Face à face (Jisbon/RJ) ^
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Encore un super chapitre
J'ai adoré la phrase de la petite fille au supermarché qui veut être comme Lisbon, c'est adorable
Et le fait que Lisbon se donne autant de mal pour préparer l'arrivée de Jane et surtout Elora Je sens qu'on va avoir de beaux moments entre elle et la petite et qu'elle sera comme une vraie mère pour elle
VLS
J'ai adoré la phrase de la petite fille au supermarché qui veut être comme Lisbon, c'est adorable
Et le fait que Lisbon se donne autant de mal pour préparer l'arrivée de Jane et surtout Elora Je sens qu'on va avoir de beaux moments entre elle et la petite et qu'elle sera comme une vraie mère pour elle
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Toujours aussi bien écrit, l'histoire continue à se mettre en place
je ne sais pas pourquoi je vois une nouvelle famille pour la petite elora
VLS !
je ne sais pas pourquoi je vois une nouvelle famille pour la petite elora
VLS !
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Johel a écrit:
je ne sais pas pourquoi je vois une nouvelle famille pour la petite elora
VLS !
je plussois
en plus je me doutais bien qu'elle avait menti a Jane pour son amamt
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Encore un super chapitre
J'aime le fait que tu alternes les POV, ainsi on comprends bien ce que ressentent les personnages
Lisbon vilaine menteuse ! Mais rendre Jane jaloux je trouve que c'est une excellente idée
Et puis j'aime beaucoup l'histoire et la façon dont tu écris bref c'est génial
VLS
J'aime le fait que tu alternes les POV, ainsi on comprends bien ce que ressentent les personnages
Lisbon vilaine menteuse ! Mais rendre Jane jaloux je trouve que c'est une excellente idée
Et puis j'aime beaucoup l'histoire et la façon dont tu écris bref c'est génial
VLS
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'en suis au chapitre II. J'ai cour dans une heure, je ne suis pas prête. Ai-je le temps pour la suite? Mon dieu, me connaissant, non!! Oui mais y'a ce chapitre là juste après, juste un petit coup d'oeil alors... Je le parcours vite fait des yeux... Il a l'air vraiment génial, je ne peux pas me permettre de la bacler! Je peux peut-être me permettre une petit review alors au moins que pour cette "génialissime" Iliana sache à quel point sa fic est bien!!! Voilà l'état de mes pensées!! Merci Iliana pour cette fic géniale. L'idée est très bien recherchée, j'adore. Je suis déjà accro. Je vais pouvoir faire ma journée en sachant que dès ce soir je pourrais lire ces derniers chapitres que je n'ai pu lire. Dans le fond, je suis presque contente de ne pas avoir le temps, ça m'en fait plus pour plus tard!!! Allez une prochaine review, pour la prochaine lecture
enjoy- Inspecteur de police
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Suite lue, rhalala je ne suis pas déçue, cette fic promet, j'adore!!
enjoy- Inspecteur de police
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Et une fan de plus pour notre chere Iliana, cette fille ecrit trop bien
Tu entends ma belle, on adore trop ta fic, je n'ai qu'une hate c'est de lire la suite, ainsi que celle de Castle que je vais de ce pas devorer
Tu entends ma belle, on adore trop ta fic, je n'ai qu'une hate c'est de lire la suite, ainsi que celle de Castle que je vais de ce pas devorer
Sweetylove30- Red John
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Désolée pour l'attente. Voici la suite en espérant qu'elle vous plaira toujours autant.
Bonne lecture
Chapitre 5 :
Chapitre 6
Bonne lecture
Chapitre 5 :
Le médecin était enfin passer nous voir, autorisant Elora à quitter l’hôpital. Étant devenu son tuteur provisoire, c’est moi qui signa les papiers de sortie, et je dus donc quitter sa chambre pour aller à l’accueil de l’hôpital. Lorsque je revenais, je découvris un spectacle pour le moins comique. Cho se tenais dans un coin de la pièce, se protégeant le visage, alors qu’une Elora déchaînée lui lançait tout ce qui lui tombait sous la main. Heureusement pour Cho, elle fut rapidement à cours de munition.
« Qu’est-ce qui se passe ici? » m’enquis-je en me retenant tant bien que mal de rire devant la tête de Cho.
« Elle s’est réveillée et quand elle m’a vu, elle s’est mise à me balancer tout ce qui lui tombait sous la main! » m’expliqua Cho en baissant prudemment les bras.
« Je vous ais toujours dit que vous aviez une tête à faire peur aux enfants! » rigolais-je franchement, en m’approchant d’Elora qui se calma immédiatement en m’apercevant.
« Très drôle Jane, vraiment! » grogna Cho qui se renfrogna.
« Alors ma belle, qu’est-ce qui ne va pas? » m’enquis-je en lui souriant tendrement.
Sans répondre, elle m’attrapa la main et s’y agrippa, lançant des regards méfiants vers Cho.
« Ne t’inquiètes pas, c’est un ami policier. C’est lui qui est charger d’assurer ta sécurité jusqu’à ce qu’on arrive chez Lisbon. Tu te souviens d’elle n’est-ce pas? » lui appris-je d’une voix douce.
Elle opina du chef, et je crus voir un sourire apparaître sur ses lèvres, mais ce fut si bref, que je pensais avoir rêver. Malgré les dires des médecins, je ne trouvais pas normal le mutisme dans lequel elle s’enfermait. J’avais l’impression que quelque chose m’échappait. Une chose capitale pour aider cette petite princesse à se remettre du drame qu’elle venait de vivre. Je devais en parler à Teresa. Peut-être avait-elle une opinion sur la question. Une minute! Depuis quand l’appelais-je Teresa? Ah oui, depuis que j’avais décider de la séduire.
Je voulus m’éloigner d’Elora, mais elle refusa de lâcher ma main. Le regard qu’elle me lança me fendit le cœur. Elle avait l’air si petite et fragile que je ne pus m’empêcher de revenir près d’elle et de la prendre dans mes bras. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsqu’elle se blottit en toute confiance contre moi. Je savais que plus je côtoierait cette petite fille, plus mes sentiments en prendraient un coup lorsque l’affaire serait boucler et qu’elle serait confier à une nouvelle famille. Mais je n’avais pas le droit de la laisser tomber sous prétexte que je ne voulais pas souffrir.
« Cho? Vous voulez bien m’apporter ses affaires s’il vous plait? » demandais-je en caressant tendrement les cheveux de la fillette.
« Bien sûr » acquiesça l’asiatique en lançant un regard teinté d’inquiétude vers nous.
« Et allez chercher une infirmière s’il vous plait » ajoutais-je en songeant que je ne pouvais pas habiller cette petite puce sans passer pour le pervers de l’année.
Cho acquiesça, quelque peu perplexe, et revint quelques minutes plus tard, avec l’infirmière en chef.
« Vous avez besoin d’aide? » me demanda-t-elle avec un grand sourire.
« Oui. Il faudrait que vous m’aidiez pour habiller cette jeune demoiselle. » expliquais-je en lui souriant.
« Bien sûr! » s’exclama-t-elle en comprenant le sens de ma requête.
Elle s’approcha du lit, et me fit signe de m’écarter, mais à nouveau Elora s’agrippa à moi, refusant de me lâcher.
« Tout va bien poussin, mais tu dois laisser cette gentille dame t’habiller si tu veux partir d’ici et aller rejoindre Lisbon » lui murmurais-je en lui souriant tendrement.
Elle réfléchit quelques instants, puis me lâcha doucement, me lançant un regard angoissé.
« Je serais juste derrière la porte. Dès que tu es habillée, je reviens, c’est promis » la rassurais-je, comprenant son inquiétude.
Sur ces mots, je refermais la porte de la chambre en soupirant, et croisait le regard de Cho.
« Cette petite s’est beaucoup attaché à vous Jane » remarqua-t-il nonchalamment.
« C’est moi qui l’ai trouver, sa réaction est normale. » déclarais-je en haussant les épaules, comme si le comportement de la fillette ne me touchais pas.
« Je sais, c’est juste que vous ne devriez pas vous attacher à elle… » soupira Cho, de nouveau inquiet.
« Je sais ce que je vais Cho » le rassurais-je en souriant.
La porte de la chambre s’ouvrit et l’infirmière ressortit, refermant la porte sur elle.
« Elora est prête à partir? » lui demandais-je avec un sourire reconnaissant.
« Oui… » murmura-t-elle les sourcils froncés.
Surpris, je l’étudiais et compris que quelque chose la travaillait. Elle semblait vouloir me dire quelque chose, mais hésitait visiblement, incertaine.
« Quel est le problème avec Elora? » lui demandais-je de ma voix la plus apaisante.
« Et bien… je sais ce qu’elle a traversée, mais… » commença-t-elle avant de s’interrompre en se tordant nerveusement les doigts.
« Mais vous pensez que son état émotionnel n’est pas uniquement dû à ce récent traumatisme n’est-ce pas? » l’encourageais-je, voyant mes soupçons se confirmés.
« En effet. J’ai déjà vu ce genre de comportement chez des enfants victimes de mauvais traitements. Chez Elora, la maltraitance n’était pas physique, mais psychologique. Mais je ne peux rien prouver, et je ne voudrais pas perdre ma place » soupira-t-elle en me laçant un regard inquiet.
« Ne vous inquiétez pas, je le soupçonnais déjà, et quelque chose me dit que ma patronne est déjà en train de creuser cette piste, et merci de m’avoir confier vos soupçons, cela va nous permettre d’aider au mieux Elora à aller mieux » lui souris-je pour la remercier.
« Je vous en prie, cette petite fille me brise le cœur, et j’espère vraiment qu’elle parviendra à dépasser cette triste histoire » chuchota l’infirmière avant de s’excuser et s’éloigner de nous.
Alors j’avais vu juste… Elora avait été maltraitée, et ce avant même la funeste apparition de RedJohn dans sa vie. L’idée que ce dernier avait probablement rendu service à cette petite fille me mit mal à l’aise. Même si ce n’était sûrement pas l’objectif premier du tueur, il venait de donner l’occasion à Elora de repartir sur des bases saines et de se construire un avenir heureux. A condition que l’on parvienne à empêcher RedJohn de terminer ce qu’il avait commencer. Et nous réussirions. Tout comme moi, Lisbon ne laisserait pas RedJohn s’approcher une seconde fois de ce petit ange. J’étais prêt à y laisser ma vie, et je savais qu’il en serait de même pour Lisbon. Même si je comptais tout autant veiller à ce qu’il n’arrive rien à Lisbon. Je ne supporterais pas l’idée qu’elle devienne à son tour l’une des victimes de RedJohn.
« On devrait y aller, Lisbon va s’inquiéter » déclara Cho, me ramenant à la réalité.
Acquiesçant, j’ouvris la porte de la chambre, et aussitôt, une petite tornade blonde se rua dans mes jambes, manquant me faire trébucher.
« Tu es prête à aller voir Lisbon? » lui souris-je alors qu’elle se cramponnais à mes jambes.
Elle hocha la tête et glissa sa petite main dans la mienne, et à nouveau, je sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine. Cette petite fille me rappelait tellement la mienne que j’en étais complètement déstabilisé. Et ce n’était sûrement pas un hasard si RedJohn l’avait épargné, mais s’il s’imaginait que j’allais le laisser faire du mal à cette enfant innocente, c’est qu’il me connaissait bien mal.
Le trajet jusqu’à chez Lisbon s’effectua dans le silence total. Elora était assise à mes côtés, sur le siège arrière, et elle regardait la route défilée sans vraiment la voir. J’ignorais ce à quoi elle pensait, mais par moment, son petit visage se crispait, et elle était secouée de tremblements. Était-ce les souvenirs de RedJohn qui la mettait dans cet état, ou bien les mauvais traitements dont elle avait très certainement fait l’objet? Et était-ce sa mère qui la maltraitait, ou bien celle-ci avait-elle eu un petit ami qui s’était montrer un peu trop affectueux, ou à l’inverse, un peu trop sévère avec elle? Dans un cas comme dans l’autre, la mère était responsable de l’état psychologique fragile dans lequel se trouvait la fillette.
