The Mentalist...The Ultimate Season
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Les liens du sang ^ - Page 3 Empty Re: Les liens du sang ^

Message  Invité Sam 4 Mai 2013 - 16:00

Désolé pour le double post. Embarassed

Voilà la suite...

Chapitre 12

A l'heure du déjeuner, alors que la majorité des employés prenaient leur pause, la lieutenant se rendait dans les sous-sols de la morgue. Elle devait s'entretenir avec le légiste qui venait de procéder à un deuxième examen du corps. Le médecin lui fourni une copie du rapport d'autopsie, mentionnant les diverses marques des sévices auxquels le coupable s'était livré pré-mortem.

Leigh Ann: "La cause de la mort est identique aux autres victimes."
- "C'est exact, suffocation et enfoncement de la trachée."
Leigh Ann: "Pour le sang, vous avez un ADN?"
- "Nous avons récupéré neuf litres. Deux donneurs. Maria Alvarez, ici présente et du sang de porc."
Leigh Ann: "Une mise en scène. Il se prend pour un artiste."
- "Comme vous dites. D'ailleurs, venez voir ça."

Elle le suivi près du cadavre, tandis qu'il relevait les cheveux de celui-ci.

Leigh Ann: "Un 5. C'est sa cinquième victime. Je ne vois pas ce que ça a d'exceptionnel."
- Vous voyez comment ce chiffre a été formé. La boucle du 5 est presque refermée."
Leigh Ann: "Ecriture singulière, en effet. Autre chose?"
- Je peux vous dire que cette marque a été faite par un gaucher. La pression exercée est caractéristique."
Leigh Ann: "Aucune trace d'ADN, j'imagine?"
- Pas la moindre. Désolé."

Il recouvrit la malheureuse étendue sur la table, pendant que Leigh sortait du bâtiment. Devant l'entrée, elle s'arrêta, un instant, plongea sa main dans sa poche, à la recherche d'une cigarette. Puis, elle fouilla son autre poche en pestant de ne pas trouver de briquet.

Un employé de la morgue, en blouse bleue, passa les portes automatiques, une cigarette, à la main. En l'entendant maugréer, il s'approcha.

- "Vous voulez du feu?"
Leigh Ann: "Vous me sauvez la vie."

Il lui donna une boîte d'allumettes semblable à celles distribuées dans les bars de la ville. Elle la saisie et en détachant l'objet, son oeil fut attiré par un détail troublant. Un numéro était griffonné au dos de l'emballage: "555-777 5"

Leigh jeta sa cigarette en dévisageant son voisin: "C'est à vous?"
- C'était dans les affaires de la morte. Dites, vous n'allez pas me dénoncer à mon patron? C'est qu'une boîte d'allumettes."
Leigh: "Ce n'est qu'un indice dans une enquête pour meurtre."
- "Je savais pas. J'croyais que ça manquerait à personne."

Il était tellement confus, que la jeune femme préféra ne pas l'enfoncer.

Leigh Ann: "Ca va pour cette fois. Rendez-moi service, faites relever les empreintes et l'ADN là-dessus."
- "Tout de suite madame."

Il plaça la pièce à conviction dans un sachet et alla le déposer au laboratoire. Leigh Ann ne savait pas ce qu'elle espérait trouver, appart ses propres empreintes et celles de ce jeune homme. Le tueur serait vraiment un amateur d'avoir laissé traîner un indice aussi flagrant, après s'être donné tant de mal. Mais comme elle ne croulait pas sous les preuves, Leigh Ann ne délaissait aucune piste, aussi infime soit-elle.

En se rendant à son véhicule, elle se sentait épiée. Par instinct, elle porta sa main à sa ceinture. Elle se retourna vivement et souffla de soulagement en baissant son arme.

Leigh Ann: "Patrick! J'ai failli te descendre."
Jane: "Il vaut mieux pas te demander un renseignement, à l'improviste à toi. C'est dangereux."
Leigh Ann: "Tu le saura la prochaine fois."
Jane: "Qu'est-ce que tu fais ici? Tu as décidé de travailler en solo?"
Leigh Ann: "Je suis plus efficace quand je suis seule."
Jane: "Plus violente aussi, non?"
Leigh Ann: "Je suis prudente, et si tu n'arrivais pas sournoisement dans le dos des gens, tu éviterais des ennuis."

Elle attrapa ses clés, dans sa veste, faisant tomber un paquet de cigarettes que son frère récupéra au vol.

Jane: "Je croyais que tu avais arrêté?"
Leigh Ann: "Voilà une certitude de plus qui part en fumée."
Jane: "Joli parallèle."
Leigh Ann: "Merci. Si ça peut te rassurer, je n'ai pas repris mes mauvaises habitudes. J'ai juste failli craquer. Mais grâce à ça, je suis tomber sur un indice. Ca ne donnera peut-être rien..."

Elle lui résuma sa découverte, lui donnant le numéro de téléphone.

Jane: "Tu te bases sur la forme d'un chiffre."
Leigh Ann: "Ouais, je sais que c'est mince."
Jane: "Ce n'est pas mon opinion. Tu commences à voir les choses à ma manière. J'espère que ça ne te vexe pas."
Leigh Ann: "J'ai toujours été comme ça. Je refusais de l'accepter voilà tout."
Jane: "Est-ce que tu l'as appelé?"
Leigh Ann fronça les sourcils: "Il n'y a que six chiffres. C'est un faux numéro. Tu es sûr que ça va?"
Jane: "Oui. Pourquoi tu me demandes ça?"
Leigh Ann: "Et bien, n'importe quel bleu aurait noté l'absence d'un chiffre."

Il ne releva pas cette remarque et poursuivit son chemin jusqu'à sa voiture, sous le regard interloqué de sa soeur. Celle-ci monta dans son véhicule, mais avant de mettre le contact, elle enregistra le numéro complet sur son portable: "555-777 5"
Elle avait consciemment omit un chiffre, de façon à éviter que Patrick ne tente de retrouver seul, l'homme qui avait fait souffrir Lisbon. Elle savait qu'il l'aurait fait parce que dans une situation similaire, elle l'aurait fait, sans hésiter.

De retour au CBI, la jeune femme, encore inquiète des répercussions de la perte de contrôle de Lisbon sur son frère, lui proposa de s'isoler un moment, afin qu'il se débarrasse du poids pesant sur sa conscience. Il accepta de l'accompagner dans le grenier. Ils sortirent sur le balcon.

Leigh Ann: "C'est pas mal ici. Je retire ce que je t'ai dis. Bon, il est clair que ta garçonnière n'est pas géniale, mais la vue est super."

Elle se pencha au-dessus du vide.

Jane: "Tu avais le vertige quand tu étais gamine, si je me souviens bien."
Leigh Ann: "Ouais. Je ne pouvais pas monter sur les manèges. Un comble pour la fille d'un forain."
Jane: "Et par quel miracle tu t'es débarrassé de ce trouble?"
Leigh Ann: "Disons que quelqu'un m'a emmené sur une grande roue, à Central Park."

Elle rougissait à l'évocation de ce souvenir.

jane: "Tu ne m'as pas dis comment vous vous étiez rencontrés, toi et le patron."
Leigh Ann: "On était pas censé parler de toi?"
Jane: "Bah, ce n'est pas intéressant."
Leigh Ann: "Moi ça m'intéresse."

En fait, elle ne voulait pas étaler son bonheur devant lui, sachant ce qu'il traversait. Elle trouvait ça cruel et inapproprié.

Jane: "Je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis une éternité. Je voudrais rattraper le temps perdu."
Leigh Ann: "Je ne suis pas convaincue que ce soit le moment idéal, après ce que tu as vécu..."
Jane: "S'il te plait. Ca me fera du bien d'entendre quelque chose de positif pour changer."
Leigh Ann: "Ok. Heu, et bien, on s'est rencontrés à New York, il y a quatre ans. J'assistais à une conférence de psychologie."
Jane: "Vous deviez être nombreux."
Leigh Ann: "Oui, mais la moyenne d'âge des participants frôlait les 50 ans. On était une dizaine de flics entre 25 et 30 ans."
Jane: "Pourquoi lui, en particulier?"
Leigh Ann: "Je ne sais pas. Je craque sur ce genre de mec."
Jane: "Il n'a pourtant rien à voir avec Danny."
Leigh Ann: "C'est précisément ce qui m'a plu. Bref, on est allé boire un verre, après la conférence et il m'a raccompagné chez moi."

Le mentaliste esquissa un sourire entendu, alors elle recadra la discussion.

Leigh Ann: "C'est pas ce que tu imagines. On a passé la nuit ensemble..."
jane: "Et ben tiens."
Leigh Ann lui donna un coup de poing dans l'épaule: "On a parlé jusqu'à l'aube et il est partit."
Jane: "C'est sérieux entre vous?"
Leigh Ann: "Il m'a offert ce bracelet, pour nos fiançailles."
Jane: "Laisse-moi deviner, il t'a demandé ta main à Central Park, sur la grande roue."
Leigh Ann: "Je sais, c'est hyper ringard. Mais c'était mignon."
Jane: "C'est bien que tu ne sois pas seule."
Leigh Ann: "Je suis contente que tu approuves. C'est important pour moi. Mais toi, tu as eu quelqu'un, depuis Angela? Si tu veux mon avis, le faible de Lisbon n'est pas à sens unique."

Il pinça ses lèvres, l'air pensif.

Leigh Ann: "Ce ne sont pas mes affaires, je n'aurais pas du aborder ce sujet. Oubli ça."
Jane: "Non, tu as tout à fais le droit de me poser cette question. Pour être franc, j'ai souvent pensé à refaire ma vie. Mais je n'ai pas le droit, pas encore."

Il faisait tourner son alliance.

Leigh Ann: "Tu t'interdis d'être heureux, en restant seul. Ce n'est pas bon pour toi. Ce n'est bon pour personne."
Jane: "Je me suis fais une promesse et tant que je ne l'aurais pas honorée, je ne recommencerais pas à vivre."
Leigh Ann: "Je comprend. Si Luther était tué à cause de moi, je ne le supporterais pas. Je ne pourrais pas continuer sans lui. Je ne suis pas comme toi." Elle réalisa le sens blessant de ses propos. "Patrick, je ne voulais pas dire... Je m'exprime mal. On vient à peine de se réconcilier... C'était maladroit."
Jane: "Ne t'inquiète pas. J'ai saisi ce que tu veux dire. Tu as raison, tu n'es pas comme moi et je ne veux pas que tu le deviennes."
Leigh Ann: "Tu ne m'en veux pas?"
Jane: "Bien sûr que non. Je veux que tu sois heureuse. Il le faut. Il faut qu'au moins un Jane ait cette chance."

Il était très amer et son abattement était si profond qu'il ne parvenait pas à le masquer. La jeune femme , impuissante, le soutint dans la limite du possible. En quelques mots, elle lui remonta le moral.

Leigh Ann: "On aura cette chance tous les deux."

Elle laissait son regard vagabonder sur les immeubles alentours, espérant un avenir meilleur pour chacun d'eux, même si Patrick, lui, était beaucoup plus pessimiste. Il demeurait obnubilé par Lisbon ainsi que par l'écorcheur. Il avait le mauvais pressentiment que quelque chose allait très mal tourner.

Mais la vue du visage de sa soeur avait un effet apaisant sur le consultant. Si, pendant des années, Patrick avait reporté son affection de frère sur Lisbon, aujourd'hui, il n'avait plus à chercher une famille de substitution. Leigh Ann était là et ils se serreraient les coudes, comme une vrai famille.

Cela ne signifiait pas qu'il reléguait son amie au second plan. Mais à ce stade, il ne pouvait pas faire grand chose, si ce n'est respecter les conseils de sa soeur et rompre tous contacts, jusqu'au terme de l'enquête. Chose qu'il s'était finalement résolu à faire, en prévenant Tommy. Ce dernier avait prévu de passer la chercher pour l'éloigner de tout ce stress et qu'elle redevienne Térésa Lisbon. Jusqu'à son arrivée, Van Pelt avait promis à Jane de rester avec elle.

Au même moment, à quelques rues de là, un individu, revêtu d'un tablier ensanglanté, retirait ses gants, puis lavait soigneusement des instruments de chirurgie, avant de les ranger avec une maniaquerie pathologique dans sa mallette. Il vint ensuite vers le corps d'un homme, sanglé, sur une plateforme. Il détacha la montre de sa victime et remarqua un inscription au dos: "Luv you, Leigh." En souriant, il s'accapara ce bien. Il acheva, ensuite, sa basse besogne en faisant basculer le plateau verticalement, après avoir tranché la gorge de cet homme. Il attendit, accroupis dans un coin, le temps d'extraire la totalité de son sang.

TBC...
Suite


Dernière édition par lilia le Sam 11 Mai 2013 - 16:27, édité 2 fois
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Message  Jane Doe Sam 4 Mai 2013 - 16:40

Un chapitre essentiellement centré sur les deux Jane.
Un seul indice : le numéro de téléphone sur la boîte d'allumette retrouvée sur la dernière victime. Un indice que Leigh Ann décide de cacher en partie à son frère (mais bon, un seul chiffre manquant, ça va encore....10 possibilités, 9 fausses et une vraie....les exploiter ressemblerait à du travail policier mais doit y avoir moyen quand même !) parce qu'elle le connaît et sait comment il réagirait.....

