Red Disappearance [Finish] ^

Eloa a écrit:

Marine a écrit:

Lilith a écrit:

Depuis quand l'agent Kimball Cho, terre à terre et non émotif, d'aussi loin qu'elle le connaisse, se laissait-il guider par des intuitions ?

Bah c'est clair, je le comprends pas là

Je suis toujours persuadée que Jane est encore vivant et qu'il l'a annoncé à Cho par téléphone (cf chapitre précédent) en lui promettant de ne rien dire. Donc là, je pense que Cho est plutôt guidé par les intuitions de Jane.

Marine a écrit:

Eloa a écrit:

Marine a écrit:

Lilith a écrit:

Depuis quand l'agent Kimball Cho, terre à terre et non émotif, d'aussi loin qu'elle le connaisse, se laissait-il guider par des intuitions ?

Bah c'est clair, je le comprends pas là

Je suis toujours persuadée que Jane est encore vivant et qu'il l'a annoncé à Cho par téléphone (cf chapitre précédent) en lui promettant de ne rien dire. Donc là, je pense que Cho est plutôt guidé par les intuitions de Jane.

Maintenant que tu le dis ça paraît trop évident ! T'as forcément raison Eloa, je te suis dans ta théorie !

Eloa a écrit:

Marine a écrit:

Eloa a écrit:

Marine a écrit:

Lilith a écrit:

Depuis quand l'agent Kimball Cho, terre à terre et non émotif, d'aussi loin qu'elle le connaisse, se laissait-il guider par des intuitions ?

Bah c'est clair, je le comprends pas là

Je suis toujours persuadée que Jane est encore vivant et qu'il l'a annoncé à Cho par téléphone (cf chapitre précédent) en lui promettant de ne rien dire. Donc là, je pense que Cho est plutôt guidé par les intuitions de Jane.

Maintenant que tu le dis ça paraît trop évident ! T'as forcément raison Eloa, je te suis dans ta théorie !

Pourvu qu'on ait raison !!

Luciole a écrit:

Eloa a écrit:

Marine a écrit:

Eloa a écrit:

Marine a écrit:

Lilith a écrit:

Depuis quand l'agent Kimball Cho, terre à terre et non émotif, d'aussi loin qu'elle le connaisse, se laissait-il guider par des intuitions ?

Bah c'est clair, je le comprends pas là

Je suis toujours persuadée que Jane est encore vivant et qu'il l'a annoncé à Cho par téléphone (cf chapitre précédent) en lui promettant de ne rien dire. Donc là, je pense que Cho est plutôt guidé par les intuitions de Jane.

Maintenant que tu le dis ça paraît trop évident ! T'as forcément raison Eloa, je te suis dans ta théorie !

Pourvu qu'on ait raison !!

+1

Oh God pourvu que Jane soit vivant

J'sais pas si je vous met la suite ce soir ou pas...

Naaaan

Vous préfèreriez que Jane soit un salop qui a fait croire a sa mort et a laissé Lisbon se sentir responsable alors qu'il serait toujours vivant ?
Perso, si c'est pour avoir un méchant Jane, je préfère qu'il reste mort.

Naaaan

Felicity a écrit:Mais NOON, tu nous fais un rebondissement de la mort : Lisbon SAVAIT qu'il etait pas mort, elle jouait la comedie ( comme dans l'episode 3 de la saison 2 avec le psy ) !! Et la, Jane & Lisbon se retrouvent et annoncent leur amour partagé et pour toujours !!
Steuplaaiiit

Allez ! Puisque je suis sympa (et surtout puisque grâce à Shaitan qui a dévoré les derniers chapitres, j'ai une petite de chapitres corrigés), je vous met la suite ce soir.
Bonne lecture

C'est en ligne. Toujours page 5

Lilith a écrit:

▬ J'en ai marre de ces conneries, soupira-t-elle. On va tous mourir dans les bras les uns des autres si ça continue, alors autant arrêter ces histoires de hiérarchie.

