Face à face (Jisbon/RJ) ^
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
trop trop mignon ces deux la sa ne va pas durer voila le retour de rj
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Bonjour, bonjour!
Voici la suite qui je l'espère vous plaira, et je préviens que ça va commencer à devenir un peu moins gaie, donc j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop...
Bonne lecture
Chapitre 17 :
Chapitre 18
Voici la suite qui je l'espère vous plaira, et je préviens que ça va commencer à devenir un peu moins gaie, donc j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop...
Bonne lecture
Chapitre 17 :
J’avais beau être fatiguée, le sommeil me fuyait. Mes pensées fusaient dans ma tête, s’entrechoquant sans relâche. Depuis quelques jours, j’avais une drôle d’impression, comme si quelqu’un m’espionnait en permanence. Mais chaque fois que je regardais autour de moi, je ne remarquais rien d’anormal. Pourtant, je sentais comme une menace planée au-dessus de moi et donc de Cameron. Je savais qu’avec mon métier, c’était des choses qui pouvaient arriver, mais jusqu’à présent, je ne m’étais jamais encore sentie aux abois comme en ce moment. Et je sentais que d’une façon ou d’une autre, c’était liée à l’affaire Caldwell. Ce type était un fou armé d’un doctorat de psychologie, et j’étais bien déterminée à l’empêcher de nuire une bonne fois pour toutes. Cela faisait maintenant six mois que je réunissais patiemment des preuves de ses méfaits, que je rencontrais chacune de ses victimes, les convaincant de témoigner contre lui, et bientôt, j’aurais suffisamment de preuves pour l’envoyer à l’ombre pour un long moment.
Je me souvenais encore du moment où j’avais eu son dossier entre les mains. Au fur et à mesure que l’avais découvert ce dont il s’était rendu coupable sans qu’il n’en soit réellement inquiété, j’avais senti la nausée m’envahir etune sourde colère se répandre dans mes veines. Ce type était un monstre qui profitait de la vulnérabilité émotionnelle de ses patientes pour abuser d’elles en toute impunité. Et la seule sanction dont il avait écoper pour ses actes abominables avait été d’être radier de l’ordre des médecins, ce qui ne l’avait pas empêcher de rouvrir un nouveau cabinet dans une autre ville et de recommencer. Bien sûr, il avait changé d’identité, mais ses empreintes digitales l’avaient trahies, et il avait à nouveau fait l’objet d’une interdiction d’exercer avant de disparaître dans la nature. Il n’était réapparut que récemment, sous une nouvelle identité et avait rouvert un cabinet. C’était la plainte d’une patiente qui avait attiré l’attention des autorités et que son dossier avait atterrit sur mon bureau.
Jamais avant ce jour je n’avais été aussi décidée à mettre une personne en prison mais Caldwell me révulsait profondément et j’en faisais une affaire personnelle. En fait, si j’y réfléchissait, c’était après notre confrontation à mon cabinet, après qu’il soit venu pour essayer de me convaincre qu’il était innocent, que j’avais commencé à me sentir traquée. Et cela commençait à m’inquiéter, surtout que Cameron aussi avait eu l’impression d’être suivit. Plusieurs fois elle m’avait dit avoir vu un homme étrange aux abords de son école. Ma fille était peut-être sourde, mais elle avait appris à se servir de ses autres sens pour palier à son handicap, et elle était très intuitive. Elle ne m’aurait pas parler de cet homme s’il n’avait pas représenter une menace pour elle. Elle avait bien tenter de me le décrire, mais il se dissimulait sous une casquette et des lunettes de soleil, et elle n’avait pu m’en donner qu’un vague signalement.
En soupirant, je me tournais sur ma gauche et grâce aux rayons de la lune qui éclairaient doucement la chambre, observais ma petite princesse dormir. Elle avait un air paisible et heureux que je ne lui avait que très rarement vu. Sa rencontre avec Elora lui avait apporter cette insouciance et cette joie de vie propre à tous les enfants, et j’espérais vraiment qu’elles puissent continuer à se voir à l’avenir. Durant l’après-midi, Teresa et moi avions beaucoup discutée tout en surveillant Patrick et les filles qui s’amusaient un peu plus loin, et Teresa m’avait raconté l’histoire d’Elora. J’en frémissais d’horreur. Etant moi-même mère, j’avais du mal que l’on puisse rendre sa propre fille responsable des echecs de sa vie et de lui infliger un tel traitement. Pourtant, malgré les épreuves qu’elle avait endurer, Elora était une adorable petite fille, et je suspectais fort que la relation privilégiée qu’elle avait tisser avec Teresa et Patrick était pour beaucoup dans son attitude joyeuse d’aujourd’hui, même si Teresa m’avait confié qu’elle faisait des cauchemars assez violents pendant la nuit.
Quoi de plus étonnant? Après le départ de son père, Cameron avait fait des cauchemars pendant des semaines! Reportant mon attention sur ma fille, j’en revenais à mes inquiétudes premières. Etions-nous oui ou non en danger? Comment en être certaine? Je n’étais pas du genre à crier au loup, et ça me gênait d’aller trouver la police sans preuves que ma vie ou celle de Cameron était menacée. Peut-être que je pourrais en parler à Teresa? Etant de la police, elle pourrait peut-être faire quelque chose pour apaiser mes craintes. Rassurée par cette idée, je me penchais vers Cameron, l’embrassais sur le front avant de remonter la couverture sous son menton, et m’allongeant, je laissais le marchand de sable faire son œuvre. Cependant, je ne m’endormais pas pour longtemps puisqu’un hurlement me fit me redresser violemment dans mon lit. Tournant instinctivement la tête vers Cameron, je soupirais de soulagement en découvrant qu’elle dormait toujours paisiblement. Un second cri à glacer le sang retentit, et je me levais précipitamment pour aller voir ce qui se passait.
J’avais compris que c’était probablement les fameux cauchemars dont Teresa m’avait parlé. Sortant de ma chambre, je hâtais le pas et me figeais sur le seuil, le cœur serré devant le spectacle qui s’offrait à moi. Teresa et Patrick étaient déjà auprès de la fillette, et alors que Patrick était assis sur le lit, et caressait tendrement les cheveux d’Elora, Teresa était assise dos à la tête du lit et tenait fermement Elora contre elle pour empêcher qu’elle ne se blesse alors que son petit corps était secouer de violents spasmes. Elle frissonnait, son visage était ravagé par des larmes, et des plaintes déchirantes s’échappaient de sa poitrine. Je sentis les larmes me montées aux yeux face à la douleur de cette adorable petite fille et me surpris à éprouver de la haine envers cette femme que je ne connaîtrais jamais et qui était responsable de cette souffrance enfantine. Impuissante, j’assistais à la scène et au bout de ce qui me parut une éternité, les tremblements cessèrent, les larmes se tarirent, et le souffle d’Elora se fit à nouveau régulier.
Cependant, Teresa et Patrick restèrent à ses côtés, continuant de la bercée et de la rassurée doucement. La même inquiétude se lisait sur leurs visages, et je songeais qu’ils n’agiraient pas autrement avec elle s’il s’était agi de leur fille. L’impression qu’ils formaient une famille qui m’avait frappée lorsque je les avait rencontré se renforça, et mon cœur se serra un peu plus en songeant qu’ils allaient avoir le cœur brisé lorsque l’heure de la séparation aurait sonnée. Peut-être pourrais-je faire quelque chose pour leur venir en aide ? Les ayant vu de près ensemble, je savais qu’Elora ne trouverait nulle part ailleurs ce que Teresa et Patrick lui offrait. Un foyer empli d’amour où elle se sentait en sécurité et désirée. Un foyer au sein duquel elle pourrait se reconstruire. Oui, je me devais de leur venir en aide. Je ne devais pas laisser le système les séparés sous prétexte que Teresa et Patrick n’étaient pas mariés, surtout que d’après ce que j’avais pu voir, Patrick ne demanderais pas mieux que de faire de Teresa sa femme, quant à elle, il paraissait évident qu’elle ne désirait rien d’autre que de passer sa vie auprès de lui.
Rassurée par les traits apaisés d’Elora, je décidais de réintégrer ma chambre, me sentant un peu dans le rôle d’une voyeuse. L’intimité de la scène qui se jouait sous mes yeux me faisait me sentir dans la peau d’une intruse, et c’est donc sur la pointe des pieds que je me détournais pour rejoindre ma propre fille qui dormait toujours paisiblement, indifférente au drame qui venait de se jouer, et ça valait mieux. Comment aurais-je pu lui expliquer ce par quoi son amie était passé? Comment aurais-je pu lui dire que parfois les adultes faisaient subir de vilaines choses aux enfants? Bien sûr, elle savait qu’elle ne devait pas faire confiance à des étrangers, mais je ne voulais pas encore la confrontée à la dure réalité de la vie. Elle le serait bien assez tôt, et je voulais préserver son innocence d’enfant aussi longtemps que possible. Elle prendrait rapidement conscience que le monde recelait une part d’ombre qui pouvait être terrifiante et qu’il n’y avait parfois pas d’autres explications à ces atrocités que la folie des hommes.
« Maman ? » marmonna-t-elle au moment où je me rallongeais à ses côtés, faisant se creuser le matelas.
« Tout va bien mon bébé, rendors-toi » signais-je sur son bras, consciente qu’elle ne verrait pas mes signes dans l’obscurité.
J’avais voulu qu’elle soit le plus autonome possible, aussi avais-je tenu à ce qu’elle maîtrise parfaitement le langage des signes. Elle signait donc parfaitement et maîtrisait également la technique qui consistait à signer en tapotant les mots sur la peau de son interlocuteur, un peu comme du morse. Cette technique n’était habituellement utilisée que chez les personnes sourdes et non voyantes, mais j’avais insisté pour que Cameron l’apprenne également, en en faisant un jeu. Elle avait également appris à lire sur les lèvres. J’avais bien conscience qu’elle serait toujours amoindrie par rapport aux enfants dits « normaux », mais au moins réussissait-elle à évoluer aussi normalement que possible. D’ailleurs, elle allait dans une école normale, et faisait partie des meilleures élèves de sa classe.
« Ok… ‘nuit » tapota-t-elle avant que sa petite main ne retombe mollement sur le matelas et qu’elle ne sombre à nouveau, happée par le sommeil.
En souriant, je m’allongeais à ses côtés et parvenais tant bien que mal à me rendormir, priant pour que le reste de la nuit soit calme. Ce furent les tapotements légers de ma fille sur mon bras qui me tirèrent du sommeil. L’esprit encore embrumé par la fatigue due à ma courte nuit, je mis quelques minutes à comprendre ce qu’elle me disait.
« Debout maman! C’est l’heure! Elora est déjà en bas! » me répétait-elle inlassablement.
Je savais que seul le fait que nous ne soyons pas chez nous l’avait empêcher de quitter la chambre pour rejoindre son amie, d’où son impatience à ce que je me réveille. Feignant de dormir, je grommelais et me tournais sur le côté, et retins un éclat de rire lorsque les tapotements se firent plus insistants. Sa patience s’atténuait, et le lit se mit à tressauter, signe qu’elle trépignait. Décidant de mettre un terme à sa torture, je me tournais sur moi-même rapidement et l’attrapant par la taille, je la tirais vers moi en la chatouillant. Elle éclata de rire, avant de se dégager et de me ficer avec une petite moue boudeuse.
« Tu faisais semblant ! » signa-t-elle en posant ses mains sur ses hanches avec une expression indignée qui me fit rire de plus belle.
« Pardon mon cœur! Allez, habillons-nous et allons les rejoindre en bas! » décidais-je en entendant des bruits de conversation dans la cuisine.
Aussitôt, tel un diable de sa boîte, Elora se rua hors du lit et courut jusqu’à la petite salle de bain attenante, ce qui me fit sourire, et j’entendis les robinets s’ouvrirent en grand. De peur que dans son enthousiasme, elle n’inonde la petite salle d’eau, je la rejoignais, en profitant pour me laver également. Une fois prête, nous nous empressâmes de rejoindre nos hôtes, et en approchant de la cuisine, guidées par la bonne odeur qui se répandait doucement dans l’air, nous attirant aussi sûrement que l’aurait fait le chant des sirènes. Et comme la nuit dernière, je me figeais en découvrant la scène qui s’offrait à moi, renforçant un peu plus ma résolution de tout faire pour qu’une fois l’enquête sur l’assassinat de la famille d’Elora, ils ne soient pas séparés. Ils étaient tous trois autour du plan de travail et travaillaient de concert à préparer le petit déjeuner, et des éclats de rire s’échappaient régulièrement de la gorge d’Elora alors que Teresa et Patrick se chamaillaient sans cesse.
Baissant les yeux, surprise que Cameron n’ait pas encore courut rejoindre sa nouvelle amie, elle qui était si impatiente de la rejoindre, et ce que je vis me fit beaucoup de peine. Elle fixait la petite famille qu’il formait tous les trois, et une peine immense se lisait sur son visage. Et je savais exactement ce à quoi elle pensait en cet instant précis. A son propre père et au fait qu’il l’avait privé de ce genre de moment. Et je sentis la culpabilité m’envahir. Pourtant je n’étais pas responsable de sa surdité. Personne dans ma famille n’était sourd, par contre, j’avais découvert que l’oncle paternel de William était né avec le syndrome de Waardenburg. C’était donc lui qui avait transmis cette infirmité à notre fille. Pourtant, c’était lui qui était parti, qui nous avait abandonnées. Tendrement, je caressais les boucles soyeuses de mon bébé, et elle leva la tête vers moi pour m’adresser un pauvre sourire.
Puis son regard dévia de nouveau vers le plan de travail et croisa celui d’Elora. La même joie se peignit sur leurs visages, et elles se précipitèrent l’une vers l’autre, commençant une discussion animée que je renonçais à suivre. En souriant, je m’approchais de mes hôtes et m’installais sur un des tabourets.
« Bonjour ! Bien dormis? » s’enquit Teresa en m’adressant un sourire amical.
« Le cauchemar d’Elora ne vous a pas trop dérangé j’espère ? » ajouta Patrick, et je compris qu’il avait dû m’apercevoir la nuit dernière.
« Ses nuits sont toujours aussi agitées ? » m’enquis-je en frissonnant en me rappelant des spasmes de peur qui avaient secoués son petit corps fluet la nuit passée.
« Et encore, celui de la nuit dernière était bien moins impressionnant que la première nuit qu’elle a passé ici ! » soupira Teresa en finissant les crêpes qu’elle préparait.
« Vraiment ? » m’étonnais-je en me demandant ce que ça avait du être dans ce cas.
