Il était une fois... un crime ^

ne t'inquiète pas, on patientra

ps : pourras-tu me prévenir lorsque tu posteras ton prochain chapitre ? il semblerait que mon ordi se refuse à m'envoyer les mails concernant ta fic

Johel a écrit:23 ans qu'est ce que tu es vieille...t'imagines...bientôt un quart de siècle
Bon anniversaire JA

les pièces du puzzle se mettent lentement en place, on en découvre plus sur le mode opératoire du tueur et ses prochaines cibles
Jane qui joue les baby-sitters pendant que Lisbon va parler avec l'homme
Hâte de lire la suite

je plussois

tout le monde !

Merci Sweety et merci encore à vous tous pour vos commentaires Contente de voir que ça vous plaise toujours autant

Puis je profite de la même occasion de vous poster la suite de ma fic puis je voulais vous dire que la suite de ma fic risque de prendre du retard surtout niveau correction car mon ordi n’a plus internet depuis quelques jours, du coup, je suis contrainte d’utiliser l’ordi de mes parents pendant un moment car je ne sais pas quand je pourrais avoir internet Mais je suis désolée de devoir vous faire attendre... :oops :

Bonne Lecture et à très vite

_________________________________________________________________

Chapitre 8 :

- Monsieur, je vais vous poser quelques questions et la moindre réponse pourra faire avancer les recherches pour retrouver votre femme ; dit Lisbon d’un ton rassurant et calme.

Monsieur Javier Hernandez était assis sur une chaise près de la table au fond de la pièce du bureau du Lisbon et la jeune femme était assise à côté de lui du côté gauche. Il hocha la tête d’un air inquiet et anxieux dans un soupir face aux paroles de l’agent.

- Quand avez-vous parlé à votre femme pour la dernière fois ? Question Teresa
- C’était hier matin ; répondit Mr Hernandez. Elle m’a dit qu’elle allait rentrer un peu tard du bureau mais qu’elle m’appellerait pour me tenir au courant, puis on s’est dit au revoir et elle partie avec Rafael pour l’emmener à l’école.
- Et vous n’avez pas eu de nouvelles ? Pourquoi avoir attendu hier soir pour signaler sa disparition ? S’étonna l’agent
- Il arrivait à Sandra de rentrer au milieu de la nuit de son travail sans qu’on s’en rende compte ; expliqua le mari avant de soupirer. Je n’ai pas eu de nouvelles d’elle, je lui ai laissé plusieurs messages sur son portable et à son travail mais elle n’a jamais décroché puis ça m’a inquiété.
- Avez-vous remarqué quelque chose d’inhabituel chez elle, récemment ? Il y a eu des problèmes ? Des disputes ? Interrogea Lisbon
- Non ! Dit Javier Hernandez, sûr de lui. Non, il n’y a pas eu de disputes, je vous le jure.

L’homme latino baissa les yeux d’un air songeur en repensant à ce qu’il avait bien pu remarquer de différent, d’inhabituel chez sa femme ces derniers temps. La brunette l’observait attentivement, sans dire un mot, lui laissant le temps de réfléchir.

- Mais… Souffla Mr Hernandez en relevant la tête, les sourcils froncés
- Oui ? L’encouragea Lisbon
- Hier matin, on avait entendu parler aux infos du meurtre de la juge Guberman et du procureur général… commença-t-il. En voyant les infos, Sandra a semblé préoccupée, anxieuse mais elle n’a pas voulu me dire pourquoi.
- Est-ce qu’elle vous parlait des affaires qu’elle traitait dont une en particulier ? Demanda l’agent
- Non ; répondit-il, désolé. Depuis que notre fils, Rafael est né, elle évite de parler de son travail devant lui pour ne pas le mettre en danger ni qu'il se fasse des idées sur ce quoi que ce soit…
Il marqua une pause en prenant une profonde inspiration afin de ravaler ses larmes lui montaient aux yeux et qui menaçaient de couler. Essayant de rester fort il reprit sous le regard de l’agent compatissant à son angoisse. Monsieur Hernandez sourit nostalgiquement.
- J’entends encore Rafael qui dit que sa maman est une héroïne parce qu’elle met les méchants en prison. Fit-il
Lisbon eut un léger sourire compatissant.
- Mais je me souviens qu’il y a deux jours, reprit-il…ce soir-là, elle devait aller à un dîner de réunion avec ces femmes.
- Votre femme vous a dit quand et pourquoi ? Demanda-t-elle, intriguée
- Ce que je peux vous dire c’était qu’elle devait aller au… au restaurant Firehouse, sinon le reste, je l’ignore ; répondit M. Hernandez. Mais elle avait annulé parce que notre fils jouait dans le spectacle de son école, elle ne voulait le rater pour rien au monde.
Lisbon acquiesça d’un hochement de tête, en comprenant que son fils comptait le plus au monde pour une mère même si elle n’en était pas une, elle pouvait le comprendre. Une question lui brûlait les lèvres. Après un instant d'hésitation elle se lança.
- Quel était le conte préféré de votre femme, monsieur Hernandez ?
- Qu’est-ce que ça à voir avec sa disparition ? Demanda ce dernier, surpris et perplexe
- Toute réponse pourrait nous être utile à l’enquête, monsieur. Dit-elle avec assurance
- Euh… Elle… Elle adorait, Aladdin, quand elle était petite. Elle adore l’Inde et elle rêvait de voler sur un tapis volant ; répondit-il avec un sourire triste auquel répondit Lisbon.
- Agent Lisbon, reprit-il d’une voix tremblante. Répondez franchement à ma question…
- Je vous écoute dit-elle en le regardant
- Vous… vous pensez que… que ma femme… est… est déjà… déjà… morte ? demanda M. Hernandez, d’un air hésitant et d’une voix chevrotante.

Teresa s’apprêtait à ouvrir la bouche mais n’arriva pas à trouver les mots justes et baissa les yeux un instant. À chaque fois qu'on lui posait cette question, elle ressentait comme un pincement au cœur tant il était dur de rassurer une personne au sujet de la vie d’un proche surtout si c’était sa femme, son mari ou son enfant. Mais elle resta forte, mettant son cœur dans une boîte en inspirant profondément, puis elle releva les yeux vers le mari.

- Malheureusement cette hypothèse n’est pas exclue, monsieur Hernandez…Je suis désolée ; lui répondit-elle avec franchise
Il baissa les yeux en hochant la tête avec tristesse dans un gros soupir puis se tourna vers elle.
- S’il vous plaît, retrouvez ma femme et coincez cette ordure qui l’a enlevé avant qu’il ne recommence à tuer. Supplia Mr Hernandez
- Je vous promets que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour retrouver votre femme et arrêter l’assassin. Promit-elle fermement

*

- Maintenant, tu vois cette pièce, tu la vois ? Demanda Jane en montrant la pièce à Rafael entre deux doigts

Le petit garçon hocha la tête en regardant la pièce. Le consultant et lui étaient installés sur le canapé en cuir marron dans l’open space. Le beau blond distrayait Rafael avec quelques tours de magie qu’il avait appris dans sa vie au milieu des forains avant de travailler avec un magicien dans un casino tandis que Lisbon discutait en privé avec son père. Jane avait montré à Rafael un tour avec les cartes, il avait fait apparaître une friandise derrière sa nuque puis maintenant il exécutait le tour avec la pièce.

