Face à face (Jisbon/RJ) ^
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Désolée d'avance de ne lire ta fic que maintenant Honte de moi
Je viens de terminer la lecture de ta fic et je la trouve...
M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E
qui tue la famille la petite fille en lui rendant service car elle est victime de maltraitance, j'ai envie de dire aussi merci
Pauvre petite qui est traumatisée
Oh ! Lisbon et Jane en rôle de parent ça j'adore
La scène du baiser est trop trop
C'est vraiment super bien écrit chaque passage et tout
Je deviens fan de ta fic
Il ne me reste plus qu'à dire...
VLS VLS VLS VLS
Je viens de terminer la lecture de ta fic et je la trouve...
M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E
qui tue la famille la petite fille en lui rendant service car elle est victime de maltraitance, j'ai envie de dire aussi merci
Pauvre petite qui est traumatisée
Oh ! Lisbon et Jane en rôle de parent ça j'adore
La scène du baiser est trop trop
C'est vraiment super bien écrit chaque passage et tout
Je deviens fan de ta fic
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JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'aime beaucoup où tu mènes ta fic, ton écriture est toujours plaisante à lire.
Ton enquête avance petit à petit et j'aime le parallèle entre l'enquête et la relation Jane/Lisbon/Elora. Tout est en finesse et c'est vraiment un plaisir de la lire.
Je suis comme les autres et j'ai hate de connaitre la suite.
Ton enquête avance petit à petit et j'aime le parallèle entre l'enquête et la relation Jane/Lisbon/Elora. Tout est en finesse et c'est vraiment un plaisir de la lire.
Je suis comme les autres et j'ai hate de connaitre la suite.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
ce chapitre etait super j'ai trop aimer le passage du baiser tout en douceur c'etait tout choupinou
Bon par contre, la mere de Elora c'est une non mais ca va pas de faire ca a sa propre fille pauvre petite, tout ca parce que son papa l'aimait et la cache dans le fond de son placard, au moins elle a trouver un moyen d'en sortir.
J'ai hate de lire la suite, ton histoire est tellement passionnante
Bon par contre, la mere de Elora c'est une non mais ca va pas de faire ca a sa propre fille pauvre petite, tout ca parce que son papa l'aimait et la cache dans le fond de son placard, au moins elle a trouver un moyen d'en sortir.
J'ai hate de lire la suite, ton histoire est tellement passionnante
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Merci encore pour vos gentils commentaires. Voici enfin la suite, donc bonne lecture
Chapitre 8 :
Chapitre 9
Chapitre 8 :
Comment les choses avaient pu dérapées à ce point? Je n’arrivais toujours pas à comprendre comment nous en étions arriver à nous embrasser. Pourtant, le baiser, aussi indescriptible qu’il ait été, n’était pas ce qui me perturbais le plus. Non, ce qui était déstabilisant, c’était le comportement de Jane. Je m’attendais à ce qu’il me taquine, incapable de ne pas faire référence à notre étreinte, mais au lieu de ça, monsieur feignait l’indifférence. Il agissait comme si de rien n’était, comme si ce que nous venions de partager n’était pas digne de son intérêt. Pourtant, à la façon dont il m’avait embrasser, j’étais certaine qu’il y avait pris du plaisir. Alors quoi? Maintenant qu’il savait qu’il pouvait m’avoir, étais-je devenu inintéressante?
A cette idée, je sentis la colère m’envahir. Si tout ça n’avait été qu’un jeu pour lui, il allait s’en mordre les doigts. Jamais je n’avais laisser un homme jouer avec mes sentiments, et je n’allais pas créer de précédent avec lui. Si Jane voulait jouer, nous pouvions être deux à participer. Il n’allait pas s’en remettre. J’allais le rendre dingue à tel point qu’il ne saurait plus où il habitait. Et le fait qu’il venait de s’installer chez moi allait me faciliter la tâche. En pensant à tout ce que j’allais pouvoir faire pour le rendre fou, je le rejoignais dans le jardin. Bien sûr, j’allais devoir être discrète, agir de façon subtile, mais le jeu en valait la chandelle. Ce baiser m’avait permis de prendre conscience que je voulais Jane, et j’allais tout faire pour l’avoir.
« A quoi pensez-vous Lisbon? » m’interrogea Jane avec un sourire qui me fit me demander s’il avait suivi le cours de mes pensées.
« Je pense que j’ai hâte de rejoindre mon amant » le provoquais-je, me mordillant sensuellement la lèvre.
Je le vis se crisper, et je compris qu’il avait oublier mon prétendu compagnon. Et je savais que l’idée que j’assouvisse le désir qu’il avait éveillé en moi dans les bras d’un autre allait le rendre doucement marteau. Quel homme apprécierait de savoir qu’il avait éveiller l’appétit sexuel d’une femme, et qu’un autre que lui en tirerait parti? Il me lança un regard colérique que je feignais de ne pas remarquer, et en souriant, je le dépassais et sonnais chez Mme Peterson, la voisine des Jackson. Je le sentis venir se placer à mes côtés, et du coin de l’œil, je remarquais qu’il affichait une expression sombre. Tel est pris qui croyait prendre, rigolais-je intérieurement, plutôt fière de la façon dont je venais de retourner la situation, même si je savais que Jane n’allait pas en rester là. Mais j’attendais ses représailles avec impatience, surtout si elles étaient à la hauteur du baiser que nous venions de partager.
Alors que Jane était sur le point de dire quelque chose, la porte de la maison s’ouvrit, livrant passage à une adorable vieille dame. En l’observant, je constatais que c’était le genre de personne qui devait remarquer les maltraitances d’un enfant et tenter de lui venir en aide. Espérons qu’elle avait chercher à aider Elora et qu’elle pourrait nous éclairer sur ce que la petite fille avait endurer. Mettant de côté nos problèmes personnels pour nous concentrer à nouveau sur l’enquête, Jane et moi échangions un regard, et comme bien souvent, je compris que nos pensées étaient similaires. Mme Peterson lui faisait la même impression positive.
« Bonjour madame, je suis l’agent Lisbon du CBI, et voici Patrick Jane. Pourrions-nous vous posez quelques questions s’il vous plaît? » déclarais-je ne lui montrant mon insigne.
« Bien sûr, vos collègues m’avez prévenu de votre visite » acquiesça-t-elle en nous faisant entrer et en nous guidant vers un salon.
Je fus surprise par la décoration de la pièce. Je m’attendais à découvrir un salon emplis d’un tas de meubles couverts de bibelots en tout genre posés sur des napperons en dentelle, comme les affectionnait tellement les personnages âgés, mais ce n’était pas le cas. La pièce était spacieuse, confortable et harmonieusement aménagée. Notre hôtesse nous invita à nous asseoir sur le confortable divan crème qui occupait une grande partie du mur du fond, et nous proposa une boisson. Jane demanda du thé, et moi du café, ce qui nous fit sourire. Pendant que madame Peterson s’afférait dans la cuisine, Jane fit le tour de la pièce, et je l’observais à la dérobée. Soudain, un rayon de soleil traversa la pièce et se refléta sur l’alliance de Jane.
Son alliance. J’avais presque oublier qu’il la portait toujours. Je savais pourtant qu’il aimait toujours profondément sa femme. Même si depuis sa mort, il avait eu quelques aventures, il ne s’était jamais impliquer sentimentalement. Ses relations amoureuses étaient restées superficielles. Il restait fidèle à la mémoire de sa femme et aux vœux qu’ils avaient prononcés le jour de leur mariage. Pour lui, la phrase « jusqu’à ce que la mort nous sépare » n’entrait pas en ligne de compte. Angela avait été la femme de sa vie, et personne ne pourrait la remplacer. Surtout pas moi, songeais-je en sentant mon cœur se serrer dans ma poitrine. Était-ce pour ça qu’il avait pris ses distances, parce qu’il regrettait ce qui s’était passer entre nous et qu’il voulait me faire comprendre que ça ne se produirait plus à l’avenir?
Perdue dans mes pensées, je ne pris conscience que Jane n’était revenu s’asseoir près de moi que lorsqu’il se racla la gorge pour me signaler le retour de notre hôtesse. Pour me donner une contenance, je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille, et souriait à la vieille dame lorsqu’elle me tendis une tasse de café fumant. Ignorant le regard intense de Jane poser sur moi, je me concentrais sur les questions que j’avais à poser à notre témoin. Pourvu qu’elle ait quelque chose d’intéressant à nous apprendre.
« Bien, en quoi puis-je vous aider? » s’enquit madame Peterson en buvant une gorgée de thé.
« Nous enquêtons sur le meurtre de madame Jackson et de son fils… » commençais-je avant d’être interrompue par une exclamation surprise.
« Vous voulez dire qu’Elora n’a rien? » s’enquit-elle en poussant un soupir de soulagement.
« Et bien physiquement elle va bien, mais psychologiquement, c’est une toute autre histoire » déclarais-je en scrutant sa réaction.
« Comment ça? » s’étonna-t-elle en posant un regard confus sur nous.
« Et bien elle ne parle pas. Et en dehors de Jane et moi-même, elle ne laisse personne l’approcher » expliquais-je tristement.
« Je connais cette famille depuis toujours, et Elora n’a plus dit un mot depuis la mort de son père. Quelle tragédie. Quand je pense au comportement de Christine, c’est une honte! » s’exclama madame Peterson d’un ton colérique.
« Quel comportement? » demanda Jane d’un ton calme qui apaisait la colère de notre témoin.
« Et bien Elora était dans la voiture lorsque l’accident s’est produit. Elle a vu son père mourir et est rester seule à côté de lui pendant deux heures avant que les secours ne parviennent jusqu’à eux. Et lorsque Catherine est arriver, tout ce qui l’intéressait c’était son mari. Elle n’a pas eu un seul geste pour réconforter la petite. C’est moi qui ait du m’en charger. » nous révéla-t-elle en secouant la tête.
« Et ensuite, comment Madame Jackson s’est-elle comporter avec Elora? » l’interrogea Jane d’un ton cajoleur.
« Elle l’a rendu responsable de l’accident, comme si c’était la faute de ce petit ange. Elle a fait de sa vie un enfer. Parfois, Elora s’enfuyait de chez elle, et elle venait se réfugier ici. Elle ne me parlais pas, mais je savais qu’elle se sentait mieux avec moi que là-bas, à subir les méchancetés de sa mère. » ragea madame Peterson avant d’ajouter « Il y a deux mois, Elora est arriver ici en pleur, et une vilaine brûlure au bras. J’avais vu sa mère repasser durant l’après-midi, alors j’ai compris qu’elle lui avait donner un coup de fer. J’ai prévenu les services sociaux, mais ça n’a rien donner. Catherine n’a eu aucun mal à les convaincre qu’Elora s’était blessée toute seule, et comme la petite ne parle pas… »
« Saviez-vous qu’Elora dormait dans une petite pièce secrète situer dans le placard de sa chambre? » demandais-je en sentant la même colère que celle qui habitait la vieille dame m’envahir.
« Quelle horreur. Pauvre petite, pas étonnant qu’elle vienne se réfugier chez moi. Comment peut-on traiter une petite fille aussi attachante comme ça? Je sais que ce que je vais dire va peut-être vous paraître monstrueux, mais cette femme n’a eu que ce qu’elle méritait. Par contre, je suis très triste pour Matthew. C’était un petit garçon adorable, et il prenait souvent la défense de sa sœur. Elora souriait plus souvent quand le petit garçon était dans les parages, même si leur mère faisait tout pour les séparer. Elle disait qu’Elora avait une mauvaise influence sur lui. Elle était surtout jalouse si vous voulez mon avis! » s’emporta de nouveau madame Peterson, reposant brutalement sa tasse sur la petite table du salon.
« Madame Peterson, étiez-vous chez vous le jour du drame? » s’enquit Jane sans se départir de sa mine affable.
Pourtant, je voyais bien qu’il avait du mal à se contenir. Ses mains étaient crispées sur le bord du canapé, et il était tendu des pieds à la tête. Et je comprenais ce qu’il ressentait. Madame Peterson venait de confirmer que les soupçons que nous nourrissions à l’égard de Madame Jackson étaient justifiés. Elle avait rendu sa fille responsable de tout ce qui allait de travers dans sa vie sans même se remettre en cause. C’était tellement plus facile de rejeter la faute sur une personne qui ne pouvait pas se défendre et vous renvoyer vos propres insuffisances en pleine face.
« Oui. Ma fille est venue me rendre visite avec mes petits enfants en début d’après-midi, et quand ils sont partis vers 15h, je suis monter dans ma chambre, m’allongée un peu. Malheureusement, je n’ai pas réussi à dormir » réfléchit-elle en fronçant les sourcils de concentration.
« Pourquoi cela? » demandais-je en me penchant en avant.
« Et bien à peine dix minutes plus tard, j’ai entendu une voiture démarrée en trombe dans la rue et emboutir les poubelles de monsieur Jameson. Lorsque je suis arrivée à la fenêtre, j’ai vu un home les remettre en place avant de remonter en voiture et de quitter précipitamment le quartier. J’ai cru que c’était le frère de madame Jameson, et je n’y ait pas prêter plus d’attention que ça, mais maintenant.. » expliqua-t-elle en frissonnant d’angoisse.
« Avez-vous remarquer quoi que ce soit de particulier à propos de cet homme? » s’enquit Jane sans parvenir tout à fait à masquer son excitation.
Et je pouvais comprendre. RedJohn accumulait les erreurs, et je commençais sérieusement à croire que cette fois, nous allions enfin le coincer. Pourtant, je ne pouvais me défaire de la sensation que tout cela était trop facile et qu’il nous préparait un sale coup. Et si tout ceci n’était qu’un immense piège? Et si RedJohn avait décider d’en finir lui aussi? Je devrais en parler à Jane, et quoiqu’il arrive, nous ne devions pas nous lancer tête baisser, mais réfléchir avant d’agir. Même si c’était un piège que RedJohn nous tendait, nous pouvions retourner la situation à notre avantage, à condition de ne pas nous emballer.
