Time to end it. ^

Waw... J'utilise ce mot pour tout tes chapitres, mais c'est qu'ils me tous autant...

Bon, c'est pas très facile de passer après Jane Doe pour les commentaires, alors faut être compréhensif hein

Ton chapitre est encore à couper le souffle... Ma Lis' sur le parking, un coup de feu, une tache de sang avec son insigne... Dis moi qu'elle est juste assise à côté et que c'est elle qui a tué John le Rouge... Je veux pas que tu la fasses souffrir... (ok, ce smiley est censé montrer le froid, mais là ça montre que je serais très très triste si tu faisais des choses méchante à Lis' !! ( Surtout, ne prend pas en exemple le délire avec Jeynna, tu risquerais de faire des trucs comment dire... Bizarre xD )

Sinon, les passages avec Jane... Vraiment très beau !! On voit bien qu'il s'inquiète beaucoup pour sa patronne, amie, meilleure amie, petite amie ( on peut en faire des mots avec amie xD) ok, raye le dernier... On pourra peut être le remettre à la fin ? *espère*

Lis' se rapproche de plus en plus de Jane quand même... Le baiser sur la joue, le doigt sur ses lèvres... Elle n'aurait pas osé avant... Même si à chaque fois elle avait une idée derrière la tête...Chuuuut !!

Alors je te dis un énorme bravo pour toi ma Sarah

Et je te supplie pour que tu mettes la suite très bientôt...

Mince, j'avais totalement loupé ce chapitre !
Pour ne pas changer, encore un super chapitre !

Jane Doe a comme toujours très bien résumé la situation

Encore une femme ressemblant à Lisbon, la tension est de plus en plus présente entre Jane et Lisbon. Lisbon refuse toujours son aide, j'aime beaucoup le baiser sur la joue comme moyen pour se débarrasser de lui. Simple, rapide, efficace !

Cette fois, Lisbon a bien été enlevée, et on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec les meurtres précédents

Ah, et aussi, je crois que ce qui m'a le plus touché est le hurlement déchirant de Jane a la fin, il fait vraiment mal au coeur !

Bref, Bravo pour ton chapitre ! Et vivement la suite !

Je suis tombée sur ta fic', et dès le prologue j'étais prise dedans !

Vraiment bien écrit, et tu restes fidèle aux personnages de la série

Ton histoire est saisissante, du TM comme je l'aime . Le baiser de Lisbon sur la joue de Jane
La fin de ton dernier chapitre est inquiétant . Tu peux pas faire mourir Lisbon hein ?

En tout cas, VLS

Spoiler:

Voici ENFIN la suite, désolée mais le temps me manque en ce moment et me manquera encore plus maintenant... Je remercie une nouvelle fois ma chère Jane Doe qui a corrigé ce chapitre et mon orthographe désastreuse... J'espère que cette suite sera à la hauteur de vos attentes les amies Bonne lecture





Previously on "Time to end it" :
Cet insigne représentait tout pour elle : sa réussite, son autorité, sa carrière, sa vie. Les larmes menaçaient désormais de couler sur ses joues.
Il avait juste envie de hurler son inquiétude et sa douleur.

Jane : « LISBON ! » hurla t-il, se laissant emporter par ses émotions. Son cri brisa la plénitude de la nuit.


Toujours à genoux sur le sol froid de la nuit, Jane n’avait pas quitté les yeux de l’insigne. Cet insigne abandonné prouvait qu’une fois encore, il avait tout perdu. Il soupira bruyamment et se releva difficilement.

Jane : « Pardonnez-moi Lisbon » souffla t-il, les larmes aux yeux. Il reprit la direction des locaux et la première chose qui lui vint à l’esprit était de prévenir ses collègues.

Il prit son téléphone qui affichait encore le dernier numéro composé : celui de Lisbon. Son cœur se serra et il souffla une nouvelle fois. Il composa le numéro de la seule personne à qui il voulait parler en ce moment. Au bout de 3 sonneries, une voix lui répondit :

« Cho » dit-il.

Jane : « Cho, j’ai…J’ai besoin que tu viennes au bureau » dit-il d’une voix brisée.

Cho : « Pourquoi ? » demanda t-il simplement.

Jane : « Kimball, s’il te plait » dit-il. Le fait qu’il ait employé le prénom de son collègue jeta un froid. Cho se douta alors à cet instant que quelque chose de grave était arrivé.

Il raccrocha et s’assit dans son canapé. Il soupira et essuya d’un revers de la main la larme qui coulait sur sa joue.



Lisbon se réveilla assise sur une chaise, les membres engourdis, victime d’une terrible migraine. Elle émit un cri de douleur en voyant le filet de sang qui s’écoulait sur son bras. Elle releva les yeux et examina la pièce.
Une pièce simple, lugubre et sombre. En même temps, ça ne l’étonnait pas vraiment, on se retrouvait rarement dans un 3 étoiles lorsqu’on était séquestré.

Elle pensa soudainement à Jane. Il avait surement entendu le coup de feu et était donc descendu jusqu’au parking. Elle se doutait qu’il devait s’en vouloir. Elle repensa à son dernier moment avec lui, ce baiser innocent sur la joue, son regard stupéfait lorsqu’elle avait quitté la pièce.

Elle tenta de libérer ses mains, mais bien entendu elles étaient solidement attachées. Un bruit de porte se fit entendre et un homme masqué apparut. Elle se doutait bien qu’il s’agissait de John Le rouge. Jane l’avait prévenue du danger qui pesait sur elle, et, encore une fois, il avait raison.

« Agent Lisbon » dit-il d’une voix étonnement normale.

L’homme s’approcha d’elle et s’agenouilla devant elle. « Je suis honoré de vous rencontrer enfin, j’ai tellement entendu parler de vous » dit-il.

Lisbon : « Et moi donc » dit-elle sèchement. « Qu’attendez-vous de moi ? » demanda t-elle avec un regard noir.

« Oh, tout de suite, pourquoi aurais-je besoin de vous pour une raison particulière, Teresa ? » demanda t-il avec un air faussement vexé.

Cet air lui fit vaguement penser à Jane, il avait la même manière de parler lorsqu’il voulait la mettre en colère.

Lisbon : « Sinon, je ne serais pas ici » dit-elle.

« Ah vous pensez ? » dit-il en se grattant la tête. « En effet vous avez raison, quelle perspicacité déconcertante Teresa...» dit-il ironiquement en haussant les épaules.

Lisbon : « Je répète : Qu’attendez-vous de moi ? » demanda t-elle énervée.

« D’après vous ? » demanda t-il en se relevant.

Lisbon le regarda fixement en attendant qu’il reprenne la parole.

« Vous savez, Teresa, notre ami commun, Patrick, est un homme qui se donne l’air d’être insensible et dénué de tous sentiments. Il est un peu comme moi, voyez-vous. Mais la seule différence entre lui et moi, c’est que lui, il a une faiblesse » dit-elle en marchant dans la pièce.

Lisbon le regardait toujours de la même façon. Une faiblesse ? Oui… elle s’en doutait un peu.

« Vous. Patrick n’a jamais su protéger ce à quoi il tenait le plus. D’abord Angéla et Charlotte, il n’a pas su les protéger, il les a délaissées pour la gloire, l’argent, la fierté d’être apparu sur un plateau de télé et au final il les a perdues …Et maintenant vous, il aura été tout aussi incapable de vous
protéger, sinon vous ne seriez pas là, n’est-ce pas ? » Dit-il fièrement.

Lisbon : « Peut-être » dit-elle simplement. Elle ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles de RJ. Elle, la faiblesse de Jane ? « Sauf qu’à la différence d’Angéla et Charlotte, Jane ne m’aime pas » dit-elle froidement.

« Alors vous êtes bien naïve ma chère » dit-il en rigolant. Elle fronça les sourcils. « Jane tient à vous bien plus que vous ne pourriez l’imaginer Teresa » dit-il en se replaçant devant elle. « Il ne reste plus qu’à savoir à quel point il vous aime » dit-il en lui caressant la joue avant de quitter la pièce.

Lisbon soupira et frissonna de dégoût. Ses pensées allèrent vers Jane, elle se demandait ce qu’il pouvait bien faire en ce moment.


De l’autre côté de la ville, Jane était assis sur son canapé. La culpabilité l’assaillait. Il aurait dû le voir venir, il aurait dû être là pour la protéger.

Van Pelt : « Jane… » Dit-elle doucement en lui touchant l’épaule.