On en sait plus sur la rencontre entre Leigh Ann et Wainwright....de quoi alléger un peu ce chapitre...

Leigh Ann met le doigt sur les sentiments de son frère à l'égard de Lisbon. Et si celui-ci s'interdit d'aller de l'avant tant que RJ est encore dans la nature, il ne dément pas son analyse...

Il suit finalement le conseil de sa soeur, se tenant à distance de Lisbon, non sans avoir réuni autour d'elle un "comité de soutien" d'abord....On ne peut qu'imaginer comme la situation lui pèse.

Ton dernier paragraphe fait froid dans le dos.... affraid Tu as sacrifié Luther ? affraid
Reste à découvrir qui est l'auteur de ce massacre : est-ce l’Écorcheur ou :rj: .
Comment Leigh Ann et l'équipe vont-ils réagir face à cette nouvelle victime ?
De nouveaux indices vont-ils permettre de faire avancer l'enquête ?
L'éloignement fait-il du bien à Lisbon ?

Que de questions qui restent en suspens....autant de raisons d'attendre le prochain chapitre avec (plus ou moins de) patience !
Jane Doe
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Message  Johel Ven 10 Mai 2013 - 9:32

J'ai beaucoup de mal avec ta fic.
Je n'arrive pas a accrocher à l'intrigue ni a m'attacher aux persos.
On a rien sur le tueur, ses motivations...
Il semble changer de mode opératoire, en fait c'est assez confus.
La relation frère/soeur ne réussi plus à m'intéresser.
Il y a un "faux rythme" qui fait qu'on ne se passionne pas.
C'est mon ressenti. Tu sais que je ne joue pas les "j'adooore" quand ce n'est pas le cas.
Je vais voir ce que va donner le prochain chapitre.
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Message  Invité Sam 11 Mai 2013 - 16:24

@Jane Doe: je suis contente que cette suite te convienne. Very Happy
@Johel: je ne sais pas quoi te dire, après ton commentaire, mis à part désolée. Wink Je ne t'en veux pas de ta franchise, et je dois te reconnaître une qualité, tu es très douée pour être cassante tout en restant très courtoise... En général, dans ma vie, les gens ne sont que cassants avec moi. Ca me change. :roll2:
Sur ce, voilà la suite...

Chapitre 13

Son amie à l'abris de ses névroses, Jane se sentait légèrement libéré. Savoir Térésa entourée de sa famille, le confortait dans le sentiment qu'il avait pris la décision la plus sage.

Les deux Jane passèrent encore quelques temps à prendre l'air, au sommet du CBI.

Leigh Ann: "On devrait redescendre."
Jane: "Pas encore. Il fait un temps superbe. Ce serait dommage de s'enfermer dans les bureaux."

Elle constata l'heure, à son poignet et se recala contre la rambarde.

Leigh Ann: "Ok. Mais pas plus d'un quart d'heure. La scientifique a probablement envoyé ses rapports et je ne peux pas laisser tout le boulot à l'agent Cho. Il est serviable mais je ne veux pas abuser."
Jane: "Je ne pense pas que ce soit une corvée pour lui, de te rendre service."
Leigh Ann: "Je ne veux pas utiliser son faible pour moi."
Jane: "Comme si tu ne l'avais jamais fait..."
Leigh Ann: "Figure-toi que non. Je n'en dirais pas autant de toi. J'ai cru comprendre que tu fais craquer les jolies femmes et ça ne date pas d'hier."
Jane: "Je ne vois pas ce que tu veux dire."
Leigh Ann: "Bien sûr. Je te laisse. Je vais jouer de mes charmes auprès de l'agent Cho. Mais avant, il faut que je récupère mon badge. A plus, p'tit génie."

Sur le trajet de son domicile, elle ne cessait de repenser à cet étui d'allumettes. Ce n'était pas un hasard si il s'était retrouvé au fond du sac de la dernière victime. Le coupable savait que quelqu'un tomberait dessus. Alors il ne pouvait y avoir que deux possibilités. Soit c'était une impasse, auquel cas, l'écorcheur avait acquis assez d'assurance pour se permettre de jouer avec la police, soit c'était un message.

Leigh Ann stoppa sa voiture sur le bas côté, le temps de communiquer le numéro de téléphone complet à sa collègue de Los Angeles. Obtenir l'adresse correspondante fut un jeu d'enfant. Une fois renseignée, elle raccrocha. La jeune femme du se raisonner pour ne pas courir là-bas directement. Elle voulait, au préalable, se munir de son badge, afin d'éviter tout vice de procédure susceptible d'aboutir à la libération d'un suspect. Car c'est exactement ce qu'elle espérait trouver dans cet endroit, un suspect.

Elle poursuivit sa route jusqu'à son appartement. A son arrivée, au bas de l'immeuble, un 4x4 aux vitres teintées manqua la percuter en remontant du parking sous-terrain.

Une heure avant...

Revenu chez lui, afin d'y récupérer un dossier, Luther eut la désagréable surprise de recevoir la visite incongrue de son futur beau père. C'était bien la dernière personne qu'il désirait voir. En particulier, sachant ce que cet homme avait fait à sa propre fille. Inutile de préciser que l'accueil fut des plus glacial. Luther n'avait absolument pas envie de discuter avec cet escroc, mais il fit abstraction de ses griefs, car il tenait à lui exprimer sa façon de penser.

Après un bref échange, Alex lui serra cordialement la main, malgré la teneur très sévère des propos du jeune homme à son encontre.

Alex: "Quoi que vous pensiez, mon garçon, je me soucis du bien être de ma fille."
Luther: "Les événements récents, tendent à prouver le contraire."
Alex: "Sachez que de tous mes enfants, Leigh Ann est celle dont je suis le plus fier."
Luther: "Vous n'auriez pas du la traiter ainsi, si c'était vraiment le cas. Et sachez vous aussi quelque chose. Je serais en droit de vous placer en détention. Si je ne le fais pas, c'est uniquement par égard pour Leigh Ann. Je ne vous retiens pas Mr Jane."

Alex Jane se retrouva, dans le couloir, derrière une porte qui venait de claquer. Il souriait en mettant la main dans sa poche. En repartant, une voix l'apostropha, dans la cage d'escalier. Il se retourna et son expression d'autosatisfaction s'effaça.

Alex: "Qui êtes-vous?"
- Tu ne te souviens pas de moi?"
Alex: "Je le devrais?"
- "On ne s'est vu qu'une fois, il y a longtemps. Mais moi, je ne t'ai pas oublié."

L'individu lui injecta le contenu d'une seringue, dans le cou.

Alex: "Qu'est-ce que..."
L'homme réceptionna le corps inerte, contre son torse.
- "Chut... Tu m'a rejeté par le passé. Mais aujourd'hui, je vais te donner l'occasion de te racheter. Aujourd'hui tu vas m'aider."

Il mit le cadavre dans le coffre de sa voiture et roula jusqu'à atteindre un entrepôt. Il déplaça sa victime à l'intérieur, pour lui prodiguer les derniers soins, nécessaires à l'exécution de son plan. Il n'avait pas besoin d'Alex Jane, mais uniquement d'une partie de lui. Son sang.


Leigh Ann entra dans son domicile en utilisant sa clé. Tout était extrêmement silencieux, mais un bruit l'attira dans sa chambre.

Leigh Ann: "Il y a quelqu'un? Luther?"

Elle avança dans le couloir, jetant un oeil à la cuisine, où une bouteille de bière vide gisait sur le comptoir. Le jeune homme sortit de la chambre, un dossier sous le bras.

Leigh Ann: "Qu'est-ce que tu fais là, au beau milieu de la journée."
Luther: "J'avais besoin de ce rapport."
Leigh Ann: "Et il t'a fallut plus d'une heure pour le trouver?"

Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, donc, il ne pouvait pas lui dissimuler quoi que ce soit. Néanmoins, il essaya de trouver une excuse fallacieuse.

Luther: "Je me suis accordé une pause."
Leigh Ann: "Hum... Tu as descendu une bière pour décompresser?"
Luther: "Oui. Qu'est-ce que ça a de si étrange?"
Leigh Ann, dans un sourire pincé: "Tu détestes la bière. Qui est venu?"
Luther: "Personne. J'ai voulu essayer de comprendre ce que tu apprécies dans cette boisson. Résultat, je lai jeté dans l'évier."

Elle s'empressa d'aller humer les éventuelles émanations résiduelles. Voyant qu'il perdait la partie, il avoua.

Luther: "C'était ton père."
Leigh Ann: "Mon père? Et qu'est-ce qu'il voulait? De l'argent j'imagine."
Luther: "Il s'est excusé pour son comportement."
Leigh Ann: "Vraiment? Il avait l'air sincère?"
Luther: "Si il ne l'était pas, c'est un comédien hors paire."
Leigh Ann: "Ca je le sais. J'arrive pas à croire que tu l'ai fais entrer chez nous."

Elle commença à inventorier les divers objets de valeur, en leur possession.

Leigh Ann: "Il ne t'a pas demandé le moindre dollar?"
Luther: "Non. Qu'est-ce que tu fais? Il n'a rien volé."
Leigh Ann: "Tu en es absolument sûr?"
Luther: "Tu m'avais suffisamment mis en garde. Je ne l'ai pas laissé seul une seconde."

Elle se planta devant lui, esquissant un sourire.

Luther: "Quoi?"
Leigh Ann: "Il n'a rien prit."
Luther: "Je te répète que non. Il n'en a pas eu le temps."
Leigh: "Qu'a-t-il fait avant de sortir?"
Luther: "Il m'a serré la main."

Il leva le bras pour illustrer ses propos.

Luther: "Comment a-t-il fait?"
Leigh Ann réfrénant un fou rire: "C'est le B.A BA du pic pocket. Un jeu d'enfant pour mon cher père. C'est la seule chose qu'il ait réussi à m'enseigner."

Le jeune homme était très ennuyé par la disparition de ce cadeau auquel il tenait particulièrement.

Luther: "Je suis désolé Leigh, j'aurais du me méfier."
Leigh Ann: "Ce n'est qu'une montre."
Luther: "Peut-être, mais elle venait de toi."

Elle la lui avait offerte, pour sa nomination au poste d'agent en chef, du CBI.

Leigh Ann: "Les objets sont remplaçables. C'est moi qui suis désolée d'avoir une famille comme la mienne. J'espère que ça ne te dissuadera pas d'en faire partie."
Luther: "Aucun risque."

Elle prit son badge et lança celui du CBI à son ami qui le saisi, au vol.

Luther: "On repart ensemble?"

En acceptant, elle repoussait son projet d'aller "visiter" ce qu'elle supposait être l'antre du tueur.

Leigh Ann: "Je ne peux pas."
Luther: "Alors là, je ne te suis plus. Je croyais qu'on en avait terminé avec ça."
Leigh Ann: "D'accord, je t'accompagne."

Ne voulant pas engager une polémique, elle remit sa petite "excursion", à plus tard. Et bien lui en prit. Si tôt arrivés, l'asiatique semblait avoir fait une découverte.

Cho: "Leigh Ann!"

Face au regard noir de son patron, il reprit.

Cho: "Heu, lieutenant Jane. J'ai trouvé un lien possible entre nos victimes."
Wainwright: "Bien, je vous laisse travailler. Tenez-moi au courant."

Il fit glisser discrètement sa main dans le dos de la jeune femme, avant de se rendre dans son bureau.

Cho: "Je crois que Leigh Ann c'est encore trop familier, en présence de votre fiancé."
Leigh Ann: "Ca ne l'est pas. Contrairement au fait que vous abordiez le sujet de ma vie privée, ici."
Cho: "Message reçu."

Ils allèrent faire le point sur la nouvelle hypothèse de l'agent.

TBC...
Suite


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Message  Jane Doe Sam 11 Mai 2013 - 18:21

Luther est sain et sauf....c'est finalement le père de Jane et Leigh Ann qui fait les frais de cette rencontre peu recommandable.

lilia a écrit:
Alex: "Sachez que de tous mes enfants, Leigh Ann est celle dont je suis le plus fier."

Bah il en a combien ? scratch


lilia a écrit: Alex: "Qui êtes-vous?"
- Tu ne te souviens pas de moi?"
Alex: "Je le devrais?"
- "On ne s'est vu qu'une fois, il y a longtemps. Mais moi, je ne t'ai pas oublié."

L'individu lui injecta le contenu d'une seringue, dans le cou.

Alex: "Qu'est-ce que..."
L'homme réceptionna le corps inerte, contre son torse.
- "Chut... Tu m'a rejeté par le passé. Mais aujourd'hui, je vais te donner l'occasion de te racheter. Aujourd'hui tu vas m'aider."

Tutoiement spontané, rejet, pas de relation stable entre les deux....ce vieil Alex aurait-il un fiston caché ?