« Et bien, il me tournais le dos, donc je n’ai pas vu son visage. Il avait l’air assez grand, environ 1,80m, les épaules carrés, cheveux bruns… C’est tout je crois. » soupira-t-elle en nous adressant un sourire piteux.
« Et pour la voiture? » m’enquis-je en prenant soigneusement des notes, même si je savais que Jane se souviendrait d’absolument tout ce que madame Peterson venait de dire.
« Une Dodge » déclara-t-elle avant d’ajouter « Je le sais, mon fils en avait une dans ce modèle quand il était adolescent, mais je ne saurais pas vous dire de quelle année »
« Auriez-vous vu la plaque d’immatriculation par hasard? » m’enquis-je, une note d’espoir dans la voix.
« En fait oui. Il me semble que c’était quelque chose comme 350 BYV 44, mais je je ne me souviens plus si le Y était avant le V ou pas. » s’excusa-t-elle.
« C’est déjà beaucoup madame » la rassurais-je en notant scrupuleusement les numéros avant d’ajouter tout en me levant « merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions madame Peterson. Si jamais quoique ce soit vous revenait en mémoire, n’hésitez pas à nous téléphoner »
« Je vous en prie, c’était bien normal. Avant que nous ne partiez, pourriez-vous me rendre un service s’il vous plait? » s’enquit-elle en nous guidant jusqu’à la porte.
« Bien sûr » souris-je en me demandant ce qu’elle pouvait bien attendre de nous.
« Je reviens » déclara-t-elle en s’élançant au fond du couloir.
« A votre avis, qu’est-elle parti chercher? » me demanda Jane.
Son souffle balaya le velouté de ma joue, et je frissonnais en réalisant comme il se tenait près de moi. J’eu un mal fou à me retenir de me retourner pour reprendre notre étreinte là où nous l’avions interrompue un peu plus tôt, mais le bruit des pas de madame Peterson qui se rapprochaient de nous m’empêcha de me ridiculiser. Je me concentrais donc sur elle, et découvrait qu’elle portait une caisse remplie de jouets pour petite fille.
« Lorsqu’Elora venait ici, elle aimait jouer avec ces jouets. Pouvez-vous les lui donner de ma part s’il vous plait? » déclara-t-elle en tendant la caisse à Jane qui s’en empara en souriant gentiment à la vieille dame.
« Bien sûr madame, je suis sûre qu’elle sera ravie d’avoir des objets qui lui rappel les rares moments de bonheur de sa vie » acquiesçais-je en songeant qu’Elora avait du avoir l’impression d’avoir une grand-mère avec sa voisine.
Nous la saluâmes une dernière fois et regagnâmes la voiture. Jane rangea la caisse dans le coffre, et y mis la boite d’Elora avant de venir s’asseoir à mes côtés. Nous n’échangeâmes pas le moindre mot, et gagnâmes le centre commercial le plus proche. Une fois dans les rayons, nous achetèrent tout ce qui pourrait rendre le séjour d’Elora agréable. Puisque sa chambre était décorée avec le personnage d’Hello Kitty, nous décidâmes de banir ce personnage de nos achats, et nous rabattions sur les Pet Shop. Avec satisfaction, je remarquais que nos goûts se rejoignaient et en moins d’une heure, nous avions tout ce qu’il nous fallait et nous nous dirigeâmes vers la caisse. Et avant que j’ai pu esquisser le moindre geste, Jane avait déjà régler la facture.
« C’était à moi de régler Jane! » protestais-je alors que nous sortions du centre commercial.
« Vous avez déjà payer pour la nourriture Lisbon, et c’est à nous deux qu’elle a été confier, donc c’était mon tour de payer! » riposta-t-il sans même s’arrêter.
Avec amusement, je me demandais s’il réalisais à quel point nous avions l’air d’un couple se disputant pour savoir qui gâterais le plus leur fille. A l’idée d’avoir un enfant avec Jane, un frisson de bonheur me traversa, mais bien vite, je me ressaisissais. Cela n’arriverait jamais. Jane m’avait confier un jour que plus jamais il n’aurait d’enfant, parce que ça faisait trop mal de les perdre. Pourtant, Jane était fait pour être père, et l’idée qu’aucun autre enfant ne connaîtrait le bonheur d’être élevé par cet homme formidable meurtri par la vie, je sentis des larmes d’amertume me monter aux yeux. Heureusement, Jane était occupé à ranger les sacs dans le coffre, et j’eu le temps de me recomposer un masque d’impassibilité avant qu’il ne revienne.
« Allez, rentrons! » lançais-je lorsqu’il s’assit de nouveau près de moi.
« Oui, allons-y, avant qu’Elora ne décide de bombarder de nouveau ce pauvre Cho » rigola Jane en me lançant un regard en coin, signe qu’il n’était pas dupe de mon manège.
A cette idée, je sentis la colère m’envahir. Si tout ça n’avait été qu’un jeu pour lui, il allait s’en mordre les doigts. Jamais je n’avais laisser un homme jouer avec mes sentiments, et je n’allais pas créer de précédent avec lui. Si Jane voulait jouer, nous pouvions être deux à participer. Il n’allait pas s’en remettre. J’allais le rendre dingue à tel point qu’il ne saurait plus où il habitait. Et le fait qu’il venait de s’installer chez moi allait me faciliter la tâche. En pensant à tout ce que j’allais pouvoir faire pour le rendre fou, je le rejoignais dans le jardin. Bien sûr, j’allais devoir être discrète, agir de façon subtile, mais le jeu en valait la chandelle. Ce baiser m’avait permis de prendre conscience que je voulais Jane, et j’allais tout faire pour l’avoir.
« A quoi pensez-vous Lisbon? » m’interrogea Jane avec un sourire qui me fit me demander s’il avait suivi le cours de mes pensées.
« Je pense que j’ai hâte de rejoindre mon amant » le provoquais-je, me mordillant sensuellement la lèvre.
Je le vis se crisper, et je compris qu’il avait oublier mon prétendu compagnon. Et je savais que l’idée que j’assouvisse le désir qu’il avait éveillé en moi dans les bras d’un autre allait le rendre doucement marteau. Quel homme apprécierait de savoir qu’il avait éveiller l’appétit sexuel d’une femme, et qu’un autre que lui en tirerait parti? Il me lança un regard colérique que je feignais de ne pas remarquer, et en souriant, je le dépassais et sonnais chez Mme Peterson, la voisine des Jackson. Je le sentis venir se placer à mes côtés, et du coin de l’œil, je remarquais qu’il affichait une expression sombre. Tel est pris qui croyait prendre, rigolais-je intérieurement, plutôt fière de la façon dont je venais de retourner la situation, même si je savais que Jane n’allait pas en rester là. Mais j’attendais ses représailles avec impatience, surtout si elles étaient à la hauteur du baiser que nous venions de partager.
Alors que Jane était sur le point de dire quelque chose, la porte de la maison s’ouvrit, livrant passage à une adorable vieille dame. En l’observant, je constatais que c’était le genre de personne qui devait remarquer les maltraitances d’un enfant et tenter de lui venir en aide. Espérons qu’elle avait chercher à aider Elora et qu’elle pourrait nous éclairer sur ce que la petite fille avait endurer. Mettant de côté nos problèmes personnels pour nous concentrer à nouveau sur l’enquête, Jane et moi échangions un regard, et comme bien souvent, je compris que nos pensées étaient similaires. Mme Peterson lui faisait la même impression positive.
« Bonjour madame, je suis l’agent Lisbon du CBI, et voici Patrick Jane. Pourrions-nous vous posez quelques questions s’il vous plaît? » déclarais-je ne lui montrant mon insigne.
« Bien sûr, vos collègues m’avez prévenu de votre visite » acquiesça-t-elle en nous faisant entrer et en nous guidant vers un salon.
Je fus surprise par la décoration de la pièce. Je m’attendais à découvrir un salon emplis d’un tas de meubles couverts de bibelots en tout genre posés sur des napperons en dentelle, comme les affectionnait tellement les personnages âgés, mais ce n’était pas le cas. La pièce était spacieuse, confortable et harmonieusement aménagée. Notre hôtesse nous invita à nous asseoir sur le confortable divan crème qui occupait une grande partie du mur du fond, et nous proposa une boisson. Jane demanda du thé, et moi du café, ce qui nous fit sourire. Pendant que madame Peterson s’afférait dans la cuisine, Jane fit le tour de la pièce, et je l’observais à la dérobée. Soudain, un rayon de soleil traversa la pièce et se refléta sur l’alliance de Jane.
Son alliance. J’avais presque oublier qu’il la portait toujours. Je savais pourtant qu’il aimait toujours profondément sa femme. Même si depuis sa mort, il avait eu quelques aventures, il ne s’était jamais impliquer sentimentalement. Ses relations amoureuses étaient restées superficielles. Il restait fidèle à la mémoire de sa femme et aux vœux qu’ils avaient prononcés le jour de leur mariage. Pour lui, la phrase « jusqu’à ce que la mort nous sépare » n’entrait pas en ligne de compte. Angela avait été la femme de sa vie, et personne ne pourrait la remplacer. Surtout pas moi, songeais-je en sentant mon cœur se serrer dans ma poitrine. Était-ce pour ça qu’il avait pris ses distances, parce qu’il regrettait ce qui s’était passer entre nous et qu’il voulait me faire comprendre que ça ne se produirait plus à l’avenir?
Perdue dans mes pensées, je ne pris conscience que Jane n’était revenu s’asseoir près de moi que lorsqu’il se racla la gorge pour me signaler le retour de notre hôtesse. Pour me donner une contenance, je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille, et souriait à la vieille dame lorsqu’elle me tendis une tasse de café fumant. Ignorant le regard intense de Jane poser sur moi, je me concentrais sur les questions que j’avais à poser à notre témoin. Pourvu qu’elle ait quelque chose d’intéressant à nous apprendre.
« Bien, en quoi puis-je vous aider? » s’enquit madame Peterson en buvant une gorgée de thé.
« Nous enquêtons sur le meurtre de madame Jackson et de son fils… » commençais-je avant d’être interrompue par une exclamation surprise.
« Vous voulez dire qu’Elora n’a rien? » s’enquit-elle en poussant un soupir de soulagement.
« Et bien physiquement elle va bien, mais psychologiquement, c’est une toute autre histoire » déclarais-je en scrutant sa réaction.
« Comment ça? » s’étonna-t-elle en posant un regard confus sur nous.
« Et bien elle ne parle pas. Et en dehors de Jane et moi-même, elle ne laisse personne l’approcher » expliquais-je tristement.
« Je connais cette famille depuis toujours, et Elora n’a plus dit un mot depuis la mort de son père. Quelle tragédie. Quand je pense au comportement de Christine, c’est une honte! » s’exclama madame Peterson d’un ton colérique.
« Quel comportement? » demanda Jane d’un ton calme qui apaisait la colère de notre témoin.
« Et bien Elora était dans la voiture lorsque l’accident s’est produit. Elle a vu son père mourir et est rester seule à côté de lui pendant deux heures avant que les secours ne parviennent jusqu’à eux. Et lorsque Catherine est arriver, tout ce qui l’intéressait c’était son mari. Elle n’a pas eu un seul geste pour réconforter la petite. C’est moi qui ait du m’en charger. » nous révéla-t-elle en secouant la tête.
« Et ensuite, comment Madame Jackson s’est-elle comporter avec Elora? » l’interrogea Jane d’un ton cajoleur.
« Elle l’a rendu responsable de l’accident, comme si c’était la faute de ce petit ange. Elle a fait de sa vie un enfer. Parfois, Elora s’enfuyait de chez elle, et elle venait se réfugier ici. Elle ne me parlais pas, mais je savais qu’elle se sentait mieux avec moi que là-bas, à subir les méchancetés de sa mère. » ragea madame Peterson avant d’ajouter « Il y a deux mois, Elora est arriver ici en pleur, et une vilaine brûlure au bras. J’avais vu sa mère repasser durant l’après-midi, alors j’ai compris qu’elle lui avait donner un coup de fer. J’ai prévenu les services sociaux, mais ça n’a rien donner. Catherine n’a eu aucun mal à les convaincre qu’Elora s’était blessée toute seule, et comme la petite ne parle pas… »
« Saviez-vous qu’Elora dormait dans une petite pièce secrète situer dans le placard de sa chambre? » demandais-je en sentant la même colère que celle qui habitait la vieille dame m’envahir.
« Quelle horreur. Pauvre petite, pas étonnant qu’elle vienne se réfugier chez moi. Comment peut-on traiter une petite fille aussi attachante comme ça? Je sais que ce que je vais dire va peut-être vous paraître monstrueux, mais cette femme n’a eu que ce qu’elle méritait. Par contre, je suis très triste pour Matthew. C’était un petit garçon adorable, et il prenait souvent la défense de sa sœur. Elora souriait plus souvent quand le petit garçon était dans les parages, même si leur mère faisait tout pour les séparer. Elle disait qu’Elora avait une mauvaise influence sur lui. Elle était surtout jalouse si vous voulez mon avis! » s’emporta de nouveau madame Peterson, reposant brutalement sa tasse sur la petite table du salon.
« Madame Peterson, étiez-vous chez vous le jour du drame? » s’enquit Jane sans se départir de sa mine affable.
Pourtant, je voyais bien qu’il avait du mal à se contenir. Ses mains étaient crispées sur le bord du canapé, et il était tendu des pieds à la tête. Et je comprenais ce qu’il ressentait. Madame Peterson venait de confirmer que les soupçons que nous nourrissions à l’égard de Madame Jackson étaient justifiés. Elle avait rendu sa fille responsable de tout ce qui allait de travers dans sa vie sans même se remettre en cause. C’était tellement plus facile de rejeter la faute sur une personne qui ne pouvait pas se défendre et vous renvoyer vos propres insuffisances en pleine face.