- Regarde bien cette pièce ; reprit Jane
Rafael observait attentivement le mentaliste en train de mettre la pièce dans sa main gauche puis fermer ses mains et tendre ses poings vers l’enfant.
- Alors, où est la pièce ? Demanda le consultant, les yeux remplis de malice
L’enfant regarda les deux poings du mentaliste avec concentration en se pinçant les lèvres et indiqua avec son index, son poing droit.
- Celui-là ! Répondit-il, plein de confiance
- T’es sûr ? Demanda le beau blond en fronçant les sourcils

Le petit garçon lui répondit par un air impatient et enthousiaste sous les yeux du consultant qui se baissèrent. Il ouvrit sa main droite. Pas de pièce. Sa main gauche, pas de pièce non plus. Les deux hommes regardèrent avec étonnement.
- Ben, où elle est ? Demanda Rafael avec une pointe de déception dans la voix
- Hum… Regardes dans la poche droite de ton pantalon ? Demanda Jane, faussement curieux
Le petit garçon dévisagea le blondinet un instant, s’exécuta en plongeant sa main dans la poche droite de son pantalon puis sentit un objet circulaire sous ses doigts qu’il le prit et vit avec stupeur, la pièce.
- Trop cool ! S’enthousiasma Rafael

Jane lui sourit en haussant les épaules d’un air modeste alors que le jeune Rafael affichait une mine penaude en jetant un œil vers le bureau de l’agent Lisbon où s’étaient enfermés la jeune femme et son papa, ce qui n’échappa pas au regard de lynx du consultant.

- Patrick ?
- Oui, Rafael ? Dit l’ancien médium en se tournant vers lui
- Tu connais la dame brune avec qui discute mon papa ? Demanda le petit garçon
- Elle s’appelle Teresa Lisbon et oui, je la connais. Elle fera tout pour trouver le méchant qui a enlevé ta maman ; lui répondit Jane d’un ton calme
- Mon papa est triste parce que vous ne la retrouvez pas ni le méchant qu’il lui a fait du mal. Dit Rafael, attristé
- Je le sais ; souffla Jane en baissant les yeux, morose.

L’enfant se tourna vers le blondinet et vit l’anneau doré entourant son annulaire gauche avant de jeter un bref coup d’œil à travers les stores du bureau de l’agent Lisbon. Une question lui brûlait les lèvres, il se décida à lui poser.
- T’es marié Patrick ?
Surpris de la question de Rafael, il releva la tête vers lui avant de regarder son alliance qu’il fit tourner autour de son annulaire avec tristesse et culpabilité avant de lever les yeux vers son mini interlocuteur.
- Pourquoi tu me demandes ça, Rafael ? Demanda Jane en ignorant sa question
- Si t’es marié, pourquoi Teresa n’a pas d’alliance comme toi ? Demanda ce dernier

Les yeux ronds, secouant la tête, Jane comprit où le petit garçon en voulait en venir qu’il baissa la tête en sentant ses joues prendre une couleur rosée. Il sourit nerveusement pendant quelques secondes avant de prendre une mine sombre, attristée, en se tournant vers Rafael.

- Non. Non, Teresa et moi, on… on n’est pas mariés. On est juste… juste collègues et amis ; lui répondit le blondinet, embarrassé. J'étais marié. Ma femme est au ciel.

L’ex-médium marqua une pause, baissant les yeux en se pinçant les lèvres se demandant s’il avait raison de se confier à un enfant ayant l’âge de sa fille quand il l'avait vue pour la dernière fois, qu’il l’avait vue sourire, qu’il avait entendu le son de sa voix ainsi que son rire, qu’il l’avait serrée dans ses bras. Rien que d’y penser, Jane se sentit encore plus mal et des larmes lui montèrent aux yeux mais il les ravala en inspirant profondément.

Rafael, sentant l'émotion du consultant, détourna les yeux d’un air coupable et triste avant de reprendre alors que le consultant l’observait.
- Si ma maman est partie au ciel comme elle, tu crois que, que mon papa retrouvera le bonheur, un jour ? Lui demanda le petit garçon

Jane se tut et le regarda longuement avant de détourner une nouvelle fois les yeux en pinçant les lèvres face à la question de Rafael. Cet enfant l'amenait à réfléchir, pas seulement à propos de son père mais aussi à propos de lui-même. Il ne pensait pas à aller de l’avant, trop obnubilé par son désir de vengeance contre de John Le Rouge. Il soupira en se grattant la tête et s’apprêtait à répondre à la question de l’enfant.

Il fut coupé dans son élan par les bruits de talons résonnant sur le parquet. Il reconnut les pas de sa patronne ainsi que ceux d’un homme. Il détourna le regard de Rafael pour le diriger vers l'open space. Lisbon se trouvait derrière M. Hernandez.

- Rafael, on y va, tu viens ? Demanda le père en tendant sa main vers son fils
- Oui, papa ! S’exclama le petit garçon en sautant du canapé
Il prit la main de son père qui se tourna vers Lisbon pour la saluer en lui tendant la main et elle la lui serra avec fermeté.
- Merci de m’avoir reçu, agent Lisbon ; la remercia-t-il. Prévenez-moi si vous avez du nouveau.
- Je vous tiendrai au courant, monsieur Hernandez, vous avez ma parole ; promit-elle avec sincérité

Elle se tourna vers Rafael pour lui adresser un fin sourire rassurant en lui caressant les cheveux sous les yeux tristes mais attendris de Jane. Il se leva difficilement du divan en passant ses mains sur son costume puis s'avança vers eux. Lisbon avait perçu la tristesse du consultant, elle ne put s'empêcher de s'inquiéter pour lui.

Javier Hernandez se tourna vers le consultant.
- Merci de vous être occupé de mon fils ; le remercia-t-il
Jane balaya ses paroles avec un geste de la main en haussant les épaules en faisant « Ah… ».
Il détestait que les gens lui disent « merci » ce qui n’étonnait pas Lisbon qui sourit en pensant que son consultant aimait jouer les héros solitaires.
- J’espère qu’il ne vous a pas trop importuné ? Demanda Mr Hernandez, soucieux
- Non, ne vous en faites pas ; le rassura Jane. Vous avez un enfant adorable.

Hernandez lui sourit ainsi que le petit garçon qui lui fit « au revoir » d’un signe de la main auquel Jane répondit par une caresse dans les cheveux et les deux garçons partirent, laissant Jane et Lisbon presque côte à côte.

Teresa se tourna vers le beau blond et vit son visage sombre et triste.
- Jane, ça va ? S’inquiéta-t-elle
- On ne peut mieux. Mentit ce dernier en haussant les épaules
- Menteur ! Lança-t-elle en se mettant face à lui, qu’est-ce qui vous arrive ?
Il baissa les yeux en se pinçant les lèvres, le regard perdu puis soupira avant de répondre.
- Ma fille a… avait le même âge que Rafael quand elle est morte ; avoua-t-il difficilement
Lisbon le dévisagea un long instant, les yeux ronds puis abattus. Confuse elle baissa le regard.
- Oh mon Dieu ! Souffla-t-elle…Jane, je suis désolée…
Jane l’interrompit en levant la main doucement et la regardant dans les yeux.
- Non, Lisbon. Vous n’avez pas être désolée ; la rassura-t-il

Tous deux se turent pendant un instant, plus un mot ne fut échangé. Teresa n’osait pas ouvrir la bouche par peur de faire souffrir Patrick. Il était un homme brisé et torturé par son désir de vengeance et la mort de sa famille. Il pouvait être fragile comme de la porcelaine.
Son regard émeraude resta planté dans celui de l’océan de son consultant. Il sentit son cœur battre la chamade, une sensation qu’il croyait ne plus pouvoir être capable de ressentir après le décès de sa femme. Comme hypnotisé il ne pouvait décrocher de ce magnifique regard aussi brillant qu’une émeraude. Il n’est pas nécessaire de parler quand on a un regard qui en dit long pourtant Jane brisa le silence après avoir inspiré profondément.

