The Mentalist...The Ultimate Season
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Face à face (Jisbon/RJ) ^ - Page 9 Empty Merci pour les fics!

Message  tête d'abricot Jeu 4 Aoû 2011 - 3:06

Bonjour à tous! iliana, j'ai lu tes fic (c'est bien comme sa que sa s'appelle?), ils sont géniaux!!! super Je les ai dévorés, bon, je dois avouer que je ne les ai pas encore tous lu, mais je tenait à tout pris à te féliciter pour ton travail. C'est vraiment super, en plus je vois que je suis loin d'être la seule à apprécier tes écrits, continue à nous faire rêver, et merci. bravo
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Message  iliana Dim 7 Aoû 2011 - 18:29

Et non, vous ne rêvez pas, je poste enfin le chapitre suivant...

Sans plus attendre, je vous souhaite une bonne lecture study

☀ ☀ ☀ ☀ ☀ ☀

Chapitre 20 :

Avec difficulté, j’ouvrais les yeux et cherchais à comprendre où je me trouvais. Je n’étais plus chez Teresa, c’était certain, mais où étais-je ? Et comment étais-je arrivé là ? Et puis je me souvins de cet homme qui sentait fort la transpiration qui nous avait attrapées et emmenées dans sa voiture. Ensuite, je ne me souvenais plus très bien. Doucement, de peur que la personne qui nous avait enlevé ne m’entende et ne vienne me punir de faire trop de bruit, je ne redressais et regardais autour de moi. Cameron était allongée à mes côtés et semblait dormir. Je tendais la main pour la réveillée avant de changer d’avis. Moi qui avait l’habitude de me retrouver enfermer dans le noir, j’avais peur, alors elle pour qui s’était sûrement la première fois, serait terrorisée. Mieux valait la laisser dormir, au moins était-elle inconsciente de ce qui se passait. Sous la porte, je pouvais voir le soleil, donc il faisait encore jour. Nous n’étions pas là depuis très longtemps visiblement. A moins que nous ayons dormis très longtemps justement.

Ma gorge était sèche et j’avais l’impression d’avoir mangé du coton tant ma bouche était pâteuse. J’avais soif. Attentive aux bruits, je me levais doucement, prenant garde à ne faire aucuns bruits. Silencieuse, j’écoutais, et un léger bruit sur ma droite me fit tourner la tête. C’était comme si un robinet était mal fermé et gouttait. Avec espoir, je tendais les mains devant moi et avançais en direction du son. Alors que j’avançais, je butais contre les planches de bois et tombais en avant, m’égratignant les mains et les genoux. Serrant les dents pour ne pas crier, je me relevais et recommençais à avancer. Enfin, mes mains rencontrèrent une surface froide et arrondie. En tâtonnant, je laissais mes mains glissées sur la surface froide et mouillée à certains endroits et rencontrais enfin un petit robinet que je m’empressais de tourner, le cœur battant. Et l’eau se mit à couler. J’attendais quelques minutes, de peur qu’elle ne soit pas très bonne, puis me penchais et buvais une longue gorgée d’eau qui coula dans ma gorge asséchée, me faisant le plus grand bien.

Refermant soigneusement le robinet, je continuais mon exploration de la pièce. J’en eu vite fait le tour, celle-ci n’étant pas très grande. Il n’avait rien d’autre que des planches en bois et des outils dans un coin de la pièce, à l’opposé de l’endroit où se trouvait notre lit. En soupirant, je revins m’asseoir près de Cameron qui dormait toujours. C’était probablement à cause de ce que ce méchant monsieur nous avait donné. Cameron en avait reçu plus que moi. Et c’était mieux comme ça. Etant sourde, je savais qu’elle paniquerait de ne pas pouvoir lire sur mes lèvres. C’était mieux qu’elle reste endormie aussi longtemps que possible, même si ça voulait dire que j’étais seule dans l’obscurité, seule avec la peur. Mais ça, j’avais l’habitude, la peur était un sentiment qui m’était familier depuis la mort de papa. En tremblant, je ramenais mes jambes contre ma poitrine et les entourais de mes bras avant de poser ma tête sur mes genoux et laissais mes pensées vagabondées. J’avais presque l’impression d’être de retour dans le placard de ma chambre duquel Teresa et Patrick m’avaient tirée.

Teresa m’avait promis que plus personne ne me ferait de mal, que j’étais en sécurité maintenant, mais comme tous les adultes, elle avait menti. Elle avait promis de me protéger, mais c’était aussi un mensonge. On ne pouvait pas faire confiance aux grandes personnes. Elles ne disaient jamais la vérité. Elles profitaient de ce qu’elles étaient plus grandes et plus fortes pour faire du mal aux enfants. Comme le méchant qui nous avait enlevé. Comme celui qui avait tué Matt et maman. Oui les adultes mentaient tout le temps, à croire qu’ils ne savaient plus comment on disait la vérité. Pourtant mentir était une vilaine chose, c’est papa qui me le disait tout le temps, alors pourquoi ce qui était mal pour un enfant devenait normal chez un adulte ? Je ne comprenais pas, mais je savais que je n’aimais pas ça. Tout comme je n’aimais pas être ici. Ça sentait la poussière et une autre odeur qui me piquait le nez et me donnait envie d’éternuer. Je voulais sortir d’ici, mais je ne savais pas comment.

Si Teresa et Patrick m’avait menti quand ils disaient qu’ils me protègeraient, est-ce qu’ils me cherchaient en ce moment ? Personne ne m’avait jamais aidé avant. Ils croyaient tous que maman disait la vérité et que je n’étais qu’une vilaine petite fille menteuse et désobéissante. Pourtant, Teresa et Patrick étaient différents, j’en étais sûre. Eux m’avaient cru quand je leur avait dit pour maman. Alors est-ce qu’ils me cherchaient ? Est-ce qu’ils avaient peur pour moi ? Teresa n’avait pas tenu sa promesse, mais était-ce sa faute ? Après tout, ce n’était pas comme si elle avait su que cet homme allait nous enlever. Ce n’était pas parce que j’avais peur que je devais la rendre responsable et lui en vouloir. Depuis la mort de papa, Teresa et Patrick avaient été les seuls à me donner l’impression de mérité d’être aimée. Alors j’étais sûre qu’ils me cherchaient et qu’ils me retrouveraient, comme lorsque Patrick m’avait trouvé alors que tous les autres étaient passé à côté de ma cachette sans me voir. Oui, ils allaient me retrouvés et encore une fois, ils me sauveraient des griffes du méchant.

Penser à lui me fit frissonnée, et je resserrais mes bras autour de mes jambes. Je ne savais pas qui il était, mais je savais qu’il était dangereux. Autant que l’homme qui avait tué ma famille. Pas de la même façon, mais autant. Dans la voiture, il avait eu une façon de nous regarder qui m’avait fait peur. Ce n’était pas la façon dont un adulte est censé regarder des fillettes. Pas la façon dont Patrick me regardait. Je n’étais peut-être qu’une petite fille, mais j’avais appris à reconnaître le danger, et je savais que nous devions trouver le moyen d’échapper à cet homme. Mais comment ? Si seulement il y avait un moyen de sortir de cette pièce. Mais j’en avais fait le tour, et je n’avais pas découvert d’issue. La seule sortie, était la porte, et je n’avais pas réussie à l’ouvrir. J’étais trop petite, pas assez forte pour pousser la porte. Notre seule chance, c’était que quelqu’un vienne et l’ouvre pour nous, mais quelque chose me disait que ce n’était pas près de se produire. Dans les films, le méchant cachait toujours les personnes à qui ils voulaient faire du mal dans des endroits où personne ne venait jamais et ne pouvait les entendre.

J’essayais d’entendre des sons qui pourraient m’aider à savoir où nous nous trouvions, mais je n’entendais rien. Rien que le silence inquiétant. Nous pouvions être n’importe où. Nous avions de l’eau, mais pas de nourriture, et si j’étais habituée aux privations, ce n’était pas le cas de Cameron. Combien de temps tiendrait-elle sans manger avant de devenir trop faible pour se défendre contre ce monstre ? Il fallait vraiment que je trouve comment nous sortir de là avant qu’il ne revienne. Me relevant, je recommençais à faire le tour de la pièce en tâtonnant le mur cette fois. Peut-être avais-je raté quelque chose la première fois. Il existait peut-être un tunnel, comme dans le placard de ma chambre. J’atteignis rapidement le quatrième et dernier mur sans avoir rien découvert, et le parcourais attentivement, mais ne décelais rien. J’aurais dû m’en douter. Il ne nous aurait pas enfermé dans une pièce de laquelle nous pouvions nous échapper. Il n’aurait pas pris un tel risque. Découragée, je me laissais glisser le long du mur, pleurant silencieusement.

J’ignorais depuis combien de temps j’étais resté ainsi lorsqu’un bruit sourd suivit de plusieurs autres me firent sursautée. Paniquée, je me relevais d’un bond et la main crispées d’angoisse portait mon regard sur la porte. Qui que soit la personne qui se trouvait de l’autre côté, elle était furieuse et je priais pour qu’elle ne vienne pas par ici. Mais les bruits se rapprochaient de plus en plus, et mon espoir de ne pas voir cette personne entrer disparaissait de plus en plus. Ça ne devait pas être l’homme qui nous avait conduits ici. Pourquoi ferait-il autant de bruits alors qu’il ne voulait pas qu’on le repère ? Mais ça ne me rassurait pas. Soudain, la porte trembla alors qu’un énorme boom retentissait. Visiblement, la personne venait de faire tomber ce qui maintenait la porte fermée. D’ailleurs, celle-ci s’entrebaîlla, faisant entrer un peu de lumière dans la pièce, m’éblouissant légèrement. Plissant les yeux, je découvrais mon environnement, lorsque mon regard se posa dans le coin droit, près du lavabo. Derrière les planches, se trouvait une bâche derrière laquelle nous pourrions nous cacher.

Aussi silencieusement que je le pouvais, je courais auprès de Cameron qui commençais à se réveillée. Avec le boucan que la personne faisait, ça n’avait rien d’étonnant cela dit. Lui faisant signe de ne pas faire de bruits, je l’entraînais à ma suite et nous nous cachâmes sous la bâche juste au moment où la personne entrait dans la pièce. C’était moins une ! Près de moi, je sentais Cameron s’agitée, et rapidement, je lui expliquais ce qui se passait. La peur se lut dans son visage, et je la sentie se blottir contre moi. Derrière notre mince protection, j’entendais l’homme marmonné dans ses moustaches en titubant à travers la pièce, se raccrochant aux objets qui s’y trouvaient, les faisant tomber dans un bruit assourdissant. Il avait l’air ivre, mais j’avais souvent vu maman dans cet état pour savoir que ce n’était pas ça, du moins pas que ça. Finalement, l’homme tomba sur le matelas que nous venions de déserter et bientôt j’entendis un ronflement sonore emplir la pièce. Pourtant, j’attendais encore quelques minutes avant de faire le moindre geste.

Attrapant la main de Cameron, je l’aidais à se lever, et ensemble, nous quittâmes notre cachette de fortune. Mon cœur battait la chamade, mais plus de peur, d’excitation. Sans le savoir, cet homme nous avait libérées. Maintenant, il ne me restait plus qu’à aller dehors et trouver le moyen de prévenir Teresa et Patrick pour qu’il vienne nous chercher. Souriant à Cameron avec confiance, je m’élançais vers la sortie, et elle me suivit sans poser de question. Je sentais à ses tremblements qu’elle avait peur, mais elle me suivait malgré tout, sachant que c’était notre seule chance de partir d’ici avant que l’homme ne revienne. Aussi rapidement que nos jambes nous le permirent, nous avançâmes dans un long couloir, et je découvrais qu’il nous avait emmener dans un immeuble en plein travaux. Jamais Teresa et Patrick ne penseraient à venir nous chercher ici. Ce couloir paraissait interminable, à croire que plus nous avancions, plus il s’allongeait. Je savais que ce n’était pas possible, mais c’était ce que je ressentais.