« Oui. Ma fille est venue me rendre visite avec mes petits enfants en début d’après-midi, et quand ils sont partis vers 15h, je suis monter dans ma chambre, m’allongée un peu. Malheureusement, je n’ai pas réussi à dormir » réfléchit-elle en fronçant les sourcils de concentration.
« Pourquoi cela? » demandais-je en me penchant en avant.
« Et bien à peine dix minutes plus tard, j’ai entendu une voiture démarrée en trombe dans la rue et emboutir les poubelles de monsieur Jameson. Lorsque je suis arrivée à la fenêtre, j’ai vu un home les remettre en place avant de remonter en voiture et de quitter précipitamment le quartier. J’ai cru que c’était le frère de madame Jameson, et je n’y ait pas prêter plus d’attention que ça, mais maintenant.. » expliqua-t-elle en frissonnant d’angoisse.
« Avez-vous remarquer quoi que ce soit de particulier à propos de cet homme? » s’enquit Jane sans parvenir tout à fait à masquer son excitation.
Et je pouvais comprendre. RedJohn accumulait les erreurs, et je commençais sérieusement à croire que cette fois, nous allions enfin le coincer. Pourtant, je ne pouvais me défaire de la sensation que tout cela était trop facile et qu’il nous préparait un sale coup. Et si tout ceci n’était qu’un immense piège? Et si RedJohn avait décider d’en finir lui aussi? Je devrais en parler à Jane, et quoiqu’il arrive, nous ne devions pas nous lancer tête baisser, mais réfléchir avant d’agir. Même si c’était un piège que RedJohn nous tendait, nous pouvions retourner la situation à notre avantage, à condition de ne pas nous emballer.
« Et bien, il me tournais le dos, donc je n’ai pas vu son visage. Il avait l’air assez grand, environ 1,80m, les épaules carrés, cheveux bruns… C’est tout je crois. » soupira-t-elle en nous adressant un sourire piteux.
« Et pour la voiture? » m’enquis-je en prenant soigneusement des notes, même si je savais que Jane se souviendrait d’absolument tout ce que madame Peterson venait de dire.
« Une Dodge » déclara-t-elle avant d’ajouter « Je le sais, mon fils en avait une dans ce modèle quand il était adolescent, mais je ne saurais pas vous dire de quelle année »
« Auriez-vous vu la plaque d’immatriculation par hasard? » m’enquis-je, une note d’espoir dans la voix.
« En fait oui. Il me semble que c’était quelque chose comme 350 BYV 44, mais je je ne me souviens plus si le Y était avant le V ou pas. » s’excusa-t-elle.
« C’est déjà beaucoup madame » la rassurais-je en notant scrupuleusement les numéros avant d’ajouter tout en me levant « merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions madame Peterson. Si jamais quoique ce soit vous revenait en mémoire, n’hésitez pas à nous téléphoner »
« Je vous en prie, c’était bien normal. Avant que nous ne partiez, pourriez-vous me rendre un service s’il vous plait? » s’enquit-elle en nous guidant jusqu’à la porte.
« Bien sûr » souris-je en me demandant ce qu’elle pouvait bien attendre de nous.
« Je reviens » déclara-t-elle en s’élançant au fond du couloir.
« A votre avis, qu’est-elle parti chercher? » me demanda Jane.
Son souffle balaya le velouté de ma joue, et je frissonnais en réalisant comme il se tenait près de moi. J’eu un mal fou à me retenir de me retourner pour reprendre notre étreinte là où nous l’avions interrompue un peu plus tôt, mais le bruit des pas de madame Peterson qui se rapprochaient de nous m’empêcha de me ridiculiser. Je me concentrais donc sur elle, et découvrait qu’elle portait une caisse remplie de jouets pour petite fille.
« Lorsqu’Elora venait ici, elle aimait jouer avec ces jouets. Pouvez-vous les lui donner de ma part s’il vous plait? » déclara-t-elle en tendant la caisse à Jane qui s’en empara en souriant gentiment à la vieille dame.
« Bien sûr madame, je suis sûre qu’elle sera ravie d’avoir des objets qui lui rappel les rares moments de bonheur de sa vie » acquiesçais-je en songeant qu’Elora avait du avoir l’impression d’avoir une grand-mère avec sa voisine.
Nous la saluâmes une dernière fois et regagnâmes la voiture. Jane rangea la caisse dans le coffre, et y mis la boite d’Elora avant de venir s’asseoir à mes côtés. Nous n’échangeâmes pas le moindre mot, et gagnâmes le centre commercial le plus proche. Une fois dans les rayons, nous achetèrent tout ce qui pourrait rendre le séjour d’Elora agréable. Puisque sa chambre était décorée avec le personnage d’Hello Kitty, nous décidâmes de banir ce personnage de nos achats, et nous rabattions sur les Pet Shop. Avec satisfaction, je remarquais que nos goûts se rejoignaient et en moins d’une heure, nous avions tout ce qu’il nous fallait et nous nous dirigeâmes vers la caisse. Et avant que j’ai pu esquisser le moindre geste, Jane avait déjà régler la facture.
« C’était à moi de régler Jane! » protestais-je alors que nous sortions du centre commercial.
« Vous avez déjà payer pour la nourriture Lisbon, et c’est à nous deux qu’elle a été confier, donc c’était mon tour de payer! » riposta-t-il sans même s’arrêter.
Avec amusement, je me demandais s’il réalisais à quel point nous avions l’air d’un couple se disputant pour savoir qui gâterais le plus leur fille. A l’idée d’avoir un enfant avec Jane, un frisson de bonheur me traversa, mais bien vite, je me ressaisissais. Cela n’arriverait jamais. Jane m’avait confier un jour que plus jamais il n’aurait d’enfant, parce que ça faisait trop mal de les perdre. Pourtant, Jane était fait pour être père, et l’idée qu’aucun autre enfant ne connaîtrait le bonheur d’être élevé par cet homme formidable meurtri par la vie, je sentis des larmes d’amertume me monter aux yeux. Heureusement, Jane était occupé à ranger les sacs dans le coffre, et j’eu le temps de me recomposer un masque d’impassibilité avant qu’il ne revienne.
« Allez, rentrons! » lançais-je lorsqu’il s’assit de nouveau près de moi.
« Oui, allons-y, avant qu’Elora ne décide de bombarder de nouveau ce pauvre Cho » rigola Jane en me lançant un regard en coin, signe qu’il n’était pas dupe de mon manège.
Chapitre 9
Dernière édition par iliana le Lun 21 Fév 2011 - 23:51, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Tres beau chapitre, j'aime beaucoup la voisine cette vieille dame a prit soin d'Elora autant qu'elle le pouvait et c'est si gentil de sa part. Et Lisbon qui ne sait plus vraiment quoi faire en fin de compte, elle veut rendre Jane fou mais d'un autre cote elle pense que lui n'en a plus rien a faire, elle est en quelque sorte partager.
Il est vrai qu'il a encore son alliance on pourrait donc penser qu'il n'est pas pret a refaire sa vie, mais d'un autre cote, il aime Lisbon, faut pas en douter. Il se pourrait que d'ici peu il renonce a son alliance pour se laisser une chance avec elle.
Toujours aussi bien, aussi facile a lire, aussi interessant. Jane et Lisbon qui font leurs achats ensemble, qui se disputent le reglement de la note, ca fait tellement couple.
J'ai hate d'en savoir plus sur l'enquete egalement, RJ fait des ereurs, a moins que c ene soit volontaire pour s'en prendre a Jane, dans ce cas il ne faut pas qu'il tombe dans le panneau. Heureusement que Lisbon est la.
Vivement ton prochain chapitre, je suis ta plus grande Fan
Il est vrai qu'il a encore son alliance on pourrait donc penser qu'il n'est pas pret a refaire sa vie, mais d'un autre cote, il aime Lisbon, faut pas en douter. Il se pourrait que d'ici peu il renonce a son alliance pour se laisser une chance avec elle.
Toujours aussi bien, aussi facile a lire, aussi interessant. Jane et Lisbon qui font leurs achats ensemble, qui se disputent le reglement de la note, ca fait tellement couple.
J'ai hate d'en savoir plus sur l'enquete egalement, RJ fait des ereurs, a moins que c ene soit volontaire pour s'en prendre a Jane, dans ce cas il ne faut pas qu'il tombe dans le panneau. Heureusement que Lisbon est la.
Vivement ton prochain chapitre, je suis ta plus grande Fan
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'ai dévoré ce chapitre, ton écriture est tellement fluide et l'histoire cohérente que j'ai vraiment l'impression de lire un bon roman
Maintenant c'est Lisbon qui veut faire craquer Jane
J'ai bien aimé qu'on obtienne quelques indices sur même si ça semble un peu facile :pas_poss: Je me demande ce que ça cache
Et la fin Jane et Lisbon qui achètent ensemble les jouets de la petite, c'est trop chou Un vrai petit couple
Un grand VLS
Maintenant c'est Lisbon qui veut faire craquer Jane
J'ai bien aimé qu'on obtienne quelques indices sur même si ça semble un peu facile :pas_poss: Je me demande ce que ça cache
Et la fin Jane et Lisbon qui achètent ensemble les jouets de la petite, c'est trop chou Un vrai petit couple
Un grand VLS
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
super super super
toujours aussi bien écrit, un vrai régal à lire!!
j'adore le développement du jisbon dans ta fic c sublimissime!!
je n'ai qu'une seule chose à te demander maintenant: LA SUIIIIIIIIIITE
toujours aussi bien écrit, un vrai régal à lire!!
j'adore le développement du jisbon dans ta fic c sublimissime!!
je n'ai qu'une seule chose à te demander maintenant: LA SUIIIIIIIIIITE
NaNi89- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Ahlalalalala J'adore j'adore j'adore
Ton chapitre est vraiment trop trop magnifique qu'on a l'impression de lire un roman à l'eau de rose
Qu'est-ce qu'ils sont trop trop adorables tous les deux quand ils veillent au petit soin de la petite Elora
Les indices sur est assez intriguant et ça laisse beaucoup de suspens, j'aime ça
Ta fic est vraiment vraiment sublime
VLS VLS VLS VLS
Ton chapitre est vraiment trop trop magnifique qu'on a l'impression de lire un roman à l'eau de rose
Qu'est-ce qu'ils sont trop trop adorables tous les deux quand ils veillent au petit soin de la petite Elora
Les indices sur est assez intriguant et ça laisse beaucoup de suspens, j'aime ça
Ta fic est vraiment vraiment sublime
VLS VLS VLS VLS
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Je viens juste de lire le chapitre, il est d une qualité incroyable, félicitation.
VLS
VLS
enjoy- Inspecteur de police
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
une petite suite?? S'il te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit :vivement: :vivement: :vivement:
NaNi89- Distributeur de café
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Voici la suite, bonne lecture
Chapitre 9 :
Chapitre 10
Chapitre 9 :
Les paroles de Lisbon me trottaient dans la tête. Nous venions d’échanger un baiser indescriptible, et elle pensait à son amant? Il était hors de question que ce soit lui qui profite de l’état dans lequel ce baiser l’avait mise. Pas question, pas alors que j’étais proche du but. Il fallait donc que je m’arrange pour ne jamais la perdre de vue, quitte à camper devant la porte de sa chambre pour l’empêcher de quitter en douce la maison cette nuit. Finalement, j’allais peut-être bien dormir sur le canapé, ce qui me permettrait de garder un œil sur la porte d’entrée et d’empêcher Lisbon de sortir si jamais elle tentait une évasion durant la nuit. J’ignorais qui était ce type, mais il ne mettrait pas la jeune femme dans son lit. Déjà que l’idée qu’elle ait un amant me rendait malade, mais si en plus elle le rejoignait après ce qui s’était passer entre nous, RedJohn ne serait plus le seul envers lequel j’aurais des envies de meurtre.
Durant tout l’interrogatoire de madame Peterson, je l’avais senti tendue, presque ailleurs. J’avais chercher à capter son attention afin de lire dans son regard ce qui la tracassait, mais elle n’avait eu de cesse de se dérober. Machinalement je jouais avec mon alliance, et me figeais. Immédiatement, je m’attendis à ce que le sentiment de culpabilité qui m’envahissait chaque fois que je me laissais aller dans les bras d’une femme m’envahisse, mais rien ne se produisit. Au contraire, pour la première fois depuis le drame, je me sentis en paix avec moi-même, comme si embrasser Lisbon était la chose à faire, comme si même Angela, de là où elle était, me donnait sa bénédiction. Et pour la première fois depuis le début de mon veuvage, je me sentais prêt à retirer mon alliance. Bien sûr, je refusais de m’en séparer, mais je ne voulais plus la porter. Elle ne faisais que me rappeler ce que j’avais perdu, et je n’avais vraiment pas besoin de ça.
Mes souvenirs suffisaient amplement. La scène qui s’était offerte à moi lorsque j’avais pousser la porte de la chambre dans laquelle RedJohn avait tuer ma famille était gravée au fer rouge dans ma mémoire. Mais il était temps que je me tourne vers l’avenir. Et cette idée m’exaltait et m’angoissait à la fois. Parce que si j’étais prêt à me tourner vers l’avenir, cela signifiait que j’envisageais d’en avoir un. Plutôt incompatible avec l’accomplissement de ma vengeance non? Pourtant, je savais que je ne pourrais pas avoir les deux. Je devais choisir. RedJohn ou Lisbon? Présenter comme ça, le choix paraissait évident. Lisbon était ma rédemption. Ma seconde chance de faire les choses différemment et de ne pas tout foutre en l’air cette fois. Pourtant une part de moi se rebellait à l’idée de ne pas assouvir ma soif de vengeance. J’en avais tellement rêver, imaginant tout les scénarios possibles.
