment ça elle pouvait partir à tout moment ? Elle ne pouvait pas mourir maintenant, elle ne pouvait pas quitter ce monde, quitter Jane. Elle ne voulait pas mourir, pas maintenant qu’elle connaissait enfin le bonheur d’être aimée, pas maintenant qu’elle avait enfin la chance d’avoir ce qu’elle avait toujours envié sa mère. Jane était l’homme que son cœur avait choisi et elle ne voulait pas le perdre. Mais, et si les mots de l’infirmière étaient vrais ? Et si elle allait vraiment mourir ? Ne supportant plus ce qu’elle entendait, la jeune femme ouvrit en grand la porte de sa chambre, passa devant les infirmières auxquelles elle n’adressa même pas un regard et continua son chemin. Elle entendit Naomi l’appeler, mais elle l’ignora et continua son chemin. Elle ne voulait plus les voir, elle ne voulait plus les entendre. La seule chose qu’elle voulait c’était de ne plus jamais voir personne, être seule et mourir en paix.
Lisbon marcha jusqu’à l’ascenseur, y monta lorsqu’il arriva et appuya sur un bouton. Elle se laissa tomber contre le mur au fond de la cabine et attendit qu’il arrive à sa destination. Elle sortit ensuite, monta un escalier, ouvrit une porte et se retrouva sur le toit du bâtiment. L’air frais lui donna des frissons, mais elle les ignora et continua de marcher. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle se retrouva au bord et là seulement, elle se laissa tomber au sol, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle avait sentit qu’elle n’allait pas mieux, mais elle avait crut que ce n’était que passager, que ça passerait. Mais non, l’infirmière connaissait son travail mieux qu’elle, si elle disait qu’elle allait mourir, alors ce devait être le cas. Mais, et Jane ? Qu’allait-il devenir sans elle ? Bien sur Tommy et Annie étaient toujours là, ils venaient même la voir aussi souvent que possible. Mais Annie allait en cours maintenant, elle ne pouvait plus venir aussi souvent qu’elle le voulait. Et Tommy s’était trouvé un travail, pas un super boulot, mais au moins il s’occupait et il semblait s’en contenter.
La jeune femme ramena ses jambes contre son corps, posa sa tête sur ses genoux et pleura, encore et encore. Elle avait eut envie de se battre, de le faire pour lui, pour Patrick Jane. Mais aujourd’hui, elle savait qu’elle n’était qu’un fardeau pour lui, qu’elle ne faisait que lui gâcher la vie, qu’elle le retenait prisonnier auprès d’elle alors qu’il pourrait avoir tellement mieux qu’elle. Jusqu’à maintenant elle avait crut qu’elle pourrait y arriver, qu’avec son soutien, celui de sa famille et de ses amis, elle pourrait s’en sortir. Mais les paroles de l’infirmière ne faisaient que tourner en boucle dans sa tête.
Jane arriva avec déjà une demi-heure de retard et il savait que Lisbon devait s’inquiéter. Elle était toujours inquiète lorsqu’il était en retard, même de quelques minutes, à croire qu’elle avait une montre dans la tête. Mais pour se faire pardonner, il lui avait ramené une grenouille en papier, comme des années plus tôt lorsqu’il l’avait tenu à l’écart de l’affaire où il avait voulu prouver qu’il pouvait résoudre une affaire seul. Ce jour là, il lui avait apporté le sourire, rien qu’avec un bout de papier, alors pourquoi pas ce soir ? Ça marchait toujours, et il aimait tant la voir sourire. Il traversa ce couloir qu’il connaissait si bien et qu’il avait apprit à aimer au lieu de détester, car il le conduisait à la femme qu’il aimait.
Le mentaliste arriva devant la chambre de Lisbon, il prit une grande inspiration, prêt à se faire disputer et ouvrit la porte. Mais il perdit son sourire lorsqu’il trouva la pièce vide, sans trace de Lisbon. Il avança dans la chambre, posa la grenouille sur la table de nuit et ressortit aussitôt, se dirigeant vers l’accueil dans l’espoir que quelqu’un pourrait le renseigner.
-“ Naomi, savez-vous où se trouve Teresa ?” demanda-t-il à l’infirmière.
-“ Oh, monsieur Jane, justement nous la cherchons partout” s’exclama la jeune femme.
-“ Comment ça vous la cherchez ?” S’inquiéta-t-il aussitôt.
-“ Elle a surprit une conversation entre Laetitia et moi et… Laetitia na pas été tendre et votre amie est partit.”
-“ Depuis combien de temps est-elle partie ?”
-“ Je dirais dix minutes, pas plus.”
-“ Vers où est-elle allée ?”
-“ Elle a prit l’ascenseur, mais personne ne la vue en descendre et elle était seule dans la cabine. Je n’ai pas eu le temps de monter avec elle avant que les portes ne se ferment.”
-“ Je crois savoir où elle est” dit-il soudain.
Puis il partit en courant, ne s’occupant plus de Naomi, ni de personne d’autre. Si elle était comme lui, alors il n’y avait qu’un seul endroit où il pourrait la trouver. Il monta l’escalier en courant et arriva rapidement au dernier étage dont il ouvrit la porte en grand. Il chercha du regard avant de tomber sur la forme immobile de la jeune femme et il courut vers elle. Il se laissa tomber à genoux, lui attrapa le visage de ses mains et le releva vers elle.
-“ Teresa ? Teresa tu m’entends ?” demanda-t-il, inquiet.
-“ Patrick ? Que fais-tu ici ?”
-“ Je te cherchais Teresa, et toi, que fais-tu là ?”
-“ J’avais besoin de réfléchir.”
-“ Et tu ne pouvais pas le faire dans ta chambre ?”
-“ Non je ne pouvais pas.”
-“ Et quel est le sujet de tes réflexions ?”
Elle baissa la tête, elle ne pouvait pas lui dire. Comment prendrait-il le fait qu’elle ne se remettait pas aussi bien qu’il le pensait ? Non, elle ne pouvait pas, elle n’avait pas le droit. Mais le pire, c’est qu’il continuait d’y croire, il se berçait d’illusion et elle ne pouvait pas le laisser continuer. Elle releva les yeux vers lui, brillant de larmes.
-“ Nous ne pouvons pas continuer Patrick” souffla-t-elle.
-“ Continuer quoi ?”
-“ Nous deux, nous ne pouvons pas continuer.”
-“ Mais pourquoi ? Tu n’es pas bien avec moi ?”
-“ Si mais… Ecoutes Patrick tu perds ton temps avec moi alors qu’il y a tant d’autres femmes avec qui tu pourrais être.”
-“ Mais je ne veux pas toutes ces autres femmes, c’est toi que je veux Teresa, toi et personne d’autre.”
-“ Mais je meurs Patrick, je ne vais pas mieux, mon état empire.”
-“ Qui a dit ça ?”
-“ C’est… l’infirmière.”
-“ Tu veux parler de Laetitia ?”
-“ Oui, je crois que c’est elle.”
-“ Oh Teresa, il ne faut pas l’écouter. Cette femme n’a euy de cesse de me tourner autours depuis le jour où nous nous sommes rencontré.”
-“ Tu devrais tenter ta chance alors” siffla-t-elle, blessée.
-“ Mais ce n’est pas elle que je veux Teresa, c’est toi que j’aime.”
-“ Patrick…”
-“ Non Teresa. Ecoutes, je sais que tu as peur, je sais que la maladie ne part pas aussi bien que nous le voudrions, mais tu n’es pas encore morte et ça n’est pas pour maintenant.”
-“ Comment peux-tu en être aussi certain ?”
-“ Parce que j’ai confiance en toi et je sais que tu vas te battre.”
-“ Et si je ne voulais plus me battre ?”
-“ Alors je te donnerais l’envie de le faire.”
-“ Et comment vas-tu faire ça ?”
Au lieu de lui répondre par des mots, Jane se pencha vers elle et posa ses lèvres sur les siennes. Le baiser était tendre, doux, amoureux et il lui attrapa les joue pour la rapprocher au mieux de lui, sentant son sourire sous ses lèvres. Lisbon se colla à lui, passant ses mains dans ses boucles blondes. Peut-être que finalement il avait trouvé le bon moyen de lui faire changer d’avis, le fait de l’embrasser ainsi, de la toucher ainsi, d’une façon si douce, si tendre. Elle le sentit se lever et elle suivit le mouvement pour se retrouver aussitôt dans ses bras, ses pieds ne touchant plus le sol.
-“ Patrick” gémit-elle.
-“ Si tu te bats avec moi… alors tu auras… bien plus” parvint-il à articuler entre deux baisers.
-“ C’est du chantage ça” sourit-elle.
-“ Oui. Ça fonctionne ?”
-“ A ton avis ?”
Et elle plongea de nouveau sur ses lèvres, se plaquant contre lui comme si sa vie en dépendait, ce qui était tout à fait le cas en ce moment. Elle aurait tant voulu pouvoir lui donner plus, mais elle le pourrait, si elle se battait, alors elle le pourrait. Ce ne serait pas facile, elle aurait encore des moments comme ça, où la peur reprendrait le dessus. Mais avec l’aide de Jane elle y arriverait, pour un avenir ensemble, elle ferait des efforts.
Le mentaliste descendit l’escalier, Lisbon toujours dans ses bras et la ramena dans sa chambre où il l’installa dans son lit. Il aurait voulu rester avec elle, se coucher dans le lit comme il avait prit l’habitude de le faire. Mais il avait quelque chose à régler, une personne à voir. Il ne supportait pas que qui que ce soit fasse du mal à Lisbon. Il n’avait pas l’habitude de la voir se laisser aller comme ça, d’écouter ce que disaient les gens sur elle. Mais elle n’était plus vraiment elle-même depuis qu’elle était malade, elle était plus sensible, plus émotive. Il ne l’en aimait pas moins, mais il voulait faire quelque chose. De l’avoir vu pleurer pour les mauvaises paroles d’une femme jalouse le mettait en colère, et il en fallait beaucoup pour le mettre en colère. Il n’aimait pas du tout que quelqu’un puisse faire flancher le moral de la jeune femme ainsi, surtout qu’elle venait tout juste de commencer à se battre. Il ne pouvait pas permettre qu’elle abandonne tous ses efforts.
Il lui embrassa le front avant de se redresser et de s’éloigner, mais elle le retint par le bras, le faisant se retourner vers elle et son regard inquiet. Il se pencha de nouveau sur la jeune femme, lui embrassa les lèvres tout en lui expliquant.
-“ J’ai deux mots à dire à une certaine personne, je reviens.”
-“ Ne fait pas de bêtises Patrick, je ne veux pas que tu t’attire des ennuis à cause de moi.”
-“ Ce ne sera pas à cause de toi. Mais les infirmières sont là pour aider les patients, pas pour leur démolir le moral.”
-“ Tu reviens après ?”
-“ Où voudrais-tu que j’aille” sourit-il en quittant la chambre.
Il referma soigneusement la porte derrière lui et alla voir directement Naomi, elle seule pourrait faire quelque chose, en tant que chef des infirmières. Il aimait bien cette femme, douce, gentille, affectueuse avec les patients. Cette femme aimait son métier, il pouvait le voir, elle ne faisait pas juste ça pour le salaire ou parce qu’elle n’avait pas put faire mieux. Elle aimait vraiment ce qu’elle faisait et avait toujours été gentille avec Lisbon. Il savait que si quelqu’un pouvait faire quelque chose c’était bien elle.
Tommy venait de sortir du boulot, il passa à l’appartement pour prendre sa fille et, ensemble, ils allèrent à l’hôpital rendre visite à Teresa. Annie était tout excitée de voir sa tante, elle avait tant de chose à lui raconter, sa nouvelle vie était vraiment intéressante et elle voulait remercier sa tante, elle y était pour beaucoup. Le chemin se fit dans la joie et la bonne humeur, sous les paroles incessantes de l’adolescente qui expliquait à son père tout ce qu’elle avait fait dans la journée, ce qu’elle avait apprit, ses amies. Cela fit plaisir à Tommy, il voyait sa fille sous un nouveau jour, comme une adolescente normale de quatorze ans et non plus comme un chasseur de criminels.
Il se gara sur le parking à côté de la voiture de Jane et le père et la fille montèrent à l’étage où se trouvait Teresa. En arrivant, l’homme faillit percuter une infirmière qui avait l’air très en colère puis, ils croisèrent Jane qui discutait avec une autre.
-“ Salut Patrick” dit joyeusement Annie.
-“ Tient, salut vous deux” leur répondit le mentaliste en embrassant la joue de la jeune fille et en serrant la main de son père. Comment ça va ?”
-“ Pas trop mal, le boulot fatiguant mais dans l’ensemble tout va bien” sourit Tommy. “ On a croisé une infirmière en arrivant, elle n’avait pas l’air contente.”
-“ Elle vient de se faire engueuler par sa chef, c’est tout.”
-“ Une raison particulière ?”
-“ Je t’expliquerais plus tard, si on allait voir Teresa” proposa Jane.
Le petit groupe s’éloigna dans le couloir pour se rendre dans la chambre de Lisbon qui sourit en les voyant entrer. Annie courut rejoindre sa tante et elle l’embrassa sur la joue, montant sur le lit pour s’asseoir avec elle, ce qui fit encore plus sourire Lisbon qui la serra contre elle. Tommy vint embrasser sa sœur mais il prit place sur une des chaises tandis que Jane s’asseyait sur une autre.
-“ Alors, comment se passent les cours ?” demanda Lisbon à sa nièce.