Enfin, Cho s’engagea dans l’allée de Lisbon, et je souris en voyant la jeune femme sortir pour nous accueillir. Immédiatement, je remarquais qu’elle s’était changer, et le léger vent qui soufflait par ce bel après-midi d’été fit flotter une douce odeur de noix de coco jusqu’à moi, mettant mes sens en ébullition. J’allais avoir du mal à me contrôler si la simple odeur de son gel douche me mettais déjà en transe. Remarquant la façon dont Elora observait Lisbon, avec l’air de vouloir la rejoindre, mais n’osant pas le faire, je me décidais à avancer vers la jeune femme. Dès que le regard de Lisbon se posa sur Elora, un sourire étira ses lèvres, et elle s’accroupie devant la fillette pour lui parler.
« Bonjour Elora. Pendant quelques temps, tu va vivre ici avec Jane et moi, ça ne te dérange pas? » déclara-t-elle de cette voix douce et mélodieuse qu’elle n’utilisait que très rarement, à mon plus grand damne.
Elora lui répondit d’un timide hochement de la tête, ce qui sembla satisfaire Lisbon, même si comme moi, le mutisme de la petite fille l’inquiétait.
« Parfait. Que dirais-tu que je te montre ta nouvelle chambre? » sourit-elle en se relevant.
Un sourire attendri naquit sur mes lèvres lorsque je vis Elora s’emparer de la main de Lisbon avant de la suivre. Je n’étais visiblement pas le seul à qui Elora s’était attacher. Mais ça n’avait rien d’étonnant. Lisbon avait été si gentille avec la fillette, la rassurant et la câlinant pendant que les ambulanciers l’examinait, et je me rappelais que durant la nuit, Elora s’était éveillée à cause d’un cauchemar, et que la présence de Lisbon, endormie à ses côtés, l’avait rassurée. J’étais impatient de découvrir comment Lisbon allait se comporter face à une petite fille de dix ans, blessée par la vie. Un peu comme elle-même l’avait été…
« Qu’est-ce qui se passe ici? » m’enquis-je en me retenant tant bien que mal de rire devant la tête de Cho.
« Elle s’est réveillée et quand elle m’a vu, elle s’est mise à me balancer tout ce qui lui tombait sous la main! » m’expliqua Cho en baissant prudemment les bras.
« Je vous ais toujours dit que vous aviez une tête à faire peur aux enfants! » rigolais-je franchement, en m’approchant d’Elora qui se calma immédiatement en m’apercevant.
« Très drôle Jane, vraiment! » grogna Cho qui se renfrogna.
« Alors ma belle, qu’est-ce qui ne va pas? » m’enquis-je en lui souriant tendrement.
Sans répondre, elle m’attrapa la main et s’y agrippa, lançant des regards méfiants vers Cho.
« Ne t’inquiètes pas, c’est un ami policier. C’est lui qui est charger d’assurer ta sécurité jusqu’à ce qu’on arrive chez Lisbon. Tu te souviens d’elle n’est-ce pas? » lui appris-je d’une voix douce.
Elle opina du chef, et je crus voir un sourire apparaître sur ses lèvres, mais ce fut si bref, que je pensais avoir rêver. Malgré les dires des médecins, je ne trouvais pas normal le mutisme dans lequel elle s’enfermait. J’avais l’impression que quelque chose m’échappait. Une chose capitale pour aider cette petite princesse à se remettre du drame qu’elle venait de vivre. Je devais en parler à Teresa. Peut-être avait-elle une opinion sur la question. Une minute! Depuis quand l’appelais-je Teresa? Ah oui, depuis que j’avais décider de la séduire.
Je voulus m’éloigner d’Elora, mais elle refusa de lâcher ma main. Le regard qu’elle me lança me fendit le cœur. Elle avait l’air si petite et fragile que je ne pus m’empêcher de revenir près d’elle et de la prendre dans mes bras. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsqu’elle se blottit en toute confiance contre moi. Je savais que plus je côtoierait cette petite fille, plus mes sentiments en prendraient un coup lorsque l’affaire serait boucler et qu’elle serait confier à une nouvelle famille. Mais je n’avais pas le droit de la laisser tomber sous prétexte que je ne voulais pas souffrir.
« Cho? Vous voulez bien m’apporter ses affaires s’il vous plait? » demandais-je en caressant tendrement les cheveux de la fillette.
« Bien sûr » acquiesça l’asiatique en lançant un regard teinté d’inquiétude vers nous.
« Et allez chercher une infirmière s’il vous plait » ajoutais-je en songeant que je ne pouvais pas habiller cette petite puce sans passer pour le pervers de l’année.
Cho acquiesça, quelque peu perplexe, et revint quelques minutes plus tard, avec l’infirmière en chef.
« Vous avez besoin d’aide? » me demanda-t-elle avec un grand sourire.
« Oui. Il faudrait que vous m’aidiez pour habiller cette jeune demoiselle. » expliquais-je en lui souriant.
« Bien sûr! » s’exclama-t-elle en comprenant le sens de ma requête.
Elle s’approcha du lit, et me fit signe de m’écarter, mais à nouveau Elora s’agrippa à moi, refusant de me lâcher.
« Tout va bien poussin, mais tu dois laisser cette gentille dame t’habiller si tu veux partir d’ici et aller rejoindre Lisbon » lui murmurais-je en lui souriant tendrement.
Elle réfléchit quelques instants, puis me lâcha doucement, me lançant un regard angoissé.
« Je serais juste derrière la porte. Dès que tu es habillée, je reviens, c’est promis » la rassurais-je, comprenant son inquiétude.
Sur ces mots, je refermais la porte de la chambre en soupirant, et croisait le regard de Cho.
« Cette petite s’est beaucoup attaché à vous Jane » remarqua-t-il nonchalamment.
« C’est moi qui l’ai trouver, sa réaction est normale. » déclarais-je en haussant les épaules, comme si le comportement de la fillette ne me touchais pas.
« Je sais, c’est juste que vous ne devriez pas vous attacher à elle… » soupira Cho, de nouveau inquiet.
« Je sais ce que je vais Cho » le rassurais-je en souriant.
La porte de la chambre s’ouvrit et l’infirmière ressortit, refermant la porte sur elle.
« Elora est prête à partir? » lui demandais-je avec un sourire reconnaissant.
« Oui… » murmura-t-elle les sourcils froncés.
Surpris, je l’étudiais et compris que quelque chose la travaillait. Elle semblait vouloir me dire quelque chose, mais hésitait visiblement, incertaine.
« Quel est le problème avec Elora? » lui demandais-je de ma voix la plus apaisante.
« Et bien… je sais ce qu’elle a traversée, mais… » commença-t-elle avant de s’interrompre en se tordant nerveusement les doigts.
« Mais vous pensez que son état émotionnel n’est pas uniquement dû à ce récent traumatisme n’est-ce pas? » l’encourageais-je, voyant mes soupçons se confirmés.
« En effet. J’ai déjà vu ce genre de comportement chez des enfants victimes de mauvais traitements. Chez Elora, la maltraitance n’était pas physique, mais psychologique. Mais je ne peux rien prouver, et je ne voudrais pas perdre ma place » soupira-t-elle en me laçant un regard inquiet.
« Ne vous inquiétez pas, je le soupçonnais déjà, et quelque chose me dit que ma patronne est déjà en train de creuser cette piste, et merci de m’avoir confier vos soupçons, cela va nous permettre d’aider au mieux Elora à aller mieux » lui souris-je pour la remercier.
« Je vous en prie, cette petite fille me brise le cœur, et j’espère vraiment qu’elle parviendra à dépasser cette triste histoire » chuchota l’infirmière avant de s’excuser et s’éloigner de nous.
Alors j’avais vu juste… Elora avait été maltraitée, et ce avant même la funeste apparition de RedJohn dans sa vie. L’idée que ce dernier avait probablement rendu service à cette petite fille me mit mal à l’aise. Même si ce n’était sûrement pas l’objectif premier du tueur, il venait de donner l’occasion à Elora de repartir sur des bases saines et de se construire un avenir heureux. A condition que l’on parvienne à empêcher RedJohn de terminer ce qu’il avait commencer. Et nous réussirions. Tout comme moi, Lisbon ne laisserait pas RedJohn s’approcher une seconde fois de ce petit ange. J’étais prêt à y laisser ma vie, et je savais qu’il en serait de même pour Lisbon. Même si je comptais tout autant veiller à ce qu’il n’arrive rien à Lisbon. Je ne supporterais pas l’idée qu’elle devienne à son tour l’une des victimes de RedJohn.
« On devrait y aller, Lisbon va s’inquiéter » déclara Cho, me ramenant à la réalité.
Acquiesçant, j’ouvris la porte de la chambre, et aussitôt, une petite tornade blonde se rua dans mes jambes, manquant me faire trébucher.
« Tu es prête à aller voir Lisbon? » lui souris-je alors qu’elle se cramponnais à mes jambes.
Elle hocha la tête et glissa sa petite main dans la mienne, et à nouveau, je sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine. Cette petite fille me rappelait tellement la mienne que j’en étais complètement déstabilisé. Et ce n’était sûrement pas un hasard si RedJohn l’avait épargné, mais s’il s’imaginait que j’allais le laisser faire du mal à cette enfant innocente, c’est qu’il me connaissait bien mal.
Le trajet jusqu’à chez Lisbon s’effectua dans le silence total. Elora était assise à mes côtés, sur le siège arrière, et elle regardait la route défilée sans vraiment la voir. J’ignorais ce à quoi elle pensait, mais par moment, son petit visage se crispait, et elle était secouée de tremblements. Était-ce les souvenirs de RedJohn qui la mettait dans cet état, ou bien les mauvais traitements dont elle avait très certainement fait l’objet? Et était-ce sa mère qui la maltraitait, ou bien celle-ci avait-elle eu un petit ami qui s’était montrer un peu trop affectueux, ou à l’inverse, un peu trop sévère avec elle? Dans un cas comme dans l’autre, la mère était responsable de l’état psychologique fragile dans lequel se trouvait la fillette.
Enfin, Cho s’engagea dans l’allée de Lisbon, et je souris en voyant la jeune femme sortir pour nous accueillir. Immédiatement, je remarquais qu’elle s’était changer, et le léger vent qui soufflait par ce bel après-midi d’été fit flotter une douce odeur de noix de coco jusqu’à moi, mettant mes sens en ébullition. J’allais avoir du mal à me contrôler si la simple odeur de son gel douche me mettais déjà en transe. Remarquant la façon dont Elora observait Lisbon, avec l’air de vouloir la rejoindre, mais n’osant pas le faire, je me décidais à avancer vers la jeune femme. Dès que le regard de Lisbon se posa sur Elora, un sourire étira ses lèvres, et elle s’accroupie devant la fillette pour lui parler.
« Bonjour Elora. Pendant quelques temps, tu va vivre ici avec Jane et moi, ça ne te dérange pas? » déclara-t-elle de cette voix douce et mélodieuse qu’elle n’utilisait que très rarement, à mon plus grand damne.
Elora lui répondit d’un timide hochement de la tête, ce qui sembla satisfaire Lisbon, même si comme moi, le mutisme de la petite fille l’inquiétait.
« Parfait. Que dirais-tu que je te montre ta nouvelle chambre? » sourit-elle en se relevant.
