Affaire classée ^

Merci Elodie 14 et Jiisbon ouf ma blague est pas tombée à l'eau lol
Merci Johel , je suis contente que ça t'ai plu, c'est vrai côté viril Jane il a du boulot à faire
Daidi, Merci beaucoup, ta review n'est pas nulle du tout, elle est même plutôt géniale, j'adore toutes tes reviews en fait!! Je suis contente que Tommy te plaise, c'est mon petit coup de coeur niveau personnage! Faut croire qu'on est deux à avoir un problème J'espère aussi qu'un jour ils nous montrerons ses frères, ils ont de quoi creuser dans son histoire... Qui sait dans la saison 4 peut-être! Merci encore

Cdt: Là je dois avouer que tu m'as fait douter, j'ai cru pendant un instant que je n'avais pas semé mon indice! C'est vrai j'ai différentes versions de l'histoire qui sont répandues sur les ordis de ma soeur et de mon père, j'aurais très bien pu me tromper! Alors j'ai revérifier et en fait si il y est bien, bon par contre faut bien avouer j'ai pas insisté dessus lol j'aurais pu faire ça plus voyant!! Rha voilà à trop vouloir faire de suspens ^^, désolée pour la frustration occasionnée, j'espère que tu trouveras ta réponse, au pire des cas elle sera dans le prochain chapitre...en théorie

encore une petite merveille ce chapitre!
JAne face aux 2 Lisbon en pétard...trop fort!
J'ai adoré le passage où il leur donne la permission de se taper dessus, il n'a peur de rien ce Jane?
autre belle trouvaille: "A ton avis il consomme quoi?- j'en sais rien mais ça doit être de la bonne.."

Tu m'étonnes qu'ils le trouvent bizarre..
On assiste à une belle démonstration de suggestion d'acte refoulé: je te félicite pour la manière intelligente que tu as d'exploiter et de bien rendre le mentalisme...très jolie scène que celle de la balle de tennis!
hey hey, Tommy quu repart tout content
enfin les Lisbon vont avoir droit à un peu de bonheur..;

Le final sur le cluedo...ENORME!!!!
Bravissimo et hâte de découvrir la suite/fin

j'ai adoré ce chapitre!!

Jane qui confie sa photo à Lisbon, c'est

et puis le passage du cluedo

VLS

Toujours agréable à lire, j´adore !!

Merci beaucoup Calypsoh, Karia, Jisbon et TLJ, j'ai adoré vos messages, ils m'ont vraiment fait très plaisir!! Je suis heureuse et surtout soulagée que ça vous ai plu!! C'est vrai des fois j'ai l'impression que cette fic prend une direction bizarre!

Voilà la suite, bon alors je viens de réaliser qu'il n'y avait pas Teresa sur les deux derniers chapitre, rassurez-vous le prochain lui sera consacré

Chapitre XVI

Les émotions naissent, les émotions vivent, les émotions détruisent.

Une nouvelle entaille se fixa sur le coeur, déjà alourdi, de James. Cette émotion là était vive. Il repensait à cette balle de tennis. Il revoyait le visage crispé de Tommy et il était saisi par la pire des émotions: l'incompréhension. Une sensation d'étouffement se logea au creux de ses poumons. Ses yeux s'agitèrent et sa main se crispa sur l'accoudoir de son siège. Intérioriser, rationaliser, contrôler. Une inspiration légère, un sourire contraint et le masque serait parfait.

Jane l'observa en coin. Il admira ses capacités. Il était moins impulsif qu'Ethan, Teresa et Tommy, plus mesuré. Il ne s'emportait pas, il s'adaptait aux autres, il était conciliant. Jane pouvait pourtant voir au delà de cette façade. Il voyait les blessures et les traits déformés de ce visage pourtant si lisse. Il voyait ce besoin d' hurler si habilement contrôlé, habilement et vainement, selon lui mais certainement.

Ses yeux se portèrent sur le rétroviseur, derrière eux se trouvait Tommy, étrangement calme. Son regard était perdu sur le paysage qu'il voyait avec un oeil que Jane devina neuf. Il semblait en percevoir les nuances, en capter la beauté. Lui, n'avait pas conscience de ce qui se jouait. Il ne l'avait pas réalisé. C'était mieux ainsi.

A son tour, James l'observa et il s'autorisa un sourire léger. L'image saisissante de Neil avec sa balle de tennis se rappela pourtant à lui, Neil le fils de Martha. Comment avait-il pu tuer son père? C'était tout bonnement invraisemblable. Pourtant, il le revoyait lui et cette balle, il le revoyait clairement.

Une fois arrivé chez lui, il prit Jane à partie.

-Ce n'était qu'un gamin au moment des faits. Comment-est-ce possible? Murmura James.

-Je suppose qu'il a un problème. Je ne l'ai vu que deux ou trois fois à ce jour mais une chose est sûr il ne brille pas pour sa sociabilité.

-Tout les gosses associables ne se transforment pas en meurtrier!

-Tout les gosses associables ne se baladent pas h 24 avec une balle de tennis qui serait capable à elle toute seule de traumatiser votre frère...

-Comment avez-vous su...? Comment avez-vous pu faire le lien?