-“ Super bien, et j’ai des tas de choses à te raconter” s’enthousiasma Annie.
-“ Oh non” souffla Tommy.
-“ Je propose d’aller chercher des boissons” suggéra Jane, qui voyait la l’occasion d’éviter une discussion qu’il savait longue et sans intérêt, du moins pour lui.
-“ C’est ça, fuyez” s’indigna faussement la jeune fille.
-“ Ne tardez pas trop” prévint Teresa.
-“ Promis” crièrent les deux hommes de la porte avant de la fermer.
Une fois dans le couloir, Tommy attrapa le bras de Jane et l’entraîna plus loin avec lui. Le mentaliste suivit sans broncher, conscient qu’il allait devoir expliquer ce qui s’était passé. Il avait bien vut que sa sœur n’allait pas bien, qu’elle avait pleuré et il voulait savoir pourquoi. Il jouait son rôle de frère protecteur à la perfection et Jane ne pouvait qu’en être ravi. Ils s’installèrent sur des chaises et Jane expliqua à Tommy tout ce qui s’était passé avec l’infirmière.
-“ La garce” s’énerva Tommy, “ de quel droit parle-t-elle comme ça de ma sœur.”
-“ Ne t’inquiète pas, le problème est réglé” rassura le mentaliste.
-“ Et maintenant, ça va mieux ? Je veux dire, je sais qu’en ce moment Teresa est très sensible alors…”
-“ Nous avons discuté et j’ai donné à Teresa une bonne raison de se battre.”
-“ Et quelle est-elle ?”
-“ Je pense que le mieux est que je la garde pour moi” sourit Jane.
-“ Ok, je ne veux pas en savoir plus.”
Les deux hommes allèrent ensuite chercher les boissons avant de revenir dans la chambre. Tommy et Annie restèrent une petite heure, puis ils partirent, les heures de visites étant passées. Mais avant, la jeune fille promis à sa tante de lui donner plus de détails sur leur sujet de conversation, sujet qui échappait totalement à Jane et Tommy, mais cela ne les dérangeait pas.
Le couple se retrouva donc seul et Jane vint se mettre sur le lit, entourant Lisbon de ses bras, comme il avait eut envie de le faire depuis qu’il l’avait ramené quelques heures plus tôt. La jeune femme se cala contre lui, posa la tête sur son torse et joua de ses doigts avec sa chemise. Elle souffla de contentement lorsque la main de Jane vint lui caresser le dos, provoquant des frissons dans tout son corps.
-“ Patrick ?” L’appela-t-elle sans lever la tête.
-“ Oui ?”
-“ Je voulais te remercier d’être là pour moi.”
-“ Je serais toujours là pour toi Teresa.”
-“ Je le sais, mais je suis si contente que tu ne m’en veuille pas pour tout ce que je t’ai fait, pour t’avoir rejeté alors que tu voulais juste m’aider.”
-“ Tu avais peur, je ne pourrais jamais t’en vouloir pour ça.”
-“ Et merci de me donner la force de me battre. Je ne sais pas si j’en aurais eu la force si tu n’étais pas avec moi.”
-“ Tu es forte Teresa, tu aurais trouvé le courage, à un moment ou à un autre.”
-“ Merci quand même.”
La jeune femme redressa la tête pour venir déposer un baiser sur les lèvres de son petit ami. Ça lui faisait toujours un peu étrange de parler de lui ainsi, surtout si elle se souvenait de leurs débuts ensemble. Mais finalement, qui de mieux que Jane aurait put convenir ? Il était abîmé par la vie, tout comme elle l’était. Mais ensemble ils apprenaient à se guérir, à se soutenir. Elle savait que, quoi qu’il se passerait, elle pourrait toujours compter sur lui et elle ne l’en aimait que plus. La jeune femme rompit le baiser pour reposer sa tête sur le torse de Jane et elle fini par s’endormir.
Le mentaliste quand à lui ne trouva pas le sommeil tout de suite. Il réfléchissait à tout ce qui c’était passé aujourd’hui, à la peine qu’il avait ressentit en voyant Lisbon pleurer à cause des paroles d’une femme sans compassion. Il avait besoin de savoir ce qui l’avait fait changer ainsi, la maladie ne devait pas être la seule raison et il voulait en apprendre plus. Il se dit qu’il serait peut-être temps de lire le journal de la jeune femme, il y trouverait peut-être les informations dont il avait besoin, du moins l’espérait-il. Il fini par fermer les yeux et se laissa bercer par la douce respiration de Lisbon pour finalement s’endormir.
Cela faisait deux semaines qu’elle était à l’hôpital aujourd’hui, deux semaines et elle ne se sentait pas mieux. Elle se sentait encore plus mal, elle sentait que la maladie gagnait du terrain. Jane était toujours si confiant, il croyait toujours qu’elle allait guérir, qu’elle allait se remettre et qu’ils pourraient enfin être heureux ensemble. Elle voulait tellement y croire, elle ne s’était jamais sentie aussi bien qu’elle lorsqu’il la prenait dans ses bras, qu’il la serrait fort contre lui. Si Jane n’avait pas été là, alors elle ne serait probablement plus de ce monde. Elle n’aurait pas eut la force de continuer le combat, de se donner la peine de survivre. Mais il était là, il était dans sa vie et, elle devait bien l’admettre, elle commençait à revoir son jugement. Et si Jane avait raison d’y croire, et si elle allait vraiment guérir, qu’importe ce que disent les médecins.
Aujourd’hui, Jane n’était pas encore venu et elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Avec lui, tout pouvait arriver, il avait tendance à s’attirer des ennuis. Mais il n’était pas seul, il avait l’équipe avec lui et il ne risquait rien. Elle se souvenait encore, quelques semaines plus tôt, il avait dit ne pas pouvoir travailler sans elle, ne pas vouloir travailler sans elle. Mais elle avait réussi à lui faire changer d’avis, à lui faire comprendre qu’elle serait là pour l’accueillir. Après maintes discussions, il avait fini par admettre qu’il s’ennuierait un peu trop à ne rien faire à l’hôpital. Donc, depuis deux semaines, il avait reprit le travail et n’oubliait jamais de passer la voir après sa journée. Et normalement, il aurait déjà dut être là, l’heure était même passé, l’heure à laquelle il arrivait toujours. Peut-être avait-il était retenu par une affaire, il arrivait simplement plus tard.
Ne supportant plus d’être couchée à ne rien faire, la jeune femme se leva, difficilement, mais elle y arriva. Elle avança vers la porte, l’entrouvrit légèrement et des voix se firent entendre. Les infirmières parlaient, accoudées au comptoir de l’accueil. Lisbon reconnut l’une d’elle, celle qu’elle n’appréciait pas beaucoup. Il y avait aussi la chef des infirmières, la sympathique Naomi.
-“ Je me demande encore ce qu’il fait avec elle” dit la nouvelle.
-“ Tu n’as pas à te demander ce genre de chose, Laetitia” la sermonna Naomi. “ Tu n’as pas à te mêler des histoires des patients.”
-“ Mais il suffit de le regarder” continua-t-elle, “ il est beau comme un Dieu, il est gentil, il est tout ce qu’une femme peut rêver avoir.”
Lisbon reconnaissait bien Jane dans les paroles de la femme. Il était tout ce qu’elle venait de dire, et bien plus encore. Jane était vraiment l’homme parfait, à l’écoute de ses moindres besoins et elle ne l’échangerait pour rien au monde.
-“ Et il faut la regarder elle” reprit Laetitia, “ elle est faible, malade et, si j’en crois son dossier, elle ne va pas mieux du tout. Je dirais même qu’elle pourrait partir à tout moment.”
Le cœur de Lisbon fit un bon dans sa poitrine. Comment ça elle pouvait partir à tout moment ? Elle ne pouvait pas mourir maintenant, elle ne pouvait pas quitter ce monde, quitter Jane. Elle ne voulait pas mourir, pas maintenant qu’elle connaissait enfin le bonheur d’être aimée, pas maintenant qu’elle avait enfin la chance d’avoir ce qu’elle avait toujours envié sa mère. Jane était l’homme que son cœur avait choisi et elle ne voulait pas le perdre. Mais, et si les mots de l’infirmière étaient vrais ? Et si elle allait vraiment mourir ? Ne supportant plus ce qu’elle entendait, la jeune femme ouvrit en grand la porte de sa chambre, passa devant les infirmières auxquelles elle n’adressa même pas un regard et continua son chemin. Elle entendit Naomi l’appeler, mais elle l’ignora et continua son chemin. Elle ne voulait plus les voir, elle ne voulait plus les entendre. La seule chose qu’elle voulait c’était de ne plus jamais voir personne, être seule et mourir en paix.
Lisbon marcha jusqu’à l’ascenseur, y monta lorsqu’il arriva et appuya sur un bouton. Elle se laissa tomber contre le mur au fond de la cabine et attendit qu’il arrive à sa destination. Elle sortit ensuite, monta un escalier, ouvrit une porte et se retrouva sur le toit du bâtiment. L’air frais lui donna des frissons, mais elle les ignora et continua de marcher. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle se retrouva au bord et là seulement, elle se laissa tomber au sol, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle avait sentit qu’elle n’allait pas mieux, mais elle avait crut que ce n’était que passager, que ça passerait. Mais non, l’infirmière connaissait son travail mieux qu’elle, si elle disait qu’elle allait mourir, alors ce devait être le cas. Mais, et Jane ? Qu’allait-il devenir sans elle ? Bien sur Tommy et Annie étaient toujours là, ils venaient même la voir aussi souvent que possible. Mais Annie allait en cours maintenant, elle ne pouvait plus venir aussi souvent qu’elle le voulait. Et Tommy s’était trouvé un travail, pas un super boulot, mais au moins il s’occupait et il semblait s’en contenter.
La jeune femme ramena ses jambes contre son corps, posa sa tête sur ses genoux et pleura, encore et encore. Elle avait eut envie de se battre, de le faire pour lui, pour Patrick Jane. Mais aujourd’hui, elle savait qu’elle n’était qu’un fardeau pour lui, qu’elle ne faisait que lui gâcher la vie, qu’elle le retenait prisonnier auprès d’elle alors qu’il pourrait avoir tellement mieux qu’elle. Jusqu’à maintenant elle avait crut qu’elle pourrait y arriver, qu’avec son soutien, celui de sa famille et de ses amis, elle pourrait s’en sortir. Mais les paroles de l’infirmière ne faisaient que tourner en boucle dans sa tête.
- oooo -
Jane arriva avec déjà une demi-heure de retard et il savait que Lisbon devait s’inquiéter. Elle était toujours inquiète lorsqu’il était en retard, même de quelques minutes, à croire qu’elle avait une montre dans la tête. Mais pour se faire pardonner, il lui avait ramené une grenouille en papier, comme des années plus tôt lorsqu’il l’avait tenu à l’écart de l’affaire où il avait voulu prouver qu’il pouvait résoudre une affaire seul. Ce jour là, il lui avait apporté le sourire, rien qu’avec un bout de papier, alors pourquoi pas ce soir ? Ça marchait toujours, et il aimait tant la voir sourire. Il traversa ce couloir qu’il connaissait si bien et qu’il avait apprit à aimer au lieu de détester, car il le conduisait à la femme qu’il aimait.
Le mentaliste arriva devant la chambre de Lisbon, il prit une grande inspiration, prêt à se faire disputer et ouvrit la porte. Mais il perdit son sourire lorsqu’il trouva la pièce vide, sans trace de Lisbon. Il avança dans la chambre, posa la grenouille sur la table de nuit et ressortit aussitôt, se dirigeant vers l’accueil dans l’espoir que quelqu’un pourrait le renseigner.
-“ Naomi, savez-vous où se trouve Teresa ?” demanda-t-il à l’infirmière.
-“ Oh, monsieur Jane, justement nous la cherchons partout” s’exclama la jeune femme.
-“ Comment ça vous la cherchez ?” S’inquiéta-t-il aussitôt.
-“ Elle a surprit une conversation entre Laetitia et moi et… Laetitia na pas été tendre et votre amie est partit.”
-“ Depuis combien de temps est-elle partie ?”
-“ Je dirais dix minutes, pas plus.”
-“ Vers où est-elle allée ?”
-“ Elle a prit l’ascenseur, mais personne ne la vue en descendre et elle était seule dans la cabine. Je n’ai pas eu le temps de monter avec elle avant que les portes ne se ferment.”
-“ Je crois savoir où elle est” dit-il soudain.
Puis il partit en courant, ne s’occupant plus de Naomi, ni de personne d’autre. Si elle était comme lui, alors il n’y avait qu’un seul endroit où il pourrait la trouver. Il monta l’escalier en courant et arriva rapidement au dernier étage dont il ouvrit la porte en grand. Il chercha du regard avant de tomber sur la forme immobile de la jeune femme et il courut vers elle. Il se laissa tomber à genoux, lui attrapa le visage de ses mains et le releva vers elle.
-“ Teresa ? Teresa tu m’entends ?” demanda-t-il, inquiet.
-“ Patrick ? Que fais-tu ici ?”
-“ Je te cherchais Teresa, et toi, que fais-tu là ?”
-“ J’avais besoin de réfléchir.”
-“ Et tu ne pouvais pas le faire dans ta chambre ?”
-“ Non je ne pouvais pas.”
-“ Et quel est le sujet de tes réflexions ?”
Elle baissa la tête, elle ne pouvait pas lui dire. Comment prendrait-il le fait qu’elle ne se remettait pas aussi bien qu’il le pensait ? Non, elle ne pouvait pas, elle n’avait pas le droit. Mais le pire, c’est qu’il continuait d’y croire, il se berçait d’illusion et elle ne pouvait pas le laisser continuer. Elle releva les yeux vers lui, brillant de larmes.