Jane ne leva même pas les yeux et soupira bruyamment. Van Pelt retourna résignée vers son bureau, jetant un regard désespéré vers ses collègues. Une voix les sortit de leur silence.

Jane : « J’aurais dû être là, j’aurais dû anticiper » dit-il au bord des larmes.

Rigsby : « Arrête, vieux ! Tu n’aurais rien pu faire ! » dit-il tentant de le rassurer. Grave erreur.

Jane : « Si ! Si, j’aurais dû la protéger, je l’avais prévenue. J’aurais dû la faire surveiller ! » dit-il en se levant brusquement.

Cho : « Elle ne voulait pas de protection, tu n’aurais rien pu faire » dit-il

Jane : « J’aurais dû l’accompagner » dit-il en secouant la tête.

Cho : « Et tu serais peut-être avec elle en ce moment, réfléchis un peu » dit-il en s’énervant un peu.

Jane : « Au moins elle ne serait pas seule ! » cria t-il, s’attirant les regards étonnés de ses amis.

Il se retourna, passa une main dans ses cheveux avant de partir s’enfermer dans le bureau de Lisbon.

Ses amis étaient désemparés, la dernière fois qu’ils l’avaient vu si triste et perdu c’était lorsqu’il avait tiré sur le complice de RJ pour sauver Lisbon. C’était toujours en rapport avec Lisbon.

Il était assis sur le divan de Lisbon, le regard dans le vague. Il se mordit la lèvre inférieure inconsciemment, au souvenir du baiser de Lisbon sur sa joue. Il avait apprécié ce contact.

Il se leva et plongea ses mains dans ses poches et il sentit quelque chose. Il le sortit et baissa les yeux sur sa « trouvaille ».
Ce bout de papier, ces 3 mots. « L’aimes-tu suffisamment ? ». Il se posait lui-même la question, encore et encore. Il se sentait impuissant, perdu.

Pris d’un accès de colère il déchira le papier et jeta les morceaux à travers la pièce et se laissa tomber sur le sol dans un long et bruyant soupir. Une larme coula solitairement sur sa joue. Il avait perdu sa Lisbon.



Next chapter

C'est ça que tu appelles achever, Sarah?! Pour le moment, ma Lis' semble aller bien, enfin mise à part sa blessure au bras et le fait qu'elle se soit faite kiddnapper par en personne. Le "l'aimes-tu suffisament ?" de me . En un mot: j'adore ce chap! la suite, please?!

Encore un très bon chapitre !
La détresse de Jane est toujours aussi poignante, il est vraiment désemparé face à la situation, et c'est ça qui est le plus triste...

J'aime aussi beaucoup John le Rouge qui se doute des sentiments de Jane pour Lisbon, alors que cette dernière est quand même pas mal dans l'ignorance.
Surtout le :

« Il ne reste plus qu’à savoir à quel point il vous aime »

Moi aussi je veux savoir à quel point il l'aime !

Pris d’un accès de colère il déchira le papier et jeta les morceaux à travers la pièce et se laissa tomber sur le sol dans un long et bruyant soupir. Une larme coula solitairement sur sa joue. Il avait perdu sa Lisbon.

Cette scène est tellement déchirante...

La suite au prochain épisode

Oui, je veux la suite !
Encore Bravo !

Un chapitre qui nous laisse découvrir l'impact de la séquestration de Lisbon, sur Jane entouré de l'équipe, et sur Lisbon elle-même.

Sar2ah59 a écrit: Cet insigne abandonné prouvait qu’une fois encore, il avait tout perdu.

C'est peut-être bête mais j'aime cette phrase....J'aime comme un seul petit mot nous fait prendre la mesure de la perte de Jane, il n'a pas simplement perdu une bataille contre RJ, il n'a pas simplement perdu sa patronne et amie, non, il a tout perdu...Dès lors, la réponse à la question posée par RJ semble s'imposer d'elle-même...

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Pardonnez-moi Lisbon » souffla t-il, les larmes aux yeux.

Sar2ah59 a écrit:« Oh, tout de suite, pourquoi aurais-je besoin de vous pour une raison particulière, Teresa ? » demanda t-il avec un air faussement vexé.

Un de ces moments où tu guides nos pensées....En lisant ça, j'étais : et je me disais que c'était tout à fait digne de Jane avant de décourvrir la phrase suivante

Sar2ah59 a écrit:Cet air lui fit vaguement penser à Jane, il avait la même manière de parler lorsqu’il voulait la mettre en colère.

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Je répète : Qu’attendez-vous de moi ? » demanda t-elle énervée.

Lisbon qui tient tête à RJ, j'aime beaucoup !

« D’après vous ? » demanda t-il en se relevant.

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Peut-être » dit-elle simplement. Elle ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles de RJ. Elle, la faiblesse de Jane ? « Sauf qu’à la différence d’Angéla et Charlotte, Jane ne m’aime pas » dit-elle froidement.

Oh, Lisbon, vraiment ? Tu ne peux pas espérer faire croire ça à RJ. Et tu ne peux pas réellement y croire. Tu ne serais pas sa faiblesse s'il ne t'aimait pas (pas forcément à un niveau romantique). Ici, il n'y a pas eu le love you, mais quand même il t'a fait comprendre qu'il tenait à toi !

Sar2ah59 a écrit: « Il ne reste plus qu’à savoir à quel point il vous aime » dit-il en lui caressant la joue avant de quitter la pièce.

Terrible rappel des trois mots fatidiques adressés à Jane !

Sar2ah59 a écrit:Cho : « Et tu serais peut-être avec elle en ce moment, réfléchis un peu » dit-il en s’énervant un peu.

Jane : « Au moins elle ne serait pas seule ! » cria t-il, s’attirant les regards étonnés de ses amis.

Ses amis le connaissent-ils si peu pour s'étonner de la réaction de Jane. Pour moi, c'est complètement cohérent avec le final de la saison 1, qui établit clairement le peu d'importance qu'il accorde à sa vie.

Sar2ah59 a écrit:Il se leva et plongea ses mains dans ses poches et il sentit quelque chose. Il le sortit et baissa les yeux sur sa « trouvaille ».
Ce bout de papier, ces 3 mots. « L’aimes-tu suffisamment ? ». Il se posait lui-même la question, encore et encore. Il se sentait impuissant, perdu.

Pris d’un accès de colère il déchira le papier et jeta les morceaux à travers la pièce et se laissa tomber sur le sol dans un long et bruyant soupir. Une larme coula solitairement sur sa joue. Il avait perdu sa Lisbon.

J'aime tout particulièrement la dernière phrase. Là, encore, tout est dit !
On peut comprendre la réaction de Jane, même si on peut la regretter : détruire une pièce à conviction n'est pas la meilleure idée du siècle.

Ce qui m'amène à m'interroger : l'équipe est là mais que fait-elle ? Ont -ils commencé à enquêter ? Comment ? Pourquoi n'ont-ils pas récupéré la missive de RJ pour la faire analyser ?
Vivement le prochain chapitre pour en découvrir un peu plus !

je viens de lire toute ta fic et je dois dire qu'elle est prenante.
Jane en prise avec ses sentiments, son amour pour Lisbon, sa peur de la voir mourir à cause de lui, son envie de vengeance.
Lisbon qui veut l'aider sans voir qu'elle a tout autant besoin d'aide que lui.
Et maintenant, elle n'est plus là et Jane se sent encore plus coupable.

Il me tarde de lire la suite, de savoir s'il la retrouvera à temps, car je me doute qu'il va la retrouver.
pour cette superbe fic

Bon Lisbon est encore en vie .

Jane Addict a écrit: Il avait perdu sa Lisbon.

Pauvre Jane, j'espère qu'il la retrouvera vite... Enfin avec on peut s'attendre à tout .

Vivement le prochain chapitre !

Spoiler:

Voilà la suite pour vous les amies Merci encore une fois à Jane Doe d'avoir corrigé
Bonne lecture


Bureaux du CBI :

Van Pelt, Cho et Rigsby étaient rassemblés autour d’une table, au milieu de la pièce dans un silence pesant. Leur patronne n’était plus là pour les guider.

Rigsby : « Dites, ça fait 2 heures qu’il est enfermé là-dedans, faudrait peut-être le faire sortir, vous croyez pas ? » dit-il en désignant le bureau d’un signe de tête.

Cho : « Laisse-le » dit-il simplement.

Rigsby : « Mais enfin ! S’il continue de réagir comme ça, on n’avancera jamais ! » Dit-il en s’énervant.

