729 jours (Spoilers saison 6) ^
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Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
J'adore! Je viens de rattraper mon retard
Si Jane est en route pour retourner à San Francisco ça veut dire que les retrouvailles sont proches j'ai hâte!
J'adore le fait d'imaginer Fisher en train de râler parce que Jane ne lui fait pas part de sa théorie!
VLS stp! ta fic est géniale!
Si Jane est en route pour retourner à San Francisco ça veut dire que les retrouvailles sont proches j'ai hâte!
J'adore le fait d'imaginer Fisher en train de râler parce que Jane ne lui fait pas part de sa théorie!
VLS stp! ta fic est géniale!
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Coucou miss!!
Wahou, j'étais totalement prise dans la scène, à croire que je voyageais assise sur le siège à côtés des protagonistes....
"Les uns lisaient le journal tandis que d’autres essayaient désespérément de faire tenir en place leurs enfants excités à l’idée de voyager en avion." --> c'est tout à fait ça en plus!!!!
Très jolie approche de Fisher, tout aussi pro qu'elle semble être, elle n'a pu "résister" à Jane et elle fond , non de manière romantique mais de manière intellectuelle, devant lui..
La manière donc le mentaliste traite le dossier est tellement crédible, en parfaite phase avec ce que ferait notre Jane habituel.
je suis tjs aussi fan et j'ai hâte de découvrir les retrouvailles du duo sous ta plume...
Bisous et à très vite:bisou:
Wahou, j'étais totalement prise dans la scène, à croire que je voyageais assise sur le siège à côtés des protagonistes....
"Les uns lisaient le journal tandis que d’autres essayaient désespérément de faire tenir en place leurs enfants excités à l’idée de voyager en avion." --> c'est tout à fait ça en plus!!!!
Très jolie approche de Fisher, tout aussi pro qu'elle semble être, elle n'a pu "résister" à Jane et elle fond , non de manière romantique mais de manière intellectuelle, devant lui..
La manière donc le mentaliste traite le dossier est tellement crédible, en parfaite phase avec ce que ferait notre Jane habituel.
je suis tjs aussi fan et j'ai hâte de découvrir les retrouvailles du duo sous ta plume...
Bisous et à très vite:bisou:
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Ne t'inquiètes pas, je désapprouve pas du tout le fait que Jane ne donne pas de nouvelles à Lisbon dans ta fiction .
Sinon, j'adore ce chapitre ! On retrouve bien notre Jane qui veut tout savoir et qui veut rien dire à personne . Je comprends la "colère" de Kim ^^. C'est très bien décrit, comme toujours :).
Je pense qu'on va avoir les retrouvailles dans le prochain chapitre, ou alors très bientôt ! Je suis impatiente
Sinon, j'adore ce chapitre ! On retrouve bien notre Jane qui veut tout savoir et qui veut rien dire à personne . Je comprends la "colère" de Kim ^^. C'est très bien décrit, comme toujours :).
Je pense qu'on va avoir les retrouvailles dans le prochain chapitre, ou alors très bientôt ! Je suis impatiente
0Camille- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon, Jane
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Ce que j'apprécie dans ton histoire c'est qu'on retrouve les persos de la série.
Jane est égal à lui même, il a déjà son idée mais il fera "mariner" Fischer, tout il l'aurait fait avec Lisbon.
Il est clair que l'agent du FBI doit commencer à ressentir ce que vivait l'agent du CBI au quotidien...Et ce n'est que le début on ne doit pas en douter.
On va attendre tranquillement la suite
Jane est égal à lui même, il a déjà son idée mais il fera "mariner" Fischer, tout il l'aurait fait avec Lisbon.
Il est clair que l'agent du FBI doit commencer à ressentir ce que vivait l'agent du CBI au quotidien...Et ce n'est que le début on ne doit pas en douter.
On va attendre tranquillement la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Coucou !
Comme promis, le chapitre suivant pour ce soir (désolée pour l'heure tardive...)
Avant cela...
Here we go !
Chapitre 4 : Golden Gate Division
Lisbon se dirigeait d’un pas pressé vers le numéro 201 de la Williams Street. Elle était sortie déjeuner après la visite des deux agents. Elle avait besoin de s’éclaircir les idées, de prendre l’air. A présent, il était temps de rentrer au bureau. Elle s’était rapidement acclimatée à sa nouvelle ville et trouvait un certain charme aux rues pentues et aux maisons bigarrées qui composait à présent son quotidien. Elle avait été déçue de devoir quitter Sacramento mais son boulot était trop important pour elle. Cela faisait plus de 10 ans qu’elle poursuivait et faisait condamner des criminels. C’était sa vie. Elle n’avait pas de famille bien à elle, elle ne voyait ses frères que rarement et ses quelques amis avaient depuis longtemps cessé de lui proposer moult activités et sorties : elle n’était de toute façon jamais libre. Quand elle avait perdu son poste au CBI, elle avait cru que son univers allait s’écrouler. Contre toute attente, le gouverneur de Californie l’avait appelée quelques semaines plus tard et lui avait parlé du commissariat de San Francisco. Elle ne pouvait pas laisser passer l’offre qu’on lui faisait. Elle n’était certes plus en charge d’une équipe d’agents fédéraux, mais elle pourrait tout de même mettre à profits ses qualités dans un coin plus calme, avec moi de pression. De toute façon, elle ne pouvait pas se permettre de faire la fine bouche. Elle avait empaqueté ses affaires et avait déménagé ici. Cela faisait presque 2 ans maintenant.
Elle en était là de ses pensées lorsqu’elle sentit son portable vibrer. Elle glissa la main dans la poche de sa veste et décrocha :
-« Lisbon. »
-« Patron, le FBI est encore là. Il demande un bureau. Ils disent qu’ils vont devoir s’installer ici le temps de l’enquête… »
-« Et merde… Très bien Warren. Vous les installez dans la salle de conférence. Vous leur donnez ce qu’il demande. J’arrive. Je serai là dans 5 minutes. »
Lisbon raccrocha, glissa le téléphone dans sa poche et accéléra le pas. Elle n’avait vraiment pas besoin de ça maintenant. On ne pouvait pas dire que sa relation avec l’agent Abbott avait démarré sur de bonnes bases. Il l’avait interrogée pendant des heures, décortiquant tous ses rapports, lui demandant des justifications pour des décisions qu’elle avait prises plus de 5 ans auparavant. Elle gardait un souvenir sombre et flou de cette période de sa vie. Tout avait basculé en 24h : plus de CBI, plus de job, plus d’équipe, plus de Jane. Red John était mort, mais elle avait payé le prix fort.
Elle s’engouffra dans le bâtiment 201 et se dirigea vers les ascenseurs. Il allait bien falloir qu’elle compose avec Abbott. Elle n’avait pas le choix. Plus elle coopérerait, mieux cela se passerait. Lorsqu’elle faisait partie du CBI, elle avait facilement collaboré avec le FBI. Mais depuis le scandale de la découverte de la Blake Association, tout le monde se méfiait de tout le monde. Beaucoup d’officiers, de juges et même certains membres du gouvernement étaient tombés. Les autres marchaient sur des œufs ne voulant pas faire l’objet d’une enquête plus approfondie. L’équipe de l’agent Abbott estimait avoir éradiqué la menace et démantelé toute l’organisation, mais une certaine tension demeurait quand différents services devaient collaborer. On ne savait plus à qui se fier.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin. Lisbon laissa passer le flot de quidams avant d’entrer dans la cabine. Elle appuya sur le bouton 5. Elle voulait directement se rendre à la salle de conférence et vérifier que les agents avaient tout ce qu’ils souhaitaient. L’ascenseur marqua un arrêt au premier étage. Les portes s’écartèrent et Lisbon vit Warren entrer avec elle dans la cabine.
-« Patron… »
-« Warren. Nos invités sont-ils bien installés ? »
-« Je pense, oui. Benneth et McBright, du service informatique, sont en train d’initialiser le serveur sécurisé. Ils sont dans la salle pour le moment avec les agents Abbott et Cho. »
-« Bien. Merci. Veillez à ce que tout se passe bien. Nous savons qu’il n’est jamais agréable de voir le FBI débarquer mais ils ont besoin de notre entière collaboration. C’est compris Warren ? »
-« Pas de problème Patron. »
Warren se tut un instant. Son regard était fuyant et il ne cessait de regarder ses chaussures en se dodelinant. Lisbon avait repéré son manège. Elle soupira et se tourna vers le jeune officier.
-« Que se passe-t-il ? Allez-y, posez-là votre question ! »
-« Je… » commença le jeune homme « On m’a dit que… Et bien…. »
-« Mais allez-y bon sang ! » s’énerva quelque peu la supérieure.
-« C’est vrai qu’il va revenir ? » lâcha Warren tout de go arborant l’air d’un chiot qui attend que son maître lui donne son nouveau jouet.
La supérieure du jeune homme l’observa un instant.
-« De qui parlez-vous ? »
-« Voyons, Patron…De Jane bien sûr ! Tout le monde en parle dans le bâtiment ! »
Lisbon resta un moment éberluée, la bouche entre-ouverte et les yeux écarquillés. Elle ne savait si l’expression de son jeune collègue reflétait un réel intérêt ou une curiosité malsaine concernant l’homme recherché depuis deux ans par le FBI. Elle savait que ses nouveaux collègues parlaient souvent de Patrick Jane, mais jamais aucun d’eux n’avait fait allusion au mentaliste devant elle. Elle se redressa doucement, prit une profonde inspiration et énonça le plus calmement possible :
-« Warren… Je suis certaine que vous êtes une personne qui n’écoute pas les rumeurs et les on-dit. Pour être parfaitement honnête avec vous, je n’en ai aucune idée. C’est l’affaire du FBI. Ils occupent nos locaux. Je suis responsable de ces locaux. Voici, en résumé, la seule implication qui est la nôtre dans cette affaire. Pour ce qui est de …. Pour ce qui est de Patrick Jane, nous saurons bien assez tôt ce qu’il en est. En attendant, je vous prierais de bien vouloir vous contenter de faire votre boulot et de ne pas ajouter foi aux paroles que d’autres peuvent colporter ».
Sur ces derniers mots, le carillon de l’ascenseur retentit et les portes glissèrent. Lisbon avança d’un pas et sorti de la cabine. Le jeune agent n’avait toujours pas bougé.
-« Vous êtes bien plus impliquée que ça, il me semble… » lança Warren avant que les portes ne se referment sur lui et l’emmène plus haut dans le building.
Lisbon resta un instant interloquée. Elle savait que les secrets étaient difficiles à garder ici, mais celui de son implication dans l’enquête avait été rapidement éventé. Ou Warren parlait-il de son « implication » avec Jane ? Elle haussa les épaules et chassa bien vite cette pensée. Elle se dirigea d’un pas calme et assuré vers la salle de conférence. Il était temps de comprendre ce que diable il pouvait bien se passer.
Jane et Fisher étaient tout les deux assis à l’arrière d’un taxi. L’homme observait la ville défiler sous ses yeux. Le paysage différait énormément de ce qu’il avait pris l’habitude de voir au Mexique les derniers temps. Tout paraissait gris et sale. Le soleil lui manquait, la musique des rues lui manquait, les couleurs lui manquait.
-« Bien Monsieur Jane. Comme je vous l’ai dit à Cancun, le FBI veut à nouveau travailler avec vous. Nous savons que la dernière affaire sur laquelle nous avons collaboré ne s’est pas vraiment bien terminée… Enfin… Pour vos ex collègues au moins… Mais c’est du passé aujourd’hui. Le bureau vous offre l’immunité en échange d’une complète collaboration. Pas seulement sur cette affaire, bien entendu, il s’agira aussi de…»
Jane l’interrompit tout en continuant à fixer la fenêtre du véhicule :
-« Agent Fisher… Vous et moi savons que je ne tiens pas à collaborer. Vous et moi connaissons la raison de ma présence ici. Une fois que tout ceci sera terminé, je partirai. J’en ai fini de cette vie-là. J’ai besoin de passer à autre chose. Je suis passé à autre chose. »
-« Ca ne fonctionne pas comme ça Monsieur Jane. » s’énerva quelque peu l’agent, « Soit vous acceptez de collaborer, soit vous allez en prison. Vous avez tué un homme. Presque à mains nues. Vous avez fui. Vous imaginez que le FBI va vous laisser entrer sur le territoire, régler vos petites histoires de cœur et disparaître à nouveau ? »
Jane se tourna légèrement vers Kim et plongea son regard dans le sien. Il ne prononça pas un mot. Son regard était rieur et malicieux. Il respirait l’intelligence et un brin d’autre chose aussi, qu’elle n’arrivait pas à définir. La jeune femme fut troublée et n’ajouta pas un mot. Elle se détourna et fixa l’appui tête du siège passager devant elle en ruminant.
