La vie privée de Patrick Jane^
+8
Elodie14
Jennylus
KuraiMina
Sweetylove30
elenou03
kiffkiff
Pepe64
Johel
12 participants
Page 9 sur 9
Page 9 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Wouaw hé ben quel chapitre c cool pour Jane j adore sa réaction quand il vois le biberons dans le frigo mdr et aussi après quand il est jaloux qu 'il croient que Alicia a un autre homme . Le petit bébé dois être trop mignon mdr et c cool que Alicia précisent que c'est grace a Lisbon que tout c'est arrangé et pour une fois Alicia a eu de la chance d être enceinte et de ne pas l'avoir perdu c rare lol
Vite la suite
Gros bisous
Vite la suite
Gros bisous
elenou03- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Van pelt et Rigsby et Lisbon
Loisirs : regarder le mentalist
Localisation : Sur une île desserte avec OWAIN YEOMAN :)
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Merci elenou!!!! J'espère arriver à bientôt terminer cette fic parce que j'en ai une autre en tête. Reste plus qu'à l'écrire.
Donc encore un ou deux chapitre et je pense que ce sera la fin. Normalement, à moins que des idées tordues me viennent entre temps.
D'ici là, voilà la suite...
Chapitre 49
Une nouvelle vie s'offrait à Patrick Jane, une famille qu'il comptait bien protéger cette fois. Il tenait la minuscule main de ce petit être fragile.
Jane, attendrit: "Il a six mois, mais il est si petit."
Alicia: "C'est normal. Tu n'as plus l'habitude des bébés. Il grandira sans que tu t'en aperçoive."
Le beau blond lui offrit le plus beau des sourires.
Jane: "Il ressemble à sa mère."
Alicia: "Oui, c'est ce que tout le monde dit. Mais il a tes yeux et bientôt ton sourire, j'espère."
Le consultant sortit de la pièce, un instant. L'émotion était trop forte, il ne pouvait plus retenir ses larmes. Les mots de Lisbon raisonnaient dans sa tête: "Tout dépend de ce que tu trouvera dans l'Utah, tu pourrais avoir envie d'y rester."
Elle était donc au courant, aussi, pour le bébé et avait raison sur toute la ligne.
Comment pourrait-il repartir en les abandonnant? Il était déraisonnable de demander à Alicia de rentrer avec leur fils, à Sacramento, sans les exposer à un danger trop présent. Quand à Jane, il ne pouvait pas quitter le CBI, sans que Red John s'en prenne à ceux qui lui étaient chers. La jeune femme laissa son fils, endormis, pour rejoindre son homme, perdu dans un océan de doutes.
Alicia: "Patrick, je sais que ça te fais beaucoup à assimiler. Si tu ne te sens pas prêt à assumer, ce n'est pas grave. Je peux le comprendre, je me débrouillerais. Pour le côté financier, tu sais qu'il n'y a aucun soucis."
Jane: "Je voudrais être un père et un mari..."
Alicia: "Mais il y a Red John."
Elle baissa les yeux, il vint près d'elle et la plaqua contre son torse.
Jane: "Je ne serais pas tranquille tant que ce malade sera libre. Je dois m'assurer de votre sécurité à tous les deux."
Alicia: "Tu sais que si je le pouvais, je le ferais moi-même."
La rage et la colère émanait de cette petite femme au corps marqué par ses souffrances.
Jane: "Je lui ferais payer pour ce qu'il a fait. Pour ce qu'il vous a fait à toutes les trois. Je te le promet."
Alicia: "Patrick, souviens-toi, tu m'as aussi promis de ne pas le tuer. N'oublie pas ça. Je ne tiens pas à venir te rendre visite avec James, au parloir d'une prison sordide."
Jane ne répondait pas car, malgré ses belles promesses, il ne pouvait pas prévoir sa réaction face à Red John.
A l'expression du beau blond, la jeune femme ne se faisait aucune illusion. Elle s'écarta de lui, et se dirigea dans la salle de bain. Il la rejoignit. Dès qu'elle vit la poignée de la porte tourner, elle s'enveloppa dans une serviette. Il entra, faisant sursauter la métisse.
Jane: "Je ne voulais pas te faire peur."
Alicia: "Tu peux sortir, s'il te plaît."
Jane se débarrassa de son t-shirt.
Alicia: "Qu'est-ce que tu fais? J'en ai pour cinq minutes, après je te laisse la place."
Jane: "Je pensais qu'on pourrait prendre notre douche ensemble. Comme avant."
Alicia: "Je ne crois pas non. Comme tu le dis, c'était avant."
Elle se cachait avec application, s'accrochant désespérément à sa serviette, espérant qu'il se décide à sortir. Mais Jane n'en avait pas l'intention. Il voulait qu'elle reprenne confiance en elle et en lui.
Alicia avait changé, elle aussi. Elle n'était plus cette femme sûre d'elle et inébranlable qu'il avait connu. Cette image n'était plus qu'une façade. A l'intérieur, elle était terrifiée. Le traumatisme de son agression avait laissé des traces tant physique que psychologique.
Le beau blond continua d'avancer vers elle, défaisant le noeud de la serviette et commença à la faire glisser autour de la jeune femme.
Alicia: "S'il te plait, Patrick, arrête, je t'en prie."
Jane la rassurait: "N'aie pas peur, je ne te ferais pas de mal. Personne ne te fera de mal. Je suis là."
Alicia se cachait encore: "Quand tu auras vu ce qu'il m'a fait, tu ne voudras plus me toucher."
Jane, contre elle: "Aucune chance."
Il fit tomber la serviette, au sol, laissant apparaître les cicatrices sur le ventre de la jeune femme.
Il ne pu masquer son choc, il n'avait pas prévu ça. Ce n'était pas du dégoût mais de la peine qu'il ressentait, en imaginant la souffrance qui lui avait été infligée ce jour-là.
Alicia: "Je savais que tu n'aurais pas du faire ça! Sors maintenant."
Il se mit à genoux, couvrant de doux baisers, le ventre de la métisse, avant de se relever pour l'entraîner avec lui, dans la cabine.
Jane: "Tu es toujours magnifique Alicia."
Après cet agréable moment, Alicia du se rendre au restaurant. Elle embrassa Jane et son fils, avant de partir.
Alicia, légèrement inquiète: "Patrick, ça va aller? Tu vas t'en sortir avec le petit? Si il y a le moindre problème, téléphone au resto. Il y a des biberons au frais et le numéro du pédiatre est dans le répertoire, dans l'entrée..."
Jane lui donna un baiser pour la faire taire: "Tout va bien se passer Ali, je sais m'occuper d'un bébé."
Alicia, sur les nerfs: "Ah ok. A ce soir. Je vous aime."