Cho : « Comment tu réagirais, toi, si Grace avait été enlevée par un mec que tu traques depuis 10 ans parce qu’il a tué ta famille ? » demanda t-il en levant les yeux.

Rigsby : « Je…Euh…Hors sujet, Jane n’est pas amoureux de Lisbon » dit-il sans réfléchir.

Cho : « C’est pareil » dit-il.

Van Pelt : « Bon, je vais aller le voir, je suis la plus douce d’entre vous. Vous, les hommes, vous ne savez pas utiliser les bons mots ! » Dit-elle avant de se diriger vers le bureau.

Van Pelt se dirigea vers le bureau de Lisbon dans lequel s’était enfermé Jane depuis deux bonnes heures.

Elle entra doucement et ce qu’elle trouva lui brisa le cœur. Jane était assis à terre, entouré de petits bouts de papiers déchirés. La détresse qu’elle perçut dans ses yeux la toucha au plus profond de son être.

Elle s’agenouilla devant lui et posa sa main sur son épaule.

Van Pelt : « Jane » dit-elle en le secouant doucement. « Jane, regarde-moi » dit-elle en voyant qu’il ne réagissait pas. « Qu’est-ce-que c’est ? » demanda t-elle en désignant tous les petits bouts de papier autour de lui. Il ne réagissait pas, il fixait simplement le sol du bureau. « Jane, Lisbon n’aimerait pas te voir comme ça, pense à elle, on a besoin de toi pour la retrouver avant… »

Touché. Jane leva ses yeux rougis vers elle. « Avant qu’elle ne se fasse tuer ? » dit-il en la coupant.

Van Pelt ne connaissait pas ce ton qu’utilisait Jane, elle ne connaissait pas cette noirceur dans sa voix, d’habitude si joyeuse. Elle ne put s’empêcher d’acquiescer d’un signe de tête.

Il soupira et se releva en prenant la main que Grace lui tendait. Il défroissa son costume et regarda Grace qui lui lançait un regard interrogateur. Il soupira une nouvelle fois et prit une grande inspiration pour s’expliquer.


Lisbon émergeait difficilement, ses membres lui faisaient atrocement mal. Elle essaya de défaire les liens qui retenaient ses mains prisonnières. Son ventre émit un grondement bruyant, elle avait faim.

La porte de la pièce s’ouvrit et John le Rouge apparut à la porte, un sachet dans les mains. Il s’avança devant elle et posa le sachet à terre, avant de libérer ses mains.

John Le Rouge : « Mangez, je m’en voudrais si vous mourriez de faim » dit-il en riant.

Lisbon : « Pourquoi m’avoir détachée ? » demanda t-elle surprise par ce geste.

John Le rouge : « Et bien, voyez vous, vous êtes totalement désarmée » d it-il en haussant les épaules. « Et cette porte est infranchissable sans la clé qui permet de l’ouvrir » dit-il en agitant la clé devant Lisbon.

Lisbon émit un rire jaune et le regarda. « Quel est le but de tout ça ? » dit-elle en le fixant, les bras croisés.

John Le Rouge : « Et bien, savez-vous qu’elle est la pire torture du monde, Agent Lisbon ? » dit-il en la fixant à son tour, à travers son masque.

Lisbon : « La torture physique ? » dit-elle ironiquement.

John Le Rouge émit un petit rire. « Non, la culpabilité » dit-il en riant. « Ce sentiment que notre ami commun ne connait que trop bien » dit-il en se tournant vers la sortie.

Lisbon : « Qu-quoi comment ça ? » demanda t-elle avant qu’il ne passe le seuil de la porte.

John Le Rouge : « Agent Lisbon, dites-moi, comment pensez vous que Patrick réagira en apprenant votre mort alors qu’il n’aura rien pu faire pour vous sauver ? » demanda t-il en se tournant vers elle. Elle baissa les yeux. « Oui, il pensera que c’est de sa faute, qu’encore une fois ses actes passés l’auront rattrapé et là, il n’y survivra pas. » dit-il en quittant la pièce.

Lisbon souffla et se laissa tomber sur le sol. Elle prit le paquet, l’ouvrit et resta ébahie devant ce qui se trouvait à l’intérieur. Des beignets s de chez Marie’s, ses préférés : ceux que Jane lui apportait tout le temps.
Un sentiment de nostalgie l’envahit, elle repensa à ce moment où il l’avait aidée à retrouver son poste, après qu’elle ait été accusée de meurtre et manipulée par un psy.

Elle sourit à ce souvenir et croqua dans le beignet, retenant au mieux ses larmes. Elle ne voulait pas craquer, c’était une femme forte. Sa fierté était sa marque de fabrique, tout comme l’insolence était celle de Jane.

Qu’allait-il faire d’elle ? Allait-il la tuer pour mieux détruire Jane ? Tant de questions qui trottaient dans son esprit.


Un hurlement résonna dans le bureau de Lisbon.

Van Pelt : « Non mais tu as perdu la tête ! » hurla t-elle, attirant ses deux collègues. « Jane ! Tu as détruit une pièce à conviction, une preuve ! » Continua t-elle en voyant que Jane restait silencieux.

Cho : « Qu’est ce qui se passe ici ? » dit-il alerté par les cris de sa collègue.

Van Pelt : « Il a détruit une preuve ! » dit-elle outrée.

Cho regarda Jane qui avait baissé les yeux, il lui demandait implicitement une explication.

Jane prit une inspiration et recommença à s’expliquer, pour la seconde fois aujourd’hui.

Jane : « Quelques temps avant l’enlèvement de Lisbon, j’ai découvert un papier sur la porte de mon grenier. 3 mots : « L’aimes tu suffisamment ?». Je ne voulais pas en parler à Lisbon au départ, mais elle a quand même fini par être au courant. Tous ces meurtres, ces victimes qui lui ressemblaient…. j’ai paniqué… Et…J’étais tellement énervé… » Dit-il en regardant les papiers éparpillés au sol.

Cho : « Jane, c’est pas vrai » souffla t-il exaspéré. « Ca ne t’a pas traversé l’esprit qu’il y avait peut-être des empreintes sur ce papier ? » dit-il en le fixant.

Jane haussa les épaules. « Tu as déjà vu John Le Rouge laisser des empreintes, toi ? » demanda t-il tentant de se défendre.

Les 3 coéquipiers restèrent de marbre devant son humour déplorable.

Cho : « Bon, on va quand même essayer d’envoyer les bouts de papier au labo, au cas où » dit-il en ramassant les papiers à terre.

Jane : « On a trouvé quelque chose sur les autres…victimes ? » demanda t-il en rejoignant l’open space.

Rigsby : « Non, comme d’habitude il n’a laissé aucunes traces » dit-il en s’asseyant sur le bord de son bureau.

Jane soupira de frustration avant de rejoindre la cuisine pour se faire un thé. Son regard tomba sur la tasse de Lisbon et son cœur se serra. Il ravala ses larmes et se tourna mais tomba sur Grace qui le regardait tristement. Elle s’approcha de lui et posa sa main sur son avant bras.

Grace : « Jane…on va la retrouver j’en suis sûre » dit-elle tentant de le rassurer.

Jane releva les yeux vers elle. « Je ne doute pas du fait qu’on la retrouvera, Grace » dit-il en la regardant. Elle le regarda en fronçant un sourcil. « Je doute seulement de l’état dans lequel on la retrouvera… » Dit-il en secouant et baissant la tête.

Grace le regarda bouche bée. « Oh, je suis désolée » dit-elle culpabilisant de faire remonter ses vieux démons.

Jane : « Tu n’as pas à l’être, Grace, tu n’y es pour rien » dit-il la voyant se morfondre. Il lui offrit un faible sourire et retourna vers l’open Space.

Cho : « Les preuves sont parties au labo, ya plus qu’à attendre » dit-il en le regardant s’asseoir sur son divan.

Jane : « Attendre combien de temps ? » demanda t-il.

Cho : « Demain au plus tard on les aura. »

Jane : « C’est déjà trop long » dit-il froidement, en baissant la tête.

Cho : « On ne peut pas faire grand-chose d’autre, Jane » dit-il simplement.

Jane se leva et se plaça devant ses 3 collègues mais au moment où il voulut parler, aucun mot ne sortit. « Je…Je » fut tout ce qu’il parvint à dire.

Il avait la tête qui tournait, sa vue se troubla. Il laissa tomber sa tasse qui se brisa au sol. Une douleur atroce lui transperça la poitrine et il s’écroula violemment au sol dans un gémissement de douleur.