- Vous avez appris quelque chose avec le mari ? Demanda-t-il, encore troublé
- Sa femme avait annulé un dîner de réunion avec la juge et la proc’ générale dans un restaurant pour se rendre au spectacle de son fils expliqua Lisbon
- Le soir de leur disparition ; comprit Jane
- Exact ; confirma Lisbon. Et attendez, ce n’est pas tout, j’ai demandé au mari quel était le conte préféré de sa femme…
- Ah ! Lisbon ! Je vois que vous faites des progrès sur ce que je vous ai appris. L’interrompit Jane avec un sourire amusé
Lisbon le transperça d'un regard noir en soupirant, agacée par ce ton qu’il avait l’habitude de prendre, mais rougit légèrement sous les yeux rieurs et attendris de Jane.
- Arrêtez de faire votre intéressant ! Dit-elle. Bon, je lui ai posé la question et vous ne devinerez jamais de quel conte il s’agit ! Lança-t-elle d’un sourire moqueur et un air de défi
Il fronça les sourcils en mordant les lèvres et touchant son menton.
- Hum… marmonna-t-il d’un air songeur… Aladin peut-être ?
Le sourire de Lisbon s’effaça remplacé par un air médusé.
- Comment vous le… commença-t-elle
- Vous me l’avez presque hurlé à l’oreille, ma chère Blanche-Neige ; répliqua-t-il d’un ton taquin avec un sourire au coin des lèvres

Lisbon lui lança un regard assassin et ouvrit la bouche pour répliquer mais fut coupée dans son élan par Rigsby qui arrivait. Il s’arrêta avec les poings sur ses hanches.

- Patron ! Intervint le grand brun
Les partenaires se tournèrent en même temps vers lui.
- On a retrouvé Sandra Hernandez au musée Crocker Art ; les informa-t-il…Elle est morte.
Le visage de Lisbon se décomposa à la nouvelle pendant que Jane se mordait les lèvres.

Musée Crocker Art, milieu d’un couloir du secteur des œuvres d’art du Moyen-Orient où des tableaux encombraient les murs peints dans un mélange de couleurs chaudes comme l’orange, le rose, le rouge ou le jaune.
Dans la pénombre de la salle, des agents en uniforme avaient leurs lampes torches pointées sur le sol où le corps sans vie de Sandra Hernandez vêtue d’une tenue orientale légère, bleu ciel, était étendue sur un tapis de soie orientale, poignets et chevilles attachés par une corde…

TBC...

Trop cool ! J'aime le passage entre patrick et Rafael c'est trop . Pis comment il énerve Lisbon en l'appelant Blanche Neige.

Trés touchant les moment entre Jane et rafael et Jane et Lisbon
"Son regard émeraude resta planté dans celui de l’océan de son consultant. Il sentit son cœur battre la chamade, une sensation qu’il croyait ne plus pouvoir être capable de ressentir après le décès de sa femme. Comme hypnotisé il ne pouvait décrocher de ce magnifique regard aussi brillant qu’une émeraude." J'aiime j'aimme et Re - J'aime !!!!!

EXTRA MEGA SUPRA PRESSÉE DE LIRE LA SUITE JA

Oh nan, j'avais presque cru que la femme allait être retrouvée. Je plains le petit garçon et son papa.

J'ai aimé la scène entre Jane et Rafael, c'est marrant et touchant à la fois.

Jane troublé par Lisbon?! Hummm hummm... que réserves-tu a ces deux là ?

Hâte d'en savoir plus =)

chapitre enfin lu

la femme n'est pas retrouvée à temps
pauvre mari et pauvre petit

j'espère que Lisbon va s'en sortir
j'ai pas envie du tout de la voir en blanche neige

vivement la suite :bounce:

super méga extra chapitre le moment de jane et le petit trop et le moment marquant le regard entre jane et lisbon so notre jane ne s'aurait entrain de tomber amoureu de lisbon :angel

Merci beaucoup Luna, MissA., Peanut, Jiisbon et Cassis pour vos commentaires.
Ca me touche beaucoup et toujours contente de voir que ça vous plaise

Wow ! Je vois qu'on a changé de couleur sur le forum J'adore trop la nouvelle déco , chapeau les artistes

Ah ah !! Patience... Patience... Vous découvrirez la suite ce week-end voir avant peut-être, je ne sais pas trop car je suis occupée en ce moment donc je verrai bien quand pouvoir vous poster la suite mais j'essayerai de ne pas vous faire attendre.

Encore tout le monde !!

On attendra le temps qu'il faudra pour avoir un chapitre d'enfer =).

Mince, j'étais persuadée d'avoir posté un coms
Un joli moment entre Jane et le petit garçon pendant que Lisbon se charge des mauvaises nouvelles.
Jane aurait-il un faible pour Lisbon

Johel a écrit:Mince, j'étais persuadée d'avoir posté un coms
Un joli moment entre Jane et le petit garçon pendant que Lisbon se charge des mauvaises nouvelles.
Jane aurait-il un faible pour Lisbon

je plussois pour tout, j'étais pourtant certaine d'avoir commenté
Jolie chapitre
Jane avec le petit, c'était mignon, et j'aime beaucoup la franchise du gamin sur Jane et Lisbon
par contre c'est triste pour le papa
maintenant, la suite :bounce: :bounce: :bounce:

Un chapitre assez beau et triste à la fois et la mère qui n'a pas été retrouver a temps ça va être dur pour Lisbon d'annoncer cette nouvelle a la famille

super chapitre

j'adore la scène ou jane et avec le jeune garçon et qu'il se souvient se sa fille

Après la petite discussion avec le garçon jane aurait-il des sentiment pour lisbon ?

Lisbon qui doit s'occuper des mauvaise nouvelles j'espère que se ne sera pas très dure pour elle d'annoncer la mort de la mère du petit garçon

tout le monde !

infiniment Peanut, Johel, Sweety, Coco & Jisbon25 pour vos commentaires qui me touchent beaucoup et ça fait plaisir de voir que ça vous plaise

Concernant la scène de Jane et de l'enfant, ça m'est venue ainsi en pensant au dialogue de Jane auprès des enfants, surtout dans les 2 premières saisons puis je me suis dit que ce serait une bonne opportunité pour que ce petit garçon et cette affaire de faire réfléchir notre Patou sur ses sentiments pour Lisbon. Et concernant Lisbon, j'ai fait ressortir son côté fragile, à l'écoute et compréhensible à la douleur des familles des victimes puis je m'aperçois que ça a marché

Sans plus attendre, voici la suite de ma fic
L'enquête progresse petit à petit dont le puzzle commence à prendre forme et vous allez voir à la fin qu'il va y avoir une p'tite évolution chez Jane, vous allez comprendre pourquoi

Merci à Johel pour la correction de ma fic

Bonne Lecture

_________________________________________________________________

Chapitre 9 :

- Jasmine dans « Aladdin » ; souffla Lisbon en regardant les photos de la scène de crime

Les agents ainsi que leur patronne se retrouvèrent dans l’open space autour de la même table de réunion où ils étaient quelques heures plus tôt pour un nouveau débriefing sur le décès du substitut du procureur, Sandra Hernandez. Lisbon était en bout de table, Jane à côté d’elle du côté gauche avec Cho tandis que Rigsby et Van Pelt se tenaient de l’autre côté de la table.