Un sourire attendri naquit sur mes lèvres lorsque je vis Elora s’emparer de la main de Lisbon avant de la suivre. Je n’étais visiblement pas le seul à qui Elora s’était attacher. Mais ça n’avait rien d’étonnant. Lisbon avait été si gentille avec la fillette, la rassurant et la câlinant pendant que les ambulanciers l’examinait, et je me rappelais que durant la nuit, Elora s’était éveillée à cause d’un cauchemar, et que la présence de Lisbon, endormie à ses côtés, l’avait rassurée. J’étais impatient de découvrir comment Lisbon allait se comporter face à une petite fille de dix ans, blessée par la vie. Un peu comme elle-même l’avait été…
Chapitre 6
Dernière édition par iliana le Ven 4 Fév 2011 - 23:11, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Pauvre petite Elora
C'est vrai si ça se trouve lui a rendu service Merci RedJohn
J'espère que ça va s'arranger pour elle et qu'elle va aller mieux grâce à Lisbon et Jane
Je devais en parler à Teresa. Peut-être avait-elle une opinion sur la question. Une minute! Depuis quand l’appelais-je Teresa? Ah oui, depuis que j’avais décider de la séduire
Excellent ce passage
Ta fic est vraiment super, en tout point
VLS
C'est vrai si ça se trouve lui a rendu service Merci RedJohn
J'espère que ça va s'arranger pour elle et qu'elle va aller mieux grâce à Lisbon et Jane
Je devais en parler à Teresa. Peut-être avait-elle une opinion sur la question. Une minute! Depuis quand l’appelais-je Teresa? Ah oui, depuis que j’avais décider de la séduire
Excellent ce passage
Ta fic est vraiment super, en tout point
VLS
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
ce chapitre est magnifiquement ecrit a la fois beau et dure a lire, tu sais toujours aussi bien manier les POV des differents personnages ne nous embrouillant pas quand tu passe de l'un a l'autre.
Cette pauvre petite fille, elle a du beaucoup souffrir pour se renfermer autant et n'accepter que deux personnes aupres d'elle, et pas n'importe qui, deux personnes qui ont egalement beaucoup souffert dans leur vie. A croire qu'elle a un sixieme sens pour ce genre de choses.
J'ai hate de lire la suite et de voir la reaction de la petite face a sa nouvelle chambre et la cohabitation entre les trois protagonistes
Bisous ma belle et bon courage pour ton autre fic egalement.
Cette pauvre petite fille, elle a du beaucoup souffrir pour se renfermer autant et n'accepter que deux personnes aupres d'elle, et pas n'importe qui, deux personnes qui ont egalement beaucoup souffert dans leur vie. A croire qu'elle a un sixieme sens pour ce genre de choses.
J'ai hate de lire la suite et de voir la reaction de la petite face a sa nouvelle chambre et la cohabitation entre les trois protagonistes
Bisous ma belle et bon courage pour ton autre fic egalement.
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Super chapitre!!! Je crève déjà d'impatience!! Ton écriture est super et le thème vraiment original. Sans le vouloir, on s'attache à la petit Elhora et on a envie de savoir comment les personnages de Jane et Lisbon vont réagir à sa présence!! Me tarde de découvrir tout ça!!
enjoy- Inspecteur de police
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Encore un très beau chapitre
J'ai adoré quand Cho s'est fait attaqué par Elora
J'ai hâte de voir comment va se passer la cohabitation et voir Jane et Lisbon dans le rôle de parent
VLS :vivement: :vivement:
J'ai adoré quand Cho s'est fait attaqué par Elora
J'ai hâte de voir comment va se passer la cohabitation et voir Jane et Lisbon dans le rôle de parent
VLS :vivement: :vivement:
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Une superbe suiite Elora est un vrai petit ange On s'attache de plus en plus à elle au fil des chapitres Lisbon Et Jane dans le rôle de parent trop trop Chou
Cho qui se fait attaquer par la petite
Plus qu'une seule chose à dire VLS
Cho qui se fait attaquer par la petite
Plus qu'une seule chose à dire VLS
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
C'est magnifique Iliana
Jane me fait mal au cœur mais il est tellement adorable avec la petite que je souris comme une idiote
Et puis Elora aussi me fait mal au cœur... La pauvre, ça doit être horrible. Je me demande bien ce qu'il lui est arrivée.
Lisbon je la trouve géniale avec la petite. Et puis le fait qu'Elora l'aime bien, ça me rassure
En tout cas, je me demande bien pourquoi Red John a épargné la fillette et ce qu'il a derrière la tête
Bref, VLS :vivement:
Jane me fait mal au cœur mais il est tellement adorable avec la petite que je souris comme une idiote
Et puis Elora aussi me fait mal au cœur... La pauvre, ça doit être horrible. Je me demande bien ce qu'il lui est arrivée.
Lisbon je la trouve géniale avec la petite. Et puis le fait qu'Elora l'aime bien, ça me rassure
En tout cas, je me demande bien pourquoi Red John a épargné la fillette et ce qu'il a derrière la tête
Bref, VLS :vivement:
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
je suis d'accord avec les autres: ta fic est super
tu as une écriture fluide, il y a de l'humour, du suspense avec l'histoire de la fillette, et du Jisbon (ce qui fait que j'adhère immédiatement )
une petite suite...? pitiiiiiééééé
tu as une écriture fluide, il y a de l'humour, du suspense avec l'histoire de la fillette, et du Jisbon (ce qui fait que j'adhère immédiatement )
une petite suite...? pitiiiiiééééé
NaNi89- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon, Jane...
Loisirs : ça et autres choses...
Localisation : France
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Merci beaucoup pour vos commentaires qui m'ont fait très plaisir. Désolée pour l'attente. Voici la suite, qui je l'espère vous plaira.
Bonne lecture
Chapitre 6
Elora me rappelait la petite fille perdue que j’avais été. Je retrouvais les mêmes failles, les mêmes blessures en elle, et je ne pouvais m’empêcher de vouloir la protéger. J’ignorais encore tout à fiat ce par quoi elle était passer, mais j’en savais suffisamment pour vouloir m’assurer que sa vie serait aussi sereine et épanouissante que possible à l’avenir. Si c’était en mon pouvoir, je veillerais à ce que plus jamais personne ne fasse souffrir ce petit ange. A commencer par RedJohn. Peut m’importait de savoir pourquoi Elora était toujours en vie. Elle l’était, et le resterait tant que j’aurais mon mot à dire.
Resserrant mon étreinte autour de ses petits doigts, je la conduisis jusqu’à sa nouvelle chambre. Avec attention, je l’observais découvrir son nouvel environnement. Les jouets et livres que Van Pelt et Rigsby avaient ramenés de chez elle la laissèrent sans réaction, mais dès qu’elle aperçut son doudou, elle se rua dessus et le serra contre son cœur de toute la force de ses petits bras. Délaissant son lit, elle alla s’asseoir dans le petit fauteuil en osier que j’avais descendu du grenier. Je m’étais rappeler à quel point j’aimais m’y asseoir lorsque j’étais plus jeune et que je voulais m’échapper un peu de l’enfer qu’était ma vie, et de voir Elora y prendre place tout naturellement, me fit battre le cœur. Serrant sa peluche contre elle, elle porta son regard sur le jardin, et resta à observer un couple d’oiseaux faire son nid.
« Lisbon? Je peux vous parler s’il vous plaît? » chuchota Jane qui tout comme moi avait regarder la façon dont Elora s’était comportée.
« Bien sûr. De toutes façons, je dois vous montrer votre chambre » acquiesçais-je avant de reporter mon attention sur la petite fille qui n’avait pas bouger d’un centimètre.
« Elora? Jane et moi allons dans la chambre en face si tu as besoin de nous » déclarais-je en lui souriant.
Je crus qu’elle n’allait pas me répondre, mais elle finit par tourner le regard vers moi, et hocha lentement la tête, un éclair d’inquiétude au fond des yeux.
« Je ne ferme pas la porte, comme ça, tu pourras nous voir » ajoutais-je pour la rassurer.
De nouveau, elle opina du chef, et je crus voir un léger sourire sur ses lèvres, mais il fut quasiment imperceptible, et je me dis que je prenais mes désirs pour la réalité. Sur un dernier sourire, je quittais la chambre d’Elora et suivit de près par Jane, gagnais la chambre que je lui destinais. Avec amusement, je le vis faire le tour de la pièce, touchant à tout les objets qui décoraient la chambre. Puis il s’assit sur le matelas et rebondit dessus, testant la fermeté de celui-ci. Un grand sourire satisfait éclaira son visage, et je me mordis la lèvre pour ne pas éclater de rire face à son comportement. Ce qu’il pouvait être gamin!
« Beaucoup plus confortable qu’un canapé! » proclama-t-il en continuant de rebondir sur le matelas.
« Jane, c’est un lit, pas un trampoline! » le grondais-je en dissimulant mon amusement.
« Oh allez Lisbon, ne soyez pas rabat-joie! Je vous autorise même à venir vous amusez avec moi! » répliqua-t-il en faisant tressauter ses sourcils avec un petit air canaille.
« Dans vos rêves Jane! » fis-je semblant de m’offusquer alors que je mourrais d’envie d’accepter son offre, juste pour voir la tête qu’il ferait.
« Oh mais dans mes rêves, vous êtes occupées à tout autre chose Teresa… » souffla-t-il en me lançant un regard brûlant qui me fit tressaillir de désir.
Je l’observais, cherchant à savoir s’il se moquait de moi, mais il me regardait avec sérieux, attendant ma réaction.
« Et dans les miens, je rêve que je vous descends Jane! » grognais-je en lui lançant un regard menaçant.
« Au moins vous rêvez de moi! » sourit-il avec un petit sourire satisfait.
Oh oui je rêvais de lui, il était devenu le principal acteur de mes fantasmes, et une chose était sûre, mon arme n’y apparaissait pas. Mes menottes oui, et pas qu’un peu, mais pas mon arme. A cette pensée, des images affluèrent dans mon esprit, et je sentis mes joues s’enflammées à l’instar de mon corps. Bon sang, cette cohabitation allait être infernale. Comment allais-je faire pour me contenir si le moindre propos ambiguë réveillait mon désir de lui?
« De quoi vouliez-vous me parler? » demandais-je en tentant de revenir sur un terrain moins glissant.
« D’Elora. Je pense qu’elle était victime de mauvais traitements » répliqua-t-il, un sourire entendu au coin des lèvres.
« Je partage cette opinion. » déclarais-je avant de lui expliquer rapidement ce que Van Pelt m’avait appris concernant la chambre d’Elora.
« Je suis d’accord avec son observation. Et Elora est rester indifférente en découvrant ses affaires ici. Comme si ces objets ne lui appartenaient pas. » acquiesça-t-il, la mine sombre.
« J’aimerais aller faire un tour chez elle pour me faire ma propre opinion » lançais-je en me dirigeant vers la porte.
« Oui, moi aussi, et j’aimerais étudier de plus près cette salle secrète. Et aussi passer au magasin acheter de nouveaux jouets à Elora, des jouets avec lesquels elle se sentira libre de s’amuser » approuva-t-il en me rejoignant.
« Oui, et aussi de nouveaux draps et des vêtements. Je pense que si elle était vraiment victime de mauvais traitements, il va falloir se débarrasser de tout ce qui pourrait lui rappeler son ancienne vie » ajoutais-je en gagnant à nouveau la chambre de la fillette.
Mon cœur se serra en découvrant qu’elle n’avait presque pas bouger, si ce n’est qu’elle se tenait à présent assise, les bras serrés autour de ses genoux qu’elle avait ramener contre sa poitrine, son regard toujours perdu au dehors.
« Elora? » l’appelais-je doucement pour ne pas l’effrayer.
Mais ce fut peine perdue. Au son de ma voix, elle sursauta violemment et se releva précipitamment, un éclair de panique au fond des yeux. Elle avait l’air si effrayée, que je sentis les larmes me montées aux yeux. Aucun enfant ne devrait jamais connaître ce genre de sentiments. Sans bouger, j’attendis qu’elle comprenne qu’elle n’était pas en danger avant de bouger, et je sentis Jane rse tendre à mes côtés. Je savais qu’il était tout autant révolter que moi par le traitement inhumain que l’on avait infliger à cette adorable petite fille. Lui qui aurait tout donner pour pouvoir à nouveau serrer dans ses bras sa petite princesse ne pouvait pas comprendre que l’on puisse faire subir de telles atrocités à son enfant. Patiemment, nous attendîmes qu’Elora se détende pour nous approcher d’elle.
« Eh ma puce… » chuchotais-je en m’agenouillant devant elle sans pour autant la toucher.
