Il était une fois... un crime ^
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Re: Il était une fois... un crime ^
Alors j'arrive très tard pour commenter, mais j'aime l'idée des contes de fées, en plus Lisbon Cho et Jane sont toujours aussi marrant. J'aime bien aussi le fait que Lisbon sait quelque chose sur le tueur mais qu'elle ne veut pas en parler a Jane suspens suspens. Bon je sais que je répète ce qui a déjà été dit mais cette fic est
Luna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon, cho, jane
Loisirs : Regarder séries et des films, lire des fanfics sur tout et n'importe quoi, dessiner, écrire, chanter, l'équitation etc ....
Localisation : Bah si je vous le disais ce serais plus drôle !
Re: Il était une fois... un crime ^
encore un chapitre émouvant j'ador et tjr jane qui s'inquiète trop
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
chapitres ( j'ai lu tout à la suite)
j'attends le prochain avec impatience!! :vivement: :vivement: :vivement:
j'attends le prochain avec impatience!! :vivement: :vivement: :vivement:
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Il était une fois... un crime ^
Je viens de lire ce chapitre et je le trouve super
Vivement la suite
Vivement la suite
Invité- Invité
Re: Il était une fois... un crime ^
tout le monde
x-Lisbon, Johel, Sweety, Peanut, MissA., Luna, Cassis, DAN54 & Coco pour vos commentaires.
Ca me touche beaucoup puis ça me fait plaisir de voir que ça vous plaise
Là, désolée, je n'ai pas le temps de répondre à vos commentaires mais par chance, je vous poste le nouveau chapitre de ma fic Je le fais en avance car ce soir, je risque d'être crevée à cause de mon neveu donc vaut mieux poster avant
J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira
Sur ceux... Bonne Lecture...
- Je n’ai pas tué ma femme ! s’exprima Elliot Guberman
Dans la salle interrogatoire des locaux de l’unité du CBI, Elliot Guberman se retrouva assis sur une chaise derrière la table avec les bras sur la table. Face à lui, Cho était debout près de sa chaise, les bras croisés sur son torse, l’air impassible et sérieux.
Un peu plus tôt dans la journée, l’agent était parti le chercher sur son lieu de travail alors que Guberman était en discussion avec un de ses plus fidèles clients. Celui-ci lui avait même rétorqué qu’il était occupé et que ça pouvait attendre. Mais l’agent, ne l’entendant pas de cette oreille, l'avait informé d’un ton direct, tout en restant impassible, qu’il devait le suivre au poste pour discuter à propos de sa liaison avec la secrétaire de sa femme. Elliot changea aussitôt de ton, il demanda d'abord à un de ses collègues de s’occuper de son client avant de suivre Cho au CBI.
- Pourquoi aurais-je tué Audrey ? Demanda Elliot
- Pour son argent ! répondit aussitôt Cho. Parce que vous toucheriez un bon pactole au cas où elle décèderait."
- L’argent ne m’intéresse pas et j’en n’ai à faire ! Protesta le veuf. J’aimais vraiment Audrey !
- Quand vous couchiez avec une autre que votre femme, vous l’aimiez encore ? Rétorqua l’agent, sérieux
Elliot fixa l’agent avec perplexité, stupéfié face à sa question qui ressemblait plus à un reproche. Il plongea son regard dans celui, obscur, de l’agent avant d’hausser les sourcils de surprise puis releva la tête. Il comprit en baissant les yeux, passant sa main dans ses cheveux, puis soupira.
- Vous avez parlé à Leslie ? Finit-il par demander
- A votre avis ? Demanda Cho en s’asseyant sans le quitter des yeux et joignant ses mains sur la table. Depuis combien de temps vous couchiez ensemble dans le dos de votre femme ?"
- Ca faisait presque deux ans. Avoua-t-il, honteux, dans un soupir. Je n’en suis pas très fier mais Audrey était distante, toujours prise par son boulot, on se voyait à peine elle et moi…
- "Donc, vous vous êtes cherché du réconfort pour vous satisfaire, on a compris. Termina Kimball. Votre femme ou vos enfants ou les deux étaient au courant de votre malhonnêteté et votre infidélité ?
- Non ! S’exprima-t-il avec fermeté. Non. Ni ma femme, ni mes enfants n’étaient au courant de ma liaison.
Entretemps, Cho prit le dossier posé à plat sur la table et l’ouvrit pour saisir une fine liasse de papier agrafé.
- Leslie et moi, on est resté très discret. Reprit monsieur Guberman
- Si vous étiez discret comme vous le dites… commença l’asiatique …peut-être que vous pourriez m’expliquer cela.
Il tendit la liasse de documents vers Guberman qui les regardait se poser délicatement sous son nez puis vit avec stupeur ce que c’était.
- Votre femme avait déjà préparé les papiers de votre divorce et pour avoir la garde de vos enfants avant de disparaître. Argumenta Cho. Vous étiez au courant qu’elle le voulait, vous aviez le mobile et l’opportunité…
- Non, non ! Vous vous trompez !" Intervint Elliot. J’ignorais que ma femme pouvait être au courant ni comment elle a su pour Leslie et moi !
- Et vous avez pensé à vos enfants ? Demanda Kimball
- Non, ils ne savaient rien." Répondit son témoin, du tac au tac
- Ca montre que vous êtes un imbécile ! répliqua l’agent. On a parlé à votre fille, Anna et elle nous a dit…
Cho plongea son regard sur le rapport et se mit à lire à voix haute la déposition de la fille de Guberman.
- "Ca ne m’étonne pas que mon père soit allé voir ailleurs et ce n’est pas la première fois. Il a déjà trompé à plusieurs reprises ma mère alors qu’elle n’était presque jamais à la maison. Ca commençait même à aller mieux depuis que maman était plus présente qu’avant jusqu’à ce mon père baise avec la putain de secrétaire de maman! Je les ai surpris, il y a quelques mois alors que je rentrais à la maison, ils sortaient d’un hôtel super classe! Mais bien sûr, j’ai tout fait pour qu’il ne sache pas que j’étais au courant."
Dès qu’il eut fini sa lecture, l’agent leva les yeux, et remarqua la réaction de monsieur Guberman. Celui-ci était resté de marbre face à la déposition de l'aînée de ses filles. Puis le fait qu’elle puisse être au courant de sa liaison le rendit incapable de prononcer un mot pendant un moment. Cho brisa le silence.
- Vous voulez que je continue ? Proposa-t-il en le toisant du regard
- Non, ça va, c’est bon. Refusa Elliot
Il enfouit sa tête entre ses mains dans un soupir avant de la relever vers l’agent.
- D’accord. Commença-t-il. D’accord, j’avoue que je vous ai menti ce matin. C’était entre Anna et moi que ça allait très mal, encore pire qu’elle et sa mère. On a fait plusieurs thérapies de couple pendant longtemps…
- Mais ça ne vous a pas arrangé, on devine pourquoi. Rétorqua l’agent
- On s’est disputés le jour de sa disparition, au sujet d’Anna mais aussi de son attitude depuis quelques temps mais j’ignorais encore que c’était à propos de ma liaison. Poursuit Guberman, avec fermeté, sincérité et culpabilité
- Où étiez-vous le jour où votre femme a disparu ? Demanda Cho
- J’étais à la maison avec mes enfants. Répondit-il franco. On a mangé une pizza en regardant la télé puis ils sont montés dans leur chambre et je suis resté dans mon bureau pour travailler en attendant le retour d’Audrey !
- Et c’est tout ? Avez-vous autre chose à me dire ?
Le jeune veuf détourna son regard en passant sa main dans ses cheveux puis soupira.
- J’ai appelé Leslie. Avoua-t-il en le fixant. Je l’ai appelé pour lui dire que c’était fini entre nous et que je voulais repartir à zéro avec Audrey et les enfants.
Cho s’enfonça au fond de sa chaise en soupirant, sans quitter le veuf des yeux.
Dans la seconde salle d’interrogatoire, Lisbon était installée devant Leslie qui se trouvait aussi face au miroir, tandis que Jane était le dos collé au mur, les mains dans les poches. La jeune chef d'équipe faisait le récit de la déposition de la fille de son ex-amant.
- Quoi ?! Sa fille m’a traité de putain !?! répondit, Leslie, vexée
- Enfin… avouez qu’elle n’a pas tort d’un côté. Répliqua Jane, calme, tout en haussant les épaules
L’ex-secrétaire se tourna vers le consultant, d’un air contrarié, et le fixa avec un regard incendiaire tandis que Lisbon baissait ses yeux, puis se mordait les lèvres afin de se retenir de sourire.
- De quel droit osez-vous me parler, vous ? Demanda-t-elle, enragée
- Du calme !" Intervint Lisbon, en relevant la tête avec sérieux et fermeté
Leslie se tourna vers l’agent, interdite. Face à sa féroce autorité, elle ne trouva rien pour répliquer et Jane fit un sourire en coin.
- Et vous, derrière, retirez-moi ce sourire ! Ordonna Lisbon en s’adressant à Jane sans quitter Leslie des yeux
Jane la regarda, déconcerté qu’elle puisse avoir les yeux derrière la tête pour savoir ce qu’il faisait.
- Revenons à vous." Reprit sa patronne. Pourquoi la juge voulait vous voir ?
- Je vous l’ai déjà dit, c’était pour un dossier qu’elle voulait revoir. Soupira la secrétaire, exaspérée
- Vous êtes sûre que ce n’était pas pour autre chose ? Comme ceci par exemple ? Insista Lisbon
Elle prit un fin dossier qu’elle plaqua sur la table pour le mettre sous le nez de Leslie qui observa le dossier en question : c'était les papiers d’une procédure de divorce. Sa mine se décomposa, se déconfit, ses nerfs se mirent en ébullition quand sa tête lui hurla que sa supérieure était au courant que c’était elle, la maîtresse de son mari. Jane se pencha légèrement en regardant la femme plus attentivement afin de lire dans ses pensées et d’observer son expression sur son visage. Il s’avança vers elle jusqu’à ce qu’il eut posé une fesse sur la table.
- Vous avez l’air très surprise. Observa Jane. Vous ne saviez pas que votre patronne était au courant que vous couchiez avec son mari ?
- Non! Non, je l’ignorais et je ne sais pas comment elle était au courant. Répondit Leslie
- Sa fille vous a vu ensemble et sa mère l’a su après par hasard ! Dit Lisbon
- Mais je ne l’ai pas tuée ! Protesta Leslie, fermement
- Enfin, vous étiez amoureuse de son mari. Commenta le consultant
Leslie leva les yeux vers le mentaliste et plongea son regard dans le sien, interdite et interloquée tandis que ce dernier poursuivait.
- Je dirai même que vous étiez folle amoureuse de lui. Il était gentil, attentionné, généreux, à votre écoute, romantique et il vous respectait. C’était l’homme parfait même s’il était marié et père de famille.
La jeune femme resta perplexe et frissonna en entendant le beau blondinet. Comment pouvait-il savoir en détail de ce qu’elle pouvait ressentir. Elle hocha subrepticement la tête en baissant les yeux.
- Oui. Murmura-t-elle avec nostalgie. C’est vrai, j’étais vraiment amoureuse de lui.
- Donc vous avouez que vous aviez un bon mobile de tuer la juge. Conclut Lisbon
La jeune secrétaire releva la tête, les yeux écarquillés en regardant le consultant et l’agent à tour de rôle.
- Quoi ? Qu’est-ce que vous insinuez-là ? Demanda-t-elle "Et pourquoi je l’aurai tuée ?
- Ca, c’est plus le domaine de madame. Répliqua le consultant en montrant Lisbon d’un signe du menton.
- Elle vous avoue qu’elle est au courant pour vous et son mari… commença Teresa, songeuse. Elle vous vire mais vous décidez de réagir…
- Non ! La coupa Leslie, légèrement énervée. Non, c’est faux ! Je ne l’ai pas tuée !
Soudain, Jane et Leslie sursautèrent en même temps lorsque Lisbon tapa violemment sur la table en se levant d’un bond. Elle fixa froidement l’ex-secrétaire alors que le consultant avait presque failli tomber de la table. Heureusement, il avait réussit à se rattraper à temps. Il vit aussitôt l’expression de la rage, la perte de sang-froid, l'impatience sur le visage de sa patronne, mais aussi un soupçon d'agressivité dans ses yeux. Quelque chose qu'il n’avait plus vu dans son regard depuis le décès de Bosco. C’est là qu’il commença à comprendre la raison de son emportement.
- Arrêtez vos conneries ! Hurla Teresa. Vous aviez le mobile pour la tuer et vous étiez en colère contre son mari qui vous a plaqué pour recommencer à zéro avec elle !
