Il était une fois... un crime ^
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Re: Il était une fois... un crime ^
Désolée si je te commentes plus miss, mais je continue tout de même à te lire de temps à autre... La suite de ton histoire est super continues ainsi.
Re: Il était une fois... un crime ^
Ce n'est pas grave Loelia, je ne t'en veux pas t'inquiètes et je ne t'obliges rien mais que tu continues de la lire me fait déjà super plaisir donc merci à toi
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
coucou ma JA!!!
alors que dire sinon que tu m'a faite mourir de rire avec la première partie sur Rigsby!
Tu as su mêler tendresse et humour, ce qui colle parfaitement à ce personnage, en plus j'ai toujours voulu voir en lui un cadet protecteur pour Lisbon qui la craint autant qu'il l'adore et la respecte
le fait qu'il veuille veiller sur elle de loin rend d'autant plus attachant ce personnage.
place ensuite à l'humour: ses questions sur l'improbable couple Jane/lisbon: "Il ne pouvait évoquer le sujet avec Grace, il allait passer pour un parano. Quand à Cho, il ne se mêlait jamais des affaires des autres tant que ça ne nuisait pas au boulot, il ne ferait aucun commentaire. Parler à sa patronne, ce n’était même pas envisageable…il risquerait une engueulade…Elle l'enverrait paître en lui disant que s’occuper de ses affaires" --<
en effet mieux vaut qu'il se taise finalement!
Quant à imaginer la chute de sa chaise, c'était énorme!
on retrouve notre pépère maladroit mais aussi très pro, c'est tout le paradoxe du Rigsby!
les introspections de Jane/Lisbon: on avait tous bien compris que Monsieur le mentaliste n'avait pas du tout du tout du tout apprécié le serveur et son intêret peu délicat pour la jeune femme Puis après l'humour, place encore une fois à la délicatesse, au vrai souci que se fait de plus en plus Jane. oserait-il enfin nommer ce sentiment qui l'assaille peu à peu?
même chose du côté de Lisbon, du coup on sent tout le parallélisme que tu tisses entre eux 2. malheureusement ils sont trop fiers l'un et l'autre, et échaudés par la vie pour se l'avouer simplement, du coup cela se traduit par des chamailleries et parfois des répliques cinglantes.
"Parce que quand vous avec votre orgueil blessé et votre idée stupide de vengeance, vous pensez que vous êtes rationnel quand il s’agit de John Le Rouge ?! S’énerva-t-elle en le regardant froidement. Alors gardez vos leçons de moral !" --> ça c'est dur miss Lisbon
Heureusement la ténacité et le dévouement de Jane auront raison de la tête de mule qui lui sert de patronne et la visite à Chase s'annonce houleuse...
bravo pour cette suite tout aussi réussie que les chapitres précédents et VLS bien sûr chère JA
alors que dire sinon que tu m'a faite mourir de rire avec la première partie sur Rigsby!
Tu as su mêler tendresse et humour, ce qui colle parfaitement à ce personnage, en plus j'ai toujours voulu voir en lui un cadet protecteur pour Lisbon qui la craint autant qu'il l'adore et la respecte
le fait qu'il veuille veiller sur elle de loin rend d'autant plus attachant ce personnage.
place ensuite à l'humour: ses questions sur l'improbable couple Jane/lisbon: "Il ne pouvait évoquer le sujet avec Grace, il allait passer pour un parano. Quand à Cho, il ne se mêlait jamais des affaires des autres tant que ça ne nuisait pas au boulot, il ne ferait aucun commentaire. Parler à sa patronne, ce n’était même pas envisageable…il risquerait une engueulade…Elle l'enverrait paître en lui disant que s’occuper de ses affaires" --<
en effet mieux vaut qu'il se taise finalement!
Quant à imaginer la chute de sa chaise, c'était énorme!
on retrouve notre pépère maladroit mais aussi très pro, c'est tout le paradoxe du Rigsby!
les introspections de Jane/Lisbon: on avait tous bien compris que Monsieur le mentaliste n'avait pas du tout du tout du tout apprécié le serveur et son intêret peu délicat pour la jeune femme Puis après l'humour, place encore une fois à la délicatesse, au vrai souci que se fait de plus en plus Jane. oserait-il enfin nommer ce sentiment qui l'assaille peu à peu?
même chose du côté de Lisbon, du coup on sent tout le parallélisme que tu tisses entre eux 2. malheureusement ils sont trop fiers l'un et l'autre, et échaudés par la vie pour se l'avouer simplement, du coup cela se traduit par des chamailleries et parfois des répliques cinglantes.
"Parce que quand vous avec votre orgueil blessé et votre idée stupide de vengeance, vous pensez que vous êtes rationnel quand il s’agit de John Le Rouge ?! S’énerva-t-elle en le regardant froidement. Alors gardez vos leçons de moral !" --> ça c'est dur miss Lisbon
Heureusement la ténacité et le dévouement de Jane auront raison de la tête de mule qui lui sert de patronne et la visite à Chase s'annonce houleuse...
bravo pour cette suite tout aussi réussie que les chapitres précédents et VLS bien sûr chère JA
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Il était une fois... un crime ^
Pareil pour moi désolée si je ne commente pas a chaque fois mais je continue de lire parce que j'adoooore les moments Jisbon
Jane jaloux c'est tellement mignon ! Et Rigsby qui s'inquiète pour sa patronne alors là, je commence a flipper aussi
Vivement que cette affaire soit bouclée !
Bravo, continues !
Jane jaloux c'est tellement mignon ! Et Rigsby qui s'inquiète pour sa patronne alors là, je commence a flipper aussi
Vivement que cette affaire soit bouclée !
Bravo, continues !
xLisbon- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon !!!!!!! :D
Loisirs : Equitation
Localisation : Sacramento ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
là je ss la dérniere a commenté comme toujour chapitre pleins d"émotions et le moment marquent que jane réalise ses sentiments pour lisbon so gooooooooooooood bravo encor
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
Désolée de ne pas avoir commenté plus tôt, trop de boulot...
Super chapitre!! J'attends de voir ce que va donner la visite...
VLS!!!
Super chapitre!! J'attends de voir ce que va donner la visite...
VLS!!!
Geselp- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon et Jane
Loisirs : lire les fanfics...
Localisation : devant mon ordi à dévorer les fanfics!!!
Re: Il était une fois... un crime ^
tout le monde !!
Caly, xLisbon, Cassis & Geselp pour vos commentaires et encore aux autres précédents
Ca me touche beaucoup de voir que les pensées de Rigsby vous plaise Puis vu qu'on parle très peu de ce qu'il pense (enfin, c'est mon avis ) , je me suis dis "Autant mettre ses pensées en avant et de voir ce que ça va donner !" De plus, j'aime trop ce personnage de grand costaud virile qui est un gros nounours adorable
Puis concernant Jane et Lisbon, j'avais envie de mettre en avant ce que le consultant pouvait ressentir pour sa patronne et de prouver à quel point il tient à elle car je le sentais bien depuis le début (instinct de jisbonneuse qui parle )
Enfin bref... Ce qui vous intéresse, c'est de savoir ce qui va se passer par la suite, n'est-ce pas ?
Donc, comme promis et comme convenu... Voici la suite
Vous allez avoir les réponses à vos questions sur ce qui attend Jane et Lisbon à la prison et vous ne serez pas au bout de vos surprises je vous laisse en juger par vous-même
Encore merci Johel pour la correction
Bonne Lecture
Au quatrième étage de l’unité du Bureau Californien d’Investigation, les agents Rigsby, Cho et Van Pelt étaient assis à leurs postes respectifs dans l’open space, les yeux plongés dans la paperasse ou fixés sur l’écran d’ordinateur.
Un peu plus tôt en ce début d’après-midi où la pluie avait commencé à verser quelques gouttes sur la côte ouest, l’asiatique et la grande rousse étaient revenus avec l’agenda et l’ordinateur de Sandra Hernandez ainsi que des cartons de courriers des victimes reçus à leurs bureaux ces derniers jours avant leur assassinat. Ils avaient informé le grand brun que la substitut du procureur avait eut un rendez-vous la veille, dans l’après-midi, avec un inconnu. En échange, Wayne les tint au courant au sujet d’un coup de fil anonyme qu’il venait de recevoir, de l’inconnu souhaitant s’adresser directement à Lisbon de toute urgence sans avoir mentionné son nom ni fourni une quelconque raison de vouloir parler à leur patronne.
Serait-ce une coïncidence ? Comme dirait Jane, il n’y avait pas coïncidence. Y aurait-il un lien entre cet appel anonyme et le dernier rendez-vous du substitut du procureur avant son meurtre ? Il fallait creuser cela pour le confirmer comme aurait dit Lisbon. Donc, tous les trois se mirent au travail avec un sourire au coin des lèvres en pensant au consultant et à l’agent les entendant parler de la sorte.
En parlant d’eux, ils se demandèrent où ils étaient passés ? Aucun des agents n’avait de nouvelles de l’un ou de l’autre, ils commencèrent à s’inquiéter. S’étaient-ils rendus une nouvelle piste qu’ils venaient d’avoir ? Leur boss les aurait mis de suite au courant, donc…restait une seule possibilité…dans quelle nouvelle embrouille Jane avait-il bien pu embarquer Lisbon ?
Ils virent discrètement arriver dans la cellule de travail, leur jeune directeur, brun aux yeux noirs, l’agent Luther Wainwright qui observa un instant ses agents en train de travailler d’arrache-pied sur cette affaire comme sur n’importe quelle autre enquête depuis qu’il était aux commandes de cette unité. Le jeune bureaucrate avait pu voir une équipe déterminée, dynamique, au nombre d’enquêtes résolues assez ahurissant malgré les dépôts de plaintes venant de gens extrêmement puissants à l’encontre de Patrick Jane, plaintes dont l’agent chef senior Teresa Lisbon se chargeait, réparant au mieux les pots cassés.
Le jeune bureaucrate sortit de ses songes puis prit la parole en s’adressant à la bleue de l’équipe.
- Agent Van Pelt, vous avez trouvé quelque chose dans l’ordinateur de Sandra Hernandez ?
Cette dernière se tourna vers lui.
- Non, je n’ai rien pu trouver qui pourrait mener au lien IM pour localiser l’assassin, c’est comme s’il avait effacé ses traces après le meurtre. Répondit Grace, désolée
Wainwright resta l’observer un instant en acquiesçant d’un signe de la tête avant de se tourner vers les deux hommes.
- Du nouveau de votre côté ? Demanda Luther
- On est en train d’éplucher le courrier des victimes à leur bureau. Répondit Cho
- On cherche à savoir s’il y aurait quelque chose pour les relier aux meurtres. Ajouta Rigsby
- Bien, continuez à chercher et dites-moi si vous avez quoi que ce soit ; ordonna le bureaucrate
- Oui, monsieur ; fit Kimball
Alors qu’il s’apprêtait à quitter l’espace de bureau, Luther fronça les sourcils, interrogatif en regardant autour de lui. Il venait de jeter un œil au canapé de cuir marron du mentaliste puis sur le bureau de l’agent chef senior Lisbon, constatant que ces deux endroits étaient vides. Il braqua ses yeux sur chaque membre de l’équipe.
- Où sont l’agent Lisbon et monsieur Jane ? demanda-t-il
Les trois agents levèrent les yeux vers le directeur de leur unité en entendant la question. Le silence régna dans la pièce. Chacun se regarda à tour de rôle en cherchant à savoir si l’un entre d’entre eux connaissait la réponse ou s’il avait une idée de l’endroit où leur patronne et le consultant se trouvaient, en vain. Ils jetèrent un regard bref à Wainwright qui n’eut besoin que de peu de temps pour comprendre que l'équipe ne savait rien. Il se contenta de les observer un à un avant de s’éclipser de l’open space.
Cho releva discrètement les yeux vers Wainwright qui traversait le couloir pour rejoindre son bureau de directeur. Une fois qu’il quitta son champ de vision, il abandonna le courrier pour se lever en s’avança vers Grace comme s’il venait d’avoir un pressentiment.
- Van Pelt, localise le dernier appel reçu sur le portable de Lisbon. Ordonna-t-il
- Pourquoi ? Tu soupçonnes quelque chose ? demanda Grace
- Cet appel anonyme. Répondit l’asiatique
La jolie rousse laissa l’ordinateur de la dernière victime de côté pour se tourner vers le sien et tapa fébrilement sur les touches de son clavier tandis que Rigsby se levait et rejoignait ses collègues.
- Quoi ? Tu penses que cet appel est une entourloupe pour détourner l’attention de Lisbon ? demanda Rigsby…C’est peut-être encore un plan foireux de Jane ?
- Réfléchis, si c’était encore un des sales tours, il aurait prévenu et ce n’est pas le cas. Lui lança Kimball
- J’aurais dû m’en douter ! Si j’avais su ! Souffla Wayne en secouant la tête
- Si tu mettais ton cerveau en marche, ça aurait été plus simple. Répliqua Cho
Grace se pinça ses lèvres en se retenant de sourire face à la réplique de son collègue sous le regard noir et vexé du grand brun. Soudain, Van Pelt se figea, arrêtant de taper sur son clavier devant le résultat de ses recherches.
- Cho ! J’ai un résultat. L'informa-t-elle
Les deux hommes se mirent derrière de chaque côté de la jeune femme en se penchant vers l’écran puis découvrirent avec stupeur la localisation de l’appel inconnu.
- C’est la prison d’état de San Quentin. Souffla Grace
Tous les trois reculèrent lentement comme pour digérer la découverte, avant de se regarder à tour de rôle.
Prison d’Etat de San Quentin
San Quentin – Californie
Une sonnette retentissait entre les murs de la prison. Un gardien en uniforme de corpulence robuste ouvrit avec son trousseau de clés une lourde porte de fer constituée de barreaux. Il l'a fit coulisser. Elle s'ouvrit en laissant échapper un léger crissement sur le sol de béton.
Munis chacun d’un badge « VISITOR » attaché au pan de leur veste, Jane et Lisbon remercièrent le gardien d’un hochement de tête avant d’entrer dans une salle aux murs de briques blanc cassé fissurés avec une petite fenêtre sur le mur d’en face. Une légère lumière filtrait par les barreaux. Une table en inox trônait au centre avec deux chaises d'un côté et une autre de l’autre côté.
Le gardien referma la porte derrière l’agent et le consultant. Tous deux prirent place sur une chaise, l’un à côté de l’autre. Une autre sonnette retentit, attirant leur attention. Leurs regards se tournèrent vers la gauche de la pièce où un prisonnier en uniforme orange, d'une quarantaine d'années, cheveux blonds foncés et yeux clairs, pas trop musclé fit son apparition suivit par un autre surveillant. Il ferma la porte derrière lui et y resta en retrait.
Le détenu sourit à Lisbon en s’approchant de la table alors que cette dernière se tendit en le voyant. Elle lui offrit un regard noir et lorsque l’homme s’installa, son sourire s’effaça en découvrant l’homme blond au regard bleu azur en costume trois pièces qui le dévisageait d’un air sombre.
- Je t’avais dit de venir seule. Rappela l’homme en se tournant vers Lisbon
- Pas d’inquiétude, Chase, ce n’est pas un flic. L’informa Lisbon
- Seulement un consultant. Et je m’appelle Patrick Jane. Ajouta Jane avec fermeté en le dévisageant
- Flic ou pas, je ne veux pas le voir ici. Exigea Chase
- Qu’importe ce que vous lui diriez, il ne s’en ira pas, il est aussi têtu qu'une mule. Lui rétorqua-t-elle
Jane sourit d'un air satisfait à la phrase de Lisbon, dont le regard ne se détachait pas de Chase qui scrutait sa partenaire comme un prédateur en chasse.