« Oh oui! Heureusement que Teresa est là. Sa simple présence suffit à rassurer Elora… » sourit tendrement Patrick avant de venir enlacer sa compagne et de déposer un baiser sur sa tempe.
Me sentant quelque peu de trop, je m’éloignais et allais me poster devant la fenêtre, regardant les filles se courir après dans le jardin en riant à gorge déployée. Les voir si heureuses me réchauffa le cœur, et je laissais mon regard dérivé vers la rue. Et c’est là que je l’aperçus. Cette voiture, je l’avais déjà vu à plusieurs reprises, et je sus que ce n’était pas une coïncidence. Comme pour me donner raison, je vis une ombre se faufilée dans le jardin au moment où les filles arrivaient près de la barrière ouverte, et avec horreur, je vis Caldwell se saisir d’elle et partir en courant avec une fille sous chaque bras. L’image aurait pu être comique si la situation n’avait pas été aussi terrible. Réagissant au quart de tours, je me ruais à l’extérieur, entendant Patrick et Teresa en faire de même, alertés par les cris d’Elora. Arrivée sur la route, je vis Caldwell démarrer et partir à toutes vitesses, emportant les filles avec lui.
Tout s’était passé si vite que j’avais du mal à réaliser que cet enlèvement s’était vraiment produit, mais en entendant Teresa et Patrick prévenir leurs collègues et donner le signalement de la voiture de Caldwell, je compris que c’était réel. Ce monstre avait enlever ma petite princesse et en avait profiter pour enlever Elora. La douleur me frappa de plein fouet, et haletante, je m’écroulais au sol en sanglotant de façons hystériques, mes jambes ne me supportant plus. Mon bébé avait été enlever, et connaissant les pratiques de son ravisseur, les pires scénarios se formaient dans mon esprit. Nous devions le trouver rapidement avant qu’ils ne décident de s’en prendre à elles. A l’idée qu’il pourrait poser ses sales pattes de pervers sr elles, une colère noire se répandit dans mes veines, et je me ressaisissais. Ma fille avait besoin que je reste calme, pas que je craque.
« Molly ? Est-ce que ça va aller ? » me demanda gentiment Patrick en venant poser un bras réconfortant sur mon épaule.
« Ca va aller. Il faut le retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Cet homme est très dangereux… » déclarais-je d’une voix encore quelque peu tremblante.
« Vous connaissez l’identité du ravisseur ? » s’enquit Teresa en s’approchant de moi, son téléphone toujours vissé à l’oreille.
« Oui. Il s’appelle Philippe Caldwell. Je monte un dossier sur lui pour viols sur plusieurs de ses patientes » expliquais-je en reprenant du poil de la bête.
Rapidement, je leur faisait un résumé du dossier Caldwell, leur faisant un portrait aussi précis de cette ordure, et au fur et à mesure, Teresa transmettait les informations à une certaine Grâce. A peine quelques minutes plus tard, cette dernière apprit quelque chose à Teresa qui la fit dangereusement pâlir. Informant sa subordonnée que nous arrivions, elle raccrocha et plongea son regard dans celui de Patrick.
« Que se passe-t-il ? » s’inquiéta-t-il en fronçant les sourcils.
« Visiblement Caldwell est lié à Red John… » souffla-t-elle en crispant la mâchoire.
Un vertige s’empara de moi, et je serais probablement tombée si Patrick ne m’avait pas retenue. Ce n’était pas possible. Mon bébé ne pouvait pas être entre les mains de ces monstres. C’était ma faute. Jamais je n’aurais du accepter ce dossier. Et maintenant, c’était mon petit ange qui allait payer le prix de mes erreurs. Dans un brouillard, j’entendis Teresa me demander si je pouvais me faire apporter le dossier concernant Caldwell, et j’acceptais. Appelant mon bureau, j’expliquais la situation à mon patron, et il me promis de me faire parvenir le dossier au CBI par coursier. Une fois que j’eu raccrocher, nous montâmes en voiture, Teresa roulant à une vitesse alarmante à travers les rues, mais je ne m’en formalisais pas, trop inquiète pour ma fille pour me soucier de ma sécurité.
Je me souvenais encore du moment où j’avais eu son dossier entre les mains. Au fur et à mesure que l’avais découvert ce dont il s’était rendu coupable sans qu’il n’en soit réellement inquiété, j’avais senti la nausée m’envahir etune sourde colère se répandre dans mes veines. Ce type était un monstre qui profitait de la vulnérabilité émotionnelle de ses patientes pour abuser d’elles en toute impunité. Et la seule sanction dont il avait écoper pour ses actes abominables avait été d’être radier de l’ordre des médecins, ce qui ne l’avait pas empêcher de rouvrir un nouveau cabinet dans une autre ville et de recommencer. Bien sûr, il avait changé d’identité, mais ses empreintes digitales l’avaient trahies, et il avait à nouveau fait l’objet d’une interdiction d’exercer avant de disparaître dans la nature. Il n’était réapparut que récemment, sous une nouvelle identité et avait rouvert un cabinet. C’était la plainte d’une patiente qui avait attiré l’attention des autorités et que son dossier avait atterrit sur mon bureau.
Jamais avant ce jour je n’avais été aussi décidée à mettre une personne en prison mais Caldwell me révulsait profondément et j’en faisais une affaire personnelle. En fait, si j’y réfléchissait, c’était après notre confrontation à mon cabinet, après qu’il soit venu pour essayer de me convaincre qu’il était innocent, que j’avais commencé à me sentir traquée. Et cela commençait à m’inquiéter, surtout que Cameron aussi avait eu l’impression d’être suivit. Plusieurs fois elle m’avait dit avoir vu un homme étrange aux abords de son école. Ma fille était peut-être sourde, mais elle avait appris à se servir de ses autres sens pour palier à son handicap, et elle était très intuitive. Elle ne m’aurait pas parler de cet homme s’il n’avait pas représenter une menace pour elle. Elle avait bien tenter de me le décrire, mais il se dissimulait sous une casquette et des lunettes de soleil, et elle n’avait pu m’en donner qu’un vague signalement.
En soupirant, je me tournais sur ma gauche et grâce aux rayons de la lune qui éclairaient doucement la chambre, observais ma petite princesse dormir. Elle avait un air paisible et heureux que je ne lui avait que très rarement vu. Sa rencontre avec Elora lui avait apporter cette insouciance et cette joie de vie propre à tous les enfants, et j’espérais vraiment qu’elles puissent continuer à se voir à l’avenir. Durant l’après-midi, Teresa et moi avions beaucoup discutée tout en surveillant Patrick et les filles qui s’amusaient un peu plus loin, et Teresa m’avait raconté l’histoire d’Elora. J’en frémissais d’horreur. Etant moi-même mère, j’avais du mal que l’on puisse rendre sa propre fille responsable des echecs de sa vie et de lui infliger un tel traitement. Pourtant, malgré les épreuves qu’elle avait endurer, Elora était une adorable petite fille, et je suspectais fort que la relation privilégiée qu’elle avait tisser avec Teresa et Patrick était pour beaucoup dans son attitude joyeuse d’aujourd’hui, même si Teresa m’avait confié qu’elle faisait des cauchemars assez violents pendant la nuit.
Quoi de plus étonnant? Après le départ de son père, Cameron avait fait des cauchemars pendant des semaines! Reportant mon attention sur ma fille, j’en revenais à mes inquiétudes premières. Etions-nous oui ou non en danger? Comment en être certaine? Je n’étais pas du genre à crier au loup, et ça me gênait d’aller trouver la police sans preuves que ma vie ou celle de Cameron était menacée. Peut-être que je pourrais en parler à Teresa? Etant de la police, elle pourrait peut-être faire quelque chose pour apaiser mes craintes. Rassurée par cette idée, je me penchais vers Cameron, l’embrassais sur le front avant de remonter la couverture sous son menton, et m’allongeant, je laissais le marchand de sable faire son œuvre. Cependant, je ne m’endormais pas pour longtemps puisqu’un hurlement me fit me redresser violemment dans mon lit. Tournant instinctivement la tête vers Cameron, je soupirais de soulagement en découvrant qu’elle dormait toujours paisiblement. Un second cri à glacer le sang retentit, et je me levais précipitamment pour aller voir ce qui se passait.
J’avais compris que c’était probablement les fameux cauchemars dont Teresa m’avait parlé. Sortant de ma chambre, je hâtais le pas et me figeais sur le seuil, le cœur serré devant le spectacle qui s’offrait à moi. Teresa et Patrick étaient déjà auprès de la fillette, et alors que Patrick était assis sur le lit, et caressait tendrement les cheveux d’Elora, Teresa était assise dos à la tête du lit et tenait fermement Elora contre elle pour empêcher qu’elle ne se blesse alors que son petit corps était secouer de violents spasmes. Elle frissonnait, son visage était ravagé par des larmes, et des plaintes déchirantes s’échappaient de sa poitrine. Je sentis les larmes me montées aux yeux face à la douleur de cette adorable petite fille et me surpris à éprouver de la haine envers cette femme que je ne connaîtrais jamais et qui était responsable de cette souffrance enfantine. Impuissante, j’assistais à la scène et au bout de ce qui me parut une éternité, les tremblements cessèrent, les larmes se tarirent, et le souffle d’Elora se fit à nouveau régulier.
Cependant, Teresa et Patrick restèrent à ses côtés, continuant de la bercée et de la rassurée doucement. La même inquiétude se lisait sur leurs visages, et je songeais qu’ils n’agiraient pas autrement avec elle s’il s’était agi de leur fille. L’impression qu’ils formaient une famille qui m’avait frappée lorsque je les avait rencontré se renforça, et mon cœur se serra un peu plus en songeant qu’ils allaient avoir le cœur brisé lorsque l’heure de la séparation aurait sonnée. Peut-être pourrais-je faire quelque chose pour leur venir en aide ? Les ayant vu de près ensemble, je savais qu’Elora ne trouverait nulle part ailleurs ce que Teresa et Patrick lui offrait. Un foyer empli d’amour où elle se sentait en sécurité et désirée. Un foyer au sein duquel elle pourrait se reconstruire. Oui, je me devais de leur venir en aide. Je ne devais pas laisser le système les séparés sous prétexte que Teresa et Patrick n’étaient pas mariés, surtout que d’après ce que j’avais pu voir, Patrick ne demanderais pas mieux que de faire de Teresa sa femme, quant à elle, il paraissait évident qu’elle ne désirait rien d’autre que de passer sa vie auprès de lui.
Rassurée par les traits apaisés d’Elora, je décidais de réintégrer ma chambre, me sentant un peu dans le rôle d’une voyeuse. L’intimité de la scène qui se jouait sous mes yeux me faisait me sentir dans la peau d’une intruse, et c’est donc sur la pointe des pieds que je me détournais pour rejoindre ma propre fille qui dormait toujours paisiblement, indifférente au drame qui venait de se jouer, et ça valait mieux. Comment aurais-je pu lui expliquer ce par quoi son amie était passé? Comment aurais-je pu lui dire que parfois les adultes faisaient subir de vilaines choses aux enfants? Bien sûr, elle savait qu’elle ne devait pas faire confiance à des étrangers, mais je ne voulais pas encore la confrontée à la dure réalité de la vie. Elle le serait bien assez tôt, et je voulais préserver son innocence d’enfant aussi longtemps que possible. Elle prendrait rapidement conscience que le monde recelait une part d’ombre qui pouvait être terrifiante et qu’il n’y avait parfois pas d’autres explications à ces atrocités que la folie des hommes.
« Maman ? » marmonna-t-elle au moment où je me rallongeais à ses côtés, faisant se creuser le matelas.
« Tout va bien mon bébé, rendors-toi » signais-je sur son bras, consciente qu’elle ne verrait pas mes signes dans l’obscurité.
J’avais voulu qu’elle soit le plus autonome possible, aussi avais-je tenu à ce qu’elle maîtrise parfaitement le langage des signes. Elle signait donc parfaitement et maîtrisait également la technique qui consistait à signer en tapotant les mots sur la peau de son interlocuteur, un peu comme du morse. Cette technique n’était habituellement utilisée que chez les personnes sourdes et non voyantes, mais j’avais insisté pour que Cameron l’apprenne également, en en faisant un jeu. Elle avait également appris à lire sur les lèvres. J’avais bien conscience qu’elle serait toujours amoindrie par rapport aux enfants dits « normaux », mais au moins réussissait-elle à évoluer aussi normalement que possible. D’ailleurs, elle allait dans une école normale, et faisait partie des meilleures élèves de sa classe.
« Ok… ‘nuit » tapota-t-elle avant que sa petite main ne retombe mollement sur le matelas et qu’elle ne sombre à nouveau, happée par le sommeil.
En souriant, je m’allongeais à ses côtés et parvenais tant bien que mal à me rendormir, priant pour que le reste de la nuit soit calme. Ce furent les tapotements légers de ma fille sur mon bras qui me tirèrent du sommeil. L’esprit encore embrumé par la fatigue due à ma courte nuit, je mis quelques minutes à comprendre ce qu’elle me disait.
« Debout maman! C’est l’heure! Elora est déjà en bas! » me répétait-elle inlassablement.
Je savais que seul le fait que nous ne soyons pas chez nous l’avait empêcher de quitter la chambre pour rejoindre son amie, d’où son impatience à ce que je me réveille. Feignant de dormir, je grommelais et me tournais sur le côté, et retins un éclat de rire lorsque les tapotements se firent plus insistants. Sa patience s’atténuait, et le lit se mit à tressauter, signe qu’elle trépignait. Décidant de mettre un terme à sa torture, je me tournais sur moi-même rapidement et l’attrapant par la taille, je la tirais vers moi en la chatouillant. Elle éclata de rire, avant de se dégager et de me ficer avec une petite moue boudeuse.
« Tu faisais semblant ! » signa-t-elle en posant ses mains sur ses hanches avec une expression indignée qui me fit rire de plus belle.
« Pardon mon cœur! Allez, habillons-nous et allons les rejoindre en bas! » décidais-je en entendant des bruits de conversation dans la cuisine.
Aussitôt, tel un diable de sa boîte, Elora se rua hors du lit et courut jusqu’à la petite salle de bain attenante, ce qui me fit sourire, et j’entendis les robinets s’ouvrirent en grand. De peur que dans son enthousiasme, elle n’inonde la petite salle d’eau, je la rejoignais, en profitant pour me laver également. Une fois prête, nous nous empressâmes de rejoindre nos hôtes, et en approchant de la cuisine, guidées par la bonne odeur qui se répandait doucement dans l’air, nous attirant aussi sûrement que l’aurait fait le chant des sirènes. Et comme la nuit dernière, je me figeais en découvrant la scène qui s’offrait à moi, renforçant un peu plus ma résolution de tout faire pour qu’une fois l’enquête sur l’assassinat de la famille d’Elora, ils ne soient pas séparés. Ils étaient tous trois autour du plan de travail et travaillaient de concert à préparer le petit déjeuner, et des éclats de rire s’échappaient régulièrement de la gorge d’Elora alors que Teresa et Patrick se chamaillaient sans cesse.