-Tommy a parlé de ce bruit dérangeant qu'il a entendu lors de cette séance d'hypnose, au départ je n'y ai pas vraiment fait attention mais après je suis retournée rendre visite à Eric avec votre soeur. Neil était là, à jouer avec sa balle. Votre soeur a essayé de le saluer mais il n'a pas répondu, trop absorbé. Je lui ai de suite trouvé quelque chose de dérangeant. En partant ce jour là, je suis sorti avec cette désagréable sensation et j'ai fait ce que je fais de mieux, j'ai mis le doigt dessus. J'ai fait le lien, c'est lui James. C'est lui qui a tué votre père.

-C'est totalement invraisemblable! Ce gamin aurait tué mon père sous prétexte que mon frère s'est agité devant un terrain de tennis? Non, mais vous vous entendez, c'est complètement invraisemblable.

Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres et Jane le devina à bout.

-Je sais que ça paraît délirant dit comme ça mais...

-Non ça ne paraît pas délirant, c'est délirant! Vous n'avez pas de preuves!

-On croirait entendre votre soeur...

Le regard de James s'éveilla soudain. Au mot soeur il eut un électrochoc. Vivement, il sortit son portable.

-Qu'est-ce que vous faites? S'enquit Jane

-J'appelle Teresa, il faut que je lui en parle, elle sera elle, elle sera ce qu'il faut faire.

Jane s'empara du téléphone avec vigueur, sous le regard stupéfait de James.

-Non ne faites pas ça, je ne veux pas qu'on la mêle à ça, pas avant d'être sûr.

-Je ne comprend pas. Pourquoi?

-Parce que j'ai promis de la protéger...

L'aveu de Jane surpris James et un réel étonnement marqua ses traits.

-Est-ce que vous et ma soeur...

-Non, coupa Jane. Nous sommes juste... amis, je tiens à elle. Vous devez comprendre que je n'ai plus de famille... continua-t-il dans un murmure

-Oh et … Teresa... est votre famille, comprit-il

Il récupéra son téléphone sous le regard inquiet de Jane et il le glissa délicatement dans son poche.

-Et bien, je suppose que la famille de ma famille est ma famille, sourit James.

Jane relâcha un soupir de soulagement. Cet homme était plein de bon sens, c'était une bénédiction.

-Très bien, voilà ce que je vous propose. Neil suit un enseignement spécialisé, une formation professionnelle je crois, dans Bakersville. On lui rend visite, on l'interroge l'air de rien et après on voit. En fonction, de ce qu'on obtient, on en parle à votre soeur. Ça vous va?

-ça me va... Est-ce que vous pensez, je ne sais pas moi, que je devrais prendre une batte de baseball... au cas où?

-Vous seriez incapable de faire du mal à une mouche, sourit Jane incongru

-Touchez à ma famille et vous verrez de quoi je suis capable...

Jane le jaugea du regard et il put la voir. Il put voir cette étrange lueur briller au fond de ses yeux. Un mélange d'assurance et d'insanité. Il ne l'avait jamais vu sur James auparavant, seulement sur lui-même au détour d'un miroir... Il disait vrai. Comme lui, il pourrait tuer pour sa famille, c'était là, devant lui, clair comme de l'eau de roche. Une désagréable sensation parcourut son échine et il comprit Teresa. Voilà donc ce qu'elle voyait en lui? Une douleur proche de l'horreur. Pourtant, un hochement de tête s'imposa à lui. Il comprenait James mais fait plus important encore, il sentait que James pouvait le comprendre et il en ressentait un étrange réconfort. Il se sentait soudain autorisé à avoir son némésis. Par ces paroles, tout ses espoirs de vengeance se voyaient justifiés.

-Nous n'en aurons pas besoin, je vous en fait la promesse.

Mensonge, mensonge, mensonge. Il avait son némésis, il avait sa quête mais jamais il ne laisserait James avoir la sienne parce que jamais elle ne s'en remettrait.

-Et pour Tommy et Ethan qu'est-ce qu'on fait?

-Sur ce coup là c'est vous et moi, sourit Jane.

Il n'en fallut pas plus à James qui attrapa sa veste. Il s'excusa auprès de sa femme et suivit Jane dehors. Tommy les attendait assis, nonchalant, contre le capot de la voiture.

-Vous ne pensiez tout de même pas partir sans moi?

Jane et James le regardèrent étonné et Jane put noter que ses traits apaisés dénotés en réalité une clairvoyance toute neuve. Il avait su, dès le terrain de tennis, il avait su. Comment avait-il pu louper ça, lui Patrick Jane? Il avait vu derrière ses traits soudain calme les signes de son hyptnose et de son ignorance mais en réalité c'était l'éclat de la vérité et du soulagement. En passant devant Jane, il lui fit un clin d'oeil et lança avec un brin d'arrogance:

-Il faut croire que vous m'avez sous-estimé, dire que je vous prenais pour un génie...

Un sourire espiègle marqua enfin ses fines lèvres et il s'installa tranquillement à l'arrière sous le regard abasourdi de son frère.

-Vous êtes sûr que votre hypnose ça marche?

-Vous devriez être heureux, vous vous demandiez ce que j'avais fait de votre frère...de toute évidence il est bel et bien là...

Tommy se glissa vers l'avant du véhicule et actionna le Klaxon avec répétition.

