Les liens du sang ^

Ce que je ne trouve pas crédible c'est surtout le fait qu'elle se soit "jetée" dans les bras dans type ressemblant à Jane. Tu nous fais de Lisbon une "neuneu" enamourée de son consultant au point de coucher avec un sosie, qui pleure sur son sort à l'image de dizaine de femmes dans les séries, alors que c'est, sous un aspect fragile, une femme forte au caractère bien trempé.

Maintenant on peut comprendre la réaction de la victime en voyant Jane entrer dans sa chambre, elle a probablement pensé qu'elle avait à faire au tueur. D'ailleurs j'ai dans l'idée que ce type joue de cette ressemblance, histoire de faire retomber les soupçons sur Jane si des témoins venaient à apparaître.

Le final entre le frère et la soeur est bien amené, la culpabilité partagée. reste à voir ce que voulait Lisbon et qui est le compagnon de Leigh.

Un beau moment entre les deux Jane qui se retrouvent ...
J'accroche toujours autant à ta fiction !
VLS !!

Teresa qui s'identifie aux autres victimes mais Jane qui ne la soutien ps!!!!! Il est amoureux d'elle mais en même temps il aime encore plus sa soeur... VLS très belle histoire

Super chapitre
C'est vrai que Lisbon est pas la " meme " dans cette fic , mais je pense que dans une situation comme celle là meme les femmes fortes " peterais son cable " donc du coup je trouve ça crédible ^^Le truc que je trouve etrange c'est que se soit un sosie de Jane Qui sa peut etre ? Là j'avoue je suis dans le noir totale . Un frere Jumeau ? Ah ah les réponses dans tes prochains chapitres
La fin du chapitre de Jane et Leigh Ann est tres belle et émouvante je trouve
Puis celui qui m'intrique c'est le copain de Leigh , au début je sais pas pourquoi mais j'ai pensé que sa pourrait etre Luther
Juste une derniere chose a dire VLS VLS VLS VLS VLS VLS VLS

Mince, je n'avais pas vu que tu avais posté le chapitre 5 !

Johel a écrit:Autant j'aime l'histoire entre Jane et Leigh, elle qui essaie de dissimuler l'identité de son compagnon (je verrais bien un Wainwright par exemple),

Je me suis faite la même réflexion en lisant le chapitre 5...c'est bizarre qu'il ne relève pas que la jeune lieutenant porte le même nom que son consultant !

Bon, on sait maintenant que l'agresseur de Lisbon est le fameux Écorcheur....il y a de quoi être terrifiée rétrospectivement. Jane va-t-il pouvoir l'aider à remonter la pente ? Va-t-il comprendre qu'ils n'ont pas une, mais deux, victimes vivantes ? Le témoignage de Lisbon, si elle consent à le donner, pourrait être déterminant dans l'identification du criminel.

Bon, finalement, le chapitre 6 ne nous laisse plus qu'avec une victime vivante. Jane fait le lien....pourra-t-il convaincre Lisbon de parler ?
Ann Leigh partage avec son frère le poids de la culpabilité...C'est triste.
j'aime toujours autant la relation entre les deux Jane...

Hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite !

Pardon de ne pas avoir posté plus tôt mais j'ai eu un petit problème d'ordinateur...Bref, ta fic est super!! J'adore la soeur de Jane et je trouve que les scènes qu'ils ont ensemble, surtout la dernière et émouvant...Pour Lisbon, OK, c'est pas trop crédible qu'elle ''se jette sur un homme qui ressemble à Jane'' mais parès c'est une fiction donc...Ca me dérange pas tant que ça. Après pour les réactions, c'est normal qu'elle soit comme ça... Tu nous écrit de très bon chapitre, je ne commente pas le tout le temps car j'ai soit pas le temp, et l'ordinateur...mais je lis tous tes chapitres!! J'aime vraiment ton histoire!!!!! Vive la suite!!!!!!

J'aime beaucoup cette fic, même si ça fait longtemps que je n'ai pas commenté
La relation entre Jane et sa soeur, au début tendue et maintenant bien plus joviale, malgré la situation.
Alex Jane a manipulé sa propre fille et même si elle ne veut pas en parler, on sent qu'elle culpabilise de n'avoir rien vu. Mais avec l'aide de son frère ça ira mieux.
Par contre Lisbon. Même si on sent bien qu'elle a des sentiments pour Jane, que ce soit amoureux et amicaux, je ne la vois pas se jeter sur un parfait sosie de son consultant. Mais c'est ta fic et si ça te permets de faire évoluer l'histoire d'une certaine façon que toi seule connais, alors j'accepte.
C'est dommage qu'elle ne veuille pas en parler, elle pourrait faire arrêter cet homme. Je comprends son dilemme: d'un coté nous avons la victime qui a honte et a peur du regard des autres, et de l'autre nous avons l'agent qui culpabilise de ne pas avoir été assez forte pour se défendre.
J'espère que Jane parviendra à lui faire comprendre qu'elle n'est en rien responsable et que personne ne la jugera pour ce qui lui est arrivé.
Il me tarde de lire la suite

Retard rattrapé !

Il semblerait que Jane ne soit pas très apprécié auprès des victimes car il semble avoir une ressemblance troublante avec le tueur.

Lisbon elle, s'enfonce doucement dans la folie et se rend compte qu'elle est la victime n°1 (si le CBI n'a pas retrouvé la victime 1, c'est parce que c'est elle, pas vrai?)

Reste à voir pourquoi il n'a pas achevé sa dernière victime et pourquoi il n'a pas tué Lisbon alors qu'il le pouvait pendant son petit jeu de sadique.

Sweetylove30 a écrit:
Par contre Lisbon. Même si on sent bien qu'elle a des sentiments pour Jane, que ce soit amoureux et amicaux, je ne la vois pas se jeter sur un parfait sosie de son consultant. Mais c'est ta fic et si ça te permets de faire évoluer l'histoire d'une certaine façon que toi seule connais, alors j'accepte.
C'est dommage qu'elle ne veuille pas en parler, elle pourrait faire arrêter cet homme. Je comprends son dilemme: d'un coté nous avons la victime qui a honte et a peur du regard des autres, et de l'autre nous avons l'agent qui culpabilise de ne pas avoir été assez forte pour se défendre.
J'espère que Jane parviendra à lui faire comprendre qu'elle n'est en rien responsable et que personne ne la jugera pour ce qui lui est arrivé.

Moi non plus, je ne crois pas que Lisbon se jetterait sur le parfait sosie de Jane (qu'elle puisse être attirée par quelqu'un qui le lui rappellerait de manière inconsciente, je veux bien ; en revanche, un homme qui lui ressemble explicitement...non) mais je mets cette réserve de côté car la ressemblance entre Jane et le coupable semble jouer un rôle essentiel (ne serait-ce que dans les réactions qu'être confrontées à Jane provoque chez les victimes).

Et par rapport au silence de Lisbon, je suis en train de me demander si cette ressemblance avec Jane ne l'explique pas, au moins en partie. Vous l'imaginez faire un portrait-robot d'un mec qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Jane ? Vous imaginez les réactions de Jane et de l'équipe ? Voilà qui annonce une conversation Jane/Lisbon pour le moins intéressante....

Merci à toutes de me lire et de laisser un commentaire, positif ou négatif, ce n'est pas grave. Le principal c'est que je sache ce que vous en pensez pour améliorer ma fic et ne pas m'égarer comme à mon habitude ( Johel, )
Je vous rassure ce n'est pas encore le cas, ce n'est pas toujours évident, mais je sais où je vais.

Sur ce voilà la suite...