Baissant les yeux, surprise que Cameron n’ait pas encore courut rejoindre sa nouvelle amie, elle qui était si impatiente de la rejoindre, et ce que je vis me fit beaucoup de peine. Elle fixait la petite famille qu’il formait tous les trois, et une peine immense se lisait sur son visage. Et je savais exactement ce à quoi elle pensait en cet instant précis. A son propre père et au fait qu’il l’avait privé de ce genre de moment. Et je sentis la culpabilité m’envahir. Pourtant je n’étais pas responsable de sa surdité. Personne dans ma famille n’était sourd, par contre, j’avais découvert que l’oncle paternel de William était né avec le syndrome de Waardenburg. C’était donc lui qui avait transmis cette infirmité à notre fille. Pourtant, c’était lui qui était parti, qui nous avait abandonnées. Tendrement, je caressais les boucles soyeuses de mon bébé, et elle leva la tête vers moi pour m’adresser un pauvre sourire.
Puis son regard dévia de nouveau vers le plan de travail et croisa celui d’Elora. La même joie se peignit sur leurs visages, et elles se précipitèrent l’une vers l’autre, commençant une discussion animée que je renonçais à suivre. En souriant, je m’approchais de mes hôtes et m’installais sur un des tabourets.
« Bonjour ! Bien dormis? » s’enquit Teresa en m’adressant un sourire amical.
« Le cauchemar d’Elora ne vous a pas trop dérangé j’espère ? » ajouta Patrick, et je compris qu’il avait dû m’apercevoir la nuit dernière.
« Ses nuits sont toujours aussi agitées ? » m’enquis-je en frissonnant en me rappelant des spasmes de peur qui avaient secoués son petit corps fluet la nuit passée.
« Et encore, celui de la nuit dernière était bien moins impressionnant que la première nuit qu’elle a passé ici ! » soupira Teresa en finissant les crêpes qu’elle préparait.
« Vraiment ? » m’étonnais-je en me demandant ce que ça avait du être dans ce cas.
« Oh oui! Heureusement que Teresa est là. Sa simple présence suffit à rassurer Elora… » sourit tendrement Patrick avant de venir enlacer sa compagne et de déposer un baiser sur sa tempe.
Me sentant quelque peu de trop, je m’éloignais et allais me poster devant la fenêtre, regardant les filles se courir après dans le jardin en riant à gorge déployée. Les voir si heureuses me réchauffa le cœur, et je laissais mon regard dérivé vers la rue. Et c’est là que je l’aperçus. Cette voiture, je l’avais déjà vu à plusieurs reprises, et je sus que ce n’était pas une coïncidence. Comme pour me donner raison, je vis une ombre se faufilée dans le jardin au moment où les filles arrivaient près de la barrière ouverte, et avec horreur, je vis Caldwell se saisir d’elle et partir en courant avec une fille sous chaque bras. L’image aurait pu être comique si la situation n’avait pas été aussi terrible. Réagissant au quart de tours, je me ruais à l’extérieur, entendant Patrick et Teresa en faire de même, alertés par les cris d’Elora. Arrivée sur la route, je vis Caldwell démarrer et partir à toutes vitesses, emportant les filles avec lui.
Tout s’était passé si vite que j’avais du mal à réaliser que cet enlèvement s’était vraiment produit, mais en entendant Teresa et Patrick prévenir leurs collègues et donner le signalement de la voiture de Caldwell, je compris que c’était réel. Ce monstre avait enlever ma petite princesse et en avait profiter pour enlever Elora. La douleur me frappa de plein fouet, et haletante, je m’écroulais au sol en sanglotant de façons hystériques, mes jambes ne me supportant plus. Mon bébé avait été enlever, et connaissant les pratiques de son ravisseur, les pires scénarios se formaient dans mon esprit. Nous devions le trouver rapidement avant qu’ils ne décident de s’en prendre à elles. A l’idée qu’il pourrait poser ses sales pattes de pervers sr elles, une colère noire se répandit dans mes veines, et je me ressaisissais. Ma fille avait besoin que je reste calme, pas que je craque.
« Molly ? Est-ce que ça va aller ? » me demanda gentiment Patrick en venant poser un bras réconfortant sur mon épaule.
« Ca va aller. Il faut le retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Cet homme est très dangereux… » déclarais-je d’une voix encore quelque peu tremblante.
« Vous connaissez l’identité du ravisseur ? » s’enquit Teresa en s’approchant de moi, son téléphone toujours vissé à l’oreille.
« Oui. Il s’appelle Philippe Caldwell. Je monte un dossier sur lui pour viols sur plusieurs de ses patientes » expliquais-je en reprenant du poil de la bête.
Rapidement, je leur faisait un résumé du dossier Caldwell, leur faisant un portrait aussi précis de cette ordure, et au fur et à mesure, Teresa transmettait les informations à une certaine Grâce. A peine quelques minutes plus tard, cette dernière apprit quelque chose à Teresa qui la fit dangereusement pâlir. Informant sa subordonnée que nous arrivions, elle raccrocha et plongea son regard dans celui de Patrick.
« Que se passe-t-il ? » s’inquiéta-t-il en fronçant les sourcils.
« Visiblement Caldwell est lié à Red John… » souffla-t-elle en crispant la mâchoire.
Un vertige s’empara de moi, et je serais probablement tombée si Patrick ne m’avait pas retenue. Ce n’était pas possible. Mon bébé ne pouvait pas être entre les mains de ces monstres. C’était ma faute. Jamais je n’aurais du accepter ce dossier. Et maintenant, c’était mon petit ange qui allait payer le prix de mes erreurs. Dans un brouillard, j’entendis Teresa me demander si je pouvais me faire apporter le dossier concernant Caldwell, et j’acceptais. Appelant mon bureau, j’expliquais la situation à mon patron, et il me promis de me faire parvenir le dossier au CBI par coursier. Une fois que j’eu raccrocher, nous montâmes en voiture, Teresa roulant à une vitesse alarmante à travers les rues, mais je ne m’en formalisais pas, trop inquiète pour ma fille pour me soucier de ma sécurité.
Chapitre 18
Dernière édition par iliana le Dim 10 Juil 2011 - 19:41, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'aime toujours autant ta façon de nous impliquer dans ton histoire en nous proposant le point de vue d'un des personnages
L'histoire commence à prendre une mauvaise tournure
J'ai hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
L'histoire commence à prendre une mauvaise tournure
J'ai hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
maintenant un enlevement oh mon dieu j'espere quil vont les retrouver vls
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
OMG ! Ta suite valait la peine de l'attendre ! D'abord, j'aimerais te féliciter, parce que toutes tes fics sont d'une extraordinaire qualité, que ce soit celles de Castle ou celle-ci, et c'est fantastique de les lire.
Malgré la tristesse due à la mélancolie de Cameron et au cauchemar d'Elora, j'ai beaucoup aimé la première partie, je ne sais pas si c'est à cause du comportement proche de la perfection, de l'inquiétude de Molly envers sa fille.. ..ou de la folle impression de famille qui me surprend dans toutes les scènes Jane/Lisbon/Elora.
Mais l'enlèvement est arrivé tellement soudainement, qu'une ombre c'est abattue sur toute l'histoire. Je ne sais pas encore si cela va provoquer des désaccords entre le Jisbon, ou bien s'il vont en ressortir plus forts. Si les filles vont s'en sortir, ou que tu vas nous écrire un drame.
Ce chapitre est vraiment un tournant de l'histoire et maintenant, eh bien, j'attends dans mon coin, et je me ronge les ongles jusqu'aux os !
En attendant la suite...
Malgré la tristesse due à la mélancolie de Cameron et au cauchemar d'Elora, j'ai beaucoup aimé la première partie, je ne sais pas si c'est à cause du comportement proche de la perfection, de l'inquiétude de Molly envers sa fille.. ..ou de la folle impression de famille qui me surprend dans toutes les scènes Jane/Lisbon/Elora.
Mais l'enlèvement est arrivé tellement soudainement, qu'une ombre c'est abattue sur toute l'histoire. Je ne sais pas encore si cela va provoquer des désaccords entre le Jisbon, ou bien s'il vont en ressortir plus forts. Si les filles vont s'en sortir, ou que tu vas nous écrire un drame.
Ce chapitre est vraiment un tournant de l'histoire et maintenant, eh bien, j'attends dans mon coin, et je me ronge les ongles jusqu'aux os !
En attendant la suite...
Karya- Gardien du parking
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Alors tout d'abord, je voulais vous remercier pour vos commentaires qui, d'un chapitre à l'autre, me font toujours énormément plaisir et me motive à écrire...
Je sais que cela fait un moment que vous attendez cette suite, mais je jongle entre plusieurs fics de plusieurs séries différentes, et je tenais à finir celles sur Bones et CSI NY pour pouvoir me consacrer pleinement à mes fics Mentalist et Castle...
Maintenant que c'est chose faite, je devrais être plus rapide à vous postez des suites, même si je ne pense pas en poster plus d'une par semaine, sauf si j'avance plus vite que prévu dans mon écriture...
Voilà, sur ces petites explications, je vais arrêter de vous embêter et vous laissez découvrir ce chapitre quelque peu particulier... je suis impatiente que vous me disiez ce que vous en pensez...
Je sais que cela fait un moment que vous attendez cette suite, mais je jongle entre plusieurs fics de plusieurs séries différentes, et je tenais à finir celles sur Bones et CSI NY pour pouvoir me consacrer pleinement à mes fics Mentalist et Castle...
Maintenant que c'est chose faite, je devrais être plus rapide à vous postez des suites, même si je ne pense pas en poster plus d'une par semaine, sauf si j'avance plus vite que prévu dans mon écriture...
Voilà, sur ces petites explications, je vais arrêter de vous embêter et vous laissez découvrir ce chapitre quelque peu particulier... je suis impatiente que vous me disiez ce que vous en pensez...
Bonne lecture
Chapitre 18 :
J’avais agi sans réfléchir, mais l’occasion était tellement belle que je n’avais pu m’empêcher de la saisir. De voir ces deux mignonnes petites filles jouer dehors sans la moindre surveillance m’avait poussé à l’audace, et le pire c’est que ça avait marché songeais-je en jetant un regard dans le rétroviseur pour apercevoir mes proies blotties l’une contre l’autre sur la banquette arrière. Elles pleuraient silencieusement en me jetant des regards terrifiés. C’est ce qu’il y avait de bien avec les petites filles comme elles, leurs cris ne vous rendaient pas à moitié sourd. Même si une des gamines avaient suffisamment crié pour alerter cette chère Molly et Patrick, mais trop tard pour qu’ils m’empêchent d’emmener les gamines. Trop tard pour qu’ils voient qui avait enlevé leurs si précieuses petites princesses. Finalement, agir de façon impulsive avait du bon parfois, et maintenant j’allais pouvoir obtenir tout ce que je méritais, tout ce dont j’avais si longtemps été spolié. Oui, entre Molly, Patrick et RedJohn, ma vie allait enfin devenir telle que je l’avais toujours rêvée.
Quand en revenant me garer à proximité de la maison, j’avais aperçut non pas une fillette, mais deux, je n’en avais pas cru mes yeux. Surtout que la seconde fillette ressemblait à s’y méprendre à la fille disparue de ce cher Jane. Dire que Red John était persuadé que Jane était inconsolable depuis la mort plus que prématurée de sa femme et de sa précieuse petite fille alors que monsieur s’était reconstruit une gentille petite famille. Et je détenais ses petites princesses. Avec ça, Red John allait de nouveau m’accorder sa confiance. Mieux que ça, j’allais devenir son préféré. Je jubilais tout en me faufilant dans la circulation de ce début de matinée. Je devais éviter de me faire remarquer. Réfléchissant rapidement, je me demandais où planquer les deux gamines lorsque j’eus une idée lumineuse. En riant, je songeais que jamais les poulets ne songeraient à aller les y chercher. Ravi de mon idée, j’en prenais immédiatement la direction. Après tout, c’était souvent ce qu’on avait juste sous le nez que l’on remarquait le moins…
Jetant un regard sur la banquette arrière, je prenais le temps de détaillé la seconde fillette. Tout le portrait de l’adorable petite Charlotte. Elle était vraiment jolie cette gamine, et je sentis une vague d’excitation m’envahir. J’allais vraiment bien m’amuser avec ces deux petits trésors. En me passant une langue gourmande sur les lèvres, je me forçais à me reconcentrer sur la route de peur d’avoir un accident. Enfin, j’arrivais à destination. M’engouffrant dans le parking souterrain, je réfléchissais à la meilleure façon de transférer les filles sans me faire surprendre. Je devais les endormir. Me garant dans un coin du parking désert, je sortais de la voiture et ouvrais le coffre pour en sortir ma trousse de laquelle je retirais une seringue et des somnifères. Sans perdre une minute, j’ouvrais la portière et attrapant le bras de la petite Cameron, je lui injectais le produit. La seconde petite garce se montra plus difficile, et je lui flanquais une bonne gifle pour la faire tenir tranquille et réussir à lui faire la piqure.
Je leur avais injecté suffisamment de produits pour qu’elles soient dans les vapes au moins jusqu’à demain, ce qui me laisserait le temps de retourner chez moi chercher des affaires. Les attrapant, je les calais chacune d’un côté, donnant à tous l’impression d’un père de famille revenant d’une sortie qui avait eu raison de l’énergie débordante de ses deux filles. Lorsque j’entrais dans l’ascenseur, je jetais un regard à notre reflet dans le miroir mural, et souriait de satisfaction. Mon plan se déroulait à merveille, et en dehors d’une vieille dame un peu trop curieuse, personne n’avait semblé nous prêter attention. Mais il est vrai que les gens ne voyaient que ce qu’ils voulaient bien voir. C’était ce qui m’avait poussé à devenir psychologue. Avec le bon vocabulaire, et cette connaissance du fonctionnement humain, je pouvais obtenir à peu près tout et n’importe quoi des gens. Et ça avait fonctionné au-delà de mes espérances, du moins jusqu’à un certain point. Parce que ma machine, pourtant bien huilée, s’était enrayée, et je devais à présent trouver le moyen de la remettre sur les rails. Et ce moyen, je le tenais en ce moment précis entre mes mains. Dans tous les sens du terme.