Un peu plus tôt dans la matinée, Teresa s’était enfermée dans son bureau, pour téléphoner au mari de Sandra Hernandez afin de lui annoncer la triste nouvelle. Le mentaliste, qui l'observait depuis l'open space, comprenait que la jeune femme veuille se retrouver seule mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle.
Maintenant Rigsby et Cho faisaient un résumé du rapport du légiste au sujet des premiers meurtres d’Amélie Bradshaw et de Susan Lewinsky. Cela confirma l’intuition de Jane – qui n’était pas d’humeur à savourer son moment de gloire disant qu’il avait encore et toujours raison…cette fois-ci il aurait préféré avoir tort.

Même s’il ne pouvait pas tirer grand-chose à partir de rapport de photos des victimes, le médecin légiste avait remarqué que son confrère de l’époque s’était trompé. Il affirma que son confrère avait mentionné que la première victime issue du conte de « La Belle et la Bête » avait été poignardée mortellement dans le dos, l’étranglement n'était pas la cause de la mort. Concernant la seconde victime d’ « Alice aux Pays des Merveilles », le médecin légiste avait observé les analyses toxicologiques du dossier pour conclure que la strangulation n’en était pas la cause réelle, Susan Lewinsky avait avalé une substance appelé le perchloroéthylène qui entraînait des symptômes de schizophrénie.

De son côté, grâce à ses nombreuses recherches, Van Pelt avait découvert que l’assassin avait des connaissances poussées en informatique pour pirater les archives du département de la justice, pour accéder au site de rencontres « Magic Story » et le faire rouvrir sur internet…heureusement il n’y avait pas beaucoup d’inscriptions.
Puis en faisant une recherche approfondie sur chacun des membres, la jolie rousse avait remarqué la présence de Leslie Mitchell, le mari de la juge Guberman mais aussi Audrey Guberman qui n’était pas inscrite, cependant, son lien IM avait été enregistré.

- Ce type est un vrai malade, dégénéré, patron ; grinça Rigsby
- Peut-être dégénéré mais pas bête ; rétorqua Cho. Il sait tout de vous.
- Et il risque de s’en prendre à vous, patron ; s’inquiéta Grace. Vous ne croyez que vous devriez être sous protection ?
- Je crois que Van Pelt n’a pas tout à fait tort, Lisbon ; affirma Jane d’un ton très sérieux. Ce n’est pas très prudent de vous de laisser seule.
- Oh, vous ça va ! Ne recommencez pas avec ça ! S’énerva-t-elle en s’adressant à ce dernier. Je suis assez grande pour me défendre toute seule, en quelle langue il faut vous le dire ?!
- Euh… commença-t-il…hésitant
- Oh ! La ferme Jane ! l’interrompit-elle froidement avant de retrouver un ton calme

Jane se tut et baissa les yeux d’un air boudeur et penaud comme un enfant se faisant gronder par sa mère après une grosse bêtise. Ses collègues le regardèrent d’un œil noir puis se tournèrent vers leur patronne, inquiets. Ils savaient au fond d’eux qu’elle était en danger même s'ils essayaient de ne rien laisser paraître. Quant à Teresa, elle devait admettre que son équipe n’avait pas tort…ce malade allait s’en prendre à elle. Gardant son sang-froid en prenant une profonde inspiration intérieure elle brisa le silence.

- Bon! concentrons-nous sur ce qu’on a, le légiste a rendu son rapport ?
- Le médecin légiste confirme que Sandra Hernandez est morte depuis plus de 10 heures ; intervint le grand brun. Mais il n’y avait pas de trace de strangulation autour du cou de la victime.
Lisbon fit les yeux ronds en dévisageant Rigsby avant de froncer les sourcils alors que Jane en fit autant d’un air songeur.
- Pourquoi changer tout un coup de scénario ? demanda Grace intriguée
- Il s’est peut-être rendu compte qu’on a déjà découvert sa stratégie ?! Supposa Cho
- Il est plus sûr de lui ; intervint Jane d’un ton sérieux. Parce qu’il s’approche de son but, de la personne qu’il veut atteindre.

Le consultant se tourna vers la jeune femme et tous les visages de l’équipe suivirent son regard vers leur patronne qui se sentit mal à l’aise avant de reprendre.
- Sinon, on a autre chose concernant la dernière victime ? demanda-t-elle
- Le Labo a trouvé le même somnifère que pour les autres victimes ; précisa Cho. Ils ont également trouvé du venin de Cobra.
- Jafar ! Firent Jane et Lisbon à l’unisson

Tous deux se jetèrent un regard surpris et embarrassé d’avoir répondu en même temps, Teresa détourna les yeux, mal à l’aise alors que Patrick la dévisageait avec un petit sourire au coin des lèvres. L’équipe, quand à elle, les observait à tour de rôle.
- C’est qui, ça ? Demanda Wayne, totalement désorienté
- Un méchant fou furieux dans le conte d’ « Aladdin » qui se transforme en serpent géant, en Cobra ; expliqua Lisbon, gênée
- Quand tu auras une fille, tu comprendras ; répliqua Jane d’un ton cynique et amusé

Jane lui adressa un sourire, qui était son arme d’auto-défense alors que Rigsby lui lançait un regard assassin. Grace se pinça les lèvres se retenant de rire et Cho resta stoïque en esquissant un petit sourire timide du coin des lèvres. Quant à Lisbon, elle leva les yeux au ciel d’un air agacé tout en se mordant les lèvres pour se retenir de sourire.

- Cho, Van Pelt, reprit Lisbon avec autorité. Allez au bureau du substitut du procureur et essayez de trouver des informations. Rigsby, gardez la baraque si jamais on a du nouveau.
- Compris, patron ! S’exclama le trio en chœur
Ils se levèrent ainsi que Lisbon pour exécuter les ordres.
- Et moi, je fais quoi ? demanda Jane, toujours assis
- On va au restaurant Firehouse, ça vous dit ? répondit-elle

Jane sourit et se leva de sa chaise avant de la pousser vers la table puis rapprocha soigneusement les pans de sa veste.
- Ca tombe bien, j’ai un petit creux et c’est moi qui invite ; dit Jane
- Je ne vous jamais dis qu’on allait manger un morceau ; répliqua-t-elle

Le consultant regarda la jeune femme d’un air surpris avant que son sourire s’efface en un millième de seconde. Elle en profita pour lui adresser un sourire moqueur et malicieux puis le regarda d'un air satisfait.
- Ah, ah ! Très amusant, Lisbon ! Fit Jane vexé
- Oui, je trouve aussi à voir votre tête ! Répliqua la brunette avec un sourire narquois. Venez, on va interroger les employés du Firehouse.

Elle tourna les talons avec un immense sourire taquin sous les yeux du blondinet qui resta à la dévisager d’un air médusé puis perplexe face à la réplique. Un sourire apparu au coin de ses lèvres lorsqu’il lui emboîta le pas, ravi de voir que sa patronne avait retenu les méthodes peu orthodoxes qu’il lui avait apprises durant toutes ces années de collaboration. Pourtant il ne pouvait empêcher l'inquiétude de revenir, constatant soudain qu’il s'était attachée à sa patronne, plus qu’il ne le croyait.

Sortant de ses pensées, il respira profondément en suivant Teresa dans le couloir jusqu’à l’ascenseur où elle appuya sur le bouton. Ils attendirent quelques secondes dans le silence en se jetant de légers coups d’œil sans jamais croiser le regard de l’autre.
Regard baissé et songeuse, une question brûlait les lèvres de Lisbon au sujet de ce que Jane lui avait dit...Elle ressemblait à Blanche-Neige. Pourquoi la surnommait-il ainsi ? Qu’est-ce qu’il lui faisait penser quelle et la princesse du conte de fées se ressemblaient ? Et pourquoi soudainement, il le disait avec un tel regard ? Un regard qu'elle ne lui connaissait pas.