Chapitre 7

Apaisée par le contact inespéré de ce frère qui lui avait tant manqué, Leigh Ann retrouva sa sérénité. La nuit commençait à assombrir la ville, quand elle s'aperçu qu'ils étaient resté dans cette position, un long moment. La jeune femme, reprenant le contrôle de ses émotions, s'écarta doucement de Jane pour regarder sa montre.

Leigh Ann: "Il faut que je rentre."
Jane: "Je te dépose, si tu veux."
Leigh Ann: "C'est gentil mais j'ai ma voiture."

Elle rassembla ses affaires et se dirigea vers l'ascenseur, avec son frère. Sur le parking, il était encore à ses côtés, jusqu'à qu'elle entre dans son véhicule. Ils ne se disaient rien, mais appréciaient le simple fait d'être en famille.

Jane posa ses mains sur la vitre ouverte: "Sois prudente sur la route."
Leigh Ann: "Ca marche, on se voit demain."

Il la regarda s'en aller, rejoignant sa DS, dès que la jeune femme fut hors de sa vue. Lui aussi était heureux qu'ils aient enfin fait table rase d'un passé commun des plus pénible. La souffrance qu'ils avaient partagé, sans le savoir, avait fini par s'estomper.

Leigh Ann rentra dans son appartement, où l'attendait son ami, portable collé à l'oreille. En la voyant, il reposa l'appareil.
- "Où étais-tu? Je t'ai laissé une douzaine de messages!"
Leigh Ann: "S'il te plait. La journée a été éprouvante."

Ses yeux humides et rouges illustraient ce qu'elle avançait.

- "Je sais. J'ai appris pour ton témoin. Excuse-moi d'avoir crié. Je me suis inquiété, à cause de ça."
Leigh Ann: "Tu as eu peur que je perde la raison et que je fasse une bêtise?"
- "Bien sûr que non. Mais ça t'a affectée, je le vois. Tu aurais pu avoir un accident."

Elle sourit en déposant son badge sur le buffet de l'entrée et remisa son arme dans le tiroir en dessous.

- "Tu veux m'en parler?"
Leigh Ann: "J'étais avec elle. Quand elle est morte. Peut-être que c'est de ma faute. Si je ne l'avais pas brusquée, si je l'avais laissée tranquille... Mais il a fallu que je m'acharne pour obtenir une stupide info. Ah! Je ressemble plus à Alex que je ne le croyais."
- "Je ne peux pas te laisser penser une chose pareille. Je t'ai vu, à Los Angeles, avec les victimes d'abus. Ces femmes et ces enfants maltraités. Tu étais patiente, à leur écoute. Cette fille n'aurait pas survécu. Tu n'y es pour rein."

Il la tenait contre sa poitrine.

Leigh Ann: "Je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi."
Il ajouta: - "Et tu n'as vraiment rien à voir avec ton père."

Elle quitta ses bras.

Leigh Ann: "Tiens, en parlant de lui, tu ne devineras jamais sa dernière escroquerie en date."
- "Attend, il est interné à L.A., je ne comprend pas."
Leigh Ann: "Figure-toi qu'il a réussi à leur fausser compagnie."
- "Comment? Un schizophrène est capable de s'échapper d'un asile?"
Leigh Ann: "Tu parles d'un asile. Un vrai moulin, oui. Quoiqu'il en soit, mon cher père n'était pas malade, il jouait la comédie. Et moi, je suis tombée dans le panneau comme une gentille fille."
- "Quelle ordure! Je sais tout ce que tu as fais pour lui."
Leigh Ann: "Ca va. J'arriverais à m'y faire."
- "Et avec ton frère? Ca avait l'air de s'être arrangé."
Leigh Ann: "On a crevé l'abcès. Il y a encore du chemin à faire, mais s'est en bonne voie."
- "Je suppose que tu ne lui as toujours pas dis."
Leigh Ann les yeux aux ciel, soupira: "Et c'est reparti."
- "Je ne veux pas te harceler mais c'est important pour moi et j'aime à croire que ça l'est aussi pour toi. Plus le temps passe, plus je suis persuadé que tu ne le feras jamais."
Leigh Ann: "Il sait qu'il y a quelqu'un, mais pas que c'est toi. Au fait, très réussi ton numéro, il ne s'est douté de rien."

La situation paraissait l'amuser, mais ce n'était pas le cas de son ami, dont le visage s'endurcissait soudain.

- "Je ne comprend pas pourquoi tu t'obstines à garder ça secret."
Leigh Ann: "J'ai un peu peur de sa réaction."
- "D'accord, nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde, nos opinions divergent souvent. Mais rien d'insurmontable."
Leigh Ann: "Ok, ce n'est pas la seule raison qui me fait reculer. Il y a aussi le boulot. Si la rumeur qu'on entretient une liaison arrive aux oreilles de mon patron, tu peux être certain qu'on me retirera le dossier de l'écorcheur pour manquement à l'éthique."
- "C'est une fausse excuse."

Il prenait de plus en plus mal le fait que son amie refuse d'avouer à Jane qu'il faisait partie intégrante de sa vie et qu'ils projetaient de s'unir dans les semaines qui suivaient. Mais Leigh Ann avait une autre angoisse qui l'empêchait de dévoiler cette relation au grand jour. Le fait d'être une Jane et de ce fait sous la menace potentielle de Red John. Cette peur lui semblait déraisonnable et elle ne lui en fit pas part. Elle essaya de minimiser la déception de son fiancé.

Leigh Ann: "Aller, ne te fâche pas. On a le temps. Il n'y a rien qui presse."
- "Tu répètes ça depuis des semaines."
Leigh Ann: "Je lui dirais."
- "Quand? Dans combien de temps? Je te préviens Leigh, je t'aime et je n'attendrais pas encore des mois pour t'épouser. Alors si tu ne te décides pas, c'est moi qui le ferais."

Il était fatigué des constantes hésitations de la jeune femme et se montrait franc avec elle. C'est d'ailleurs ce qui faisait leur force et contribuait à la longévité de leur couple. Ils étaient honnêtes l'un envers l'autre. Leigh Ann lui avait tout raconté de sa vie, de sa famille, jusqu'à ce détail révélé à Jane, le jour-même et dont lui, avait eu connaissance depuis longtemps. Elle ne lui avait rien dissimulé, parce qu'elle tenait à lui.

Devant la lassitude flagrante de son ami, elle consentie un compromis.

Leigh Ann: "Bientôt, je te le jure."

Elle dessina une croix sur sa poitrine, ce qui le dérida et ses yeux noirs prirent une expression plus douce.

Le jeune homme soupira: "Je te cède à chaque fois."
Leigh Ann entoura sa nuque de ses mains: "Je n'ai aucun mérite. Je suis issue d'une longue lignée de manipulateurs."

La nuit passa, sans incident notable. Si ce n'est que le sommeil de Leigh Ann fut troublé par les dernières images de Charline Patterson. Son regard terrifié, à l'ouverture de la porte de sa chambre, l'obsédait. Qu'est-ce qui avait pu l'effrayer au point de l'achever?

Il n'y avait pas à tergiverser. Une description du tueur était indispensable. Une chose l'obnubilait depuis la découverte de la signature employée par ce psychopathe, l'identité de la première femme qui s'était retrouvée entre ses griffes. Leigh Ann n'avait pas hérité les dons de mentaliste de Jane mais elle avait une intuition extrêmement fiable. Elle savait que cette femme était en vie.

C'est ce qui la tenait éveillée, alors qu'elle était éreintée. Son compagnon sentant son énervement, se tourna vers elle pour lui encercler la taille. Elle se prêta volontiers à cette réconfortante étreinte, en posant sa main sur son bras et s'endormie.