- C’est fou ! Tu n’as pas changé depuis tout ce temps, remarqua Chase d’un ton nostalgique
Lisbon ne répondit pas, se contentant de le dévisager en le fusillant du regard.
- Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs, continua Chase. Toujours aussi séduisante et… je n’ai jamais cessé de penser à toi après tout ce temps.
- Quel romantisme ! Ironisa Jane d’un ton sec en levant les yeux au ciel
Soudain le détenu se tourna vers lui en fronçant les sourcils avec un regard méfiant et mauvais alors que Lisbon regardait son consultant du coin de l’œil.
- Qu’est-ce que vous venez de dire-là ? Demanda Chase
- Vous m’avez très bien entendu. Lui répondit le consultant, sèchement
- Et qui vous autorise à me parler comme ça ?
- Et vous ? Fit Jane en lui retournant la question en le défiant du regard
Lisbon se pinça les lèvres en baissant les yeux un instant. Elle regarda avec agacement son consultant qui cherchait l'affrontement avec Chase. Celui-ci se tourna vers elle, déconcerté.
- Tu l’as trouvé où ce mec puis c’est qui, ton nouveau chevalier servant ou quoi ? Questionna Chase
- Pourquoi, je suis là, Chase ? Soupira-t-elle en ignorant sa question
Le silence régna dans la pièce pendant un instant avant qu'une sonnerie ne se fasse entendre. Des portes grincèrent en s’ouvrant, des détenus brayant sous les ordres des gardiens qui les engueulaient.
Lisbon et Chase se toisaient du regard pendant que Jane jetait un œil de l’un vers l’autre à tour. Le prisonnier céda le premier sous le regard de Lisbon, baissant la tête avant de lâcher un petit ricanement en secouant la tête face au comportement de la belle brunette.
Tout à coup, Chase laissa échapper une toux grasse, essuyant sa bouche en reniflant sous les regards interrogatifs de l’agent et du consultant. Jane venait de remarquer une étrange tâche rouge sur la main du détenu qu'il tentait de cacher.
- Toujours aussi directe à ce que je vois. Reprit Chase en regardant Teresa.
Cette dernière ne répondit rien, le fixant froidement. Il perdit le sourire avant de soupirer.
- Depuis qu’on est en taule Calvin et moi, commença Chase…On ne se voyait de moins en moins. Je dirai même qu’on s’est perdus de vue. J’ai entendu dire qu’il s’est enfermé dans sa cellule à conspirer et ne parlant à personne.
- Où se trouve-t-il justement ? Interrogea Lisbon
Son interlocuteur fit les yeux ronds avant de froncer les sourcils en la dévisageant.
- Tiens, c’est surprenant de voir que tu n'es pas au courant. S’étonna-t-il
- Au courant de quoi ? Questionna la brunette, impatiente
- Que Calvin a réussit à se volatiliser dans la nature ; lui révéla Chase
Teresa se figea sentant une poussée d’adrénaline et de colère s’emparer de son corps. Elle se pencha vers Arnold Chase avec un regard noir sous les yeux de cocker de Patrick, après qu’il ait secoué la tête dans un soupir face au prisonnier.
- Comment se fait-il que je ne sois au courant que maintenant ? Demanda-t-elle en haussant le ton
- Avant, je pensais que ce n’était que de simples rumeurs, désolée princesse. Lui répondit Arnold
- Vous êtes une vraie crapule hypocrite, pas étonnant que vous soyez en prison. Rétorqua Jane sèchement
Chase lui lança un regard assassin et vexé du jugement du consultant qui le défiait du regard.
- Comment il a fait ? Et c’était quand ? Reprit Teresa
- Il est venu me voir sous un autre nom, la première fois ça remonte à environ 15 mois ; répondit-il dans un soupir en se tournant vers elle. Il m’a révélé qu’il avait mis en scène sa propre mort et que tout le monde n’y avait vu que du feu.
A ces révélations, Jane fronça les sourcils en se pinçant les lèvres d’un air songeur. La phrase de Chase résonnait dans sa tête « la première fois remonte à environ 15 mois ».
- Puis il a disparu dans la nature et s’est refait un nouveau monde en disant qu’il voulait montrer aux femmes qui l’ont mis dans une cage, ce qui arrive aux « vilaines filles ». Poursuit Chase en imitant les guillemets
- Vous ne lui avez pas demandé ce qui pouvait arriver aux familles ?! Lui rétorqua Lisbon, sèchement
- Lisbon ! Intervint le beau blond
La belle brunette se tourna vers son consultant qui se pencha légèrement vers elle en lui murmurant à son oreille comme s’il lui faisait une confidence et elle ressentit un léger frisson la parcourir.
- Il dit que la première fois qu’il l’a vu remonte à 15 mois.
- Calvin Stevens a tout prévu à l’avance. Souffla Lisbon avant de se tourner vers Chase. Il vous a dit comment il s’appelait maintenant ?
- Il se doutait bien que tu allais poser cette question. Avoua Chase
Puis il serra les dents en étouffant un cri de souffrance, posant sa main sur son ventre en sentant une horrible douleur. Il commençait à vaciller, près à tourner de l’œil, ce qui n’échappa pas au regard curieux de Jane tandis que Lisbon insistait.
- Dites-moi son nom ! Réclama Lisbon en s’énervant
Chase ne put répondre car sa bouche était douloureuse. Il se toucha la tête, des gouttes de sueur perlaient sur son visage et coulaient dans sa nuque. Une nausée le prit par surprise.
- Lisbon, attention ! Hurla Jane
Le consultant réussit à éloigner sa patronne dans un mouvement brusque en la prenant par le bras et à la faire lever en même temps de sa chaise avant que Chase ne finisse par régurgiter une pâte épaisse et visqueuse sur la table en inox. Jane et Lisbon jetèrent un œil avec dégoût...C’était du sang.
Arnold se mit à transpirer abondamment et fut pris par des convulsions. Il tomba à la renverse de sa chaise, s’étalant de tout son long. Lisbon se précipita à genoux dans sa direction suivit par Jane, sous le choc, avançant d’un pas hésitant.
- Appelez un médecin ! Hurla Lisbon en s’adressant au gardien.
Le surveillant s’exécuta en se précipitant vers son talkie-walkie pour prévenir les secours de toute urgence. Teresa se pencha vers Chase en mettant ses mains sur ses hanches afin d’arrêter ses convulsions sous les yeux choqués et inquiets de Patrick. Entre deux convulsions et avant que sa respiration ne se bloque, Chase attrapa d’une main tremblante la veste de la jeune femme qui comprit qu’il voulait lui dire quelque chose. Lisbon se pencha vers lui et Chase lui murmura à l’oreille.
- S… son… n…nom s… si… signif…fie…fan… fantôme au… au re… regard n… noir.
Lisbon fronça les sourcils en cherchant dans le regard de Chase ce que signifiait cette énigme mais le corps de ce dernier se raidit, son regard plongea dans le vide et sa respiration cessa tout comme les battements de son cœur. Il était mort.
Teresa resta à l’observer un long instant tandis que Jane, attristé et encore en état de choc s’approchait lentement de Lisbon. Elle passa sa main sur les paupières d’Arnold Chase afin de les fermer et soupira de frustration de ne pas avoir eu plus d’information.
Doucement, le mentaliste se pencha vers sa partenaire, posa ses mains sur ses épaules en l'invitant à se lever, à s’éloigner du corps en lui faisant comprendre qu’il n’y avait plus rien à faire. La brunette baissa les yeux finit par se redresser en même temps que son collègue qui colla presque son torse contre son dos et l’éloigna du corps en détournant les yeux…
Caly, xLisbon, Cassis & Geselp pour vos commentaires et encore aux autres précédents
Ca me touche beaucoup de voir que les pensées de Rigsby vous plaise Puis vu qu'on parle très peu de ce qu'il pense (enfin, c'est mon avis ) , je me suis dis "Autant mettre ses pensées en avant et de voir ce que ça va donner !" De plus, j'aime trop ce personnage de grand costaud virile qui est un gros nounours adorable
Puis concernant Jane et Lisbon, j'avais envie de mettre en avant ce que le consultant pouvait ressentir pour sa patronne et de prouver à quel point il tient à elle car je le sentais bien depuis le début (instinct de jisbonneuse qui parle )
Enfin bref... Ce qui vous intéresse, c'est de savoir ce qui va se passer par la suite, n'est-ce pas ?
Donc, comme promis et comme convenu... Voici la suite
Vous allez avoir les réponses à vos questions sur ce qui attend Jane et Lisbon à la prison et vous ne serez pas au bout de vos surprises je vous laisse en juger par vous-même
Encore merci Johel pour la correction
Bonne Lecture
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Chapitre 11 :
Au quatrième étage de l’unité du Bureau Californien d’Investigation, les agents Rigsby, Cho et Van Pelt étaient assis à leurs postes respectifs dans l’open space, les yeux plongés dans la paperasse ou fixés sur l’écran d’ordinateur.
Un peu plus tôt en ce début d’après-midi où la pluie avait commencé à verser quelques gouttes sur la côte ouest, l’asiatique et la grande rousse étaient revenus avec l’agenda et l’ordinateur de Sandra Hernandez ainsi que des cartons de courriers des victimes reçus à leurs bureaux ces derniers jours avant leur assassinat. Ils avaient informé le grand brun que la substitut du procureur avait eut un rendez-vous la veille, dans l’après-midi, avec un inconnu. En échange, Wayne les tint au courant au sujet d’un coup de fil anonyme qu’il venait de recevoir, de l’inconnu souhaitant s’adresser directement à Lisbon de toute urgence sans avoir mentionné son nom ni fourni une quelconque raison de vouloir parler à leur patronne.
Serait-ce une coïncidence ? Comme dirait Jane, il n’y avait pas coïncidence. Y aurait-il un lien entre cet appel anonyme et le dernier rendez-vous du substitut du procureur avant son meurtre ? Il fallait creuser cela pour le confirmer comme aurait dit Lisbon. Donc, tous les trois se mirent au travail avec un sourire au coin des lèvres en pensant au consultant et à l’agent les entendant parler de la sorte.
En parlant d’eux, ils se demandèrent où ils étaient passés ? Aucun des agents n’avait de nouvelles de l’un ou de l’autre, ils commencèrent à s’inquiéter. S’étaient-ils rendus une nouvelle piste qu’ils venaient d’avoir ? Leur boss les aurait mis de suite au courant, donc…restait une seule possibilité…dans quelle nouvelle embrouille Jane avait-il bien pu embarquer Lisbon ?
Ils virent discrètement arriver dans la cellule de travail, leur jeune directeur, brun aux yeux noirs, l’agent Luther Wainwright qui observa un instant ses agents en train de travailler d’arrache-pied sur cette affaire comme sur n’importe quelle autre enquête depuis qu’il était aux commandes de cette unité. Le jeune bureaucrate avait pu voir une équipe déterminée, dynamique, au nombre d’enquêtes résolues assez ahurissant malgré les dépôts de plaintes venant de gens extrêmement puissants à l’encontre de Patrick Jane, plaintes dont l’agent chef senior Teresa Lisbon se chargeait, réparant au mieux les pots cassés.
Le jeune bureaucrate sortit de ses songes puis prit la parole en s’adressant à la bleue de l’équipe.
- Agent Van Pelt, vous avez trouvé quelque chose dans l’ordinateur de Sandra Hernandez ?
Cette dernière se tourna vers lui.
- Non, je n’ai rien pu trouver qui pourrait mener au lien IM pour localiser l’assassin, c’est comme s’il avait effacé ses traces après le meurtre. Répondit Grace, désolée
Wainwright resta l’observer un instant en acquiesçant d’un signe de la tête avant de se tourner vers les deux hommes.
- Du nouveau de votre côté ? Demanda Luther
- On est en train d’éplucher le courrier des victimes à leur bureau. Répondit Cho
- On cherche à savoir s’il y aurait quelque chose pour les relier aux meurtres. Ajouta Rigsby
- Bien, continuez à chercher et dites-moi si vous avez quoi que ce soit ; ordonna le bureaucrate
- Oui, monsieur ; fit Kimball
Alors qu’il s’apprêtait à quitter l’espace de bureau, Luther fronça les sourcils, interrogatif en regardant autour de lui. Il venait de jeter un œil au canapé de cuir marron du mentaliste puis sur le bureau de l’agent chef senior Lisbon, constatant que ces deux endroits étaient vides. Il braqua ses yeux sur chaque membre de l’équipe.
- Où sont l’agent Lisbon et monsieur Jane ? demanda-t-il
Les trois agents levèrent les yeux vers le directeur de leur unité en entendant la question. Le silence régna dans la pièce. Chacun se regarda à tour de rôle en cherchant à savoir si l’un entre d’entre eux connaissait la réponse ou s’il avait une idée de l’endroit où leur patronne et le consultant se trouvaient, en vain. Ils jetèrent un regard bref à Wainwright qui n’eut besoin que de peu de temps pour comprendre que l'équipe ne savait rien. Il se contenta de les observer un à un avant de s’éclipser de l’open space.
Cho releva discrètement les yeux vers Wainwright qui traversait le couloir pour rejoindre son bureau de directeur. Une fois qu’il quitta son champ de vision, il abandonna le courrier pour se lever en s’avança vers Grace comme s’il venait d’avoir un pressentiment.
- Van Pelt, localise le dernier appel reçu sur le portable de Lisbon. Ordonna-t-il
- Pourquoi ? Tu soupçonnes quelque chose ? demanda Grace
- Cet appel anonyme. Répondit l’asiatique
La jolie rousse laissa l’ordinateur de la dernière victime de côté pour se tourner vers le sien et tapa fébrilement sur les touches de son clavier tandis que Rigsby se levait et rejoignait ses collègues.
- Quoi ? Tu penses que cet appel est une entourloupe pour détourner l’attention de Lisbon ? demanda Rigsby…C’est peut-être encore un plan foireux de Jane ?
- Réfléchis, si c’était encore un des sales tours, il aurait prévenu et ce n’est pas le cas. Lui lança Kimball
- J’aurais dû m’en douter ! Si j’avais su ! Souffla Wayne en secouant la tête
- Si tu mettais ton cerveau en marche, ça aurait été plus simple. Répliqua Cho
Grace se pinça ses lèvres en se retenant de sourire face à la réplique de son collègue sous le regard noir et vexé du grand brun. Soudain, Van Pelt se figea, arrêtant de taper sur son clavier devant le résultat de ses recherches.
- Cho ! J’ai un résultat. L'informa-t-elle
Les deux hommes se mirent derrière de chaque côté de la jeune femme en se penchant vers l’écran puis découvrirent avec stupeur la localisation de l’appel inconnu.
- C’est la prison d’état de San Quentin. Souffla Grace
Tous les trois reculèrent lentement comme pour digérer la découverte, avant de se regarder à tour de rôle.
*
Prison d’Etat de San Quentin
San Quentin – Californie
Une sonnette retentissait entre les murs de la prison. Un gardien en uniforme de corpulence robuste ouvrit avec son trousseau de clés une lourde porte de fer constituée de barreaux. Il l'a fit coulisser. Elle s'ouvrit en laissant échapper un léger crissement sur le sol de béton.