Tout à coup, elle sursauta, sortant de ses réflexions, en frissonnant quand elle sentit quelqu’un lui souffler dans la nuque. Relevant la tête, elle vit le visage rieur de son consultant penché vers elle et comprit ce qu’il faisait. Elle le repoussa.

- Non, mais ça ne va pas ?! L’engueula-t-elle en le fusillant du regard, les joues rouges

La sonnerie de l’ascenseur retentit, les portes s'ouvrant pendant que Jane arborait un magnifique sourire rieur en observant les joues de Lisbon prendre une couleur rouge. Il adorait la voir mal à l’aise et ses joues s'empourprer comme une pomme qu’on aurait envie de croquer.

Il rit en la regardant monter dans l'ascenseur et lui emboîta le pas pour entrer. Les portes se refermèrent sur eux.

*

Bureau de Sandra Hernandez
Sacramento, Californie

Cho et Van Pelt perquisitionnaient le grand bureau du substitut du procureur.

Au fond de la pièce, au centre, se trouvait une grande bibliothèque en bois acajou de style baroque. Des livres de droit anciens reposaient sur les étagères. Pour compléter le décor un fauteuil en cuir à roulettes face à un bureau rectangulaire en bois acajou où une pile de dossiers occupait les deux coins du bureau. Un ordinateur portable au centre du bureau, un grand agenda en cuir bordeaux à côté et en face, deux chaises en cuir. A droite de la pièce, un canapé trois places en cuir marron, une petite table avec une lampe de chaque côté face à une fenêtre au fond de la salle.
A gauche, une petite cheminée occupait le milieu du mur, un grand miroir au-dessus, une autre bibliothèque en bois baroque envahie de dossiers classés à droite de l’âtre et à gauche, une autre fenêtre puis une chaise. A l’autre bout du bureau, deux commodes rectangulaires en bois acajou de chaque côté de la porte d’entrée, une lampe sur chacune et deux cadres photos présentant le visage souriant d’un petit garçon de 7 ans avec un homme d’environ 40 ans qui ne pouvaient être que son fils et son mari. Au sol, un grand tapis de soie tissé à la main, deux ou trois tableaux de peintres sur un mur de couleur blanc écru, un lustre baroque à cinq branches au plafond.

Les deux agents passèrent au peigne fin tout le bureau de Sandra Hernandez à la recherche de la moindre piste, du moindre indice qui pourrait les mener au meurtrier, pour l’empêcher de commettre un autre crime et éviter qu’il ne s’en prenne à leur patronne…Ils avaient le pressentiment qu’elle était la prochaine sur la liste.

Tandis que Cho fouillait dans la commode à droite de l’entrée, Grace regardait autour d’elle avant d’avancer vers le bureau de Sandra Hernandez. Elle se mit à feuilleter le grand agenda en cuir bordeaux sur la table.

- Eh ben, elle était organisée et maniaque en plus ! Constata Cho en refermant un tiroir
- Eh, Cho ! Viens voir ! L’appela la jolie rousse

Ce dernier se tourna vers sa collègue en voyant son regard sérieux et intrigué. Elle était penchée sur une sorte de cahier ressemblant à un agenda. Il s’avança vers elle. Quand il fut à côté d'elle il se pencha vers la trouvaille de Grace. Elle avait mit en évidence avec son index une note sur une page de l’agenda qui disait :


- Elle avait un rendez-vous hier, au restaurant Firehouse ; dit Van Pelt
- Un certain John Doe… Un inconnu ? Un amant ? Supposa Cho
- Ce n’est peut-être pas un amant, elle ne l’évoque pas sur les autres pages ; l'informa sa collègue
- Les femmes sont de grandes cachotières ; répliqua Cho en sortant son portable de la poche intérieure de sa veste. J’appelle Lisbon

Grace referma l’agenda en levant les yeux au ciel face à la remarque de son collègue qui composait le numéro de sa patronne pour la tenir informée de leurs trouvailles.

*

Restaurant Firehouse
Sacramento, Californie

- … Intéressant… Dit Lisbon au téléphone avec Cho

Jane marchait aux côtés de Lisbon qui était au téléphone. Il l'informait de ce qu’ils avaient trouvés lors de la fouille dans le bureau du substitut du procureur, Sandra Hernandez alors qu’ils pénétraient dans le restaurant.

Ils arrivèrent sur une immense terrasse où très peu de personnes mangeaient compte tenu du mauvais temps. L'ambiance était pourtant chaleureuse et intime. Des murs jusqu’au sol en briques rouges, des arbres majestueux dans de grands pots dans chaque recoin, une immense fontaine couronnée de fleurs au centre de la cour, des tables de différentes formes drapées d’une nappe bleu vert ou blanche et de deux ou quatre chaises en fer forgé dispersées dans la cour en laissant un espace.

- … Très bien, merci Cho ; remercia la brunette en raccrochant.

La jeune femme rangea son portable dans la poche droite de sa veste. Avec Jane, ils traversèrent la cour pour venir à la rencontre d’un serveur d’environ 40 ans, brun aux yeux noirs, assez musclé avec une barbe de deux jours, vêtu d’un costume composé d’un pantalon et gilet noir, chemise blanche, cravate noir et tablier noir qui débarrassait une table, posant les couverts sales sur son plateau d’argent.

- Excusez-moi ! L’interpella Lisbon en devançant Jane
Le serveur leva les yeux vers la jeune femme et haussa un sourcil avec un regard de prédateur, ce qui n’échappa pas à l’œil de Jane qui resta impassible en s’arrêtant à côté de sa patronne.
- Bonjour monsieur, dame ! Les salua-t-il. Vous avez réservé ?
- On aurait bien voulu mais ça ne convient pas au style de madame qui est plus simple, sage et romanesque ; répliqua Jane
Lisbon le fusilla du regard alors qu’elle montrait son badge au serveur.
- Agent Lisbon et monsieur Jane, nous sommes du CBI ; se présenta-t-elle
- Waouh ! S’étonna le serveur. J’ai parlé avec votre collègue, la grande rousse hier soir au pub « Vere’s Irish ». Aillil enfin, Eli Sullivan.
- Nous voudrions parler à quelqu’un qui aurait vu la juge Audrey Guberman et le procureur général, Tanya Roberts avant qu’elles ne disparaissent, il y a trois jours ; expliqua Lisbon avec autorité.
- Euh… Oui, je les ai vues ; répondit Eli. Elles étaient toutes les deux à cette table du fond.
Il leur montra avec son doigt une table du fond près d’un grand arbuste, comme si cette table pouvait vous mettre à l’abri des regards.
- Comment elles étaient à votre avis durant leur conversation ? Demanda Jane sérieux
- Elles étaient assez tendues, et chuchotaient comme si elles se méfiaient de quelqu’un qui pourrait les entendre ; lui répondit Sullivan
Jane le regarda d’un œil méfiant en marmonnant un « hum… » en se pinçant les lèvres.
- Savez-vous si vous avez vu une certaine, Sandra Hernandez ? Reprit Lisbon
Le serveur fronça les sourcils faisant mine de réfléchir et répondit.
- Ah oui ! Euh… elle était là ! Elle était seule et attendait quelqu’un.
- Vous avez vu avec qui elle était ? Interrogea Teresa
- … Un homme est venu restant debout mais je n’ai pas bien vu son visage, il avait relevé le col de son manteau et avait la tête baissée ; s’excusa-t-il d’un air désolé
- Elle était comment avec cet homme ? Calme ? Souriante ? Angoissée ? questionna le beau blond
- Assez angoissée, on aurait dit qu’elle avait peur de lui, lui répondit Eli
Lisbon croisa le regard de Jane face à cette dernière réponse puis ils se tournèrent vers le serveur.
- Bien, merci de votre coopération monsieur Sullivan. Le remercia-t-elle
- Je vous en prie, jolie madame. Fit Sullivan avec un sourire

Lisbon tourna les talons avec un sourire en coin face ce léger compliment du serveur qui retourna à sa tâche en observant Teresa de dos. Jane observait cet Eli Sullivan d’un mauvais œil avec sa façon de regarder d’un air prédateur et voyeur sa patronne. C’était une chose qu’il ne supportait pas chez les hommes d’aujourd’hui…Ils considéraient les femmes, surtout Teresa Lisbon, comme un bout de viande alors que c’était une personne unique, un être humain qui méritait d’être aimé.