Jane avait sacrifié sa nuit à décortiquer les documents, en espérant avoir un indice à donner à sa soeur, le lendemain. Il était tellement accaparé par ce qu'il lisait, qu'il en occulta le coup de téléphone de sa collègue.

Celle-ci, par contre, ne l'avait pas oublié et son absence de réponse l'avait désespérée. Elle s'était réfugiée dans une bouteille de Téquila. Encore une nuit de beuverie qui ne lui apporterait qu'une atroce migraine, dès le lever du jour. Mais elle n'en avait que faire, elle n'avait plus de volonté. Elle avait touché le fond et remonter à la surface, lui paraissait une tâche insurmontable. Même son poste d'agent sénior du CBI ne représentait plus rien.

Lisbon pensait que le soit-disant ami qui lui avait assuré qu'il serait toujours là pour la sauver, venait de trahir sa parole. Peu importe où il se trouvait, il n'était pas avec elle et Térésa ne le supportait pas. Alors, elle bu, verre après verre, jusqu'à ce que l'ivresse l'emporte sur sa peine.

Un peu avant l'aube, le mentaliste, à force de parcourir les pages noircies par le coroner, décrivant les stigmates des défuntes, se mit à imaginer que Lisbon avait été recouverte de cicatrices similaires. Le récit de Charline Patterson était bien trop identique à celui de l'agent, pour que ce ne soit qu'une coïncidence. Il abandonna ses recherches pour aller vérifier sa théorie.

En frappant à la porte de son appartement, Jane espérait ne pas obtenir de réponse, car cela signifierait que Lisbon dormait. Chose qui lui était devenu très difficile depuis que c'était arrivé. Les lumières s'allumèrent, éclairant le rez de chaussée. Lorsqu'elle ouvrit, Lisbon lui offrit un triste spectacle. Ses cheveux étaient emmêlés et recouvraient, partiellement, son visage creusé par les insomnies et l'alcool. Le regardant à peine, elle lui tourna tout de suite le dos. Il entra et referma derrière lui. Saoule à ne pas mettre un pied devant l'autre, sa collègue et amie titubait à chaque pas.

Lisbon: "Vous aviez disparu? Je pensais que vous m'aviez oublié."
Jane: "J'étais occupé. Mais je suis là, maintenant."
Lisbon: "J'avais besoin de vous et ne répondez pas à mes appels."

Elle lui en voulait de ne pas avoir tout lâcher pour elle, alors qu'elle était au plus mal.

Jane: "J'étais avec Leigh, elle a eu une rude journée."
Lisbon: "Vous aviez promis d'être là pour moi. Jane, je vis un vrai cauchemar. Vous m'avez menti."

Elle se mit à vaciller et s'écroula au sol, lourdement. Le mentaliste se précipita, évitant de justesse que sa tête ne heurte l'angle saillant de la table basse.

Jane: "Lisbon! Lisbon, répondez-moi!"

Elle peinait à ouvrir les yeux, alors il continuait de l'appeler. Echouant à la garder consciente, il maintenait sa tête droite. En balayant la pièce du regard, il découvrit rapidement la cause de sa syncope. Un flacon d'antidépresseur vide avait roulé, sous le sofa.

Jane: "Térésa! Aller, réveillez-vous!"

Elle gémit en clignant des paupières.

Jane: "Combien en avez-vous avalé?"

Il n'obtint qu'un bafouillement inaudible. Sans plus attendre, il la souleva pour la transporter dans la salle de bain. Là-bas, il la déposa dans la douche, puis il ouvrit l'eau froide. La jeune femme émergea violemment et fut prise de nausée. Jane l'aida à atteindre les toilettes. Il lui dégagea le visage, en tenant ses cheveux en arrière, pendant qu'elle évacuait le poison qu'elle avait ingéré volontairement. C'est là qu'il comprit ce qui l'avait poussée à de telles extrémités. Une boursouflure en forme de 1 était dissimulé par ses cheveux.

TBC...
Suite

Peanut avait donc raison : Lisbon est la première victime de l’Écorcheur.
Jane et sa soeur parviendront-ils à aider Lisbon à accepter et à dépasser ce qui lui est arrivé ? Elle semble toucher le fond dans ce chapitre....Il faut espérer que Jane parvienne à regagner sa confiance pour pouvoir l'aider !

J'ai hâte que l'identité du fiancé de Leigh Ann soit révélée à Jane...ça promet un moment des plus intéressants !

Encore un chapitre que j'ai aimé et qui me donne envie, plus que jamais, de découvrir la suite !

On savait que Lisbon était la première victime de l'écorcheur, maintenant Jane le sait.
"No coment" quand à la TS , tu sais ce que je pense de la Lisbon que tu nous proposes.
Wainwright ou Ardiles comme compagnon de Leigh.
Je comprends la réaction de l'homme, je ne comprends pas ce qui empêche Leigh de dire à Jane qui est celui qui partage sa vie. Même s'il ne l'aime pas, je ne vois pas où est le problème, ce n'est pas lui qui vit avec.
Maintenant reste à voir comment le consultant va réagir quand il va découvrir le physique du tueur

Haha, j'avais raison pour Lisbon.

Je comprends aussi qu'elle soit fâchée après Jane mais j'ai hâte qu'elle se reprenne un peu, j'aime pas beaucoup la Lisbon qui se laisse aller.

Je sais pas qui est le futur mari de la sœur de Jane...

VLS

Je pensais à Bertram pour le fiancé de miss jane ce qui expliquerait qu'il ait eu vent de son affaire et que Jane ne l'aime pas beaucoup...

Les réponses à vos questions ne vont pas tarder à arriver, mais pas tout de suite, je vous laisse encore cogiter...

Chapitre 8

La découverte de Jane le plongea dans un profond désarroi. IL ressentait un mélange d'émotions. Evidemment, la haine prédominait, envers celui qui était surnommé l'Ecorcheur" et qui était le responsable de l'état de sa meilleure amie. Mais le sentiment qui le submergeait en la voyant à ce point affaiblie et fragile était la colère envers lui-même.

Lisbon l'avait appelée à l'aide et il n'avait pas répondu. Jane avait cru pouvoir gérer tous les problèmes de concert, mais en voulant être sur tous les fronts, il avait aggravé la situation. Il avait préféré consoler sa soeur, qu'il jugeait plus faible car plus jeune. C'était là son erreur. Leigh Ann était plus forte qu'elle n'en avait l'air et contrairement à Lisbon, elle avait quelqu'un en dehors du consultant, sur qui se reposer.

Que ce serait-il passé si Patrick n'était pas arrivé à temps? Il n'aurait pas supporté de la découvrir inerte, à cause de son manque de jugement.

Une fois remise de ses hauts le coeur, Lisbon lui demanda de sortir un moment, le temps qu'elle prenne une douche. Il s'exécuta et alla lui préparer un thé, en attendant qu'elle ait terminé. Quelques minutes après, la jeune femme le rejoignit, honteuse de ce qu'elle avait failli provoquer. Elle s'assit sur le canapé, serrant ses genoux contre sa poitrine. Elle recouvrait ses jambes en étirant son T-shirt par-dessus. Elle baissait la tête, n'osant pas affronter son regard. Pas après ça.

Le mentaliste lui apporta une tasse fumante qu'elle ignora détournant les yeux du côté opposé. Devant son refus évident, Jane posa le récipient sur la table et s'assit près d'elle.

Jane: "Pourquoi ne pas me l'avoir dit Lisbon?"

Elle s'assurait régulièrement que se cheveux restaient en place, de façon à masquer sa cicatrice.

Lisbon: "Je ne voulais pas l'admettre."
Jane: "Parlez-moi. Dites-moi ce qui c'est passé ce soir-là."
Lisbon: "Non, je ne peux pas."
Jane: "Vous le devez Lisbon. Le silence a failli vous tuer. Je vous en prie..."
Lisbon: "Je regrette. Je ne peux pas. Pas à vous."