Elle monta en voiture, regardant le petit James dans les bras de son père. Cette image lui parût idyllique. Depuis qu'elle était à Salt Lake, elle n'était jamais tranquille, se méfiant de tout et de tout le monde. L'arrivée de Patrick l'avait remplie de joie mais également d'angoisse. Si il l'avait retrouvée, Red John ou le FBI le pourrait aussi.
A force de craindre pour sa vie et celle de son enfant, Alicia avait développé un sentiment de paranoïa. Le premier mois, dans cette ville, elle l'avait passé cloîtrée chez elle, comme une ermite. Elle ne sortait que pour ses examens, à l'hôpital. C'est là qu'elle avait rencontré Andréa, avec qui elle avait sympathisé. Puis, au fil des semaines, son angoisse diminuait et elle acceptait de s'associer avec cette femme dans ce restaurant.
Mais, malgré tous ses efforts pour aller mieux, ses peurs étaient encore là, bien présentes. La naissance de James avait aggravé la situation car elle était effrayée à l'idée que quelque chose de mal lui arrive.
Pour résumer, sa vie était devenue un véritable enfer.
Alicia se forçait à garder ses distances avec Jane, consciente qu'il ne resterait pas indéfiniment, dans cette ville, avec eux. Si elle s'accrochait trop à lui, elle sombrerait inexorablement, après son départ. Et elle ne pouvait pas se permettre de craquer, elle devait être forte pour son enfant.
Donc encore un ou deux chapitre et je pense que ce sera la fin. Normalement, à moins que des idées tordues me viennent entre temps.
D'ici là, voilà la suite...
Chapitre 49
Une nouvelle vie s'offrait à Patrick Jane, une famille qu'il comptait bien protéger cette fois. Il tenait la minuscule main de ce petit être fragile.
Jane, attendrit: "Il a six mois, mais il est si petit."
Alicia: "C'est normal. Tu n'as plus l'habitude des bébés. Il grandira sans que tu t'en aperçoive."
Le beau blond lui offrit le plus beau des sourires.
Jane: "Il ressemble à sa mère."
Alicia: "Oui, c'est ce que tout le monde dit. Mais il a tes yeux et bientôt ton sourire, j'espère."
Le consultant sortit de la pièce, un instant. L'émotion était trop forte, il ne pouvait plus retenir ses larmes. Les mots de Lisbon raisonnaient dans sa tête: "Tout dépend de ce que tu trouvera dans l'Utah, tu pourrais avoir envie d'y rester."
Elle était donc au courant, aussi, pour le bébé et avait raison sur toute la ligne.
Comment pourrait-il repartir en les abandonnant? Il était déraisonnable de demander à Alicia de rentrer avec leur fils, à Sacramento, sans les exposer à un danger trop présent. Quand à Jane, il ne pouvait pas quitter le CBI, sans que Red John s'en prenne à ceux qui lui étaient chers. La jeune femme laissa son fils, endormis, pour rejoindre son homme, perdu dans un océan de doutes.
Alicia: "Patrick, je sais que ça te fais beaucoup à assimiler. Si tu ne te sens pas prêt à assumer, ce n'est pas grave. Je peux le comprendre, je me débrouillerais. Pour le côté financier, tu sais qu'il n'y a aucun soucis."
Jane: "Je voudrais être un père et un mari..."
Alicia: "Mais il y a Red John."
Elle baissa les yeux, il vint près d'elle et la plaqua contre son torse.
Jane: "Je ne serais pas tranquille tant que ce malade sera libre. Je dois m'assurer de votre sécurité à tous les deux."
Alicia: "Tu sais que si je le pouvais, je le ferais moi-même."
La rage et la colère émanait de cette petite femme au corps marqué par ses souffrances.
Jane: "Je lui ferais payer pour ce qu'il a fait. Pour ce qu'il vous a fait à toutes les trois. Je te le promet."
Alicia: "Patrick, souviens-toi, tu m'as aussi promis de ne pas le tuer. N'oublie pas ça. Je ne tiens pas à venir te rendre visite avec James, au parloir d'une prison sordide."
Jane ne répondait pas car, malgré ses belles promesses, il ne pouvait pas prévoir sa réaction face à Red John.
A l'expression du beau blond, la jeune femme ne se faisait aucune illusion. Elle s'écarta de lui, et se dirigea dans la salle de bain. Il la rejoignit. Dès qu'elle vit la poignée de la porte tourner, elle s'enveloppa dans une serviette. Il entra, faisant sursauter la métisse.
Jane: "Je ne voulais pas te faire peur."
Alicia: "Tu peux sortir, s'il te plaît."
Jane se débarrassa de son t-shirt.
Alicia: "Qu'est-ce que tu fais? J'en ai pour cinq minutes, après je te laisse la place."
Jane: "Je pensais qu'on pourrait prendre notre douche ensemble. Comme avant."
Alicia: "Je ne crois pas non. Comme tu le dis, c'était avant."
Elle se cachait avec application, s'accrochant désespérément à sa serviette, espérant qu'il se décide à sortir. Mais Jane n'en avait pas l'intention. Il voulait qu'elle reprenne confiance en elle et en lui.
Alicia avait changé, elle aussi. Elle n'était plus cette femme sûre d'elle et inébranlable qu'il avait connu. Cette image n'était plus qu'une façade. A l'intérieur, elle était terrifiée. Le traumatisme de son agression avait laissé des traces tant physique que psychologique.
Le beau blond continua d'avancer vers elle, défaisant le noeud de la serviette et commença à la faire glisser autour de la jeune femme.
Alicia: "S'il te plait, Patrick, arrête, je t'en prie."
Jane la rassurait: "N'aie pas peur, je ne te ferais pas de mal. Personne ne te fera de mal. Je suis là."
Alicia se cachait encore: "Quand tu auras vu ce qu'il m'a fait, tu ne voudras plus me toucher."
Jane, contre elle: "Aucune chance."
Il fit tomber la serviette, au sol, laissant apparaître les cicatrices sur le ventre de la jeune femme.
Il ne pu masquer son choc, il n'avait pas prévu ça. Ce n'était pas du dégoût mais de la peine qu'il ressentait, en imaginant la souffrance qui lui avait été infligée ce jour-là.
Alicia: "Je savais que tu n'aurais pas du faire ça! Sors maintenant."
Il se mit à genoux, couvrant de doux baisers, le ventre de la métisse, avant de se relever pour l'entraîner avec lui, dans la cabine.
Jane: "Tu es toujours magnifique Alicia."
Après cet agréable moment, Alicia du se rendre au restaurant. Elle embrassa Jane et son fils, avant de partir.