Finalement, je décidais de laisser le destin choisir pour moi. Je ne provoquerais pas ma confrontation avec RedJohn, mais si jamais l’occasion se présentait, je ne laisserais pas passer ma chance, dussais-je perdre Lisbon. En attendant, il était temps de passer à la vitesse supérieure dans mon offensive de séduction. Il fallait que Lisbon laisse tomber son amant. Je savais qu’elle n’était pas du genre à sortir avec un homme et se laisser draguer par un autre, et comme il était inenvisageable que je ne l’emporte pas, c’était donc à l’autre d’être éliminer de l’équation. Si j’avais appris une chose aujourd’hui, c’était que je ne laissais pas la jeune femme indifférente, sinon au lieu de m’encourager et de répondre à mon baiser comme elle l’avait fait, elle m’aurait descendu. A partir de là, il était hors de question que je renonce.
La séance de shopping m’amusa beaucoup, surtout parce que j’eus l’impression de faire les courses avec ma femme. Et pour une fois, en dehors de quelques taquineries, nous ne nous disputâmes pas. Ce qui était un exploit en soit. A la caisse, je réglais les achats avant que Lisbon ne puisse réagir, et elle m’en fit immédiatement le reproche, ce qui accentua ma bonne humeur. Se rendait-elle compte de l’image que nous renvoyions aux autres? Probablement pas, parce que sinon, elle se serait abstenue de me reprocher la somme que je venais de dépenser pour Elora. Je m’attendais presque à l’entendre me reprocher de trop gâter notre fille. Notre fille. Immédiatement, l’image d’un petit ange blond s’imposa à moi, et mon cœur se serra violemment avant que l’image d’une autre petite fille s’y superpose, m’apportant un sentiment de paix cette fois.
Me concentrant sur cette petite fille que je ne connaissais pas, je constatais qu’elle avait d’épaisses boucles brunes, de grands yeux verts et rieurs, et un craquant sourire à fossettes. Elle était sublime, et je compris que c’était comme ça que j’imaginais notre fille, à Teresa et moi. Aussi belle que sa maman. Cette idée me fit sourire comme un idiot, et je me surprenais à espérer qu’un jour, je tiendrais réellement cette fillette dans mes bras. Et une nouvelle image se substitua à celle-ci. L’image d’une Teresa berçant un minuscule nouveau-né dans ses bras. Perdu dans mes pensées, je fus ramener à la réalité par la douceur de la main de la jeune femme sur mon bras.
« Nous sommes arrivés » déclara-t-elle en retirant lentement sa main après que j’ai ouvert les yeux alors même que je ne me rappelais pas les avoir fermer.
Sous la douceur de ses doigts sur la peau nue de mon bras, un frémissement me traversa, et je me demandais si elle avait conscience de l’effet qu’elle me faisait. J’espérais bien que non, parce que quelque chose me disait que je n’avais pas fini d’en baver avec elle. Quoi que me retrouver sous l’emprise amoureuse de Lisbon avait quelque chose d’excitant, et je n’étais définitivement pas contre cette idée, bien au contraire. En fait, j’étais même certain que j’apprécierais l’expérience. Il suffisait de voir dans quel état m’avait mis son baiser pour que je veuilles bien plus. Je voulais tout d’elle.
« Jane? Vous venez? » m’appela-t-elle, et je constatais qu’elle se trouvais devant la porte de chez elle, plusieurs sacs dans les bras.
Afin d’éviter ses questions, je m’emparais de la caisse de jouets et des derniers sacs, et le tout en un équilibre instable, je m’empressais de la rejoindre. Sur une impulsion, je laissais la boite à gâteau dans le coffre. Je voulais demander à Grâce de restaurer les photos et les mettre dans des cadres avant de la rendre à Elora. J’étais sûr que Lisbon approuverait l’idée. Même si je ne la voyais pas, je sentais son regard scrutateur poser sur moi, et je remerciais le ciel qu’elle ne puisse pas lire dans mes pensées. Quoi que cela aurait valut le coup, juste pour voir sa réaction. Enfin sans qu’elle ait son arme à porter de main tout de même… Sans nous arrêter, nous grimpâmes à l’étage et déposâmes notre fardeau dans la chambre d’Elora qui apparut sur le seuil de la porte, la mine toute chiffonnée, signe qu’elle venait de se réveiller.
Dès que mon regard se posa sur elle, une vague de colère me traversa, et je serrais les points en repensant à ce que madame Peterson nous avait appris. Cette femme ne méritait pas le statut de mère, et ce que RedJohn lui avait fait subir était encore trop doux par rapport à ce qu’elle aurait mériter de subir pour ce qu’elle avait fait à cette merveilleuse petite fille dont le seul crime avait été d’être aimer tendrement par son papa. Ce qui était parfaitement normal. Mais cette femme n’avait pas supporter d’être supplanter dans le cœur de son mari par une fillette, et elle l’avait fait chèrement payer à cette innocente petite fille. Mais à présent, Elora était en sécurité, et je ne laisserais personne lui faire du mal, et surtout pas RedJohn. S’il voulait lui mettre la main dessus, il devrait d’abord me passer sur le corps, et je ne comptais pas lui faciliter la tâche.
Un mouvement sur ma gauche me fit tourner la tête, et je constatais que Lisbon avait entrepris de faire le lit d’Elora avec une des parures que nous venions de lui acheter. Décidant de lui donner un coup de main, je sortais les autres parures du sac, les déballais, et allait les mettre sur l’étagère du haut dans l’armoire avant de faire de même avec les vêtements, mais Lisbon m’arrêta.
« Il faut qu’elle essaye les vêtements pour être sûr qu’ils sont à sa taille » m’expliqua-t-elle en rapportant les vêtements sur le lit.
« OK. Allez avec elle dans la salle de bain, je finis de faire le lit » déclarais-je en lui tendant les sacs de vêtements avec un grand sourire.
Elle opina du chef, se saisit des sacs d’une main et de l’autre pris la main d’Elora dans la sienne, et elles quittèrent la pièce. Décidément, nous avions tout de la petite famille. Et Elora n’était avec nous ue depuis quelques heures! Qu’est-ce que ça allait donner dans quelques jours? Le lit finit, je m’attaquais aux jouets, mais décidais de laisser à Elora le plaisir de les déballés. Je les posais donc en évidence sur le lit, et entrepris de monter le coffre à jouets que nous lui avions acheter ainsi que l’étagère. Lisbon avait tenu à lui acheter des livres, et pendant qu’elle avait le dos tourner, j’en avais rajouter un bon paquet, ce qui expliquait que j’avais payer, ne voulant pas que Lisbon voit ce que j’avais fait, même si elle allait s’en rendre très vite compte.
Dès que les meubles furent montés, je poussais le coffre au pied du lit d’Elora, et installais l’étagère à côté de la fenêtre, près du fauteuil en osier, et y disposais les livres qui remplirent deux étagères. J’espérais qu’Elora aimait lire! Un bruit de pas étouffé me fit me retourner, et un grand sourire éclaira mon visage en découvrant Elora. Elle se tenait timidement près de Lisbon qui la regardait en souriant, et triturait ses nouveaux vêtements. Elle portait un t-shirt à manche longue blanc, sur lequel était écrit en lettre dorée le mot « Angel », et un jean noir. Lisbon avait attaché ses cheveux en queue de cheval.
« Tu es très belle Elora » la complimentais-je, et je fus amusé de la voir rougir.
« Les vêtements lui vont tous, nous pouvons les ranger dans son armoire » déclara Lisbon en passant une main caressante sur les cheveux soyeux de la fillette qui ne se déroba pas.
« Ta chambre te plaît plus maintenant? » m’enquis-je en ouvrant les bras en grand.
Comme si elle réalisait enfin les changements survenus dans la pièce, Elora avança timidement dans la pièce, ses yeux balayant avec émerveillement les lieux, et pour la première fois depuis que je l’avais trouver dans ce placard, je vis un vrai sourire se peindre sur son visage. Lisbon et moi échangeâmes un regard heureux, et je vis le même sourire apparaître sur les lèvres de la jeune femme. Soudain, le regard d’Elora se posa sur la caisse que nous avions ramener de chez madame Peterson, et elle s’y précipita.
« Madame Peterson te passe le bonjour » déclarais-je avec attendrissement en la voyant sortir une poupée de chiffon de la caisse pour la serrer dans ses bras.
« Les autres jouets sont pour toi aussi tu sais » expliqua Lisbon d’une voix douce.
Aussitôt les yeux d’Elora se posèrent sur son lit, et elle approcha lentement des jouets. Elle leva un regard incertain vers nous, et nous nous contentâmes de lui sourire, comprenant ses hésitations. Posant la poupée contre son oreiller, elle attrapa un ordinateur charlotte aux fraises, et avec milles précautions, le sortit de sa boîte.
« Nous allons te laisser Elora. Nous serons en bas si tu a besoin de nous » lança Lisbon en me faisant signe de la suivre.
Même si je savais que nous devions mettre l’équipe au courant de ce que nous avions appris grâce à madame Peterson, j’étais réticent à laisser Elora. Et puis j’aimais bien être là, entourer de Lisbon et d’Elora. Elles me faisaient me sentir à nouveau vivant, à ma place dans ce monde, et je ne voulais pas perdre ça. Mais je savais aussi que ce n’était pas en mettant Lisbon en colère que j’allais servir mes intérêts, aussi avec un soupire à fendre l’âme, je la suivais en traînant les pieds. Bien qu’elle soit devant moi, je sus qu’elle souriait, et j’en nourrit une certaine fierté.
« Vous avez du nouveau? » s’enquit Cho dès qu’il nous vit réapparaître.
Je vis le regard inquiet de Grâce se poser dans les escaliers, et décidait de la rassurer lorsque je compris ce qui l’inquiétait.
« Elora est dans sa chambre, et avec tout ce que nous lui avons ramener, elle en a pour des heures! » déclarais-je avec un grand sourire en repensant à l’expression de son visage lorsqu’elle avait compris que tout ces jouets étaient à elle et que personne n’allait les lui prendre.
Grâce acquiesça et reporta toute son attention sur le discours de Lisbon qui faisait un rapport détaillé à son équipe.
« Cho, occupez-vous de la voiture. Rigsby, retournez dans le quartier et relevez les empruntes sur les poubelles des Jameson, qui sait, l’un de jeux d’empruntes pourrait donner quelque chose » déclara Lisbon avant de se tourner vers Grâce « Van Pelt, Jane a une mission particulière pour vous »
Aussitôt, la jeune femme se tourna vers moi, m’interrogeant du regard. J’adressais un grand sourire reconnaissant à Lisbon qui se contenta d’hausser nonchalamment les épaules, et entraînait Grâce à l’extérieur de la maison sans lui fournir d’explications. Arriver devant la voiture, j’ouvris le coffre et en sortais la boite que je tendis à la jeune femme. Grâce s’en saisit et m’adressa un regard perplexe.
« Cette boîte contient des photos d’Elora et de son papa, photos que sa père a déchirer en plusieurs morceaux. Lisbon et moi aimerions que vous les reconstituées pour que l’on puisse les encadrées avant de les rendre à Elora » expliquais-je avec excitation.
« Je m’y atèle immédiatement » assura Van Pelt en comprenant l’importance de la mission qui venait de lui être confier.
Cela ne ferait sûrement pas avancer l’enquête, mais reconstituer ces photos pourraient permettre à Elora d’avancer sur la voie de la guérison, et c’était tout aussi important que le reste.
« Merci Grâce » déclarais-je avant de la laisser partir et de retourner à l’intérieur où Lisbon m’attendais.
« Quand est-ce qu’on mange? » m’exclamais-je en entendant mon estomac grogner, me rappelant que l’heure du repas approchait à grands pas.
« Quand vous aurez préparer le repas! » entendis-je la voix de Lisbon me répondre.
Un sourire rusé naquit sur mon visage. C’était l’occasion de marquer des points en lui préparant un bon dîner. Il me suffisait de faire manger Elora d’abord, puis de mettre la fillette au lit, et Lisbon et moi pourrions dîner en tête à tête. Comme si elle avait entendu mes pensées, Elora apparut et m’interrogea du regard.
« Que veux-tu manger ce soir? » lui demandais-je en l’entraînant vers la cuisine.
Comme le midi, elle ouvrit le frigo et en sortit une pizza, ce qui me fit sourire.
« Ça te plairait de manger en regardant la télé? » l’interrogeais-je en mettant la pizza au micro-ondes.
Elle approuva d’un vigoureux hochement de tête, et je la laissais aller choisir un DVD dans les Walt Disney que nous lui avions ramener. Elle revint quelques minutes plus tard, tenant La Petite Sirène contre sa poitrine.
« Donne le moi, je vais te le mettre » déclara soudain Lisbon en apparaissant derrière Elora.
Je la vis jeter un regard vers le micro-onde et grimacer. Je savais que les seules fois où elle mangeait de la pizza, c’était pour fêter la fin d’une enquête difficile avec l’équipe. Donc normalement, elle refuserait d’en manger chez elle. Ce qui expliquais pourquoi j’avais accepter qu’Elora en mange.
« Jane, il est hors de question que je mange de la pizza, je veux un vrai repas équilibré! » m’avertit-elle en entraînant Elora dans le salon.
« Vous êtes une profiteuse Lisbon! » fis-je semblant de protester.
« Je vais vous plaindre! » rigola-t-elle en allumant la télé.
Avec un sourire amusé, je réunissais tout les ingrédients pour préparer des escalopes à la crème accompagnées de petites pommes dauphines et d’haricots verts. En sifflotant, je me mettais aux fourneaux, et rapidement, une délicieuse odeur envahit l’atmosphère.