- Mais je ne l’ai pas tuée ! Brailla Leslie d’une voix tremblante, les larmes aux yeux
Soudain, elle fondit en larmes en enfouissant sa tête entre ses mains avec ses coudes sur la table, sous les yeux de Jane qui la regarda avec compassion avant de se tourner vers sa patronne. Celle-ci captura son regard bleu/gris intense, plongea son regard émeraude dans le sien pour lire sa pitié ainsi que sa persuasion sur l'honnêteté de Leslie. Elle pouvait y lire également son inquiétude et son incompréhension envers elle, ou plutôt face à son attitude. Lisbon baissa la tête aussitôt afin qu’il ne remarque pas ce qu’elle cachait, mais c’était peine perdue.
Le beau blondinet observa quelques secondes sa partenaire avant de détourner les yeux en se mordant les lèvres. Il se tourna ensuite vers la secrétaire pour poser délicatement une main sur son épaule, invitant ainsi la femme à relever son visage humidifié par les larmes et de plonger son regard dans le sien, empli d'assurance.
- Leslie, dites-nous ce qui s’est réellement passé ce jour-là. Supplia Jane d’un ton doux et rassurant
Sa patronne le regarda brièvement d’un air perplexe tandis que Leslie le considéra, incrédule. Elle parvint à se calmer petit à petit avant de prendre une profonde inspiration en séchant une larme puis relata les faits, d'une voix entrecoupée.
- Madame Guberman… commença-t-elle …m’a appelée au bureau pour ce dossier dont je vous ai parlé mais pas seulement pour ça… Elle m’a demandé directement depuis combien de temps, je couchais avec son mari.
Jane et Lisbon s’échangèrent un regard avant de reporter leur attention vers Leslie.
- Je ne savais pas quoi dire ! Continua-t-elle. J’ignorais totalement comment elle avait su. La seule chose que j’ai pu dire c’est demander comment elle le savait… Puis elle a répondu qu’elle a vu dans l’ordinateur d’Elliot nos conversations sur le net et sur le site de rencontres sur lequel on s’est rencontrés par hasard, avant qu’on se voie pour de vrai… Je vous le jure !
Lisbon détourna quelques secondes ses yeux du témoin, songeuse. Lorsqu’elle avait parlé de site de rencontres, un mauvais pressentiment lui donna une crampe à l’estomac en pensant au premier site qui lui vint à l’esprit. Elle pouvait à présent craindre le pire.
- Je lui ai répondu de ne plus s’inquiéter. Poursuivit Leslie. On venait de rompre et il voulait recommencer à zéro avec elle et leurs enfants… Je lui ai dit que je démissionnerais et que je viendrais chercher mes affaires plus tard. Après ça, je suis partie, je suis allée boire un verre au De Vere’s Irish Pub et je suis rentrée chez moi deux heures plus tard."
- Le site de rencontre sur lequel vous avez rencontré Elliot Guberman… intervint Lisbon, songeuse ; ce ne serait pas le «Magic Story»?
- Euh… si, c’est ça. Répondit Leslie, étonnée et indécise
Et voilà ! Ses soupçons étaient fondés et c’est bien ce qu’elle craignait ! En entendant la réponse de Leslie, Teresa resta abasourdie, interloquée, jusqu’à serrer les poings de colère et de ressentiment face à ce pressentiment qu’elle venait d’avoir. Elle devint subitement blanche comme un linge tant elle était sous le choc. Cette affaire était bien en lien avec celle de l’époque et c’était bien une vengeance. D’habitude, c’était son consultant qui devinait, qui arrivait à percevoir ce genre de chose. Cependant, dans ce cas de figure, c’était elle qui y était parvenue.
Voyant le teint pâle, la mine déconfite et tremblante de Lisbon qui serrait les poings de colère, Jane s’inquiéta sérieusement pour elle. Il s'approcha doucement et posa ses mains sur ses épaules.
- Lisbon ? S’inquiéta-t-il ; Lisbon ?
Elle sursauta et croisa son regard.
- Lisbon, ça va ? Demanda-t-il soucieux
La jeune femme ne répondit pas et baissa les yeux. N’arrivant pas à trouver une quelconque excuse bidon ou quoi que ce soit de concret, sans pouvoir regarder son consultant, elle prit le dossier de la demande de divorce de la victime, resté sous le nez de Leslie, le remit dans sa pochette en cuir noir avant de le fermer, se leva de sa chaise en s’éloignant du témoin, de son mentaliste puis quitta la pièce sous les yeux ahuris et inquiets de Jane qui resta là, à fixer la porte de la salle d’interrogatoire.
x-Lisbon, Johel, Sweety, Peanut, MissA., Luna, Cassis, DAN54 & Coco pour vos commentaires.
Ca me touche beaucoup puis ça me fait plaisir de voir que ça vous plaise
Là, désolée, je n'ai pas le temps de répondre à vos commentaires mais par chance, je vous poste le nouveau chapitre de ma fic Je le fais en avance car ce soir, je risque d'être crevée à cause de mon neveu donc vaut mieux poster avant
J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira
Sur ceux... Bonne Lecture...
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Chapitre 3 :
- Je n’ai pas tué ma femme ! s’exprima Elliot Guberman
Dans la salle interrogatoire des locaux de l’unité du CBI, Elliot Guberman se retrouva assis sur une chaise derrière la table avec les bras sur la table. Face à lui, Cho était debout près de sa chaise, les bras croisés sur son torse, l’air impassible et sérieux.
Un peu plus tôt dans la journée, l’agent était parti le chercher sur son lieu de travail alors que Guberman était en discussion avec un de ses plus fidèles clients. Celui-ci lui avait même rétorqué qu’il était occupé et que ça pouvait attendre. Mais l’agent, ne l’entendant pas de cette oreille, l'avait informé d’un ton direct, tout en restant impassible, qu’il devait le suivre au poste pour discuter à propos de sa liaison avec la secrétaire de sa femme. Elliot changea aussitôt de ton, il demanda d'abord à un de ses collègues de s’occuper de son client avant de suivre Cho au CBI.
- Pourquoi aurais-je tué Audrey ? Demanda Elliot
- Pour son argent ! répondit aussitôt Cho. Parce que vous toucheriez un bon pactole au cas où elle décèderait."
- L’argent ne m’intéresse pas et j’en n’ai à faire ! Protesta le veuf. J’aimais vraiment Audrey !
- Quand vous couchiez avec une autre que votre femme, vous l’aimiez encore ? Rétorqua l’agent, sérieux
Elliot fixa l’agent avec perplexité, stupéfié face à sa question qui ressemblait plus à un reproche. Il plongea son regard dans celui, obscur, de l’agent avant d’hausser les sourcils de surprise puis releva la tête. Il comprit en baissant les yeux, passant sa main dans ses cheveux, puis soupira.
- Vous avez parlé à Leslie ? Finit-il par demander
- A votre avis ? Demanda Cho en s’asseyant sans le quitter des yeux et joignant ses mains sur la table. Depuis combien de temps vous couchiez ensemble dans le dos de votre femme ?"
- Ca faisait presque deux ans. Avoua-t-il, honteux, dans un soupir. Je n’en suis pas très fier mais Audrey était distante, toujours prise par son boulot, on se voyait à peine elle et moi…
- "Donc, vous vous êtes cherché du réconfort pour vous satisfaire, on a compris. Termina Kimball. Votre femme ou vos enfants ou les deux étaient au courant de votre malhonnêteté et votre infidélité ?
- Non ! S’exprima-t-il avec fermeté. Non. Ni ma femme, ni mes enfants n’étaient au courant de ma liaison.
Entretemps, Cho prit le dossier posé à plat sur la table et l’ouvrit pour saisir une fine liasse de papier agrafé.
- Leslie et moi, on est resté très discret. Reprit monsieur Guberman
- Si vous étiez discret comme vous le dites… commença l’asiatique …peut-être que vous pourriez m’expliquer cela.
Il tendit la liasse de documents vers Guberman qui les regardait se poser délicatement sous son nez puis vit avec stupeur ce que c’était.
- Votre femme avait déjà préparé les papiers de votre divorce et pour avoir la garde de vos enfants avant de disparaître. Argumenta Cho. Vous étiez au courant qu’elle le voulait, vous aviez le mobile et l’opportunité…
- Non, non ! Vous vous trompez !" Intervint Elliot. J’ignorais que ma femme pouvait être au courant ni comment elle a su pour Leslie et moi !
- Et vous avez pensé à vos enfants ? Demanda Kimball
- Non, ils ne savaient rien." Répondit son témoin, du tac au tac
- Ca montre que vous êtes un imbécile ! répliqua l’agent. On a parlé à votre fille, Anna et elle nous a dit…
Cho plongea son regard sur le rapport et se mit à lire à voix haute la déposition de la fille de Guberman.
- "Ca ne m’étonne pas que mon père soit allé voir ailleurs et ce n’est pas la première fois. Il a déjà trompé à plusieurs reprises ma mère alors qu’elle n’était presque jamais à la maison. Ca commençait même à aller mieux depuis que maman était plus présente qu’avant jusqu’à ce mon père baise avec la putain de secrétaire de maman! Je les ai surpris, il y a quelques mois alors que je rentrais à la maison, ils sortaient d’un hôtel super classe! Mais bien sûr, j’ai tout fait pour qu’il ne sache pas que j’étais au courant."
Dès qu’il eut fini sa lecture, l’agent leva les yeux, et remarqua la réaction de monsieur Guberman. Celui-ci était resté de marbre face à la déposition de l'aînée de ses filles. Puis le fait qu’elle puisse être au courant de sa liaison le rendit incapable de prononcer un mot pendant un moment. Cho brisa le silence.
- Vous voulez que je continue ? Proposa-t-il en le toisant du regard
- Non, ça va, c’est bon. Refusa Elliot
Il enfouit sa tête entre ses mains dans un soupir avant de la relever vers l’agent.
- D’accord. Commença-t-il. D’accord, j’avoue que je vous ai menti ce matin. C’était entre Anna et moi que ça allait très mal, encore pire qu’elle et sa mère. On a fait plusieurs thérapies de couple pendant longtemps…
- Mais ça ne vous a pas arrangé, on devine pourquoi. Rétorqua l’agent
- On s’est disputés le jour de sa disparition, au sujet d’Anna mais aussi de son attitude depuis quelques temps mais j’ignorais encore que c’était à propos de ma liaison. Poursuit Guberman, avec fermeté, sincérité et culpabilité
- Où étiez-vous le jour où votre femme a disparu ? Demanda Cho
- J’étais à la maison avec mes enfants. Répondit-il franco. On a mangé une pizza en regardant la télé puis ils sont montés dans leur chambre et je suis resté dans mon bureau pour travailler en attendant le retour d’Audrey !
- Et c’est tout ? Avez-vous autre chose à me dire ?
Le jeune veuf détourna son regard en passant sa main dans ses cheveux puis soupira.
- J’ai appelé Leslie. Avoua-t-il en le fixant. Je l’ai appelé pour lui dire que c’était fini entre nous et que je voulais repartir à zéro avec Audrey et les enfants.
Cho s’enfonça au fond de sa chaise en soupirant, sans quitter le veuf des yeux.
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Dans la seconde salle d’interrogatoire, Lisbon était installée devant Leslie qui se trouvait aussi face au miroir, tandis que Jane était le dos collé au mur, les mains dans les poches. La jeune chef d'équipe faisait le récit de la déposition de la fille de son ex-amant.
- Quoi ?! Sa fille m’a traité de putain !?! répondit, Leslie, vexée
- Enfin… avouez qu’elle n’a pas tort d’un côté. Répliqua Jane, calme, tout en haussant les épaules
L’ex-secrétaire se tourna vers le consultant, d’un air contrarié, et le fixa avec un regard incendiaire tandis que Lisbon baissait ses yeux, puis se mordait les lèvres afin de se retenir de sourire.
- De quel droit osez-vous me parler, vous ? Demanda-t-elle, enragée
- Du calme !" Intervint Lisbon, en relevant la tête avec sérieux et fermeté
Leslie se tourna vers l’agent, interdite. Face à sa féroce autorité, elle ne trouva rien pour répliquer et Jane fit un sourire en coin.
- Et vous, derrière, retirez-moi ce sourire ! Ordonna Lisbon en s’adressant à Jane sans quitter Leslie des yeux
Jane la regarda, déconcerté qu’elle puisse avoir les yeux derrière la tête pour savoir ce qu’il faisait.
- Revenons à vous." Reprit sa patronne. Pourquoi la juge voulait vous voir ?
- Je vous l’ai déjà dit, c’était pour un dossier qu’elle voulait revoir. Soupira la secrétaire, exaspérée
- Vous êtes sûre que ce n’était pas pour autre chose ? Comme ceci par exemple ? Insista Lisbon
Elle prit un fin dossier qu’elle plaqua sur la table pour le mettre sous le nez de Leslie qui observa le dossier en question : c'était les papiers d’une procédure de divorce. Sa mine se décomposa, se déconfit, ses nerfs se mirent en ébullition quand sa tête lui hurla que sa supérieure était au courant que c’était elle, la maîtresse de son mari. Jane se pencha légèrement en regardant la femme plus attentivement afin de lire dans ses pensées et d’observer son expression sur son visage. Il s’avança vers elle jusqu’à ce qu’il eut posé une fesse sur la table.