Lilith a écrit:

▬ Je vais le venger, Cho. Je trouverais John Le Rouge et je le tuerai. Bosco, Jane,... Il me prend toutes les personnes qui comptent pour moi. Il faut que je le tue avant qu'il ne s'en prenne à vous. Van Pelt, Rigsby ou toi. Je ne supporterais pas de vous mettre vous aussi en terre.

▬ Et tu finiras en prison pour ça, Lisbon. Si John Le Rouge ne t'a pas tuée avant.

▬ Peu m'importe. Au moins, lui sera mort avant moi et avant vous.

Lilith a écrit:

Une fois qu'elle fut partie, il se retourna vers les tombes et ferma un instant les yeux. Il regarda d'abord celle de son collègue et ami, puis regarda celle de l'épouse et la petite fille de celui-ci. S'agenouillant devant, il enleva rapidement les feuilles et la terre qui l'avaient salie, arracha la mauvaise herbe et les fleurs fanées qui l'encombraient. Lorsqu'il eut terminé de la nettoyer, il se releva, regarda le ciel et secoua négativement la tête.

Lilith a écrit:

Vous préfèreriez que Jane soit un salop qui a fait croire a sa mort et a laissé Lisbon se sentir responsable alors qu'il serait toujours vivant ?

Lilith a écrit:

Perso, si c'est pour avoir un méchant Jane, je préfère qu'il reste mort.

Et le voilà mes chers ! Le chapitre 6 arrive ! Bonne lecture et j'espère que j'aurais d'autres commentaires que "je suis sûr que Jane est vivant" ^^


Chapitre 6
Strange Call
C'est de plus en plus difficile de prétendre que tout va bien. On en viendrait presque à piétiner dans une affaire qu'on aurait probablement déjà résolue si tu avais été là. Chaque jour, on découvre de nouveaux suspects et jamais aucune preuve tangible prouvant l'innocence de ces derniers. Pourtant, il y en a certain pour qui on a plus de doutes. Ils ne peuvent être responsables. Mobile peu convainquant pour mener au meurtre, nature trop faible, pas le genre de personnes qui viendraient à tuer. Avec l'élimination définitive de Tyler Hiksen, il nous reste comme principaux suspects Janet Ames, les époux Crowley (séparément bien sûr), Rory Galles et Alexander Hengus. Ils ont tous un mobile plus que valable, un caractère pouvant conduire au meurtre et surtout aucun alibi pour le soir du meurtre. J'aimerais tellement finir rapidement cette enquête, pouvoir revenir à celle sur Red John sans qu'on me reproche de la faire passer avant le reste...

Pendant que Lisbon s'était enfermée dans son bureau comme chaque matin, le reste de l'équipe se retrouvait dans la petite kitchenette accolée à leurs bureaux. Une tasse de café chacun et des petits gâteaux pour Rigsby, tous les trois faisaient, tout comme leur chef, un point sur la situation et sur les choses à faire. Encore une fois, les divergences d'opinions étaient nombreuses entre les trois agents. Van Pelt penchait pour un coup d'Hengus. Les fraudes d'Ames et le fait qu'il soit au courant de tout allait directement le mener en prison. En tuant Ames et en effaçant les dossiers compromettants comme il l'avait prévu, en faisant croire qu'il ne savait rien et que le médium avait tenté de le lui cacher, il était hors de danger, personne ne pouvant l'accuser de le savoir. Rigsby penchait plutôt pour un coup de sang de Charles Crowley. Il appelait au fait qu'Ames menaçait de lui prendre sa fille. Ils savaient tous, même s'ils n'avaient pas d'enfant, combien on pouvait facilement dérailler lorsque sa progéniture bébé était en jeu. La preuve flagrante en étaient les actions de Jane. Cho, quand à lui, soutenait que c'était une histoire liée au cœur et pas aux finances. Il attaquait donc directement la théorie de Van Pelt.