Munis chacun d’un badge « VISITOR » attaché au pan de leur veste, Jane et Lisbon remercièrent le gardien d’un hochement de tête avant d’entrer dans une salle aux murs de briques blanc cassé fissurés avec une petite fenêtre sur le mur d’en face. Une légère lumière filtrait par les barreaux. Une table en inox trônait au centre avec deux chaises d'un côté et une autre de l’autre côté.
Le gardien referma la porte derrière l’agent et le consultant. Tous deux prirent place sur une chaise, l’un à côté de l’autre. Une autre sonnette retentit, attirant leur attention. Leurs regards se tournèrent vers la gauche de la pièce où un prisonnier en uniforme orange, d'une quarantaine d'années, cheveux blonds foncés et yeux clairs, pas trop musclé fit son apparition suivit par un autre surveillant. Il ferma la porte derrière lui et y resta en retrait.
Le détenu sourit à Lisbon en s’approchant de la table alors que cette dernière se tendit en le voyant. Elle lui offrit un regard noir et lorsque l’homme s’installa, son sourire s’effaça en découvrant l’homme blond au regard bleu azur en costume trois pièces qui le dévisageait d’un air sombre.
- Je t’avais dit de venir seule. Rappela l’homme en se tournant vers Lisbon
- Pas d’inquiétude, Chase, ce n’est pas un flic. L’informa Lisbon
- Seulement un consultant. Et je m’appelle Patrick Jane. Ajouta Jane avec fermeté en le dévisageant
- Flic ou pas, je ne veux pas le voir ici. Exigea Chase
- Qu’importe ce que vous lui diriez, il ne s’en ira pas, il est aussi têtu qu'une mule. Lui rétorqua-t-elle
Jane sourit d'un air satisfait à la phrase de Lisbon, dont le regard ne se détachait pas de Chase qui scrutait sa partenaire comme un prédateur en chasse.
- C’est fou ! Tu n’as pas changé depuis tout ce temps, remarqua Chase d’un ton nostalgique
Lisbon ne répondit pas, se contentant de le dévisager en le fusillant du regard.
- Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs, continua Chase. Toujours aussi séduisante et… je n’ai jamais cessé de penser à toi après tout ce temps.
- Quel romantisme ! Ironisa Jane d’un ton sec en levant les yeux au ciel
Soudain le détenu se tourna vers lui en fronçant les sourcils avec un regard méfiant et mauvais alors que Lisbon regardait son consultant du coin de l’œil.
- Qu’est-ce que vous venez de dire-là ? Demanda Chase
- Vous m’avez très bien entendu. Lui répondit le consultant, sèchement
- Et qui vous autorise à me parler comme ça ?
- Et vous ? Fit Jane en lui retournant la question en le défiant du regard
Lisbon se pinça les lèvres en baissant les yeux un instant. Elle regarda avec agacement son consultant qui cherchait l'affrontement avec Chase. Celui-ci se tourna vers elle, déconcerté.
- Tu l’as trouvé où ce mec puis c’est qui, ton nouveau chevalier servant ou quoi ? Questionna Chase
- Pourquoi, je suis là, Chase ? Soupira-t-elle en ignorant sa question
Le silence régna dans la pièce pendant un instant avant qu'une sonnerie ne se fasse entendre. Des portes grincèrent en s’ouvrant, des détenus brayant sous les ordres des gardiens qui les engueulaient.
Lisbon et Chase se toisaient du regard pendant que Jane jetait un œil de l’un vers l’autre à tour. Le prisonnier céda le premier sous le regard de Lisbon, baissant la tête avant de lâcher un petit ricanement en secouant la tête face au comportement de la belle brunette.
Tout à coup, Chase laissa échapper une toux grasse, essuyant sa bouche en reniflant sous les regards interrogatifs de l’agent et du consultant. Jane venait de remarquer une étrange tâche rouge sur la main du détenu qu'il tentait de cacher.
- Toujours aussi directe à ce que je vois. Reprit Chase en regardant Teresa.
Cette dernière ne répondit rien, le fixant froidement. Il perdit le sourire avant de soupirer.
- Depuis qu’on est en taule Calvin et moi, commença Chase…On ne se voyait de moins en moins. Je dirai même qu’on s’est perdus de vue. J’ai entendu dire qu’il s’est enfermé dans sa cellule à conspirer et ne parlant à personne.
- Où se trouve-t-il justement ? Interrogea Lisbon
Son interlocuteur fit les yeux ronds avant de froncer les sourcils en la dévisageant.
- Tiens, c’est surprenant de voir que tu n'es pas au courant. S’étonna-t-il
- Au courant de quoi ? Questionna la brunette, impatiente
- Que Calvin a réussit à se volatiliser dans la nature ; lui révéla Chase
Teresa se figea sentant une poussée d’adrénaline et de colère s’emparer de son corps. Elle se pencha vers Arnold Chase avec un regard noir sous les yeux de cocker de Patrick, après qu’il ait secoué la tête dans un soupir face au prisonnier.
- Comment se fait-il que je ne sois au courant que maintenant ? Demanda-t-elle en haussant le ton
- Avant, je pensais que ce n’était que de simples rumeurs, désolée princesse. Lui répondit Arnold
- Vous êtes une vraie crapule hypocrite, pas étonnant que vous soyez en prison. Rétorqua Jane sèchement
Chase lui lança un regard assassin et vexé du jugement du consultant qui le défiait du regard.
- Comment il a fait ? Et c’était quand ? Reprit Teresa
- Il est venu me voir sous un autre nom, la première fois ça remonte à environ 15 mois ; répondit-il dans un soupir en se tournant vers elle. Il m’a révélé qu’il avait mis en scène sa propre mort et que tout le monde n’y avait vu que du feu.
A ces révélations, Jane fronça les sourcils en se pinçant les lèvres d’un air songeur. La phrase de Chase résonnait dans sa tête « la première fois remonte à environ 15 mois ».
- Puis il a disparu dans la nature et s’est refait un nouveau monde en disant qu’il voulait montrer aux femmes qui l’ont mis dans une cage, ce qui arrive aux « vilaines filles ». Poursuit Chase en imitant les guillemets
- Vous ne lui avez pas demandé ce qui pouvait arriver aux familles ?! Lui rétorqua Lisbon, sèchement
- Lisbon ! Intervint le beau blond
La belle brunette se tourna vers son consultant qui se pencha légèrement vers elle en lui murmurant à son oreille comme s’il lui faisait une confidence et elle ressentit un léger frisson la parcourir.
- Il dit que la première fois qu’il l’a vu remonte à 15 mois.
- Calvin Stevens a tout prévu à l’avance. Souffla Lisbon avant de se tourner vers Chase. Il vous a dit comment il s’appelait maintenant ?
- Il se doutait bien que tu allais poser cette question. Avoua Chase
Puis il serra les dents en étouffant un cri de souffrance, posant sa main sur son ventre en sentant une horrible douleur. Il commençait à vaciller, près à tourner de l’œil, ce qui n’échappa pas au regard curieux de Jane tandis que Lisbon insistait.
- Dites-moi son nom ! Réclama Lisbon en s’énervant
Chase ne put répondre car sa bouche était douloureuse. Il se toucha la tête, des gouttes de sueur perlaient sur son visage et coulaient dans sa nuque. Une nausée le prit par surprise.
- Lisbon, attention ! Hurla Jane
Le consultant réussit à éloigner sa patronne dans un mouvement brusque en la prenant par le bras et à la faire lever en même temps de sa chaise avant que Chase ne finisse par régurgiter une pâte épaisse et visqueuse sur la table en inox. Jane et Lisbon jetèrent un œil avec dégoût...C’était du sang.
Arnold se mit à transpirer abondamment et fut pris par des convulsions. Il tomba à la renverse de sa chaise, s’étalant de tout son long. Lisbon se précipita à genoux dans sa direction suivit par Jane, sous le choc, avançant d’un pas hésitant.
- Appelez un médecin ! Hurla Lisbon en s’adressant au gardien.
Le surveillant s’exécuta en se précipitant vers son talkie-walkie pour prévenir les secours de toute urgence. Teresa se pencha vers Chase en mettant ses mains sur ses hanches afin d’arrêter ses convulsions sous les yeux choqués et inquiets de Patrick. Entre deux convulsions et avant que sa respiration ne se bloque, Chase attrapa d’une main tremblante la veste de la jeune femme qui comprit qu’il voulait lui dire quelque chose. Lisbon se pencha vers lui et Chase lui murmura à l’oreille.
- S… son… n…nom s… si… signif…fie…fan… fantôme au… au re… regard n… noir.
Lisbon fronça les sourcils en cherchant dans le regard de Chase ce que signifiait cette énigme mais le corps de ce dernier se raidit, son regard plongea dans le vide et sa respiration cessa tout comme les battements de son cœur. Il était mort.
Teresa resta à l’observer un long instant tandis que Jane, attristé et encore en état de choc s’approchait lentement de Lisbon. Elle passa sa main sur les paupières d’Arnold Chase afin de les fermer et soupira de frustration de ne pas avoir eu plus d’information.
Doucement, le mentaliste se pencha vers sa partenaire, posa ses mains sur ses épaules en l'invitant à se lever, à s’éloigner du corps en lui faisant comprendre qu’il n’y avait plus rien à faire. La brunette baissa les yeux finit par se redresser en même temps que son collègue qui colla presque son torse contre son dos et l’éloigna du corps en détournant les yeux…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
Tu tiens bien le duo Rigsby / Cho...leurs dialogues sont toujours
Comme d'habitude l'équipe n'est pas au courant de ce que font Jane et Lisbon...Je ne parle pas de Wainwright qui lui a toujours un TGV de retard...
Pas sympa la fin de Chase ...quand au nom du tueur...ça c'est un indice...
Vivement la suite
- Si tu mettais ton cerveau en marche, ça aurait été plus simple répliqua Cho
Comme d'habitude l'équipe n'est pas au courant de ce que font Jane et Lisbon...Je ne parle pas de Wainwright qui lui a toujours un TGV de retard...
Pas sympa la fin de Chase ...quand au nom du tueur...ça c'est un indice...
Vivement la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Il était une fois... un crime ^
Fantôme au regard noir... Tu parles d'un nom, le mec se prend pour un justicier ou quoi ? Remarque, oui vu qu'il se venge des personnes qui l'ont mit en prison...
On en apprend plus sur le meurtrier et on sait qu'il gambade en plein nature...
J'ai aimé voir l'équipe s'inquiéter pour les 2 compères.
Hâte de lire la suite.
On en apprend plus sur le meurtrier et on sait qu'il gambade en plein nature...
J'ai aimé voir l'équipe s'inquiéter pour les 2 compères.
Hâte de lire la suite.
Re: Il était une fois... un crime ^
Suite pour le moins inattendue!! Bravo!!!
J'adore l'équipe qui pense tout d'abord à une embrouille à la Jane! Luther comme toujours est à la masse...
J'attends la suite avec impatience!
J'adore l'équipe qui pense tout d'abord à une embrouille à la Jane! Luther comme toujours est à la masse...
J'attends la suite avec impatience!
Geselp- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon et Jane
Loisirs : lire les fanfics...
Localisation : devant mon ordi à dévorer les fanfics!!!
Re: Il était une fois... un crime ^
j'ai déménager ce weekend et je n'ai internet que temporairement donc, je viens seulement de voir tes chapitre :/
deux chapitre très simpa
un Jane tête de mule et une Lisbon survolté
le tension grimpe
vivement la suite
deux chapitre très simpa
un Jane tête de mule et une Lisbon survolté
le tension grimpe
vivement la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Il était une fois... un crime ^
Encore un super chapitre , Le nouveau nom de steven signifie fantôme noir ? mais en quelle langue ? L'équipe qui s'inquiéte pour leur patronne et leur consultant et Jane qui "soutient" Lisbon Bravo JA Et VIVEMENT LA SUITE DE TA SUPER FIC' !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
drôle de nom pour un tueur en serie en tt cas j'ai adoré la rencontre entre lisbon et chase et jane qui est tjr aussi possesif
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
Bonsoir à tous
beaucoup Johel, Peanut, Gelesp, Jiisbon, MissA. & Cassis pour vos commentaires qui me touchent toujours autant
Sans plus attendre, voici la suite de ma fic
J'avais prévu de la poster hier soir mais j'étais trop crevée pour poster et je m'excuse du retard donc je la poste aujourd'hui Cette suite est assez puis le chapitre suivant, je me réserve un petit plus dont vous me direz des nouvelles
Puis merci encore et toujours Johel pour la correction
Bonne Lecture
Dans l’après-midi, un orage accompagné de gros nuages noirs lâche une pluie diluvienne sur Sacramento.
- Vous pourriez m’expliquer où vous étiez agent Lisbon alors que vous êtes au bon milieu d’une affaire ? Demanda Wainwright avec autorité
Dans le bureau du directeur de l’unité, les mains jointes devant elle, l’agent Lisbon était debout face à son chef. Il lui adressait adressa un regard sévère et noir en se tenant derrière son poste de travail. Jane était assis sur l’accoudoir du canapé en observant la scène.
Après la mort d’Arnold Chase, le coroner embarquait le corps à la morgue quand Lisbon leur avait ordonné de contacter son équipe au QG du CBI afin de les informer de la cause de la mort. Son interlocuteur avait accepté de les tenir informés rapidement, dès qu’il aurait du nouveau. La jeune femme et Jane avaient ensuite pris la route.
Durant le trajet les menant au CBI, le consultant et l’agent ne se parlaient guère. Jane était encore en état de choc de ce qui venait de se passer. Il jetait de légers coups d’œil inquiet vers sa partenaire qui regardait la route. Il put voir ses mains crispées sur le volant. Au bout d’un moment, l’ancien médium brisa un silence en tentant de rassurer Lisbon, lui promettant qu’ils finiraient par trouver Calvin Stevens et qu’ils feraient tout pour qu’il ne puisse pas s’approcher d’elle. Cette dernière se contenta de hocher la tête avec un pauvre sourire triste.
Le mentaliste tenta une nouvelle approche en lui demandant ce que Chase lui avait murmuré à l’oreille avant de mourir…Elle lui répondit que ça n’avait pas importance, que ça ne voulait rien dire, que ça n’avait aucun rapport avec l'affaire. Le beau blond lui avait fait remarquer que tout avait un rapport et qu’importe ce qu’Arnold Chase avait put dire, ça pourrait peut-être les aider, surtout lui, pour résoudre l'enquête.
Lisbon lui offrit un demi-sourire pour ses paroles au plus grand soulagement de Jane. Il la fixa avec tendresse. Après une dernière hésitation la jeune femme finit par lui révéler les derniers mots d’Arnold Chase. Il réfléchissait en remuant ses paroles dans tous les sens « Son nom signifie fantôme au regard noir. »
Une fois de retour au CBI, Cho les informa que Wainwright voulait les voir immédiatement, qu’il n’était pas d’humeur joyeuse. Depuis, les deux concernés se faisaient passer un savon, surtout Lisbon, par le jeune bureaucrate.
- Je n’ai aucune excuse monsieur ; s’excusa Lisbon…Je…
- Non, Luther, c’est de ma faute. Intervint Jane
Puis les yeux incrédules de Wainwright et ceux surpris de Lisbon se tournèrent vers le consultant qui continua sur sa lancée alors que sa patronne fronçait les sourcils en le dévisageant. Elle lui fit les gros yeux pour qu’il se taise mais le consultant ignora sa demande.
- Lisbon n’a rien à voir là-dedans, c’est moi qui l’ai entraînée dans cette histoire. Je voulais vérifier une intuition qui je l’avoue, s'est avérée un cul de sac et je le regrette.