- Vous avez l’air très surprise. Observa Jane. Vous ne saviez pas que votre patronne était au courant que vous couchiez avec son mari ?
- Non! Non, je l’ignorais et je ne sais pas comment elle était au courant. Répondit Leslie
- Sa fille vous a vu ensemble et sa mère l’a su après par hasard ! Dit Lisbon
- Mais je ne l’ai pas tuée ! Protesta Leslie, fermement
- Enfin, vous étiez amoureuse de son mari. Commenta le consultant
Leslie leva les yeux vers le mentaliste et plongea son regard dans le sien, interdite et interloquée tandis que ce dernier poursuivait.
- Je dirai même que vous étiez folle amoureuse de lui. Il était gentil, attentionné, généreux, à votre écoute, romantique et il vous respectait. C’était l’homme parfait même s’il était marié et père de famille.
La jeune femme resta perplexe et frissonna en entendant le beau blondinet. Comment pouvait-il savoir en détail de ce qu’elle pouvait ressentir. Elle hocha subrepticement la tête en baissant les yeux.
- Oui. Murmura-t-elle avec nostalgie. C’est vrai, j’étais vraiment amoureuse de lui.
- Donc vous avouez que vous aviez un bon mobile de tuer la juge. Conclut Lisbon
La jeune secrétaire releva la tête, les yeux écarquillés en regardant le consultant et l’agent à tour de rôle.
- Quoi ? Qu’est-ce que vous insinuez-là ? Demanda-t-elle "Et pourquoi je l’aurai tuée ?
- Ca, c’est plus le domaine de madame. Répliqua le consultant en montrant Lisbon d’un signe du menton.
- Elle vous avoue qu’elle est au courant pour vous et son mari… commença Teresa, songeuse. Elle vous vire mais vous décidez de réagir…
- Non ! La coupa Leslie, légèrement énervée. Non, c’est faux ! Je ne l’ai pas tuée !
Soudain, Jane et Leslie sursautèrent en même temps lorsque Lisbon tapa violemment sur la table en se levant d’un bond. Elle fixa froidement l’ex-secrétaire alors que le consultant avait presque failli tomber de la table. Heureusement, il avait réussit à se rattraper à temps. Il vit aussitôt l’expression de la rage, la perte de sang-froid, l'impatience sur le visage de sa patronne, mais aussi un soupçon d'agressivité dans ses yeux. Quelque chose qu'il n’avait plus vu dans son regard depuis le décès de Bosco. C’est là qu’il commença à comprendre la raison de son emportement.
- Arrêtez vos conneries ! Hurla Teresa. Vous aviez le mobile pour la tuer et vous étiez en colère contre son mari qui vous a plaqué pour recommencer à zéro avec elle !
- Mais je ne l’ai pas tuée ! Brailla Leslie d’une voix tremblante, les larmes aux yeux
Soudain, elle fondit en larmes en enfouissant sa tête entre ses mains avec ses coudes sur la table, sous les yeux de Jane qui la regarda avec compassion avant de se tourner vers sa patronne. Celle-ci captura son regard bleu/gris intense, plongea son regard émeraude dans le sien pour lire sa pitié ainsi que sa persuasion sur l'honnêteté de Leslie. Elle pouvait y lire également son inquiétude et son incompréhension envers elle, ou plutôt face à son attitude. Lisbon baissa la tête aussitôt afin qu’il ne remarque pas ce qu’elle cachait, mais c’était peine perdue.
Le beau blondinet observa quelques secondes sa partenaire avant de détourner les yeux en se mordant les lèvres. Il se tourna ensuite vers la secrétaire pour poser délicatement une main sur son épaule, invitant ainsi la femme à relever son visage humidifié par les larmes et de plonger son regard dans le sien, empli d'assurance.
- Leslie, dites-nous ce qui s’est réellement passé ce jour-là. Supplia Jane d’un ton doux et rassurant
Sa patronne le regarda brièvement d’un air perplexe tandis que Leslie le considéra, incrédule. Elle parvint à se calmer petit à petit avant de prendre une profonde inspiration en séchant une larme puis relata les faits, d'une voix entrecoupée.
- Madame Guberman… commença-t-elle …m’a appelée au bureau pour ce dossier dont je vous ai parlé mais pas seulement pour ça… Elle m’a demandé directement depuis combien de temps, je couchais avec son mari.
Jane et Lisbon s’échangèrent un regard avant de reporter leur attention vers Leslie.
- Je ne savais pas quoi dire ! Continua-t-elle. J’ignorais totalement comment elle avait su. La seule chose que j’ai pu dire c’est demander comment elle le savait… Puis elle a répondu qu’elle a vu dans l’ordinateur d’Elliot nos conversations sur le net et sur le site de rencontres sur lequel on s’est rencontrés par hasard, avant qu’on se voie pour de vrai… Je vous le jure !
Lisbon détourna quelques secondes ses yeux du témoin, songeuse. Lorsqu’elle avait parlé de site de rencontres, un mauvais pressentiment lui donna une crampe à l’estomac en pensant au premier site qui lui vint à l’esprit. Elle pouvait à présent craindre le pire.
- Je lui ai répondu de ne plus s’inquiéter. Poursuivit Leslie. On venait de rompre et il voulait recommencer à zéro avec elle et leurs enfants… Je lui ai dit que je démissionnerais et que je viendrais chercher mes affaires plus tard. Après ça, je suis partie, je suis allée boire un verre au De Vere’s Irish Pub et je suis rentrée chez moi deux heures plus tard."
- Le site de rencontre sur lequel vous avez rencontré Elliot Guberman… intervint Lisbon, songeuse ; ce ne serait pas le «Magic Story»?
- Euh… si, c’est ça. Répondit Leslie, étonnée et indécise
Et voilà ! Ses soupçons étaient fondés et c’est bien ce qu’elle craignait ! En entendant la réponse de Leslie, Teresa resta abasourdie, interloquée, jusqu’à serrer les poings de colère et de ressentiment face à ce pressentiment qu’elle venait d’avoir. Elle devint subitement blanche comme un linge tant elle était sous le choc. Cette affaire était bien en lien avec celle de l’époque et c’était bien une vengeance. D’habitude, c’était son consultant qui devinait, qui arrivait à percevoir ce genre de chose. Cependant, dans ce cas de figure, c’était elle qui y était parvenue.
Voyant le teint pâle, la mine déconfite et tremblante de Lisbon qui serrait les poings de colère, Jane s’inquiéta sérieusement pour elle. Il s'approcha doucement et posa ses mains sur ses épaules.
- Lisbon ? S’inquiéta-t-il ; Lisbon ?
Elle sursauta et croisa son regard.
- Lisbon, ça va ? Demanda-t-il soucieux
La jeune femme ne répondit pas et baissa les yeux. N’arrivant pas à trouver une quelconque excuse bidon ou quoi que ce soit de concret, sans pouvoir regarder son consultant, elle prit le dossier de la demande de divorce de la victime, resté sous le nez de Leslie, le remit dans sa pochette en cuir noir avant de le fermer, se leva de sa chaise en s’éloignant du témoin, de son mentaliste puis quitta la pièce sous les yeux ahuris et inquiets de Jane qui resta là, à fixer la porte de la salle d’interrogatoire.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
Finalement le mari et la secrétaire n'étaient pas si discret que ça
Ils ont pourtant l'ai sincères et je doute qu'ils soient coupable
Le site de rencontre serait-il le moyen pour le tueur de trouver ses victimes?
J'aime l'inquiétude de Jane envers Lisbon, on voit bien qu'il tient à elle et n'aime pas la voir ainsi
Les autres victimes seraient-elles aussi inscrites sur ce site?
J'attends la suite avec impatience :bounce: :bounce: :bounce:
Ils ont pourtant l'ai sincères et je doute qu'ils soient coupable
Le site de rencontre serait-il le moyen pour le tueur de trouver ses victimes?
J'aime l'inquiétude de Jane envers Lisbon, on voit bien qu'il tient à elle et n'aime pas la voir ainsi
Les autres victimes seraient-elles aussi inscrites sur ce site?
J'attends la suite avec impatience :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Il était une fois... un crime ^
encre un chapitre "WAOUH "
et vivement la suite
et vivement la suite
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Il était une fois... un crime ^
Finalement le couple n'était pas aussi solide qu'il le laissait paraître.
Le mari et la secrétaire
Que l'un des deux soit coupable serait étonnant...
Quand à l’inquiétude de Jane pour Lisbon
Le mari et la secrétaire
Que l'un des deux soit coupable serait étonnant...
Quand à l’inquiétude de Jane pour Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Il était une fois... un crime ^
Eh ben alors, qu'est-ce qu'il arrive à notre petite Lisbon ??? Cette histoire doit vraiment pas être évidente pour elle, surtout qu'elle a déjà bossé dessus...
Et pis Jane qui se demande comme nous ce qu'il se passe. Au passage je l'ai très bien imaginé en train de sursauter et manquer de tomber de la table hihi.
En tout cas Leslie gère pas, elle nous colle une réputation de ... sur le dos. Pffff Nuuuuuuuuuuuuuulle =)
Et pis Jane qui se demande comme nous ce qu'il se passe. Au passage je l'ai très bien imaginé en train de sursauter et manquer de tomber de la table hihi.
En tout cas Leslie gère pas, elle nous colle une réputation de ... sur le dos. Pffff Nuuuuuuuuuuuuuulle =)
Re: Il était une fois... un crime ^
Pauvre Lisbon cette affaire la met vraiment sur les nerfs, en tout cas très bon chapitres on ressent super bien les émotions de Lisbon ^^.
Luna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon, cho, jane
Loisirs : Regarder séries et des films, lire des fanfics sur tout et n'importe quoi, dessiner, écrire, chanter, l'équitation etc ....
Localisation : Bah si je vous le disais ce serais plus drôle !
Re: Il était une fois... un crime ^
et voilà, à cause de mon ordi, j'ai louper deux chapitres
j'ai donc lu ces chapitres et j'ai déjà hâte de lire le prochain
enfin, on ne me changera pas
je me demande ce qui perturbe tant Lisbon ...
je suis sûre que Jane a déjà sa petite idée la dessus
espérons qu'un de nos préférés ne finira pas en personnage disney
j'ai donc lu ces chapitres et j'ai déjà hâte de lire le prochain
enfin, on ne me changera pas
je me demande ce qui perturbe tant Lisbon ...
je suis sûre que Jane a déjà sa petite idée la dessus
espérons qu'un de nos préférés ne finira pas en personnage disney
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Il était une fois... un crime ^
ouh...ce que ça fait du bien de voir une Lisbon à l'attitude plus "musclée"!
bon ok cela dénote un certain malaise chez la pauvre brunette mais j'ai adoré son pétage de plomb lors de l'interrogatoire.
Le début aussi, quand elle sent Jane sourire sans même le voir...mouché le grand mentaliste!
Et que dire de l'inquiétude de ce dernier qui ne reconnait guère sa partenaire dans ses manières.
On sent vraiment Lisbon à cran à cause de cette enquête qui n'est pas sans lui rappeler de toute évidence un fiasco passé.
Tu dissémines parfaitement les infos, suffisamment pour que les rouages de l'histoire s'enclanchent mais pas assez pour nous dévoiler où tu veux nous emmener; c'est mené d'une main de mâitre!
Je te suis toujours, hâte de découvrir la suite évidemment< Bisous
bon ok cela dénote un certain malaise chez la pauvre brunette mais j'ai adoré son pétage de plomb lors de l'interrogatoire.
Le début aussi, quand elle sent Jane sourire sans même le voir...mouché le grand mentaliste!
Et que dire de l'inquiétude de ce dernier qui ne reconnait guère sa partenaire dans ses manières.
On sent vraiment Lisbon à cran à cause de cette enquête qui n'est pas sans lui rappeler de toute évidence un fiasco passé.
Tu dissémines parfaitement les infos, suffisamment pour que les rouages de l'histoire s'enclanchent mais pas assez pour nous dévoiler où tu veux nous emmener; c'est mené d'une main de mâitre!
Je te suis toujours, hâte de découvrir la suite évidemment< Bisous
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Il était une fois... un crime ^
ho la la ca sens la vengence pour lisbon qui devient de plus en plus incontrelabe sur cette affaire et notre jane qui reste la et qui s'inquiète tjr ossi vivment la suite encor
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
Encore un Super Chapitre ! Jane qui commence à comprendre briévement que Lisbon lui cache vraiment quelque chose et Lisbon qui et maintenant presque certaine du lien avec un ancienne affaire mais qu'est donc cette affaire ? Bref !
VLS VLS VLS !