-En effet, souffla James avec un sourire.


________________________________________________________________________________


Neil se trouvait sur la banquette arrière. Jane était à côté de lui,James conduisait et Thommy se trouvait côté passager.

« Monte, Eric nous a dit de te ramener », James l'avait eu avec ces quelques mots. Ça avait été un jeu d'enfant, s'en était presque effrayant. .

-Alors Neil, qu'est-ce que tu racontes? demanda Jane

James fixa le rétroviseur avec appréhension.

-La route James, murmura Tommy.

Pourtant ce qu'il comprit sous ces mots, c'est « laisse le faire, détend toi. » Incongru, non?

Neil ne répondit pas, il fit juste rebondir sa balle contre le siège avant.

-Pas très bavard hein? Constata Jane à son encontre.

Pour capter son attention, il attrapa la balle au vol. Le regard glacial de Neil se fixa alors sur lui, un regard bleu pale, transperçant.

-C'est ça que tu veux? Demanda Jane en montrant la balle, parce que si c'est ça que tu veux il va falloir que tu répondes à quelques questions... Pourquoi avoir tué M Lisbon?

Le regard du jeune homme se fit plus intense et une nouvelle étincelle brilla au fond de celui-ci. Il comprenait, Jane était sûr qu'il comprenait.

-Pourquoi?

James s'arrêta, incapable de conduire plus. Tommy profita de cet arrêt , pour se jeter sur Neil.

-On t'a demandé pourquoi?!

-Tommy!, s'écria James.

Celui-ci ressera son emprise sur le col du jeune homme qui lâcha un sourire arrogant.

-Parce que je ne suis pas lâche... avoues tu aurais aimé te faire ce salop toi même!

Tommy allait resserré son emprise sur son cou mais James l'attrapa par les épaules et le força à se rabattre sur son siège.

-Je vais me faire cet enfoiré!, jura-t-il

-Calme-toi!, ordonna James.

-Il ne l'a pas fait..., les coupa Jane

-Quoi? Demanda James

-Il ne l'a pas fait, ce n'est pas lui! Il devrait être hors de lui, il est juste plein d'arrogance et fier, ce n'est pas normal!

Un rire sarcastique quitta la gorge de Neil.

-Pourquoi tu ris? S'énerva Jane

Le rire du jeune homme se fit plus pressent encore et une nouvelle angoisse fit son nid dans le corps de Jane.

Il sortit soudain de la voiture et attrapa vivement son téléphone.

-Allez décroche...décroche... Bon sang décroche Lisbon...

Pourquoi avait-il un mauvais pressentiment? Pourquoi avait-il ce terrible mauvais pressentiment? Et pourquoi ne décrochait-elle pas? Qu'avait-il foiré? Qu'avait-il foiré dans son plan?

Il changea de numéro et attendit que son interlocuteur le prenne en ligne.

-Grace Van Pelt

-Grace, c'est Jane, où est Lisbon?!

-Heu, elle est partit voir Martha je crois, pourquoi?

Le visage de Jane se crispa à ces mots, et là il sut, il sut que ce n'était pas un mauvais pressentiment...

La relation entre Jane et James, cette ressemblance et la façon dont tu la décris
Et le final...Martha...
j'y avais pensé mais avec le tueur en série je trouvais que ça faisait un peu trop "serial mother" l'excellent film de John Waters (à voir absolument. Déjanté juste comme j'aime).
Maintenant est-ce vraiment elle ?
j'ai hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:

JE LE SAVAIS JE LA SAVAIS JE LE SAVAIS!!!!!
(caly court partout, saute partout, monte sur le canapé de Jane et se fait aussitôt enguirlander par toute la team )


Ah bon? un chapitre sans Lisbon? Ben écoute...je ne m'en suis même pas aperçu tant c'était excellent!


- le portrait de James: j'admire la façon dont Jane analyse cet homme qui force tant le respect. J'aime bcp que ces 2 êtres importants dans la vie de Lisbon se comprennent et s'entendent. Il se dégage une telle maturité de ces 2 personnages que ça en est vraiment sensationnel.

-le pseudo coupable: là j'étais toute fière de moi , je ne sentais pas ce Neil depuis le début..mais voilà, en excellent auteur que tu es, tu nous as réservé un coup de théâtre magistral qui a cassé toute ma baraque!

c'était très drôle cette façon de "coincer" Neil au milieu des 3 hommes: l'intempestif Tommy, le réfléchi James, l'insupportable manipulateur Jane! quel trio d'enfer

- Jane/lIsbon: ah ben c'est sûr, notre agent préféré est absente mais alors là, tu nous réserves un si beau passage en son honneur.

Mon coup de coeur du chapitre:
"Non ne faites pas ça, je ne veux pas qu'on la mêle à ça, pas avant d'être sûr.
-Je ne comprend pas. Pourquoi?
-Parce que j'ai promis de la protéger... ( )
L'aveu de Jane surpris James et un réel étonnement marqua ses traits.
-Est-ce que vous et ma soeur...
-Non, coupa Jane. Nous sommes juste... amis, je tiens à elle. ( )
Vous devez comprendre que je n'ai plus de famille... continua-t-il dans un murmure
-Oh et … Teresa... est votre famille, comprit-il
Il récupéra son téléphone sous le regard inquiet de Jane et il le glissa délicatement dans son poche.
-Et bien, je suppose que la famille de ma famille est ma famille, sourit James." (James PRESIDENT!! )


une pure merveille
quelle intense relation de confiance et de respect tu es parvenue à instaurer entre ces 2 hommes qui n'ont qu'un seul but: protéger Lisbon. BRAVO!