Il n’eut pas le temps de voir ses 3 collègues s’affairer autour de lui et crier son nom. Son pouls était presque inexistant, il avait perdu connaissance.


Next Chapter

Tu nous fait quoi là? Jane, inconscient et qui veut se débarrasser de ma Lis' pour faire souffrir Jane...c'est tellement sadique que sinon c'est un trés bon chapitre, par contre, je suis toujours pas achever donc il va falloir frapper plus fort donc VLS!

Super suite !
J'aime beaucoup le "Je...euh...Hors sujet...Jane n'est pas amoureux de Lisbon..."
La détresse de Jane est toujours aussi perceptible, et c'est horrible de s'imaginer ce qu'il peut endurer...
Jane qui tombe, inconscient ? J'ai vraiment hâte de lire la suite !
Encore bravo !

Jane Addict a écrit:
Van Pelt, Cho et Rigsby étaient rassemblés autour d’une table, au milieu de la pièce dans un silence pesant. Leur patronne n’était plus là pour les guider.

D'entrée de jeu, tu frappes fort ! J'aime comment, en deux phrases, tu nous fais sentir le poids de l'absence de Lisbon.

Jane Addict a écrit:Cho : « Comment tu réagirais, toi, si Grace avait été enlevée par un mec que tu traques depuis 10 ans parce qu’il a tué ta famille ? » demanda t-il en levant les yeux.

Rigsby : « Je…Euh…Hors sujet, Jane n’est pas amoureux de Lisbon » dit-il sans réfléchir.

Rigsby, Rigsby, Rigsby.....vraiment ? Tu es aveugle à ce point ?
Et en plus, il vient d'avouer, devant elle, qu'il est amoureux de Van Pelt. Genre comme si c'était normal !

Jane Addict a écrit:Elle entra doucement et ce qu’elle trouva lui brisa le cœur. Jane était assis à terre, entouré de petits bouts de papiers déchirés. La détresse qu’elle perçut dans ses yeux la toucha au plus profond de son être.

J'aime beaucoup l'image de ces bouts de papier dans le même état que le cœur de Jane - déchirés.

Jane Addict a écrit:Touché. Jane leva ses yeux rougis vers elle. « Avant qu’elle ne se fasse tuer ? » dit-il en la coupant.

Coulé....
Il n'y a vraiment pas de bonne manière de finir cette phrase commencée par Van Pelt...

Jane Addict a écrit:John Le Rouge : « Et bien, savez-vous qu’elle est la pire torture du monde, Agent Lisbon ? » dit-il en la fixant à son tour, à travers son masque.

Lisbon : « La torture physique ? » dit-elle ironiquement.

John Le Rouge émit un petit rire. « Non, la culpabilité » dit-il en riant. « Ce sentiment que notre ami commun ne connait que trop bien » dit-il en se tournant vers la sortie.

J'aime l'ironie de Lisbon. RJ ne va pas donner de leçon de torture à l'Agent Senior qui a consacré dix ans de sa vie à le pourchasser, aux côtés de Jane. Nul doute qu'elle en connaît un rayon en torture...

Jane Addict a écrit:Lisbon souffla et se laissa tomber sur le sol. Elle prit le paquet, l’ouvrit et resta ébahie devant ce qui se trouvait à l’intérieur. Des beignets s de chez Marie’s, ses préférés : ceux que Jane lui apportait tout le temps.
Un sentiment de nostalgie l’envahit, elle repensa à ce moment où il l’avait aidée à retrouver son poste, après qu’elle ait été accusée de meurtre et manipulée par un psy.

Quoique....Elle n'aurait jamais supposé que ses beignets préférés puissent devenir des instruments de torture. Et pourtant, entre les mains de RJ, c'est exactement ce qu'ils deviennent : un souvenir des jours heureux, ces jours auxquels RJ vient mettre un terme, un rappel de l'enjeu dramatique de la situation par ce qui n'était alors qu'une douceur partagée avec un ami. Cruel !

Jane Addict a écrit: Sa fierté était sa marque de fabrique, tout comme l’insolence était celle de Jane.

C'est pour ça qu'on les aime, ces deux-là !

Jane Addict a écrit:Jane : « On a trouvé quelque chose sur les autres…victimes ? » demanda t-il en rejoignant l’open space.

Difficile d'admettre que Lisbon est devenue une victime, surtout quand on sait ce qu'il advient généralement des victimes...La difficulté à prononcer le mot est évocatrice....bien joué !

Jane Addict a écrit:Grace : « Jane…on va la retrouver j’en suis sûre » dit-elle tentant de le rassurer.

Jane releva les yeux vers elle. « Je ne doute pas du fait qu’on la retrouvera, Grace » dit-il en la regardant. Elle le regarda en fronçant un sourcil. « Je doute seulement de l’état dans lequel on la retrouvera… » Dit-il en secouant et baissant la tête.

Bien sûr qu'ils la retrouveront....l'enjeu étant de la retrouver vivante !
Ces quelques lignes m'ont brisé le cœur...ainsi que les suivantes, suggérant à demi-mots l'intense culpabilité de Jane :

Jane Addict a écrit:Grace le regarda bouche bée. « Oh, je suis désolée » dit-elle culpabilisant de faire remonter ses vieux démons.

Jane : « Tu n’as pas à l’être, Grace, tu n’y es pour rien » dit-il la voyant se morfondre. Il lui offrit un faible sourire et retourna vers l’open Space.

Je peux limite entendre le 'tu n'y es pour rien, toi'.

Bon, cette fin, c'est quoi ?

Jane Addict a écrit:Jane se leva et se plaça devant ses 3 collègues mais au moment où il voulut parler, aucun mot ne sortit. « Je…Je » fut tout ce qu’il parvint à dire.

Il avait la tête qui tournait, sa vue se troubla. Il laissa tomber sa tasse qui se brisa au sol. Une douleur atroce lui transperça la poitrine et il s’écroula violemment au sol dans un gémissement de douleur.

Il n’eut pas le temps de voir ses 3 collègues s’affairer autour de lui et crier son nom. Son pouls était presque inexistant, il avait perdu connaissance.

Ça ne te suffisait pas de briser le cœur de Jane au sens figuré, il va falloir que tu le fasses aussi au sens littéral ? Tu es diabolique !
J'espère que ton sadisme aura des limites et que tu nous donneras des réponses rapidement ! J'attends le prochain chapitre avec impatience !

comment laisser un commentaire après Jane Doe? C'est impossible, de plus elle vient d'énoncer tout ce que je pense de ce nouveau chapitre.

La peine et la culpabilité que ressent Jane, la peur de la retrouver, car s'ils ne font pas vite ils pourraient la retrouver morte.

Lisbon est importante pout tous, mais bien plus encore pour Jane, même s'il n'a pas encore osé le lui dire. Et si jamais ils ne la retrouvaient pas? Non seulement Jane serait brisé pour de bon cette fois, mais une équipe et une famille aussi. Car c'est bien ce qu'ils sont, bien plus qu'une équipe, une famille qui a besoin de tous pour survivre.

Et cette fin Je pense que le trop plein d'émotions aura joué sur le coeur de notre mentalist et que maintenant il en paye le prix. Sans être méchante, il n'est plus tout jeune et par conséquent, s'il ne fait pas attention à lui, son corps le lui rappellera, comme c'est le cas ici.

Je me doute que tu ne vas pas le tuer, sinon tu risquerais de te faire des ennemis sur le forum
J'attends juste de voir ce que tu vas lui faire, en espérant que tu ne seras pas trop méchante avec lui.

Et pour ce qui est de Lisbon, que va trouver pour encore la torturer psychologiquement? Il est clair qu'utiliser des choses lui rappelant Jane lui fait mal, car c'est bien connut, la torture psychologique est bien pire et plus douloureuse que la torture physique. Et même s'ils la retrouvent en vie, quel sera son état? Sera-t-elle toujours la même, aussi forte soit-elle?

Il me tarde donc de pouvoir lire la suite, mais prends quand même ton temps, rien ne presse, surtout pour des chapitres de cette qualité. Tu es vraiment un auteur de talent et je me régale de pouvoir voir que je ne suis pas la seule sadique de ce forum

Spoiler:

Je m'excuse de ce petit retard mais j'ai eu un emploi du temps un peu chargé ces derniers temps Je vous poste la suite, et j'essaie de m'occuper de la prochaine le plus vite possible ! Je remercie ma chère Jane Doe ma merveilleuse correctrice

Voilà une petite musique associée au chapitre, j'espère que vous aimerez ! https://www.youtube.com/watch?v=fRVJm-FAzZE
Bonne lecture !