- Jane ? Entendit-il au loin

Il sortit de ses pensées puis vit sa patronne à quelques mètres de lui qui l’attendait et lui fit signe de la main de venir. Il lui répondit par un hochement de tête. Le consultant regarda le serveur une dernière fois avant de tourner les talons et rejoignit Lisbon.

TBC...

L'enquête progresse...
Ne serait pas une pointe de jalousie que ressent Jane quand le serveur "mate" Lisbon...
Hâte de lire la suite

Johel a écrit:L'enquête progresse...
Ne serait pas une pointe de jalousie que ressent Jane quand le serveur "mate" Lisbon...
Hâte de lire la suite

entièrement d'accord avec Johel

J'ai une idée folle qui m'a traversé l'esprit au sujet d'Eli. Ce serait pas lui le tueur des contes de fées? Parce que un regard prédateur, ça veut bien dire ce que ça veut dire, Teresa est une proie...

En tout cas, un Jane jaloux c'est mignon =) Et j'aime toujours les réparties entre lui et Lisbon ^^

Et Cho m'as fait rire avec son "Les femmes sont des cachotières". Je le voit très bien dire ça dans la série xD

Hâte de lire la suite =)

trés bon chapitre c j'aime bien la jalousie de jane à l'égard de lison encor

La jalousie quoi de plus révélateur ? C'est trop mignon , les choses s'intensifies:wub: ! VLS VLS

Johel, Jiisbon, Peanut, Cassis et MissA. pour vos commentraires
Contente de voir que ça vous plaise puis d'apercevoir que Jane jaloux fait un succès on dirait

Hum hum... J'adore ton idée de coupable Peanut et ce n'est pas à écarter mais vous en serez plus sur l'identité du coupable dans pas longtemps.

J'ai encore environ deux ou trois chapitres à écrire mais je posterai deux chapitres ce week-end vue que c'est férié autant vous faire plaisir

Hahaaaaaaaaaaa aurais-je mis le doigt dessus ? ^^

En tout cas on va patienter tranquillement pour avoir la suite !

Hum....hum...Jane Jaloux hou ! hou ! intéressant Très bon chapitre miss

Vivement la suite...cool deux chapitres youpi j'ai hâte de lire ça

Je viens de découvrir cette fic aujourd'hui et je suis déjà accro!

intéressante la jalousie de Jane... Vivement les deux prochains chapitres!!

Bonsoiiirrr à vous

beaucoup Coco & Geselp (bienvenue sur le fo' ) pour vos commentaires et encore à vous autres précédemment !

Comme promis, voici la suite de ma fic
Un chapitre un peu ouvert sur les sentiments de nos deux héros préférés ainsi qu'une pensée de Rigsby puis un léger rebondissement à venir mais je vous laisse découvrir par vous-même
Je posterai le prochain chapitre Lundi de la Pentecôte

Merci encore à Johel pour la correction de ma fic

Bonne Lecture

_________________________________________________________________

Chapitre 10 :

QG du CBI
Sacramento, Californie

Pendant ce temps, au QG du CBI, après deux barres chocolatées grignotées, Wayne Rigsby était assis à son bureau occupé à lancer sa balle en l’air afin de tuer son ennui. Il ne supportait pas de rester clouer à une chaise face à son poste, tout seul à ne rien faire à part remplir la paperasse et à répondre au téléphone alors que les autres étaient sur le terrain, ce n’était pas du tout son fort de rester assis les bras croisés. Mais c’était comme ça. Les ordres étaient les ordres. Cependant, il se demandait ce que ses collègues avaient bien put trouver ainsi que ce que la visite de sa patronne avec son ami consultant avaient donné.

En parlant de sa patronne, même s’il se faisait toujours du souci pour Grace -ses sentiments pour elle restant omniprésent- le grand brun s’inquiétait surtout pour sa patronne. Cela faisait des années que Wayne était sous les ordres de cette femme à fort caractère, battante, persévérante, tolérante et exemplaire. C’était grâce à elle qu’il avait put acquérir les qualités qu’il fallait pour devenir un excellent agent du CBI, il ne la remercierait jamais assez pour ce qu’elle lui avait appris. Aussi le grand costaud s’inquiétait, il avait remarqué à quel point elle était touchée par cette affaire, certes il n’était pas mentaliste comme Jane, mais il avait quand même un pressentiment.

En parlant de mentaliste Rigsby avait remarqué quelque chose d’étrange chez Jane depuis un moment, comme sa façon de regarder Lisbon, de lui parler, de la faire sourire et rire… enfin, son comportement était bizarre et il n’osait pas en parler avec lui car il se doutait bien qu’il allait nier en bloc puis noyer le sujet jusqu’à devenir un infernal.
Il ne pouvait évoquer le sujet avec Grace, il allait passer pour un parano. Quand à Cho, il ne se mêlait jamais des affaires des autres tant que ça ne nuisait pas au boulot, il ne ferait aucun commentaire.
Parler à sa patronne, ce n’était même pas envisageable…il risquerait une engueulade…Elle l'enverrait paître en lui disant que s’occuper de ses affaires…voir qu’il y avait rien entre Jane et elle.

« Autrement dit, si je parle, personne me croirait et je passerai pour le roi des abrutis donc je ferme mon clapet… super ! » Pensa-t-il ironique

Tout à coup, le téléphone sonna le faisant sursauter. Il n'eut que le temps de se raccrocher à son bureau alors que sa chaise basculait. Wayne inspira profondément afin de reprendre ses esprits en maudissant pendant quelques secondes celui ou celle qui avait osé lui faire peur ainsi puis finit par décrocher dès la deuxième sonnerie.

- CBI ! Agent Rigsby ! S’annonça-t-il avec professionnalisme



En se dirigeant vers le SUV noir garé le long du trottoir juste devant le restaurant Firehouse, Jane et Lisbon marchèrent côte à côté sans un mot, ce qui parut bizarre à la belle brunette qui d’habitude, entendait parler son consultant sans relâche. Il évoquait toutes les possibilités sur l'affaire en cours, il parlait de l’assassin, de sa motivation et son mobile pour tuer. Mais pas là, il lui parut très songeur et vit ses traits entre ses sourcils bien prononcés comme s’il était en colère avec ses mains dans les poches de sa veste. Contre qui ? Et pourquoi ? Ca, elle l’ignorait encore.