Vingt minutes plus tard, leur taxi s’arrêta devant le 201 de la Williams Street. Fisher fut la première à s’en extirper. Elle récupéra leurs bagages et se dirigea d’un pas pressé vers l’entrée du bâtiment. Elle se retourna avant de passer les portes pour vérifier que son compagnon de route suivait le mouvement. Jane était sorti du taxi, avait glissé les mains dans ses poches et avait le visage dirigé vers le ciel. Il observait l’immense building et ne bougeait pas d’un millimètre. Le taxi avait depuis longtemps quitté son emplacement et les piétons commençaient à le regarder d’un drôle d’air.
-« On y va ? » s’impatienta la jeune femme.
Jane observa un instant Fisher puis la suivit à l’intérieur du bâtiment. Ils pénétrèrent dans un grand hall. Un comptoir d’accueil leur faisait face tandis que le sigle de la police de San Francisco s’étendait sous leurs pieds : un immense tapis cylindrique de marbre bleu et or. Kim posa son sac au sol et sorti son badge. Elle le présenta à l’officier assis derrière le comptoir.
-« Bonjour. Je suis l’agent Fisher. L’agent Abbott nous attend. Pourriez-vous m’indiquer où il se trouve je vous prie ? »
L’officier avait les yeux écarquillés. Il regardait par-dessus l’épaule de Fisher et ne pouvait détacher son regard de l’ancien consultant du CBI. Ce dernier l’observait, amusé. Un grand sourire éclairait son visage. Il lui fit un geste de la main comme s’il saluait un enfant un peu trop curieux.
-« Je… Vous… Euh… »
-« Officier ? Un problème ? Dois-je à nouveau me présenter ou n’est-ce pas nécessaire ?? » Fisher commençait à perdre patience et, sans avoir à se retourner, elle savait que Jane faisait l’imbécile dans son dos.
-« Veuillez m’excuser Madame. C’est juste que… Je… euh… ». L’officier décrocha le téléphone et composa un numéro. Son regard n’avait toujours pas quitté un Jane hilare. « Agent Abbott ? L’agent Fisher est là pour vous. Et… Euh… Monsieur Jane aussi… Bien Monsieur ».
L’officier raccrocha. Il prit deux badges et les tendit aux visiteurs.
-« Vous en aurez besoin pour passer le service de sécurité. Prenez l’ascenseur, 5ème étage. La salle de conférence se trouve au bout du couloir. Ils vous attendent.»
Jane fit un dernier signe de la main à l’officier toujours éberlué et emboita le pas du jeune agent jusqu’à l’ascenseur. Son comportement venait à nouveau de se modifier : il semblait absent, jetant un coup d’œil distrait aux grandes plaques annonçant les différents services et bureaux du bâtiment. Après s’être engouffrés dans la cabine, ils restèrent silencieux. L’ascenseur marqua une pause au 3ème étage. Les portes glissèrent mais personne ne se trouvait de l’autre côté. L’agent Fisher se pencha pour regarder dans le hall quand elle sentit Jane la dépasser et se précipiter vers le couloir.
-« Jane ! Revenez ici ! » s’écria Kim en ramassant les bagages qu’elle avait posé au sol et en se lançant à sa poursuite.
Le temps qu’elle arrive au bout du couloir, il avait disparu. Elle se retrouvait au milieu d’une multitude de bureaux, dans un commissariat de San Francisco et elle avait perdu l’homme que le FBI recherchait. Elle soupira puis décida de procéder par ordre. Elle remonta le couloir, lentement, prenant le temps d’inspecter chaque porte, chaque bureau. Elle stoppa net devant une porte en bois. Une plaque de cuivre indiquait simplement « Teresa Lisbon – Commissaire de police ». Elle frappa délicatement et poussa la porte. Elle trouva Jane, assis derrière le bureau, les mains croisées derrière la tête. Il était seul dans la pièce.
-« Jane, je peux savoir ce que vous fabriquez ? » fulmina-t-elle, « vous pensez qu’on a le temps pour des petites escapades romantiques ? Je vous rappelle que l’agent Abbott nous attend au cinquième étage ! Vous aurez tout le temps de voir Teresa Lisbon plus tard ! »
-« Mmmm » fit simplement Jane.
-« Quoi Mmmm ? Encore Mmmmm ? Il vous arrive d’avoir de vraies conversations plutôt que des Mmmm ou des sourires entendus ? Rhaaaa ! Levez-vous de là et venez maintenant ! »
-« A vos ordres chef ! Oui, chef ! » plaisanta le mentaliste en quittant le fauteuil de son ancienne collègue.
-« Oh pitié, cessez d’être cynique en plus » assena Fisher en sortant de la pièce et en se dirigeant vers les ascenseurs. Jane la suivit docilement. Il n’était peut-être pas nécessaire d’en rajouter.
Ils arrivèrent enfin au 5ème étage. L’agent Fisher était professionnelle et efficace, mais Jane sentait une certaine tension monter chez la jeune femme au fur et à mesure de leur progression dans le bâtiment. En arrivant face à l’entrée de la salle, elle inspira à fond et tourna la poignée. L’agent Abbott était debout, les paumes appuyées sur la table, concentré sur le poster qui avait été décroché du mur de briques. En entendant la porte s’ouvrir, il releva la tête.
-« Agent Fisher ! Enfin ! Tout s’est passé comme prévu ? »
-« Oui Monsieur… Enfin, presque… » La jeune femme fit le tour de la pièce du regard «Messieurs, Agent Cho, Commissaire Lisbon. Bonjour. »
Comme promis, le chapitre suivant pour ce soir (désolée pour l'heure tardive...)
Avant cela...
- Spoiler:
@ilovementalist :
Tu me flattes ! J'ai tellement envie de rester proche de la série tout en apportant ma petite touche... Apparemment, pour le moment, ça fonctionne. Merci beaucoup à toi !
@Lavande :
Merci beaucoup ! La suite maintenant
@Tournesol :
Tout grand merci ! Je m'amuse beaucoup en écrivant, ça donne du boulot mais c'est super sympa. Surtout quand ça plait
@ lisbon.jane :
Merciiii ! Oui, les retrouvailles sont proches... Enfin, tout dépend de ce qu'on appelle "proche"
@Calypsoh :
Merci bien Madame !
Fisher est un personnage qui laisse encore plein de latitude puisqu'on ne sait rien d'elle dans la série (à part qu'elle aime se promener en bord de mer avec Jane... ). Du coup, c'est gai de pouvoir la façonner un peu comme l'envie m'en prend...
Aaaah ! Ça, ça fait plaisir ! C'est important pour moi. Pouvoir créer mais respecter ce qui est déjà mis en place. En tout cas dans cette fic...La manière donc le mentaliste traite le dossier est tellement crédible, en parfaite phase avec ce que ferait notre Jane habituel.
@0Camille :
Je ne m'inquiète pas ! Enfin, pas plus de d'habitude quand je livre ce que je peux créer. C'est juste sympa de pouvoir expliquer pourquoi on a fait tel ou tel choix. Merci de m'en avoir donné l'occasion
Les retrouvailles arrivent, elles arrivent... Mais quand ??
@Johel :
Here we go !
Chapitre 4 : Golden Gate Division
Lisbon se dirigeait d’un pas pressé vers le numéro 201 de la Williams Street. Elle était sortie déjeuner après la visite des deux agents. Elle avait besoin de s’éclaircir les idées, de prendre l’air. A présent, il était temps de rentrer au bureau. Elle s’était rapidement acclimatée à sa nouvelle ville et trouvait un certain charme aux rues pentues et aux maisons bigarrées qui composait à présent son quotidien. Elle avait été déçue de devoir quitter Sacramento mais son boulot était trop important pour elle. Cela faisait plus de 10 ans qu’elle poursuivait et faisait condamner des criminels. C’était sa vie. Elle n’avait pas de famille bien à elle, elle ne voyait ses frères que rarement et ses quelques amis avaient depuis longtemps cessé de lui proposer moult activités et sorties : elle n’était de toute façon jamais libre. Quand elle avait perdu son poste au CBI, elle avait cru que son univers allait s’écrouler. Contre toute attente, le gouverneur de Californie l’avait appelée quelques semaines plus tard et lui avait parlé du commissariat de San Francisco. Elle ne pouvait pas laisser passer l’offre qu’on lui faisait. Elle n’était certes plus en charge d’une équipe d’agents fédéraux, mais elle pourrait tout de même mettre à profits ses qualités dans un coin plus calme, avec moi de pression. De toute façon, elle ne pouvait pas se permettre de faire la fine bouche. Elle avait empaqueté ses affaires et avait déménagé ici. Cela faisait presque 2 ans maintenant.
Elle en était là de ses pensées lorsqu’elle sentit son portable vibrer. Elle glissa la main dans la poche de sa veste et décrocha :
-« Lisbon. »
-« Patron, le FBI est encore là. Il demande un bureau. Ils disent qu’ils vont devoir s’installer ici le temps de l’enquête… »
-« Et merde… Très bien Warren. Vous les installez dans la salle de conférence. Vous leur donnez ce qu’il demande. J’arrive. Je serai là dans 5 minutes. »
Lisbon raccrocha, glissa le téléphone dans sa poche et accéléra le pas. Elle n’avait vraiment pas besoin de ça maintenant. On ne pouvait pas dire que sa relation avec l’agent Abbott avait démarré sur de bonnes bases. Il l’avait interrogée pendant des heures, décortiquant tous ses rapports, lui demandant des justifications pour des décisions qu’elle avait prises plus de 5 ans auparavant. Elle gardait un souvenir sombre et flou de cette période de sa vie. Tout avait basculé en 24h : plus de CBI, plus de job, plus d’équipe, plus de Jane. Red John était mort, mais elle avait payé le prix fort.
Elle s’engouffra dans le bâtiment 201 et se dirigea vers les ascenseurs. Il allait bien falloir qu’elle compose avec Abbott. Elle n’avait pas le choix. Plus elle coopérerait, mieux cela se passerait. Lorsqu’elle faisait partie du CBI, elle avait facilement collaboré avec le FBI. Mais depuis le scandale de la découverte de la Blake Association, tout le monde se méfiait de tout le monde. Beaucoup d’officiers, de juges et même certains membres du gouvernement étaient tombés. Les autres marchaient sur des œufs ne voulant pas faire l’objet d’une enquête plus approfondie. L’équipe de l’agent Abbott estimait avoir éradiqué la menace et démantelé toute l’organisation, mais une certaine tension demeurait quand différents services devaient collaborer. On ne savait plus à qui se fier.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin. Lisbon laissa passer le flot de quidams avant d’entrer dans la cabine. Elle appuya sur le bouton 5. Elle voulait directement se rendre à la salle de conférence et vérifier que les agents avaient tout ce qu’ils souhaitaient. L’ascenseur marqua un arrêt au premier étage. Les portes s’écartèrent et Lisbon vit Warren entrer avec elle dans la cabine.
-« Patron… »
-« Warren. Nos invités sont-ils bien installés ? »
-« Je pense, oui. Benneth et McBright, du service informatique, sont en train d’initialiser le serveur sécurisé. Ils sont dans la salle pour le moment avec les agents Abbott et Cho. »
-« Bien. Merci. Veillez à ce que tout se passe bien. Nous savons qu’il n’est jamais agréable de voir le FBI débarquer mais ils ont besoin de notre entière collaboration. C’est compris Warren ? »
-« Pas de problème Patron. »
Warren se tut un instant. Son regard était fuyant et il ne cessait de regarder ses chaussures en se dodelinant. Lisbon avait repéré son manège. Elle soupira et se tourna vers le jeune officier.
-« Que se passe-t-il ? Allez-y, posez-là votre question ! »
-« Je… » commença le jeune homme « On m’a dit que… Et bien…. »
-« Mais allez-y bon sang ! » s’énerva quelque peu la supérieure.
-« C’est vrai qu’il va revenir ? » lâcha Warren tout de go arborant l’air d’un chiot qui attend que son maître lui donne son nouveau jouet.
La supérieure du jeune homme l’observa un instant.
-« De qui parlez-vous ? »
-« Voyons, Patron…De Jane bien sûr ! Tout le monde en parle dans le bâtiment ! »
Lisbon resta un moment éberluée, la bouche entre-ouverte et les yeux écarquillés. Elle ne savait si l’expression de son jeune collègue reflétait un réel intérêt ou une curiosité malsaine concernant l’homme recherché depuis deux ans par le FBI. Elle savait que ses nouveaux collègues parlaient souvent de Patrick Jane, mais jamais aucun d’eux n’avait fait allusion au mentaliste devant elle. Elle se redressa doucement, prit une profonde inspiration et énonça le plus calmement possible :
-« Warren… Je suis certaine que vous êtes une personne qui n’écoute pas les rumeurs et les on-dit. Pour être parfaitement honnête avec vous, je n’en ai aucune idée. C’est l’affaire du FBI. Ils occupent nos locaux. Je suis responsable de ces locaux. Voici, en résumé, la seule implication qui est la nôtre dans cette affaire. Pour ce qui est de …. Pour ce qui est de Patrick Jane, nous saurons bien assez tôt ce qu’il en est. En attendant, je vous prierais de bien vouloir vous contenter de faire votre boulot et de ne pas ajouter foi aux paroles que d’autres peuvent colporter ».