Serrant son doudou contre elle, elle s’approcha lentement de moi, sans oser croiser mon regard. Et je compris qu’elle craignait de se faire punir. Les yeux fixant obstinément le sol, elle attendait stoïquement la sentence, et je me surprenais à être heureuse que sa mère soit morte, parce que sinon je me serais fait un plaisir de lui expliquer ce que je pensais de la façon dont elle avait consciencieusement briser sa fille. Pourquoi la petite fille et pas son fils? Et nouveau, je fis le parallèle avec ma propre vie. Secouant la tête d’un mouvement rageur, je me concentrais sur Elora qui attendait toujours de savoir qu’elle allait être la sentence.
« Jane et moi allons devoir nous absenter… » commençais-je d’une voix douce, essayant ainsi de lui faire comprendre que jamais je ne lui ferais de mal.
Elle releva aussitôt les yeux, et secoua vigoureusement la tête pour me faire part de son désaccord. Et instinctivement, elle s’agrippa à mon bras, comme pour m’empêcher de la laisser. Sentant mon cœur se serrer, je rejetais la têt en arrière, lançant un regard à Jane qui s’agenouilla à mes côtés.
« Lisbon et moi devons aller enquêter pour essayer de trouver le méchant monsieur pour être sûr qu’il ne te fera aucun mal » expliqua-t-il de sa voix douce et apaisante, et pour une fois, je fus ravie qu’il soit capable d’hypnotisé les gens.
« Cho va rester avec toi, ainsi que deux de nos amis. Ils veilleront à ce qu’il ne t’arrive rien durant notre absence. » expliquai-je en voyant Elora se détendre définitivement, même si je savais que dès que Jane serait parti, elle retrouverait son masque de méfiance et de peur.
A la mention du nom de Cho, Elora fronça le nez et grimaça légèrement, faisant pouffer de rire Jane. Surprise, je l’observais, et attendit qu’il m’explique les raisons de sa gaieté.
« Je vous expliquerais » déclara-t-il en croisant mon regard.
Acquiesçant, je me relevais, et Elora glissa sa main dans la mienne avant de s’emparer de la main de Jane. Sans oser le regarder, je pris la direction des escaliers. En entendant nos pas, Cho se retourna et arqua un sourcils face à l’image que nous lui renvoyions. Celle d’une famille. Mais le regard que je lui adressait le dissuada de faire le moindre commentaire. D’un regard, je fis comprendre à Jane d’expliquer à Cho le programme, et j’entraînais Elora dans la cuisine.
« Tu as faim? » lui demandais-je en la soulevant pour la poser sur un des tabourets de cuisine.
Elle opina du chef, et me regarda ouvrir le frigidaire.
« Alors qu’est-ce que tu veux manger? » demandais-je en fixant le contenu du frigo, en manque d’inspiration.
Je me tournais vers elle, attendant qu’elle m’indique son choix, et après un moment d’hésitation, je la vis se laisser glisse du tabouret et se diriger vers moi pour se placer devant le meuble. Elle hésita à nouveau, puis s’empara d’une boîte de gnocchis au fromage qu’elle me tendit lentement, comme si elle avait peur de se faire gronder pour son audace.
« Tu veux autre chose avec? » lui souris-je en m’emparant du paquet que je déposais sur le comptoir avant de reporter mon attention sur l’intérieur du meuble réfrigéré.
Elle secoua négativement la tête et retourna s’asseoir sur le tabouret, attendant sagement que je lui serve son repas.
« Ok. Pour le dessert, une glace au carambar, ça te dirais? » demandais-je en sortant une poêle dans laquelle je fis fondre du beurre avant d’y placer les gnocchis.
De nouveau elle hocha positivement de la tête, scrutant avec attention le moindre de mes gestes, ce qui me fit sourire. Finalement, s’occuper d’une petite fille n’était pas si difficile que ça songeais-je en la regardant manger avec appétit. Un raclement de gorge attira mon attention, et je découvris Jane qui nous observait, un sourire attendrie sur les lèvres.
« Van Pelt et Rigsby sont en route. Ils m’ont dit qu’ils avaient interrogés tout les voisins sauf un, sans succès. Ils n’ont rien vu, rien entendu » soupira-t-il, le regard braqué sur Elora.
« Et le voisin qu’ils n’ont pas interrogé? » m’enquis-je en soupirant de frustration.
« Elle était absente. Ils lui ont laisser un message lui demandant d’appeler le CBI dès qu’elle rentrera chez elle » expliqua-t-il en reportant son attention sur moi.
« Ok. On ira lui rendre visite. Avec un peu de chance, elle sera rentrer » déclarais-je sans quitter Elora du regard, la regardant dévorer son assiette.
« En la voyant manger comme ça, on pourrait se demander depuis quand elle n’a pas eu de vrai repas » grinça Jane, ses pensées faisant écho aux miennes.
Et à nouveau, je me demandais à quel genre de privations elle avait du faire face. Et la colère bouillonna dans mes veines, me faisant serrer les poings. Une main sur mon épaule me tira de la brume rouge qui avait envahie mon esprit, et je me concentrais sur Jane, surprise et torula de le découvrir si proche de moi.
« Moi aussi ça me rend fou Lisbon, mais Elora ne doit pas voir notre colère, elle pourrait mal l’interpréter et se renfermer un peu plus sur elle-même » souffla-t-il en plongeant son regard dans le mien.
« Je sais… » soupirais-je en tournant la tête vers la petite fille au moment où elle terminait son assiette.
Doucement, je me dégageais de l’étreinte de Jane pour ne pas le vexer, et ouvrait le congélateur duquel je sortis une glace, et cette fois, j’étais sûre de ne pas avoir rêver le léger sourire qui apparut sur les lèvres de la fillette. D’ailleurs, la lueur amusée de Jane me confirma que lui aussi l’avait vu. En riant doucement, je tendis la friandise à Elora qui s’en empara avec un éclair de gourmandise dans le regard, et Jane et moi l’observâmes manger avec un sourire attendris sur le visage. En cet instant, elle ressemblait à toutes les petites filles de dix ans.
Chapitre 7
Bonne lecture
Chapitre 6
Elora me rappelait la petite fille perdue que j’avais été. Je retrouvais les mêmes failles, les mêmes blessures en elle, et je ne pouvais m’empêcher de vouloir la protéger. J’ignorais encore tout à fiat ce par quoi elle était passer, mais j’en savais suffisamment pour vouloir m’assurer que sa vie serait aussi sereine et épanouissante que possible à l’avenir. Si c’était en mon pouvoir, je veillerais à ce que plus jamais personne ne fasse souffrir ce petit ange. A commencer par RedJohn. Peut m’importait de savoir pourquoi Elora était toujours en vie. Elle l’était, et le resterait tant que j’aurais mon mot à dire.
Resserrant mon étreinte autour de ses petits doigts, je la conduisis jusqu’à sa nouvelle chambre. Avec attention, je l’observais découvrir son nouvel environnement. Les jouets et livres que Van Pelt et Rigsby avaient ramenés de chez elle la laissèrent sans réaction, mais dès qu’elle aperçut son doudou, elle se rua dessus et le serra contre son cœur de toute la force de ses petits bras. Délaissant son lit, elle alla s’asseoir dans le petit fauteuil en osier que j’avais descendu du grenier. Je m’étais rappeler à quel point j’aimais m’y asseoir lorsque j’étais plus jeune et que je voulais m’échapper un peu de l’enfer qu’était ma vie, et de voir Elora y prendre place tout naturellement, me fit battre le cœur. Serrant sa peluche contre elle, elle porta son regard sur le jardin, et resta à observer un couple d’oiseaux faire son nid.
« Lisbon? Je peux vous parler s’il vous plaît? » chuchota Jane qui tout comme moi avait regarder la façon dont Elora s’était comportée.
« Bien sûr. De toutes façons, je dois vous montrer votre chambre » acquiesçais-je avant de reporter mon attention sur la petite fille qui n’avait pas bouger d’un centimètre.
« Elora? Jane et moi allons dans la chambre en face si tu as besoin de nous » déclarais-je en lui souriant.
Je crus qu’elle n’allait pas me répondre, mais elle finit par tourner le regard vers moi, et hocha lentement la tête, un éclair d’inquiétude au fond des yeux.
« Je ne ferme pas la porte, comme ça, tu pourras nous voir » ajoutais-je pour la rassurer.
De nouveau, elle opina du chef, et je crus voir un léger sourire sur ses lèvres, mais il fut quasiment imperceptible, et je me dis que je prenais mes désirs pour la réalité. Sur un dernier sourire, je quittais la chambre d’Elora et suivit de près par Jane, gagnais la chambre que je lui destinais. Avec amusement, je le vis faire le tour de la pièce, touchant à tout les objets qui décoraient la chambre. Puis il s’assit sur le matelas et rebondit dessus, testant la fermeté de celui-ci. Un grand sourire satisfait éclaira son visage, et je me mordis la lèvre pour ne pas éclater de rire face à son comportement. Ce qu’il pouvait être gamin!
« Beaucoup plus confortable qu’un canapé! » proclama-t-il en continuant de rebondir sur le matelas.
« Jane, c’est un lit, pas un trampoline! » le grondais-je en dissimulant mon amusement.
« Oh allez Lisbon, ne soyez pas rabat-joie! Je vous autorise même à venir vous amusez avec moi! » répliqua-t-il en faisant tressauter ses sourcils avec un petit air canaille.
« Dans vos rêves Jane! » fis-je semblant de m’offusquer alors que je mourrais d’envie d’accepter son offre, juste pour voir la tête qu’il ferait.
« Oh mais dans mes rêves, vous êtes occupées à tout autre chose Teresa… » souffla-t-il en me lançant un regard brûlant qui me fit tressaillir de désir.
Je l’observais, cherchant à savoir s’il se moquait de moi, mais il me regardait avec sérieux, attendant ma réaction.
« Et dans les miens, je rêve que je vous descends Jane! » grognais-je en lui lançant un regard menaçant.
« Au moins vous rêvez de moi! » sourit-il avec un petit sourire satisfait.
Oh oui je rêvais de lui, il était devenu le principal acteur de mes fantasmes, et une chose était sûre, mon arme n’y apparaissait pas. Mes menottes oui, et pas qu’un peu, mais pas mon arme. A cette pensée, des images affluèrent dans mon esprit, et je sentis mes joues s’enflammées à l’instar de mon corps. Bon sang, cette cohabitation allait être infernale. Comment allais-je faire pour me contenir si le moindre propos ambiguë réveillait mon désir de lui?
« De quoi vouliez-vous me parler? » demandais-je en tentant de revenir sur un terrain moins glissant.
« D’Elora. Je pense qu’elle était victime de mauvais traitements » répliqua-t-il, un sourire entendu au coin des lèvres.
« Je partage cette opinion. » déclarais-je avant de lui expliquer rapidement ce que Van Pelt m’avait appris concernant la chambre d’Elora.
« Je suis d’accord avec son observation. Et Elora est rester indifférente en découvrant ses affaires ici. Comme si ces objets ne lui appartenaient pas. » acquiesça-t-il, la mine sombre.
« J’aimerais aller faire un tour chez elle pour me faire ma propre opinion » lançais-je en me dirigeant vers la porte.
« Oui, moi aussi, et j’aimerais étudier de plus près cette salle secrète. Et aussi passer au magasin acheter de nouveaux jouets à Elora, des jouets avec lesquels elle se sentira libre de s’amuser » approuva-t-il en me rejoignant.
« Oui, et aussi de nouveaux draps et des vêtements. Je pense que si elle était vraiment victime de mauvais traitements, il va falloir se débarrasser de tout ce qui pourrait lui rappeler son ancienne vie » ajoutais-je en gagnant à nouveau la chambre de la fillette.
Mon cœur se serra en découvrant qu’elle n’avait presque pas bouger, si ce n’est qu’elle se tenait à présent assise, les bras serrés autour de ses genoux qu’elle avait ramener contre sa poitrine, son regard toujours perdu au dehors.