Je comprends pas pourquoi Leigh Ann ne parle pas à Luther de son indice, du fait qu'elle a identifié ce qu'elle soupçonne être l'antre du tueur... scratch


lilia a écrit: Leigh Ann: "Ca ne l'est pas. Contrairement au fait que vous abordiez le sujet de ma vie privée, ici."

Pauvre Cho ! Lui qui croyais bien faire.... hein

Une piste à creuser, une hypothèse à exploiter....peut-être des avancées significatives dans l'enquête dans le prochain chapitre ? Je l'espère !
Jane Doe
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Message  Jisboncrazylovementalist Sam 11 Mai 2013 - 19:45

Bonne suite! j'espère lire la suite rapidement!
coucou
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Message  Invité Jeu 16 Mai 2013 - 15:02

Merci de vos commentaires, Jisboncrazylovementalist et Jane Doe!!!!! merci merci
Je posterais le prochain chapitre dès que possible. Wink
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Message  Vowel Jeu 16 Mai 2013 - 22:46

Encore un très bon chapitre !

Jane Doe a écrit:
lilia a écrit:
Alex: "Sachez que de tous mes enfants, Leigh Ann est celle dont je suis le plus fier."

Bah il en a combien ? scratch

Je me suis posée la même question !

Ainsi Alex Jane connait l'assassin, ce dernier pourrait donc avoir des liens avec Leigh Ann ou Jane ...
Hâte de connaitre les avancées de l'enquête faim

VLS !
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Message  Invité Sam 18 Mai 2013 - 21:38

Merci de votre assiduité les filles, ça me fait plaisir!!! Very Happy

Chapitre 14

Dans l'open space, Leigh Ann, impatiente de connaître les idées de son collaborateur, sur ce dossier, s'installa à la table commune. Pendant qu'elle prenait place, l'asiatique se comportait se façon étrange, comme si il n'osait pas s'adresser à elle.

Leigh Ann leva des yeux interrogatifs sur lui: "Allez-y, je vous écoute."
Cho avança jusqu'à la table, sans s'asseoir: "Je... je vous dois des excuses. J'ai passé les bornes."
Leigh Ann: "Oh, vous parlez de l'agent Wainwright. Oubliez ça. Alors, qu'avez-vous découvert?"
Cho insistait: "Il faut que vous sachiez que si ma conduite vous semble inappropriée, c'est parce que vous me faîte penser à quelqu'un."

La jeune femme s'enfonça dans sa chaise, bras croisés, un peu blasée.

Leigh Ann: "Allons bon. Une petite amie, je présume."
Cho: "Ex, pour être précis."
Leigh Ann: "Je rêve ou vous me faites des confidences?"

Elle était étonnée car cet homme ne correspondait pas au portrait qu'on lui avait fait de lui.

Leigh Ann: "Heu, je n'ai pas pour habitude de jouer les psys. Pour être honnête, je ne veux pas me mêler de ce genre de choses. Mais, si ça vous pose un problème de travailler avec moi, je comprendrais."
Cho: "Je voulais juste que vous ne vous fourvoyiez pas sur mes intentions."
Leigh Ann: "Il n'y a pas de malaise, rassurez-vous. La parenthèse est close?"
Cho: "Oui."
Leigh Ann: "Parfait. Revenons-en à l'enquête."

Il finit par reprendre ses esprits et s'asseoir de l'autre côté de la table.

Cho: "J'ai comparé tout ce qui concerne les victimes. Elles ne se connaissaient pas mais avaient toutes une adresse à Sacramento, y compris Debra Rivers."
Leigh Ann: "Ca, j'aurais pu vous le dire."
Cho: "Ce n'est pas tout. Debra Rivers, Mariska Sanders et Maria Alvarez exerçaient toutes les trois des professions liées à la Justice."

Cet analyse paraissait intelligente à la cadette de Jane, car les victimes comptaient une avocate, une juge et un agent de probation, ainsi qu'officieusement, un agent du CBI. Mais qu'en était-il concernant Charline Patterson? Pourquoi s'en prendre à un chirurgien cardio thoracique, quelqu'un qui sauve des vies. Ca ne pouvait pas être le lien. Les motivations de l'écorcheur étaient toutes autres, selon la jeune femme. Elle était perdue dans ses réflexions et restait muette, se tapotant les lèvres.

Cho: "Qu'est-ce que vous en pensez? ... Lieutenant? ... Leigh Ann?"
Leigh Ann: "Je n'adhère pas à votre hypothèse. Elle est pertinente, si on oubli la chirurgienne. Ce que je crois, c'est que notre homme recherche des femmes de pouvoir, des femmes qui tiennent le destin d'individus ordinaires entre leurs mains."
Cho: "La vie ou la mort, la liberté ou la prison."
Leigh Ann: "Exactement."
Cho: "D'accord, mais pourquoi?"
Leigh Ann: "Oh, ça peut être plusieurs choses. La vengeance, la jalousie. Un homme qui a été éconduit par une femme de pouvoir, ou qui l'a humilié..."
Cho: "Ce qui est certain, c'est qu'il s'agit d'un psychopathe."
Leigh Ann: "Oui, mais ce n'est pas aussi simple. Il les torture, pas uniquement pour son plaisir, mais aussi pour leur prouver sa supériorité. Ce type est un raté. Si on se fie au dernier cadavre il a certainement suivi un cursus médical sans obtenir de diplôme. L'incision en Y sur le dernier cadavre, n'a lésée aucun organe. Un vrai travail de professionnel."
Cho: "On est pas plus avancés."

Ils se mirent à creuser le passé professionnel des victimes officielles de l'écorcheur, dans l'optique de trouver un lien entre elles, un nom parmi leurs clients, amis, ou connaissances, qui serait commun à chacune. Mais là encore, ce ne fut qu'une perte de temps. Le seul et unique élément qui les reliait était Sacramento. Tout les ramenait à ce lieu. Qu'y avait-il de particulier dans cette ville?

La jeune femme regarda sa montre qui indiquait 17h. Elle était pressée de pouvoir se rendre à la fameuse adresse. Elle espérait vraiment obtenir des réponses là-bas, ou au moins un début de piste.

Après avoir rongé son frein, durant de longues minutes, elle décida de quitter son poste plus tôt, ce jour-là. Elle se prépara à partir, sous le regard stupéfait de l'asiatique. Malgré sa surprise, il ne bougea pas.

Leigh Ann: "Cho! Vous pourrez dire à votre patron de ne pas m'attendre. Je rentrerais en taxi."
Cho: "Cet un message personnel. Vous êtes sûre que je peux lui dire ça?"

Elle le fixa en plissant les yeux.

Cho: "Ok? Mais, je peux savoir où vous allez? Vous avez besoin d'un coup de main?"
Leigh Ann: "Non. Aux deux questions."

Son arme rangée dans son étui, à sa ceinture, elle s'engouffra dans l'ascenseur. Devant les grilles de CBI, elle arrêta un taxi, et donna l'adresse au chauffeur. Le trajet la mena sur les docs. Elle descendit sur le parking désaffecté et avança jusqu'à un entrepôt. La porte coulissante était entravée par une chaîne cadenassée. Le verrou était neuf, ce qui indiquait qu'il avait été installé là, récemment. Leigh Ann tenta de le forcer, mais il était trop solide et elle renonça. Néanmoins, elle parvint à dégager un espace suffisant pour se faufiler à l'intérieur.

Ce qui paraissait être un ancien abattoir était vide. Ou plutôt presque vide. Il restait, dans un coin, une sorte de machine que Leigh Ann n'identifia pas immédiatement. Une plaque en acier munie d'une sorte de mécanisme hydraulique. Elle appuya sur un gros bouton poussoir qui actionna le plateau, le renversant à la verticale. En-dessous, elle distingua une plaque d'évacuation qu'elle inspecta méticuleusement. C'est là qu'une odeur étouffante de javel, se diffusa dans l'air. Elle se redressa, comprenant, qu'il était inutile de pousser plus loin ses recherches. Quoiqu'il se soit déroulé ou non, ici, celui qui en était l'auteur avait nettoyé chaque recoin à l'eau de javel.
Frustrée par ce nouvel échec, elle retourna vers la sortie.

Posté dans un des conteneurs stockés autour du bâtiment, le responsable de ses nuits blanches, l'observait en murmurant: "Leigh, tu es devenu un belle jeune femme... je suis désolé mais tu arrives trop tard. Tu ne le sauveras pas."

Au CBI, le consultant s'apprêtait à rejoindre sa soeur, à l'étage, mais ne la trouvant pas, il en conclut qu'elle devait être dans le bureau de Wainwright. Il attendit donc, dans son canapé, qu'elle réapparaisse. Il laissa son esprit vagabonder, en figeant son attention sur le bureau de Lisbon.

Ca ne faisait qu'une journée, mais elle lui manquait déjà. Son absence lui pesait bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. Comment arriverait-il à se passer de son amie, durant toute une semaine? Pourtant, si il voulait que ce congés lui soit bénéfique, il devait se retenir de la contacter.

Tommy et Annie lui feraient oublier le cauchemar qu'elle avait vécu, il en était convaincu. Et d'ailleurs, sa soeur savait ce qu'elle faisait en lui soumettant cette solution. Après tout, comme elle l'avait si justement dit, elle avait l'habitude des victimes vivantes, alors que Jane avait plus souvent affaire à des cadavres. De plus, il n'était pas le champion des rapports humains.

Au bout d'une trentaine de minutes, le patron sortit seul, de ses quartiers. Il entra dans l'open space, allant vers l'asiatique.

Wainwright: "Cho, vous savez où est le lieutenant Jane?"
Cho: "Elle est partie plus tôt. Elle m'a chargé de vous dire de ne pas l'attendre."
Wainwright: "Oh... Très bien. Merci Cho."

Il se retourna, pour s'en aller et tomba sur le mentaliste qui s'était relevé en entendant leur échange. Le jeune homme était on ne peut plus mal à l'aise, maintenant que sa relation avec la soeur de son consultant était dévoilée. Même s'il en était soulagé, il éprouvait une réelle gêne.

Jane: "Luther, les félicitations sont de rigueur."
Wainwright: "En effet. Je... je vous remercie, Jane."
Jane: "Enfin, je m'avance peut-être un peu. Leigh ne porte pas encore d'alliance."

L'agent affichait un visage tendu, à l'évocation de ce fait.

Wainwright: "Elle ne ferait pas ça... Elle ne me planterait pas devant le prêtre... Elle le ferait?"
Jane, amusé par la panique de l'agent: "Je vous faisais marcher. Leigh n'a qu'une parole. Et si j'en juge par ce qu'elle m'a dit, à propos de vous, vous n'avez aucune crainte à avoir."
Wainwright: "Vous la connaissez mieux que moi."
Jane: "Comme j'aimerais que se soit vrai."
Wainwright: "Pourtant, il me semble qu'elle se confie bien plus à vous qu'à moi, ces derniers temps."
Jane: "Ce n'est qu'une impression. Leigh veut constamment que tous ceux qui gravitent autour d'elle soit heureux. Ca vire à l'obsession."

Le portable du blond sonna.

Jane: "Tiens, quand on parle du loup..."
Wainwright: "Vous voyez. Ca se confirme."

Il partit, un peu contrarié, vers l'ascenseur.

Jane décrocha: "Leigh! Tu tombes bien. J'étais entrain de parler de toi avec Luther."
Leigh Ann: "Est-ce que je dois m'inquiéter?"
Jane: "Je te retourne la question. Je présume que tu es à l'adresse du numéro de la boîte d'allumettes."
Leigh Ann: "Je suis sur le chemin du retour. Ce n'était qu'un ancien abattoir, apparemment, hors service."
Jane: "Apparemment?"
Leigh Ann: "Le truc c'est qu'il était un peu trop propre pour être honnête. Appart ça, rien à signaler."
Jane: "Tu n'aurais pas du y aller seule."
Leigh Ann: "J'étais armée et je voulais m'assurer que cette piste était fiable, avant de mobiliser tout un escadron de flic."
Jane: "Tu as eu de la chance, cette fois. Ce ne sera pas toujours le cas."

Il était entrain de lui faire la morale, chose qui insupportait la jeune femme. Toutefois, elle ne lui en voulait pas, elle appréciait son attitude protectrice, même si elle se targuait de ne pas en avoir besoin.

Leigh Ann: "J'avoue que je n'ai pas été prudente. Je serais plus vigilante la prochaine fois, promis."

Il entendit le moteur du véhicule de sa soeur se couper et en déduisit qu'elle était arrivée chez elle.

Jane: "On reparlera de ça plus tard. Profite de ta soirée et met de côté le boulot."
Leigh Ann: "Je te souhaiterais bien la même chose, mais je sais que tu ne dormiras pas cette nuit."
Jane: "On ne peut rien te cacher."
Leigh Ann: "Tu veux qu'on dîne ensemble?"
Jane: "Reste chez toi, avec ton fiancé."
Leigh Ann: "N'hésite pas à m'appeler, à n'importe quelle heure. Je laisserais mon portable ouvert."
Jane: "Je ne te dérangerais pas ce soir. Bonne nuit Leigh."
Leigh Ann: "Bonne nuit."