Il baissa les yeux comme un enfant se sentant fautif après une bêtise qu’il venait de faire laissant Lisbon stupéfaite d’entendre son partenaire prendre sa défense alors ce qui s'était produit était de sa faute à elle, enfin presque. Luther n’était pas dupe. Il secoua la tête avec un sourire crispé.
- Ah oui ?! Trêve de galanterie, monsieur Jane ! Je veux la vérité ; demanda le bureaucrate d’un air sournois.
Pour toute réponse, le mentaliste le toisa du regard et haussa les épaules d’un air indifférent tandis que la brunette se tournait vers Wainwright.
- Parce que voyez-vous, commença Luther. Je viens d’avoir un coup de fil du directeur de la prison d’Etat de San Quentin m'informant que deux personnes de l’unité seraient venues interroger un détenu mêlé à une affaire sur laquelle vous auriez, vous, Lisbon enquêté, il y a presque cinq ans.
Son interlocutrice baissa les yeux, embarrassée et honteuse tandis que Jane se pinçait les lèvres avec un regard attristé pour la jeune femme. Wainwright croisa les bras sur sa poitrine, sévère.
- J’attends vos explications, agent Lisbon ; fit le bureaucrate…A moins que ce ne soit encore l’un des plans de monsieur Jane…
- Non, monsieur ; l'interrompit Teresa en le toisant du regard. Jane n’a rien à voir là-dedans, il est venu contre mon gré et je n’ai rien pu faire pour l’en empêcher.
- Lisbon… intervint le beau blond
Mais celle-ci ne le laissa pas continuer, lui faisant signe de se taire de la main sans se tourner vers lui. Jane obtempéra ne voulant pas compliquer encore plus la situation. Il soupira en baissant les yeux.
- Un détenu du nom d’Arnold Chase, commença Lisbon ; que j’aie coffré il y a environ cinq ans pour fraudes, escroquerie, abus de confiance et agression sur agent, m’a contacté depuis la prison. Il m’a dit qu’il avait des informations à propos de cette enquête et j’y suis allée de mon propre-chef mais Jane est venu de son plein gré alors que je lui avais interdit.
Jane se pinça les lèvres, tête baissée en secouant la tête, déconcerté de voir que Lisbon se mettait encore plus dans le pétrin tandis que Wainwright continuait de la fixer d’un œil soupçonneux et intrigué.
- Je peux savoir pour ce qu’il vous a dit ? Questionna le jeune bureaucrate
- Il a dit que Calvin Stevens, l’autre détenu que j’avais arrêté en même temps que lui pour les même motifs…
- Sauf pour l’agression sur agent ; crut bon de préciser Jane
Luther jeta un bref coup d’œil dans la direction du mentaliste alors que Lisbon leva furtivement les yeux au ciel puis poursuivit.
- Il nous a informé qu’il s’est échappé de la prison en faisant croire à sa mort, il y a 2 ans et que tout le monde n’y avait vu que du feu. Stevens est venu le voir sous une fausse identité, il y a quinze mois, mais avant qu’il nous en dise plus, il était mort.
A la fin de son explication, Lisbon baissa les yeux en se pinçant les lèvres sous les yeux de son supérieur qui secouait la tête, décroisant ses bras dans un soupir avant d’appuyer ses poings sur la table tandis que Jane jetait un œil de l’un vers l’autre, soucieux en sentant ce que Wainwright projetait de dire à sa patronne qui risquait d’être dur à encaisser surtout pour Lisbon.
- D’abord, je tiens à vous féliciter pour vos leçons d’égocentrisme, de manipulation et de canulars auprès de l’agent Lisbon, monsieur Jane ; dit Luther, cynique en s’adressant à Jane
Celui-ci ne répondit pas, se contentant d’encrer son regard dans le sien mais ne fit pas de remarque comme il l'aurait fait d'habitude, préoccupé par la situation de Lisbon, il s'inquiétait pour elle.
Luther se tourna vers Lisbon.
- Vous n'avez pas suivit la procédure, agent Lisbon, est-ce que vous vous en rendez compte ?
- Je comprends monsieur mais Arnold Chase allait nous permettre de faire avancer l’enquête alors qu’on piétinait. Se défendit Lisbon avec fermeté
- Vous prenez cette affaire trop à cœur, vous laissez parler vos émotions et vous êtes prête à tourner le dos à votre équipe pour travailler en solitaire. Vous ne me laissez pas le choix ; avertit-il
Jane secoua la tête avec un regard attristé en voyant arriver l'annonce qu'il redoutait le plus alors que la belle brunette dévisageait Wainwright.
- Non, non, monsieur, laissez-moi cette affaire ! L’implora-t-elle en haussant le ton.
- Agent Lisbon, vous ne menez pas cette affaire comme une enquêtrice et je refuse de mettre l’équipe en péril ; dit-il. A partir de maintenant, je vous suspens de vos fonctions.
Teresa regarda avec stupeur et irritation son supérieur sous les yeux déroutés et inquiets de son consultant. Il eut un pincement au cœur en entendant sa patronne pousser un soupir avant de dire dans un murmure avec tristesse « Comme vous voudrez ».
Patrick savait ô combien la jeune femme adorait son métier, que d’être flic était son rêve de petite fille contrairement aux autres filles qui rêvaient d’épouser le prince charmant en jouant les princesses, qui soignaient leurs peluches pour devenir vétérinaire ou habiller leurs poupées pour travailler plus tard dans la mode. Teresa Lisbon était différente, particulière, une personne hors du commun qui voulait être dans la police et elle avait réussit, ce métier la correspondait parfaitement. Il pouvait voir et comprendre que c’était dur, douloureux pour la belle brunette de rendre ses accréditations aujourd’hui, comme si on lui volait une partie d’elle.
Le consultant vit la main de Teresa se porter lentement sur son étui accroché à sa ceinture tenant son arme, le tira du cordon entourant sa taille fine avant de la poser délicatement sur la table. Sa main se porta à nouveau vers sa ceinture en frôlant du bout de ses doigts l’insigne doré qu’elle retira en la caressant lentement une dernière fois de ses doigts puis finit par la poser à côté de son arme sur le bureau de Wainwright avec un pincement au cœur.
Elle arriva à contrôler ses émotions avec sang-froid en adressant un dernier regard à son patron pendant quelques secondes, le toisant d’un air de défi avant de tourner les talons et de quitter le bureau où la porte battante se ferma sur elle sous les yeux malheureux de Jane. Ili fixa la porte du bureau pendant un long instant en se pinçant les lèvres dans un soupir.
Puis Jane se tourna vers Wainwright avec un regard réprobateur en se levant et s’avança vers lui tandis que ce dernier saisissait l’arme et le badge de Lisbon entre ses mains.
- Vous étiez vraiment obligé de la suspendre ? Demanda Jane d’un ton sévère. Comme si ce n’était pas déjà assez difficile pour elle.
- Si je la laissais continuer, elle aurait mit l’équipe en danger, je n’avais pas le choix et je dois faire mon boulot, monsieur Jane ; s’expliqua Wainwright
Luther ouvrit le premier tiroir à droite de son bureau, mit les accréditations de l’agent Lisbon avant de refermer le compartiment sous les yeux du consultant qui secoua la tête.
- De plus, ce n’est pas une enquêtrice mais une victime potentielle ; ajouta Luther
- Une victime et une enquêtrice qui cherche à coincer l’auteur de ces meurtres avant qu’il ne lui fasse subir le même sort qu’aux autres victimes ! Rétorqua le beau blond en haussant légèrement le ton
- Dites-moi, vous ne chercherez pas à comparer l’agent Lisbon avec vous et le meurtre de votre famille ? Demanda le bureaucrate en le dévisageant
Soudain, l’ancien médium se tut en regardant avec tristesse et désapprobation le directeur du CBI, face à sa question qui trottait à présent dans sa tête.
- Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ; se contenta de dire Jane
- L’auteur de ces meurtres cherche à s’en prendre à Lisbon pour se venger et vous, vous cherchez à vous venger de John Le Rouge pour le meurtre de votre famille donc ne me dites pas que c’est une simple coïncidence ; lui expliqua le jeune directeur sûr de lui
Prenant très au sérieux la comparaison de sa vengeance contre le tueur au smiley sanguinolent pour le meurtre de sa famille et l’auteur des meurtres de cette enquête qui cherche à atteindre Lisbon pour se venger, le regard de Jane devint plus noir, plus sombre en s’avançant un peu plus vers Wainwright. Il se pencha en le toisant avec froideur.
- Ca, c’est vous qui le dites, Luther, mais vous oubliez qu’il y a une différence entre ce salopard et moi, c’est que moi… jamais, je n’oserai faire du mal à Lisbon et qu’au contraire de lui, je la protégerai coûte que coûte. Lui confia-t-il sérieux et sincère
Le beau blond resta longuement à toiser le jeune supérieur de l’unité avant de tourner les talons avec satisfaction et un léger embarras. Il ferma la porte derrière lui sous les yeux perplexes de Wainwright qui finit par s’effondrer sur son siège en soupirant.
En marchant dans le couloir pour rejoindre l’espace de travail, Jane reprit son souffle après son « affrontement » avec Wainwright dans son bureau. Le mentaliste était légèrement troublé par ce qu'il venait de dire avec sincérité et gravité à propos de sa patronne. Il se rendait compte que ses sentiments pour Lisbon étaient plus forts, plus profonds… plus…ambigus.
Le beau blondinet secoua la tête en reprenant ses esprits puis s’avança vers Lisbon qui avait croisé ses bras contre sa poitrine en expliquant à l’équipe son entretien avec Arnold Chase avant qu’il ne meurt et celui avec Wainwright en annonçant sa suspension au cour de cette affaire.
- Quoi ? Mais ce n’est pas normal patron ! Dit Grace, choquée
- Il ne peut pas faire ça, c’est aussi votre enquête boss ! Ajouta Rigsby
- Encore à cause de Jane, c’est ça ? Supposa Cho
L’asiatique fit les yeux noirs au consultant qui s’approchait du groupe, avec une mine confuse et déconfite en se mettant à côté de Lisbon qui lui répondit.
- Non, non Cho, Jane n’a rien à voir là-dedans et il n’y est pour rien. C’est ma faute.
L’équipe regarda leur patronne alors que celle-ci baissait les yeux, confuse avant de regarder le trio.
- Je n’aurais pas dû vous embarquer dans cette histoire, s’excusa Lisbon. Je vous mets en danger car je serai peut-être la prochaine victime de Stevens…
- Vous êtes sa prochaine victime ; rectifia Jane d’un ton direct
Tous les regards se tournèrent vers lui. Lisbon, fronçant les sourcils fut la première à prendre la parole.
- Vous pensez vraiment à une histoire de vengeance, de règlement de compte ? demanda-t-elle
- Ca ne peut être que ça répondit le beau blond en la regardant droit dans les yeux. Arnold Chase nous a dit que Stevens cherchait à montrer aux femmes qui l’ont mis en prison ce qui arrivent aux « vilaines filles », vous en en faites partie.
Tous deux se dévisagèrent pendant un instant, les yeux dans les yeux sous les regards embarrassés de Cho, Rigsby et Van Pelt. Les agents se regardèrent à tour de rôle se demandant qui allait parler en premier. D'un regard insistant le grand brun et la jolie rousse firent comprendre à Cho qu'il devait briser le silence.
- Jane n’a pas tort, patron. Il serait sage de vous mettre sous protection.
- Oui, pas question qu’on vous laisse seule ; ajouta Wayne
- On ne vous laissera pas tomber, patron et Stevens ne s’approchera pas de vous. Affirma Grace
Lisbon adressa un regard à chacun d’entre eux. Elle finit par sourire puis baissa les yeux, touchée et émue par leur soutien envers elle.
- Je vous remercie, c’est gentil à vous mais je suis assez grande pour me débrouiller toute seule ; dit-elle
- Vous n’êtes pas seule, Lisbon ; fit Jane
- Bon, vous, ça suffit ! S’emporta-t-elle en lui faisant les yeux noirs. Le légiste vous a donné des infos sur la cause du décès d’Arnold Chase ? Demanda-t-elle en se tournant vers l’équipe
- Il a conclut que c’était un empoisonnement à l’arsenic, une forte dose au vu des dégâts dans l’organisme et il dit que la victime a été empoisonnée depuis 2 jours. Répondit Cho
- Au même moment où on a découvert les victimes ; conclut Lisbon, songeuse
- Et ce n’est pas une coïncidence. Répliqua Jane
- Sinon, vous avez trouvé quelque chose ? Demanda la belle brunette
- J’ai fouillé dans l’ordinateur de Sandra Hernandez, je n’ai rien trouvé de suspect. Répondit Grace, confuse
- Par contre, j’ai trouvé ceci dans chaque courrier de nos victimes datant de la veille de leur meurtre, pas d’empreintes malheureusement. Informa Wayne
Le grand costaud tendit trois sachets plastiques à sa patronne qui les saisit entre ses mains et vit – avec le regard curieux de Jane par-dessus son épaule – trois cartes présentant sur chacune d’elles une princesse de contes de fées toute souriante. Des princesses portant des tenues dans lesquelles les victimes ont été retrouvées avec leur portrait collé sur le visage des princesses sous un décor de nuit étoilée en arrière plan puis une citation derrière marqué à l’encre noir.
- Hum… Intéressant ce mélange entre le Corbeau et les frères Grimm. Répliqua Jane
Sa partenaire leva les yeux au ciel avec exaspération face à sa réplique ironique tandis que ses collègues le fixaient de manière sombre. Soudain une voix résonna dans la pièce.
- Excusez-moi, j’ai un courrier pour l’agent Teresa Lisbon.
Tout le monde se tourna et vit un homme jeune dans la vingtaine d’années en uniforme de facteur avec une plaque à la main et une enveloppe marron dans une autre.
- Oui, c’est moi. Se manifesta cette dernière
Le jeune facteur s’avança vers elle en lui tendant sa plaque avec un papier ressemblant un formulaire et un stylo.
- Une signature en bas de la feuille, s’il vous plaît. Demanda le jeune homme.
Teresa s’exécuta puis le facteur lui donna l’enveloppa avant de souhaiter une bonne fin de journée à l’équipe qui le remercia d’un hochement de tête et s’éclipsa. Elle tourna l’enveloppe dans tous les sens ne voyant pas d’adresse de l’expéditeur. Elle adressa un regard perplexe à ses collègues avant se pencher vers le contenant, l’ouvrit et lorsqu’elle découvrit le contenu, la jeune femme se figea.
C’était une carte avec ce même arrière plan bleu nuit étoilée avec son portrait collé sur le visage d’une princesse vêtue d’une robe au corset bleu, manches courtes bouffantes bleus et rouges et jupon jaune et chaussures jaunes avec un nœud papillon turquoise qu’elle reconnut comme celle de Blanche-Neige. D’une main tremblante et hésitante, elle tourna la carte et trouva une citation tracée à l’encre noire qu’elle lut à voix haute à ses collègues qui restèrent figés et inquiets face au message :
beaucoup Johel, Peanut, Gelesp, Jiisbon, MissA. & Cassis pour vos commentaires qui me touchent toujours autant
Sans plus attendre, voici la suite de ma fic
J'avais prévu de la poster hier soir mais j'étais trop crevée pour poster et je m'excuse du retard donc je la poste aujourd'hui Cette suite est assez puis le chapitre suivant, je me réserve un petit plus dont vous me direz des nouvelles
Puis merci encore et toujours Johel pour la correction
Bonne Lecture
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Chapitre 12 :
Dans l’après-midi, un orage accompagné de gros nuages noirs lâche une pluie diluvienne sur Sacramento.