Alicia, légèrement inquiète: "Patrick, ça va aller? Tu vas t'en sortir avec le petit? Si il y a le moindre problème, téléphone au resto. Il y a des biberons au frais et le numéro du pédiatre est dans le répertoire, dans l'entrée..."
Jane lui donna un baiser pour la faire taire: "Tout va bien se passer Ali, je sais m'occuper d'un bébé."
Alicia, sur les nerfs: "Ah ok. A ce soir. Je vous aime."
Elle monta en voiture, regardant le petit James dans les bras de son père. Cette image lui parût idyllique. Depuis qu'elle était à Salt Lake, elle n'était jamais tranquille, se méfiant de tout et de tout le monde. L'arrivée de Patrick l'avait remplie de joie mais également d'angoisse. Si il l'avait retrouvée, Red John ou le FBI le pourrait aussi.
A force de craindre pour sa vie et celle de son enfant, Alicia avait développé un sentiment de paranoïa. Le premier mois, dans cette ville, elle l'avait passé cloîtrée chez elle, comme une ermite. Elle ne sortait que pour ses examens, à l'hôpital. C'est là qu'elle avait rencontré Andréa, avec qui elle avait sympathisé. Puis, au fil des semaines, son angoisse diminuait et elle acceptait de s'associer avec cette femme dans ce restaurant.
Mais, malgré tous ses efforts pour aller mieux, ses peurs étaient encore là, bien présentes. La naissance de James avait aggravé la situation car elle était effrayée à l'idée que quelque chose de mal lui arrive.
Pour résumer, sa vie était devenue un véritable enfer.
Alicia se forçait à garder ses distances avec Jane, consciente qu'il ne resterait pas indéfiniment, dans cette ville, avec eux. Si elle s'accrochait trop à lui, elle sombrerait inexorablement, après son départ. Et elle ne pouvait pas se permettre de craquer, elle devait être forte pour son enfant.
Invité- Invité
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Il faudrait qu'Alicia se décide...La valse hésitation dure depuis un peu trop longtemps à mon gout
Quel avenir réserves tu à ces deux là ?
Quel avenir réserves tu à ces deux là ?
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Ah ce chapitre est si bon j'avoue j'ai eu un peu peur quand il a parlé de vengeance mais finalement tout va bien enfin il reste quelques chapires et te connaissant il peut arriver n'importe quoi!
Resterons-t-ils ensembles??
Resterons-t-ils ensembles??
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Total d'accord quel chapitre trop mimi Alicia et Jane et le petit James aussi
Je comprend la réaction D'Alicia car elle a une drôle de vie et surtout je me demande si il vont rester ensemble et comment cette histoir vas se terminer
Vite la suite
Gros bisous
Je comprend la réaction D'Alicia car elle a une drôle de vie et surtout je me demande si il vont rester ensemble et comment cette histoir vas se terminer
Vite la suite
Gros bisous
elenou03- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Van pelt et Rigsby et Lisbon
Loisirs : regarder le mentalist
Localisation : Sur une île desserte avec OWAIN YEOMAN :)
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Merci encore, c'est cool que vous suiviez ma fic!!! Même si je l'avoue parfois il faut s'accrocher pour me comprendre, j'ai tendance à partir dans tous les sens!!
Voilà l'explication de l'attitude changeante d'Alicia.
Chapitre 50
Cette petite famille était réunie depuis presque un mois. Lisbon avait eu raison de prévenir son consultant qu'il passerait certainement plus de deux semaines dans l'Utah.
Jane appréciait cette nouvelle vie, il profitait de chaque minute passée avec le petit James pendant qu'Alicia travaillait.
Pour son plus grand bonheur, il assista aux premiers mots de son enfant. Alors qu'il lisait le journal, le petit garçon sur ses genoux, celui-ci dit clairement: "Papa!"
Jane: "Hey, tu parles!"
Il était ravie, cela lui rappela qu'il n'était pas présent, le jour où Charlotte avait commencé à parler. Il était en voyage. Ce jeune père se rendait compte de tout ce qu'il avait manqué dans sa vie précédente. Il était également absent pour voir les premiers pas de sa fille. Ses larmes commençaient à monter quand le petit garçon l'appela à nouveau.
Ce mot lui réchauffait le coeur, cet enfant était la plus chose qui lui soit arrivée. Son seul regret était qu'Alicia soit absente à ce moment-là. Mais à peine avait-il pensé cela, que la jeune femme franchissait la porte. Jane, le garçonnet dans ses bras, vint l'accueillir.
Alicia: "Salut vous deux! Alors, quoi de neuf?"
Jane: "Oh presque rien, on a discuté entre homme, la routine."
Alicia: "Tu te fiches de moi. Hein Jimy, ton papa se moque de maman, c'est un vilain papa."
James: "Papa."
La jeune femme n'en croyait pas ses oreilles.
Alicia: "Tu parles! Patrick tu as entendu ça, c'est génial!"
Jane: "J'en reviens pas, c'est fantastique! Son premier mot et j'étais là."
En voyant les yeux brillants du mentaliste, Alicia était comblée. Elle ne l'avait jamais vu aussi heureux. Garder cet enfant était sa meilleure décision.
Le sourire de Jane justifiait les risques qu'elle avait pris pour mettre le petit James au monde. Elle prit une photo des deux hommes de sa vie, afin d'immortaliser cet instant de bonheur. Elle paraissait heureuse, mais son regard trahissait ses sentiments réels.
Le beau blond, qui se montrait toujours attentif envers elle, le remarqua aussitôt. Il déposa son fils dans son parc et rejoignit sa compagne.
Jane: "Tu as l'air triste, Ali. Dis-moi ce qu'il y a."
Alicia: "Rien, je suis simplement émue. C'est ridicule. Ca va."
Jane: "Je vois bien que non. Parle-moi. Qu'est-ce qui te met dans cet état?"
Alicia: "C'est juste que... tu es ici pour entendre son premier mot, on est réunis comme une vrai famille. Mais où seras-tu quand il fera ses premiers pas, quand il ira à l'école. Je sais bien que tu ne pourras pas rester avec nous et que tu rateras ces moments que je voudrais partager avec toi."
Elle était très sèche dans ses propos qui reflétaient pourtant la vérité.
Jane: "Je n'ai pas l'intention de partir. Pas tout de suite."
Alicia pinçant les lèvres: "Pas tout de suite, mais ça viendra."
Le jour tant redouté par la jeune femme arriva plus vite qu'elle ne le souhaitait.
Après trois mois passés auprès de sa famille, le mentaliste commençait à s'ennuyer de Sacramento. Il se lassait de ces paysages désertiques. La côte californienne lui manquait, ainsi que ses amis et collègues. Il n'avait pas eu la possibilité d'entrer en contact avec eux, afin d'éviter toute fuite qui les aurait fait remonter jusqu'à Alicia.