« Elora? » l’appelais-je doucement pour ne pas l’effrayer.
Mais ce fut peine perdue. Au son de ma voix, elle sursauta violemment et se releva précipitamment, un éclair de panique au fond des yeux. Elle avait l’air si effrayée, que je sentis les larmes me montées aux yeux. Aucun enfant ne devrait jamais connaître ce genre de sentiments. Sans bouger, j’attendis qu’elle comprenne qu’elle n’était pas en danger avant de bouger, et je sentis Jane rse tendre à mes côtés. Je savais qu’il était tout autant révolter que moi par le traitement inhumain que l’on avait infliger à cette adorable petite fille. Lui qui aurait tout donner pour pouvoir à nouveau serrer dans ses bras sa petite princesse ne pouvait pas comprendre que l’on puisse faire subir de telles atrocités à son enfant. Patiemment, nous attendîmes qu’Elora se détende pour nous approcher d’elle.
« Eh ma puce… » chuchotais-je en m’agenouillant devant elle sans pour autant la toucher.
Serrant son doudou contre elle, elle s’approcha lentement de moi, sans oser croiser mon regard. Et je compris qu’elle craignait de se faire punir. Les yeux fixant obstinément le sol, elle attendait stoïquement la sentence, et je me surprenais à être heureuse que sa mère soit morte, parce que sinon je me serais fait un plaisir de lui expliquer ce que je pensais de la façon dont elle avait consciencieusement briser sa fille. Pourquoi la petite fille et pas son fils? Et nouveau, je fis le parallèle avec ma propre vie. Secouant la tête d’un mouvement rageur, je me concentrais sur Elora qui attendait toujours de savoir qu’elle allait être la sentence.
« Jane et moi allons devoir nous absenter… » commençais-je d’une voix douce, essayant ainsi de lui faire comprendre que jamais je ne lui ferais de mal.
Elle releva aussitôt les yeux, et secoua vigoureusement la tête pour me faire part de son désaccord. Et instinctivement, elle s’agrippa à mon bras, comme pour m’empêcher de la laisser. Sentant mon cœur se serrer, je rejetais la têt en arrière, lançant un regard à Jane qui s’agenouilla à mes côtés.
« Lisbon et moi devons aller enquêter pour essayer de trouver le méchant monsieur pour être sûr qu’il ne te fera aucun mal » expliqua-t-il de sa voix douce et apaisante, et pour une fois, je fus ravie qu’il soit capable d’hypnotisé les gens.
« Cho va rester avec toi, ainsi que deux de nos amis. Ils veilleront à ce qu’il ne t’arrive rien durant notre absence. » expliquai-je en voyant Elora se détendre définitivement, même si je savais que dès que Jane serait parti, elle retrouverait son masque de méfiance et de peur.
A la mention du nom de Cho, Elora fronça le nez et grimaça légèrement, faisant pouffer de rire Jane. Surprise, je l’observais, et attendit qu’il m’explique les raisons de sa gaieté.
« Je vous expliquerais » déclara-t-il en croisant mon regard.
Acquiesçant, je me relevais, et Elora glissa sa main dans la mienne avant de s’emparer de la main de Jane. Sans oser le regarder, je pris la direction des escaliers. En entendant nos pas, Cho se retourna et arqua un sourcils face à l’image que nous lui renvoyions. Celle d’une famille. Mais le regard que je lui adressait le dissuada de faire le moindre commentaire. D’un regard, je fis comprendre à Jane d’expliquer à Cho le programme, et j’entraînais Elora dans la cuisine.
« Tu as faim? » lui demandais-je en la soulevant pour la poser sur un des tabourets de cuisine.
Elle opina du chef, et me regarda ouvrir le frigidaire.
« Alors qu’est-ce que tu veux manger? » demandais-je en fixant le contenu du frigo, en manque d’inspiration.
Je me tournais vers elle, attendant qu’elle m’indique son choix, et après un moment d’hésitation, je la vis se laisser glisse du tabouret et se diriger vers moi pour se placer devant le meuble. Elle hésita à nouveau, puis s’empara d’une boîte de gnocchis au fromage qu’elle me tendit lentement, comme si elle avait peur de se faire gronder pour son audace.
« Tu veux autre chose avec? » lui souris-je en m’emparant du paquet que je déposais sur le comptoir avant de reporter mon attention sur l’intérieur du meuble réfrigéré.
Elle secoua négativement la tête et retourna s’asseoir sur le tabouret, attendant sagement que je lui serve son repas.
« Ok. Pour le dessert, une glace au carambar, ça te dirais? » demandais-je en sortant une poêle dans laquelle je fis fondre du beurre avant d’y placer les gnocchis.
De nouveau elle hocha positivement de la tête, scrutant avec attention le moindre de mes gestes, ce qui me fit sourire. Finalement, s’occuper d’une petite fille n’était pas si difficile que ça songeais-je en la regardant manger avec appétit. Un raclement de gorge attira mon attention, et je découvris Jane qui nous observait, un sourire attendrie sur les lèvres.
« Van Pelt et Rigsby sont en route. Ils m’ont dit qu’ils avaient interrogés tout les voisins sauf un, sans succès. Ils n’ont rien vu, rien entendu » soupira-t-il, le regard braqué sur Elora.
« Et le voisin qu’ils n’ont pas interrogé? » m’enquis-je en soupirant de frustration.
« Elle était absente. Ils lui ont laisser un message lui demandant d’appeler le CBI dès qu’elle rentrera chez elle » expliqua-t-il en reportant son attention sur moi.
« Ok. On ira lui rendre visite. Avec un peu de chance, elle sera rentrer » déclarais-je sans quitter Elora du regard, la regardant dévorer son assiette.
« En la voyant manger comme ça, on pourrait se demander depuis quand elle n’a pas eu de vrai repas » grinça Jane, ses pensées faisant écho aux miennes.
Et à nouveau, je me demandais à quel genre de privations elle avait du faire face. Et la colère bouillonna dans mes veines, me faisant serrer les poings. Une main sur mon épaule me tira de la brume rouge qui avait envahie mon esprit, et je me concentrais sur Jane, surprise et torula de le découvrir si proche de moi.
« Moi aussi ça me rend fou Lisbon, mais Elora ne doit pas voir notre colère, elle pourrait mal l’interpréter et se renfermer un peu plus sur elle-même » souffla-t-il en plongeant son regard dans le mien.
« Je sais… » soupirais-je en tournant la tête vers la petite fille au moment où elle terminait son assiette.
Doucement, je me dégageais de l’étreinte de Jane pour ne pas le vexer, et ouvrait le congélateur duquel je sortis une glace, et cette fois, j’étais sûre de ne pas avoir rêver le léger sourire qui apparut sur les lèvres de la fillette. D’ailleurs, la lueur amusée de Jane me confirma que lui aussi l’avait vu. En riant doucement, je tendis la friandise à Elora qui s’en empara avec un éclair de gourmandise dans le regard, et Jane et moi l’observâmes manger avec un sourire attendris sur le visage. En cet instant, elle ressemblait à toutes les petites filles de dix ans.
Chapitre 7
Dernière édition par iliana le Mer 9 Fév 2011 - 10:56, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
C'est trop beau .... Je suis littéralement FAN de ta Fic "J'adooore"
Ils sont trop chou avec la petite On s'attache énormément à Elora et la peur que lui face du mal est de plus en plus persistante ... !!
Plus q'une seul chose a dire : VLS
Ils sont trop chou avec la petite On s'attache énormément à Elora et la peur que lui face du mal est de plus en plus persistante ... !!
Plus q'une seul chose a dire : VLS
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
C'est trop mimi C'est toujours aussi bien, j adore
enjoy- Inspecteur de police
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
c trop mignon j'adore!!!!!!!
pauvre Elora, elle as pas dû s'amuser tous les jours pauvre gamine mais maintenant ça va aller
VLS VLS VLS
pauvre Elora, elle as pas dû s'amuser tous les jours pauvre gamine mais maintenant ça va aller
VLS VLS VLS
NaNi89- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon, Jane...
Loisirs : ça et autres choses...
Localisation : France
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'adore toujours autant, je suis fan
Je ne vois pas le temps passer quand je lis ta fic
Ils sont trop mimis tous les trois, une vraie petite famille
VLS VLS VLS
Je ne vois pas le temps passer quand je lis ta fic
Ils sont trop mimis tous les trois, une vraie petite famille
VLS VLS VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'adore toujours autant ma Iliana
Le moment qui m'a mit les larmes aux yeux c'est quand la petite prend la main de Jane et Lisbon, dans mon esprit ils ressemblaient tellement à une famille !
Et puis sa mère à la petite, ce n'était pas une mère ! Ce n'est pas possible, on ne traite pas son enfant de cette manière ! Comme dit Lisbon, heureusement qu'elle n'est plus envie ! Sinon...
En tout cas, la petite aime les même choses que moi Je suis raide dingue des gnocchis au fromage
VLS :vivement:
Le moment qui m'a mit les larmes aux yeux c'est quand la petite prend la main de Jane et Lisbon, dans mon esprit ils ressemblaient tellement à une famille !
Et puis sa mère à la petite, ce n'était pas une mère ! Ce n'est pas possible, on ne traite pas son enfant de cette manière ! Comme dit Lisbon, heureusement qu'elle n'est plus envie ! Sinon...
En tout cas, la petite aime les même choses que moi Je suis raide dingue des gnocchis au fromage
VLS :vivement:
Nono2b- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Terminale L, l'assommoir rime avec passoire
Localisation : Au bout de ma plume.
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Coucou, désolée pour l'attente, mais durant deux semaines, je suis en stage en maternelle (dans le cadre de mes études pour devenir enseignante), et je suis assez occupée. Donc pour me faire pardonner, je vous poste une suite un peu plus longue que d'habitude, en espérant qu'elle vous plaise. Bonne lecture
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 7
Dès que Rigsby et Van Pelt étaient arrivés, nous les avions laisser, profitant de ce qu’Elora s’était endormie sur le canapé pour partir. Mais avant, Lisbon avait demander à Van Pelt d’enlever toutes les affaires qu’ils avaient rapportés de chez la petite fille, de la chambre et de les remettre dans les cartons. Il était évident qu’Elora ne souhaitait pas voir ces objets. Van Pelt avait acquiescer sans poser de questions, et s’était immédiatement atteler à la tâche. Dans la voiture, je ne pus m’empêcher d’observer Lisbon. Elle était formidable avec Elora, sachant d’instinct comment se comporter pour ne pas l’effarouchée. Elle avait gagner sa confiance avec une facilité qui forçait le respect.
« Vous avez été formidable avec Elora » lançais-je en me tournant vers elle pour pouvoir l’observer à loisir.
« Je n’ai rien fait d’extraordinaire » répliqua-t-elle sans quitter la route des yeux.
« Vous avez gagner sa confiance en un tour de main » rétorquais-je sans la quitter des yeux.
« Je peux en dire autant pour vous » lança-t-elle en me jetant un coup d’œil lorsqu’elle s’arrêta à un feu.
« Oui, mais moi c’est mon travail de gagner la confiance des gens. Vous, c’est inné » m’entêtais-je, déterminé à lui faire comprendre mon point de vue.
Il allait bien falloir qu’elle finisse par reconnaître qu’elle était merveilleuse et digne d’être aimer. Je savais que son sentiment d’insécurité et son manque de confiance flagrant était du aux violences physiques que son père leur avait fait subir à ses frères et elle, mais je voulais qu’elle se voit telle qu’elle était vraiment. Une femme merveilleuse que n’importe quel homme s’estimerait heureux et chanceux d’avoir dans sa vie. Et je comptais bien être cet homme, et tant pis si c’était égoïste. Je voulais être celui qui la réconcilierais avec l’amour, la voir s’épanouir, tel le papillon qui se défait de sa chrysalide, et la voir être heureuse, grâce à moi.