Elle se recroquevillait encore plus.

Jane: "Parce que je suis un homme?"
Lisbon: "Oui."

Elle mentait impunément, n'essayant pas de le lui caché. Néanmoins, si le consultant avait détecté son mensonge, il n'imaginait pas la véritable raison de son blocage.

Jane: "Bien. Dans ce cas, je demande à Leigh de venir ici."

Elle hocha la tête, ravalant une larme qui menaçait de couler.

Jane: "Je sors une minute. Ca ira?"
Lisbon: "Ca va aller."

Il l'enveloppa d'une couverture, replaçant une mèche derrière son oreille.

Jane: "Je serais devant la porte. Ne vous inquiétez pas, reposez-vous."

Elle s'enfonça dans le canapé, posant sa tête sur l'accoudoir et ferma les yeux. Lui, sortit avec son portable. Le jour se levait à peine et Patrick craignait de déranger sa soeur qui elle-même avait de fréquentes insomnies. Il l'appela quand même, car l'état de son amie était trop préoccupant pour le laisser empirer d'avantage.

La sonnerie l'extirpa violemment d'un sommeil profond, si rare pour Leigh Ann. Elle fit un bond qui réveilla également son compagnon. Elle passa sa main dans ses cheveux pour chasser la fatigue et saisi son portable.

- "Qui est-ce?"
Leigh: "C'est Patrick. Rendors-toi."

Il se retourna dans le lit et replongea instantanément dans ses songes. La jeune femme s'éclipsa dans le séjour, pour répondre.

Leigh: "Qu'est-ce qui se passe?"
Jane: "Je sais qu'il est tôt, mais est-ce que tu pourrais passer chez Lisbon?"
Leigh: "Chez ton patron? Pourquoi?"
Jane: "Je t'expliquerais quand tu seras là."
Leigh: "Ca n'a pas l'air d'aller."
Jane: "Contente-toi de venir rapidement, s'il te plait, Leigh."
Leigh: "Je me met en route."

Elle s'empressa de s'habiller, en silence. Mais dans sa précipitation, elle trébucha et fit tomber son badge et ce qu'il y avait sur la commode de l'entrée. Dans la pénombre, elle ramassa les objets, à tâtons et glissa la plaque dans sa poche. Elle s'apprêtait à quitter l'appartement, mais son compagnon descendit l'escalier, éclairant le lustre au-dessus de la jeune femme.

- "Où est-ce que tu vas?"
Leigh: "Je rend un service à Patrick."
- "Si je te demandes quel genre de service, tu vas encore me dire que ce sont des histoires de famille, je suppose."
Leigh: "Pas cette fois. Mais il est sur une piste dans l'affaire de l'écorcheur"."
- "Jane a trouvé un témoin?"
Leigh: "En quelques sortes. Je suis pressée là. A tout à l'heure."

Elle gravit les quelques marches qui les séparaient, pour l'embrasser furtivement, avant de s'échapper aussitôt, le laissant dubitatif. Elle se rendit à l'adresse de l'agent., où le mentaliste la reçut, à la place de la propriétaire. Celle-ci demeurait prostrée dans la même position, depuis des heures.

Jane l'accueilli sur le perron: "Merci de t'être déplacée."
Leigh: "C'est quoi le problème?"
Jane: "Tu ne t'es pas trompée. Lisbon a été agressée, il y a plusieurs semaines."
Leigh: "Elle t'a donné des détails?"
Jane: "Rien de plus que ceux mentionnés par Charline Patterson."
Leigh: "Il y a autre chose n'est-ce pas? Tu as vu autre chose."
Jane: "Ce malade lui a gravé le chiffre 1 sur la nuque."

La jeune femme était satisfaite d'avoir enfin trouvé celle qu'elle cherchait et qui était sous ses yeux depuis son arrivée à Sacramento. Néanmoins, elle ne pouvait décemment pas l'exprimer devant son frère, considérant l'amitié qui semblait le lier à la victime.

Leigh: "Tu veux bien nous laisser. Il faut que je lui parle."
Jane: "Je ne la reconnais plus, cette femme n'est plus Térésa Lisbon. Ménage-la. Elle est vraiment vulnérable."
Leigh: "Ne t'inquiète pas, je sais ce que fais."
Jane: "Je te fais confiance."

Elle le serra dans ses bras, car il paraissait réellement affecté, mais refusait d'afficher son désarroi. Ravalant son angoisse, il alla respirer dans la patio.
Consciente que Térésa aurait certainement du mal à évoquer son calvaire, Leigh devrait se montrer patiente, avec elle.

Leigh Ann: "Bonjour agent Lisbon."

La brunette se redressa afin de s'asseoir correctement.

Lisbon: "Lieutenant Jane."
Leigh Ann: "Vous pouvez m'appeler Leigh Ann, je ne suis pas en service."
Lisbon: "Alors Leigh Ann, qu'est-ce qu'on fait? Vous allez m'hypnotiser?"
Leigh Ann: "Inutile de stimuler votre mémoire. Vous vous souvenez de tout. Sinon, vous n'essayeriez pas d'oublier avec des cocktails d'alcool et de médicaments."
Lisbon: "Jane vous a dis ce que j'ai fais."
Leigh Ann: "Vous venez de le faire."
Lisbon: "Vous êtes bien sa soeur, il n'y a aucun doute."
Leigh Ann: "Patrick est mort d'inquiétude à votre sujet. Il ne va pas bien. Et si vous n'allez pas mieux, il n'ira pas mieux. Je l'ai déjà vu comme ça et je ne veux pas que ça recommence. Vous comptez beaucoup pour mon frère."
Lisbon: "Vous aussi vous êtes mentaliste?"
Leigh Ann: "Il y a des jours ou j'aimerais l'être. Ca m'aurait évité bien des erreurs de jugement."
Lisbon: "Une erreur de jugement. Je n'en serais pas là sans ça."

La lieutenant l'avait amenée là où elle le voulait. Elle avait ouvert une brèche dans la carapace de Lisbon. Cette dernière, en confiance, continua sur sa lancée, encouragée par la jeune soeur de Jane.

Leigh Ann: "Sachez que vous n'avez pas provoqué cette agression. Vous étiez au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais vous n'êtes en aucun cas responsable."
Lisbon: "Bien sûr que si. Je l'ai cherché. Je savais pourquoi j'allais dans ce bar."
Leigh Ann: "Je ne suis pas là pour vous juger. Qui a fait le premier pas?"
Lisbon: "C'est lui."
Leigh Ann: "Il vous a dit quelque chose de spécial, son nom?"
Lisbon: "Juste un prénom. Patrick. Mais je doute qu'il ait dit la vérité."
Leigh Ann: "Patrick... Autre chose? Un accent, une façon de s'exprimer ou des gestes inhabituels?"
Lisbon: "Non, il était charmant et extrêmement poli. Il m'a aussi dit être médecin. Ah, il a deviné que j'étais flic."

Leigh Ann avait la certitude qu'il s'agissait du même suspect. Mais, à présent, il lui fallait une description physique. Cette étape était délicate car elle faisait appel aux souvenirs les plus pénibles de la victime.

Leigh Ann: "Térésa, ce que je vais vous demander maintenant, va être très difficile mais vous êtes une femme forte et je sais que vous pouvez le faire. Vous n'avez pas le choix, si vous voulez que ce salaud sorte de votre tête."