Jane se sentait isolé, il avait besoin de savoir ce qui se passait à Sacramento.
De plus, le comportement de la femme qu'il aimait était vraiment imprévisible et fluctuant. Il ne savait plus sur quel pied danser, avec elle. Un jour elle pouvait être douce et affectueuse avec lui et le lendemain, le repousser ou l'ignorer.
A mesure que les jours passaient, la situation devenait impossible pour le consultant.
Il était amoureux d'Alicia mais il avait besoin de respirer, en prenant de la distance.
Jane n'aurait jamais pensé devoir agir de la sorte mais c'était devenue invivable pour lui. Il décida de prendre le premier vol pour la californie. Il en informa la jeune femme, avec appréhension.
Jane descendit l'escalier avec sa valise et s'approcha de sa compagne.
Alicia: "Qu'est-ce que ça signifie?"
Jane: "Il faut que je parte quelques temps."
Alicia, hystérique: "Comment ça, quelques temps?"
Jane: "Ne me fais pas une scène, ça nous fera du bien de nous éloigner un moment."
Alicia: "Mais pourquoi? Tu ne m'aimes plus?"
Jane: "Ca n'a rien à voir. Je crois simplement qu'une séparation sera bénéfique."
Alicia furieuse: "Il y a une autre femme. Tu vas la rejoindre? C'est Térésa, je le sais."
Jane: "Je t'aime, mais je suis fatigué de tes sautes d'humeur incessantes. J'ai parfois l'impression de vivre avec une étrangère."
La dispute qui était prévisible éclata. Jane ne l'avait jamais vu dans un tel état.
Il mit ça sur le compte de la tristesse de son départ. Mais c'était bien plus grave.
Alicia ne rétorqua pas à cette attaque verbale, se contentant de se mordre les lèvres.
Jane sur un ton calme: "Je ne veux pas qu'on se dispute. Je reviendrais bientôt."
Il voulut l'embrasser mais elle recula.
Jane, déçu: "Bien, j'en déduis que tu ne m'accompagnes pas à l'aéroport."
Il n'insista pas devant le refus de la jeune femme. Il prit une dernière fois son bébé dans ses bras, pour lui dire au revoir.
Jane: "Je t'aime Ali, à bientôt."
Elle ne lui accorda pas le moindre regard.
En sortant de la maison, il croisa Andréa qui arrivait.
Andréa: "Patrick! Vous partez en voyage? Tanya ne m'a rien dit. Vacances en familles? Vous êtes un beau père formidable."
Jane: "Merci. Je m'absente pour le travail."
Andréa, devant la mine défaite du blond: "Hum! Vous vous êtes disputés?"
Jane éludant la question: "Rendez-moi service Andréa. Veillez sur eux en mon absence."
Andréa: "Bien sûr. Comptez sur moi."
Il lui fit un sourire pour la remercier et monta dans un taxi pour l'aéroport.
A Sacramento, le consultant qui aurait du se sentir seul sans Alicia, eu l'impression d'être libéré d'un poids. La vie commune avec Alicia s'était avérée difficile depuis leur retrouvailles. Quelque chose n'allait pas chez elle, mais la jeune femme se refermait sur elle au lieu de se confier à Jane. Il ne pouvait en parler qu'à Lisbon, la seule à savoir pour Alicia.
A son entrée dans les bureaux, c'est son collègue qui l'accueillit.
Cho: "Tiens, un revenant! Comment ça va vieux? C'était bien ces vacances?"
Jane: "Epuisantes. Où est Lisbon?"
Cho: "Au tribunal, avec Rigsby, pour un témoignage."
Le consultant monta dans le grenier où il s'affala sur le lit. L'asiatique le rejoignit dans la foulée.
Jane, l'apercevant du coin de l'oeil: "Tu as quelque chose à me dire Cho?"
Cho, les bras croisés: "Alicia va bien?"
Le mentaliste se redressa, surpris par cette question.
Cho: "Ne fais pas cette tête. Lisbon m'a mis dans la confidence. Alors?"
Jane: "Qui d'autre est au courant?"
Cho: "T'inquiète pas! Il n'y a que Lisbon et moi. Mais répond à la question."
Jane: "Disons qu'elle a du mal à maîtriser ses émotions ces derniers temps."
Cho: "C'est un problème récurrent chez elle."
Jane: "Qu'est-ce que tu veux dire?"
Cho: "A 15 ans, elle a fait un séjour dans un institution, pour des soucis psychiatriques."
Jane qui avait été confronté à ce type de problème: "Ca peut arriver à n'importe qui."
Cho: "Ouais, mais les médecins l'ont diagnostiqué bi-polaire. Elle a suivit son traitement un temps. Et comme pour tout, elle l'a arrêté. Mais elle allait bien. Jusqu'à aujourd'hui, visiblement."
Jane: "Je comprend mieux son agressivité soudaine."
Cho: "Tu veux que je lui parle?"
Jane: "Surtout pas! Si elle apprenait que toi aussi tu sais où elle se cache, ça la ferait paniquer encore plus. Mais je te remercie."
Cho: "Si tu change d'avis, n'hésite pas vieux."
L'asiatique sortit de cet endroit, ne sachant quoi penser de tout ça. Il s'inquiétait toujours pour Alicia. Si, comme il le soupçonnait, elle était retombée dans son état psychotique, comme par le passé, elle était capable de se faire du mal. Mais il avait les mains liées, il ne pouvait l'aider car il risquait d'aggraver la situation comme le lui avait précisé le consultant.
Quand à Jane, il espérait que l'éloignement permettrait à Alicia de redevenir plus sereine et qu'à sa prochaine visite, il retrouverait la jeune femme qu'il aimait celle qui l'avait séduit, l'Alicia d'avant l'agression.
D'un naturel pessimiste, le beau blond ne se leurrait pas trop, surtout après les révélations de Cho sur le passé médical de la métisse.
Voilà l'explication de l'attitude changeante d'Alicia.
Chapitre 50
Cette petite famille était réunie depuis presque un mois. Lisbon avait eu raison de prévenir son consultant qu'il passerait certainement plus de deux semaines dans l'Utah.
Jane appréciait cette nouvelle vie, il profitait de chaque minute passée avec le petit James pendant qu'Alicia travaillait.
Pour son plus grand bonheur, il assista aux premiers mots de son enfant. Alors qu'il lisait le journal, le petit garçon sur ses genoux, celui-ci dit clairement: "Papa!"
Jane: "Hey, tu parles!"