En regagnant son loft de fortune, Jane fut bousculé par un agent d'entretien. Il n'y prêta pas attention et monta l'escalier. L'homme qui venait de lui subtiliser son mobile ne s'attarda pas dans l'immeuble. Il avait disparu en un claquement de doigt, se débarrassant de son uniforme, dans la cage d'escalier. Il rejoignit ensuite, un individu à qui il remit l'appareil. Celui-ci le paya en retour, puis s'évapora, au détour d'une rue. Dans une ruelle, il fit défiler la liste des derniers appels enregistrés dans la mémoire du téléphone. Lorsqu'il vit s'afficher le numéro de Leigh Ann, un sourire illumina son visage: "J'ai hâte de te revoir p'tite soeur."

TBC...
Suite


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Message  Jane Doe Sam 18 Mai 2013 - 23:13

L’écorcheur est donc le frère de Leigh Ann et Patrick, d'où la ressemblance physique. Dès lors, Il est évident que le faux prénom donné par l'agresseur ne devait rien au hasard....Quelle est la motivation de cet individu ? Savait-il qui Lisbon était lorsqu'il s'en est pris à elle ?

Il y a encore peu d'éléments pour faire avancer l'enquête, mais Leigh Ann commence à cerner le profil de l’Écorcheur..... Si l'on s'en tient au seul point commun pour l'heure identifié entre les victimes - leur lieu de résidence :

lilia a écrit:Le seul et unique élément qui les reliait était Sacramento. Tout les ramenait à ce lieu. Qu'y avait-il de particulier dans cette ville?

on pourrait émettre l'hypothèse qu'à Sacramento, il y a Patrick Jane scratch

Leigh Ann semble avoir bien cerné la personnalité du psychopathe :

lilia a écrit:
Leigh Ann: "Je n'adhère pas à votre hypothèse. Elle est pertinente, si on oubli la chirurgienne. Ce que je crois, c'est que notre homme recherche des femmes de pouvoir, des femmes qui tiennent le destin d'individus ordinaires entre leurs mains. (....) Oh, ça peut être plusieurs choses. La vengeance, la jalousie. Un homme qui a été éconduit par une femme de pouvoir, ou qui l'a humilié...(....) Si on se fie au dernier cadavre il a certainement suivi un cursus médical sans obtenir de diplôme. L'incision en Y sur le dernier cadavre, n'a lésée aucun organe. Un vrai travail de professionnel."

qui n'est pas sans rappeler les paroles qu'il avait tenues à Lisbon avant de l'agresser :

lilia a écrit:Lisbon: "Vous êtes quoi? Poète?"
L'homme: "Pas du tout. Mais vous, vous avez toutes les caractéristiques d'une personne qui occupe un poste à responsabilités. Indépendante et autoritaire. Je parie que vous êtes flic."
Lisbon: "Excellente analyse." Elle aperçut une mallette à ses pieds et ajouta: "Vous êtes psy?"
L'homme: "Presque, je suis médecin."

Qu'il ait su ou non qui était Lisbon pour Jane (et sachant qu'il s'agit de son frère, il est difficile de croire à une coïncidence), il met en avant chez Lisbon les caractéristiques relevées par Leigh Ann : poste à responsabilités, indépendance....Et il se présente comme un médecin. Qu'il n'est peut-être pas, ce qui nourrit probablement son amertume.

Les doutes de Wainwright, c'est mignon !
Jane qui pense à Lisbon, c'est aussi beau que triste ! Parviendront-ils à se retrouver après la résolution de l'enquête ? Comment Lisbon vivra-t-elle le lien de parenté entre Jane et son agresseur ?

Par contre, j'ai un peu de mal avec le vol du portable de Jane ; le truc est un basique des pickpockets que Jane connaît parfaitement, il me semble difficile de croire qu'il n'ait rien vu venir. Et si le but de la manœuvre est simplement de récupérer le numéro de Leigh Ann, ne se trouvait-il pas dans le portable de leur père ? Ça m'intrigue....

Les retrouvailles de la fratrie s'annoncent....sanglantes. Hâte de voir ce que tu nous réserves ! demon
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Message  Invité Ven 31 Mai 2013 - 21:21

Merci Jane Doe!! calin
Et je vais me remettre à écrire dès que j'en aurais le temps, mais là, j'ai pris un peu de retard. Mon frère est venu, en vacance, pendant dix jours et je n'ai pas vraiment eu envie d'écrire. Mais j'ai quand même commencé le prochain chapitre que j'essayerais de terminer pour le poster la semaine prochaine.
Merci de ta patience. merci
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Message  Jane Doe Sam 1 Juin 2013 - 0:18

Aucun souci ! Tu as eu bien raison de profiter de la présence de ton frère ! Prends le temps dont tu as besoin, j'attends patiemment ! bisou
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Message  Invité Sam 8 Juin 2013 - 18:49

Ca y est j'ai enfin écris la suite.  :smile4:

Chapitre 15

Jane n'étais pas homme à se laisser surprendre ainsi, même par le plus habile des pics pocket. Mais son esprit était ailleurs, à ce moment-là, perturbé par de nombreuses préoccupations. Comme si l'absence de Lisbon n'était pas assez déstabilisante pour lui, il fallait que sa soeur prenne des risques inconsidérés. Bien qu'elle lui ait assuré ne pas se mettre en danger, il ne pouvait réprimer son inquiétudes pour sa cadette.

En s'engageant dans la police, la jeune femme avait choisi une carrière honnête, à l'opposé de sa famille, mais qui n'en était pas moins risquée.

A peine arrivée sur le seuil de son appartement, alors qu'elle déverrouillait la porte, elle fut rejointe par son compagnon, qui venait lui-aussi de rentrer.

Leigh Ann: "Déjà là."
Luther: "Quel accueil. Si tu n'es pas contente de me voir, je peux repartir."

Il fit mine de retourner sur ses pas, sous les yeux blasés de la jeune femme. Il fit quelques pas avant de s'arrêter.

Luther: "Ah, c'est vrai. J'habite ici."
Leigh Ann: "Très drôle. Je suis écroulée de rire."
Luther: "D'accord. Tu n'es pas d'humeur visiblement."
Leigh Ann: "Excuse-moi. C'est cette affaire qui me rend dingue. On croit avancer, mais chaque nouvelle piste nous renvoie automatiquement au point de départ."
Luther: "Tu es un bon flic, tu résoudras cette enquête. J'en suis sûr."
Leigh Ann: "Tu parles. C'est mon équipier, le meilleur de nous deux. Cruz aurait déjà mis ce criminel derrière le barreaux. Si seulement il n'était pas tombé malade, il serait sur ce dossier, à ma place."
Luther: "Je suis désolé pour ton collègue, mais son absence t'offre l'opportunité de faire tes preuves en solo."
Leigh Ann: "Ou de me planter en beauté. Je vais finir à la circulation sur Hollywood boulevard."

Constatant la déprime de son amie, le jeune homme lui proposa une pause. Elle était tout autant butée que Patrick Jane et de ce fait, elle n'en aurait pas l'initiative. Avant d'ouvrir, le jeune homme se plaça entre elle et la porte.

Leigh Ann soupira: "Luther, je suis crevée. Je n'ai qu'une envie, un bain et une nuit de sommeil."
Luther: "Tu sais ce qu'il te faut? Un break. Partons en week end, histoire de mettre de la distance avec ce stress."
Leigh Ann: "On ne peut pas. Pas en plein milieu d'une affaire."

Elle tenta d'ouvrir mais il agrippa sa main.

Luther: "Attend un instant."
Leigh Ann: "Qu'est-ce que tu mijotes? Je te préviens que si j'entre et que je tombe sur des invités qui crient surprise, je tire dans le tas."
Luther, esquissant un sourire: "Il n'y a personne. Ne crains rien. En revanche, j'aimerais qu'on s'accorde une soirée en tête à tête. Sans Jane, sans meurtres, sans CBI. Juste toi et moi."
Leigh Ann: "Ok."

Il se décala, afin qu'elle passe le seuil, en premier. Elle eut la demi-surprise de découvrir une table une table dressée, avec un dîner qui n'attendait que d'être dégusté. Un cuistot sortait de la cuisine.

- "Bonsoir messieurs, dame. Passez une agréable soirée."

Il pris aussitôt congés et repartit discrètement.

Leigh Ann: "Voilà pourquoi tu m'as retenu dehors."
Luther: "Oui, normalement, je n'avais pas prévu que tu sois de retour si tôt."
Leigh Ann: "Et qu'est-ce que tu aurais fait si j'avais dis non?"
Luther: "Je savais que tu dirais oui."

Elle passa ses bras autour de son cou, pour lui chuchoter, au creux de l'oreille.

Leigh Ann: "Tu ne perds rien pour attendre."

Il sourit et ils s'installèrent devant un verre de vin. La soirée débutait sous les meilleurs hospices. Du moins, d'après les prévisions du jeune homme. Mais...

Après le repas, le couple se rendit dans la chambre, où Luther enlaça son amie. Elle se sépara de lui, l'espace d'une seconde, afin de se défaire de son portable qu'elle posa sur la table de chevet. Ils poursuivirent leurs occupations, s'allongeant sur le lit. Soudain, le téléphone de Leigh Ann les dérangea dans ce moment d'intimité. Elle tourna la tête en direction de l'appareil, ce qui commença à agacer son compagnon.

Luther: "Tu ne l'as pas éteint."

Elle tenta d'ignorer le signal de ce portable et de se recentrer sur son fiancé. Mais n'y parvenant pas, elle se résigna à le repousser pour consulter le message. Lui, contrarié, contraint d'interrompre ses baisers s'éloigna, à l'autre extrémité du lit.

Luther: "C'est pas vrai."

Tandis qu'il contenait difficilement sa frustration, Leigh Ann, n'en tenant pas compte, s'assit sur le rebord du matelas. Tout à coup, elle se leva et reboutonna sa chemise.

Leigh Ann: "Ca vient de Patrick. Il faut j'y aille."
Luther marmonna: "Evidemment."
Leigh Ann: "Il ne va pas bien."
Luther: "Ca ne peut pas attendre demain? Leigh, que tu tiennes à aider ton frère, c'est une chose que je respecte. Mais là... Il t'appelle, au beau milieu de la nuit, pendant qu'on fait l'amour. Et toi, tu fonces le retrouver."

Ne prêtant pas attention à ces récriminations, elle se dirigea vers le séjour. Son ami réintégra rapidement sa chemise, seul vêtement qu'il avait eu le temps de retirer, puis la suivi. La jeune femme était hermétique à sa voix depuis qu'elle avait reçu ce message. Envahie par la peur que son frère ne commette une grave erreur, se sentant délaissé et abandonné par elle, elle ne voulait pas prendre le risque qu'il ne réagisse comme Lisbon.

Luther: "Tu ne vas pas y aller!"
Leigh Ann: "Patrick a besoin de moi."

Il descendit les dernières marches qui le séparaient d'elle.

Luther: "Moi aussi j'ai besoin de toi. On ne peut jamais être seul, tous les deux. Il y a toujours Jane qui t'appelle ou qui passe te chercher. On ne fait que se croiser."
Leigh Ann: "Je rêve. Tu me fais une crise de jalousie?"
Luther: "Bien sûr que non. Mais quand est-ce que tu seras là, vraiment là, avec moi?"
Leigh Ann: "Patrick est ma famille."
Luther: "Donc je compte moins que lui, à tes yeux. C'est très clair."
Leigh Ann: "Je n'ai pas envie de me disputer, ce soir."

Elle enfila sa veste, avant de tourner la poignet de la porte.

Luther: "Dis-moi où tu vas."
Leigh Ann: "Ailleurs."

Le claquement de la porte suffit à rendre l'ambiance glaciale entre eux. Luther était conscient de son implication dans le différent qui les opposait. Il regrettait d'avoir osé parler de Patrick en ces termes. Pourtant, il savait parfaitement combien le sujet de la famille était important pour Leigh Ann. Il avait commit un impair et il espérait qu'elle lui pardonnerait son indélicatesse. Toutefois, plutôt que de la rattraper et d'envenimer la situation, il préféra laisser la tension retomber.

Leigh Ann se trouvait au bas de l'immeuble. Il faisait nuit noire et la circulation, à cette heure était quasi inexistante. Elle composa alors, le numéro de la compagnie de taxis de la ville, mais raccrocha presque immédiatement. Un véhicule de la dite compagnie s'arrêta à sa hauteur, lui proposant ses services. Pressée de rejoindre son frère, Leigh Ann n'hésita pas à monter à l'arrière de la voiture.

- "Où est-ce que je vous dépose?"

Elle lui donna l'adresse du motel de Jane. Depuis qu'il l'avait accostée, le conducteur ne lui avait pas montré son visage, restant précautionneusement dans la pénombre. Détail que la jeune femme ne releva pas, encore bien trop contrariée par l'attitude de Luther. Le chauffeur détecta une extrême tension, chez sa passagère. Il lui offrit une de ses cigarettes, qu'il alluma et  lui tendit sans détacher ses yeux de la route. Il referma ensuite la séparation vitrée.

