Affaire classée ^

coucou!
eh bien je crois qu'il s'agit pour moi du meilleur chapitre pour l'instant...et les précédents étaient déjà très très bons!!!
Wahou, cette plongée dans l'univers familial lisbonien vaut vraiment son pesant d'or!

Allez, je me permets qqk remarques dans l'ordre de ton texte

-"Teresa Lisbon n’est pas du genre à ramener un homme dans sa famille n’est-ce pas ?!
-Je ne veux pas que mes frères s’attachent inutilement…
-Vous ne voulez pas que vos frères s’attachent ou vous ne voulez pas vous attacher ?..."
--> quel échange! j'ai senti venir le malentendu sur la relation jisboniennen vis à vis des autres! mais alors cette réplique là est extra car ressemble tout à fait au duo que l'on aime tant dans la série



- la petite Chloé déjà domptée par Jane..;évidemment!
"Oh, c’était facile… ça marche tout le temps avec ta tante, expliqua-t-il à la petite";.;excellente celle-là

- "Alors Jane, je suppose que si vous avez accompagné ma sœur, c’est que vous deux…
Lisbon recracha son verre d’eau et faillit s’étouffer avec.
-Et bien, je voulais respecter les traditions familiales, vous savez demander sa main à un homme de sa famille, faire les choses bien…
Lisbon s’étouffa un peu plus.
-Qu…quoi, non mais ne l’écoute pas, il te raconte n’importe quoi ! Il n’est que mon agaçant de consultant.
Jane sourit.
-Elle est encore intimidée… il faut l’excuser…"
--> ce passage m'a achevée! j'imaginais totalement la tête de Lisbon en train de s'étouffer face à Un Jane triomphal!Bravo pour cette saynette réussie


-Ethan et James sont vraiment bien, j'aimerais qu'on les découvre un jour dans la série. En effet James semble plus posé, Ethan , plus direct ("et c'est qui le beau gosse?" )
J'ai bcp apprécié le "pacte" de franchise entre les enfants Lisbon, ça parait tellement crédible face à leur dure enfance
"-Sans détour Teresa, c’est notre règle
Ils s’étaient fait cette promesse enfant de se parler sans détour. Les cachotteries du monde des adultes les avaient toujours gênés, surement parce qu’ils avaient grandi trop vite."
--> ce passage est mon préféré je crois, tu retransris à merveille ce moment émouvant et sérieux après les petites blagues familiales...bravo encore une fois!

Très symbolique que pour une fois ce soit Jane qui mène la barque de la vérité face à une Térésa un peu démunie...belle complicité que la leur à la fin du chapitre

bref hâte de découvrir la suite bien sûr, je suis vraiment fan!
bye!

j'aime assez cette suite

surtout Jane chez les Lisbon

Je crois que Calypsoh a bien décrit ce que j'ai ressenti aussi

Ta fic est vraiment bien

Et Jane n'a pas honte de dire qu'il est venu demander la main de Lisbon

Vivement la suite!

Merci beaucoup pour vos messages Vous ne pouvez pas savoir comment ça me touche Puis j'aime bien les passages qui vous ont plu parce que c'est ceux que je voulais mettre en valeur donc je suis d'autant plus touchée. J'essaye de vous mettre une suite dans la semaine ;-)

J'ai lu les deux chapitres d'un coup et j'ai A-D-O-R-E !
Le retour dans la maison d'enfance de Lisbon était vraiment bien décrit, les émotions, tout ça.
On s'y croyait !

Le repas chez les Lisbon était vraiment
Et la fin ...

Bref VLS !

Merci beaucoup Terpo, je suis vraiment contente que ça t'ai plu

Je suis désolée, j'ai mis du temps à vous publier cette suite, j'ai eu beaucoup de travail.


Chapitre IX

Lisbon ne revit pas Ethan ce soir là. Inquiète, elle quitta, néanmoins, la maison de James. Les vieilles habitudes avaient la peau dure. Elle était du genre protectrice, elle l'avait toujours été. Savoir son frère dans les rues lui vrillait le sang, pourtant elle savait qu'il avait besoin de faire face à leurs démons seul.

Elle se glissa du côté passager, laissant le soin à Jane de conduire. Ses yeux se portèrent sur la ville. Elle l'avait toujours trouvée inquiétante mais elle s'y sentait étrangement à l'aise. Elle n'y était pas vraiment en paix avec elle même, pourtant les murmures d'un temps passé la berçaient presque. Elle se revoyait descendre à pied cette même route avec sa mère. Elle la revoyait de toute sa hauteur, avec sa belle robe bleue. Elle revoyait ses longs cheveux ébènes se jouer du vent. Les traits de son visage étaient plus flous, comme effacés par l'air du temps.

Soudain, une nouvelle scène s'imposa à elle, celle d'un crissement de pneu et d'un impact. Elle n y avait pas assisté, pourtant elle se l'était imaginée tant de fois qu'elle en connaissait chaque détail. Elle avait la configuration des lieux en tête et à chaque fois elle s'imaginait la douleur qui avait imprégné son visage. En quelques secondes on avait volé les sourires de sa mère, son souffle de vie. C'était pour fuir ces images qu'elle avait quitté cette ville, pour fuir ces images et celle du corps sans vie de son père. On ne pouvait pas échapper à son passé. Passer du temps avec Jane aurait dû le lui rappeler...

-ça va aller ?, demanda Jane inquiet.

-Oui, je suppose qu'ils ont bien réagi...

-Ils sont solides, ne vous inquiétez pas trop pour eux...