Il était ravie, cela lui rappela qu'il n'était pas présent, le jour où Charlotte avait commencé à parler. Il était en voyage. Ce jeune père se rendait compte de tout ce qu'il avait manqué dans sa vie précédente. Il était également absent pour voir les premiers pas de sa fille. Ses larmes commençaient à monter quand le petit garçon l'appela à nouveau.
Ce mot lui réchauffait le coeur, cet enfant était la plus chose qui lui soit arrivée. Son seul regret était qu'Alicia soit absente à ce moment-là. Mais à peine avait-il pensé cela, que la jeune femme franchissait la porte. Jane, le garçonnet dans ses bras, vint l'accueillir.
Alicia: "Salut vous deux! Alors, quoi de neuf?"
Jane: "Oh presque rien, on a discuté entre homme, la routine."
Alicia: "Tu te fiches de moi. Hein Jimy, ton papa se moque de maman, c'est un vilain papa."
James: "Papa."
La jeune femme n'en croyait pas ses oreilles.
Alicia: "Tu parles! Patrick tu as entendu ça, c'est génial!"
Jane: "J'en reviens pas, c'est fantastique! Son premier mot et j'étais là."
En voyant les yeux brillants du mentaliste, Alicia était comblée. Elle ne l'avait jamais vu aussi heureux. Garder cet enfant était sa meilleure décision.
Le sourire de Jane justifiait les risques qu'elle avait pris pour mettre le petit James au monde. Elle prit une photo des deux hommes de sa vie, afin d'immortaliser cet instant de bonheur. Elle paraissait heureuse, mais son regard trahissait ses sentiments réels.
Le beau blond, qui se montrait toujours attentif envers elle, le remarqua aussitôt. Il déposa son fils dans son parc et rejoignit sa compagne.
Jane: "Tu as l'air triste, Ali. Dis-moi ce qu'il y a."
Alicia: "Rien, je suis simplement émue. C'est ridicule. Ca va."
Jane: "Je vois bien que non. Parle-moi. Qu'est-ce qui te met dans cet état?"
Alicia: "C'est juste que... tu es ici pour entendre son premier mot, on est réunis comme une vrai famille. Mais où seras-tu quand il fera ses premiers pas, quand il ira à l'école. Je sais bien que tu ne pourras pas rester avec nous et que tu rateras ces moments que je voudrais partager avec toi."
Elle était très sèche dans ses propos qui reflétaient pourtant la vérité.
Jane: "Je n'ai pas l'intention de partir. Pas tout de suite."
Alicia pinçant les lèvres: "Pas tout de suite, mais ça viendra."
Le jour tant redouté par la jeune femme arriva plus vite qu'elle ne le souhaitait.
Après trois mois passés auprès de sa famille, le mentaliste commençait à s'ennuyer de Sacramento. Il se lassait de ces paysages désertiques. La côte californienne lui manquait, ainsi que ses amis et collègues. Il n'avait pas eu la possibilité d'entrer en contact avec eux, afin d'éviter toute fuite qui les aurait fait remonter jusqu'à Alicia.
Jane se sentait isolé, il avait besoin de savoir ce qui se passait à Sacramento.
De plus, le comportement de la femme qu'il aimait était vraiment imprévisible et fluctuant. Il ne savait plus sur quel pied danser, avec elle. Un jour elle pouvait être douce et affectueuse avec lui et le lendemain, le repousser ou l'ignorer.
A mesure que les jours passaient, la situation devenait impossible pour le consultant.
Il était amoureux d'Alicia mais il avait besoin de respirer, en prenant de la distance.
Jane n'aurait jamais pensé devoir agir de la sorte mais c'était devenue invivable pour lui. Il décida de prendre le premier vol pour la californie. Il en informa la jeune femme, avec appréhension.
Jane descendit l'escalier avec sa valise et s'approcha de sa compagne.
Alicia: "Qu'est-ce que ça signifie?"
Jane: "Il faut que je parte quelques temps."
Alicia, hystérique: "Comment ça, quelques temps?"
Jane: "Ne me fais pas une scène, ça nous fera du bien de nous éloigner un moment."
Alicia: "Mais pourquoi? Tu ne m'aimes plus?"
Jane: "Ca n'a rien à voir. Je crois simplement qu'une séparation sera bénéfique."
Alicia furieuse: "Il y a une autre femme. Tu vas la rejoindre? C'est Térésa, je le sais."
Jane: "Je t'aime, mais je suis fatigué de tes sautes d'humeur incessantes. J'ai parfois l'impression de vivre avec une étrangère."
La dispute qui était prévisible éclata. Jane ne l'avait jamais vu dans un tel état.
Il mit ça sur le compte de la tristesse de son départ. Mais c'était bien plus grave.
Alicia ne rétorqua pas à cette attaque verbale, se contentant de se mordre les lèvres.
Jane sur un ton calme: "Je ne veux pas qu'on se dispute. Je reviendrais bientôt."
Il voulut l'embrasser mais elle recula.
Jane, déçu: "Bien, j'en déduis que tu ne m'accompagnes pas à l'aéroport."
Il n'insista pas devant le refus de la jeune femme. Il prit une dernière fois son bébé dans ses bras, pour lui dire au revoir.
Jane: "Je t'aime Ali, à bientôt."
Elle ne lui accorda pas le moindre regard.
En sortant de la maison, il croisa Andréa qui arrivait.
Andréa: "Patrick! Vous partez en voyage? Tanya ne m'a rien dit. Vacances en familles? Vous êtes un beau père formidable."
Jane: "Merci. Je m'absente pour le travail."
Andréa, devant la mine défaite du blond: "Hum! Vous vous êtes disputés?"
Jane éludant la question: "Rendez-moi service Andréa. Veillez sur eux en mon absence."
Andréa: "Bien sûr. Comptez sur moi."
Il lui fit un sourire pour la remercier et monta dans un taxi pour l'aéroport.
A Sacramento, le consultant qui aurait du se sentir seul sans Alicia, eu l'impression d'être libéré d'un poids. La vie commune avec Alicia s'était avérée difficile depuis leur retrouvailles. Quelque chose n'allait pas chez elle, mais la jeune femme se refermait sur elle au lieu de se confier à Jane. Il ne pouvait en parler qu'à Lisbon, la seule à savoir pour Alicia.
A son entrée dans les bureaux, c'est son collègue qui l'accueillit.
Cho: "Tiens, un revenant! Comment ça va vieux? C'était bien ces vacances?"
Jane: "Epuisantes. Où est Lisbon?"
Cho: "Au tribunal, avec Rigsby, pour un témoignage."
Le consultant monta dans le grenier où il s'affala sur le lit. L'asiatique le rejoignit dans la foulée.