Durant tout l’interrogatoire de madame Peterson, je l’avais senti tendue, presque ailleurs. J’avais chercher à capter son attention afin de lire dans son regard ce qui la tracassait, mais elle n’avait eu de cesse de se dérober. Machinalement je jouais avec mon alliance, et me figeais. Immédiatement, je m’attendis à ce que le sentiment de culpabilité qui m’envahissait chaque fois que je me laissais aller dans les bras d’une femme m’envahisse, mais rien ne se produisit. Au contraire, pour la première fois depuis le drame, je me sentis en paix avec moi-même, comme si embrasser Lisbon était la chose à faire, comme si même Angela, de là où elle était, me donnait sa bénédiction. Et pour la première fois depuis le début de mon veuvage, je me sentais prêt à retirer mon alliance. Bien sûr, je refusais de m’en séparer, mais je ne voulais plus la porter. Elle ne faisais que me rappeler ce que j’avais perdu, et je n’avais vraiment pas besoin de ça.
Mes souvenirs suffisaient amplement. La scène qui s’était offerte à moi lorsque j’avais pousser la porte de la chambre dans laquelle RedJohn avait tuer ma famille était gravée au fer rouge dans ma mémoire. Mais il était temps que je me tourne vers l’avenir. Et cette idée m’exaltait et m’angoissait à la fois. Parce que si j’étais prêt à me tourner vers l’avenir, cela signifiait que j’envisageais d’en avoir un. Plutôt incompatible avec l’accomplissement de ma vengeance non? Pourtant, je savais que je ne pourrais pas avoir les deux. Je devais choisir. RedJohn ou Lisbon? Présenter comme ça, le choix paraissait évident. Lisbon était ma rédemption. Ma seconde chance de faire les choses différemment et de ne pas tout foutre en l’air cette fois. Pourtant une part de moi se rebellait à l’idée de ne pas assouvir ma soif de vengeance. J’en avais tellement rêver, imaginant tout les scénarios possibles.
Finalement, je décidais de laisser le destin choisir pour moi. Je ne provoquerais pas ma confrontation avec RedJohn, mais si jamais l’occasion se présentait, je ne laisserais pas passer ma chance, dussais-je perdre Lisbon. En attendant, il était temps de passer à la vitesse supérieure dans mon offensive de séduction. Il fallait que Lisbon laisse tomber son amant. Je savais qu’elle n’était pas du genre à sortir avec un homme et se laisser draguer par un autre, et comme il était inenvisageable que je ne l’emporte pas, c’était donc à l’autre d’être éliminer de l’équation. Si j’avais appris une chose aujourd’hui, c’était que je ne laissais pas la jeune femme indifférente, sinon au lieu de m’encourager et de répondre à mon baiser comme elle l’avait fait, elle m’aurait descendu. A partir de là, il était hors de question que je renonce.
La séance de shopping m’amusa beaucoup, surtout parce que j’eus l’impression de faire les courses avec ma femme. Et pour une fois, en dehors de quelques taquineries, nous ne nous disputâmes pas. Ce qui était un exploit en soit. A la caisse, je réglais les achats avant que Lisbon ne puisse réagir, et elle m’en fit immédiatement le reproche, ce qui accentua ma bonne humeur. Se rendait-elle compte de l’image que nous renvoyions aux autres? Probablement pas, parce que sinon, elle se serait abstenue de me reprocher la somme que je venais de dépenser pour Elora. Je m’attendais presque à l’entendre me reprocher de trop gâter notre fille. Notre fille. Immédiatement, l’image d’un petit ange blond s’imposa à moi, et mon cœur se serra violemment avant que l’image d’une autre petite fille s’y superpose, m’apportant un sentiment de paix cette fois.
Me concentrant sur cette petite fille que je ne connaissais pas, je constatais qu’elle avait d’épaisses boucles brunes, de grands yeux verts et rieurs, et un craquant sourire à fossettes. Elle était sublime, et je compris que c’était comme ça que j’imaginais notre fille, à Teresa et moi. Aussi belle que sa maman. Cette idée me fit sourire comme un idiot, et je me surprenais à espérer qu’un jour, je tiendrais réellement cette fillette dans mes bras. Et une nouvelle image se substitua à celle-ci. L’image d’une Teresa berçant un minuscule nouveau-né dans ses bras. Perdu dans mes pensées, je fus ramener à la réalité par la douceur de la main de la jeune femme sur mon bras.
« Nous sommes arrivés » déclara-t-elle en retirant lentement sa main après que j’ai ouvert les yeux alors même que je ne me rappelais pas les avoir fermer.
Sous la douceur de ses doigts sur la peau nue de mon bras, un frémissement me traversa, et je me demandais si elle avait conscience de l’effet qu’elle me faisait. J’espérais bien que non, parce que quelque chose me disait que je n’avais pas fini d’en baver avec elle. Quoi que me retrouver sous l’emprise amoureuse de Lisbon avait quelque chose d’excitant, et je n’étais définitivement pas contre cette idée, bien au contraire. En fait, j’étais même certain que j’apprécierais l’expérience. Il suffisait de voir dans quel état m’avait mis son baiser pour que je veuilles bien plus. Je voulais tout d’elle.
« Jane? Vous venez? » m’appela-t-elle, et je constatais qu’elle se trouvais devant la porte de chez elle, plusieurs sacs dans les bras.
Afin d’éviter ses questions, je m’emparais de la caisse de jouets et des derniers sacs, et le tout en un équilibre instable, je m’empressais de la rejoindre. Sur une impulsion, je laissais la boite à gâteau dans le coffre. Je voulais demander à Grâce de restaurer les photos et les mettre dans des cadres avant de la rendre à Elora. J’étais sûr que Lisbon approuverait l’idée. Même si je ne la voyais pas, je sentais son regard scrutateur poser sur moi, et je remerciais le ciel qu’elle ne puisse pas lire dans mes pensées. Quoi que cela aurait valut le coup, juste pour voir sa réaction. Enfin sans qu’elle ait son arme à porter de main tout de même… Sans nous arrêter, nous grimpâmes à l’étage et déposâmes notre fardeau dans la chambre d’Elora qui apparut sur le seuil de la porte, la mine toute chiffonnée, signe qu’elle venait de se réveiller.
Dès que mon regard se posa sur elle, une vague de colère me traversa, et je serrais les points en repensant à ce que madame Peterson nous avait appris. Cette femme ne méritait pas le statut de mère, et ce que RedJohn lui avait fait subir était encore trop doux par rapport à ce qu’elle aurait mériter de subir pour ce qu’elle avait fait à cette merveilleuse petite fille dont le seul crime avait été d’être aimer tendrement par son papa. Ce qui était parfaitement normal. Mais cette femme n’avait pas supporter d’être supplanter dans le cœur de son mari par une fillette, et elle l’avait fait chèrement payer à cette innocente petite fille. Mais à présent, Elora était en sécurité, et je ne laisserais personne lui faire du mal, et surtout pas RedJohn. S’il voulait lui mettre la main dessus, il devrait d’abord me passer sur le corps, et je ne comptais pas lui faciliter la tâche.
Un mouvement sur ma gauche me fit tourner la tête, et je constatais que Lisbon avait entrepris de faire le lit d’Elora avec une des parures que nous venions de lui acheter. Décidant de lui donner un coup de main, je sortais les autres parures du sac, les déballais, et allait les mettre sur l’étagère du haut dans l’armoire avant de faire de même avec les vêtements, mais Lisbon m’arrêta.
« Il faut qu’elle essaye les vêtements pour être sûr qu’ils sont à sa taille » m’expliqua-t-elle en rapportant les vêtements sur le lit.
« OK. Allez avec elle dans la salle de bain, je finis de faire le lit » déclarais-je en lui tendant les sacs de vêtements avec un grand sourire.
Elle opina du chef, se saisit des sacs d’une main et de l’autre pris la main d’Elora dans la sienne, et elles quittèrent la pièce. Décidément, nous avions tout de la petite famille. Et Elora n’était avec nous ue depuis quelques heures! Qu’est-ce que ça allait donner dans quelques jours? Le lit finit, je m’attaquais aux jouets, mais décidais de laisser à Elora le plaisir de les déballés. Je les posais donc en évidence sur le lit, et entrepris de monter le coffre à jouets que nous lui avions acheter ainsi que l’étagère. Lisbon avait tenu à lui acheter des livres, et pendant qu’elle avait le dos tourner, j’en avais rajouter un bon paquet, ce qui expliquait que j’avais payer, ne voulant pas que Lisbon voit ce que j’avais fait, même si elle allait s’en rendre très vite compte.
Dès que les meubles furent montés, je poussais le coffre au pied du lit d’Elora, et installais l’étagère à côté de la fenêtre, près du fauteuil en osier, et y disposais les livres qui remplirent deux étagères. J’espérais qu’Elora aimait lire! Un bruit de pas étouffé me fit me retourner, et un grand sourire éclaira mon visage en découvrant Elora. Elle se tenait timidement près de Lisbon qui la regardait en souriant, et triturait ses nouveaux vêtements. Elle portait un t-shirt à manche longue blanc, sur lequel était écrit en lettre dorée le mot « Angel », et un jean noir. Lisbon avait attaché ses cheveux en queue de cheval.
« Tu es très belle Elora » la complimentais-je, et je fus amusé de la voir rougir.
« Les vêtements lui vont tous, nous pouvons les ranger dans son armoire » déclara Lisbon en passant une main caressante sur les cheveux soyeux de la fillette qui ne se déroba pas.
« Ta chambre te plaît plus maintenant? » m’enquis-je en ouvrant les bras en grand.
Comme si elle réalisait enfin les changements survenus dans la pièce, Elora avança timidement dans la pièce, ses yeux balayant avec émerveillement les lieux, et pour la première fois depuis que je l’avais trouver dans ce placard, je vis un vrai sourire se peindre sur son visage. Lisbon et moi échangeâmes un regard heureux, et je vis le même sourire apparaître sur les lèvres de la jeune femme. Soudain, le regard d’Elora se posa sur la caisse que nous avions ramener de chez madame Peterson, et elle s’y précipita.
« Madame Peterson te passe le bonjour » déclarais-je avec attendrissement en la voyant sortir une poupée de chiffon de la caisse pour la serrer dans ses bras.
« Les autres jouets sont pour toi aussi tu sais » expliqua Lisbon d’une voix douce.
Aussitôt les yeux d’Elora se posèrent sur son lit, et elle approcha lentement des jouets. Elle leva un regard incertain vers nous, et nous nous contentâmes de lui sourire, comprenant ses hésitations. Posant la poupée contre son oreiller, elle attrapa un ordinateur charlotte aux fraises, et avec milles précautions, le sortit de sa boîte.
« Nous allons te laisser Elora. Nous serons en bas si tu a besoin de nous » lança Lisbon en me faisant signe de la suivre.
Même si je savais que nous devions mettre l’équipe au courant de ce que nous avions appris grâce à madame Peterson, j’étais réticent à laisser Elora. Et puis j’aimais bien être là, entourer de Lisbon et d’Elora. Elles me faisaient me sentir à nouveau vivant, à ma place dans ce monde, et je ne voulais pas perdre ça. Mais je savais aussi que ce n’était pas en mettant Lisbon en colère que j’allais servir mes intérêts, aussi avec un soupire à fendre l’âme, je la suivais en traînant les pieds. Bien qu’elle soit devant moi, je sus qu’elle souriait, et j’en nourrit une certaine fierté.
« Vous avez du nouveau? » s’enquit Cho dès qu’il nous vit réapparaître.
Je vis le regard inquiet de Grâce se poser dans les escaliers, et décidait de la rassurer lorsque je compris ce qui l’inquiétait.
« Elora est dans sa chambre, et avec tout ce que nous lui avons ramener, elle en a pour des heures! » déclarais-je avec un grand sourire en repensant à l’expression de son visage lorsqu’elle avait compris que tout ces jouets étaient à elle et que personne n’allait les lui prendre.
Grâce acquiesça et reporta toute son attention sur le discours de Lisbon qui faisait un rapport détaillé à son équipe.
« Cho, occupez-vous de la voiture. Rigsby, retournez dans le quartier et relevez les empruntes sur les poubelles des Jameson, qui sait, l’un de jeux d’empruntes pourrait donner quelque chose » déclara Lisbon avant de se tourner vers Grâce « Van Pelt, Jane a une mission particulière pour vous »
Aussitôt, la jeune femme se tourna vers moi, m’interrogeant du regard. J’adressais un grand sourire reconnaissant à Lisbon qui se contenta d’hausser nonchalamment les épaules, et entraînait Grâce à l’extérieur de la maison sans lui fournir d’explications. Arriver devant la voiture, j’ouvris le coffre et en sortais la boite que je tendis à la jeune femme. Grâce s’en saisit et m’adressa un regard perplexe.
« Cette boîte contient des photos d’Elora et de son papa, photos que sa père a déchirer en plusieurs morceaux. Lisbon et moi aimerions que vous les reconstituées pour que l’on puisse les encadrées avant de les rendre à Elora » expliquais-je avec excitation.
« Je m’y atèle immédiatement » assura Van Pelt en comprenant l’importance de la mission qui venait de lui être confier.
Cela ne ferait sûrement pas avancer l’enquête, mais reconstituer ces photos pourraient permettre à Elora d’avancer sur la voie de la guérison, et c’était tout aussi important que le reste.
« Merci Grâce » déclarais-je avant de la laisser partir et de retourner à l’intérieur où Lisbon m’attendais.
« Quand est-ce qu’on mange? » m’exclamais-je en entendant mon estomac grogner, me rappelant que l’heure du repas approchait à grands pas.
« Quand vous aurez préparer le repas! » entendis-je la voix de Lisbon me répondre.