-“ Nous ne pouvons pas continuer Patrick” souffla-t-elle.
-“ Continuer quoi ?”
-“ Nous deux, nous ne pouvons pas continuer.”
-“ Mais pourquoi ? Tu n’es pas bien avec moi ?”
-“ Si mais… Ecoutes Patrick tu perds ton temps avec moi alors qu’il y a tant d’autres femmes avec qui tu pourrais être.”
-“ Mais je ne veux pas toutes ces autres femmes, c’est toi que je veux Teresa, toi et personne d’autre.”
-“ Mais je meurs Patrick, je ne vais pas mieux, mon état empire.”
-“ Qui a dit ça ?”
-“ C’est… l’infirmière.”
-“ Tu veux parler de Laetitia ?”
-“ Oui, je crois que c’est elle.”
-“ Oh Teresa, il ne faut pas l’écouter. Cette femme n’a euy de cesse de me tourner autours depuis le jour où nous nous sommes rencontré.”
-“ Tu devrais tenter ta chance alors” siffla-t-elle, blessée.
-“ Mais ce n’est pas elle que je veux Teresa, c’est toi que j’aime.”
-“ Patrick…”
-“ Non Teresa. Ecoutes, je sais que tu as peur, je sais que la maladie ne part pas aussi bien que nous le voudrions, mais tu n’es pas encore morte et ça n’est pas pour maintenant.”
-“ Comment peux-tu en être aussi certain ?”
-“ Parce que j’ai confiance en toi et je sais que tu vas te battre.”
-“ Et si je ne voulais plus me battre ?”
-“ Alors je te donnerais l’envie de le faire.”
-“ Et comment vas-tu faire ça ?”
Au lieu de lui répondre par des mots, Jane se pencha vers elle et posa ses lèvres sur les siennes. Le baiser était tendre, doux, amoureux et il lui attrapa les joue pour la rapprocher au mieux de lui, sentant son sourire sous ses lèvres. Lisbon se colla à lui, passant ses mains dans ses boucles blondes. Peut-être que finalement il avait trouvé le bon moyen de lui faire changer d’avis, le fait de l’embrasser ainsi, de la toucher ainsi, d’une façon si douce, si tendre. Elle le sentit se lever et elle suivit le mouvement pour se retrouver aussitôt dans ses bras, ses pieds ne touchant plus le sol.
-“ Patrick” gémit-elle.
-“ Si tu te bats avec moi… alors tu auras… bien plus” parvint-il à articuler entre deux baisers.
-“ C’est du chantage ça” sourit-elle.
-“ Oui. Ça fonctionne ?”
-“ A ton avis ?”
Et elle plongea de nouveau sur ses lèvres, se plaquant contre lui comme si sa vie en dépendait, ce qui était tout à fait le cas en ce moment. Elle aurait tant voulu pouvoir lui donner plus, mais elle le pourrait, si elle se battait, alors elle le pourrait. Ce ne serait pas facile, elle aurait encore des moments comme ça, où la peur reprendrait le dessus. Mais avec l’aide de Jane elle y arriverait, pour un avenir ensemble, elle ferait des efforts.
Le mentaliste descendit l’escalier, Lisbon toujours dans ses bras et la ramena dans sa chambre où il l’installa dans son lit. Il aurait voulu rester avec elle, se coucher dans le lit comme il avait prit l’habitude de le faire. Mais il avait quelque chose à régler, une personne à voir. Il ne supportait pas que qui que ce soit fasse du mal à Lisbon. Il n’avait pas l’habitude de la voir se laisser aller comme ça, d’écouter ce que disaient les gens sur elle. Mais elle n’était plus vraiment elle-même depuis qu’elle était malade, elle était plus sensible, plus émotive. Il ne l’en aimait pas moins, mais il voulait faire quelque chose. De l’avoir vu pleurer pour les mauvaises paroles d’une femme jalouse le mettait en colère, et il en fallait beaucoup pour le mettre en colère. Il n’aimait pas du tout que quelqu’un puisse faire flancher le moral de la jeune femme ainsi, surtout qu’elle venait tout juste de commencer à se battre. Il ne pouvait pas permettre qu’elle abandonne tous ses efforts.
Il lui embrassa le front avant de se redresser et de s’éloigner, mais elle le retint par le bras, le faisant se retourner vers elle et son regard inquiet. Il se pencha de nouveau sur la jeune femme, lui embrassa les lèvres tout en lui expliquant.
-“ J’ai deux mots à dire à une certaine personne, je reviens.”
-“ Ne fait pas de bêtises Patrick, je ne veux pas que tu t’attire des ennuis à cause de moi.”
-“ Ce ne sera pas à cause de toi. Mais les infirmières sont là pour aider les patients, pas pour leur démolir le moral.”
-“ Tu reviens après ?”
-“ Où voudrais-tu que j’aille” sourit-il en quittant la chambre.
Il referma soigneusement la porte derrière lui et alla voir directement Naomi, elle seule pourrait faire quelque chose, en tant que chef des infirmières. Il aimait bien cette femme, douce, gentille, affectueuse avec les patients. Cette femme aimait son métier, il pouvait le voir, elle ne faisait pas juste ça pour le salaire ou parce qu’elle n’avait pas put faire mieux. Elle aimait vraiment ce qu’elle faisait et avait toujours été gentille avec Lisbon. Il savait que si quelqu’un pouvait faire quelque chose c’était bien elle.
- oooo -
Tommy venait de sortir du boulot, il passa à l’appartement pour prendre sa fille et, ensemble, ils allèrent à l’hôpital rendre visite à Teresa. Annie était tout excitée de voir sa tante, elle avait tant de chose à lui raconter, sa nouvelle vie était vraiment intéressante et elle voulait remercier sa tante, elle y était pour beaucoup. Le chemin se fit dans la joie et la bonne humeur, sous les paroles incessantes de l’adolescente qui expliquait à son père tout ce qu’elle avait fait dans la journée, ce qu’elle avait apprit, ses amies. Cela fit plaisir à Tommy, il voyait sa fille sous un nouveau jour, comme une adolescente normale de quatorze ans et non plus comme un chasseur de criminels.
Il se gara sur le parking à côté de la voiture de Jane et le père et la fille montèrent à l’étage où se trouvait Teresa. En arrivant, l’homme faillit percuter une infirmière qui avait l’air très en colère puis, ils croisèrent Jane qui discutait avec une autre.
-“ Salut Patrick” dit joyeusement Annie.
-“ Tient, salut vous deux” leur répondit le mentaliste en embrassant la joue de la jeune fille et en serrant la main de son père. Comment ça va ?”
-“ Pas trop mal, le boulot fatiguant mais dans l’ensemble tout va bien” sourit Tommy. “ On a croisé une infirmière en arrivant, elle n’avait pas l’air contente.”
-“ Elle vient de se faire engueuler par sa chef, c’est tout.”
-“ Une raison particulière ?”
-“ Je t’expliquerais plus tard, si on allait voir Teresa” proposa Jane.
Le petit groupe s’éloigna dans le couloir pour se rendre dans la chambre de Lisbon qui sourit en les voyant entrer. Annie courut rejoindre sa tante et elle l’embrassa sur la joue, montant sur le lit pour s’asseoir avec elle, ce qui fit encore plus sourire Lisbon qui la serra contre elle. Tommy vint embrasser sa sœur mais il prit place sur une des chaises tandis que Jane s’asseyait sur une autre.
-“ Alors, comment se passent les cours ?” demanda Lisbon à sa nièce.
-“ Super bien, et j’ai des tas de choses à te raconter” s’enthousiasma Annie.
-“ Oh non” souffla Tommy.
-“ Je propose d’aller chercher des boissons” suggéra Jane, qui voyait la l’occasion d’éviter une discussion qu’il savait longue et sans intérêt, du moins pour lui.
-“ C’est ça, fuyez” s’indigna faussement la jeune fille.
-“ Ne tardez pas trop” prévint Teresa.
-“ Promis” crièrent les deux hommes de la porte avant de la fermer.
Une fois dans le couloir, Tommy attrapa le bras de Jane et l’entraîna plus loin avec lui. Le mentaliste suivit sans broncher, conscient qu’il allait devoir expliquer ce qui s’était passé. Il avait bien vut que sa sœur n’allait pas bien, qu’elle avait pleuré et il voulait savoir pourquoi. Il jouait son rôle de frère protecteur à la perfection et Jane ne pouvait qu’en être ravi. Ils s’installèrent sur des chaises et Jane expliqua à Tommy tout ce qui s’était passé avec l’infirmière.
-“ La garce” s’énerva Tommy, “ de quel droit parle-t-elle comme ça de ma sœur.”
-“ Ne t’inquiète pas, le problème est réglé” rassura le mentaliste.
-“ Et maintenant, ça va mieux ? Je veux dire, je sais qu’en ce moment Teresa est très sensible alors…”
-“ Nous avons discuté et j’ai donné à Teresa une bonne raison de se battre.”
-“ Et quelle est-elle ?”
-“ Je pense que le mieux est que je la garde pour moi” sourit Jane.
-“ Ok, je ne veux pas en savoir plus.”
Les deux hommes allèrent ensuite chercher les boissons avant de revenir dans la chambre. Tommy et Annie restèrent une petite heure, puis ils partirent, les heures de visites étant passées. Mais avant, la jeune fille promis à sa tante de lui donner plus de détails sur leur sujet de conversation, sujet qui échappait totalement à Jane et Tommy, mais cela ne les dérangeait pas.
Le couple se retrouva donc seul et Jane vint se mettre sur le lit, entourant Lisbon de ses bras, comme il avait eut envie de le faire depuis qu’il l’avait ramené quelques heures plus tôt. La jeune femme se cala contre lui, posa la tête sur son torse et joua de ses doigts avec sa chemise. Elle souffla de contentement lorsque la main de Jane vint lui caresser le dos, provoquant des frissons dans tout son corps.
-“ Patrick ?” L’appela-t-elle sans lever la tête.
-“ Oui ?”
-“ Je voulais te remercier d’être là pour moi.”
-“ Je serais toujours là pour toi Teresa.”
-“ Je le sais, mais je suis si contente que tu ne m’en veuille pas pour tout ce que je t’ai fait, pour t’avoir rejeté alors que tu voulais juste m’aider.”
-“ Tu avais peur, je ne pourrais jamais t’en vouloir pour ça.”
-“ Et merci de me donner la force de me battre. Je ne sais pas si j’en aurais eu la force si tu n’étais pas avec moi.”
-“ Tu es forte Teresa, tu aurais trouvé le courage, à un moment ou à un autre.”
-“ Merci quand même.”
La jeune femme redressa la tête pour venir déposer un baiser sur les lèvres de son petit ami. Ça lui faisait toujours un peu étrange de parler de lui ainsi, surtout si elle se souvenait de leurs débuts ensemble. Mais finalement, qui de mieux que Jane aurait put convenir ? Il était abîmé par la vie, tout comme elle l’était. Mais ensemble ils apprenaient à se guérir, à se soutenir. Elle savait que, quoi qu’il se passerait, elle pourrait toujours compter sur lui et elle ne l’en aimait que plus. La jeune femme rompit le baiser pour reposer sa tête sur le torse de Jane et elle fini par s’endormir.
Le mentaliste quand à lui ne trouva pas le sommeil tout de suite. Il réfléchissait à tout ce qui c’était passé aujourd’hui, à la peine qu’il avait ressentit en voyant Lisbon pleurer à cause des paroles d’une femme sans compassion. Il avait besoin de savoir ce qui l’avait fait changer ainsi, la maladie ne devait pas être la seule raison et il voulait en apprendre plus. Il se dit qu’il serait peut-être temps de lire le journal de la jeune femme, il y trouverait peut-être les informations dont il avait besoin, du moins l’espérait-il. Il fini par fermer les yeux et se laissa bercer par la douce respiration de Lisbon pour finalement s’endormir.
TBC...
Chapitre 10: Un pas en avant
Dernière édition par Sweetylove30 le Jeu 26 Avr 2012 - 12:36, édité 2 fois
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: In Sunshine or in Shadow ^
De rien pour la correction Sweety
Le cancer n'est pas un sujet "tabou" pour moi...je suis passée par là...et malheureusement le milieu infirmier n'est guère plus reluisant que celui que tu décris dans ta fic. Il y a des moments où tu as envie de les infirmières pour leurs refléxions très "intelligentes"
J'avais raison pour la motivation de Lisbon, c'est bien Jane
Va t-on enfin savoir ce que Lisbon a écrit dans son carnet
pour cette histoire
Le cancer n'est pas un sujet "tabou" pour moi...je suis passée par là...et malheureusement le milieu infirmier n'est guère plus reluisant que celui que tu décris dans ta fic. Il y a des moments où tu as envie de les infirmières pour leurs refléxions très "intelligentes"
J'avais raison pour la motivation de Lisbon, c'est bien Jane
Va t-on enfin savoir ce que Lisbon a écrit dans son carnet
pour cette histoire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: In Sunshine or in Shadow ^
c'est vrai que le personnel hospitalier n'est pas toujours sympa et je sais aussi de quoi je parle. Ce n'était pas un cancer, mais une paralysie complète du corps, sans raisons apparentes, et il n'y avait qu'une infirmière sympa avec moi, à l'époque j'avais 17 ans et j'avais des envie de
Alors même si c'est une fic, j'aime faire en sorte que ce soit réaliste.