Sur ces derniers mots, le carillon de l’ascenseur retentit et les portes glissèrent. Lisbon avança d’un pas et sorti de la cabine. Le jeune agent n’avait toujours pas bougé.
-« Vous êtes bien plus impliquée que ça, il me semble… » lança Warren avant que les portes ne se referment sur lui et l’emmène plus haut dans le building.
Lisbon resta un instant interloquée. Elle savait que les secrets étaient difficiles à garder ici, mais celui de son implication dans l’enquête avait été rapidement éventé. Ou Warren parlait-il de son « implication » avec Jane ? Elle haussa les épaules et chassa bien vite cette pensée. Elle se dirigea d’un pas calme et assuré vers la salle de conférence. Il était temps de comprendre ce que diable il pouvait bien se passer.
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Jane et Fisher étaient tout les deux assis à l’arrière d’un taxi. L’homme observait la ville défiler sous ses yeux. Le paysage différait énormément de ce qu’il avait pris l’habitude de voir au Mexique les derniers temps. Tout paraissait gris et sale. Le soleil lui manquait, la musique des rues lui manquait, les couleurs lui manquait.
-« Bien Monsieur Jane. Comme je vous l’ai dit à Cancun, le FBI veut à nouveau travailler avec vous. Nous savons que la dernière affaire sur laquelle nous avons collaboré ne s’est pas vraiment bien terminée… Enfin… Pour vos ex collègues au moins… Mais c’est du passé aujourd’hui. Le bureau vous offre l’immunité en échange d’une complète collaboration. Pas seulement sur cette affaire, bien entendu, il s’agira aussi de…»
Jane l’interrompit tout en continuant à fixer la fenêtre du véhicule :
-« Agent Fisher… Vous et moi savons que je ne tiens pas à collaborer. Vous et moi connaissons la raison de ma présence ici. Une fois que tout ceci sera terminé, je partirai. J’en ai fini de cette vie-là. J’ai besoin de passer à autre chose. Je suis passé à autre chose. »
-« Ca ne fonctionne pas comme ça Monsieur Jane. » s’énerva quelque peu l’agent, « Soit vous acceptez de collaborer, soit vous allez en prison. Vous avez tué un homme. Presque à mains nues. Vous avez fui. Vous imaginez que le FBI va vous laisser entrer sur le territoire, régler vos petites histoires de cœur et disparaître à nouveau ? »
Jane se tourna légèrement vers Kim et plongea son regard dans le sien. Il ne prononça pas un mot. Son regard était rieur et malicieux. Il respirait l’intelligence et un brin d’autre chose aussi, qu’elle n’arrivait pas à définir. La jeune femme fut troublée et n’ajouta pas un mot. Elle se détourna et fixa l’appui tête du siège passager devant elle en ruminant.
Vingt minutes plus tard, leur taxi s’arrêta devant le 201 de la Williams Street. Fisher fut la première à s’en extirper. Elle récupéra leurs bagages et se dirigea d’un pas pressé vers l’entrée du bâtiment. Elle se retourna avant de passer les portes pour vérifier que son compagnon de route suivait le mouvement. Jane était sorti du taxi, avait glissé les mains dans ses poches et avait le visage dirigé vers le ciel. Il observait l’immense building et ne bougeait pas d’un millimètre. Le taxi avait depuis longtemps quitté son emplacement et les piétons commençaient à le regarder d’un drôle d’air.
-« On y va ? » s’impatienta la jeune femme.
Jane observa un instant Fisher puis la suivit à l’intérieur du bâtiment. Ils pénétrèrent dans un grand hall. Un comptoir d’accueil leur faisait face tandis que le sigle de la police de San Francisco s’étendait sous leurs pieds : un immense tapis cylindrique de marbre bleu et or. Kim posa son sac au sol et sorti son badge. Elle le présenta à l’officier assis derrière le comptoir.
-« Bonjour. Je suis l’agent Fisher. L’agent Abbott nous attend. Pourriez-vous m’indiquer où il se trouve je vous prie ? »
L’officier avait les yeux écarquillés. Il regardait par-dessus l’épaule de Fisher et ne pouvait détacher son regard de l’ancien consultant du CBI. Ce dernier l’observait, amusé. Un grand sourire éclairait son visage. Il lui fit un geste de la main comme s’il saluait un enfant un peu trop curieux.
-« Je… Vous… Euh… »
-« Officier ? Un problème ? Dois-je à nouveau me présenter ou n’est-ce pas nécessaire ?? » Fisher commençait à perdre patience et, sans avoir à se retourner, elle savait que Jane faisait l’imbécile dans son dos.
-« Veuillez m’excuser Madame. C’est juste que… Je… euh… ». L’officier décrocha le téléphone et composa un numéro. Son regard n’avait toujours pas quitté un Jane hilare. « Agent Abbott ? L’agent Fisher est là pour vous. Et… Euh… Monsieur Jane aussi… Bien Monsieur ».
L’officier raccrocha. Il prit deux badges et les tendit aux visiteurs.
-« Vous en aurez besoin pour passer le service de sécurité. Prenez l’ascenseur, 5ème étage. La salle de conférence se trouve au bout du couloir. Ils vous attendent.»
Jane fit un dernier signe de la main à l’officier toujours éberlué et emboita le pas du jeune agent jusqu’à l’ascenseur. Son comportement venait à nouveau de se modifier : il semblait absent, jetant un coup d’œil distrait aux grandes plaques annonçant les différents services et bureaux du bâtiment. Après s’être engouffrés dans la cabine, ils restèrent silencieux. L’ascenseur marqua une pause au 3ème étage. Les portes glissèrent mais personne ne se trouvait de l’autre côté. L’agent Fisher se pencha pour regarder dans le hall quand elle sentit Jane la dépasser et se précipiter vers le couloir.
-« Jane ! Revenez ici ! » s’écria Kim en ramassant les bagages qu’elle avait posé au sol et en se lançant à sa poursuite.
Le temps qu’elle arrive au bout du couloir, il avait disparu. Elle se retrouvait au milieu d’une multitude de bureaux, dans un commissariat de San Francisco et elle avait perdu l’homme que le FBI recherchait. Elle soupira puis décida de procéder par ordre. Elle remonta le couloir, lentement, prenant le temps d’inspecter chaque porte, chaque bureau. Elle stoppa net devant une porte en bois. Une plaque de cuivre indiquait simplement « Teresa Lisbon – Commissaire de police ». Elle frappa délicatement et poussa la porte. Elle trouva Jane, assis derrière le bureau, les mains croisées derrière la tête. Il était seul dans la pièce.
-« Jane, je peux savoir ce que vous fabriquez ? » fulmina-t-elle, « vous pensez qu’on a le temps pour des petites escapades romantiques ? Je vous rappelle que l’agent Abbott nous attend au cinquième étage ! Vous aurez tout le temps de voir Teresa Lisbon plus tard ! »
-« Mmmm » fit simplement Jane.
-« Quoi Mmmm ? Encore Mmmmm ? Il vous arrive d’avoir de vraies conversations plutôt que des Mmmm ou des sourires entendus ? Rhaaaa ! Levez-vous de là et venez maintenant ! »
-« A vos ordres chef ! Oui, chef ! » plaisanta le mentaliste en quittant le fauteuil de son ancienne collègue.
-« Oh pitié, cessez d’être cynique en plus » assena Fisher en sortant de la pièce et en se dirigeant vers les ascenseurs. Jane la suivit docilement. Il n’était peut-être pas nécessaire d’en rajouter.
Ils arrivèrent enfin au 5ème étage. L’agent Fisher était professionnelle et efficace, mais Jane sentait une certaine tension monter chez la jeune femme au fur et à mesure de leur progression dans le bâtiment. En arrivant face à l’entrée de la salle, elle inspira à fond et tourna la poignée. L’agent Abbott était debout, les paumes appuyées sur la table, concentré sur le poster qui avait été décroché du mur de briques. En entendant la porte s’ouvrir, il releva la tête.
-« Agent Fisher ! Enfin ! Tout s’est passé comme prévu ? »
-« Oui Monsieur… Enfin, presque… » La jeune femme fit le tour de la pièce du regard «Messieurs, Agent Cho, Commissaire Lisbon. Bonjour. »
A suivre... (vite, c'est promis. Un peu de sadisme c'est bien mais point trop n'en faut...)
Chapitre 5
Dernière édition par Béliette le Ven 29 Nov 2013 - 22:24, édité 1 fois
Béliette- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Tu coupe quand ils se retrouvent c'est de la torture !!! Super fic en tout cas et bas vivement la suite
TM- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Patrick and Térésa
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Avec une fin pareille, je ne peux dire que "vivement la suite"
Tournesol- Distributeur de café
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Puisque tu es sadique sur la fin nous serons sadique sur les commentaires
Vivement la suite!!! Je vois pourquoi tu m'as dit que les retrouvailles étaient proches enfin presque…
Vivement la suite!!! Je vois pourquoi tu m'as dit que les retrouvailles étaient proches enfin presque…
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
OMG ! Ta fiction est juste super ! J'espère vraiment que ça va ce passer comme ça ! Tu écris très bien ! J'ai dévoré les premiers chapitres, et j'attends la suite avec impatience ! Couper là, c'est de la torture ! Je veux voir les retrouvailles en Lizii et Jane <3
Dream0fJisb0n- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon .
Loisirs : Lire, regarder Mentalist, écrire sur le Jisbon .
Localisation : Sacramento à jouer les Cupidons dans les locaux du CBI .
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Je suis de l'avis général, ta fiction est absolument géniale.
Très bien écrite, je suis totalement sous le charme de l'intrigue des personnages et j'attends la suite.. En fait non j'exige la suite !! :-))
Au plaisir de te lire et relire
Très bien écrite, je suis totalement sous le charme de l'intrigue des personnages et j'attends la suite.. En fait non j'exige la suite !! :-))
Au plaisir de te lire et relire
Sssssy- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon puis Jane puis Cho puis Abbott puis...
Loisirs : Lire voyager et les séries !!!
Localisation : Y a la vraie et celle que j'aimerai ;-)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
J'adore ta fic elle est trop géniale vivement la suite
MathouMentalist- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Teresa Lisbon et Patrick Jane ♥
Loisirs : Danser,Chanter,regarder Mentalist ...
Localisation : Chez moi :)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Aaaah comment tu peux couper à ce moment-là ? Juste avant les retrouvailles, ça se fait pas ^^.
Je suis contente de t'avoir donner cette occasion alors .
Bon, tu es pardonnée, tu nous as offert un excellent chapitre ! Il est à l'image des autres, toujours aussi prenant, bien écrit, les personnages sont fidèles à ceux de la série...
J'ai adoré Jane, il fait l'imbécile derrière le dos de Kim, il ne peut pas résister devant le regard ébahi de l'agent . Et j'ai bien aimé qu'il aille dans le bureau de Lisbon . Par contre, il est bien silencieux...
Merci pour cette superbe fic, et tu t'en doutes, j'attends la suite .
Je suis contente de t'avoir donner cette occasion alors .
Bon, tu es pardonnée, tu nous as offert un excellent chapitre ! Il est à l'image des autres, toujours aussi prenant, bien écrit, les personnages sont fidèles à ceux de la série...
J'ai adoré Jane, il fait l'imbécile derrière le dos de Kim, il ne peut pas résister devant le regard ébahi de l'agent . Et j'ai bien aimé qu'il aille dans le bureau de Lisbon . Par contre, il est bien silencieux...
Merci pour cette superbe fic, et tu t'en doutes, j'attends la suite .
0Camille- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon, Jane
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
HOU.....c'est du bon chapitre encore cette fois!!!!
Tout le début où tu nous plonges dans le quotidien de Lisbon est finement mené, nous la voyons gérer sa vie comme elle gère ses dossiers: avec minutie, même si c'est fastidieux (le boulot hein, pas ton écriture )!
"-« C’est vrai qu’il va revenir ? » lâcha Warren tout de go arborant l’air d’un chiot qui attend que son maître lui donne son nouveau jouet.
La supérieure du jeune homme l’observa un instant.
-« De qui parlez-vous ? »
-« Voyons, Patron…De Jane bien sûr ! Tout le monde en parle dans le bâtiment ! »
--> Ben oui, c'est sûr!! En même temps le duo Jane/Lisbon a toujours été suffisamment atypique pour faire délier les langues...J'adore la manière dont elle remet le petit curieux en place, tjs très pro notre Lisbon!