VLS VLS VLS !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
Bonjour tout le monde
Sweety, DAN54, Johel, Peanut, Luna, Jiisbon, Caly, Cassis, MissA. & x-Lisbon pour vos commentaires
Hum hum... j'adore toutes vos hypothèses sur ce qui pourrait bien perturber Lisbon et de voir combien Jane est inquiet pour elle
Puis concernant l'enquête, je m'excuse car j'avoue que je ne suis pas douée du tout même si je regarde beaucoup de séries policières depuis longtemps, honte à moi
Voici le nouveau chapitre de ma fic
Ce n'est pas encore l'heure de la révélation mais vous n'allez pas tarder à avoir la réponse au prochain chapitre Puis exclusivement, je publierai 2 chapitres ce week-end, un Samedi et un autre Dimanche
Bon assez parler, ce que vous voulez, c'est la suite, j'ai compris na
Puis encore à Johel pour la correction.
Bonne Lecture
Assise derrière son poste de travail avec ses coudes posés dessus et enfouissant son visage entre ses mains, Teresa s’était enfermée dans son bureau depuis plusieurs minutes voir depuis plusieurs heures, en restant dans cette même position après l’interrogatoire de Leslie Mitchell qu’elle avait mené avec son consultant.
La belle brunette venait de se rendre compte qu’elle avait dépassé les bornes, laissé ses sentiments prendre le dessus à tel point que son sang-froid, sa rationalité et sa dignité s’étaient évaporés en un rien de temps à cause de cette affaire qui la touchait de plein fouet depuis le moment où le corps de la juge, Audrey Guberman avait été découvert suivit du procureur, Tanya Roberts, peu de temps après dans la robe de leur princesse préférée.
Et pourtant, cette enquête avait un lien avec celle sur laquelle, elle avait enquêté de manière confidentielle, sans que son équipe ne le sache, sans que Jane ne soit au courant, cela s'étant déroulé avant son intégration au CBI. Pourtant, elle admit que Jane n’avait pas tort, cette affaire la touchait de beaucoup trop de près, la rongeait au point de devenir obsessionnel.
Mais elle pensa que son consultant, lui, pouvait causer à ce sujet ! Ah ! Il pouvait parler avec son obsession pour John Le Rouge et sa soif stupide de vengeance qu’il n’hésiterait pas à assouvir sans hésitation, sans remords, sans culpabilité comme le tueur avait fait avec sa femme et son enfant.
Teresa songeait à ce même tueur en série qu’elle avait traqué pendant des mois, il y a quelques années, ce meurtrier présumé derrière les barreaux et qui était pourtant encore dans la nature en train de se venger de ceux qui l’avaient conduit en prison. Donc comme ça, ils étaient sur un pied d’égalité.
Non ! Non. Elle ne devait certainement pas penser au pire à venir, pas maintenant. Néanmoins, elle n’hésiterait pas à utiliser la force pour empêcher Patrick Jane d'exécuter sa vengeance. S’il infligeait des sévices à Red John, elle n’aurait d’autre choix que de l’arrêter bien qu’au fond d’elle, elle ne souhaite pas en arriver là, même si elle en avait de sérieux doutes. Elle laissa ses pensées sur le serial killer au smiley sanguinolent avec le mentaliste de côté afin de se concentrer sur ce dossier actuel qui la perturbait jusqu’à mettre son cerveau en ébullition.
Si ce même tueur supprimait ceux qui l’avait jeté en prison, c’est que quelqu’un était forcément la prochaine cible. Mais qui ? D’abord, la juge, ensuite le procureur général, qui venait après ? Pour l’agent, il devait suivre un ordre hiérarchique du plus haut sommet jusqu’en bas de la pyramide. Puis à part les victimes et elle en l’occurrence, qui se trouvait aussi sur l’affaire en même temps ?
Tout à coup, elle sursauta lorsqu’une sonnerie la fit sortir de ses pensées. C’était son portable qui vibrait sur la table. Il lui annonçait qu’elle avait reçu un message. La belle brunette reprit une profonde inspiration puis saisit son téléphone en découvrant avec stupeur et perplexité le texto qu’elle venait de recevoir.
Pourquoi voulait-il lui parler ? Qu’est-ce qu’il avait de si important à lui dire ? Et pourquoi lui envoyait-il un texto alors qu’il n’était pas loin d’elle ?
Prise d’incertitude, Lisbon leva la tête en observant l’open space à travers les stores de son bureau et réussit à distinguer le fameux canapé en cuir marron de son consultant, sur lequel, il avait pour habitude de s’installer, derrière ses agents, assis autour de la grande table de réunion, qui le couvraient. Mais à sa plus grande surprise, elle arriva à voir que le divan était vide. Pas de Patrick Jane en vue. Et une pointe d’appréhension ainsi que de tristesse l’envahit. Ca l’agaçait au plus au moins de le voir à longueur de journée, allongé sur ce fichu canapé à dormir, ou plutôt à faire semblant. Cependant, Teresa aimait voir son mentaliste ainsi, apercevoir ses frémissantes mèches blondes dépasser du sofa et les yeux clos…On aurait dit qu’il était sage, un ange endormi.
Sortant de sa rêverie elle relut encore le message de Jane puis elle soupira d’agacement en levant les yeux au ciel en pensant à la seule cause pour qu’il lui envoie un SMS.
Qu’est-ce qu’il avait encore bien pu faire comme connerie ? Qui avait-il embêté cette fois-ci ? Peut-être qu’il lui envoyait ce message, par peur de l’affronter, par peur de recevoir son poing dans la figure ?
Nouvelle sonnerie. Nouveau message. Encore de Jane qui disait cette fois-ci.
Lisbon fronça les sourcils en pensant à la façon dont il avait pu deviner ce qu’elle faisait ? Même quand il n’était pas avec elle, Jane arrivait toujours à l’exaspérer. Malgré cela, la belle brunette ne put s’empêcher de laisser échapper un sourire en secouant la tête et levant les yeux au ciel.
- Gros malin ! Pensa-t-elle à voix haute d’un ton ironique
Elle cliqua sur son portable pour quitter le message de son emmerdeur de consultant, se leva péniblement de son siège, s’avança vers la porte, quitta son bureau dont la porte se ferma derrière elle avant de traverser le couloir à pas rapide pour se diriger vers l’ascenseur où elle appuya sur le bouton d’appel puis les portes s’ouvrirent. Elle grimpa à l’intérieur sous les yeux de ses collègues.
Sur le toit de l’immeuble qui offrait une vue panoramique sur la ville de Sacramento sous un soleil rouge/orangé couchant, Jane était assis à une table pour deux personnes juste à côté du balcon en observant la ville sans vraiment y faire attention perdu dans ses songes, une légère brise soufflant sur son visage jusque dans ses cheveux pendant qu’il attendait l’arrivée de Lisbon.
Patrick ne cessait de penser à cette soirée qui avait transformé son monde et sa belle vie de famille en cauchemar…John Le Rouge faisant irruption chez lui, assassinant les deux personnes qui étaient les plus chères à son cœur, celles qu'il aimait plus que tout : sa femme Angela et sa fille Charlotte Ann. A cause de ce psychopathe de tueur en série, le mentaliste était un homme brisé, torturé, rongé par la culpabilité et la haine, survivant uniquement pour la vengeance.
Il revoyait encore les images de cette nuit-là. Déplaçant le vélo rose de sa fille. Grimpant les escaliers de bois quatre à quatre où ses pas résonnaient sur la boiserie, traversant en souriant le couloir aux murs blancs où des photos de lui avec sa femme et son enfant remplissaient l’espace blanchâtre de ces remparts illusoires, la hâte au cœur de les revoir.
Ses pas se firent lents, en voyant la lettre de son pire ennemi scotchée sur la porte de sa chambre. L’hésitation, l’angoisse, la tristesse et le désespoir l’envahissaient au fil de sa lecture. Sa respiration se fit lente, son cœur battait jusque dans ses tempes. Il se mit à trembler comme au bord d’un malaise cardiaque. Il prit une profonde inspiration, tendit sa main légèrement tremblante, la posa sur la poignée, la fit tourner mollement.
Il ouvrit la porte de sa chambre lentement, qui laissa échapper un grincement aigu. Le smiley souriant et sanguinolent apparût sur le mur de la chambre le saluant.
Tout à coup, il sorti de son cauchemar effroyable, effaçant son trouble d'une main dans ses cheveux, puis ravalant les larmes qui menaçaient de couler.
Sur la table, devant lui, un service à thé composé de deux tasses avec un sachet de thé dedans - une face à lui et l’autre tasse devant la chaise vide - théière remplit d’eau bouillante, une cuillère pour chaque tasse, du sucre et du lait. Jane prit la théière et versa délicatement l’eau chaude dans sa tasse.
Soudain, le joli cœur mais emmerdeur de blondinet esquissa un sourire lorsqu’il entendit des bruits de talons résonner sur le bitume pour venir dans sa direction puis qui s’arrêtèrent net. Lisbon venait de se placer à côté de la chaise vide avec un soupir d’exaspération tandis que, sans lever les yeux, Jane versait délicatement de l’eau dans la tasse de son invitée.
- Un thé à la camomille, Lisbon. Rien de meilleur comme remède contre la colère. Conseilla Jane
Le beau blond reposa la théière sur la table, releva son regard azur vers sa convive qui était bel et bien, sa patronne qui le dévisageait en fronçant les sourcils d’un air réprobateur puis interrogateur comme si elle lui demandait : « Comment savez-vous que c’était moi ? »
- Depuis le temps qu’on se connaît et qu’on travaille ensemble, ce n’est pas dur de reconnaître vos pas de gazelle et votre manière élégante de marcher. Répliqua-t-il, amusé avec un sourire enjôleur.
Alors qu’il se levait de sa chaise, la belle brunette soupira d’agacement en levant les yeux au ciel avec une pointe de rose sur les joues avant de se tourner vers son arrogant et borné consultant qui s’avançait vers elle.
- Pourquoi voulez-vous qu’on se voit ? Comme vous le savez, je suis occupée, nous avons une enquête à résoudre ! Dit-t-elle
Jane se plaça près d’elle en la toisant du regard d’un air grave.
- Parce qu’il serait temps que vous me disiez la vérité sur ce qui se passe. Répondit Jane
- Mais de quoi, vous parlez-là ? Questionna sa patronne en haussant les épaules
- N’essayez pas de me mentir, Lisbon. Fit-il. Je sais que vous êtes liée à cette affaire et que ça vous touche de près, la vérité…Lisbon.
- Quelle vérité ? Qu’est-ce qui vous fait penser cela, monsieur-je-sais-tout-sur-tout-le-monde ? Interrogea Teresa, sèchement
Jane ne répondit pas, laissant plonger son regard bleu azur dans les iris émeraude mais noircis par la colère. Il comprit qu’il venait de toucher un point sensible chez la jeune femme, ce qui le rendit triste et coupable à la fois. Confus, il baissa les yeux en se mordant la lèvre comme un enfant pris en faute par sa mère après avoir fait une bêtise avant de redresser la tête.
- Si je vous demande ça, c’est que je m’inquiète pour vous. Avoua-t-il d’une voix douce et calme
- Tiens, donc ! S’exclama sa partenaire, sarcastique. Je vais bien et je n’ai pas besoin qu’on s’inquiète pour moi.
Son collègue soupira en levant les yeux au ciel.
- Oh ! Pour une fois, Lisbon, je vous en prie, cessez de mentir ! Supplia-t-il sérieux. Vous êtes distante, raide, froide, énervée depuis le début de cette affaire et je sais que ce n’est pas pour rien. Ne niez pas car vous savez que j’ai raison. Argumenta-t-il en pointant son index dans sa direction sur le même ton
Lisbon s’apprêtait à ouvrir la bouche pour répliquer mais, une petite voix dans sa tête lui dit que si elle lui mentait encore une fois pour se renfermer encore plus sur elle-même pour nier tout en bloc, il le saurait…Il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, il verrait tout de suite son manège. Teresa devait avouer que Patrick n’avait pas tort. Elle ancra son regard dans le sien quelques secondes avant de soupirer en détournant les yeux.
Jane avança dans la direction de sa partenaire sans la quitter des yeux jusqu’à se retrouver à quelques centimètres d’elle. Il monta ses mains lentement le long de ses bras jusqu’à les poser délicatement sur ses épaules. Lisbon ressentit un frisson lui parcourir tout le corps, elle se tourna vers lui puis leurs yeux se croisèrent.
- Lisbon, commença-t-il d’une voix douce. Je ne cherche pas à vous faire du tort ni quoi que ce soit. Vous êtes ma patronne, ma collègue, mon amie et plus encore… et je suis votre collègue et votre ami et non un adversaire. Tout ce qui importe, c’est que je suis là pour vous aider et je ne vous lâcherai pas tant que vous ne nous direz pas ce que vous nous cachez et vous le savez.
Teresa, surprise par les paroles de son consultant, le dévisagea afin de savoir s’il lui jouait un sale tour, s’il lui mentait parce qu’il avait pour habitude de prendre un ton rassurant pour la manipuler… Mais ce qu'elle lut sur son visage lui fit comprendre que non. Elle fut étonnée de voir qu’il ne lui mentait pas, pas de tour, juste l'envie de l'aider, de la soutenir. Aussitôt, la brunette fronça les sourcils sans le quitter des yeux.