Pour le contenu du carnet, ce sera peut-être au prochain chapitre, ou au suivant
Alors même si c'est une fic, j'aime faire en sorte que ce soit réaliste.
Pour le contenu du carnet, ce sera peut-être au prochain chapitre, ou au suivant
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Très très beau chapitre, Jane n'abandonne pas Lisbon, surtout lorsqu'elle est à deux doigts de perdre tout espoir de guérison. Dans le même cas, un autre l'aurait laissé tomber sans remords.
C'est vraiment l'homme parfait comme elle le dit, et elle se rend compte de sa chance. Quand à cette infirmière, franchement, elle devrait changer de job, on ne dit pas à un patient qu'il va mourir même si c'est la vérité.
Moi, après avoir lu ce chapitre, j'ai bon espoir que Lisbon avait à remonter la pente et qu'elle s'en sorte. Le psychique agit énormément sur ce genre de maladie, et avec tout le soutien qu'elle reçoit de son entourage, c'est bon signe.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est vraiment l'homme parfait comme elle le dit, et elle se rend compte de sa chance. Quand à cette infirmière, franchement, elle devrait changer de job, on ne dit pas à un patient qu'il va mourir même si c'est la vérité.
Moi, après avoir lu ce chapitre, j'ai bon espoir que Lisbon avait à remonter la pente et qu'elle s'en sorte. Le psychique agit énormément sur ce genre de maladie, et avec tout le soutien qu'elle reçoit de son entourage, c'est bon signe.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: In Sunshine or in Shadow ^
si les résultats du médecin sont bons, je pense bien vous écrire un nouveau chapitre pour demain, sinon
donc tu sais ce qu'il te reste à faire ... ... non je déconne
mais que ce soit bon ou pas, vous aurez la suite
donc tu sais ce qu'il te reste à faire ... ... non je déconne
mais que ce soit bon ou pas, vous aurez la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Vraiment super beau chapitre
J'avais les larmes aux yeux au début avec Lisbon qui suprend en écoutant aux portes la conversation des infirmières Mais quelle pét**** cette infirmière de juger comme ça les patientes C'est sûr qu'on a envie de la elle n'avait qu'à changer de job aussi mais quelle... Rrrr !!! Puis ça ne se fait pas de démoraliser comme ça les patients gravement malades Tu envoies exactement l'image réelle qu'a le personnel hospitalier de nos jours
Jane qui retrouve Lisbon, seule et en larmes sur le toit de l'hôpital après avoir surpris la conversation avec cette sal*** d'infirmière et sa chef Jane qui encourage Lisbon à se battre, c'est tout notre patou Et j'adore trop le passage où il dit qu'il ne veut aucune autre femme qu'elle aussi qu'il l'aime
Quel homme parfait ce Jane !! Trop décevant de voir qu'il n'y a pas d'hommes comme lui de nos jours dans la réalité. Le romantisme est mort aujourd'hui, surtout chez les mecs. Heureusement qu'il y a Jane pour nous prouver le contraire
Heureusement aussi que Annie et Tommy sont toujours là pour la soutenir, lui prouver qu'elle n'était pas seule Pour le contenu de ce fameux carnet, je suis curieuse de savoir ce que Jane va découvrir
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Super chapitre, le seul bémol pour moi : J'aurais aimé voir le remontyage de brettelle de l'infirmière Chef sur sa subordonnée.
Donc vite la suite
Donc vite la suite
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Ouaw! Toujours aussi bien ta fic! Jane n'abandonne pas Lisbon et cette vilaine infirmière c'est fais rabattre le caquet!!!
J'adooooore cette fic!!!! Tu me fais vraiment rêver Sweety!
Un ENORME bravo pour ce chapitre!
Me tarde le prochain!
J'adooooore cette fic!!!! Tu me fais vraiment rêver Sweety!
Un ENORME bravo pour ce chapitre!
Me tarde le prochain!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Bon ben tu m'as fait (c'est peut-être un peu le rhume aussi )
toujours aussi prenante ta fic, j'ai vraiment hâte de lire la suite
PS: j'espère que tu auras de bonne nouvelles de ton médecin en tout cas je pense très fort à toi
toujours aussi prenante ta fic, j'ai vraiment hâte de lire la suite
PS: j'espère que tu auras de bonne nouvelles de ton médecin en tout cas je pense très fort à toi
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Et voilà enfin la suite de ma fic, tout juste corrigé par ma chère Johel
Vous vouliez savoir ce qu'il y avait dans le carnet? Et bien c'est dans ce chapitre
Bonne lecture ,
Chapitre 11: Moments de simplicité
Vous vouliez savoir ce qu'il y avait dans le carnet? Et bien c'est dans ce chapitre
Bonne lecture ,
*****
Un pas en avant
Un pas en avant
Jane était rentré à l’appartement de Lisbon, la jeune femme lui ayant demandé de lui rapporter quelques vêtements, ainsi que de quoi lire. Elle n’en pouvait plus de regarder la télévision, ou de discuter avec Naomi. Elle aimait bien l’infirmière, elle avait été si gentille avec elle depuis son arrivée. Mais elle ne voulait plus rester ainsi sans rien faire vraiment, elle voulait se changer les idées et il lui fallait ses livres. Elle avait toujours réussi à oublier les mauvaises choses de la vie en lisant, elle pouvait ainsi s’évader de son quotidien, partir dans un autre monde. Jane avait gentiment accepté d’aller chez elle, il savait qu’elle en avait besoin et il ferait tout pour qu’elle se sente bien.
A présent, il était dans la chambre de Teresa, fouillant dans son armoire à la recherche de vêtements qu’elle pourrait porter, dans lesquels elle serait à l’aise. Il trouva une tenue de sport, qu’il rangea dans le sac. Puis, attrapa quelques T-shirt qu’il rangea avec le reste. Vint alors le moment de prendre les sous-vêtements et là Jane hésita. Il pouvait faire beaucoup de chose pour elle, mais fouiller dans ses sous-vêtements, il ne pouvait pas faire ça, il ne se sentait pas à l’aise avec cette idée. Peut-être devrait-il attendre le retour d’Annie, la jeune fille s’en occuperait alors et il lui apporterait ses affaires plus tard.
Il descendit au salon pour prendre quelques livres. Il ne savait pas combien elle en voulait, alors il allait faire le plein. Il posa le sac sur le canapé et se dirigea vers la bibliothèque. Il parcouru du regard chaque livre, souriant en voyant les titres. Lisbon avait beau jouer les dures, elle aimait la lecture plus romantique, elle ne pouvait pas toujours dissimuler son côté femme. Il attrapa quelques livres parmi ceux qui lui semblaient les plus utilisés. Ce devait être ceux qu’elle aimait le plus, elle serait certainement ravie de pouvoir les lire de nouveau. Il les plaça dans le sac, content de ce qu’il venait de faire. Il avait découvert un des secrets de la jeune femme, un parmi tant d’autres et cela lui fit penser à son plus grand secret.
Jane se laissa tomber sur le canapé dans l’appartement de Lisbon, le petit carnet dans les mains. Il savait qu’il ne devait pas le faire, il savait qu’il ne devait pas le lire, mais il ne pouvait s’en empêcher. Depuis qu’il l’avait trouvé, il n’avait qu’une envie, savoir ce que Lisbon y avait écrit. La photo collée sur la couverture lui avait donné le sourire, mais aussi des larmes. Il passa ses doigts sur le visage souriant de Lisbon, cette femme qui avait tant souffert dans sa vie et qui souffrait encore, cette femme qui avait gardé toute sa souffrance pour elle en croyant qu’il ne savait rien. Mais elle ne pouvait rien lui cacher, du moins presque rien. Il savait maintenant, il lui avait fallut du temps, mais il savait et il s’en voulait de ne rien avoir vu plus tôt. Pourquoi ne lui avait-elle rien dit, pourquoi avoir gardé tout ça pour elle pendant si longtemps ?
Mais le temps n’était pas aux reproches ou aux questions. Lisbon avait besoin de lui maintenant et il serait là pour elle. Il remit sa lecture à plus tard, pour le moment son amie avait besoin de lui. Il se releva, prit le sac qu’il avait préparé pour elle et sortit de l’appartement, emportant le carnet avec lui. Il jeta un dernier regard sur cet endroit où il était venu si souvent par le passé, cet endroit où Lisbon ne laissait venir personne, sauf lui. Il était un privilégié, il le savait et il en était honoré. Il ferma ensuite la porte et rejoignit sa voiture avant de partir pour l’hôpital.
Il roula quelques minutes, les pensées encore perdues par tout ce qui s’était passé ces dernières semaines. Lisbon était malade, elle avait un cancer et il avait peur de la perdre. Même s’il lui répétait sans cesse qu’elle ne devait pas s’inquiéter, qu’elle allait s’en sortir, il craignait que ce ne soit pas le cas. Il voulait garder espoir, il voulait croire en ces mots qu’il ne cessait de lui répéter, mais son état n’évoluait pas, il se dégradait au contraire. Pourtant tout n’était pas encore fini, elle allait s’en remettre, il ne pouvait en être autrement, il ne la laisserait pas partir comme ça loin de lui. S’il pouvait lui apporter un peu de bien être, alors peut-être que tout irait mieux. On dit toujours que l’état psychologique joue beaucoup sur la santé, alors il fallait qu’elle se sente bien.
Il arriva devant l’hôpital, se gara, sortit de la voiture et entra dans le bâtiment. Il salua les infirmières, sourit un peu à tout le monde, comme à son habitude et entra dans la chambre de Teresa. Elle était allongée sur le côté, les yeux clos, elle dormait. Jane posa le sac sur la chaise dans le coin gauche de la chambre avant de prendre place sur le fauteuil à côté du lit. Il resta un moment à la regarder, s’émerveillant toujours un peu plus de sa beauté, malade ou pas. Sa respiration douce, le mouvement léger de son nez lorsqu’un coup de vent entrait par la fenêtre ouverte. Il chassa un pan de son foulard qui avait glissé sur sa joue alors qu’elle bougeait. Il vit peu à peu ses yeux s’ouvrir, cherchant à voir devant elle. Il lui sourit et elle lui répondit d’un sourire éclatant.
-“ Bonsoir la belle au bois dormant” murmura-t-il.
-“ Quelle heure est-il ?”
-“ Pas loin de dix sept heures. Je t’ai ramené quelques vêtements et des livres” ajouta-t-il en montrant le sac sur la chaise.
-“ Il y a quelque chose qui te tracasse ?” S’enquit-elle, lisant en lui comme il savait le faire avec elle.
-“ A vrai dire, oui” confessa-t-il.
-“ Dis-moi tout, peut-être que je pourrais t’aider.”
Jane ne savait pas quoi faire, comment pouvait-il lui dire qu’il avait trouvé son journal intime et qu’il l’avait gardé, et ça depuis plus de deux semaines. Elle allait lui en vouloir, elle allait perdre sa confiance en lui et il ne le voulait pas. Il ne pouvait pas risquer qu’elle l’éloigne de lui, mais s’il ne disait rien, alors ce serait pire, ce serait comme lui mentir jour après jour. Le choix n’était pas si difficile, il était même très simple en réalité. Le mentaliste releva la tête vers la jeune femme, plongea dans son regard et prit une profonde inspiration.
-“ Promets-moi de ne pas me crier dessus” souffla-t-il.
-“ Tu commences à me faire peur Patrick” dit Lisbon en se relevant dans le lit.
-“ Ecoute, je tiens à toi, tu ne dois pas en douter.”
-“ Patrick, que se passe-t-il ?”
-“ J’ai… j’ai trouvé ton carnet” murmura-t-il. “ Celui qu’il y avait dans le tiroir de ta table de nuit.”
-“ Tu… tu as trouvé mon carnet ? Et, tu l’as lu ?” Son ton était inquiet.
-“ Non, je ne l’ai pas lu même si j’en ai souvent eu envie.”
-“ Et pourquoi tu ne l’as pas fait ?” S’enquit-elle, aucune trace de colère dans la voix.
-“ Je ne pouvais pas faire ça, je ne pouvais pas lire tes pensées intimes” expliqua-t-il, refusant de croiser son regard, “ ça aurait été brisé la confiance qu’il y a entre toi et moi. Je tiens trop à toi pour faire une chose pareille.”
Le couple garda le silence un moment, Jane la tête basse et Lisbon le regard brillant de larmes. Elle ne lui en voulait pas, comment le pourrait-elle ? Il avait fouillé dans ses affaires et n’importe qui faisant ça se frottait à sa colère. Mais s’il avait fait ça, c’était pour l’aider, il avait juste voulu lui venir en aide, être là pour elle et lui faciliter les choses. Elle connaissait assez bien Jane pour savoir que sa curiosité ne s’arrêtait jamais ainsi, il ne prenait pas garde à froisser les gens. Et là, il ne faisait rien, il n’était plus le même, elle avait parfois du mal à le reconnaître. En le regardant bien, elle pouvait voir qu’il était gêné et qu’il se sentait coupable. Jane ne se sentait jamais coupable d’empiéter sur la vie privée des gens. Elle ne pouvait ressentir autre chose que de l’amour pour lui, beaucoup d’amour. Alors, pour le rassurer, elle posa une main sur sa joue, l’obligeant ainsi à relever les yeux vers elle.
-“ Patrick, pourquoi évite tu mon regard ?”
-“ Je… je m’en veux, c’est tout.”
-“ Mais de quoi ? Tu n’as aucune raison de t’en vouloir.”