J’avais l’impression que nous marchions depuis des heures lorsque nous arrivions devant un ascenseur. Heureuse, je me tournais vers Cameron qui me rendit mon sourire, et ensemble, nous appuyâmes sur le bouton d’appel. Lorsque les portes s’ouvrirent, nous soupirâmes de soulagement qu’il soit vide. Il n’aurait plus manqué que notre kidnappeur se trouve à l’intérieur et nous emmènes ailleurs, dans un endroit encore plus isolé. Incapable de m’en empêcher, j’appuyais sur le bouton du rez-de-chaussée jusqu’à ce que les portes ne se referment et que l’ascenseur n’entame sa descente. Les yeux fixés sur les chiffres lumineux, Cameron et moi attendions qu’enfin nous arrivions pour pouvoir nous précipiter dehors. Lorsqu’enfin nous arrivâmes au rez-de-chaussée, je retenais mon souffle, espérant que la chance soit avec nous. Cameron sautilla de joie lorsque nous ne vîmes personne, et attrapant sa main, nous nous mîmes à courir vers les portes, pressée de nous retrouver à l’air libre.

Sur le trottoir, nous nous arrêtions et après nous être regarder, nous éclations de rire, heureuses d’être libres. Nous avions réussi à nous échapper. J’étais drôlement fière de moi, autant que le jour où j’avais découvert le tunnel qui m’avait permis de m’échapper de ma prison. Une fois calmée, je jetais un regard autour de moi, cherchant le meilleur moyen de prévenir Teresa lorsque mon regard se posa sur le bâtiment qui se trouvait de l’autre côté de la rue. De surprise, j’écarquillais les yeux et ouvrait la bouche.

« Qu’est-ce qu’il y a Elora ? » me demanda Cameron en se plaçant devant moi.

« Regarde ! » lui signais-je en lui montrant le bâtiment du doigt.

« California Bureau of Investigation ? » déchiffra-t-elle avant de se retourner vers moi « Qu’est-ce que c’est ? »

« C’est l’endroit où Teresa et Patrick travaillent ! » signais-je, mes mains tremblant tant j’étais excitée.

« Tu es sûre ? » s’enquit Cameron en se tournant de nouveau vers le CBI.

« Oui, viens ! » assurais-je en lui attrapant la main et en m’élançant sur le passage piéton au moment où le feu passait au vert.

Une fois sur le trottoir d’en face, nous courûmes jusqu’aux portes vitrées et nous entrions dans le bâtiment. Sachant où aller, je me dirigeais droit vers les ascenseurs et une fois dans la cabine, appuyais sur l’étage du bureau de Teresa. Impatiente et heureuse de retrouver la sécurité des bras de Teresa, je sautillais sur place, et Cameron en fit autant. Sentant l’ascenseur tremblé et entendant un grincement, je décidais d’arrêter de peur qu’il ne s’arrête brusquement. Lorsque le ding retentit, j’attrapais de nouveau la main de Cameron dans la mienne, et je m’élançais vers le bureau de Teresa dans lequel j’entrais à toute vitesse, avant de me figée en constatant qu’elle n’était pas là.

« Où est-elle ? » me demanda Cameron aussi déçue que moi.

« Peut-être qu’ils sont dans la salle de réunion… » déclarais-je avant de me ruer dehors pour aller dans la salle, Cameron sur les talons.

Mais là encore, la salle était vide. Il n’y avait personne. Le cœur lourd, je sortais de la pièce et me dirigeait vers les bureaux de l’équipe lorsqu’une exclamation me fit sursauter.

« Oh mon Dieu ! » s’écria Grace en nous observant comme si elle avait vu des petits hommes verts.

Sans nous laisser le temps de faire le moindre geste, elle se précipita sur nous et nous serra dans ses bras.

« Comment êtes-vous arrivés là ? Est-ce que vous êtes blessées ? Il faut que je prévienne la boss et ta maman Cameron » déclara-t-elle en se relevant pour se précipiter sur son téléphone.

Amusées, Cameron et moi nous avançâmes près de son bureau sur lequel j’attrapais un bloc et un stylo.

« Ils sont allés arrêter l’homme qui vous a enlevé. Nous avons trouvé son adresse » m’expliqua-t-elle en lisant ma question alors qu’elle composait un numéro de téléphone.

A cette réponse, je souriais, heureuse. Ils m’avaient cherchée. Ils ne m’avaient pas laissé tomber. Je comptais vraiment pour eux. J’étais impatiente qu’ils reviennent et que je puisse rentrer à la maison avec eux.

☀ ☀ ☀ ☀ ☀ ☀

Chapitre 21


Dernière édition par iliana le Dim 14 Aoû 2011 - 16:28, édité 1 fois
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Message  Karya Dim 7 Aoû 2011 - 19:09

drunken Ce chapitre est splendide il' !

Déjà, au niveau de l'écriture, je l'ai trouvé très beau. Écrire le point de vue d'une petite fille blessée par la vie n'a pas dû être facile, mais tu t'en sort très bien.

Le fait qu'Elora ne soit au final moins effrayée par la situation qu'elle ne le devrait, à cause de son enfance, des maltraitances qu'elle a dû affrontées.. C'est très bien vu. Elle rationnalise, cherche de l'eau, et alors qu'elle doit se sentir seule, laisse dormir Cameron pour ne pas qu'elle panique. La maturité que tu insuffles en elle est vraiment géniale.

Ensuite, la façon dont elles se sont échappées. Je suppose qu'un clochard avait pris cette pièce comme abris et n'a pas dû aimer la retrouver habitée... Mais en fait ca peut être autre chose. Encore une fois, la façon dont Elora prend soin de Cameron est superbe.

Ensuite j'aime beaucoup cette fin, où elles retrouvent Grace, c'est très beau, et ca n'aurait pas été réaliste que la mère de Cameron (Je suis désolée, j'ai oublié son nom) Jane et Lisbon soient là à les attendre au lieu de remuer ciel et terre pour les retrouver.

Enfin, j'ai beaucoup aimé les doutes que tu donnes à Elora, le fait que tous les adultes mentent, que, peut-être, au bout d'un certain temps, ils ne savent plus comment dire la vérité, c'est magnifique, réaliste, et malheureusement vrai je pense. C'est ce sur quoi j'ai eu un coup de cœur dans ce chapitre, cette simple évidence à laquelle elle pense, pour ensuite se rendre compte que les choses changent, que certains ne sont pas comme ça...

Voilà, merci à toi. Face à face (Jisbon/RJ) ^ - Page 9 891994
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Message  Cdt63 Dim 7 Aoû 2011 - 20:47

J'aime toujours autant !! C'est juste sublime ce que tu nous fait là !! Et l'alternance des points de vue est géniale !!
Continue comme ça !!
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Message  Johel Dim 7 Aoû 2011 - 20:53

Que dire que Karya n'a pas dit amen
Comme à chaque fois je suis époustouflée par la façon que tu as de nous faire vivre l'histoire par le biais d'un des personnages...
On se surprend à partager les pensées d'Elora, à vivre l'aventure avec elle bravo
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Message  Invité Lun 8 Aoû 2011 - 0:21

c'est vraiment bien ecrit finalement elle s'en sont sorti mais a mon avis c'est pas terminer j'aimes les penses des perso leurs doutes et les retrouvailles avec grace tres touchant vls
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Message  Sweetylove30 Lun 8 Aoû 2011 - 2:03

joie5 joie5 joie5 joie5 ELLES SONT LIBRES joie5 joie5 joie5 joie5
Je crois que tout a déjà été dit mais je le redis encore et encore, j'adore ta fic, elle est super et à chaque fois on vie ce que vivent les personnages, tu nous transporte dans l'histoire et à chaque fois je retiens ma respiration de peur que les choses tournent mal :peur3:
Lorsque les petites se sont sauvées, j'ai eu vraiment peur que :rj: arrive et les emmène, mais non elles ont réussis à rejoindre le CBI
il me tarde de voir les réactions de Jane et Lisbon lorsqu'ils vont retrouver Elora :bounce: :bounce:
je sais que tu es très prise et que tu n'as pas beaucoup de temps pour écrire mais... je tiens quand même à le dire

VLS VLS VLS VLS
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Message  tête d'abricot Lun 8 Aoû 2011 - 10:47

Tu m'impressione vraiment Iliana! C'est vraiment bien écrit, j'ai sentie l'adrénaline monter quand j'ai lu ce chapitre, tu sais vraiment bien faire monter le suspense. BRAVO! bravo
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Message  iliana Dim 14 Aoû 2011 - 16:22

Merci à toutes pour vos si gentils commentaires, je ne sais plus où me mettre, et je suis vraiment contente que cette fic continue à vous plaire Very Happy

Voici le chapitre suivant, et j'espère comme toujours que vous aimerez.

Bonne lecture study

☀ ☀ ☀ ☀ ☀ ☀

Chapitre 21 :

Durant tout le trajet, j’observais le profil de Teresa. Sa mâchoire était crispée, et ses doigts se resserraient nerveusement autour du volant. Elle conduisait vite, très vite, mais je ne songeais pas à l’arrêter, moi-même impatient d’arriver à Broderick. Caldwell était une pourriture, et l’idée qu’il détenait Elora et Cameron me rendait malade. Et comme si ça ne suffisait pas, il risquait d’informer RedJohn du fait qu’il avait récupérer Elora. Alors je n’allais sûrement pas conseiller à Teresa de ralentir même si c’est ce que j’aurais sûrement dû faire. Au lieu de ça, je l’observais, cherchant à décrypter son expression. Elle m’avait fait la peur de ma vie tout à l’heure. J’avais vraiment cru l’avoir perdu, et cette idée m’était insupportable. Je refusais de la laisser s’éloigner de moi alors que j’avais pris conscience des sentiments qu’elle m’inspirait.

Heureusement, je semblais avoir réussi à la faire changer d’avis, mais j’avais le triomphe modeste. Avec une tête de mule pareille, je préférais rester sur mes gardes. De toute façon, Teresa faisait partie de cette catégorie de femme qu’un homme ne devait jamais considérer comme acquise sous peine de se réveiller un jour et de tomber des nues en découvrant que l’oiseau s’était envolé. Avec Teresa, j’avais conscience que la vie serait loin d’être un long fleuve tranquille, mais c’était exactement ce que j’aimais chez elle. Cette passion, cette volonté inébranlable, cette force de caractère dont elle faisait preuve en toutes circonstances ou presque. Mais j’aimais aussi cette vulnérabilité qu’elle ne laissait apparaître qu’en de très rares occasions, cette douceur qui la rendait merveilleuse à mes yeux. Si seulement elle avait conscience d’à quel point elle était une femme extraordinaire et comme je me sentais humble d’être celui qu’elle avait choisi pour partager sa vie.

Sans m’en rendre compte, je laissais échapper un petit soupir qui eut pour effet de faire se tourner vers moi le regard sombre de Teresa. Elle arqua un sourcil et un mince sourire vint orner son visage fermé, adoucissant ses traits, lorsque nos regards se croisèrent. Sans un mots, nous nous comprîmes, et tendant la main, je m’emparais d’une des siennes que je pressais tendrement pour lui montrer que quoi qu’elle fasse, je serais toujours là pour la soutenir. Elle me pressa la main à son tour, me signifiant qu’elle en ferait autant pour moi. Soudain, un panneau de signalisation m’informa que nous étions arrivé à Broderick. Alors que nous traversions la ville pour nous rendre à l’adresse supposée de Caldwell, je remarquais que nous étions rejoints par les voitures de la police du coin. Il avait suffit que l’on mentionne l’enlèvement des filles pour qu’ils coopèrent sans problème.

Les yeux braqués tour à tour sur la routa et sur Teresa, je me repassais mentalement toutes les informations que nous avions réunis sur Caldwell. J’allais exploité la moindre faille et je n’hésiterais pas à le briser s’il refusait de nous dire où il avait emmener les filles. Enfin s’ils avaient eu le temps d’aller les cachés ailleurs qu’à son appartement. Nous serions vite fixés. Et j’espérais vraiment pour sa propre survie, non pas que je m’en soucie vraiment, qu’il n’avait pas poser ses sales mains puantes sur elles. J’avais pris la résolution de laisser le destin faire en ce qui concernait RedJohn afin de ne pas perdre Teresa, mais j’ignorais si j’arriverais à me contrôler si cette pourriture avait fait du mal à Elora. Cette merveilleuse petite fille avait déjà tellement souffert, mais le destin semblait s’acharner sur elle.