▬ Hengus nous cache quelque-chose, mais ça n'a rien à voir avec un meurtre, répéta l'Asiatique pour la troisième fois au moins, avec toujours autant de certitude.

▬ Comment tu peux être aussi catégorique, grogna sa cadette, les supputations de son collègue attaquant directement son égo d'enquêtrice.

▬ Une intuition, répondit-il, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.

Alors que Grace allait protester, lui demandant depuis quand il suivait une simple intuition, Madeleine Hightower pénétra dans la petite kitchenette. Ignorant royalement les trois agents qui s'étaient arrêtés dans toute conversation, elle se dirigea vers la cafetière et s'en servit une tasse. Elle se tourna ensuite vers les agents, son habituel sourire flanqué sur les lèvres.

▬ J'aimerais entendre un peu moins de théories fumeuses en l'air et avoir un peu plus de résultats, déclara la chef du service. Où se trouve votre chef d'équipe ?

▬ Un problème, madame ?, demanda Lisbon en arrivant, un dossier à la main et un sourire plus que falsifié d'après ses coéquipiers.

▬ Agent Lisbon, je vous paye pour attraper un tueur qui vous échappe encore depuis bien trop de temps. Je sais que Mr. Jane valait de l'or et qu'il est presque impossible de le remplacer, surtout niveau résultat, mais...

▬ Mais on ne risque pas de pouvoir égaler le niveau qu'on avait avec lui si, au lieu de travailler, nous devons écouter vos remontrances. N'êtes-vous pas d'accord madame, malgré tout le respect que je vous dois ?

▬ J'espère que vous avez quelque-chose qui justifie cette manière de parler, agent Lisbon, menaça la directrice avec trop de douceur pour que ça ne soit pas feint.

Toute fière d'elle, la chef d'équipe tendit le dossier qu'elle tenait à la main à sa supérieure. Celle-ci l'ouvrit et l'observa pendant plusieurs minutes, dans un silence des plus religieux. Les trois agents n'osaient lever les yeux de leur tasse de café, tandis que leur chef observait la directrice du département à la recherche de la moindre réaction. Lorsqu'elle eut terminé de lire le rapport, elle referma celui-ci et le rendit à Lisbon, l'air indéchiffrable.

▬ Bien ! Continuez comme ça. J'aimerais mettre l'assassin derrière les barreaux avant la fin de la semaine.

▬ Bien, madame, répondit Lisbon avec un léger sourire en coin.

Hightower s'en alla, laissant l'équipe seule. Van Pelt fut la première à oser prononcer un mot.

▬ Qu'est-ce que c'est ? Ce dossier ?

▬ La preuve que Janet Ames et Lisbeth Crowley ne sont pas coupables du meurtre de Dereck Ames, répondit-elle.

Elle posa le dossier sur la table et les trois agents se jetèrent littéralement dessus pour l'éplucher.

▬ Ça alors, s'exclama Rigsby en observant un cliché.

▬ J'y crois pas, ajouta sa collègue féminine en observant la photo par-dessus le bras de l'homme.

▬ Comment tu les as obtenus ?, demanda Cho en fronçant les sourcils, observant un second cliché.

Les deux autres agents tournèrent la tête vers lui avec surprise. C'était la première fois que, devant eux, l'Asiatique tutoyait sa boss, comme elle le lui avait demandé.

▬ Le propriétaire du restaurant est un ami de Lisbeth Crowley. Elle lui a parlé du meurtre d'Ames, des soupçons qu'on avait envers Janet Ames et du fait qu'il fallait absolument lui fournir un alibi. Bien évidemment, elle n'a pas dit à son amie qu'elle était impliquée dans l'histoire et qu'elle était, elle aussi, suspecte. L'homme m'a appelé hier soir, lorsque vous étiez partis vous reposer et m'a envoyé les vidéos des caméras surveillances du restaurant. Mon retard pour vous en informer est dû au fait que j'ai fait vérifier le crédit qu'on peut accorder à la vidéo et que j'ai dû faire développer quelques photos à mettre dans le dossier. Ça m'a pris une bonne partie de la nuit et je n'ai eu la confirmation avec les photos qu'à l'instant.