-“ J’ai fouillé dans ta vie privée, j’ai trouvé ton carnet et je l’ai gardé au lieu de le laisser à sa place. Je n’aurais jamais dû faire une chose pareille et je comprendrais que tu m’en veuille.”
-“ Mais je ne t’en veux pas Patrick, au contraire. Je t’admire.”
-“ Pardon ?”
-“ Je t’admire pour avoir justement respecté ma vie privée en refusant de lire ce carnet, en venant m’en parler. Et si tu veux savoir ce qu’il y a dedans, alors lis-le, je n’ai rien à cacher, rien à Te cacher.”
-“ Tu es certaine de ça ?”
-“ Si nous devons avoir une relation toi et moi, je veux qu’elle soit basée sur la confiance. En lisant ce carnet, tu apprendras tout sur moi, sur le jour où j’ai découvert ma maladie. Mais aussi sur les raisons qui m’ont poussé à ne rien dire tout de suite.”
Jane resta interdit l’espace d’un instant, il n’en revenait pas de ce qu’elle venait de lui dire. Lisbon l’autorisait à lire ses pensées les plus intimes, à découvrir une part de sa vie qu’il ne connaissait pas. Il était honoré pour ça, d’avoir la confiance de Teresa Lisbon à un point qu’il n'aurait jamais imaginé. Il se pencha vers elle, posa ses lèvres sur les siennes et la prit dans ses bras. Il la serra contre lui un instant, la sentant lui rendre son étreinte avant de s’écarter de lui.
-“ Je ne voudrais pas te blesser Patrick, mais je suis fatiguée et je voudrais dormir un peu. Alors je pense que tu peux rentrer à la maison, t’installer et lire ce carnet. Tu reviendras demain dans la journée.”
-“ D’accord. Je reviendrais demain alors, en plus c’est Samedi, donc pas de travail.”
-“ Tu passeras la journée avec moi ?”
-“ Toute la journée, rien que toi et moi et, j’ai une surprise pour toi.”
Le regard de Lisbon s’illumina à cette idée, bien qu’elle n’aime pas les surprise, surtout venant de Jane, elle avait apprit à les aimer depuis qu’ils étaient ensemble.
-“ Et tu prévois quoi ?”
-“ Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise. Alors tu verras demain.”
-“ Ok. Bonne soirée Patrick.”
-“ Bonne soirée Teresa.”
Jane se pencha de nouveau vers Lisbon pour l’embrasser tendrement avant de se lever et de quitter la chambre, laissant la jeune femme derrière lui. Il ne s’attendait pas à tant de gentillesse de sa part après ce qu’il avait fait, à ce qu’elle lui pardonne son intrusion et encore moins à ce qu’elle l’autorise à lire son carnet. Il ne savait pas s’il voulait encore le faire, découvrir des choses qu’elle voulait certainement garder pour elle. Mais comme elle le lui avait dit, leur relation était basée sur la confiance et si elle lui disait de le faire, alors c’est-ce qu’il ferait.
Assis sur le lit, dans la chambre de Lisbon qui était devenue la sienne depuis qu’il s’était installé dans l’appartement de la jeune femme, Jane tenait le carnet dans les mains. Cela devait faire au moins une bonne heure qu’il hésitait, n’osant pas l’ouvrir. Son regard était rivé sur la photo de couverture, sur le visage souriant de Teresa.
Tommy et Annie lui avaient demandé s’il voulait manger, mais il avait refusé et ils n’avaient pas insisté. Ils avaient mangé sans lui, mais lui avait quand même apporté un thé qu’il avait prit avec joie. La boisson avait refroidie depuis tout ce temps, il ne l’avait même pas bue. Il était bien trop prit par ce qu’il avait à faire mais qu’il n’osait pas faire. Il prit une grande inspiration et l’ouvrit finalement, retrouvant à l’intérieur la belle écriture de la jeune femme. Il commença donc sa lecture.
“ Aujourd’hui je viens d’apprendre que j’avais un cancer. J’ai fait des examens la semaine dernière et je sais enfin ce qui ne va pas. Je ne m’attendais pas à ça et j’ai peur. Mais ce n’est pas la première fois, je sais à quoi m’attendre, même si cette fois il n’y aura personne pour m’aider.”
Jane s’arrêta là. Que voulait-elle dire par ‘ce n’est pas la première fois’? Il ne comprenait pas, il connaissait Lisbon depuis tellement d’années, il l’aurait vu si elle avait été malade. Il reprit donc sa lecture.
“ Je me souviens peu de la première fois, j’étais si jeune à l’époque. Mais ce dont je me souviens le plus, ce sont toutes ces visites à l’hôpital, tout ces moments perdus à prendre ces traitements alors que je ne voulais qu’une chose, sortir jouer avec les autres enfants. Je me souviens aussi de mes parents, la façon dont-ils étaient toujours là pour moi, en oubliant presque leurs vies. Et puis finalement, mon sauveur est arrivé sans qu’on ne fasse quoi que ce soit. Grâce à mon frère, grâce à James, j’ai survécu. Il est arrivé et m’a sauvé, lui ce petit bébé qui ne savait rien a sauvé la vie de sa sœur sans même savoir ce qu’il faisait.”
Alors c’était ça, il comprenait maintenant. Lisbon avait été malade étant enfant, toute petite. A l’âge où les enfants jouent dehors avec les autres, à l’âge où ils ne sont que des innocents. Il comprenait un peu sa force, son caractère. Elle avait dut apprendre à grandir plus vite à cause de sa maladie, et ensuite à cause de la mort de sa mère. Cette femme était vraiment exceptionnelle, elle était forte, courageuse. Il ne pourrait jamais être la moitié de ce qu’elle était, il n’aurait jamais son courage et sa force. Mais il pouvait apprendre, sa force pouvait aider la jeune femme alors il trouverait le moyen d’apprendre. Pour elle il serait prêt à tout, il ferait les efforts qu’il faudrait.
“ J’ai peur, pas vraiment de la maladie, quoi qu’un peu, mais surtout de la réaction de mes proches. Comment leur annoncer que je risque de mourir, comment leur dire que je suis malade ? Je ne veux pas de leur pitié, je ne veux pas qu’ils tentent de m’aider de leur mieux, faire comme si j’avais besoin d’eux. Je suis malade, pas handicapée. Mais je sais qu’ils le feront, je les connais bien.
Et Jane, comment lui dire ? Il est mon ami, peut-être mon seul vrai ami. Je tiens vraiment à lui, beaucoup trop et ça me fait peur. Je sais qu’il aura mal, quand il va apprendre la vérité. Je ne veux pas lui faire mal, je sais qu’il a déjà bien souffert dans sa vie, je ne veux pas lui imposer ça. Je sais que je ne pourrais pas lui cacher la vérité bien longtemps, il devine toujours tout, il est doué à ça.”
Tiens, elle parlait de lui dans son carnet, il ne s’y attendait pas. Enfin si, mais pas dans ces termes, il s’attendait plus à ce qu’elle se plaigne de lui, qu’elle lui reproche sa façon de travailler qui lui donnait toujours beaucoup de paperasse.
“ Jane est quelqu’un de bien, quelqu’un sur qui on peut compter. Je sais que si je lui dis à lui, il ne me jugera pas, il n’aura pas ce regard de pitié qu’auront les autres. Mais je ne veux pas, je ne peux pas lui dire. Il a déjà tant perdu dans sa vie, comment va-t-il prendre ça ?”
Et voilà, elle se faisait encore du souci pour lui. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle s’inquiète de son bien être au lieu de penser à elle ? Pourquoi voulait-elle toujours le protéger alors que c’était elle qui allait mal ? Mais elle était comme ça, elle ne changerait jamais et c’était bien pour ça qu’il l’aimait.
Il remit sa lecture à plus tard, il en avait déjà apprit beaucoup en peu de lignes mais suffisamment pour la soirée. Il reprendrait demain, mais en attendant il avait besoin de dormir. Une longue journée l’attendait, la surprise qu’il prévoyait pour Teresa, quelque chose qui allait certainement lui plaire et lui changer les idées. Il voulait qu’elle pense à autre chose, qu’elle passe du bon temps avec lui. Et pour que tout se passe le mieux possible, il avait besoin de repos. Il posa donc le carnet sur la table de nuit, debout contre la lampe de façon à pouvoir voir le visage de Lisbon au réveil.
Au petit matin, Jane ouvrit les yeux, tombant immédiatement sur le visage de Teresa, ce qui lui apporta le sourire. Il avait eut une bonne idée de mettre la photo à cet endroit et il recommencerait chaque jour jusqu’à ce qu’elle rentre à la maison. Mais l’heure n’était plus au repos, il devait se préparer car aujourd’hui était un grand jour pour lui, et pour la jeune femme également. Ce matin, il allait passer prendre Teresa pour l’emmener passer la plus belle journée qu’elle ait vécue de sa vie, il pourrait le parier. Il n’avait rien prévu d’extravaguant, juste de l’emmener se balader sur la plage, avec lui, au grand air, pour un pique nique en amoureux. Il avait obtenu l’autorisation de son médecin traitant qui avait pensé que ça lui ferait le plus grand bien. Elle avait besoin de quitter les murs de l’hôpital, ne serait-ce que pour quelques heures.
Le mentaliste se leva du lit, enfila ses vêtements avant de descendre boire son thé du matin. Il prendrait sa douche après, mais pour le moment il avait vraiment besoin de son thé. Lorsqu’il arriva dans la cuisine, il trouva un mot de Tommy s’excusant de ne pas être là mais qu’il devait travailler pour remplacer un collègue malade, mais qu’il serait présent dans la fin d’après-midi. Annie devait certainement encore dormir alors il ne la réveilla pas et se contenta de lui préparer le petit déjeuner pour quand elle descendrait. Il trouva tout ce dont il avait besoin pour la préparation des crêpes, c’était une chose qu’il avait toujours aimé préparer pour sa petite Charlotte. En préparer pour Annie lui paraissait étrange, il n’en avait pas fait depuis bien longtemps mais il n’avait pas oublié. Tandis qu’il était occupé, la jeune fille arriva dans la cuisine, les cheveux en bataille, les yeux mis clos, son T-shirt ne lui couvrant qu’une épaule. Elle marchait au radar, comme un zombi et prit place au comptoir de la cuisine.
-“ Alors ma grande, tu as bien dormi ?” Questionna Jane sans tourner la tête vers elle.
-“ Ouais, ça va” répondit-elle en posant sa tête dans ses mains devant elle.
-“ Tu m’as l’air encore fatiguée toi” constata le mentaliste.
-“ Ben, j’ai pas beaucoup dormi, j’avais encore des interros à préparer” se justifia-t-elle. “ Mais c’est bon, on est Samedi alors je vais pouvoir me reposer encore. Et toi ?”
-“ Je te prépare des crêpes pour le petit déjeuner, ensuite je dois partir rejoindre ta tante pour une journée rien que nous deux.”
-“ Oh, une journée romantique alors” sourit l’adolescente. “ Vous allez faire quoi ?”
-“ Tu n’en sauras pas un mot, du moins pas avant ce soir. Bon allez, voilà ton assiette et tu m’en donneras des nouvelles” sourit le blond en posant une assiette devant la jeune fille.
-“ Merci.”
Annie commença à manger avec joie, se remplissant la bouche sans gêne, savourant les crêpes de celui qui devenait peu à peu très important dans sa vie. Jane était un homme bien, il prenait soin de Teresa comme personne ne l’avait fait avant lui. Annie savait qu’il serait là pour elle, quoi qu’il arrive et aussi longtemps que nécessaire. Comment sa tante avait-elle était aveugle pendant si longtemps ? Ils travaillaient ensemble depuis des années, ils passaient leur temps à se disputer. Ils agissaient déjà comme un vieux couple sans même en être un. Et maintenant qu’ils l’étaient vraiment, ils continueraient, elle n’en doutait pas. Ils étaient comme ça.
La jeune fille releva la tête vers le mentaliste, l’observant évoluer dans la cuisine avec une telle aisance. C’était comme s’il était chez lui, il savait où se trouvait chaque objet, chaque assiette, chaque verre, chaque casserole. Elle aimait ça, voir un homme chez sa tante, s’occuper d’elle, prendre soin d’elle. Teresa était une femme bien qui avait toujours prit soin des autres et aujourd’hui elle avait la chance d’avoir quelqu’un pour le faire pour elle.
-“ Bon, je crois que je vais monter me préparer” annonça Jane en s’essuyant les mains. “ Tu vas rester seule toute la journée ?”
-“ Non, je vais finir mes devoirs avant d’aller chez ma copine Emily, elle m’a invité à aller avec elle cette après-midi.”
-“ Et vous allez faire quoi ?”
-“ Elle a son cours de karaté et m’a proposé de venir voir, peut-être que je vais m’y inscrire.”
-“ Ça c’est une bonne idée, je suis certain que ça va te plaire.”
-“ Ouais, et ensuite on va finir nos révisions ensemble. Je te souhaite une bonne journée avec tante Reese.”
-“ Merci, amuses toi bien toi aussi.”
Puis il disparu dans l’escalier, laissant la jeune fille finir ses crêpes toute seule. Ces quelques minutes avec elle lui avait fait du bien, il avait en quelque sorte apprit à la connaître. Elle ne lui avait pas dit grand-chose, mais son comportement, les mouvements de son corps, tout avait parlé pour elle. Il savait maintenant qu’elle l’aimait bien, et lui aussi l’aimait bien. Elle ressemblait tellement à sa tante, forte, courageuse, généreuse et gentille. Tout le portrait de Teresa. Elle n’avait pas eut une vie plus facile que celle de sa tante, sauf qu’elle avait toujours son père, aussi présent que possible pour elle. Il faisait de son mieux pour lui offrir une vie facile et elle était heureuse.