Le dong retentissant de l’ascenseur me tira de mes pensées, et rapidement, j’avançais à travers les couloirs. L’étage était en travaux, et je savais que personne n’y viendrait. J’avais appris aux informations qu’une bombe y avait explosé rendant l’étage inutilisable, et ce juste sous le nez des agents du CBI qui avaient ressentis la déflagration jusque dans leurs bureaux qui se situaient de l’autre côté de la rue. Mon plan était infaillible. Jamais ils ne songeraient à venir chercher les morveuses ici. M’éloignant le plus possible de l’ascenseur, je cherchais le meilleur endroit où laisser les filles en étant sûr que personne ne les découvrirait. Ce n’est qu’en arrivant au fond du couloir que je découvrais enfin le lieu idéal. Il s’agissait d’une petite pièce, visiblement un débarras dans lequel avait été entreposé un lit pliant et une chaise. Il y avait également un lavabo dans un coin. Rapidement, je déposais les gamines qui se faisaient lourdes sur le lit, et faisait le tour de la pièce, m’assurant qu’elles ne pourraient pas s’en échapper.
Satisfait, je retournais près du lit et laissais mon regard se perdre sur leurs petits corps offerts à mon bon plaisir. Elles portaient toutes les deux de petites robes d’été qui dévoilaient leurs adorables petites jambes et je ne pus résister à l’envie de poser les mains sur elles. La douceur et la souplesse de leurs peaux me fit frissonné, et je remontais lentement les mains vers cet endroit encore caché par le tissu devenu gênant dans mon exploration. Alors que j’allais passer outre et atteindre mon but, un bruit sourd me fit sursauté, et je m’écartais violemment d’elles, frustré au plus haut point. Les sens aux aguets, j’essayais de déterminé si j’avais de la compagnie, mais seul le silence régnait. Soulagé, je décidais de poursuivre ma découverte des plaisirs que pouvaient m’offrir ces petites filles à plus tard. Non sans me retenir de revenir goûter à la douceur de leurs peaux. Maintenant que j’y avais goûté, je ne comprenais pas pourquoi je ne m’étais jamais autorisé ce plaisir jusque-là. Je sentais qu’après cette affaire, j’allais étendre ma clientèle…
Avec un sourire carnassier, je sortais de la pièce dont je fermais la porte avant de chercher du regard de quoi la coincée, n’ayant pas de cadenas à portée de main. Finalement je repérais de grandes planches en bois qui paraissaient bien solides, et je les plaçais stratégiquement sous la poignée de la porte. Ce n’était pas avec leurs petits bras musclés qu’elles allaient réussir à sortir de là! Avec un petit rire sadique, je retournais vers les ascenseurs, prenant soin d’effacer toutes traces de mon passage. De retour dans l’ascenseur, je réfléchissais à la suite des opérations. Je devais rapidement retournés chez moi chercher les affaires dont j’aurais besoin. J’avais notamment une petite collection de jouets que je prendrais plaisir à utiliser avec les deux petites garces. Oui, j’allais bien m’amuser avec elles. Ensuite, je devais trouver le moyen de contacté Red John pour le prévenir de la nouvelle vie de Jane. A moins que je n’attende un peu ? Pour une fois que c’était moi qui était en position de force… C’était décidé, j’allais le faire attendre, mais pas trop, connaissant le caractère plus que volatile de ce cher Red John, cela risquait de se retourner contre moi. Je voulais regagner ses bonnes grâces, pas qu’il m’accuse d’avoir essayé de le doubler! Quittant l’immeuble, je souriais en voyant Jane et Molly pénétrer dans le bâtiment du CBI en compagnie d’une superbe petite brune dont je ferais bien mon quatre heure. Décidément Jane savait s’entouré…
Oubliant toute prudence, je me délectais du spectacle qu’ils m’offraient. C’était dans des moments comme celui-ci, face à la douleur, à la souffrance sans nom qui émanait des familles des victimes que je comprenais, plus que jamais, Red John et le plaisir incommensurable qu’il retirait de ses crimes abominables. Je n’avais jamais tué qui que ce soit, mais lui semblait s’en délecter un peu plus à chaque nouveau crime, et à présent que je me trouvais dans la peau du tortionnaire, je me sentais comme connecté à Red John. Je partageais sa satisfaction, je ressentais ce sentiment grisant de contrôle absolu et de pouvoir que l’on détenait non seulement sur nos proies, mais également sur leur entourage. Un plaisir nouveau et inconnu coulait à flot dans mes veines, m’emplissant d’une audace et d’un courage que j’ignorais posséder. Etre le méchant de l’histoire me donnait les pleins pouvoirs et une latitude dans mes actes que la police n’avait pas. Eux avaient des règles à respectées dont je n’avais que faire. Ils devaient obéir à des ordres et respectés un protocole auquel je n’avais pas à me soumettre. J’étais libre de toute entrave, et j’en jouissais pleinement.
J’étais peut-être ivre de pouvoir, cela ne devais pas me rendre stupide pour autant. Ils n’étaient pas brusquement devenus aveugles, et je risquais de me faire repérer à rester planter ainsi sur le trottoir. Sans me presser afin de ne pas attirer l’attention, je me dirigeais vers ma voiture et prenais la direction de mon appartement à l’autre bout de la ville. J’avais été contraint par mes fuites successives à renoncer à un certain confort de vivre, mais bientôt je quitterais définitivement ce quartier miteux pour une belle maison dans les quartiers huppés des plus grandes villes de ce pays. Je n’aurais que l’embarras du choix. Mais pour cela je devais me faire aussi discret que possible et rejoindre ma planque aussi rapidement que possible. Molly était d’une grande intelligence, et si on ajoutait Jane et son équipe à l’équation, je me devais de disparaître de leur radar sans perdre une seconde. Molly leur parlerait forcément de moi, et il viendrait m’interroger.
Je savais que je ne devrais pas fuir, que cela ne me rendrait que plus coupable à leurs yeux, mais rester à découvert signifiait que je ne pourrais pas retourner auprès de mes nouveaux jouets avant plusieurs jours, et l’idée m’était insupportable. Caresser leurs peaux si douce, si délicate avait éveillé en moi une faim encore inconnue. Je voulais les faire mienne, je voulais les modelées afin qu’elle satisfasse le moindre de mes fantasmes, je voulais qu’elle devienne des marionnettes entre mes mains expertes pour devenir l’objet de tous mes désirs. Elles étaient le bois vierge dont que j’allais façonnés au gré de mes envies. Cette simple idée me rendit plus excité que je ne l’avais jamais été, et je n’eus plus qu’une envie : les rejoindre et assouvir mes pulsions les plus bestiales, mes fantasmes les plus inavouables. Mon sang rugissait dans mes veines comme un animal sauvage prêt à se libérer de ses chaînes et à agir en se laissant dominer par ses instincts les plus primitifs.
Impatient, je dû me faire violence pour ne pas accélérer et arriver au plus vite chez moi. L’impatience me gagnait et je me sentais fébrile. Tout du long je jurais comme un charretier à cause des embouteillages et hurlais contre tous ces chauffards du dimanche qui conduisaient avec une lenteur désespérante. J’avais même parfois l’impression que certains allaient descendre de voiture pour passer un ralentisseur, à croire qu’ils avaient peur que leur voiture ne se casse si jamais ils allaient trop vite! Enfin, après un trajet qui dura plus d’une heure mais qui me parut une éternité, j’arrivais aux abords du quartier miteux dans lequel j’étais contraint de vivre, ou plus exactement de survivre, et je soupirais de soulagement. Cherchant des yeux une place où me garer, j’en débusquais une juste aux pieds de mon immeuble, signe que les Dieux étaient de mon côté. Ravi, je me garais prestement et me ruais hors de ma voiture. Une fois à l’abri de mon appartement, je me calmais et ralentissais l’allure. Là encore, je ne devais pas attiré l’attention. Mes voisins risquaient de se poser des questions s’ils me voyaient quitter précipitamment mon appartement avec armes et bagages.
Il m’arrivait souvent de partir pour « affaires », et si je la jouais finement, c’est à cette conclusion qu’ils arriveraient en me voyant ressortir avec un sac de voyage. Prenant mon temps, j’allais donc dans la cuisine me préparer un sandwich avec une bonne bière brune, puis empaquetais de la nourriture pour plusieurs jours que j’allais déposer près de la porte. L’eau n’était pas un problème puisque le lavabo qui se trouvait dans la pièce était entretenu, signe et propre, signe que l’eau n’avait pas été coupé. Heureusement, les travaux avaient provisoirement été stoppés suite à un accident de chantier et ne devaient reprendre qu’à la fin du mois. C’était plus de temps qu’il ne m’en fallait pour mettre mon plan à exécution et me débarrasser des gamines. En sifflotant, je gagnais ma chambre et sortis mon sac de voyage dans lequel j’enfournais quelques vêtements de rechange ainsi que mes précieux petits jouets. Ensuite, je me rendais dans ma salle de bain et me penchant au-dessus du lavabo, passait la main entre la colonne et le mur et attrapais une petite trousse de toilette dans laquelle je dissimulais la drogue que j’utilisais pour mes séances spéciales.
Soigneusement, je la plaçais sur le dessus du sac que je fermais avant d’aller le déposer dans l’entrée près des provisions. Regardant l’heure, je réalisais que le journal de midi allait bientôt débuter, et curieux de voir si la presse était au courant de mes exploits, allais dans la salle de séjour et allumais la télé avant de me laisser tomber sur mon canapé. Zappant d’une chaîne à l’autre espérant tomber sur un flash spécial, je grognais de dépit en constatant que pour le moment, rien n’avait encore filtré. Peut-être devrais-je moi-même prévenir les journalistes, histoire de compliqué la vie à la police, mais y renonçais en songeant que Red John ne devait l’apprendre que par moi et personne d’autre. Prévenir les journalistes reviendrait à perdre mon avantage sur lui et il en était hors de question. Soudain, je réalisais que je n’aurais aucun moyen de me tenir informé de l’évolution de la situation une fois dans ma planque. Je devais acheter une radio, de préférence pouvant capté les fréquences de la police. Et je savais exactement où trouvé ça.
Les petites dormiraient encore de longues heures avec la dose que je leur avais administré, et les flics mettraient encore un moment avant de faire le lien avec moi, s’ils le faisaient. Après tout, j’étais plus malin qu’eux, et cette chère Molly avait été si désemparée qu’elle ne m’avait pas reconnu ce matin, donc j’avais encore du temps devant moi avant de disparaitre. Fort de ce raisonnement, je retournais dans ma chambre, conscient que je ne pourrais plus me servir de ma carte bancaire pour ne pas me faire repérer. Heureusement, j’avais pris l’habitude de devoir disparaître rapidement, et soulevant mon matelas, je le tailladais profondément et extirpais de ses entrailles plusieurs liasses de 100$. Alors que je glissais quelques billets dans mes poches avant de mettre le reste à l’abri de mon sac, j’eus une idée qui me fit glousser. Les flics allaient mettre un certain temps avant de comprendre l’astuce, et moi je gagnais encore de précieuses heures. Fin prêt, je procédais aux transferts de mes affaires dans ma voiture avant d’avoir une autre idée de génie. Prenant mon air le plus affable, j’allais sonner à la porte de ma voisine.
« Monsieur Caldwell ? » s’étonna-t-elle en entrebâillant sa porte.
« Bonjour Madame Grey, désolé de vous importuné de la sorte, mais je m’absente pour une durée indéterminée pour un séminaire, et j’aurais aimé savoir si vous accepteriez de vous occuper de mon appartement en mon absence. Rien de bien sorcier, je vous rassure, juste prendre mon courrier et arroser les plantes. Je sais que je vous prends un peu de court, mais je vous en serais extrêmement reconnaissant » déclarais-je en lui souriant aimablement.
« Si ce n’est que ça, j’accepte de vous rendre ce service Monsieur Caldwell sourit-elle en rougissant légèrement.
Dommage que je ne puisse m’éterniser, en voilà une que je n’aurais pas besoin de droguée pour parvenir à mes fins. Pourquoi ne l’avais-je pas remarqué plus tôt ?
« Merci infiniment, vous m’ôtez une aiguille du pied ! » m’exclamais-je en lui tendant mes clés, en profitant pour caresser sa main du bout des doigts, la faisant rougir un peu plus.
« Mais je vous en prie, revenez-nous vite » me sourit-elle en me lançant un sourire entendu qui me mit en émoi.
Finalement, je pouvais bien reporter mon départ d’une heure ou deux… Quand la chance était avec soi, mieux valait en profiter avant qu’elle ne tourne.
« Peut-être désirez-vous que je vous fasse visiter les lieux afin que vous ne soyez pas perdue lors de votre première venue chez moi ? » m’enquis-je en lui rendant son sourire.
« Je ne voudrais pas vous mettre en retard.. » fit-elle semblant d’hésiter, mais son corps parlait un autre langage alors qu’elle faisait un pas en avant, signe qu’elle désirait accepter ma proposition.
« Mais pour vous je peux bien prendre un peu de retard sur mon planning… » la flattais-je achevant de la convaincre.
Avec satisfaction, je la vis prendre ses clés sur le meuble près de l’entrée et posant une main dans le bas de son dos, lui arrachant un frémissement qui me fit un peu plus sourire, je l’escortais jusqu’à mon appartement dont je rouvrais la porte. A peine le seuil franchis, elle se jeta à mon cou, m’évitant ainsi les travaux d’approches. Visiblement elle n’était pas partisante de la douceur, ce qui me convenait parfaitement. J’avais emmagasiné trop d’énergie sexuelle, et elle allait m’aider à en évacuer une bonne partie. La plaquant rudement contre le mur, je laissais mes mains palpées avec rudesse ses formes avantageuses et elle se cambra contre moi, m’invitant à toujours plus d’audace. Sans que j’ai besoin de le faire, elle se défit de mon emprise et se dévêtit rapidement, le regard brûlant de désir, et je m’empressais de l’imiter, me sentant à l’étroit dans mes vêtements. Une fois nus, je l’attrapais par le poignet et la tirais vers moi avec violence, la faisant gémir de plaisir.
Pressé par le temps, je ne perdais pas de temps en préliminaire et bientôt, nos cris d’extase retentissaient dans tout l’appartement alors qu’elle en redemandait, encore et encore. Et c’est essoufflé que je me retrouvais allongé à même le sol de l’entrée. Jetant un regard à ma montre, je grimaçais en constatant que j’avais pris un énorme retard sur mon plan. Mais elle avait été si ouverte à mes envies que je n’avais pas résisté au plaisir de la prendre, encore et encore. Et le tout sans drogue! Une première pour moi! En soupirant, je tournais la tête pour la découvrir allongée sur le ventre, endormie. Parfait, j’allais pouvoir partir sans lui donner d’explication. Rapidement, je me levais et me rhabillais et sans état d’âme, je l’abandonnais là où elle était, refermant soigneusement la porte derrière moi. Le point positif, c’était qu’après cette petite séance de sport, j’avais les idées plus claires, et que je me sentais invincible.