Lisbon gratifia Jane d'un sourire pour le remercier de sa présence apaisante.

-Merci pour ce que vous avez fait

-Qu'est ce que j'ai fait? S'étonna-t-il

-Vous vous êtes comporté en adulte, souria-t-elle un peu plus.

-Comme toujours...

Un rire ironique le coupa dans son contentement.

-Mais biensûr..., il vous faudra pourtant bien reprendre vos anciennes habitudes...; reprit-elle plus sérieusement

-Je ne suis pas sûr de comprendre...

-Vous bousculez les gens Jane, c'est comme ça que vous résolvez des enquêtes. Je vous suis reconnaissant d'avoir été d'un comportement exemplaire avec ma famille mais ça ne correspond pas à vos habitudes...

-Est-ce que vous êtes entrain de me demander de bousculer votre famille?

-Je vous demande de résoudre cette affaire...quelque soit vos méthodes pour y arriver.

Jane resta silencieux. Il savait que Lisbon croyait en ses méthodes mais jamais au grand jamais il ne se serait attendu à ce qu'elle lui demande d'en faire usage. Elle n'avait probablement pas eu à le faire jusqu'à présent. Dans le fond ça lui ressemblait assez, elle ne demandait pas à être protégée, pourtant lorsqu'il s'agissait d'elle s'était plus fort que lui...

-Très bien, je veillerais à me montrer immature et exécrable à l'avenir, sourit-t-il malgré lui.

-Oui, enfin n'en faites pas trop quand même!

Un sourire flotta sur ses lèvres, l'ambiance était légère, bon enfant. Après quelques mètres, Jane se gara sur le bas côté sous le regard étonné de Lisbon.

-Très bien, alors je suppose que je vais commencer maintenant, annonça-t-il.

Lisbon se crispa. Elle n'avait pas véritablement songé à être sa cible. Pourquoi ne s'était-il pas comporter ainsi lors de son interrogatoire? Elle supposa que c'était plus facile maintenant qu'il avait son autorisation implicite. Par ailleurs, ici, il était le seul maître de sa réponse, elle ne serait pas déformée par d'autres oreilles que les siennes. Jane restait Jane. Il restait maître de la situation.

-Je vous écoute...

-Vous rayonnez de culpabilité, pourquoi? Annonça-t-il sans ménagement.

Lisbon ne put masquer son étonnement.

-Je n'ai pas tué mon père Jane...

-Mais vous auriez pu, n'est-ce pas?

-Je n'ai pas tué mon père Jane! Reprit-elle outrée.

-Ce n'est pas ce que je vous demande, s'entêta-t-il

-Vous parlez de mon père là, je vous signale!

-Je parle surtout d'un homme qui était infréquentable, qui se réveillait avec un verre de Whisky à la main, qui ressemblait à une épave, qui...

-Jane, arrêtez ça...

- ...levait la main sur vos frères et qui vous frappait encore et encore alors que vous le suppliez d'arrêter, continua-t-il avec un ton d'accusation.

-Oui j'aurais pu le tuer, est-ce que c'est ça que vous voulez entendre?! , mais je ne l'ai pas fait. Je ne me suis pas émue de la mort de cet alcoolique comme vous le dites, mais je suis émue de la mort du père que j'avais connu et de celui qu'il aurait pu devenir. Alors, oui je culpabilise... oui je culpabilise parce que je me suis sentie soulagée quand il est mort. Ça fait de moi une personne horrible mais pas une meurtrière! Jamais je n'aurais tué mon père pour le tuer. En état de légitime défense je ne dis pas... mais pas autrement...pas volontairement.

Jane se prit cette déferlante de mots au visage. Jamais il n'aurait cru pouvoir délivrer ainsi la boite de pandore.

-Je n'ai jamais sous-entendu que vous l'aviez fait, souffla-t-il légèrement coupable.

Lisbon le fusilla du regard et se réinstalla de manière à ne pas le regarder. Des larmes qu'elle ne laisserait pas dévaler sur ses joues, se bousculèrent aux coins de ses yeux.

-Personne, ne pourrait vous blâmer d'avoir penser ça, continua doucement Jane, personne.

Il redémarra et le reste du trajet se passa dans le silence pesant de cet aveu. Elle n'était pas à blâmer elle le savait mais elle le ferait quand même, c'était inévitable.

-J'aurais dû voir que ce n'était pas un suicide..., ajouta-t-elle

-Vous n'aviez que 17 ans Lisbon...

-Peu importe j'aurais dû le voir, c'était mon père.

Jane n'insista pas, il savait que vouloir la délivrer du poids de sa culpabilité serait vain. Ce sentiment était du genre à vous assiéger et à vous déshumaniser. Il était irrationnel et lutter contre était peine perdue.

En rentrant au poste, ils trouvèrent le reste de l'équipe. Eric Ramirez était là lui aussi. Après son entretien avec les agents Parker et Meciani, il était resté pour voir Lisbon. En la voyant entrer dans les locaux, il se précipita sur elle et la serra dans ses bras.

-Teresa, souffla-t-il en la serrant dans ses bras.

Sa voix était roque, prise par l'émotion.

Lisbon laissa, enfin, une larme couler sur ses joues. Eric avait été présent dans leurs vies après la mort de sa mère, il avait essayé d'aider son père. Il l'avait soutenue et avait fait figure de père lorsque le sien avait été défaillant. Retrouver les bras réconfortant de cet homme qui avait apaisé sa jeunesse était une bénédiction.

-Bonjour Eric, souria-t-elle à son tour

-Comment vas-tu?, ça fait si longtemps, Martha me demande toujours de tes nouvelles, elle serait tellement heureuse de te revoir...