Tout en se préparant, il repensa à Lisbon, cette femme pour qui il ferait tout. Après tout ce qu’elle avait vécu dans sa vie, après avoir été malade dans son enfance, avoir perdu ses parents si jeune, elle avait quand même réussi, devenant flic. Elle avait toujours tout fait seule, ne demandant jamais rien à personne, et aujourd’hui encore elle continuait. Alors il allait faire en sorte qu’elle ait besoin de lui, qu’elle accepte enfin l’aide de quelqu’un. Il ne voulait pas la changer, c’est tel qu'elle était qu’il l’aimait, mais il voulait qu’elle apprenne à compter sur les autres. Il allait aujourd’hui lui offrir quelque chose qu’elle n’avait jamais eut, il le savait. Il allait l’emmener à la plage, lui offrir une journée magnifique et lui montrer ce que c’était d’avoir quelqu’un dans sa vie, une personne qui l’aime. Il allait lui montrer que même malade, elle pouvait encore avoir une vie.
Il prit sa douche, enfila une tenue décontractée, descendit à la cuisine préparer le panier du pique nique, prit ses clés de voiture et fila à toute allure rejoindre Teresa. Le soleil brillait haut dans le ciel, le temps était de leur côté. La journée allait être belle, ni trop chaude ni trop froide, pas de vent, juste une légère brise. Il avait quand même pensé à prendre des couvertures au cas où le temps se rafraîchirait, ainsi qu’une veste qu’il savait lui plaire. Il avait pensé à tout, il voulait absolument qu’elle se sente bien.
En arrivant à l’hôpital, il croisa Naomi qui lui sourit de toutes ses dents, venant vers lui et le prenant dans ses bras.
-“ Heu… c’est pour quoi ça ?” Sourit Jane en s’écartant de l’infirmière.
-“ Teresa n’a de cesse de me dire que vous allez passer la journée avec elle et elle est plus qu’impatiente que vous arriviez.”
-“ J’espère qu’elle aura autant le sourire ce soir.”
-“ J’en suis certaine, mais vous devriez y aller vite avant qu’elle ne devienne folle à vous attendre.”
-“ J’y vais.”
Jane s’éloigna dans le couloir et arriva devant la chambre de Lisbon. Il frappa et entra lorsqu’elle lui en donna le droit. Il la découvrit assise sur le fauteuil qui se trouvait à présent à côté de la fenêtre. Elle portait des vêtements décontractés, comme lui et lorsqu’il referma la porte derrière lui, elle bondit sur ses pieds, se retenant immédiatement au bord du fauteuil en se tenant la tête. Jane arriva en courant, l’aidant à se rassoir.
-“ Doucement Teresa, ce n’est pas le moment de te casser quelque chose” lui rappela-t-il en passant une main sur son front.
-“ Désolée, mais je suis si contente de passer la journée avec toi” se justifia-t-elle. “ Alors, on fait quoi aujourd’hui ?”
-“ Je t’emmène en balade, mais pas avant d’être certain que tu vas bien.”
-“ Je vais bien, rassure toi.”
-“ Et que t’a dit le médecin ?”
-“ Que je suis un peu fatiguée, mais que je peux sortir avec toi.”
-“ Ok, je vais aller lui demander à quelle heure je dois te ramener et on y va.”
-“ Je t’attends ici.”
Lorsque Jane fut sortit de sa chambre, Lisbon laissa un sourire naître sur son visage. Elle était heureuse, vraiment heureuse, pour la première fois de sa vie. Jane était aux petits soins pour elle, toujours là quand elle avait besoin de lui sans qu’elle ne lui demande rien. Elle ne regrettait pas d’avoir accepté de vivre quelque chose avec lui, il était tout ce dont elle avait besoin. Elle savait qu’elle ne se remettait pas aussi bien qu’elle l’aurait voulu, mais elle se battait quand même, pour lui. Elle n’était pas encore morte, et elle allait profiter de cette journée que lui offrait Patrick. Elle ne savait pas encore où ils allaient, mais elle était certaine qu’elle allait aimer, rien que d’être avec lui était suffisant. La porte s’ouvrit et Jane marcha jusqu’à elle, se pencha pour lui donner un baiser et l’aida à se lever.
-“ On y va.”
A présent, il était dans la chambre de Teresa, fouillant dans son armoire à la recherche de vêtements qu’elle pourrait porter, dans lesquels elle serait à l’aise. Il trouva une tenue de sport, qu’il rangea dans le sac. Puis, attrapa quelques T-shirt qu’il rangea avec le reste. Vint alors le moment de prendre les sous-vêtements et là Jane hésita. Il pouvait faire beaucoup de chose pour elle, mais fouiller dans ses sous-vêtements, il ne pouvait pas faire ça, il ne se sentait pas à l’aise avec cette idée. Peut-être devrait-il attendre le retour d’Annie, la jeune fille s’en occuperait alors et il lui apporterait ses affaires plus tard.
Il descendit au salon pour prendre quelques livres. Il ne savait pas combien elle en voulait, alors il allait faire le plein. Il posa le sac sur le canapé et se dirigea vers la bibliothèque. Il parcouru du regard chaque livre, souriant en voyant les titres. Lisbon avait beau jouer les dures, elle aimait la lecture plus romantique, elle ne pouvait pas toujours dissimuler son côté femme. Il attrapa quelques livres parmi ceux qui lui semblaient les plus utilisés. Ce devait être ceux qu’elle aimait le plus, elle serait certainement ravie de pouvoir les lire de nouveau. Il les plaça dans le sac, content de ce qu’il venait de faire. Il avait découvert un des secrets de la jeune femme, un parmi tant d’autres et cela lui fit penser à son plus grand secret.
Jane se laissa tomber sur le canapé dans l’appartement de Lisbon, le petit carnet dans les mains. Il savait qu’il ne devait pas le faire, il savait qu’il ne devait pas le lire, mais il ne pouvait s’en empêcher. Depuis qu’il l’avait trouvé, il n’avait qu’une envie, savoir ce que Lisbon y avait écrit. La photo collée sur la couverture lui avait donné le sourire, mais aussi des larmes. Il passa ses doigts sur le visage souriant de Lisbon, cette femme qui avait tant souffert dans sa vie et qui souffrait encore, cette femme qui avait gardé toute sa souffrance pour elle en croyant qu’il ne savait rien. Mais elle ne pouvait rien lui cacher, du moins presque rien. Il savait maintenant, il lui avait fallut du temps, mais il savait et il s’en voulait de ne rien avoir vu plus tôt. Pourquoi ne lui avait-elle rien dit, pourquoi avoir gardé tout ça pour elle pendant si longtemps ?
Mais le temps n’était pas aux reproches ou aux questions. Lisbon avait besoin de lui maintenant et il serait là pour elle. Il remit sa lecture à plus tard, pour le moment son amie avait besoin de lui. Il se releva, prit le sac qu’il avait préparé pour elle et sortit de l’appartement, emportant le carnet avec lui. Il jeta un dernier regard sur cet endroit où il était venu si souvent par le passé, cet endroit où Lisbon ne laissait venir personne, sauf lui. Il était un privilégié, il le savait et il en était honoré. Il ferma ensuite la porte et rejoignit sa voiture avant de partir pour l’hôpital.
Il roula quelques minutes, les pensées encore perdues par tout ce qui s’était passé ces dernières semaines. Lisbon était malade, elle avait un cancer et il avait peur de la perdre. Même s’il lui répétait sans cesse qu’elle ne devait pas s’inquiéter, qu’elle allait s’en sortir, il craignait que ce ne soit pas le cas. Il voulait garder espoir, il voulait croire en ces mots qu’il ne cessait de lui répéter, mais son état n’évoluait pas, il se dégradait au contraire. Pourtant tout n’était pas encore fini, elle allait s’en remettre, il ne pouvait en être autrement, il ne la laisserait pas partir comme ça loin de lui. S’il pouvait lui apporter un peu de bien être, alors peut-être que tout irait mieux. On dit toujours que l’état psychologique joue beaucoup sur la santé, alors il fallait qu’elle se sente bien.
Il arriva devant l’hôpital, se gara, sortit de la voiture et entra dans le bâtiment. Il salua les infirmières, sourit un peu à tout le monde, comme à son habitude et entra dans la chambre de Teresa. Elle était allongée sur le côté, les yeux clos, elle dormait. Jane posa le sac sur la chaise dans le coin gauche de la chambre avant de prendre place sur le fauteuil à côté du lit. Il resta un moment à la regarder, s’émerveillant toujours un peu plus de sa beauté, malade ou pas. Sa respiration douce, le mouvement léger de son nez lorsqu’un coup de vent entrait par la fenêtre ouverte. Il chassa un pan de son foulard qui avait glissé sur sa joue alors qu’elle bougeait. Il vit peu à peu ses yeux s’ouvrir, cherchant à voir devant elle. Il lui sourit et elle lui répondit d’un sourire éclatant.
-“ Bonsoir la belle au bois dormant” murmura-t-il.
-“ Quelle heure est-il ?”
-“ Pas loin de dix sept heures. Je t’ai ramené quelques vêtements et des livres” ajouta-t-il en montrant le sac sur la chaise.
-“ Il y a quelque chose qui te tracasse ?” S’enquit-elle, lisant en lui comme il savait le faire avec elle.
-“ A vrai dire, oui” confessa-t-il.
-“ Dis-moi tout, peut-être que je pourrais t’aider.”
Jane ne savait pas quoi faire, comment pouvait-il lui dire qu’il avait trouvé son journal intime et qu’il l’avait gardé, et ça depuis plus de deux semaines. Elle allait lui en vouloir, elle allait perdre sa confiance en lui et il ne le voulait pas. Il ne pouvait pas risquer qu’elle l’éloigne de lui, mais s’il ne disait rien, alors ce serait pire, ce serait comme lui mentir jour après jour. Le choix n’était pas si difficile, il était même très simple en réalité. Le mentaliste releva la tête vers la jeune femme, plongea dans son regard et prit une profonde inspiration.
-“ Promets-moi de ne pas me crier dessus” souffla-t-il.
-“ Tu commences à me faire peur Patrick” dit Lisbon en se relevant dans le lit.
-“ Ecoute, je tiens à toi, tu ne dois pas en douter.”
-“ Patrick, que se passe-t-il ?”
-“ J’ai… j’ai trouvé ton carnet” murmura-t-il. “ Celui qu’il y avait dans le tiroir de ta table de nuit.”
-“ Tu… tu as trouvé mon carnet ? Et, tu l’as lu ?” Son ton était inquiet.
-“ Non, je ne l’ai pas lu même si j’en ai souvent eu envie.”
-“ Et pourquoi tu ne l’as pas fait ?” S’enquit-elle, aucune trace de colère dans la voix.
-“ Je ne pouvais pas faire ça, je ne pouvais pas lire tes pensées intimes” expliqua-t-il, refusant de croiser son regard, “ ça aurait été brisé la confiance qu’il y a entre toi et moi. Je tiens trop à toi pour faire une chose pareille.”
Le couple garda le silence un moment, Jane la tête basse et Lisbon le regard brillant de larmes. Elle ne lui en voulait pas, comment le pourrait-elle ? Il avait fouillé dans ses affaires et n’importe qui faisant ça se frottait à sa colère. Mais s’il avait fait ça, c’était pour l’aider, il avait juste voulu lui venir en aide, être là pour elle et lui faciliter les choses. Elle connaissait assez bien Jane pour savoir que sa curiosité ne s’arrêtait jamais ainsi, il ne prenait pas garde à froisser les gens. Et là, il ne faisait rien, il n’était plus le même, elle avait parfois du mal à le reconnaître. En le regardant bien, elle pouvait voir qu’il était gêné et qu’il se sentait coupable. Jane ne se sentait jamais coupable d’empiéter sur la vie privée des gens. Elle ne pouvait ressentir autre chose que de l’amour pour lui, beaucoup d’amour. Alors, pour le rassurer, elle posa une main sur sa joue, l’obligeant ainsi à relever les yeux vers elle.
-“ Patrick, pourquoi évite tu mon regard ?”
-“ Je… je m’en veux, c’est tout.”
-“ Mais de quoi ? Tu n’as aucune raison de t’en vouloir.”
-“ J’ai fouillé dans ta vie privée, j’ai trouvé ton carnet et je l’ai gardé au lieu de le laisser à sa place. Je n’aurais jamais dû faire une chose pareille et je comprendrais que tu m’en veuille.”
-“ Mais je ne t’en veux pas Patrick, au contraire. Je t’admire.”
-“ Pardon ?”
-“ Je t’admire pour avoir justement respecté ma vie privée en refusant de lire ce carnet, en venant m’en parler. Et si tu veux savoir ce qu’il y a dedans, alors lis-le, je n’ai rien à cacher, rien à Te cacher.”
-“ Tu es certaine de ça ?”
-“ Si nous devons avoir une relation toi et moi, je veux qu’elle soit basée sur la confiance. En lisant ce carnet, tu apprendras tout sur moi, sur le jour où j’ai découvert ma maladie. Mais aussi sur les raisons qui m’ont poussé à ne rien dire tout de suite.”
Jane resta interdit l’espace d’un instant, il n’en revenait pas de ce qu’elle venait de lui dire. Lisbon l’autorisait à lire ses pensées les plus intimes, à découvrir une part de sa vie qu’il ne connaissait pas. Il était honoré pour ça, d’avoir la confiance de Teresa Lisbon à un point qu’il n'aurait jamais imaginé. Il se pencha vers elle, posa ses lèvres sur les siennes et la prit dans ses bras. Il la serra contre lui un instant, la sentant lui rendre son étreinte avant de s’écarter de lui.