Sans un regard en arrière, je grimpais dans ma voiture et je m’apprêtais à me glisser dans la circulation lorsque, sortie de nulle part, des voitures de police m’encerclèrent de toute part, m’empêchant de m’enfuir. Incrédule, je les observais, n’arrivant pas à comprendre où mon plan avait foiré…
Quand en revenant me garer à proximité de la maison, j’avais aperçut non pas une fillette, mais deux, je n’en avais pas cru mes yeux. Surtout que la seconde fillette ressemblait à s’y méprendre à la fille disparue de ce cher Jane. Dire que Red John était persuadé que Jane était inconsolable depuis la mort plus que prématurée de sa femme et de sa précieuse petite fille alors que monsieur s’était reconstruit une gentille petite famille. Et je détenais ses petites princesses. Avec ça, Red John allait de nouveau m’accorder sa confiance. Mieux que ça, j’allais devenir son préféré. Je jubilais tout en me faufilant dans la circulation de ce début de matinée. Je devais éviter de me faire remarquer. Réfléchissant rapidement, je me demandais où planquer les deux gamines lorsque j’eus une idée lumineuse. En riant, je songeais que jamais les poulets ne songeraient à aller les y chercher. Ravi de mon idée, j’en prenais immédiatement la direction. Après tout, c’était souvent ce qu’on avait juste sous le nez que l’on remarquait le moins…
Jetant un regard sur la banquette arrière, je prenais le temps de détaillé la seconde fillette. Tout le portrait de l’adorable petite Charlotte. Elle était vraiment jolie cette gamine, et je sentis une vague d’excitation m’envahir. J’allais vraiment bien m’amuser avec ces deux petits trésors. En me passant une langue gourmande sur les lèvres, je me forçais à me reconcentrer sur la route de peur d’avoir un accident. Enfin, j’arrivais à destination. M’engouffrant dans le parking souterrain, je réfléchissais à la meilleure façon de transférer les filles sans me faire surprendre. Je devais les endormir. Me garant dans un coin du parking désert, je sortais de la voiture et ouvrais le coffre pour en sortir ma trousse de laquelle je retirais une seringue et des somnifères. Sans perdre une minute, j’ouvrais la portière et attrapant le bras de la petite Cameron, je lui injectais le produit. La seconde petite garce se montra plus difficile, et je lui flanquais une bonne gifle pour la faire tenir tranquille et réussir à lui faire la piqure.
Je leur avais injecté suffisamment de produits pour qu’elles soient dans les vapes au moins jusqu’à demain, ce qui me laisserait le temps de retourner chez moi chercher des affaires. Les attrapant, je les calais chacune d’un côté, donnant à tous l’impression d’un père de famille revenant d’une sortie qui avait eu raison de l’énergie débordante de ses deux filles. Lorsque j’entrais dans l’ascenseur, je jetais un regard à notre reflet dans le miroir mural, et souriait de satisfaction. Mon plan se déroulait à merveille, et en dehors d’une vieille dame un peu trop curieuse, personne n’avait semblé nous prêter attention. Mais il est vrai que les gens ne voyaient que ce qu’ils voulaient bien voir. C’était ce qui m’avait poussé à devenir psychologue. Avec le bon vocabulaire, et cette connaissance du fonctionnement humain, je pouvais obtenir à peu près tout et n’importe quoi des gens. Et ça avait fonctionné au-delà de mes espérances, du moins jusqu’à un certain point. Parce que ma machine, pourtant bien huilée, s’était enrayée, et je devais à présent trouver le moyen de la remettre sur les rails. Et ce moyen, je le tenais en ce moment précis entre mes mains. Dans tous les sens du terme.
Le dong retentissant de l’ascenseur me tira de mes pensées, et rapidement, j’avançais à travers les couloirs. L’étage était en travaux, et je savais que personne n’y viendrait. J’avais appris aux informations qu’une bombe y avait explosé rendant l’étage inutilisable, et ce juste sous le nez des agents du CBI qui avaient ressentis la déflagration jusque dans leurs bureaux qui se situaient de l’autre côté de la rue. Mon plan était infaillible. Jamais ils ne songeraient à venir chercher les morveuses ici. M’éloignant le plus possible de l’ascenseur, je cherchais le meilleur endroit où laisser les filles en étant sûr que personne ne les découvrirait. Ce n’est qu’en arrivant au fond du couloir que je découvrais enfin le lieu idéal. Il s’agissait d’une petite pièce, visiblement un débarras dans lequel avait été entreposé un lit pliant et une chaise. Il y avait également un lavabo dans un coin. Rapidement, je déposais les gamines qui se faisaient lourdes sur le lit, et faisait le tour de la pièce, m’assurant qu’elles ne pourraient pas s’en échapper.
Satisfait, je retournais près du lit et laissais mon regard se perdre sur leurs petits corps offerts à mon bon plaisir. Elles portaient toutes les deux de petites robes d’été qui dévoilaient leurs adorables petites jambes et je ne pus résister à l’envie de poser les mains sur elles. La douceur et la souplesse de leurs peaux me fit frissonné, et je remontais lentement les mains vers cet endroit encore caché par le tissu devenu gênant dans mon exploration. Alors que j’allais passer outre et atteindre mon but, un bruit sourd me fit sursauté, et je m’écartais violemment d’elles, frustré au plus haut point. Les sens aux aguets, j’essayais de déterminé si j’avais de la compagnie, mais seul le silence régnait. Soulagé, je décidais de poursuivre ma découverte des plaisirs que pouvaient m’offrir ces petites filles à plus tard. Non sans me retenir de revenir goûter à la douceur de leurs peaux. Maintenant que j’y avais goûté, je ne comprenais pas pourquoi je ne m’étais jamais autorisé ce plaisir jusque-là. Je sentais qu’après cette affaire, j’allais étendre ma clientèle…
Avec un sourire carnassier, je sortais de la pièce dont je fermais la porte avant de chercher du regard de quoi la coincée, n’ayant pas de cadenas à portée de main. Finalement je repérais de grandes planches en bois qui paraissaient bien solides, et je les plaçais stratégiquement sous la poignée de la porte. Ce n’était pas avec leurs petits bras musclés qu’elles allaient réussir à sortir de là! Avec un petit rire sadique, je retournais vers les ascenseurs, prenant soin d’effacer toutes traces de mon passage. De retour dans l’ascenseur, je réfléchissais à la suite des opérations. Je devais rapidement retournés chez moi chercher les affaires dont j’aurais besoin. J’avais notamment une petite collection de jouets que je prendrais plaisir à utiliser avec les deux petites garces. Oui, j’allais bien m’amuser avec elles. Ensuite, je devais trouver le moyen de contacté Red John pour le prévenir de la nouvelle vie de Jane. A moins que je n’attende un peu ? Pour une fois que c’était moi qui était en position de force… C’était décidé, j’allais le faire attendre, mais pas trop, connaissant le caractère plus que volatile de ce cher Red John, cela risquait de se retourner contre moi. Je voulais regagner ses bonnes grâces, pas qu’il m’accuse d’avoir essayé de le doubler! Quittant l’immeuble, je souriais en voyant Jane et Molly pénétrer dans le bâtiment du CBI en compagnie d’une superbe petite brune dont je ferais bien mon quatre heure. Décidément Jane savait s’entouré…
Oubliant toute prudence, je me délectais du spectacle qu’ils m’offraient. C’était dans des moments comme celui-ci, face à la douleur, à la souffrance sans nom qui émanait des familles des victimes que je comprenais, plus que jamais, Red John et le plaisir incommensurable qu’il retirait de ses crimes abominables. Je n’avais jamais tué qui que ce soit, mais lui semblait s’en délecter un peu plus à chaque nouveau crime, et à présent que je me trouvais dans la peau du tortionnaire, je me sentais comme connecté à Red John. Je partageais sa satisfaction, je ressentais ce sentiment grisant de contrôle absolu et de pouvoir que l’on détenait non seulement sur nos proies, mais également sur leur entourage. Un plaisir nouveau et inconnu coulait à flot dans mes veines, m’emplissant d’une audace et d’un courage que j’ignorais posséder. Etre le méchant de l’histoire me donnait les pleins pouvoirs et une latitude dans mes actes que la police n’avait pas. Eux avaient des règles à respectées dont je n’avais que faire. Ils devaient obéir à des ordres et respectés un protocole auquel je n’avais pas à me soumettre. J’étais libre de toute entrave, et j’en jouissais pleinement.
J’étais peut-être ivre de pouvoir, cela ne devais pas me rendre stupide pour autant. Ils n’étaient pas brusquement devenus aveugles, et je risquais de me faire repérer à rester planter ainsi sur le trottoir. Sans me presser afin de ne pas attirer l’attention, je me dirigeais vers ma voiture et prenais la direction de mon appartement à l’autre bout de la ville. J’avais été contraint par mes fuites successives à renoncer à un certain confort de vivre, mais bientôt je quitterais définitivement ce quartier miteux pour une belle maison dans les quartiers huppés des plus grandes villes de ce pays. Je n’aurais que l’embarras du choix. Mais pour cela je devais me faire aussi discret que possible et rejoindre ma planque aussi rapidement que possible. Molly était d’une grande intelligence, et si on ajoutait Jane et son équipe à l’équation, je me devais de disparaître de leur radar sans perdre une seconde. Molly leur parlerait forcément de moi, et il viendrait m’interroger.
Je savais que je ne devrais pas fuir, que cela ne me rendrait que plus coupable à leurs yeux, mais rester à découvert signifiait que je ne pourrais pas retourner auprès de mes nouveaux jouets avant plusieurs jours, et l’idée m’était insupportable. Caresser leurs peaux si douce, si délicate avait éveillé en moi une faim encore inconnue. Je voulais les faire mienne, je voulais les modelées afin qu’elle satisfasse le moindre de mes fantasmes, je voulais qu’elle devienne des marionnettes entre mes mains expertes pour devenir l’objet de tous mes désirs. Elles étaient le bois vierge dont que j’allais façonnés au gré de mes envies. Cette simple idée me rendit plus excité que je ne l’avais jamais été, et je n’eus plus qu’une envie : les rejoindre et assouvir mes pulsions les plus bestiales, mes fantasmes les plus inavouables. Mon sang rugissait dans mes veines comme un animal sauvage prêt à se libérer de ses chaînes et à agir en se laissant dominer par ses instincts les plus primitifs.
Impatient, je dû me faire violence pour ne pas accélérer et arriver au plus vite chez moi. L’impatience me gagnait et je me sentais fébrile. Tout du long je jurais comme un charretier à cause des embouteillages et hurlais contre tous ces chauffards du dimanche qui conduisaient avec une lenteur désespérante. J’avais même parfois l’impression que certains allaient descendre de voiture pour passer un ralentisseur, à croire qu’ils avaient peur que leur voiture ne se casse si jamais ils allaient trop vite! Enfin, après un trajet qui dura plus d’une heure mais qui me parut une éternité, j’arrivais aux abords du quartier miteux dans lequel j’étais contraint de vivre, ou plus exactement de survivre, et je soupirais de soulagement. Cherchant des yeux une place où me garer, j’en débusquais une juste aux pieds de mon immeuble, signe que les Dieux étaient de mon côté. Ravi, je me garais prestement et me ruais hors de ma voiture. Une fois à l’abri de mon appartement, je me calmais et ralentissais l’allure. Là encore, je ne devais pas attiré l’attention. Mes voisins risquaient de se poser des questions s’ils me voyaient quitter précipitamment mon appartement avec armes et bagages.
Il m’arrivait souvent de partir pour « affaires », et si je la jouais finement, c’est à cette conclusion qu’ils arriveraient en me voyant ressortir avec un sac de voyage. Prenant mon temps, j’allais donc dans la cuisine me préparer un sandwich avec une bonne bière brune, puis empaquetais de la nourriture pour plusieurs jours que j’allais déposer près de la porte. L’eau n’était pas un problème puisque le lavabo qui se trouvait dans la pièce était entretenu, signe et propre, signe que l’eau n’avait pas été coupé. Heureusement, les travaux avaient provisoirement été stoppés suite à un accident de chantier et ne devaient reprendre qu’à la fin du mois. C’était plus de temps qu’il ne m’en fallait pour mettre mon plan à exécution et me débarrasser des gamines. En sifflotant, je gagnais ma chambre et sortis mon sac de voyage dans lequel j’enfournais quelques vêtements de rechange ainsi que mes précieux petits jouets. Ensuite, je me rendais dans ma salle de bain et me penchant au-dessus du lavabo, passait la main entre la colonne et le mur et attrapais une petite trousse de toilette dans laquelle je dissimulais la drogue que j’utilisais pour mes séances spéciales.
Soigneusement, je la plaçais sur le dessus du sac que je fermais avant d’aller le déposer dans l’entrée près des provisions. Regardant l’heure, je réalisais que le journal de midi allait bientôt débuter, et curieux de voir si la presse était au courant de mes exploits, allais dans la salle de séjour et allumais la télé avant de me laisser tomber sur mon canapé. Zappant d’une chaîne à l’autre espérant tomber sur un flash spécial, je grognais de dépit en constatant que pour le moment, rien n’avait encore filtré. Peut-être devrais-je moi-même prévenir les journalistes, histoire de compliqué la vie à la police, mais y renonçais en songeant que Red John ne devait l’apprendre que par moi et personne d’autre. Prévenir les journalistes reviendrait à perdre mon avantage sur lui et il en était hors de question. Soudain, je réalisais que je n’aurais aucun moyen de me tenir informé de l’évolution de la situation une fois dans ma planque. Je devais acheter une radio, de préférence pouvant capté les fréquences de la police. Et je savais exactement où trouvé ça.
Les petites dormiraient encore de longues heures avec la dose que je leur avais administré, et les flics mettraient encore un moment avant de faire le lien avec moi, s’ils le faisaient. Après tout, j’étais plus malin qu’eux, et cette chère Molly avait été si désemparée qu’elle ne m’avait pas reconnu ce matin, donc j’avais encore du temps devant moi avant de disparaitre. Fort de ce raisonnement, je retournais dans ma chambre, conscient que je ne pourrais plus me servir de ma carte bancaire pour ne pas me faire repérer. Heureusement, j’avais pris l’habitude de devoir disparaître rapidement, et soulevant mon matelas, je le tailladais profondément et extirpais de ses entrailles plusieurs liasses de 100$. Alors que je glissais quelques billets dans mes poches avant de mettre le reste à l’abri de mon sac, j’eus une idée qui me fit glousser. Les flics allaient mettre un certain temps avant de comprendre l’astuce, et moi je gagnais encore de précieuses heures. Fin prêt, je procédais aux transferts de mes affaires dans ma voiture avant d’avoir une autre idée de génie. Prenant mon air le plus affable, j’allais sonner à la porte de ma voisine.