Il était grand temps que quelqu’un s’assure que la vie sourit enfin à cette petite fille, et je comptais bien être cette personne. Grâce à Teresa et à l’amour qu’elle me portait, me donnant le sentiment d’être le type le plus chanceux de la planète, j’avais à nouveau un avenir, et je ferais tout pour que Elora en fasse partie. Et si pour ça je devais réduire en bouillie Caldwell, je n’hésiterais pas une seule seconde. Inconsciemment, je serrais les poings de rage, et sursautais en sentant la main de Teresa pressée ma cuisse.

« Calme-toi Patrick » déclara-t-elle sans quitter la route des yeux.

Elle me connaissait vraiment bien, mais je pouvais en dire autant en ce qui me concernait, et même si elle ne laissait rien paraitre, je savais qu’elle était dans le même état que moi. Si ce type avait fait du mal à Elora, je ne donnais pas cher de sa peau. Mais elle avait raison, je devais mieux contrôler mes réactions afin de ne pas offrir de munition à ce psy de bas étage. Je devais adopter la même attitude impassible que Teresa et ne rien laisser transparaître de ma rage intérieure. Pas alors que la vie d’Elora était en jeu.

« Nous arrivons » lança Teresa en prenant un virage serré sur sa droite, me faisant légèrement glissé sur mon siège malgré la présence de ma ceinture de sécurité.

Nous déboulâmes dans une rue qui donnait sur un bloc d’immeubles en U dont l’accès était bloqué par des dizaines de voiture de polices. Mon cœur s’accéléra en repérant la voiture de Caldwell au beau milieu des gyrophares. Visiblement, ils l’avaient intercepté au moment où il quittait son appartement.

« Ils l’ont arrêté » constatais-je en lançant un regard triomphant à Teresa.

« Oui. Allons lui tirer les vers du nez » approuva-t-elle en se garant en bataille dans un crissement de pneu qui attira l’attention sur nous.

Dans des gestes mesurés et d’une lenteur délibérée, Teresa coupa le contact et détacha sa ceinture. Machinalement, je l’imitais, me demandant ce qu’elle attendait pour lui sauter dessus avant de comprendre sa tactique. Si nous nous pressions pour l’interroger, Caldwell se trouvait en situation de pouvoir. C’était lui qui avait les cartes en main et qui pouvait jouer avec nous, mais en le faisant mariner, nous lui donnions l’impression de n’accorder que peu d’importance aux informations qu’ils possédaient, comme si nous savons déjà tout et que l’interroger n’était qu’une formalité que nous n’étions pas pressé d’expédiée. Comme si elle avait perçu mes pensées, elle se tourna vers moi, un fin sourire au coin des lèvres.

« Combien de temps comptes-tu le faire attendre ? » l’interrogeais-je amusé par son attitude.

« Pas plus de cinq minutes. Je veux juste le déstabilisé, mais pas le braqué » expliqua-t-elle en jetant un regard vers l’endroit où Caldwell se trouvait.

Jetant un regard dans sa direction, je constatais qu’il jetait des regards faussement assurés vers nous, comme s’il ne doutait pas qu’il allait rapidement être relâchés, mais le mentaliste que j’étais nota tout de suite les tics nerveux dont il ne parvenait pas à se défaire ainsi que l’inquiétude qui habitait son regard. Cet homme n’avait pas la conscience tranquille, et la technique de Teresa pour le dérouté fonctionnait à merveille. Plus nous attendions pour descendre de voiture, plus il perdait de sa belle assurance.

« Patrick… » commença Teresa en se tournant vers moi.

« je viens Teresa » la coupais-je anticipant sa demande.

« Caldwell est complice de RedJohn, ce qui signifie qu’il risque de chercher à te faire perdre ton calme en te parlant du meurtre de ta femme et de ta fille » soupira Teresa en posant sur moi un regard débordant d’inquiétude.

« J’en ai conscience Teresa, mais ça ne m’arrêtera pas. Elora est en danger, et je lui ai promis que nous la protégerions. Jamais je ne me le pardonnerais s’il lui arrivait quelque chose parce que j’ai eu peur de ce que ce type pourrait me révéler sur la mort de ma famille » déclarais-je en plongeant mon regard dans le sien.

« D’accord, mais si jamais ça devient trop dur… » abdiqua-t-elle en se mordillant nerveusement la lèvre.

« J’irais bien Teresa, et je ne perdrais pas mon calme. Tout ce que ce type risque, c’est que je me serve de tout mes trucs contre lui » déclarais-je en lui souriant malicieusement.

« Et je t’autorise même à en user » me sourit-elle en retour.

Complices, nous nous perdîmes quelques instants dans le regard de l’autre, y puisant force et détermination. Comment pourrais-je laisser Caldwell me déstabilisé alors que Teresa plaçait tant de confiance en moi ? Pour rien au monde je ne voulais la décevoir et perdre de son estime. Bien sûr, je me connaissais suffisamment pour savoir que je ne pourrais pas m’empêcher à l’avenir de n’en faire qu’à ma tête et la faire enrager, mais pas maintenant, pas alors que la vie d’Elora était en danger. J’allais prendre sur moi et ne pas me laisser déstabiliser par ce que cet homme pourrait me dire. De toute façon, il ne pourrait pas faire pire que RedJohn lui-même. Teresa du lire dans mon regard parce qu’elle m’adressa un tendre sourire et pressa ma main dans la sienne avant de quitter la voiture.

M’empressant d’en faire autant, je contournais la voiture pour venir me poster à ses côtés, et lui emboîtait le pas alors qu’elle se dirigeait droit vers l’homme qui paraissait responsable de l’arrestation de Caldwell. Un sourire discret étira mes lèvres en constatant que si Caldwell ne nous avait pas quitter des yeux, Teresa n’avait pas lancer un seul regard dans sa direction, comme s’il n’avait pas exister, comme si sa présence ne faisait aucune différence pour elle.

Discrètement, je l’observais, et je vis avec satisfaction les muscles de sa mâchoire se contractés nerveusement et son regard hautain se troublé et perdre de son arrogance. Visiblement, il était déstabilisé par notre attitude. Le plan de Teresa fonctionnait à merveilles, et mon admiration pour elle grimpa en flèche. Dieu que j’aimais cette femme !

« Bonjour, je suis l’agent Teresa Lisbon du CBI » lança-t-elle en tendant sa main à l’homme, me faisant reporter mon attention sur lui.

« Lieutenant Simon Baker » déclara-t-il en la déshabillant du regard.

Serrant les dents et le foudroyant du regard, je m’approchais de Teresa et lançais d’un ton glacial « Et je suis Patrick Jane »

Ce lieutenant eut l’air gêné, sous le regard amusé de Teresa, et se racla la gorge avant de reprendre la conversation comme si de rien n’était.

« Est-ce que c’est votre homme ? »

« Oui. C’est bien Caldwell, merci pour votre diligence » approuva Teresa en faisant signe à Rigsby.

Immédiatement, celui-ci s’approcha de Caldwell, et aidé de Cho, ils amenèrent ce dernier jusqu’à la voiture de Rigsby et le contraignirent à s’asseoir sur le siège arrière.

« Mes hommes ont fouillés son appartements et n’ont trouvés aucunes traces des fillettes, ni de preuves qu’il les a bien en sa possession » poursuivit-il en tournant la tête vers la voiture où avait été installé Caldwell.

« Il aura donc eu le temps de les amenés dans une plaque avant de venir ici » soupira Teresa avant de s’enquérir « Rien de spécial ? »

« Si. Nous sommes en train d’interroger sa voisine » déclara-t-il en grimaçant.

« Pourquoi ? » demandais-je avec intérêt.

« Quand nous sommes arrivés, elle était allongée dans l’entrée de l’appartement de Caldwell… complètement nue » expliqua-t-il en grimaçant avant d’ajouter « Nous pensions qu’elle avait été agressée par cet homme connaissant son passif, mais elle nous a dit qu’elle avait volontairement fait l’amour avec lui »

« Vous a-t-elle appris quoi que ce soit ? » s’enquit Teresa sans parvenir à réprimé une grimace de dégoût.

« Rien d’utile pour votre enquête j’en ais bien peur, mais libre à vous de l’interroger si le cœur vous en dit » déclara-t-il en indiquant d’un signe de tête l’endroit où se trouvait ladite voisine.

« Merci, mais je pense que nous allons commencer par fouiller l’appartement et la voiture, nous trouverons peut-être des indices sur l’endroit où il a caché les filles » décida Teresa avant de tourner la tête vers moi.

« Je te suis » déclarais-je simplement, tournant délibérément le dos à Caldwell.

« Cho, fouillez la voiture, voyez si vous trouver quoi que ce soit » ordonna Teresa en se tournant vers son subordonné qui venait de nous rejoindre pendant que Rigsby montait la garde auprès de Caldwell que Molly ne quittait pas des yeux.

« Avez-vous encore besoin de mes hommes ? » s’enquit le lieutenant en refermant son calepin.

« Non ça ira. Merci encore pour votre coopération » déclara Teresa en lui serrant une nouvelle fois la main.

« Ravi d’avoir pu vous être utile » répliqua-t-il en nous saluant de la tête avant de faire signe à ses hommes qu’ils pouvaient y aller.

En quelques instants, les lieux furent vidés de toute présence policière, et ne restait plus sur place que nos deux voitures et celle de Caldwell que Cho examinait déjà méticuleusement. Snas un mots, et toujours sans un regard pour Caldwell, Teresa et moi nous dirigeâmes vers son appartement, reconnaissable aux scellés qui y avait été apposé. Ce n’était pas une scène de crime à proprement parlés, mais c’était une manière efficace d’éloigné les curieux. Passant sous le cordon jaune, Teresa pénétra dans l’appartement, l’examinant d’un regard critique. Il s’agissait d’un appartement pré meublé, et la décoration y était assez minimaliste. Pas de photos personnels ni de tableaux sur les murs. Aucuns objets ne traînaient, révélant la présence d’un occupant des lieux.

Toujours sans nous consulté, nous gagnâmes la chambre et y firent le même constat. C’était une pièce impersonnelle qui ne devait lui servir qu’à dormir. Machinalement, Teresa ouvrit la table de nuit, mais le tiroir était désespérément vide. Par précaution, elle le retourna pour voir si rien n’était caché sous son fond, mais non. Caldwell était trop malin pour commettre ce genre d’erreur. Méthodiquement, nous fouillâmes l’appartement de fond en comble, cherchant dans les endroits les plus improbables comme les conduits d’aération ou la chasse d’eau. Mais rien. Aucun élément pouvant nous révéler où il avait conduit les filles.

« Il va donc falloir lui tirez les vers du nez » grommela Teresa en poussant un soupir de dépit lorsque nous nous retrouvâmes bredouille à l’entrée de l’appartement.

« Je m’en charge si tu veux… » lui proposais-je un sourire faussement innocent sur les lèvres.

Avec un petit rire, Teresa se tourna vers moi pour me répondre, mais la sonnerie de son téléphone la coupa dans son élan. Rapidement, elle le sortit de sa poche, et je m’approchais pour découvrir le nom de son interlocuteur.

« C’est Van Pelt » déclara-t-elle en avisant le nom sur l’écran de son cellulaire.

« Elle a peut-être du nouveau » remarquais-je intrigué.

« Que se passe-t-il Grâce ? » s’enquit-elle en portant l’appareil à son oreille.

« Quoi ? Nous arrivons ! » s’exclama-t-elle après avoir écouter ce que Grâce, visiblement survoltée venait de lui dire.

« Que se passe-t-Il ? » l’interrogeais-je alors qu’elle restait sans réaction après avoir mis un terme à la conversation.

« Elora et Cameron sont au CBI » finit-elle par dire en posant son regard sur moi.

« Quoi ? Mais comment ? » m’exclamais-je alors qu’un immense sourire se dessinait sur mon visage.

« Les filles ne lui ont rien dit encore, et elles se sont endormis sur ton divan » répondit Teresa alors qu’un magnifique sourire se dessinait sur son visage.

« Allons prévenir Molly et rentrons ! » déclarais-je sans pour autant faire le moindre geste.