Un sourire rusé naquit sur mon visage. C’était l’occasion de marquer des points en lui préparant un bon dîner. Il me suffisait de faire manger Elora d’abord, puis de mettre la fillette au lit, et Lisbon et moi pourrions dîner en tête à tête. Comme si elle avait entendu mes pensées, Elora apparut et m’interrogea du regard.
« Que veux-tu manger ce soir? » lui demandais-je en l’entraînant vers la cuisine.
Comme le midi, elle ouvrit le frigo et en sortit une pizza, ce qui me fit sourire.
« Ça te plairait de manger en regardant la télé? » l’interrogeais-je en mettant la pizza au micro-ondes.
Elle approuva d’un vigoureux hochement de tête, et je la laissais aller choisir un DVD dans les Walt Disney que nous lui avions ramener. Elle revint quelques minutes plus tard, tenant La Petite Sirène contre sa poitrine.
« Donne le moi, je vais te le mettre » déclara soudain Lisbon en apparaissant derrière Elora.
Je la vis jeter un regard vers le micro-onde et grimacer. Je savais que les seules fois où elle mangeait de la pizza, c’était pour fêter la fin d’une enquête difficile avec l’équipe. Donc normalement, elle refuserait d’en manger chez elle. Ce qui expliquais pourquoi j’avais accepter qu’Elora en mange.
« Jane, il est hors de question que je mange de la pizza, je veux un vrai repas équilibré! » m’avertit-elle en entraînant Elora dans le salon.
« Vous êtes une profiteuse Lisbon! » fis-je semblant de protester.
« Je vais vous plaindre! » rigola-t-elle en allumant la télé.
Avec un sourire amusé, je réunissais tout les ingrédients pour préparer des escalopes à la crème accompagnées de petites pommes dauphines et d’haricots verts. En sifflotant, je me mettais aux fourneaux, et rapidement, une délicieuse odeur envahit l’atmosphère.
Chapitre 10
Dernière édition par iliana le Ven 25 Fév 2011 - 22:29, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
ce chapitre etait super on dirait une vrai petite famille mais Jane pour un mentaliste il est un peu..... nul, il se rend pas compte que Lisbon se moque de lui et mqu'il n'y a pas d'amant?
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Oh cette suite et comment dire ...
SO CUTE SO WONDERFUL
Ils sont trop chou avec la petite , le rôle de parent leurs va à ravir !
J'adoooore et je suis toujours aussi Fan
Lisbon profite pas un peu de Jane là Quel coquine !!!!
SO CUTE SO WONDERFUL
Ils sont trop chou avec la petite , le rôle de parent leurs va à ravir !
J'adoooore et je suis toujours aussi Fan
Lisbon profite pas un peu de Jane là Quel coquine !!!!
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'adore Ils sont trop cute
C'est toujours superbement bien écrit
VLS
C'est toujours superbement bien écrit
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Sweetylove30 a écrit:mais Jane pour un mentaliste il est un peu..... nul, il se rend pas compte que Lisbon se moque de lui et mqu'il n'y a pas d'amant?
Mais il est amoureux Sweety c'est pour ça, l'amour rend aveugle
Sinon encore un super chapitre, toujours très bien écrit
Ils sont vraiment trop mignons et ce qu'ils font pour Elora est vraiment adorable
Et j'adore Jane Mode séducteur "ON"
Je me demande comment il va réagir lorsqu'il va comprendre que sa cachotière de Lisbon n'a pas d'amant
VLS
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J ai guetté cette suite avec impatience et je ne suis pas déçue, comme toujours ça a été un vrai régal!!! ;-)
enjoy- Inspecteur de police
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'adore toujours autant!!!! c'est carrément l'extase
magnifiquement écrit, très prenant
la suite! la suite!
magnifiquement écrit, très prenant
la suite! la suite!
NaNi89- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon, Jane...
Loisirs : ça et autres choses...
Localisation : France
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Whaaaa c'est trop mignon!!! J'adore!!
En plus c'est super bien écrit, fluide.
VLS!!!
En plus c'est super bien écrit, fluide.
VLS!!!
kiffkiff- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : jouer de la guitare, écrire des drabbles
Localisation : Chez les ch'tis! :-P
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Encore merci pour vos commentaires qui me font très plaisir. Voici la suite en espérant qu'elle vous plaira. Bonne lecture
Chapitre 10 :
Chapitre 11
Chapitre 10 :
Regardes la, douce et fragile à la fois,
Elle ne dit rien, elle se tait, mais ton cœur brûle en secret,
Tu ne sais pas pourquoi, mais c’est plus fort que toi, t’aimerais bien l’embrasser!
Tu rêvais d’elle, tu l’attends depuis toujours,
Si c’est un roman d’amour, faut provoquer l’étincelle,
Et les mots crois-moi, pour ça il n’y en a pas,
Décides toi, embrasse la!
Chala lala lala…. Il est intimidé, il n’ose pas l’embrasser…
Chala lala lala…. S’il est sage, ce serait vraiment dommage, adieu la fiancée…
Un petit rire m’échappa alors que je brossais les cheveux d’Elora. Voilà que je me mettais à chanter des chansons issues d’un dessin animé. Heureusement que Jane était en bas à préparer le dîner, parce que sinon il n’aurait pas fini de se moquer de moi songeais-je en secouant la tête. Mais une pression sur mon bras me fit baisser les yeux. Elora me fixait attentivement, les sourcils froncés et une moue boudeuse sur les lèvres.
« Quoi? » m’enquis-je en arquant un sourcils interrogateur.
De ses mains, elle me fit comprendre qu’elle voulait que je termine la chanson. Génial, qu’est-ce qui m’avait pris de me mettre à chanter? Maintenant qu’Elora y avait pris goût je n’allais plus y couper. Avec la chance que j’avais, d’ici la fin de cette enquête, je connaîtrais tout le répertoire de Walt Disney sur le bout des doigts. Cette fois c’était sûr, j’allais devoir tuer Jane pour l’empêcher de raconter partout que j’étais une fan de dessins animés. Un soupir d’impatience me ramena au présent, et en roulant des yeux, je recommençais à chanter. Satisfaite, Elora se repositionna pour que je termine de lui tresser les cheveux.
Prends lui la main, ye ye ye…
Dans la douceur du lagon, ye ye ye…
Décides toi mon garçon, et n’attends pas demain, ya ya ya ya…
Elle ne dit pas un mot, ne dira pas un mot, avant d’être embrasser…
Chala lala lala…. N’ait pas peur, ne penses qu’au bonheur,vas-y vite, embrasse la…
Chala lala lala… N’hésites pas, puisque tu sais que toi, tu ne penses que ça…
Chala lala lala… C’est si bon, écoutes la chanson, décides-toi embrasse la…
Chala lala lala… Vas-y fait vite, écoutes la musique, embrasse la, embrasse la…
« Voilà mademoiselle, te voilà prête pour la nuit! Au lit! » déclarais-je alors que j’attachais solidement la tresse.
Elora me regarda de travers, et je retins un éclat de rire devant son expression suspicieuse.
« Inutile de me regarder comme ça jeune fille, la chanson est finie, je ne vais pas faire les chœurs tout de même! » déclarais-je en ouvrant son lit.
Avec un petit soupir lourd de sens, elle se glissa sous la couette que je rabattis sur elle avant de lui glisser son doudou entre les bras. Puis je lui déposais spontanément un baiser sur le front. De peur de la mettre mal à l’aise, je me redressais, mais fut couper dans mon élan lorsqu’elle passa ses bras autour de mon cou, me ramenant contre elle. Surprise, et n’osant pas faire le moindre geste de peur de l’effaroucher, j’attendis qu’elle me libère avant de l’embrasser de nouveau.
« Bonne nuit poussin » chuchotais-je en lui souriant tendrement avant de quitter la chambre, veillant ce que la veilleuse soit bien allumée.
Je ne fermais pas la porte, sachant qu’elle n’aimait pas être enfermer, et je pouvais comprendre pourquoi. Quand je pensais à ce que cette femme lui avait fait subir, mon propre passé me revenait en pleine face. Avec un frisson, je repensais à toutes ces fois où je m’étais moi-même retrouver au fond du placard de la chambre de papa, priant pour qu’il ne vienne pas me chercher, pour ne pas encore une fois essuyer ses coups. Alors que je descendais les escaliers, je tentais de refouler ces douloureux souvenirs au fond de ma mémoire. Habituellement, j’y parvenais sans trop de difficulté, mais quelque chose me disais que la présence d’Elora allait considérablement me compliquer la tâche, sans parler de Jane.
Surprise par le silence qui régnait dans la maison, je m’approchais de la salle à manger, et écarquillais les yeux en découvrant le spectacle qui s’offrait à moi. Jane m’avait préparer un dîner aux chandelles. Tout y était. De l’ambiance intime, renforcée par l’unique éclairage distillé par les chandelles et le feu de cheminée, à la table dressée pour deux qu’il avait déplacée au milieu de la pièce, repoussant mon canapé devant la cheminée. C’était parfait, et mon cœur s’emballa à l’idée que finalement, je n’avais pas mal interpréter la situation, et qu’il cherchait bel et bien à me séduire.
« Timing impeccable Lisbon! » s’exclama-t-il en arrivant derrière moi, tenant une assiette dans chaque mains.
L’odeur alléchante qui s’échappait des assiettes m’attira jusqu’à la table, et après qu’il ait déposer les assiettes sur celle-ci, il me tira ma chaise, m’invitant d’un sourire à prendre place.
« Bon appétit, j’espère que le menu vous conviendra » me déclara-t-il avec un grand sourire moqueur.
Il devrait breveté ce sourire. J’ignorais s’il y avait déjà penser, et connaissant l’énergumène, cela ne me surprendrais pas outre mesure, mais ce sourire était une arme fatale à lui tout seul. Un seul de ces sourires, et je me sentais fondre. Heureusement que je réussissais à lui cacher l’effet qu’il me faisait, pace que sinon je serais dans de beaux draps. Quoi que… si c’était pour m’y retrouver avec lui, je ne serais pas contre. Et voilà que je recommençais à divaguer. Cinq minutes dans la même pièce que lui, et je perdais le contrôle de mes pensées. Pas étonnant que l’on passe autant de temps à nous chamailler comme des gosses de cinq ans. C’était un moyen comme un autre de faire chuter la pression.
« Au fait, vous avez une très jolie voix » ma lança-t-il soudain avec un grand sourire innocent.
« Je vous demanda pardon? » m’étouffais-je avec la gorgée d’eau que je venais de prendre.
« Je vous ais entendu chanter pour Elora, vous avez une très belle voix, très douce et apaisante » expliqua-t-il ave sérieux.
Je l’observais avec méfiance, cherchant à voir s’il se moquait de moi, mais ce n’était visiblement pas le cas. Tout ce que je lisais dans son regard était de l’admiration et quelque chose qui ressemblait fort à de la tendresse. Sous la douceur de son regard, je baissais les yeux sur mon assiette, sentant une rougeur envahir mes joues.
« Merci… Patrick.. » soufflais-je avant de me mordre l’intérieur de la joue.
Non mais qu’est-ce qui me prenait de l’appeler par son prénom? Je ne le faisais jamais ou presque. Ça avait du m’échapper en de très rares occasions, mais en général, je me surveillais pour que ça n’arrive pas.
« Mais de rien… Teresa » répondit-il avant de reprendre tranquillement son repas.
Un frisson me traversa lorsqu’il prononça mon prénom. J’eus l’étrange impression de l’entendre pour la première fois. Il avait une façon si particulière de le prononcer, presque comme une caresse. Une chose était sûre, il ne l’avait encore jamais dit de cette façon, je m’en souviendrais, c’était certain.
« C’était très bon, merci Jane » soupirais-je en avalant la dernière bouchée de mon repas.
« Mais il reste encore le dessert! » clama-t-il en se levant, mais j’eu le temps de voir un éclair de déception traversé son regard.
Qu’avais-je dis qui avait pu lui faire de la peine? Je réfléchissais encore lorsqu’il revint, portant deux bols dans les mains.
« Voilà pour vous Lisbon » lança-t-il avant de s’asseoir sur le canapé, fixant son regard sur les flammes.
Et c’est en l’entendant m’appeler Lisbon que je compris ce qui l’avait déçut. Je découvrais que j’aimais bien l’idée qu’il m’appelle par mon prénom. Peu de personne le faisait, craignant probablement ma réaction, mais cela ne me gênait pas que Jane le fasse. Au contraire, cela signifierais que nous avions atteint une nouvelle étape dans notre relation, et de nouveau, je voulus qu’il m’appelle Teresa. Attrapant mon bol de glace, j’allais m’asseoir à ses côtés. Durant d’interminables secondes, pas un mot ne fut échanger, et je sentais l’air s’épaissirent autour de nous. Un soupir m’échappa, et je sentis le regard de Jane se poser sur moi. Me tournant vers lui, je posais machinalement mon regard sur ses mains avant de me figer.
« Jane? Qu’avez-vous fait de votre alliance? » m’exclamais-je d’un ton choqué.
« Vous en avez mis du temps avant de réaliser que je ne la portais plus » répondit-il en caressant d’un air absent l’endroit où se trouvait le bijou.
« Patrick! » soupirais-je en roulant des yeux, refusant de me laisser distraire.
Il ne portait plus son alliance. Qu’est-ce que ça signifiait? L’avait-il retirer pour moi? A cause de ce qui s’était passer entre nous cet après-midi? Ou bien n’était-ce qu’une coïncidence?
« J’ai juste réaliser qu’il était temps pour moi d’avancer. J’ai pris conscience qu’à trop m’appesantir sur mon passé, j’étais incapable de profiter de ma vie et d’être heureux, et même si Angela et Charlotte Anne me manqueront toujours, elles n’auraient pas aimer me voir me renfermer sur moi-même et laisser passer les opportunités de bonheur que la vie m’offrait » déclara-t-il pensivement.