-Moi aussi, je le serais. Je suis tellement contente que vous soyez là...

-Je suis désolée pour ton père, si j'avais su à cette époque que..., jura-t-il

-ça va aller, ne vous inquiétez pas. On retrouvera celui qui a fait ça...

-Vous avez une piste?

Lisbon regarda son équipe qui hocha négativement de la tête.

-Pas encore...

-A vrai dire, nous savons qu'il connaissait la famille ,précisa Jane. Je ne vois pas comment il aurait pu rentrer autrement. Il connaissait la maison.

Il jaugea du regard Eric qui eu l'air sincèrement surpris de cette révélation.

-M Ramirez, savez-vous où je pourrais trouver Tommy Lisbon? Demanda Parker à son intention

-Et bien, il vit dans une petit caravane installée dans mon jardin...

Lisbon le regarda étonnée, une caravane, vraiment?

-Tommy a eu quelques soucis d'argents dernièrement. Il n' a pas les moyens de se payer un loyer, je le dépanne.

Les yeux de Lisbon se noircirent. Les choses ne s'étaient donc pas arrangées pour lui...

-Pourquoi vouloir parler à Tommy spécifiquement? Demanda Lisbon à Parker

-Il était dans la maison au moment des faits. J'aimerais savoir ce qu'il sait, quelles sont ses implications.

-Il a un alibi, je vous ait dit qu'il était avec moi.

-Vous étiez inconsciente agent Lisbon, il peut se porter garant de vous mais vous aurez du mal à vous porter garante de lui...

Lisbon sourcilla, pensaient-ils réellement que son frère avait quelque chose à voir avec ça.

Une superbe suite avec une Lisbon qui se livre encore un peu
J'aime quand elle demande à Jane...d'être Jane et sa réponse

enjoy a écrit:-Très bien, je veillerais à me montrer immature et exécrable à l'avenir, sourit-t-il malgré lui.

Et la réponse de Lisbon
J'attends de voir la rencontre entre Lisbon et Tommy, ça risque d'être agité
pour ce chapitre

Je veux bien attendre le temps que tu voudras pour avoir des chapitres comme ça.

Et ben, on peut dire que la confrontation Jane/Lisbon a été assez intense et je trouve très beau sur ce que tu fais dire à Lisbon sur le fait qu'elle se soit émue de la disparition de son père et non de l'homme qu'il était devenu à la mort de sa mère.

J'aime vraiment comme tu goupille le tout et comment Lisbon fait confiance en Jane en lui laissant mener l'enquête à sa sauce.

Parker, n'est apparu que quelques minutes et ils m'énervent et je sens que ça va être souvent ça

Merci Daidi et Johel vos reviews ont toujours le don de me faire sourire et après j'ai la banane!!! J'essayerais de vous mettre une suite dans le week end

J'ai enfin rattrapé tout mon retard et je dois dire que je suis "Waouuuh" (je trouve pas d'autres mots, ou j'ai peut-être de mots d'ailleurs )

Les sentiments de Lisbon sont très bien décrits et ça fait plaisir de lire une histoire aussi originale et aussi bien écrite
Tout est dans la retenue, surtout Jane qui est vraiment adorable avec elle
Sauf peut-être dans le dernier chapitre mais bon, "chassez le naturel, il revient au galop"
C'est vraiment bien de voir le point de vue que tu as sur la famille Lisbon et toutes les relations que Lisbon entretient avec ses frères
Je suis impatiente de voir ce que tu vas nous concoter pour la suite

Et encore pardon pour le manque de com'

suite

-Très bien, je veillerais à me montrer immature et exécrable à l'avenir, sourit-t-il malgré lui.

-Oui, enfin n'en faites pas trop quand même!

ce passage me fait rire

super chapitre vivement le prochain

Merci Aphrael, tes messages me font toujours passer de ça :| à ça voir ça Merci beaucoup
Et merci à toi Julia Jisbon aussi, je suis contente que ce petit passage t'es plu, j'avoue j'ai ri de ma propre connerie!

Et voilà je vous met une petit suite en espérant que le personnage de Tommy vous plaira, je croise les doigts!!

Chapitre X


L’hôtel dans lequel l’équipe s’était établie était froid et sinistre. Lisbon fit une grimace en entrant dans sa chambre. Les murs étaient vétustes et une odeur de moisie s’en dégageait. Un lit unique trônait au milieu de la chambre. Le lieu était déprimant. C’était suffisant pour vivre bien évidement mais ce genre de lieu était propice aux égarements. Ces quatre murs démunis d’âme la renvoyaient à sa propre solitude. Elle eut soudain le besoin invraisemblable de rentrer chez elle, dans cette maison qui avait bercé son enfance. Comment pouvait-on fuir un lieu et être autant attiré par lui ? La folle idée d’inviter ses collègues dans cette maison s’insinua en elle. Elle la repoussa aussitôt comme étant incongrue.

Elle enfila son sweat et s’allonga sur le matelas inconfortable. Elle passa sa nuit à penser à Tommy et à sa vie. Elle ne l’avait pas vu depuis si longtemps… Elle appréhendait ce moment... Elle avait besoin de le revoir pourtant une angoisse grandissante se frayait un chemin dans son halo d’incertitude. Voudrait-il la revoir et pourrait-elle soutenir l’image de sa vie détruite ?