- le rebondissement: enjoy ou l'art de nous manipuler aussi bien que Patrick Jane
tu parviens à changer totalement la donne en qqk lignes seulement. Alors que Jane était le maitre de la situation il découvre que tout n'est qu'illusion et que le vrai danger se trouve ailleurs...trop proche de Lisbon!



alors voilà ce qui va se passer:
a) soit tu nous tues Lisbon et je lâche Tommy en furie sur toi
b) soit tu nous tues Jane...et je lâche contre toi le troupeau des "Jane-addicts" du forum (vois pas de qui je parle, y a pas de Jane-addict ici hein? )
c) soit tu nous réserves une fin parfaite et heureuse...et je te paies un séjour à Sacramento, avec chambre avec vue sur le bureau de Jane


bref ne nous fais pas trop languir stp

en tout cas, vraiment merci pour cette sublime fic qui ravit vraiment mon âme de lectrice! bravo à toi

J'adore, j'adore, j'adore. Si c'est Martha je dois dire que j'ai géré sur ce coup là car je la trouvais louche et je l'ai mis dans un post précédent mais avec toi, je me méfie.

Bref, un épisode de génie avec la vraie face de Tommy qui m'a fait délirer. La conversation des plus touchantes entre James et Jane et cette question de némésis.

Par contre, j'ai un petit soucis sur cette phrase:

enjoy a écrit:Neil se trouvait sur la banquette arrière. Jane était à côté de lui,James conduisait et Ethan se trouvait côté passager.

C'est pas Tommy qui se trouve coté passager Ou alors tous les frères sont dans la voiture.

Johel: Je suis contente que le lien entre Jane et James te plaise, ça a été un véritable plaisir de l'établir. J'ai vraiment aimé décrire cette partie là et cette ressemblance entre ces deux compagnons de route si on peut dire! Je n'ai jamais vu Sérial mother mais ça a l'air bien sympathique, va falloir que je le rajoute à ma liste de films à voir!! Merci pour ta review!

Karya: Merci beaucoup , je suis contente que ça t'ai plu. Pour ce qui est de Lisbon, j'ignore encore si je vais m'acharner dessus ou pas lol Moi sadique? Jamais!

Calypsoh: J'ai littéralement adoré ta review, elle m'a vraiment faite rire!!! Bon alors comment on fait pour le billet d'avion pour Sacramento? Tu me l'envoies par un courrier, on se rejoint à l'aéroport? Non parce que moi en deux deux je peux faire ma valise hein, c'est pas un problème! mdr Merci vraiment pour cette review exceptionnelle!

Daidi: Halala tu es mon oeil de linx à moi! C'était effectivement une erreur, c'est bien Tommy côté passager. Je l'ai même pas calculé en relisant merci de me l'avoir fait remarqué! C'est vrai en plus que t'es mon oeil de lynx, à chaque fois que j'ai une boulette (genre publier accidentellement le chapitre 5 après le chapitre 12, ouais nous ne reviendrons pas dessus lol) t'as été là! Merci beaucoup et puis j'adore toujours tes reviews!!!

Aaaaah, horreur quelle famille de malade, ce Neil et Martha... je n´ai vraiment pas soupçonné Martha, elle avait l´air d´etre une femme si gentille... après tout c´est pour ça qu´on prend du temps à demasquer les assasins


J´aime beaucoup James et sa relation avec Jane, ils forment un bon duo.

J´espère qu´il ne va rien arriver à Lisbon

martha ? c'est vrai qu'on ne la soupsonne pas trop ... mais je pense que c'est fait exprès

bravo pour cette suite, j'ai adoré

surtout quand Jane avoue qu'il tient beaucoup à Lisbon

enfin VLS !!!

il fait beau, les petits oiseaux chantent, je suis de bonne humeur...la journée commence bien!
sera-t-elle aussi marquée par le post d'un nouveau chapitre de cette sublime fic...un tout petit petit chapitre stp...

Merci TLJ et Jisbon, je suis contente que ça vous ai plu!!!!!

Calypsoh ton cri a été entendu! lol

Je suis encore désolée pour ces publications tardives mais à une semaine du concours j'ai du mal à lâcher mes cours. Je sais que les dés sont probablement pipés à ce stade mais par acquis de conscience je veux l'avoir étudié jusqu'au bout!

J'essayerais dans la semaine de vous mettre une suite mais je ne garantis rien.

En attendant voilà la suite ;-)


Chapitre XVII


Plus tôt dans la journée...



Lisbon vérifia la tonalité de son fixe pour la troisième fois.

Un sourire cynique se dessina sur son visage. Des milliers de femmes répétaient ce geste jour après jour. Amoureux transi, enfant bien aimé, ami chéri, tous étaient les auteurs d'une même angoisse. Elle, ne vivait que pour le coup de fil d'un laboratoire d'analyse... Pathétique non? Elle était différente des autres femmes, elle l'avait toujours été.