-“ Je ne voudrais pas te blesser Patrick, mais je suis fatiguée et je voudrais dormir un peu. Alors je pense que tu peux rentrer à la maison, t’installer et lire ce carnet. Tu reviendras demain dans la journée.”
-“ D’accord. Je reviendrais demain alors, en plus c’est Samedi, donc pas de travail.”
-“ Tu passeras la journée avec moi ?”
-“ Toute la journée, rien que toi et moi et, j’ai une surprise pour toi.”
Le regard de Lisbon s’illumina à cette idée, bien qu’elle n’aime pas les surprise, surtout venant de Jane, elle avait apprit à les aimer depuis qu’ils étaient ensemble.
-“ Et tu prévois quoi ?”
-“ Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise. Alors tu verras demain.”
-“ Ok. Bonne soirée Patrick.”
-“ Bonne soirée Teresa.”
Jane se pencha de nouveau vers Lisbon pour l’embrasser tendrement avant de se lever et de quitter la chambre, laissant la jeune femme derrière lui. Il ne s’attendait pas à tant de gentillesse de sa part après ce qu’il avait fait, à ce qu’elle lui pardonne son intrusion et encore moins à ce qu’elle l’autorise à lire son carnet. Il ne savait pas s’il voulait encore le faire, découvrir des choses qu’elle voulait certainement garder pour elle. Mais comme elle le lui avait dit, leur relation était basée sur la confiance et si elle lui disait de le faire, alors c’est-ce qu’il ferait.
- oooo -
Assis sur le lit, dans la chambre de Lisbon qui était devenue la sienne depuis qu’il s’était installé dans l’appartement de la jeune femme, Jane tenait le carnet dans les mains. Cela devait faire au moins une bonne heure qu’il hésitait, n’osant pas l’ouvrir. Son regard était rivé sur la photo de couverture, sur le visage souriant de Teresa.
Tommy et Annie lui avaient demandé s’il voulait manger, mais il avait refusé et ils n’avaient pas insisté. Ils avaient mangé sans lui, mais lui avait quand même apporté un thé qu’il avait prit avec joie. La boisson avait refroidie depuis tout ce temps, il ne l’avait même pas bue. Il était bien trop prit par ce qu’il avait à faire mais qu’il n’osait pas faire. Il prit une grande inspiration et l’ouvrit finalement, retrouvant à l’intérieur la belle écriture de la jeune femme. Il commença donc sa lecture.
“ Aujourd’hui je viens d’apprendre que j’avais un cancer. J’ai fait des examens la semaine dernière et je sais enfin ce qui ne va pas. Je ne m’attendais pas à ça et j’ai peur. Mais ce n’est pas la première fois, je sais à quoi m’attendre, même si cette fois il n’y aura personne pour m’aider.”
Jane s’arrêta là. Que voulait-elle dire par ‘ce n’est pas la première fois’? Il ne comprenait pas, il connaissait Lisbon depuis tellement d’années, il l’aurait vu si elle avait été malade. Il reprit donc sa lecture.
“ Je me souviens peu de la première fois, j’étais si jeune à l’époque. Mais ce dont je me souviens le plus, ce sont toutes ces visites à l’hôpital, tout ces moments perdus à prendre ces traitements alors que je ne voulais qu’une chose, sortir jouer avec les autres enfants. Je me souviens aussi de mes parents, la façon dont-ils étaient toujours là pour moi, en oubliant presque leurs vies. Et puis finalement, mon sauveur est arrivé sans qu’on ne fasse quoi que ce soit. Grâce à mon frère, grâce à James, j’ai survécu. Il est arrivé et m’a sauvé, lui ce petit bébé qui ne savait rien a sauvé la vie de sa sœur sans même savoir ce qu’il faisait.”
Alors c’était ça, il comprenait maintenant. Lisbon avait été malade étant enfant, toute petite. A l’âge où les enfants jouent dehors avec les autres, à l’âge où ils ne sont que des innocents. Il comprenait un peu sa force, son caractère. Elle avait dut apprendre à grandir plus vite à cause de sa maladie, et ensuite à cause de la mort de sa mère. Cette femme était vraiment exceptionnelle, elle était forte, courageuse. Il ne pourrait jamais être la moitié de ce qu’elle était, il n’aurait jamais son courage et sa force. Mais il pouvait apprendre, sa force pouvait aider la jeune femme alors il trouverait le moyen d’apprendre. Pour elle il serait prêt à tout, il ferait les efforts qu’il faudrait.
“ J’ai peur, pas vraiment de la maladie, quoi qu’un peu, mais surtout de la réaction de mes proches. Comment leur annoncer que je risque de mourir, comment leur dire que je suis malade ? Je ne veux pas de leur pitié, je ne veux pas qu’ils tentent de m’aider de leur mieux, faire comme si j’avais besoin d’eux. Je suis malade, pas handicapée. Mais je sais qu’ils le feront, je les connais bien.
Et Jane, comment lui dire ? Il est mon ami, peut-être mon seul vrai ami. Je tiens vraiment à lui, beaucoup trop et ça me fait peur. Je sais qu’il aura mal, quand il va apprendre la vérité. Je ne veux pas lui faire mal, je sais qu’il a déjà bien souffert dans sa vie, je ne veux pas lui imposer ça. Je sais que je ne pourrais pas lui cacher la vérité bien longtemps, il devine toujours tout, il est doué à ça.”
Tiens, elle parlait de lui dans son carnet, il ne s’y attendait pas. Enfin si, mais pas dans ces termes, il s’attendait plus à ce qu’elle se plaigne de lui, qu’elle lui reproche sa façon de travailler qui lui donnait toujours beaucoup de paperasse.
“ Jane est quelqu’un de bien, quelqu’un sur qui on peut compter. Je sais que si je lui dis à lui, il ne me jugera pas, il n’aura pas ce regard de pitié qu’auront les autres. Mais je ne veux pas, je ne peux pas lui dire. Il a déjà tant perdu dans sa vie, comment va-t-il prendre ça ?”
Et voilà, elle se faisait encore du souci pour lui. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle s’inquiète de son bien être au lieu de penser à elle ? Pourquoi voulait-elle toujours le protéger alors que c’était elle qui allait mal ? Mais elle était comme ça, elle ne changerait jamais et c’était bien pour ça qu’il l’aimait.
Il remit sa lecture à plus tard, il en avait déjà apprit beaucoup en peu de lignes mais suffisamment pour la soirée. Il reprendrait demain, mais en attendant il avait besoin de dormir. Une longue journée l’attendait, la surprise qu’il prévoyait pour Teresa, quelque chose qui allait certainement lui plaire et lui changer les idées. Il voulait qu’elle pense à autre chose, qu’elle passe du bon temps avec lui. Et pour que tout se passe le mieux possible, il avait besoin de repos. Il posa donc le carnet sur la table de nuit, debout contre la lampe de façon à pouvoir voir le visage de Lisbon au réveil.
- oooo -
Au petit matin, Jane ouvrit les yeux, tombant immédiatement sur le visage de Teresa, ce qui lui apporta le sourire. Il avait eut une bonne idée de mettre la photo à cet endroit et il recommencerait chaque jour jusqu’à ce qu’elle rentre à la maison. Mais l’heure n’était plus au repos, il devait se préparer car aujourd’hui était un grand jour pour lui, et pour la jeune femme également. Ce matin, il allait passer prendre Teresa pour l’emmener passer la plus belle journée qu’elle ait vécue de sa vie, il pourrait le parier. Il n’avait rien prévu d’extravaguant, juste de l’emmener se balader sur la plage, avec lui, au grand air, pour un pique nique en amoureux. Il avait obtenu l’autorisation de son médecin traitant qui avait pensé que ça lui ferait le plus grand bien. Elle avait besoin de quitter les murs de l’hôpital, ne serait-ce que pour quelques heures.
Le mentaliste se leva du lit, enfila ses vêtements avant de descendre boire son thé du matin. Il prendrait sa douche après, mais pour le moment il avait vraiment besoin de son thé. Lorsqu’il arriva dans la cuisine, il trouva un mot de Tommy s’excusant de ne pas être là mais qu’il devait travailler pour remplacer un collègue malade, mais qu’il serait présent dans la fin d’après-midi. Annie devait certainement encore dormir alors il ne la réveilla pas et se contenta de lui préparer le petit déjeuner pour quand elle descendrait. Il trouva tout ce dont il avait besoin pour la préparation des crêpes, c’était une chose qu’il avait toujours aimé préparer pour sa petite Charlotte. En préparer pour Annie lui paraissait étrange, il n’en avait pas fait depuis bien longtemps mais il n’avait pas oublié. Tandis qu’il était occupé, la jeune fille arriva dans la cuisine, les cheveux en bataille, les yeux mis clos, son T-shirt ne lui couvrant qu’une épaule. Elle marchait au radar, comme un zombi et prit place au comptoir de la cuisine.
-“ Alors ma grande, tu as bien dormi ?” Questionna Jane sans tourner la tête vers elle.
-“ Ouais, ça va” répondit-elle en posant sa tête dans ses mains devant elle.
-“ Tu m’as l’air encore fatiguée toi” constata le mentaliste.
-“ Ben, j’ai pas beaucoup dormi, j’avais encore des interros à préparer” se justifia-t-elle. “ Mais c’est bon, on est Samedi alors je vais pouvoir me reposer encore. Et toi ?”
-“ Je te prépare des crêpes pour le petit déjeuner, ensuite je dois partir rejoindre ta tante pour une journée rien que nous deux.”
-“ Oh, une journée romantique alors” sourit l’adolescente. “ Vous allez faire quoi ?”
-“ Tu n’en sauras pas un mot, du moins pas avant ce soir. Bon allez, voilà ton assiette et tu m’en donneras des nouvelles” sourit le blond en posant une assiette devant la jeune fille.
-“ Merci.”
Annie commença à manger avec joie, se remplissant la bouche sans gêne, savourant les crêpes de celui qui devenait peu à peu très important dans sa vie. Jane était un homme bien, il prenait soin de Teresa comme personne ne l’avait fait avant lui. Annie savait qu’il serait là pour elle, quoi qu’il arrive et aussi longtemps que nécessaire. Comment sa tante avait-elle était aveugle pendant si longtemps ? Ils travaillaient ensemble depuis des années, ils passaient leur temps à se disputer. Ils agissaient déjà comme un vieux couple sans même en être un. Et maintenant qu’ils l’étaient vraiment, ils continueraient, elle n’en doutait pas. Ils étaient comme ça.
La jeune fille releva la tête vers le mentaliste, l’observant évoluer dans la cuisine avec une telle aisance. C’était comme s’il était chez lui, il savait où se trouvait chaque objet, chaque assiette, chaque verre, chaque casserole. Elle aimait ça, voir un homme chez sa tante, s’occuper d’elle, prendre soin d’elle. Teresa était une femme bien qui avait toujours prit soin des autres et aujourd’hui elle avait la chance d’avoir quelqu’un pour le faire pour elle.
-“ Bon, je crois que je vais monter me préparer” annonça Jane en s’essuyant les mains. “ Tu vas rester seule toute la journée ?”
-“ Non, je vais finir mes devoirs avant d’aller chez ma copine Emily, elle m’a invité à aller avec elle cette après-midi.”
-“ Et vous allez faire quoi ?”
-“ Elle a son cours de karaté et m’a proposé de venir voir, peut-être que je vais m’y inscrire.”
-“ Ça c’est une bonne idée, je suis certain que ça va te plaire.”
-“ Ouais, et ensuite on va finir nos révisions ensemble. Je te souhaite une bonne journée avec tante Reese.”
-“ Merci, amuses toi bien toi aussi.”
Puis il disparu dans l’escalier, laissant la jeune fille finir ses crêpes toute seule. Ces quelques minutes avec elle lui avait fait du bien, il avait en quelque sorte apprit à la connaître. Elle ne lui avait pas dit grand-chose, mais son comportement, les mouvements de son corps, tout avait parlé pour elle. Il savait maintenant qu’elle l’aimait bien, et lui aussi l’aimait bien. Elle ressemblait tellement à sa tante, forte, courageuse, généreuse et gentille. Tout le portrait de Teresa. Elle n’avait pas eut une vie plus facile que celle de sa tante, sauf qu’elle avait toujours son père, aussi présent que possible pour elle. Il faisait de son mieux pour lui offrir une vie facile et elle était heureuse.
Tout en se préparant, il repensa à Lisbon, cette femme pour qui il ferait tout. Après tout ce qu’elle avait vécu dans sa vie, après avoir été malade dans son enfance, avoir perdu ses parents si jeune, elle avait quand même réussi, devenant flic. Elle avait toujours tout fait seule, ne demandant jamais rien à personne, et aujourd’hui encore elle continuait. Alors il allait faire en sorte qu’elle ait besoin de lui, qu’elle accepte enfin l’aide de quelqu’un. Il ne voulait pas la changer, c’est tel qu'elle était qu’il l’aimait, mais il voulait qu’elle apprenne à compter sur les autres. Il allait aujourd’hui lui offrir quelque chose qu’elle n’avait jamais eut, il le savait. Il allait l’emmener à la plage, lui offrir une journée magnifique et lui montrer ce que c’était d’avoir quelqu’un dans sa vie, une personne qui l’aime. Il allait lui montrer que même malade, elle pouvait encore avoir une vie.