Ses agents la regardèrent, fiers de leur supérieure hiérarchique. Pour une fois, elle avait osé répondre à leur chef, sans se démonter. Et elle ne l'avait pas fait d'une mauvaise manière. Elle avait réussi à lui prouver qu'elle n'était pas aussi inutile qu'Hightower cherchait à le montrer depuis son arrivée.

▬ Mais bon ! Il nous reste encore du travail. Qu'est-ce que vous avez ?

▬ Van Pelt pense que c'est son associé qui a fait le coup, mais Cho, selon une intuition, pense qu'il cache autre chose qu'un meurtre.

▬ Est-ce que je dois vous promettre une récompense pour une réponse avec preuve ?, demanda Lisbon irritée par de nouvelles supputations sans fondements.

Les trois compères baissèrent les yeux, cette fois-ci se sentant eux-mêmes honteux.
La chef d'équipe les empêcha, cependant, de se la jouer enfant pris en faute plus longtemps et leur intima la direction du jour. Elle confia, une fois de plus, à Van Pelt le soin de faire quelques recherches et d'éplucher soigneusement le tas de paperasse qu'ils avaient récolté de la perquisition faite dans les studios de l'émission du médium. Soupirant, la jeune rouquine hocha tout de même la tête et s'y rendit sans tarder.

▬ Cho, Rigsby, il y a une réunion de LACCA qui se déroule dans une heure. Ils doivent décider de ce qu'ils vont devenir. S'ils doivent dissoudre l'association ou s'en prendre à une autre cible. Allez-y, jouez les observateurs pour commencer. Vous pourriez apprendre des choses. Ensuite, libre à vous d'interroger ceux qu'il vous semble logique de questionner.

▬ Okay boss, on est partis, s'exclama le second en se levant, accompagné de son acolyte silencieux.

Une fois qu'elle fut à nouveau complètement seule, Lisbon sortit son portable en se dirigeant vers les ascenseurs, tout en veillant à n'être vue par personne. Elle monta dedans et composa le numéro sur son cellulaire alors que l'engin redescendait.

▬ Bonjour, agent Teresa Lisbon du CBI. J'aurais besoin de vous voir le plus tôt possible. Je serais à votre bureau dans moins d'une demi-heure. C'est capital.

La personne à l'autre bout du fil lui répondit par la négative, sans rendez-vous, impossible de le voir. L'agent du CBI poussa un soupir agacé.

▬ Ecoutez, ma chef va me tuer si je n'ai pas les informations qu'elle demande rapidement. J'ai vraiment besoin de vous voir aujourd'hui et maintenant. Ça ne prendra que quelques minutes, je vous le promets.

L'homme continua en lui demandant qui était sa boss.

▬ Je vous expliquerai tout en arrivant, je vous le promets. A tout de suite.

Et avant qu'il n'ait pu ajouter quoique ce soit, elle raccrocha, sortit de l'ascenseur, arrivée à bon port et se dirigea vers sa voiture.


▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬
A l'autre bout de la ville, Cho et Rigsby se garèrent sur le parking du centre social, un immense bâtiment abritant plusieurs salles à louer pour les réunions d'associations. Ils descendirent de voiture et se dirigèrent vers le bâtiment.

▬ Dix dollars que c'est Hengus le responsable, s'enthousiasma le plus grand des agents.

▬ Pari tenu, répondit son collègue de son habituel ton neutre.