- Attendez une minute… nous ? Répéta-t-elle, intriguée
Et voilà !! Sachant bien qu’elle aurait remarqué tôt ou tard la formule qu'il avait employée sciemment, l’expression des traits de Jane devint confuse et sombre. Il se mordit la lèvre en détournant les yeux de ceux de sa partenaire qui l’observait alors qu'il était en train de sortir de sa poche intérieure gauche de sa veste son portable ouvert et elle entendit une voix au bout du fil qu’elle reconnut tout de suite.
- Patron, on peut savoir ce qui se passe ? Demanda Cho
Sweety, DAN54, Johel, Peanut, Luna, Jiisbon, Caly, Cassis, MissA. & x-Lisbon pour vos commentaires
Hum hum... j'adore toutes vos hypothèses sur ce qui pourrait bien perturber Lisbon et de voir combien Jane est inquiet pour elle
Puis concernant l'enquête, je m'excuse car j'avoue que je ne suis pas douée du tout même si je regarde beaucoup de séries policières depuis longtemps, honte à moi
Voici le nouveau chapitre de ma fic
Ce n'est pas encore l'heure de la révélation mais vous n'allez pas tarder à avoir la réponse au prochain chapitre Puis exclusivement, je publierai 2 chapitres ce week-end, un Samedi et un autre Dimanche
Bon assez parler, ce que vous voulez, c'est la suite, j'ai compris na
Puis encore à Johel pour la correction.
Bonne Lecture
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Chapitre 4 :
Assise derrière son poste de travail avec ses coudes posés dessus et enfouissant son visage entre ses mains, Teresa s’était enfermée dans son bureau depuis plusieurs minutes voir depuis plusieurs heures, en restant dans cette même position après l’interrogatoire de Leslie Mitchell qu’elle avait mené avec son consultant.
La belle brunette venait de se rendre compte qu’elle avait dépassé les bornes, laissé ses sentiments prendre le dessus à tel point que son sang-froid, sa rationalité et sa dignité s’étaient évaporés en un rien de temps à cause de cette affaire qui la touchait de plein fouet depuis le moment où le corps de la juge, Audrey Guberman avait été découvert suivit du procureur, Tanya Roberts, peu de temps après dans la robe de leur princesse préférée.
Et pourtant, cette enquête avait un lien avec celle sur laquelle, elle avait enquêté de manière confidentielle, sans que son équipe ne le sache, sans que Jane ne soit au courant, cela s'étant déroulé avant son intégration au CBI. Pourtant, elle admit que Jane n’avait pas tort, cette affaire la touchait de beaucoup trop de près, la rongeait au point de devenir obsessionnel.
Mais elle pensa que son consultant, lui, pouvait causer à ce sujet ! Ah ! Il pouvait parler avec son obsession pour John Le Rouge et sa soif stupide de vengeance qu’il n’hésiterait pas à assouvir sans hésitation, sans remords, sans culpabilité comme le tueur avait fait avec sa femme et son enfant.
Teresa songeait à ce même tueur en série qu’elle avait traqué pendant des mois, il y a quelques années, ce meurtrier présumé derrière les barreaux et qui était pourtant encore dans la nature en train de se venger de ceux qui l’avaient conduit en prison. Donc comme ça, ils étaient sur un pied d’égalité.
Non ! Non. Elle ne devait certainement pas penser au pire à venir, pas maintenant. Néanmoins, elle n’hésiterait pas à utiliser la force pour empêcher Patrick Jane d'exécuter sa vengeance. S’il infligeait des sévices à Red John, elle n’aurait d’autre choix que de l’arrêter bien qu’au fond d’elle, elle ne souhaite pas en arriver là, même si elle en avait de sérieux doutes. Elle laissa ses pensées sur le serial killer au smiley sanguinolent avec le mentaliste de côté afin de se concentrer sur ce dossier actuel qui la perturbait jusqu’à mettre son cerveau en ébullition.
Si ce même tueur supprimait ceux qui l’avait jeté en prison, c’est que quelqu’un était forcément la prochaine cible. Mais qui ? D’abord, la juge, ensuite le procureur général, qui venait après ? Pour l’agent, il devait suivre un ordre hiérarchique du plus haut sommet jusqu’en bas de la pyramide. Puis à part les victimes et elle en l’occurrence, qui se trouvait aussi sur l’affaire en même temps ?
Tout à coup, elle sursauta lorsqu’une sonnerie la fit sortir de ses pensées. C’était son portable qui vibrait sur la table. Il lui annonçait qu’elle avait reçu un message. La belle brunette reprit une profonde inspiration puis saisit son téléphone en découvrant avec stupeur et perplexité le texto qu’elle venait de recevoir.
« Rejoignez-moi sur le toit de l’immeuble.
Besoin de vous parler, c’est important.
Jane. »
Besoin de vous parler, c’est important.
Jane. »
Pourquoi voulait-il lui parler ? Qu’est-ce qu’il avait de si important à lui dire ? Et pourquoi lui envoyait-il un texto alors qu’il n’était pas loin d’elle ?
Prise d’incertitude, Lisbon leva la tête en observant l’open space à travers les stores de son bureau et réussit à distinguer le fameux canapé en cuir marron de son consultant, sur lequel, il avait pour habitude de s’installer, derrière ses agents, assis autour de la grande table de réunion, qui le couvraient. Mais à sa plus grande surprise, elle arriva à voir que le divan était vide. Pas de Patrick Jane en vue. Et une pointe d’appréhension ainsi que de tristesse l’envahit. Ca l’agaçait au plus au moins de le voir à longueur de journée, allongé sur ce fichu canapé à dormir, ou plutôt à faire semblant. Cependant, Teresa aimait voir son mentaliste ainsi, apercevoir ses frémissantes mèches blondes dépasser du sofa et les yeux clos…On aurait dit qu’il était sage, un ange endormi.
Sortant de sa rêverie elle relut encore le message de Jane puis elle soupira d’agacement en levant les yeux au ciel en pensant à la seule cause pour qu’il lui envoie un SMS.
Qu’est-ce qu’il avait encore bien pu faire comme connerie ? Qui avait-il embêté cette fois-ci ? Peut-être qu’il lui envoyait ce message, par peur de l’affronter, par peur de recevoir son poing dans la figure ?
Nouvelle sonnerie. Nouveau message. Encore de Jane qui disait cette fois-ci.
« Pas de bêtise, promis. Enfin, pas encore.
Puis cessez de rêver à moi sur mon canapé.
Je vous attends. »
Puis cessez de rêver à moi sur mon canapé.
Je vous attends. »
Lisbon fronça les sourcils en pensant à la façon dont il avait pu deviner ce qu’elle faisait ? Même quand il n’était pas avec elle, Jane arrivait toujours à l’exaspérer. Malgré cela, la belle brunette ne put s’empêcher de laisser échapper un sourire en secouant la tête et levant les yeux au ciel.
- Gros malin ! Pensa-t-elle à voix haute d’un ton ironique
Elle cliqua sur son portable pour quitter le message de son emmerdeur de consultant, se leva péniblement de son siège, s’avança vers la porte, quitta son bureau dont la porte se ferma derrière elle avant de traverser le couloir à pas rapide pour se diriger vers l’ascenseur où elle appuya sur le bouton d’appel puis les portes s’ouvrirent. Elle grimpa à l’intérieur sous les yeux de ses collègues.
*
Sur le toit de l’immeuble qui offrait une vue panoramique sur la ville de Sacramento sous un soleil rouge/orangé couchant, Jane était assis à une table pour deux personnes juste à côté du balcon en observant la ville sans vraiment y faire attention perdu dans ses songes, une légère brise soufflant sur son visage jusque dans ses cheveux pendant qu’il attendait l’arrivée de Lisbon.
Patrick ne cessait de penser à cette soirée qui avait transformé son monde et sa belle vie de famille en cauchemar…John Le Rouge faisant irruption chez lui, assassinant les deux personnes qui étaient les plus chères à son cœur, celles qu'il aimait plus que tout : sa femme Angela et sa fille Charlotte Ann. A cause de ce psychopathe de tueur en série, le mentaliste était un homme brisé, torturé, rongé par la culpabilité et la haine, survivant uniquement pour la vengeance.
Il revoyait encore les images de cette nuit-là. Déplaçant le vélo rose de sa fille. Grimpant les escaliers de bois quatre à quatre où ses pas résonnaient sur la boiserie, traversant en souriant le couloir aux murs blancs où des photos de lui avec sa femme et son enfant remplissaient l’espace blanchâtre de ces remparts illusoires, la hâte au cœur de les revoir.
Ses pas se firent lents, en voyant la lettre de son pire ennemi scotchée sur la porte de sa chambre. L’hésitation, l’angoisse, la tristesse et le désespoir l’envahissaient au fil de sa lecture. Sa respiration se fit lente, son cœur battait jusque dans ses tempes. Il se mit à trembler comme au bord d’un malaise cardiaque. Il prit une profonde inspiration, tendit sa main légèrement tremblante, la posa sur la poignée, la fit tourner mollement.
Il ouvrit la porte de sa chambre lentement, qui laissa échapper un grincement aigu. Le smiley souriant et sanguinolent apparût sur le mur de la chambre le saluant.
Tout à coup, il sorti de son cauchemar effroyable, effaçant son trouble d'une main dans ses cheveux, puis ravalant les larmes qui menaçaient de couler.
Sur la table, devant lui, un service à thé composé de deux tasses avec un sachet de thé dedans - une face à lui et l’autre tasse devant la chaise vide - théière remplit d’eau bouillante, une cuillère pour chaque tasse, du sucre et du lait. Jane prit la théière et versa délicatement l’eau chaude dans sa tasse.
Soudain, le joli cœur mais emmerdeur de blondinet esquissa un sourire lorsqu’il entendit des bruits de talons résonner sur le bitume pour venir dans sa direction puis qui s’arrêtèrent net. Lisbon venait de se placer à côté de la chaise vide avec un soupir d’exaspération tandis que, sans lever les yeux, Jane versait délicatement de l’eau dans la tasse de son invitée.
- Un thé à la camomille, Lisbon. Rien de meilleur comme remède contre la colère. Conseilla Jane
Le beau blond reposa la théière sur la table, releva son regard azur vers sa convive qui était bel et bien, sa patronne qui le dévisageait en fronçant les sourcils d’un air réprobateur puis interrogateur comme si elle lui demandait : « Comment savez-vous que c’était moi ? »
- Depuis le temps qu’on se connaît et qu’on travaille ensemble, ce n’est pas dur de reconnaître vos pas de gazelle et votre manière élégante de marcher. Répliqua-t-il, amusé avec un sourire enjôleur.
Alors qu’il se levait de sa chaise, la belle brunette soupira d’agacement en levant les yeux au ciel avec une pointe de rose sur les joues avant de se tourner vers son arrogant et borné consultant qui s’avançait vers elle.
- Pourquoi voulez-vous qu’on se voit ? Comme vous le savez, je suis occupée, nous avons une enquête à résoudre ! Dit-t-elle
Jane se plaça près d’elle en la toisant du regard d’un air grave.
- Parce qu’il serait temps que vous me disiez la vérité sur ce qui se passe. Répondit Jane
- Mais de quoi, vous parlez-là ? Questionna sa patronne en haussant les épaules
- N’essayez pas de me mentir, Lisbon. Fit-il. Je sais que vous êtes liée à cette affaire et que ça vous touche de près, la vérité…Lisbon.
- Quelle vérité ? Qu’est-ce qui vous fait penser cela, monsieur-je-sais-tout-sur-tout-le-monde ? Interrogea Teresa, sèchement
Jane ne répondit pas, laissant plonger son regard bleu azur dans les iris émeraude mais noircis par la colère. Il comprit qu’il venait de toucher un point sensible chez la jeune femme, ce qui le rendit triste et coupable à la fois. Confus, il baissa les yeux en se mordant la lèvre comme un enfant pris en faute par sa mère après avoir fait une bêtise avant de redresser la tête.
- Si je vous demande ça, c’est que je m’inquiète pour vous. Avoua-t-il d’une voix douce et calme
- Tiens, donc ! S’exclama sa partenaire, sarcastique. Je vais bien et je n’ai pas besoin qu’on s’inquiète pour moi.
Son collègue soupira en levant les yeux au ciel.
- Oh ! Pour une fois, Lisbon, je vous en prie, cessez de mentir ! Supplia-t-il sérieux. Vous êtes distante, raide, froide, énervée depuis le début de cette affaire et je sais que ce n’est pas pour rien. Ne niez pas car vous savez que j’ai raison. Argumenta-t-il en pointant son index dans sa direction sur le même ton
Lisbon s’apprêtait à ouvrir la bouche pour répliquer mais, une petite voix dans sa tête lui dit que si elle lui mentait encore une fois pour se renfermer encore plus sur elle-même pour nier tout en bloc, il le saurait…Il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, il verrait tout de suite son manège. Teresa devait avouer que Patrick n’avait pas tort. Elle ancra son regard dans le sien quelques secondes avant de soupirer en détournant les yeux.