Et soudain, incapable de réprimer le sentiment de liesse qui s’emparait de moi, je passais mes bras autour de la taille de Teresa et l’attirant contre moi, m’emparais avidement de ses lèvres. Comme nous étions sur une enquête, je craignis qu’elle ne me rejette, me reprochant mon manque de professionnalisme, mais elle passa ses bras autour de mon cou et approfondit un peu plus le baiser qui se fit de plus en plus avide et passionné, faisant grimpé considérablement la température de la pièce. Fou de désir et de joie, je pivotais pour plaquer Teresa contre le mur, pressant mon corps contre le sien sans quitter ses lèvres. Malgré le fait que l’air se faisait de plus en plus rare, je refusais de mettre un terme à notre étreinte. Un nouveau gémissement m'échappa lorsque je sentis la jambe de Teresa s’enroulée autour de ma cuisse, plaquant nos deux bassins l’un contre l’autre.

« Dieu seul sait à quel point j’aimerais poursuivre ceci… » marmonnais-je entre deux respirations erratiques lorsque je mettais finalement fin au baiser, les poumons en feu avant de reprendre « mais ce n’est définitivement pas le lieu, et Elora doit nous attendre… »

« Je sais… nous poursuivrons ceci lorsque nous serons rentrés à la maison… » approuva-t-elle en laissant courir ses lèvres le long de ma mâchoire en une caresse qui me fit frissonné « Et puis je suis impatiente de voir la tête de Caldwell lorsqu’il saura que les filles sont en sécurité » ajouta-t-elle avec malice.

« Tu penses qu’il a eu le temps de prévenir RedJohn ? » m’inquiétais-je soudain en me redressant.

« Je ne sais pas, mais si c’est le cas, nous veillerons à ce qu’il ne puisse pas approcher d’Elora » répliqua-t-elle en remettant de l’ordre dans ses cheveux que mes caresses avaient quelque peu malmené.

Approuvant d’un signe de tête, je passais une main dans mes propres chevaux avant de me passer un mouchoir sur le visage afin de faire disparaître les traces de rouge à lèvres que les baisers de Teresa avait semé sur son passage et sourit en la voyant se remaquillé légèrement. Lorsque nous eûmes repris une apparence normale, nous sortîmes rejoindre le reste de l’équipe. Un même sourire sur le visage, ce qui n’échappa pas à Molly et aux gars.

« Vous avez trouvé quelque chose ? » s’enquit Molly dès que nous les eûmes rejoints.

« Non, mais Van Pelt a téléphoné… » commençais-je à expliqué avant d’être interrompu.

« Un problème ? » interrogea Rigsby en se tendant imperceptiblement.

« Elle va bien. Elle voulait juste nous dire que les filles étaient avec elle » répliqua Teresa en se tournant vers Molly.

« Oh mon dieu ! » s’exclama-t-elle en portant une main à sa bouche et en laissant des larmes de joie et de soulagement s’échapper de ses yeux.

« Rentrons » lui sourit Teresa avant de la guidée vers notre voiture.

Caldwell se trouvant dans celle de Rigsby et de Cho, il était hors de question que Molly fasse le voyage de retour à ses côtés. Et puis je savais que Teresa allait pulvérisé tout les records de vitesse pour rejoindre le CBI aussi rapidement que possible, nul doute que nous y serions bien plus tôt que les gars.

☀ ☀ ☀ ☀ ☀ ☀


Chapitre 22


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Message  Johel Dim 14 Aoû 2011 - 16:36

"Lieutenant Simon Baker " ptdr
Que dire d'autre que bravo
Ton style est toujours aussi prenant. On passe de l'angoisse de Lisbon et Jane à leur joie
Sans oublier le final plutôt :chaud:
Je prends toujours autant de plaisir à lire ta fic merci
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Message  Karya Dim 14 Aoû 2011 - 17:17

Très très très jolie chapitre il'.

Un chapitre de transition, avec peu d'évènements, mais de belles scènes...
La complicité, l'amour entre Jane et Teresa, ces sentiments que tu fais passer (magnifiquement bien d'ailleurs)...
Je ne sais pas trop quoi dire sur la qualité de ton écriture, tu sais parfaitement ce que j'en pense, et j'ai la folle impression que tous mes adjectifs sont déjà utilisés.

La petite référence à la série Face à face (Jisbon/RJ) ^ - Page 9 995531

J'aime beaucoup le fait de voir Lisbon déterminée, fonceuse (La Lisbon normale quoi) avec pour seule différence par rapport à auparavant qu'elle a une épaule sur laquelle se reposer désormais.
Et je n'ose même pas imaginer la détresse de Molly, qui, elle est seule pour affronter ça... Et sa joie au final quand elle apprend que les filles sont sauves.

Et j'ai adoré le petit intermède Jisbon ♥

En bref, chapitre fantastique, superbe, extraordinaire.
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Message  iliana Ven 2 Sep 2011 - 11:59

Coucou tout le monde! Désolée pour l'attente, mais j'ai souffert du syndrôme de la page blanche... cross

Merci à Karya pour son aide, sans elle, je suis pas sûre que j'aurais repris l'écriture... :wub:

Bonne lecture study

☀ ☀ ☀ ☀ ☀ ☀

Chapitre 22 :

Le trajet du retour fut encore plus rapide que celui qui nous avait conduit jusqu’à Caldwell, mais une fois encore, je ne fis aucun commentaire pour arrêter Teresa. Parce que même si Grace nous avait affirmé que les filles étaient saines et sauves, et qu’elles paraissaient n’avoir subit aucun mauvais traitement, je ne serais rassuré que lorsque je les aurais vues de mes propres yeux. Grace nous avait informés qu’elle avait appelé un des médecins agréé par la police pour qu’il examine les filles, et je n’avais qu’une hâte, que nous soyons de retour au CBI. Dans le rétroviseur, je lançais un regard à Molly qui avait gardé le silence depuis que Teresa nous avait appris l’incroyable nouvelle. Elle paraissait à la fois soulagée et angoissée, et je savais que tout comme nous, elle ne serait rassurée que lorsqu’elle pourrait à nouveau serrer sa petite fille dans ses bras.

Je savais que nos situations étaient différentes, que Teresa et moi ne devrions pas nous mettre dans un tel état pour une petite fille qui n’était pas la notre et que nous ne connaissions pas encore au début de la semaine, mais c’était plus fort que nous. Elora avait pris une telle place dans nos vies et dans nos cœurs et ce avec une telle facilité, que nous agissions comme si elle était notre fille. Et tant pis si notre comportement n’était pas professionnel. Nous étions des humains, avec des émotions, et non pas des robots. Elora avait bien trop souffert d’un manque d’amour dans sa courte existence, que nous n’allions pas lui refuser le notre parce qu’elle ne faisait que traverser nos vies. Teresa et moi avions parfaitement conscience que plus elle resterait avec nous, plus nous soufrerions de son départ, mais il était déjà trop tard de toute façon.

Un crissement de pneus sur l’asphalte me ramena à la réalité, et je constatais que nous étions arrivés à destination. Sans perdre de temps, Teresa gara la voiture juste devant l’entrée du CBI alors que le règlement l’interdisait formellement pour une raison évidente de sécurité, et sans prendre la peine de couper le contact, se rua dans le bâtiment. Un sourire étira mes lèvres en la voyant perdre son sang-froid légendaire, et je me précipitais à sa suite, conscient que dans sa lancée, elle serait tout à fait capable de prendre l’ascenseur sans nous attendre. Et je vis mes soupçons se confirmer lorsqu’elle pénétra dans l’habitacle, et appuya sur le bouton de l’étage où se situait son bureau sans vérifier que nous étions derrière elle. Accélérant le rythme, je stoppais la fermeture des portes au dernier moment, et adressais un sourire moqueur à Teresa qui me fit une grimace d’excuse en haussant les épaules.

Dès que Molly, quelque peu essoufflée nous eut rejoint, je laissais les portes se fermer, non sans voir Cho grimper dans la voiture de Lisbon pour la déplacer alors que Rigsby escortait un Caldwell déconfit et abattu. Décidément, Cho surveillerait toujours les arrières de sa patronne, et ça n’était pas pour lui déplaire. Il aimait l’idée que s’il n’était pas là pour le faire, celui qu’il avait appris à considérer comme son ami serait là pour veiller à ce qu’il n’arrive rien à Teresa. Elle pouvait être si impétueuse parfois, prenant tout les risques au péril de sa vie, et il ne voulait même pas imaginer ce qui arriverait si cela se retournait contre elle un jour. Mais tant qu’il aurait son mot à dire, cela n’arriverait pas, parce qu’il était prêt à mourir pour que rien n’arrive à la femme dont il se découvrait chaque jour un peu plus amoureux, alors qu’il aurait juré le jour précédent qu’une telle chose était impossible. Le ding de l’ascenseur le tira de ses pensées, et un petit rire le secoua en imaginant la tête que ferait Teresa s’il lui livrait le fond de sa pensée en cet instant.

Teresa me lança un regard de biais, intriguée par ma soudaine gaieté, mais ne ralentit pas l’allure et se rua dans son bureau, Molly sur ses talons. Continuant de sourire, je me dépêchais de les suivre, impatient moi aussi de retrouver Elora. Sur le seuil du bureau de Teresa, je me stoppais, attendri par le spectacle qui s’offrait à moi. Elora et Cameron étaient blotties l’une contre l’autre sur mon canapé et dormaient profondément. Elles étaient tellement adorables que sans même y penser, je m’emparais de mon téléphone et immortalisait cet instant.

« Vous m’en ferez un double » chuchota Molly en avançant doucement vers le canapé.

Souriant, je m’adossais au chambranle de la porte et regardais Teresa rejoindre la jeune femme, et ensembles s’agenouiller devant les filles. Tendrement, elles tendirent la main vers elles et du bout des doigts leur caressèrent le front jusqu’à ce que les filles ouvrent les yeux. Avec amusement, je les regardais se frotter les yeux, comme si elles n’arrivaient pas à croire que nous étions bien là, puis dans un cri de joie, elles se jetèrent dans les bras des deux jeunes femmes qui les accueillirent avec un rire heureux et soulagé. Patiemment, j’attendis qu’Elora relâche son étreinte autour du cou de Teresa qui n’était pas en reste et couvrait le visage de la fillette de baisers, pour son plus grand bonheur. Des éclats de rires d’enfants joyeux résonnaient dans toute la pièce, attirant les regards des agents présents vers le bureau, faisant naître des sourires sur leurs visages. Enfin, Elora s’écarta de Teresa sans pour autant la lâcher et tourna la tête, semblant chercher quelque chose.

Sentant que c’était moi qu’elle voulait voir, je m’avançais d’un pas, et mon geste attira son regard sur moi. A ma vue, un sourire tout aussi grand que celui qui avait orné son visage en découvrant Teresa penchée au-dessus d’elle éclaira son visage, et elle tendit impatiemment ses bras vers moi, réclamant silencieusement un câlin. Ne me faisant pas prier, je les rejoignais en quelques enjambées et l’attirait contre mon torse contre lequel elle se blottit avec un soupir de satisfaction. Resserrant mon étreinte autour de son petit corps, je déposais un baiser sur ses cheveux avant de relever la tête et de croiser le regard pétillant de Teresa qui nous observait avec tendresse. Sans un mot, je lui ouvrais mon autre bras, et elle se réfugia à son tour contre mon torse pour un câlin groupé. Et alors que je les pressais toutes deux contre moi, si petites et fragiles, j’eus le sentiment d’être à ma place, complet, et je me sentis apaisé comme je ne l’avais plus été depuis si longtemps.

Un raclement de gorge près de la porte rompit le charme de cet instant, et Teresa se redressa avec une petite moue de mécontentement qui me fit doucement rigoler. Tournant la tête, nous découvrîmes Grace qui nous observait avec un léger sourire.

« Un problème Grace ? » demandais-je en me redressant, emportant Elora avec moi pour m’asseoir sur le canapé, la fillette sur mes genoux.

« Le médecin a dit qu’elles étaient en bonne santé. Il a trouvé des traces de piqûres sur leurs bras, et leur a fait un prélèvement pour savoir ce que Caldwell leur a injecté, mais il pense qu’il pourrait s’agir d’un somnifère quelconque. Il nous tiendra au courant dès qu’il aura les résultats » expliqua-t-elle en souriant aux fillettes qui discutaient tranquillement entre elles.