Le lendemain, elle fut la première levée. Elle quitta ce lieu déplaisant. En arrivant dans les locaux de la police municipale, elle put voir un homme discuté avec un agent. Son cœur manqua un battement. Il était là. Tommy était là, avec sa barbe mal rasée et ses traits vieillis. Alors qu’il allait se tourner vers elle, elle rentra dans la première pièce qu’elle vit. Dos à la porte, elle calma sa respiration. Dans un murmure tremblotant, le nom de son frère lui échappa. En relevant la tête, elle réalisa qu’elle n’était pas seule, Grace était là.

-ça va patron ? demanda-t-elle inquiète

Lisbon se redressa précipitamment et fit bonne figure.

-Oui, oui très bien. Je ne vous pensais pas réveillée...

-Les lits ne sont pas vraiment confortables…

- A qui le dites-vous !

Elles échangèrent un sourire et Lisbon fut soulagée d’être là, avec elle. Tout lui paraissait tellement simple lorsqu’il s’agissait de son équipe. Elles étaient toutes les deux dans l’observatoire. De là, elles pourraient assister à l’interrogatoire de son frère. Il ne pourrait pas la voir. Elle se sentait étrangement rassurée par l’idée.
Bientôt l’équipe fut au complet. Elle était là au milieu d’eux et elle eut la sensation qu’ils faisaient bloc autour d’elle comme pour la protéger des temps passés.

De l’autre côté du miroir, Meciani et Parker firent entrer son frère et de nouveau son cœur s’emballa.
Ses yeux étaient creusés, ses vêtements défraichis. Pourtant il se dégageait de lui un charme naturel qu’elle lui avait toujours connu. Ses yeux étaient profonds et étonnamment clair. Il avait l’air désinvolte pourtant elle savait pour l’avoir élevé qu’il ne l’était pas. Il était écorché vif, il était sensible, plus sensible qu’elle ne l’avait jamais été. Il n’avait pas supporté la mort de sa mère, puis celle de son père. Il était tombé dans l’alcool et dans les jeux de hasard. Apparemment, il n’en était pas assorti. Il avait des airs de son défunt père.

Il s’entêtait à ne pas regarder Parker et Meciani. Elle pouvait deviner son sourire arrogant derrière sa barbe. Il s’amusait de la situation ou tout du moins il essayait. Tout à coup, elle entendit Parker frappait du poing sur la table et elle sursauta. Son frère eut le même réflexe qu’elle. Il détestait la violence, il la craignait, pour l’avoir vécu et pour en avoir usé… Son sourire s’effaça. Elle n’avait pas suivi leur conversation trop occupée à l’observer. Aussi, fut-elle étonnée de le voir s’avancer vers le miroir. Il frappa comme un malade dessus et elle eût un mouvement de recul.

-Pourquoi tu ne viens pas me poser tes questions toi-même Teresa ! Tu nous éviteras de perdre du temps !

Elle ne put cacher sa surprise. Par réflexe ses collègues se tournèrent vers elle.

-Nous avons des rapports un peu conflictuel, crut-elle bon de justifier.

Son frère était toujours là devant le miroir à la défier sans la voir. Il paraissait grand et fier mais elle le savait meurtri. Meciani le força à s’asseoir et Lisbon fit en sorte de détendre ses épaules nouées.

Son frère se joua des questions de Meciani et Parker. Il voulait la mettre hors d’elle. Son regard transperçant se répercutait régulièrement sur le miroir. Il s’entêtait. Soudain, Jane entra dans la pièce. Mais d’où sort-il celui-là ?!, pensa Lisbon.

-Bonjour Tommy, je suis Jane, patrick Jane !

Il serra la main de l’homme qui ne put que se laisser faire.

-Je suppose que votre sœur ne vous a pas parlé de moi, logique vous ne vous parlez plus ! Peu importe…il ne sert à rien de tourner autour du pot, elle sait que vous l’avez fait ! Vous pouvez cracher le morceau, elle vous connait. A ses yeux vous n’êtes qu’un alcoolique comme votre père !!

La rage de Tommy ne se fit pas attendre. Il attrapa Jane par le col et le plaqua contre le miroir.

-Je n’ai pas tué mon père et je ne suis certainement pas comme lui ! lui cracha-t-il au visage

Jane, toujours dos au miroir tenta d’happer un peu d’air.

-C’est bon je vous crois, souffla-t-il, enfin en partie.

Tommy ne relâcha pourtant pas son emprise et Jane dût agiter sa main devant le miroir.

-C’est bon Lisbon vous pouvez sortir il ne l’a pas fait ! Lisbon ? Lisbon je vous en prie…sortez de moi là, ajouta-t-il en souriant à Tommy vraisemblablement encore énervé. Lisbon ?!

-Tommy lâche le !

Tommy se tourna vers elle et un instant le temps s’arrêta.

-Maintenant ! , ajouta-t-elle.

A contre cœur celui-ci relâcha Jane qui dépoussiéra sa veste.

-Merci Lisbon…

-Estimez-vous heureux que je ne vous fasse pas la peau moi-même ! Non mais je peux savoir ce qu’il vous a pris ?!

-Vous vouliez savoir s’il l’avait fait non ? alors je vous le dis il ne l’a pas fait. Bon par contre il est encore alcoolique !

Jane sentit encore le regard pesant de Tommy sur lui.

-Ne le prenez pas mal mais vous mentez aussi mal que votre sœur !

-Bon ça suffit Jane, vous me sortez de là.

-Très bien, très bien je sors… Parker , Meciani peut-être que nous pourrions enfin vous savez…

Les deux agents se regardèrent incongrus !

-les laisser seuls…en famille…pour parler…est-ce que je dois vraiment continuer ?