Sa persuasion porta ses fruits, sans qu'elle ait besoin d'insister. Lisbon lui brossa un portrait de précis de l'auteur de ce crime. Malgré ça, Leigh Ann était pourtant sceptique. Elle remercia l'agent pour sa coopération et la félicita pour son courage, puis elle rejoignit le consultant, à l'extérieur. A son expression dépitée, il pensait qu'elle n'avait pas obtenu ce qu'elle espérait.

Jane: "Elle n'a pas pu te parler."
Leigh Ann: "Oh si. Elle m'a donné une description parfaite."
Jane: "Alors qu'est-ce qui cloche?"
Leigh Ann: "L'homme qu'elle a décrit, c'est toi."
Jane: "Quoi?"
Leigh Ann: "Tu m'as très bien comprise. Alors, soit elle est trop choquée et elle confond sa fixation sur toi et la réalité, pour se protéger, soit papa a eu un autre fils. (Elle ricana) Blague à part, un dégénéré qui se fait passer pour toi se balade dans la nature."

Elle se souvint de la réaction de Charline Patterson, au moment où Jane était entré dans sa chambre d'hôpital.

Leigh Ann: "Attend un peu. Ce n'est pas une fixation de Lisbon. Elle n'a pas rêvé. Ce type te ressemble? C'est logique."
Jane: "Tu penses que cette femme a paniqué parce qu'elle m'a prit pour lui?"
Leigh Ann: "Exactement. On sait de quoi il a l'air et qu'il trouve ses proies, dans les bars. Maintenant, il faut déterminer quels sont ses critères."
Jane: "Tu oublis Lisbon. Pourquoi la laisser en vie, elle?"
Leigh Ann: "Elle était la première. Je crois qu'il s'est exercé sur elle."
Jane: "Je reste ici."
Leigh Ann: "D'accord. Je demanderais à Cho de te remplacer. Mais Patrick, Lisbon a besoin d'aide et ce n'est pas de ton ressort."

Il serrait les mâchoires en fronçant les sourcils, lucide quand à la santé mentale déclinante de son amie. Bien qu'il ne soit pas disposé à envisager l'option psychiatrique, il ne l'excluait pas, mais en dernier recours.

TBC...
Suite

On avance...on avance ! Lisbon s'est enfin confiée quant à ce qu'elle a subi et a donné de précieux indices sur son agresseur.
J'aime beaucoup la sensibilité de Jane dans ce chapitre, qui sait quand ne pas "pousser" Lisbon et passer le relais. Et j'aime toujours autant Leigh Ann (je crois que c'est la première fois que j'ai un tel coup de coeur pour un personnage sorti tout droit de l'imagination de l'auteur d'une fic')...Elle est vraiment douée, ce n'est pas une Jane pour rien ! Sa perspicacité l'amène à recueillir le témoignage de Lisbon, un témoignage qui s'avérera sans nul doute crucial pour le reste de l'enquête.

Maintenant, ils savent que l'Ecorcheur ressemble à Jane. Hâte de voir la direction que va prendre l'enquête et la façon dont cette révélation va impacter la relation Jane/Lisbon.

Un chapitre que j'ai, une nouvelle fois, beaucoup aimé !

Arf je n'ai pas reçu d'alerte pour le chapitre 7 !

Une Lisbon au bord du gouffre ( ce qui est normal vu ce qu'elle a vécu ... ), un Jane qui est à ses côtés pour l'aider à surmonter son traumatisme. Sa soeur qui aide l'agent du CBI à se confier .. J'adore !

Reste à savoir qui est l'écorcheur, je suis Jane Doe : Si il ressemble à Jane, ça promet d'être palpitant mais ça risque de mettre à mal la relation de Jane et Lisbon.

J'attend la suite !!!!!!!!

Merci Jane Doe et Vowel, le chapitre qui suit vous apportera quelques éléments de réponse. Il est un peu court mais le suivant sera plus long et plus révélateur.

Chapitre 9

Au CBI, le bâtiment était désert, à l'arrivée de Leigh Ann, mais ne tarda pas à se remplir. La jeune femme tomba sur l'agent Cho, le premier au travail, comme d'ordinaire.
Leigh clipa son badge à l'aveugle, tout en déposant sa veste sur le dossier d'une chaise.

Cho la salua: "Lieutenant Jane."
Leigh Ann: "Bonjour agent Cho. Vous tombez bien. Ca vous ennuierait de me seconder aujourd'hui. Jusqu'à l'arrivée de Patrick. Il va être un peu en retard."
Cho: "Aucun problème, lieutenant."
Leigh Ann: "Je peux vous demander une autre faveur? Appelez-moi Jane."
Cho: "Ca risque ne va pas être pratique."
Leigh Ann: "Alors tenez-vous en à Leigh Ann."
Cho: "Ce n'est pas trop familier?"
Leigh Ann: "Ne vous en faites pas. Pour les intimes c'est seulement Leigh."
Cho: "Je m'en souviendrais."

L'asiatique se remit au travail, derrière son bureau. Il s'occupait de finaliser les rapports des dernières affaires, se tenant à disposition de la jeune femme. Depuis son poste, il avait une vue directe sur elle et se surpris à la dévisager avec insistance. Leigh Ann, se sentant observée, leva les yeux alors qu'il les baissait instantanément. Se rendant compte qu'elle l'avait remarqué, il esquissa un sourire, en se reconcentrant sur les papiers, devant lui. Amusée par sa gêne, la jeune femme sourit, tout en pensant pertinemment qu'il n'avait aucune chance.

Chez Lisbon, Jane s'évertuait à persuader l'agent de s'accorder au moins un jour de repos. Il la trouvait encore beaucoup trop faible physiquement et encore plus psychologiquement. Si elle voulait bien reconnaître une certaine lassitude, elle ne lui ferait pas le plaisir d'abonder dans son sens concernant un quelconque épuisement mental.

Elle se rendit dans la salle de bain, puis fila dans sa chambre, ignorant les conseils avisés du consultant. Il força littéralement sa porte, la surprenant dans une tenue plus que légère. Dès qu'il entra, Térésa se cacha derrière un châle qui était sur le lit.

Lisbon: "Jaaane!!!"
Jane: "Lisbon, il est hors de question que je vous laisse sortir de cet appartement."
Lisbon continua à s'habiller, cachée par ce bout de tissus: "Vous n'avez pas le droit de me séquestrer chez moi."
Jane: "Soyez raisonnable. Vous vous croyez assez forte pour supporter d'étudier des rapports détaillant ce que ces femmes ont subit? Ce que vous avez subit?"

Elle s'assit sur le lit, prise d'un vertige. Il la rejoignit.

Lisbon: "Vous pensez que votre soeur arrivera à le coincer?"
Jane: "Leigh? Je n'ai aucun doute là-dessus. Elle l'aura. Tôt ou tard, elle l'aura. Elle ne lâchera pas avant de l'avoir fait enfermé."
Lisbon: "Vous l'admirez n'est-ce pas."
Jane: "Elle a réussi à tenir tête à son père, quand je me laissais embringuer dans ses magouilles. Oui, je l'admire. Elle ne baisse jamais les bras. Elle a travaillé dur pour en arriver là. Elle est comme vous."
Lisbon: "Non. Pas aujourd'hui."
Jane: "Peut-être pas. Mais vous pouvez redevenir cette femme. Il vous faut du temps pour cicatriser vos blessures."
Lisbon: "Rester ici, entre quatre murs ne m'aidera pas. Alors si vous ne tenez pas à recevoir mon poing dans la figure, laissez-moi passer."