Jane avança dans la direction de sa partenaire sans la quitter des yeux jusqu’à se retrouver à quelques centimètres d’elle. Il monta ses mains lentement le long de ses bras jusqu’à les poser délicatement sur ses épaules. Lisbon ressentit un frisson lui parcourir tout le corps, elle se tourna vers lui puis leurs yeux se croisèrent.
- Lisbon, commença-t-il d’une voix douce. Je ne cherche pas à vous faire du tort ni quoi que ce soit. Vous êtes ma patronne, ma collègue, mon amie et plus encore… et je suis votre collègue et votre ami et non un adversaire. Tout ce qui importe, c’est que je suis là pour vous aider et je ne vous lâcherai pas tant que vous ne nous direz pas ce que vous nous cachez et vous le savez.
Teresa, surprise par les paroles de son consultant, le dévisagea afin de savoir s’il lui jouait un sale tour, s’il lui mentait parce qu’il avait pour habitude de prendre un ton rassurant pour la manipuler… Mais ce qu'elle lut sur son visage lui fit comprendre que non. Elle fut étonnée de voir qu’il ne lui mentait pas, pas de tour, juste l'envie de l'aider, de la soutenir. Aussitôt, la brunette fronça les sourcils sans le quitter des yeux.
- Attendez une minute… nous ? Répéta-t-elle, intriguée
Et voilà !! Sachant bien qu’elle aurait remarqué tôt ou tard la formule qu'il avait employée sciemment, l’expression des traits de Jane devint confuse et sombre. Il se mordit la lèvre en détournant les yeux de ceux de sa partenaire qui l’observait alors qu'il était en train de sortir de sa poche intérieure gauche de sa veste son portable ouvert et elle entendit une voix au bout du fil qu’elle reconnut tout de suite.
- Patron, on peut savoir ce qui se passe ? Demanda Cho
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
OMG
Ils sont trop mignon Lisbon & Jane !! Un petit moment Jisbon, que j'adore
J'éspère que Lisbon va faire confiance a son petit consultant et lui dire la vérité ! Et Cho qui casse tout
J'ai vraiment hate de voir la suite!!
Ils sont trop mignon Lisbon & Jane !! Un petit moment Jisbon, que j'adore
J'éspère que Lisbon va faire confiance a son petit consultant et lui dire la vérité ! Et Cho qui casse tout
J'ai vraiment hate de voir la suite!!
xLisbon- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon !!!!!!! :D
Loisirs : Equitation
Localisation : Sacramento ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
Ouhlà.... ça, ça va pas plaire à Lisbon, elle qui espérait que c'était pas pour une fois un coup fourré
Je sens que ça va chauffer...
Par contre je doit t'avouer que c'est très bien tourné. J'ai cru au départ que le tueur avait d'une manière ou d'une autre eu le portable de Jane et envoyait ces textos, là.
Il faut qu'elle surveille ses arrières notre Lisbon, parce que , si elle a fait partie de l'enquête et que c'est une vengeance, elle pourrait bien y passer...
VLS !!!!!
Je sens que ça va chauffer...
Par contre je doit t'avouer que c'est très bien tourné. J'ai cru au départ que le tueur avait d'une manière ou d'une autre eu le portable de Jane et envoyait ces textos, là.
Il faut qu'elle surveille ses arrières notre Lisbon, parce que , si elle a fait partie de l'enquête et que c'est une vengeance, elle pourrait bien y passer...
VLS !!!!!
gabicoon- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Localisation : France, Gironde (33)
Re: Il était une fois... un crime ^
Jane qui organise un tête à tête avec Lisbon...enfin tête à tête...avec le portable en marche pour que toute l'équipe soit au courant
Bientôt les révélations
pour ce chapitre
Bientôt les révélations
pour ce chapitre
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Il était une fois... un crime ^
Ahhhhh il lui tend un piège, mais bon c'est pour son bien !!!
Alors Lisbon, dit-nous ce qu'il se passe !!!!!!!! ^^
Alors Lisbon, dit-nous ce qu'il se passe !!!!!!!! ^^
Re: Il était une fois... un crime ^
Cho a un peu gâcher l'image de confidant , d'habitude c'est Jane & Lisbon , la ca montre plus le côté famille avec la team , bref Lisbon qui avoue que sa ne va pas et Jane qui lui dit qu'elle esst plus que son amie J'adore ta fic encore un super chapitre ! Juste une chose a dire :
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
Je viens de terminer les deux chapitres le 3 et le 4 et j'adore l'intérrogatoire avec Cho avec le mec et celle de Lisbon avec la femme...j'ai trouver ça super bien écrits et le 4 alors là Jane qui organise un petit tête a tête avec Lisbon pour parler Par contre la fin ça gâche tout avec Cho
Invité- Invité
Re: Il était une fois... un crime ^
Ca y est j'ai lu la suite! Toujours aussi bien, tu me donnes le sourire sur certaines phrases
Hâte de lire la suite
Hâte de lire la suite
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Il était une fois... un crime ^
j'adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr le tête à tête de lisbon et jane et celui ci ki lui di qu'elle est plus k'une amie mais c vrm dommage l'arrivé de cho gache tt surtt ke isbon s'apréter à lui racontée encor
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
tout le monde
x-Lisbon, Gabicoon, Johel, Peanut, MissA., Coco, Manga & Cassis
Contente que ça vous plaise et vos commentaires me font super plaisir
Ah ah ah Vous avez cru quoi ? Que Lisbon allait se confesser facilement ? Raté ! Puis comme il y a toujours un élément perturbateur pour rompre THE MOMENT JISBON, autant en profiter pour faire durer le suspens
(Sadique, moi ?... Pas tant que ça quand même )
Sans plus attendre, voici la suite de la fic
Vous allez ENFIN connaître pourquoi Lisbon prend l'histoire très à coeur et aussi, vous allez voir qu'à la fin, ça risque d'être assez douloureux surtout ne me tuez pas
une fois de plus Johel pour la correction et la suite... Demain
Bonne Lecture et si vous cherchez, je suis dehors...
Lisbon resta bouche bée, déconcertée et irritée. Elle observait son consultant qui avait une mine penaude mais grave à la fois tout en captivant ses yeux émeraude dont il ne pouvait se détacher. Leurs cœurs battaient dans leur poitrine, comme s’ils étaient seuls sur ce toit, coupés du monde qui les entourait, loin de tout ce ramdam. Mais très vite, une voix brisa le silence en les faisant sursauter.
- Allô la Lune, ici la Terre ! Intervint Rigsby d’un ton ironique
- Griii…Allô Wilson ?... Griii… On se prépare à s’y poser… Griii…On vous tient au courant… Griii… Terminé ! Rétorqua Jane au téléphone, ironique et amusé en prenant son téléphone pour un talkie-walkie.
Dans l’open space, Rigsby se pinça les lèvres en se retenant de rire, Van Pelt fit les yeux noirs en secouant la tête tandis que Cho… resta Cho ! Impassible et stoïque. En face du mentaliste, Teresa soupira d’exaspération avec une mine sombre.
- Vous les avez prévenus que je viendrais à votre "goûter", c’est ça ?! Demanda Lisbon, en haussant le ton
- Raison n°1, commença-t-il en levant son index devant ses yeux…ce "goûter" comme vous dites, n’en est pas un mais un moyen de vous faire quitter votre cage pour d’évacuer ce qui vous ronge de l’intérieur. Et raison n°2… ce n’est pas vous qui me disiez, un jour que nous sommes une famille ?
Il pénétra profondément de son regard grave dans les iris de la jeune femme qui le dévisagea longuement, perplexe en entendant cette phrase sortir de sa bouche. Cette phrase, elle se souvenait très bien de l’avoir prononcé quand il s'était montré distant, renfermé envers elle et l’équipe après une affaire quelques mois auparavant quand John Le Rouge l’avait enlevé après la disparition de Kristina Frye. C'est par cette phrase qu'elle lui avait fait comprendre son inquiétude pour lui. Elle fut assez étonnée que son craquant mentaliste se souvienne de ce qu’elle lui avait dit.
- Pour quelqu’un qui a l’esprit torturé et qui ne rêve que de vengeance, vous êtes bien placé pour me dire ça ! Rétorqua sèchement Lisbon, après un long silence
Jane la regarda perplexe, assez médusé, et froissé, elle venait de toucher la corde sensible mais cela ne chassa pas son inquiétude pour elle. Lisbon captura son regard océan comprenant à quel point, il l’avait prit sa phrase très au sérieux mais elle perçu autre chose dans les yeux de son consultant, quelque chose qu’elle n’avait jamais vu auparavant.
- Patron ? Intervint Grace d’un ton rassurant en brisant le silence…Dites-nous ce qui se passe ! On n’est pas là pour vous juger, on veut seulement vous aider, c’est tout.
- C’est vrai, patron ! Ajouta Wayne…on est une équipe, non ?!
- Lisbon, s’il vous plaît ! Supplia Jane
Elle soupira d’exaspération en levant les yeux au ciel.
- C’est bon, n’en rajoutez pas non plus Jane ! Cessez de faire le gamin ! Railla-t-elle. Je vais tout vous dire.
Face à cette réponse, Jane esquissa un grand sourire, empli de curiosité comme un enfant au matin de Noël qui a hâte d’ouvrir ses cadeaux sous le sapin. Le beau blondinet posa son portable sur la table, passa devant sa partenaire qui tourna sur ses talons pour lui faire face et le vit lui faire signe avec galanterie de s’asseoir en lui présentant la chaise. Elle soupira, avec un sourire au coin des lèvres, de le voir si gentleman quand il le voulait, puis s’exécuta tandis que le mentaliste avançait sa chaise pour qu’elle s’asseye dessus avant de s’installer à son tour face à elle.
Teresa inspira profondément puis s’adressa à Jane d’un ton menaçant.
- Si je vous raconte, vous devrez me promettre de ne pas me couper la parole, ni vous moquer de moi sinon je vous colle mon poing dans la figure ! Prévint-elle
- Pas d’interruption, pas de moquerie. C’est promis, Lisbon. Jura son consultant avec sincérité en levant les mains en signe de reddition.
Quelques étages plus bras, leurs collègues se retinrent de sourire face à la menace de leur patronne envers le mentaliste. Elle n’avait pas tort, à chaque fois que ça commençait comme ça, ça se finissait mal malgré les taquineries qu'il lui offrait pour se faire pardonner. Lisbon le dévisagea quelques instants d’un air méfiant avant d’hocher brièvement la tête puis commença son récit.
Environ 5 ans plus tôt, un matin, Teresa avait été appelée par Minelli qui voulait la voir d’urgence dans son bureau. Son patron de l’époque lui expliqua qu’il avait reçu un coup de fil le substitut du procureur, Sandra Hernandez qui l’appelait de la part du procureur Tanya Roberts pour lui parler d’une affaire délicate.
Une femme du nom d’Amélie Bradshaw, âgée de 25 ans, étudiante en troisième année de médecine, sur le point de se marier, avait été retrouvée morte à la terrasse d’un grand hôtel à la campagne. L'hôtel était le lieu où elle allait se marier. Elle avait été étranglée par une corde, pieds et mains attachées en robe de bal jaune de la princesse Belle de « La Belle et la Bête ».
Deux jours plus tard, une autre victime...Même scénario. Susan Lewinsky, âgée de 27 ans, institutrice en primaire, retrouvée étranglée et assassinée en pleine forêt dans la vallée mise en scène pour « Alice aux Pays des Merveilles ». On avait trouvé un fort somnifère dans leur sang mais aucune trace de lutte sur les lieux ni sur les victimes puis on avait vite supposé qu’elles avaient tué ailleurs.
Minelli l'informa que la police locale avait averti le procureur qu’ils avaient déjà deux suspects potentiels…Calvin Stevens, le fiancé d’Amélie et Arnold Chase, son témoin de mariage et meilleur ami d’enfance. Tous deux étaient suspectés également pour escroqueries et pour fraudes à cause de leur site de rencontres «Magic Story» ouvert environ 1 an avant la mort d’Amélie. Ils en étaient gérants et associés. L’affaire des deux hommes était au bord de la faillite, des licenciements devaient avoir lieu. Le site de rencontres était le seul lien entre les deux victimes.
Cependant, ce n’était pas suffisant pour prouver quoi que soit pour faire tomber l’un des deux hommes à moins que les deux ne soient complices ? Pouvions-nous supposer qu’ils étaient peut-être innocents ? Personne ne savait rien.
Après le résumé de l’enquête, Virgil lui avait donné l’ordre de passer cette affaire sous silence, il fallait que cette conversation reste strictement entre eux et le bureau du procureur. Les agents de son équipe ne devait pas entendre un mot sur ce dossier.
Elle se sentait mal de devoir cacher ces infos à ses collègues alors qu’ils travaillaient ensemble, mais elle n’avait guère eut le choix. Minelli l’envoyait sous couverture pour enquêter avec une fausse identité.