Un plafond blanc fut la première chose que Jane vit en ouvrant les yeux. Il baissa les yeux pour observer l’environnement qu’il l’entourait : 4 murs blancs, des machines, des câbles reliés à son torse : un hôpital.

Il se redressa d’un bond mais une douleur le foudroya et le força à se rallonger. Il soupira. S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était l’hôpital. Le bip d’une machine attira son attention, il était relié à une machine qui surveillait son rythme cardiaque, instable.

Il était là, allongé dans un lit, pendant que Lisbon était torturée quelque part. A cette pensée, il se redressa et arracha les électrodes fixées à son torse. Il ouvrit la porte et sortit dans le couloir lorsqu’un médecin l’intercepta.

Docteur : « Monsieur Jane ! Retournez dans votre chambre, je vous prie. » Dit-il d’une voix froide.

Jane : « Hors de question, j’ai autre chose à faire que rester ici dans cet hôpital miteux ! » dit-il aussi sèchement.

Cho arriva derrière et Jane se retourna à l’entente de ce pas familier. Il remarqua que toutes les infirmières avaient le regard rivé sur lui.

Jane : « Ah Cho ! Aides moi à sortir d’ici, s’il te plait » dit-il d’un ton suppliant.

Cho : « Retourne dans ta chambre, j’ai pas envie d’entamer une discussion au milieu d’un couloir » dit-il de son ton stoïque habituel.

Jane : « Eh ! Pourquoi toutes ces infirmières me regardent-elles ?! » Dit-il en lançant un regard noir aux infirmières qui détournèrent rapidement le regard.

Cho : « Parce que les blouses hospitalières ne sont pas fermées derrière Jane. » dit-il en désignant la blouse entrouverte, laissant apparaître le « derrière » de Jane qui rougit violemment à cette affirmation.

Jane : « Oh » dit-il en rentrant rapidement dans sa chambre.

Le médecin et Cho entrèrent à leur tour dans la chambre.

Jane s’assit sur son lit et regarda tour à tour son collègue et le médecin qui se pinçait les lèvres.

Jane : « Quoi ?! » dit-il en voyant les regards de ses deux interlocuteurs.

Docteur : « Monsieur Jane. Vous avez été victime d’une crise cardiaque » dit-il en regardant son dossier. « Vous ne pouvez pas sortir, nous devons vous garder en observation » Il fut interrompu par Jane qui émit un rire.

Jane : « Alors là, vous pouvez toujours courir » dit-il en secouant la tête.

Docteur : « La prochaine fois sera fatale » dit-il d’un ton sans appel.
Jane émit un « hum hum » et partit en direction de la salle de bain pour se rhabiller.

Docteur : « Avez-vous été soumis à un évènement qui aurait pu entraîner une forte surcharge émotionnelle ces derniers temps, Monsieur Jane ? » demanda t-il.

A l’entente de cette phrase, Jane se stoppa net et baissa la tête. Lisbon. Il se retourna, ravalant ses larmes naissantes et fit un signe affirmatif de la tête.

Cho : « Notre patronne, qui est bien plus pour Monsieur Jane, a été enlevée il y a quelques jours par un tueur en série » dit-il simplement.

Le médecin tourna immédiatement la tête vers Jane qui avait toujours la tête baissée, le regard dans le vide.

Docteur : « Oh » dit-il un peu gêné.

Jane : « Je…Je ne peux tout simplement pas rester ici » dit-il en secouant la tête.

Docteur : « Oui, je vois, mais je ne peux pas vous laisser partir, vous devez être surveillé, Monsieur Jane » dit-il en croisant les bras.

Jane : « Je m’en contrefiche ! » hurla t-il. « Laissez moi partir ou je m’en irai par mes propres moyens » dit-il en lançant un regard meurtrier au médecin qui tourna le regard vers Cho.

Docteur : « Très bien. Mais je veux que Monsieur Cho veille sur vous et que vous reveniez dans deux jours pour un bilan » dit-il.

Jane et Cho acquiescèrent et sortirent de la chambre pour rejoindre le véhicule de l’asiatique. Ils prirent la direction du CBI.



Lisbon tremblait, elle était frigorifiée et affamée. Elle pensait à Jane, à son équipe, à sa famille. Tant de choses vécues et à vivre. Elle sentait la mort venir à grands pas. La porte s’ouvrit à la volée sur un homme qui paraissait un peu énervé.

John le Rouge : « Bonjour Agent Lisbon » dit-il d’une voix terrifiante.

Lisbon leva les yeux vers l’homme mais resta silencieuse.

John Le Rouge : « Et bien, on dirait que notre ami n’est pas très déterminé à vous retrouver » dit-il en riant.

Lisbon : « Encore faudrait-il qu’il ait les moyens de le faire ! » dit-elle froidement.

John Le Rouge ria et s’agenouilla devant Lisbon.

John Le Rouge : « En effet, ce n’est pas étendu dans un lit d’hôpital qu’il fera quoique ce soit… » Dit-il en haussant les épaules.

Lisbon : « Co…Comment ça ? » dit-elle en pâlissant.

John Le Rouge : « Il est actuellement entre la vie et la mort » dit-il en riant. « Crise cardiaque. Son petit cœur n’a pas supporté la culpabilité qui pesait sur lui » dit-il sur le même ton.

Lisbon : « Non, non c’est faux » dit-elle en secouant la tête.

John Le Rouge : « Après tout, peut-être que cette inquiétude est la preuve de son amour pour vous » dit-il en se rapprochant d’elle un peu plus.

Lisbon ravala ses larmes, et leva les yeux vers le tueur.

Lisbon : « Je vous jure que vous ne sortirez pas indemne de cette histoire » lui cracha t-elle au visage.

John Le rouge : « C’est ce qu’on verra » dit-il en sortant une lame de derrière son dos.

Il entailla le bras de Lisbon qui serra les dents sous la douleur. Le sang coulait goutte à goutte sur le sol, se mélangeant à la flaque déjà présente sous la chaise.

Lisbon regarda son ravisseur et lui lança un regard noir.

Lisbon : « Vous êtes vraiment dégénéré » dit-elle en le fixant.

Il se leva et la gifla violemment avant d’arracher la croix qu’elle portait au cou.

John Le Rouge : « Je suis peut-être dégénéré, Agent Lisbon, mais je ne suis pas condamné à voir mourir la personne qui m’est le plus chère, moi. » dit-il en quittant la pièce, insistant bien sur le « moi ».

Lisbon écarquilla les yeux à l’entente de cette phrase. Ainsi donc, elle allait voir Jane mourir, et mourir ensuite ? Ou alors, cette phrase était-elle destinée à Jane ? Elle n’en savait rien. Elle espérait juste qu’il allait bien.

Elle laissa quelques larmes couler sur ses joues lorsque soudain elle fut prise d’une violente convulsion et s’écroula sur le sol, tremblant de tout son corps. Son cœur s’accéléra puis s’arrêta.



De l’autre côté de la ville, un homme faisait les cents pas dans un bureau. Il passait nerveusement une main dans ses cheveux bouclés puis s’assit sur le divan.

Il leva les yeux vers le bureau, où était posée une veste, probablement oubliée par sa propriétaire.

Il soupira et se frotta le visage, signe d’une extrême inquiétude et de fatigue.
Un autre homme le tira de ses pensées.

Cho : « Jane, les résultats du labo n’ont rien donné. Mais tu as du courrier alors bouge toi de là » dit-il sèchement.

Jane soupira et se leva pour prendre la direction de l’open space.

Van Pelt : « Jane, tiens, tu as reçu ça à l’instant » dit-elle en lui tendant une enveloppe marron.

Jane la remercia du regard et prit l’enveloppe entre ses mains avant de l’ouvrir. Son regard se figea sur ce qui était dans l’enveloppe. Il se mit à sangloter et à respirer difficilement. Il prit l’objet entre ses mains et le caressa. Il tenait entre ses doigts la précieuse croix de Lisbon.

Il leva la tête brusquement et courut vers l’ascenseur qui venait de se refermer sur le postier.
Il prit les escaliers et courut vers la sortie du bâtiment mais le postier en question était déjà parti au volant d’une berline noire. Il eut juste le temps de relever quelques numéros de la plaque : « 7SB…16 ».

Il remonta dans l’open space et fit face à ses collègues qui le toisaient du regard.