L'espace d'un instant, le mentaliste eu l'impression d'avoir retrouvé la Lisbon de toujours, combative. Mais il avait conscience que ce n'était qu'une façade. Renonçant à la raisonner, il céda à sa demande qui sonnait comme un ordre contre lequel il n'avait aucun moyen de s'interposer. Toutefois, dès qu'ils seraient dans les locaux du CBI, Jane n'aurait qu'une préoccupation. Il veillerait sur elle, guettant le moindre signe de rechute. Et si, ou plutôt, quand elle craquerait nerveusement, il serait là, pour intervenir. Ce n'était qu'une question de temps mais cette dépression semblait inéluctable. Leigh Ann l'avait prévenu de l'imminence du phénomène.

A peine arrivée dans les bureaux, Jane et Lisbon n'eurent pas le temps de s'installer. L'équipe se préparait à se rendre sur les lieux d'un nouvel homicide.

Cho vint vers eux: "L'écorcheur à fait une autre victime. On va sur place."

L'asiatique enfila sa veste et se dirigea vers l'ascenseur, tandis que le lieutenant pris son frère à part. Surprise de le voir avec l'agent, elle était réservée sur l'efficacité de celle-ci et surtout furieuse envers Jane.

Leigh Ann: "Ca va pas! Tu l'as ramenée ici."
Jane: "Elle tiendra le coup. Tu as ma parole."
Leigh Ann: "Tu n'es pas très convainquant. Non mais regarde-la. C'est une bombe à retardement. Elle a atteint sa limite."
Jane: "Je la surveillerais, tu n'as rien à craindre."

La jeune femme soupira d'exaspération, en rejoignant l'ascenseur. Elle se faufila dans l'ouverture.

Cho: "Vous avez l'air contrariée."
Leigh Ann: "C'est juste Patrick qui n'en fait qu'à sa tête."
Cho: "Je vois."

Dans le parking sous-terrain, il sortirent de la cabine et c'est à ce moment, qu'un détail dans la tenue de la demoiselle apparut à l'agent.

Cho: "Si j'étais vous, j'enlèverais ce badge."

Elle fronça les sourcils en signe d'incompréhension, puis baissa la tête.

Leigh Ann retira l'objet de sa ceinture: "Je... Vous pouvez garder ça pour vous?"
Cho: "Garder quoi?"
Leigh Ann: "Merci."
Cho: "C'est dommage. Moi qui voulais vous inviter à dîner."
Leigh Ann: "Vous m'êtes sympathique agent Cho, mais... Je me suis engagée avec lui."
Cho: "J'avais saisi. Il a de la chance."
Leigh Ann: "C'est moi qui ai de la chance."

La jeune femme continua son chemin, jusqu'à son véhicule.

Cho: "Vous n'attendez pas le reste de l'équipe?"
Leigh Ann: "J'aime bien arriver la première sur la scène de crime, pour me faire une idée. Mais vous pouvez les attendre si ça vous chante."

Il la suivit avec sa voiture, pensant que les autres ne tarderaient pas à les rejoindre, de toutes façons. A peine avaient-ils emprunté la route, que le patron déboula sur le parking. Il pressa le bouton de l'ascenseur et lorsque les portes s'ouvrirent, il se retrouva face au consultant et à sa coéquipière. Il se saluèrent, puis échangèrent leurs places. Alors que les portes allaient se refermer, le mentaliste remarqua quelque chose sur le jeune homme. Il bloqua la fermeture de sa main.

Wainwright: "Qu'est-ce qu'il y a Jane? Un problème?"
Jane: "Où est votre badge?"
Wainwright: "Oh... Probablement oublié chez moi. Je n'ai pas les idées très claires en ce moment."
Jane: "Ca ne m'étonne pas."

L'ascenseur remonta dans les étages, laissant Jane souriant d'une manière étrange.

Lisbon: "J'ai loupé quelque chose?"
Jane: "Je m'interroge depuis quelques jours, à propos d'un truc."
Lisbon: "Quel truc?"
Jane: "Rien d'important. Allez, en voiture."

Il espérait bien obtenir sa réponse en observant sa soeur. Si ses soupçons s'avéraient exacts, il se pourrait bien qu'il retrouve ce même accessoire sur elle.

TBC...
Suite

je trouve les conversations entre Cho et Leigh Ann très drôles !

Finalement, c'est bien Wainwright le fiancé de Leigh Ann....Reste à voir comment réagira Jane quand il en aura la pleine confirmation !

lilia a écrit:
Jane: "Oui, je l'admire. Elle ne baisse jamais les bras. Elle a travaillé dur pour en arriver là. Elle est comme vous."

J'aime la façon dont, depuis le début, tu fais des liens entre les deux femmes...il n'est d'ailleurs pas impossible que ce soit l'une des raisons pour lesquelles j'ai un tel coup de coeur pour Leigh Ann...

Lisbon n'en fait qu'à sa tête et tient à être partie prenante à l'enquête, et à se rendre sur les lieux du crime. Y est-elle réellement prête ?
L'avis de Leigh Ann

lilia a écrit: Leigh Ann: "Tu n'es pas très convainquant. Non mais regarde-la. C'est une bombe à retardement. Elle a atteint sa limite."

semble inquiétant, dans la mesure où, jusqu'à présent, elle a toujours vu juste.
Que nous réserves-tu ? Comment Lisbon va-t-elle réagir face à cette nouvelle victime ? Les deux Jane parviendront-ils à l'aider et à arrêter celui qui a blessé Lisbon à plus d'un titre ? Et surtout, vas-tu finir par remettre notre Lisbon sur pied ?

Pour toutes ces interrogations, je serai au rendez-vous du prochain chapitre !

Jane Doe a écrit:je trouve les conversations entre Cho et Leigh Ann très drôles !

Finalement, c'est bien Wainwright le fiancé de Leigh Ann....Reste à voir comment réagira Jane quand il en aura la pleine confirmation !

lilia a écrit:
Jane: "Oui, je l'admire. Elle ne baisse jamais les bras. Elle a travaillé dur pour en arriver là. Elle est comme vous."

J'aime la façon dont, depuis le début, tu fais des liens entre les deux femmes...il n'est d'ailleurs pas impossible que ce soit l'une des raisons pour lesquelles j'ai un tel coup de coeur pour Leigh Ann...

Lisbon n'en fait qu'à sa tête et tient à être partie prenante à l'enquête, et à se rendre sur les lieux du crime. Y est-elle réellement prête ?
L'avis de Leigh Ann

lilia a écrit: Leigh Ann: "Tu n'es pas très convainquant. Non mais regarde-la. C'est une bombe à retardement. Elle a atteint sa limite."

semble inquiétant, dans la mesure où, jusqu'à présent, elle a toujours vu juste.
Que nous réserves-tu ? Comment Lisbon va-t-elle réagir face à cette nouvelle victime ? Les deux Jane parviendront-ils à l'aider et à arrêter celui qui a blessé Lisbon à plus d'un titre ? Et surtout, vas-tu finir par remettre notre Lisbon sur pied ?

Pour toutes ces interrogations, je serai au rendez-vous du prochain chapitre !

je plussois, et je m'excuse de ne pas commenter plus souvent

Luther serait donc l'amoureux de Leigh ? C'est toujours mieux que le fou furieux qui se fait passer pour Jane...

Vivement la suite =)

J'ai toujours du mal avec ta fic tu sais pourquoi, pas la peine de le répéter.
Mais bon il y a Leigh. Finalement elle est avec Wainwright.
Et cho est toujours aussi perspicace.
On va voir ce que tu nous réserves pour la suite.

Merci Jane Doe, Sweety, et Peanut!!! Je suis ravie!!!!!!
Johel, merci, même si tu n'adhères pas à l'histoire concernant Lisbon. Mais je vais essayer d'arranger ça par la suite.