« Et Heightower ? » demanda Teresa en reprenant une attitude un peu plus « digne ».

« Compte tenu de ce que les filles ont traversées, elle propose que vous les rameniez chez vous ce soir et de remettre à demain les interrogatoires. Cho et Rigsby sont déjà en train de procéder à celui de Caldwell » déclara-t-elle en reportant son attention sur sa patronne.

« Autre chose ? » s’enquit Teresa avec un sourire satisfait.

« Il y avait un ordinateur et un téléphone portable dans les affaires de Caldwell. Je vais m’en occuper et voir ce que je peux en retirer » reprit la jeune femme avec une grimace.

Et je la comprenais. Elle allait sûrement y passer la nuit alors que nous serions à la maison à passer une soirée tranquille, mais malheureusement, nous ne pouvions rien faire pour l’aider.

« Occupez-vous du téléphone ce soir. L’ordinateur attendra demain. Dites à Cho et Rigsby de laisser Caldwell en cellule pour la nuit, ça le fera peut-être réfléchir… Ils reprendront l’interrogatoire demain » lança Teresa en enfilant sa veste.

« Comme vous voudrez boss, merci » sourit Grace, retrouvant sa bonne humeur coutumière.

D’une démarche guillerette, Grace s’éloigna, et je la regardais faire avec amusement. Détournant les yeux, je reportais mon attention sur Teresa et constatais qu’elle paraissait tout aussi amusée que moi par le comportement de la jeune femme. Nos regards se croisèrent, et elle me sourit doucement avant de reporter son attention sur Elora qui s’était pelotonnée contre moi, et qui commençais doucement à se rendormir, ce que Cameron avait déjà fait, à l'abri dans les bras de sa maman. Tendrement, je passais une main dans les douces boucles rebelles de la fillette qui se serra un peu plus contre moi, un sourire discret mais bien présent sur les lèvres.

« Il est grand temps de ramener ces demoiselles à la maison » déclara Teresa en enfilant sa veste.

« Je récupère ma voiture devant chez vous, et je rentre chez moi » déclara Molly en se relevant prudemment, sa fille fermement pressée contre son cœur.

« Pas question, vous allez passer la nuit à la maison. » répliqua Teresa en posant ses mains sur ses hanches dans une posture que je trouvais tout à fait sexy avant de rajouter, voyant que Molly allait protester « Ça vous fera économiser le voyage vu que de toute façon nous allons devoir interroger les filles demain »

« Je ne … » protesta de nouveau Molly, nous lançant tour à tour un regard incertain.

« Teresa a raison Molly, et puis vous êtes épuisée, prendre la route serait dangereux aussi bien pour vous que pour Cameron »

Vaincue, elle nous adressa un sourire reconnaissant, et j’adressais un regard triomphal à Teresa qui se contenta de secouer la tête en roulant des yeux, mais à la lueur satisfaite qui brillait dans son regard, je pouvais dire sans l’ombre d’une hésitation qu’elle était satisfaite. Utiliser Cameron de cette façon n’était pas très loyal, mais je savais que jamais Molly ne mettrait la vie de sa fille en danger, encore moins après ce qu’elle venait de traverser. Baissant les yeux sur Elora, je constatais qu’elle s’était endormie, et je réfléchissais à la meilleure façon de me lever sans l’éveillée lorsque je sentis la présence de Teresa près de moi. Immédiatement, je relevais les yeux vers elle, l’interrogeant du regard.

« Je vais la prendre » m’expliqua-t-elle simplement en joignant le geste à la parole.

Doucement, avec des gestes délicats, je l’aidais à s’emparer de la fillette qui même si elle remua légèrement, se blottissant avec confiance contre la poitrine de Teresa, ne se réveilla pas, comme si elle sentait qu’elle n’avait rien à craindre. Une fois Elora en sécurité dans les bras de Teresa, je me relevais, et m’emparant des clés de la jeune femme, leur ouvrait la marche vers les ascenseurs. Discrètement, je profitais des portes vitrées pour jeter un regard à Teresa, souriant de voir comme elle veillait sur Elora, comme une mère avec sa fille. Elle n’en avait même pas conscience. Ces gestes lui venaient naturellement. Elle ferait une merveilleuse maman, et à nouveau, l’image de Teresa tenant notre bébé dans ses bras me traversa l’esprit, et j’eus plus de mal que la première fois à l’en chasser. D’ailleurs, l’idée me séduisait de plus en plus, et je me demandais commet réagirait Teresa si je lui en parlais.

Elle paniquerait certainement. Mieux valait que je garde mes désirs pour moi encore quelque temps, du moins le temps que notre couple trouve ses marques, et surtout jusqu’à ce que RedJohn quitte définitivement nos vies. La menace permanente qu’il représentait, pas seulement pour moi, mais aussi pour les personnes que j’aimais, y compris Elora, m’interdisait pour le moment de construire quoique ce soit avec la femme que j’aimais. Je détestais qu’il ait une telle emprise sur ma vie, et même si j’avais décider de ne plus le laisser diriger mes actes, je ne pouvais pas commettre l’erreur de baisser ma garde et de souffrir comme j’avais déjà tant souffert. Et plus que tout, je ne voulais pas que Teresa souffre.

Perdu dans mes pensées, je tressaillais en entendant Teresa me demander d’ouvrir la portière arrière pour lui permettre de déposer Elora sur la banquette. Je m’empressais de m’exécuter avant d’en faire autant pour Molly. J’attendis patiemment que ces dames soient installés pour refermer sans bruits les portières avant de m’installer au volant, lançant un regard rieur à Teresa qui me foudroya du regard dans le rétroviseur. J’étais sûr qu’en cet instant, elle regrettait presque d’avoir pris Elora dans ses bras, mais ce sentiment s’envola rapidement lorsque celle-ci enfouit son visage dans le cou de la jeune femme, la faisant doucement sourire. M’arrachant difficilement à ce charmant spectacle, je prenais lentement le chemin de la maison de Teresa.

Alors que je tournais pour m’engager dans la rue menant au lotissement dans lequel Teresa vivait, j’eus l’étrange sensation que quelqu’un nous observait. Je jetais des regards dans le rétroviseur mais ne remarquais rien de spécial, et alors que je me garais derrière la voiture de Molly, la sensation disparue. Pourtant, même si je n’avais rien remarqué d’anormal, mon instinct me soufflait que cette impression n’était pas le fruit du hasard. La question était de savoir qui nous espionnait ? Caldwell étant derrière les barreaux, la liste des personnes susceptibles de se livrer à de telles activités était assez restreinte. Et un nom arrivait en tête de liste. Et si c’était bien lui, l’heure de la vengeance arrivait à grands pas..


☀ ☀ ☀ ☀ ☀ ☀



Chapitre 23


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Message  Invité Ven 2 Sep 2011 - 12:12

Genial Genial JVLS =)
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Message  Karya Ven 2 Sep 2011 - 12:25

bisou Sans toi je ne me serais jamais intéressée aux fanfictions, alors ce n'est que juste retour des choses.

Alors ce chapitre, tentons un commentaire constructif scratch
Ton chapitre est certes peu important pour l'intrigue, mais malgré ce que tu en dis il est plutôt pas mal du tout ! Déjà parce qu'il est du POV de Jane, et que voir tout ses évènements de son point de vue c'est enrichissant. Lui qui a déjà vêcu tant de drames savoure chaque gestes, chaque sourire de Teresa ou Elora, et on prend la pleine mesure de ce qui leur arrive grâce à cela... Et on peut aussi se rendre compte que derrière ses allures 'consultants insupportables', il y a l'homme qu'il était avant qui se dévoile. Et c'est très beau de voir ses sentiments grandissant pour Teresa et Elora.
J'ai adoré aussi la petite parenthèse sur Cho, qui est toujours là, silencieusement pour protéger Lisbon, et Jane qui en est heureux de savoir qu'elle ne sera jamais seule...

Enfin cette fin intrigante, qui nous promets le meilleur pour la suite. Parce que si je ne doute pas de l'intuition de Jane, je me demande qui était là à surveiller leurs faits et gestes. Si c'est RedJohn, il devient imprudent, et cela veut dire que le jeu pourrait bientôt se terminer... Mais RJ à l'habitude de manipuler les autres, alors qu'est ce qui nous dit que ce n'est pas un autre de ses larbins, euh.. complices ?

En tout cas Ili, beau chapitre et je suis pressée de voir ce qu'il va se passer par la suite !
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Message  Johel Ven 2 Sep 2011 - 13:20

Difficile de commenter tes chapitres, on a du mal à émerger du texte tant il est prenant bravo
Un moment de douceur...avant la tempête.
Le POV de Jane cette fois, humain avec des sentiments grandissants pour Lisbon :wub:
Mais comment ne pas se demander qui est la menace que Jane sent peser sur lui...
J'imagine que ce n'est plus un sous-fifre mais bien :rj: en personne.
J'ai hâte de savoir ce que tu nous réserve pour le suite merci
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Message  iliana Mar 6 Sep 2011 - 22:21

Coucou les filles, merci à celles qui continuent de lire et de commenter cette fic....

Et un grand merci à Karya pour sa patience et son écoute, et surtout pour son aide... C'est grâce à elle que ce chapitre est arrivé si vite... :wub:

Bonne lecture study

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Chapitre 23 :

Comme un lion en cage, je tournais en rond dans ce clapier à lapin qui me servait de chambre. Je savais qu’aucun flic ne viendrait me chercher dans un tel coupe-gorge, et c’était pour ça que j’avais choisi ce motel minable pour planque. Le premier soir, un drogué en manque avait eu la mauvaise idée de m’attaquer dans l’espoir de me voler. Mal lui en avait pris car en moins d’une seconde, il se trouvait avec un second nombril entre ses deux clavicules. Depuis, les racailles du coin me laissaient tranquil. C’était un des rares crimes que je commettais que je ne signais pas de mon fidèle smiley, mais je ne voulais pas attirer l’attention, pas maintenant. Non, pour le moment, je devais faire profil bas afin d’étudier l’ennemi pour mieux cerner ses faiblesses. Avant je savais exactement sur quels boutons appuyer pour le faire souffrir, mais maintenant je n’en étais plus sûr, et cette incertitude me faisait enrager.

Rapidement, je me passais mentalement la liste des personnes susceptibles de me venir en aide, mais ne trouvais personne. J’allais devoir faire le travail tout seul pour une fois. Excédé, j’allumais la télévision et zappais de chaîne en chaîne, incapable de fixer mon attention plus de quelques secondes d’affilées. Soudain, alors que je tombais sur une chaîne d’informations locales, il me sembla entendre un nom familier. Augmentant le son, j’écoutais avec un regain d’intérêt la journaliste relater l’arrestation d’un kidnappeur. Je me figeais en apercevant Jane et l’agent Lisbon en arrière plan, et plus encore en découvrant l’identité du kidnappeur en question. Caldwell. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre ce qu’il en était.

« Je vais le tuer cet imbécile ! » hurlais-je en renversant le poste de télévision qui s’écrasa dans un fracas assourdissant en produisant des étincelles, et la voix de la présentatrice ne me parvint plus que par intermittence.

Fou de rage, je passais ma colère et ma frustration sur le mobilier réduit de ce taudis. Dire que tout aurait pu être fini ! Caldwell avait eu cette sale petite peste entre les mains, et au lieu de me prévenir, il avait voulu faire cavalier seul et Jane avait réussi à retrouver la fillette avant qu’elle ne croise de nouveau mon chemin. J’avais commis l’erreur de laisser ce psy de pacotille en vie après qu’il ait attiré l’attention de la police sur lui et voilà ce qu’il m’en coûtait. Il était temps pour moi de réparer cette erreur. Je ne laissais que très rarement, voir jamais, de seconde chance à ceux qui me décevaient, et Caldwell était l’épine qu’il était grand temps que je retire de ma chaire. Un sourire étira mes lèvres en entendant qu’il avait été amené au CBI. C’était l’endroit parfait pour le faire taire à jamais, et ce serait une excellente piqûre de rappel pour Jane et toute sa clique. Attrapant mon téléphone, j’appelais une de mes nombreuses marionnettes au sein même du CBI et lui ordonnait de se débarrasser de Caldwell.