- Vous pourriez m’expliquer où vous étiez agent Lisbon alors que vous êtes au bon milieu d’une affaire ? Demanda Wainwright avec autorité
Dans le bureau du directeur de l’unité, les mains jointes devant elle, l’agent Lisbon était debout face à son chef. Il lui adressait adressa un regard sévère et noir en se tenant derrière son poste de travail. Jane était assis sur l’accoudoir du canapé en observant la scène.
Après la mort d’Arnold Chase, le coroner embarquait le corps à la morgue quand Lisbon leur avait ordonné de contacter son équipe au QG du CBI afin de les informer de la cause de la mort. Son interlocuteur avait accepté de les tenir informés rapidement, dès qu’il aurait du nouveau. La jeune femme et Jane avaient ensuite pris la route.
Durant le trajet les menant au CBI, le consultant et l’agent ne se parlaient guère. Jane était encore en état de choc de ce qui venait de se passer. Il jetait de légers coups d’œil inquiet vers sa partenaire qui regardait la route. Il put voir ses mains crispées sur le volant. Au bout d’un moment, l’ancien médium brisa un silence en tentant de rassurer Lisbon, lui promettant qu’ils finiraient par trouver Calvin Stevens et qu’ils feraient tout pour qu’il ne puisse pas s’approcher d’elle. Cette dernière se contenta de hocher la tête avec un pauvre sourire triste.
Le mentaliste tenta une nouvelle approche en lui demandant ce que Chase lui avait murmuré à l’oreille avant de mourir…Elle lui répondit que ça n’avait pas importance, que ça ne voulait rien dire, que ça n’avait aucun rapport avec l'affaire. Le beau blond lui avait fait remarquer que tout avait un rapport et qu’importe ce qu’Arnold Chase avait put dire, ça pourrait peut-être les aider, surtout lui, pour résoudre l'enquête.
Lisbon lui offrit un demi-sourire pour ses paroles au plus grand soulagement de Jane. Il la fixa avec tendresse. Après une dernière hésitation la jeune femme finit par lui révéler les derniers mots d’Arnold Chase. Il réfléchissait en remuant ses paroles dans tous les sens « Son nom signifie fantôme au regard noir. »
Une fois de retour au CBI, Cho les informa que Wainwright voulait les voir immédiatement, qu’il n’était pas d’humeur joyeuse. Depuis, les deux concernés se faisaient passer un savon, surtout Lisbon, par le jeune bureaucrate.
- Je n’ai aucune excuse monsieur ; s’excusa Lisbon…Je…
- Non, Luther, c’est de ma faute. Intervint Jane
Puis les yeux incrédules de Wainwright et ceux surpris de Lisbon se tournèrent vers le consultant qui continua sur sa lancée alors que sa patronne fronçait les sourcils en le dévisageant. Elle lui fit les gros yeux pour qu’il se taise mais le consultant ignora sa demande.
- Lisbon n’a rien à voir là-dedans, c’est moi qui l’ai entraînée dans cette histoire. Je voulais vérifier une intuition qui je l’avoue, s'est avérée un cul de sac et je le regrette.
Il baissa les yeux comme un enfant se sentant fautif après une bêtise qu’il venait de faire laissant Lisbon stupéfaite d’entendre son partenaire prendre sa défense alors ce qui s'était produit était de sa faute à elle, enfin presque. Luther n’était pas dupe. Il secoua la tête avec un sourire crispé.
- Ah oui ?! Trêve de galanterie, monsieur Jane ! Je veux la vérité ; demanda le bureaucrate d’un air sournois.
Pour toute réponse, le mentaliste le toisa du regard et haussa les épaules d’un air indifférent tandis que la brunette se tournait vers Wainwright.
- Parce que voyez-vous, commença Luther. Je viens d’avoir un coup de fil du directeur de la prison d’Etat de San Quentin m'informant que deux personnes de l’unité seraient venues interroger un détenu mêlé à une affaire sur laquelle vous auriez, vous, Lisbon enquêté, il y a presque cinq ans.
Son interlocutrice baissa les yeux, embarrassée et honteuse tandis que Jane se pinçait les lèvres avec un regard attristé pour la jeune femme. Wainwright croisa les bras sur sa poitrine, sévère.
- J’attends vos explications, agent Lisbon ; fit le bureaucrate…A moins que ce ne soit encore l’un des plans de monsieur Jane…
- Non, monsieur ; l'interrompit Teresa en le toisant du regard. Jane n’a rien à voir là-dedans, il est venu contre mon gré et je n’ai rien pu faire pour l’en empêcher.
- Lisbon… intervint le beau blond
Mais celle-ci ne le laissa pas continuer, lui faisant signe de se taire de la main sans se tourner vers lui. Jane obtempéra ne voulant pas compliquer encore plus la situation. Il soupira en baissant les yeux.
- Un détenu du nom d’Arnold Chase, commença Lisbon ; que j’aie coffré il y a environ cinq ans pour fraudes, escroquerie, abus de confiance et agression sur agent, m’a contacté depuis la prison. Il m’a dit qu’il avait des informations à propos de cette enquête et j’y suis allée de mon propre-chef mais Jane est venu de son plein gré alors que je lui avais interdit.
Jane se pinça les lèvres, tête baissée en secouant la tête, déconcerté de voir que Lisbon se mettait encore plus dans le pétrin tandis que Wainwright continuait de la fixer d’un œil soupçonneux et intrigué.
- Je peux savoir pour ce qu’il vous a dit ? Questionna le jeune bureaucrate
- Il a dit que Calvin Stevens, l’autre détenu que j’avais arrêté en même temps que lui pour les même motifs…
- Sauf pour l’agression sur agent ; crut bon de préciser Jane
Luther jeta un bref coup d’œil dans la direction du mentaliste alors que Lisbon leva furtivement les yeux au ciel puis poursuivit.
- Il nous a informé qu’il s’est échappé de la prison en faisant croire à sa mort, il y a 2 ans et que tout le monde n’y avait vu que du feu. Stevens est venu le voir sous une fausse identité, il y a quinze mois, mais avant qu’il nous en dise plus, il était mort.
A la fin de son explication, Lisbon baissa les yeux en se pinçant les lèvres sous les yeux de son supérieur qui secouait la tête, décroisant ses bras dans un soupir avant d’appuyer ses poings sur la table tandis que Jane jetait un œil de l’un vers l’autre, soucieux en sentant ce que Wainwright projetait de dire à sa patronne qui risquait d’être dur à encaisser surtout pour Lisbon.
- D’abord, je tiens à vous féliciter pour vos leçons d’égocentrisme, de manipulation et de canulars auprès de l’agent Lisbon, monsieur Jane ; dit Luther, cynique en s’adressant à Jane
Celui-ci ne répondit pas, se contentant d’encrer son regard dans le sien mais ne fit pas de remarque comme il l'aurait fait d'habitude, préoccupé par la situation de Lisbon, il s'inquiétait pour elle.
Luther se tourna vers Lisbon.
- Vous n'avez pas suivit la procédure, agent Lisbon, est-ce que vous vous en rendez compte ?
- Je comprends monsieur mais Arnold Chase allait nous permettre de faire avancer l’enquête alors qu’on piétinait. Se défendit Lisbon avec fermeté
- Vous prenez cette affaire trop à cœur, vous laissez parler vos émotions et vous êtes prête à tourner le dos à votre équipe pour travailler en solitaire. Vous ne me laissez pas le choix ; avertit-il
Jane secoua la tête avec un regard attristé en voyant arriver l'annonce qu'il redoutait le plus alors que la belle brunette dévisageait Wainwright.
- Non, non, monsieur, laissez-moi cette affaire ! L’implora-t-elle en haussant le ton.
- Agent Lisbon, vous ne menez pas cette affaire comme une enquêtrice et je refuse de mettre l’équipe en péril ; dit-il. A partir de maintenant, je vous suspens de vos fonctions.
Teresa regarda avec stupeur et irritation son supérieur sous les yeux déroutés et inquiets de son consultant. Il eut un pincement au cœur en entendant sa patronne pousser un soupir avant de dire dans un murmure avec tristesse « Comme vous voudrez ».
Patrick savait ô combien la jeune femme adorait son métier, que d’être flic était son rêve de petite fille contrairement aux autres filles qui rêvaient d’épouser le prince charmant en jouant les princesses, qui soignaient leurs peluches pour devenir vétérinaire ou habiller leurs poupées pour travailler plus tard dans la mode. Teresa Lisbon était différente, particulière, une personne hors du commun qui voulait être dans la police et elle avait réussit, ce métier la correspondait parfaitement. Il pouvait voir et comprendre que c’était dur, douloureux pour la belle brunette de rendre ses accréditations aujourd’hui, comme si on lui volait une partie d’elle.
Le consultant vit la main de Teresa se porter lentement sur son étui accroché à sa ceinture tenant son arme, le tira du cordon entourant sa taille fine avant de la poser délicatement sur la table. Sa main se porta à nouveau vers sa ceinture en frôlant du bout de ses doigts l’insigne doré qu’elle retira en la caressant lentement une dernière fois de ses doigts puis finit par la poser à côté de son arme sur le bureau de Wainwright avec un pincement au cœur.
Elle arriva à contrôler ses émotions avec sang-froid en adressant un dernier regard à son patron pendant quelques secondes, le toisant d’un air de défi avant de tourner les talons et de quitter le bureau où la porte battante se ferma sur elle sous les yeux malheureux de Jane. Ili fixa la porte du bureau pendant un long instant en se pinçant les lèvres dans un soupir.
Puis Jane se tourna vers Wainwright avec un regard réprobateur en se levant et s’avança vers lui tandis que ce dernier saisissait l’arme et le badge de Lisbon entre ses mains.
- Vous étiez vraiment obligé de la suspendre ? Demanda Jane d’un ton sévère. Comme si ce n’était pas déjà assez difficile pour elle.
- Si je la laissais continuer, elle aurait mit l’équipe en danger, je n’avais pas le choix et je dois faire mon boulot, monsieur Jane ; s’expliqua Wainwright
Luther ouvrit le premier tiroir à droite de son bureau, mit les accréditations de l’agent Lisbon avant de refermer le compartiment sous les yeux du consultant qui secoua la tête.
- De plus, ce n’est pas une enquêtrice mais une victime potentielle ; ajouta Luther
- Une victime et une enquêtrice qui cherche à coincer l’auteur de ces meurtres avant qu’il ne lui fasse subir le même sort qu’aux autres victimes ! Rétorqua le beau blond en haussant légèrement le ton
- Dites-moi, vous ne chercherez pas à comparer l’agent Lisbon avec vous et le meurtre de votre famille ? Demanda le bureaucrate en le dévisageant
Soudain, l’ancien médium se tut en regardant avec tristesse et désapprobation le directeur du CBI, face à sa question qui trottait à présent dans sa tête.
- Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ; se contenta de dire Jane
- L’auteur de ces meurtres cherche à s’en prendre à Lisbon pour se venger et vous, vous cherchez à vous venger de John Le Rouge pour le meurtre de votre famille donc ne me dites pas que c’est une simple coïncidence ; lui expliqua le jeune directeur sûr de lui
Prenant très au sérieux la comparaison de sa vengeance contre le tueur au smiley sanguinolent pour le meurtre de sa famille et l’auteur des meurtres de cette enquête qui cherche à atteindre Lisbon pour se venger, le regard de Jane devint plus noir, plus sombre en s’avançant un peu plus vers Wainwright. Il se pencha en le toisant avec froideur.
- Ca, c’est vous qui le dites, Luther, mais vous oubliez qu’il y a une différence entre ce salopard et moi, c’est que moi… jamais, je n’oserai faire du mal à Lisbon et qu’au contraire de lui, je la protégerai coûte que coûte. Lui confia-t-il sérieux et sincère
Le beau blond resta longuement à toiser le jeune supérieur de l’unité avant de tourner les talons avec satisfaction et un léger embarras. Il ferma la porte derrière lui sous les yeux perplexes de Wainwright qui finit par s’effondrer sur son siège en soupirant.
*
En marchant dans le couloir pour rejoindre l’espace de travail, Jane reprit son souffle après son « affrontement » avec Wainwright dans son bureau. Le mentaliste était légèrement troublé par ce qu'il venait de dire avec sincérité et gravité à propos de sa patronne. Il se rendait compte que ses sentiments pour Lisbon étaient plus forts, plus profonds… plus…ambigus.
Le beau blondinet secoua la tête en reprenant ses esprits puis s’avança vers Lisbon qui avait croisé ses bras contre sa poitrine en expliquant à l’équipe son entretien avec Arnold Chase avant qu’il ne meurt et celui avec Wainwright en annonçant sa suspension au cour de cette affaire.
- Quoi ? Mais ce n’est pas normal patron ! Dit Grace, choquée
- Il ne peut pas faire ça, c’est aussi votre enquête boss ! Ajouta Rigsby
- Encore à cause de Jane, c’est ça ? Supposa Cho
L’asiatique fit les yeux noirs au consultant qui s’approchait du groupe, avec une mine confuse et déconfite en se mettant à côté de Lisbon qui lui répondit.
- Non, non Cho, Jane n’a rien à voir là-dedans et il n’y est pour rien. C’est ma faute.
L’équipe regarda leur patronne alors que celle-ci baissait les yeux, confuse avant de regarder le trio.
- Je n’aurais pas dû vous embarquer dans cette histoire, s’excusa Lisbon. Je vous mets en danger car je serai peut-être la prochaine victime de Stevens…
- Vous êtes sa prochaine victime ; rectifia Jane d’un ton direct
Tous les regards se tournèrent vers lui. Lisbon, fronçant les sourcils fut la première à prendre la parole.
- Vous pensez vraiment à une histoire de vengeance, de règlement de compte ? demanda-t-elle
- Ca ne peut être que ça répondit le beau blond en la regardant droit dans les yeux. Arnold Chase nous a dit que Stevens cherchait à montrer aux femmes qui l’ont mis en prison ce qui arrivent aux « vilaines filles », vous en en faites partie.
Tous deux se dévisagèrent pendant un instant, les yeux dans les yeux sous les regards embarrassés de Cho, Rigsby et Van Pelt. Les agents se regardèrent à tour de rôle se demandant qui allait parler en premier. D'un regard insistant le grand brun et la jolie rousse firent comprendre à Cho qu'il devait briser le silence.
- Jane n’a pas tort, patron. Il serait sage de vous mettre sous protection.
- Oui, pas question qu’on vous laisse seule ; ajouta Wayne
- On ne vous laissera pas tomber, patron et Stevens ne s’approchera pas de vous. Affirma Grace
Lisbon adressa un regard à chacun d’entre eux. Elle finit par sourire puis baissa les yeux, touchée et émue par leur soutien envers elle.