Leigh Ann en prit une bouffée, tout en poursuivant leur discussion.

- "Des ennuis avec votre petit ami?"
Leigh Ann: "Qu'est-ce qui vous fait dire ça?"
- "Oh, vous savez, je vois beaucoup de choses."
Leigh Ann: "Je suppose que votre profession vous pousse à devenir un peu psychologue."
- "Donc c'est bien ça."
Leigh Ann: "Une embrouille ridicule, rien de grave."

Sans aucune raison, le chauffeur bifurqua, dans une rue.

Leigh Ann: "Hey! Vous vous trompez de route."
- "C'est un raccourci."

Elle continua à fumer sans rien soupçonner. Après tout, elle ne connaissait pas la ville aussi bien que lui. Mais, après plusieurs minutes de silence, cet homme reprit la parole, sur un ton étrange.

- "La famille... L'éternelle rivalité frère/ beau frère."

La jeune femme, interpellée par son discours, se redressa, écrasant la cigarette dans le cendrier.

Leigh Ann: "Comment avez-vous deviné?"

Elle commença à avoir des vertiges de plus en plus incommodants.

- "Vous vous sentez bien, Melle?"
Leigh Ann: "Arrêtez-vous! Il faut que je descende."

Les loquets se baissèrent, emprisonnant la demoiselle dans l'habitacle. Prise de panique, elle essaya de forcer les portières, avant de chercher machinalement son arme, à sa ceinture. L'homme sourit face à son manège.

- "Vous avez oublié la première règle de tout bon policier. Toujours se protéger."

En rage, autant contre elle que contre son kidnapeur, elle s'acharnait encore et encore sur les portières, y laissant ses dernières forces.

Leigh Ann: "Ouvrez! Pourquoi vous faites ça?"

Epuisée par son effort, rendu impossible par l'effet sédatif du poison absorbé par le biais de cette cigarette, elle s'écroula sur la banquette, peinant à rester consciente.

Leigh Ann: "C'est vous."

Il se gara sur le bas côté et lui fit face. Mais la vision de la lieutenant se brouillait et elle ne pu l'identifier.

- "C'est moi. Ne luttez pas, laissez-vous aller lieutenant. Tout ira bien, je vous le promet."

Ils se trouvaient dans les bas-fond de Sacramento, devant une maison qui paraissait abandonnée. L'homme prit la jeune femme dans ses bras, délicatement, afin de la transporter à l'intérieur. Là, tout était prêt pour le rituel sadique de l'écorcheur. Rien ne manquait à sa mise en scène, du lieu glauque et sombre, au sol recouvert de sang, jusqu'au lit, placé au centre. Le psychopathe installa soigneusement la supposée prochaine victime, inerte, sur le matelas, où il la menotta.

Il s'assit sur une chaise, côté d'elle, la contemplant dormir. Il tenait dans sa main, un ruban bleu qu'il faisait glisser entre ses doigts, tel un porte bonheur, en souriant.

Dans son appartement, Luther, taraudé par la culpabilité, voulait se faire pardonner, mais il ne parvenait pas à joindre sa fiancée. Il essaya également le numéro du consultant, en vain.

Les deux appareils gisaient, au fond du caniveau, dans la rue.

TBC...
Chapitre 16


Dernière édition par lilia le Sam 22 Juin 2013 - 18:38, édité 1 fois
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Message  Jane Doe Dim 9 Juin 2013 - 8:33

Alors ça :

lilia a écrit:
Jane n'étais pas homme à se laisser surprendre ainsi, même par le plus habile des pics pocket. Mais son esprit était ailleurs, à ce moment-là, perturbé par de nombreuses préoccupations. Comme si l'absence de Lisbon n'était pas assez déstabilisante pour lui, il fallait que sa soeur prenne des risques inconsidérés. Bien qu'elle lui ait assuré ne pas se mettre en danger, il ne pouvait réprimer son inquiétudes pour sa cadette.

J'aime bien ! Non seulement on a une justification du pourquoi du comment Jane se fait dérober son portable, mais en plus, son inquiétude plante le décor, annonçant ce qui va se dérouler. :shocked:

Wainwright....c'est pas souvent qu'il a un vrai rôle dans une fic', et encore moins souvent qu'on le voit dans un contexte 'domestique'....C'est marrant, j'aime bien !

Luther qui cherche à surprendre sa fiancée, c'est tout mignon !

lilia a écrit:Leigh Ann: "Qu'est-ce que tu mijotes? Je te préviens que si j'entre et que je tombe sur des invités qui crient surprise, je tire dans le tas."

Excellent ! Il y a définitivement un peu de Lisbon en Leigh Ann, ce n'est pas pour me déplaire !
Laughing Laughing

Luther devient vite moins mignon, cependant....Autant sa frustration est légitime, autant la jalousie exprimée à l'encontre du frère de Leigh Ann est tout simplement déplacée, en particulier :

lilia a écrit:Luther: "Donc je compte moins que lui, à tes yeux. C'est très clair."

lilia a écrit:Luther: "Dis-moi où tu vas."
Leigh Ann: "Ailleurs."

Luther 0 - 1 Leigh Ann ! Laughing

Et finalement, l’Écorcheur passe à l'action. D'abord Lisbon, maintenant Leigh Ann....Il frappe près de Jane, très près....Comment tout ça va-t-il se finir ? :shocked:
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Message  Invité Dim 16 Juin 2013 - 12:46

Merci Jane Doe!!! mercimercimerci J'apprécie tes commentaires qui me redonne le sourire et me permettent de continuer d'écrire. bisou
Je crois que tu es la seule lectrice à me suivre, les autres sont très silencieuses, ou bien elles ont abandonné. C'est pas grave, je fini toujours mes fics quoiqu'il en soit. Tu auras une suite. smile1
Le prochain chapitre est en cours d'écriture, il arrivera dès que possible. En fait, j'avais un peu perdu l'inspiration mais elle semble de retour. Very Happy Je vais en profiter pour m'avancer cet après-midi. 

Encore MERCI!!!!!!!!!!!!!!!! je fais au mieux. Wink
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Message  Vowel Jeu 20 Juin 2013 - 19:37

Je te rassure lilia je te suis toujours mais sans avoir le temps de laisser des commentaires constructifs à cause de mes révisions. Néanmoins ta fiction est toujours aussi bien, un gros suspense suite à l'enlèvement de Leigh Ann et la réaction de Jane ... 
VLS !!
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Message  Sweetylove30 Jeu 20 Juin 2013 - 20:15

Je viens de rattraper tout mon retard et je te laisse un petit commentaire vite fait car je dois tout relire. Pas facile avec mon neveu qui court et crit autour de moi.
Donc, je tiens a te dire que j'aime toujours ta fic, n'en doute surtout pas
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Message  Invité Jeu 20 Juin 2013 - 22:59

Un grand merci, pour ces commentaires qui me rassurent et me font énormément plaisir. merci
@Vowel: je sais que c'est la période des exams, et je comprend tout à fait que tu ais d'autres priorité. Wink Donc je te remercie pour ce petit mot et je souhaite du courage pour tes épreuves.

@Sweety: je suis super contente de savoir que tu continus à me lire. J'admire ta patience avec ton neveu, parce que moi, je suis incapable de conserver mon calme avec les enfants. :pirate:

Je posterais le prochain chapitre samedi, parce que là, j'ai une migraine qui risque de durer jusqu'à demain soir. J'ai l'habitude. Wink
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Message  Invité Sam 22 Juin 2013 - 18:35

Désolé pour le double post. Wink

Chapitre 16

A bout de patience, Luther se résolu à aller parler à sa fiancée, en face. Il ne supportait pas de s'être emporté de la sorte. En quatre année, il n'avait jamais perdu son sang froid, à aucun moment. Mais voilà, c'était arrivé et il s'en voulait terriblement de sa stupidité. La générosité de Leigh Ann la poussait parfois à se montrer impulsive. C'est ce qui faisait d'elle une femme spéciale et c'est aussi pour cela qu'il en était amoureux. Alors, pourquoi avait-il fallu qu'il lui reproche cet aspect de sa personnalité?

Sans plus d'interrogations, le jeune homme, qui était resté prostré sur une chaise de la cuisine, se leva et quitta rapidement son domicile. Il prit le chemin du motel, certain d'y trouver son amie. Mais dès son arrivée, sur le parking, une désagréable sensation l'envahie. En fait, il appréhendait de devoir s'expliquer, en présence de Jane. Il ne doutait pas que Leigh Ann se soit confié à lui et il craignait d'affronter ce grand frère. 

Bien qu'au CBI, Patrick Jane soit sous ses ordres, à l'extérieur, Luther n'était plus que le jeune prétendant de la petite soeur du mentaliste. Il perdait peu à peu sa contenance, à chaque pas qui le rapprochait des appartements de Jane. Il n'était plus en position d'autorité. 

Devant la fenêtre, il ne distingua pas de mouvements, dans la pièce. Il frappa à la porte et attendit... Il recommença, plus vivement. Au bout de quelques minutes, une silhouette tituba jusqu'à l'entrée, écartant les lames du store pour voir qui le dérangeait à une heure aussi matinale. Ses yeux étaient bouffis de sommeil et sa voix éraillée. 

Jane: "Luther? Qu'est-ce qu'il y a?"
Luther: "Je peux entrer. Il faut que je parle à Leigh."

Le blond avait toute les peines à comprendre un traître mot qui sortait de sa bouche.

Jane: "Quoi? Leigh?"

Le jeune agent entra et voyant la couverture en désordre, sur le canapé, en tira la conclusion la plus logique.

Luther: "Elle dort dans votre chambre, je suppose. Je ferais mieux de revenir quand elle sera réveillée."
Jane: "Mais, elle n'est pas ici."
Luther: "Comment ça? Vous lui avez envoyé un message et elle est partie aussitôt vous rejoindre."
Jane: "C'est impossible. Je ne lui ai pas parlé depuis hier soir."

Le jeune homme devenait de plus en plus inquiet.

Luther: "Elle a pourtant bien reçu un sms de votre portable."
Jane: "Je l'ai égaré."
Luther: "On vous l'a volé. Vous croyez que quelqu'un de malintentionné aurait pu l'envoyer à votre place. Ca pourrait être un piège de..."
Jane: "Ne vous emballez pas. Inutile de s'alarmer."
Luther: "Vous ne comprenez pas, avant qu'elle parte, on a eu une dispute."
Jane: "Je vois. Dans ce cas, Leigh aura voulu se retrouver seule et ce message n'était qu'un alibi."
Luther: "Ce message est arrivé avant. Et d'ailleurs, ce que vous dite ne tient pas debout. Elle n'est pas comme ça. Leigh ne me cache rien, jamais."
Jane: "Tout le monde ment."
Luther: "Pas elle."
Jane: "Vous êtes sûr de vous?"
Luther: "Nous avons toujours été honnêtes, l'un envers l'autre. Du moins, jusqu'à ce qu'elle revienne à Sacramento, et surtout... jusqu'à ce qu'elle renoue avec vous."
Jane: "Que suis-je censé comprendre?"
Luther: "Vous exercez une mauvaise influence sur Leigh. Je n'aime pas ce qu'elle est entrain de devenir, à cause de vous."

Le mentaliste ne pouvait pas le laisser proférer de telles accusations. Il avait une furieuse envie de lui faire ravaler ses paroles et de le jeter dehors. Mais il se retint en constatant que l'homme qui se tenait devant lui, était rongé par l'angoisse. Il la manifestait sous forme d'agressivité à l'encontre de Jane, mais c'était uniquement pour ne pas s'effondrer devant lui. 

Jane: "Ecoutez Luther, vous tenez à elle, c'est indéniable. De plus, vous la connaissez peut-être mieux que moi. Alors, est-ce que se serait son style de disparaître comme ça ou d'agir de manière inconsidérée, en se mettant volontairement en danger, pour faire progresser une enquête, par exemple?"

Le jeune homme avait l'attitude de quelqu'un qui désirait se confier mais n'osait pas. Evidemment, son interlocuteur le comprit aussitôt. Il le regardait en silence.

Luther: "Il y a eu quelque chose, au début de notre relation... Je ne sais pas si j'ai le droit de vous en parler. C'est très personnel."
Jane: "Ce que vous me direz ne sortira pas de cette pièce. Leigh a déjà présenté un comportement inhabituel, avant, c'est ça?"
Luther: "A cette époque, je savait qu'elle s'impliquait au maximum, dans chaque enquête. Mais j'avoue qu'elle m'a vraiment fait peur."
Jane: "C'était lié à une affaire?"

Il hocha la tête.

Jane: "Elle travaillait aux moeurs, à New York, si je ne m'abuse. Sur un viol?"
Luther: "Oui. Je n'ai pas eu plus de détails. Elle restait toujours évasive quand à son travail, par soucis de confidentialité. Mais, ce soir-là, nous étions chez elle, dans son appartement. Tout se passait bien, jusqu'à ce que..."

Il paraissait embarrassé par ce qu'il allait dire.

Jane: "Vous n'avez pas à être impressionné par moi, allez-y."
Luther: "Elle a voulu que je la menotte... Que je sois brutal."