Le reste du chemin s’effectua en silence. Je fixais Lisbon, cherchant à sonder son esprit, mais n’y parvint pas. Pourtant, je sentais bien que les pensées fusaient dans son esprit, mais elle s’escrimait à m’en dissimuler le cours. Frustré, je poussais un profond soupir et reportais mon regard sur l’extérieur. Le quartier dans lequel nous venions nous engager avait tout du paradis. De belles maisons, des espaces verts un peu partout, des enfants rieurs qui jouaient dans les jardins et faisaient du vélo dans les rues et une atmosphère paisible et rassurante qui donnait envie de venir s’installer dans le coin. Pourtant, derrière cette façade de perfection se cachait un vilain monstre, et je me surprit à me demander s’il y avait d’autres enfants qui avaient subis et subissaient encore ce qu’Elora avait endurer. L’idée me fit serrer les poings et crisper la mâchoire, ce qui me valut un regard en coin de la part de Lisbon, mais je n’en tins pas compte. Rien ne me révulsait plus que le fait de s’en prendre à des enfants innocents, moi qui donnerait tout ce que je possédais pour pouvoir ne serait-ce qu’une seule fois serrer ma petite Charlotte Ann dans mes bras.
Lisbon se gara enfin devant la spacieuse demeure des Jackson, et je me tendit un peu plus en songeant aux horreurs qui s’étaient déroulés derrière les murs de cette maison. Et je ne faisais pas référence aux actes abominables perpétrés par RedJohn. Non, toutes mes pensées étaient tournés vers Elora et les tourments qu’elle avait subit. C’est donc dans cet état d’esprit que je fis mon entrée dans cette maison au silence oppressant. Et des détails que je n’avais pas remarquer lors de ma première incursion dans les lieux me sautèrent aux yeux. Et je me maudis de ne pas avoir remarquer ceux-ci plus tôt. Moi qui me vantais d’avoir un sens de l’observation redoutable n’avais rien vu de ce qui, à présent, me paraissait d’une évidence affligeante.
D’abord les photos de famille sur lesquelles Elora n’apparaissait jamais. A regarder ces photos, on aurait pu se demander si cette famille comptait vraiment une petite fille. Ensuite, les seuls jouets présents dans les différentes pièces étaient ceux d’un petit garçon. Enfin, je notais qu’alors que la chambre du frère d’Elora communiquait avec celle de leur mère, la chambre d’Elora se trouvait à l’autre bout du couloir. En pénétrant dans la chambre de la fillette, je constatais que je m’étais laisser abuser par la décoration de la pièce. Même si tout donnait l’impression qu’une petite fille heureuse et épanouie occupait cette chambre, je remarquais que ce n’était que façade. Cette chambre n’avait pas d’âme. On aurait dit le décor d’une pièce de théâtre dont il faudrait rendre les accessoires en parfait état après l’ultime baisser de rideaux. Cette chambre ne servait qu’à faire diversion, et c’est d’une démarche raide que je gagnais le placard d’Elora, repoussant les vêtements, et révélant la trappe.
Je sentis la présence de Lisbon à mes côtés, et c’est ensemble que nous nous agenouillâmes pour observer cette petite pièce qui avait du être la véritable chambre de la petite fille. Doucement, je la fermais, et constatais qu’une fois close, celle-ci ne pouvait s’ouvrir que de l’extérieur. Et à nouveau, la colère enfla en moi. Cette femme ne méritait pas d’être mère, et pour la première fois, je me surprenais à remercier RedJohn pour son intervention. Sans lui, Elora aurait continuer à souffrir sans que personne ne se doute jamais de la vérité.
« Je vais entrer et fermer la trappe pour m’assurer qu’il n’y a pas d’autres issues » déclarais-je en chassant ces pensées dérangeantes de mon esprit.
« D’accord. Si vous ne trouvez rien, je vous rouvre dans cinq minutes » acquiesça Lisbon.
Hochant de la tête pour lui signifier mon accord, je pénétrais dans la petite pièce, et après avoir échanger un regard avec Lisbon, refermais derrière moi. Je m’asseyais au milieu de la pièce, et me mettait dans la peau d’Elora. Fermant les yeux, je me laissais imprégner par l’atmosphère de cet endroit où la fillette avait passer tant de temps. Je pouvais percevoir sa tristesse, son incompréhension, sa culpabilité de ne pas être assez bien pour être aimer de sa mère, l’angoisse de faire quelque chose qui réveillerait la colère maternelle et lui vaudrait une nouvelle brimade. Soudain, un frémissement infime me fit rouvrir les yeux. Cherchant d’où cela pouvait venir, je tournais sur moi-même lorsque mon regard se posa sur des planches légèrement bombées.
M’en approchant, je posais la main dessus, et fut surpris de constater qu’elles bougeaient. Je les déplaçaient doucement et découvrit qu’elles dissimulaient un tunnel. Intrigué, je me contorsionnait pour y pénétrer. Nul doute qu’Elora ne devait avoir aucune difficulté à emprunter ce passage pour quitter sa prison. Laborieusement, je rampais dans ce conduit, et débouchait dans la cave de la maison. Quittant le passage après quelques contorsions, je grimpais les marches, et sourit en découvrant que la porte de la cave donnait directement sur la cuisine. Elora avait eu l’occasion d’aller se nourrir régulièrement. Et soudain une pensée me traversa l’esprit. Et si elle était aller se ravitailler lorsque RedJohn était entrer chez elle? Si elle l’avait vu? Surexcité par ma découverte, je m’empressais de rejoindre la chambre, et me figeais en découvrant que Lisbon ne se trouvait plus dans la pièce.
« Lisbon? » l’appelais-je en sentant l’inquiétude me gagner.
Comment avais-je pu la laisser seule sur les lieux d’un crime? En sachant que RedJohn ne se retirerait pas aussi vite de la scène, pas en sachant qu’il avait laisser un témoin derrière lui. Et s’il avait enlever Lisbon pour qu’elle lui dise où se trouvait Elora? Et si son objectif avait toujours été de s’en prendre à elle dans le seul but de me faire souffrir, parce qu’il savait parfaitement que si je la perdais je ne m’en remettrait jamais?
« Lisbon? Où êtes-vous? » criais-je un peu plus fort en faisant quelques pas dans la pièce.
Soudain, un bruit sourd en provenance du placard attira mon attention, et je m’y précipitais. Et avec soulagement, je découvris Lisbon à l’intérieur de la pièce secrète, se massant la tête d’une main.
« Lisbon? » l’appelais-je en dissimulant mon sourire en voyant son expression.
« Jane! Vous m’avez fait peur! Comment êtes-vous sortis de là? » s’enquit-elle en me lançant un regard lourd de reproches.
« Par le tunnel secret » déclarais-je avec une petite moue désolée visant à l’amadouée.
« Mais de quoi parlez-vous? » soupira-t-elle en roulant des yeux.
Décidant de lui montrer ma trouvaille, je rampais dans la pièce et venait me placer à ses côtés. Ce que j’avais oublier, c’est que la pièce était assez petite, et lorsque je voulus tendre la main vers le mur où se trouvait l’entrée du passage, Lisbon eut un mouvement de recul et sans trop savoir comment, je me retrouvais allonger sur elle. Immédiatement, mon cœur rata un battement avant de repartir au triple galop. Le contact du corps souple de Lisbon contre le mien me tira un long frémissement qui se répercuta dans chaque fibres de mon être. Je mis quelques secondes à réagir, puis prenant appuis sur mes avant-bras, me redressais, surpris que Lisbon ne m’ai pas encore hurler dessus pour que je me pousse. Et mon cœur eut un deuxième raté. Elle avait les yeux fermés et semblait savourer l’instant, se mordillant la lèvre inférieure dans un geste qui fit naître en moi le désir de m’emparer de sa bouche pulpeuse et envoûtante.
Inconsciemment, je me penchais vers elle jusqu’à ce que nos souffles se mêlent, faisant se rapprocher nos deux corps. A ce mouvement, elle ouvrit les yeux, et je plongeais dans l’océan troublé de ses grands yeux d’émeraude. Elle était si belle, que je me penchais encore, hésitant. Je m’attendais à ce qu’elle me repousse, qu’elle m’engueule, mais elle ne dit rien. Son regard plongé dans le mien semblait au contraire m’invité à aller plus loin, et sans plus me poser de question, je réduisais à néant la distance qui nous séparait encore, mais au lieu de l’embrasser directement, je laissais mes lèvres s’égarer sur son délicat visage. J’y déposais une pluie de baisers aériens, délicats comme les ailes d’un papillon. Je ne voulais pas brusquer Teresa, je voulais lui laisser le temps de se faire à ce qui se passait enfin entre nous, et surtout, je voulais qu’elle désire ce baiser autant que moi. Alors je continuais à la taquiner durant de longues minutes, prenant plaisir à ressentir chacune de ses réactions. Des frémissements, lui échappaient, sa respiration s’accélérait lentement, et ses pommettes avaient pris une adorable couleur cerise.
Finalement, un gémissement s’échappa de ses lèvres, et je sentis sa petite main parcourir mon torse pour venir s’échouer sur ma nuque, m’arrachant un soupir de plaisir au passage. Ses doigts jouèrent quelques secondes avec les boucles de mes cheveux, puis d’une pression, elle m’encouragea à approfondir notre étreinte alors que ses propres lèvres avaient pris vie et parcouraient à leur tour mon visage, m’arrachant les mêmes frémissements de plaisir. Alors, malgré la pression de sa main sur ma nuque, je me redressais légèrement afin de plonger de nouveau mon regard dans le sien. Je voulais être sûr que c’était bien ce qu’elle voulait, qu’elle n’aurait aucun regret si nous franchissions cette barrière. Pour le moment, nous n’avions rien fait d’irrémédiable et pourrions facilement prétendre que rien de cet intermède sensuel ne s’était produit, mais si jamais nous nous embrassions, les choses seraient différentes. Parce qu’en ce qui me concernait, une fois que j’aurais goûter à la douceur de ses lèvres, je ne pourrais pas feindre qu’il ne s’était rien passer. J’en voudrais encore et toujours plus.
Comme si elle avait entendu ma question muette, elle m’adressa un sourire sensuel et aguichant qui mit mes sens en ébullition, et m’attira de nouveau vers elle dans un geste déterminé. Rassuré, je réduisais à nouveau la distance séparant nos deux bouches, et posais enfin mes lèvres sur les siennes. Nous prîmes le temps de nous découvrir. Nos lèvres se mouvaient l’une contre l’autre, s’apprenant, faisant connaissance, puis dans un même gémissement, nos bouches s’entrouvrirent, nos souffles s’accélérèrent, et alors que ma langue se faufilaient avec une lenteur qui arracha un gémissement d’impatience à Teresa, un bruit strident nous tira de notre bulle de béatitude. Surpris, nous nous séparâmes, et échangeâmes un regard interrogateur. Le bruit qui s’était momentanément stopper repris soudain, et nous réalisâmes qu’il s’agissait du portable de Lisbon, rapidement suivit par le mien.
« Je dois répondre » déclara Teresa en se dégageant de mon étreinte et en se redressant, son masque d’agent du CBI à nouveau en place.
Sans même me jeter un regard, elle se précipita en dehors de la pièce et je l’entendis répondre au téléphone. En soupirant, je me relevais à mon tour et lui emboîtait le pas. Machinalement, je m’emparais de mon téléphone et constatais que Cho avait chercher à me joindre. Immédiatement, l’inquiétude me gagna, et je m’empressais de rejoindre Lisbon. Était-il arriver quelque chose à Elora? Une fois près de la jeune femme, j’occultais les derniers évènements, même si j’étais déterminé à ne pas la laisser faire comme si rien ne s’était passer, pour me concentrer sur sa conversation. Soulagé, je constatais que Cho semblait lui annoncer que la voisine venait de rentrer chez elle, et qu’elle attendait notre visite. Si seulement il avait attendu encore quelques minutes pour appeler songeais-je en me passant une main sur le visage. Frustré, je m’éloignais de Lisbon et retournait dans la chambre d’Elora. M’agenouillant de nouveau devant l’entrée de la petite pièce, je la scrutais de nouveau, et remarquais qu’une planche dans le sol était branlante. M’en approchant, je tentais de la soulevée, et remarquais qu’elle se déplaça sans grand effort.