Meciani grommela mais finalement Lisbon les vit quitter la pièce et un silence glacial recouvra les lieux.

-Je suis désolé pour Jane…, s’excusa-t-elle

-Pour une fois qu’un mec de la police est drôle…sourit-il malgré lui.

-Il n’est pas de la police

-Oh…ça explique tout alors !…Au moins il a réussi à te faire sortir de ta cachette…

-Je ne me cachais pas, je n’avais pas à intervenir dans cet interrogatoire…

-Pas à moi Teresa !

Lisbon soupira, puis elle regarda ses chaussures visiblement mal à l’aise.

-Comment vas-tu ?

-ça t’intéresse vraiment ? , la rembarra-t-il

-Ce n’est pas moi qui ai coupé les ponts je te signale !

-Il fallait bien que je coupe le cordon, tu ne l’aurais jamais fait…

-Je voulais simplement t’aider Tommy !

-Et c’est bien ça le problème, tu passes ton temps à vouloir aider des gens qui ne t’ont rien demandé !

-Et qu’est-ce que j’étais censée faire, te laisser détruire ta vie comme papa l’a fait ?

-Je ne suis pas papa

-Oh je t’en prie, tu es exactement comme lui !

-Et puis quoi alors ? Lui au moins, quelqu’un a eu la grandeur d’abréger ses souffrances !

Le poing de Lisbon partit sans qu’elle ne puisse l’arrêter.

-Je t’interdis de dire ça !

Tommy déstabilisé dût se retenir à la vitre. Pourtant bien vite un rire lui échappa.

-Wahou, il fait du bien celui-là, je vois que t’as gardé une bonne droite !

Lisbon le regarda déstabilisée et puis à son tour elle explosa de rire. En effet, ça faisait du bien.

-Et toi tu as l’air toujours aussi déplorable !

Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres.

-Je le prends comme un compliment !

Un sourire se grava mutuellement sur leurs visages. C’était peu mais c’était déjà ça. Derrière la vitre Jane se sentait étonnamment fier de son tour. Pour bousculer un Lisbon, il fallait le mettre hors de lui, il avait bien appris sa leçon…

j'adore la suite surtout quand tu conclut par : Pour bousculer un Lisbon, il fallait le mettre hors de lui, il avait bien appris sa leçon…

j'aime trop

VLS

Wahou ! Excellent chapitre !
J'avoue que Tommy m'énervais un peu au début du chapitre mais après ca va mieux ^^
En même temps Jane y va un peu fort ... On peut le comprendre !

superbe chapitre, comme toujours
la façon dont tu décris les relations conflictuelles entre Lisbon et son frère
Jane qui "prend des risques" (calculés les risques bien entendu) pour faire réagir la famille Lisbon
Vivement la suite !

C'est toujours aussi super

Je veux la suite

J'ai adoré, je me suis pris dans le chapitrez et la fin est arrivé bien trop vite à mon gout.

J'ai aimé cette confrontation entre les Lisbon, et l'espoir qu'il y a à la fin. Et Jane cabotin qui arrive à appréhender les personnalités de mieux en mieux, c'est un régal.

Un moment qui m'a particulièrement marqué : "Bientôt l’équipe fut au complet. Elle était là au milieu d’eux et elle eut la sensation qu’ils faisaient bloc autour d’elle comme pour la protéger des temps passés.". Je trouve ça vraiment touchant.

bref, un grand bravo à toi et merci de faire partager tes idées

Merci Jiisbon je suis contente que la conclusion du dernier chapitre parce qu'elle m'est venue quand j'entrais en phase de connerie on/ off (pas de bol pour moi elle est plus souvent en on qu'en off lol)

Merci beaucoup Alamanga, je suis contente que ça te plaise toujours

Terpo, j'espère que tommy te plaira dans ce chapitre, j'essaye de lui donner de la profondeur ça peut lui donner une allure excécrable dans certains propos mais mon but sur le final est de montrer qu'il est quelqu'un de bien. (Après tout c'est un Lisbon!)

Johel je suis très contente que ça te plaise, merci beaucoup et contente de voir que la relation des Lisbon te plaît. Pour ce qui est de Jane y'a des jours où je me demande comment ils font les scénaristes, parce que comme tu le dis il fait l'idiot mais tout est toujours mesuré... c'est Cho (haha la bonne blague) comme équilibre!

Daidi, tes messages me font toujours hyper plaisirs et rassure ce que j'appelle "mes angoisses de l'auteur" lol et dieu sait que des fois je me met à flipper devant ma feuille blanche ou au moment de la publication. Tes messages sont toujours un vrai soulagement et j'avoue (si je n'ai pas peur de le dire) les adorer

Merci encore à vous tous

Chapitre XI

Lisbon sortit prendre un verre avec Tommy ce jour là. La conversation fut ponctuée de nombreux silences. Il eut l’obligeance de prendre un soda devant elle. Pourtant sa main tremblotante lui indiqua qu’il avait envie d’un verre. Elle ne lui en fit pas la remarque, c’était trop tôt. A coup sûr il la repousserait.

-Pourquoi tu ne m’as rien dit…pour papa je veux dire, précisa Tommy

-Je ne pensais que tu voudrais me voir à vrai dire…

-Je suppose que je suis en partie responsable de ça, n’est-ce pas ?

Lisbon ne répondit pas. Responsable, ils l’étaient tous.

-Est-ce que tout ça est bien réel ? Je veux dire, comment est-ce qu’on a pu louper ça ?

-Je suppose que c’était plus facile comme ça…

Tommy serra un peu plus fermement son verre. La jointure de ses doigts se mit à blanchir, ce que Lisbon nota inconsciemment.