Elle se sentait anxieuse, terriblement anxieuse. Ce coffret c'était sa seule piste, son dernier espoir. Elle vérifia encore une fois la ligne, en vain. A côté du fixe, elle déposa son cellulaire et elle le regarda avec angoisse. Sur cette ligne là, elle attendait un appel de Jane avec une impatience autrement plus pressante. ça la rapporchait de ces autres femmes non? Le savoir seul avec ses frères la terrifiait. Pourquoi avait-elle accepté déjà? Ah oui, il lui avait fait... ce superbe sourire...encore...

Bruyamment, elle poussa un soupir.

Van Pelt, qui travaillait derrière son ordinateur, jeta un coup d'oeil rapide à sa patronne. Une grimace se fixa sur ses traits fins et ses yeux s'arrondirent lorsqu'elle l'a vit ranger ses crayons par ordre de taille et de couleur. Elle jeta un regard entendu à Cho et Rigsby, l'heure était grave. Rigsby se joigna à la grimace de Van Pelt, il n'aimait pas ça. Lisbon était tendue... et quand elle était tendue, il était tendu...

De sa poche, il sortit une barre chocolatée. Utile, en cas de coup dur.

Lisbon, par hasard, le regarda à ce moment là. Elle put le voir observer ses crayons, ses dents enfoncées rageusement dans le chocolat et alors elle comprit. Elle comprit l'inutilité de sa nervosité contre-productive. Un sourire neuf se dessina sur ses lèvres. Elle adorait le rendre nerveux... mais elle avait besoin qu'il soit efficace. Aussi, attrapa-t-elle sa veste... un peu d'espace leur ferait à tous du bien.

-Je vais voir Martha, lança-t-elle, appellez-moi si vous avez des nouvelles du labo.

En la voyant sortir, Rigsby se précipita sur ses crayons, et avec soulagement, il mis le chaos dans cet univers si effroyablement organisé.

Grace le regarda avec inquiètude.

-Bon sang, ils sont aussi tordus l'un que l'autre... murmura Cho, non sans un sourire.


En entrant dans le jardin de Martha, Lisbon profita de la douceur du soleil. L'air saisonnier l'égaya et un instant elle eut envie, comme Jane, d'acceuillir ce soleil de ses bras. Il l'aurait probablement fait, s'il avait été là...

Avec enthousiasme, elle frappa à la porte de Martha. Celle-ci, un rouleau de patisserie à la main, lui ouvrit la porte. Un sourire se grava sur ses lèvres et Lisbon fut charmée par cette femme hautement parfaite.

-Teresa!

-Bonjour Martha, j'avais un peu de temps alors j'ai pensé...

-Tu as bien fait! La coupa Martha, souriante. J'ai cru que tu ne passerais jamais et puis c'est si difficile de te voir seule...tu es toujours accompagnée! On n'a pas pu avoir de conversation de femme à femme...

Un petit rire échappa à Lisbon. Quand elle était jeune, elle adorait ces conversations d'adulte. Elle passait des heures à parler avec Martha de choses et d'autres, ce qui chagrinait sa mère. Elle l'avait presqu'oublié.

-C'est vrai que ça fait longtemps qu'on en a pas eu..., concéda-t-elle

-Suis-moi donc à la cuisine, je suis entrain de faire une tarte, tu me raconteras ta vie en même temps!

L'odeur de la pate titilla les narines de Teresa qui regoûta à la saveur des jours paisibles.

-Alors comment vas-tu?

-Oh... et bien ça va, je suppose. J'ai du fuir mon lieu de travail..., sourit-elle

Martha sourcilla, interrogative.

-Ma nervosité était communicative, c'est toute cette affaire...

-Oh, je vois... Eric m'a parlé de cette histoire de coffret, est-ce que vous l'avez trouvé?

-Oui. Je suis désolée, Eric a dû nous trouver un peu inquisiteur, je ne voulais pas le mettre mal à l'aise...

Martha la regarda, concernée.

-Je ne comprend pas Teresa, pourquoi remuer toute cette histoire?

-Et bien, je suppose que je le dois à mon père...

Un rire cynique échappa à Martha.

-Ton père le mériter?! Tu veux rire ma Teresa? Après tout ce qu'il t'a fait, je te trouve bien indulgente...

Lisbon fronça les sourcils légérement blessée par le propos...pourtant elle pouvait entendre une telle réaction, mais venant de la bouche de Martha ça restait surprenant.

-Crois-moi, tu ne lui dois rien

-Je suis flic, c'est mon travail de trouver qui a fait ça

Involontairement, son ton se fit sec. Le regard surpris de Martha l'incita à l'agrémenter d'un sourire.

-Très bien, comme tu voudras...

Martha attrapa des pommes et elle commença à les trancher avec précision dans un silence cérémonieux. Ses gestes précis, firent claquer le couteau contre la planche à découper et Lisbon la regarda avec une certaine fascination. Martha était du genre propre et maniaque, derrière sa douceur affichée on pouvait oublier son côté légérement psycho rigide... une vraie Bree Van Der Kamp.

Un souvenir lointain, se rapella à elle. Elle se voyait courir chez elle, les joues pleines de sucres, les mains collantes. Elle n'était alors qu'une enfant. Sa mère l'avait acceuillie dans ses bras et l'avait faite tournoyer.