Jane, l'apercevant du coin de l'oeil: "Tu as quelque chose à me dire Cho?"
Cho, les bras croisés: "Alicia va bien?"
Le mentaliste se redressa, surpris par cette question.
Cho: "Ne fais pas cette tête. Lisbon m'a mis dans la confidence. Alors?"
Jane: "Qui d'autre est au courant?"
Cho: "T'inquiète pas! Il n'y a que Lisbon et moi. Mais répond à la question."
Jane: "Disons qu'elle a du mal à maîtriser ses émotions ces derniers temps."
Cho: "C'est un problème récurrent chez elle."
Jane: "Qu'est-ce que tu veux dire?"
Cho: "A 15 ans, elle a fait un séjour dans un institution, pour des soucis psychiatriques."
Jane qui avait été confronté à ce type de problème: "Ca peut arriver à n'importe qui."
Cho: "Ouais, mais les médecins l'ont diagnostiqué bi-polaire. Elle a suivit son traitement un temps. Et comme pour tout, elle l'a arrêté. Mais elle allait bien. Jusqu'à aujourd'hui, visiblement."
Jane: "Je comprend mieux son agressivité soudaine."
Cho: "Tu veux que je lui parle?"
Jane: "Surtout pas! Si elle apprenait que toi aussi tu sais où elle se cache, ça la ferait paniquer encore plus. Mais je te remercie."
Cho: "Si tu change d'avis, n'hésite pas vieux."
L'asiatique sortit de cet endroit, ne sachant quoi penser de tout ça. Il s'inquiétait toujours pour Alicia. Si, comme il le soupçonnait, elle était retombée dans son état psychotique, comme par le passé, elle était capable de se faire du mal. Mais il avait les mains liées, il ne pouvait l'aider car il risquait d'aggraver la situation comme le lui avait précisé le consultant.
Quand à Jane, il espérait que l'éloignement permettrait à Alicia de redevenir plus sereine et qu'à sa prochaine visite, il retrouverait la jeune femme qu'il aimait celle qui l'avait séduit, l'Alicia d'avant l'agression.
D'un naturel pessimiste, le beau blond ne se leurrait pas trop, surtout après les révélations de Cho sur le passé médical de la métisse.
Invité- Invité
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Là ça commence à faire beaucoup...maniaco-dépressive...il ne manquait plus que ça
J'ai du mal à suivre...
Bon on croise les doigts pour que ça finisse...bien.
J'ai du mal à suivre...
Bon on croise les doigts pour que ça finisse...bien.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Ouille je ne le sens pas moi cette dispute!!
Vls la suite pour voir si l'état d'Alicia va dégénérer!!
Vls la suite pour voir si l'état d'Alicia va dégénérer!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Voilà l'avant dernier chapitre, avant la fin... (et avant la prochaine fic! )
Merci de vos commentaires!!!
Chapitre 51
La vie avait repris un cours normal à Sacramento. Jane se réhabituait peu à peu à son existence solitaire. Il n'en oubliait pas, pour autant, sa famille, restée dans l'Utah.
Le souvenir de son départ lui était pénible. Il revoyait la réaction glaciale d'Alicia, ce jour-là. Jane s'en voulait d'avoir laisser cette femme fragilisée. Il y pensait tous les jours ainsi qu'à son fils.
Heureusement, il avait un confident, en la personne de Cho. Malgré les liens d'amitié que Lisbon et Alicia avaient tissés, il n'était pas très à l'aise pour aborder certains sujets avec Térésa.
Tout semblait se passer parfaitement, même si le consultant ne dormait pas beaucoup, ses insomnies étant revenues, il savait que sa famille était en sécurité.
Un matin, au CBI, Lisbon convoqua le beau blond, dans son bureau.
Lisbon: "Jane, c'est l'anniversaire de ton fils, aujourd'hui."
Jane qui ignorait totalement ce fait, ne réagis pas.
Lisbon, incrédule: "Quoi! Non, tu ne le savais pas?"
Jane: "Non."
Lisbon: "Mais de quoi vous parliez avec Alicia? Ce détail n'a jamais été abordé?"
Jane: "Bizarrement non. A mon arrivée, on avait autre chose en tête."
Le souvenir du jour de leur retrouvailles fit naître un sourire coquin sur son visage.
Lisbon leva les yeux au ciel en soupirant: "Bon, j'ai compris. Et pendant ton séjour, tu n'as pas trouvé l'occasion de lui poser la question."
Jane: "Désolé d'insister, mais..."
Lisbon: "Oui j'avais saisie, vous avez rattrapé le temps perdu."
Jane: "Ouais, mais ça n'a pas duré. Les derniers jours, on a passer plus de temps à se crier dessus. Donc non, je ne connais pas la date de naissance de mon fils."
Il était excédé, contrairement à son naturel patient.
Lisbon: "Inutile d'élever la voix."
Jane: "Pardon. Tu ne m'as pas fait venir pour me dire ça. Attend, ne me dis pas que tu as loué un jet pour je leur rende visite?"
Lisbon: "Je ne suis pas milliardaire et Walter est en déplacement. Tu vas devoir te contenter d'un coup de téléphone."
Elle lui remit un portable.
Jane: "Je n'y connais pas grand chose, mais si je l'appelle depuis un téléphone mobile, la communication peut-être interceptée, non?"
Lisbon: "Pas avec ce portable. Et d'ailleurs, ce n'est pas le numéro d'Alicia."
Jane: "Et à qui appartient-il?"
Lisbon: "C'est celui d'Andréa Sawyer."
Jane: "Tu connais Andréa?"
Lisbon: "Oui, ce n'est pas un hasard si ta fiancée et elle se sont rencontrées. C'est moi qui ai demandé à Andréa de la surveiller."
Jane: "Voilà pourquoi elle était là, à point nommé. Tu la payes pour ça?"
Lisbon: "Elle me doit un service. C'est un agent du CBI, à San Francisco, donc elle saura la défendre le cas échéant."
Le consultant en restait bouche bée. Celle qui vouait une haine féroce à Alicia, se révélait être sa protectrice.
Lisbon: "Je parie que tu te demandes pourquoi j'ai fait tout ça?"
Jane: "Heu, oui."
Lisbon: "Pour toi, espèce d'idiot! Pour une raison qui m'échappe, tu es dingue de cette fille et en plus, elle t'a donné ce dont tu rêvé, un enfant. Tu es heureux, je suis heureuse pour toi. Voilà tout. Alors, tu le passes cet appel?"
Il saisie le portable qui se mit à sonner. Les deux amis se regardèrent, médusés.
Lisbon: "Et bien, décroche."
Jane: "Allo!"
Andréa ne reconnaissant pas son interlocuteur: "J'ai du faire un faux numéro."