-Ironiquement, j’ai toujours cru qu’il avait fait ça pour nous…Tu y crois toi ? se renfrogna-t-il. J’ai cru qu’il s’était rendu compte du calvaire qu’il nous faisait vivre. J’ai cru qu’il voulait nous protéger.

-Je suis désolée Tommy…

Lisbon posa sa main sur celle crispée de son frère. Ce contact léger l’apaisa aussitôt. Elle avait toujours eût ce don sur ses frères. Une sensation d’amertume s’empara de lui, pourquoi l’avait-il donc rejeté de sa vie, elle cette sœur qui avait toujours été là pour lui ? Il avait isolé son cœur et aujourd’hui il n’était même plus sûr de pouvoir le faire fonctionner correctement.

-On n’a jamais parlé de ce qui s’est passé ce jour là…, repris Lisbon.

-Est-ce qu’on est vraiment obligé de faire ça ?

-On aurait dû le faire il y’a longtemps…

Tommy hocha de la tête, enclin à l’écouter.

-Est-ce que tu peux me parler de ce dont tu te souviens ?

Tommy inspira profondément, puis il la regarda avec appréhension. Cette scène il l’avait vécu des milliers de fois pourtant jamais jusqu’à présent il n’avait réussi à mettre des mots dessus. Lorsqu’il prit la parole, Lisbon sut qu’elle ne devait pas l’arrêter, parce qu’il était comme elle, parce qu’ils étaient fait sur le même moule.

-Je me souviens de détails invraisemblables. Tien par exemple, je sais que je jouais à Sony. J’en étais au niveau 4, c’est tellement stupide de me rappeler de ça. Je guettais ton arrivée par la fenêtre. J’avais peur que papa rentre avant toi, mais comme d’habitude tu as fait en sorte que ça n’arrive pas… Quand je t’ai vu par la fenêtre, je me suis précipité en bas, j’ai tout laissé en plan et tu m’as accueilli avec un énorme sourire. Tu ressemblais tellement à Maman. James et Ethan n’étaient pas avec toi. J’ai compris que tu les avais laissés chez le voisin. J’ai aussi compris qu’on allait devoir affronter papa seul. Tu ne pouvais pas nous laisser tout les trois là-bas et ils étaient plus jeunes. J’ai mangé un bout avec toi, puis j’ai disparu, juste quelques minutes, juste pour terminer mon jeu et là je l’ai entendu. J’ai entendu Papa claquer la porte et crier. Quand je suis sorti tu m’as ordonné de retourner dans ma chambre et moi comme un idiot je t’ai obéit. J’ai augmenté la musique, je me suis allongé dans mon lit et j’ai essayé de ne plus vous entendre. J’ai tellement serré mon oreiller contre moi que j’ai bien cru que j’allais m’engloutir. Je n’ai jamais oublié tes cris… Quand ça s’est arrêté, je me souviens que mon cœur battait la chamade. J’étais en sueur. J’ai descendu les escaliers sur la pointe des pieds. J’ai bien cru que j’allais mourir de peur mais j’ai réussi à descendre jusqu’en bas. J’ignore comment j’y suis parvenu. Je voulais juste que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises « tout va bien Tommy, ça va s’arranger, tu verras. » Quand je suis rentré dans la cuisine, j’ai d’abord vu ton visage plein de sang et je suis resté paralysé sur le pas de la porte. J’ai bien cru que tu étais morte. J’ai cru qu’il t’avait tué…et puis je t’ai vu bouger. Je me suis précipité vers toi, j’ai essayé de te parler … et puis il y’a eu ce coup feu. A partir de là ça devient vague. Je sais que je me suis caché contre toi et puis après tu t’es réveillée, c’est tout ce dont je me souviens. J’ai agi comme un gamin peureux et incapable.

-Tu as fait ce que tu avais à faire… dieu seul sait ce que ce tueur aurait pu te faire si tu étais intervenu

-Peut-être…

-Tu es sûr que tu ne te souviens de rien d’autre ? Le criminel est forcément passé devant la cuisine. Il n’avait pas d’autres moyens pour entrer et sortir de la maison. Tu as peut-être entendu quelque chose ?

Tommy secoua négativement la tête, dubitatif.

-Je suis désolé, je ne me souviens pas.

-Ce n’est pas grave…

Lisbon hésita, elle s’agita un peu sur son siège.

-Ce n’est pas ton genre d’être mal à l’aise, releva Tommy. A quoi tu penses ?

-Est-ce qu’éventuellement tu accepterais de…te faire hypnotiser ?

Tommy faillit s’étouffer avec son verre.

-Hypnotiser ?! Je croyais qu’il était interdit de recourir à de telles pratiques dans la police.

-Et bien disons que depuis que je connais Jane, il m’arrive de contourner des règles pour le bien commun…

-Teresa Lisbon passer outre les règles ? Mais qu’avez-vous fait de ma sœur ?!

-Est-ce que c’est un oui ? sourit Lisbon

Tommy hésita.

-Si tu me promets que ton consultant ne me retournera pas le cerveau, je veux bien essayer…

-J’y veillerais personnellement…

Une heure plus tard Lisbon se retrouvait dans sa maison d’enfance avec son cher consultant et Tommy. Tommy était assis sur le canapé du salon. Son regard était taciturne, terni par les souvenirs trop nombreux enfermés dans cette maison. Lorsque Jane lui parla d’une voix plate et calme il se laissa faire jusqu’à ce que tout contrôle lui échappe.