Le cœur battant, je plongeais la main à l’intérieur, et un sourire triomphal apparut sur mon visage lorsque ma main rencontra une surface froide et métallique. Délicatement, je sortis la boite de l’interstice, et découvrit qu’il s’agissait d’une grande boite à gâteau. Doucement, je l’ouvris et découvrit qu’Elora y avait enfermer tout ce à quoi elle tenait. Une photo attira mon regard. Une photo de famille. Elora devait y avoir 7 ou 8 ans, et y riait aux éclats dans les bras d’un homme qui lui ressemblait beaucoup. Les mêmes cheveux blonds et des yeux bleus rieurs. La mère d’Elora souriait également, mais son sourire n’atteignait pas ses yeux qui reflétait quelque chose qui ressemblait fort à de la jalousie. Et le déclic se fit dans mon esprit. Cette femme avait été jalouse de sa propre fille au point de se mettre à la détestée, et la mort de son mari avait été le déclencheur aux mauvais traitements qu’elle avait infligé à cette petite fille. Cela ne me surprendrait pas qu’elle avait reprocher la disparition de cet homme à sa fille.
Avec un soupir de dégoût, je posais la photo près de moi et continuais de fouiller dans la boite. Il y avait d’autres photos, mais uniquement d’Elora et de son père, et celles-ci étaient déchirées en plusieurs morceaux. Je n’avais aucun mal à imaginer cette femme odieuse prendre un plaisir sadique à les réduire en miette, et Elora les récupérer discrètement, les recollés avec patience et amour, pour ensuite les conservées comme le plus précieux des trésors. Je demanderais à Van Pelt si elle pourrait restaurer ces photos. La boite contenait également des cartes d’anniversaire, et un coffret à bijoux qui contenait une parure de petite perle rose. Cette parure, Elora la portait fièrement sur la photo, et il n’était pas difficile de deviner que son père la lui avait offerte. Délicatement, je remettais ces objets dans la boite, la refermais, et la tenant précautionneusement contre moi, je me tournais pour quitter cet endroit, mais me figeais en découvrant Lisbon qui m’observait.
« Hey » soufflais-je en plongeant mon regard dans le sien.
« Hey » me répondit-elle avec un petit sourire timide qui me fit craquer.
Je lui tendis la boite dont elle s’empara, et un frémissement nous traversa lorsque nos doigts se touchèrent. A nouveau je cherchais son regard, et ce que j’y lus fit battre mon cœur. Sortant de la pièce, je me plaçais devant elle sans la quitter du regard, et attendit qu’elle décide pour nous. Autant je voulais qu’elle reconnaisse que notre relation avait évoluée, autant je ne voulais pas qu’elle se sente prise au piège, où qu’elle ait l’impression que je cherchais à lui forcer la main. Je la vis se mordiller la lèvre, puis finalement, elle releva la tête vers moi, mais je compris qu’elle n’allait pas me dire ce que j’espérais entendre. Tant pis, j’attendrais, même si je comptais bien renouveler ce genre de situation jusqu’à ce qu’elle reconnaisse ses sentiments pour moi. Sauf que la prochaine fois que nous nous embrasserions, l’initiative viendrait d’elle, dussais-je la rendre folle de désir pour moi.
« Elora va être contente de récupérer cette boite » déclara-t-elle d’un ton neutre en me fixant avec défi.
« Oui. J’espère que Van Pelt pourra faire quelque chose pour ses photos » approuvais-je avec nonchalance avant d’ajouter comme si de rien n’était « La voisine nous attends si j’ai bien compris? »
Avec satisfaction, je vis que mon attitude désinvolte la troublait plus que de raison. Visiblement, elle s’était attendue à ce que je la taquine à propos de ce qui venait de se produire entre nous, mais pas que je n’en parle même pas. Déstabilisée, elle m’observait en fronçant les sourcils, et je décidais d’enfoncer le clou.
« Bien, allons-y, de toutes façons, il n’y a plus rien d’intéressant ici » lançais-je avant de tourner les talons pour quitter cette chambre de pacotille.
Dans mon dos, j’entendis Teresa pousser une exclamation outrée, et je me retins d’éclater de rire. Jouait avec ses nerfs allait être encore plus amusant que ce que j’avais envisager.
« Vous avez été formidable avec Elora » lançais-je en me tournant vers elle pour pouvoir l’observer à loisir.
« Je n’ai rien fait d’extraordinaire » répliqua-t-elle sans quitter la route des yeux.
« Vous avez gagner sa confiance en un tour de main » rétorquais-je sans la quitter des yeux.
« Je peux en dire autant pour vous » lança-t-elle en me jetant un coup d’œil lorsqu’elle s’arrêta à un feu.
« Oui, mais moi c’est mon travail de gagner la confiance des gens. Vous, c’est inné » m’entêtais-je, déterminé à lui faire comprendre mon point de vue.
Il allait bien falloir qu’elle finisse par reconnaître qu’elle était merveilleuse et digne d’être aimer. Je savais que son sentiment d’insécurité et son manque de confiance flagrant était du aux violences physiques que son père leur avait fait subir à ses frères et elle, mais je voulais qu’elle se voit telle qu’elle était vraiment. Une femme merveilleuse que n’importe quel homme s’estimerait heureux et chanceux d’avoir dans sa vie. Et je comptais bien être cet homme, et tant pis si c’était égoïste. Je voulais être celui qui la réconcilierais avec l’amour, la voir s’épanouir, tel le papillon qui se défait de sa chrysalide, et la voir être heureuse, grâce à moi.
Le reste du chemin s’effectua en silence. Je fixais Lisbon, cherchant à sonder son esprit, mais n’y parvint pas. Pourtant, je sentais bien que les pensées fusaient dans son esprit, mais elle s’escrimait à m’en dissimuler le cours. Frustré, je poussais un profond soupir et reportais mon regard sur l’extérieur. Le quartier dans lequel nous venions nous engager avait tout du paradis. De belles maisons, des espaces verts un peu partout, des enfants rieurs qui jouaient dans les jardins et faisaient du vélo dans les rues et une atmosphère paisible et rassurante qui donnait envie de venir s’installer dans le coin. Pourtant, derrière cette façade de perfection se cachait un vilain monstre, et je me surprit à me demander s’il y avait d’autres enfants qui avaient subis et subissaient encore ce qu’Elora avait endurer. L’idée me fit serrer les poings et crisper la mâchoire, ce qui me valut un regard en coin de la part de Lisbon, mais je n’en tins pas compte. Rien ne me révulsait plus que le fait de s’en prendre à des enfants innocents, moi qui donnerait tout ce que je possédais pour pouvoir ne serait-ce qu’une seule fois serrer ma petite Charlotte Ann dans mes bras.
Lisbon se gara enfin devant la spacieuse demeure des Jackson, et je me tendit un peu plus en songeant aux horreurs qui s’étaient déroulés derrière les murs de cette maison. Et je ne faisais pas référence aux actes abominables perpétrés par RedJohn. Non, toutes mes pensées étaient tournés vers Elora et les tourments qu’elle avait subit. C’est donc dans cet état d’esprit que je fis mon entrée dans cette maison au silence oppressant. Et des détails que je n’avais pas remarquer lors de ma première incursion dans les lieux me sautèrent aux yeux. Et je me maudis de ne pas avoir remarquer ceux-ci plus tôt. Moi qui me vantais d’avoir un sens de l’observation redoutable n’avais rien vu de ce qui, à présent, me paraissait d’une évidence affligeante.
D’abord les photos de famille sur lesquelles Elora n’apparaissait jamais. A regarder ces photos, on aurait pu se demander si cette famille comptait vraiment une petite fille. Ensuite, les seuls jouets présents dans les différentes pièces étaient ceux d’un petit garçon. Enfin, je notais qu’alors que la chambre du frère d’Elora communiquait avec celle de leur mère, la chambre d’Elora se trouvait à l’autre bout du couloir. En pénétrant dans la chambre de la fillette, je constatais que je m’étais laisser abuser par la décoration de la pièce. Même si tout donnait l’impression qu’une petite fille heureuse et épanouie occupait cette chambre, je remarquais que ce n’était que façade. Cette chambre n’avait pas d’âme. On aurait dit le décor d’une pièce de théâtre dont il faudrait rendre les accessoires en parfait état après l’ultime baisser de rideaux. Cette chambre ne servait qu’à faire diversion, et c’est d’une démarche raide que je gagnais le placard d’Elora, repoussant les vêtements, et révélant la trappe.
Je sentis la présence de Lisbon à mes côtés, et c’est ensemble que nous nous agenouillâmes pour observer cette petite pièce qui avait du être la véritable chambre de la petite fille. Doucement, je la fermais, et constatais qu’une fois close, celle-ci ne pouvait s’ouvrir que de l’extérieur. Et à nouveau, la colère enfla en moi. Cette femme ne méritait pas d’être mère, et pour la première fois, je me surprenais à remercier RedJohn pour son intervention. Sans lui, Elora aurait continuer à souffrir sans que personne ne se doute jamais de la vérité.
« Je vais entrer et fermer la trappe pour m’assurer qu’il n’y a pas d’autres issues » déclarais-je en chassant ces pensées dérangeantes de mon esprit.
« D’accord. Si vous ne trouvez rien, je vous rouvre dans cinq minutes » acquiesça Lisbon.
Hochant de la tête pour lui signifier mon accord, je pénétrais dans la petite pièce, et après avoir échanger un regard avec Lisbon, refermais derrière moi. Je m’asseyais au milieu de la pièce, et me mettait dans la peau d’Elora. Fermant les yeux, je me laissais imprégner par l’atmosphère de cet endroit où la fillette avait passer tant de temps. Je pouvais percevoir sa tristesse, son incompréhension, sa culpabilité de ne pas être assez bien pour être aimer de sa mère, l’angoisse de faire quelque chose qui réveillerait la colère maternelle et lui vaudrait une nouvelle brimade. Soudain, un frémissement infime me fit rouvrir les yeux. Cherchant d’où cela pouvait venir, je tournais sur moi-même lorsque mon regard se posa sur des planches légèrement bombées.
M’en approchant, je posais la main dessus, et fut surpris de constater qu’elles bougeaient. Je les déplaçaient doucement et découvrit qu’elles dissimulaient un tunnel. Intrigué, je me contorsionnait pour y pénétrer. Nul doute qu’Elora ne devait avoir aucune difficulté à emprunter ce passage pour quitter sa prison. Laborieusement, je rampais dans ce conduit, et débouchait dans la cave de la maison. Quittant le passage après quelques contorsions, je grimpais les marches, et sourit en découvrant que la porte de la cave donnait directement sur la cuisine. Elora avait eu l’occasion d’aller se nourrir régulièrement. Et soudain une pensée me traversa l’esprit. Et si elle était aller se ravitailler lorsque RedJohn était entrer chez elle? Si elle l’avait vu? Surexcité par ma découverte, je m’empressais de rejoindre la chambre, et me figeais en découvrant que Lisbon ne se trouvait plus dans la pièce.
« Lisbon? » l’appelais-je en sentant l’inquiétude me gagner.
Comment avais-je pu la laisser seule sur les lieux d’un crime? En sachant que RedJohn ne se retirerait pas aussi vite de la scène, pas en sachant qu’il avait laisser un témoin derrière lui. Et s’il avait enlever Lisbon pour qu’elle lui dise où se trouvait Elora? Et si son objectif avait toujours été de s’en prendre à elle dans le seul but de me faire souffrir, parce qu’il savait parfaitement que si je la perdais je ne m’en remettrait jamais?
« Lisbon? Où êtes-vous? » criais-je un peu plus fort en faisant quelques pas dans la pièce.
Soudain, un bruit sourd en provenance du placard attira mon attention, et je m’y précipitais. Et avec soulagement, je découvris Lisbon à l’intérieur de la pièce secrète, se massant la tête d’une main.
« Lisbon? » l’appelais-je en dissimulant mon sourire en voyant son expression.