▬ Pourquoi t'es si catégorique ?, s'agaça Rigsby. Franchement, y a des fois, je te comprends plus. T'es le premier à dire qu'il faut pas s'emballer sur un coup de tête ou un bon sentiment et qu'il faut des preuves, mais là, t'es à fond sur ton pressentiment.

▬ Non. Je pense qu'il faut pas se présenter et dire qu'on a résolu l'enquête si on a pas de preuves concrètes et qu'on fonde toute son argumentation sur un pressentiment. Mais si t'as une idée, faut la suivre pour trouver les preuves qui la corroborent.

Peu convaincu, Wayne Rigsby n'ajouta rien cependant et se contenta de suivre son collègue à l'intérieur. Ils trouvèrent rapidement la bonne salle et rentrèrent, restant cependant en retrait pendant que se déroulait la réunion.
Celle-ci dura près de deux heures durant. Il y fut débattu avec acharnement le devenir de LACCA. D'un côté, il y avait ceux qui avaient de la rancœur envers Ames, et uniquement contre lui. Sans le « médium », ils ne voyaient plus l'intérêt du groupe qu'ils formaient. De l'autre, il y avait ceux qui haïssaient tous les types comme Ames, des faux médiums, des charlatans. Eux, ils voulaient faire durer le groupe et continuer leurs actions sur d'autres. Des consultants des polices, aux voyantes de fêtes foraines.

▬ Pourquoi ceux qui veulent ne continuent pas et ceux qui ne veulent plus ne s'arrêtent pas, tout simplement ?, murmura Rigsby à son collègue avec perplexité.

▬ Aucune idée, répondit l'autre. Ils aiment probablement se prendre la tête entre eux.

Alors qu'ils allaient tomber d'accord sur ce point, Rory Galles intervint.

▬ Nous ne sommes pas obligés de tous nous embarquer dans une nouvelle aventure. Ceux qui sont d'accord pour continuer et faire reconnaître au monde que ces gens sont des imposteurs sont les bienvenus. Les autres peuvent s'en aller. Nous ne retenons personne et nous n'obligeons personne à continuer s'il n'en a plus l'envie.

Sa proposition fut acceptée unanimement d'après les murmures appréciateurs que les deux agents du CBI parvenaient à entendre. Ils se regardèrent encore plus perplexe. Deux heures de négociations pour que finalement, ça soit une simple phrase qui mette tout le monde d'accord ? Etait-ce aussi simple que ça ? Ils ne devaient pas avoir tout suivi là.
Finalement, après cela, la réunion s'acheva plutôt rapidement. Rory Galles, qui les avait aperçus plus tôt, s'approcha d'eux.

▬ Bonjour messieurs. Vous désirez ?

▬ Nous sommes du CBI, mademoiselle, répondit Rigsby.

▬ Oh ! Vous êtes sur l'enquête sur la mort d'Ames. Vous avez une idée de qui a pu faire ça ?

▬ Nous y travaillons mademoiselle. Nous aimerions vous posez encore quelques questions si c'était possible.

▬ Ai-je le choix, répondit-elle en soupirant.

Leur indiquant la sortie de la pièce, elle les conduisit un peu à l'écart de la foule, prétextant ne pas trop vouloir qu'on s'interroge sur la raison qui pousserait deux agents à lui poser des questions à elle plutôt qu'au président de LACCA.

▬ Alors, que voulez-vous savoir ?

▬ Nous aimerions connaître la raison qui vous a poussée à rejoindre le groupe exactement. Ce n'était pas juste parce que votre ex était en ville, n'est-ce pas ?, demanda Rigsby de but en blanc.

▬ Monsieur... ?

▬ Agent Rigsby.

▬ Agent Rigsby. Sachez que les raisons qui m'ont poussée à venir dans ce groupe me sont propres et...

Un téléphone la coupa soudain. Elle se tourna lentement vers l'Asiatique qui sortait le portable de sa poche. Celui-ci regarda le numéro qui s'affichait, puis, l'air plutôt contrarié malgré son stoïcisme habituel, regarda tour à tour la femme et son coéquipier.