- Je vous remercie, c’est gentil à vous mais je suis assez grande pour me débrouiller toute seule ; dit-elle
- Vous n’êtes pas seule, Lisbon ; fit Jane
- Bon, vous, ça suffit ! S’emporta-t-elle en lui faisant les yeux noirs. Le légiste vous a donné des infos sur la cause du décès d’Arnold Chase ? Demanda-t-elle en se tournant vers l’équipe
- Il a conclut que c’était un empoisonnement à l’arsenic, une forte dose au vu des dégâts dans l’organisme et il dit que la victime a été empoisonnée depuis 2 jours. Répondit Cho
- Au même moment où on a découvert les victimes ; conclut Lisbon, songeuse
- Et ce n’est pas une coïncidence. Répliqua Jane
- Sinon, vous avez trouvé quelque chose ? Demanda la belle brunette
- J’ai fouillé dans l’ordinateur de Sandra Hernandez, je n’ai rien trouvé de suspect. Répondit Grace, confuse
- Par contre, j’ai trouvé ceci dans chaque courrier de nos victimes datant de la veille de leur meurtre, pas d’empreintes malheureusement. Informa Wayne
Le grand costaud tendit trois sachets plastiques à sa patronne qui les saisit entre ses mains et vit – avec le regard curieux de Jane par-dessus son épaule – trois cartes présentant sur chacune d’elles une princesse de contes de fées toute souriante. Des princesses portant des tenues dans lesquelles les victimes ont été retrouvées avec leur portrait collé sur le visage des princesses sous un décor de nuit étoilée en arrière plan puis une citation derrière marqué à l’encre noir.
- Hum… Intéressant ce mélange entre le Corbeau et les frères Grimm. Répliqua Jane
Sa partenaire leva les yeux au ciel avec exaspération face à sa réplique ironique tandis que ses collègues le fixaient de manière sombre. Soudain une voix résonna dans la pièce.
- Excusez-moi, j’ai un courrier pour l’agent Teresa Lisbon.
Tout le monde se tourna et vit un homme jeune dans la vingtaine d’années en uniforme de facteur avec une plaque à la main et une enveloppe marron dans une autre.
- Oui, c’est moi. Se manifesta cette dernière
Le jeune facteur s’avança vers elle en lui tendant sa plaque avec un papier ressemblant un formulaire et un stylo.
- Une signature en bas de la feuille, s’il vous plaît. Demanda le jeune homme.
Teresa s’exécuta puis le facteur lui donna l’enveloppa avant de souhaiter une bonne fin de journée à l’équipe qui le remercia d’un hochement de tête et s’éclipsa. Elle tourna l’enveloppe dans tous les sens ne voyant pas d’adresse de l’expéditeur. Elle adressa un regard perplexe à ses collègues avant se pencher vers le contenant, l’ouvrit et lorsqu’elle découvrit le contenu, la jeune femme se figea.
C’était une carte avec ce même arrière plan bleu nuit étoilée avec son portrait collé sur le visage d’une princesse vêtue d’une robe au corset bleu, manches courtes bouffantes bleus et rouges et jupon jaune et chaussures jaunes avec un nœud papillon turquoise qu’elle reconnut comme celle de Blanche-Neige. D’une main tremblante et hésitante, elle tourna la carte et trouva une citation tracée à l’encre noire qu’elle lut à voix haute à ses collègues qui restèrent figés et inquiets face au message :
« Un jour, ton prince viendra,
Un jour, il te tuera »
Un jour, il te tuera »
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
Pourvu que Jane tienne sa promesse et qu'il va protéger Lisbon, surtout après la carte qu'il a reçu... Diantre, cet homme est vraiment fêlé...
Je m'attendais un peu à ce que Luther prenne des mesures contre Lisbon au fur et à mesure que je voyais l'entretien. Je peux comprendre cette histoire de procédure mais maintenant que le tueur s'est bien manifesté, faudrait mettre en place un système de protection pour Lisbon, même si elle fait sa tête de mule et qu'elle refuse...
En tout cas, le fait d'être Blanche Neige, peut être cohérent vu qu'elle aime manger des pommes rouges... J'espère juste que les dernières qu'elle ait mangé, ne soit pas empoisonnée par la vilaine sorcière ^^.
Hâte de lire la suite =)
Je m'attendais un peu à ce que Luther prenne des mesures contre Lisbon au fur et à mesure que je voyais l'entretien. Je peux comprendre cette histoire de procédure mais maintenant que le tueur s'est bien manifesté, faudrait mettre en place un système de protection pour Lisbon, même si elle fait sa tête de mule et qu'elle refuse...
En tout cas, le fait d'être Blanche Neige, peut être cohérent vu qu'elle aime manger des pommes rouges... J'espère juste que les dernières qu'elle ait mangé, ne soit pas empoisonnée par la vilaine sorcière ^^.
Hâte de lire la suite =)
Re: Il était une fois... un crime ^
Lisbon suspendue, Jane prêt à tout pour la protéger
Il est clair que Lisbon doit être mise sous protection même si elle refuse
Quand au message du tueur
C'est un fêlé de chez fêlé...
Ton histoire est toujours aussi bien menée
Il est clair que Lisbon doit être mise sous protection même si elle refuse
Quand au message du tueur
C'est un fêlé de chez fêlé...
Ton histoire est toujours aussi bien menée
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Il était une fois... un crime ^
pourquoi tu tes arrêter la ?
J'adore super chapitre
wainright qui suspens Lisbon
cette lettre pour lisbon elle a vraiment besoin de protection , l'équipe est vraiment soudée et
jane ont voit de plus en plus ses sentiments pour lisbon
je sais pas pourquoi mais je le sentais le coup du lisbon en blanche neige
J'adore super chapitre
wainright qui suspens Lisbon
cette lettre pour lisbon elle a vraiment besoin de protection , l'équipe est vraiment soudée et
jane ont voit de plus en plus ses sentiments pour lisbon
je sais pas pourquoi mais je le sentais le coup du lisbon en blanche neige
VLS VLS VLS
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: Il était une fois... un crime ^
Super ! Désolé de commenter que maintenant mais c'est toujours aussi génial ! Bien joué
Luna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon, cho, jane
Loisirs : Regarder séries et des films, lire des fanfics sur tout et n'importe quoi, dessiner, écrire, chanter, l'équitation etc ....
Localisation : Bah si je vous le disais ce serais plus drôle !
Re: Il était une fois... un crime ^
chapitre c'est trop lisbon qui est suspendu. sur se coup son directeur y est allé fort bien trouver pour la ressemblance avec blanche neige. j'esper que jane tiendra sa promesse
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
un chapitre empli de suspense dit donc
Lisbon va-t-elle se retrouver en blanche neige ... mystère
vivement la suite
Lisbon va-t-elle se retrouver en blanche neige ... mystère
vivement la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Il était une fois... un crime ^
OMG ! Jane avait raison (ce n'est pas pour rien qu'il est Mentalist ). Pauvre Lisbon, j'éspère que Jane saura la sauver. En tout cas j'apprécie toujours autant les moments Jisbon. Continue comme ça !
VLS
VLS
xLisbon- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon !!!!!!! :D
Loisirs : Equitation
Localisation : Sacramento ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
Génial!!
La lecture d'un chapitre comme celui là fait toujours du bien au milieu des révisions...
Lisbon en blanche-neige, j'ai hâte de voir cela!
VLS
La lecture d'un chapitre comme celui là fait toujours du bien au milieu des révisions...
Lisbon en blanche-neige, j'ai hâte de voir cela!
VLS
Geselp- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon et Jane
Loisirs : lire les fanfics...
Localisation : devant mon ordi à dévorer les fanfics!!!
Re: Il était une fois... un crime ^
Johel a écrit:Lisbon suspendue, Jane prêt à tout pour la protéger
Il est clair que Lisbon doit être mise sous protection même si elle refuse
Quand au message du tueur
C'est un fêlé de chez fêlé...
Ton histoire est toujours aussi bien menée
je plussois, ça devient trop dangereux pour refuser la protection
ce type est trop pour qu'elle prenne des risques
il me tarde de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Il était une fois... un crime ^
Bonsoir tout le monde
Tout d'abord, Peanut, Johel, Jisbon25, Luna, Cassis, Jiisbon, xLisbon, Geselp & Sweety pour vos commentaires ainsi qu'à tous ceux qui la lisent même s'ils n'ont pas eu le temps de commenter mais ça fait toujours super plaisir
Pour le message du tueur, j'avoue sans modestie ni quoi que ce soit que je l'ai écrit comme ça, sans réfléchir mais je ne m'en douterais pas que ça allait faire un tel effet mais en tout cas, ça a fini par être efficace puis encore pour vos coms.
Sans plus attendre, voici la suite de la fic
Mais euh... j'hésite encore pour savoir si vous méritez de connaître la suite parce que arriver à la fin, vous allez m'aimer mais tout de suite après, me haïr mais je n'en dirai pas plus surtout ne me tuez pas
Sur ceux... Bonne lecture
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- J’ai déjà dit que je n’ai pas besoin de protection, je sais très bien me défendre ! Répéta Lisbon en haussant le ton
Toute l’équipe ainsi que Jane et Lisbon se trouvaient dans le bureau de Wainwright après la découverte de la lettre de Stevens.
Rigsby avait rattrapé le jeune facteur qui avait remit la lettre à Teresa pour lui poser des questions. Il l'avait informé qu’un homme lui avait remit en main propre à une boîte postale en ville, mais sans souvenir de comment était l’homme car il faisait sombre à cause du temps. Cho avait contacté l’entreprise de la poste au sujet de l’itinéraire de l’employé pour découvrir que la lettre avait été envoyée par une boîte postale près du Capitole. De son côté, Van Pelt avait envoyé la carte au Labo afin de relever des empreintes éventuelles, à part celle de sa patronne, mais en vain. L’auteur était prudent et assez futé.
Depuis, ils étaient tous dans le bureau du jeune directeur de leur unité pour l'informer des dernières nouvelles et demandant la mise sous protection de leur boss. Celle-ci répétait sans cesse le mot « non ».
- Non, pas question que j’ai une protection ! Exigea-t-elle
- Ce n’est pas à vous d’en décider, agent Lisbon. Intervint Wainwright avec autorité. Ce Stevens risque fort de s’en prendre à vous et je refuse de vous laisser seule à compter de maintenant, je vous mets sous protection.
Agacée par les ordres de son supérieur, Lisbon poussa un gros soupir en détournant son regard, poings sur les hanches, ce qui n’échappa pas aux yeux de l’équipe, surtout ceux de Jane.
- Agent Cho et Rigsby, reprit le jeune bureaucrate, raccompagnez Lisbon chez elle et montez la garde devant son domicile.
- Oui, monsieur. Dit Cho en décroisant ses bras
Rigsby acquiesça de la tête mais lorsque les deux agents tournèrent les talons, Jane les retint.
- Ce n’est pas la peine les gars ; intervint le consultant. Luther, Calvin Stevens est intelligent, très organisé et plus malin qu’on ne le croit, il verra tout de suite qu’on l’a mise sous surveillance et il lui suffira de détourner l'attention de Cho et Rigsby pour l'atteindre.
- Serait-ce une façon détournée de nous annoncer : « J’ai un plan génial pour le coincer » demanda Lisbon, agacée en s’adressant à Jane
- Hum… Ce n’est pas faux. Fit le beau blond d’un air faussement réfléchit
- Très bien, c’est quoi ton plan monsieur-le-brillant-mentaliste ? Demanda Cho en croisant ses bras sur sa poitrine
Il fit mine de réfléchir, le regard en l’air et son index sur la bouche en marmonnant un « hum… » interminable sous les yeux de Lisbon qui leva les yeux au plafond d’impatience en haussant les épaules. Cho restait impassible, Rigsby poussait un soupir impatient avec les poings sur les hanches, Van Pelt restant à l’observer longuement en se frottant le front. Wainwright le dévisageait sans rien dire.
- Je ne peux rien dire encore. Avoua le consultant au bout d’une minute de réflexion
Tout le monde soupira d’exaspération en détournant le regard.
- Pourquoi ? Vous êtes à cours d’idée ? Vous vous êtes trompé ? Ne vous en faites pas, Jane, l’erreur est humaine, se moqua Lisbon avec un sourire narquois.
Toute l’équipe y compris Wainwright, se pinça les lèvres en se retenant de sourire ou de pouffer de rire devant la mine vexée du consultant.
- Primo, j’ai un plan, ma chère et ça m’offense que vous sous-estimiez mes compétences, riposta-t-il en mettant sa main sur son cœur. Et secundo, je connais l’endroit idéal où vous mettre en sécurité. Mais pour ça, il faudra que l’équipe prenne une chambre parce que la nuit va être longue.
- Ah oui ! Fit Lisbon en haussant les sourcils. Et c’est où votre endroit idéal ?
Un sourire malicieux venait de naître sur les lèvres du consultant en regardant sa patronne qui fronça les sourcils. Elle lui adressa une moue dubitative en reculant la tête signifiant qu’elle se méfiait. Elle ne voyait rien de bon quand il faisait ce sourire.
Parkway Motel Extended Stay
Sacramento - Californie
Sous une pluie qui avait redoublé d’intensité, une Citroën DS bleu ciel suivie par une Chevrolet grise et un SUV Ford bordeaux se garèrent dans un coin du parking du motel où se rendait Jane de temps en temps. Une fois les véhicules garés, Rigsby et Van Pelt sortirent de la Chevrolet en se précipitant vers l’accueil du motel suivit par Cho qui descendit du SUV sous la pluie pour réserver une chambre au motel.
Wayne et Grace, contrôlant leur malaise tant bien que mal, se présentèrent devant la concierge qui était une dame d’une cinquantaine d’années assez corpulente, cheveux longs auburn et gris avec une écharpe à fleurs comme serre-tête. Elle était vêtue d’une chemise à fleurs à manches ¾ sous une salopette en jean. Ils se firent passer pour un couple de touristes dans la région voulant une chambre sous les yeux exaspérés de Cho qui attendit sagement derrière eux.
La gardienne sortit une carte magnétique rectangulaire et au moment où elle leur tendit la clé, la dame se pencha vers eux pour leur murmurer très sérieusement.
- Si vous voulez des protections, j’en ai en réserve.
Le « couple » la regarda avec embarras et stupeur, dissimulant mal leur trouble sous le regard amusé de Cho.
- Ne soyez pas gênés, les rassura la gardienne. J’ai accueilli pas mal de couples qui en avaient oublié dans leurs chambres après leur passage donc…
- Merci mais je ne suis pas d’humeur pour ça ; la remercia sévèrement Van Pelt. Tu viens… chéri ?
Sans laisser le temps à Rigsby de répondre, la rouquine l’entraîna avec elle en lui tirant par le bras. Ils rejoignirent leur chambre tandis que Kimball, resté seul, ne retint plus son sourire en se présentant à son tour vers la dame stoïque.
- Bonsoir, je voudrais une chambre. Demanda-t-il
- Oui, laquelle voulez-vous ? Lui demanda la dame
- Peu importe, du moment que j’ai une chambre. Lui répondit l’asiatique
Elle lui tendit la carte magnétique de la chambre N°12.
- Merci. La remercia-t-il en tournant les talons
- Dites-moi, monsieur ? Le retint-t-elle
Cho s'arrêta et se tourna vers elle en la regardant sans dire un mot.
- Vous avez une petite amie ? Lui demanda-t-elle curieuse
- Non, les femmes me posent trop de problèmes ; rétorqua-t-il en tournant les talons
La réceptionniste le regarda partir avec un regard hébété avant de hausser les épaules et de reprendre son travail dans un soupir.
Une porte s’ouvrit. Lisbon et Jane entrèrent dans la chambre de ce dernier qui ferma la porte derrière eux. Ils étaient trempés jusqu’au os et reprirent leur souffle.
Jane pencha sa tête en avant en secouant ses cheveux blonds avant de la relever en passant sa main dans sa chevelure mouillée puis s’éloigna tandis que Lisbon chassait avec ses mains les gouttes d’eau qui perlait sur son visage en reniflant. Elle passa ses doigts dans ses cheveux en les ramenant en arrière, derrière ses oreilles puis son regard pivota en observant la chambre dans laquelle son consultant se rendait de temps à autre quand il n’était pas dans son refuge au CBI.