-Tu es pleine de sucre!

-Je l'ai amené voir Martha, elle l'adore.

Son père riait ce jour là et à son tour, elle s'était jetée dans les bras de cet homme, si tendre.

-Je n'aime pas qu'elle passe autant de temps la-bas... rechigna sa femme

-Je ne comprend pas ce qui te dérange, cette femme est merveilleuse

-Justement, elle me parait un peu "trop" merveilleuse.

-Chérie, tu es parano...

Son père l'avait laché et il avait embrassé sa mère devant elle. Il lui avait fait un clin d'oeil complice puis il était parti. Sa mère armée d'un mouchoir avait néttoyé sa frimousse.

-On ne devrait jamais sous-estimer l'instinct d'un mère Teresa, souviens toi de ça...

Elle avait posé son index sur son petit nez, comme pour lui indiquer que la leçon était finie, pourtant, elle ne l'avait pas bien comprise à l'époque...

Son téléphone la sortit de ses pensées.

En le sortant de sa poche, elle vit le nom de rigsby s'afficher.

-Désolée, je dois répondre.

Martha lui fit un sourire et un instant Lisbon resta fixée dessus avec une sensation désagréable. Pourtant, inconsciente du danger, elle lui tourna le dos. La douleur fut atroce, elle s'écroula contre la porte. Sa vision se troubla. Sa main accrochée à la poignée lacha au second assault. A côté d'elle, le rouleau à patisserie tomba. Elle sentit qu'on la tirait par les pieds et bientôt son corps se heurta violemment à des marches. Dans la noirceur de la cave, elle comprit la leçon: Ne jamais sous-estimer l'instinct maternel...




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Ha et je félicite Calypsoh et Daidi qui l'avaient vu venir, je deviens prévisible va falloir que je me reprenne!! lol

J'avais raison, j'avais raison, j'avais raison J'ai un semblant d'instinct féminin moi aussi

Bon après cette parenthèse des plus inutiles, j'en reviens à ce chapitre qui est je dois le dire une petite merveille. Tu fais passer les émotions avec une telle facilité chaque fois c'est un plaisir que je plonge dans ton histoire et que j'arrive à imprégner aussi vite.

Le flashback de Lisbon était très touchant avec ses parents au temps du bonheur. C'était un petit délice pas comme la tarte aux pommes préparée par Martha.

Et j'ai bien aimé le coup du téléphone pour le labo et puis l'attente de celui de Jane. Les petites remarques de Lisbon à ce sujet m'ont bien fait sourire. Tu as le don de trouver les petites phrases qui font mouche. Et la réplique de Cho est aussi un parfait exemple.

Et puis la scène avec Rigsby qui se venge sur la nourriture car Lisbon est préoccupé ça me fait délirer surtout après ce qu'a dit Owain à propos du fait que Rigsby mange tous le temps.

Prends ton temps pour poster, je suis prête à attendre la fin de ton concours pour avoir la suite pas que je n'aime pas mais la réussite avant tout. Bon courage dans ces dernières révisions.

roooh ! serial mother a frappé (si tu n'as pas vu ce film je te le conseille, un vrai bonheur...une satyre au vitriol de l'american way of life ..peut être un peu daté mais...)
Plus sérieusement j'aime la façon dont tu décris l'état d'esprit de chaque perso, le comportement de chacun qui influe sur les autres
Comme Daidi j'ai bien aimé le petit moment de flashback de Lisbon, la façon de parler de ce petit moment de bonheur

Pour conclure je n'aurais qu'une phrase à dire...Cours Jane ! cours !

argh !!! mais tu ne peux t'arrêter là !!!

vite une suite !!!

KYAAAAAAAAAAAAAAA!!!
alors tout d'abord je te dis M.... pour ton concours, je sais ce que c'est.
Un conseil vraiment profitable: arrête de réviser la veille au soir pour être fraiche le lendemain...


Merci donc de ce post supplémentaire, c'est gentil d'avoir entendu mon appel de désespérée

Notre Lisbon est à l'honneur cette fois; j'ai bien aimé son stress communicatif: pauvre Rigsby!
"Des milliers de femmes répétaient ce geste jour après jour. Amoureux transi, enfant bien aimé, ami chéri, tous étaient les auteurs d'une même angoisse. Elle, ne vivait que pour le coup de fil d'un laboratoire d'analyse... Pathétique non? Elle était différente des autres femmes, elle l'avait toujours été."
--> triste constat en vérité, tu as bien cerné la solitude de cette jeune femme. C'est aussi pour cela qu'on aime tant Lisbon car on sait très bien que derrière sa facade de muraille impénétrable, se dissimule une vraie tristesse

"Sur cette ligne là, elle attendait un appel de Jane avec une impatience autrement plus pressante. ça la rapporchait de ces autres femmes non? Le savoir seul avec ses frères la terrifiait. Pourquoi avait-elle accepté déjà? Ah oui, il lui avait fait... ce superbe sourire...encore..."
--> ah bon. Il lui est impossible de résister au sourire de Jane?
On se demande bien pourquoi


le rouleau à patisserie, je le sentais pas du tout quand j'ai vu Martha ouvrir avec!
(faut dire que c'est aussi mon arme de prédilection, j'adore menacer avec un rouleau à patisserie! )