Chapitre 10

Sur les lieux du crime, Cho et Leigh Ann furent dirigés vers un bâtiment désaffecté, par les policiers qui avaient sécurisé le secteur. Le corps était dans une cave sombre. Un agent en uniforme les salua, tandis que son équipier remontait du sous-sol. Livide, il se rua dans le caniveau pour vomir, tant le spectacle était insoutenable.

- "Officier Duncan. Vous êtes du CBI?"
Cho: "Agent Cho et voici le lieutenant Jane, de la criminelle de Los Angeles."
Leigh: "Votre collègue est malade?"
- "Premier jour sur le terrain. Pauvre gamin. Il s'attendait pas à ça."
Leigh: "On peut jeter un oeil?"
- "Si vous y tenez. Vous ne m'en voudrez pas si je ne vous accompagne pas. Voir ça une seule fois, ça m'a suffit. Celui qui a fait ça est un putain de cinglé."
Cho: "La scientifique a fait des relevés?"
- "Ils sont en chemin. Alors, ne touchez à rien. J'espère que vous avez l'estomac bien accroché lieutenant."

Il leur remit des chaussons en plastique et des gants. La jeune femme pinça ses lèvres en un sourire ironique, en réaction à cette réflexion sexiste.

Leigh: "Pas de soucis. J'adore l'odeur du sang au petit déjeuné, officier Duncan."

Le policier resta cloué sur place, tandis que Cho peinait à conserver son flegme. Ils se dirigèrent vers l'escalier.

Cho: "Bien envoyé."
Leigh: "Ce genre de misogyne me donne de l'urticaire."

A mesure qu'ils descendaient, une odeur de cuivre se répandait dans l'air, s'intensifiant à chaque marche. Arrivés à la dernière, la pièce empestait tellement que la jeune femme plaqua une main sur son visage, le temps de réprimer un haut le coeur.

Cho, ne la quittant pas des yeux: "Ca va aller?"
Leigh leva un pouce: "Impeccable. Vous par contre, vous êtes tout vert. Essayez de ne pas contaminer la scène de crime, merci."

Cette légère indisposition dissipée, ils observèrent la salle qui n'était apparemment, qu'un vestibule. Dans le fond, une traînée de sang s'étalait vers une seconde pièce, celle où était exposée la victime.

Cho: "Après vous lieutenant."

Elle passa le seuil, prudemment, car une marre d'hémoglobine rendait le sol glissant. Au milieu de cet endroit sordide, une femme, ou ce qui y ressemblait, était étendue sur un lit, dépourvu de matelas. Ses poignets étaient attachés aux barreaux, au-dessus de la tête. Sur son corps, ils dénombrèrent de multiples entailles et brûlures de cigarette, mais ce n'était pas le pire. Son ventre été recouvert d'un tissus imbibé de sang. Leigh Ann pris l'initiative de le soulever.

Cho la ralenti dans son élan: "Je pensais que vous suiviez toujours la procédure à la lettre."
Leigh Ann: "Il faut parfois faire des exceptions."

Elle retira le morceau de drap, collé à sa peau, d'un coup sec, dévoilant la chose la plus horrible qu'elle ait jamais vu.

Cho: "Qui est ce type?"
Leigh Ann: "Un disciple de Jack l'Eventreur."

La victime était ouverte de l'abdomen au pubis, mettant tous ses viscères à nu.

Cho: "Pourquoi pas..."

Il allait émettre une autre hypothèse, mais il s'interrompit, réalisant qu'il parlait à un membre de la famille de Jane.

Leigh Ann: "Continuez. Je n'en serais pas là si je n'étais pas capable d'encaisser certaines choses."
Cho: "Et bien, c'est assez proche des techniques de Red John."
Leigh Ann: "C'est aussi mon avis. Pourquoi copier ce mode opératoire, maintenant?"
Cho: "Il prend de l'assurance."
Leigh Ann: "Hum... C'est clair, mais il y a une chose qui me dérange. Cette mise en scène, tout ce sang. Trop de sang pour une seule victime. Un corps contient quoi? Entre 5 et 7 litres selon la corpulence. Ici, il y en a au moins 10 litres."
Cho: "Vous avez raison. On en saura plus après les analyses."

Sur ces entrefaites, il furent rejoint par le consultant et l'agent Lisbon. Cette dernière paraissait sereine. Mais, afin d'anticiper une éventuelle rechute, Leigh Ann vint à leur rencontre, en surface.

Leigh Ann: "Vous n'êtes pas obligés de descendre là-dedans. Cho et moi venons d'inspecter la scène de crime. Vous n'avez pas besoin d'y aller."

Elle adressa un regard explicite à son frère, pour qu'il dissuade sa partenaire de poursuivre son chemin.

Lisbon: "Je suis parfaitement capable de faire mon boulot lieutenant."

Elle la poussa sur le côté et ignorant ses conseils, elle pénétra dans le lieu du massacre, le consultant sur les talons.

Jane: "N'entrez pas Lisbon!"

Elle fit demi tour, prise de panique et s'empressa de retourner dans la rue.

Jane: "Lisbon, ça va?"
Lisbon s'appuya sur les genoux, cherchant son souffle: "Je ne pouvais plus respirer."

Il lui posa une main dans le dos.

Lisbon se redressa d'un bond, en le giflant, puis s'éloigna d'un pas: "Ne me touchez pas!"

Les spectateurs étaient nombreux à assister à la scène. Les experts de la scientifique, la police de Sacramento ainsi que l'équipe de Lisbon au complet, faisaient partie du groupe.

Lisbon perdit son sang froid: "Qu'est-ce que vous regardez!"

Elle avait totalement disjoncté et ne maîtrisait définitivement plus ses émotions.

Leigh Ann tira son frère par le bras: "Tu es inconscient, Patrick! Je t'avais prévenu."
Jane: "Je vais la raccompagner."
Leigh Ann: "Non! Toi tu vas nulle part. Van Pelt va s'en charger."
Jane restait muet.
Leigh Ann: "Ecoute Patrick, ce n'est pas contre toi. Tu corresponds au signalement du type que nous recherchons et en restant avec Lisbon, tu alimentes, malgré toi, sa psychose. Alors, je ne sais pas ce qu'il y a entre vous exactement, et je m'en fou. Mais garde tes distances. Si tu persistes, ça ne lui fera aucun bien et son état empirera."

Dépité, le mentaliste ne voulait pas accepter l'évidence.

Jane: "Tu abandonnerais ton ami, dans la même situation?"

Il venait de noter l'absence du badge de la demoiselle.

Leigh: "Ce n'est pas de moi dont il est question."
Jane: "Tu ne le laisserais pas tomber, j'en suis persuadé."
Leigh Ann: "C'est sérieux Patrick. Lisbon est perturbé. Elle est perdue entre son amitié pour toi et la peur de celui que tu lui rappelles. Crois-moi, c'est pour votre bien à tous les deux que tu dois t'éloigner de Térésa."
Jane: "Merci de tes précieux conseils Leigh. Tu devrais aller rendre le badge du CBI que tu caches dans ta poche, à son propriétaire."

Elle passa du rouge au blanc, en une fraction de seconde, mais elle retrouva rapidement sa contenance.

Leigh: "Ne change pas de sujet, tu veux."
Jane: "En l'occurrence, c'est toi qui change de sujet!"

Le ton allait crescendo, et les regards, précédemment braqués sur Lisbon en pleine crise de nerfs, leurs étaient, cette fois, destinés. L'asiatique arriva pour calmer le jeu.

Cho: "Allez régler ça ailleurs. Tout le monde vous regarde. Ca ne va pas améliorer l'image du CBI. Il y a un café à l'angle. Ne revenez pas avant d'être calmés, c'est clair?"
Leigh Ann, sèchement: "Parfait!"