-Tommy, vous devez rester concentré sur ma voix. Vous êtes avec votre sœur dans la cuisine, que se passe-t-il ?

Tommy bien que sous hypnose grimaça.

-Ma sœur est au sol, elle est pleine de sang, son visage est enflé. Elle essaye de me murmurer quelque chose. Je crois qu’elle me dit d’aller chez le voisin…Elle n’a pas le temps de finir sa phrase, elle retombe dans l’inconscience. J’essaye de la secouer mais elle ne me répond pas.

-Est-ce qu’il y’a un autre détail qui vous revient ? Quelque chose que votre inconscient aurait pu repousser comme n’étant pas important.

Un léger silence prit place dans le salon pendant lequel Lisbon pria pour que son frère ait un souvenir aussi insignifiant soit-il.

-Il y’a eu un courant d’air.

Oui, enfin peut-être pas aussi insignifiant, pensa Lisbon.

-Hum, ok, je suppose que ça, ça correspond au moment où le tueur est entré dans la maison… mais est-ce que vous vous souvenez de ce qui s’est passé après le coup de feu ? , continua Jane.

-Je me suis caché contre ma sœur, j’ai enfoui mon visage contre sa robe, je n’ai rien vu.

- Lorsque quelqu’un pénètre chez vous Tommy, lorsque vous craignez pour votre vie, vos sens se mettent en alerte. C’est l’instinct de survie. Si quelqu’un est passé devant cette cuisine vous l’avez forcément entendu, concentrez-vous sur ce que vous avez entendu ce jour là.

Jane vit Tommy se concentrer. Son visage se mit en alerte comme-ci de nouveau, il se retrouvait là-bas, au milieu de cette cuisine, collait contre la robe de sa sœur.

-Je crois que j’ai entendu le parquet craquer… et puis il y’avait aussi cet autre bruit, un bruit régulier, pam, pam, pam. C’est stupide, je ne sais pas ce que je raconte…

-Non c’est très bien continuez…

-Les bruits de pas ce sont arrêtés, comme si quelqu’un de l’autre côté de la porte nous observait. Je me souviens avoir fermé les yeux un peu plus fort et je crois que ma respiration s’est comme arrêtée, puis les bruits de pas ont repris et je n’ai plus rien entendu.

Lisbon sourcilla, est-ce que ce tueur les avait véritablement épargnés ?

-Ensuite Teresa s’est réveillée, je lui ai dit qu’un coup de feu avait été tiré, elle a réussi à se lever. J’ignore encore
comment elle a fait. Pendant qu’elle était en bas, l’ambulance est arrivée…

-Très bien Tommy, conclua Jane, vous avez fait du bon travail.

-Non attendez, l’interrompit Lisbon en plaçant sa main contre son avant-bras, Tommy quand as-tu appelé l’ambulance ?

Tommy fronça les sourcils et Lisbon le vit baisser la tête à la recherche de cette information.

-Je n’ai pas appelé d’ambulance…

-Tu en es sur ?

-J’en suis certain

Lisbon jeta un regard inquiet à Jane et dût s’asseoir. Il n’avait pas appelé d’ambulance, pourtant une ambulance c’était rendu sur les lieux. Comment était-ce possible ? Ses traits comme ceux de Jane s’éclairèrent soudain. On ne les avait pas seulement épargnés, on les avait sauvés… Un « oh mon dieu » s’échappa de ses lèvres avant qu’elle n’ait pu le contenir. Maladroitement, Jane posa sa main sur l’épaule de Tommy.

-Tommy, vous pouvez vous réveillez maintenant…

Tommy ouvrit les yeux et il découvrit le visage pâle de sa sœur. Il dût se passer une main sur le visage et tout lui revînt en mémoire, chaque image, chaque bruit. Aussitôt, il se crispa.

-Comment j’ai pu louper ça pendant toutes ces années. Comment j’ai pu oublier tout ces bruits…Comment j’ai pu croire une seule seconde qu’il s’était suicidé ?

-Tu n’étais qu’un enfant Tommy…

Tommy la regarda incrédule et il se leva visiblement en colère contre lui-même.

-Je n’ai aucune excuse, jamais tu n’aurais fait une telle erreur !

Tommy attrapa sa veste en cuir et il se dirigea à pas vif vers la porte. En sortant, il percuta James.

-Tommy qu’est-ce que tu fais là ?

-Toi qu’est-ce que tu fais là ?, répondit-il avec hargne

-On m’a dit que Teresa était là, je suis venu pour la voir. Je ne m’attendais pas à tomber sur toi…

-Rassure toi je m’en vais !

En arrivant à la porte Lisbon vit Tommy partir. James était là lui aussi.

-Tommy attend, ne t’en va pas, je t’en pris !

La porte de sa voiture claqua et les pneux crissèrent sans qu’elle puisse l’arrêter.

-Est-ce que j’ai loupé un épisode ? S’inquiéta James.

Lisbon poussa un soupir et elle regarda Jane.

-je n’aurais jamais dû vous demander de l’hypnotiser…

-Ces souvenirs n’étaient que refoulés Lisbon. Ils lui bouffaient la vie sans le savoir. Croyez-moi, vous avez fait ce qu’il fallait.

-Quelqu’un va me dire ce qu’il se passe ici ? demanda James

-Tommy a entendu le tueur…et pendant toutes ces années il a vécu avec ça sans s’en rappeler.

James resta sous le choc quelques secondes.

-Il faut qu’on aille le chercher, reprit Lisbon, il va sûrement déconner.

-Il doit être parti à la taverne, je vais aller le chercher, ne t’inquiètes pas…

-Comment sais-tu qu’il est là-bas ?