Quant à Jane, plongé dans ses pensées, il sentait le regard de Lisbon posé sur lui et c’était justement à elle qu’il songeait après leur entretien avec ce serveur, Eli Sullivan. Le blondinet n’avait guère apprécié le regard du serveur sur la jeune femme, sa façon de la regarder comme s'il s'était agit d'un objet ou d'un morceau de chair fraîche. Il n’arrivait plus à comprendre la gente masculine actuelle. La façon dont les hommes regardaient les femmes, ils ne jugeaient que par le physique alors qu’une femme était un être humain complexe, voulant donner de l'amour et en recevoir. Il ne comprenait pas plus les femmes qui vénéraient ce genre de type alors qu’elles méritaient mieux et misaient tout sur leur apparence. Lisbon était différente de celles-là, il ne l'en appréciait que plus.

En parlant d’elle, Jane s’inquiétait sérieusement pour cette merveilleuse femme depuis le début de cette affaire. Il ne pouvait pas savoir à quel point ça la touchait mais il sentait que cela la pouvait la rendre vulnérable, très préoccupée, elle le prenait très à cœur.
Depuis la mort de Bosco ou récemment depuis l’affaire avec son frère, le mentaliste n’avait jamais vu Lisbon aussi fragile émotionnellement, laissant ses sentiments prendre le dessus…comme lui lorsqu’il s’agissait d’une enquête sur John Le Rouge, néanmoins, c’était différent.
Contrairement à la belle brunette, Jane tenait à faire cavaler seul, prendre ses distances avec l’équipe surtout avec Lisbon, il ne voulait pas les mettre en danger, surtout mettre la vie de sa patronne. Que John Le Rouge s’en prenne à elle il ne le supporterait pas. De la perdre ou qu’il lui arrive quoi que ce soit, il ne se le pardonnerait jamais. Depuis quelques temps, Jane percevait des choses qu’il croyaient disparues à jamais avec la mort de sa femme. Des sensations qu’un homme pouvait ressentir à l’égard d’une femme comme le cœur qui battait la chamade, l’envie de la protéger et d’être auprès d’elle. La façon qu'il avait de s’inquiéter pour elle, lui parler, la faire rire ou sourire, la regarder comme quelque chose d’admirable ou de précieux à ses yeux comme s’il était… amoureux ?!

Il se rendait compte que c’était ça la question qui faisait son chemin dans son esprit : Avait-il des sentiments pour Teresa, plus qu’il ne l’aurait put imaginer ? Eprouvait-il plus que l’amitié pour cette merveilleuse femme, éprouvait-il…de l’amour ?

Jane cherchait à nier l'évidence, ignorer ce qu’il éprouvait à l’égard de sa patronne…Leur relation quand il avait perdu la mémoire, l'avait fait se sentir tout à coup plus proche d’elle. Quand Lisbon n’était pas là, Jane sentait comme un grand vide en lui comme si une partie de lui s’était envolée.
Lors de l'enquête avec Erica Flynn, lorsqu’elle l’avait embrassée, il avait retrouvé des émotions perdues mais ses pensées étaient tournées vers Teresa Lisbon, son visage remplaçait celui d'Erica dans son esprit. Il comprenait maintenant pourquoi il avait repoussé Erica. Etait-ce à cause d’elle que Lisbon s'était comportée de manière différente durant l’enquête ? Etait-ce Erica Flynn la vraie raison ?
Tout à coup Jane réalisait qu'il n'était pas le seul à avoir des sentiments, mais, même s'il devait reconnaître que c'était troublant, il ne se sentait pas prêt pour une nouvelle relation amoureuse, pour aller de l’avant. Pas encore.

Lisbon pouvait observer qu’il était ailleurs, ce n'était pas difficile à voir, elle avait un bon professeur. Elle avait appris à le connaître, à découvrir qui il était vraiment derrière son masque de gamin, puéril, emmerdeur, borné et arrogant…Un homme brisé, torturé et obsédé par sa soif de vengeance.
Pourtant au fil des années, elle avait appris à l'apprécier tel qu'il était, malgré ses tours de passe-passe, bien qu’il ait franchit toutes les bornes en n’ayant pas peur de dire ce qu’il pensait des gens surtout des politiciens véreux, des bourgeois radins. Elle l'appréciait malgré les dépôts de plaintes qu’elle recevait sur son bureau, malgré les excuses qu'elle devait présenter, les pots cassés qu'elle devait réparer, sa carrière qu'elle risquait pour lui…Elle l'appréciait malgré l'exaspération qu'il ne manquait pas de lui faire ressentir.

Elle se souvenait de son cœur cessant de battre, une boule au fond de sa gorge, les larmes lui montant aux yeux, la peur de le perdre monter d’un cran quand elle avait vu son corps flotter sur cet étang…Elle se souvenait quand elle s’était précipitée vers lui pour le secourir. Lorsque les ambulanciers étaient en train de le réanimer, elle avait prié de tout son cœur pour qu’il revienne à lui, elle avait eut une peur effroyable de le perdre à tout jamais.
Plus tard, lors de son amnésie passagère, la jeune femme avait était surprise de découvrir son consultant sous un autre jour…découvrir une personnalité qu’elle avait imaginée du fait de son ancienne "profession" mais qu'elle ne pensait pas voir. Un séduisant arnaqueur, plein de gouaille et…heureux de vivre.
Un moment elle s'était surprise à envisager quelque chose avec ce Jane avant que la culpabilité ne la prenne, elle ne devait pas profiter de sa faiblesse, ses sentiments naissants pour lui ne l'autorisait pas à profiter de son état. Elle savait qu'elle ne pouvait pas le laisser dans l'ignorance de son passé. Elle était consciente qu'elle allait le faire souffrir, mais elle devait lui faire retrouver la mémoire. Elle s’était maudite de l'avoir fait revenir dans son ancienne maison, pour revoir le smiley de sang sur le mur de sa chambre et le matelas solitaire où il dormait, mais c'était pour son bien.
Elle refusait encore les sentiments qui s'immisçaient lentement en elle. Elle luttait pour lui cacher lorsqu'il s'était rapproché cette femme vénéneuse du nom d’Erica Flynn. Elle avait ressentit comme une colère émotionnelle, un autre mot se faisait jour dans son esprit mais elle ne voulait pas le reconnaître…jalousie…quand elle avait sentit qu’il s’était passé quelque chose entre eux. Etait-elle jalouse de cette femme ? Jalouse de voir son consultant avec une autre femme ?

Elle chassa cela de son esprit. Quand bien même Jane pourrait ressentir quelque chose pour elle, il n’était pas prêt à aller de l’avant, à s’engager dans une relation amoureuse avec quelqu’un…Il y avait sa femme qu'il aimait toujours. Il y avait son alliance…
Sentant que le silence devenait trop pesant, la mettant légèrement mal à l’aise, Lisbon se pinça les lèvres et finit par parler d'un ton léger afin de détendre l’atmosphère.

- Qu’est-ce qu’il y a Jane ? Vous avez perdu votre langue tout à coup ?
Il s’arrêta net et se tourna vers elle en lui tirant la langue avec un regard vide et rieur à la fois.
- On ne peut pas perdre sa langue, Lisbon. D'ailleurs pourquoi avoir inventé une expression qui n’a pas de sens ; repris-t-il d’un ton songeur et bougon.
Le consultant secoua la tête et s’apprêtait à rebrousser chemin lorsque Lisbon leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération et le retint par le bras.
- Je peux savoir ce qui vous arrive ? Lui demanda-t-elle en le regardant d’un air grave sans quitter ses yeux

Jane plongea son regard dans le sien en la dévisageant. Il pouvait lire dans ses yeux émeraude brillants du sérieux, de l’inquiétude puis autre chose de plus profond à son égard. Il en fut troublé au point de frissonner. Il n’aimait pas la voir ainsi, ça le rendait malheureux, il détourna son regard en baissant la tête devant Lisbon.