« Monsieur Caldwell ? » s’étonna-t-elle en entrebâillant sa porte.
« Bonjour Madame Grey, désolé de vous importuné de la sorte, mais je m’absente pour une durée indéterminée pour un séminaire, et j’aurais aimé savoir si vous accepteriez de vous occuper de mon appartement en mon absence. Rien de bien sorcier, je vous rassure, juste prendre mon courrier et arroser les plantes. Je sais que je vous prends un peu de court, mais je vous en serais extrêmement reconnaissant » déclarais-je en lui souriant aimablement.
« Si ce n’est que ça, j’accepte de vous rendre ce service Monsieur Caldwell sourit-elle en rougissant légèrement.
Dommage que je ne puisse m’éterniser, en voilà une que je n’aurais pas besoin de droguée pour parvenir à mes fins. Pourquoi ne l’avais-je pas remarqué plus tôt ?
« Merci infiniment, vous m’ôtez une aiguille du pied ! » m’exclamais-je en lui tendant mes clés, en profitant pour caresser sa main du bout des doigts, la faisant rougir un peu plus.
« Mais je vous en prie, revenez-nous vite » me sourit-elle en me lançant un sourire entendu qui me mit en émoi.
Finalement, je pouvais bien reporter mon départ d’une heure ou deux… Quand la chance était avec soi, mieux valait en profiter avant qu’elle ne tourne.
« Peut-être désirez-vous que je vous fasse visiter les lieux afin que vous ne soyez pas perdue lors de votre première venue chez moi ? » m’enquis-je en lui rendant son sourire.
« Je ne voudrais pas vous mettre en retard.. » fit-elle semblant d’hésiter, mais son corps parlait un autre langage alors qu’elle faisait un pas en avant, signe qu’elle désirait accepter ma proposition.
« Mais pour vous je peux bien prendre un peu de retard sur mon planning… » la flattais-je achevant de la convaincre.
Avec satisfaction, je la vis prendre ses clés sur le meuble près de l’entrée et posant une main dans le bas de son dos, lui arrachant un frémissement qui me fit un peu plus sourire, je l’escortais jusqu’à mon appartement dont je rouvrais la porte. A peine le seuil franchis, elle se jeta à mon cou, m’évitant ainsi les travaux d’approches. Visiblement elle n’était pas partisante de la douceur, ce qui me convenait parfaitement. J’avais emmagasiné trop d’énergie sexuelle, et elle allait m’aider à en évacuer une bonne partie. La plaquant rudement contre le mur, je laissais mes mains palpées avec rudesse ses formes avantageuses et elle se cambra contre moi, m’invitant à toujours plus d’audace. Sans que j’ai besoin de le faire, elle se défit de mon emprise et se dévêtit rapidement, le regard brûlant de désir, et je m’empressais de l’imiter, me sentant à l’étroit dans mes vêtements. Une fois nus, je l’attrapais par le poignet et la tirais vers moi avec violence, la faisant gémir de plaisir.
Pressé par le temps, je ne perdais pas de temps en préliminaire et bientôt, nos cris d’extase retentissaient dans tout l’appartement alors qu’elle en redemandait, encore et encore. Et c’est essoufflé que je me retrouvais allongé à même le sol de l’entrée. Jetant un regard à ma montre, je grimaçais en constatant que j’avais pris un énorme retard sur mon plan. Mais elle avait été si ouverte à mes envies que je n’avais pas résisté au plaisir de la prendre, encore et encore. Et le tout sans drogue! Une première pour moi! En soupirant, je tournais la tête pour la découvrir allongée sur le ventre, endormie. Parfait, j’allais pouvoir partir sans lui donner d’explication. Rapidement, je me levais et me rhabillais et sans état d’âme, je l’abandonnais là où elle était, refermant soigneusement la porte derrière moi. Le point positif, c’était qu’après cette petite séance de sport, j’avais les idées plus claires, et que je me sentais invincible.
Sans un regard en arrière, je grimpais dans ma voiture et je m’apprêtais à me glisser dans la circulation lorsque, sortie de nulle part, des voitures de police m’encerclèrent de toute part, m’empêchant de m’enfuir. Incrédule, je les observais, n’arrivant pas à comprendre où mon plan avait foiré…
Chapitre 19
Dernière édition par iliana le Mar 19 Juil 2011 - 21:47, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Super une suite...et une suite superbe
La façon dont tu fais parler ce maniaque/malade de...ses envies, ses fantasmes...troublant et effrayant...pauvres petites...
Quand on pense que ce genre de monstre existe réellement
Maintenant j'attends de savoir de qui il s'agit et comment la police peut être sur place...
PS : où puis je trouver tes fics sur CSI NY...j'aime cette série et si tes fics sont du niveau de celle ci...
La façon dont tu fais parler ce maniaque/malade de...ses envies, ses fantasmes...troublant et effrayant...pauvres petites...
Quand on pense que ce genre de monstre existe réellement
Maintenant j'attends de savoir de qui il s'agit et comment la police peut être sur place...
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Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Contente que cette suite t'ai plu Johel...
Pour ce qui est de mes fics sur CSI NY, elles sont disponibles sur FF, je te mets les liens :
Prise de risque
Nouvelle vie
Tourner la page
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iliana- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Merci, je vais les lire de ce pas !
Johel- In Jane we trust
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
j'adore les pensses et les intentions de ce fou c'est flipppant jvls
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Johel a écrit:
PS : où puis je trouver tes fics sur CSI NY...j'aime cette série et si tes fics sont du niveau de celle ci...
Tu m'as devancé Johel, j'allais demander la même chose !
Iliana ! Viens voir là !
J'ai bien crue jusqu'au dernier paragraphe que j'allais être obligée de te tuer, mais tu t'es bien rattrapé à la fin... Je ne sais pas comment tu fais pour décrire la psychologie de malades comme tu le fais, c'est juste génial. Pas dans l'exagération, mais tu ne nous épargnes rien !
La peur des deux fillettes alors qu'il les enlève,
(Là je me dis heureusement que les smileys existent, parce que pour exprimer mon ressenti par mots, j'en avais pour des heures...)
Bref, un chapitre géniale en tout points de vue, surtout la fin Même si je m'attends toujours à ce que tu nous sorte quelque chose d'autres qu'une arrestation comme raison de la présence des flics. Genre, "vous avez un phare qui ne fonctionne pas, il faudrait le réparer" et "Au revoir Monsieur, vous pouvez y aller, prenez soin de vous !"
Karya- Gardien du parking
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Contente que cette histoire vous plaise toujours autant. Voici la suite...
Bonne lecture
Chapitre 19 :
Chapitre 20
Bonne lecture
Chapitre 19 :
Je n’arrivais toujours pas à y croire. Dire que ce matin en me réveillant, j’avais l’impression que tout était parfait, mais en quelques minutes, la réalité s’était rappelée à mon bon souvenir de la plus cruelle des façons, et une chose était sûre, le réveil avait été brutal. Dire qu’Elora avait été enlevée juste sous nos yeux et que nous n’avions rien pu faire pour l’empêcher. Et c’était de notre faute. Parce que nous avions été trop occupés à roucoulés pour faire notre travail. Nous n’avions pas su la protégée, et elle était à présent entre les mains d’un délinquant sexuel. D’après ce que Molly nous avait appris sur lui dans la voiture, il ne s’en prenait qu’à des femmes, mais il y avait un début à tout, et il pouvait très bien décidé de s’essayer à la pédophilie.
Cette simple idée me fit frissonnée, et j’accélérais inconsciemment, comme pour rattraper le temps perdu. Si ce salop posait ses mains puantes sur Elora ou Cameron, j’allais faire un malheur. Alors que je me garais devant les locaux du CBI, je sentis la culpabilité m’envahir. Je n’aurais jamais dû laisser les choses aller aussi loin avec Jane au détriment de mon professionnalisme, et à présent, c’était Elora qui payait le prix de ma négligence. Ce genre de manquement ne devait plus se produire. Je ne devais plus laisser ma vie privée prendre le pas sur mon travail. Avec l’arrivée d’Elora dans nos vies et ma relation toute neuve avec Jane, j’avais plongé la tête la première dans un monde d’illusion dont je venais d’être brutalement tirée, et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même.
Ignorant le regard de Jane sur moi, je me fermais hermétiquement, l’empêchant de lire mes pensées, même si j’avais bien conscience que cela ne ferait que le rendre plus suspicieux et qu’il ferait tout pour découvrir ce qu’il se passait dans ma tête. Mais pour le moment, c’était le cadet de mes soucis. Je devais me concentrée sur l’enquête afin que nous retrouvions Elora et Cameron avant qu’ils ne leur fassent du mal. Le fait que nous connaissions l’identité du kidnappeur était un avantage, mais le fait que ce soit un des complices présumés de Red John ne rendait la situation que plus urgente. Parce que si jamais ce dernier était déjà au courant du fait que son complice avait récupéré le seul témoin capable de l’identifié, le temps leur était compté si nous ne voulions pas découvrir le corps sans vie des fillettes.
Me garant sur ma place de parking devant le CBI, je descendais de voiture et m’élançais vers l’entrée lorsqu’un picotement dans la nuque me fit m’arrêter net, surprenant ainsi Jane qui faillit me rentrer dedans.
« Un problème Teresa ? » s’enquit-il en me fixant avec un froncement de sourcils.
Sans lui répondre, je tournais la tête vers l’autre côté de la rue, cherchant à découvrir l’identité de la personne dont j’avais senti le regard peser sur moi, et qui m’avait tant mis mal à l’aise, mais ne repérais personne de suspect, sauf peut-être ce type qui s’engouffrait dans sa voiture. Avec un haussement d’épaules, je mettais ma réaction sur le compte de la tension qui m’habitait et reprenais ma route vers mon bureau, espérant que Grâce ait déjà quelques pistes à nous proposer.
« Du nouveau Grace ? » lançais-je alors que les portes étaient à peine ouvertes.
« Le coursier est arrivé avec le dossier de Caldwell. J’ai pris la liberté de signer et de le remettre à Rigsby et Cho. Ils sont en train de l’étudier. En ce qui me concerne, j’ai cherché tous les endroits où il pourrait avoir emmené les filles, et j’ai isolé quelques endroits, mais j’aurais besoin de l’aide de maître Robinson pour estimer lequel serait le plus probable. » répondit Grace en quittant son écran des yeux.
« Pas de problème » répondit aussitôt Molly.
Du coin de l’œil, j’évaluais son état, et bien qu’elle ait les yeux rougis, elle semblait avoir repris le contrôle d’elle-même et seule de la détermination sourdait de sa voix. Elle était prête à tout pour retrouver Caldwell et l’empêcher de faire du mal à sa fille. Parfait. La dernière chose dont nous ayons besoin était d’une mère hystérique, même si je comprenais ce qu’elle ressentait, l’état d’inquiétude dans lequel elle se trouvait. Je ressentais la même chose au sujet d’Elora même si je n’en laissais rien paraître. Je ne devais pas laisser mes sentiments prendre le dessus, me laisser envahir par la peur que j’éprouvais en imaginant Elora, si petite et fragile, entre les mains de cette pourriture. Et la meilleure façon d’y parvenir, était de rester en mouvement, de garder l’esprit focalisé sur l’enquête.
Voyant toute l’équipe à pied d’œuvre, je me rendais dans mon bureau, bien décidée à mener ma propre recherche. Ce fumier ne s’était pas volatilisé. Il avait forcément laissé des traces derrière lui, s’était très certainement installé quelque part. Et je l’en délogerais, même dans un trou à rat. Je n’aurais pas de répit tant qu’on ne l’aurait pas retrouvé et appréhendé. Et si jamais il avait touché aux filles… De fureur, je serais si fort les mains que je m’entaillais les paumes de mes ongles. Allumant mon ordinateur, je tapais rapidement mon code d’identification et accédais à la banque de données du CBI, mais ça, Grace avait déjà dû le faire et trouver tout ce qu’il y avait à trouver. Entrant un nouveau code, sécurité maximale, j’étendais ma recherche aux autres banques de données des polices de tout le pays.
Plongée dans mes recherches, je ne réalisais pas tout de suite que Jane était entré dans mon bureau et en avait fermé la porte. Ce n’est que lorsque la luminosité diminua que je relevais la tête, intriguée, et découvrais sa présence. J’aurais dû me douter qu’il chercherait à provoquer une discussion. Pourtant, je choisis de l’ignorer et continuais mes recherches, tapant frénétiquement sur mon clavier. Le silence dans mon bureau devint oppressant, et à chaque seconde qui passait, mon rythme cardiaque s’accélérait sans que je puisse rien faire pour l’en empêcher. Que Jane conserve un tel silence était inhabituel chez lui, surtout avec moi. D’habitude, il s’amusait à disséquer le moindre de mes gestes pour me pousser à me confier à lui. Mais pas là. Là, il attendait patiemment que ce soit moi qui fasse le premier pas, qui lui dise ce qui me tracassait.
Mais comment lui dire que je me sentais coupable? Que j’estimais que la relation que nous avions entamée avait entravée mon professionnalisme, entraînant l’enlèvement d’Elora et de Cameron? Comment lui dire que je regrettais mon comportement sans le blessé? Comment lui faire comprendre qu’il valait peut-être mieux mettre notre histoire entre parenthèse pour le moment, du moins tant que cette affaire ne sera pas bouclée? Mais qui essayais-je de convaincre? Je savais parfaitement que si nous en restions là maintenant, nous ne retenterions plus jamais quoi que ce soit. Et je ne voulais pas que ça arrive. Jamais je ne m’étais senti aussi bien, plus à ma place que dans les bras de Patrick, et je ne voulais pas être celle qui avait tout gâché. Parce que je savais que c’était ce qui allait arriver. J’allais tout gâcher comme je l’avais toujours fait. Autant cela ne m’avait jamais déranger, autant cette fois je ne m’en remettrais pas, travailler à ses côtés en sachant ce qu’être aimée de lui faisait me serait insupportable.
« Teresa, ne fais pas ça » déclara-t-il subitement, me tirant de mes sombres pensées.
« Faire quoi ? » biaisais-je sans pour autant croiser son regard.