Le visage du consultant devint instantanément grave, presque accusateur envers le jeune homme.

Luther: "Je ne l'ai pas fais. J'ai refusé. Je n'arrivais pas à croire qu'elle me demande une telle chose. J'en étais malade rien qu'à l'idée de lui faire du mal."
Jane: "Comment a-t-elle justifié ça?"
Luther: "Quand elle a réalisé ce qu'elle me demandait, elle s'est excusée. Elle n'avait pas l'intention de m'effrayer, mais elle voulait seulement se mettre à la place des victimes... Jane, vous croyez qu'elle aurait pu vouloir servir d'appât à l'Ecorcheur?"
Jane: "J'aimerais vous dire non. Mais elle en est tout à fait capable."
Luther: "Il faut la retrouver. Je ne veux pas que notre dernière conversation soit une dispute."
Jane: "Je vous le répète, il est possible qu'elle soit dans un café ou au bord de la plage."
Luther: "Vous pouvez me le garantir?"

Il n'avait pas de réponse encourageante à lui fournir, n'étant lui-même pas convaincu par son discours.

Jane: "Je préviens les autres."
Luther: "Laissez. C'est mon rôle."

Le jour se levait à peine, lorsqu'ils se rassemblèrent dans l'open space, sous l'insistance de leur supérieur. A 6 heures, les trois agents étaient présents, ignorant encore à quel propos le chef les avait tous convoqué. Ils furent rapidement fixés. Ce dernier les rejoignit, précédé du mentaliste. L'un comme l'autre affichaient une mine préoccupée.

Quelques instants plus tôt...

Lorsqu'elle reprit ses esprits, Leigh Ann était seule, étendue sur un lit, un seul de ses bras attaché au-dessus d'elle. Elle était surprise d'être encore en vie. Ne ressentant aucune douleur, possédant ses vêtements intacts, elle en déduisit que son agresseur ne l'avait pas touchée. Néanmoins, la jeune femme se sentait faible, sous l'effet des drogues qu'elle avait absorbé, à son insu. Elle n'avait pas de souvenir clair de ce qui s'était passé ni de la façon dont elle était arrivée dans ce sordide endroit. 

Incapable de se libérer par ses propres moyens, elle voulu appeler à l'aide, mais les sons refusaient de sortir de sa gorge, anesthésiée. L'odeur de cuivre qui emplissait l'air, lui soulevait le coeur. Elle parvint à décoller la tête du matelas, mais pas plus d'une seconde. Tout se mit à tourner autour d'elle. Elle savait que c'était l'Ecorcheur qui l'avait enlevée et qu'il allait très probablement revenir pour achever son oeuvre. La jeune femme fit de gros efforts pour faire remonter des bribes de souvenirs qu'elle était incapable d'interpréter correctement. Elle avait la vague impression qu'ils avaient eu une discussion dont malheureusement, elle ne connaissait pas le contenu. Alors qu'elle tentait de faire glisser sa main hors du bracelet de métal qui l'entravait, elle entendit le grincement de la porte. Ce fut le dernier bruit qu'elle distingua avant de reperdre conscience.

Au CBI, les agents se demandaient pour quelles raisons, le chef leur avait ordonné de se présenter au bureau, en urgence. Ils étaient dans l'expectative. Et encore plus, lorsque Wainwright et Jane apparurent. Pour Cho, l'explication était indéniable. Il n'y avait qu'une seule chose qui pouvait atteindre les deux hommes. 
Avant qu'ils n'aient pu ouvrir la bouche, l'asiatique les devança.

Cho: "Il est arrivé quelque chose au lieutenant Jane."
Wainwright, bouleversé: "Je..."

Il ne parvenait pas à continuer, et laissa au consultant le soin de leur exposer la situation, tandis qu'il tentait de se ressaisir, dans son bureau. Mis à part Jane et Cho, personne n'était au fait du lien existant entre l'agent et la soeur du mentaliste. Cela parut très étrange aux autres membres de l'équipe qu'ils en soient autant affectés l'un que l'autre. 

Rigsby: "Hey, c'est quoi le problème avec le patron? Que toi, tu sois inquiet, c'est normal, c'est ta soeur. Mais Wainwright?"
Cho: "Ils sont ensemble."

Si le grand brun en perdait son latin, ce n'était pas le cas de Van Pelt qui ne semblait pas aussi surprise que son collègue. Elle était bien plus concernée par l'aide qu'elle pouvait apporter à Jane.

Grace: "Ca ne nous regarde pas. Qu'est-ce qu'on peut faire, Jane?"
Jane: "Je voudrais que tu traces le signal du portable de ma soeur."
Grace: "Tout de suite."

Bien qu'il le dissimule habilement, Jane était aussi effondré que Luther. Malgré ce qu'il lui avait dit afin de minimiser la gravité de la disparition de Leigh, Jane craignait de ne pas la revoir en vie. Si elle s'était effectivement retrouvée entre les griffes de ce psychopathe, ce serait déjà trop tard. 

Le mentaliste éprouva le besoin de s'isoler. Il s'enferma dans la salle d'interrogatoire la plus proche. Là, il s'adossa à la cloison, face au miroir sans teint. Il se laissa glisser sur le sol, en pleurant. Au fond du couloir, Luther partageait un désarroi similaire. Il tenait entre ses mains la photo de sa fiancée, ses yeux baignés de larmes. Il était conscient qu'envisager le pire était prématuré, mais à l'instar de Jane, il connaissait les méthodes du supposé ravisseur. Leur réaction en était incontestablement légitime.

Van Pelt, devant son écran, fini par toucher au but. Elle obtint l'adresse d'où le signal du mobile émettait. Elle donna l'information à Cho. Celui-ci alla la transmettre au consultant qui venait de rejoindre l'open space.

Cho: "Jane, on l'a trouvé."
Jane, loin de se réjouir: "On a trouvé son portable. Ca ne signifie pas qu'elle soit vivante."

Sans s'arrêter il bifurqua en direction du bureau de Wainwright, rattrapé par son collègue.

Cho: "Jane! Si on arrive trop tard, tu peux compter sur moi."

Le blond saisi immédiatement son allusion sérieuse, à une vengeance, et il le remercia du regard. Il poursuivit son chemin pour annoncer la nouvelle au principal concerné. En entrant, il trouva le jeune homme, avachi dans son fauteuil, le regard perdu sur un cliché de sa fiancé sur le bureau, au milieu des papiers. Cette scène le renvoyait dix ans en arrière, quand il avait découvert sa famille assassinée. 

Jane: "Van Pelt a une adresse."
Luther: "Elle est morte, comme les autres. Je l'ai perdu."
Jane: "Nous ne sommes sûr de rien."
Luther: "Vous n'y croyez pas vous-même."
Jane: "Il n'y a qu'un moyen d'en avoir le coeur net."
Luther: "Elle n'arrêtait pas de me répéter de faire attention à moi et c'est elle qui... J'aurais du la rattraper."
Jane: "Ne parlez pas d'elle au passé, Luther! Pas encore."
Luther: "J'ai lu le dossier de l'écorcheur. Il tue ses victimes dans les trois heures qui suivent leur enlèvement. On a largement dépassé le délais. Je sais à quoi m'attendre. Je ne suis pas prêt. On devait se marier, je devais l'épouser... pas l'enterrer."

Le consultant posa sa main  sur son épaule en signe de soutien. A ce moment-là, il en avait autant besoin que lui, si ce n'est d'avantage. Jane n'agissait pas en qualité que collaborateur, par ce geste, mais comme un ami. "Leigh ne voudrait pas qu'il en soit autrement", pensa-t-il. Mais malgré son espoir, il savait que le pire avait de grandes chances de s'être produit et il rectifia mentalement: "Elle n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement".

TBC...
Suite


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Message  Jane Doe Sam 22 Juin 2013 - 23:58

Les remords de Luther lui permettent de bien vite comprendre ce qui est arrivé à Leigh Ann. Partant de là, l'enquête démarre vite. Reste à voir si elle sera concluante....Leigh Ann sera-t-elle la victime de trop qui permettra une arrestation ou bien sera-t-elle retrouvée trop tard ? Quid de Lisbon ? Au moment où Luther et Jane sont tous deux trop affectés pour être réellement efficace, n'est-ce pas le moment où l'aide de l'agent senior pourrait être utile ? Utile à l'enquête et utile à elle-même, lui permettant de sortir du rôle de victime....
Bref, que va-t-il se passer ensuite ?
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Message  Sweetylove30 Dim 23 Juin 2013 - 8:57

Jane Doe a écrit:Les remords de Luther lui permettent de bien vite comprendre ce qui est arrivé à Leigh Ann. Partant de là, l'enquête démarre vite. Reste à voir si elle sera concluante....Leigh Ann sera-t-elle la victime de trop qui permettra une arrestation ou bien sera-t-elle retrouvée trop tard ? Quid de Lisbon ? Au moment où Luther et Jane sont tous deux trop affectés pour être réellement efficace, n'est-ce pas le moment où l'aide de l'agent senior pourrait être utile ? Utile à l'enquête et utile à elle-même, lui permettant de sortir du rôle de victime....
Bref, que va-t-il se passer ensuite ?

je plussois, je pense que si Lisbon venait les aider, ça l'aiderait beaucoup à se remettre
pauvres Luther et Jane, j'espère que Leigh Anne est toujours vivante prie
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Message  Invité Mer 3 Juil 2013 - 19:57

Merci Jane Doe & Sweety!!! bisou 
Je posterais la suite samedi, si tout va bien. Concernant Lisbon, elle n'a pas disparue de ma fic, ne vous en faites pas, son retour est prévu... :smile4: 
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Message  Invité Sam 6 Juil 2013 - 17:59

Voilà la suite, comme promis. Le chapitre suivant est déjà bien avancé, j'espère pouvoir le poster samedi prochain.

Chapitre 17

A 6h30, l'équipe s'apprêtait à se rendre sur place. Pour une fois, la personne réquisitionnée pour assurer la permanence téléphonique ne serait pas Van Pelt. Elle allait l'apprendre pendant que tous se préparaient à partir.

Wayne: "Grace, il faut que quelqu'un reste ici, au cas où le ravisseur nous contacterait."
Van Pelt: "Tu crois?"
Wainwright: "Vous avez raison Rigsby. Mais Van Pelt vient avec nous. C'est vous qui vous chargez du standard."
Wayne: "Mais monsieur... Sauf votre respect, j'ai plus d'expérience que Grace."
Wainwright: "Je sais. Je ne remets pas en cause votre expérience. J'espère vraiment que Leigh n'a rien. Néanmoins, je ne peux pas négliger l'éventualité que... Et dans ce cas, il nous faudra une femme. Vous comprenez?"
Wayne: "Bien sûr, ce sera mieux. Vous avez raison."

Ils prirent donc l'ascenseur et descendirent dans le parking, où ils se répartirent dans deux véhicules. malgré la volonté de Wainwright de faire le trajet seul, il se vit contraint de transporter le mentaliste. En effet, Jane ne pouvait pas se permettre de le laisser conduire sans un passager, à ses côtés. Pas dans son état.

Wainwright: "Ne vous sentez pas obligé de me chaperonner."
Jane: "Si il vous arrive quoi que ce soit, Leigh me tuera."
Wainwright: "Merci."
Jane: "De quoi?"
Wainwright: "De continuer de croire que Leigh est saine et sauve."
Jane: "Vous êtes pratiquement de la famille. C'est la moindre des choses."

La vérité était que Jane espérait qu'elle ait été épargné, tout comme Lisbon. L'une et l'autre ne ressemblant pas aux autres victimes de l'écorcheur.

Dès leur arrivée, ils étaient sur leurs gardes. Ils se trouvaient dans un des quartiers les plus malfamés de la ville. Le signal du portable de la jeune femme venait d'un mobile home, stationné au milieu d'un terrain vague. Par sécurité, les agents stoppèrent leurs véhicules à quelques mètres. Ils se regroupèrent dans le plus grand silence, derrière le SUV. Là, chacun enfila un gilet pare balles. Enfin tous sauf un.

Jane: "Vous n'oubliez pas quelqu'un?"
Wainwright: "Vous êtes un civil, restez en retrait, Jane."
Jane: "Pas question! C'est ma soeur qui est là-dedans."

Malgré sa colère, il évitait de lever la voix, afin de ne pas attirer l'attention des habitants du secteur. C'était le territoire des gangs de Sacramento.

Cho: "Si Lisbon était là, elle te bouclerait dans la bagnole. Fais ce que te dit le patron. Tu es trop impliqué."
Jane: "Wainwright aussi."
Cho: "Ouais. Mais c'est un flic. Et c'est le patron."

Le blond, furieux, savait, néanmoins, que sa présence ne leur apporterait que des inconvénients. Il en allait de la vie de sa soeur, alors, il obtempéra.

Cho, lui souffla, en aparté: "Je gère la situation. T'inquiète pas."

Ils se rapprochèrent de l'habitation de fortune, armes en main. Cho se plaça devant la porte, tandis que les deux autres couvraient les différentes issues possibles.