Jane: "C'est bien le numéro de Térésa Lisbon."
Andréa: "Patrick? Mais comment avez-vous..."
Jane: "C'est Lisbon qui m'a tout dit. Mais qu'est-ce qui se passe, pourquoi vous l'appelez?"
Andréa: "C'est au sujet d'Alicia. Je ne sais plus quoi faire. Elle m'a confié James pour la nuit et ce matin, je suis passée chez elle, pour le ramener. Tout été sans dessus dessous, comme après un cambriolage. Elle s'est enfermée dans la salle de bain, avec son arme."
Il raccrocha sans dire un mot, et s'empressa de sortir, Lisbon sur les talons.
Lisbon: "Où tu vas Jane? Qu'est-ce qu'Andréa t'a dit?"
Jane: "Alicia a complètement perdu la tête. Il faut que je retourne là-bas, avant qu'elle ne fasse une bêtise."
Il tremblait tellement qu'il fit tomber ses clés de voiture. Son collègue, qui avait assisté à la scène, vint aux nouvelles.
Cho: "Jane, y a un problème? C'est Alicia? Je viens avec toi."
Lisbon: "Non, vous restez ici, Cho. Je vous laisse les commandes pour gérer l'équipe. Je vais t'accompagner Jane."
Les anciens amants prirent un vol direct pour Salt Lake, en première classe car il ne restait que deux places disponibles. Mais l'argent ne comptait pas, Jane voulait arriver le plus tôt possible. Il était mort de peur pour Alicia. Il était peut-être trop tard, mais il s'obligeait à ne pas imaginer le pire.
Durant le vol, Jane ne cessait de se mordre les lèvres tout en jouant avec son alliance. Lisbon, dans un désir de réconfort, pris sa main dans la sienne. Le blond accepta ce geste en refermant ses doigts sur ceux de Térésa.
Jane: "Merci Térésa. Merci d'être là pour moi."
Lisbon: "Je serais toujours là, tu le sais bien."
Il était au bout du rouleau.
Jane: "C'est fichu, on va arriver trop tard."
Lisbon: "J'ai toute confiance en Andréa, elle saura la calmer jusqu'à notre arrivée. Ne t'en fait pas. Tu reverras Alicia vivante."
Il lui sourit difficilement et retrouva une expression grave.
A leur atterrissage, à Salt Lake, ils se rendirent directement au domicile de la jeune femme avec une voiture de location.
Lisbon: "Donne-moi ces clés, je ne te laisserais pas conduire dans cet état."
Jane n'argumenta pas, il lui remit le trousseau. Il était pressé de rejoindre Alicia.
Sur place, une ambulance attendait dans l'allée, estampillée "urgences psychiatriques de Salt Lake Hôspital."
Merci de vos commentaires!!!
Chapitre 51
La vie avait repris un cours normal à Sacramento. Jane se réhabituait peu à peu à son existence solitaire. Il n'en oubliait pas, pour autant, sa famille, restée dans l'Utah.
Le souvenir de son départ lui était pénible. Il revoyait la réaction glaciale d'Alicia, ce jour-là. Jane s'en voulait d'avoir laisser cette femme fragilisée. Il y pensait tous les jours ainsi qu'à son fils.
Heureusement, il avait un confident, en la personne de Cho. Malgré les liens d'amitié que Lisbon et Alicia avaient tissés, il n'était pas très à l'aise pour aborder certains sujets avec Térésa.
Tout semblait se passer parfaitement, même si le consultant ne dormait pas beaucoup, ses insomnies étant revenues, il savait que sa famille était en sécurité.
Un matin, au CBI, Lisbon convoqua le beau blond, dans son bureau.
Lisbon: "Jane, c'est l'anniversaire de ton fils, aujourd'hui."
Jane qui ignorait totalement ce fait, ne réagis pas.
Lisbon, incrédule: "Quoi! Non, tu ne le savais pas?"
Jane: "Non."
Lisbon: "Mais de quoi vous parliez avec Alicia? Ce détail n'a jamais été abordé?"
Jane: "Bizarrement non. A mon arrivée, on avait autre chose en tête."
Le souvenir du jour de leur retrouvailles fit naître un sourire coquin sur son visage.
Lisbon leva les yeux au ciel en soupirant: "Bon, j'ai compris. Et pendant ton séjour, tu n'as pas trouvé l'occasion de lui poser la question."
Jane: "Désolé d'insister, mais..."
Lisbon: "Oui j'avais saisie, vous avez rattrapé le temps perdu."
Jane: "Ouais, mais ça n'a pas duré. Les derniers jours, on a passer plus de temps à se crier dessus. Donc non, je ne connais pas la date de naissance de mon fils."
Il était excédé, contrairement à son naturel patient.
Lisbon: "Inutile d'élever la voix."
Jane: "Pardon. Tu ne m'as pas fait venir pour me dire ça. Attend, ne me dis pas que tu as loué un jet pour je leur rende visite?"
Lisbon: "Je ne suis pas milliardaire et Walter est en déplacement. Tu vas devoir te contenter d'un coup de téléphone."
Elle lui remit un portable.
Jane: "Je n'y connais pas grand chose, mais si je l'appelle depuis un téléphone mobile, la communication peut-être interceptée, non?"
Lisbon: "Pas avec ce portable. Et d'ailleurs, ce n'est pas le numéro d'Alicia."
Jane: "Et à qui appartient-il?"
Lisbon: "C'est celui d'Andréa Sawyer."
Jane: "Tu connais Andréa?"
Lisbon: "Oui, ce n'est pas un hasard si ta fiancée et elle se sont rencontrées. C'est moi qui ai demandé à Andréa de la surveiller."
Jane: "Voilà pourquoi elle était là, à point nommé. Tu la payes pour ça?"
Lisbon: "Elle me doit un service. C'est un agent du CBI, à San Francisco, donc elle saura la défendre le cas échéant."
Le consultant en restait bouche bée. Celle qui vouait une haine féroce à Alicia, se révélait être sa protectrice.
Lisbon: "Je parie que tu te demandes pourquoi j'ai fait tout ça?"
Jane: "Heu, oui."
Lisbon: "Pour toi, espèce d'idiot! Pour une raison qui m'échappe, tu es dingue de cette fille et en plus, elle t'a donné ce dont tu rêvé, un enfant. Tu es heureux, je suis heureuse pour toi. Voilà tout. Alors, tu le passes cet appel?"
Il saisie le portable qui se mit à sonner. Les deux amis se regardèrent, médusés.
Lisbon: "Et bien, décroche."
Jane: "Allo!"
Andréa ne reconnaissant pas son interlocuteur: "J'ai du faire un faux numéro."