« Ne te renferme pas sur toi-même, ne me tiens pas à l’écart, ne me rejette pas à cause de ce qui est arrivé, ce n’était pas de ta faute, pas de notre faute » lança-t-il d’un ton ferme en venant se placer devant moi.
Troublée comme je l’étais, mes sentiments avaient dû se voir bien plus que je ne l’avais voulu, à moins qu’inconsciemment je n’ai choisi de me défaire de ce masque d’impassibilité que j’arborais habituellement en présence de Jane afin qu’il comprenne ce que je ressentais et qu’il sache à quoi s’en tenir.
« Mais ça ne serait pas arrivé si nous… » protestais-je en me passant une main nerveuse dans les cheveux.
« Non Teresa. Ce type n’attendait qu’une occasion pour passer à l’acte. Il avait prémédité son coup, nous n’aurions rien pu empêcher. Culpabilisé ne servira à rien. Tout ce qui importe maintenant, c’est que l’on retrouve Elora et qu’on empêche cette ordure de nuire une bonne fois pour toute » s’exclama-t-il en plongeant son regard dans le mien.
« Je sais, mais si j’avais été plus concentrée… » protestais-je de nouveau, mais plus faiblement que la première fois.
« Teresa.. » soupira-t-il en s’agenouillant devant moi, emprisonnant dans ses mains mes doigts glacés avant d’ajouter « Tu ne peux pas te rendre responsable de tout ce qui va de travers dans ce monde… ça c’est mon boulot… » plaisanta-t-il doucement avant de reprendre plus sérieusement « et surtout, tu ne peux pas te privée du droit d’être heureuse parce que tu penses ne pas le mériter, parce que rien n’est plus faux. Personne ne mérite plus que toi de trouver le bonheur… »
Emue, je tentais d’endiguer la vague qui tentait de me submergée et dans un élan impulsif, me penchais en avant et embrassait passionnément Patrick, transmettant dans ce baiser toute la force des émotions qui m’habitaient et que des mots n’auraient que médiocrement retranscris.
« Désolée… Je n’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un pour m’épauler durant une crise… » soufflais-je en m’écartant légèrement, sans pour autant me détacher de lui.
« Je comprends, mais je suis là maintenant… Je t’autorise même à me crier dessus si ça peut te soulagée, mais ne te renferme pas sur toi, ce n’est pas sain… Et puis tu es tellement sexy quand tu es en colère… » susurra-t-il en reprenant mes lèvres dans un baiser annihilant qui me fit oublier l’endroit où nous étions.
Ce fut le bip qu’émit mon ordinateur qui nous fit nous séparer, et me reconcentrant avec une extrême difficulté, je portais mon attention sur les données qui venaient de s’affichées avant d’échanger un regard triomphant avec Patrick. Si cette information s’avérait exacte, nous venions de trouver la dernière adresse connue de Caldwell. Avec un peu de chance, il y serait encore. Immédiatement, je saisissais mon téléphone, et demandait au commissariat le plus proche d’y envoyer immédiatement toutes les unités disponibles avec ordre d’empêcher quiconque de quitter l’immeuble. Une fois cela fait, nous rejoignîmes le reste de l’équipe pour les informer de notre découverte.
« Nous pensons l’avoir localisé ! » s’exclama Grace, nous coupant dans notre élan.
« Et ? » m’enquis-je curieuse de voir si nos adresses étaient les mêmes, ce qui rendrait cette information d’autant plus fiable.
« Grace au dossier de Molly et les données que j’ai rassemblées sur Caldwell, une adresse est ressortie. Elle n’a pas encore été contrôlée, mais il pourrait bien s’agir de sa dernière planque » m’expliqua Grace en jetant un regard sur les dossiers qu’elle avait sous les yeux.
« L’adresse se situe à Broderick, dans le West Sacramento, au 250 Jefferson Boulevard » poursuivit Molly qui commençait à montrer des signes d’impatience.
« C’est également l’adresse que j’ai trouvé. J’ai contacté les gars du commissariat le plus près et leur ait demander de boucler le quartier. Allons-y… » déclarais-je en m’élançant vers la sortie.
« Je viens aussi » lança Molly, me coupant dans mon élan.
Je m’apprêtais à refuser lorsque je sentis la main de Patrick sur mon bras. Je n’eus pas besoin de l’observer pour savoir ce qu’il pensait. Avec où sans mon accord, Molly irait là-bas. Elle connaissait l’adresse, et la vie de sa fille était en danger. Au moins, si elle était avec l’un de nous, pourrions-nous la protégée.
« D’accord. Cho va vous emmener » soupirais-je en lançant un regard entendu à l’asiatique qui hocha légèrement de la tête pour me faire comprendre qu’il avait compris ce que j’attendais de lui.
Une nouvelle pression sur mon bras me fit comprendre que Patrick approuvait ma décision. Evidemment, dès qu’il s’agissait de me contrarier et de me faire tourner en bourrique, il était content, et quelque chose me disait que ce n’était pas parce que nous étions en couple qu’il allait s’assagir, ce qui signifiait que j’allais tout autant devoir le surveiller que Molly. Comme si je n’étais pas suffisamment inquiète comme ça!
« Je serais sage promis » me souffla-t-il à l’oreille en m’adressant un grand sourire moqueur.
« Jusqu’à quand ? » l’interrogeais-je suspicieuse.
« Jusqu’à ce que tu me demandes de ne plus l’être » déclara-t-il calmement en mettant les mains dans ses poches d’un air innocent.
Je savais ce qu’il voulait dire, et je devais admettre qu’il avait raison. Si Caldwell ne nous disait pas où étaient les filles, dans le cas, fort probable, où nous ne les trouverions pas à son domicile, je lui demanderais de faire usage de tous ses trucs que je lui interdisais habituellement d’utiliser sur les suspects. Cela risquait d’être intéressant… Jane aurait-il le dessus sur un psychologue ? Nous serions vite fixés… Le trajet prenait normalement plus de deux heures, mais en roulant vite, très vite, nous pourrions réduire cette estimation de moitié, si ce n’était plus… D’autant que nous roulions les sirènes allumées.
Cette simple idée me fit frissonnée, et j’accélérais inconsciemment, comme pour rattraper le temps perdu. Si ce salop posait ses mains puantes sur Elora ou Cameron, j’allais faire un malheur. Alors que je me garais devant les locaux du CBI, je sentis la culpabilité m’envahir. Je n’aurais jamais dû laisser les choses aller aussi loin avec Jane au détriment de mon professionnalisme, et à présent, c’était Elora qui payait le prix de ma négligence. Ce genre de manquement ne devait plus se produire. Je ne devais plus laisser ma vie privée prendre le pas sur mon travail. Avec l’arrivée d’Elora dans nos vies et ma relation toute neuve avec Jane, j’avais plongé la tête la première dans un monde d’illusion dont je venais d’être brutalement tirée, et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même.
Ignorant le regard de Jane sur moi, je me fermais hermétiquement, l’empêchant de lire mes pensées, même si j’avais bien conscience que cela ne ferait que le rendre plus suspicieux et qu’il ferait tout pour découvrir ce qu’il se passait dans ma tête. Mais pour le moment, c’était le cadet de mes soucis. Je devais me concentrée sur l’enquête afin que nous retrouvions Elora et Cameron avant qu’ils ne leur fassent du mal. Le fait que nous connaissions l’identité du kidnappeur était un avantage, mais le fait que ce soit un des complices présumés de Red John ne rendait la situation que plus urgente. Parce que si jamais ce dernier était déjà au courant du fait que son complice avait récupéré le seul témoin capable de l’identifié, le temps leur était compté si nous ne voulions pas découvrir le corps sans vie des fillettes.
Me garant sur ma place de parking devant le CBI, je descendais de voiture et m’élançais vers l’entrée lorsqu’un picotement dans la nuque me fit m’arrêter net, surprenant ainsi Jane qui faillit me rentrer dedans.
« Un problème Teresa ? » s’enquit-il en me fixant avec un froncement de sourcils.
Sans lui répondre, je tournais la tête vers l’autre côté de la rue, cherchant à découvrir l’identité de la personne dont j’avais senti le regard peser sur moi, et qui m’avait tant mis mal à l’aise, mais ne repérais personne de suspect, sauf peut-être ce type qui s’engouffrait dans sa voiture. Avec un haussement d’épaules, je mettais ma réaction sur le compte de la tension qui m’habitait et reprenais ma route vers mon bureau, espérant que Grâce ait déjà quelques pistes à nous proposer.
« Du nouveau Grace ? » lançais-je alors que les portes étaient à peine ouvertes.
« Le coursier est arrivé avec le dossier de Caldwell. J’ai pris la liberté de signer et de le remettre à Rigsby et Cho. Ils sont en train de l’étudier. En ce qui me concerne, j’ai cherché tous les endroits où il pourrait avoir emmené les filles, et j’ai isolé quelques endroits, mais j’aurais besoin de l’aide de maître Robinson pour estimer lequel serait le plus probable. » répondit Grace en quittant son écran des yeux.
« Pas de problème » répondit aussitôt Molly.
Du coin de l’œil, j’évaluais son état, et bien qu’elle ait les yeux rougis, elle semblait avoir repris le contrôle d’elle-même et seule de la détermination sourdait de sa voix. Elle était prête à tout pour retrouver Caldwell et l’empêcher de faire du mal à sa fille. Parfait. La dernière chose dont nous ayons besoin était d’une mère hystérique, même si je comprenais ce qu’elle ressentait, l’état d’inquiétude dans lequel elle se trouvait. Je ressentais la même chose au sujet d’Elora même si je n’en laissais rien paraître. Je ne devais pas laisser mes sentiments prendre le dessus, me laisser envahir par la peur que j’éprouvais en imaginant Elora, si petite et fragile, entre les mains de cette pourriture. Et la meilleure façon d’y parvenir, était de rester en mouvement, de garder l’esprit focalisé sur l’enquête.
Voyant toute l’équipe à pied d’œuvre, je me rendais dans mon bureau, bien décidée à mener ma propre recherche. Ce fumier ne s’était pas volatilisé. Il avait forcément laissé des traces derrière lui, s’était très certainement installé quelque part. Et je l’en délogerais, même dans un trou à rat. Je n’aurais pas de répit tant qu’on ne l’aurait pas retrouvé et appréhendé. Et si jamais il avait touché aux filles… De fureur, je serais si fort les mains que je m’entaillais les paumes de mes ongles. Allumant mon ordinateur, je tapais rapidement mon code d’identification et accédais à la banque de données du CBI, mais ça, Grace avait déjà dû le faire et trouver tout ce qu’il y avait à trouver. Entrant un nouveau code, sécurité maximale, j’étendais ma recherche aux autres banques de données des polices de tout le pays.
Plongée dans mes recherches, je ne réalisais pas tout de suite que Jane était entré dans mon bureau et en avait fermé la porte. Ce n’est que lorsque la luminosité diminua que je relevais la tête, intriguée, et découvrais sa présence. J’aurais dû me douter qu’il chercherait à provoquer une discussion. Pourtant, je choisis de l’ignorer et continuais mes recherches, tapant frénétiquement sur mon clavier. Le silence dans mon bureau devint oppressant, et à chaque seconde qui passait, mon rythme cardiaque s’accélérait sans que je puisse rien faire pour l’en empêcher. Que Jane conserve un tel silence était inhabituel chez lui, surtout avec moi. D’habitude, il s’amusait à disséquer le moindre de mes gestes pour me pousser à me confier à lui. Mais pas là. Là, il attendait patiemment que ce soit moi qui fasse le premier pas, qui lui dise ce qui me tracassait.
Mais comment lui dire que je me sentais coupable? Que j’estimais que la relation que nous avions entamée avait entravée mon professionnalisme, entraînant l’enlèvement d’Elora et de Cameron? Comment lui dire que je regrettais mon comportement sans le blessé? Comment lui faire comprendre qu’il valait peut-être mieux mettre notre histoire entre parenthèse pour le moment, du moins tant que cette affaire ne sera pas bouclée? Mais qui essayais-je de convaincre? Je savais parfaitement que si nous en restions là maintenant, nous ne retenterions plus jamais quoi que ce soit. Et je ne voulais pas que ça arrive. Jamais je ne m’étais senti aussi bien, plus à ma place que dans les bras de Patrick, et je ne voulais pas être celle qui avait tout gâché. Parce que je savais que c’était ce qui allait arriver. J’allais tout gâcher comme je l’avais toujours fait. Autant cela ne m’avait jamais déranger, autant cette fois je ne m’en remettrais pas, travailler à ses côtés en sachant ce qu’être aimée de lui faisait me serait insupportable.
« Teresa, ne fais pas ça » déclara-t-il subitement, me tirant de mes sombres pensées.
« Faire quoi ? » biaisais-je sans pour autant croiser son regard.
« Ne te renferme pas sur toi-même, ne me tiens pas à l’écart, ne me rejette pas à cause de ce qui est arrivé, ce n’était pas de ta faute, pas de notre faute » lança-t-il d’un ton ferme en venant se placer devant moi.
Troublée comme je l’étais, mes sentiments avaient dû se voir bien plus que je ne l’avais voulu, à moins qu’inconsciemment je n’ai choisi de me défaire de ce masque d’impassibilité que j’arborais habituellement en présence de Jane afin qu’il comprenne ce que je ressentais et qu’il sache à quoi s’en tenir.
« Mais ça ne serait pas arrivé si nous… » protestais-je en me passant une main nerveuse dans les cheveux.
« Non Teresa. Ce type n’attendait qu’une occasion pour passer à l’acte. Il avait prémédité son coup, nous n’aurions rien pu empêcher. Culpabilisé ne servira à rien. Tout ce qui importe maintenant, c’est que l’on retrouve Elora et qu’on empêche cette ordure de nuire une bonne fois pour toute » s’exclama-t-il en plongeant son regard dans le mien.
« Je sais, mais si j’avais été plus concentrée… » protestais-je de nouveau, mais plus faiblement que la première fois.
« Teresa.. » soupira-t-il en s’agenouillant devant moi, emprisonnant dans ses mains mes doigts glacés avant d’ajouter « Tu ne peux pas te rendre responsable de tout ce qui va de travers dans ce monde… ça c’est mon boulot… » plaisanta-t-il doucement avant de reprendre plus sérieusement « et surtout, tu ne peux pas te privée du droit d’être heureuse parce que tu penses ne pas le mériter, parce que rien n’est plus faux. Personne ne mérite plus que toi de trouver le bonheur… »
Emue, je tentais d’endiguer la vague qui tentait de me submergée et dans un élan impulsif, me penchais en avant et embrassait passionnément Patrick, transmettant dans ce baiser toute la force des émotions qui m’habitaient et que des mots n’auraient que médiocrement retranscris.