- Vous pensez encore à John Le Rouge, n’est-ce pas ? Reprit-elle. Concentrez-vous sur cette affaire et laissez votre égo de côté.
Le consultant releva la tête en la secouant et en ricanant sous le regard perplexe de sa patronne.
Il la regarda un moment avant de reprendre d'un air sérieux.
- Et vous, que faites vous depuis le début de cette affaire ? lui répondit-il en la regardant dans les yeux. Celui qui a commis ces meurtres, il y a environ cinq ans cherche à se venger, à vous punir et risque de s’en prendre à vous ! Et vous vous taisez, vous vous repliez sur vous-même…comme moi !
- Jane ! Ne recommencez pas avec ça ! Supplia Lisbon, dans un soupir d’exaspération
- Je suis comme ça, Lisbon ! S’exclama-t-il. Je me fais un sang d’encre pour vous parce que vous ne ressemblez plus à celle que je connaissais avant cette histoire. Vous n'êtes plus rationnelle, vous réagissez…
- Parce que quand vous avec votre orgueil blessé et votre idée stupide de vengeance, vous pensez que vous êtes rationnel quand il s’agit de John Le Rouge ?! S’énerva-t-elle en le regardant froidement. Alors gardez vos leçons de moral !

Pendant un instant, le beau blond se tut, la regardant dans les yeux avec dureté puis il soupira d’un air triste en secouant la tête. Il songeait aux options qui s'offraient à lui pour lui répondre.
La première, serait de lui parler de son ennemi. Lui dire qu’il attraperait John Le Rouge et qu’il n’hésiterait à lui faire subir le même sort que sa femme et sa fille et qu’elle ne parviendrait pas à l'empêcher, qu'elle le savait. Qu’il aille en prison ou pas, qu’il meurt ou pas, il ferait tout pour le retrouver et le tuer, il en avait fait la promesse sur la tombe de sa famille. C’était l'option pour soulager son esprit torturé.

La deuxième serait de lui avouer qu’il ne s’agissait pas de son pire ennemi mais d’elle, qu’il était réellement inquiet pour elle, qu’il serait toujours là à ses côtés pour la protéger et la sauver qu’elle le veuille ou non et quoi qui puisse arriver. Il ne se le pardonnerait jamais s’il lui arrivait quoi que soit, s'il ne tenait pas la promesse qu'il s'était faite le premier jour où il l’avait rencontré. C’était la voix de son cœur.

Jane prit une profonde inspiration et reprit un ton plus calme.
- Ecoutez, Lisbon, je… commença-t-il
Une sonnerie de portable le coupa dans son élan. C’était le téléphone de sa patronne. Celle-ci le saisit dans la poche droite de sa veste et décrocha rapidement.
- Lisbon ! fit-elle sèchement.
- Patron !? Repris une voix masculine, celle de Rigsby. Il y a quelqu’un qui souhaiterait vous parler, il dit que c’est extrêmement urgent.
- Il a mentionné son nom ou vous a dit pourquoi ? Demanda Lisbon en fronçant les sourcils
- Ni l’un ni l’autre, seulement qu’il veut à tout prix vous parler répondit son collègue
La jeune femme jeta un œil vers son consultant qui fronçait les sourcils, intrigué par ce qui se passait. Elle hésita un instant faisant mine de réfléchir et soupira.
- Passez-le-moi, Rigsby; demanda-t-elle
- Tout de suite, boss ! Dit-il
- Merci. Le remercia-t-elle

Le grand brun s’exécuta en appuyant sur une touche, revoyant l’appel anonyme au portable de sa patronne qui entendue un « bip » annonçant que l’inconnu était au bout du fil.
- Ici, l’agent Teresa Lisbon, du CBI ; s’identifia-t-elle. Vous vouliez me parler ?
- Ah ! Bonjour Teresa ! Fit une voix masculine dans un souffle…ça fait du bien t’entendre ta voix après tout ce temps !
En entendant cette voix, Lisbon se figea. Elle reconnut son correspondant. Son agresseur, celui qui avait débarqué chez elle et l’avait frappé après qu’il ait découvert qu’elle était flic avant qu’elle ne lui tire dessus pour se défendre.
- Arnold Chase ! Souffla-t-elle
En entendant sa patronne dire ce nom, Jane fit les yeux ronds en la fixant avec stupeur, inquiet de savoir que l’homme qui avait osé lever la main sur elle, pouvait appeler après toutes ces années.
- Tu ne m'as pas oublié. Reprit Chase
- Qu’est-ce que vous voulez ? Demanda-t-elle, durement
- J’ai vu les infos à la cafétéria de la prison au sujet de ces meurtres, expliqua son interlocuteur. J’ai des choses qui pourraient t’intéresser.
- Allez-y, je vous écoute. Dit-elle, impatiente mais pleine d’espoir
- Non, pas au téléphone. Ta ligne est sur écoute ; l'informa Chase. Viens donc à la prison immédiatement, seule et je te dirai ce que je sais puis j’ai envie de te revoir.
- Et si je n’en avais pas envie ? Rétorqua-t-elle sèchement
- Tu ne sauras jamais qui veut te tuer comme il a tué ces femmes ; prévint-il

Jane dévisageait Lisbon, inquiet de savoir ce que cet Arnold Chase était en train de lui dire. Elle devenait soudain craintive, hésitante et pensive à la fois. Lisbon réfléchissait à la demande de Chase. Elle se rendit compte qu’elle n’avait pas le choix.
- Très bien, j’arrive ! Soupira-t-elle avant de raccrocher et se tourna vers Jane
- Qu’est-ce qui se passe ? S’inquiéta Jane
- Arnold Chase… commença-t-elle
- … Celui qui a osé vous frapper et que vous avez envoyé en prison ? Continua-t-il
Lisbon acquiesça d’un hochement de tête.
- Il veut me voir à la prison, il sait quelque chose et me demande de le voir…Seule ; expliqua la brunette
- Pas question ! Fit Jane fermement…Je viens avec vous.
- Jane ! Ne faites pas l’enfant, Arnold Chase a exigé de me voir seule ! S’opposa Lisbon
- Lisbon, commença-t-il en la regardant dans les yeux. Je ne suis pas flic, un simple consultant, laissez-moi vous aider à voir si cet Arnold Chase vous a menti ou pas sur ce qu’il sait. Vous savez aussi bien que moi ce qu'il a en tête, si vous allez le voir seule, il ne vous dira rien, il veut juste passer un moment avec vous…s'offrir un plaisir visuel…
Il marqua une pause sous le regard perplexe de Lisbon.
- Jane… commença-t-elle d’une voix douce. Je suis assez grande pour me défendre.
- Ce n’est pas ça qui va me faire changer d’avis, Lisbon. Avoua-t-il. Je ne supporterai pas qu’un homme tel que lui puisse vous traiter ainsi.

Elle fut surprise en voyant dans son regard une telle détermination, gravité et autre chose de plus…profond. Pour la toute première fois elle se sentit frissonner. Malgré son trouble elle ne put s'empêcher de penser qu'elle avait en face d'elle une tête de mule…. Elle soupira d’exaspération.

- Montez ! Fit-elle

Alors qu’elle s’éloignait de lui pour s’installer au volant du SUV, Jane fit un sourire au coin content d'avoir réussit à convaincre Lisbon puis la rejoignit dans le véhicule en prenant place côté passager avant que la voiture ne démarre…

TBC...