A droite, une petite table ronde en bois clair accompagnée de quatre chaises installée en face d’une petite fenêtre couverte par un rideau foncé et épais donnant sur le parking. Au milieu de la pièce, un lit deux places avec deux tables de chevets avec une lampe de chaque côté libérant une lumière douce et apaisante. A gauche la table était collée à une armoire. Presque en face du lit trônaient un fauteuil en cuir foncé, un meuble rectangulaire, avec une petite télévision, une lampe et un petit réveil. Les murs étaient peints d’une couleur vert kaki clair avec des tableaux gris et noirs.
Elle se tourna vers le fond de la chambre où il y avait un autre meuble sur lequel reposait un micro-onde et une thermos ainsi que des tasses, probablement sa dose de thé nécessaire quand il venait ici.
Alors qu’elle retirait délicatement veste trempée pour la déposer sur une des chaises, Teresa vit son collègue ressortir d’une pièce à gauche qui ne pouvait être que la salle de bain vu les serviettes qu’il tenait dans ses mains et finit par lui tendre une serviette-éponge propre.
- Sympa ici mais ça manque d'une touche de personnelle. Remarqua Lisbon en regardant autour d’elle
- C’est drôle, vous êtes la seconde personne à me dire cela. Constata Jane
- Oh ! Se contenta de dire Lisbon en croisant son regard. Hightower ?!
Jane hocha brièvement la tête en baissant les yeux tandis que la belle brunette se pinçait les lèvres en se maudissant d’avoir dit cela qui lui rappelait de biens mauvais souvenirs…Quand leur ex-supérieure avait été victime d’un coup monté par John le Rouge pour la piéger. Jane se racla la gorge en brisant le silence.
- Tenez ! Je ne voudrais pas que vous attrapiez froid. Lui dit-il en lui tendant une serviette
- J’avouerai que j’aurais préféré une douche mais… Avoua-t-elle en haussant les épaules en prenant la serviette
- Et ben… faites comme chez vous. Proposa le beau blond
Alors qu’elle se séchait les pointes de sa chevelure ébène, la jeune femme stoppa net en le regardant un long instant d’un air perplexe et embarrassée puis finit par secouer la tête.
- Non, Jane ; refusa-t-elle. Je ne voudrais pas…
- Vous ne me dérangez pas, l’interrompit Jane. Au contraire, j’apprécie votre compagnie même si parfois je vous trouve un peu collante à mon goût.
Il esquissa un sourire rieur sous les yeux noirs de Lisbon qui lui donna une tape sur le torse en serrant les dents et levant les yeux au ciel, exaspérée avec un petit sourire au coin.
- N’en profitez pas pour vous moquer de moi ! Avertit-t-elle
- Jamais, je ne me le permettrai, ma chère ! Se défendit le blondinet en levant les mains en signe de reddition
- Oui, c’est ça ! Ironisa-t-elle, exaspérée en secouant la tête
Elle passa devant son consultant qui lui sourit avant de se pincer les lèvres tandis qu’elle se dirigeait vers la salle de bain et s’enfermait à l’intérieur sous les yeux attendris du beau blond qui soupira d’aise et d’inquiétude envers sa partenaire.
Il se faisait un sang d’encre pour elle. A cause de Calvin Stevens qui voulait sa peau, la faire souffrir comme il l'avait fait pour ces autres femmes qui ne faisaient que rendre la justice pourtant Stevens avait fait souffrir toutes ces familles en deuil.
Teresa Lisbon était pour Jane, la seule famille qui lui restait avec l’équipe, il ne supporterait pas perdre quelqu’un d’important pour lui parce qu’il ne se remettrait pas d’un autre deuil. Il ne se le pardonnerait jamais et serait prêt à se sacrifier, à risquer sa vie pour sauver Teresa de Stevens, pour qu'il ne puisse pas toucher à un seul cheveu d’elle ou la faire souffrir.
Il poussa un gros soupir en se laissant tomber sur le lit et prit sa tête entre ses mains comme s’il venait de se rendre compte de quelque chose, quelque chose qu’il pensait avoir perdu depuis la mort de sa femme, quelque chose qu’il ne croyait plus possible…Il était amoureux.
De son côté, dans la salle de bain, après s’être entièrement dévêtue, Lisbon était dans la cabine de douche laissant couler l’eau tiède sur sa peau. Elle avait fermé les yeux afin d’oublier ses douleurs musculaires. Cette douche salutaire lui permettait d’évacuer son stress, son anxiété et son excitation.
Son stress à cause de cette affaire vieille de cinq ans qui refaisait surface avec cette enquête. Elle se sentait coupable de la mort d’Arnold Chase, mort pour avoir donné des informations.
Son anxiété à propos de Calvin Stevens qui lui en voulait de l’avoir mis en prison alors qu’elle ne se faisait que son boulot. Elle était mal à l'aise d'avoir mis son équipe à l'écart, au point de les mettre en danger mais se sentait reconnaissante de leur soutien pour cette affaire ainsi que pour toutes celles qu’ils avaient résolues jusqu’à présent.
Son excitation quand ses pensées se tournaient vers Jane. Patrick Jane. Cet homme qui lui avait rendu la vie impossible de jour comme de nuit. Pourtant son arrivée dans l'équipe avait changé le cour de son existence, tout comme elle l'avait changée. Elle arrivait à rire grâce à son humour noir mais comique, à sourire quand il lui souriait, à avoir une autre vision des choses grâce à son regard. Elle avait appris qu’il était quelqu’un de bien derrière son masque d’homme arrogant, torturé et brisé. Quelqu’un d'attentif, de généreux, de drôle, d’intelligent, de prévenant… Quand ils se regardaient, qu’il lui souriait, qu’elle entendait le son de sa voix, son cœur battait la chamade. Elle ne savait pas si c'était réciproque. Elle avait un énorme faible pour lui et elle ne pouvait rien y changer. On ne peut pas décider de qui on va tomber amoureux. C’est le destin.
Sentant une chaleur lui brûler l’estomac, Teresa reprit son souffle en chassant ses rêveries romanesques de son esprit et coupa l’eau de la douche. Elle sortit de la douche en mettant une serviette autour de sa poitrine et se sécha les cheveux avec la serviette que lui avait remise Jane. Elle réalisa alors avec malaise qu’elle n’avait pas de vêtements de rechange !
- L’opération « Blanche-Neige » est lancée, les nains, préparez-vous ! Fit Jane à l’équipe avant de raccrocher
Le beau blond posa son portable sur la table avant de pousser un soupir. Patrick se sécha les cheveux ainsi que son visage à l’aide de sa serviette tout en enlevant ses chaussures puis ses chaussettes avant de déboutonner son gilet. Derrière lui, cachée timidement, Teresa l’observait alors qu'il était en train d’ôter son veston puis de sortir sa chemise de son pantalon, puis déboutonner les manches avant de défaire les boutons de son vêtement.
Se sentant mal à l’aise à jouer les voyeuses. Rougissante, submergée par une vague de chaleur montant en elle comme un volcan prêt à se réveiller devant un Jane déboutonnant sa chemise, Lisbon détourna le regard un instant, reprit son souffle en sentant son cœur battre la chamade puis se retourna vers son consultant prêt à enlever son vêtement et se racla la gorge.
- Jane !
Ce dernier se tourna vers la jeune femme et fut troublé de la voir seulement vêtue d’une serviette mettant en valeur sa silhouette élancée, dévoilant ses jambes fines mais musclées, ses cheveux ébène mouillés tombant parfaitement en cascade sur ses épaules. Il la trouvait belle chaque jour qui passait mais là, elle était envoûtante, d’une beauté infinie. Le mentaliste reprit ses esprits et se racla la gorge à son tour.
- Hum euh… Oui. Répondit-il encore troublé
- Je… je n’ai pas de vêtements secs. Avoua-t-elle mal à l’aise
- Oh ! Comprit-il gêné…Euh… attendez.
Le beau blond tourna en rond avant de se diriger vers l’armoire en se cognant légèrement au passage le tibia contre le lit sous les yeux rieurs de Lisbon qui grimaça de douleur pour lui. Il ouvrit le bahut et le referma après avoir prit une chemise bleu ciel propre, se dirigeant vers la jeune femme jusqu’à se trouver à proximité d’elle.
- Voilà. fit-il en lui tendant sa chemise
Elle le remercia par un sourire timide en prenant sa chemise avant de détourner les yeux en se pinçant les lèvres d’un air embarrassé sous le regard de Jane.
- Lisbon, ça va ? S’inquiéta-t-il
- Ecoutez, Jane, commença-t-elle en le regardant dans les yeux. Je voulais vous dire…
Jane l’interrompit en chassant ses paroles d’un geste de la main, gêné.
- Si vous voulez me remercier pour la chemise, ce n’est rien, ce n’est qu’une chemise. Dit-il en haussant les épaules
Elle leva les yeux au ciel avec un sourire au coin des lèvres.
- Non, ce n’est pas pour ça. Reprit-elle. Je, je suis désolée pour… pour ce que je vous dis l’autre jour quand…
- Je vois. L’interrompit Jane en baissant les yeux tout en hochant la tête. Vous n’avez pas à être désolée, Lisbon. Vous avez raison.
Lisbon le regarda avec des yeux ronds et inquiets.
- Je n’aurais pas dû m’introduire comme ça dans vos affaires, poursuivit-il. Mais vous étiez distante, froide, vous preniez cette enquête comme une affaire personnelle. Vous ne m’avez pas laissé par le choix, je me faisais du souci pour vous, Lisbon, je...
- Non, Jane. Le stoppa-t-elle en poussant un soupir. Vous avez raison. Si…si vous n’étiez pas intervenu je, je crois que, que…
Elle interrompit sa phrase, incapable de sortir les mots coincés au fond de sa gorge. Elle baissa les yeux sous l'air de chien battu de Jane qui acquiesça en comprenant ce qu’elle voulait dire. Puis elle reprit en capturant son regard.
- … Mais… merci. Merci de m’avoir aidée.
Il lui offrit un fin sourire rassurant en guise de réponse tout en la regardant gravement. Il ramena une mèche de cheveux humides qui cachait ses magnifiques yeux émeraude, derrière son oreille avec douceur. Alors que le bout de ses doigts frôlait sa joue la jeune femme sentit un frisson parcourir son échine. Elle ne parvenait pas à le quitter des yeux.
Tout à coup, sans réfléchir aux conséquences, prise par une pulsion incontrôlable Teresa fit un pas hésitant puis se rapprocha de Patrick qui ne recula pas, ne la repoussa pas. Sans le quitter du regard, Elle s’approcha encore plus de lui jusqu’à coller son corps contre le sien, posant délicatement ses mains à plat sur son torse. Elle se mit sur la pointe des pieds en penchant lentement son visage vers le sien attendant sa réaction, attendant qu’il la repousse mais rien ne se passa…Il ne fit rien à part la regarder intensément.
Leurs visages ne se trouvaient qu’à quelques millimètres l’un de l’autre, Lisbon se mit à fixer les yeux océan et les lèvres de Jane. Leurs nez se touchèrent et leurs souffles chauds se mélangèrent. La jeune femme ferma les yeux en approchant ses lèvres de celle de son consultant qui avait les yeux mi-clos. Leurs lèvres se touchaient à peine quand…
Tout d'abord, Peanut, Johel, Jisbon25, Luna, Cassis, Jiisbon, xLisbon, Geselp & Sweety pour vos commentaires ainsi qu'à tous ceux qui la lisent même s'ils n'ont pas eu le temps de commenter mais ça fait toujours super plaisir
Pour le message du tueur, j'avoue sans modestie ni quoi que ce soit que je l'ai écrit comme ça, sans réfléchir mais je ne m'en douterais pas que ça allait faire un tel effet mais en tout cas, ça a fini par être efficace puis encore pour vos coms.
Sans plus attendre, voici la suite de la fic
Mais euh... j'hésite encore pour savoir si vous méritez de connaître la suite parce que arriver à la fin, vous allez m'aimer mais tout de suite après, me haïr mais je n'en dirai pas plus surtout ne me tuez pas
Sur ceux... Bonne lecture
_______________________________________________________________________________________________________________
Chapitre 13 :
- J’ai déjà dit que je n’ai pas besoin de protection, je sais très bien me défendre ! Répéta Lisbon en haussant le ton
Toute l’équipe ainsi que Jane et Lisbon se trouvaient dans le bureau de Wainwright après la découverte de la lettre de Stevens.
Rigsby avait rattrapé le jeune facteur qui avait remit la lettre à Teresa pour lui poser des questions. Il l'avait informé qu’un homme lui avait remit en main propre à une boîte postale en ville, mais sans souvenir de comment était l’homme car il faisait sombre à cause du temps. Cho avait contacté l’entreprise de la poste au sujet de l’itinéraire de l’employé pour découvrir que la lettre avait été envoyée par une boîte postale près du Capitole. De son côté, Van Pelt avait envoyé la carte au Labo afin de relever des empreintes éventuelles, à part celle de sa patronne, mais en vain. L’auteur était prudent et assez futé.
Depuis, ils étaient tous dans le bureau du jeune directeur de leur unité pour l'informer des dernières nouvelles et demandant la mise sous protection de leur boss. Celle-ci répétait sans cesse le mot « non ».
- Non, pas question que j’ai une protection ! Exigea-t-elle
- Ce n’est pas à vous d’en décider, agent Lisbon. Intervint Wainwright avec autorité. Ce Stevens risque fort de s’en prendre à vous et je refuse de vous laisser seule à compter de maintenant, je vous mets sous protection.
Agacée par les ordres de son supérieur, Lisbon poussa un gros soupir en détournant son regard, poings sur les hanches, ce qui n’échappa pas aux yeux de l’équipe, surtout ceux de Jane.
- Agent Cho et Rigsby, reprit le jeune bureaucrate, raccompagnez Lisbon chez elle et montez la garde devant son domicile.
- Oui, monsieur. Dit Cho en décroisant ses bras
Rigsby acquiesça de la tête mais lorsque les deux agents tournèrent les talons, Jane les retint.
- Ce n’est pas la peine les gars ; intervint le consultant. Luther, Calvin Stevens est intelligent, très organisé et plus malin qu’on ne le croit, il verra tout de suite qu’on l’a mise sous surveillance et il lui suffira de détourner l'attention de Cho et Rigsby pour l'atteindre.
- Serait-ce une façon détournée de nous annoncer : « J’ai un plan génial pour le coincer » demanda Lisbon, agacée en s’adressant à Jane
- Hum… Ce n’est pas faux. Fit le beau blond d’un air faussement réfléchit
- Très bien, c’est quoi ton plan monsieur-le-brillant-mentaliste ? Demanda Cho en croisant ses bras sur sa poitrine
Il fit mine de réfléchir, le regard en l’air et son index sur la bouche en marmonnant un « hum… » interminable sous les yeux de Lisbon qui leva les yeux au plafond d’impatience en haussant les épaules. Cho restait impassible, Rigsby poussait un soupir impatient avec les poings sur les hanches, Van Pelt restant à l’observer longuement en se frottant le front. Wainwright le dévisageait sans rien dire.
- Je ne peux rien dire encore. Avoua le consultant au bout d’une minute de réflexion
Tout le monde soupira d’exaspération en détournant le regard.
- Pourquoi ? Vous êtes à cours d’idée ? Vous vous êtes trompé ? Ne vous en faites pas, Jane, l’erreur est humaine, se moqua Lisbon avec un sourire narquois.
Toute l’équipe y compris Wainwright, se pinça les lèvres en se retenant de sourire ou de pouffer de rire devant la mine vexée du consultant.