▬ Excusez-moi. Coup de fil important.

Il laissa Rigsby seul avec la femme, alors qu'il sortait du bâtiment pour répondre. Wayne Rigsby le regarda faire perplexe, avant de se tourner de nouveau vers Rory Galles.

▬ Mademoiselle Galles...

▬ Agent Rigsby. Je n'ai déjà pas répondu à vos questions la dernière fois sans la présence de mon avocat. Je ne le ferais pas plus aujourd'hui. Je sais que ça me donne peut-être l'air suspecte, mais j'ai des droits et je compte bien les faire appliquer. Si vraiment vous voulez me parler, demandez à ce que je passe à vos bureaux, je viendrai avec lui et nous pourront discuter sans que vous ne cherchiez à m'intimider et à me faire avouer des choses qui sont fausses. Je préfère l'avis d'un expert sur le sujet, vous comprenez ?

▬ Oui, mademoiselle, répondit Rigsby, sachant qu'il n'arriverait à rien avec elle.

Il prit donc congé de la dame, lui promettant toutefois qu'ils se reverraient, puis sortit du bâtiment au moment où il entendit la voix de son acolyte. Ce dernier ne semblait pas très heureux d'après le ton froid et légèrement élevé qu'il prenait.

▬ Non, il ne peut pas faire ça. Ils s'en douteront et moi, je suis un homme mort après, s'exclamait l'Asiatique en regardant rapidement en direction de la porte.

Se doutant qu'il espérait ne pas se faire voir par quelqu'un, et principalement par lui, Rigsby s'était caché dès qu'il avait compris que cette conversation avait une teneur secrète. D'abord curieux, pensant à un coup de fil intime de sa petite amie, il avait vite compris que l'appel de Cho était bien plus sérieux que ça.

▬ Dis-lui que c'est pas rien d'être complice de J..., s'exclama l'agent du CBI avant d'être visiblement coupé en pleine phrase.

Il écouta son interlocuteur, regardant toujours précipitamment vers la porte.

▬ Bah il va devoir faire avec ce que je pense. J'ai pas envie de me faire tuer pour lui faire plaisir. Il est à côté de toi ? Tu peux me le passer ?

Il y eu encore une sorte de silence, Rigsby imaginant que de l'autre côté, l'interlocuteur de son ami et collègue passait l'appareil à une autre personne.

▬ Sors pas de ta planque. Lisbon est furax tu peux pas savoir. Elle n'a que John Le Rouge et la vengeance en tête. Si elle te voit, elle te tire dessus avant toute discussion !

Toujours caché, Wayne ne put savoir ce que disait la personne à l'autre bout du fil, mais cela contraria d'autant plus l'Asiatique car il poussa un profond soupir exaspéré.

▬ Ouais je sais... Sois prudent et ne te fais pas voir okay. Non, mieux ! Attends d'abord que je puisse passer te voir. S'il-te-plait. Ne bouge pas tant qu'on ne s'est pas vus.

Il raccrocha, secouant la tête de droite à gauche en soupirant toujours plus. Rigsby profita qu'il ait le dos tourné pour sortir de sa cachette, se poster devant la porte, comme s'il venait de sortir du bâtiment et s'approcher de son collègue.

▬ Ah, bah t'es là, dit-il en essayant de feindre une décontraction totale. On peut y aller. J'arrive pas à tirer quoique ce soit de cette fille. Elle lâche rien.

▬ Ouais, vaut mieux rentrer, répondit Cho, encore contrarié de sa conversation téléphonique. Lisbon va finir par se demander où on est passés.

Dès que Cho eut à nouveau le dos tourné, se dirigeant vers la voiture, Rigsby perdit son sourire et son cerveau se mit à chercher frénétiquement une réponse plausible à cet étrange appel.