Elle partit d'un pas rapide, en direction du troqué, mais n'y entra pas. Passablement énervée, elle se rongeait les ongles en inspirant bruyamment.

Jane: "Tu t'emportes toujours au quart de tour."
Leigh Ann: "Parce que toi, tu es un modèle de sérénité peut-être."

Elle se frotta l'épaule, énergiquement.

Jane: "Tu as arrêté la cigarette depuis longtemps?"
Leigh Ann: "C'est exaspérant d'avoir un frère qui sait tout. Ca fait 2 ans."
Jane: "Pourquoi? Ou devrais-je dire, pour qui?"

La jeune femme s'assit sur un banc, devant le pub, avec son frère.

Leigh Ann: "C'est le badge qui m'a trahis?"
Jane: "Ca et sa façon de te saluer, au bureau. Il a gardé ta main dans la sienne, trop longtemps pour une simple présentation. Et il n'a pas réagit à ton nom."

Elle sourit.

Jane: "Pourquoi me le cacher? Luther est quelqu'un de bien. L'exact opposé de Danny, mais à y réfléchir, vous êtes plus assortis."
Leigh Ann: "Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça. Je crois que j'avais peur."
Jane: "De moi?"
Leigh: "Ouais, c'est vrai que tu es très impressionnant. Je te rappelle que ton garde du corps est une femme de 50 kilos."

Jane esquissa un sourire.

Leigh Ann: "Non ce n'est pas toi qui me faisait peur. Je voulais protéger Luther. Et tu sais très bien de qui."
Jane: "Red John."
Leigh Ann: "Si tu avais su qu'on était ensemble, ça aurait braqué les projecteurs sur nous et ça donnait à Red John une occasion en or de t'atteindre à travers moi."
Jane: "En tuant ton petit ami, il te ferait du mal et te voir dans cet état m'anéantirait. La souffrance par procuration. La spécialité de Red John."
Leigh Ann: "C'est stupide, je sais. C'est un risque infime."
Jane: "Ce n'est pas stupide. Mais si tu épouses Luther, tu prendras son nom. Ca te mettra à l'abris, si Red John n'est pas encore au courant de ton existence."
Leigh Ann: "Et si il l'est? Pas si. Il l'est c'est évident."

Il ne démentit pas. Il connaissait parfaitement le pouvoir de son adversaire et savait que sa soeur était certainement en danger, tout comme lui et leurs fréquentations. Ce n'était pas une probabilité, c'était un fait.

Jane: "Tu ne peux pas prévoir ce qui se passera demain. Tu ne peux pas mettre ta vie entre parenthèses."
Leigh Ann: "C'est ce que tu as fais."
Jane: "Je ne veux pas de ça pour toi. Je veux que tu sois heureuse."

Les larmes aux yeux, elle l'embrassa sur la joue.

Leigh Ann: "Excuse-moi d'avoir crier sur toi."
Jane: "C'est normal entre frère et soeur de se disputer. Et d'ailleurs, tout ce que m'as dit à propos de Lisbon était censé. Mais je ne voudrais pas qu'elle perde son poste au CBI, à cause de ce problème."
Leigh Ann: "J'en toucherais deux mots à ton patron."

Elle se leva et tendit la main au consultant, pour l'aider à se remettre debout.

Leigh Ann: "Ouf! Il faut que je t'amènes à la salle de sport avec moi. Ce ne serait pas du luxe."
Jane: "Tu n'es pas censée respecter ton frère aîné?"

Cet intermède leur avait permit d'apaiser les tensions et de mettre certaines choses au clair. Toutefois, ils ne perdaient pas de vue leurs problèmes respectifs. Jane n'en oubliait pas la dépression inquiétante de son amie et Leigh Ann regrettait d'avoir admit sa relation avec l'agent Wainwright, même si elle savait, à présent, que ce secret n'en était pas un pour son frère.

TBC...
Suite

Un nouveau meurtre avec un tueur qui commence à imiter John le Rouge ... Un disciple ?

Lisbon qui ne va pas mieux, les liens avec Jane sont de plus en plus tendus et on le comprend à cause de sa ressemblance avec le tueur. J'attend de voir comment les deux amis vont gérer la chose ...

Les rapports entre Jane et Leigh : de vrais rapports frere/soeur

VLS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le mode opératoire de l'Ecorcheur évolue, de sorte qu'il rappelle celui de RJ, avec une mise en scène des plus macabres....que cela cache-t-il ?

lilia a écrit:
Cho la ralenti dans son élan: "Je pensais que vous suiviez toujours la procédure à la lettre."
Leigh Ann: "Il faut parfois faire des exceptions."

Bon sang (sans mauvais jeu de mot) ne saurait mentir ! Leigh Ann n'est pas une Jane pour rien !

Leigh Ann avait vu juste : Lisbon n'est pas prête à affronter cette scène de crime. Un constat difficile pour l'agent - on sait à quel point son métier compte dans son identité.

lilia a écrit: Lisbon se redressa d'un bond, en le giflant, puis s'éloigna d'un pas: "Ne me touchez pas!"

Probablement la phrase la plus triste de ce chapitre, pour son impact sur chacun des deux protagonistes : Jane confonté à son impuissance à aider son amie et Lisbon confrontée à ses limites et à son incapacité à se reposer sur son ami. Une réaction de protection instinctive, qu'elle regrettera probablement bien vite, qui plus est....

Jane est pris dans un vrai conflit de loyauté...il veut aider Lisbon mais est-ce en étant présent qu'il y parviendra ? Ne risque-t-elle pas de se sentir abandonnée s'il recule ? Un vrai dilemme...
Pourtant Leigh Ann a raison en déclarant :

lilia a écrit:Leigh Ann: "C'est sérieux Patrick. Lisbon est perturbé. Elle est perdue entre son amitié pour toi et la peur de celui que tu lui rappelles. Crois-moi, c'est pour votre bien à tous les deux que tu dois t'éloigner de Térésa."

Le ton monte entre le frère et la soeur....mais c'est l'occasion d'aborder des sujets "qui fâchent"....Finalement, Jane confronte sa soeur. L'identité de son fiancé n'est donc plus un secret mais pas un problème non plus pour Jane. La menace semble planer...elle est en tout cas dans l'esprit du frère comme de la soeur.

lilia a écrit:Jane: "Tu ne peux pas prévoir ce qui se passera demain. Tu ne peux pas mettre ta vie entre parenthèses."
Leigh Ann: "C'est ce que tu as fais."
Jane: "Je ne veux pas de ça pour toi. Je veux que tu sois heureuse."

Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
C'est néanmoins encourageant que Jane se rende compte que l'attitude qu'il adopte n'est pas saine puisqu'il ne veut pas de ça pour sa soeur. Un début de prise de conscience....?

lilia a écrit:Jane: "C'est normal entre frère et soeur de se disputer. Et d'ailleurs, tout ce que m'as dit à propos de Lisbon était censé. Mais je ne voudrais pas qu'elle perde son poste au CBI, à cause de ce problème."
Leigh Ann: "J'en toucherais deux mots à ton patron."

J'adore ! Finalement, il y a un avantage à être le futur beau-frère du patron !

Reste maintenant à voir ce que tu nous réserves pour la suite....
Comment Lisbon parviendra-t-elle à remonter la pente ? Si Jane n'est plus (ou moins) là....qui servira de soutien à l'agent ? Leigh Ann pourrait -elle servir de relais ? Comment Jane va-t-il "gérer" sa ressemblance avec l'Ecorcheur ?
joue-t-il un rôle actif dans cette histoire ? Si oui, lequel ? Qui est l'Ecorcheur et quelles sont ses motivations ?

On a encore matière à s'interroger, et donc de bonnes motivations pour lire la suite de ton histoire !