L'asiatique frappa une fois, en annonçant: "CBI! Ouvrez!"

En moins d'une seconde, l'occupant du lieu surgit, en sautant par une fenêtre de derrière. Van Pelt lui couru après et le plaqua au sol. Spectateur de la scène, au début, le mentaliste ne tarda pas à rejoindre tout le monde. Sa première réaction fut naturellement d'inspecter le mobile home. Et il n'était pas seul. Wainwright non plus, ne tenait pas en place. Ils n'avaient que faire du suspect, duquel ils s'occuperaient ensuite. Leur unique préoccupation était de récupérer Leigh Ann. Mais la déception eut vite fait de les assaillir. Le logement était si exigu qu'un simple coup d'oeil suffit pour constater qu'ils n'étaient pas au bon endroit. Ils en ressortirent bredouilles et incrédules. Ils ne s'expliquaient pas comment ils avaient pu se fourvoyer à ce point. Pourtant, le portable de Leigh Ann était là. Et aucune trace d'elle.

Le suspect, menotté était assis sur le sol, devant l'habitation, sous la surveillance des deux agents. En arrivant, face à lui, le mentaliste su que cet individu n'était pas l'écorcheur. Il n'avait rien à voir avec la description faite par les victimes. Autant dire qu'il n'avait aucune ressemblance avec Jane. C'était un homme petit, brun avec un embonpoint prononcé. Peut-être un complice? Il en doutait.

Jane: "Où est-elle?"
- "Où est qui? De quoi vous me parlez?"
Cho: "Fais pas l'innocent, dis-nous ce que tu en as fait. L'enlèvement d'un flic tu sais ce que ça te coûtera?"
- " Hey! Moi je sais rien ok. Je trempe pas dans ce genre d'embrouilles."
Cho: "Ouais, toi c'est plus les trafics en tous genre."
- "Et il faut bien que je gagne ma vie."
Wainwright: "Alors, comment ce portable s'est-il retrouvé en votre possession?"
- "Il est pas à moi, ce machin. Je l'ai trouvé. Je l'ai pas volé, il était par terre dans la rue. Je le jure, les mecs."

Il paraissait sincère, si on mettait de côté ses activités illicites.

Jane: "Parfait, dans ce cas, où l'avez vous trouvé exactement?"
- "C'était dans la rue, je sais plus moi. Je l'ai vu, dans un caniveau et je l'ai ramassé. Un engin comme celui-là, ça vaut un paquet de blé."
Van Pelt: "Ca ne vous a pas effleuré que quelqu'un ait pu l'égarer et de le rapporter au poste de police, j'imagine."
- "J'suis pas débile, avec mon casier, ils auraient débarqué chez moi et avec ce que je planque ici, ils m'auraient coffré pour violation de conditionnelle. J'suis pas suicidaire ma jolie."

Elle répondit à cette dernière réplique par une claque derrière la tête du suspect.

- "Hey! Je pourrais vous attaquer pour brutalité policière. Vous êtes témoins."
Cho: "Moi j'ai rien vu."

Luther rongeait son frein, exaspéré par l'absence totale de collaboration de cet homme. Il le prit à partie violemment, ne laissant pas à Cho le temps de le retenir.

Wainwright le saisi au col, l'étouffant à moitié: "Tu vas nous dire où tu as trouvé ce téléphone ou je vais te donner une bonne raison de porter plainte."
- "Ca va... c'était à deux bloc d'ici, vers l'Est."

Il le relâcha et s'éloigna, afin de calmer ses nerfs. Puis il se dirigea, à nouveau, vers le délinquant. Ce dernier, encore entravé, attendait son sort.

Van Pelt: "Qu'est-ce qu'on fait de lui? On l'embarque pour l'interroger, au poste?"
Wainwright: "Bien sûr."
Jane intervint: "Laisse-le s'en aller, Grace."
Wainwright: "Quoi! Mais Jane, qu'est-ce qui vous prend? Il en sait peut-être plus qu'il ne le dit."
Jane: "Ce n'est qu'un petit receleur sans intérêt. Il ne nous sert à rien."
Wainwright: "C'est moi qui donne les ordres!"
Jane: "Réveillez-vous Luther! Personne ne donne d'ordres. Ce n'est pas une enquête officielle. C'est une affaire personnelle. Nous ne sommes pas là pour perdre notre temps avec n'importe quel minable, mais pour retrouver Leigh."
Wainwright: "Vous avez raison. Il faut que je me ressaisisse."

Sans s'attarder plus, ils se rendirent directement à l'adresse indiquée par l'homme qu'ils avaient libéré. Sur place, ils n'eurent aucun mal à identifier l'habitation qu'ils recherchaient. En effet, il n'y avait qu'une seule maison, entourée d'un terrain de basket et d'un immeuble désaffecté. Considérant le mode opératoire du tueur, il n'y avait qu'un choix possible. Ils entrèrent, se dispersèrent et fouillèrent chaque pièce, du rez-de chaussé à l'étage.

Cho: "Rien là-haut!"
Van Pelt: "Ici non plus."

Le mentaliste eut une idée. Puisque les victimes avaient toutes été abandonnées, à l'abris des regards, au fond d'une ruelle, dans une benne à ordures et dans un sous-sol, il lui semblait évident qu'il en était de même dans ce cas de figure. Ne s'embarrassant pas de prévenir ses collègues, il sortit, dans le jardin et emprunta l'accès extérieur à la cave. En ouvrant les volets en bois, il remarqua une traînée de sang sur les marches et toujours cette odeur nauséabonde significative. Délaissant sa panique, il s'aventura dans la cave, dépourvue de lumière, si ce n'était celle d'un néon qui l'éclairait faiblement.

Au bout d'un moment, Van Pelt s'inquiéta de la disparition du consultant.

Grace: "Où est Jane?"
Cho: "Il était là, il y a une minute. Il a du sortir."
Grace: "Le pauvre, ça doit être dur pour lui. D'abord sa femme et sa fille, et maintenant sa soeur."

Elle se reprit en voyant le désarroi de son supérieur, planté devant la fenêtre du séjour."

Grace: "Est-ce que ça va aller patron?"

Il ne répondit pas, trop absorbé par ses pensées, toutes plus défaitistes les unes que les autres. Tout à coup, un appel raisonna sous leurs pieds.

Wainwright: "C'est Jane."

Il se précipita dans la cave, horrifié.

Wainwright: "Mon dieu non. Pas ça."

TBC...
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Message  Jane Doe Sam 6 Juil 2013 - 23:33

lilia a écrit:
Wainwright: "Je sais. Je ne remets pas en cause votre expérience. J'espère vraiment que Leigh n'a rien. Néanmoins, je ne peux pas négliger l'éventualité que... Et dans ce cas, il nous faudra une femme. Vous comprenez?"

C'est terrible de devoir envisager cette éventualité....si terrible que l'indicible est davantage suggéré que formulé :shocked: 


lilia a écrit:Wainwright: "Merci."
Jane: "De quoi?"
Wainwright: "De continuer de croire que Leigh est saine et sauve."

Il parait évident que Jane a lui aussi besoin de continuer à le croire....

J'aime bien Cho, qui sait être la voix de la raison tout en comprenant le tourment de son ami et en veillant au grain !

lilia a écrit:Jane: "Réveillez-vous Luther! Personne ne donne d'ordres. Ce n'est pas une enquête officielle. C'est une affaire personnelle. Nous ne sommes pas là pour perdre notre temps avec n'importe quel minable, mais pour retrouver Leigh."

Une affaire ô combien personnelle, et à plus d'un titre ! cross  Maintenant, Jane ne prendrait pas le moindre risque concernant ceux qu'il aime....donc s'il dit de libérer le receleur, c'est qu'il ne sera d'aucune utilité dans le reste de l'enquête....on peut lui faire confiance pour ça !

Néanmoins, son témoignage leur donne une piste, qui pourrait être le lieu où Leigh Ann est retenue....

lilia a écrit:Grace: "Le pauvre, ça doit être dur pour lui. D'abord sa femme et sa fille, et maintenant sa soeur."

Et Lisbon ! Lisbon qui a été victime à son tour (et tu nous a montré un Jane qui essaie d'être présent pour son amie mais on peut supposer que de voir Lisbon, l'Agent Lisbon, dans ce "rôle", n'a pas dû être facile pour Jane, qui a toujours pu se reposer sur elle pour assurer sa sécurité), Lisbon qui a été contrainte de s'éloigner de lui, Lisbon qui n'est plus là pour veiller sur lui, pour lui permettre de garder un sens des réalités certes relatif....mais tout de même.

Bon, tu sais que j'ai hâte qu'elle revienne dans le tableau....c'est vrai que depuis qu'elle est partie se mettre au vert, Jane a été occupé avec l'enquête, avec sa soeur.....mais je pense qu'elle lui manque à plus d'un titre. Et il me semble que Van Pelt oublie un peu vite que ce qui est arrivé à Lisbon touche forcément Jane. Et ce pourrait être pire quand le coupable sera révélé (rapport à la culpabilité....Lisbon a été abusée par la ressemblance entre Jane et le coupable, donc indirectement par ses sentiments envers Jane....cette affaire prouve aussi qu'il n'y a pas que de RJ que Jane doit protéger ceux qu'il aime....pas sûr que Jane vive bien toutes les révélations qui seront faites).....mais ça, Grace l'ignore encore !

lilia a écrit: Tout à coup, un appel raisonna sous leurs pieds.

Wainwright: "C'est Jane."

Il se précipita dans la cave, horrifié.

Wainwright: "Mon dieu non. Pas ça."

Quelle vision d'horreur s'offre à eux ? affraid  S'agit-il de Leigh Ann ? Dans l'affirmative, est-elle blessée ou arrivent-ils bien trop tard ?
Vivement le prochain chapitre....pour être rassurée....ou pas ! :shocked:
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Message  Invité Sam 13 Juil 2013 - 15:41

Merci Jane Doe, de tes commentaires et de ta fidélité. Ca me fait vraiment plaisir. Very Happy

Chapitre 18

L'univers de l'agent Wainwright s'était écroulé dès qu'il avait pénétré dans ce lieu. Son pire cauchemar prenait vie. Paralysé par le désespoir, au pied de l'escalier, il n'osait pas faire un pas de plus. Il refusait de la voir, de voir ce que l'écorcheur avait fait d'elle. De là où il se trouvait, il ne distinguait que le mentaliste penché au-dessus du lit. Soudain, Jane renouvela son appel, ce qui eut pour effet immédiat de faire accourir le jeune homme.

Jane: "Vite, Luther. Appelez une ambulance!"
Wainwright: "Elle est vivante?"

Il s'approcha de la jeune femme pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Ses yeux étaient clos, mais ses paupières bougeaient et surtout, elle respirait.

Jane: "Trouvez-moi quelque chose pour la détacher."

L'agent balaya rapidement la pièce du regard, et il aperçu la clé, suspendu à un clou, sur le mur, par un ruban bleu. Il s'en saisi et la remis à Jane. Ce dernier s'empressa de libérer sa soeur qui commençait à revenir doucement à elle.

Wainwright, agenouillé près d'elle, lui prit la main en lui caressant le visage: "Hey."
Leigh Ann: "Est-ce que je suis morte?"
Wainwright, les larmes aux yeux: "Non. Tu es vivante."

Elle se redressa en position assise, si brusquement qu'elle fut prise d'un vertige et faillit retomber en arrière.

Wainwright: "J'appelle une ambulance."
Leigh Ann: "Pas d'ambulance. Je vais bien."
Wainwright: "Tu es restée inconsciente, ce n'est pas anodin. Et on ne sait pas ce que ce malade a pu te faire."

Elle massait sa nuque endolorie, et c'est là que les deux hommes remarquèrent les marques laissées par les mains de l'agresseur. Se sentant dévisagée, elle les interrogea.

Leigh Ann: "Quoi? Pourquoi vous me regardez comme ça?"
Wainwright: "Ce type a essayé de te tuer. En t'étranglant comme les autres."

Mais la position des ecchymoses indiquait un tout autre scénario.

Jane: "Je pense que vous faites fausse route Luther. Il ne voulait pas la tuer. Seulement l'endormir."
Wainwright: "Pourquoi? Pourquoi s'en prendre à elle? Leigh ne s'inscrit pas dans son schéma."

A cet instant précis, la concernée avait cessé de les écouter, elle tenait le ruban dans sa main.

Jane: "Leigh? Est-ce que ça va?"

Il posa les yeux sur ce morceau de satin et son sang ne fit qu'un tour car il le reconnu.

Leigh Ann: "C'est pas possible Patrick."
Wainwright: "Qu'est-ce qu'il y a?

Aucun d'eux ne soufflaient mot, extrêmement perturbés par la présence de cet objet, surgit de leur passé commun.

Wainwright: "Ca vous dérangerait de me répondre."

Il n'obtint pas satisfaction, car le reste de l'équipe entra dans la cave.

Cho: "L'ambulance est en route."

Sa collègue était horrifiée par la marre de sang qui recouvrait la majeure partie du sol.