Mais alors, le pompon du pompon est l'arrivée de Jane au FBI:::
Quand le mentaliste fait "coucou" de la main avec humour à l'homme qui le dévisage, je vois tellement Jane agir ainsi..
"Coucou..oui, oui c'est bien moi, le double meurtrier que vous recherchez depuis 2 ans. Vous avez du thé????"
Et tout cela sous l'oeil déjà excédé de Fisher qui commence à comprendre que la charge de Jane revient à du baby-sitting plus que sportif!
J'ai trouvé la scène où Jane se trouve dans le bureau de Lisbon, assis à son fauteuil super touchante: pas larmoyante, pas sentimentale..juste ce qu'il faut de sincérité!
Comme si en s'assayant à la place de la brunette, il pouvait mesurer l'état dans lequel il va la retouver sous peu, 2 ans après leur séparation cahotique. Bref, du grand art!
Comme bcp ici, je suis un peu frustrée que tu coupes ici..en même temps c'est le jeu ma pauvre Lucette!!! (ce genre de cliffhanger est tellement tentant quand on est auteur... )
donc forcément, je guette la suite avec avidité car ton histoire ainsi que ton style fluide si agréable me tiennent tjs autant en haleine!!bravo chère beliette vraiment!
PS/ non mais je te jure, je ne me remets tjs pas du petit signe "coucou" ironique de Jane face au gars....j'imagine tellement Simon jouer cette scène:haha:
Tout le début où tu nous plonges dans le quotidien de Lisbon est finement mené, nous la voyons gérer sa vie comme elle gère ses dossiers: avec minutie, même si c'est fastidieux (le boulot hein, pas ton écriture )!
"-« C’est vrai qu’il va revenir ? » lâcha Warren tout de go arborant l’air d’un chiot qui attend que son maître lui donne son nouveau jouet.
La supérieure du jeune homme l’observa un instant.
-« De qui parlez-vous ? »
-« Voyons, Patron…De Jane bien sûr ! Tout le monde en parle dans le bâtiment ! »
--> Ben oui, c'est sûr!! En même temps le duo Jane/Lisbon a toujours été suffisamment atypique pour faire délier les langues...J'adore la manière dont elle remet le petit curieux en place, tjs très pro notre Lisbon!
Mais alors, le pompon du pompon est l'arrivée de Jane au FBI:::
Quand le mentaliste fait "coucou" de la main avec humour à l'homme qui le dévisage, je vois tellement Jane agir ainsi..
"Coucou..oui, oui c'est bien moi, le double meurtrier que vous recherchez depuis 2 ans. Vous avez du thé????"
Et tout cela sous l'oeil déjà excédé de Fisher qui commence à comprendre que la charge de Jane revient à du baby-sitting plus que sportif!
J'ai trouvé la scène où Jane se trouve dans le bureau de Lisbon, assis à son fauteuil super touchante: pas larmoyante, pas sentimentale..juste ce qu'il faut de sincérité!
Comme si en s'assayant à la place de la brunette, il pouvait mesurer l'état dans lequel il va la retouver sous peu, 2 ans après leur séparation cahotique. Bref, du grand art!
Comme bcp ici, je suis un peu frustrée que tu coupes ici..en même temps c'est le jeu ma pauvre Lucette!!! (ce genre de cliffhanger est tellement tentant quand on est auteur... )
donc forcément, je guette la suite avec avidité car ton histoire ainsi que ton style fluide si agréable me tiennent tjs autant en haleine!!bravo chère beliette vraiment!
PS/ non mais je te jure, je ne me remets tjs pas du petit signe "coucou" ironique de Jane face au gars....j'imagine tellement Simon jouer cette scène:haha:
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
C'est toujours très bien écrit, tout est subtilement décrit, sans fausse note. Et tu t'arrête pile poil la ou il ne faut pas Je rigole bien sur, tu t'arrêtes la ou il faut et nous donne vraiment très envie de lire la suite.
Un plaisir de te lire.
Un plaisir de te lire.
ilovementalist- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Ma fille <3 La photo <3
Localisation : Caen
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
J'espère vraiment que le 6x09 nous offrira un scénario digne de ta fic.
On découvre une Lisbon dans son nouveau rôle. Quand à sa façon de réagir face aux questions sur le retour de Jane...Du Lisbon tout craché.
La pauvre Fischer qui découvre les "joies" de chaperonner quelqu'un comme l'ancien consultant. Elle commence à comprendre ce qui l'attend.
Et Jane qui se réinstalle dans le bureau de Lisbon...
Il ne reste plus qu'à attendre le chapitre suivant
On découvre une Lisbon dans son nouveau rôle. Quand à sa façon de réagir face aux questions sur le retour de Jane...Du Lisbon tout craché.
La pauvre Fischer qui découvre les "joies" de chaperonner quelqu'un comme l'ancien consultant. Elle commence à comprendre ce qui l'attend.
Et Jane qui se réinstalle dans le bureau de Lisbon...
Il ne reste plus qu'à attendre le chapitre suivant
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Bonsoir !
Alors, je ne comprends pas... Moi ?? Sadique ?? Cruelle ?? De la torture ??
Oui ! D'accord, j'avoue tout votre honneur !! Mais je n'ai pas pu résister... C'est pour toutes les fois où je suis restée bouche-bée devant un générique de fin ou en rage face à une énième page de pub...
Je savais que vous m'en voudriez, je le savais... Mais, allez, c'est gai aussi cette envie de savoir, non ?
Pour toutes celles qui ne seraient pas d'accord, je vous présente mes excuses les plus sincères... Je ne le ferai plus. Enfin... Euh...
Mais remarquez, je n'ai pas menti, je poste moins de 24h plus tard ! C'est autre chose qu'une semaine, hein !
Comme d'ordinaire...
And nooooow...
Chapitre 5 : Golden Gate Building – 5th floor
Benneth et Mc Bright avait enfin terminé d’installer le serveur sécurisé nécessaire au travail du FBI. Ils étaient en train de remballer le matériel tandis qu’Abbott déroulait précautionneusement l’immense photographie de Lisbon trouvée dans le bâtiment situé à côté de la ruelle. Cho tenait le rapport des experts à la main, attendant le feu vert de son supérieur pour en faire le compte rendu. Lisbon se tenait en retrait, les pouces glissés dans les passants de son pantalon. Elle n’était pas certaine de vraiment apprécier le fait d’être épiée de la sorte par l’agent… Même si ce n’était que « virtuellement ».
L’agent Abbott était debout, les paumes appuyées sur la table, concentré sur le poster. En entendant la porte s’ouvrir, il releva la tête.
-« Agent Fisher ! Enfin ! Tout s’est passé comme prévu ? »
-« Oui Monsieur… Enfin, presque… » La jeune femme fit le tour de la pièce du regard «Messieurs, Agent Cho, Commissaire Lisbon. Bonjour. »
Cho fit un signe de la tête à la jeune femme tandis que Teresa lui rendit son sourire. Fisher entra dans la pièce et s’approcha de la table. Tout en dirigeant son regard vers l’image étalée devant elle et en faisant un signe de la main à la personne qui la suivait, elle émit un simple :
-« Je suppose qu’il est inutile de faire les présentations... »
Jane franchit le seuil de la pièce, un large sourire aux les lèvres, écarta les bras et inclina légèrement la tête :
-« Alors ? Je vous ai manqué ? » dit-il avec toute l’emphase dont il était capable.
Cho ne pu s’empêcher de sourire franchement et s’avança vers son ami pour le saluer. Une poignée de main, une tape sur l’épaule et un « content de te revoir, vieux » plus tard, Cho avait repris sa place au côté d’Abbott qui observait la scène sans broncher.
Lisbon n’avait pas bougé d’un pouce. Son cœur avait manqué un battement quand elle avait vu son ancien consultant entrer dans la pièce. Il avait maigri, un peu. Ses cheveux étaient plus blonds, sa barbe plus longue. Il avait l’air un peu fatigué aussi. Mais elle ne pouvait détacher son regard de l’éclat des prunelles de Jane. Elle y voyait flamboyer quelques étincelles, rieuses et sincères.
Après avoir salué succinctement Abbott et les informaticiens toujours présents, Jane s’avança vers Teresa.
-« Alors Lisbon, on se lance dans le mannequinat ? Ce n’est pas ton meilleur profil si tu veux mon avis… »
Avant qu’elle n’ait pu faire un geste, Jane était face à elle et l’enlaçait.
-« Tu m’as manqué » lui souffla-t-il à l’oreille en la pressant un peu plus fort contre son corps. Lisbon eu à peine le temps de se rendre compte de ce qui arrivait que c’était déjà fini. Elle n’avait toujours pas prononcé un mot. Elle ressenti un grand froid quand Jane s’écarta d’elle pour aller se poster aux côtés de Cho et d’Abbott.
-« Maintenant que nous sommes tous là…Cho, c’est à vous » commença Abbott. Cho ouvrit le dossier et en parcourut rapidement les pages.
-« En ce qui concerne la peinture sur le sol, il n’y a rien de probant. Peinture jaune en aérosol. Manufacture classique, s’achète dans n’importe quelle droguerie. Les graphologues n’ont pas terminé leur expertise concernant le mot à proprement parlé. »
-« Et pour ça » continua Abbott en désignant le portrait de Lisbon.
« Le papier et l’encre utilisés sont assez standards, mais nous avons pu remonter jusqu’à l’entreprise qui s’est chargée de l’impression : le nom de la boutique est inscrit en filagramme au dos de la photo : Oscar Printing Company, sur Columbia Square. La commande a été passée par formulaire papier il y a deux semaines. »
-« On a un nom ? » voulut savoir le supérieur
-« John Smith… Original, n’est-ce pas ? L’homme est venu chercher sa commande au magasin. Pas de camera de sécurité. La description faite par l’employée est assez banale : environ 1m80, blanc, une trentaine d’années, casquette de base-ball, sweat à capuche, jean et basket. Pas de signe distinctif. »
-« On a une adresse ou un numéro grâce au formulaire ? » continua l’agent du FBI.
-« Là encore, on a fait chou blanc. Le numéro est celui d’un livreur de pizza et l’adresse est celle d’une maison qui a été détruite il y a environ un mois. »
-« Il a bien prévu son coup… Que sait-on des inscriptions ? La croix et le timing ? »
-« Faites après l’impression, au gros feutre. Encre standard d’un marqueur qu’on peut se procurer dans n’importe quel supermarché. »
-« En définitive, on n’a rien » lança Fisher avec une pointe de dépit.
-« Je ne dirais pas ça… » lança Jane, un doigt tapotant sa lèvre inférieure.
Abbott qui était toujours appuyé sur la table se redressa, bomba le torse en croisant les bras. Il toisa un instant le mentaliste :
-« Nous sommes tout ouïe Monsieur Jane. Qu’avez-vous remarqué que nos experts ont pu laisser passer ? »
Jane fit un pas vers la table et se positionna juste au-dessus de l’image, faisant faire un pas de côté à l’agent du FBI. Lisbon s’était imperceptiblement approchée pendant le compte rendu de Cho. Elle se trouvait maintenant juste à côté d’Abbott et pouvait parfaitement voir son ancien consultant se pencher sur sa photo et en décrypter les moindres détails. Tout ceci la rendait mal à l’aise. Elle n’avait jamais aimé être le centre de l’attention.
-« Cho, peux-tu t’approcher et me dire ce que tu vois s’il te plait ? » commença son ami.
Cho s’inclina, observa quelques instants et finit par se redresser.
-« C’est un gros plan de Lisbon » dit-il simplement.
-« Jane, à quoi jouez-vous ? » voulut interrompre Abbott.
-« Si vous permettez… Que vois-tu d’autre Cho ? »
Cho reporta son regard vers la photo :
-« Il s’agit d’une photo récente. Moins de 3 semaines je dirais »
-« Excellent ! Tu ne cesseras jamais de m’étonner ! » S’exclama Jane.
-« Comment… » commença Kim.
-« Il suffit d’ouvrir les yeux ! Lisbon, approche s’il te plait »
Teresa fit quelques pas pour s’approcher de Jane. Ce dernier la fit pivoter sur elle-même en la prenant délicatement par les épaules pour qu’elle se retrouve juste en face de lui.
-« Lisbon est partie en vacances, il y a un mois. Au soleil. Comment je sais qu’elle s’est offert une petite escapade ? C’est facile. Teresa est une grande sentimentale : elle ne peut pas partir en vacances sans avoir une pensée pour ses collègues. »
Jane sorti une carte postale de sa poche.
-« Je l’ai empruntée sur le tableau d’affichage du 3ème étage, ça ne te dérange pas ? » questionna Jane. Teresa secoua la tête en signe de négation.
-« Une chose à savoir sur notre chère Teresa est qu’elle ne quitte jamais ceci » dit Jane en faisant délicatement glisser le collier de Lisbon autour de son cou.
Ses doigts effleurèrent la peau de la jeune femme qui frissonna. Un demi-sourire se forma sur les lèvres du mentaliste.
- « Si vous observez bien la photo, vous remarquerez la légère trace blanche que la chaîne a laissé sur la peau, juste-là… Et celle que la croix à laissé ici… » Jane accompagna son explication en pointant les marques du doigt sur la photographie.
-« Comment pouvez-vous savoir que cette photo ne date pas des vacances précédentes de Lisbon ? Une photo de l’année dernière par exemple ? » demanda Abbott septique.
-« C’est simple, ses vacances précédentes doivent dater de… 5 ans. Au bas mot. Lisbon est arrivée ici il y a un peu moins de 2 ans. Elle ne se serait jamais permis de partir la première année et à en croire le teint encore halé de sa peau et cette carte » dit-il en mettant en évidence le morceau de carton qu’il tenait à la main « cette photo a du être prise à son retour. »
-« Comment pouvez-vous savoir qu’elle n’a pas été prise lors de ces fameuses vacances ? On ne sait rien de l’endroit où se trouvait Lisbon quand elle a été photographiée… » continua Fisher.
Jane la regarda en souriant.
-« Parce que cette photo a été prise ici, dans son bureau ! »
Plus personne n’osait poser de question. Cho avait un petit sourire aux lèvres, heureux de retrouver son ami qui n’avait pratiquement pas changé. Tous attendait, patiemment, que Jane termine son explication.
-« Le fait qu’elle ne porte pas de veste et que la lumière soit légèrement tamisée et indirecte nous laisse penser qu’elle est à l’intérieur. Elle ne porte pas de vêtement particulier, pas de coiffure sophistiquée ou de maquillage élaboré : c’est une journée normale. Au premier coup d’œil, on a l’impression qu’elle est juste devant un mur blanc. Mais, vous voyez, là, sur la droite, juste derrière ses cheveux ? On aperçoit le bord d’un cadre en argent. C’est la cadre qui est accroché derrière son bureau. Il contient une photo de notre ancienne équipe. L’ombre, là à gauche : c’est celle de la plante que Van Pelt et Rigsby lui ont envoyé quand elle a décroché ce job et qu’elle a posé près de la fenêtre. Au moment où cette photo a été prise, Lisbon était appuyée sur son bureau, à moitié assise. Elle sourit mais elle écoute aussi quelqu’un : on peut le voir au léger froncement de sourcil et à la minuscule ride d’expression qu’elle a juste ici. C’est l’expression caractéristique de Lisbon quand elle écoute quelqu’un avec grande attention. Et son interlocuteur est aussi le photographe. Amateur, le photographe. Il ne t’a vraiment pas rendu justice Lisbon » finit le mentaliste en se tournant vers la jeune femme.
Abbott semblait réfléchir à la théorie du mentaliste. Il interpella Jane.
-« Comment savez-vous que c’est son interlocuteur qui a pris la photo ? Et surtout, comment diable a-t-il fait ? » voulut-il savoir.
-« C’est assez simple en fait. » commença-t-il en se tournant à nouveau vers Lisbon « Tu permets ? »
Il saisit les mains de la jeune femme et la dirigea vers la table. Il la fit asseoir au bord, telle qu’il l’imaginait, dans son bureau, ce jour-là. Il fit quelques pas en arrière et se positionna face à elle.
-« Aurais-tu la gentillesse de me regarder dans les yeux et de faire comme si je venais de dire quelque chose de très spirituel s’il te plait ? » demande-t-il en souriant.
Lisbon s’exécuta sans broncher et une étincelle alluma ses prunelles alors qu’elle plongeait dans le regard de son ami. Elle entendit un « clic » avant de se rendre compte que Jane venait de la prendre en photo. Il avait placé le portable qu’il avait en main à hauteur de sa poitrine et avait appuyé sur le déclencheur.
-« Et ! » s’exclama Fisher « c’est mon téléphone ! »
Jane ouvrit l’image et tendit le portable vers Abbott : « Voyez ! Même angle de prise de vue. Fisher, il faudra m’envoyer cette photo. Elle est bien mieux réussi que celle-là » termina-t-il en inclinant la tête vers le poster et en rendant le téléphone à sa propriétaire.
-« Je ne peux pas croire que vous m’ayez fait les poches… » émit Fisher d’une petite voix.
-« C’est une sale habitude chez lui » commenta Cho, amusé.
-« Pour les questions techniques, je suppose qu’on peut imaginer qu’il avait placé le portable dans une poche de chemise ou dans un quelconque objet qui n’aurait pas éveillé les soupçons de Lisbon. En général, la plupart des gens écoutent quand on leur parle. Il n’observe pas. Un geste rapide a pu déclencher l’appareil et l’affaire est dans le sac. » termina Jane.
-« Je vois. Notre homme doit faire à peu près votre taille alors. Tout dépend de la distance à laquelle il était placé. Il se peut même que l’homme de l’imprimerie soit l’interlocuteur de Lisbon » reformula Abbott. « Très efficace Monsieur Jane, merci ».
Jane fit enfin un pas de côté pour laisser tout le monde vérifier les informations qu’il venait de délivrer.
-« Il a raison. C’est mon bureau. » confirma une Teresa impressionnée mais peu surprise « Mais… Une minute… Comment sais-tu que c’est mon bureau ? Tu viens d’arriver ?? »
-« Aïe… » gémit Kim.
-« Que se passe-t-il agent Fisher ? » souffla Abbott « vous voulez partager quelque chose avec nous ? »
-« Je… »
-« J’ai faussé compagnie à votre agent avant d’arriver ici » annonça un Jane très fier de lui, « il fallait que je vérifie deux ou trois choses. Je me suis donc rendu dans ton bureau ! » termina-t-il triomphalement en se tournant vers son amie. Elle ne put s’empêcher de sourire même si elle avait un pincement au cœur en observant la pauvre Kim, rouge de honte, face à un Abbott pas très content.
-« Bien. Nous règlerons ceci plus tard Fisher. En conclusion, tout ce que nous avons, c’est une photo prise ici, dans ce bâtiment, il y a environ 3 semaines, par une personne qui mesure environ 1m80 et qui est peut-être le même homme que celui de l’imprimerie… Et bien Commissaire, il ne vous reste plus qu’à faire la liste de toutes les personnes avec lesquels vous avez parlé aux alentours de cette date ! »
-« Chouette, on va pouvoir explorer ton palais de la mémoire ! » se réjouit Jane en tapant dans les mains.
-« Mouais. Un jeu d’enfant… » conclut Lisbon, maussade.
A suivre...
Chapitre 6
Alors, je ne comprends pas... Moi ?? Sadique ?? Cruelle ?? De la torture ??
Oui ! D'accord, j'avoue tout votre honneur !! Mais je n'ai pas pu résister... C'est pour toutes les fois où je suis restée bouche-bée devant un générique de fin ou en rage face à une énième page de pub...
Je savais que vous m'en voudriez, je le savais... Mais, allez, c'est gai aussi cette envie de savoir, non ?
Pour toutes celles qui ne seraient pas d'accord, je vous présente mes excuses les plus sincères... Je ne le ferai plus. Enfin... Euh...
Mais remarquez, je n'ai pas menti, je poste moins de 24h plus tard ! C'est autre chose qu'une semaine, hein !
Comme d'ordinaire...
- Spoiler:
Immense merci à TM, Tournesol, lisbon.jane, DreamOfJisbon, Sssssy, MathouMentalist, flox2408, 0Camille, Calypsoh, ilovementalist et Johel.
Vous êtes exceptionnelles ! Merci pour le temps, pour les commentaires, pour l'attention que vous apportez à ma petite histoire. Ça me nourrit, vraiment.
En vrac :
- Jane est silencieux, mais ça ne va pas durer...
- Il fait l’imbécile, mais comment pourrait-il en être autrement, ça reste JANE !
- La scène de l'entrée dans le hall et de l'officier était tellement claire dans ma tête que j'espérais bien que mes mots vous permettraient de la "voir" aussi. Mon moment préféré dans ce chapitre
- Sacré Warren...
- Fisher n'en a pas fini, la pauvre...
- Encore pardon pour la coupure ! même si je ne regrette pas, en fait...
And nooooow...
Chapitre 5 : Golden Gate Building – 5th floor
Benneth et Mc Bright avait enfin terminé d’installer le serveur sécurisé nécessaire au travail du FBI. Ils étaient en train de remballer le matériel tandis qu’Abbott déroulait précautionneusement l’immense photographie de Lisbon trouvée dans le bâtiment situé à côté de la ruelle. Cho tenait le rapport des experts à la main, attendant le feu vert de son supérieur pour en faire le compte rendu. Lisbon se tenait en retrait, les pouces glissés dans les passants de son pantalon. Elle n’était pas certaine de vraiment apprécier le fait d’être épiée de la sorte par l’agent… Même si ce n’était que « virtuellement ».
L’agent Abbott était debout, les paumes appuyées sur la table, concentré sur le poster. En entendant la porte s’ouvrir, il releva la tête.
-« Agent Fisher ! Enfin ! Tout s’est passé comme prévu ? »
-« Oui Monsieur… Enfin, presque… » La jeune femme fit le tour de la pièce du regard «Messieurs, Agent Cho, Commissaire Lisbon. Bonjour. »
Cho fit un signe de la tête à la jeune femme tandis que Teresa lui rendit son sourire. Fisher entra dans la pièce et s’approcha de la table. Tout en dirigeant son regard vers l’image étalée devant elle et en faisant un signe de la main à la personne qui la suivait, elle émit un simple :
-« Je suppose qu’il est inutile de faire les présentations... »
Jane franchit le seuil de la pièce, un large sourire aux les lèvres, écarta les bras et inclina légèrement la tête :
-« Alors ? Je vous ai manqué ? » dit-il avec toute l’emphase dont il était capable.
Cho ne pu s’empêcher de sourire franchement et s’avança vers son ami pour le saluer. Une poignée de main, une tape sur l’épaule et un « content de te revoir, vieux » plus tard, Cho avait repris sa place au côté d’Abbott qui observait la scène sans broncher.
Lisbon n’avait pas bougé d’un pouce. Son cœur avait manqué un battement quand elle avait vu son ancien consultant entrer dans la pièce. Il avait maigri, un peu. Ses cheveux étaient plus blonds, sa barbe plus longue. Il avait l’air un peu fatigué aussi. Mais elle ne pouvait détacher son regard de l’éclat des prunelles de Jane. Elle y voyait flamboyer quelques étincelles, rieuses et sincères.
Après avoir salué succinctement Abbott et les informaticiens toujours présents, Jane s’avança vers Teresa.
-« Alors Lisbon, on se lance dans le mannequinat ? Ce n’est pas ton meilleur profil si tu veux mon avis… »
Avant qu’elle n’ait pu faire un geste, Jane était face à elle et l’enlaçait.
-« Tu m’as manqué » lui souffla-t-il à l’oreille en la pressant un peu plus fort contre son corps. Lisbon eu à peine le temps de se rendre compte de ce qui arrivait que c’était déjà fini. Elle n’avait toujours pas prononcé un mot. Elle ressenti un grand froid quand Jane s’écarta d’elle pour aller se poster aux côtés de Cho et d’Abbott.
-« Maintenant que nous sommes tous là…Cho, c’est à vous » commença Abbott. Cho ouvrit le dossier et en parcourut rapidement les pages.
-« En ce qui concerne la peinture sur le sol, il n’y a rien de probant. Peinture jaune en aérosol. Manufacture classique, s’achète dans n’importe quelle droguerie. Les graphologues n’ont pas terminé leur expertise concernant le mot à proprement parlé. »
-« Et pour ça » continua Abbott en désignant le portrait de Lisbon.
« Le papier et l’encre utilisés sont assez standards, mais nous avons pu remonter jusqu’à l’entreprise qui s’est chargée de l’impression : le nom de la boutique est inscrit en filagramme au dos de la photo : Oscar Printing Company, sur Columbia Square. La commande a été passée par formulaire papier il y a deux semaines. »
-« On a un nom ? » voulut savoir le supérieur
-« John Smith… Original, n’est-ce pas ? L’homme est venu chercher sa commande au magasin. Pas de camera de sécurité. La description faite par l’employée est assez banale : environ 1m80, blanc, une trentaine d’années, casquette de base-ball, sweat à capuche, jean et basket. Pas de signe distinctif. »
-« On a une adresse ou un numéro grâce au formulaire ? » continua l’agent du FBI.
-« Là encore, on a fait chou blanc. Le numéro est celui d’un livreur de pizza et l’adresse est celle d’une maison qui a été détruite il y a environ un mois. »
-« Il a bien prévu son coup… Que sait-on des inscriptions ? La croix et le timing ? »
-« Faites après l’impression, au gros feutre. Encre standard d’un marqueur qu’on peut se procurer dans n’importe quel supermarché. »
-« En définitive, on n’a rien » lança Fisher avec une pointe de dépit.
-« Je ne dirais pas ça… » lança Jane, un doigt tapotant sa lèvre inférieure.
Abbott qui était toujours appuyé sur la table se redressa, bomba le torse en croisant les bras. Il toisa un instant le mentaliste :
-« Nous sommes tout ouïe Monsieur Jane. Qu’avez-vous remarqué que nos experts ont pu laisser passer ? »
Jane fit un pas vers la table et se positionna juste au-dessus de l’image, faisant faire un pas de côté à l’agent du FBI. Lisbon s’était imperceptiblement approchée pendant le compte rendu de Cho. Elle se trouvait maintenant juste à côté d’Abbott et pouvait parfaitement voir son ancien consultant se pencher sur sa photo et en décrypter les moindres détails. Tout ceci la rendait mal à l’aise. Elle n’avait jamais aimé être le centre de l’attention.
-« Cho, peux-tu t’approcher et me dire ce que tu vois s’il te plait ? » commença son ami.
Cho s’inclina, observa quelques instants et finit par se redresser.
-« C’est un gros plan de Lisbon » dit-il simplement.
-« Jane, à quoi jouez-vous ? » voulut interrompre Abbott.
-« Si vous permettez… Que vois-tu d’autre Cho ? »
Cho reporta son regard vers la photo :
-« Il s’agit d’une photo récente. Moins de 3 semaines je dirais »
-« Excellent ! Tu ne cesseras jamais de m’étonner ! » S’exclama Jane.
-« Comment… » commença Kim.
-« Il suffit d’ouvrir les yeux ! Lisbon, approche s’il te plait »
Teresa fit quelques pas pour s’approcher de Jane. Ce dernier la fit pivoter sur elle-même en la prenant délicatement par les épaules pour qu’elle se retrouve juste en face de lui.
-« Lisbon est partie en vacances, il y a un mois. Au soleil. Comment je sais qu’elle s’est offert une petite escapade ? C’est facile. Teresa est une grande sentimentale : elle ne peut pas partir en vacances sans avoir une pensée pour ses collègues. »
Jane sorti une carte postale de sa poche.
-« Je l’ai empruntée sur le tableau d’affichage du 3ème étage, ça ne te dérange pas ? » questionna Jane. Teresa secoua la tête en signe de négation.
-« Une chose à savoir sur notre chère Teresa est qu’elle ne quitte jamais ceci » dit Jane en faisant délicatement glisser le collier de Lisbon autour de son cou.
Ses doigts effleurèrent la peau de la jeune femme qui frissonna. Un demi-sourire se forma sur les lèvres du mentaliste.
- « Si vous observez bien la photo, vous remarquerez la légère trace blanche que la chaîne a laissé sur la peau, juste-là… Et celle que la croix à laissé ici… » Jane accompagna son explication en pointant les marques du doigt sur la photographie.
-« Comment pouvez-vous savoir que cette photo ne date pas des vacances précédentes de Lisbon ? Une photo de l’année dernière par exemple ? » demanda Abbott septique.
-« C’est simple, ses vacances précédentes doivent dater de… 5 ans. Au bas mot. Lisbon est arrivée ici il y a un peu moins de 2 ans. Elle ne se serait jamais permis de partir la première année et à en croire le teint encore halé de sa peau et cette carte » dit-il en mettant en évidence le morceau de carton qu’il tenait à la main « cette photo a du être prise à son retour. »
-« Comment pouvez-vous savoir qu’elle n’a pas été prise lors de ces fameuses vacances ? On ne sait rien de l’endroit où se trouvait Lisbon quand elle a été photographiée… » continua Fisher.
Jane la regarda en souriant.
-« Parce que cette photo a été prise ici, dans son bureau ! »
Plus personne n’osait poser de question. Cho avait un petit sourire aux lèvres, heureux de retrouver son ami qui n’avait pratiquement pas changé. Tous attendait, patiemment, que Jane termine son explication.
-« Le fait qu’elle ne porte pas de veste et que la lumière soit légèrement tamisée et indirecte nous laisse penser qu’elle est à l’intérieur. Elle ne porte pas de vêtement particulier, pas de coiffure sophistiquée ou de maquillage élaboré : c’est une journée normale. Au premier coup d’œil, on a l’impression qu’elle est juste devant un mur blanc. Mais, vous voyez, là, sur la droite, juste derrière ses cheveux ? On aperçoit le bord d’un cadre en argent. C’est la cadre qui est accroché derrière son bureau. Il contient une photo de notre ancienne équipe. L’ombre, là à gauche : c’est celle de la plante que Van Pelt et Rigsby lui ont envoyé quand elle a décroché ce job et qu’elle a posé près de la fenêtre. Au moment où cette photo a été prise, Lisbon était appuyée sur son bureau, à moitié assise. Elle sourit mais elle écoute aussi quelqu’un : on peut le voir au léger froncement de sourcil et à la minuscule ride d’expression qu’elle a juste ici. C’est l’expression caractéristique de Lisbon quand elle écoute quelqu’un avec grande attention. Et son interlocuteur est aussi le photographe. Amateur, le photographe. Il ne t’a vraiment pas rendu justice Lisbon » finit le mentaliste en se tournant vers la jeune femme.
Abbott semblait réfléchir à la théorie du mentaliste. Il interpella Jane.
-« Comment savez-vous que c’est son interlocuteur qui a pris la photo ? Et surtout, comment diable a-t-il fait ? » voulut-il savoir.
-« C’est assez simple en fait. » commença-t-il en se tournant à nouveau vers Lisbon « Tu permets ? »
Il saisit les mains de la jeune femme et la dirigea vers la table. Il la fit asseoir au bord, telle qu’il l’imaginait, dans son bureau, ce jour-là. Il fit quelques pas en arrière et se positionna face à elle.
-« Aurais-tu la gentillesse de me regarder dans les yeux et de faire comme si je venais de dire quelque chose de très spirituel s’il te plait ? » demande-t-il en souriant.
Lisbon s’exécuta sans broncher et une étincelle alluma ses prunelles alors qu’elle plongeait dans le regard de son ami. Elle entendit un « clic » avant de se rendre compte que Jane venait de la prendre en photo. Il avait placé le portable qu’il avait en main à hauteur de sa poitrine et avait appuyé sur le déclencheur.
-« Et ! » s’exclama Fisher « c’est mon téléphone ! »
Jane ouvrit l’image et tendit le portable vers Abbott : « Voyez ! Même angle de prise de vue. Fisher, il faudra m’envoyer cette photo. Elle est bien mieux réussi que celle-là » termina-t-il en inclinant la tête vers le poster et en rendant le téléphone à sa propriétaire.
-« Je ne peux pas croire que vous m’ayez fait les poches… » émit Fisher d’une petite voix.
-« C’est une sale habitude chez lui » commenta Cho, amusé.
-« Pour les questions techniques, je suppose qu’on peut imaginer qu’il avait placé le portable dans une poche de chemise ou dans un quelconque objet qui n’aurait pas éveillé les soupçons de Lisbon. En général, la plupart des gens écoutent quand on leur parle. Il n’observe pas. Un geste rapide a pu déclencher l’appareil et l’affaire est dans le sac. » termina Jane.
-« Je vois. Notre homme doit faire à peu près votre taille alors. Tout dépend de la distance à laquelle il était placé. Il se peut même que l’homme de l’imprimerie soit l’interlocuteur de Lisbon » reformula Abbott. « Très efficace Monsieur Jane, merci ».
Jane fit enfin un pas de côté pour laisser tout le monde vérifier les informations qu’il venait de délivrer.
-« Il a raison. C’est mon bureau. » confirma une Teresa impressionnée mais peu surprise « Mais… Une minute… Comment sais-tu que c’est mon bureau ? Tu viens d’arriver ?? »
-« Aïe… » gémit Kim.
-« Que se passe-t-il agent Fisher ? » souffla Abbott « vous voulez partager quelque chose avec nous ? »
-« Je… »
-« J’ai faussé compagnie à votre agent avant d’arriver ici » annonça un Jane très fier de lui, « il fallait que je vérifie deux ou trois choses. Je me suis donc rendu dans ton bureau ! » termina-t-il triomphalement en se tournant vers son amie. Elle ne put s’empêcher de sourire même si elle avait un pincement au cœur en observant la pauvre Kim, rouge de honte, face à un Abbott pas très content.
-« Bien. Nous règlerons ceci plus tard Fisher. En conclusion, tout ce que nous avons, c’est une photo prise ici, dans ce bâtiment, il y a environ 3 semaines, par une personne qui mesure environ 1m80 et qui est peut-être le même homme que celui de l’imprimerie… Et bien Commissaire, il ne vous reste plus qu’à faire la liste de toutes les personnes avec lesquels vous avez parlé aux alentours de cette date ! »
-« Chouette, on va pouvoir explorer ton palais de la mémoire ! » se réjouit Jane en tapant dans les mains.
-« Mouais. Un jeu d’enfant… » conclut Lisbon, maussade.
A suivre...
Chapitre 6
Dernière édition par Béliette le Sam 30 Nov 2013 - 18:35, édité 1 fois
Béliette- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Bonjour à toi, ta suite est génial , on voit la "motivation" de Lisbon quand Jane lui parle d’exploré sa mémoire Vivement la suite
MathouMentalist- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Teresa Lisbon et Patrick Jane ♥
Loisirs : Danser,Chanter,regarder Mentalist ...
Localisation : Chez moi :)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
On ne s'ennuie pas dans ta fic.. Tes chapitres se suivent et gardent ce rythme qui nous tient en haleine.
J'ai beaucoup aimé la simplicité des retrouvailles, le regard différent et efficace de Jane (on retrouve bien la notre mentalist) et l'idée que lisbon doivent explorer son "palais de mémoire" en présence de Jane!!!...
La pauvre!!
Je me hâte la suite
J'ai beaucoup aimé la simplicité des retrouvailles, le regard différent et efficace de Jane (on retrouve bien la notre mentalist) et l'idée que lisbon doivent explorer son "palais de mémoire" en présence de Jane!!!...
La pauvre!!
Je me hâte la suite
Sssssy- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon puis Jane puis Cho puis Abbott puis...
Loisirs : Lire voyager et les séries !!!
Localisation : Y a la vraie et celle que j'aimerai ;-)
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
J'adore c'est tout Jane ça décrire autans de choses qui sont exactes et les observations net et précises
Ta fic est géniale! Continue comme ça j'aime beaucoup!!
Je me demande tout de même qui se cache derrière le tag et la photo de Lisbon
VLS !!! Stp!
Je suis fan
Ta fic est géniale! Continue comme ça j'aime beaucoup!!
Je me demande tout de même qui se cache derrière le tag et la photo de Lisbon
VLS !!! Stp!
Je suis fan
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Des retrouvailles simples, sans fioritures, tout en retenue.
Jane qui reprend rapidement ses anciennes habitudes : il a tout compris avant tout le monde.
Sa façon de faire participer Cho pour faire comprendre à Abbott qu'il peut compter sur un très bon élément.
Sa démonstration est brillante à l'image de ton chapitre
Quand aux deux dernières phrases elles laissent augurer un "bon" moment entre Jane et Lisbon
Jane qui reprend rapidement ses anciennes habitudes : il a tout compris avant tout le monde.
Sa façon de faire participer Cho pour faire comprendre à Abbott qu'il peut compter sur un très bon élément.
Sa démonstration est brillante à l'image de ton chapitre
Quand aux deux dernières phrases elles laissent augurer un "bon" moment entre Jane et Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
OMG ! J'adore ! J'en re veux ! Wouahh c'est tellement bien écrit qu'on se croyait dans un épisode de Mentalist . J'adore les retrouvailles, et j'ai remarqué que Lisbon et Jane se tutoyaient, ça change x) Et le " Alors, je vous ai manqué ? " Ma tué mdr ! Vivement la suite .
Dream0fJisb0n- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon .
Loisirs : Lire, regarder Mentalist, écrire sur le Jisbon .
Localisation : Sacramento à jouer les Cupidons dans les locaux du CBI .
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Bravo pour ces retrouvailles, elles sont géniales . Je vois que les vieilles habitudes n'ont pas changé.
Tout à été dit, je plussois tout le monde . Vivement la suite
Tout à été dit, je plussois tout le monde . Vivement la suite
0Camille- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon, Jane
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
Coucou tout le monde !
Un petit chapitre avant que je ne quitte mes pénates pour une soirée avec mon filleul adoré et ma nièce
Quelques petits mots avant ça :
Hop, hop, hop...
Chapitre 6 : Golden Gate Building – 3th floor – Lisbon’s office
-« Non Jane ! C’est inutile d’insister ! La dernière fois que tu m’as hypnotisée, ça n’a strictement rien donné. Je ne te laisserais pas l’occasion d’entrer à nouveau dans ma tête ! »
-« Mais tu compares ce qui n’est pas comparable ! Tu avais été droguée… Comment voulais-tu que ça marche ? Allez, ne sois pas buttée… Ca ira beaucoup plus vite si tu me laisses chercher les informations directement ! Lisbon… s’il te plait… » finit Jane en la fixant avec sa moue d’enfant de 4 ans à qui on a refusé une glace.
Cela faisait une bonne heure que le débriefing était terminé. Ils avaient décidé de se mettre au travail directement. Ils étaient redescendus dans le bureau de Teresa, accompagnés de l’agent Fisher. Les deux femmes avaient discuté un moment pendant que Jane faisait inlassablement le tour de la pièce en chipotant à tout ce qui lui tombait sous la main. Lisbon gardait un œil sur lui tout en conversant avec Kim. Elle avait du mal à se l’avouer, mais l’agaçant manège de son ex consultant la rassurait : il était là. Juste à côté. Il triturait tout ce qu’il touchait. Déplaçant une photo, soulevant une liasse de papiers, ouvrant et fermant les tiroirs de son bureau. Mais il était vraiment là. Il était revenu.
Il avait fini par s’impatienter et avait poussé gentiment l’agent Fisher vers la sortie : il n’y avait pas de temps à perdre, il ne restait déjà plus que 39 heures au décompte.
Depuis, il essayait, en vain, de convaincre Teresa des bienfaits de l’hypnose.
-« Tu peux bouder autant que tu veux, c’est non. Je préfère utiliser une manière de faire plus conventionnelle et rationnelle » continua Lisbon en sortant son agenda d’un tiroir du bureau et en feuilletant les pages.
-« Toi et les convenances, vraiment… Tu n’as pas changé en deux ans ! » soupira Jane en faisant mine de s’inspecter les ongles.
Lisbon suspendit son geste et darda un regard noir vers l’homme qui lui faisait face.
-« Tu l’aurais su si tu avais bien voulu donner de tes nouvelles. Ou en prendre. Ou juste faire savoir que tu allais bien ! » Lisbon avait haussé le ton sans s’en rendre compte. Elle regretta aussitôt ses paroles.
-« Teresa… »
-« Je sais, je sais. Oublie ce que je viens de dire. Ca n’a pas d’importance… Ce n’est pas comme si tu avais eu le choix, n’est-ce pas ? Après tout, tu étais en cavale… » l’interrompit Lisbon beaucoup plus calmement tout en se remettant à examiner son agenda.
L’homme observa sa partenaire un instant puis se leva prestement :
-« Ne bouge pas, j’arrive ! » s’exclama le mentaliste en quittant la pièce en courant.
Deux minutes plus tard, il était de retour dans le bureau et se tenait face à Lisbon, un carnet en cuir rouge fermé par une lanière dans les mains. Il posa délicatement l’objet devant Teresa et recula d’un pas.
-« Qu’est-ce que c’est ? » questionna la jeune femme en gardant les mains fermement posées sur les genoux.
-« Un carnet ! »
-« Jane… » gronda gentiment Lisbon tout en regardant son ami.
L’ancien consultant était soudain un peu mal à l’aise. Il transférait le poids de son corps d’un pied à l’autre et cherchait ses mots.
-« Tu sais, la cavale, c’est surfait. Tout ce qu’on en dit… L’excitation de la course contre le temps, tout ça… En fait, les motels, la fuite, les changements incessants de ville, de nom, de voisin, c’est vite lassant. Mais le pire, c’est de ne pouvoir parler à personne. Pas vraiment en tout cas. Pas honnêtement. »
Jane marqua une pause et releva enfin les yeux vers Lisbon. Elle n’avait pas bougé et l’écoutait toujours. Attentivement.
-« Un jour, j’étais à Culiacàn, je me promenais sur un marché. Il y avait plein d’artisans. De toutes sortes. Presque au bout de la place, j’ai repéré l’échoppe d’une petite fille. Elle devait avoir 8 ans, 9 tout au plus. Elle était assise sur un haut tabouret et chantonnait en espagnol. Elle avait de longs cheveux bruns, attachés en deux nattes serrées. Et de grands yeux verts pétillants. Elle possédait une kyrielle de matériel de papeterie : des feuilles de parchemins, des stylos plumes, des crayons, de gros livres reliés et des carnets. Quand je me suis approché pour observer sa marchandise, elle a sauté bas de son tabouret, s’est avancée vers moi et m’a tendu ceci. » continua-t-il en pointant du doigt le carnet posé sur le bureau. « Elle a levé vers moi ses jolis yeux et m’a simplement dit : « Usted está solo… » « Usted está triste… » et en poussant le carnet un peu plus contre moi elle a continué : « escribir… historia… para el amigo o amante ! ». Je l’ai observée un moment. Je ne savais pas quoi dire. Je n’ai rien répondu mais j’ai sorti de ma poche quelques billets. Elle a repoussé ma main en me disant « No. No. regalo para el señor triste ». Puis elle m’a tiré par la manche et a planté un baiser sur ma joue avant de tourner les talons.»
-« Qu’as-tu fait ensuite ? » murmura Lisbon.
-« Je suis rentré à l’auberge dans laquelle je logeais. Je n’ai pas touché au carnet. Le lendemain, je suis retourné sur la place. J’ai cherché l’échoppe mais elle n’était plus là. Elle s’était volatilisée. Comme si elle n’avait jamais existé. »
Jane se tut. Il glissa les mains dans les poches de son pantalon. Il avait baissé les yeux, comme perdu dans les méandres de ses souvenirs. Teresa le fixait, curieuse, mais ne voulait pas l’interrompre. Elle savait qu’il n’avait pas fini. Enfin, Il releva la tête pour faire face à la jeune femme.
-« J’ai erré un peu puis, je suis allé prendre un thé. Je me suis installé sur une terrasse, à l’ombre d’un palmier. Il faisait chaud mais le vent soufflait fort. J’ai posé le carnet devant moi, sans y toucher. Mais j’ai fini par l’ouvrir. Des pages blanches. Des centaines de pages blanches. J’ai pris une décision : j’ai repensé à cette petite fille et j’ai fait ce qu’elle m’avait conseillé… J’ai écrit… pour une amie ou un amour… Chaque jour. Plusieurs fois par jour parfois. Ces pages contiennent mes pensées, mes doutes, mes joies, mes peines. Toutes ces choses que je ne pouvais dire à personne. Pas directement, en tout cas… A présent, ce carnet est à toi…»
Lisbon baissa les yeux vers l’objet vermillon qui trônait au centre du bureau. Elle leva la main et approcha les doigts de la couverture qu’elle caressa doucement. Au moment où elle allait défaire le lien, la main de Jane se posa sur la sienne.
-« Pas maintenant… » l’arrêta-t-il. Lisbon le dévisagea sans comprendre tout en ôta vivement sa main comme si on l’avait brûlée.
-« On a toujours une liste à établir… » Jane semblait réfléchir intensément. « Ceci dit… » Une lueur machiavélique venait de s’allumer au fond des prunelles de l’homme. « Si tu me laisses t’hypnotiser, on en sera plus vite débarrassé… Tu pourras tout lire… » finit un Jane très content de lui.
Le regard de Lisbon se fit noir. Elle ouvrit le tiroir central de son bureau, y jeta le carnet et le referma violemment. Elle empoigna un bloc et un crayon qu’elle posa indélicatement devant Jane et repris son agenda : « Tu notes et tu te tais. Surtout, tu te tais ! »
Jane leva les mains en signe de reddition, se positionna correctement sur la chaise qui faisait face à Lisbon et prit le crayon. Il releva la tête vers elle et lui donna un « Je vous écoute Madame » du ton de l’élève modèle qu’il n’était décidément pas.
Trois heures plus tard, la jeune femme referma son agenda en soupirant. Elle s’étira pour soulager ses épaules endolories et releva la tête vers Jane. Ce dernier tapotait le bout de son crayon sur le bloc-notes en relisant les différents noms qu’il venait d’y inscrire.
-« Voilà. Je pense qu’on a fait le tour. Entre les familles des victimes, les témoins, mes collègues, et le personnel du commissariat, je ne vois personne d’autre » fit mine de réfléchir encore un peu Lisbon.
Jane arracha la feuille du bloc et la tendit à Teresa. Elle commença à énumérer les noms un par un :
- Julia Patterson, sœur de victime
- Maggie Wermon, témoin dans une affaire de vol
- Nick Carter, père de victime
- Mike Branson, témoin dans une affaire de meurtre
- Barbra Steinfeel, mère de victime et témoin (vue plusieurs fois)
- Janet Freebourgh, assistance sociale (vue plusieurs fois)
- Mark Benneth, service informatique
- Bryan McBright, service informatique
- Derek Warren, officier de police (vu plusieurs fois)
- Kevin Portman, officier de police (vu plusieurs fois)
- Malcom Wilcks, agent de sécurité
- Tania Smart, avocate
- Patricia Lewison, avocate
- Jim Hanigan, procureur (vu plusieurs fois)
-« Ça fait un total de 14 personnes. Ca reste beaucoup de monde à interroger… » remarqua le commissaire.
-« Mmmm… On peut encore réduire la liste… » Jane se redressa pour pencher le haut son corps vers Teresa et jeter un œil sur la feuille de papier. « Nous sommes presque certain que la personne qui t’a photographié faisait entre 1m75 et 1m80. Je sais qu’il s’agit d’une taille standard, mais on peut peut-être quant même éliminer certaines personnes. Les femmes, par exemple ? En général, elles font moins d’1m80. Y en a-t-il une qui mesure autant ou plus que cela dans la liste ? » demanda-t-il en relevant les yeux vers son amie.
Lisbon se concentre, ferma les yeux en malaxant délicatement ses tempes douloureuses. Elle commençait à sentir la migraine arriver mais elle devait aller au bout de cette liste. L’équipe de l’agent Abbott en avait besoin le plus rapidement possible.
-« Heu… Patricia et Tania sont petites. Madame Wermon et Madame Steinfeel aussi. Julia n’est pas bien grande. Heu… Je dirais que seule Janet doit correspondre. Elle doit mesurer 1m78, 1m80. J’ai un torticolis chaque fois que je la regarde dans les yeux ! » conclut la jeune femme.
-« Bien. Il reste donc une femme. Parmi les hommes ? Peux-tu en éliminer ? » voulut savoir Jane.
-« Mike Branson est en chaise roulante, impossible pour lui de se tenir debout. Benneth est petit et McBright doit approcher du mètre 95. Les gens les appellent Laurel et Hardy d’ailleurs » sourit Lisbon. « Kevin a la taille de Cho, à la louche. Malcom est plus grand et baraqué : la caricature de l’agent de sécurité. Pour les autres, ils pourraient correspondre… »
Tout en parlant, Lisbon avait rayé les noms un à un.
-« Il nous reste donc quatre noms : Nick Carter, Derek Warren, Jim Hanigan et Janet Freebourgh… C’est du très bon boulot Teresa ! Je suis fière de toi ! ».
Jane appuya son dos sur le dossier de sa chaise, tendant les jambes devant lui et croisant les mains derrière la tête. Un large sourire illuminait son visage et se reflétait dans ses yeux bleus.
Lisbon l’observa d’un air attendri et bienveillant. Ca lui avait manqué de ne plus travailler avec lui. IL lui avait manqué.
Un petit chapitre avant que je ne quitte mes pénates pour une soirée avec mon filleul adoré et ma nièce
Quelques petits mots avant ça :
- Spoiler:
@MathouMentalist :
Merci !
Hihihi, elle a toujours adoré les idées de génie de Jane... La pauvre...
@ Sssssy :
Rhaaaa, c'est coooool ! Merci ! J'aime avoie "envie" de lire ; si je peux transmettre un petit peu de ça, c'est parfait !
J'ai eu du mal à écrire ces retrouvailles. Je voulais quelque chose de subtil, pas de déballage, de grandes déclarations, etc.
@lisbon.jane :
Merci ! J'espérais ne pas me tromper et rendre un aperçu correct de ses observations...
Quant à savoir qui est derrière tout ça...
@Johel :
Merci beaucoup !
J'adore Cho ! Un de mes personnage secondaire préféré. Je ne pouvais pas le laisser de côté ! Il ne parle pas beaucoup mais je trouve qu'il est d'une clairvoyance folle.
@Dream0fJisb0n :
Tu me flattes !
Je ne sais pas si on a l'impression d'être dans un épisode, mais si tu y trouves ton compte, ça me réjouis !
Pour ce qui est du tutoiement, j'ai longtemps hésité mais j'ai toujours regardé les épisodes en anglais. Et en anglais, il n'y a pas de 'tu' ou de 'vous'. Et puis, après 10ans de partenariat, une amitié sincère et profonde (voire plus ), je n'arrivais tout simplement pas à les faire se vouvoyer comme dans la version française... Voilà l'explication
@0Camille :
Merci Camille. C'est un plaisir de retrouver les commentaires des mêmes personnes après chaque chapitre. Ca fait chaud au coeur !
Hop, hop, hop...
Chapitre 6 : Golden Gate Building – 3th floor – Lisbon’s office
-« Non Jane ! C’est inutile d’insister ! La dernière fois que tu m’as hypnotisée, ça n’a strictement rien donné. Je ne te laisserais pas l’occasion d’entrer à nouveau dans ma tête ! »
-« Mais tu compares ce qui n’est pas comparable ! Tu avais été droguée… Comment voulais-tu que ça marche ? Allez, ne sois pas buttée… Ca ira beaucoup plus vite si tu me laisses chercher les informations directement ! Lisbon… s’il te plait… » finit Jane en la fixant avec sa moue d’enfant de 4 ans à qui on a refusé une glace.
Cela faisait une bonne heure que le débriefing était terminé. Ils avaient décidé de se mettre au travail directement. Ils étaient redescendus dans le bureau de Teresa, accompagnés de l’agent Fisher. Les deux femmes avaient discuté un moment pendant que Jane faisait inlassablement le tour de la pièce en chipotant à tout ce qui lui tombait sous la main. Lisbon gardait un œil sur lui tout en conversant avec Kim. Elle avait du mal à se l’avouer, mais l’agaçant manège de son ex consultant la rassurait : il était là. Juste à côté. Il triturait tout ce qu’il touchait. Déplaçant une photo, soulevant une liasse de papiers, ouvrant et fermant les tiroirs de son bureau. Mais il était vraiment là. Il était revenu.
Il avait fini par s’impatienter et avait poussé gentiment l’agent Fisher vers la sortie : il n’y avait pas de temps à perdre, il ne restait déjà plus que 39 heures au décompte.
Depuis, il essayait, en vain, de convaincre Teresa des bienfaits de l’hypnose.
-« Tu peux bouder autant que tu veux, c’est non. Je préfère utiliser une manière de faire plus conventionnelle et rationnelle » continua Lisbon en sortant son agenda d’un tiroir du bureau et en feuilletant les pages.
-« Toi et les convenances, vraiment… Tu n’as pas changé en deux ans ! » soupira Jane en faisant mine de s’inspecter les ongles.
Lisbon suspendit son geste et darda un regard noir vers l’homme qui lui faisait face.
-« Tu l’aurais su si tu avais bien voulu donner de tes nouvelles. Ou en prendre. Ou juste faire savoir que tu allais bien ! » Lisbon avait haussé le ton sans s’en rendre compte. Elle regretta aussitôt ses paroles.
-« Teresa… »
-« Je sais, je sais. Oublie ce que je viens de dire. Ca n’a pas d’importance… Ce n’est pas comme si tu avais eu le choix, n’est-ce pas ? Après tout, tu étais en cavale… » l’interrompit Lisbon beaucoup plus calmement tout en se remettant à examiner son agenda.
L’homme observa sa partenaire un instant puis se leva prestement :
-« Ne bouge pas, j’arrive ! » s’exclama le mentaliste en quittant la pièce en courant.
Deux minutes plus tard, il était de retour dans le bureau et se tenait face à Lisbon, un carnet en cuir rouge fermé par une lanière dans les mains. Il posa délicatement l’objet devant Teresa et recula d’un pas.
-« Qu’est-ce que c’est ? » questionna la jeune femme en gardant les mains fermement posées sur les genoux.
-« Un carnet ! »
-« Jane… » gronda gentiment Lisbon tout en regardant son ami.
L’ancien consultant était soudain un peu mal à l’aise. Il transférait le poids de son corps d’un pied à l’autre et cherchait ses mots.
-« Tu sais, la cavale, c’est surfait. Tout ce qu’on en dit… L’excitation de la course contre le temps, tout ça… En fait, les motels, la fuite, les changements incessants de ville, de nom, de voisin, c’est vite lassant. Mais le pire, c’est de ne pouvoir parler à personne. Pas vraiment en tout cas. Pas honnêtement. »
Jane marqua une pause et releva enfin les yeux vers Lisbon. Elle n’avait pas bougé et l’écoutait toujours. Attentivement.
-« Un jour, j’étais à Culiacàn, je me promenais sur un marché. Il y avait plein d’artisans. De toutes sortes. Presque au bout de la place, j’ai repéré l’échoppe d’une petite fille. Elle devait avoir 8 ans, 9 tout au plus. Elle était assise sur un haut tabouret et chantonnait en espagnol. Elle avait de longs cheveux bruns, attachés en deux nattes serrées. Et de grands yeux verts pétillants. Elle possédait une kyrielle de matériel de papeterie : des feuilles de parchemins, des stylos plumes, des crayons, de gros livres reliés et des carnets. Quand je me suis approché pour observer sa marchandise, elle a sauté bas de son tabouret, s’est avancée vers moi et m’a tendu ceci. » continua-t-il en pointant du doigt le carnet posé sur le bureau. « Elle a levé vers moi ses jolis yeux et m’a simplement dit : « Usted está solo… » « Usted está triste… » et en poussant le carnet un peu plus contre moi elle a continué : « escribir… historia… para el amigo o amante ! ». Je l’ai observée un moment. Je ne savais pas quoi dire. Je n’ai rien répondu mais j’ai sorti de ma poche quelques billets. Elle a repoussé ma main en me disant « No. No. regalo para el señor triste ». Puis elle m’a tiré par la manche et a planté un baiser sur ma joue avant de tourner les talons.»
-« Qu’as-tu fait ensuite ? » murmura Lisbon.
-« Je suis rentré à l’auberge dans laquelle je logeais. Je n’ai pas touché au carnet. Le lendemain, je suis retourné sur la place. J’ai cherché l’échoppe mais elle n’était plus là. Elle s’était volatilisée. Comme si elle n’avait jamais existé. »
Jane se tut. Il glissa les mains dans les poches de son pantalon. Il avait baissé les yeux, comme perdu dans les méandres de ses souvenirs. Teresa le fixait, curieuse, mais ne voulait pas l’interrompre. Elle savait qu’il n’avait pas fini. Enfin, Il releva la tête pour faire face à la jeune femme.
-« J’ai erré un peu puis, je suis allé prendre un thé. Je me suis installé sur une terrasse, à l’ombre d’un palmier. Il faisait chaud mais le vent soufflait fort. J’ai posé le carnet devant moi, sans y toucher. Mais j’ai fini par l’ouvrir. Des pages blanches. Des centaines de pages blanches. J’ai pris une décision : j’ai repensé à cette petite fille et j’ai fait ce qu’elle m’avait conseillé… J’ai écrit… pour une amie ou un amour… Chaque jour. Plusieurs fois par jour parfois. Ces pages contiennent mes pensées, mes doutes, mes joies, mes peines. Toutes ces choses que je ne pouvais dire à personne. Pas directement, en tout cas… A présent, ce carnet est à toi…»
Lisbon baissa les yeux vers l’objet vermillon qui trônait au centre du bureau. Elle leva la main et approcha les doigts de la couverture qu’elle caressa doucement. Au moment où elle allait défaire le lien, la main de Jane se posa sur la sienne.
-« Pas maintenant… » l’arrêta-t-il. Lisbon le dévisagea sans comprendre tout en ôta vivement sa main comme si on l’avait brûlée.
-« On a toujours une liste à établir… » Jane semblait réfléchir intensément. « Ceci dit… » Une lueur machiavélique venait de s’allumer au fond des prunelles de l’homme. « Si tu me laisses t’hypnotiser, on en sera plus vite débarrassé… Tu pourras tout lire… » finit un Jane très content de lui.
Le regard de Lisbon se fit noir. Elle ouvrit le tiroir central de son bureau, y jeta le carnet et le referma violemment. Elle empoigna un bloc et un crayon qu’elle posa indélicatement devant Jane et repris son agenda : « Tu notes et tu te tais. Surtout, tu te tais ! »
Jane leva les mains en signe de reddition, se positionna correctement sur la chaise qui faisait face à Lisbon et prit le crayon. Il releva la tête vers elle et lui donna un « Je vous écoute Madame » du ton de l’élève modèle qu’il n’était décidément pas.
**********************
Trois heures plus tard, la jeune femme referma son agenda en soupirant. Elle s’étira pour soulager ses épaules endolories et releva la tête vers Jane. Ce dernier tapotait le bout de son crayon sur le bloc-notes en relisant les différents noms qu’il venait d’y inscrire.
-« Voilà. Je pense qu’on a fait le tour. Entre les familles des victimes, les témoins, mes collègues, et le personnel du commissariat, je ne vois personne d’autre » fit mine de réfléchir encore un peu Lisbon.
Jane arracha la feuille du bloc et la tendit à Teresa. Elle commença à énumérer les noms un par un :
- Julia Patterson, sœur de victime
- Maggie Wermon, témoin dans une affaire de vol
- Nick Carter, père de victime
- Mike Branson, témoin dans une affaire de meurtre
- Barbra Steinfeel, mère de victime et témoin (vue plusieurs fois)
- Janet Freebourgh, assistance sociale (vue plusieurs fois)
- Mark Benneth, service informatique
- Bryan McBright, service informatique
- Derek Warren, officier de police (vu plusieurs fois)
- Kevin Portman, officier de police (vu plusieurs fois)
- Malcom Wilcks, agent de sécurité
- Tania Smart, avocate
- Patricia Lewison, avocate
- Jim Hanigan, procureur (vu plusieurs fois)
-« Ça fait un total de 14 personnes. Ca reste beaucoup de monde à interroger… » remarqua le commissaire.
-« Mmmm… On peut encore réduire la liste… » Jane se redressa pour pencher le haut son corps vers Teresa et jeter un œil sur la feuille de papier. « Nous sommes presque certain que la personne qui t’a photographié faisait entre 1m75 et 1m80. Je sais qu’il s’agit d’une taille standard, mais on peut peut-être quant même éliminer certaines personnes. Les femmes, par exemple ? En général, elles font moins d’1m80. Y en a-t-il une qui mesure autant ou plus que cela dans la liste ? » demanda-t-il en relevant les yeux vers son amie.
Lisbon se concentre, ferma les yeux en malaxant délicatement ses tempes douloureuses. Elle commençait à sentir la migraine arriver mais elle devait aller au bout de cette liste. L’équipe de l’agent Abbott en avait besoin le plus rapidement possible.
-« Heu… Patricia et Tania sont petites. Madame Wermon et Madame Steinfeel aussi. Julia n’est pas bien grande. Heu… Je dirais que seule Janet doit correspondre. Elle doit mesurer 1m78, 1m80. J’ai un torticolis chaque fois que je la regarde dans les yeux ! » conclut la jeune femme.
-« Bien. Il reste donc une femme. Parmi les hommes ? Peux-tu en éliminer ? » voulut savoir Jane.
-« Mike Branson est en chaise roulante, impossible pour lui de se tenir debout. Benneth est petit et McBright doit approcher du mètre 95. Les gens les appellent Laurel et Hardy d’ailleurs » sourit Lisbon. « Kevin a la taille de Cho, à la louche. Malcom est plus grand et baraqué : la caricature de l’agent de sécurité. Pour les autres, ils pourraient correspondre… »
Tout en parlant, Lisbon avait rayé les noms un à un.
-« Il nous reste donc quatre noms : Nick Carter, Derek Warren, Jim Hanigan et Janet Freebourgh… C’est du très bon boulot Teresa ! Je suis fière de toi ! ».
Jane appuya son dos sur le dossier de sa chaise, tendant les jambes devant lui et croisant les mains derrière la tête. Un large sourire illuminait son visage et se reflétait dans ses yeux bleus.
Lisbon l’observa d’un air attendri et bienveillant. Ca lui avait manqué de ne plus travailler avec lui. IL lui avait manqué.
A suivre...
Chapitre 7
Dernière édition par Béliette le Dim 1 Déc 2013 - 20:37, édité 1 fois
Béliette- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Localisation : Belgique
Re: 729 jours (Spoilers saison 6) ^
La suite est super et pour une fois (oui on peut dire ça car Lisbon suit toujours Jane dans ses plans) là elle le suit pas... Je me demande quand même se que contient ce "FAMEUX" carnet ... Puis Lisbon à que 4 suspects pour la photo... Bref c'est une suite génial Vivement la suite
MathouMentalist- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Teresa Lisbon et Patrick Jane ♥
Loisirs : Danser,Chanter,regarder Mentalist ...
Localisation : Chez moi :)
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