-Disons que j’ai quelques informateurs…

-Tu fais surveiller Tommy ? s’étonna Lisbon

-Je veille sur lui, nuance… Il ne veut pas me parler, bien lui en fasse, mais je ne le laisserais pas tomber pour autant…
James prit Lisbon dans ses bras furtivement.

-Ne t’en fais pas grande sœur, cette fois c’est moi qui m’en occupe. Et vous, vous occupez d’elle ! Continua James à l’attention de Jane. Avant que Lisbon n’ait pu ajouter quoique se soit son frère disparut à son tour de la circulation.
Lisbon se tourna vers Jane, encore secouée.

-J’avais oublié à quel point la vie familiale peut-être agitée…

-Vraiment, sourit-t-il en la faisant entrer dans la maison.

Il la guida jusqu’au salon et elle se laissa faire docile.

-ça vous ennuie si on reste un peu ici ? demanda-t-elle.

-Oh je ne sais pas, j’ai une chambre miteuse qui m’attend à l’hôtel…

Lisbon n’échappa pas à un sourire. Même en plein drame familial il savait y faire.

Ils s’installèrent sur le canapé du salon et là elle garda le silence. Elle s’amusa avec sa croix et elle laissa ses pensées divaguer.

-Quand j’étais enfant, ma mère me chantait cette chanson, Hijo de la luna, quand je tends l’oreille j’ai l’impression de l’entendre encore c’est stupide n’est-ce pas ?

-J’ai souvent l’impression d’entendre ma fille jouait du Bach, sourit-il tristement. Je suppose que c’est ce que nous laissent les personnes parties trop tôt, une douce musique.

Lisbon sourit à son tour et Jane lui offrit une étreinte légère. Sa tête brune dodelina lentement sur son épaule et dans un silence confortable il lui promit son amitié. Elle dût maitriser un tremblement de lèvre. Il lui offrait la possibilité de se laisser submerger par la douleur, là au creux de ces bras mais même après tant d’années elle en était incapable.

j'adore ce chapitre, surtout lorsqu'il dit à lisbon qu'une chambre miteuse l'attends à l'hotel, comme pour dire, invite moi chez toi !

c'est top, VLS !!

Je dois dire que je prend un réel plaisir à rentrer à chaque fois dans tes chapitres et je lis le dernier mot avec regret.

Je suis prise dans l'histoire dès les premiers mots et j'imagine très bien ce que ça pourrait donner dans la série si Heller avait cette merveilleuse idée.

L'histoire avance avec Tommy (pour qui j'ai un gros faible, je crois que c'est comme dans la vie je suis attirés par les têtes brulées) et sa relation avec Teresa (oui parce que Lisbon dans ce cas là ça le fait pas) et j'ai bien aimé l'utilisation de l'hypnose et cette idée. Par contre, le pauvre ceci explique cela je dirais. Mais bon d'un questionnement à un autre, un nouvel indice arrive pourquoi tuer le père et laisser les enfants en vie (un vengeur masqué mais pas si masqué que ça quoique on ne le sait pas non ce n'est pas une blague pourrie même si ça en à l'air). Et puis, ce son me fait penser à une béquille ou à une canne bref un truc comme ça mais comme je suis nulle avec ça, je vais me laisser porter par ton histoire que je vénère.

pour tout ces moments.

c'est toujours avec un réel plaisir que je plonge dans la lecture de tes écrits.
Plonger est le terme exact, car comme le dit Daidi, on est happé par l'histoire comme par une vague...
Puis on se laisse submerger pour revenir à la surface en même temps que les personnages...
La relation Térésa/Tommy (effectivement Lisbon ça ne le fait pas) est pleine de non-dits...pourtant tu arrives à faire passer l'attachement qu'ils ont l'un envers l'autre
Quand aux indices que tu nous laisses pendant la séance d'hypnose
Que dire d'autre sinon

ma journée de surf à tendance à influer sur mes écrits, mais c'est vraiment ce genre de sensation que j'ai quand je lis une de tes fics

encore un super chapitre, comme toujours, je ne me lasse pas de lire tes écrits, même si je ne commente pas beaucoup et je m'en excuse.
J'aime la relation de Lisbon avec ses frères, elle tente de rattraper le passé, surtout avec Tommy.
La scéance d'hypnose nous permet d'en savoir plus sur le jour de la mort du papa Lisbon, et la description que tu as fait de Teresa, ça m'a donné des frissons, j'avais l'impression de la voir tellement c'est bien écris.
Et Jane qui reste là, qui se contente d'être présent pour elle, sans chercher à faire l'idiot, juste la réconforter silencieusement, c'est trop mignon.
J'aime rentrer du travail et lire ce genre de chose, ça me permet de m'évader de mon quotidien et pour ça je te dis
Il me tarde de connaitre la suite :vivement: :vivement: :vivement:

De la douceur, de la tension, des indices... Un chapitre gé-ni-al
Une écriture toujours aussi fluide et des personnages qui gagnent en profondeur, j'adore !
Moi aussi j'ai un coup de coeur pour Tommy, la façon dont tu le décris m'émeut, on ne peux qu'imaginer l'état de détresse dans lequel il doit être...
Lisbon parait incroyable, à la fois forte et en proie à la faiblesse. Heureusement que James est là pour veillé sur Tommy et l'adorable Jane sur elle
Bref une super fic', toujours aussi haletante et bien écrite

Très bon chapitre ou les révélations sont mises en lumière. VLS

Que dire de plus c'est encore parfait ,

La dernière phrase est très belle

VLS