Peu m’importait la façon dont il allait s’y prendre. Tout ce qui comptait, était le résultat. Caldwell devait mourir, de préférence avant qu’il n’ait le temps de trop en révéler sur moi. Il connaissait ma véritable identité, et si jamais Jane utilisait ses tours de passe-passe pour le faire parler, j’étais un homme condamné. Jane ne laisserait pas passer une si belle occasion de me faire mordre la poussière. Moi qui ne commettais jamais d’erreur, voilà que je me mettais à les accumuler depuis quelques temps. A croire que je devenais trop vieux pour ce travail. Il était grand temps que je prenne ma retraite, mais pas avant d’en avoir fini une bonne fois pour toute avec Jane. Tant qu’il serait vivant, il ne cesserait jamais de me traquer, c’était une certitude. Je devais donc m’en débarrasser, et si en prime, je pouvais m’offrir le luxe de prendre ma retraite en me payant sa maudite équipe, je ne m’en priverais pas.

A cette pensée, je retrouvais quelque peu ma bonne humeur et rapidement, j’évaluais les dégâts que j’avais causés. Je ne pouvais décemment par rester dans cet endroit déprimant une minute de plus, surtout pas après que j’avais transformé le lieu en zone d’après-guerre. Fourrant dans mon sac les quelques effets personnels que j’en avais extrait, je quittais ce bouge sans l’ombre d’un regret. Une fois dans la rue, j’appelais un taxi et hésitais avant de lui indiquer ma prochaine destination. Finalement, j’optais pour le centre-ville. Je devais me trouver un nouvel hôtel, un peu moins sordide que celui que je venais de quitter, et il me fallait également une voiture. Dès que je pénétrais dans ma nouvelle demeure provisoire, un peu plus confortable que la précédente, j’allumais la télé à la recherche des informations, mais je n’apprenais rien de plus. De toute façon, il était encore trop tôt pour que Caldwell soit déjà passé de vie à trépas.

Il ne me fallut que quelques secondes pour me décider. Puisque l’on n’était jamais mieux servi que par soi-même, je ressortis et grimpais dans la modeste berline que j’avais louée. Plus passe-partout que ça tu mourrais. En respectant scrupuleusement le code de la route, je pris la direction du quartier dans lequel résidait ce cher Jane. Si j’ignorais beaucoup de chose à son sujet, je savais qu’il habitait toujours cette maison. Cet homme aimait souffrir. A sa place, beaucoup auraient vendu la maison dans laquelle ils avaient trouvé leur famille assassinée, mais pas lui. A croire qu’il cherchait à se punir. Ce qui, le connaissant, était probablement le cas, et puisque le torturer était un des grands plaisirs de mon existence, je ne pouvais que m’en réjouir. Enfin, j’arrivais dans sa rue, et sans attirer l’attention des voisins, je ralentissais devant chez lui, scrutant cette demeure que je connaissais si bien et dans laquelle j’avais de merveilleux souvenirs.

Parce que si pour Jane, il s’agissait d’une torture de tous les jours, pour moi, c’était une des expériences les plus transcendantes de toute mon existence. Avec le meurtre de sa famille, j’avais atteint le summum de mon art, et plus jamais après ça, je n’avais connu un tel plaisir. La maison paraissait déserte, ce qui me fit froncer les sourcils. Où pouvait-il bien être ? Désireux d’en apprendre plus, je fis tranquillement le tour du pâté de maison et allais me garer un peu plus loin avant de rebrousser chemin et de pénétrer dans la maison par le jardin. Comme je l’avais fait il y a de ça quelques années. La seule différence était qu’il n’y avait plus de jouets d’enfants dans le jardin, ni dans aucune autre pièce de cette demeure. Pourtant, comme à l’époque, planait encore dans l’air une subtile odeur de fraise qui me rappela instantanément l’adorable Charlotte et son parfum d’enfant. Aussi silencieux qu’un fantôme, je fis rapidement le tour de la maison et compris rapidement que Jane n’y avait pas mis les pieds depuis un moment.

Frustré et guère plus avancé, je m’apprêtais à quitter la maison de mon ennemi lorsque mon regard fut attiré par un cadre photo qui n’était pas là lors de ma première visite. Intrigué, je m’avançais pour m’en saisir, et un sourire ravi éclaira mes traits lorsque la photo se dévoila à moi. Maintenant, je savais où le trouver, et je savais également que Jane avait un nouveau point faible. Ne me restait plus qu’à trouver comment l’exploiter au maximum de son potentiel. Durant quelques secondes, sachant que de toute façon, Jane ne risquait pas de faire son apparition, je scrutais les visages souriant de ce couple, songeant qu’ils donnaient parfaitement le change. Sans l’existence de cette photo, je ne me serais pas douter une seule seconde qu’il y avait plus entre eux qu’une relation professionnelle. D’ailleurs, aucun de mes indics n’avait mentionné un tel changement dans leur relation. Ce qui signifiait que personne n’était au courant. Ce qui en définitif était parfait. J’allais pouvoir m’en servir contre eux.

Qui avait dit que lorsqu’une journée commençait mal il n’y avait pas de raisons qu’elle s’améliore ? Pas moi en tout cas ! Au contraire, plus les heures passaient, et plus les choses tournaient en ma faveur. Satisfait, je reposais soigneusement le cliché compromettant à sa place, et vérifiant que je n’avais laissé aucunes traces de mon passage, repartis comme j’étais venu. De nouveau dans ma voiture, mon cerveau fonctionna à plein régime, et je décidais de me rendre chez cette chère Lisbon afin de m’assurer que mes soupçons les concernant étaient fondés. Après tout, même si cette photo d’eux deux tendrement enlacés était plus que révélatrice, cela ne signifiait pas que la jeune femme avait réussi à faire s’effondrer les barrières que Jane avait érigé autour de son cœur. Je devais m’en assurer par moi-même, et puis ça me donnerait l’occasion de faire quelques repérages et de m’assurer que la petite peste était bien avec eux.

Je n’eus guère de difficultés à trouver la maison de l’agent Lisbon et comme pour chez Jane, j’allais me garer un peu plus loin avant de revenir et de m’installer dans le jardin de la maison d’en face dont les volets étaient fermés, signe que les occupants de la maison avaient désertés les lieux et que je n’avais pas à m’en préoccuper pour le moment. M’installant le plus confortablement possible, je scrutais avidement la maison de l'agent et grognais en découvrant qu’elle semblait vide. Pesant le pour et le contre d’y faire une incursion, je me figeais en voyant une voiture arriver et s’engager dans l’allée de la maison de l’agent Lisbon. Heureusement que je n’avais pas bougé, je me serais fait prendre comme un débutant. Et il ne leur aurait pas fallut longtemps pour comprendre qui j’étais. Durant quelques secondes, il ne se passa rien, puis une à une les portières s’ouvrirent.

Je me figeais en voyant une adorable petite blonde sortir en courant de la voiture avant de s’immobiliser au milieu de la pelouse en sautillant d’impatience. Je savais qu’elle ressemblait à Charlotte, mais à ce point ! C’était encore mieux que ce que j’avais espérer. Je gloussais de contentement en imaginant la tête qu’avait du faire Jane en découvrant la fillette, et comme il devait déjà s’y être attaché. Bien sûr, Jane était trop intelligent pour n’aimer cette enfant qu’à cause de sa ressemblance avec sa défunte fille, et justement, ça n’en rendait les choses que plus jouissives, parce que lorsque je frapperais, Jane serait anéanti. Peut-être n’aurais-je même pas besoin de le tuer. Savoir qu’une fois encore il avait échoué à protéger ceux qu’il aimait devrait suffire à le détruire définitivement cette fois. Mon intuition se confirma lorsque je vis Jane sortir à son tour de la voiture et sourire tendrement à la gamine avant de la rejoindre et de rire lorsqu’elle passa ses petits bras autour de ses jambes, levant sur lui un regard d’adoration.

Le voir si heureux me révulsait et me donnait envie de vomir, mais je me consolais en songeant que bientôt, très bientôt, sa vie allait de nouveau virer au cauchemar. Reportant mon regard sur la voiture, je fronçais les sourcils en découvrant une seconde petite fille qui se précipita avec le même entrain que l’autre vers Jane qui l’accueillit avec le même sourire étincelant. Ça ce n’était pas prévu ! Qui était cette gamine ? Décidément, j’avais perdu Jane de vue depuis trop longtemps ! Les sourcils toujours froncés, je reportais mon regard sur la voiture, et regarda avec surprise une très jolie brune toute en jambe sortir à son tour de la voiture et rejoindre le petit groupe pour passer un bras protecteur autour de la fillette brune avant de sourire à Jane. Mais enfin qu’est-ce qui se passait ici ? Je ne comprenais plus rien à la situation et fulminait contre les incapables qui m’entouraient et qui n’avaient pas jugé bon de m’informer de la situation.

Le claquement d’une portière me tira de mes réflexions, et machinalement, je revenais à la voiture pour voir Lisbon debout à côté de celle-ci, souriant tendrement en voyant la scène. Son regard accrocha celui de Jane, et un dialogue silencieux s’instaura entre eux avant que la petite blondinette ne se rut vers l’agent pour la tirer avec impatience vers la maison, faisant rire les adultes. Je n’avais pas tout compris, et j’allais devoir découvrir qui étaient les deux brunes, mais une chose était sûre, je ne m’étais pas trompé en ce qui concernait Jane et l’agent Lisbon. Le regard qu’ils avaient échangé parlait de lui-même. S’ils n’étaient pas encore amants, cela ne saurait tarder, et j’étais arrivé à temps pour leur compliquer un peu l’existence. Pas question que je laisse Jane mener une vie tranquille et épanouie. Il était la plaie de mon existence, et il était temps que je redevienne la sienne. Je devais décider de la meilleure façon de procédé, aussi décidais-je d’opérer un repli stratégique.

Veillant à ce que les occupants de la maison que j’espionnais ne puissent m’apercevoir, je me faufilais dans le jardin et m’éclipsais par la barrière qui se trouvait à l’arrière de la maison. Une fois dans l’allée, j’adoptais une démarche indolente, et les mains dans les poches, regagnais la voiture et reprenais la direction de ma chambre. Tout en conduisant, je réfléchissais à la meilleure façon de gâcher la paisible existence que Jane s’était reconstruite, et un lent sourire sadique étira mes lèvres lorsqu’un plan se forma doucement dans mon esprit. J’allais m’amuser comme un fou durant les jours à venir. Arrivé dans ma chambre, je me ruais vers mon sac, y cherchant la boîte qui ne me quittait plus depuis la nuit où je m’étais vengé de l’homme qui avait osé m’humilier en direct. Un sourire satisfait étira mes lèvres lorsque je trouvais enfin ce que je cherchais. Prestement, j’allumais mon ordinateur, impatient de mettre mon plan à exécution.


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Chapitre 24


Dernière édition par iliana le Mar 13 Sep 2011 - 23:38, édité 1 fois
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Message  Johel Mar 6 Sep 2011 - 22:35

Quand je parlais d'un moment de calme avant la tempête, je ne pensait à ce genre d'ouragan affraid
Les pensées de RJ... :shocked:
iliana a écrit:
Le premier soir, un drogué en manque avait eu la mauvaise idée de m’attaquer dans l’espoir de me voler. Mal lui en avait pris car en moins d’une seconde, il se trouvait avec un second nombril entre ses deux clavicules hall

Son besoin de faire souffrir Jane ...
Qu'est ce qu'il a conservé depuis le massacre de la famille de Jane scratch
prie pour que Jane et Lisbon trouvent enfin le moyen d'éliminer ce monstre...sans trop de dommages...
merci Pour cette fic que je suis avec toujours autant d'intérêt.
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Message  Karya Mer 7 Sep 2011 - 19:52

Tes remerciements.. Ça me fait toujours chaud au coeur ♥️

Et histoire de me répéter un coup, ça me flippe toujours autant quand tu te glisses dans la tête d'un tueur... Aussi bien, justement et de façon aussi réaliste. Et quand on a une idée, même imprécise de ce que tu nous réserve, on va dire qu'à ce point ce n'est plus la tempête, mais la tournade... Et même si je suis fana de sadisme, j'ai un peu peur pour la suite.