Grace: "C'est affreux. Vous allez bien Lieutenant?"
Leigh Ann: "J'irais mieux si on arrêtait de me poser cette question. Vous feriez bien de décommander l'ambulance et de contacter la scientifique."

Si tôt dit, si tôt fait. La rouquine accéda à sa demande, dans la seconde.

Wainwright: "Tu es sûre. Ce n'est pas raisonnable. Il faut qu'on t'examine."
Leigh Ann: "Inutile. Je suis certaine que je n'ai rien."
Wainwright: "Tu ne peux pas le savoir. Il a très bien pu te torturer et te rhabiller ensuite."

Il avait beaucoup de mal à rester impassible face à la situation, alors elle le fixa droit dans les yeux, entourant son visage de ses mains.

Leigh Ann: "Arrête. C'est terminé, je suis là, ok. Je te jure que je suis en pleine forme."
Wainwright: "Si tu savais comme je regrette de t'avoir parlé de cette façon."

Le consultant ne parvenait pas à détacher son attention du ruban. Tout comme sa soeur qui, elle, ne tenait plus cas de son fiancé. Elle regardait Jane, tandis que le jeune homme s'évertuait à lui présenter des excuses. Elle n'y était pas réceptive et l'interrompit sans ménagement.

Leigh Ann: "Luther."
Wainwright: "Pardon, je te soûle de paroles alors que tu es certainement épuisée."
Leigh Ann: "Tu veux bien me laisser seule avec Patrick. S'il te plait."
Wainwright: "Bien sûr."

Il était un peu blasé par sa réaction. Il espérait qu'elle voudrait rester avec lui, car c'est ce que lui aurait voulu. Mais même si il se sentait rejeté, il ne laissait rien filtrer et alla s'entretenir avec les experts de la police scientifique, qui venaient d'arriver.

Jane rejoignit sa cadette, tout en suivant Wainwright des yeux: "Tu ne devrais pas le mettre à l'écart, comme tu le fais. Ta disparition l'a vraiment bouleversé."
Leigh Ann: "Il y a certaines choses que je ne souhaite pas qu'il sache."
Jane: "Donc j'avais raison. Tout le monde ment."
Leigh Ann: "Par omission uniquement. Ce n'est pas un véritable mensonge. Je ne fais qu'obéir aux ordres."

Il fronçait les sourcils.

Jane: "Aux ordres?"
Leigh Ann: "C'est une vieille histoire que mes supérieurs m'ont disons, vivement conseillé d'oublier."
Jane: "Quel rapport avec ce qui t'aies arrivé aujourd'hui?"
Leigh Ann: "Lui, l'écorcheur, il savait tout, dans les moindres détails."
Jane: "Il l'a lu dans la presse."
Leigh Ann: "Ca n'a pas été divulgué. Enfin, si, mais ce n'était pas l'exacte vérité."
Jane: "Je vois. Les grands patrons ont donné leur version politiquement correcte à la presse. Qu'est-ce qui s'est passé réellement. Je sais que tu as du tirer sur un collègue, en légitime défense."
Leigh Ann: "Laisse tomber. Tout ça c'est loin, ça n'est pas pertinent. Ce qu'il faut retenir c'est que l'écorcheur m'a espionné, depuis des années."
Jane: "C'est pour ça qu'il t'a laissé ce ruban. Tu en portais un identique quand tu es venu vivre avec nous."
Leigh Ann: "On s'est trompé, depuis le début. On a cherché un lien entre les victimes, mais ce liens c'est nous. Toi et moi, Patrick. Son but était de nous réunir à Sacramento."
Jane: "Il n'avait aucun moyen d'être parfaitement sûr que tu sois chargée de ce dossier."
Leigh Ann: "C'est vrai. C'était Cruz."
Jane: "Le lieutenant inspecteur Cruz. Hospitalisé après une intoxication alimentaire sévère. Intoxication qui s'est produite après un repas dans son restaurant habituel, celui où il prenait son déjeuner quotidien depuis plus de dix ans."
Leigh Ann: "Tu penses qu'on l'a empoisonné. C'est logique. Et en s'en prenant à Lisbon, il t'impliquait toi aussi."

Elle agissait étrangement, comme quelqu'un qui n'a pas l'esprit tranquille.

Jane: "Leigh, tu me caches quelque chose, je le sens."
Leigh Ann: "Pas ici. Allons dehors, tu veux bien."

Il l'aida à se mettre debout, la soutenant, car ses jambes flageolaient légèrement. Ils sortirent à l'air libre, pendant que les experts s'affairaient à débusquer des indices. Ils firent quelques pas, jusqu'à une vieille balancelle, où la jeune femme s'assit.

Leigh Ann: "Peut-être que je mérite ce qui m'est arrivé."
Jane: "Qu'est-ce que tu racontes, tu n'as jamais rien fait de mal."
Leigh Ann: "Détrompe-toi. Je ne suis pas si parfaite que tu semble le croire."
Jane: "Si quelqu'un mérite de souffrir, ce n'est certainement pas toi."
Leigh Ann: "Mais j'ai tué un homme."
Jane: "Ca fait partie de ton boulot. Parfois on ne peut pas l'éviter."
Leigh Ann: "Tu parles en tant que connaisseur."
Jane: "C'était complètement différent pour moi. J'ai voulu tuer Red John et je l'ai fait, de sang froid."
Leigh Ann: "Sauf que ce n'était pas Red John."
Jane: "J'ai tué un meurtrier. J'avais prémédité mon geste. Toi, tu n'as fait que te défendre."
Leigh Ann: "Ca, c'est ce que tout le monde a cru. Je ne suis pas meilleure que toi."

Le mentaliste, encore debout, s'installa à ses côtés, pour écouter ses explications. Elle commença son récit, ne lui dissimulant aucun détail, aucune de ses impressions.

A cette époque, Leigh Ann sortait d'une histoire tumultueuse avec Danny Ruskin et peinait à remonter la pente, suite à cette rupture.
Après des semaines à se morfondre, elle avait décidé de reprendre sa vie en main. Sur les conseils d'une amie, elle avait accepté l'invitation d'un collègue, à aller boire un verre. Il l'avait raccompagnée chez elle. Leigh Ann ne se méfiait pas, puisqu'il s'était montré charmant jusque là. Mais ça avait dégénéré rapidement.

Il en voulait plus et l'embrassa, elle le repoussa avec force, ce qui déclencha la colère de cet homme. "On ne dit pas non à Jim Bradley", avait-il dit on la frappant. Sonnée, elle avait conservé ses réflexes, elle lui asséna un coup de genou bien placé et s'éloigna pour prendre son arme dans un tiroir. Il se redressa et avança vers elle, en proférant des insanités.


Jane: "Il n'était pas armé?"

Elle secoua la tête de droite à gauche et continua.

Leigh Ann: "J'ai visé et j'ai tiré, comme à l'entraînement. Une balle dans sa jambe, pour l'immobiliser."
Jane: "Tu as fais feu une seconde fois? Une blessure à la jambe n'est pas mortelle."
Leigh Ann: "Sauf quand elle sectionne une artère. Mon tir était trop haut. Il s'est vidé de son sang en quelques secondes. Les affaires internes n'ont rien retenu contre moi."
Jane se mordait les lèvres: "Tir trop haut? Tu étais toujours classée parmi les premiers, lors des contrôles de tirs, à l'académie."

Il sous-entendait que ça n'avait rien d'un accident, mais qu'elle avait volontairement abattu un collègue. Elle le comprit et ne démentit pas. Au contraire, elle lui fournit même le motif de cet acte.

Leigh Ann: "J'avais eu des échos concernant certaines pratiques du lieutenant Bradley, avec ses informatrices. Quelques jours après cet "accident", j'ai reçu la visite de deux femmes, des prostituées qui renseignaient Bradley.  Elles m'ont remercié. Il abusait d'elles, depuis des années, en les menaçant de les expédier en prison si elle ne lui cédaient pas. Alors tu vois, frangin, on est exactement pareil, toi et moi. J'ai simplement un badge pour justifier mes actes."
Jane: "Tu en as parlé à quelqu'un d'autre?"
Leigh: "Non, tu es le seul. Luther ne sait rien de tout ça. Je ne voulais pas compromettre notre relation. Je n'avais eu personne depuis cet incident. Je n'avais plus confiance en personne."

Elle sourit, admettant qu'elle était mal placée pour lui donner des leçons en matière de sentiments amoureux, s'en étant elle-même privée pendant une éternité. Le voile étant levé, sur cet épisode trouble du passé de sa cadette, le mentaliste revint à leur problème présent.

Jane: "Qu'est-ce que tu es venu faire ici? Sans renforts et sans arme? Tu cherches à te punir? C'était suicidaire."
Leigh Ann: "Je ne voulais pas rameuter la cavalerie pour rien. Et d'ailleurs, je n'avais aucune raison de le faire. Parce que c'est toi qui m'avais donné rendez-vous."
Jane: "C'est lui qui m'a volé mon portable et qui t'a attiré dans un piège. Est-ce que tu te rappelle de quelque chose?"
Leigh Ann: "Tu vas m'interroger comme je l'ai fais avec Lisbon? Ok."

Elle ferma les yeux pour favoriser le retour de sa mémoire visuelle.

Leigh Ann: "C'est incroyable comme il te ressemble. Le même sourire, la même façon de bouger. Sa voix était plus grave que la tienne. Je n'arrive pas à me rappeler ce qu'il a dit, mais j'avais l'impression d'entendre... papa."

Elle ouvrit les yeux, les blond la fixait, interloqué par son récit. Bien qu'il ait confiance en elle, surtout, après sa confession, il avait le sentiment que sa soeur ne lui avait pas tout raconté de son entrevue avec le psychopathe. Il serra ses mains. Elle se leva, brusquement, comme si une idée ou plutôt un élément lui était revenu.

Leigh Ann: "Tu as mon portable, je crois."
Jane: "Oui, pourquoi?"
Leigh Ann: "Je dois passer un coup de fil. Ca ne peut pas attendre."

Elle tendit sa main tremblante, ouverte vers lui, en signe d'impatience.

Jane: "Ne le fais pas tomber."
Leigh Ann: "C'est la drogue qu'il m'a donné, ça va passer."

Sans poser de question il lui restitua l'appareil. Elle alla s'isoler plus loin et composa un numéro.

Leigh Ann: "Térésa. C'est Leigh Ann. Il faut qu'on parle."
Lisbon: "Je ne vois pas très bien de quoi. Je vous ai tout dis."
Leigh Ann: "Moi j'ai quelque chose à vous dire, quelque chose que je ne peux pas dire à Patrick."

Il y eut un silence.

Lisbon: "Je ne me sens pas encore prête, désolée."
Leigh Ann: "Ce n'est pas tout. Lisbon. Lisbon, ne raccrochez pas.
Lisbon: "Donnez-moi une bonne raison."
Leigh Ann: "Je connais son nom. Il me l'a dit."
Lisbon: "Qui est-ce?"
Leigh Ann: "Je préfère vous en parler de vive voix. Je passe chez vous, dans la soirée."
Lisbon: "Comment savez-vous que je suis revenu à Sacramento?"
Leigh Ann: "Vous n'en n'êtes jamais partie, je me trompe?"
Lisbon: "Vous êtes pire que Jane. 19h, ça vous ira?"
Leigh Ann: "19h."

Elle raccrocha, effaça l'appel en observant le consultant qui était en grande conversation avec Wainwright.

Wainwright: "Elle va mieux?"
Jane: "Oui. Rendez-moi service, Luther. Ramenez-là chez vous et prenez soin d'elle. Elle a besoin de vous, même si elle a du mal à l'exprimer."
Wainwright: "J'ai toujours pris soin d'elle et je ne compte pas m'arrêter aujourd'hui."
Jane: "Je suis heureux de l'entendre."

La jeune femme revint à leur hauteur, le visage détendu. Rien ne permettait de deviner ses pensées.

Leigh Ann: "Aïe... Pourquoi, à chaque fois que vous êtes ensemble, j'ai l'impression que vous parlez de moi?"
Jane: "Peut-être parce que c'est le cas."

Wainwright passa un bras autour de la taille de son amie. Elle posa sa main sur la sienne, furtivement, car un expert de la scientifique y mit un terme en interpellant l'agent. Celui-ci s'écarta de la jeune femme pour écouter le résultat des premiers relevés de la scène de crime. Puis, il reprit sa place.

Wainwright: "Le sang retrouvé sur le sol..."
Leigh le coupa: "Du sang de porc, comme la dernière fois."
Wainwright: "Humain. Les échantillons sont en cours d'analyse."
Leigh Ann: "Il y a une autre victime quelque part."
Wainwright: "Laissons la scientifique faire son boulot. Tu dois te reposer."
La jeune femme accepta, à contre coeur. Son frère la prit dans ses bras, en profitant pour lui glisser un mot à l'oreille.

Jane: "N'oublie pas ce que je t'ai dis. Tu comptes beaucoup pour moi et encore plus pour Luther. Sois honnête avec lui et ne met plus ta vie en danger."

TBC...
Suite


Dernière édition par lilia le Sam 20 Juil 2013 - 1:00, édité 1 fois
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