Est-ce que ça voulait dire qu’il renonçait à sa vengeance? C’était trop beau pour être vrai! Il ne pouvait pas s’être réveiller se matin en se disant « Allez, oublions tout et recommençons de zéro! » C’était impossible. Jane était l’homme le plus têtu que je connaissais, et je savais qu’il ne laisserait pas tomber avant d’avoir coincer RedJohn. Quoiqu’il en dise, il ne pourrait jamais vivre et être pleinement heureux en sachant que le meurtrier de sa famille était toujours quelque part dehors, libre de recommencer quand bon lui semblait.
« Je ne dis pas que je renonce à arrêter RedJohn, mais que ce n’est plus ma priorité. Je veux toujours l’arrêter, mais j’ai réaliser qu’en étant obséder par sa capture, je le laissais diriger ma vie. Tant que je vivrais dans cette unique obsession, RedJohn sera toujours vainqueur, quoi que je fasse. Et je ne veux plus le laisser faire » ajouta-t-il, comme s’il avait suivit le cours de mes pensées.
J’étais perdue. Je ne savais plus quoi penser. Tout se mélangeait dans ma tête, et je réalisais que j’avais besoin d’un peu de temps pour assimiler ce retournement de situation. Et puis, ce n’était pas parce qu’il avait retirer son alliance et renoncer à son obsession vengeresse, qu’il l’avait pour moi. Si ça se trouve, ce qui s’était passer entre nous n’avait fait que lui permettre de comprendre qu’il désirait à nouveau s’ouvrir aux femmes, mais pas à moi. A l’idée qu’il puisse se mettre à sortir avec d’autres femmes, mon cœur se serra, et ma respiration se bloqua dans ma poitrine. Haletante, je me redressais et quittais le canapé. Sans le regarder, je me dirigeais d’une démarche hésitante vers la cuisine.
Je devais me reprendre. Je n’allais tout de même pas me mettre à pleurer parce qu’il ne voulait pas de moi. Je n’étais plus une adolescente tout de même. Et puis ce n’était pas parce que je m’étais découverte amoureuse de lui, qu’il avait forcément eu la même illumination. Je devrais m’estimer heureuse qu’il me considère comme son amie, qu’il me fasse suffisamment confiance pour se confier à moi. J’étais flatter qu’il se confie à moi, mais je voulais tellement plus que n’être que son amie. J’aurais aimer être la femme qui partagerais sa vie, ses jours et ses nuits, mais visiblement, je devrais me contenter de ses jours. Je ne pouvais l’obliger à m’aimer. J’aurais voulu m’endormir et me réveiller dans ses bras chaque jours, mais c’était trop demander. En même temps, pourquoi s’intéresserait-il à une flic froide et incapable de s’ouvrir aux autres alors qu’il n’avait qu’à claquer des doigts pour que les femmes se jettent à ses pieds. Comment allais-je supporter de le voir s’afficher aux bras de ses conquêtes?
Perdue dans mes pensées, je ne réalisais sa présence qu’au moment où son souffle chaud frôla ma joue, et ou je sentis la chaleur de son corps entourer le mien. Aussitôt, mon cœur s’emballa, et ma respiration perdit de sa régularité. Je me figeais, n’osant plus faire le moindre geste de peur de faire un truc stupide comme par exemple me jeter à son cou pour le supplier de m’aimer, de nous laisser une chance. Parce que je savais que je pouvais le rendre heureux, le réconcilier avec la vie. Je pouvais guérir ses blessures comme il guérissais les miennes. Mais je ne faisais rien, attendant de voir ce qu’il allait faire.
« Qu’est-ce qui ne va pas Teresa? Ais-je dis quoi que ce soit qui vous ait déplu? » s’enquit-il de sa voix calme et apaisante.
« Non Jane, je suis contente pour vous » assurais-je sans pour autant le regarder.
« Teresa… » soupira-t-il en passant une main sous mon menton pour m’obliger à plonger mon regard dans le sien.
« Patrick… » m’étranglais-je en passant la langue sur mes lèvres desséchée.
Le regard de Jane se posa instantanément sur ma bouche, et son regard s’assombrit. En réponse à ce regard de mâle, une douce chaleur se répendit dans tout mon corps, et instinctivement, je réduisis l’espace qui nous séparait, l’implorant de m’embrasser de nouveau. Son regard sembla me sonder, cherchant la réponse à une question, et ce qu’il lut en moi sembla le satisfaire, parce que son bras se faufila autour de ma taille, m’attirant à lui alors que sa main qui reposait encore sur mon menton glissa sur ma nuque, m’empêchant de m’écarter. Mais je n’en avais pas la moindre intention. Au contraire, je me laissais un peu plus aller contre lui, et il ne lui en fallut pas plus pour fondre sur mes lèvres.
Ce second baiser fut foudroyant. Nos corps s’embrasèrent, et nos langues se rencontrèrent en un ballet sensuel et sauvage, chacun de nous cherchant à prendre le contrôle de ce baiser. J’avais l’impression que chaque fibre de mon être se désintégrait avant de se reformer pour se désintégrer de nouveau, encore et encore. Avec un gémissement de plaisir, j’enroulais mes bas autour de son cou alors qu’il me plaquais plus fermement contre lui, et notre baiser gagna en intensité. L’air se faisait de plus en plus rare dans mes poumons, mais je refusais de quitter ses lèvres de peur que tout ceci ne soit qu’un mirage, et que lorsque j’ouvrirais les yeux, je découvrirais qu’il était sagement assis sur le canapé.
Pourtant, je dus me résoudre à mettre un terme à ce baiser explosif lorsque la tête commença à me tourner, et que des lumières apparurent derrière mes paupières. Posant mon front contre le sien, je laissais mon souffle haletant se mélanger au sien et gardait les yeux fermés. Mais la caresse de ses mains dans mon dos, et la douceur de ses lèvres sur ma tempe me firent rouvrir les yeux, et je plongeais instantanément dans son regard de velours. Son regard débordait de tendresse, et je posais ma tete sur son épaule, me demandant encore si tout ceci était réel. Qu’allait-il se passer maintenant? Nous ne pouvions plus faire comme si de rien était. En tout cas, j’en serais incapable. Je ne pourrais pas feindre que tout était comme avant, qu’il ne s’était rien passer. Mais et lui? Que voulait-il vraiment?
« Je crois qu’il vaudrait mieux aller dormir… » soupirais-je en me détachant de lui.
Du coin de l’œil, je le vis froncer les sourcils, mais après quelques minutes, il acquiesça, et c’est dans le silence complet que nous montâmes l’escalier. Devant ma chambre, je me traitais d’idiote et de lâche. Mais j’avais bien trop les émotions à fleur de peau pour supporter de l’entendre me dire que c’était une erreur et qu’il nous fallait oublier ce qui s’était produit. Non, je ne voulais pas l’entendre me dire qu’il regrettait ces baisers. Parce que moi je ne regrettais pas, et j’aurais adorer passer la nuit à l’embrasser. En soupirant, j’ouvris la porte de ma chambre et m’apprêtait à m’y engouffrer, lorsqu’une main me tira en arrière. Déstabilisée, je me sentis partir en arrière, mais un torse solide arrêta ma chute, et deux bras encerclèrent ma taille, me stabilisant. Surprise, je relevais la tête pour rencontrer les lèvres de Jane. Son baiser fut violent et tendre, sauvage et délicat, mais bien trop bref.
« Bonne nuit Teresa » chuchota-t-il contre mes lèvres avant de me libérer et de gagner sa propre chambre.
Trop choquée pour réagir avant qu’il ne soit trop tard, je restait pétrifiée au milieu du couloir. Puis, alors que je prenais conscience de ce qui venait de se passer, un sourire probablement crétin apparut sur mon visage. Jane venait de m’embrasser comme s’il avait voulu marquer son territoire. L’idée aurait du me révolter, mais ce n’était pas le cas. J’étais folle de joie. Parce que ça voulait dire qu’il voulait de moi dans sa vie, et qu’il ne comptait pas me partager avec qui que ce soit. Du bout des doigts, je caressais mes lèvres gonflées par l’ardeur de ses baisers, et je frissonnais en imaginant nos prochaines étreintes. Rêveuse, je pénétrais dans ma chambre et c’est en pensant à Jane que je me couchais, et son visage m’accompagna jusque dans mes rêves qui ne furent peupler que de nous.
Elle ne dit rien, elle se tait, mais ton cœur brûle en secret,
Tu ne sais pas pourquoi, mais c’est plus fort que toi, t’aimerais bien l’embrasser!
Tu rêvais d’elle, tu l’attends depuis toujours,
Si c’est un roman d’amour, faut provoquer l’étincelle,
Et les mots crois-moi, pour ça il n’y en a pas,
Décides toi, embrasse la!
Chala lala lala…. Il est intimidé, il n’ose pas l’embrasser…
Chala lala lala…. S’il est sage, ce serait vraiment dommage, adieu la fiancée…
Un petit rire m’échappa alors que je brossais les cheveux d’Elora. Voilà que je me mettais à chanter des chansons issues d’un dessin animé. Heureusement que Jane était en bas à préparer le dîner, parce que sinon il n’aurait pas fini de se moquer de moi songeais-je en secouant la tête. Mais une pression sur mon bras me fit baisser les yeux. Elora me fixait attentivement, les sourcils froncés et une moue boudeuse sur les lèvres.
« Quoi? » m’enquis-je en arquant un sourcils interrogateur.
De ses mains, elle me fit comprendre qu’elle voulait que je termine la chanson. Génial, qu’est-ce qui m’avait pris de me mettre à chanter? Maintenant qu’Elora y avait pris goût je n’allais plus y couper. Avec la chance que j’avais, d’ici la fin de cette enquête, je connaîtrais tout le répertoire de Walt Disney sur le bout des doigts. Cette fois c’était sûr, j’allais devoir tuer Jane pour l’empêcher de raconter partout que j’étais une fan de dessins animés. Un soupir d’impatience me ramena au présent, et en roulant des yeux, je recommençais à chanter. Satisfaite, Elora se repositionna pour que je termine de lui tresser les cheveux.
Prends lui la main, ye ye ye…
Dans la douceur du lagon, ye ye ye…
Décides toi mon garçon, et n’attends pas demain, ya ya ya ya…
Elle ne dit pas un mot, ne dira pas un mot, avant d’être embrasser…
Chala lala lala…. N’ait pas peur, ne penses qu’au bonheur,vas-y vite, embrasse la…
Chala lala lala… N’hésites pas, puisque tu sais que toi, tu ne penses que ça…
Chala lala lala… C’est si bon, écoutes la chanson, décides-toi embrasse la…
Chala lala lala… Vas-y fait vite, écoutes la musique, embrasse la, embrasse la…
« Voilà mademoiselle, te voilà prête pour la nuit! Au lit! » déclarais-je alors que j’attachais solidement la tresse.
Elora me regarda de travers, et je retins un éclat de rire devant son expression suspicieuse.
« Inutile de me regarder comme ça jeune fille, la chanson est finie, je ne vais pas faire les chœurs tout de même! » déclarais-je en ouvrant son lit.
Avec un petit soupir lourd de sens, elle se glissa sous la couette que je rabattis sur elle avant de lui glisser son doudou entre les bras. Puis je lui déposais spontanément un baiser sur le front. De peur de la mettre mal à l’aise, je me redressais, mais fut couper dans mon élan lorsqu’elle passa ses bras autour de mon cou, me ramenant contre elle. Surprise, et n’osant pas faire le moindre geste de peur de l’effaroucher, j’attendis qu’elle me libère avant de l’embrasser de nouveau.
« Bonne nuit poussin » chuchotais-je en lui souriant tendrement avant de quitter la chambre, veillant ce que la veilleuse soit bien allumée.
Je ne fermais pas la porte, sachant qu’elle n’aimait pas être enfermer, et je pouvais comprendre pourquoi. Quand je pensais à ce que cette femme lui avait fait subir, mon propre passé me revenait en pleine face. Avec un frisson, je repensais à toutes ces fois où je m’étais moi-même retrouver au fond du placard de la chambre de papa, priant pour qu’il ne vienne pas me chercher, pour ne pas encore une fois essuyer ses coups. Alors que je descendais les escaliers, je tentais de refouler ces douloureux souvenirs au fond de ma mémoire. Habituellement, j’y parvenais sans trop de difficulté, mais quelque chose me disais que la présence d’Elora allait considérablement me compliquer la tâche, sans parler de Jane.
Surprise par le silence qui régnait dans la maison, je m’approchais de la salle à manger, et écarquillais les yeux en découvrant le spectacle qui s’offrait à moi. Jane m’avait préparer un dîner aux chandelles. Tout y était. De l’ambiance intime, renforcée par l’unique éclairage distillé par les chandelles et le feu de cheminée, à la table dressée pour deux qu’il avait déplacée au milieu de la pièce, repoussant mon canapé devant la cheminée. C’était parfait, et mon cœur s’emballa à l’idée que finalement, je n’avais pas mal interpréter la situation, et qu’il cherchait bel et bien à me séduire.
« Timing impeccable Lisbon! » s’exclama-t-il en arrivant derrière moi, tenant une assiette dans chaque mains.
L’odeur alléchante qui s’échappait des assiettes m’attira jusqu’à la table, et après qu’il ait déposer les assiettes sur celle-ci, il me tira ma chaise, m’invitant d’un sourire à prendre place.
« Bon appétit, j’espère que le menu vous conviendra » me déclara-t-il avec un grand sourire moqueur.