Et ce qui est extraordinaire dans ce chapitre, c'est cette sorte de double personnalité de Red John. D'un côté, il est fort, déterminé et encore plus cruel chaque jour. De l'autre, jamais il n'as pris autant de risque ou n'a été aussi vulnérable, aussi prêt d'être arrêté. Malgré ça, il peut encore faire BEAUCOUP de mal avant d'être pris, ou pas. Surtout désormais qu'il a découvert les nouveaux éléments dans la vie de Jane, ces nouvelles "faiblesses". Ainsi que l'existence de Cameron et de sa mère.

Et je n'ose même pas imaginer les plans qui peuvent naître dans sa tête... Dans la tienne :roll2:

En tout cas tu ne perds rien de ton talent il', et il est même plus impressionants chaque jour ! calin
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Message  mococoa Mar 13 Sep 2011 - 11:29

coucou
Bravo à toi pour cette magnifique fanfic!!! bravo je dois t'avouer que cette fic est une des premières sur lesquelles je suis tombée en mettant un pied sur ce site, et j'ai été subjuguée! Littéralement! Et si je dois continuer mes aveux, tu m'as donnée envie d'écrire également! Donc je te remercie mille fois de ce cadeau que tu m'as fait!

Continue, et surtout....JE VEUX LA SUITEEEEEE !!!!!! thank_you :bravo1:
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Message  iliana Mar 13 Sep 2011 - 23:36

Coucou tout le monde! Comme je ne vais pas avoir le temps dans les prochains jours, je vous poste une suite avant d'aller faire dodo dodo

Je tiens à remercier celles qui continuent à lire et commenter ma fic, et je suis vraiment contente qu'elle vous plaise toujours autant, et je voudrais encore une fois remercier tout particulièrement Karya pour m'avoir redonner l'envie de poursuivre cette fic parce que sans elle, vous auriez pu attendre longtemps avant d'en avoir une!

Un grand merci également à mococoa dont le message m'a fait chaud au cœur, et j'espère que nous aurons rapidement le plaisir de lire ta prose!

Je tiens également à préciser que ce chapitre est classé M... Je n'entre pas dans les détails, mais je tiens tout de même à prévenir, ensuite chacun fait comme il veut! Je ne pense pas que ce chapitre nécessite de faire déplacer ma fic dans la section NC-17, mais si jamais un admin est d'un autre avis, je lui donne d'office mon accord pour faire le transfert...

Sur ce je vous souhaite une bonne lecture study

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Chapitre 24 :


« Est-ce qu’elles dorment ? » s’enquit Patrick alors que je le rejoignais sur le canapé.

« Oui. Elles se sont endormies comme des masses. » Souris-je en venant me blottir contre lui.

« Où est Molly ? » voulut-il savoir en m’attirant plus près de lui avant de se mettre à jouer machinalement avec mes cheveux.

« Elle préfère rester avec Cameron, et après ce qui s’est passé, je la comprends. Moi aussi j’ai eu du mal à laisser Elora seule, et pourtant je ne suis pas sa mère… » Soufflais-je en fixant les flammes d’un air absent.

« Ça ne signifie pas pour autant que tu ne t’es pas attachée à elle et que tu n’as pas le droit d’être inquiète pour elle » répliqua-t-il en m’embrassant sur la tempe.

Le contact de ses lèvres sur ma peau me fit frissonner, et je me collais un peu plus contre lui. Immédiatement, il resserra son étreinte autour de mon corps, et je me retrouvais pressée contre lui aussi intimement que nos positions nous le permettaient. Pourtant, je trouvais encore cela insuffisant. Sa douceur et sa patience me plaisaient, mais j’estimais que nous avions suffisamment perdu de temps comme ça, et nous avions définitivement passé l’âge de flirter comme deux adolescents à l’aube de découvrir leur sexualité. Alors une fois encore, je décidais de prendre les choses en main, et d’un geste souple, je m’installais à califourchon sur lui. Mes mains posées de chaque coté de sa tête, je plongeais mon regard dans le sien, et patiemment, j’attendis qu’il décide de la suite des événements. J’avais beau vouloir que nous passions à la vitesse supérieure, je n’allais quand même pas le violer ! Amusée, je suivais le cheminement de ses émotions sur son visage, et frissonnais lorsqu’enfin il posa ses mains sur moi.

Pourtant, je n’osais pas encore crier victoire. Il était bien capable comme la dernière fois, de me porter jusqu’à mon lit pour me border comme il le ferait avec Elora. J’adorais son côté romantique et protecteur, mais ce n’était pas ce dont j’avais envie ce soir. Ce soir, je voulais découvrir cette facette de lui que je ne connaissais pas. Je voulais être l’objet de sa passion, je voulais connaître le poids de son corps sur le mien, je voulais me perdre dans ses bras et oublier tout ce qui n’était pas nous. C’était peut-être égoïste, mais c’était ce que je voulais, et je me sentais si lasse de sans cesse lutter contre mes émotions. Et puis avec Patrick, je n’en ressentais pas le besoin. Avec lui, je savais que je pouvais me laisser aller à toutes mes envies, qu’il n’en profiterait pas pour tenter de me contrôler. Et ce soir, je ne voulais qu’une chose, Lui. Et je comptais bien arriver à mes fins. A condition qu’il y mette du sien. Je n’allais tout de même pas faire tout le travail. C’était tout de même plus agréable lorsque votre partenaire participait activement, même si je ne serais pas contre le fait qu’il me laisse les commandes.

Les yeux toujours plongés dans les siens, je remuais subtilement sur ses jambes et rapprochais mon bassin du sien. Sa réaction fut immédiate. Il écarquilla légèrement les yeux, haleta doucement et ses mains posées dans mon dos se crispèrent. En fait, c’est tout son corps qui devient aussi dure que du granit. Et quand je dis tout son corps, je voulais vraiment dire TOUT. Et j’avais encore plus envie de lui que jamais. Avec provocation, je laissais mes mains, jusque-là posées sur ses cuisses, glisser jusqu’à ses hanches, puis sur son torse, souriant en sentant ses muscles jouer sous mes doigts. Lorsque j’arrivais à ses épaules, je me faufilais sous le col de sa chemise, caressant son torse avec délectation, avant de commencer à déboutonner sa chemise en des gestes d’une lenteur affolante. La respiration légèrement haletante, il suivait chacun de mes gestes avec attention, et je souris en voyant la lueur de reddition de son regard. Un grognement s’échappa de sa gorge, et ses mains se mirent en action, me faisant tressaillir d’anticipation. Empoignant fermement mes mains, il les immobilisa, me tirant un grondement de mécontentement.

« Qu’est-ce que tu fais Teresa ? » s’enquit-il en tirant sur mes bras, me faisant basculer en avant de sorte que ma poitrine soit comprimée contre son torse à moitié dénudé.

« Qu’ais-je l’air de faire ? » rétorquais-je en bougeant de façon suggestive le bassin, souriant fièrement en voyant son regard s’obscurcir un peu plus.

« Tu joues avec le feu mon ange… » Me prévint-il en lâchant mes poignets et en faisant remonter ses mains jusqu’à mon visage qu’il mit en coupe.

Sans le quitter du regard, je me passais une langue gourmande sur les lèvres, et il fondit sur moi. Nos bouches s’entrechoquèrent avec fièvre, et il se mit à m’embrasser avec une tendre sauvagerie qui me fit gémir de plaisir. Une de ses mains glissa sur ma nuque, rapprochant mon visage du sien, et son baiser se fit de plus en plus intense. Un frisson me traversa toute entière, et en gémissant de nouveau, je passais mes bras autour de son cou, et me collais un peu plus à lui, me frottant de façon provocante contre son corps. Je ne contrôlais plus rien, et je me surprenais à adorer ça. Mes poumons étaient en feu, pourtant, je refusais de me séparer des lèvres de Patrick, mais il ne me laissa pas le choix, me tirant un grondement de mécontentement qui le fit sourire. Son regard devenu presque noir de passion plongea dans le mien, comme s’il cherchait à lire au plus profond de moi, et je lui adressais mon sourire le plus étincelant afin de le rassurer. Le sourire le plus sexy que j’ai jamais vu fleurir sur ses lèvres apparut, et dans un mouvement souple et fluide, il me souleva en me maintenant par les fesses et prit la direction de la chambre.

« Où est passé votre sens de l’aventure Mr Jane ? » le taquinais-je en butinant amoureusement son cou, y laissant ma marque.

« Le canapé ne perd rien pour attendre, mais nous ne sommes pas seuls, et je préférerais éviter que nous soyons déranger… » Gronda-t-il en me lançant un regard d’avertissement alors qu’un baiser un peu trop appuyé sur sa clavicule lui fit rater une marche.

Reprenant un instant mon sérieux lorsque nous passâmes devant les chambres, je me contentais de poser ma tête sur le torse de Patrick et de laisser mes doigts jouer avec ses boucles blondes si soyeuses. Un soupir de bien-être m’échappa, et au moment où Patrick refermait la porte de ma chambre, il me déposa un tendre baiser sur la tempe, me faisant sourire de plus belle. Je ne me souvenais pas avoir jamais autant sourit dans ma vie, mais je ne pouvais m’en empêcher. J’étais si heureuse que j’avais l’impression d’évoluer en plein rêve. Mais ça m’était égal. Si c’était un rêve, je comptais bien en savourer chaque instant, et tant pis si le réveil devait être brutal. Je ne rouvrais les yeux qu’au moment où Patrick me posa délicatement sur mon lit, m’éloignant ainsi de la chaleur de son corps. Inquiète, je l’observais alors qu’il restait debout au pied du lit, le regard dans le vague. Mon cœur se serra à l’idée qu’il ait changé d’avis. Je ne supporterais pas un autre rejet. Me redressant souplement, je m’avançais vers lui à genoux, et venais me poster devant lui sans même qu’il le remarque. Il paraissait si loin de moi en cet instant qu’un frisson glacé me secoua.

« Patrick ? » l’appelais-je en posant ma main sur sa joue.

Il sursauta violemment, et avec un regard perdu, se concentra de nouveau sur moi. Ce que je lus dans son regard me brisa le cœur. Impuissance, remords, culpabilité. Je savais qu’en cet instant, il pensait à sa femme. Et je savais aussi que je ne pouvais pas lutter, que je ne le pourrais jamais. J’avais été bien naïve de croire que je pourrais non pas la lui faire oublier, mais au moins l’aider à tourner la page, à faire la paix avec son passé, mais devant son regard, je compris que je m’étais fourvoyée. Baissant la tête pour qu’il ne voit pas les larmes qui menaçaient de s’échapper de mes yeux, je commençais à m’éloigner de lui, mais je fus arrêter par sa main sur ma joue. Incertaine, je relevais le regard vers lui, et mon cœur explosa sous la douceur de son regard.

« Je t’aime tellement… » Souffla-t-il avant de se pencher pour m’embrasser.

Pétrifiée, terrifiée à l’idée qu’il change d’avis, je le laissais mener la danse, et gémissait en me sentant basculée sur le lit alors que le corps de Patrick recouvrait le mien. Ses mains sur mon corps me replongèrent dans un monde d’euphorie, et avec un soupir de soulagement, je nouais mes bras et mes jambes autour de lui, comme pour l’empêcher de prendre la fuite. Il étouffa un rire dans mon cou, amusé par mon comportement, et je souris à mon tour, consciente de ce que la situation pouvait avoir de comique, mais je m’en moquais comme de ma première tétine. Il était tout ce que je voulais, et je ne m’inquiétais pas qu’il le sache. Me laissant porter par le plaisir que ses caresses et ses baisers faisaient naître en moi, je partis à mon tour à la découverte de son corps, m’arrêtant pour le dévorer du regard chaque fois que je parvenais à le délester d’un vêtement. Mon désir de lui atteignait des sommets dont j’ignorais l’existence, et mon bas-ventre se nouait sous la force du besoin que j’avais de le sentir en moi. Jamais encore je n’avais éprouvé ce flots d’émotions, et loin de m’effrayer, je n’avais qu’une envie, me laisser emporter par la vague.