Il s’approcha de la petite table qui trônait au milieu de la pièce et y posa la croix de Lisbon, sous les regards horrifiés des 3 agents. Un petit papier contenant 3 mots accompagnait l’objet : « Now or Never ».

Jane soupira, ces 3 mots n’auguraient rien de bon. Il ne lui restait que très peu de temps.

Rigsby : « Qu’est ce que ça veut dire ? » dit-il avec un ton d’incompréhension dans la voix.

Cho : « Qu’il ne nous reste que très peu de temps pour retrouver Lisbon avant que le pire n’arrive… » Souffla t-il d’une voix un peu brisée.

Rigsby : « Mais on n’a rien, absolument rien pour la retrouver ! Comment veux-tu qu’on la retrouve sans piste, sans indice, sans adresse ! » S’emporta t-il.

Van Pelt : « Elle est forte, elle tiendra le coup jusqu'à qu’on la retrouve » dit-elle, peu convaincue.

Jane : « Si elle est toujours en vie… » Souffla t-il.

Cho : « Il faut la retrouver, c’est… »

Jane : «…Maintenant ou jamais… » Le coupa t-il d’une voix brisée, les yeux emplis de larmes qui ne demandaient qu’à couler.



Next chapter

Un super chapitre, comme d'habitude !
La musique avec est tellement triste...

Déjà, rien que le titre fait peur, on se doute qu'il va se passer quelque chose...ou qu'il s'est passé quelque chose. Et c'est pas super rassurant !

Ce que j'aime beaucoup, c'est la touche d'humour du début :

Jane : « Eh ! Pourquoi toutes ces infirmières me regardent-elles ?! » Dit-il en lançant un regard noir aux infirmières qui détournèrent rapidement le regard.

Cho : « Parce que les blouses hospitalières ne sont pas fermées derrière Jane. »

C'est juste génial ! J'avais un gros sourire quand tu m'avais envoyé l'extrait, et aussi quand j'ai lu le chapitre !
Mine de rien, j'aurais bien aimé être à la place de l'une des infirmières...

Docteur : « La prochaine fois sera fatale » dit-il d’un ton sans appel.

Ne me dis pas que...Oh non...je crois que j'ai compris un truc pour la fin...oh non...pas ça...

John Le Rouge : « Après tout, peut-être que cette inquiétude est la preuve de son amour pour vous » dit-il en se rapprochant d’elle un peu plus.

J'laime bien notre cher John le Rouge lorsqu'il sait être très lucide...

Son cœur s’accéléra puis s’arrêta.

Non ! Non...non...Tu ne peux pas nous faire ça ! C'est pas possible...

Cho : « Il faut la retrouver, c’est… »

Jane : «…Maintenant ou jamais… » Le coupa t-il d’une voix brisée, les yeux emplis de larmes qui ne demandaient qu’à couler.

La fin est géniale ! Jane qui reprend la menace de John le Rouge pour "définir" la situation, ça fait froid dans le dos !

Bref, encore un super chapitre, j'ai vraiment hâte de lire la suite !:câlin:

Mais gare à tes fesses pour la suite, sinon je me vengerai !

Le début de ce chapitre, c'est notre Jane tout craché...le milieu, on sent que tu as été influencée par les rpgs de Jeynna, je me trompe? sinon j'ai mal pour ma Lis'...en bref, un bon chapitre, Sarah. Je ne suis toujours pas achevée mais si tu continue comme ça, je sens que ça va pas tarder à être le cas...

Bah moi, t'as pris la voie rapide pour m'achever ! L'autoroute, même ! A ce rythme-là, je ne vais pas survivre bien longtemps !
Et le fait d'avoir eu une lecture préalable ne m'immunise pas....
A la fin de ton chapitre, j'ai le cœur lourd.....

Comme le souligne Riza, le titre plante déjà une ambiance.....et on sait qu'elle n'est pas des plus agréables !

De fait, retrouver Jane à l'hôpital, lourdement médicalisé, était attendu mais c'est d'autant plus tragique au regard des circonstances....

Jane Addict a écrit:
Il était là, allongé dans un lit, pendant que Lisbon était torturée quelque part. A cette pensée, il se redressa et arracha les électrodes fixées à son torse. Il ouvrit la porte et sortit dans le couloir lorsqu’un médecin l’intercepta.

L'air de rien, sa première pensée est pour Lisbon ! Ça m'a beaucoup émue !

De fait, même la scène humoristique qui s'ensuit - et qui est bien amenée- n'a pas suffi à me dérider....

Riza17200 a écrit:

Jane Addict a écrit:Docteur : « La prochaine fois sera fatale » dit-il d’un ton sans appel.

Ne me dis pas que...Oh non...je crois que j'ai compris un truc pour la fin...oh non...pas ça...

Dans mes bras, Riza ! J'ai fait la même hypothèse que toi à la lecture de cette phrase ! Et le cœur de Jane n'est pas le seul à être malmené....le mien s'est serré très fort à cette perspective !

Jane Addict a écrit:Docteur : « Avez-vous été soumis à un évènement qui aurait pu entraîner une forte surcharge émotionnelle ces derniers temps, Monsieur Jane ? » demanda t-il.

A l’entente de cette phrase, Jane se stoppa net et baissa la tête. Lisbon. Il se retourna, ravalant ses larmes naissantes et fit un signe affirmatif de la tête.

La question est routinière, la réalité à laquelle elle renvoie est atroce.....

Jane Addict a écrit:Cho : « Notre patronne, qui est bien plus pour Monsieur Jane, a été enlevée il y a quelques jours par un tueur en série » dit-il simplement.

Oh Cho ! Que j'aime cette précision qui réussit à être à la fois pudique et exacte !

Jane Addict a écrit:Docteur : « Très bien. Mais je veux que Monsieur Cho veille sur vous et que vous reveniez dans deux jours pour un bilan » dit-il.

Va savoir pourquoi mais cette phrase m'a arraché un sourire ! La mention de "Monsieur Cho"....je sais pas.....en même temps, c'est normal de le désigner ainsi mais ça m'a fait bizarre !

Alors tu vois, après cette première séquence, je n'en menais déjà pas très large.
Et après, c'est devenu pire avec ce que vit Lisbon....
A commencer par ses craintes :

Jane Addict a écrit:Lisbon tremblait, elle était frigorifiée et affamée. Elle pensait à Jane, à son équipe, à sa famille. Tant de choses vécues et à vivre. Elle sentait la mort venir à grands pas.

Que Lisbon envisage sa propre mort, c'est juste horrible !

Mais les tentatives de manipulations de le sont bien plus encore :

Jane Addict a écrit:John Le Rouge : « Et bien, on dirait que notre ami n’est pas très déterminé à vous retrouver » dit-il en riant.

(....)

John Le Rouge : « En effet, ce n’est pas étendu dans un lit d’hôpital qu’il fera quoique ce soit… » Dit-il en haussant les épaules.

Lisbon : « Co…Comment ça ? » dit-elle en pâlissant.

John Le Rouge : « Il est actuellement entre la vie et la mort » dit-il en riant. « Crise cardiaque. Son petit cœur n’a pas supporté la culpabilité qui pesait sur lui » dit-il sur le même ton.

Pauvre Lisbon, confrontée à une information qu'elle ne peut vérifier, sur laquelle elle n'a aucune prise, aucun contrôle.....c'est d'une telle violence.....encore plus quand elle réjouit le tueur en série....

Jane Addict a écrit:John Le Rouge : « Après tout, peut-être que cette inquiétude est la preuve de son amour pour vous » dit-il en se rapprochant d’elle un peu plus.

Et la lucidité de RJ rend les choses bien pire.....

Jane Addict a écrit:Lisbon : « Je vous jure que vous ne sortirez pas indemne de cette histoire » lui cracha t-elle au visage.

Puisse-t-elle avoir raison !

Jane Addict a écrit:Il se leva et la gifla violemment avant d’arracher la croix qu’elle portait au cou.

Bon, de toute façon, ça me brisera toujours le cœur de voir Lisbon privée de sa croix qui représente tant à ses yeux..... mais toujours moins que la voir privée d'un rythme cardiaque :

Jane Addict a écrit:Elle laissa quelques larmes couler sur ses joues lorsque soudain elle fut prise d’une violente convulsion et s’écroula sur le sol, tremblant de tout son corps. Son cœur s’accéléra puis s’arrêta.

Qu'est-ce que tu lui as fait ? T'as décidé de t'en prendre à leurs deux cœurs dans une belle synchronie ? Tu peux pas plutôt les faire battre à l'unisson ?