Il prit sa douche, enfila une tenue décontractée, descendit à la cuisine préparer le panier du pique nique, prit ses clés de voiture et fila à toute allure rejoindre Teresa. Le soleil brillait haut dans le ciel, le temps était de leur côté. La journée allait être belle, ni trop chaude ni trop froide, pas de vent, juste une légère brise. Il avait quand même pensé à prendre des couvertures au cas où le temps se rafraîchirait, ainsi qu’une veste qu’il savait lui plaire. Il avait pensé à tout, il voulait absolument qu’elle se sente bien.
En arrivant à l’hôpital, il croisa Naomi qui lui sourit de toutes ses dents, venant vers lui et le prenant dans ses bras.
-“ Heu… c’est pour quoi ça ?” Sourit Jane en s’écartant de l’infirmière.
-“ Teresa n’a de cesse de me dire que vous allez passer la journée avec elle et elle est plus qu’impatiente que vous arriviez.”
-“ J’espère qu’elle aura autant le sourire ce soir.”
-“ J’en suis certaine, mais vous devriez y aller vite avant qu’elle ne devienne folle à vous attendre.”
-“ J’y vais.”
Jane s’éloigna dans le couloir et arriva devant la chambre de Lisbon. Il frappa et entra lorsqu’elle lui en donna le droit. Il la découvrit assise sur le fauteuil qui se trouvait à présent à côté de la fenêtre. Elle portait des vêtements décontractés, comme lui et lorsqu’il referma la porte derrière lui, elle bondit sur ses pieds, se retenant immédiatement au bord du fauteuil en se tenant la tête. Jane arriva en courant, l’aidant à se rassoir.
-“ Doucement Teresa, ce n’est pas le moment de te casser quelque chose” lui rappela-t-il en passant une main sur son front.
-“ Désolée, mais je suis si contente de passer la journée avec toi” se justifia-t-elle. “ Alors, on fait quoi aujourd’hui ?”
-“ Je t’emmène en balade, mais pas avant d’être certain que tu vas bien.”
-“ Je vais bien, rassure toi.”
-“ Et que t’a dit le médecin ?”
-“ Que je suis un peu fatiguée, mais que je peux sortir avec toi.”
-“ Ok, je vais aller lui demander à quelle heure je dois te ramener et on y va.”
-“ Je t’attends ici.”
Lorsque Jane fut sortit de sa chambre, Lisbon laissa un sourire naître sur son visage. Elle était heureuse, vraiment heureuse, pour la première fois de sa vie. Jane était aux petits soins pour elle, toujours là quand elle avait besoin de lui sans qu’elle ne lui demande rien. Elle ne regrettait pas d’avoir accepté de vivre quelque chose avec lui, il était tout ce dont elle avait besoin. Elle savait qu’elle ne se remettait pas aussi bien qu’elle l’aurait voulu, mais elle se battait quand même, pour lui. Elle n’était pas encore morte, et elle allait profiter de cette journée que lui offrait Patrick. Elle ne savait pas encore où ils allaient, mais elle était certaine qu’elle allait aimer, rien que d’être avec lui était suffisant. La porte s’ouvrit et Jane marcha jusqu’à elle, se pencha pour lui donner un baiser et l’aida à se lever.
-“ On y va.”
TBC...
Chapitre 11: Moments de simplicité
Dernière édition par Sweetylove30 le Jeu 26 Avr 2012 - 12:37, édité 2 fois
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: In Sunshine or in Shadow ^
je suis pas trés doué pour les com je trouve ce chapitre SUPERBE, j'aime beaucoup ta fic même si le sujet est dur;mais c'est telement bien écrit.
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Oooh trop mignon! Une balade sur la plage et un pique-nique en amoureux!
Encore et toujours un chapitre magnifique!
J'ai hâte de savoir comment va se passer la balade!
Bravo pour ce chapitre!!!
Encore et toujours un chapitre magnifique!
J'ai hâte de savoir comment va se passer la balade!
Bravo pour ce chapitre!!!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: In Sunshine or in Shadow ^
j'adores
jane toujours présent pour lisbon et lisbon qui a entièrement confiance en lui
Enfin on sais se qui l'y a d'écrit dans se journal intime enfin une partie
faut avouer quelle a bien souffert dans la vie la pauvre lisbon j'me demande quand même de koi elle était malade quand elle était petite et comment son frère james lui a sauver la vie quand il est né
mais je compte sur toi Sweetylove30 pour nous en dire plus sur la vie de lisbon
Hâte de savoir se qui va se passer durant cette balade sur la plage
ps: encore et pour ce nouveau chapitre
jane toujours présent pour lisbon et lisbon qui a entièrement confiance en lui
Enfin on sais se qui l'y a d'écrit dans se journal intime enfin une partie
faut avouer quelle a bien souffert dans la vie la pauvre lisbon j'me demande quand même de koi elle était malade quand elle était petite et comment son frère james lui a sauver la vie quand il est né
mais je compte sur toi Sweetylove30 pour nous en dire plus sur la vie de lisbon
Hâte de savoir se qui va se passer durant cette balade sur la plage
ps: encore et pour ce nouveau chapitre
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: In Sunshine or in Shadow ^
je suis ravie de voir que même les nouveaux sur le forum aiment ma fic , étant donné son sujet difficile, je ne m'y attendait pas du tout et je vous remercie beaucoup
Pour te répondre Jisbon25, Lisbon a eu un cancer dans son plus jeune âge et une greffe de moelle osseuse a permit de la sauver. C'est donc comme ça que son frère l'a sauvé, il était le seul compatible avec elle. Bien entendu, je ne suis pas médecin, je ne travail pas dans le milieu médical mais je me base sur ce que j'ai pu lire et voir dans des films ou des documentaires.
Si quelqu'un à des infos sur le sujet et remarque des erreurs de ma part, il ne faut surtout pas hésiter à me le dire, ça ne pourra que m'aider
Ensuite, il va falloir attendre un peu plus longtemps cette fois pour avoir la suite, quelques soucis de santé vont me prendre un peu de mon temps libre, désolée
Pour te répondre Jisbon25, Lisbon a eu un cancer dans son plus jeune âge et une greffe de moelle osseuse a permit de la sauver. C'est donc comme ça que son frère l'a sauvé, il était le seul compatible avec elle. Bien entendu, je ne suis pas médecin, je ne travail pas dans le milieu médical mais je me base sur ce que j'ai pu lire et voir dans des films ou des documentaires.
Si quelqu'un à des infos sur le sujet et remarque des erreurs de ma part, il ne faut surtout pas hésiter à me le dire, ça ne pourra que m'aider
Ensuite, il va falloir attendre un peu plus longtemps cette fois pour avoir la suite, quelques soucis de santé vont me prendre un peu de mon temps libre, désolée
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: In Sunshine or in Shadow ^
AAAaaaahhhh d'accord je comprend mieux
en tout cas t'inquiète pas pour la suite moi personnellement j'peux attendre aussi longtemps qui faut le principal surtout c'est que tu prenne bien soin de toi et que tu te rétablisse vite
en tout cas t'inquiète pas pour la suite moi personnellement j'peux attendre aussi longtemps qui faut le principal surtout c'est que tu prenne bien soin de toi et que tu te rétablisse vite
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: In Sunshine or in Shadow ^
pour le moment je ne sais pas encore ce que j'ai, autant ce n'est rien, mais par précaution je vais passer des exams à l'hôpital. Mais ça ne m'empêchera pas , moins souvent, c'est tout.
Et puis j'ai mon autre fic à avancer, et 3 autres sur d'autres séries
Et puis j'ai mon autre fic à avancer, et 3 autres sur d'autres séries
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: In Sunshine or in Shadow ^
et bin j'ai très hâte de connaître la suite de celle si et de lire l'autre
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: In Sunshine or in Shadow ^
sweety
Encore un joli chapitre entre Jane et Lisbon
Le consultant trouve sa place dans la famille de l'agent
Hâte de voir le pique-nique.
Je confirme pour la greffe de moelle osseuse, un de mes cousins, atteint d'une leucémie a été sauvé par son plus jeune frère...
Encore un joli chapitre entre Jane et Lisbon
Le consultant trouve sa place dans la famille de l'agent
Hâte de voir le pique-nique.
Je confirme pour la greffe de moelle osseuse, un de mes cousins, atteint d'une leucémie a été sauvé par son plus jeune frère...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: In Sunshine or in Shadow ^
sweety.
prend bien soin de toi.
ta santé d'abord
on patientera le temps qu'il faudra sans probleme, c'est trop bien.
prend bien soin de toi.
ta santé d'abord
on patientera le temps qu'il faudra sans probleme, c'est trop bien.
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Sweety
Prends-soin de toi la santé passe avant tout
J'adore trop ce chapitre
Jane qui confie à Lisbon qu'il avait trouvé son carnet mais qu'il n'avait pas osé l'ouvrir malgré qu'il n'en avait envie (la curiosité et Jane = amis pour la vie ) parce qu'il tient trop à elle mais qu'elle n'aurait plus confiance en lui Lisbon ne lui en veut pas et dit même qu'elle l'admire. Un point capital dans leur relation : la confiance.
C'est assez triste ce que Lisbon écrit dans son carnet concernant sa maladie qu'elle avait dans sa jeunesse mais son frère, James l'avait sauvé la vie et heureusement qu'il était là ainsi que le reste de sa famille !! Puis c'est trop touchant comme elle parle de Jane , les mots qu'elle n'avait pas osé le lui dire
Puis, trop trop génial de voir le consultant prendre ses marques au sein de la famille Lisbon et de voir qu'il en fait presque partie
Un pique-nique en amoureux sur la plage :amoureux: J'ai hâte de le voir :bounce: :bounce:
VLS VLS VLS
Prends-soin de toi la santé passe avant tout
J'adore trop ce chapitre
Jane qui confie à Lisbon qu'il avait trouvé son carnet mais qu'il n'avait pas osé l'ouvrir malgré qu'il n'en avait envie (la curiosité et Jane = amis pour la vie ) parce qu'il tient trop à elle mais qu'elle n'aurait plus confiance en lui Lisbon ne lui en veut pas et dit même qu'elle l'admire. Un point capital dans leur relation : la confiance.
C'est assez triste ce que Lisbon écrit dans son carnet concernant sa maladie qu'elle avait dans sa jeunesse mais son frère, James l'avait sauvé la vie et heureusement qu'il était là ainsi que le reste de sa famille !! Puis c'est trop touchant comme elle parle de Jane , les mots qu'elle n'avait pas osé le lui dire
Puis, trop trop génial de voir le consultant prendre ses marques au sein de la famille Lisbon et de voir qu'il en fait presque partie
Un pique-nique en amoureux sur la plage :amoureux: J'ai hâte de le voir :bounce: :bounce:
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Encore Un MAGNIFIQUE Chapitre , tellement mais aussi un peu triste .
Lisbon qui parle de Jane dans son Journal , je suis préssée de savoir ce qu'elle a écrit d'autre
Mais je pour Que tu ne fasse pas Mourir Lisbon.
Lisbon qui parle de Jane dans son Journal , je suis préssée de savoir ce qu'elle a écrit d'autre
Mais je pour Que tu ne fasse pas Mourir Lisbon.
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: In Sunshine or in Shadow ^
Bon et bien je vois que tout est dit! Magnifique chapitre, comme toujours!!
Jane s'implique vraiment dans sa relation avec Lisbon! Ah quel homme!!
La sortie est une bonne idée mais j'ai un peu peur du retour à l'hôpital. C'est une fausse idée, de croire qu'un séjour aussi court soit-il, en dehors, fait forcément du bien. Je crains qu'elle ne fasse une grosse rechute en retrouvant son lit.
Et oui la maladie a souvent tendance à se rappeler au bon souvenir du patient, dans les moments qui se veulent agréable normalement.
Je dis ça en connaissance de cause, encore une fois.
Mais, là c'est mon côté pessimiste qui s'exprime. L'optimiste qui sommeille en moi (limite narcoleptique d'ailleurs ) pense que Lisbon se remettra plus vite grâce aux attentions de Jane.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Jane s'implique vraiment dans sa relation avec Lisbon! Ah quel homme!!
La sortie est une bonne idée mais j'ai un peu peur du retour à l'hôpital. C'est une fausse idée, de croire qu'un séjour aussi court soit-il, en dehors, fait forcément du bien. Je crains qu'elle ne fasse une grosse rechute en retrouvant son lit.
Et oui la maladie a souvent tendance à se rappeler au bon souvenir du patient, dans les moments qui se veulent agréable normalement.
Je dis ça en connaissance de cause, encore une fois.
Mais, là c'est mon côté pessimiste qui s'exprime. L'optimiste qui sommeille en moi (limite narcoleptique d'ailleurs ) pense que Lisbon se remettra plus vite grâce aux attentions de Jane.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: In Sunshine or in Shadow ^
lilia ton optimisme te perdra
qui sait, peut-être q'un moment en compagnie de Jane, hors de l'hôpital donnera la force à Lisbon de vouloir se battre encore plus et l'aidera à se remettre
j'ai commencé la suite, mais ce ne sera pas pour aujourd'hui, peut-être demain, car là je vais bientôt partir travailler
encore à tous pour vos commentaires
qui sait, peut-être q'un moment en compagnie de Jane, hors de l'hôpital donnera la force à Lisbon de vouloir se battre encore plus et l'aidera à se remettre
j'ai commencé la suite, mais ce ne sera pas pour aujourd'hui, peut-être demain, car là je vais bientôt partir travailler
encore à tous pour vos commentaires
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Page 4 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Page 4 sur 8
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum