Il était une fois... un crime ^
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Re: Il était une fois... un crime ^
nan tu peux pas t'arrêter là "leurs lèvres se touchèrent à peine quand..." je veux la suite
lisbon qui accepte enfin d'être protéger
tu ma tué avec cette phrase: L’opération « Blanche-Neige » est lancée, les nains, préparez-vous ! Fit Jane à l’équipe avant de raccrocher "
je veux la suite
lisbon qui accepte enfin d'être protéger
tu ma tué avec cette phrase: L’opération « Blanche-Neige » est lancée, les nains, préparez-vous ! Fit Jane à l’équipe avant de raccrocher "
je veux la suite
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: Il était une fois... un crime ^
ma JA je suis désolée de toujours commenter en dernier
alors que dire de ce chapitre? et bien il est super, comme les autres.
Finalement Jane trouve un moyen de protéger Lisbon et elle ne semble pas être contre.
J'adore l'arrivée de Cho au motel, et surtout celle de Risby et Grace
Et puis la réaction de Jane lorsque Lisbon arrive en serviette, c'est un homme après tout, il est sous le charme de la brunette, mais pour lui c'est plus que ça
et cette dernière phrase ==> leurs lèvres se touchèrent à peine quand
mais il a fallut que tu coupe là
il me faut la suite, et vite
alors que dire de ce chapitre? et bien il est super, comme les autres.
Finalement Jane trouve un moyen de protéger Lisbon et elle ne semble pas être contre.
J'adore l'arrivée de Cho au motel, et surtout celle de Risby et Grace
Et puis la réaction de Jane lorsque Lisbon arrive en serviette, c'est un homme après tout, il est sous le charme de la brunette, mais pour lui c'est plus que ça
et cette dernière phrase ==> leurs lèvres se touchèrent à peine quand
mais il a fallut que tu coupe là
il me faut la suite, et vite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Il était une fois... un crime ^
Rhhaaaaaaaaaaaa je deteste l'orage a cause de lui sa fait 3 jours que j'ai pu internet et que je n'ai pas pu lire se SUPER chapitre avant !!!! Mais OMG CE CHAPITRE EST MERVEILLEUUUUUUX ! Par contre tu es vraiment sadique de couper comme sa alors que nous on meurt d'impacience d'avoir la suite ! Mais on t'aiime quand même evidemment !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
Bonsoir tout le monde
Johel, Peanut, Caly (ton com me fait déliré ), Geselp, Cassis, Luna, Jisbon25, Sweety & MissA. pour vos commentaires qui me touchent beaucoup
Hihihihi (petit rire sadique ) J'adore trop vos réactions vers la fin et ça ne m'étonne pas du tout Ben, vous avez cru quoi ? Que le 3B ("Bing Bang Bed" et je l'ai piqué dans Bones ) allait se faire maintenant ? Hihihi, raté Puis j'aime bien ça, interrompre comme ça fut que c'est ainsi qu'on fait dans la série autant le faire hihi
Voici la suite
Euh... il ne vaut mieux pas vous livrer un indice ou quoi que ce soit avant de lire parce que je tiens trop à ma peau puis par pitié ne me tuez pas
Cependant, je peux vous dire qu'il reste plus que trois chapitres + l'épilogue que j'écris en ce moment
Puis Johel pour la correction
Bonne lecture Sur ceux... je sors
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Leurs visages ne se trouvaient qu’à quelques millimètres l’un de l’autre, Lisbon se mit à fixer les yeux océan et les lèvres de Jane. Leurs nez se touchèrent et leurs souffles chauds se mélangèrent. La jeune femme ferma les yeux en approchant ses lèvres de celle de son consultant qui avait les yeux mi-clos. Leurs lèvres se touchaient à peine quand…
Quand… Toc…Toc…Toc…
Quelqu’un frappa à la porte de la chambre. Lisbon et Jane sursautèrent, reculèrent l’un de l’autre, les joues en feu, détournant leurs regards d’un air mal à l’aise. Le beau blond se passa une main dans ses boucles blondes tandis que la belle brunette baissait la tête, cachant ses joues rouges écarlates derrière ses cheveux et se maudissait d’avoir put se laisser aller ainsi alors qu’il était encore en deuil de sa famille ainsi qu’en quête de cette foutue vengeance contre John Le Rouge.
- Je… euh… je… je suis désolée ; bredouilla-t-elle gênée
- Non, Te… Lisbon. Ce…ce n’est rien, c’est moi je… Bafouilla-t-il tout aussi troublé.
Un silence pesant et embarrassant régna dans la chambre. Ni l’un ni l’autre n’osait se regarder après ce qui venait de se passer. Lisbon fut assez étonnée d’entendre Jane commencer à l’appeler par son prénom mais ne le montra pas. Jane se racla la gorge afin de s’éclaircir la voix toujours aussi embarrassé.
- Je… Je vais ouvrir. C’est sûrement le dîner qui… qui arrive ; bredouilla t-il avec un sourire nerveux
- Oui. Se contenta-t-elle de dire, mal à l’aise
- Vous… vous devriez vous mettre… mettre au chaud… vous… vous allez attraper froid. Bégaya Jane
Teresa acquiesça. Le mentaliste s’éloigna d’elle en se pinçant les lèvres dans un soupir sous les yeux de sa patronne. Elle leva les yeux au ciel en serrant les dents et se traitant d’idiote avant de pivoter afin de faire demi-tour et s’enferma dans la salle de bain en frappant son poing sur le lavabo.
- Mais quelle idiote ! S’insulta-t-elle en levant les yeux au ciel et les mains sur les hanches
- Oh ! Espèce d’idiot ! Se maudit Jane en tapant sa main sur son front. Aïe !
Jane fronça les sourcils en posant sa main sur le front après s’être fait mal en se tapant dessus assez violemment. Il s’en voulait de s’être laisser aller, de se laisser embrasser par Lisbon même s’il en avait envie…Oui, il voulait l’embrasser mais il pensait à sa famille. Il se mit à tourner son anneau doré autour de son annulaire gauche.
Il reprit son souffle, inspira profondément et expira, boutonna sa chemise où Lisbon avait laissé de légère trace humides, en se dirigeant vers la porte puis l’ouvrit en tombant nez à nez avec le serveur du pub irlandais et serveur du restaurant Firehouse qui regardait sa partenaire d’un air prédateur. Aillil Sullivan avec un large sac beige avec le nom du restaurant écrit en vert tout en majuscules.
- Ah ! Bonsoir monsieur Jane. le salua Aillil d’un air surprit
- Bonsoir Aillil, c’est ça ?! Fit le consultant d’un air hypocrite en pointant son index dans sa direction
- Oui. Acquiesça ce dernier
Soudain, les deux hommes entendirent une porte qui s’ouvrait. Ils tournèrent automatiquement la tête vers l’intérieur de la chambre puis aperçurent Teresa sortir de la salle de bain. La jeune femme était vêtue de la chemise de Jane trop grande pour elle mais qui lui arrivait jusqu’à la moitié de ses cuisses, lui tenant chaud. Elle avait ramassé sa chevelure ébène humide dans un chignon. Aucun des deux hommes ne pouvait détacher son regard de Teresa tant elle était belle.
Elle stoppa net avec malaise et stupéfaction en voyant l’inconnu. Elle reconnut le serveur avec lequel elle avait parlé plus tôt, alors qu’elle était sur le point de commettre l’erreur la plus irréparable et dangereuse de sa carrière, de sa vie mais celle dont elle avait tant envie, tant rêvé depuis si longtemps. La jeune femme fut horriblement gênée de voir les regards de son consultant et du serveur posés sur elle.
- Bonsoir ! Salua-t-elle en s’adressant à Aillil Sullivan
- Bonsoir. Répéta le concerné
Sullivan regarda perplexe et amer Teresa et Patrick à tour de rôle. La façon dont ils se regardaient, comment ils étaient habillés…Le serveur commençait à y voir un peu plus clair…Il fit les yeux ronds.
- Oh ! Je vous dérange peut-être !? Observa Sullivan d’un air étonné et railleur
Jane pivota la tête vers lui, d’un air embarrassé alors que Lisbon était aussi mal à l’aise que son consultant.
- Oh euh… Non, ce n’est… ce n’est pas du tout euh… Bégaya Lisbon mal à l’aise
- Ca vous gêne que j’héberge une amie pour la nuit, Aillil ? Demanda Jane sèchement
- Eli ! Non, non, pas du tout. Puis ça ne me regarde pas. Lui répondit-il avec indifférence
- Pour la fin, vous avez raison ; fit Jane sur un ton pince-sans-rire
Pendant que le mentaliste fouillait dans la poche de son pantalon pour sortir une fine liasse de billets, Sullivan jeta un coup d’œil par-dessus son épaule afin de voir Teresa qui croisait ses bras contre sa poitrine en détournant les yeux avec embarras et exaspération. Patrick se tourna vers le serveur en lui montrant quatre billets pliés en deux entre deux doigts avec un regard froid puis siffla.
Le serveur se tourna vers lui dans un sursaut avant de soupirer d’agacement.
- Ah ! Merci. Fit Sullivan sarcastique en prenant son argent des mains de Jane
- Un petit pourboire pour vous ; dit le consultant en montrant un billet de 20 dollars
Jane lui mit son pourboire dans le poche de son pantalon, lui de tapota la poitrine en glissant une petite chose carré dans la poche de son gilet avant de lui saisir le sac de sa main.
- Au revoir, madame Lisbon. Fit Sullivan en ignorant Jane
- Au revoir. Répondit-elle
- A bientôt. Fit Jane sarcastique
Sullivan acquiesça sans trop faire attention puis s’en alla pendant que le consultant fermait la porte et se tournait vers Lisbon.
- Une petite faim, Lisbon ? demanda-t-il en posant le sac sur la table
Lisbon soupira en levant les yeux au ciel avec exaspération avant de s’avancer vers lui pour l’aider à déballer.
Dehors, la pluie avait cessé. En haut des escaliers, Aillil Sullivan observait avec colère et dégoût par la fenêtre dont les rideaux n’étaient pas tirés, cet homme blond, ce "rigolo" aux côtés de Teresa Lisbon qui l’aidait à sortir le repas qu’il leur avait livré en se jetant de petits coups d’œil et sourires en coin.
Il détourna son regard glacial, sortit les billets que lui avaient remit le consultant l’argent du repas puis son pourboire de la poche de son pantalon et regarda les billets en secouant la tête.
- Pff… Ton fric, tu peux te le mettre là où je pense, pauvre clown. Marmonna Aillil
Le serveur fulminait en serrant les dents, froissant les billets et les jetant au loin sur le parking où ils atterrirent dans une grosse flaque d’eau. L’homme se doutait bien qu’un lien les unissait, que quelque chose se passait entre eux. Il puis soupira de colère avant de descendre les marches pour se diriger vers sa camionnette de location avec le nom du restaurant.
½ heure plus tard, les barquettes de nourriture étaient à moitié dévorées et réduites en bouillie, la bouteille de vin vide…ne restait plus qu’un fond dans leur verre. Jane et Lisbon étaient sur le lit en train de parler de tout et de rien jusqu’à ce que le consultant la fasse rire avec ses blagues idiotes. Puis il évoqua quelques anecdotes marquantes de leur partenariat dans l’espoir de la détendre.
- Vous… commença Jane en se pinçant les lèvres. Vous vous rappelez de la fois quand je suis passé vous prendre dans cette superbe voiture de sport pour aller à Napa ?
- Ah ! Oui, après que vous ayez détruit la voiture de Walter Mashburn, comment l’oublier ?! commenta Lisbon en levant les yeux au ciel…Puis j’ai bien faillit me faire tuer par votre faute.
- Comment ça, vous avez faillit vous faire tuer par ma faute ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils d’un air interrogatif
- Attendez, vous n’avez pas vu la vitesse à laquelle vous rouliez ?! Vous étiez presque à 200km/h ! Lui rappela-t-elle
- Pourtant, je vous avais prévenue que je ne ferai d’excès de vitesse. Répliqua Jane
- Pourtant, je vous avais rappelé que je pouvais vous arrêter parce que je suis flic Riposta-t-elle avec satisfaction et malice
- Et pourtant, vous ne l’avez pas fait, pourquoi, hein ? Demanda-t-il d’un air malicieux
Touché. Lisbon le fixa avec les yeux ronds comme des soucoupes, déstabilisée par cette question à laquelle elle ne s’attendait pas. Elle n’avait pas réfléchit. Elle baissa les yeux en se pinçant les lèvres. C’est vrai, pourquoi ne l’avait-elle pas fait ? Par ailleurs, elle se doutait de la réponse mais sans avoir le courage ni la force ni l’envie de le lui dire la vérité. Elle prit une profonde inspiration en relevant la tête bien haute avant se tourner vers lui en lui sortant.
- A la façon dont vous avez posé la question, vous devez connaître la réponse non, alors pourquoi je vous répondrais ?! Lança-t-elle sèchement
Soudain, son visage se décomposa en réalisant ce qu’elle venait de dire. Elle venait de révéler à Jane ce qu’elle ressentait pour lui. Le sourire du beau blond venait de s’effacer. Il l'a fixait d’un air ahuri.
Lisbon se leva d’un bond du lit fit quelques pas afin de s’éloigner de Jane qui la regardait. Elle avait le dos tourné mais il pouvait voir ses bras se croiser sur sa poitrine puis sa main passer sur son visage jusque dans ses cheveux et l’entendre pousser un soupir.
Jane resta la fixer avec tristesse en repensant à son histoire au sujet de cette enquête qu’elle avait menée quelques années plus tôt. Elle cachait quelque chose, il le voyait. Une question lui brûlait les lèvres. Le mentaliste se leva en prenant une profonde inspiration en fixant le plafond avant de tourner les yeux vers elle.
- Vous me reprochez de vous cacher des choses, Lisbon, lui dit-il. Mais vous, vous m’en cachez aussi.
Elle fit demi-tour en se tournant vers lui.
- Qu’est-ce que vous insinuez par là ? Demanda-t-elle en haussant le ton
- Vous étiez obligée de vous rapprocher d’Arnold Chase, commença-t-il en la regardant dans les yeux. Pour votre couverture mais quand je l’ai vu avec sa façon de vous regarder, de vous parler, votre comportement avec lui...Ca m’a sauté aux yeux…vous aviez des sentiments pour cet homme avant qu’il ne vous…
Il stoppa sa phrase, se pinçant les lèvres, n’osant pas dire le reste. Il imaginait le pire en voyant Lisbon avec des bleus sur le corps, Chase la frappant violemment. Mais très vite, la jeune femme haussa le ton avec un regard blessant.
- Mais qu’est-ce que ça peut vous faire monsieur l’égoïste ?! S’énerva-t-elle. Vous vous en fichez pas mal de moi, de ce que je peux ressentir et de ce que les autres peuvent ressentir ! Il n’y a que vous, votre orgueil blessé et votre stupide vengeance à la con qui vous intéresse alors qu’il y a des gens qui s’inquiètent pour vous, qui ont besoin de vous et qui tiennent à vous…dont moi !
Jane la regarda intensément avec un regard hébété et triste, incapable de prononcer un mot en remarquant que sa partenaire avait insisté sur ces derniers mots « Dont moi !» Elle continua avec ses yeux émeraude brillants.
- Je n’en peux plus de toutes vos conneries, Jane ! De vos mensonges, de vos sales tours ! Un jour, vous finirez par vous blesser voir par vous faire tuer que vous soyez ou non face à John Le Rouge. Et si vous le tuez, je n’aurai pas d’autre choix que de vous mettre derrière les barreaux car c’est mon job mais au fond de moi, je ne le veux pas, je ne veux pas que ça arrive !
Il la regardait droit dans les yeux. En entendant les mots sortir de la bouche de Teresa, en voyant une larme couler le long de sa joue, Patrick reçut comme un coup à l’estomac, comme une gifle en pleine figure en découvrant sa souffrance, sa tristesse, sa colère. Il découvrait à quel point, elle était attachée à lui.
La jeune femme venait de se libérer d’un poids sur ses épaules, elle était soulagée mais encore accablée par le comportement de son consultant.
Le beau blond se rendit compte qu’elle avait raison. Il devait changer de comportement, d’attitude envers elle, d’arrêter de la traiter comme un pion pour le conduire vers John Le Rouge et assouvir sa vengeance. Une petite voix dans sa tête lui criait de lui dire la vérité sur ce qu’il ressentait, sur ses vrais sentiments pour elle, même s’il n’était pas le prince charmant ni l’homme idéal qu’elle attendait et qui la rendrait heureuse, il devait lui avouer.
Patrick prit son courage à deux mains en prenant une profonde inspiration. Il se passa une main dans les cheveux et la regarda dans les yeux tandis qu’elle chassait une larme d’un revers de la main.
- Je… je suis désolé Lisbon ; s’excusa-t-il. Et je… j’ai quelque chose à… à vous dire aussi.
- Oui ? Fit-elle
Tout à coup, alors qu’il allait ouvrir la bouche, Jane fut prit de vertige sous les yeux de Lisbon qui s’avança vers lui mais soudain, elle même fut prise d'un malaise.
Tout se passa très vite. Ils arrivaient à peine à ouvrir les yeux, leurs vues se brouillaient. Ils n’arrivaient plus à tenir sur leurs deux jambes comme pris par l’ivresse. Ils tentèrent de se donner la main afin de retrouver leur équilibre, mais trop tard, ils finirent par s’écrouler au sol l’un à côté de l’autre.
Sur le parking, une silhouette masculine descendit d’un véhicule et claqua la portière. Il s’avança vers le motel, jetant un œil à la fenêtre d’une chambre où il vit en ricanant d’un air diabolique, un grand brun costaud somnolent dans un fauteuil et une jolie rousse endormie sur le lit. L’homme monta les escaliers d’un pas tranquille jusqu’à arriver à l’étage. Il observa avec moquerie à travers la fenêtre d’une autre chambre où un asiatique dormait assis sur une chaise et la tête sur la table avant de continuer son chemin.
L’inconnu s’arrêta devant la porte d’une chambre, l’ouvrit avant de s’accroupir pour enlever une petite cale de bois. Il pénétra dans la chambre, s’avança vers les corps endormis allongés sur le sol d’une belle brune vêtue d’une chemise à côté d’un homme blond en chemise par-dessus un pantalon, presque débraillé. Il se dit d’un air moqueur et amusé, que ce serait idéal pour finir son tableau de chasse avec la belle brunette et son « prince charmant ».
Sans plus attendre, l’homme souleva le corps du blondinet pour l’emmener jusqu’à sa camionnette où il le déposa de tout son long à l’arrière sur une couverture et le couvrit avant de retourner dans la chambre pour prendre la jeune femme brune dans ses bras en enveloppant dans une couverture. Il claqua la porte de la chambre avec le pied, descendit les escaliers puis se dirigea vers le parking où il allongea plus délicatement la femme à l’arrière de sa fourgonnette à côté de l’homme en caressant son visage puis ferma les portes de son pick-up. L’homme monta au volant de sa camionnette, mit sa ceinture, alluma le contact puis démarra et quitta le motel avec ses deux victimes à son bord.
Dans leur côté, dans leur chambre de motel, en entendant le pick-up s’éloigner, Rigsby, Van Pelt et Cho ouvrirent les yeux…
Johel, Peanut, Caly (ton com me fait déliré ), Geselp, Cassis, Luna, Jisbon25, Sweety & MissA. pour vos commentaires qui me touchent beaucoup
Hihihihi (petit rire sadique ) J'adore trop vos réactions vers la fin et ça ne m'étonne pas du tout Ben, vous avez cru quoi ? Que le 3B ("Bing Bang Bed" et je l'ai piqué dans Bones ) allait se faire maintenant ? Hihihi, raté Puis j'aime bien ça, interrompre comme ça fut que c'est ainsi qu'on fait dans la série autant le faire hihi
Voici la suite
Euh... il ne vaut mieux pas vous livrer un indice ou quoi que ce soit avant de lire parce que je tiens trop à ma peau puis par pitié ne me tuez pas
Cependant, je peux vous dire qu'il reste plus que trois chapitres + l'épilogue que j'écris en ce moment
Puis Johel pour la correction
Bonne lecture Sur ceux... je sors
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Chapitre 14 :
Leurs visages ne se trouvaient qu’à quelques millimètres l’un de l’autre, Lisbon se mit à fixer les yeux océan et les lèvres de Jane. Leurs nez se touchèrent et leurs souffles chauds se mélangèrent. La jeune femme ferma les yeux en approchant ses lèvres de celle de son consultant qui avait les yeux mi-clos. Leurs lèvres se touchaient à peine quand…
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Quand… Toc…Toc…Toc…
Quelqu’un frappa à la porte de la chambre. Lisbon et Jane sursautèrent, reculèrent l’un de l’autre, les joues en feu, détournant leurs regards d’un air mal à l’aise. Le beau blond se passa une main dans ses boucles blondes tandis que la belle brunette baissait la tête, cachant ses joues rouges écarlates derrière ses cheveux et se maudissait d’avoir put se laisser aller ainsi alors qu’il était encore en deuil de sa famille ainsi qu’en quête de cette foutue vengeance contre John Le Rouge.
- Je… euh… je… je suis désolée ; bredouilla-t-elle gênée
- Non, Te… Lisbon. Ce…ce n’est rien, c’est moi je… Bafouilla-t-il tout aussi troublé.
Un silence pesant et embarrassant régna dans la chambre. Ni l’un ni l’autre n’osait se regarder après ce qui venait de se passer. Lisbon fut assez étonnée d’entendre Jane commencer à l’appeler par son prénom mais ne le montra pas. Jane se racla la gorge afin de s’éclaircir la voix toujours aussi embarrassé.
- Je… Je vais ouvrir. C’est sûrement le dîner qui… qui arrive ; bredouilla t-il avec un sourire nerveux
- Oui. Se contenta-t-elle de dire, mal à l’aise
- Vous… vous devriez vous mettre… mettre au chaud… vous… vous allez attraper froid. Bégaya Jane
Teresa acquiesça. Le mentaliste s’éloigna d’elle en se pinçant les lèvres dans un soupir sous les yeux de sa patronne. Elle leva les yeux au ciel en serrant les dents et se traitant d’idiote avant de pivoter afin de faire demi-tour et s’enferma dans la salle de bain en frappant son poing sur le lavabo.
- Mais quelle idiote ! S’insulta-t-elle en levant les yeux au ciel et les mains sur les hanches
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- Oh ! Espèce d’idiot ! Se maudit Jane en tapant sa main sur son front. Aïe !
Jane fronça les sourcils en posant sa main sur le front après s’être fait mal en se tapant dessus assez violemment. Il s’en voulait de s’être laisser aller, de se laisser embrasser par Lisbon même s’il en avait envie…Oui, il voulait l’embrasser mais il pensait à sa famille. Il se mit à tourner son anneau doré autour de son annulaire gauche.
Il reprit son souffle, inspira profondément et expira, boutonna sa chemise où Lisbon avait laissé de légère trace humides, en se dirigeant vers la porte puis l’ouvrit en tombant nez à nez avec le serveur du pub irlandais et serveur du restaurant Firehouse qui regardait sa partenaire d’un air prédateur. Aillil Sullivan avec un large sac beige avec le nom du restaurant écrit en vert tout en majuscules.
- Ah ! Bonsoir monsieur Jane. le salua Aillil d’un air surprit
- Bonsoir Aillil, c’est ça ?! Fit le consultant d’un air hypocrite en pointant son index dans sa direction
- Oui. Acquiesça ce dernier
Soudain, les deux hommes entendirent une porte qui s’ouvrait. Ils tournèrent automatiquement la tête vers l’intérieur de la chambre puis aperçurent Teresa sortir de la salle de bain. La jeune femme était vêtue de la chemise de Jane trop grande pour elle mais qui lui arrivait jusqu’à la moitié de ses cuisses, lui tenant chaud. Elle avait ramassé sa chevelure ébène humide dans un chignon. Aucun des deux hommes ne pouvait détacher son regard de Teresa tant elle était belle.
Elle stoppa net avec malaise et stupéfaction en voyant l’inconnu. Elle reconnut le serveur avec lequel elle avait parlé plus tôt, alors qu’elle était sur le point de commettre l’erreur la plus irréparable et dangereuse de sa carrière, de sa vie mais celle dont elle avait tant envie, tant rêvé depuis si longtemps. La jeune femme fut horriblement gênée de voir les regards de son consultant et du serveur posés sur elle.
- Bonsoir ! Salua-t-elle en s’adressant à Aillil Sullivan
- Bonsoir. Répéta le concerné
Sullivan regarda perplexe et amer Teresa et Patrick à tour de rôle. La façon dont ils se regardaient, comment ils étaient habillés…Le serveur commençait à y voir un peu plus clair…Il fit les yeux ronds.
- Oh ! Je vous dérange peut-être !? Observa Sullivan d’un air étonné et railleur
Jane pivota la tête vers lui, d’un air embarrassé alors que Lisbon était aussi mal à l’aise que son consultant.
- Oh euh… Non, ce n’est… ce n’est pas du tout euh… Bégaya Lisbon mal à l’aise
- Ca vous gêne que j’héberge une amie pour la nuit, Aillil ? Demanda Jane sèchement
- Eli ! Non, non, pas du tout. Puis ça ne me regarde pas. Lui répondit-il avec indifférence
- Pour la fin, vous avez raison ; fit Jane sur un ton pince-sans-rire
Pendant que le mentaliste fouillait dans la poche de son pantalon pour sortir une fine liasse de billets, Sullivan jeta un coup d’œil par-dessus son épaule afin de voir Teresa qui croisait ses bras contre sa poitrine en détournant les yeux avec embarras et exaspération. Patrick se tourna vers le serveur en lui montrant quatre billets pliés en deux entre deux doigts avec un regard froid puis siffla.
Le serveur se tourna vers lui dans un sursaut avant de soupirer d’agacement.
- Ah ! Merci. Fit Sullivan sarcastique en prenant son argent des mains de Jane
- Un petit pourboire pour vous ; dit le consultant en montrant un billet de 20 dollars
Jane lui mit son pourboire dans le poche de son pantalon, lui de tapota la poitrine en glissant une petite chose carré dans la poche de son gilet avant de lui saisir le sac de sa main.
- Au revoir, madame Lisbon. Fit Sullivan en ignorant Jane
- Au revoir. Répondit-elle
- A bientôt. Fit Jane sarcastique
Sullivan acquiesça sans trop faire attention puis s’en alla pendant que le consultant fermait la porte et se tournait vers Lisbon.
- Une petite faim, Lisbon ? demanda-t-il en posant le sac sur la table
Lisbon soupira en levant les yeux au ciel avec exaspération avant de s’avancer vers lui pour l’aider à déballer.
*
Dehors, la pluie avait cessé. En haut des escaliers, Aillil Sullivan observait avec colère et dégoût par la fenêtre dont les rideaux n’étaient pas tirés, cet homme blond, ce "rigolo" aux côtés de Teresa Lisbon qui l’aidait à sortir le repas qu’il leur avait livré en se jetant de petits coups d’œil et sourires en coin.
Il détourna son regard glacial, sortit les billets que lui avaient remit le consultant l’argent du repas puis son pourboire de la poche de son pantalon et regarda les billets en secouant la tête.
- Pff… Ton fric, tu peux te le mettre là où je pense, pauvre clown. Marmonna Aillil
Le serveur fulminait en serrant les dents, froissant les billets et les jetant au loin sur le parking où ils atterrirent dans une grosse flaque d’eau. L’homme se doutait bien qu’un lien les unissait, que quelque chose se passait entre eux. Il puis soupira de colère avant de descendre les marches pour se diriger vers sa camionnette de location avec le nom du restaurant.
*
½ heure plus tard, les barquettes de nourriture étaient à moitié dévorées et réduites en bouillie, la bouteille de vin vide…ne restait plus qu’un fond dans leur verre. Jane et Lisbon étaient sur le lit en train de parler de tout et de rien jusqu’à ce que le consultant la fasse rire avec ses blagues idiotes. Puis il évoqua quelques anecdotes marquantes de leur partenariat dans l’espoir de la détendre.
- Vous… commença Jane en se pinçant les lèvres. Vous vous rappelez de la fois quand je suis passé vous prendre dans cette superbe voiture de sport pour aller à Napa ?
- Ah ! Oui, après que vous ayez détruit la voiture de Walter Mashburn, comment l’oublier ?! commenta Lisbon en levant les yeux au ciel…Puis j’ai bien faillit me faire tuer par votre faute.
- Comment ça, vous avez faillit vous faire tuer par ma faute ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils d’un air interrogatif
- Attendez, vous n’avez pas vu la vitesse à laquelle vous rouliez ?! Vous étiez presque à 200km/h ! Lui rappela-t-elle
- Pourtant, je vous avais prévenue que je ne ferai d’excès de vitesse. Répliqua Jane
- Pourtant, je vous avais rappelé que je pouvais vous arrêter parce que je suis flic Riposta-t-elle avec satisfaction et malice
- Et pourtant, vous ne l’avez pas fait, pourquoi, hein ? Demanda-t-il d’un air malicieux
Touché. Lisbon le fixa avec les yeux ronds comme des soucoupes, déstabilisée par cette question à laquelle elle ne s’attendait pas. Elle n’avait pas réfléchit. Elle baissa les yeux en se pinçant les lèvres. C’est vrai, pourquoi ne l’avait-elle pas fait ? Par ailleurs, elle se doutait de la réponse mais sans avoir le courage ni la force ni l’envie de le lui dire la vérité. Elle prit une profonde inspiration en relevant la tête bien haute avant se tourner vers lui en lui sortant.
- A la façon dont vous avez posé la question, vous devez connaître la réponse non, alors pourquoi je vous répondrais ?! Lança-t-elle sèchement
Soudain, son visage se décomposa en réalisant ce qu’elle venait de dire. Elle venait de révéler à Jane ce qu’elle ressentait pour lui. Le sourire du beau blond venait de s’effacer. Il l'a fixait d’un air ahuri.
Lisbon se leva d’un bond du lit fit quelques pas afin de s’éloigner de Jane qui la regardait. Elle avait le dos tourné mais il pouvait voir ses bras se croiser sur sa poitrine puis sa main passer sur son visage jusque dans ses cheveux et l’entendre pousser un soupir.
Jane resta la fixer avec tristesse en repensant à son histoire au sujet de cette enquête qu’elle avait menée quelques années plus tôt. Elle cachait quelque chose, il le voyait. Une question lui brûlait les lèvres. Le mentaliste se leva en prenant une profonde inspiration en fixant le plafond avant de tourner les yeux vers elle.
- Vous me reprochez de vous cacher des choses, Lisbon, lui dit-il. Mais vous, vous m’en cachez aussi.
Elle fit demi-tour en se tournant vers lui.
- Qu’est-ce que vous insinuez par là ? Demanda-t-elle en haussant le ton
- Vous étiez obligée de vous rapprocher d’Arnold Chase, commença-t-il en la regardant dans les yeux. Pour votre couverture mais quand je l’ai vu avec sa façon de vous regarder, de vous parler, votre comportement avec lui...Ca m’a sauté aux yeux…vous aviez des sentiments pour cet homme avant qu’il ne vous…
Il stoppa sa phrase, se pinçant les lèvres, n’osant pas dire le reste. Il imaginait le pire en voyant Lisbon avec des bleus sur le corps, Chase la frappant violemment. Mais très vite, la jeune femme haussa le ton avec un regard blessant.
- Mais qu’est-ce que ça peut vous faire monsieur l’égoïste ?! S’énerva-t-elle. Vous vous en fichez pas mal de moi, de ce que je peux ressentir et de ce que les autres peuvent ressentir ! Il n’y a que vous, votre orgueil blessé et votre stupide vengeance à la con qui vous intéresse alors qu’il y a des gens qui s’inquiètent pour vous, qui ont besoin de vous et qui tiennent à vous…dont moi !
Jane la regarda intensément avec un regard hébété et triste, incapable de prononcer un mot en remarquant que sa partenaire avait insisté sur ces derniers mots « Dont moi !» Elle continua avec ses yeux émeraude brillants.
- Je n’en peux plus de toutes vos conneries, Jane ! De vos mensonges, de vos sales tours ! Un jour, vous finirez par vous blesser voir par vous faire tuer que vous soyez ou non face à John Le Rouge. Et si vous le tuez, je n’aurai pas d’autre choix que de vous mettre derrière les barreaux car c’est mon job mais au fond de moi, je ne le veux pas, je ne veux pas que ça arrive !
Il la regardait droit dans les yeux. En entendant les mots sortir de la bouche de Teresa, en voyant une larme couler le long de sa joue, Patrick reçut comme un coup à l’estomac, comme une gifle en pleine figure en découvrant sa souffrance, sa tristesse, sa colère. Il découvrait à quel point, elle était attachée à lui.
La jeune femme venait de se libérer d’un poids sur ses épaules, elle était soulagée mais encore accablée par le comportement de son consultant.
Le beau blond se rendit compte qu’elle avait raison. Il devait changer de comportement, d’attitude envers elle, d’arrêter de la traiter comme un pion pour le conduire vers John Le Rouge et assouvir sa vengeance. Une petite voix dans sa tête lui criait de lui dire la vérité sur ce qu’il ressentait, sur ses vrais sentiments pour elle, même s’il n’était pas le prince charmant ni l’homme idéal qu’elle attendait et qui la rendrait heureuse, il devait lui avouer.
Patrick prit son courage à deux mains en prenant une profonde inspiration. Il se passa une main dans les cheveux et la regarda dans les yeux tandis qu’elle chassait une larme d’un revers de la main.
- Je… je suis désolé Lisbon ; s’excusa-t-il. Et je… j’ai quelque chose à… à vous dire aussi.
- Oui ? Fit-elle
Tout à coup, alors qu’il allait ouvrir la bouche, Jane fut prit de vertige sous les yeux de Lisbon qui s’avança vers lui mais soudain, elle même fut prise d'un malaise.
Tout se passa très vite. Ils arrivaient à peine à ouvrir les yeux, leurs vues se brouillaient. Ils n’arrivaient plus à tenir sur leurs deux jambes comme pris par l’ivresse. Ils tentèrent de se donner la main afin de retrouver leur équilibre, mais trop tard, ils finirent par s’écrouler au sol l’un à côté de l’autre.
*
Sur le parking, une silhouette masculine descendit d’un véhicule et claqua la portière. Il s’avança vers le motel, jetant un œil à la fenêtre d’une chambre où il vit en ricanant d’un air diabolique, un grand brun costaud somnolent dans un fauteuil et une jolie rousse endormie sur le lit. L’homme monta les escaliers d’un pas tranquille jusqu’à arriver à l’étage. Il observa avec moquerie à travers la fenêtre d’une autre chambre où un asiatique dormait assis sur une chaise et la tête sur la table avant de continuer son chemin.
L’inconnu s’arrêta devant la porte d’une chambre, l’ouvrit avant de s’accroupir pour enlever une petite cale de bois. Il pénétra dans la chambre, s’avança vers les corps endormis allongés sur le sol d’une belle brune vêtue d’une chemise à côté d’un homme blond en chemise par-dessus un pantalon, presque débraillé. Il se dit d’un air moqueur et amusé, que ce serait idéal pour finir son tableau de chasse avec la belle brunette et son « prince charmant ».
Sans plus attendre, l’homme souleva le corps du blondinet pour l’emmener jusqu’à sa camionnette où il le déposa de tout son long à l’arrière sur une couverture et le couvrit avant de retourner dans la chambre pour prendre la jeune femme brune dans ses bras en enveloppant dans une couverture. Il claqua la porte de la chambre avec le pied, descendit les escaliers puis se dirigea vers le parking où il allongea plus délicatement la femme à l’arrière de sa fourgonnette à côté de l’homme en caressant son visage puis ferma les portes de son pick-up. L’homme monta au volant de sa camionnette, mit sa ceinture, alluma le contact puis démarra et quitta le motel avec ses deux victimes à son bord.
Dans leur côté, dans leur chambre de motel, en entendant le pick-up s’éloigner, Rigsby, Van Pelt et Cho ouvrirent les yeux…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
Bon c'est officiel, Allil, je ne l'aime pas, il a une façon d'agir que je trouve répugnante et sa façon de reluquer Lisbon comme s'il voulait lui faire... des choses dégueulasses bah je cautionne pas.
Pis je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il est complice avec le tueur des comptes de fées. C'est sûrement lui qui a mit des somnifères dans la bouffe où dans le vin...
En tout cas les autres membres de l'équipe ne sont pas très efficace hein ! C'est quand l'assassin se barre qu'ils se réveillent xD.
Hâte de savoir la suite et pourvu que ça se passe "bien".
Pis je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il est complice avec le tueur des comptes de fées. C'est sûrement lui qui a mit des somnifères dans la bouffe où dans le vin...
En tout cas les autres membres de l'équipe ne sont pas très efficace hein ! C'est quand l'assassin se barre qu'ils se réveillent xD.
Hâte de savoir la suite et pourvu que ça se passe "bien".
Re: Il était une fois... un crime ^
Comme d'hab il a fallu qu'un importun gâche le moment
Finalement ils commencent à se livrer...
Bien entendu ça ne pouvait pas durer...
Quel sort réserves tu à Jane et Lisbon
Finalement ils commencent à se livrer...
Bien entendu ça ne pouvait pas durer...
Quel sort réserves tu à Jane et Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Il était une fois... un crime ^
Quand ... Toc ...Toc ... Toc
Evidement c'était à prévoir XD
Sinon j'adore toujours. Le tueur qui décide de s'en prendre et à Lisbon et à Jane ... j'attend comment ça va se passer j'attend aussi plus de sadisme oui je suis cruelle et je m'en fou lol. En tout cas c'est très bien écrit
Evidement c'était à prévoir XD
Sinon j'adore toujours. Le tueur qui décide de s'en prendre et à Lisbon et à Jane ... j'attend comment ça va se passer j'attend aussi plus de sadisme oui je suis cruelle et je m'en fou lol. En tout cas c'est très bien écrit
Luna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon, cho, jane
Loisirs : Regarder séries et des films, lire des fanfics sur tout et n'importe quoi, dessiner, écrire, chanter, l'équitation etc ....
Localisation : Bah si je vous le disais ce serais plus drôle !
Re: Il était une fois... un crime ^
toujours aussi sadique j'adoooooooor juste au moment ou jane allait se réveler vivment la suite
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
OMG
Ta fic commence vraiment a me faire peur ! Le suspens est la jusqu'au bout J'éspère qu'il ne va rien arriver au deux et qu'ils vont enfin pouvoir se dire ce qu'ils pensent
Il faut toujours que quelqu'un se pointe au moment ou il faut pas :O
En tout cas c'est toujours aussi bien écrit ! Continues comme ça et j'attend la suite avec impatience
Ta fic commence vraiment a me faire peur ! Le suspens est la jusqu'au bout J'éspère qu'il ne va rien arriver au deux et qu'ils vont enfin pouvoir se dire ce qu'ils pensent
Il faut toujours que quelqu'un se pointe au moment ou il faut pas :O
En tout cas c'est toujours aussi bien écrit ! Continues comme ça et j'attend la suite avec impatience
xLisbon- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon !!!!!!! :D
Loisirs : Equitation
Localisation : Sacramento ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
excuses-moi du retard, le bac arrive à grand pas pour moi
j'ai adoré ces deux chapitres tout deux riches en émotions et bien complets
on suit leurs cheminements, leurs pensés, leurs actions et on en finis par se sentir à leur place
j'adore toujours autant ton style
vivement la suite
j'ai adoré ces deux chapitres tout deux riches en émotions et bien complets
on suit leurs cheminements, leurs pensés, leurs actions et on en finis par se sentir à leur place
j'adore toujours autant ton style
vivement la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Il était une fois... un crime ^
Honte à moi. J'ai lu ton dernier chapitre et je ne l'avais toujours pas commenté.
J'espère que tu ne vas pas trop les faire souffrir. (Mais j'aimerais bien également voir ce que donne Lisbon en Blanche-neige... )
J'attends la suite avec impatience !
J'espère que tu ne vas pas trop les faire souffrir. (Mais j'aimerais bien également voir ce que donne Lisbon en Blanche-neige... )
J'attends la suite avec impatience !
Geselp- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon et Jane
Loisirs : lire les fanfics...
Localisation : devant mon ordi à dévorer les fanfics!!!
Re: Il était une fois... un crime ^
Bonsoir à tous
Peanut (ma compatriote Breizhad ), Johel, Luna, Cassis, Jiisbon, xLisbon (nouvelle tendance couleur à ce que je vois ) & Geselp pour tous vos commentaires
Puis un double à Johel pour la correction.
Oui, hihihi je suis assez sadique sous ma carapace remplie de romantisme Et ben oui, les apparences sont parfois trompeuses attention Enfin bref...
Sans plus attendre, voici que je vous livre la suite
Pour certaines d'entre vous, vous allez voir Lisbon en Blanche-Neige sans vraiment plus sans vouloir faire trop de suspens et désolée si je fais des déçues puis concernant ce chapitre, vous découvrirez la fin mot de l'enquête puis autre chose dont je garde ça pour moi, hihi
Surtout, quand vous lirez la fin, surtout ne me tuez pas
P.S : Johel : J'ai du mal à écrire l'épilogue donc ça risque de prendre un peu de temps, désolée de te faire attendre encore un moment
Bonne lecture Et je surfe vite pour fuir
_______________________________________________________________________________________________________________
Dans un garage automobile désaffecté et à l’abandon…Une camionnette…
Après avoir garé la fourgonnette, éteint le contact et être descendu du véhicule, Aillil Sullivan ferma la porte du garage en la faisant coulisser jusqu’à ce qu’elle claque violemment faisant un bruit sourd et résonnant entre les murs du vieux bâtiment en briques avec trois petites fenêtres dont les carreaux étaient couverts de poussière. Une forte odeur de moisissure, de cendre, de bois séché, de renfermé ainsi qu'un un mélange de parfum pour femmes bon marché imprégnait l'endroit.
Aillil pivota les talons pour se tourner vers l’arrière de sa fourgonnette en se frottant les mains. Confiant, satisfait de lui, un sourire malfaisant se dessina sur son visage. Il posa ses mains sur les poignées de portes arrières de son pick-up, les ouvrit en jetant un regard sur les corps encore endormis de Teresa Lisbon et de son ami Patrick Jane, dissimulés sous les couvertures. Il les regarda, fier de lui, pendant un court instant en secouant la tête, pensant qu’ils étaient en train de vivre leurs toutes dernières heures et qu'il allait obtenir sa vengeance.
Puis Sullivan tira la jeune femme par les jambes afin de l’attirer vers lui. Il la prit dans ses bras en fredonnant. Son plan fonctionnait à la perfection…
Flash Back
Un peu plus tôt, dans la soirée, la camionnette avec Sullivan au volant arrivait au motel. Il se garait sur une place du fond du parking, près de la route avec la commande du consultant ainsi que celle du couple avec le grand brun costaud et la jolie rousse et le dîner de l’asiatique impassible.
Après avoir coupé le moteur et détaché sa ceinture, il avait prit les plats de ses clients un par un, sortit un flacon rempli d’une poudre blanche de la poche gauche de son pantalon. Aillil avait dévissé le capuchon du flacon, ouvert délicatement une barquette puis mit le produit dans la nourriture avant de le mélanger avec les ingrédients pour qu’on n’y voit que du feu. Il avait refermé l’emballage et remit les plats dans leurs sacs.
Il sortait de sa camionnette en claquant la portière, se dirigeait vers la première chambre, celle du grand brun costaud et sa copine rousse… allait à la porte de l’asiatique avec toujours de l’argent en retour. Puis il s’était dirigé vers la chambre du blond en compagnie de la sublime jeune femme brune. Tandis que cet importun avait le dos tourné, il avait glissé une légère cale de bois pour bloquer la porte avant que ce clown ne le pousse dans les orties et ne le traite comme un pauvre type.
Sullivan s’en allait, fulminant contre ce clown en froissant son argent et le jetant avec rage, les billets finissant leur vol dans l’eau. Il descendait les escaliers puis montait dans son véhicule en attendant le grand moment pour intervenir. ½ heure plus tard, il descendait de sa fourgonnette… jetait un œil dans les chambres. Constatant que tout le monde dormait à poings fermés il s'était dirigé vers la dernière porte, celle de la chambre du blond et de la magnifique brune, en remettant la cale dans sa poche…
Fin du Flash Back
Aillil porta Teresa dans ses bras, s’éloigna avec elle de la fourgonnette pour l’emmener jusqu’au fond de la pièce.
A droite un vieux banc en bois, des menottes reliées à de grosses chaînes clouées au mur. A gauche, une table en bois sur laquelle se trouvaient de longues cordes, du ruban adhésif, quelques pots de peinture, une paire de ciseaux, des papiers de journaux éparpillés, un flacon rempli d’un liquide jaune transparent avec une étiquette collée dessus portant une inscription marquée au feutre noir « Venom cobra »…Du venin de cobra.
Au-dessus de la table, un tableau composé d’articles de presse, de photos de près comme de loin des victimes ainsi que de Lisbon avec leur biographie et une photo de princesse correspondant à leur conte favori. Le tableau était minutieusement organisé et réalisé avec soin.
Au centre de la pièce, une table en inox à quelques mètres, en face du banc en bois. Sur cette table, il y avait une espèce de boîte transparente rectangulaire en verre. Les bords et les angles étaient en or, le fond couvert d’une couverture blanche et d’un oreiller de même couleur qui faisait penser à un cercueil.
Sullivan s’avança vers le « cercueil de verre » avec Teresa dans ses bras, mit ses jambes à l’intérieur du sarcophage avant de l’allonger délicatement sur le châle blanc comme neige puis calât sa tête sur l’oreiller en caressant son visage pendant qu’il écartait sa chevelure ébène cachant ses airs tendres de Blanche-neige tout en souriant de façon attendrie en tenant le couvercle du cercueil, prêt à le refermer.
- Dommage que ton clown de prince ne sera plus là pour te voir une dernière fois, ma jolie Blanche-neige. Dit-il d’un air satanique en fermant la boîte
- Dommage que votre partie s’achève là ! Fit une voix masculine dans son dos
Sullivan sursauta en entendant la voix en même temps que Lisbon ouvrait les yeux. Malgré la surprise il ferma le cercueil en le bloquant avec un cadenas avant de saisir un couteau à côté du sarcophage où Teresa se débattait.
Puis son kidnappeur se tourna vers cette voix en pointant son arme dans sa direction et vit avec stupeur, le clown puéril et arrogant de blondinet. Il secouait la tête se pensant qu'il était impossible que son plan se foire alors qu’il touchait son but.
- Non… non, ce n’est pas possible, vous devez être…
- Relaxation mentale continua Jane. Pas facile durant tout un trajet en fourgonnette avec un malade mental mais aussi efficace pour vous piéger. Vous n’êtes pas si malin que vous le pensez…Monsieur Calvin Stevens.
Tout à coup, l’homme le dévisagea avec haine en entendant sa véritable identité. Il se figea sur place tandis que Jane jetait un œil inquiet à Lisbon à travers sa prison de verre. Il lui offrit un sourire rassurant avant de se tourner vers l'assassin. En le regardant, Jane se souvint de son plan de génie quelques minutes plus tôt.
Flash Back
Attendant que le “serveur” s’éloigne, Jane jetait un coup d’œil curieux et discret par la fenêtre de la chambre en écartant d’un poil le rideau, voyant l’homme se diriger vers la fourgonnette en regardant autour de lui. Jane avait laissé tomber le rideau puis s’était tourné vers Lisbon, s’avançant vers elle pour l’aider à retirer l’emballage des barquettes de nourriture et déboucher la bouteille de vin.
Pendant que la jeune femme faisait un mélange avec la nourriture, en mettant presque l’intégralité dans la poubelle, le beau blond mettait un fond de liquide alcoolisée dans deux verres, versant le reste de la bouteille dans l’évier.
- Vous croyez qu’il va marcher votre plan ?! Demandait Lisbon en mettant une fourchette en plastique dans la barquette à moitié vide
- Il marchera Lisbon, faites-moi confiance lui répondit-il en posant la bouteille sur la table
- On est en train de faire du gaspillage de bouffe constata-t-elle avec dérision
- Estimez-vous chanceuse que je vous sauve la vie répliqua Jane avec un sourire en coin
- Je m’estimerai chanceuse si je ne meurs pas par votre faute rétorqua-t-elle exaspérée.
Alors qu’elle s’asseyait sur le bord du lit avec un soupir, Jane faisait une moue dubitative en inclinant la tête sur le côté et haussait les épaules avant de s’installer à côté d’elle sur le lit.
- Vous êtes prête ? Lui demanda Jane d’une voix douce
- Qu’on en finisse lui répondit-elle impatiente
Fin du Flash Back
Un silence lourd et glacial régnait. Stevens et Jane continuaient de se dévisager sous les yeux de Lisbon, enfermée dans sa cage de verre. Elle les fixait à tour de rôle mais son attention était plus concentrée sur son consultant voyant qu’il serrait les poings contre son pantalon. Elle s'inquiétait de le voir faire un geste stupide.
- On vous a bien eut, on dirait ! Fit Jane en brisant le silence
- Comment avez-vous su ? Demanda Stevens dans un souffle
Le consultant haussa les épaules en regardant le plafond avant de le fixer avec sérieux puis lui expliqua.
- Hum… je vais faire la version courte. J’ai su tout de suite que c’était vous quand nous sommes venus au restaurant pour vous interroger. Vous saviez qui était Sandra Hernandez alors qu’on n’avait jamais dit à quoi elle pouvait ressembler et vous avez menti à propos de l’homme…Je l'ai vu dans vos yeux…Ils vous ont trahis…vous avez fixé vos chaussures. Je ne parlerais même pas de votre regard sur Lisbon, celui d'un prédateur qui guette sa proie.
Le mentaliste avait prononcé ses derniers mots avec irritation et dégoût en regardant froidement Stevens sous l’œil médusé de Teresa. Elle était perplexe de l’entendre parler ainsi alors qu’il n'avait l'habitude de se comporter de la sorte que sur les enquêtes sur John Le Rouge.
- Et Lisbon et nos collègues, poursuit Jane, ils ont appelé le restaurant disant que vous n’étiez pas de service le jour où Sandra Hernandez est venu déjeuner. Nos recherches nous ont permis de découvrir que vous êtes doué en informatique, des mains de travailleur, un homme dérangé, dépressif, des passages dans plusieurs familles d’accueil jusqu’à disparaître dans la nature, etc, etc… certes intelligent mais… vous avez oublié un détail.
- Tiens, et lequel ? Demanda son interlocuteur cynique en serrant les poings
- Arnold Chase nous a dit que votre surnom était le fantôme noir répondit Jane. Seulement vous n’avez pas pensé une seule seconde que Teresa était d’origine irlandaise et allait découvrir la signification d’Aillil Sullivan sans difficulté. Le fantôme noir, assez folklorique mais burlesque comme surnom. Et je dois dire que cette affaire est résolue grâce à la traduction parfaite de Lisbon.
Jane adressa un clin d’œil rassurant à la jeune femme qui lui fit un sourire afin de le réconforter tout en lui prouvant qu’elle était forte même si son consultant n’avait aucun doute là-dessus. Calvin Stevens les regardait à tour de rôle avant que sa mine sombre ne se fige sur Jane.
- Vous êtes doué… vraiment doué reconnu Stevens en hochant la tête d’un air mauvais.
Jane haussa vaguement les épaules.
- Je fais de mon mieux lui répondit-il tout simplement
- J’ai aussi appris pas mal de choses sur vous l'Informa Calvin. Un charlatan égoïste, envieux et buté, provocant un tueur en série lors de votre show à la télé. Tueur qui pour vous punir tue votre famille. Cela doit être très douloureux pour vous. Ce massacre a fait de vous un être torturé, un pitoyable et pauvre clown de première, égoïste, qui veut se venger en se faisant recruter par le CBI. Je vous félicite monsieur Jane.
Devant sa provocation Jane serra les poings, sentant une colère monter en lui comme un volcan au bord de l’éruption. Il avait du mal à déglutir tandis qu’allongée dans son « cercueil de fortune », Lisbon l’observait, inquiète et rageuse devant son incapacité à intervenir. Stevens sourit de façon moqueuse au consultant en s’approchant de la paroi transparente du cercueil et tapotant sur la vitre. Il montrait le visage de la jeune femme aux yeux tristes et sombres de Patrick.
- Dites-moi, qu’est-ce que ça vous ferait si je touchais à Teresa hein ? Demanda Calvin d’un air railleur et fourbe
- N’essaies pas de toucher à un seul de ses cheveux espèce de sale malade ! Siffla Jane entre les dents, en rage.
Lisbon le regarda d’un air perplexe, déconcerté d'entendre sa réaction. Son cœur fit un bond quand elle réalisa qu’il tenait à elle. Calvin se tourna vers la belle brunette.
- Oh ! Mais quel chevalier servant ! Se moqua Stevens. Je suis sûr qu’il voudra se tuer quand tu mourras ma chère !
- Essaies de me toucher et tu vas voir, espèce d’ordure ! Je vais te faire la peau ! Le prévint Lisbon en hurlant
- Tais-toi sale garce ! C’est pas à toi que je parlais, t’as détruit ma réputation donc ferme-là ! Lui hurla Stevens en la menaçant avec son poignard.
Soudain, sans réfléchir et sans savoir pourquoi, Jane s’était précipité vers Stevens par derrière en le prenant par surprise. Il le plaqua assez brusquement contre la paroi du cercueil de verre. A l’intérieur, Lisbon avait lâché un cri de stupeur en sursautant face à l’initiative de son consultant qui essayait de toutes ses forces, même s’il n’était ni baraqué ni assez courageux pour se battre, de faire tomber le couteau de la main de leur kidnappeur.
Stevens réussit à riposter en donnant un bon coup de coude dans l’estomac du mentaliste qui se plia en deux dans un cri de surprise tandis que l’homme se tournait de rage vers lui et lui collait un coup de poing à la face, suffisamment violent pour le mettre à terre. Patrick était à moitié KO. Il porta sa main à son visage pour s'apercevoir qu’un léger filet de sang coulait de son arcade sourcilière.
Lisbon était affolée face à ce combat inégal entre ce malade et son consultant qui tentait de la sauver. Elle savait que Jane ne savait pas se battre, qu’il était contre la violence mais elle était loin d’imaginer qu’il pourrait agir ainsi. Il avait besoin d'aide, elle tapait de toutes ses forces de ses mains et des pieds contre les parois de sa cage de verre alors que Stevens s’approchait de Patrick, son couteau à la main.
- Jane ! Jane attention ! Jane ! Hurla-t-elle paniquée
Mais Stevens venait d'empoigner violemment les cheveux de Jane qui releva la tête en grimaçant de douleur, fixant de son regard froid et plein de rage celui de ce malade qui voulait s’en prendre à Teresa, la femme à qu’il tenait énormément, à qui il était attaché…la femme qu’il aimait.
Calvin se tourna vers Lisbon qui ne peut détacher son regard de Patrick Jane, l’homme le plus brisé, torturé, arrogant et emmerdeur de la Terre mais dont elle était amoureuse. Elle vit la lame brillante et pointue sur l’homme qu’elle aimait.
- Dis adieu à ton prince charmant, ma belle ! Lui dit Calvin
Jane regarda Lisbon droit dans les yeux avec tristesse, tentant de faire passer dans celui-ci tout l'amour qu'il avait pour elle. Lisbon n'avait jamais pensé qu'un jour elle verrait un tel regard de la part de l'homme qui se trouvait à ses côtés depuis tant d'années…Des années de labeur, de chamailleries, de reproches, de complicité qui avaient crée ce lien fort si fort, si particulier qui les unissait. Alors que les larmes envahissaient son visage elle lut sur les lèvres tremblantes de son ami.
- Je t’aime.
Tout à coup, un cri sortit de la bouche de Jane déchirant l’espace lorsque Stevens le poignarda froidement dans l’abdomen avant de le laisser s’écrouler par terre comme un animal en abattoir qu’on torture sans pitié en le laissant vider de son sang.
- NON !!!! Hurla Teresa
Stevens se pencha vers le mentaliste qui avait placé ses mains sur l’endroit où ce malade l’avait poignardé. Le sang coulait entre ses phalanges, devenues rougeâtres. Il souffrait le martyre. Il était tétanisé par la douleur. Stevens s'apprêtait à le frapper à nouveau mais n’en eut pas le temps…La porte venait de s'ouvrir brutalement et tout alla très vite…
Peanut (ma compatriote Breizhad ), Johel, Luna, Cassis, Jiisbon, xLisbon (nouvelle tendance couleur à ce que je vois ) & Geselp pour tous vos commentaires
Puis un double à Johel pour la correction.
Oui, hihihi je suis assez sadique sous ma carapace remplie de romantisme Et ben oui, les apparences sont parfois trompeuses attention Enfin bref...
Sans plus attendre, voici que je vous livre la suite
Pour certaines d'entre vous, vous allez voir Lisbon en Blanche-Neige sans vraiment plus sans vouloir faire trop de suspens et désolée si je fais des déçues puis concernant ce chapitre, vous découvrirez la fin mot de l'enquête puis autre chose dont je garde ça pour moi, hihi
Surtout, quand vous lirez la fin, surtout ne me tuez pas
P.S : Johel : J'ai du mal à écrire l'épilogue donc ça risque de prendre un peu de temps, désolée de te faire attendre encore un moment
Bonne lecture Et je surfe vite pour fuir
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Chapitre 15 :
Dans un garage automobile désaffecté et à l’abandon…Une camionnette…
Après avoir garé la fourgonnette, éteint le contact et être descendu du véhicule, Aillil Sullivan ferma la porte du garage en la faisant coulisser jusqu’à ce qu’elle claque violemment faisant un bruit sourd et résonnant entre les murs du vieux bâtiment en briques avec trois petites fenêtres dont les carreaux étaient couverts de poussière. Une forte odeur de moisissure, de cendre, de bois séché, de renfermé ainsi qu'un un mélange de parfum pour femmes bon marché imprégnait l'endroit.
Aillil pivota les talons pour se tourner vers l’arrière de sa fourgonnette en se frottant les mains. Confiant, satisfait de lui, un sourire malfaisant se dessina sur son visage. Il posa ses mains sur les poignées de portes arrières de son pick-up, les ouvrit en jetant un regard sur les corps encore endormis de Teresa Lisbon et de son ami Patrick Jane, dissimulés sous les couvertures. Il les regarda, fier de lui, pendant un court instant en secouant la tête, pensant qu’ils étaient en train de vivre leurs toutes dernières heures et qu'il allait obtenir sa vengeance.
Puis Sullivan tira la jeune femme par les jambes afin de l’attirer vers lui. Il la prit dans ses bras en fredonnant. Son plan fonctionnait à la perfection…
Flash Back
Un peu plus tôt, dans la soirée, la camionnette avec Sullivan au volant arrivait au motel. Il se garait sur une place du fond du parking, près de la route avec la commande du consultant ainsi que celle du couple avec le grand brun costaud et la jolie rousse et le dîner de l’asiatique impassible.
Après avoir coupé le moteur et détaché sa ceinture, il avait prit les plats de ses clients un par un, sortit un flacon rempli d’une poudre blanche de la poche gauche de son pantalon. Aillil avait dévissé le capuchon du flacon, ouvert délicatement une barquette puis mit le produit dans la nourriture avant de le mélanger avec les ingrédients pour qu’on n’y voit que du feu. Il avait refermé l’emballage et remit les plats dans leurs sacs.
Il sortait de sa camionnette en claquant la portière, se dirigeait vers la première chambre, celle du grand brun costaud et sa copine rousse… allait à la porte de l’asiatique avec toujours de l’argent en retour. Puis il s’était dirigé vers la chambre du blond en compagnie de la sublime jeune femme brune. Tandis que cet importun avait le dos tourné, il avait glissé une légère cale de bois pour bloquer la porte avant que ce clown ne le pousse dans les orties et ne le traite comme un pauvre type.
Sullivan s’en allait, fulminant contre ce clown en froissant son argent et le jetant avec rage, les billets finissant leur vol dans l’eau. Il descendait les escaliers puis montait dans son véhicule en attendant le grand moment pour intervenir. ½ heure plus tard, il descendait de sa fourgonnette… jetait un œil dans les chambres. Constatant que tout le monde dormait à poings fermés il s'était dirigé vers la dernière porte, celle de la chambre du blond et de la magnifique brune, en remettant la cale dans sa poche…
Fin du Flash Back
Aillil porta Teresa dans ses bras, s’éloigna avec elle de la fourgonnette pour l’emmener jusqu’au fond de la pièce.
A droite un vieux banc en bois, des menottes reliées à de grosses chaînes clouées au mur. A gauche, une table en bois sur laquelle se trouvaient de longues cordes, du ruban adhésif, quelques pots de peinture, une paire de ciseaux, des papiers de journaux éparpillés, un flacon rempli d’un liquide jaune transparent avec une étiquette collée dessus portant une inscription marquée au feutre noir « Venom cobra »…Du venin de cobra.
Au-dessus de la table, un tableau composé d’articles de presse, de photos de près comme de loin des victimes ainsi que de Lisbon avec leur biographie et une photo de princesse correspondant à leur conte favori. Le tableau était minutieusement organisé et réalisé avec soin.
Au centre de la pièce, une table en inox à quelques mètres, en face du banc en bois. Sur cette table, il y avait une espèce de boîte transparente rectangulaire en verre. Les bords et les angles étaient en or, le fond couvert d’une couverture blanche et d’un oreiller de même couleur qui faisait penser à un cercueil.
Sullivan s’avança vers le « cercueil de verre » avec Teresa dans ses bras, mit ses jambes à l’intérieur du sarcophage avant de l’allonger délicatement sur le châle blanc comme neige puis calât sa tête sur l’oreiller en caressant son visage pendant qu’il écartait sa chevelure ébène cachant ses airs tendres de Blanche-neige tout en souriant de façon attendrie en tenant le couvercle du cercueil, prêt à le refermer.
- Dommage que ton clown de prince ne sera plus là pour te voir une dernière fois, ma jolie Blanche-neige. Dit-il d’un air satanique en fermant la boîte
- Dommage que votre partie s’achève là ! Fit une voix masculine dans son dos
Sullivan sursauta en entendant la voix en même temps que Lisbon ouvrait les yeux. Malgré la surprise il ferma le cercueil en le bloquant avec un cadenas avant de saisir un couteau à côté du sarcophage où Teresa se débattait.
Puis son kidnappeur se tourna vers cette voix en pointant son arme dans sa direction et vit avec stupeur, le clown puéril et arrogant de blondinet. Il secouait la tête se pensant qu'il était impossible que son plan se foire alors qu’il touchait son but.
- Non… non, ce n’est pas possible, vous devez être…
- Relaxation mentale continua Jane. Pas facile durant tout un trajet en fourgonnette avec un malade mental mais aussi efficace pour vous piéger. Vous n’êtes pas si malin que vous le pensez…Monsieur Calvin Stevens.
Tout à coup, l’homme le dévisagea avec haine en entendant sa véritable identité. Il se figea sur place tandis que Jane jetait un œil inquiet à Lisbon à travers sa prison de verre. Il lui offrit un sourire rassurant avant de se tourner vers l'assassin. En le regardant, Jane se souvint de son plan de génie quelques minutes plus tôt.
Flash Back
Attendant que le “serveur” s’éloigne, Jane jetait un coup d’œil curieux et discret par la fenêtre de la chambre en écartant d’un poil le rideau, voyant l’homme se diriger vers la fourgonnette en regardant autour de lui. Jane avait laissé tomber le rideau puis s’était tourné vers Lisbon, s’avançant vers elle pour l’aider à retirer l’emballage des barquettes de nourriture et déboucher la bouteille de vin.
Pendant que la jeune femme faisait un mélange avec la nourriture, en mettant presque l’intégralité dans la poubelle, le beau blond mettait un fond de liquide alcoolisée dans deux verres, versant le reste de la bouteille dans l’évier.
- Vous croyez qu’il va marcher votre plan ?! Demandait Lisbon en mettant une fourchette en plastique dans la barquette à moitié vide
- Il marchera Lisbon, faites-moi confiance lui répondit-il en posant la bouteille sur la table
- On est en train de faire du gaspillage de bouffe constata-t-elle avec dérision
- Estimez-vous chanceuse que je vous sauve la vie répliqua Jane avec un sourire en coin
- Je m’estimerai chanceuse si je ne meurs pas par votre faute rétorqua-t-elle exaspérée.
Alors qu’elle s’asseyait sur le bord du lit avec un soupir, Jane faisait une moue dubitative en inclinant la tête sur le côté et haussait les épaules avant de s’installer à côté d’elle sur le lit.
- Vous êtes prête ? Lui demanda Jane d’une voix douce
- Qu’on en finisse lui répondit-elle impatiente
Fin du Flash Back
Un silence lourd et glacial régnait. Stevens et Jane continuaient de se dévisager sous les yeux de Lisbon, enfermée dans sa cage de verre. Elle les fixait à tour de rôle mais son attention était plus concentrée sur son consultant voyant qu’il serrait les poings contre son pantalon. Elle s'inquiétait de le voir faire un geste stupide.
- On vous a bien eut, on dirait ! Fit Jane en brisant le silence
- Comment avez-vous su ? Demanda Stevens dans un souffle
Le consultant haussa les épaules en regardant le plafond avant de le fixer avec sérieux puis lui expliqua.
- Hum… je vais faire la version courte. J’ai su tout de suite que c’était vous quand nous sommes venus au restaurant pour vous interroger. Vous saviez qui était Sandra Hernandez alors qu’on n’avait jamais dit à quoi elle pouvait ressembler et vous avez menti à propos de l’homme…Je l'ai vu dans vos yeux…Ils vous ont trahis…vous avez fixé vos chaussures. Je ne parlerais même pas de votre regard sur Lisbon, celui d'un prédateur qui guette sa proie.
Le mentaliste avait prononcé ses derniers mots avec irritation et dégoût en regardant froidement Stevens sous l’œil médusé de Teresa. Elle était perplexe de l’entendre parler ainsi alors qu’il n'avait l'habitude de se comporter de la sorte que sur les enquêtes sur John Le Rouge.
- Et Lisbon et nos collègues, poursuit Jane, ils ont appelé le restaurant disant que vous n’étiez pas de service le jour où Sandra Hernandez est venu déjeuner. Nos recherches nous ont permis de découvrir que vous êtes doué en informatique, des mains de travailleur, un homme dérangé, dépressif, des passages dans plusieurs familles d’accueil jusqu’à disparaître dans la nature, etc, etc… certes intelligent mais… vous avez oublié un détail.
- Tiens, et lequel ? Demanda son interlocuteur cynique en serrant les poings
- Arnold Chase nous a dit que votre surnom était le fantôme noir répondit Jane. Seulement vous n’avez pas pensé une seule seconde que Teresa était d’origine irlandaise et allait découvrir la signification d’Aillil Sullivan sans difficulté. Le fantôme noir, assez folklorique mais burlesque comme surnom. Et je dois dire que cette affaire est résolue grâce à la traduction parfaite de Lisbon.
Jane adressa un clin d’œil rassurant à la jeune femme qui lui fit un sourire afin de le réconforter tout en lui prouvant qu’elle était forte même si son consultant n’avait aucun doute là-dessus. Calvin Stevens les regardait à tour de rôle avant que sa mine sombre ne se fige sur Jane.
- Vous êtes doué… vraiment doué reconnu Stevens en hochant la tête d’un air mauvais.
Jane haussa vaguement les épaules.
- Je fais de mon mieux lui répondit-il tout simplement
- J’ai aussi appris pas mal de choses sur vous l'Informa Calvin. Un charlatan égoïste, envieux et buté, provocant un tueur en série lors de votre show à la télé. Tueur qui pour vous punir tue votre famille. Cela doit être très douloureux pour vous. Ce massacre a fait de vous un être torturé, un pitoyable et pauvre clown de première, égoïste, qui veut se venger en se faisant recruter par le CBI. Je vous félicite monsieur Jane.
Devant sa provocation Jane serra les poings, sentant une colère monter en lui comme un volcan au bord de l’éruption. Il avait du mal à déglutir tandis qu’allongée dans son « cercueil de fortune », Lisbon l’observait, inquiète et rageuse devant son incapacité à intervenir. Stevens sourit de façon moqueuse au consultant en s’approchant de la paroi transparente du cercueil et tapotant sur la vitre. Il montrait le visage de la jeune femme aux yeux tristes et sombres de Patrick.
- Dites-moi, qu’est-ce que ça vous ferait si je touchais à Teresa hein ? Demanda Calvin d’un air railleur et fourbe
- N’essaies pas de toucher à un seul de ses cheveux espèce de sale malade ! Siffla Jane entre les dents, en rage.
Lisbon le regarda d’un air perplexe, déconcerté d'entendre sa réaction. Son cœur fit un bond quand elle réalisa qu’il tenait à elle. Calvin se tourna vers la belle brunette.
- Oh ! Mais quel chevalier servant ! Se moqua Stevens. Je suis sûr qu’il voudra se tuer quand tu mourras ma chère !
- Essaies de me toucher et tu vas voir, espèce d’ordure ! Je vais te faire la peau ! Le prévint Lisbon en hurlant
- Tais-toi sale garce ! C’est pas à toi que je parlais, t’as détruit ma réputation donc ferme-là ! Lui hurla Stevens en la menaçant avec son poignard.
Soudain, sans réfléchir et sans savoir pourquoi, Jane s’était précipité vers Stevens par derrière en le prenant par surprise. Il le plaqua assez brusquement contre la paroi du cercueil de verre. A l’intérieur, Lisbon avait lâché un cri de stupeur en sursautant face à l’initiative de son consultant qui essayait de toutes ses forces, même s’il n’était ni baraqué ni assez courageux pour se battre, de faire tomber le couteau de la main de leur kidnappeur.
Stevens réussit à riposter en donnant un bon coup de coude dans l’estomac du mentaliste qui se plia en deux dans un cri de surprise tandis que l’homme se tournait de rage vers lui et lui collait un coup de poing à la face, suffisamment violent pour le mettre à terre. Patrick était à moitié KO. Il porta sa main à son visage pour s'apercevoir qu’un léger filet de sang coulait de son arcade sourcilière.
Lisbon était affolée face à ce combat inégal entre ce malade et son consultant qui tentait de la sauver. Elle savait que Jane ne savait pas se battre, qu’il était contre la violence mais elle était loin d’imaginer qu’il pourrait agir ainsi. Il avait besoin d'aide, elle tapait de toutes ses forces de ses mains et des pieds contre les parois de sa cage de verre alors que Stevens s’approchait de Patrick, son couteau à la main.
- Jane ! Jane attention ! Jane ! Hurla-t-elle paniquée
Mais Stevens venait d'empoigner violemment les cheveux de Jane qui releva la tête en grimaçant de douleur, fixant de son regard froid et plein de rage celui de ce malade qui voulait s’en prendre à Teresa, la femme à qu’il tenait énormément, à qui il était attaché…la femme qu’il aimait.
Calvin se tourna vers Lisbon qui ne peut détacher son regard de Patrick Jane, l’homme le plus brisé, torturé, arrogant et emmerdeur de la Terre mais dont elle était amoureuse. Elle vit la lame brillante et pointue sur l’homme qu’elle aimait.
- Dis adieu à ton prince charmant, ma belle ! Lui dit Calvin
Jane regarda Lisbon droit dans les yeux avec tristesse, tentant de faire passer dans celui-ci tout l'amour qu'il avait pour elle. Lisbon n'avait jamais pensé qu'un jour elle verrait un tel regard de la part de l'homme qui se trouvait à ses côtés depuis tant d'années…Des années de labeur, de chamailleries, de reproches, de complicité qui avaient crée ce lien fort si fort, si particulier qui les unissait. Alors que les larmes envahissaient son visage elle lut sur les lèvres tremblantes de son ami.
- Je t’aime.
Tout à coup, un cri sortit de la bouche de Jane déchirant l’espace lorsque Stevens le poignarda froidement dans l’abdomen avant de le laisser s’écrouler par terre comme un animal en abattoir qu’on torture sans pitié en le laissant vider de son sang.
- NON !!!! Hurla Teresa
Stevens se pencha vers le mentaliste qui avait placé ses mains sur l’endroit où ce malade l’avait poignardé. Le sang coulait entre ses phalanges, devenues rougeâtres. Il souffrait le martyre. Il était tétanisé par la douleur. Stevens s'apprêtait à le frapper à nouveau mais n’en eut pas le temps…La porte venait de s'ouvrir brutalement et tout alla très vite…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
JANEEEE ! Bref je trouve pas les mots désoler juste un seul GENIAL et VLS ! oui je sais sa en fait plusieurs
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
Comme je le dis souvent, on ne tue pas l'auteur après un tel final, on attend la fin de l'histoire
Le serveur, qui était Calvin Stevens, se fait piéger par Lisbon et le consultant
Mais il a de la ressource
Lisbon et Jane réalisent leur attachement au moment où Jane tente de sauver Lisbon et se fait poignarder
Il ne reste plus qu'à attendre la suite
Le serveur, qui était Calvin Stevens, se fait piéger par Lisbon et le consultant
Mais il a de la ressource
Lisbon et Jane réalisent leur attachement au moment où Jane tente de sauver Lisbon et se fait poignarder
Il ne reste plus qu'à attendre la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: Il était une fois... un crime ^
chapitre extraordinaire GeNIAL j'espere juste que jane ne mourra pas vivment la suite
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Il était une fois... un crime ^
Bonsoir compatriote =)
Purée, j'avais plutôt bien deviné quand je disais que le malade était ben...euh... malade justement
J'ai vraiment cru qu'ils avaient été piégés, et que le maboule allait arrivé à ses fins, mais j'avais pas prévu au super plan de Jane et sa relaxation mentale xD.
En tout cas je suppose qu'il voulait empoisonner Lisbon avec son venin de cobra. Et j'ai cru que le timbré (ouais j'ai plusieurs surnom "doux" en réserve) allait trancher la gorge de Jane mais non il préfère le planter et je ne sais quoi d'autre vu qu'il a été interrompu par l'arrivé de l'équipe je suppose.
En tout cas ce final avec le "Je t'aime" est magnifique ! je te fais un gros rien que pour ça parce que c'est trop mignon =)
Vivement le prologue =)
Purée, j'avais plutôt bien deviné quand je disais que le malade était ben...euh... malade justement
J'ai vraiment cru qu'ils avaient été piégés, et que le maboule allait arrivé à ses fins, mais j'avais pas prévu au super plan de Jane et sa relaxation mentale xD.
En tout cas je suppose qu'il voulait empoisonner Lisbon avec son venin de cobra. Et j'ai cru que le timbré (ouais j'ai plusieurs surnom "doux" en réserve) allait trancher la gorge de Jane mais non il préfère le planter et je ne sais quoi d'autre vu qu'il a été interrompu par l'arrivé de l'équipe je suppose.
En tout cas ce final avec le "Je t'aime" est magnifique ! je te fais un gros rien que pour ça parce que c'est trop mignon =)
Vivement le prologue =)
Re: Il était une fois... un crime ^
Super chapitre espérons que Jane ne va pas mourir quoi que se serait aussi intéressant pour une fois lol non j'arrête avec le sadisme XD.
- Tais-toi sale garce ! C’est pas à toi que je parlais, t’as détruit ma réputation donc ferme-là ! Lui hurla Stevens en la menaçant avec son poignard.
Oui enfin je ne voudrais pas me montrer critique mais il s'est pas adressé à elle une seconde avant : en tout cas ça montre bien ah quel point il est cinglé et stupide le type
- Tais-toi sale garce ! C’est pas à toi que je parlais, t’as détruit ma réputation donc ferme-là ! Lui hurla Stevens en la menaçant avec son poignard.
Oui enfin je ne voudrais pas me montrer critique mais il s'est pas adressé à elle une seconde avant : en tout cas ça montre bien ah quel point il est cinglé et stupide le type
Luna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon, cho, jane
Loisirs : Regarder séries et des films, lire des fanfics sur tout et n'importe quoi, dessiner, écrire, chanter, l'équitation etc ....
Localisation : Bah si je vous le disais ce serais plus drôle !
Re: Il était une fois... un crime ^
xLisbon (nouvelle tendance couleur à ce que je vois )
Et oui je me suis mise aux couleurs de RedJohn
Bref, la suite de ta fic' est simplement géniale J'éspère que Jane ne mourra pas Et que ces deux la vont enfin se dire ce qu'ils pensent !
Pour le coupable je t'avoue que tu l'a bien surprise, je suis toujours nulle pour trouver les tueurs
Bravo et hate de lire la suite !
xLisbon- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon !!!!!!! :D
Loisirs : Equitation
Localisation : Sacramento ♥
Re: Il était une fois... un crime ^
un chapitre génialllisssiiiime
je passe rapidement, désolé
vivement le prochain
je passe rapidement, désolé
vivement le prochain
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Il était une fois... un crime ^
MissA., Johel, Cassis, Peanut, Luna, xLisbon & Jiisbon pour vos commentaires.
Toujours aussi contente de voir que ça vous plaise
Héhé J'aime trop vos réactions lorsque Jane se fait "zigouiller" mais c'est parce qu'on le fait presque jamais blessé donc autant en profiter puis à ce qu'il paraît la douleur peut rapprocher deux personnes C'est ça un peu, le côté positif quand on est sadique Ok, je me tais
Concernant le "Je t'aime" de notre Patounet... Aaaahh !!! Je m'en doutais bien que ça ferait plaisir à certains et certaines d'entre vous
Cependant aussi, bonne nouvelle : Vous aurez le droit à un chapitre de plus de la fic à lire Oui parce que quand je l'ai fini de l'écrire, j'ai vu que ce serait trop long donc j'ai décidé de couper et de faire un chapitre en plus comme ça, ça fera mieux puis plus de suspens
Puis patience patience pour savoir si je vais faire mourir Jane ou pas ... La réponse dans le prochain chapitre demain
Toujours aussi contente de voir que ça vous plaise
Héhé J'aime trop vos réactions lorsque Jane se fait "zigouiller" mais c'est parce qu'on le fait presque jamais blessé donc autant en profiter puis à ce qu'il paraît la douleur peut rapprocher deux personnes C'est ça un peu, le côté positif quand on est sadique Ok, je me tais
Concernant le "Je t'aime" de notre Patounet... Aaaahh !!! Je m'en doutais bien que ça ferait plaisir à certains et certaines d'entre vous
- Spoiler:
- Mais c'est en lisant vos avis sur l'épisode 4x24 (dont je n'ai pas pu regarder mais on m'en a longuement très très très longuement parlé ) que ça m'a inspiré et je me suis dis, autant le faire
Cependant aussi, bonne nouvelle : Vous aurez le droit à un chapitre de plus de la fic à lire Oui parce que quand je l'ai fini de l'écrire, j'ai vu que ce serait trop long donc j'ai décidé de couper et de faire un chapitre en plus comme ça, ça fera mieux puis plus de suspens
Puis patience patience pour savoir si je vais faire mourir Jane ou pas ... La réponse dans le prochain chapitre demain
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
Je suis vraiment en train de dévorer ta fic, elle est vraiment génialissime !!
VLS VLS VLS VLS
VLS VLS VLS VLS
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Il était une fois... un crime ^
Johel a écrit:Comme je le dis souvent, on ne tue pas l'auteur après un tel final, on attend la fin de l'histoire
Le serveur, qui était Calvin Stevens, se fait piéger par Lisbon et le consultant
Mais il a de la ressource
Lisbon et Jane réalisent leur attachement au moment où Jane tente de sauver Lisbon et se fait poignarder
Il ne reste plus qu'à attendre la suite
je plussois et maintenant il ne reste qu'a attendre la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Il était une fois... un crime ^
la compagnie
Honeyjane, je suis contente de voir que ça te plaise & Sweety, fidèle aux postes & encore à vous tous pour vos commentaires
Voici la suite de ma fic
Sans plus attendre vos p'tits coeurs en détresse pour Jane, vous allez enfin découvrir si je vais le faire mûrir... ou pas cependant, je ne vous cache que c'est un peu et un peu enfin, vous verrez bien puis j'espère que ça vous plaira
Puis encore mille fois à Johel pour la correction
Bonne lecture
_______________________________________________________________________________________________________________
… Des lumières aveuglantes jaillissaient de partout. Les pas précipités d'agents vêtus de gilets par balle bleu marine avec un insigne sur le côté gauche, portant l’inscription en gros caractère blanc « POLICE » résonnaient sur le sol de béton. Calvin Stevens s’apprêtait à nouveau à poignarder Jane à terre quand tout à coup, un coup de feu retentit. Suivit d’un autre coup de feu.
Une balle lui toucha l’épaule droite lui faisant lâcher son couteau qui tomba au sol dans un bruit sourd à côté de Jane. Le deuxième impact arriva au niveau de thorax du côté gauche. Stevens se raidit, stupéfait, tandis qu’un énorme tâche rougeâtre se formait sur ses vêtements. Un frisson glacial parcourut son échine en reconnaissant les agents qu'il avait cru laisser inconscients dans leurs chambres. Sa vision devenait de plus en plus floue, un voile noir vint recouvrir ses yeux. Son corps se vidait de son sang, le froid le pénétrait. Il s’écroula sur le dos. Il était mort.
Les agents Cho, Rigsby et Van Pelt se précipitèrent vers le trio. Van Pelt s'agenouilla auprès de Calvin Stevens et mit une main sur son cou afin de vérifier son pouls.
- Il est mort ! Informa Grace
- Patron ! Patron ! Ca va ? S’inquiéta Rigsby en se précipitant vers Lisbon
- Aidez-moi à sortir de là ! Hurla t-elle en tapant sur la paroi en verre
- Eloignez-vous ! Lui cria son collègue en lui faisant signe de reculer du cadenas
Elle s’exécuta à toute vitesse tandis que le grand brun costaud se mettait sur le côté, pointait son arme sur le cadenas, jetait un œil vers sa patronne voyant si elle était bien loin du danger afin de ne pas la blesser puis tirait sur le cadenas qui céda sous l’impact de la balle. Wayne rangea son arme puis tira le cadenas avant d’ouvrir le cercueil de verre tandis que Lisbon se redressait précipitamment avant que Rigsby la prenne dans ses bras pour la poser les pieds à terre.
Van Pelt était maintenant à côté de Jane alors que Cho hurlait dans son talkie-walkie en pressant sur la blessure de son ami.
- Envoyez d’urgence une ambulance, un homme poignardé à l’abdomen et perd du sang, grouillez-vous !
Cho se tourna vers son ami qui tremblait comme s’il était frigorifié. Il souffrait du coup de poignard à l’abdomen qu’il avait reçu de Stevens, il avait du mal à garder les yeux ouverts.
- Hey ! Jane ! Jane ! Restes avec nous ! Insista Cho avec une pointe d’affolement dans la voix
- Accroche-toi vieux ! Ajouta Rigsby
- Bats-toi Jane, fais l’effort de te battre ! demanda Grace, les larmes aux yeux.
Le consultant les regarda chacun leur tour, en essayant de leur sourire d’un air rassurant, leur disant de ne pas inquiéter. Son sourire se figea quand il ne vit pas sa partenaire, il fut pris de panique malgré sa douleur.
- Et… Li… Lisbon ? S’inquiéta-t-il faiblement
- Je suis là, Jane ! Je suis là ! Intervint cette dernière
Le beau blond vit Lisbon faire son apparition derrière Wayne, sans le lâcher du regard. Il lui offrit un sourire rassurant et soulagé. La belle brunette s’agenouilla auprès de lui, le regard brillant de larmes en lui prenant doucement la main. En la voyant sans égratignures ni blessure Jane fut soulagé, oubliant sa douleur et sa faiblesse il parvint à serrer la main chaude et apaisante de sa partenaire dans la sienne sous les yeux gênés de leurs collègues.
Soudain, les sirènes de l’ambulance hurlèrent. Les ambulanciers, armés de leur matériel de secours et d’une civière se précipitèrent vers Patrick en demandant aux autres de s’écarter de lui. Ils exécutèrent sans broncher. Lisbon fut obligée, à contrecœur, de lâcher la main de son partenaire. Les secouristes découpèrent sa chemise, inspectèrent sa blessure, mirent un pansement dessus en faisant le nécessaire pour calmer l'hémorragie. Ils lui posèrent un masque à oxygène sur le visage, l’installèrent sur la civière et l’emmenèrent jusqu’à l’ambulance.
- Il faut l’emmener tout de suite à l’hôpital et prévenir le bloc de chirurgie d’urgence ! Signala l’un des secouristes
Ils installèrent Jane à l’intérieur du camion de secours puis Lisbon se précipita vers un des secouristes
- Sil vous plaît ! Je voudrais l’accompagner ! Supplia-t-elle
- Très bien, madame ! Montez ! Accepta son interlocuteur
Cependant, elle se figea sur place. D'un regard inquiet elle interrogea son équipe. Ses trois agents comprirent tout de suite ce qui la tourmentait à la vue de son visage, ils la rassurèrent.
- Allez-y, patron ! L’encouragea Cho. On se charge du reste.
- Ne vous inquiétez pour nous et restez avec Jane ajouta Rigsby
- Oui, patron, il a plus besoin de vous et donnez-nous des nouvelles fit Grace
Elle hocha la tête, émue et touchée par ce soutien de son équipe pour elle mais aussi pour Jane. Elle se sentait soulagée d’un léger poids sur ses épaules.
- Promis et… merci leur dit-elle
- Euh… p… patron ! Intervint Rigsby, gêné et avec un pantalon et un blouson pliés dans les mains. Vous… vous devriez mettre ça… vous allez attraper froid sinon…
- C’est vraiment gentil à vous… merci Rigsby… Le remercia-t-elle en saisissant les vêtements
Le grand brun lui fit un sourire rassurant malgré son mal à l’aise face à la légère tenue de sa patronne. Il l'observa un instant avant de se racler la gorge et de retourner auprès de Grace qui lui lança un regard incendiaire. Cho releva légèrement les lèvres d’un air amusé.
Lisbon s’engouffra dans l’ambulance avant qu’un urgentiste ne ferme les portes du véhicule. Il tapa sur la cloison du camion indiquant à ses collègues qu’ils pouvaient emmener le blessé et la jeune femme vers l’hôpital. Teresa avait enfilé les vêtements que lui avait remis son collègue tandis qu’un ambulancier s’occupait de Jane. Ce dernier ouvrit à peine les yeux à cause de sa douleur et éblouit par la lumière aveuglante de l’ambulance avant de chercher la belle brunette du regard et la vit à côté de lui.
Teresa se rapprocha de son mentaliste qui la dévisageait et plongea intensément son regard dans le sien. Sous son masque à oxygène, il essaya de lui faire un sourire rassurant, essayant de lui indiquer que tout irait bien. Lisbon lui fit un bref sourire. Hésitant, maladroitement Patrick pencha lentement sa main vers la jeune femme, lui frôlant le bras avec douceur. Elle sentit des frissons la parcourir lorsqu’il laissa glisser sa main le long de son bras jusqu’à ce qu’il lui saisisse la main d’un geste tendre. Teresa ne lâcha pas le regard de son partenaire, malgré la surprise. Jane n’était pas du genre à être aussi démonstratif, souvent mal à l’aise lors d'un simple contact humain. Elle serra sa main dans la sienne puis elle sentit la main de Jane relâcher son étreinte.
Elle vit les yeux océan de son consultant se refermer, sentit sa main se raidir puis entendit des appareils biper de plus en plus vite. L’ambulancier se précipita vers les défibrillateurs. Le cœur de Jane s’était arrêté brutalement.
- Non ! Non, qu’est-ce qui se passe ?! S’affola-t-elle
- Son cœur s’est arrêté, on est en train de le perdre ! Répondit précipitamment l’ambulancier.
En entendant la réponse de son interlocuteur, Lisbon reçut comme un coup de poignard en plein cœur, des larmes lui montèrent aux yeux alors que le secouriste collait un patch sur le côté gauche du torse de Jane ainsi qu’un autre sur son ventre.
- Eloignez-vous madame ! Lui demanda ce dernier en enclenchant la machine.
Elle s’exécuta lentement avant de prendre la croix qu’elle portait autour de son cou entre ses mains jusqu’à la serrer fort avant de se mettre à prier.
- Je vous en supplie ! Souffla-t-elle les larmes aux yeux avec une voix sanglotante
- Je charge à 200, on dégage ! Indiqua le secouriste
Le corps de Jane se souleva du brancard sous le choc de la décharge. Lisbon serrait fort sa croix priant de toutes ses forces tandis que le cœur du mentaliste était toujours en arrêt.
- Charge à 300 ! Fit l’ambulancier. On dégage !
Nouveau choc de la décharge et le corps du mentaliste se souleva de la civière. La belle brunette le regarda attentivement en entendant des bips assourdissants et fébriles jusqu’à ce que le cœur de Jane reparte à nouveau. Lisbon soupira de soulagement en remerciant Dieu de l’avoir sauvé tandis que le secouriste injectait un produit pour éviter un nouvel arrêt cardiaque.
Un peu plus tard, l’ambulance arriva enfin devant l’hôpital où une armée de médecins, d’internes et d’infirmières attendaient devant le hall de l’établissement. Les portières de l’ambulance s’ouvrirent, les secouristes descendirent Jane ainsi que Lisbon qui avait gardé toujours sa main dans la sienne puis tous pénétrèrent dans l’hôpital.
- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda un médecin en blouse blanche
- Homme, de 42 ans; répondit le secouriste. Poignardé à l’abdomen lors d’une agression, a perdu environ presque un litre de sang et a déjà fait un arrêt cardiaque environ 6 minutes avant son arrivée.
- Bien, qu’on l’emmène tout de suite au bloc ! demanda le médecin
Le personnel de l’hôpital emmena le consultant à travers un long couloir jusqu’à arriver devant de larges portes. Teresa marqua un temps d’arrêt lorsqu’elle sentit une main douce et rassurante se poser sur son bras.
- Madame ! Fit une voix féminine avec un accent portugais. Je regrette mais vous ne pouvez pas entrer.
La belle brunette leva la tête et croisa le regard ténébreux mais chaud et affectueux d’une infirmière en blouse blanche d’une cinquantaine d’années, mesurant environ 1m55, peau assez mâte avec des traits hispaniques, avec des formes généreuses et un sourire apaisant et doux. Lisbon la scruta du regard pendant un instant puis finit par voir que cette infirmière avait quelque chose qui mettait en confiance, quelque chose de réconfortant, de particulier pour lui faire confiance.
Teresa regarda autour d’elle en dévisageant à tour de rôle chaque personne, lisant de l’impatience. Elle croisa de nouveau le regard de l'infirmière avant de regarder sa main dans celle de son partenaire et à contrecœur, la lâcha lentement avec un pincement au cœur. Patrick disparaissait derrière les portes accompagnés des personnes en blouses blanches.
L’infirmière portugaise regarda la jeune femme attentivement en scrutant chaque trait de son visage. Elle avait les yeux larmoyants, le teint pâle et fatigué, la mine triste et déconfite. Elle remarqua ses mains serrer quelque chose de doré et de sacré qu’elle portait autour de son cou, comme une croix. La belle brunette était croyante et priait pour son partenaire qui venait d’être amené au bloc opératoire. La femme en blouse blanche posa sa main sur l’épaule de la jeune femme qui se tourna lentement vers elle.
- Jeune fille, votre ami va s’en sortir la rassura l’infirmière d’une voix douce
- Je l’espère souffla Lisbon d’un air triste
- Vous êtes croyante ? Demanda son interlocutrice
Lisbon la dévisagea d’un air perplexe tandis que son interlocutrice lui fit un signe du menton en montrant la croix autour de son cou, le seul souvenir qui lui restait de sa mère et l’agent hocha la tête.
- Je suis croyante aussi et vous avez raison de prier, parce que c’est la seule chose importante que vous pouvez faire maintenant, le reste est aux mains des médecins lui expliqua l’infirmière
Teresa dévisagea l’infirmière et se rendit compte qu’elle avait raison. Elle ne pouvait rien faire à présent maintenant que Patrick était en train de se faire opérer, à part attendre et prier pour qu’il s’en sorte.
- Vous avez l’air épuisé, allez vous asseoir, je vais vous apporter un café, ça vous fera du bien lui dit l’infirmière
- D’accord. Merci madame la remercia Teresa dans un souffle
- Appelez-moi Helena fit l’infirmière
L’agent lui répondit par un faible sourire avant de dire son identité.
- Agent Teresa Lisbon, du CBI se présenta-t-elle
Helena lui répondit par un sourire rassurant et chaleureux avant que l’agent ne rejoigne la salle d’attente tandis que Helena partait lui chercher un café dans la salle de repos, laissant Teresa seule.
La belle brunette se laissa tomber sur une chaise, les coudes sur ses genoux avant de prendre sa tête entre ses mains. Incapable de contrôler ses émotions, elle éclata en sanglots toute tremblante. Tout était de sa faute si Jane s’était fait poignardé, s’il venait de faire un arrêt cardiaque, s’il se trouvait à présent dans cet hôpital en train de se faire opérer. Tout ça ne se serait jamais arrivé, si elle ne lui avait pas raconté l’histoire de cette enquête, si elle ne l’avait pas rencontré avant, si elle n’était pas tombée amoureuse de lui. Elle s’en voulait terriblement et en voulait au destin. Pourquoi le sort s’acharnait-il toujours sur eux ? Pourquoi le destin était aussi cruel avec eux ? Qu’avaient-ils fait pour mériter tout ça. N'avaient-ils pas déjà assez souffert ? ?
Ses larmes redoublèrent, inondant son visage en repensant à la dernière chose que son mentaliste lui avait dite dans un murmure avant de se faire poignarder par Stevens. Sur ses lèvres elle avait pu lire « Je t’aime ». Il lui avait fait la plus belle déclaration d’amour qu’elle n’aurait jamais cru entendre sortir de sa bouche, même si elle l'espérait. Cependant, elle était partagée entre l’émotion, le doute et la méfiance en y repensant. Des questions lui trottèrent dans la tête.
Etait-il sincère en disant ses mots ? Avait-il dit cela sur un coup de tête ou pas ? Etait-ce de l’amitié ou l’amour ?
- Teresa ?! Entendit-elle prononcé par une voix douce familière avec un accent.
Elle sursauta en relevant la tête. Debout en face d’elle, se tenait Helena avec le regard inquiet et un gobelet de café dans chaque main. La belle brunette sécha rapidement ses larmes en reniflant.
- Quelque chose ne va pas ? S’inquiéta celle-ci en lui tendant un gobelet de breuvage noir
- Merci dit Lisbon en prenant son café entre ses mains dans un souffle avant que Helena ne prenne place à côté d’elle. Non, ça va. Tout va bien. Mentit-elle
Helena scruta la jeune femme avant de détourner ses yeux en secouant la tête puis lâcha un rire grave mais franc et se tourna à nouveau vers Teresa qui la dévisageait en fronçant les sourcils.
- Vous êtes peut-être de la police, ma jolie, mais pour être une bonne menteuse, vous êtes très mal placée observa Helena avant de prendre une gorgée de café.
En entendant sa phrase, l’agent sentit une sensation de nostalgie la gagner en croyant entendre son consultant lui dire ou plutôt lui répéter cela sans arrêt. Elle secoua la tête en roulant les yeux au ciel avec un sourire triste.
- C’est au moins la énième fois que j’entends ça dit Lisbon d’une voix emplie de nostalgie dans un faible sourire
- C’est votre ami qui vous disait ça, je suppose ? dit Helena sous forme de question.
Elle la dévisagea, perplexe alors qu’elle allait porter son gobelet de café à ses lèvres.
- Comment vous… commença-t-elle
- Disons que ça se voit, l’interrompit Helena en haussant les épaules. Vu la façon dont vous le regardiez, vous lui teniez la main, vous communiquiez avec les yeux... On aurait dit que vous vous connaissiez depuis longtemps et qu’un lien très fort vous unissait et…
- Et… quoi ? Insista Teresa
- Vous êtes amoureuse de lui, je me trompe ? Demanda son interlocutrice
Soudain, mal à l’aise et perplexe face à son franc-parler en lui posant la fameuse question, Lisbon baissa les yeux et quelques mèches de cheveux bruns cachèrent ses joues rouges. L’infirmière riait légèrement en la voyant embarrassée. Après avoir bu une gorgée de café elle lui posa doucement sa main sur le bras.
- Allez, ne soyez pas gênée, ma petite ! Fit Helena. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure et ne vous inquiétez pas, je serais muette comme une carpe.
- Il porte encore son alliance car il a perdu sa famille, il y a 8 ans avoua Teresa dans un soupir. Il aimera toujours sa femme.
- Peut-être qu’il aimera toujours sa défunte épouse comme vous dites, Teresa, mais peut-être que vous avez une place en lui.
Elle pouffa de rire avec amertume en secouant la tête.
- Si j’avais tant d’importance pour lui, il n’aurait pas à me menée en bateau, me mentant, tentant de me faire avaler des excuses aussi bidon les unes que les autres sans tenir compte des risques que je prenais pour sauver sa tête dit-elle en haussant légèrement le ton
Helena resta à l’écouter attentivement sans broncher. La jeune femme avait les yeux remplis de larmes et s'aperçut que l’infirmière ne lui avait encore rien dit. Elle soupira à nouveau.
- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Se demanda Teresa à voix haute en regardant Helena. Je n’aurai jamais dû le rencontrer ni accepter qu’on travaille ensemble, tout ça, c’est de ma faute.
- Vous n’avez fait écouter votre cœur lui répondit Helena d’un ton doux. N'y a t-il pas un poème qui dit que "le cœur a ses raisons que la raison ignore".
Teresa regarda son interlocutrice, droit dans les yeux d’un air perplexe. Elle essaya de trouver quelque chose pour répliquer, en vain, aucun son ne sortit de sa bouche.
- Je dois retourner au travail, j’espère que votre ami va s’en sortir dit Helena
Elle lui tapota délicatement la main accompagnée d’un sourire rassurant puis se leva et s’éloigna de la jeune femme en retournant à son poste enfin. Teresa se retrouva à nouveau seule et pria pour que Jane s’en sorte.
- Agent Lisbon ? Entendit-elle d’une voix masculine et grave
Celle-ci leva la tête et vit un médecin d’environ 55 ans, cheveux grisonnants, yeux verts, teint bronzé mesurant 1hm80 portant une tenue verte, des chaussures blanches. L’agent bondit sur ses pieds en se levant de sa chaise et vint à la rencontre du médecin dont elle comprit qu’il venait lui donner des nouvelles de Jane.
- Oui, c’est moi l'informa-t-elle
- Je suis le Docteur Grey se présenta-t-il. Je viens d'opérer votre ami, monsieur Jane.
- Comment va-t-il ? S’inquiéta-t-elle
- Il a eu beaucoup de chance répondit-il d’un ton rassurant. Aucun organe vital n’a été touché, cependant il a perdu beaucoup de sang. On a pu arrêter l’hémorragie mais…
Il marqua une pause, assez embarrassé et triste, sous les yeux affolés et impatients de la jeune femme.
- Mais… Insista-t-elle
- Mais il a fait un nouvel arrêt cardiaque au cours de l’opération avoua-t-il. Monsieur Jane est tombé dans le coma et nous ne savons pas quand il réveillera, ça peut durer plusieurs jours voir plus.
L’agent resta à le fixer, hébétée et sous le choc de la nouvelle. Une larme coula le long de sa joue. Elle détourna les yeux, inspira profondément afin de rester forte.
- Est-ce que je peux le voir ? Demanda-t-elle en suppliant presque
- Oui, mais pas longtemps lui répondit le médecin. Je vous accompagne à sa chambre.
- Merci docteur le remercia-t-elle dans un souffle
Honeyjane, je suis contente de voir que ça te plaise & Sweety, fidèle aux postes & encore à vous tous pour vos commentaires
Voici la suite de ma fic
Sans plus attendre vos p'tits coeurs en détresse pour Jane, vous allez enfin découvrir si je vais le faire mûrir... ou pas cependant, je ne vous cache que c'est un peu et un peu enfin, vous verrez bien puis j'espère que ça vous plaira
Puis encore mille fois à Johel pour la correction
Bonne lecture
_______________________________________________________________________________________________________________
Chapitre 16 :
… Des lumières aveuglantes jaillissaient de partout. Les pas précipités d'agents vêtus de gilets par balle bleu marine avec un insigne sur le côté gauche, portant l’inscription en gros caractère blanc « POLICE » résonnaient sur le sol de béton. Calvin Stevens s’apprêtait à nouveau à poignarder Jane à terre quand tout à coup, un coup de feu retentit. Suivit d’un autre coup de feu.
Une balle lui toucha l’épaule droite lui faisant lâcher son couteau qui tomba au sol dans un bruit sourd à côté de Jane. Le deuxième impact arriva au niveau de thorax du côté gauche. Stevens se raidit, stupéfait, tandis qu’un énorme tâche rougeâtre se formait sur ses vêtements. Un frisson glacial parcourut son échine en reconnaissant les agents qu'il avait cru laisser inconscients dans leurs chambres. Sa vision devenait de plus en plus floue, un voile noir vint recouvrir ses yeux. Son corps se vidait de son sang, le froid le pénétrait. Il s’écroula sur le dos. Il était mort.
Les agents Cho, Rigsby et Van Pelt se précipitèrent vers le trio. Van Pelt s'agenouilla auprès de Calvin Stevens et mit une main sur son cou afin de vérifier son pouls.
- Il est mort ! Informa Grace
- Patron ! Patron ! Ca va ? S’inquiéta Rigsby en se précipitant vers Lisbon
- Aidez-moi à sortir de là ! Hurla t-elle en tapant sur la paroi en verre
- Eloignez-vous ! Lui cria son collègue en lui faisant signe de reculer du cadenas
Elle s’exécuta à toute vitesse tandis que le grand brun costaud se mettait sur le côté, pointait son arme sur le cadenas, jetait un œil vers sa patronne voyant si elle était bien loin du danger afin de ne pas la blesser puis tirait sur le cadenas qui céda sous l’impact de la balle. Wayne rangea son arme puis tira le cadenas avant d’ouvrir le cercueil de verre tandis que Lisbon se redressait précipitamment avant que Rigsby la prenne dans ses bras pour la poser les pieds à terre.
Van Pelt était maintenant à côté de Jane alors que Cho hurlait dans son talkie-walkie en pressant sur la blessure de son ami.
- Envoyez d’urgence une ambulance, un homme poignardé à l’abdomen et perd du sang, grouillez-vous !
Cho se tourna vers son ami qui tremblait comme s’il était frigorifié. Il souffrait du coup de poignard à l’abdomen qu’il avait reçu de Stevens, il avait du mal à garder les yeux ouverts.
- Hey ! Jane ! Jane ! Restes avec nous ! Insista Cho avec une pointe d’affolement dans la voix
- Accroche-toi vieux ! Ajouta Rigsby
- Bats-toi Jane, fais l’effort de te battre ! demanda Grace, les larmes aux yeux.
Le consultant les regarda chacun leur tour, en essayant de leur sourire d’un air rassurant, leur disant de ne pas inquiéter. Son sourire se figea quand il ne vit pas sa partenaire, il fut pris de panique malgré sa douleur.
- Et… Li… Lisbon ? S’inquiéta-t-il faiblement
- Je suis là, Jane ! Je suis là ! Intervint cette dernière
Le beau blond vit Lisbon faire son apparition derrière Wayne, sans le lâcher du regard. Il lui offrit un sourire rassurant et soulagé. La belle brunette s’agenouilla auprès de lui, le regard brillant de larmes en lui prenant doucement la main. En la voyant sans égratignures ni blessure Jane fut soulagé, oubliant sa douleur et sa faiblesse il parvint à serrer la main chaude et apaisante de sa partenaire dans la sienne sous les yeux gênés de leurs collègues.
Soudain, les sirènes de l’ambulance hurlèrent. Les ambulanciers, armés de leur matériel de secours et d’une civière se précipitèrent vers Patrick en demandant aux autres de s’écarter de lui. Ils exécutèrent sans broncher. Lisbon fut obligée, à contrecœur, de lâcher la main de son partenaire. Les secouristes découpèrent sa chemise, inspectèrent sa blessure, mirent un pansement dessus en faisant le nécessaire pour calmer l'hémorragie. Ils lui posèrent un masque à oxygène sur le visage, l’installèrent sur la civière et l’emmenèrent jusqu’à l’ambulance.
- Il faut l’emmener tout de suite à l’hôpital et prévenir le bloc de chirurgie d’urgence ! Signala l’un des secouristes
Ils installèrent Jane à l’intérieur du camion de secours puis Lisbon se précipita vers un des secouristes
- Sil vous plaît ! Je voudrais l’accompagner ! Supplia-t-elle
- Très bien, madame ! Montez ! Accepta son interlocuteur
Cependant, elle se figea sur place. D'un regard inquiet elle interrogea son équipe. Ses trois agents comprirent tout de suite ce qui la tourmentait à la vue de son visage, ils la rassurèrent.
- Allez-y, patron ! L’encouragea Cho. On se charge du reste.
- Ne vous inquiétez pour nous et restez avec Jane ajouta Rigsby
- Oui, patron, il a plus besoin de vous et donnez-nous des nouvelles fit Grace
Elle hocha la tête, émue et touchée par ce soutien de son équipe pour elle mais aussi pour Jane. Elle se sentait soulagée d’un léger poids sur ses épaules.
- Promis et… merci leur dit-elle
- Euh… p… patron ! Intervint Rigsby, gêné et avec un pantalon et un blouson pliés dans les mains. Vous… vous devriez mettre ça… vous allez attraper froid sinon…
- C’est vraiment gentil à vous… merci Rigsby… Le remercia-t-elle en saisissant les vêtements
Le grand brun lui fit un sourire rassurant malgré son mal à l’aise face à la légère tenue de sa patronne. Il l'observa un instant avant de se racler la gorge et de retourner auprès de Grace qui lui lança un regard incendiaire. Cho releva légèrement les lèvres d’un air amusé.
Lisbon s’engouffra dans l’ambulance avant qu’un urgentiste ne ferme les portes du véhicule. Il tapa sur la cloison du camion indiquant à ses collègues qu’ils pouvaient emmener le blessé et la jeune femme vers l’hôpital. Teresa avait enfilé les vêtements que lui avait remis son collègue tandis qu’un ambulancier s’occupait de Jane. Ce dernier ouvrit à peine les yeux à cause de sa douleur et éblouit par la lumière aveuglante de l’ambulance avant de chercher la belle brunette du regard et la vit à côté de lui.
Teresa se rapprocha de son mentaliste qui la dévisageait et plongea intensément son regard dans le sien. Sous son masque à oxygène, il essaya de lui faire un sourire rassurant, essayant de lui indiquer que tout irait bien. Lisbon lui fit un bref sourire. Hésitant, maladroitement Patrick pencha lentement sa main vers la jeune femme, lui frôlant le bras avec douceur. Elle sentit des frissons la parcourir lorsqu’il laissa glisser sa main le long de son bras jusqu’à ce qu’il lui saisisse la main d’un geste tendre. Teresa ne lâcha pas le regard de son partenaire, malgré la surprise. Jane n’était pas du genre à être aussi démonstratif, souvent mal à l’aise lors d'un simple contact humain. Elle serra sa main dans la sienne puis elle sentit la main de Jane relâcher son étreinte.
Elle vit les yeux océan de son consultant se refermer, sentit sa main se raidir puis entendit des appareils biper de plus en plus vite. L’ambulancier se précipita vers les défibrillateurs. Le cœur de Jane s’était arrêté brutalement.
- Non ! Non, qu’est-ce qui se passe ?! S’affola-t-elle
- Son cœur s’est arrêté, on est en train de le perdre ! Répondit précipitamment l’ambulancier.
En entendant la réponse de son interlocuteur, Lisbon reçut comme un coup de poignard en plein cœur, des larmes lui montèrent aux yeux alors que le secouriste collait un patch sur le côté gauche du torse de Jane ainsi qu’un autre sur son ventre.
- Eloignez-vous madame ! Lui demanda ce dernier en enclenchant la machine.
Elle s’exécuta lentement avant de prendre la croix qu’elle portait autour de son cou entre ses mains jusqu’à la serrer fort avant de se mettre à prier.
- Je vous en supplie ! Souffla-t-elle les larmes aux yeux avec une voix sanglotante
- Je charge à 200, on dégage ! Indiqua le secouriste
Le corps de Jane se souleva du brancard sous le choc de la décharge. Lisbon serrait fort sa croix priant de toutes ses forces tandis que le cœur du mentaliste était toujours en arrêt.
- Charge à 300 ! Fit l’ambulancier. On dégage !
Nouveau choc de la décharge et le corps du mentaliste se souleva de la civière. La belle brunette le regarda attentivement en entendant des bips assourdissants et fébriles jusqu’à ce que le cœur de Jane reparte à nouveau. Lisbon soupira de soulagement en remerciant Dieu de l’avoir sauvé tandis que le secouriste injectait un produit pour éviter un nouvel arrêt cardiaque.
*
Un peu plus tard, l’ambulance arriva enfin devant l’hôpital où une armée de médecins, d’internes et d’infirmières attendaient devant le hall de l’établissement. Les portières de l’ambulance s’ouvrirent, les secouristes descendirent Jane ainsi que Lisbon qui avait gardé toujours sa main dans la sienne puis tous pénétrèrent dans l’hôpital.
- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda un médecin en blouse blanche
- Homme, de 42 ans; répondit le secouriste. Poignardé à l’abdomen lors d’une agression, a perdu environ presque un litre de sang et a déjà fait un arrêt cardiaque environ 6 minutes avant son arrivée.
- Bien, qu’on l’emmène tout de suite au bloc ! demanda le médecin
Le personnel de l’hôpital emmena le consultant à travers un long couloir jusqu’à arriver devant de larges portes. Teresa marqua un temps d’arrêt lorsqu’elle sentit une main douce et rassurante se poser sur son bras.
- Madame ! Fit une voix féminine avec un accent portugais. Je regrette mais vous ne pouvez pas entrer.
La belle brunette leva la tête et croisa le regard ténébreux mais chaud et affectueux d’une infirmière en blouse blanche d’une cinquantaine d’années, mesurant environ 1m55, peau assez mâte avec des traits hispaniques, avec des formes généreuses et un sourire apaisant et doux. Lisbon la scruta du regard pendant un instant puis finit par voir que cette infirmière avait quelque chose qui mettait en confiance, quelque chose de réconfortant, de particulier pour lui faire confiance.
Teresa regarda autour d’elle en dévisageant à tour de rôle chaque personne, lisant de l’impatience. Elle croisa de nouveau le regard de l'infirmière avant de regarder sa main dans celle de son partenaire et à contrecœur, la lâcha lentement avec un pincement au cœur. Patrick disparaissait derrière les portes accompagnés des personnes en blouses blanches.
L’infirmière portugaise regarda la jeune femme attentivement en scrutant chaque trait de son visage. Elle avait les yeux larmoyants, le teint pâle et fatigué, la mine triste et déconfite. Elle remarqua ses mains serrer quelque chose de doré et de sacré qu’elle portait autour de son cou, comme une croix. La belle brunette était croyante et priait pour son partenaire qui venait d’être amené au bloc opératoire. La femme en blouse blanche posa sa main sur l’épaule de la jeune femme qui se tourna lentement vers elle.
- Jeune fille, votre ami va s’en sortir la rassura l’infirmière d’une voix douce
- Je l’espère souffla Lisbon d’un air triste
- Vous êtes croyante ? Demanda son interlocutrice
Lisbon la dévisagea d’un air perplexe tandis que son interlocutrice lui fit un signe du menton en montrant la croix autour de son cou, le seul souvenir qui lui restait de sa mère et l’agent hocha la tête.
- Je suis croyante aussi et vous avez raison de prier, parce que c’est la seule chose importante que vous pouvez faire maintenant, le reste est aux mains des médecins lui expliqua l’infirmière
Teresa dévisagea l’infirmière et se rendit compte qu’elle avait raison. Elle ne pouvait rien faire à présent maintenant que Patrick était en train de se faire opérer, à part attendre et prier pour qu’il s’en sorte.
- Vous avez l’air épuisé, allez vous asseoir, je vais vous apporter un café, ça vous fera du bien lui dit l’infirmière
- D’accord. Merci madame la remercia Teresa dans un souffle
- Appelez-moi Helena fit l’infirmière
L’agent lui répondit par un faible sourire avant de dire son identité.
- Agent Teresa Lisbon, du CBI se présenta-t-elle
Helena lui répondit par un sourire rassurant et chaleureux avant que l’agent ne rejoigne la salle d’attente tandis que Helena partait lui chercher un café dans la salle de repos, laissant Teresa seule.
La belle brunette se laissa tomber sur une chaise, les coudes sur ses genoux avant de prendre sa tête entre ses mains. Incapable de contrôler ses émotions, elle éclata en sanglots toute tremblante. Tout était de sa faute si Jane s’était fait poignardé, s’il venait de faire un arrêt cardiaque, s’il se trouvait à présent dans cet hôpital en train de se faire opérer. Tout ça ne se serait jamais arrivé, si elle ne lui avait pas raconté l’histoire de cette enquête, si elle ne l’avait pas rencontré avant, si elle n’était pas tombée amoureuse de lui. Elle s’en voulait terriblement et en voulait au destin. Pourquoi le sort s’acharnait-il toujours sur eux ? Pourquoi le destin était aussi cruel avec eux ? Qu’avaient-ils fait pour mériter tout ça. N'avaient-ils pas déjà assez souffert ? ?
Ses larmes redoublèrent, inondant son visage en repensant à la dernière chose que son mentaliste lui avait dite dans un murmure avant de se faire poignarder par Stevens. Sur ses lèvres elle avait pu lire « Je t’aime ». Il lui avait fait la plus belle déclaration d’amour qu’elle n’aurait jamais cru entendre sortir de sa bouche, même si elle l'espérait. Cependant, elle était partagée entre l’émotion, le doute et la méfiance en y repensant. Des questions lui trottèrent dans la tête.
Etait-il sincère en disant ses mots ? Avait-il dit cela sur un coup de tête ou pas ? Etait-ce de l’amitié ou l’amour ?
- Teresa ?! Entendit-elle prononcé par une voix douce familière avec un accent.
Elle sursauta en relevant la tête. Debout en face d’elle, se tenait Helena avec le regard inquiet et un gobelet de café dans chaque main. La belle brunette sécha rapidement ses larmes en reniflant.
- Quelque chose ne va pas ? S’inquiéta celle-ci en lui tendant un gobelet de breuvage noir
- Merci dit Lisbon en prenant son café entre ses mains dans un souffle avant que Helena ne prenne place à côté d’elle. Non, ça va. Tout va bien. Mentit-elle
Helena scruta la jeune femme avant de détourner ses yeux en secouant la tête puis lâcha un rire grave mais franc et se tourna à nouveau vers Teresa qui la dévisageait en fronçant les sourcils.
- Vous êtes peut-être de la police, ma jolie, mais pour être une bonne menteuse, vous êtes très mal placée observa Helena avant de prendre une gorgée de café.
En entendant sa phrase, l’agent sentit une sensation de nostalgie la gagner en croyant entendre son consultant lui dire ou plutôt lui répéter cela sans arrêt. Elle secoua la tête en roulant les yeux au ciel avec un sourire triste.
- C’est au moins la énième fois que j’entends ça dit Lisbon d’une voix emplie de nostalgie dans un faible sourire
- C’est votre ami qui vous disait ça, je suppose ? dit Helena sous forme de question.
Elle la dévisagea, perplexe alors qu’elle allait porter son gobelet de café à ses lèvres.
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- Et… quoi ? Insista Teresa
- Vous êtes amoureuse de lui, je me trompe ? Demanda son interlocutrice
Soudain, mal à l’aise et perplexe face à son franc-parler en lui posant la fameuse question, Lisbon baissa les yeux et quelques mèches de cheveux bruns cachèrent ses joues rouges. L’infirmière riait légèrement en la voyant embarrassée. Après avoir bu une gorgée de café elle lui posa doucement sa main sur le bras.
- Allez, ne soyez pas gênée, ma petite ! Fit Helena. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure et ne vous inquiétez pas, je serais muette comme une carpe.
- Il porte encore son alliance car il a perdu sa famille, il y a 8 ans avoua Teresa dans un soupir. Il aimera toujours sa femme.
- Peut-être qu’il aimera toujours sa défunte épouse comme vous dites, Teresa, mais peut-être que vous avez une place en lui.
Elle pouffa de rire avec amertume en secouant la tête.
- Si j’avais tant d’importance pour lui, il n’aurait pas à me menée en bateau, me mentant, tentant de me faire avaler des excuses aussi bidon les unes que les autres sans tenir compte des risques que je prenais pour sauver sa tête dit-elle en haussant légèrement le ton
Helena resta à l’écouter attentivement sans broncher. La jeune femme avait les yeux remplis de larmes et s'aperçut que l’infirmière ne lui avait encore rien dit. Elle soupira à nouveau.
- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Se demanda Teresa à voix haute en regardant Helena. Je n’aurai jamais dû le rencontrer ni accepter qu’on travaille ensemble, tout ça, c’est de ma faute.
- Vous n’avez fait écouter votre cœur lui répondit Helena d’un ton doux. N'y a t-il pas un poème qui dit que "le cœur a ses raisons que la raison ignore".
Teresa regarda son interlocutrice, droit dans les yeux d’un air perplexe. Elle essaya de trouver quelque chose pour répliquer, en vain, aucun son ne sortit de sa bouche.
- Je dois retourner au travail, j’espère que votre ami va s’en sortir dit Helena
Elle lui tapota délicatement la main accompagnée d’un sourire rassurant puis se leva et s’éloigna de la jeune femme en retournant à son poste enfin. Teresa se retrouva à nouveau seule et pria pour que Jane s’en sorte.
- Agent Lisbon ? Entendit-elle d’une voix masculine et grave
Celle-ci leva la tête et vit un médecin d’environ 55 ans, cheveux grisonnants, yeux verts, teint bronzé mesurant 1hm80 portant une tenue verte, des chaussures blanches. L’agent bondit sur ses pieds en se levant de sa chaise et vint à la rencontre du médecin dont elle comprit qu’il venait lui donner des nouvelles de Jane.
- Oui, c’est moi l'informa-t-elle
- Je suis le Docteur Grey se présenta-t-il. Je viens d'opérer votre ami, monsieur Jane.
- Comment va-t-il ? S’inquiéta-t-elle
- Il a eu beaucoup de chance répondit-il d’un ton rassurant. Aucun organe vital n’a été touché, cependant il a perdu beaucoup de sang. On a pu arrêter l’hémorragie mais…
Il marqua une pause, assez embarrassé et triste, sous les yeux affolés et impatients de la jeune femme.
- Mais… Insista-t-elle
- Mais il a fait un nouvel arrêt cardiaque au cours de l’opération avoua-t-il. Monsieur Jane est tombé dans le coma et nous ne savons pas quand il réveillera, ça peut durer plusieurs jours voir plus.
L’agent resta à le fixer, hébétée et sous le choc de la nouvelle. Une larme coula le long de sa joue. Elle détourna les yeux, inspira profondément afin de rester forte.
- Est-ce que je peux le voir ? Demanda-t-elle en suppliant presque
- Oui, mais pas longtemps lui répondit le médecin. Je vous accompagne à sa chambre.
- Merci docteur le remercia-t-elle dans un souffle
TBC...
[/quote]
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Il était une fois... un crime ^
trop chou Jane dans le coma ? Pas pour longtemps j'espere Encore un chapitre genial VLS VLS !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
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