L'Escapade ^

Il m’a forcé à abandonner ma SUV et m’a terrorisé en roulant à fond la caisse dans son engin de mort ce crétin, c’est bon, c’est officiel, je ne l’aime plus : je le hais. Oh non je me le coltinerai pas, monsieur le « chauffeur personnel » non mais il s’y croit, moi je dis : De un, un chauffeur doit avoir une voiture convenable, vous trouvez son tas de ferraille convenable vous ? De deux, un chauffeur consciencieux se doit de respecter les limites de vitesse, cela va sans dire que vous savez que Jane est tout sauf consciencieux, et pour finir quand il me parle il me regarde au lieu de regarder la route, où il a eut son permis ? Dans une pochette surprise ? Non il a sans doute embobiner le gars qui lui a donné son permis, et si c’était une femme rien que ses yeux et son sourire aurai suffit. Enfin tout ça pour dire je le déteste. La prochaine fois il pourra être distant, aller je ne sais où, je m’en ficherai.

Après il me déposa chez moi et me demanda à quelle heure il venait me chercher, j’ai refusé de le lui dire et j’ai insisté sur le faite que je n’avait en aucunement besoin de lui. Je fais tout pour m’en persuader, et me le répéter continuellement m’aide, un tout petit peu. Je rentre dans mon appart, claque la porte, et … Merde mais c’est quoi ça ?! C’est le souque, une partie de mon plafond s’est écroulé au sol, mes fenêtres sont brisés, tout est en désordre, les murs sont tagués, troués par balles qui avaient sûrement été tirés par des jeunes qui avaient trouvé mes armes. De nombreux débris jonche le sol, j’avais envie de pleurer, de pleurer de rage. Je senti quelque chose de froid et coupant me déchirer la peau et s’enfoncer dans mon pied, sous la douleur je sentis quelques larmes m’échapper et je me retiens de crier. La pièce était dans le noir, j’avais beau appuyer sans cesse sur l’interrupteur l’ampoule ne s’allumais pas, tout simplement car elle était dévissé. Je tenta alors d’enlever le morceaux de verre enfoncé dans ma chair, mais étant maintenant debout sur un seul pied je perdis équilibre et m’écroula dans les débris. Je me releva pour aller dans ma pharmacie, qui comme tous mes placards avait été mise à sac. Alors je pris mon mal en patience, fis le tour de mon appartement, et constata qu’il était invivable. Je marchais sur les débris de verres, de bouteilles de bière, qui étaient répandu partout. J’allais jusqu’à ma chambre, ils avaient éventrés mon matelas, mais par chance n’avaient pas touchés à mon placard à vêtement, je les pris, les mis dans un sac et regarda mon réveil dont le verre était cassé mais qui fonctionnait toujours. J’avais passé plus d’une heure à constaté les dégâts, il était 21 h. Et la question était, que vais-je faire ? Je restais à peu près sereine malgré la situation, je devait exposer les faits. Mon appartement avait été saccagé, je ne peux pas y vivre, ni y dormir pour l’instant. Je prends mon portable en main, je sais que mes frères ne pourront pas m’aider, et j’ai autant d’amis que de vie personnelle, c’est à dire aucun… L’hôtel m’est pour l’instant inenvisageable. Je m’entends bien avec mes subordonnés, mais je vais pas leur demander de m’héberger, en plus Van Pelt et Rigsby ont emménagés ensemble, Cho est avec Elise, donc dans tous les cas j’aurai l’impression de tenir la chandelle. Vous me direz, il y a Jane… Je ne vais pas demander à Jane de me rendre un service, mieux vaut ne jamais être redevable à un type comme lui, surtout si vous êtes sa supérieure, JAMAIS. En plus habiter chez Jane, ah non, je vois déjà ce que ça va donner, première possibilité, je le tue, deuxième possibilité, je craque. Non je ne demanderai rien à Jane, non non et non ! Pendant ma tirade intérieure je ne m’étais pas rendu compte que machinalement mes doigts avait composé un numéro. J’entendis une voix que je reconnaîtrais entre mille sortir du téléphone.
- Allô ? Lisbon ?
Je mis alors mon portable contre mon oreille et dis horrifiée.
- Jane ?