Très joli flashback de l'enfance de Lisbon, bien amené car on perçoit déjà à l'époque que les parents de Lisbon avaient un doute sur Martha:
notre pauvre Térésa n'a pas assez morflé? il faut en plus qu'elle finisse dans la cave...comme son père, quel symbole!

allez courage à toi pour la dure semaine qui arrive, et ne te tracasse pas pour la fic, tes fidèles lecteurs et lectrices t'attendront patiemment

Je suis toujours impressionée par la façon dont tu ammène les choses. Moi j'avoue que je ne m'en doutais pas, enfin j'ai pas vraiment chercher en fait, j'adore qu'on me surprenne et j'ai hâte de voir comment tu vas nous servir la suite :vivement:
C'est toujours un bonheur de te lire, de voir comment tu arrive à nous faire du Jisbon sans scène réellement explicites (je repense encore à la scène où Jane met la photo de sa famille dans la boîte ) tout en menant une enquête à la fois professionnelle et personnelle... Du grand art enjoy !

Vivement la suite !!

Merci à tous pour vos messages!! J'ai été très touchée comme d'habitude!!! Je suis désolée je n'ai pas le temps de vous répondre individuellement, faut que je retourne réviser :-(((((((((((. Merci encore!!!!! Gros bisoux!!!




Chapitre XVIII

Teresa se trouvait dans son jardin, juste à côté de ce petit vélo rouillé qu'elle avait vu lors de sa première visite. Le soleil se fraya un chemin au milieu des branches. Elle portait une tenue décontractée. Elle regarda ses bras ballants et sa tunique légère. Que faisait-elle donc là? Un gloussement d'enfant se fit entendre: "Debout Teresa".

Elle voulut répondre "qui est là? ", mais aucun son ne sortit de sa bouche.

Du regard, elle chercha l'enfant... Personne...

Le carillon résonna et sa douce musique l'attira. Elle était là, la petite fille était là entrain de danser sous le carillon. Ses rires se mêlèrent bientôt à cette douce mélodie. Elle portait une petit robe rouge et ses cheveux ébènes volaient au vent. Elle avait de belles et longues boucles.

Lisbon fronça les sourcils, elle lui était étrangement familière. La petite s'arrêta et attrapa ses mains. "C'est moi", murmura-t-elle, "réveille toi". Teresa grimaça encore et ses yeux rencontrèrent l'obscurcité. Ses yeux clignèrent. Elle chercha la petite fille mais Il n'y avait pas de petite fille, il n'y avait plus de petite fille... Juste elle et cette cave.

Elle grimaça, soudain prise d'un violent mal de tête. Sa main se porta sur le sommet de son crâne et entra en contact avec une texture visqueuse. Un gémissement quitta ses lèvres. Du sang...Elle éloigna quelques mèches de son visage et s'acclimata à l'obscurité. Les premières images de Martha lui revinrent à l'esprit et son estomac se tordit. Précairement, elle tenta de se lever mais un vertige la maintenu au sol.

-Bon sang Teresa Lisbon, lève toi! s'injuria-t-elle, en vain.

A taton, elle chercha son arme et son téléphone,... rien, s'eut été trop beau.

De loin, elle vit la fenêtre de la cave petite mais suffisamment spacieuse.

- Une chance que ce ne soit pas Rigsby, murmura-t-elle.

Elle se tourna sur le ventre et fit glisser ses bras dans un gémissement. Derrière elle, elle laissa une trainée de sang. Elle essaya de ne pas penser à son père et à son corps étendu dans la cave. Pas maintenant, songea-t-elle. Pas encore, elle n'avait pas le droit de faire ça à ses frères, alors elle rampa tant bien que mal, en pensant à eux, à l'équipe, à Jane...

Arrivé en bas de la fenêtre, elle reposa un instant sa tête sur le sol froid puis dans un ultime effort elle se leva en s'aidant du mur. Alors que sa main se posait sur la poignée, des bras plongèrent vers elle et la tirèrent en arrière.
-Où tu crois que tu vas comme ça, souria cyniquement Martha.

Lisbon trop affaiblie dût basculer sa tête sur l'épaule de Martha. Elle tenta d'éloigner son visage mais Martha fit glisser sa main sur ses cheveux.

-On vient, juste de se retrouver, tu ne vas pas déjà me quitter; lui susurra-t-elle

-Espèce de psychopathe, articula difficilement Lisbon.

Elle fut aussitôt jetée sur le sol et elle put voir Martha sortir son arme de service.

-Est-ce que tu entends comment tu me parles, moi qui ai toujours été là pour toi! rugissa-t-elle en colère
.
Elle réprima un tremblement et se recomposa un visage. Aussitôt elle se fit glisser à genou auprès de Lisbon.

-Oh Teresa, je suis désolée, je ne voulais pas me mettre en colère...

Lisbon se figea sous ses douces attentions... elle était donc réelement folle. Comment avait-elle pu louper ça?

-Qu'allez-vous faire de moi? murmura sa voix rauque.

Martha caressa encore ses cheveux et Lisbon dût se faire violence pour ne pas la repousser. Son affection restait encore sa meilleure chance, si elle en croyait la science de Jane mieux valait user de la manipulation.