« Désolée… Je n’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un pour m’épauler durant une crise… » soufflais-je en m’écartant légèrement, sans pour autant me détacher de lui.
« Je comprends, mais je suis là maintenant… Je t’autorise même à me crier dessus si ça peut te soulagée, mais ne te renferme pas sur toi, ce n’est pas sain… Et puis tu es tellement sexy quand tu es en colère… » susurra-t-il en reprenant mes lèvres dans un baiser annihilant qui me fit oublier l’endroit où nous étions.
Ce fut le bip qu’émit mon ordinateur qui nous fit nous séparer, et me reconcentrant avec une extrême difficulté, je portais mon attention sur les données qui venaient de s’affichées avant d’échanger un regard triomphant avec Patrick. Si cette information s’avérait exacte, nous venions de trouver la dernière adresse connue de Caldwell. Avec un peu de chance, il y serait encore. Immédiatement, je saisissais mon téléphone, et demandait au commissariat le plus proche d’y envoyer immédiatement toutes les unités disponibles avec ordre d’empêcher quiconque de quitter l’immeuble. Une fois cela fait, nous rejoignîmes le reste de l’équipe pour les informer de notre découverte.
« Nous pensons l’avoir localisé ! » s’exclama Grace, nous coupant dans notre élan.
« Et ? » m’enquis-je curieuse de voir si nos adresses étaient les mêmes, ce qui rendrait cette information d’autant plus fiable.
« Grace au dossier de Molly et les données que j’ai rassemblées sur Caldwell, une adresse est ressortie. Elle n’a pas encore été contrôlée, mais il pourrait bien s’agir de sa dernière planque » m’expliqua Grace en jetant un regard sur les dossiers qu’elle avait sous les yeux.
« L’adresse se situe à Broderick, dans le West Sacramento, au 250 Jefferson Boulevard » poursuivit Molly qui commençait à montrer des signes d’impatience.
« C’est également l’adresse que j’ai trouvé. J’ai contacté les gars du commissariat le plus près et leur ait demander de boucler le quartier. Allons-y… » déclarais-je en m’élançant vers la sortie.
« Je viens aussi » lança Molly, me coupant dans mon élan.
Je m’apprêtais à refuser lorsque je sentis la main de Patrick sur mon bras. Je n’eus pas besoin de l’observer pour savoir ce qu’il pensait. Avec où sans mon accord, Molly irait là-bas. Elle connaissait l’adresse, et la vie de sa fille était en danger. Au moins, si elle était avec l’un de nous, pourrions-nous la protégée.
« D’accord. Cho va vous emmener » soupirais-je en lançant un regard entendu à l’asiatique qui hocha légèrement de la tête pour me faire comprendre qu’il avait compris ce que j’attendais de lui.
Une nouvelle pression sur mon bras me fit comprendre que Patrick approuvait ma décision. Evidemment, dès qu’il s’agissait de me contrarier et de me faire tourner en bourrique, il était content, et quelque chose me disait que ce n’était pas parce que nous étions en couple qu’il allait s’assagir, ce qui signifiait que j’allais tout autant devoir le surveiller que Molly. Comme si je n’étais pas suffisamment inquiète comme ça!
« Je serais sage promis » me souffla-t-il à l’oreille en m’adressant un grand sourire moqueur.
« Jusqu’à quand ? » l’interrogeais-je suspicieuse.
« Jusqu’à ce que tu me demandes de ne plus l’être » déclara-t-il calmement en mettant les mains dans ses poches d’un air innocent.
Je savais ce qu’il voulait dire, et je devais admettre qu’il avait raison. Si Caldwell ne nous disait pas où étaient les filles, dans le cas, fort probable, où nous ne les trouverions pas à son domicile, je lui demanderais de faire usage de tous ses trucs que je lui interdisais habituellement d’utiliser sur les suspects. Cela risquait d’être intéressant… Jane aurait-il le dessus sur un psychologue ? Nous serions vite fixés… Le trajet prenait normalement plus de deux heures, mais en roulant vite, très vite, nous pourrions réduire cette estimation de moitié, si ce n’était plus… D’autant que nous roulions les sirènes allumées.
Chapitre 20
Dernière édition par iliana le Dim 7 Aoû 2011 - 18:38, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Quelle suite ! je me régale à chaque fois
Lisbon qui culpabilise et Jane qui la réconforte
Maintenant je vais patienter et guetter ton prochain chapitre
PS : j'ai beaucoup apprécié tes fics CSI NY, j'aime le perso de Mac...très proche de celui de Jane je trouve...le côté enfantin en moins...
Un cross-over entre ces deux séries (et surtout ces 2 héros...) ça devrait faire des étincelles...
Lisbon qui culpabilise et Jane qui la réconforte
Maintenant je vais patienter et guetter ton prochain chapitre
PS : j'ai beaucoup apprécié tes fics CSI NY, j'aime le perso de Mac...très proche de celui de Jane je trouve...le côté enfantin en moins...
Un cross-over entre ces deux séries (et surtout ces 2 héros...) ça devrait faire des étincelles...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
lisbon qui culpabilise faut pas tout ca c'est a cause de ce salot et jane qui vient la reconforter trop chou vont ils arrivaient a les sauver et jane va t'il se servir des ses "trucs" pour y arriver le supsense est saisisant vls
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Merci à vous deux...
Johel : j'avais penser à un crossover Castle/CSI NY mais pas Mentalist, mais ça pourrait être une idée... qui sait, je pourrais même mélangé les 3 séries, ça pourrait être marrant d'imaginer ce que donnerait un briefing avec Mac dans la même pièce que Castle et Jane... je vais y réfléchir, mais ce ne sera pas pour tout de suite, j'ai trop de fics en cours d'écriture pour le moment..
Johel : j'avais penser à un crossover Castle/CSI NY mais pas Mentalist, mais ça pourrait être une idée... qui sait, je pourrais même mélangé les 3 séries, ça pourrait être marrant d'imaginer ce que donnerait un briefing avec Mac dans la même pièce que Castle et Jane... je vais y réfléchir, mais ce ne sera pas pour tout de suite, j'ai trop de fics en cours d'écriture pour le moment..
iliana- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Un cross-over des 3 séries
Je crois que soit Mac se tirerait une balle dans la tête, soit il liquiderait les deux autres...
Rien que de penser à une rencontre Jane / Castle
On aurait une série de suicides parmi les équipiers
Quand à Beckett et Lisbon j'ai du mal à les voir devenir amies, la coquette Beckett qui court après les méchants avec des talons de 10 cm et Lisbon toujours sapée en mec (plus crédible il faut bien le reconnaitre)
Mais cela pourrait être réjouissant
Je crois que soit Mac se tirerait une balle dans la tête, soit il liquiderait les deux autres...
Rien que de penser à une rencontre Jane / Castle
On aurait une série de suicides parmi les équipiers
Quand à Beckett et Lisbon j'ai du mal à les voir devenir amies, la coquette Beckett qui court après les méchants avec des talons de 10 cm et Lisbon toujours sapée en mec (plus crédible il faut bien le reconnaitre)
Mais cela pourrait être réjouissant
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Lisbon qui culpabilise et Jane qui est toujours la pour elle
Trop chou
Trop chou
VLS !!
jisbon06- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick et Teresa
Loisirs : Lire des fanfictions Jisbon.
Localisation : Au CBI
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
iliana a écrit:Alors tout d'abord, je voulais vous remercier pour vos commentaires qui, d'un chapitre à l'autre, me font toujours énormément plaisir et me motive à écrire...
Je sais que cela fait un moment que vous attendez cette suite, mais je jongle entre plusieurs fics de plusieurs séries différentes, et je tenais à finir celles sur Bones et CSI NY pour pouvoir me consacrer pleinement à mes fics Mentalist et Castle...
Maintenant que c'est chose faite, je devrais être plus rapide à vous postez des suites, même si je ne pense pas en poster plus d'une par semaine, sauf si j'avance plus vite que prévu dans mon écriture...
Voilà, sur ces petites explications, je vais arrêter de vous embêter et vous laissez découvrir ce chapitre quelque peu particulier... je suis impatiente que vous me disiez ce que vous en pensez...
bonjour iliana , je tiens à te dire que c'est la première fic interressante sur mentalist que j'ai lu !!!!! étant une shippeuse dans l'âme , surtout sur bones ( booth && brennan ) je voudrais savoir où je pourrais lire tes fics sur bones ?
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Bonsoir B&B-jisbon forever
Merci du compliment, je suis contente que ma fic te plaise....
Pour ce qui est de Bones, je n'ai écrit qu'une fic, ou du moins, c'est la seule que j'ai publiée et finie... Je te met le lien sur FF si tu veux aller la lire...
Guéris-moi
J'espère qu'elle te plaira... laisses-moi un petit com' pour me donner ton avis, ça m'aidera à progresser... Je précise également qu'elle est classée M...
Bisous...
Merci du compliment, je suis contente que ma fic te plaise....
Pour ce qui est de Bones, je n'ai écrit qu'une fic, ou du moins, c'est la seule que j'ai publiée et finie... Je te met le lien sur FF si tu veux aller la lire...
Guéris-moi
J'espère qu'elle te plaira... laisses-moi un petit com' pour me donner ton avis, ça m'aidera à progresser... Je précise également qu'elle est classée M...
Bisous...
iliana- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Pour ce qui est de Bones, je n'ai écrit qu'une fic, ou du moins, c'est la seule que j'ai publiée et finie... Je te met le lien sur FF si tu veux aller la lire...
bonsoir iliana , j'ai été la lire et franchement je la trouve super ta façon d'écrire et de décrire les actions des personnages est superbe !!!! merci beaucoup pour le plaisir que tu donnes a travers tes fics !!!!
[b] Je précise également qu'elle est classée M...[/b]
tu vas peut etre pouvoir m'éclairer sur ces fameuses lettres j'ai jamais compris à quoi elles servaient ?!! ( en éspèrant que tu puisses m'aider ça serait vraiment cool
bisous
bonsoir iliana , j'ai été la lire et franchement je la trouve super ta façon d'écrire et de décrire les actions des personnages est superbe !!!! merci beaucoup pour le plaisir que tu donnes a travers tes fics !!!!
[b] Je précise également qu'elle est classée M...[/b]
tu vas peut etre pouvoir m'éclairer sur ces fameuses lettres j'ai jamais compris à quoi elles servaient ?!! ( en éspèrant que tu puisses m'aider ça serait vraiment cool
bisous
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Bonsoir
Contente que ma fic Bones t'ai plue, ça fait toujours plaisir de savoir qu'on ne s'est pas décarcassée pour rien
Ensuite pour ce qui est des lettres je ne suis pas sûre que ma version soit la bonne mais je veux bien t'aider quand même :
- les fics classées K sont destinées à tous publics et ne contiennent aucune scène pouvant heurtées la sensibilité des plus jeunes.
- les fics K+ sont réservées à un public se situant entre 13 et 15 ans je dirais, et peuvent contenir des scènes un peu violente ou sensuelle sans pour autant être choquantes.
- les fics T sont réservées à un public se situant entre 15 et 17 ans, la violence et la nature des scènes intimes y sont plus développées, mais là encore rien d'explicite ni de détaillés.
- les fics M sont réservées à un public de 17 ans et plus, car leur contenus peuvent choqués et les scènes intimes sont souvent détaillées.
Après le M, il existe un autre niveau qui est le NC-21 (le NC-17 correspondant au M) destiné à des lecteurs de plus de 21 ans qui là sont soit d'une extrême violence, soit particulièrement crues et vulgaire. Par exemple, ces fics sont normalement interdites sur FF même si tu en trouve beaucoup classées M....
En ce qui me concerne, je classe systématiquement mes fics M si je prévois des scènes intimes, même si je n'entre que très rarement dans les détails et que celles-ci n'ont rien de choquant, je préfère prévenir...
Voilà, j'espère t'avoir été utile, et si jamais je me suis trompée dans les tranches d'âges, je m'en excuses, mais je ne pense pas être très loin de la signification de ces lettres.
Contente que ma fic Bones t'ai plue, ça fait toujours plaisir de savoir qu'on ne s'est pas décarcassée pour rien
Ensuite pour ce qui est des lettres je ne suis pas sûre que ma version soit la bonne mais je veux bien t'aider quand même :
- les fics classées K sont destinées à tous publics et ne contiennent aucune scène pouvant heurtées la sensibilité des plus jeunes.
- les fics K+ sont réservées à un public se situant entre 13 et 15 ans je dirais, et peuvent contenir des scènes un peu violente ou sensuelle sans pour autant être choquantes.
- les fics T sont réservées à un public se situant entre 15 et 17 ans, la violence et la nature des scènes intimes y sont plus développées, mais là encore rien d'explicite ni de détaillés.
- les fics M sont réservées à un public de 17 ans et plus, car leur contenus peuvent choqués et les scènes intimes sont souvent détaillées.
Après le M, il existe un autre niveau qui est le NC-21 (le NC-17 correspondant au M) destiné à des lecteurs de plus de 21 ans qui là sont soit d'une extrême violence, soit particulièrement crues et vulgaire. Par exemple, ces fics sont normalement interdites sur FF même si tu en trouve beaucoup classées M....
En ce qui me concerne, je classe systématiquement mes fics M si je prévois des scènes intimes, même si je n'entre que très rarement dans les détails et que celles-ci n'ont rien de choquant, je préfère prévenir...
Voilà, j'espère t'avoir été utile, et si jamais je me suis trompée dans les tranches d'âges, je m'en excuses, mais je ne pense pas être très loin de la signification de ces lettres.
iliana- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
merci pour ton aide , maintenant je n'aurais plus à me demander qu'est ce que telle lettre signifie
j'espere avoir l'honneur de pouvoir incessament sous peu , lire une autre de tes fics
previens moi des que tu en poste
bisous bisous
j'espere avoir l'honneur de pouvoir incessament sous peu , lire une autre de tes fics
previens moi des que tu en poste
bisous bisous
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Retour de vacances, et j'arrive pour lire ton chapitre ! Il est très beau iliana, triste, avec cet espoir auquel on s'accroche encore et encore.. La façon dont tu décris les sentiments de nos personnages, surtout ceux de Lisbon. Elle a tellement souffert et traverser de crises dans sa vie, elle a pris l'habitude de s'en sortir seule, mais elle se rend compte peu à peu qu'elle ne l'est plus.
C'est beau, et c'est tout à fait toi. C'est ce que j'aime dans tes écrits, alors, juste continues !
C'est beau, et c'est tout à fait toi. C'est ce que j'aime dans tes écrits, alors, juste continues !
Karya- Gardien du parking
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