Je savais que Patrick serait là avec moi, et c’est tout ce qui m’importait en cet instant. Des vagues de chaleur me traversaient, me donnant l’impression d’être sur le point de me liquéfiée, et plus que jamais, je m’agrippais à Patrick, murmurant des paroles incompréhensibles à son oreille. C’était si bon que je ne voulais pas que ça s’arrête. Un long cri d’extase m’échappa lorsqu’il me fit sienne, et ouvrant difficilement les yeux, je plongeais instantanément dans l’océan déchaîné des siens. Incapable de prononcer le moindre mot, je relevais simplement la tête, et sans fermer les yeux, voulant graver cet instant dans ma mémoire, je l’embrassais, faisant passer dans ce baiser toute la force des sentiments qu’il éveillait en moi. Le rythme de notre étreinte s’accéléra soudain, nos corps en total harmonie, comme une seule et même entité, et un ras de marée de plaisir nous emporta, faisant exploser nos mondes à l’instar des cellules de nos corps avant de se recomposer pour mieux recommencer, encore et encore. Tremblante, le corps recouvert d’une fine pellicule de sueur, je me laissais retomber sans force sur le matelas, accueillant avec plaisir le poids du corps de Patrick sur le mien, le tenant fermement serré entre mes bras.

Heureuse et momentanément rassasiée, je me laissais entraîner dans le sommeil, et la dernière chose que je perçus fut la caresse des lèvres de Patrick dans mon cou, seul endroit auquel il pouvait accéder dans notre position actuelle. A mon réveil, je mis quelques secondes avant de me rappeler de l’endroit où j’étais. J’avais chaud, et je me sentais incroyablement détendue, plus sereine que je me souvenais l’avoir jamais été. Un sourire extatique aux lèvres, je baissais les yeux, et mon sourire s’élargit en découvrant que Patrick n’avait presque pas bougé, si ce n’est que sa tête reposait à présent sur ma poitrine. Refusant de déranger son sommeil, et voulant encore un peu savourer la plénitude de l’instant avant que la réalité ne nous rattrape, je continuais de l’observer, fascinée par l’expression de son regard. Aussi loin que je m’en rappelle, je ne lui avais jamais vu une telle expression. Sereine, apaisée, heureuse. Et savoir que j’en étais en partie responsable me donnait envie de faire des bonds de joie.

Le souffle chaud de Patrick me caressait agréablement la peau, faisant apparaître de la chair de poule le long de mon corps. J’avais passé une nuit merveilleuse, et je n’avais qu’une envie, recommencer, mais je savais aussi que ce ne serait pas pour tout de suite. Jetant un regard à mon réveil, je constatais avec surprise qu’il était près de huit heures. Et je réalisais que pour la première fois depuis qu’elle était sous notre responsabilité, Elora n’avait pas fait de cauchemars. Où alors étais-je trop perdue dans ma bulle de bonheur que j’étais restée sourde à ses appels ? Non, si elle avait eu une crise cette nuit, Molly serait venue nous chercher. Malgré tout inquiète, je profitais de ce que Patrick remuait pour me défaire de son étreinte, frissonnant en m’éloignant de la chaleur de son corps. Enfilant mon peignoir, je me faufilais hors de ma chambre et gagnais rapidement celle d’Elora. Un soupir de soulagement m’échappa en découvrant la fillette sereinement endormie, serrant sa poupée contre son cœur. Elle était tellement adorable en cet instant que je ne résistais pas à l’envie de venir l’embrasser. Repoussant tendrement ses cheveux de son visage angélique, je remontais les couvertures sous son menton, frissonnant dans l’air frais de ce début de matinée, et quittais aussi silencieusement que j’y étais entré sa chambre.

Revenant sur mes pas, je retournais dans ma chambre, et me stoppais au pied du lit en avisant le spectacle qui s’offrait à moi, me donnant la furieuse envie de m’y ruer pour ne plus le quitter. Patrick était étalé de tout son long dans mon lit, le drap échoué sur ses reins. Ses cheveux blonds formaient une auréole autour de son visage, lui donnant plus que jamais l’air d’un ange. Aussi délicatement que je l’avais fait avec Elora, je repoussais les boucles rebelles de son front et l’embrassais doucement sur les lèvres, veillant à ne pas le réveiller. Il poussa un soupir de contentement et remua légèrement, étreignant mon oreiller dans ses bras, y enfouissant le visage, et je me retenais de nouveau de reprendre ma place entre ses bras, jalouse de mon oreiller. Secouant la tête en me moquant de moi-même, je me redressais et choisissant une tenue dans mon armoire, gagnais ma salle de bain non sans un dernier regard pour l’adonis endormit dans mon lit. Sous la douche, je laissais l’eau chaude glisser le long de mon corps, regrettant que Patrick ne s’y trouve pas avec moi, mais ce n’était que partie remise. Et puis nous avions des invités.

Choisissant de ne pas m’éterniser sous l’eau, je m’habillais simplement d’une chemise et d’un jean, puis descendais préparer le petit déjeuner. Du moins étais-ce mon intention, mais à l’instant où je posais le pied au bas des escaliers, mon instinct de flic s’éveilla, et tout les sens en alerte, je cherchais ce qui avait pu attirer mon attention. Prudemment, je fis quelques pas, me maudissant de ne pas avoir pris mon arme avec moi, et tournant sur moi-même fouillais les lieux du regard, mais ne découvrais rien qui sortait de l’ordinaire. Prenant une profonde inspiration, je sentis une odeur d’après-rasage que je ne connaissais pas. Ce n’était pas la lotion qu’utilisait Patrick, c’était certain. Quelqu’un s’était donc introduit ici la nuit dernière, mais dans quel but ? Ce n’était pas un cambrioleur puisque rien ne manquait. Alors qui, et dans quel but ? Intriguée, j’allais dans le salon, et c’est alors que je la vis. Elle était magnifique, et si je n’avais pas su que l’image qu’elle reflétait était impossible, je l’aurais prise pour une photo de famille. Mais l’adolescente qui souriait gaiement à l’objectif aux côtés d’un Jane détendu et heureux, comme il l’était ce matin, n’était plus de ce monde.

Et en un éclair, je sus qui était notre visiteur nocturne, et un frisson de terreur rétrospective me secoua en songeant qu’il avait été là, qu’il s’était trouvé à quelques mètres de nous et que nous ne l’avions pas suspecté. Il était entré ici sans qu’on l’entende, et nous avait laissé une trace de son passage pour que l’on sache qu’il avait une longueur d’avance, et que nous n’étions encore en vie que parce qu’il l’avait bien voulu. Le but de la manœuvre était évident. Il cherchait à nous torturer, et nul doute qu’il y parviendrait dès l’instant où Jane verrait ce cliché qui représentait ce qui aurait du être mais qui ne serait jamais tout ça parce qu’un homme en avait décidé ainsi. Moi qui avais craint alors que Patrick et moi faisions l’amour que le réveil soit brutal, je n’avais pas imaginé qu’il le serait à ce point et qu’il allait en prime bouleverser nos vies. Encore. Tout ce que j’espérais, c’était que Patrick n’allait pas se renfermer sur lui-même et replongé tête baissée dans sa vendetta contre RedJohn, même si je pouvais comprendre qu’il le fasse.

☀ ☀ ☀ ☀ ☀ ☀

Chapitre 25


Dernière édition par iliana le Dim 18 Sep 2011 - 17:30, édité 1 fois
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Message  Johel Mar 13 Sep 2011 - 23:55

"iliana m'a tuer" vapes2 vapes2 vapes2
Quel chapitre ! pas de NC17 please prie !!! tout le monde doit pouvoir profiter de ce texte !
C'est simplement tendre, beau, plein de douceur et d'amour...sans aucune vulgarité
Quand au final :shocked:
Quel talent !
On en redemande amen amen amen

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Message  Daidi Mer 14 Sep 2011 - 0:18

Bon je dois dire que j'avais commencé et en lachant les fics j'avais oublié la tienne mais avec ce soucis de NC-17, j'en ai profité pour continuer cette fic et m'arrêter à ce chapitre tout en douceur, en émotion. Quelle moment de tendresse.

Mais après ce moment magique, j'en ai eu des frissons quand la tension arrive avec l'image de sa femme et RJ qui fait son apparition avec cette petite touche affraid

Pour quelqu'un qui ne suit pas la série, tu t'es imprégnée des personnages et c'est vraiment un plaisir à lire.

L'évolution entre Jane/Lisbon, avec eux et Elora et l'intrigue avec RJ, tout est parfaitement articulé
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Message  mococoa Mer 14 Sep 2011 - 9:34

iliana a écrit:

Un grand merci également à mococoa dont le message m'a fait chaud au cœur, et j'espère que nous aurons rapidement le plaisir de lire ta prose!


en réalité, il y en a déjà une, en NC17 sous le titre "Entre deux chaises"...j'avais suivi ta fic au début, et puis, je me suis rendue compte il ya deux jours, que suite il y avait !!! Faut dire que j'ai tellement lu de fic après la tienne, que je me suis légèrement emmêlée les pédales hall

Enfin en tout cas, encore un chapitre tout en douceur, merveilleusement bien écrit, et cela, rien que cela, permet une plongée dans ton histoire qui n'en est que plus simple! et puis...aaahhhh oups3 oups3 comment j'aime !!!!
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Message  Karya Mer 14 Sep 2011 - 20:38

Oh ma iliana calin Je passais chaque jour, ne sachant pas quand tu publierais ce chapitre, et enfin je peux le commenter ! Et je te remercie pour tes remerciements, parce que ca me réchauffe le coeur ! Je ne sais plus si je te l'avais dit, mais c'est pour tenter d'égaler ton talent que je me suis mise à écrire, et je vois que je ne suis pas la seule que tu inspires.. Tu es notre muse à tous !


Ce chapitre alors, est juste extraordinaire. Le contraste entre la douceur de cette soirée Jisbon et le plan machiavélique de RedJohn me fait encore plus prendre conscience d'à quel point ce bonheur (Jane/Lisbon/Elora) est fragile et précaire... Surtout connaissant tes intentions Wink Alors je profite au maximum de ces instants de douceur, en 'famille'. Car je sais qu'il vont vite n'être plus que de lointains souvenirs après ce que leur réserve RJ...

La façon dont tu as écrit cette scène d'amour, sensuelle, taquine sans être vulgaire est parfaite, et je te réaffirme toute mon admiration face à tes mots si bien choisis, ton style plus qu'agréable... Ton chapitre parfait ♥️
Voilà pour la petite pluie de compliments du jour, mais comme à chaque fois, tu les mérite amplement.
:thank1:
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Message  Sweetylove30 Mer 14 Sep 2011 - 22:52

je n'avais même pas vu que tu avais posté et encore moins commenté depuis bien longtemps, honte à moi oups
ce chapitre était tout simplement parfait, un savoureux moment de plaisir et de tendresse :wub: tout en douceur, en amour :heart1: sans aucune vulgarité, aucun besoin de déplacer en NC-17, du moins de mon point de vu.
Je trouve que tu respecte parfaitement les personnages, tu nous fait vivre mille émotions à chacun de tes chapitres hall

je t'avouerais que lorsque Lisbon est descendue dans le salon, j'ai eu des contractions dans le ventre à l'idée que :rj: puisse s'en prendre à elle, j'ai eu des frissons partout jusqu'à ce qu'elle trouve la phot où là je me suis senti soulagé :chaud: . C'est peut-être méchant de ma part, mais je préfère de loin qu'elle trouve une photo plutôt qu'elle se fasse enlever.

Je sens que Jane va de nouveau sombrer, il ne pourra pas y échapper, c'est une partie de sa vie qui se rappel à lui, une partie qu'il pensait derrière lui, sans pour autant l'oublier. Le pire serait que :rj: s'en prenne à Lisbon ou à la petite Elora puisqu'à présent elles forment une famille avec lui, même si la petite fille n'est pas sa fille.

Je trouve ta fic magnifique, agréable à lire, même si l'ascenseur émotionnel est parfois bien difficile à supporter.
Je m'excuse de ne pas commenter plus souvent mais je ne reçois plus les alertes pc_crash pc_crash

Il me tarde de découvrir la suite, de voir comment Jane va gérer le retour de son pire ennemi et comment Lisbon va faire pour l'aider. e crois qu'elle s'en veut déjà beaucoup car à cause du merveilleux moment qu'ils ont passé, ils n'ont pas réalisé ce qu'il se passait chez eux, juste en dessous.

Un gros VLS pour toi ma iliana hysteriq hysteriq hysteriq
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