Durant cette enquête spéciale, Teresa Lisbon, agent chef senior du CBI prit l’identité de Cathleen Warner, reporter pour un journal irlandais et arrivée sur le sol américain depuis quelques semaines à la recherche d’un sujet découvrant la faillite du site de rencontres en question.
Elle avait contacté les deux suspects grâce au numéro laissé sur le site en cas de problèmes puis rentra tout de suite en relation avec Calvin Stevens, l'informant qu’elle souhaiterait l’interviewer ainsi que son associé à propos de son site de rencontres pour l’innocenter de tout soupçon que soit sur l’affaire d’escroquerie ou sur celle des meurtres. Et sans hésiter ni trop de difficulté, il a finit par accepter de la rencontrer dans un café du centre ville…La quête aux preuves était lancée !
Pendant sa mission sous le nom de Cathleen Warner, Teresa réussit à gagner la confiance de Stevens et de Chase qui comptaient sur elle pour les innocenter. Ils souhaitaient voir leurs noms blanchis après avoir été trainés dans la boue depuis un bon moment. Tous deux étaient reconnaissants…
Elle avait obtenu quelques informations, le site n’était pas aussi clean qu’ils le prétendaient. Cependant, elle avait remarqué que Calvin Stevens était profondément bouleversé et sincère quand il évoquait Amélie Bradshaw, ses souvenirs heureux avec la jeune femme, à quel point qu’il était fou amoureux d’elle, son sourire qui lui manquait…son rire, ses yeux, sa façon de le taquiner quand il n’arrivait pas à faire quelque chose, des détails qui semblait indiquer qu'il était réellement amoureux. Concernant Chase, l’agent se méfiait de lui, elle avait remarqué qu’il la regardait bizarrement comme s’il soupçonnait quelque chose chez elle.
Après 6 mois de couverture, un soir, alors qu’elle sur le point d’entrer chez elle, Arnold Chase avait débarqué à l’improviste, commençant à la frapper violemment au visage, la tirant par les cheveux pour la plaquer contre le mur du salon en lui avouant qu’il avait découvert qu’elle était flic. Chase frappa Teresa en la traitant de tous les noms alors qu’elle tentait de se défendre, cherchant à atteindre son arme dont elle put faire usage pour lui tirer une balle dans la jambe.
Et depuis, Arnold Chase était en prison pour meurtre, agression et tentative de meurtre sur agent des forces de police. Quand à Calvin Stevens, avec les éléments découverts sur leur affaire, les comptes truqués, le versement de leurs capitaux à l'étranger, il plongea pour escroquerie, fraudes et abus de confiance…Leur site fut fermé.
- Voilà, vous savez tout maintenant. Termina-t-elle dans un soupir
Un silence lourd régna au bout du fil comme à la table où son consultant et elle étaient installés. Van Pelt resta bouche bée, sous le choc. Rigsby ne trouvait rien à dire, tout chamboulé par ce qu’il venait d’entendre et cherchant au moins quelque chose dans le regard de ses collègues, en vain alors que Cho… no comment !
Quant à Jane, appuyé contre le dossier de sa chaise, jambes croisées et après avoir avalé 2 tasses de thé durant le récit de sa patronne, il ne parvenait pas à la quitter des yeux. Il était à la fois fasciné et inquiet par cette histoire. Il se souvenait très bien qu’à cette époque, il était bien au CBI, il venait d'arriver, Minelli était à la recherche d'une équipe pour lui…Il avait vu plusieurs fois, la jeune femme encore plus fatiguée, accro à son travail, mais aussi assez distante, préoccupée, mystérieuse comme si elle protégeait quelque chose ou elle-même. Et ses doutes étaient bien fondés sans vraiment en connaître la véritable raison. Il comprit pourquoi elle n’avait rien dit de tout cela auparavant, il savait bien qu’elle n’avait pas eu le choix et il le respectait.
Patrick sentit une pointe de colère monter en lui ainsi que du dégoût pour cet Arnold Chase qui avait osé frapper Teresa avec violence, poser ses sales mains sur elle…Les images qui lui venaient lui firent serrer les poings et la mâchoire. Pourtant, en observant la brunette détournant son regard, le beau blondinet la soupçonna de lui cacher quelque chose, quelque chose qui avait l’air d’être assez embarrassant et plus personnel qui la tracassait au plus haut point. Il ignorait encore de quoi il s'agissait mais il ferait tout pour le savoir.
- Sinon, vous avez du nouveau ?! Entendit-il
Il sursauta en entendant la voix de sa partenaire qui le sorti de ses pensées et vit qu’elle s’adressait à l’équipe au téléphone, ce fut Grace qui répondit.
- Oui. Répondit la concernée…La juge et le procureur ont été, toutes les deux, étranglées par la même corde, pour le légiste, il n’y a pas de doute.
En entendant le compte rendu, Lisbon ne fut pas étonnée. Son visage s’assombrit, elle se mordit les lèvres tandis que Jane écoutait attentivement ce que ses collègues se disaient, il devint songeur.
- Vous avez autre chose ? Demanda la brunette
- Non. Le légiste travaille encore sur les prélèvements répondit la jolie rousse, confuse
- Dès qu'on vous appelle au sujet des résultats, Van Pelt, vous me tenez tout de suite au courant ! Ordonna Teresa
- Oui, patron. Jura Grace
- Que sont devenus vos deux suspects de l’époque ? Intervint Jane
Lisbon fronça les sourcils, le dévisagea d’un air perplexe avant de soupirer.
- La dernière fois que je les ai vus, c’était lors du procès. Répondit-elle…J’ai évidemment témoigné contre eux et ils ont été condamnés pour tous les chefs d’inculpation.
- Grâce à la persévérante, douce et combattante agent Teresa Lisbon et à son travail exemplaire remarqua Jane avec un sourire au coin des lèvres
- Qu’est-ce que vous voulez dire par là, Jane ? Soupira-t-elle d’agacement sans manquer de rougir.
Jane décroisa ses jambes, se pencha vers sa partenaire en la regardant dans les yeux et lui murmura comme une confidence.
- Vous ne voyez donc pas ? Demanda-t-il. Les meurtres commis, il y a cinq ans ressemblent à ceux d’aujourd’hui et il est probable, en fait j’en suis certain…c’est une affaire de vengeance.
Il marqua une pause en voyant la réaction de Lisbon, les yeux ronds de surprise tandis qu’à l’autre bout du fil, c'était le silence.
- C’est évident et vous le savez. Continua-t-il. La juge et la procureur général ont été tuées à cause de cette affaire parce quelqu’un se venge de ceux qui les ont condamnés.
- Quoi ? Vous pensez vraiment qu’Arnold Chase ou Calvin Stevens ont engagé quelqu'un pour se venger et viser la substitut du procureur et moi ? S’étonna-t-elle
- Cela expliquerait beaucoup de choses répondit son consultant d’un air grave
- Van Pelt, allez au De Vere’s Irish Pub et cherchez des témoins qui auraient vu Leslie Mitchell ce soir-là… Rigsby et Cho, vous irez jeter un œil au bâtiment où se trouvaient les bureaux du site de rencontre « Magic Story», vous trouverez l’adresse dans les dossiers sur mon bureau. Ordonna-t-elle
- Ok, patron ! Crièrent les trois agents à l’unisson
Puis ils raccrochèrent. Lisbon tenta de boire une gorgée de thé mais recracha dans la tasse avec une grimace de dégoût en se rendant compte qu’il était froid, Jane ne la quittait pas des yeux. Sans son regard azur posé sur elle, celle-ci redressa la tête et le fixa intensément.
- Quoi encore ? Demanda-t-elle, agacée. Vous avez quelque chose à me dire ?
- Et vous ? Rétorqua Jane en lui retournant les questions
- Je n’ai rien à vous dire répondit-elle en haussant les épaules
- Vous me cachez quelque chose, pourtant repris t-il, sérieux
- Parce que vous, vous ne me cachez rien, peut-être ?! Riposta sa patronne, d’un ton sec
- Faites-moi confiance, Lisbon et dites-moi ce que vous me cachez la supplia-t-il gentiment et sérieux.
- Vous ne manquez pas d’air, vous ! Lui lança-t-elle, énervée
Soudain, Lisbon explosa de colère.
- Vous voulez que je vous rappelle les nombres de fois où vous m’avez menti ? Manipulée, menée par le bout du nez ? Prise pour une idiote ? Et je ne parle la pile de plaintes sur mon bureau ! Vous avez le culot de me demander de vous faire confiance !?! Vous savez quoi, monsieur l’égoïste, borné, gamin, arrogant, handicapé du sentiment et ne s’intéressant qu’à son orgueil blessé et à sa stupide vengeance ? J’en ai ma claque de vous faire confiance pour que vous me traitiez comme une idiote ! Allez-vous faire foutre Jane !
C’est ainsi que Lisbon le fusilla du regard une dernière fois avant de se lever de sa chaise d’un bond, tourna les talons et s’en alla en furie alors que l’ancien médium n’essaya pas de répliquer, ne tentant rien pour la retenir tant il était surpris par la réaction violente de Lisbon. Il regarda patronne partir puis disparaître de son champ de vision.
x-Lisbon, Gabicoon, Johel, Peanut, MissA., Coco, Manga & Cassis
Contente que ça vous plaise et vos commentaires me font super plaisir
Ah ah ah Vous avez cru quoi ? Que Lisbon allait se confesser facilement ? Raté ! Puis comme il y a toujours un élément perturbateur pour rompre THE MOMENT JISBON, autant en profiter pour faire durer le suspens
(Sadique, moi ?... Pas tant que ça quand même )
Sans plus attendre, voici la suite de la fic
Vous allez ENFIN connaître pourquoi Lisbon prend l'histoire très à coeur et aussi, vous allez voir qu'à la fin, ça risque d'être assez douloureux surtout ne me tuez pas
une fois de plus Johel pour la correction et la suite... Demain
Bonne Lecture et si vous cherchez, je suis dehors...
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Chapitre 5 :
Lisbon resta bouche bée, déconcertée et irritée. Elle observait son consultant qui avait une mine penaude mais grave à la fois tout en captivant ses yeux émeraude dont il ne pouvait se détacher. Leurs cœurs battaient dans leur poitrine, comme s’ils étaient seuls sur ce toit, coupés du monde qui les entourait, loin de tout ce ramdam. Mais très vite, une voix brisa le silence en les faisant sursauter.
- Allô la Lune, ici la Terre ! Intervint Rigsby d’un ton ironique
- Griii…Allô Wilson ?... Griii… On se prépare à s’y poser… Griii…On vous tient au courant… Griii… Terminé ! Rétorqua Jane au téléphone, ironique et amusé en prenant son téléphone pour un talkie-walkie.
Dans l’open space, Rigsby se pinça les lèvres en se retenant de rire, Van Pelt fit les yeux noirs en secouant la tête tandis que Cho… resta Cho ! Impassible et stoïque. En face du mentaliste, Teresa soupira d’exaspération avec une mine sombre.
- Vous les avez prévenus que je viendrais à votre "goûter", c’est ça ?! Demanda Lisbon, en haussant le ton
- Raison n°1, commença-t-il en levant son index devant ses yeux…ce "goûter" comme vous dites, n’en est pas un mais un moyen de vous faire quitter votre cage pour d’évacuer ce qui vous ronge de l’intérieur. Et raison n°2… ce n’est pas vous qui me disiez, un jour que nous sommes une famille ?
Il pénétra profondément de son regard grave dans les iris de la jeune femme qui le dévisagea longuement, perplexe en entendant cette phrase sortir de sa bouche. Cette phrase, elle se souvenait très bien de l’avoir prononcé quand il s'était montré distant, renfermé envers elle et l’équipe après une affaire quelques mois auparavant quand John Le Rouge l’avait enlevé après la disparition de Kristina Frye. C'est par cette phrase qu'elle lui avait fait comprendre son inquiétude pour lui. Elle fut assez étonnée que son craquant mentaliste se souvienne de ce qu’elle lui avait dit.
- Pour quelqu’un qui a l’esprit torturé et qui ne rêve que de vengeance, vous êtes bien placé pour me dire ça ! Rétorqua sèchement Lisbon, après un long silence
Jane la regarda perplexe, assez médusé, et froissé, elle venait de toucher la corde sensible mais cela ne chassa pas son inquiétude pour elle. Lisbon captura son regard océan comprenant à quel point, il l’avait prit sa phrase très au sérieux mais elle perçu autre chose dans les yeux de son consultant, quelque chose qu’elle n’avait jamais vu auparavant.
- Patron ? Intervint Grace d’un ton rassurant en brisant le silence…Dites-nous ce qui se passe ! On n’est pas là pour vous juger, on veut seulement vous aider, c’est tout.
- C’est vrai, patron ! Ajouta Wayne…on est une équipe, non ?!
- Lisbon, s’il vous plaît ! Supplia Jane
Elle soupira d’exaspération en levant les yeux au ciel.
- C’est bon, n’en rajoutez pas non plus Jane ! Cessez de faire le gamin ! Railla-t-elle. Je vais tout vous dire.