Il devrait breveté ce sourire. J’ignorais s’il y avait déjà penser, et connaissant l’énergumène, cela ne me surprendrais pas outre mesure, mais ce sourire était une arme fatale à lui tout seul. Un seul de ces sourires, et je me sentais fondre. Heureusement que je réussissais à lui cacher l’effet qu’il me faisait, pace que sinon je serais dans de beaux draps. Quoi que… si c’était pour m’y retrouver avec lui, je ne serais pas contre. Et voilà que je recommençais à divaguer. Cinq minutes dans la même pièce que lui, et je perdais le contrôle de mes pensées. Pas étonnant que l’on passe autant de temps à nous chamailler comme des gosses de cinq ans. C’était un moyen comme un autre de faire chuter la pression.
« Au fait, vous avez une très jolie voix » ma lança-t-il soudain avec un grand sourire innocent.
« Je vous demanda pardon? » m’étouffais-je avec la gorgée d’eau que je venais de prendre.
« Je vous ais entendu chanter pour Elora, vous avez une très belle voix, très douce et apaisante » expliqua-t-il ave sérieux.
Je l’observais avec méfiance, cherchant à voir s’il se moquait de moi, mais ce n’était visiblement pas le cas. Tout ce que je lisais dans son regard était de l’admiration et quelque chose qui ressemblait fort à de la tendresse. Sous la douceur de son regard, je baissais les yeux sur mon assiette, sentant une rougeur envahir mes joues.
« Merci… Patrick.. » soufflais-je avant de me mordre l’intérieur de la joue.
Non mais qu’est-ce qui me prenait de l’appeler par son prénom? Je ne le faisais jamais ou presque. Ça avait du m’échapper en de très rares occasions, mais en général, je me surveillais pour que ça n’arrive pas.
« Mais de rien… Teresa » répondit-il avant de reprendre tranquillement son repas.
Un frisson me traversa lorsqu’il prononça mon prénom. J’eus l’étrange impression de l’entendre pour la première fois. Il avait une façon si particulière de le prononcer, presque comme une caresse. Une chose était sûre, il ne l’avait encore jamais dit de cette façon, je m’en souviendrais, c’était certain.
« C’était très bon, merci Jane » soupirais-je en avalant la dernière bouchée de mon repas.
« Mais il reste encore le dessert! » clama-t-il en se levant, mais j’eu le temps de voir un éclair de déception traversé son regard.
Qu’avais-je dis qui avait pu lui faire de la peine? Je réfléchissais encore lorsqu’il revint, portant deux bols dans les mains.
« Voilà pour vous Lisbon » lança-t-il avant de s’asseoir sur le canapé, fixant son regard sur les flammes.
Et c’est en l’entendant m’appeler Lisbon que je compris ce qui l’avait déçut. Je découvrais que j’aimais bien l’idée qu’il m’appelle par mon prénom. Peu de personne le faisait, craignant probablement ma réaction, mais cela ne me gênait pas que Jane le fasse. Au contraire, cela signifierais que nous avions atteint une nouvelle étape dans notre relation, et de nouveau, je voulus qu’il m’appelle Teresa. Attrapant mon bol de glace, j’allais m’asseoir à ses côtés. Durant d’interminables secondes, pas un mot ne fut échanger, et je sentais l’air s’épaissirent autour de nous. Un soupir m’échappa, et je sentis le regard de Jane se poser sur moi. Me tournant vers lui, je posais machinalement mon regard sur ses mains avant de me figer.
« Jane? Qu’avez-vous fait de votre alliance? » m’exclamais-je d’un ton choqué.
« Vous en avez mis du temps avant de réaliser que je ne la portais plus » répondit-il en caressant d’un air absent l’endroit où se trouvait le bijou.
« Patrick! » soupirais-je en roulant des yeux, refusant de me laisser distraire.
Il ne portait plus son alliance. Qu’est-ce que ça signifiait? L’avait-il retirer pour moi? A cause de ce qui s’était passer entre nous cet après-midi? Ou bien n’était-ce qu’une coïncidence?
« J’ai juste réaliser qu’il était temps pour moi d’avancer. J’ai pris conscience qu’à trop m’appesantir sur mon passé, j’étais incapable de profiter de ma vie et d’être heureux, et même si Angela et Charlotte Anne me manqueront toujours, elles n’auraient pas aimer me voir me renfermer sur moi-même et laisser passer les opportunités de bonheur que la vie m’offrait » déclara-t-il pensivement.
Est-ce que ça voulait dire qu’il renonçait à sa vengeance? C’était trop beau pour être vrai! Il ne pouvait pas s’être réveiller se matin en se disant « Allez, oublions tout et recommençons de zéro! » C’était impossible. Jane était l’homme le plus têtu que je connaissais, et je savais qu’il ne laisserait pas tomber avant d’avoir coincer RedJohn. Quoiqu’il en dise, il ne pourrait jamais vivre et être pleinement heureux en sachant que le meurtrier de sa famille était toujours quelque part dehors, libre de recommencer quand bon lui semblait.
« Je ne dis pas que je renonce à arrêter RedJohn, mais que ce n’est plus ma priorité. Je veux toujours l’arrêter, mais j’ai réaliser qu’en étant obséder par sa capture, je le laissais diriger ma vie. Tant que je vivrais dans cette unique obsession, RedJohn sera toujours vainqueur, quoi que je fasse. Et je ne veux plus le laisser faire » ajouta-t-il, comme s’il avait suivit le cours de mes pensées.
J’étais perdue. Je ne savais plus quoi penser. Tout se mélangeait dans ma tête, et je réalisais que j’avais besoin d’un peu de temps pour assimiler ce retournement de situation. Et puis, ce n’était pas parce qu’il avait retirer son alliance et renoncer à son obsession vengeresse, qu’il l’avait pour moi. Si ça se trouve, ce qui s’était passer entre nous n’avait fait que lui permettre de comprendre qu’il désirait à nouveau s’ouvrir aux femmes, mais pas à moi. A l’idée qu’il puisse se mettre à sortir avec d’autres femmes, mon cœur se serra, et ma respiration se bloqua dans ma poitrine. Haletante, je me redressais et quittais le canapé. Sans le regarder, je me dirigeais d’une démarche hésitante vers la cuisine.
Je devais me reprendre. Je n’allais tout de même pas me mettre à pleurer parce qu’il ne voulait pas de moi. Je n’étais plus une adolescente tout de même. Et puis ce n’était pas parce que je m’étais découverte amoureuse de lui, qu’il avait forcément eu la même illumination. Je devrais m’estimer heureuse qu’il me considère comme son amie, qu’il me fasse suffisamment confiance pour se confier à moi. J’étais flatter qu’il se confie à moi, mais je voulais tellement plus que n’être que son amie. J’aurais aimer être la femme qui partagerais sa vie, ses jours et ses nuits, mais visiblement, je devrais me contenter de ses jours. Je ne pouvais l’obliger à m’aimer. J’aurais voulu m’endormir et me réveiller dans ses bras chaque jours, mais c’était trop demander. En même temps, pourquoi s’intéresserait-il à une flic froide et incapable de s’ouvrir aux autres alors qu’il n’avait qu’à claquer des doigts pour que les femmes se jettent à ses pieds. Comment allais-je supporter de le voir s’afficher aux bras de ses conquêtes?
Perdue dans mes pensées, je ne réalisais sa présence qu’au moment où son souffle chaud frôla ma joue, et ou je sentis la chaleur de son corps entourer le mien. Aussitôt, mon cœur s’emballa, et ma respiration perdit de sa régularité. Je me figeais, n’osant plus faire le moindre geste de peur de faire un truc stupide comme par exemple me jeter à son cou pour le supplier de m’aimer, de nous laisser une chance. Parce que je savais que je pouvais le rendre heureux, le réconcilier avec la vie. Je pouvais guérir ses blessures comme il guérissais les miennes. Mais je ne faisais rien, attendant de voir ce qu’il allait faire.
« Qu’est-ce qui ne va pas Teresa? Ais-je dis quoi que ce soit qui vous ait déplu? » s’enquit-il de sa voix calme et apaisante.
« Non Jane, je suis contente pour vous » assurais-je sans pour autant le regarder.
« Teresa… » soupira-t-il en passant une main sous mon menton pour m’obliger à plonger mon regard dans le sien.
« Patrick… » m’étranglais-je en passant la langue sur mes lèvres desséchée.
Le regard de Jane se posa instantanément sur ma bouche, et son regard s’assombrit. En réponse à ce regard de mâle, une douce chaleur se répendit dans tout mon corps, et instinctivement, je réduisis l’espace qui nous séparait, l’implorant de m’embrasser de nouveau. Son regard sembla me sonder, cherchant la réponse à une question, et ce qu’il lut en moi sembla le satisfaire, parce que son bras se faufila autour de ma taille, m’attirant à lui alors que sa main qui reposait encore sur mon menton glissa sur ma nuque, m’empêchant de m’écarter. Mais je n’en avais pas la moindre intention. Au contraire, je me laissais un peu plus aller contre lui, et il ne lui en fallut pas plus pour fondre sur mes lèvres.
Ce second baiser fut foudroyant. Nos corps s’embrasèrent, et nos langues se rencontrèrent en un ballet sensuel et sauvage, chacun de nous cherchant à prendre le contrôle de ce baiser. J’avais l’impression que chaque fibre de mon être se désintégrait avant de se reformer pour se désintégrer de nouveau, encore et encore. Avec un gémissement de plaisir, j’enroulais mes bas autour de son cou alors qu’il me plaquais plus fermement contre lui, et notre baiser gagna en intensité. L’air se faisait de plus en plus rare dans mes poumons, mais je refusais de quitter ses lèvres de peur que tout ceci ne soit qu’un mirage, et que lorsque j’ouvrirais les yeux, je découvrirais qu’il était sagement assis sur le canapé.
Pourtant, je dus me résoudre à mettre un terme à ce baiser explosif lorsque la tête commença à me tourner, et que des lumières apparurent derrière mes paupières. Posant mon front contre le sien, je laissais mon souffle haletant se mélanger au sien et gardait les yeux fermés. Mais la caresse de ses mains dans mon dos, et la douceur de ses lèvres sur ma tempe me firent rouvrir les yeux, et je plongeais instantanément dans son regard de velours. Son regard débordait de tendresse, et je posais ma tete sur son épaule, me demandant encore si tout ceci était réel. Qu’allait-il se passer maintenant? Nous ne pouvions plus faire comme si de rien était. En tout cas, j’en serais incapable. Je ne pourrais pas feindre que tout était comme avant, qu’il ne s’était rien passer. Mais et lui? Que voulait-il vraiment?
« Je crois qu’il vaudrait mieux aller dormir… » soupirais-je en me détachant de lui.
Du coin de l’œil, je le vis froncer les sourcils, mais après quelques minutes, il acquiesça, et c’est dans le silence complet que nous montâmes l’escalier. Devant ma chambre, je me traitais d’idiote et de lâche. Mais j’avais bien trop les émotions à fleur de peau pour supporter de l’entendre me dire que c’était une erreur et qu’il nous fallait oublier ce qui s’était produit. Non, je ne voulais pas l’entendre me dire qu’il regrettait ces baisers. Parce que moi je ne regrettais pas, et j’aurais adorer passer la nuit à l’embrasser. En soupirant, j’ouvris la porte de ma chambre et m’apprêtait à m’y engouffrer, lorsqu’une main me tira en arrière. Déstabilisée, je me sentis partir en arrière, mais un torse solide arrêta ma chute, et deux bras encerclèrent ma taille, me stabilisant. Surprise, je relevais la tête pour rencontrer les lèvres de Jane. Son baiser fut violent et tendre, sauvage et délicat, mais bien trop bref.
« Bonne nuit Teresa » chuchota-t-il contre mes lèvres avant de me libérer et de gagner sa propre chambre.
Trop choquée pour réagir avant qu’il ne soit trop tard, je restait pétrifiée au milieu du couloir. Puis, alors que je prenais conscience de ce qui venait de se passer, un sourire probablement crétin apparut sur mon visage. Jane venait de m’embrasser comme s’il avait voulu marquer son territoire. L’idée aurait du me révolter, mais ce n’était pas le cas. J’étais folle de joie. Parce que ça voulait dire qu’il voulait de moi dans sa vie, et qu’il ne comptait pas me partager avec qui que ce soit. Du bout des doigts, je caressais mes lèvres gonflées par l’ardeur de ses baisers, et je frissonnais en imaginant nos prochaines étreintes. Rêveuse, je pénétrais dans ma chambre et c’est en pensant à Jane que je me couchais, et son visage m’accompagna jusque dans mes rêves qui ne furent peupler que de nous.
Chapitre 11
Dernière édition par iliana le Lun 28 Fév 2011 - 10:24, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
ils se sont embrasser encore, et cette fois c'etait vraiment intense, OMG j'adore ce chapitre
Iliana vien sdans mes bras que je t'embrasse
Lisbon qui chante pour Elora, la petite qui la prend dans es bras, Jane qui fait un diner aux chandelles pour lui et Sa Lisbon, que demander de plus dans un chapitre, je te venere ma belle
Au moment ou ils se sont embrasser j'ai bien cru que Elora allait se mettre a crier suite a un cauchemar ou je sais pas quoi mais non.
Je n'ai qu'une hate c'est de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'aime trop aussi
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Excellente cette phrase Je suis tout à fait d'accordiliana a écrit:
Il devrait breveté ce sourire. J’ignorais s’il y avait déjà penser, et connaissant l’énergumène, cela ne me surprendrais pas outre mesure, mais ce sourire était une arme fatale à lui tout seul.
Bref j'adore ce chapitre ! Le dîner aux chandelles, Lisbon qui chante pour Elora (elle est vraiment trop adorable cette petite fille !)... Et Jane qui lui dit qu'elle a une jolie voix...
Et ce baiser
Superbe chapitre toujours aussi magnifiquement écrit
J'ai déjà hâte de lire le prochain
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
en plus Robin a vraiment une jolie voix quand elle chante, je l'ais entendu chanter dans un film
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
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