- Primo, j’ai un plan, ma chère et ça m’offense que vous sous-estimiez mes compétences, riposta-t-il en mettant sa main sur son cœur. Et secundo, je connais l’endroit idéal où vous mettre en sécurité. Mais pour ça, il faudra que l’équipe prenne une chambre parce que la nuit va être longue.
- Ah oui ! Fit Lisbon en haussant les sourcils. Et c’est où votre endroit idéal ?
Un sourire malicieux venait de naître sur les lèvres du consultant en regardant sa patronne qui fronça les sourcils. Elle lui adressa une moue dubitative en reculant la tête signifiant qu’elle se méfiait. Elle ne voyait rien de bon quand il faisait ce sourire.
*
Parkway Motel Extended Stay
Sacramento - Californie
Sous une pluie qui avait redoublé d’intensité, une Citroën DS bleu ciel suivie par une Chevrolet grise et un SUV Ford bordeaux se garèrent dans un coin du parking du motel où se rendait Jane de temps en temps. Une fois les véhicules garés, Rigsby et Van Pelt sortirent de la Chevrolet en se précipitant vers l’accueil du motel suivit par Cho qui descendit du SUV sous la pluie pour réserver une chambre au motel.
Wayne et Grace, contrôlant leur malaise tant bien que mal, se présentèrent devant la concierge qui était une dame d’une cinquantaine d’années assez corpulente, cheveux longs auburn et gris avec une écharpe à fleurs comme serre-tête. Elle était vêtue d’une chemise à fleurs à manches ¾ sous une salopette en jean. Ils se firent passer pour un couple de touristes dans la région voulant une chambre sous les yeux exaspérés de Cho qui attendit sagement derrière eux.
La gardienne sortit une carte magnétique rectangulaire et au moment où elle leur tendit la clé, la dame se pencha vers eux pour leur murmurer très sérieusement.
- Si vous voulez des protections, j’en ai en réserve.
Le « couple » la regarda avec embarras et stupeur, dissimulant mal leur trouble sous le regard amusé de Cho.
- Ne soyez pas gênés, les rassura la gardienne. J’ai accueilli pas mal de couples qui en avaient oublié dans leurs chambres après leur passage donc…
- Merci mais je ne suis pas d’humeur pour ça ; la remercia sévèrement Van Pelt. Tu viens… chéri ?
Sans laisser le temps à Rigsby de répondre, la rouquine l’entraîna avec elle en lui tirant par le bras. Ils rejoignirent leur chambre tandis que Kimball, resté seul, ne retint plus son sourire en se présentant à son tour vers la dame stoïque.
- Bonsoir, je voudrais une chambre. Demanda-t-il
- Oui, laquelle voulez-vous ? Lui demanda la dame
- Peu importe, du moment que j’ai une chambre. Lui répondit l’asiatique
Elle lui tendit la carte magnétique de la chambre N°12.
- Merci. La remercia-t-il en tournant les talons
- Dites-moi, monsieur ? Le retint-t-elle
Cho s'arrêta et se tourna vers elle en la regardant sans dire un mot.
- Vous avez une petite amie ? Lui demanda-t-elle curieuse
- Non, les femmes me posent trop de problèmes ; rétorqua-t-il en tournant les talons
La réceptionniste le regarda partir avec un regard hébété avant de hausser les épaules et de reprendre son travail dans un soupir.
*
Une porte s’ouvrit. Lisbon et Jane entrèrent dans la chambre de ce dernier qui ferma la porte derrière eux. Ils étaient trempés jusqu’au os et reprirent leur souffle.
Jane pencha sa tête en avant en secouant ses cheveux blonds avant de la relever en passant sa main dans sa chevelure mouillée puis s’éloigna tandis que Lisbon chassait avec ses mains les gouttes d’eau qui perlait sur son visage en reniflant. Elle passa ses doigts dans ses cheveux en les ramenant en arrière, derrière ses oreilles puis son regard pivota en observant la chambre dans laquelle son consultant se rendait de temps à autre quand il n’était pas dans son refuge au CBI.
A droite, une petite table ronde en bois clair accompagnée de quatre chaises installée en face d’une petite fenêtre couverte par un rideau foncé et épais donnant sur le parking. Au milieu de la pièce, un lit deux places avec deux tables de chevets avec une lampe de chaque côté libérant une lumière douce et apaisante. A gauche la table était collée à une armoire. Presque en face du lit trônaient un fauteuil en cuir foncé, un meuble rectangulaire, avec une petite télévision, une lampe et un petit réveil. Les murs étaient peints d’une couleur vert kaki clair avec des tableaux gris et noirs.
Elle se tourna vers le fond de la chambre où il y avait un autre meuble sur lequel reposait un micro-onde et une thermos ainsi que des tasses, probablement sa dose de thé nécessaire quand il venait ici.
Alors qu’elle retirait délicatement veste trempée pour la déposer sur une des chaises, Teresa vit son collègue ressortir d’une pièce à gauche qui ne pouvait être que la salle de bain vu les serviettes qu’il tenait dans ses mains et finit par lui tendre une serviette-éponge propre.
- Sympa ici mais ça manque d'une touche de personnelle. Remarqua Lisbon en regardant autour d’elle
- C’est drôle, vous êtes la seconde personne à me dire cela. Constata Jane
- Oh ! Se contenta de dire Lisbon en croisant son regard. Hightower ?!
Jane hocha brièvement la tête en baissant les yeux tandis que la belle brunette se pinçait les lèvres en se maudissant d’avoir dit cela qui lui rappelait de biens mauvais souvenirs…Quand leur ex-supérieure avait été victime d’un coup monté par John le Rouge pour la piéger. Jane se racla la gorge en brisant le silence.
- Tenez ! Je ne voudrais pas que vous attrapiez froid. Lui dit-il en lui tendant une serviette
- J’avouerai que j’aurais préféré une douche mais… Avoua-t-elle en haussant les épaules en prenant la serviette
- Et ben… faites comme chez vous. Proposa le beau blond
Alors qu’elle se séchait les pointes de sa chevelure ébène, la jeune femme stoppa net en le regardant un long instant d’un air perplexe et embarrassée puis finit par secouer la tête.
- Non, Jane ; refusa-t-elle. Je ne voudrais pas…
- Vous ne me dérangez pas, l’interrompit Jane. Au contraire, j’apprécie votre compagnie même si parfois je vous trouve un peu collante à mon goût.
Il esquissa un sourire rieur sous les yeux noirs de Lisbon qui lui donna une tape sur le torse en serrant les dents et levant les yeux au ciel, exaspérée avec un petit sourire au coin.
- N’en profitez pas pour vous moquer de moi ! Avertit-t-elle
- Jamais, je ne me le permettrai, ma chère ! Se défendit le blondinet en levant les mains en signe de reddition
- Oui, c’est ça ! Ironisa-t-elle, exaspérée en secouant la tête
Elle passa devant son consultant qui lui sourit avant de se pincer les lèvres tandis qu’elle se dirigeait vers la salle de bain et s’enfermait à l’intérieur sous les yeux attendris du beau blond qui soupira d’aise et d’inquiétude envers sa partenaire.
Il se faisait un sang d’encre pour elle. A cause de Calvin Stevens qui voulait sa peau, la faire souffrir comme il l'avait fait pour ces autres femmes qui ne faisaient que rendre la justice pourtant Stevens avait fait souffrir toutes ces familles en deuil.
Teresa Lisbon était pour Jane, la seule famille qui lui restait avec l’équipe, il ne supporterait pas perdre quelqu’un d’important pour lui parce qu’il ne se remettrait pas d’un autre deuil. Il ne se le pardonnerait jamais et serait prêt à se sacrifier, à risquer sa vie pour sauver Teresa de Stevens, pour qu'il ne puisse pas toucher à un seul cheveu d’elle ou la faire souffrir.
Il poussa un gros soupir en se laissant tomber sur le lit et prit sa tête entre ses mains comme s’il venait de se rendre compte de quelque chose, quelque chose qu’il pensait avoir perdu depuis la mort de sa femme, quelque chose qu’il ne croyait plus possible…Il était amoureux.
De son côté, dans la salle de bain, après s’être entièrement dévêtue, Lisbon était dans la cabine de douche laissant couler l’eau tiède sur sa peau. Elle avait fermé les yeux afin d’oublier ses douleurs musculaires. Cette douche salutaire lui permettait d’évacuer son stress, son anxiété et son excitation.
Son stress à cause de cette affaire vieille de cinq ans qui refaisait surface avec cette enquête. Elle se sentait coupable de la mort d’Arnold Chase, mort pour avoir donné des informations.
Son anxiété à propos de Calvin Stevens qui lui en voulait de l’avoir mis en prison alors qu’elle ne se faisait que son boulot. Elle était mal à l'aise d'avoir mis son équipe à l'écart, au point de les mettre en danger mais se sentait reconnaissante de leur soutien pour cette affaire ainsi que pour toutes celles qu’ils avaient résolues jusqu’à présent.
Son excitation quand ses pensées se tournaient vers Jane. Patrick Jane. Cet homme qui lui avait rendu la vie impossible de jour comme de nuit. Pourtant son arrivée dans l'équipe avait changé le cour de son existence, tout comme elle l'avait changée. Elle arrivait à rire grâce à son humour noir mais comique, à sourire quand il lui souriait, à avoir une autre vision des choses grâce à son regard. Elle avait appris qu’il était quelqu’un de bien derrière son masque d’homme arrogant, torturé et brisé. Quelqu’un d'attentif, de généreux, de drôle, d’intelligent, de prévenant… Quand ils se regardaient, qu’il lui souriait, qu’elle entendait le son de sa voix, son cœur battait la chamade. Elle ne savait pas si c'était réciproque. Elle avait un énorme faible pour lui et elle ne pouvait rien y changer. On ne peut pas décider de qui on va tomber amoureux. C’est le destin.
Sentant une chaleur lui brûler l’estomac, Teresa reprit son souffle en chassant ses rêveries romanesques de son esprit et coupa l’eau de la douche. Elle sortit de la douche en mettant une serviette autour de sa poitrine et se sécha les cheveux avec la serviette que lui avait remise Jane. Elle réalisa alors avec malaise qu’elle n’avait pas de vêtements de rechange !
- L’opération « Blanche-Neige » est lancée, les nains, préparez-vous ! Fit Jane à l’équipe avant de raccrocher
Le beau blond posa son portable sur la table avant de pousser un soupir. Patrick se sécha les cheveux ainsi que son visage à l’aide de sa serviette tout en enlevant ses chaussures puis ses chaussettes avant de déboutonner son gilet. Derrière lui, cachée timidement, Teresa l’observait alors qu'il était en train d’ôter son veston puis de sortir sa chemise de son pantalon, puis déboutonner les manches avant de défaire les boutons de son vêtement.
Se sentant mal à l’aise à jouer les voyeuses. Rougissante, submergée par une vague de chaleur montant en elle comme un volcan prêt à se réveiller devant un Jane déboutonnant sa chemise, Lisbon détourna le regard un instant, reprit son souffle en sentant son cœur battre la chamade puis se retourna vers son consultant prêt à enlever son vêtement et se racla la gorge.
- Jane !
Ce dernier se tourna vers la jeune femme et fut troublé de la voir seulement vêtue d’une serviette mettant en valeur sa silhouette élancée, dévoilant ses jambes fines mais musclées, ses cheveux ébène mouillés tombant parfaitement en cascade sur ses épaules. Il la trouvait belle chaque jour qui passait mais là, elle était envoûtante, d’une beauté infinie. Le mentaliste reprit ses esprits et se racla la gorge à son tour.
- Hum euh… Oui. Répondit-il encore troublé
- Je… je n’ai pas de vêtements secs. Avoua-t-elle mal à l’aise
- Oh ! Comprit-il gêné…Euh… attendez.
Le beau blond tourna en rond avant de se diriger vers l’armoire en se cognant légèrement au passage le tibia contre le lit sous les yeux rieurs de Lisbon qui grimaça de douleur pour lui. Il ouvrit le bahut et le referma après avoir prit une chemise bleu ciel propre, se dirigeant vers la jeune femme jusqu’à se trouver à proximité d’elle.
- Voilà. fit-il en lui tendant sa chemise
Elle le remercia par un sourire timide en prenant sa chemise avant de détourner les yeux en se pinçant les lèvres d’un air embarrassé sous le regard de Jane.
- Lisbon, ça va ? S’inquiéta-t-il
- Ecoutez, Jane, commença-t-elle en le regardant dans les yeux. Je voulais vous dire…
Jane l’interrompit en chassant ses paroles d’un geste de la main, gêné.
- Si vous voulez me remercier pour la chemise, ce n’est rien, ce n’est qu’une chemise. Dit-il en haussant les épaules
Elle leva les yeux au ciel avec un sourire au coin des lèvres.
- Non, ce n’est pas pour ça. Reprit-elle. Je, je suis désolée pour… pour ce que je vous dis l’autre jour quand…
- Je vois. L’interrompit Jane en baissant les yeux tout en hochant la tête. Vous n’avez pas à être désolée, Lisbon. Vous avez raison.
Lisbon le regarda avec des yeux ronds et inquiets.
- Je n’aurais pas dû m’introduire comme ça dans vos affaires, poursuivit-il. Mais vous étiez distante, froide, vous preniez cette enquête comme une affaire personnelle. Vous ne m’avez pas laissé par le choix, je me faisais du souci pour vous, Lisbon, je...
- Non, Jane. Le stoppa-t-elle en poussant un soupir. Vous avez raison. Si…si vous n’étiez pas intervenu je, je crois que, que…
Elle interrompit sa phrase, incapable de sortir les mots coincés au fond de sa gorge. Elle baissa les yeux sous l'air de chien battu de Jane qui acquiesça en comprenant ce qu’elle voulait dire. Puis elle reprit en capturant son regard.
- … Mais… merci. Merci de m’avoir aidée.
Il lui offrit un fin sourire rassurant en guise de réponse tout en la regardant gravement. Il ramena une mèche de cheveux humides qui cachait ses magnifiques yeux émeraude, derrière son oreille avec douceur. Alors que le bout de ses doigts frôlait sa joue la jeune femme sentit un frisson parcourir son échine. Elle ne parvenait pas à le quitter des yeux.
Tout à coup, sans réfléchir aux conséquences, prise par une pulsion incontrôlable Teresa fit un pas hésitant puis se rapprocha de Patrick qui ne recula pas, ne la repoussa pas. Sans le quitter du regard, Elle s’approcha encore plus de lui jusqu’à coller son corps contre le sien, posant délicatement ses mains à plat sur son torse. Elle se mit sur la pointe des pieds en penchant lentement son visage vers le sien attendant sa réaction, attendant qu’il la repousse mais rien ne se passa…Il ne fit rien à part la regarder intensément.
Leurs visages ne se trouvaient qu’à quelques millimètres l’un de l’autre, Lisbon se mit à fixer les yeux océan et les lèvres de Jane. Leurs nez se touchèrent et leurs souffles chauds se mélangèrent. La jeune femme ferma les yeux en approchant ses lèvres de celle de son consultant qui avait les yeux mi-clos. Leurs lèvres se touchaient à peine quand…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
Jane et Lisbon dans la même chambre de motel...celle de Jane
Le consultant qui se rend compte qu'il est amoureux...
Lisbon avec des pensées pour Jane
Et le final...tu as osé
Le consultant qui se rend compte qu'il est amoureux...
Lisbon avec des pensées pour Jane
Et le final...tu as osé
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
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