« Jane! Vous m’avez fait peur! Comment êtes-vous sortis de là? » s’enquit-elle en me lançant un regard lourd de reproches.
« Par le tunnel secret » déclarais-je avec une petite moue désolée visant à l’amadouée.
« Mais de quoi parlez-vous? » soupira-t-elle en roulant des yeux.
Décidant de lui montrer ma trouvaille, je rampais dans la pièce et venait me placer à ses côtés. Ce que j’avais oublier, c’est que la pièce était assez petite, et lorsque je voulus tendre la main vers le mur où se trouvait l’entrée du passage, Lisbon eut un mouvement de recul et sans trop savoir comment, je me retrouvais allonger sur elle. Immédiatement, mon cœur rata un battement avant de repartir au triple galop. Le contact du corps souple de Lisbon contre le mien me tira un long frémissement qui se répercuta dans chaque fibres de mon être. Je mis quelques secondes à réagir, puis prenant appuis sur mes avant-bras, me redressais, surpris que Lisbon ne m’ai pas encore hurler dessus pour que je me pousse. Et mon cœur eut un deuxième raté. Elle avait les yeux fermés et semblait savourer l’instant, se mordillant la lèvre inférieure dans un geste qui fit naître en moi le désir de m’emparer de sa bouche pulpeuse et envoûtante.
Inconsciemment, je me penchais vers elle jusqu’à ce que nos souffles se mêlent, faisant se rapprocher nos deux corps. A ce mouvement, elle ouvrit les yeux, et je plongeais dans l’océan troublé de ses grands yeux d’émeraude. Elle était si belle, que je me penchais encore, hésitant. Je m’attendais à ce qu’elle me repousse, qu’elle m’engueule, mais elle ne dit rien. Son regard plongé dans le mien semblait au contraire m’invité à aller plus loin, et sans plus me poser de question, je réduisais à néant la distance qui nous séparait encore, mais au lieu de l’embrasser directement, je laissais mes lèvres s’égarer sur son délicat visage. J’y déposais une pluie de baisers aériens, délicats comme les ailes d’un papillon. Je ne voulais pas brusquer Teresa, je voulais lui laisser le temps de se faire à ce qui se passait enfin entre nous, et surtout, je voulais qu’elle désire ce baiser autant que moi. Alors je continuais à la taquiner durant de longues minutes, prenant plaisir à ressentir chacune de ses réactions. Des frémissements, lui échappaient, sa respiration s’accélérait lentement, et ses pommettes avaient pris une adorable couleur cerise.
Finalement, un gémissement s’échappa de ses lèvres, et je sentis sa petite main parcourir mon torse pour venir s’échouer sur ma nuque, m’arrachant un soupir de plaisir au passage. Ses doigts jouèrent quelques secondes avec les boucles de mes cheveux, puis d’une pression, elle m’encouragea à approfondir notre étreinte alors que ses propres lèvres avaient pris vie et parcouraient à leur tour mon visage, m’arrachant les mêmes frémissements de plaisir. Alors, malgré la pression de sa main sur ma nuque, je me redressais légèrement afin de plonger de nouveau mon regard dans le sien. Je voulais être sûr que c’était bien ce qu’elle voulait, qu’elle n’aurait aucun regret si nous franchissions cette barrière. Pour le moment, nous n’avions rien fait d’irrémédiable et pourrions facilement prétendre que rien de cet intermède sensuel ne s’était produit, mais si jamais nous nous embrassions, les choses seraient différentes. Parce qu’en ce qui me concernait, une fois que j’aurais goûter à la douceur de ses lèvres, je ne pourrais pas feindre qu’il ne s’était rien passer. J’en voudrais encore et toujours plus.
Comme si elle avait entendu ma question muette, elle m’adressa un sourire sensuel et aguichant qui mit mes sens en ébullition, et m’attira de nouveau vers elle dans un geste déterminé. Rassuré, je réduisais à nouveau la distance séparant nos deux bouches, et posais enfin mes lèvres sur les siennes. Nous prîmes le temps de nous découvrir. Nos lèvres se mouvaient l’une contre l’autre, s’apprenant, faisant connaissance, puis dans un même gémissement, nos bouches s’entrouvrirent, nos souffles s’accélérèrent, et alors que ma langue se faufilaient avec une lenteur qui arracha un gémissement d’impatience à Teresa, un bruit strident nous tira de notre bulle de béatitude. Surpris, nous nous séparâmes, et échangeâmes un regard interrogateur. Le bruit qui s’était momentanément stopper repris soudain, et nous réalisâmes qu’il s’agissait du portable de Lisbon, rapidement suivit par le mien.
« Je dois répondre » déclara Teresa en se dégageant de mon étreinte et en se redressant, son masque d’agent du CBI à nouveau en place.
Sans même me jeter un regard, elle se précipita en dehors de la pièce et je l’entendis répondre au téléphone. En soupirant, je me relevais à mon tour et lui emboîtait le pas. Machinalement, je m’emparais de mon téléphone et constatais que Cho avait chercher à me joindre. Immédiatement, l’inquiétude me gagna, et je m’empressais de rejoindre Lisbon. Était-il arriver quelque chose à Elora? Une fois près de la jeune femme, j’occultais les derniers évènements, même si j’étais déterminé à ne pas la laisser faire comme si rien ne s’était passer, pour me concentrer sur sa conversation. Soulagé, je constatais que Cho semblait lui annoncer que la voisine venait de rentrer chez elle, et qu’elle attendait notre visite. Si seulement il avait attendu encore quelques minutes pour appeler songeais-je en me passant une main sur le visage. Frustré, je m’éloignais de Lisbon et retournait dans la chambre d’Elora. M’agenouillant de nouveau devant l’entrée de la petite pièce, je la scrutais de nouveau, et remarquais qu’une planche dans le sol était branlante. M’en approchant, je tentais de la soulevée, et remarquais qu’elle se déplaça sans grand effort.
Le cœur battant, je plongeais la main à l’intérieur, et un sourire triomphal apparut sur mon visage lorsque ma main rencontra une surface froide et métallique. Délicatement, je sortis la boite de l’interstice, et découvrit qu’il s’agissait d’une grande boite à gâteau. Doucement, je l’ouvris et découvrit qu’Elora y avait enfermer tout ce à quoi elle tenait. Une photo attira mon regard. Une photo de famille. Elora devait y avoir 7 ou 8 ans, et y riait aux éclats dans les bras d’un homme qui lui ressemblait beaucoup. Les mêmes cheveux blonds et des yeux bleus rieurs. La mère d’Elora souriait également, mais son sourire n’atteignait pas ses yeux qui reflétait quelque chose qui ressemblait fort à de la jalousie. Et le déclic se fit dans mon esprit. Cette femme avait été jalouse de sa propre fille au point de se mettre à la détestée, et la mort de son mari avait été le déclencheur aux mauvais traitements qu’elle avait infligé à cette petite fille. Cela ne me surprendrait pas qu’elle avait reprocher la disparition de cet homme à sa fille.
Avec un soupir de dégoût, je posais la photo près de moi et continuais de fouiller dans la boite. Il y avait d’autres photos, mais uniquement d’Elora et de son père, et celles-ci étaient déchirées en plusieurs morceaux. Je n’avais aucun mal à imaginer cette femme odieuse prendre un plaisir sadique à les réduire en miette, et Elora les récupérer discrètement, les recollés avec patience et amour, pour ensuite les conservées comme le plus précieux des trésors. Je demanderais à Van Pelt si elle pourrait restaurer ces photos. La boite contenait également des cartes d’anniversaire, et un coffret à bijoux qui contenait une parure de petite perle rose. Cette parure, Elora la portait fièrement sur la photo, et il n’était pas difficile de deviner que son père la lui avait offerte. Délicatement, je remettais ces objets dans la boite, la refermais, et la tenant précautionneusement contre moi, je me tournais pour quitter cet endroit, mais me figeais en découvrant Lisbon qui m’observait.
« Hey » soufflais-je en plongeant mon regard dans le sien.
« Hey » me répondit-elle avec un petit sourire timide qui me fit craquer.
Je lui tendis la boite dont elle s’empara, et un frémissement nous traversa lorsque nos doigts se touchèrent. A nouveau je cherchais son regard, et ce que j’y lus fit battre mon cœur. Sortant de la pièce, je me plaçais devant elle sans la quitter du regard, et attendit qu’elle décide pour nous. Autant je voulais qu’elle reconnaisse que notre relation avait évoluée, autant je ne voulais pas qu’elle se sente prise au piège, où qu’elle ait l’impression que je cherchais à lui forcer la main. Je la vis se mordiller la lèvre, puis finalement, elle releva la tête vers moi, mais je compris qu’elle n’allait pas me dire ce que j’espérais entendre. Tant pis, j’attendrais, même si je comptais bien renouveler ce genre de situation jusqu’à ce qu’elle reconnaisse ses sentiments pour moi. Sauf que la prochaine fois que nous nous embrasserions, l’initiative viendrait d’elle, dussais-je la rendre folle de désir pour moi.
« Elora va être contente de récupérer cette boite » déclara-t-elle d’un ton neutre en me fixant avec défi.
« Oui. J’espère que Van Pelt pourra faire quelque chose pour ses photos » approuvais-je avec nonchalance avant d’ajouter comme si de rien n’était « La voisine nous attends si j’ai bien compris? »
Avec satisfaction, je vis que mon attitude désinvolte la troublait plus que de raison. Visiblement, elle s’était attendue à ce que je la taquine à propos de ce qui venait de se produire entre nous, mais pas que je n’en parle même pas. Déstabilisée, elle m’observait en fronçant les sourcils, et je décidais d’enfoncer le clou.
« Bien, allons-y, de toutes façons, il n’y a plus rien d’intéressant ici » lançais-je avant de tourner les talons pour quitter cette chambre de pacotille.
Dans mon dos, j’entendis Teresa pousser une exclamation outrée, et je me retins d’éclater de rire. Jouait avec ses nerfs allait être encore plus amusant que ce que j’avais envisager.
Chapitre 8
Dernière édition par iliana le Mer 16 Fév 2011 - 16:18, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Ah zut, je n'avais pas vu que tu postais aussi ta fic ici
bref, quoi qu'il en soit, j'adore ta fic. l'histoire se lit facilement et en plus, elle est intéressante. J'aime aussi la façon dont tu traites les personnages.
Continue donc sur ta lancée
bref, quoi qu'il en soit, j'adore ta fic. l'histoire se lit facilement et en plus, elle est intéressante. J'aime aussi la façon dont tu traites les personnages.
Continue donc sur ta lancée
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Hahaha Jane ma trop fait rire à la fin Pauvre Lisbon elle doit plus savoir quoi pensée !! ... x)
Bon en tout cas cette suite est Génial ( comme tous les autres chapitres ) La pauvre petite puce , j'ai beaucoup de peine pour elle comment une mère peut être jalouse de sa petite fille
Heureusement que Jane & Lisbon son là pour elle maintenant ...
Une seul chose a dire : VLS
Bon en tout cas cette suite est Génial ( comme tous les autres chapitres ) La pauvre petite puce , j'ai beaucoup de peine pour elle comment une mère peut être jalouse de sa petite fille
Heureusement que Jane & Lisbon son là pour elle maintenant ...
Une seul chose a dire : VLS
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Encore un super chapitre
Tu écris vraiment très bien, ton intrigue est prenante et évolue tranquillement et le caractère des personnages est vraiment bien retranscrit
Bref ta fic' est parfaite
Quelle mère horrible, la pauvre Elora
Sinon cette scène du baiser est
Et Patou qui veut ce faire désirer ( quelle douce torture )
Je suis trop fan !!!
VLS
Tu écris vraiment très bien, ton intrigue est prenante et évolue tranquillement et le caractère des personnages est vraiment bien retranscrit
Bref ta fic' est parfaite
Quelle mère horrible, la pauvre Elora
Sinon cette scène du baiser est
Et Patou qui veut ce faire désirer ( quelle douce torture )
Je suis trop fan !!!
VLS
Invité- Invité
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