729 jours (Spoilers saison 6) ^
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Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Je dois avouer qu'avec ce chapitre tu m'as totalement bluffée .
J'avais soupçonné Warren, mais je ne voyais pas ce qui pouvait le motiver.
Et puis il y a cette visite à Madame Fairfax. Comment n'ai je pas compris quand le prénom du père de Warren est apparu
Arrive Cho qui, suite à la fuite de Jane, reprend le dossier en réfléchissant comme l'ex consultant le lui a appris.
Et là LA révélation...Je te le redis c'est brillantissime comme idée !
A aucun moment je n'avais envisagé cette possibilité.
Maintenant je crains la rencontre. Jane ou Lisbon, voir les deux risque de souffrir (voir pire) face à Warren.
J'avais soupçonné Warren, mais je ne voyais pas ce qui pouvait le motiver.
Et puis il y a cette visite à Madame Fairfax. Comment n'ai je pas compris quand le prénom du père de Warren est apparu
Arrive Cho qui, suite à la fuite de Jane, reprend le dossier en réfléchissant comme l'ex consultant le lui a appris.
Et là LA révélation...Je te le redis c'est brillantissime comme idée !
A aucun moment je n'avais envisagé cette possibilité.
Maintenant je crains la rencontre. Jane ou Lisbon, voir les deux risque de souffrir (voir pire) face à Warren.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Alors si je m'attendais à ça
Je n'ai qu'un mot à dire
J'étais penché sur le récit, accroché serait même plus exacte. On sent au fur et à mesure de la visite de Jane à la vieille dame qu'il a une idée dernière la tête. On sent bien que la révélation est proche...Et pourtant, je ne m'attendais pas à ça. Ton histoire est vraiment ficelé, le profil du kidnappeur de Lisbon est vraiment bien choisi. Toutes les briques du puzzle se mettent en place. Et on a encore plus envie de connaître le fin mot de cette histoire. A un rythme aussi soutenu, ta fin promet d'être époustouflante.
Je n'ai qu'un mot à dire
J'étais penché sur le récit, accroché serait même plus exacte. On sent au fur et à mesure de la visite de Jane à la vieille dame qu'il a une idée dernière la tête. On sent bien que la révélation est proche...Et pourtant, je ne m'attendais pas à ça. Ton histoire est vraiment ficelé, le profil du kidnappeur de Lisbon est vraiment bien choisi. Toutes les briques du puzzle se mettent en place. Et on a encore plus envie de connaître le fin mot de cette histoire. A un rythme aussi soutenu, ta fin promet d'être époustouflante.
ilovementalist- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Ma fille <3 La photo <3
Localisation : Caen
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Aaaah je suis contente d'avoir eu raison . Mon suspect était donc le coupable. Mais jamais je n'aurais pensé qu'il était le fils de Red John ! Je te dis chapeau
J'aime bien les pensées de Jane concernant l'agent Fisher. Je suis contente de voir qu'il regrette sa fuite, qu'il a conscience que les décisions qu'il prend ont toujours des conséquences sur d'autres personnes que lui.
Et voici la rencontre avec une certaine madame Fairfax qui nous éclaire sur toute l'histoire . Je me suis doutée que la visite avait en rapport avec Warren car Jane parcourt seulement son dossier avant de faire faux-bond à Fisher. J'ai compris quand Mme Fairfax a dit que Clarice avait un compagnon Tom & que celui-ci devait disparaître. Olala j'adore la façon dont c'est amené ! On comprend petit à petit les choses et on a plus de doutes à la fin
J'ai beaucoup aimé Cho, il a su trouver le coupable ainsi que son mobile . Grâce à lui on a une chance de voir Jane et Lisbon s'en sortir si le FBI intervient avant qu'il ne soit trop tard .
Jane arrive là où Lisbon est retenue. J'ai hâte de voir comment va se dérouler le face à face mais surtout j'attends de voir ce qu'à préparer Warren pour Jane....
On est plongé dans ton texte... Tu manies les mots avec brillance !
Tu as réussi à me faire douter, tes méthodes sont bonnes . Inutile de te dire qu'il me tarde de lire la suite
J'aime bien les pensées de Jane concernant l'agent Fisher. Je suis contente de voir qu'il regrette sa fuite, qu'il a conscience que les décisions qu'il prend ont toujours des conséquences sur d'autres personnes que lui.
Et voici la rencontre avec une certaine madame Fairfax qui nous éclaire sur toute l'histoire . Je me suis doutée que la visite avait en rapport avec Warren car Jane parcourt seulement son dossier avant de faire faux-bond à Fisher. J'ai compris quand Mme Fairfax a dit que Clarice avait un compagnon Tom & que celui-ci devait disparaître. Olala j'adore la façon dont c'est amené ! On comprend petit à petit les choses et on a plus de doutes à la fin
J'ai beaucoup aimé Cho, il a su trouver le coupable ainsi que son mobile . Grâce à lui on a une chance de voir Jane et Lisbon s'en sortir si le FBI intervient avant qu'il ne soit trop tard .
Jane arrive là où Lisbon est retenue. J'ai hâte de voir comment va se dérouler le face à face mais surtout j'attends de voir ce qu'à préparer Warren pour Jane....
On est plongé dans ton texte... Tu manies les mots avec brillance !
Tu as réussi à me faire douter, tes méthodes sont bonnes . Inutile de te dire qu'il me tarde de lire la suite
0Camille- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon, Jane
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Et bien que dire.... Vite la suite !!!!
J'avoue avoir tilté sur le prénom Tom des le départ.... Mais j'avoue également avoir été tellement prise dans l'histoire.... Que je l'avais oublié celui la!!!!!!
Ah me voilà devant une dure réalité: je ne serai pas une bonne flic et encore moins une mentalist :)))))
Je me hâte le face à face Warren / Jane ...
J'avoue avoir tilté sur le prénom Tom des le départ.... Mais j'avoue également avoir été tellement prise dans l'histoire.... Que je l'avais oublié celui la!!!!!!
Ah me voilà devant une dure réalité: je ne serai pas une bonne flic et encore moins une mentalist :)))))
Je me hâte le face à face Warren / Jane ...
Sssssy- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon puis Jane puis Cho puis Abbott puis...
Loisirs : Lire voyager et les séries !!!
Localisation : Y a la vraie et celle que j'aimerai ;-)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
on y arrive .... on y arrive..... comment va se passer se face à face ???
il me tarde de voir la suite
il me tarde de voir la suite
flox2408- Livreur de Pizza
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Jolie chute : je ne l'avait pas vu venir! Et j'aime bien l'intelligence de Cho qui arrive a demasquer le coupable. Reste le face a face...vls
Tournesol- Distributeur de café
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
.
Wahoo... Je ne m'y attendais pas du tout ! La suite est vraiment top !!
Jane est à deux doigts de retrouver Warren mais le FBI aussi, j'espère qu'ils ne le feront pas trop top car je meurs d'envie de voir le face à face Warren/Jane et Lisbon/Jane (sans le FBI dans les pattes :)).
Après 1O ans de collaboration, Cho a réussi à trouver "la clé du mystère". C'est bien plus intéressant que si ça avait était Fisher ou Abbott.
Vivement la suite en tout cas !!! .
Wahoo... Je ne m'y attendais pas du tout ! La suite est vraiment top !!
Jane est à deux doigts de retrouver Warren mais le FBI aussi, j'espère qu'ils ne le feront pas trop top car je meurs d'envie de voir le face à face Warren/Jane et Lisbon/Jane (sans le FBI dans les pattes :)).
Après 1O ans de collaboration, Cho a réussi à trouver "la clé du mystère". C'est bien plus intéressant que si ça avait était Fisher ou Abbott.
Vivement la suite en tout cas !!! .
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Quelle Surprise la personne qui a enlever Lisbon c'est le fils de je comprends mieux pourquoi il en veux à Jane maintenant, Lisbon est juste un appât car il sait que Jane tient énormément à elle
Vite la suite
Vite la suite
MathouMentalist- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Teresa Lisbon et Patrick Jane ♥
Loisirs : Danser,Chanter,regarder Mentalist ...
Localisation : Chez moi :)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Bonsoir !
Un petit chapitre pour aujourd'hui. Le quatorzième... Je ne pensais pas arriver si loin. Je peux aujourd'hui vous dire qu'il reste deux chapitres et l'épilogue avant de conclure définitivement cette histoire...
Je voulais encore vous remercier, vraiment, de m’accorder du temps. Je suis vraiment heureuse de lire tous vos commentaires, de voir des soupçons se confirmer, des surprises émerger, des envies énoncées... Tout ça donne un plus au plaisir que je prends à écrire ce récit...
Vous êtes formidables !
Merveilleuse soirée à vous tous et toutes et bonne lecture...
Chapitre 14 : The blaze
A suivre...
Chapitre 15
Un petit chapitre pour aujourd'hui. Le quatorzième... Je ne pensais pas arriver si loin. Je peux aujourd'hui vous dire qu'il reste deux chapitres et l'épilogue avant de conclure définitivement cette histoire...
Je voulais encore vous remercier, vraiment, de m’accorder du temps. Je suis vraiment heureuse de lire tous vos commentaires, de voir des soupçons se confirmer, des surprises émerger, des envies énoncées... Tout ça donne un plus au plaisir que je prends à écrire ce récit...
Vous êtes formidables !
Merveilleuse soirée à vous tous et toutes et bonne lecture...
Chapitre 14 : The blaze
Warren entra dans la pièce sombre et froide. Il actionna l’interrupteur. Dans un grésillement, le seul tube néon encore entier clignota puis répandit sa lumière blafarde aux quatre coins de la chambre. Lisbon gémissait dans son sommeil, groggy par le propofol qu’il lui administrait régulièrement depuis plusieurs heures. Il savait qu’elle était déshydratée : son teint blafard, sa peau sèche, froide et pâle ainsi que les suées dues à sa fièvre étaient autant de signes qui ne trompaient pas. Il savait qu’une dose massive de cet anesthésiant provoquaient, dans certains cas, l’arrêt respiratoire. Encore quelques heures et elle serait morte. Tout comme sa mère et son père étaient morts. Quelques instants et il atteindrait son but. Il espérait juste que Jane puisse assister, impuissant, à cette merveilleuse scène. Il estimait avoir laissé suffisamment d’indices derrière lui que pour attiser la curiosité de l’homme. S’il était aussi intelligent qu’il le prétendait, il serait bientôt là. Ils auraient le temps de discuter un peu avant l’acte final. Il ne voulait pas la mort de Jane. Non. La mort serait un cadeau bien trop doux, presqu’une récompense. Il voulait voir Jane se tordre de douleur, il voulait voir l’espoir à nouveau quitter ses yeux, il voulait le replonger en enfer, une bonne fois pour toute.
La jeune femme ouvrit les yeux, papillonnant des paupières, et les fixa vers le visage de son bourreau, sans le voir. Il l’observait d’un regard éteint, sans ressentir aucune émotion. La femme étendue devant lui n’était plus une personne. Elle était comme déshumanisée. Elle n’était plus qu’un outil : celui de sa vengeance.
-« Alors Patron, on a bien dormi ? »
-« … Jane… »
-« Ah, mais moi aussi je l’attends impatiemment, Teresa, moi aussi… »
Lisbon referma les yeux et sombra, une fois de plus, dans un sommeil sans rêve.
Warren souleva délicatement la seringue et l’ampoule placée au chevet de Lisbon. Il retourna le flacon et inséra lentement l’aiguille dans l’opercule, aspirant le liquide transparent. Il reposa la fiole, à présent vide, et se dirigea vers la poche suspendue au-dessus de la jeune femme. Il fit glisser l’aiguille dans le site d’injection du perfuseur et vida la seringue entièrement. Il régla ensuite le goutte-à-goutte au minimum : il ne fallait pas que la quantité mortelle de morphine qu’il venait de lui administrer fasse son travail avant que son public n’arrive !
Fisher et Abbott étaient encore sous le choc de la révélation que venait de leur faire Cho. Toutes les preuves étaient sous leurs yeux : l’abandon des études d’ingénieur de Warren, sa formation accélérée à l’école de police, sa mutation dans le service de Lisbon, la dépression de sa mère (infirmière de son état), son suicide et la lettre qu’elle avait laissée. Lettre qui s’était retrouvée classée dans un dossier sans que personne ne puisse faire le lien entre Tom, l’amour de sa vie et père de son unique enfant, mort assassiné par un fou, et le tueur en série tristement célèbre.
Abbott décrocha le téléphone et composa un numéro. Les deux agents observaient leur patron, l’oreille collée au combiné, la sonnerie retentissant dans le vide. Il raccrocha et passa un second appel. Un homme lui répondit quelques secondes plus tard. Abbott ne laissa pas le temps à son correspondant de parler :
-« Rendez-vous tout de suite avec William chez Warren : la patrouille de surveillance ne répond pas. Contactez-moi dès que vous serez sur place. »
Abbott raccrocha et se repencha sur les notes collectées par Cho.
Un coup discret frappé à la porte l’obligea à relever la tête.
-« Entrez ! »
-« Désolé de vous déranger patron, mais il y a une certaine Madame Fairfax à l’accueil qui demande à voir Jane. Elle semble paniquée et veut lui parler. Ca concerne l’officier Warren… »
-« Faites-là monter immédiatement ! Escortez-là jusqu’ici et pas à mot à qui que ce soit. » ordonna Abbott au jeune homme qui fila sans demander son reste.
Cho parcourut les feuillets étalés : il avait déjà entendu ce nom. Il retrouva rapidement la partie du dossier concernant la mère de l’officier.
-« C’est une ancienne collègue de Clarice Warren. Jane a du aller la voir quand il vous a faussé compagnie. » expliqua-t-il en se tournant vers Fisher.
Abbott opina : « Reste à savoir ce que cette brave Madame Fairfax a raconté à Jane… »
Quelques minutes plus tard, l’agent était de retour avec la dame âgée. Fisher se leva et se dirigea vers le seuil pour accueillir la visiteuse qui n’avait pas l’air vraiment rassurée.
-« Madame Fairfax, bonsoir. Je suis l’agent Fisher. Je vous en prie, prenez un siège. Désirez-vous un café ou un verre d’eau ? »
-« Je… Non merci. Vous êtes bien aimable » sourit-elle tristement « Monsieur Jane est-il présent ? Je sais qu’il est très tard mais, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter depuis sa visite… » questionna la dame tout en prenant place sur le siège que Kim lui avait avancé.
-« Monsieur Jane n’est pas ici, j’en suis navrée. Peut-être pouvons-nous vous aider ? »
-« Et bien… Il m’a dit qu’il était consultant pour le FBI. Je ne savais pas très bien où aller, alors, je me suis dis que le commissariat était encore la meilleure solution… Il m’a dit que Derek et une de ses amies avaient de soucis. Derek est un si charmant garçon… »
Madame Fairfax avait l’air vraiment peinée et anxieuse, cela ne faisait aucun doute. Et elle semblait parfaitement connaître l’officier. Abbott rapprocha son siège de celui de la dame et s’adressa à elle doucement, sans la brusquer :
-« Madame Fairfax, nous comprenons parfaitement que vous soyez inquiète pour l’officier Warren. Vous avez travaillé avec sa mère me semble-t-il. Je suppose que Monsieur Jane est venu discuter de cela avec vous… Pouvez-vous nous dire ce que vous lui avez raconté ? Ca nous aiderait grandement à secourir Derek… »
-« Ma foi, rien que des choses parfaitement banales. Je lui ai dit combien Derek était charmant, aimé follement par sa mère jusqu’à… » elle fit un geste évasif de la main « enfin, vous savez. Jusqu’à la fin. Monsieur Jane semblait intéressé par ce que j’avais appris à Derek lorsqu’il était adolescent... Ah, ce jeune garçon était brillant, vraiment. J’ai longtemps pensé qu’il serait infirmier ou docteur peut-être : il retenait tellement facilement tous les gestes de base… Et puis, il était très apprécié dans le centre où il travaillait comme bénévole… A bien y réfléchir, je ne pense pas avoir été d’une grande aide… Je ne sais même pas quels soucis pourraient avoir Derek. C’est pour ça que je suis ici : je n’ai pas pu trouver le sommeil. Je serais tellement peinée qu’il arrive quelque chose au petit. Il a déjà tant souffert… » termina la dame en se tamponnant les yeux d’un mouchoir en coton blanc qu’elle avait sorti de son sac.
Abbott jeta un regard entendu à Cho et Fisher avant de se tourner à nouveau vers la dame assise à ses côtés.
-« Madame, vous souviendriez-vous, par hasard, de l’adresse du centre dans lequel Derek travaillait ? »
-« C’est bizarre, Monsieur Jane m’a posé la même question… Pourtant, vous savez, Derek ne travaille plus là. Il a arrêté d’y aller il y a plus de deux ans à présent, lorsque l’endroit a fermé ses portes. Ils manquaient de moyens voyez-vous. Pourtant, Dieu sait si la ville a besoin d’endroits comme celui-là ! »
-« Et vous l’avez, cette adresse ? »
-« Et bien, plus maintenant, je l’ai donnée à votre consultant. » répondit-elle, de bonne foi.
-« Peut-être vous souvenez-vous du lieu où il se situe ? »
-« Bien sûr ! C’est à quelques blocs d’ici. C’était le centre Raymond Duncan. Vous savez, comme le philosophe. Je pense que le bâtiment est abandonné maintenant. Il appartient à la ville mais ils n’en ont jamais rien fait. »
Fisher était déjà en train de taper frénétiquement sur les touches de l’ordinateur qui lui faisait face pour y entrer les renseignements donnés par Madame Fairfax.
Le téléphone d’Abbott se mit à vibrer dans sa poche.
-« Excusez-moi, je dois prendre cet appel » s’excusa-t-il tout en faisant glisser son doigt sur le bas de l’écran de son portable, « Abbott ! ». L’homme écouta quelques instants sans émettre le moindre son. Il soupira : « Il y a combien de temps d’après vous ? ….. Même mode opératoire ?.... Et l’arme ?.... Bien. Merci. » Il raccrocha l’appareil et le posa sur la table. Il se tourna vers ses collègues : « Plus de patrouille de surveillance. Même mode opératoire que chez Lisbon. C’est la même arme. Le même homme certainement. Envolé. » Il n’ajouta rien, sachant pertinemment qu’ils avaient compris.
-« Madame Fairfax, nous vous remercions pour votre aide, elle a été précieuse. L’agent Cho va vous raccompagner dans le hall si vous voulez bien. » Cho était déjà debout, un bras tendu pour aider la dame à se lever, mais elle ne semblait pas vouloir bouger.
-« Monsieur Abbott, seriez-vous assez aimable pour me dire ce qui est arrivé à Derek ? Je sais que je n’ai aucunement le droit de vous demandez ça, mais, sous vos airs un peu rudes, vous avez l’air d’être quelqu’un de profondément bon. Ne laissez pas une vieille dame dans l’ignorance. Vous savez, à mon âge, on a déjà suffisamment de mal à trouver le sommeil sans ajouter en plus des contrariétés… Je vous en prie… »
Abbott soupira et jeta un regard vers Cho. Ce dernier ne bougeait pas, imperturbable, attendant les ordres de son patron.
-« Madame… Je serais ravi de vous rassurer, mais je ne peux rien dire pour l’instant. Sachez juste que nous ferons tout notre possible pour qu’il n’arrive rien de fâcheux à l’officier Warren. Il semblerait qu’il se soit attiré des ennuis, mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour l’en sortir. Vous avez ma parole. »
La dame se leva de son siège, s’approcha de l’agent en charge et lui prit les deux mains qu’elle serra dans ses paumes douces et ridées. Elle n’ajouta pas un mot, et se tourna vers Cho : « Nous pouvons y aller mon garçon. Il est temps que je me mette au lit. »
Le temps que Cho raccompagne la dame âgée, Fisher avait trouvé l’adresse du centre Raymond Duncan. Il n’était plus en activité depuis deux ans et demi, mais le bâtiment était toujours debout et inhabité. C’était la meilleure piste qu’ils avaient. Il suffisait d’aller vérifier.
Le taxi venait de le déposer devant un grand bâtiment en briques ocre. Plusieurs fenêtres étaient cassées, laissant le vent souffler au travers. On apercevait des tubes néons pendre par quelques restes de câble : ils vacillaient, balayés par le courant d’air permanent. Une large partie de la façade était recouverte de graffitis bigarrés. Au premier étage, deux fenêtres contigües étaient éclairées. L’une d’elle était légèrement brisée et cintrée par de larges barreaux. Il fit le tour de l’édifice, cherchant une entrée praticable. Il fut attiré par un rai de lumière sous une porte entrouverte. Il poussa le battant qui gémit sur ses gonds. Une lampe torche était posée à même le sol, allumée : elle pointait un escalier de bois vétuste. Jane s’empara de la lampe et gravit les marches prudemment. Il posa le pied sur le plancher du premier étage et observa les alentours. Il faisait froid et humide. Le couloir sur sa droite était plongé dans l’obscurité la plus complète. A gauche, au fond de la galerie, une porte était entrebâillée. Il pointa le faisceau lumineux vers le corridor et fit quelques pas.
-« Monsieur Jane ! Enfin ! Pile à l’heure ! »
Le mentaliste se figea.
-« Ne soyez pas timide mon cher. Nous vous attendions. Le thé est justement prêt ! »
Jane se remit en mouvement et s’arrêta à l’entrée de la pièce. Il leva la main gauche, la posa sur le panneau de bois et poussa la porte.
La jeune femme ouvrit les yeux, papillonnant des paupières, et les fixa vers le visage de son bourreau, sans le voir. Il l’observait d’un regard éteint, sans ressentir aucune émotion. La femme étendue devant lui n’était plus une personne. Elle était comme déshumanisée. Elle n’était plus qu’un outil : celui de sa vengeance.
-« Alors Patron, on a bien dormi ? »
-« … Jane… »
-« Ah, mais moi aussi je l’attends impatiemment, Teresa, moi aussi… »
Lisbon referma les yeux et sombra, une fois de plus, dans un sommeil sans rêve.
Warren souleva délicatement la seringue et l’ampoule placée au chevet de Lisbon. Il retourna le flacon et inséra lentement l’aiguille dans l’opercule, aspirant le liquide transparent. Il reposa la fiole, à présent vide, et se dirigea vers la poche suspendue au-dessus de la jeune femme. Il fit glisser l’aiguille dans le site d’injection du perfuseur et vida la seringue entièrement. Il régla ensuite le goutte-à-goutte au minimum : il ne fallait pas que la quantité mortelle de morphine qu’il venait de lui administrer fasse son travail avant que son public n’arrive !
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Fisher et Abbott étaient encore sous le choc de la révélation que venait de leur faire Cho. Toutes les preuves étaient sous leurs yeux : l’abandon des études d’ingénieur de Warren, sa formation accélérée à l’école de police, sa mutation dans le service de Lisbon, la dépression de sa mère (infirmière de son état), son suicide et la lettre qu’elle avait laissée. Lettre qui s’était retrouvée classée dans un dossier sans que personne ne puisse faire le lien entre Tom, l’amour de sa vie et père de son unique enfant, mort assassiné par un fou, et le tueur en série tristement célèbre.
Abbott décrocha le téléphone et composa un numéro. Les deux agents observaient leur patron, l’oreille collée au combiné, la sonnerie retentissant dans le vide. Il raccrocha et passa un second appel. Un homme lui répondit quelques secondes plus tard. Abbott ne laissa pas le temps à son correspondant de parler :
-« Rendez-vous tout de suite avec William chez Warren : la patrouille de surveillance ne répond pas. Contactez-moi dès que vous serez sur place. »
Abbott raccrocha et se repencha sur les notes collectées par Cho.
Un coup discret frappé à la porte l’obligea à relever la tête.
-« Entrez ! »
-« Désolé de vous déranger patron, mais il y a une certaine Madame Fairfax à l’accueil qui demande à voir Jane. Elle semble paniquée et veut lui parler. Ca concerne l’officier Warren… »
-« Faites-là monter immédiatement ! Escortez-là jusqu’ici et pas à mot à qui que ce soit. » ordonna Abbott au jeune homme qui fila sans demander son reste.
Cho parcourut les feuillets étalés : il avait déjà entendu ce nom. Il retrouva rapidement la partie du dossier concernant la mère de l’officier.
-« C’est une ancienne collègue de Clarice Warren. Jane a du aller la voir quand il vous a faussé compagnie. » expliqua-t-il en se tournant vers Fisher.
Abbott opina : « Reste à savoir ce que cette brave Madame Fairfax a raconté à Jane… »
Quelques minutes plus tard, l’agent était de retour avec la dame âgée. Fisher se leva et se dirigea vers le seuil pour accueillir la visiteuse qui n’avait pas l’air vraiment rassurée.
-« Madame Fairfax, bonsoir. Je suis l’agent Fisher. Je vous en prie, prenez un siège. Désirez-vous un café ou un verre d’eau ? »
-« Je… Non merci. Vous êtes bien aimable » sourit-elle tristement « Monsieur Jane est-il présent ? Je sais qu’il est très tard mais, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter depuis sa visite… » questionna la dame tout en prenant place sur le siège que Kim lui avait avancé.
-« Monsieur Jane n’est pas ici, j’en suis navrée. Peut-être pouvons-nous vous aider ? »
-« Et bien… Il m’a dit qu’il était consultant pour le FBI. Je ne savais pas très bien où aller, alors, je me suis dis que le commissariat était encore la meilleure solution… Il m’a dit que Derek et une de ses amies avaient de soucis. Derek est un si charmant garçon… »
Madame Fairfax avait l’air vraiment peinée et anxieuse, cela ne faisait aucun doute. Et elle semblait parfaitement connaître l’officier. Abbott rapprocha son siège de celui de la dame et s’adressa à elle doucement, sans la brusquer :
-« Madame Fairfax, nous comprenons parfaitement que vous soyez inquiète pour l’officier Warren. Vous avez travaillé avec sa mère me semble-t-il. Je suppose que Monsieur Jane est venu discuter de cela avec vous… Pouvez-vous nous dire ce que vous lui avez raconté ? Ca nous aiderait grandement à secourir Derek… »
-« Ma foi, rien que des choses parfaitement banales. Je lui ai dit combien Derek était charmant, aimé follement par sa mère jusqu’à… » elle fit un geste évasif de la main « enfin, vous savez. Jusqu’à la fin. Monsieur Jane semblait intéressé par ce que j’avais appris à Derek lorsqu’il était adolescent... Ah, ce jeune garçon était brillant, vraiment. J’ai longtemps pensé qu’il serait infirmier ou docteur peut-être : il retenait tellement facilement tous les gestes de base… Et puis, il était très apprécié dans le centre où il travaillait comme bénévole… A bien y réfléchir, je ne pense pas avoir été d’une grande aide… Je ne sais même pas quels soucis pourraient avoir Derek. C’est pour ça que je suis ici : je n’ai pas pu trouver le sommeil. Je serais tellement peinée qu’il arrive quelque chose au petit. Il a déjà tant souffert… » termina la dame en se tamponnant les yeux d’un mouchoir en coton blanc qu’elle avait sorti de son sac.
Abbott jeta un regard entendu à Cho et Fisher avant de se tourner à nouveau vers la dame assise à ses côtés.
-« Madame, vous souviendriez-vous, par hasard, de l’adresse du centre dans lequel Derek travaillait ? »
-« C’est bizarre, Monsieur Jane m’a posé la même question… Pourtant, vous savez, Derek ne travaille plus là. Il a arrêté d’y aller il y a plus de deux ans à présent, lorsque l’endroit a fermé ses portes. Ils manquaient de moyens voyez-vous. Pourtant, Dieu sait si la ville a besoin d’endroits comme celui-là ! »
-« Et vous l’avez, cette adresse ? »
-« Et bien, plus maintenant, je l’ai donnée à votre consultant. » répondit-elle, de bonne foi.
-« Peut-être vous souvenez-vous du lieu où il se situe ? »
-« Bien sûr ! C’est à quelques blocs d’ici. C’était le centre Raymond Duncan. Vous savez, comme le philosophe. Je pense que le bâtiment est abandonné maintenant. Il appartient à la ville mais ils n’en ont jamais rien fait. »
Fisher était déjà en train de taper frénétiquement sur les touches de l’ordinateur qui lui faisait face pour y entrer les renseignements donnés par Madame Fairfax.
Le téléphone d’Abbott se mit à vibrer dans sa poche.
-« Excusez-moi, je dois prendre cet appel » s’excusa-t-il tout en faisant glisser son doigt sur le bas de l’écran de son portable, « Abbott ! ». L’homme écouta quelques instants sans émettre le moindre son. Il soupira : « Il y a combien de temps d’après vous ? ….. Même mode opératoire ?.... Et l’arme ?.... Bien. Merci. » Il raccrocha l’appareil et le posa sur la table. Il se tourna vers ses collègues : « Plus de patrouille de surveillance. Même mode opératoire que chez Lisbon. C’est la même arme. Le même homme certainement. Envolé. » Il n’ajouta rien, sachant pertinemment qu’ils avaient compris.
-« Madame Fairfax, nous vous remercions pour votre aide, elle a été précieuse. L’agent Cho va vous raccompagner dans le hall si vous voulez bien. » Cho était déjà debout, un bras tendu pour aider la dame à se lever, mais elle ne semblait pas vouloir bouger.
-« Monsieur Abbott, seriez-vous assez aimable pour me dire ce qui est arrivé à Derek ? Je sais que je n’ai aucunement le droit de vous demandez ça, mais, sous vos airs un peu rudes, vous avez l’air d’être quelqu’un de profondément bon. Ne laissez pas une vieille dame dans l’ignorance. Vous savez, à mon âge, on a déjà suffisamment de mal à trouver le sommeil sans ajouter en plus des contrariétés… Je vous en prie… »
Abbott soupira et jeta un regard vers Cho. Ce dernier ne bougeait pas, imperturbable, attendant les ordres de son patron.
-« Madame… Je serais ravi de vous rassurer, mais je ne peux rien dire pour l’instant. Sachez juste que nous ferons tout notre possible pour qu’il n’arrive rien de fâcheux à l’officier Warren. Il semblerait qu’il se soit attiré des ennuis, mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour l’en sortir. Vous avez ma parole. »
La dame se leva de son siège, s’approcha de l’agent en charge et lui prit les deux mains qu’elle serra dans ses paumes douces et ridées. Elle n’ajouta pas un mot, et se tourna vers Cho : « Nous pouvons y aller mon garçon. Il est temps que je me mette au lit. »
Le temps que Cho raccompagne la dame âgée, Fisher avait trouvé l’adresse du centre Raymond Duncan. Il n’était plus en activité depuis deux ans et demi, mais le bâtiment était toujours debout et inhabité. C’était la meilleure piste qu’ils avaient. Il suffisait d’aller vérifier.
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Le taxi venait de le déposer devant un grand bâtiment en briques ocre. Plusieurs fenêtres étaient cassées, laissant le vent souffler au travers. On apercevait des tubes néons pendre par quelques restes de câble : ils vacillaient, balayés par le courant d’air permanent. Une large partie de la façade était recouverte de graffitis bigarrés. Au premier étage, deux fenêtres contigües étaient éclairées. L’une d’elle était légèrement brisée et cintrée par de larges barreaux. Il fit le tour de l’édifice, cherchant une entrée praticable. Il fut attiré par un rai de lumière sous une porte entrouverte. Il poussa le battant qui gémit sur ses gonds. Une lampe torche était posée à même le sol, allumée : elle pointait un escalier de bois vétuste. Jane s’empara de la lampe et gravit les marches prudemment. Il posa le pied sur le plancher du premier étage et observa les alentours. Il faisait froid et humide. Le couloir sur sa droite était plongé dans l’obscurité la plus complète. A gauche, au fond de la galerie, une porte était entrebâillée. Il pointa le faisceau lumineux vers le corridor et fit quelques pas.
-« Monsieur Jane ! Enfin ! Pile à l’heure ! »
Le mentaliste se figea.
-« Ne soyez pas timide mon cher. Nous vous attendions. Le thé est justement prêt ! »
Jane se remit en mouvement et s’arrêta à l’entrée de la pièce. Il leva la main gauche, la posa sur le panneau de bois et poussa la porte.
A suivre...
Chapitre 15
Dernière édition par Béliette le Mer 11 Déc 2013 - 16:09, édité 2 fois
Béliette- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Ah le temps que je poste mon commentaire tu avais mis la suite!! j'adore!!!
Le fils du célèbre tueur il fallait y penser bravo Béliette!!!! j'adore
La façon dont Jane fausse compagnie à Fisher c'est tout lui ça!!
Par contre je vais devoir te demander la suite! J'ai peur de voir ce que tu réserve à notre Lisbon!!
VLS
Le fils du célèbre tueur il fallait y penser bravo Béliette!!!! j'adore
La façon dont Jane fausse compagnie à Fisher c'est tout lui ça!!
Par contre je vais devoir te demander la suite! J'ai peur de voir ce que tu réserve à notre Lisbon!!
VLS
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Derek a compris la même chose que son père : pour se venger de Jane, il ne faut pas s'en prendre directement à lui mais aux personnes qui lui sont le plus proches. Et malheureusement il a raison. Surtout que Jane ne supportera pas de perdre une autre personne qui lui ai chère. On comprend que les connaissances de la médecine de Derek l'aident à tuer Lisbon... Je me demande comment elle va s'en sortir
Je trouve que c'est très beau que Lisbon prononce seulement le nom de son ancien consultant avant de replonger dans le sommeil. Comme un appel au secours...
Je crois que Madame Fairfax est devenue une héroïne ! Grâce à elle, Jane et le FBI savent où est Lisbon... Vite, vite qu'ils viennent la sauver !
Et pour finir, tu recoupes au moment que j'attendais le plus ^^. Comment va se dérouler le face à face ? Jane parviendra-t-il à sauver sa partenaire ?
Je trouve que c'est très beau que Lisbon prononce seulement le nom de son ancien consultant avant de replonger dans le sommeil. Comme un appel au secours...
Je crois que Madame Fairfax est devenue une héroïne ! Grâce à elle, Jane et le FBI savent où est Lisbon... Vite, vite qu'ils viennent la sauver !
Et pour finir, tu recoupes au moment que j'attendais le plus ^^. Comment va se dérouler le face à face ? Jane parviendra-t-il à sauver sa partenaire ?
0Camille- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon, Jane
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Lisbon aux portes de la mort, la vengeance de Warren est redoutable.
Il est clair que Jane ne se remettra pas de la mort de son amie la plus proche.
Cette brave Mme Fairfax qui permet au FBI de savoir où se trouvent Jane et Lisbon, mais arriveront-ils à temps ?
Et l'ex consultant qui se prépare à l'affrontement final.
Toutes les pièces sont en place pour le dernier acte.
Qui va en sortir vainqueur ? qui va périr ?
Nul doute qu'avec toi, nous ne serons pas déçu(e)s.
Il est clair que Jane ne se remettra pas de la mort de son amie la plus proche.
Cette brave Mme Fairfax qui permet au FBI de savoir où se trouvent Jane et Lisbon, mais arriveront-ils à temps ?
Et l'ex consultant qui se prépare à l'affrontement final.
Toutes les pièces sont en place pour le dernier acte.
Qui va en sortir vainqueur ? qui va périr ?
Nul doute qu'avec toi, nous ne serons pas déçu(e)s.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Au risque de me répéter... Ta fic est passionnante !!!!!
J'aime beaucoup cette fausse douceur que l'on trouve dans le personnage de Warren lorsqu'il s'occupe de Lisbon en la maintenant de plus en plus somnolente ....
Je suis contente car au menu du chapitre suivant: Jane face au fils de RJ ... Et en même temps torturé par une Lisbon comateuse... Manquerait plus qu'elle en profite pour faire l'arrêt respiratoire!!!
J'aime beaucoup cette fausse douceur que l'on trouve dans le personnage de Warren lorsqu'il s'occupe de Lisbon en la maintenant de plus en plus somnolente ....
Je suis contente car au menu du chapitre suivant: Jane face au fils de RJ ... Et en même temps torturé par une Lisbon comateuse... Manquerait plus qu'elle en profite pour faire l'arrêt respiratoire!!!
Sssssy- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon puis Jane puis Cho puis Abbott puis...
Loisirs : Lire voyager et les séries !!!
Localisation : Y a la vraie et celle que j'aimerai ;-)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Bonsoir tout le monde
Ce n'est pas dans mes habitudes de poster des commentaires mais ta fic m'a tellement plu que j'étais obligée de te féliciter pour ton histoire et ton style d'écriture..
Je trouve que ta fic est fidèle aux personnages et à la série en elle-même, ce qui est souvent rare dans les fics.
Alors évidemment j'attends avec impatience la suite (comme les autres je pense..)
Ce n'est pas dans mes habitudes de poster des commentaires mais ta fic m'a tellement plu que j'étais obligée de te féliciter pour ton histoire et ton style d'écriture..
Je trouve que ta fic est fidèle aux personnages et à la série en elle-même, ce qui est souvent rare dans les fics.
Alors évidemment j'attends avec impatience la suite (comme les autres je pense..)
Rony- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Patrick Jane / Teresa Lisbon
Localisation : Sacramento
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Bonsoir,
Je suis désolée de publier un commentaire seulement maintenant c'est parce que je viens de découvrir ta fic que j'ai lu en 2 jours.
Et franchement j'en suis amoureuuuuse elle est juste bien écrire tout est super RIEN A DIRE JUSTE BRAVOOO
Il me tarde de découvrir la suite le face à face entre Warren & Jane !
Je suis désolée de publier un commentaire seulement maintenant c'est parce que je viens de découvrir ta fic que j'ai lu en 2 jours.
Et franchement j'en suis amoureuuuuse elle est juste bien écrire tout est super RIEN A DIRE JUSTE BRAVOOO
Il me tarde de découvrir la suite le face à face entre Warren & Jane !
Jiiboon18- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane & Térésa Lisbon
Localisation : sacramento
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
La suite est super bien !
Jane est sur le point de retrouver Teresa. J'espère juste que la drogue que lui a administrer Warren n'aura pas le temps de faire effet..
Le FBI aussi arrive, ils ont trouvé la réponses à leurs questions même si ils ne sont pas complètement sur d'eux.
Vivement la suite en tout cas !! .
Jane est sur le point de retrouver Teresa. J'espère juste que la drogue que lui a administrer Warren n'aura pas le temps de faire effet..
Le FBI aussi arrive, ils ont trouvé la réponses à leurs questions même si ils ne sont pas complètement sur d'eux.
Vivement la suite en tout cas !! .
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Hey c'est toujours aussi bien
Hate de voir se qui va arriver à notre pauvre Lisbon
Hate de voir se qui va arriver à notre pauvre Lisbon
MathouMentalist- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Teresa Lisbon et Patrick Jane ♥
Loisirs : Danser,Chanter,regarder Mentalist ...
Localisation : Chez moi :)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Je n'avais pas vu que tu avais poster la suite. Du coup, je viens de la dévorer en quelques secondes. L’étau se resserre et je sens vraiment que la fin va être dramatique. Lisbon qui est sur le point de mourir...ça m'a fait de la peine. Finalement, le FBI a un train de retard mais devrait être présent aussi.
Vivement la suite.
Vivement la suite.
ilovementalist- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Ma fille <3 La photo <3
Localisation : Caen
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Coucou !
Bon, sur ce coup-là, c'est moi qui suis impatiente... J'ai envie de vous livrer le fameux face à face...
Donc, cher(e)s ami(e)s, voici... Roulement de tambours...
J'espère qu'il sera à la hauteur de vos attentes.
Un dernier chapitre demain, l'épilogue et puis la page se tournera définitivement...
Chapitre 15 : Hell
A suivre...
Chapitre 16 & Epilogue
Bon, sur ce coup-là, c'est moi qui suis impatiente... J'ai envie de vous livrer le fameux face à face...
Donc, cher(e)s ami(e)s, voici... Roulement de tambours...
J'espère qu'il sera à la hauteur de vos attentes.
Un dernier chapitre demain, l'épilogue et puis la page se tournera définitivement...
- Dernière chose avant de vous laisser à votre lecture :
@0Camille :
Je l'aime bien la petite Madame Fairfax... Toute en naïveté et en gentillesse, elle voit le bon en chacun.
Je pense, ma chère Camille, que tu ne vas pas apprécier la coupure à la fin de ce chapitre non plus... J'en suis désolée d'avance...
@Johel :
Tu sais comme l'accouchement de ce chapitre a été difficile pour moi... Le dernier acte, c'est le parfait résumé ! Merci Johel
@Sssssy :
Elle n'est pas en bon état notre petite Lisbon. Pas habituée aux drogues, la pauvre ^^
Merci pour ta fidélité, ça me touche beaucoup !
(Ps : J'aime beaucoup ton avatar !)
@Rony :
Waouw. Merci ! Un premier commentaire pour mon histoire... Ça représente beaucoup ! Je suis comme toi, rares sont les fics que je commente même si j'en lis beaucoup. Si je le fais, c'est que j'adore vraiment. Donc, encore merci, merci, merci !!
@Jiiboon18 :
Aucun problème ! Merci de prendre le temps de me dire ce que tu en penses, c'est très gentil
Tu arrives juste au bon moment !
@ LOjisbonVE :
Merci mademoiselle ! On pouvait compter sur Cho pour donner un coup de main ! Reste à savoir ce que Warren réserve à Lisbon et Jane...
@MathouMentalist :
Toujours présente Mathou, merci ! C'est gai de retrouver les mêmes personnes à chaque chapitre.
Le sort de Lisbon... Pas glorieux...
@ ilovementalist :
Hihihi, pas de problème ! Merci !
Tu seras définitivement fixée demain pour la fin dramatique. Quant au FBI... Jamais là au bon moment. Ahhh, les fédéraux
Chapitre 15 : Hell
Il fut un moment ébloui par la lumière crue diffusée par l’antique plafonnier. Il cligna des yeux plusieurs fois et observa le spectacle qui s’offrait à lui. La pièce était presque parfaitement semblable à celle qu’il avait vue dans la vidéo : sale, humide et glauque. Seul différence : une petite table ronde, en bois, ainsi que deux chaises étaient disposées à droite de la couche de la jeune femme. Une bouilloire en fonte et deux tasses fumantes y étaient disposées harmonieusement : une aberration dans un tel cadre.
Face à lui, Lisbon était étendue sur un lit bancal et usé ; l’un de ceux que l’on trouvait dans les hôpitaux dans les années quatre-vingt. Ses mains et ses pieds étaient enserrés dans des bracelets de cuirs élimés. Elle était inconsciente, immobile, et paraissait minuscule, étendue au milieu du matelas souillé. Le ploc du goutte-à-goutte et le bruit de sa respiration affaiblie donnaient à la scène une impression d’horreur surnaturelle. Il ne pouvait détacher son regard du visage émacié de son amie. Il se reprit et avança vers Lisbon, tentant de chasser l’inquiétude et l’angoisse qu’il sentait poindre. Il ne fallait pas qu’il panique. Il devait rester maître de ses émotions : la vie de Teresa était en jeu. Il était maintenant à moins d’un mètre de la jeune femme et tendait déjà la main vers le visage inexpressif de Lisbon.
" Si j’étais vous, je ne la toucherais pas, Patrick. Ce n’est vraiment pas une bonne idée."
Jane suspendit son geste et se figea. Il sentit le poids du regard de Warren dans son dos. Il laissa retomber son bras le long de son corps, serra le poing mais ne se retourna pas. Tout en gardant les yeux rivés sur la jeune femme, il s’adressa à l’homme le plus calmement possible :
" Officier Warren. Je ne pensais pas avoir l’honneur de partager à nouveau un thé avec vous. Pas aussi tôt…
- Ah Patrick. Toujours tant de condescendance dans vos propos… Certains nomment cela de l’arrogance. Pour ma part, je ne sais trop quoi en penser… Mais je vous en prie, appelez-moi Derek et prenez place. Il ne faudrait pas que votre infusion refroidisse."
Jane pivota sur lui-même et fit face au ravisseur. Ce dernier le tenait en joue, un colt 38 dans la main. Une lueur mi-amusée mi-démoniaque faisait briller son regard. Il invita Jane à rejoindre une chaise d’un mouvement répétitif du bras. Le mentaliste jeta un dernier regard par-dessus son épaule et se dirigea vers la table. Il choisit le siège qui lui permettait de garder un œil sur Lisbon, croisa les jambes et laissa reposer son bras gauche sur le dossier en bois d’un air nonchalant. L’odeur du thé noir et de la moisissure lui retournait l’estomac mais il n’en laissa rien paraître. Il avait conscience que le dernier acte de la pièce mise en place par Warren venait de commencer. Il devait rester concentré. Il n’avait pas le choix.
Il observa Derek faire le tour de la table et prendre place, l’arme toujours dirigée vers lui.
" Cher, cher Patrick… Savez-vous que ça fait longtemps que je rêve de ce moment ? 731 jours pour être exact. Une éternité. J’ai imaginé un nombre incalculable de fois notre rencontre : j’en ai eu le temps. J’ai pensé à tout ce que j’aurais envie de vous faire subir : vous torturer, vous empoisonner, vous enterrer vivant, vous tirer comme un lapin, vous pendre, vous étrangler… Mon esprit ne semblait pas avoir de limite. Mais non. Tout ce que je fantasmais n’était pas suffisant. Comment allais-je pouvoir vous faire payer ? Comment allais-je pouvoir me venger… Vous et moi nous y connaissons en termes de vengeance, n’est-ce pas ? N’EST-CE PAS ??? "
L’homme avait presque crié en approchant encore un peu plus son arme du visage de Jane. Le mentaliste avait détourné le visage au trois-quarts en penchant son torse vers l’arrière, levant la main devant l’embout de métal, et grimaçant.
" Monsieur Warren, je serai bien plus enclin à prêter une attention toute particulière à vos propos si je ne sentais pas le canon de votre arme constamment braqué sur moi. Vous me tenez, vous avez Lisbon. Vous êtes parfaitement conscient que je ne partirai pas sans elle. Il est inutile de jouer au cow-boy en utilisant ceci" dit-il en montrant du doigt le revolver " nous sommes des hommes civilisés, nous pouvons parfaitement mener une conversation, entre gentlemen, sans avoir recours à ce genre de barbarie…"
L’officier éclata de rire, basculant la tête en arrière :
" Vous êtes un homme particulier Patrick. Je vous expose les différentes versions de votre passage dans l’au-delà et tout ce qui vous inquiète, c’est que nous ne nous comportions pas en gentlemen… Soit." sourit-il, amusé. Il posa le revolver sur la table, à côté de sa tasse toujours pleine.
Jane prit son propre mug d’une main et porta le breuvage à ses lèvres. Il avala une gorgée du thé trop fort tout en gardant les yeux fixés vers l’assaillant. Il souriait. Un sourire de fou. De psychopathe. Un sourire de meurtrier. La personne en face de lui n’était plus un homme. C’était une idée fixe : la vengeance. Jane ne pu s’empêcher de se demander s’il avait arboré, lui aussi, cet air-là. Si, quand il avait traqué le meurtrier de sa famille, il avait donné l’impression à son entourage de n’être plus vraiment humain. Il frissonna à cette pensée. En quoi sa propre quête avait-elle été si différente de celle que Warren poursuivait ?
" Alors Patrick… Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici ? Pourquoi j’ai emprunté votre petite copine ? Racontez-moi donc mon histoire, il parait que vous êtes surprenant ! J’ai tellement hâte d’assister à votre grand numéro…" continua Warren en posant les deux coudes sur la table pour soutenir, de ses paumes, son visage, tel un enfant prêt à écouter son conte favori.
Jane reposa sa tasse et croisa les mains sur ses cuisses :
" Je suis ici parce que vous voulez vous venger. J’ai tué votre père. Votre mère en est morte de chagrin. Je suppose que vous estimez que je dois payer le prix de la disparition de votre famille. "
Jane marqua une pause : son regard venait d’être attiré par un changement du côté de Lisbon. Il jeta un rapide coup d’œil vers elle pour ne pas alerter Warren qui l’écoutait, un rictus sardonique aux lèvres. Teresa avait les yeux ouverts, grands ouverts. Elle fixait Jane d’un regard où se mêlaient la terreur et l’effroi. Il détourna aussitôt le regard, ne voulant pas alerter l’officier. Il sentit une trainée de sueur glacée lui parcourir l’échine. Il devait se reprendre, et vite.
" Enfant, vous ne saviez pas qui était votre père. Votre mère vous a simplement dit qu’il avait disparu. Elle vous entourait de beaucoup d’amour, vous ne vous êtes pas posé beaucoup de questions, cela vous suffisait. C’est en grandissant que les interrogations sont devenues plus entêtantes : vous aviez besoin de savoir d’où vous veniez, qui était ce père absent. L’adolescence est un moment charnière de l’existence ou tout un chacun se construit et il vous manquait un morceau du puzzle pour y parvenir. De plus, nombre de vos amis vivaient dans un foyer tel que le vôtre, avec une mère célibataire. Mais contrairement aux autres, votre mère, à vous, n’a jamais refait sa vie, n’est jamais sortie avec personne, n’a jamais parlé d’un autre homme. Vous avez trouvé ça étrange. Vous avez posé des questions mais elles restaient toujours sans réponse.
J’imagine que c’est au moment où il est mort que vous avez découvert sa véritable identité… Cela correspond au moment où vous avez abandonné vos études d’ingénieur, moment où votre mère a commencé à sombrer, noyée dans son chagrin. Vous n’avez rien pu faire. Vous avez observé sa descente aux enfers sans pouvoir l’aider à réagir malgré tout vos efforts. Et puis elle a choisi de ne plus se battre. Et il y a quelques semaines, vous avez trouvé son corps sans vie. Pendue peut-être... Je suppose que c’est à ce moment-là que les choses se sont précisées pour vous. Il vous fallait quelqu’un à blâmer. J’étais la personne toute désignée pour remplir ce rôle. J’imagine, à présent, que vous allez me tuer."
Warren se redressa et caressa son arme du bout des doigts, perdu dans ses pensées. Jane en profita pour jeter un coup d’œil vers Teresa : elle avait toujours les yeux ouverts mais luttait visiblement pour rester consciente. Elle déglutissait difficilement et tirait sur son bras droit pour tenter de l’extraire du lien qui l’immobilisait, sans résultat.
" Tout ça est fort intéressant et vous n’êtes pas loin de la vérité… Mais il y a quelques modifications que je dois apporter à ce récit. Tout d’abord, j’ai eu des réponses à mes questions ; j’ai rencontré mon père. J’avais 17 ans. Je pense que j’assommais ma mère avec toute cette histoire. Je ne le savais pas, à l’époque, mais elle était restée en contact avec lui pendant toutes ces années. Et un jour de printemps, c’est tout naturellement qu’il a sonné à la porte ; c’est moi qui lui ai ouvert. C’était le plus beau jour de ma vie… "
Pour la première fois depuis qu’il l’avait rencontré, Jane perçu une réelle trace d’humanité dans le regard de l’homme assis en face de lui. Pendant quelques secondes, il était redevenu un enfant aimant en recherche d’une figure paternelle. Et, tel un messie, ce père était arrivé un beau matin. Il lui avait suffi d’ouvrir la porte pour qu’il soit là.
" Mon père, voyez-vous, était un grand homme ; un artiste, un virtuose. Il œuvrait pour une grande cause. Il avait beaucoup d’amis. Mais nous étions sa famille. "Son secret" aimait-il répéter. Il nous gardait dans l’ombre pour nous protéger. C’était un homme envié et il ne voulait pas qu’on puisse nous faire du mal pour l’atteindre. Il était fort occupé, c’est pour cette raison qu’il ne pouvait pas vivre avec nous. Il aurait préféré qu’il en soit autrement, mais il n’avait pas le choix. Il est venu me voir quelque fois ; nous avons beaucoup discuté tout les deux. C’était le meilleur papa au monde…"
Jane regardait Derek quelque peu surpris. McAllister avait complètement infantilisé son fils. Il l’avait façonné, sculpté comme bon lui semblait, il lui avait lavé le cerveau ; son propre enfant, la chair de sa chair. L’homme assis en face de lui ressemblait plus à un adolescent en quête de reconnaissance qu’à un officier de police assermenté. Jane savait qu’il serait inutile d’essayer de lui faire entendre raison : des années de manipulation mentale ne pouvaient être effacées comme ça.
" Il m’a parlé de vous, vous savez... Je vous connaissais bien avant de vous rencontrer. Il m’a raconté comment il tentait de vous ramener vers le droit chemin, de vous montrer la voie. Avant lui, vous étiez un charlatan mercantile et profiteur. Et regardez-vous à présent : vous avez laissé tomber ces foutaises de médium, vous avez œuvré pour la justice, vous étiez presque devenu quelqu’un de bien. Mais non !! Il a fallu que vous fichiez tout en l’air ! Il a fallu que vous refusiez son amitié ! Et pire que tout, vous l’avez tué ! Vous ne méritez pas une seconde chance Patrick. Vous n’avez rien compris. Vous n’êtes qu’une coquille vide. Vous n’êtes qu’un beau parleur qui ne mérite pas ses amis. Vous ne la méritez pas, elle. fit Warren en désignant Lisbon d’un geste de la tête tout en continuant à fixer Jane.
Je me souviens du jour où j’ai appris la mort de mon père… aux infos du soir. Vous rendez-vous compte ? Apprendre la mort de la personne qu’on admire le plus à la télévision ??? Maman était assise à mes côtés, tout allait bien. En un quart de seconde, notre monde s’est écroulé. Elle est devenue livide ; elle a agrippé ma main mais elle n’a pas pleuré. Son regard était perdu, creux, terne. Pour moi, elle est morte ce jour-là, avec lui.
Qu’auriez-vous fait à ma place ? Qu’auriez-vous ressenti ? Quelle décision auriez-vous prise ? Ooooh, mais suis-je bête : vous avez été à ma place. Et vous avez choisi la vengeance, tout comme moi. Vous voyez Patrick, on se ressemble : nous avons œuvré pendant des années avec un seul et même but ; à un détail près : la mort est bien trop douce pour quelqu’un comme vous. Vous n’allez pas mourir Patrick. Non. Ce serait trop charitable de ma part. Je vais terminer ce que mon père a commencé. Je vais vous retirer ce à quoi vous tenez le plus. La personne que vous aimez sera, dans quelques instants, un souvenir douloureux. Vous vivrez le reste de votre misérable vie en vous remémorant chaque matin que vous êtes responsable de la mort de votre chère Teresa, comme vous avez été responsable de la mort de Charlotte et d’Angela. Chaque fois que vous fermerez les yeux, vous la verrez sur ce lit, sans défense, en train de mourir ; vous sentirez l’odeur de ce thé amer et noir comme votre pauvre âme ; vous entendrez ma voix vous expliquer que, même si vous le vouliez, il n’y a plus rien que vous puissiez faire. La morphine a envahi toutes ses cellules depuis longtemps. Elle est déjà morte Patrick… Vous ne vous en remettrez jamais. Jamais, vous m’entendez ! Personne ne peut se relever de cela deux fois. Et vous ne rencontrerez plus jamais quelqu’un qui vous aidera et vous soutiendra comme elle a pu le faire ! C’est dommage, vraiment… Je me suis attaché à Lisbon au cours de ces deux dernières années…" soupira Derek en secouant la tête de droite à gauche.
Il se redressa sur son siège et posa les mains sur ses genoux pour se lever : " Bien. Puisque tout est clair, je vais…"
L’homme s’interrompu, distrait par un bruit venant du côté de Teresa, et tourna la tête dans sa direction, en équilibre sur le bord de sa chaise : elle était parvenue à glisser sa main droite hors du bracelet et tentait de défaire les liens de sa main gauche : le cliquetis de l’attache métallique et le halètement du à l’effort que devait fournir Lisbon pour se détacher avait attiré l’attention du ravisseur.
Jane réagit en une seconde : il empoigna l’anse de la bouilloire en fonte et frappa violemment Warren à la tête, au niveau de la tempe. L’homme s’écroula sur le sol dans un bruit mat. Le mentaliste ne lui jeta pas un regard et fonça vers Lisbon qui s’était laissée retomber sur le matelas, à bout de souffle.
" Jane… Je…
- Chut… Ne bouge pas, tout va bien." la coupa l’homme tout en enlevant le sparadrap qui maintenait le cathéter dans la veine saillante du bras de son amie. Il retira délicatement le tube, le faisant glisser doucement pour ne pas lui faire mal, sortit un mouchoir de sa poche et appuya sur la petite plaie pour empêcher la perle de sang de se répandre. Il s’appliqua ensuite à finir de détacher la deuxième sangle pour libérer le bras de la jeune femme.
" Jane… Derrière…"
Tout en continuant à s’activer, Jane jeta un regard par-dessus son épaule : Warren était debout, à un mètre de lui, l’arme pointée dans sa direction. Du sang s’écoulait le long de son crâne, une méchante plaie le défigurant à moitié.
" Vous préférez mourir tout les deux ? Soit… Vous l’aurez choisi. Patron, Monsieur Jane, ce fût un plaisir."
Lisbon vit l’arme pointée sur le mentaliste. Elle vit le regard fou de l’officier avec lequel elle avait collaboré pendant près de deux ans. Elle tourna son regard vers Jane : il fixait Warren, immobile. Elle sentit les doigts de son ami nouer les siens, les serrer fort. Elle n’avait pas peur. Elle savait qu’ils allaient mourir, mais elle était avec lui. Il était avec elle. Elle ne craignait plus rien. Elle était tellement fatiguée. Elle ferma les yeux en soupirant. Elle entendit le bruit assourdissant de la détonation puis, ce fut le trou noir.
Face à lui, Lisbon était étendue sur un lit bancal et usé ; l’un de ceux que l’on trouvait dans les hôpitaux dans les années quatre-vingt. Ses mains et ses pieds étaient enserrés dans des bracelets de cuirs élimés. Elle était inconsciente, immobile, et paraissait minuscule, étendue au milieu du matelas souillé. Le ploc du goutte-à-goutte et le bruit de sa respiration affaiblie donnaient à la scène une impression d’horreur surnaturelle. Il ne pouvait détacher son regard du visage émacié de son amie. Il se reprit et avança vers Lisbon, tentant de chasser l’inquiétude et l’angoisse qu’il sentait poindre. Il ne fallait pas qu’il panique. Il devait rester maître de ses émotions : la vie de Teresa était en jeu. Il était maintenant à moins d’un mètre de la jeune femme et tendait déjà la main vers le visage inexpressif de Lisbon.
" Si j’étais vous, je ne la toucherais pas, Patrick. Ce n’est vraiment pas une bonne idée."
Jane suspendit son geste et se figea. Il sentit le poids du regard de Warren dans son dos. Il laissa retomber son bras le long de son corps, serra le poing mais ne se retourna pas. Tout en gardant les yeux rivés sur la jeune femme, il s’adressa à l’homme le plus calmement possible :
" Officier Warren. Je ne pensais pas avoir l’honneur de partager à nouveau un thé avec vous. Pas aussi tôt…
- Ah Patrick. Toujours tant de condescendance dans vos propos… Certains nomment cela de l’arrogance. Pour ma part, je ne sais trop quoi en penser… Mais je vous en prie, appelez-moi Derek et prenez place. Il ne faudrait pas que votre infusion refroidisse."
Jane pivota sur lui-même et fit face au ravisseur. Ce dernier le tenait en joue, un colt 38 dans la main. Une lueur mi-amusée mi-démoniaque faisait briller son regard. Il invita Jane à rejoindre une chaise d’un mouvement répétitif du bras. Le mentaliste jeta un dernier regard par-dessus son épaule et se dirigea vers la table. Il choisit le siège qui lui permettait de garder un œil sur Lisbon, croisa les jambes et laissa reposer son bras gauche sur le dossier en bois d’un air nonchalant. L’odeur du thé noir et de la moisissure lui retournait l’estomac mais il n’en laissa rien paraître. Il avait conscience que le dernier acte de la pièce mise en place par Warren venait de commencer. Il devait rester concentré. Il n’avait pas le choix.
Il observa Derek faire le tour de la table et prendre place, l’arme toujours dirigée vers lui.
" Cher, cher Patrick… Savez-vous que ça fait longtemps que je rêve de ce moment ? 731 jours pour être exact. Une éternité. J’ai imaginé un nombre incalculable de fois notre rencontre : j’en ai eu le temps. J’ai pensé à tout ce que j’aurais envie de vous faire subir : vous torturer, vous empoisonner, vous enterrer vivant, vous tirer comme un lapin, vous pendre, vous étrangler… Mon esprit ne semblait pas avoir de limite. Mais non. Tout ce que je fantasmais n’était pas suffisant. Comment allais-je pouvoir vous faire payer ? Comment allais-je pouvoir me venger… Vous et moi nous y connaissons en termes de vengeance, n’est-ce pas ? N’EST-CE PAS ??? "
L’homme avait presque crié en approchant encore un peu plus son arme du visage de Jane. Le mentaliste avait détourné le visage au trois-quarts en penchant son torse vers l’arrière, levant la main devant l’embout de métal, et grimaçant.
" Monsieur Warren, je serai bien plus enclin à prêter une attention toute particulière à vos propos si je ne sentais pas le canon de votre arme constamment braqué sur moi. Vous me tenez, vous avez Lisbon. Vous êtes parfaitement conscient que je ne partirai pas sans elle. Il est inutile de jouer au cow-boy en utilisant ceci" dit-il en montrant du doigt le revolver " nous sommes des hommes civilisés, nous pouvons parfaitement mener une conversation, entre gentlemen, sans avoir recours à ce genre de barbarie…"
L’officier éclata de rire, basculant la tête en arrière :
" Vous êtes un homme particulier Patrick. Je vous expose les différentes versions de votre passage dans l’au-delà et tout ce qui vous inquiète, c’est que nous ne nous comportions pas en gentlemen… Soit." sourit-il, amusé. Il posa le revolver sur la table, à côté de sa tasse toujours pleine.
Jane prit son propre mug d’une main et porta le breuvage à ses lèvres. Il avala une gorgée du thé trop fort tout en gardant les yeux fixés vers l’assaillant. Il souriait. Un sourire de fou. De psychopathe. Un sourire de meurtrier. La personne en face de lui n’était plus un homme. C’était une idée fixe : la vengeance. Jane ne pu s’empêcher de se demander s’il avait arboré, lui aussi, cet air-là. Si, quand il avait traqué le meurtrier de sa famille, il avait donné l’impression à son entourage de n’être plus vraiment humain. Il frissonna à cette pensée. En quoi sa propre quête avait-elle été si différente de celle que Warren poursuivait ?
" Alors Patrick… Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici ? Pourquoi j’ai emprunté votre petite copine ? Racontez-moi donc mon histoire, il parait que vous êtes surprenant ! J’ai tellement hâte d’assister à votre grand numéro…" continua Warren en posant les deux coudes sur la table pour soutenir, de ses paumes, son visage, tel un enfant prêt à écouter son conte favori.
Jane reposa sa tasse et croisa les mains sur ses cuisses :
" Je suis ici parce que vous voulez vous venger. J’ai tué votre père. Votre mère en est morte de chagrin. Je suppose que vous estimez que je dois payer le prix de la disparition de votre famille. "
Jane marqua une pause : son regard venait d’être attiré par un changement du côté de Lisbon. Il jeta un rapide coup d’œil vers elle pour ne pas alerter Warren qui l’écoutait, un rictus sardonique aux lèvres. Teresa avait les yeux ouverts, grands ouverts. Elle fixait Jane d’un regard où se mêlaient la terreur et l’effroi. Il détourna aussitôt le regard, ne voulant pas alerter l’officier. Il sentit une trainée de sueur glacée lui parcourir l’échine. Il devait se reprendre, et vite.
" Enfant, vous ne saviez pas qui était votre père. Votre mère vous a simplement dit qu’il avait disparu. Elle vous entourait de beaucoup d’amour, vous ne vous êtes pas posé beaucoup de questions, cela vous suffisait. C’est en grandissant que les interrogations sont devenues plus entêtantes : vous aviez besoin de savoir d’où vous veniez, qui était ce père absent. L’adolescence est un moment charnière de l’existence ou tout un chacun se construit et il vous manquait un morceau du puzzle pour y parvenir. De plus, nombre de vos amis vivaient dans un foyer tel que le vôtre, avec une mère célibataire. Mais contrairement aux autres, votre mère, à vous, n’a jamais refait sa vie, n’est jamais sortie avec personne, n’a jamais parlé d’un autre homme. Vous avez trouvé ça étrange. Vous avez posé des questions mais elles restaient toujours sans réponse.
J’imagine que c’est au moment où il est mort que vous avez découvert sa véritable identité… Cela correspond au moment où vous avez abandonné vos études d’ingénieur, moment où votre mère a commencé à sombrer, noyée dans son chagrin. Vous n’avez rien pu faire. Vous avez observé sa descente aux enfers sans pouvoir l’aider à réagir malgré tout vos efforts. Et puis elle a choisi de ne plus se battre. Et il y a quelques semaines, vous avez trouvé son corps sans vie. Pendue peut-être... Je suppose que c’est à ce moment-là que les choses se sont précisées pour vous. Il vous fallait quelqu’un à blâmer. J’étais la personne toute désignée pour remplir ce rôle. J’imagine, à présent, que vous allez me tuer."
Warren se redressa et caressa son arme du bout des doigts, perdu dans ses pensées. Jane en profita pour jeter un coup d’œil vers Teresa : elle avait toujours les yeux ouverts mais luttait visiblement pour rester consciente. Elle déglutissait difficilement et tirait sur son bras droit pour tenter de l’extraire du lien qui l’immobilisait, sans résultat.
" Tout ça est fort intéressant et vous n’êtes pas loin de la vérité… Mais il y a quelques modifications que je dois apporter à ce récit. Tout d’abord, j’ai eu des réponses à mes questions ; j’ai rencontré mon père. J’avais 17 ans. Je pense que j’assommais ma mère avec toute cette histoire. Je ne le savais pas, à l’époque, mais elle était restée en contact avec lui pendant toutes ces années. Et un jour de printemps, c’est tout naturellement qu’il a sonné à la porte ; c’est moi qui lui ai ouvert. C’était le plus beau jour de ma vie… "
Pour la première fois depuis qu’il l’avait rencontré, Jane perçu une réelle trace d’humanité dans le regard de l’homme assis en face de lui. Pendant quelques secondes, il était redevenu un enfant aimant en recherche d’une figure paternelle. Et, tel un messie, ce père était arrivé un beau matin. Il lui avait suffi d’ouvrir la porte pour qu’il soit là.
" Mon père, voyez-vous, était un grand homme ; un artiste, un virtuose. Il œuvrait pour une grande cause. Il avait beaucoup d’amis. Mais nous étions sa famille. "Son secret" aimait-il répéter. Il nous gardait dans l’ombre pour nous protéger. C’était un homme envié et il ne voulait pas qu’on puisse nous faire du mal pour l’atteindre. Il était fort occupé, c’est pour cette raison qu’il ne pouvait pas vivre avec nous. Il aurait préféré qu’il en soit autrement, mais il n’avait pas le choix. Il est venu me voir quelque fois ; nous avons beaucoup discuté tout les deux. C’était le meilleur papa au monde…"
Jane regardait Derek quelque peu surpris. McAllister avait complètement infantilisé son fils. Il l’avait façonné, sculpté comme bon lui semblait, il lui avait lavé le cerveau ; son propre enfant, la chair de sa chair. L’homme assis en face de lui ressemblait plus à un adolescent en quête de reconnaissance qu’à un officier de police assermenté. Jane savait qu’il serait inutile d’essayer de lui faire entendre raison : des années de manipulation mentale ne pouvaient être effacées comme ça.
" Il m’a parlé de vous, vous savez... Je vous connaissais bien avant de vous rencontrer. Il m’a raconté comment il tentait de vous ramener vers le droit chemin, de vous montrer la voie. Avant lui, vous étiez un charlatan mercantile et profiteur. Et regardez-vous à présent : vous avez laissé tomber ces foutaises de médium, vous avez œuvré pour la justice, vous étiez presque devenu quelqu’un de bien. Mais non !! Il a fallu que vous fichiez tout en l’air ! Il a fallu que vous refusiez son amitié ! Et pire que tout, vous l’avez tué ! Vous ne méritez pas une seconde chance Patrick. Vous n’avez rien compris. Vous n’êtes qu’une coquille vide. Vous n’êtes qu’un beau parleur qui ne mérite pas ses amis. Vous ne la méritez pas, elle. fit Warren en désignant Lisbon d’un geste de la tête tout en continuant à fixer Jane.
Je me souviens du jour où j’ai appris la mort de mon père… aux infos du soir. Vous rendez-vous compte ? Apprendre la mort de la personne qu’on admire le plus à la télévision ??? Maman était assise à mes côtés, tout allait bien. En un quart de seconde, notre monde s’est écroulé. Elle est devenue livide ; elle a agrippé ma main mais elle n’a pas pleuré. Son regard était perdu, creux, terne. Pour moi, elle est morte ce jour-là, avec lui.
Qu’auriez-vous fait à ma place ? Qu’auriez-vous ressenti ? Quelle décision auriez-vous prise ? Ooooh, mais suis-je bête : vous avez été à ma place. Et vous avez choisi la vengeance, tout comme moi. Vous voyez Patrick, on se ressemble : nous avons œuvré pendant des années avec un seul et même but ; à un détail près : la mort est bien trop douce pour quelqu’un comme vous. Vous n’allez pas mourir Patrick. Non. Ce serait trop charitable de ma part. Je vais terminer ce que mon père a commencé. Je vais vous retirer ce à quoi vous tenez le plus. La personne que vous aimez sera, dans quelques instants, un souvenir douloureux. Vous vivrez le reste de votre misérable vie en vous remémorant chaque matin que vous êtes responsable de la mort de votre chère Teresa, comme vous avez été responsable de la mort de Charlotte et d’Angela. Chaque fois que vous fermerez les yeux, vous la verrez sur ce lit, sans défense, en train de mourir ; vous sentirez l’odeur de ce thé amer et noir comme votre pauvre âme ; vous entendrez ma voix vous expliquer que, même si vous le vouliez, il n’y a plus rien que vous puissiez faire. La morphine a envahi toutes ses cellules depuis longtemps. Elle est déjà morte Patrick… Vous ne vous en remettrez jamais. Jamais, vous m’entendez ! Personne ne peut se relever de cela deux fois. Et vous ne rencontrerez plus jamais quelqu’un qui vous aidera et vous soutiendra comme elle a pu le faire ! C’est dommage, vraiment… Je me suis attaché à Lisbon au cours de ces deux dernières années…" soupira Derek en secouant la tête de droite à gauche.
Il se redressa sur son siège et posa les mains sur ses genoux pour se lever : " Bien. Puisque tout est clair, je vais…"
L’homme s’interrompu, distrait par un bruit venant du côté de Teresa, et tourna la tête dans sa direction, en équilibre sur le bord de sa chaise : elle était parvenue à glisser sa main droite hors du bracelet et tentait de défaire les liens de sa main gauche : le cliquetis de l’attache métallique et le halètement du à l’effort que devait fournir Lisbon pour se détacher avait attiré l’attention du ravisseur.
Jane réagit en une seconde : il empoigna l’anse de la bouilloire en fonte et frappa violemment Warren à la tête, au niveau de la tempe. L’homme s’écroula sur le sol dans un bruit mat. Le mentaliste ne lui jeta pas un regard et fonça vers Lisbon qui s’était laissée retomber sur le matelas, à bout de souffle.
" Jane… Je…
- Chut… Ne bouge pas, tout va bien." la coupa l’homme tout en enlevant le sparadrap qui maintenait le cathéter dans la veine saillante du bras de son amie. Il retira délicatement le tube, le faisant glisser doucement pour ne pas lui faire mal, sortit un mouchoir de sa poche et appuya sur la petite plaie pour empêcher la perle de sang de se répandre. Il s’appliqua ensuite à finir de détacher la deuxième sangle pour libérer le bras de la jeune femme.
" Jane… Derrière…"
Tout en continuant à s’activer, Jane jeta un regard par-dessus son épaule : Warren était debout, à un mètre de lui, l’arme pointée dans sa direction. Du sang s’écoulait le long de son crâne, une méchante plaie le défigurant à moitié.
" Vous préférez mourir tout les deux ? Soit… Vous l’aurez choisi. Patron, Monsieur Jane, ce fût un plaisir."
Lisbon vit l’arme pointée sur le mentaliste. Elle vit le regard fou de l’officier avec lequel elle avait collaboré pendant près de deux ans. Elle tourna son regard vers Jane : il fixait Warren, immobile. Elle sentit les doigts de son ami nouer les siens, les serrer fort. Elle n’avait pas peur. Elle savait qu’ils allaient mourir, mais elle était avec lui. Il était avec elle. Elle ne craignait plus rien. Elle était tellement fatiguée. Elle ferma les yeux en soupirant. Elle entendit le bruit assourdissant de la détonation puis, ce fut le trou noir.
A suivre...
Chapitre 16 & Epilogue
Dernière édition par Béliette le Jeu 12 Déc 2013 - 21:05, édité 1 fois
Béliette- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
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Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Non tu nous a pas tuer Lisbon et Jane quand même il va bien avoir un retournement de situation (enfin j'espère)
Si non vivement la suite
Si non vivement la suite
MathouMentalist- Flic en uniforme
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Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Je ne veux pas que cette fic s'arrête!
Je ne sais pas ce que tu fais dans ta vie mais à mon avis Bruno Heller devrait t'engager pour être scénariste sur la série! Tu as un tel talent, j'en ai le souffle coupé après ce chapitre.
Le face à face était bien plus à la hauteur que le face à face pour lequel on a eu le droit dans le 6x08. Tu nous épargnes le pigeon
Non pour être plus sérieuse, je suis resté skotché. J'ai adoré savoir que son père le manipuler comme une vulgaire marionnette depuis des années. Il en a fait un pion qui même après sa mort continu son oeuvre. Jane garde son calme en façade mais on a le coeur qui bat la chamade à chaque fois qu'il pose un regard sur Lisbon. Elle si fragile...A la limite de la mort
Maintenant vont ils survivre...Tu nous tiens en haleine à chaque fin de chapitre,
Je ne sais pas ce que tu fais dans ta vie mais à mon avis Bruno Heller devrait t'engager pour être scénariste sur la série! Tu as un tel talent, j'en ai le souffle coupé après ce chapitre.
Le face à face était bien plus à la hauteur que le face à face pour lequel on a eu le droit dans le 6x08. Tu nous épargnes le pigeon
Non pour être plus sérieuse, je suis resté skotché. J'ai adoré savoir que son père le manipuler comme une vulgaire marionnette depuis des années. Il en a fait un pion qui même après sa mort continu son oeuvre. Jane garde son calme en façade mais on a le coeur qui bat la chamade à chaque fois qu'il pose un regard sur Lisbon. Elle si fragile...A la limite de la mort
Maintenant vont ils survivre...Tu nous tiens en haleine à chaque fin de chapitre,
ilovementalist- Agent de circulation
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Localisation : Caen
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Aaaaah chapitre magnifique tellement bien écrit bravo !
Non ils ne vont pas mourir pas possible , ça ne va pas se terminer comme ça, enfin j'espère !
Non ils ne vont pas mourir pas possible , ça ne va pas se terminer comme ça, enfin j'espère !
Lavande- Distributeur de café
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Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
La suite est juste T.O.P.I.S.S.I.M.E !!
La discussion entre Warren et Patrick était super, très profonde je trouve. J'imaginais super bien les scènes que je lisais, comme si elle se déroulait devant moi ou dans mon esprit..
Le moment entre Jane et Lisbon était juste magnifique (même si je l'admet de courte durée).
Le final laisse un grand blanc et surtout un grand suspence. Soit Warren a tiré (probable), soit le FBI est arivé et a tiré sur Warren (tout aussi probable, mais ce serait le coup de chance et le "timing parfait"), soit Jane avez une arme sur lui (très peu probable à mon avis) en tout cas j'attend avec impaciente la suite, ta fiction va trop me manquer !!
Vivement la suite !!!!
Tu écris juste trop bien ! .
La discussion entre Warren et Patrick était super, très profonde je trouve. J'imaginais super bien les scènes que je lisais, comme si elle se déroulait devant moi ou dans mon esprit..
Le moment entre Jane et Lisbon était juste magnifique (même si je l'admet de courte durée).
Le final laisse un grand blanc et surtout un grand suspence. Soit Warren a tiré (probable), soit le FBI est arivé et a tiré sur Warren (tout aussi probable, mais ce serait le coup de chance et le "timing parfait"), soit Jane avez une arme sur lui (très peu probable à mon avis) en tout cas j'attend avec impaciente la suite, ta fiction va trop me manquer !!
Vivement la suite !!!!
Tu écris juste trop bien ! .
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Hum... Que dire de ce chapitre...
Citation: "" Jane prit son propre mug d’une main et porta le breuvage à ses lèvres. Il avala une gorgée du thé trop fort tout en gardant les yeux fixés vers l’assaillant. Il souriait. Un sourire de fou. De psychopathe. Un sourire de meurtrier. La personne en face de lui n’était plus un homme. C’était une idée fixe : la vengeance. Jane ne pu s’empêcher de se demander s’il avait arboré, lui aussi, cet air-là. Si, quand il avait traqué le meurtrier de sa famille, il avait donné l’impression à son entourage de n’être plus vraiment humain. Il frissonna à cette pensée. En quoi sa propre quête avait-elle été si différente de celle que Warren poursuivait ? ""
Ce paragraphe est juste parfait.
Jane qui face à une sorte de reflet de ce qu'il a été pendant 10ans s'auto-analyse et "frissonne" en réalisant ce que les autres voyaient en lui.. Ma phrase n'est pas claire mais ton idée est brillante.
Tu continues ta fic sur la même lancée : niveau qualité de l'écrit, tu ne faiblis pas au contraire tu confirmes ton style.
Niveau intrigue: forcément tu sais retenir notre attention et même lorsque tout est clair sur le pourquoi du comment de notre psychopathe de Warren Ben ... On s'inquiète pour nos héros.
Niveau description des lieux: oui je tenais à te féliciter (encore et toujours) car il te faut quelques mots pour que l'on se sente projeter sur les lieux, visualisant parfaitement les personnages et leur situation... Mon imaginaire est ravi!
J'ai aimé les quelques lignes sur le regard de Lisbon sur la situation finale et l'acceptation de cette situation...
C'est sobre, pas d'effusion de larmes ou autres ... Mais juste les mains liées...
Je me hâte la suite pour sur.
1/ merci d'écrire cette fic car elle fait partie de mon petit bonheur de chaque jour et permet de me reposer mon esprit (car les fic en anglais c top mais alors quand on a mon niveau d'anglais... C'est risible!!! )
2/ merci pour l'avatar
Citation: "" Jane prit son propre mug d’une main et porta le breuvage à ses lèvres. Il avala une gorgée du thé trop fort tout en gardant les yeux fixés vers l’assaillant. Il souriait. Un sourire de fou. De psychopathe. Un sourire de meurtrier. La personne en face de lui n’était plus un homme. C’était une idée fixe : la vengeance. Jane ne pu s’empêcher de se demander s’il avait arboré, lui aussi, cet air-là. Si, quand il avait traqué le meurtrier de sa famille, il avait donné l’impression à son entourage de n’être plus vraiment humain. Il frissonna à cette pensée. En quoi sa propre quête avait-elle été si différente de celle que Warren poursuivait ? ""
Ce paragraphe est juste parfait.
Jane qui face à une sorte de reflet de ce qu'il a été pendant 10ans s'auto-analyse et "frissonne" en réalisant ce que les autres voyaient en lui.. Ma phrase n'est pas claire mais ton idée est brillante.
Tu continues ta fic sur la même lancée : niveau qualité de l'écrit, tu ne faiblis pas au contraire tu confirmes ton style.
Niveau intrigue: forcément tu sais retenir notre attention et même lorsque tout est clair sur le pourquoi du comment de notre psychopathe de Warren Ben ... On s'inquiète pour nos héros.
Niveau description des lieux: oui je tenais à te féliciter (encore et toujours) car il te faut quelques mots pour que l'on se sente projeter sur les lieux, visualisant parfaitement les personnages et leur situation... Mon imaginaire est ravi!
J'ai aimé les quelques lignes sur le regard de Lisbon sur la situation finale et l'acceptation de cette situation...
C'est sobre, pas d'effusion de larmes ou autres ... Mais juste les mains liées...
Je me hâte la suite pour sur.
1/ merci d'écrire cette fic car elle fait partie de mon petit bonheur de chaque jour et permet de me reposer mon esprit (car les fic en anglais c top mais alors quand on a mon niveau d'anglais... C'est risible!!! )
2/ merci pour l'avatar
Sssssy- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon puis Jane puis Cho puis Abbott puis...
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Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Je ne peux que m'incliner après avoir lu ce chapitre !
Je suis entièrement d'accord avec ilovementalist, tu as su nous donner quelque chose de beaucoup plus fort que dans la confrontation du 6x08 !
J'ai adoré que Warren lui offre un thé alors que Lisbon est en train de mourir juste à côté... Faire quelque chose d'aussi commun alors que la situation ne le permet pas doit être affreux pour Jane. Plus les minutes passent et plus la vie de Lisbon se raccourcit. Malgré ça on est plongé dans le dialogue entre Jane et Warren !
On comprend pourquoi l'officier en veut tant au consultant. Il avait trouvé un père, un modèle, et quand il est mort il a perdu plus qu'il ne l'aurait penser... Sa mère n'a pas supporté. Je pourrais presque le plaindre s'il n'essayait pas de tuer Lisbon et Jane !
J'adore le court moment entre Jane & Lisbon, enfin ils se retrouvent
Et j'aime beaucoup les pensées de Lisbon... Elle accepte sa mort, Jane est avec elle. Comme j'adore qu'ils se tiennent la main. C'est beau et triste
Je me fais pas trop de soucis pour la fin, je pense que le FBI est arrivé... Il faut bien qu'ils servent à quelque chose ^^. Mais j'ai des doutes pour la suite... Est-ce que Lisbon va s'en sortir ?
Vivement la suite !
Je suis entièrement d'accord avec ilovementalist, tu as su nous donner quelque chose de beaucoup plus fort que dans la confrontation du 6x08 !
J'ai adoré que Warren lui offre un thé alors que Lisbon est en train de mourir juste à côté... Faire quelque chose d'aussi commun alors que la situation ne le permet pas doit être affreux pour Jane. Plus les minutes passent et plus la vie de Lisbon se raccourcit. Malgré ça on est plongé dans le dialogue entre Jane et Warren !
On comprend pourquoi l'officier en veut tant au consultant. Il avait trouvé un père, un modèle, et quand il est mort il a perdu plus qu'il ne l'aurait penser... Sa mère n'a pas supporté. Je pourrais presque le plaindre s'il n'essayait pas de tuer Lisbon et Jane !
Quel horrible constat pour Jane . Il ne se reconnaît que trop bien en son bourreau... D'une certaine manière, Warren n'a pas tort quand il dit que Jane et lui se ressemble : comme McAllister, Jane a aussi détruit une famille, la différence est que Jane n'en savait rien (!) mais pour Warren cette différence est insignifiante.Béliette a écrit:
Il avala une gorgée du thé trop fort tout en gardant les yeux fixés vers l’assaillant. Il souriait. Un sourire de fou. De psychopathe. Un sourire de meurtrier. La personne en face de lui n’était plus un homme. C’était une idée fixe : la vengeance. Jane ne pu s’empêcher de se demander s’il avait arboré, lui aussi, cet air-là. Si, quand il avait traqué le meurtrier de sa famille, il avait donné l’impression à son entourage de n’être plus vraiment humain. Il frissonna à cette pensée. En quoi sa propre quête avait-elle été si différente de celle que Warren poursuivait ?
On voit très bien que Warren a été endoctriné par Red John, ce qui explique aussi bien son désir de vengeance. On peut aussi remarquer, comme Jane, que Warren est fou, impossible de le ramener à la raison...Béliette a écrit:" Mon père, voyez-vous, était un grand homme ; un artiste, un virtuose. Il œuvrait pour une grande cause. Il avait beaucoup d’amis. Mais nous étions sa famille. "Son secret" aimait-il répéter. Il nous gardait dans l’ombre pour nous protéger. C’était un homme envié et il ne voulait pas qu’on puisse nous faire du mal pour l’atteindre. Il était fort occupé, c’est pour cette raison qu’il ne pouvait pas vivre avec nous. Il aurait préféré qu’il en soit autrement, mais il n’avait pas le choix. Il est venu me voir quelque fois ; nous avons beaucoup discuté tout les deux. C’était le meilleur papa au monde…"
Oh ! C'est vraiment affreux.. J'en ai la gorge serrée. Je vais finir par croire que ça t'amuse de me rendre triste . Non mais rien que de lire ce que sera la vie de Jane sans Lisbon... "Elle est déjà morte" ça veut dire qu'il n'y a déjà plus d'espoir pour elle ? Même pas un tout petit peu ?Béliette a écrit:Vous ne la méritez pas, elle. fit Warren en désignant Lisbon d’un geste de la tête tout en continuant à fixer Jane.
(...) Vous n’allez pas mourir Patrick. Non. Ce serait trop charitable de ma part. Je vais terminer ce que mon père a commencé. Je vais vous retirer ce à quoi vous tenez le plus. La personne que vous aimez sera, dans quelques instants, un souvenir douloureux. Vous vivrez le reste de votre misérable vie en vous remémorant chaque matin que vous êtes responsable de la mort de votre chère Teresa, comme vous avez été responsable de la mort de Charlotte et d’Angela. Chaque fois que vous fermerez les yeux, vous la verrez sur ce lit, sans défense, en train de mourir ; vous sentirez l’odeur de ce thé amer et noir comme votre pauvre âme ; vous entendrez ma voix vous expliquer que, même si vous le vouliez, il n’y a plus rien que vous puissiez faire. La morphine a envahi toutes ses cellules depuis longtemps. Elle est déjà morte Patrick… Vous ne vous en remettrez jamais. Jamais, vous m’entendez ! Personne ne peut se relever de cela deux fois. Et vous ne rencontrerez plus jamais quelqu’un qui vous aidera et vous soutiendra comme elle a pu le faire ! C’est dommage, vraiment… Je me suis attaché à Lisbon au cours de ces deux dernières années…" soupira Derek en secouant la tête de droite à gauche.
J'adore le court moment entre Jane & Lisbon, enfin ils se retrouvent
Et j'aime beaucoup les pensées de Lisbon... Elle accepte sa mort, Jane est avec elle. Comme j'adore qu'ils se tiennent la main. C'est beau et triste
Je me fais pas trop de soucis pour la fin, je pense que le FBI est arrivé... Il faut bien qu'ils servent à quelque chose ^^. Mais j'ai des doutes pour la suite... Est-ce que Lisbon va s'en sortir ?
Vivement la suite !
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