Bon, ta deuxième séquence m'a laissée....sans voix, avec un gros nœud à la gorge, et les yeux qui piquent un peu quand même.

Et la dernière n'a rien arrangé : la croix de Lisbon livrée à Jane....les trois (!!!!) mots qui l'accompagnent, tellement définitifs, tellement menaçants.....ces mots que Jane reprend....

Je ne suis pas ressortie indemne de ton chapitre. Ce sera probablement pire avec le prochain (on est ou on ne l'est pas ! )....mais j'ai hâte de le découvrir !

Wouaouw !!!! Je viens de dévorer tes 7 chapitres d'une seule traite et je dois dire que j'ai adoré autant que j'ai flipper . Non mais tu veux nous tuer ??? D'abord Lisbon qui se fait enlever par ce fumier de , puis Jane qui nous fait une crise cardiaque et ensuite le coeur de Lisbon qui s'arrête ???? Que d'émotions dans ta fic. Tu sais vraiment nous tenir en haleine. Tu es vraiment douée. Vivement la suite. J'ai hate. Vite vite vite.

Ton dernier chapitre me laisse
J'ai beacoup aimé la chanson :)

Jane Addict a écrit:
Son cœur s’accéléra puis s’arrêta.

Qu'est ce que tu nous réserves pour la suite ?
Sinon super fic', vivement la suite

Spoiler:

Voilà donc pour vous l'avant-dernier chapitre de cette fic, mais j’enchaînerai probablement sur une autre Je remercie ma chère amie Jane Doe pour cette brillante correction !

Voici avec une petite musique à écouter avec https://www.youtube.com/watch?v=UKTSHaiaw4o

Bref, bonne lecture mes amies




Ha La culpabilité. Terrible sentiment qui peut vous ronger jusqu'à l’âme. Ce sentiment, Jane ne le connaissait que trop bien pour prétendre l’ignorer.

Pourquoi ? Pourquoi le sort s’acharnait t-il sur lui ? C’était à se demander s’il n’était pas maudit. D’abord, sa femme et sa petite fille, assassinées à cause de lui, à cause de sa fierté et de son arrogance. Et maintenant Lisbon. Elle n’avait rien fait pour mériter ça, alors pourquoi maintenant ? Pourquoi elle ? Ça, il le savait. Il était devenu très proche de Lisbon et ça n’avait malheureusement pas échappé à John LeRouge. Rien ne lui échappait. Et Lisbon allait faire les frais de son passé.

Il se torturait l’esprit. Etait-elle encore en vie ? Etait-elle morte ? Il déglutit difficilement à cette dernière pensée, son cœur s’accéléra. Il prit une grande inspiration pour se calmer. Si Lisbon venait à mourir, il n’y survivrait certainement pas.

Il frotta ses mains sur son pantalon et se leva de son canapé sur lequel il était assis depuis plusieurs heures, le regard dans le vide.

Il soupira en passant une main dans ses cheveux indisciplinés et se dirigea vers la petite cuisine de l’open space, vide à cette heure-ci. Il regarda l’horloge qui affichait 00h20.

Il se prépara un thé et se perdit une fois de plus dans ses pensées. Le bruit de sa bouilloire le sortit de sa réflexion. Il versa l’eau dans la tasse mais ne fut pas très enthousiaste. Il porta la tasse à ses lèvres, but une gorgée et la vida dans l’évier. Lorsqu’il ne buvait pas son thé, c’est que quelque chose n’allait vraiment pas.

Il prit l’initiative de rentrer au motel pour prendre une douche et se changer. Il prit la direction de l’ascenseur en trainant les pieds, et descendit jusqu’au parking. Il se dirigea vers sa voiture tout en jetant un regard au sol, là où apparaissait encore la tâche de sang due à l’enlèvement.

Il ravala ses larmes et marcha vers sa DS. Il s’assit au volant mais quelque chose attira son attention. Il sortit et prit le papier posé sur son pare-brise. Une adresse. Il fronça les sourcils. C’était forcément un piège, John LeRouge ne donnerait pas une adresse si facilement, sans bonnes raisons.

Il se pinça les lèvres et repensa aux 3 mots de John LeRouge. « L’aimes-tu suffisamment ». Ici, les mots prenaient tout leur sens : « L’aimes-tu suffisamment pour risquer de tomber dans un piège mortel ? ». Evidemment.

Il prit l’adresse et remonta dans les locaux du CBI. Il se dirigea dans le bureau de Lisbon, ouvrit le tiroir de son bureau et prit l’arme qui se trouvait à l’intérieur. Il savait pertinemment que cette histoire ne pouvait se terminer que d’une façon : la mort. Reste à savoir : Qui ?

Il sortit du bureau et jeta un regard vers le bureau de Cho, il se mordit la lèvre inférieure. Devait-il le mettre au courant ? Cho, son plus fidèle ami ? Il prit le papier et y écrit « Time to end it » en bas. Il ravala sa fierté et son envie de vengeance et posa l’adresse sur le bureau de Cho après l’avoir minutieusement mémorisée. Cho se rendrait forcément à cette adresse le lendemain matin.

Jane jeta un dernier regard vers l’open space et partit vers l’ascenseur.
Il grimpa dans sa DS et se rendit à la dite adresse.



Dans l’entrepôt, un homme tournait en rond, passant nerveusement une main dans ses cheveux. Il l’avait échappé belle, encore un peu et sa victime serait morte d’un arrêt cardiaque. Heureusement pour lui qu’il avait des notions de médecine sinon il n’aurait pas réussi à la réanimer.

Il s’approcha de la jeune femme assise sur la chaise.

John LeRouge : « Vous allez mieux, Agent Lisbon ? » demanda t-il en s’agenouillant devant elle.

Lisbon : « Foutez-moi la paix » souffla t-elle difficilement.

John LeRouge : « Allons, ma chère, calmez-vous. Notre ami devrait bientôt arriver » dit-il en souriant.

Lisbon : « Qu..Comment ça ? » Demanda t-elle en levant les yeux vers le tueur en série.

John LeRouge : « J’ai convié Patrick à notre petite réunion » dit-il en se levant.

Lisbon : « Il n’est pas aussi bête pour venir ici seul » dit-elle en secouant la tête.

John LeRouge : « Apparemment si, puisqu’il vient de se mettre en route pour nous rejoindre » dit-il en ricanant.

Lisbon : « Vous êtes une ordure ! » hurla t-elle. « Ça ne vous a pas suffi de tuer sa femme et sa fille ? Vous croyez qu’il n’a pas assez souffert ? » Continua t-elle en le regardant fixement. « Vous n’êtes qu’un psychopathe, un minable, vous êtes pathétique. Jane avait raison, vous êtes narcissique et… » Elle eut le souffle coupé par la lame qui venait de s’enfoncer dans sa chair.

John LeRouge : « Taisez-vous » dit-il en enfonçant un peu plus la lame dans le ventre de Lisbon.

Il l’attrapa et la plaqua au mur qui se trouvait derrière la chaise. Il planta la lame une seconde fois dans son abdomen, lui arrachant un cri de douleur.

John LeRouge : « Une dernière faveur, Agent Lisbon ? » dit-il en souriant.

Lisbon : « Oui… » Dit-elle difficilement.

Le tueur la regarda, lui demandant implicitement plus de détails.

Lisbon : « Dites…Dites lui que je…que je n’ai pas souffert » souffla t-elle, ravalant ses sanglots.

John LeRouge : « J’ai beaucoup de défauts, Agent Lisbon, mais le mensonge n’en fait pas partie » dit-il en plantant la lame une troisième fois. Lisbon ne dit rien, elle ne voulait pas hurler, elle ne voulait pas lui faire ce plaisir.

Elle se sentait peu à peu partir, se vider de toutes ses forces jusqu'à s’écrouler au sol. Dans son dernier souffle, elle murmura le nom de celui qu’elle aimait au plus profond d’elle-même. John LeRouge sourit à l’entente du nom de Jane et continua son œuvre.


Jane arriva à l’adresse mais ne trouva qu’un entrepôt abandonné. Il haussa les sourcils et sortit de sa DS, vérifiant qu’il était bien armé.

Il marcha en direction de l’entrée et se stoppa net devant la porte. Un sentiment d’appréhension s’insinua en lui. Il prit une grande inspiration et poussa la porte qui s’ouvrit dans un grincement.