-Je suis désolée Teresa, tu ne vas pas me laisser le choix, il faut que je protège mon petit Neil...

-Neil?

Que faisait Neil dans cette histoire?

Martha la souleva et l'attrapa comme pour la berçer. Un sourire se dessina sur ses lèvres et sur le ton de la confidence, elle lui confia son oeuvre.

-Je lui ai tout appris...

Les yeux de Lisbon s'écarquillèrent de stupeur.

-Vous voulez dire que c'est lui qui...

-Non, la coupa, Martha. Non ton père n'a été qu'une opportunité. Il m'a permis de lui donner sa première leçon, mais il s'est occupé des autres, ajouta-t-elle fièrement.

Teresa resta interdite. Neil, elle avait transformé le jeune Neil en monstre, un gamin... Elle avait exécuté son père devant un gamin...

Une nouvelle fois, son estomac se tordit et un instant elle dût fermer les yeux, en proie à l'horreur.

-N'es pas l'air si dégoûtée, j'ai fait de mon fils un héros. Les vies qu'il a pris méritaient leurs sorts. Je les ai choisi personnellement, tout comme j'ai choisi ton père. J'ai fait ça pour toi et tes frères Teresa. Ton père était si mauvais avec vous...

Lisbon manqua une respiration et elle eût le sentiment d'étouffer. Elle ne pouvait pas lui dire ça, elle ne pouvait pas lui dire qu'elle avait fait ça pour eux.

Elle vit Martha attraper son arme et dans une dernière bouchée d'air, elle leva ses mains pour l'arrêter.

-Non, non je ne suis pas dégoutée, assura-t-elle dans un mensonge, je suis fière.

Un sourire se dessina sur son visage sous le regard surpris de Martha.

-Tu...Tu es fière?

-Oui, sourit-elle encore, je n'avais pas compris, je n'avais pas compris que vous aviez fait ça pour nous, mais je comprend maintenant...

Martha ne lacha pas l'arme, mais sa main parut moins assurée dessus.

-Je vous ai toujours tellement aimé Martha, vous et... et Neil aussi. Nous sommes de la même famille... Je suis sûre que je peux vous aider...

Elle hésita, elle se dégoutait elle même.

-Je...je pourrais vous trouver des gens comme mon père...

-Est-ce que tu penses ce que tu dis?

Teresa jeta un oeil sur l'arme. Les rires de la petite fille se rappelèrent à elle, c'est moi pensa-t-elle. Elle est encore là quelque part...

-Oui, biensûr...

Elle allait la lâcher, elle pouvait le sentir, elle allait lâcher l'arme. Des larmes, perlèrent autour de ses yeux, elle allait réussir.

-Teresa? Teresa tu es là?!

Teresa se figea et ses yeux fermèrent. Bon sang, non Tommy, j'y étais presque...

Martha attapa son arme et se leva dans un sursaut.

Teresa paniqua et à son tour elle se leva mais son corps faible ne fut pas assez rapide. Dès les premières marches de l'escalier, le coup de feu parti.

-Non!!!

Elle vit la scène au ralenti. Le bras de Martha, le regard de Tommy.

Dans un ultime espoir elle se jeta sur elle, mais trop tard...

Elle se figea au sol et regarda Tommy. Un sourire se dessina sur les traits de ce dernier mais bientôt il se déforma alors que son corps vacillait au sol..

cette suite est super.... horrible
j'aime toujours autant ta fic et honnetement je n'avais pas deviner que c'etait Martha qui etait derriere tout ca
il me tarde de lire la suite

La mère et le fils... il fallait y penser
Lisbon qui essaie de sortir de l'emprise de cette mère monstrueuse et Tommy
La façon dont tu nous mène dans cette histoire est :hall2: ...je ne trouve pas de mot pour le moment.
pour cette fic passionnante
:vivement: :vivement: :vivement: La suite !

Merci Johel et Sweety Contente d'avoir réussie à vous surprendre au moins un tout petit peu

AN NON AH NON!!!! Tu ne peux pas refaire vivre un pareil drame à notre Lisbon (caly est en larmes... )
pas Tommy...

Le personnage de Martha est vraiment bien pensé:la folie cohabitant avec le cynisme et un soupçon de conscience, fallait oser!
Térésa est magistrale dans ce chapitre: il est amusant de constater qu'aux moments dramtiques de sa vie, elle repense aux leçons apprises en collaborant avec Jane...
la voir ainsi tenter de manipuler Martha est vraiment dérangeant quand on connait la droiture de Lisbon mais brillant étant donnée la situation.


Mon dieu, le fils ne va pas mourir au même endroit que le père quand même!
mai que font Jane et James, ils devraient être là aussi non???

GRRRRRR...cette fin de chapitre nous met au supplice mais c'est extra, comme d'habitude.

Ah oui, j'oubliais, l'apparition de la fillette/Lisbon enfant est très symbolique également, elle lutte contre ce passé qu'elle a voulu refouler si longtemps et aujoud'hui la femme forte que Lisbon est devenue est encouragée par la petite fille frêle qu'elle était! bravo pour ses reminiscences extraordinaires trouvées!

bon courage pour suite des révisions et du concours