Face à cette réponse, Jane esquissa un grand sourire, empli de curiosité comme un enfant au matin de Noël qui a hâte d’ouvrir ses cadeaux sous le sapin. Le beau blondinet posa son portable sur la table, passa devant sa partenaire qui tourna sur ses talons pour lui faire face et le vit lui faire signe avec galanterie de s’asseoir en lui présentant la chaise. Elle soupira, avec un sourire au coin des lèvres, de le voir si gentleman quand il le voulait, puis s’exécuta tandis que le mentaliste avançait sa chaise pour qu’elle s’asseye dessus avant de s’installer à son tour face à elle.
Teresa inspira profondément puis s’adressa à Jane d’un ton menaçant.
- Si je vous raconte, vous devrez me promettre de ne pas me couper la parole, ni vous moquer de moi sinon je vous colle mon poing dans la figure ! Prévint-elle
- Pas d’interruption, pas de moquerie. C’est promis, Lisbon. Jura son consultant avec sincérité en levant les mains en signe de reddition.
Quelques étages plus bras, leurs collègues se retinrent de sourire face à la menace de leur patronne envers le mentaliste. Elle n’avait pas tort, à chaque fois que ça commençait comme ça, ça se finissait mal malgré les taquineries qu'il lui offrait pour se faire pardonner. Lisbon le dévisagea quelques instants d’un air méfiant avant d’hocher brièvement la tête puis commença son récit.
Environ 5 ans plus tôt, un matin, Teresa avait été appelée par Minelli qui voulait la voir d’urgence dans son bureau. Son patron de l’époque lui expliqua qu’il avait reçu un coup de fil le substitut du procureur, Sandra Hernandez qui l’appelait de la part du procureur Tanya Roberts pour lui parler d’une affaire délicate.
Une femme du nom d’Amélie Bradshaw, âgée de 25 ans, étudiante en troisième année de médecine, sur le point de se marier, avait été retrouvée morte à la terrasse d’un grand hôtel à la campagne. L'hôtel était le lieu où elle allait se marier. Elle avait été étranglée par une corde, pieds et mains attachées en robe de bal jaune de la princesse Belle de « La Belle et la Bête ».
Deux jours plus tard, une autre victime...Même scénario. Susan Lewinsky, âgée de 27 ans, institutrice en primaire, retrouvée étranglée et assassinée en pleine forêt dans la vallée mise en scène pour « Alice aux Pays des Merveilles ». On avait trouvé un fort somnifère dans leur sang mais aucune trace de lutte sur les lieux ni sur les victimes puis on avait vite supposé qu’elles avaient tué ailleurs.
Minelli l'informa que la police locale avait averti le procureur qu’ils avaient déjà deux suspects potentiels…Calvin Stevens, le fiancé d’Amélie et Arnold Chase, son témoin de mariage et meilleur ami d’enfance. Tous deux étaient suspectés également pour escroqueries et pour fraudes à cause de leur site de rencontres «Magic Story» ouvert environ 1 an avant la mort d’Amélie. Ils en étaient gérants et associés. L’affaire des deux hommes était au bord de la faillite, des licenciements devaient avoir lieu. Le site de rencontres était le seul lien entre les deux victimes.
Cependant, ce n’était pas suffisant pour prouver quoi que soit pour faire tomber l’un des deux hommes à moins que les deux ne soient complices ? Pouvions-nous supposer qu’ils étaient peut-être innocents ? Personne ne savait rien.
Après le résumé de l’enquête, Virgil lui avait donné l’ordre de passer cette affaire sous silence, il fallait que cette conversation reste strictement entre eux et le bureau du procureur. Les agents de son équipe ne devait pas entendre un mot sur ce dossier.
Elle se sentait mal de devoir cacher ces infos à ses collègues alors qu’ils travaillaient ensemble, mais elle n’avait guère eut le choix. Minelli l’envoyait sous couverture pour enquêter avec une fausse identité.
Durant cette enquête spéciale, Teresa Lisbon, agent chef senior du CBI prit l’identité de Cathleen Warner, reporter pour un journal irlandais et arrivée sur le sol américain depuis quelques semaines à la recherche d’un sujet découvrant la faillite du site de rencontres en question.
Elle avait contacté les deux suspects grâce au numéro laissé sur le site en cas de problèmes puis rentra tout de suite en relation avec Calvin Stevens, l'informant qu’elle souhaiterait l’interviewer ainsi que son associé à propos de son site de rencontres pour l’innocenter de tout soupçon que soit sur l’affaire d’escroquerie ou sur celle des meurtres. Et sans hésiter ni trop de difficulté, il a finit par accepter de la rencontrer dans un café du centre ville…La quête aux preuves était lancée !
Pendant sa mission sous le nom de Cathleen Warner, Teresa réussit à gagner la confiance de Stevens et de Chase qui comptaient sur elle pour les innocenter. Ils souhaitaient voir leurs noms blanchis après avoir été trainés dans la boue depuis un bon moment. Tous deux étaient reconnaissants…
Elle avait obtenu quelques informations, le site n’était pas aussi clean qu’ils le prétendaient. Cependant, elle avait remarqué que Calvin Stevens était profondément bouleversé et sincère quand il évoquait Amélie Bradshaw, ses souvenirs heureux avec la jeune femme, à quel point qu’il était fou amoureux d’elle, son sourire qui lui manquait…son rire, ses yeux, sa façon de le taquiner quand il n’arrivait pas à faire quelque chose, des détails qui semblait indiquer qu'il était réellement amoureux. Concernant Chase, l’agent se méfiait de lui, elle avait remarqué qu’il la regardait bizarrement comme s’il soupçonnait quelque chose chez elle.
Après 6 mois de couverture, un soir, alors qu’elle sur le point d’entrer chez elle, Arnold Chase avait débarqué à l’improviste, commençant à la frapper violemment au visage, la tirant par les cheveux pour la plaquer contre le mur du salon en lui avouant qu’il avait découvert qu’elle était flic. Chase frappa Teresa en la traitant de tous les noms alors qu’elle tentait de se défendre, cherchant à atteindre son arme dont elle put faire usage pour lui tirer une balle dans la jambe.
Et depuis, Arnold Chase était en prison pour meurtre, agression et tentative de meurtre sur agent des forces de police. Quand à Calvin Stevens, avec les éléments découverts sur leur affaire, les comptes truqués, le versement de leurs capitaux à l'étranger, il plongea pour escroquerie, fraudes et abus de confiance…Leur site fut fermé.
- Voilà, vous savez tout maintenant. Termina-t-elle dans un soupir
Un silence lourd régna au bout du fil comme à la table où son consultant et elle étaient installés. Van Pelt resta bouche bée, sous le choc. Rigsby ne trouvait rien à dire, tout chamboulé par ce qu’il venait d’entendre et cherchant au moins quelque chose dans le regard de ses collègues, en vain alors que Cho… no comment !
Quant à Jane, appuyé contre le dossier de sa chaise, jambes croisées et après avoir avalé 2 tasses de thé durant le récit de sa patronne, il ne parvenait pas à la quitter des yeux. Il était à la fois fasciné et inquiet par cette histoire. Il se souvenait très bien qu’à cette époque, il était bien au CBI, il venait d'arriver, Minelli était à la recherche d'une équipe pour lui…Il avait vu plusieurs fois, la jeune femme encore plus fatiguée, accro à son travail, mais aussi assez distante, préoccupée, mystérieuse comme si elle protégeait quelque chose ou elle-même. Et ses doutes étaient bien fondés sans vraiment en connaître la véritable raison. Il comprit pourquoi elle n’avait rien dit de tout cela auparavant, il savait bien qu’elle n’avait pas eu le choix et il le respectait.
Patrick sentit une pointe de colère monter en lui ainsi que du dégoût pour cet Arnold Chase qui avait osé frapper Teresa avec violence, poser ses sales mains sur elle…Les images qui lui venaient lui firent serrer les poings et la mâchoire. Pourtant, en observant la brunette détournant son regard, le beau blondinet la soupçonna de lui cacher quelque chose, quelque chose qui avait l’air d’être assez embarrassant et plus personnel qui la tracassait au plus haut point. Il ignorait encore de quoi il s'agissait mais il ferait tout pour le savoir.
- Sinon, vous avez du nouveau ?! Entendit-il
Il sursauta en entendant la voix de sa partenaire qui le sorti de ses pensées et vit qu’elle s’adressait à l’équipe au téléphone, ce fut Grace qui répondit.
- Oui. Répondit la concernée…La juge et le procureur ont été, toutes les deux, étranglées par la même corde, pour le légiste, il n’y a pas de doute.
En entendant le compte rendu, Lisbon ne fut pas étonnée. Son visage s’assombrit, elle se mordit les lèvres tandis que Jane écoutait attentivement ce que ses collègues se disaient, il devint songeur.
- Vous avez autre chose ? Demanda la brunette
- Non. Le légiste travaille encore sur les prélèvements répondit la jolie rousse, confuse
- Dès qu'on vous appelle au sujet des résultats, Van Pelt, vous me tenez tout de suite au courant ! Ordonna Teresa
- Oui, patron. Jura Grace
- Que sont devenus vos deux suspects de l’époque ? Intervint Jane
Lisbon fronça les sourcils, le dévisagea d’un air perplexe avant de soupirer.
- La dernière fois que je les ai vus, c’était lors du procès. Répondit-elle…J’ai évidemment témoigné contre eux et ils ont été condamnés pour tous les chefs d’inculpation.
- Grâce à la persévérante, douce et combattante agent Teresa Lisbon et à son travail exemplaire remarqua Jane avec un sourire au coin des lèvres
- Qu’est-ce que vous voulez dire par là, Jane ? Soupira-t-elle d’agacement sans manquer de rougir.
Jane décroisa ses jambes, se pencha vers sa partenaire en la regardant dans les yeux et lui murmura comme une confidence.
- Vous ne voyez donc pas ? Demanda-t-il. Les meurtres commis, il y a cinq ans ressemblent à ceux d’aujourd’hui et il est probable, en fait j’en suis certain…c’est une affaire de vengeance.
Il marqua une pause en voyant la réaction de Lisbon, les yeux ronds de surprise tandis qu’à l’autre bout du fil, c'était le silence.
- C’est évident et vous le savez. Continua-t-il. La juge et la procureur général ont été tuées à cause de cette affaire parce quelqu’un se venge de ceux qui les ont condamnés.
- Quoi ? Vous pensez vraiment qu’Arnold Chase ou Calvin Stevens ont engagé quelqu'un pour se venger et viser la substitut du procureur et moi ? S’étonna-t-elle
- Cela expliquerait beaucoup de choses répondit son consultant d’un air grave
- Van Pelt, allez au De Vere’s Irish Pub et cherchez des témoins qui auraient vu Leslie Mitchell ce soir-là… Rigsby et Cho, vous irez jeter un œil au bâtiment où se trouvaient les bureaux du site de rencontre « Magic Story», vous trouverez l’adresse dans les dossiers sur mon bureau. Ordonna-t-elle
- Ok, patron ! Crièrent les trois agents à l’unisson
Puis ils raccrochèrent. Lisbon tenta de boire une gorgée de thé mais recracha dans la tasse avec une grimace de dégoût en se rendant compte qu’il était froid, Jane ne la quittait pas des yeux. Sans son regard azur posé sur elle, celle-ci redressa la tête et le fixa intensément.
- Quoi encore ? Demanda-t-elle, agacée. Vous avez quelque chose à me dire ?
- Et vous ? Rétorqua Jane en lui retournant les questions
- Je n’ai rien à vous dire répondit-elle en haussant les épaules
- Vous me cachez quelque chose, pourtant repris t-il, sérieux
- Parce que vous, vous ne me cachez rien, peut-être ?! Riposta sa patronne, d’un ton sec
- Faites-moi confiance, Lisbon et dites-moi ce que vous me cachez la supplia-t-il gentiment et sérieux.
- Vous ne manquez pas d’air, vous ! Lui lança-t-elle, énervée
Soudain, Lisbon explosa de colère.
- Vous voulez que je vous rappelle les nombres de fois où vous m’avez menti ? Manipulée, menée par le bout du nez ? Prise pour une idiote ? Et je ne parle la pile de plaintes sur mon bureau ! Vous avez le culot de me demander de vous faire confiance !?! Vous savez quoi, monsieur l’égoïste, borné, gamin, arrogant, handicapé du sentiment et ne s’intéressant qu’à son orgueil blessé et à sa stupide vengeance ? J’en ai ma claque de vous faire confiance pour que vous me traitiez comme une idiote ! Allez-vous faire foutre Jane !
C’est ainsi que Lisbon le fusilla du regard une dernière fois avant de se lever de sa chaise d’un bond, tourna les talons et s’en alla en furie alors que l’ancien médium n’essaya pas de répliquer, ne tentant rien pour la retenir tant il était surpris par la réaction violente de Lisbon. Il regarda patronne partir puis disparaître de son champ de vision.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
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