Ses pas résonnèrent dans l’entrepôt vide. Il remarqua une porte au fond de la pièce et avança donc vers celle-ci. Au moment où il se décida à tourner la poignée, une voix se fit entendre.

« Monsieur Jane » dit-il d’une voix à en glacer le sang.

Jane frissonna et se retourna. Il ne voyait pas grand-chose à cause de l’obscurité mais il put néanmoins distinguer une silhouette vêtue de noir.

Jane : « Allez, montrez vous ! » dit-il froidement.

La silhouette s’avança vers Jane, dévoilant ainsi son visage.

Jane détailla l’homme. Il mesurait environ 1m80, cheveux bruns et yeux verts. Voilà donc l’homme qui avait détruit sa vie.

« Apparemment, vous l’aimez suffisamment » dit-il en souriant en coin.

Jane haussa les sourcils. « Où est-elle ? » demanda t-il sèchement.

« C’est vous le mentaliste, pas moi » dit-il toujours en affichant ce sourire machiavélique sur son visage.

Jane s’énerva et sortit l’arme qu’il braqua sur John LeRouge qui ricana.

John LeRouge : « Oh je vous en prie, vous savez aussi bien que moi que vous n’êtes pas un adepte des armes, contrairement à votre chère Teresa » dit-il en haussant les épaules.

Jane : « Donnez moi une bonne raison de ne pas vous tuer, parce que là, je n’en vois aucune » dit-il en ancrant son regard dans celui de son adversaire.

John LeRouge : « Qui vous indiquera où se trouve votre chère amie si vous me tuez ? Personne. » Dit-il en haussant les épaules.

Jane tenta tant bien que mal de cacher ses émotions mais ce n’était pas une chose facile étant donné l’état dans lequel il se trouvait maintenant.

John LeRouge soupira. « Elle est derrière cette porte, elle vous attend » dit-il en désignant la porte du doigt.

Jane tourna la tête brièvement vers la porte sans pour autant baisser son arme.
John LeRouge l’encouragea à entrer. « Je ne vous tuerai pas » dit-il, comprenant que Jane ne voulait pas baisser son arme.

Il voulait voir Patrick Jane à terre, détruit une seconde fois.

Jane s’approcha de la porte et posa sa main sur la poignée.
Il la tourna et ouvrit la porte.

je viens de me rendre compte que je n'avais pas commenté les chapitres précédents, honte à moi

Ta fic'est juste géniale mais la suite me fait peur. Qu'est ce que Jane va découvrir derrière la porte ?
J'espère vraiment que Lisbon va s'en sortir, parce que Jane ne s'en remettra jamais

merci pour cette fic'

VLS

Tu nous offre encore un excellent chapitre. J'ai aussi peur que hâte de lire la suite.

Super chapitre cependant ça me fait vraiment mal, pour ma Lis' (et fais gaffe à ton Jane sinon je risque de le tuer si tu va jusqu'au bout de ton idée...mais tu nous fait quoi? Lisbon....par pitié,ne me dis pas que... . (si tu continues comment ça t'es sûre de m'achever, Sarah-Jane. Si tu tue Lisbon, je crois que je ne m'en remettrais jamais...).

Oh là là....il fait mal, ton chapitre !
Du début à la fin, mon cœur a souffert !

D'abord la culpabilité de Jane....Elle est caractéristique du personnage, il n'y a là rien de nouveau....n'empêche que ses réflexions, tournées vers Lisbon, m'émeuvent. La culpabilité, mêlée à l'incertitude du sort, la douloureuse pensée du pire....

Jane Addict a écrit:
Le bruit de sa bouilloire le sortit de sa réflexion.

J'aime bien l'idée que ce soit l'eau qui arrive à ébullition qui mette un terme à celle de ses pensées !

Jane Addict a écrit: Il se dirigea vers sa voiture tout en jetant un regard au sol, là où apparaissait encore la tâche de sang due à l’enlèvement.

C'est horrible qu'il reste une preuve matérielle de l'épreuve qu'il traverse.

Jane Addict a écrit:Il se pinça les lèvres et repensa aux 3 mots de John LeRouge. « L’aimes-tu suffisamment ». Ici, les mots prenaient tout leur sens : « L’aimes-tu suffisamment pour risquer de tomber dans un piège mortel ? ». Evidemment.

J'ai beaucoup aimé cette réutilisation des trois mots, et la réponse à la question posée....Qui n'était pas une vraie question, tant on sait tous que Jane met la vie de Lisbon avant la sienne.

Jane Addict a écrit:Il sortit du bureau et jeta un regard vers le bureau de Cho, il se mordit la lèvre inférieure. Devait-il le mettre au courant ? Cho, son plus fidèle ami ? Il prit le papier et y écrit « Time to end it » en bas. Il ravala sa fierté et son envie de vengeance et posa l’adresse sur le bureau de Cho après l’avoir minutieusement mémorisée. Cho se rendrait forcément à cette adresse le lendemain matin.

La voilà, l'explication du titre de cette fic ! Bon, par contre, je pense que s'il avait effectivement ravalé sa fierté et son envie de vengeance, il aurait appelé Cho immédiatement au lieu de lui laisser une note qu'il ne découvrira que le lendemain matin. Mais il n'y a là rien de surprenant !

L'ensemble de la scène avec Lisbon fait mal aussi. Jusqu'au bout, elle garde sa fierté et sa détermination, mais on sent comme il lui en coûte !

Jane Addict a écrit:
Lisbon : « Il n’est pas aussi bête pour venir ici seul » dit-elle en secouant la tête.

Oh Lisbon ! Tu sais bien que si !

RJ finit par s'en prendre de la pire des manières à Lisbon...Il n'y a là rien d'inattendu mais ça ne retire rien à l'horreur de la scène !

Jane Addict a écrit:John LeRouge : « Une dernière faveur, Agent Lisbon ? » dit-il en souriant.

Lisbon : « Oui… » Dit-elle difficilement.

Le tueur la regarda, lui demandant implicitement plus de détails.

Lisbon : « Dites…Dites lui que je…que je n’ai pas souffert » souffla t-elle, ravalant ses sanglots.

Et dans les pires circonstances, c'est encore et toujours à Jane qu'elle pense, essayant d'adoucir autant que faire se peut la façon dont il vivra la découverte des événements qui se profilent. Sainte Teresa jusqu'au bout !
Une faveur refusée par RJ qui ne va pas laisser passer une occasion de torturer un peu plus le mentaliste....mais d'un autre côté, s'il accédait à la demande de Lisbon, ça jeterait le discrédit sur ses propos....quelle confiance accorder aux mots d'un serial killer ?

Jane Addict a écrit:Elle se sentait peu à peu partir, se vider de toutes ses forces jusqu'à s’écrouler au sol. Dans son dernier souffle, elle murmura le nom de celui qu’elle aimait au plus profond d’elle-même. John LeRouge sourit à l’entente du nom de Jane et continua son œuvre.

C'est horrible ! C'est ainsi que Lisbon rend le souffle : seule, dans une cave, le nom de Jane aux lèvres, à défaut d'avoir pu le revoir. Quand je te disais que ton chapitre faisait mal !

Mais bien entendu, on n'en reste pas là....

Jane Addict a écrit:« Apparemment, vous l’aimez suffisamment » dit-il en souriant en coin.

Le cynisme de RJ fait mal aussi. Associés au meurtre qu'il vient de commettre, ces mots-là sont vraiment terribles...Oui, il l'aime. Plus que suffisamment. Mais l'amour ne sauve pas de tout...

Jane Addict a écrit:John LeRouge : « Oh je vous en prie, vous savez aussi bien que moi que vous n’êtes pas un adepte des armes, contrairement à votre chère Teresa » dit-il en haussant les épaules.

La désignation de Lisbon, par son prénom, pique également.
Mais finalement, le plus douloureux, c'est ça :

Jane Addict a écrit: John LeRouge soupira. « Elle est derrière cette porte, elle vous attend » dit-il en désignant la porte du doigt.

Quand on sait ce qui attend Jane, on a presque envie qu'il ne l'ouvre pas, cette porte !
Parce que la question est moins de savoir où est Lisbon que dans quel état il va la trouver...ça a toujours été la question. RJ avait raison : il ne ment pas. Mais la vérité qu'il impose, celle qu'il crée, est d'une cruauté sans nom...

Oui, vraiment, il fait mal, ton chapitre...et Jane ouvrant la porte, je m'attends à souffrir bien davantage lors du prochain....ce qui ne m'empêche pas de l'attendre avec impatience !