Jane: "C'est bien le numéro de Térésa Lisbon."
Andréa: "Patrick? Mais comment avez-vous..."
Jane: "C'est Lisbon qui m'a tout dit. Mais qu'est-ce qui se passe, pourquoi vous l'appelez?"
Andréa: "C'est au sujet d'Alicia. Je ne sais plus quoi faire. Elle m'a confié James pour la nuit et ce matin, je suis passée chez elle, pour le ramener. Tout été sans dessus dessous, comme après un cambriolage. Elle s'est enfermée dans la salle de bain, avec son arme."
Il raccrocha sans dire un mot, et s'empressa de sortir, Lisbon sur les talons.
Lisbon: "Où tu vas Jane? Qu'est-ce qu'Andréa t'a dit?"
Jane: "Alicia a complètement perdu la tête. Il faut que je retourne là-bas, avant qu'elle ne fasse une bêtise."
Il tremblait tellement qu'il fit tomber ses clés de voiture. Son collègue, qui avait assisté à la scène, vint aux nouvelles.
Cho: "Jane, y a un problème? C'est Alicia? Je viens avec toi."
Lisbon: "Non, vous restez ici, Cho. Je vous laisse les commandes pour gérer l'équipe. Je vais t'accompagner Jane."
Les anciens amants prirent un vol direct pour Salt Lake, en première classe car il ne restait que deux places disponibles. Mais l'argent ne comptait pas, Jane voulait arriver le plus tôt possible. Il était mort de peur pour Alicia. Il était peut-être trop tard, mais il s'obligeait à ne pas imaginer le pire.
Durant le vol, Jane ne cessait de se mordre les lèvres tout en jouant avec son alliance. Lisbon, dans un désir de réconfort, pris sa main dans la sienne. Le blond accepta ce geste en refermant ses doigts sur ceux de Térésa.
Jane: "Merci Térésa. Merci d'être là pour moi."
Lisbon: "Je serais toujours là, tu le sais bien."
Il était au bout du rouleau.
Jane: "C'est fichu, on va arriver trop tard."
Lisbon: "J'ai toute confiance en Andréa, elle saura la calmer jusqu'à notre arrivée. Ne t'en fait pas. Tu reverras Alicia vivante."
Il lui sourit difficilement et retrouva une expression grave.
A leur atterrissage, à Salt Lake, ils se rendirent directement au domicile de la jeune femme avec une voiture de location.
Lisbon: "Donne-moi ces clés, je ne te laisserais pas conduire dans cet état."
Jane n'argumenta pas, il lui remit le trousseau. Il était pressé de rejoindre Alicia.
Sur place, une ambulance attendait dans l'allée, estampillée "urgences psychiatriques de Salt Lake Hôspital."
Dernière édition par lilia le Dim 14 Aoû 2011 - 20:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Bon ben Alicia a vraiment pété les plombs!!! Que va-t-il se passer quand elle verra Jane??
Super chapitre vivement la suite!!
Super chapitre vivement la suite!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Hoooo deja bientot fini ... mais bon si t en a deja une nouvelle de réserve c cool si elle est aussi bien que les précédente sa promet
Alors j pense que Jane a bien fait de s'eloigner un peu d Alicia j adore la réaction de lisbon avec Jane et la protection quelle fait pour Alicia c trop mingnon elle est adorable cette Lisbon j adore "idiot" mdr c cool que Cho ai ete mit dans la confidance après tout ce qu il a fait c etait la chose a faire
Je me demande bien ce qu il c passer avec Alicia et le reste
Vite la suite
Gros bisous
Alors j pense que Jane a bien fait de s'eloigner un peu d Alicia j adore la réaction de lisbon avec Jane et la protection quelle fait pour Alicia c trop mingnon elle est adorable cette Lisbon j adore "idiot" mdr c cool que Cho ai ete mit dans la confidance après tout ce qu il a fait c etait la chose a faire
Je me demande bien ce qu il c passer avec Alicia et le reste
Vite la suite
Gros bisous
elenou03- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Van pelt et Rigsby et Lisbon
Loisirs : regarder le mentalist
Localisation : Sur une île desserte avec OWAIN YEOMAN :)
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Vous allez être fixées!!!
Voilà le dernier chapitre...
Chapitre 52
Le consultant sauta de la voiture et entra dans la maison, où Andréa le prévint.
Andréa: "Patrick! Venez, elle est toujours cloîtrée dans la salle de bain."
Jane: "Que fait cette ambulance dehors?"
Andréa: "J'ai pensé que ça pourrait s'avérer nécessaire. Tanya n'est vraiment plus elle-même. Heu, je veux dire Alicia. J'oubliais que vous étiez au courant."
L'agent Lisbon monta, elle-aussi à l'étage, devant la salle de bain.
Andréa: "Térésa, tu es venu. Je suis contente de te voir mais j'aurais aimé que ce soit dans d'autres circonstances."
Jane: "Il faut que j'entre, que je lui parle en face."
Andréa: "Si vous arrivez à ouvrir cette porte. Je vous rappelle qu'elle est armée. Je ne suis pas psy, mais ça n'est une bonne idée d'entrer maintenant."
Il s'employa à crocheter la serrure.
Lisbon: "Jane, elle a raison, c'est trop dangereux. Attendez le psy, il ne va plus tarder."
Il ouvrit la porte, malgré les réticences des deux femmes. Alicia était recluse dans un coin de la pièce, l'arme dans ses mains. Elle tremblait comme une feuille.
Jane: "Ali, c'est moi, Patrick."
Alicia ne cessait de répéter: "Il va revenir, il va me tuer. Ne le laisse pas faire."
Il avança lentement jusqu'à elle et s'accroupis à son niveau.
Jane: "Tu n'as rien à craindre. Je te protégerais toujours."
Elle lâcha son arme et se jeta dans les bras de Patrick.
Alicia: "Qu'est-ce que j'ai? Aide-moi Patrick."
Jane: "Ca va aller, on va te soigner, tu verras."
Il la porta dans l'ambulance, qui la transporta dans le service psychiatrique de Salt Lake.
A l'hôpital, le chef du service, le dr Stevens, reçut Patrick dans son bureau.
Dr Stevens: "Votre amie a connue un épisode psychotique important. Si elle n'est pas prise en charge rapidement, elle finira par se déconnecter peu à peu de la réalité."
Jane, intransigeant: "Je ne la ferais pas enfermer, elle n'est pas folle. Je peux m'occuper d'elle."
Dr Stevens: "Je vous le déconseille Mr Jane. Melle Wang a besoin de soin et ce ne serait bon ni pour vous ni pour elle de faire ça."
C'est à regret que le malheureux accepta de signer les documents pour l'internement d'Alicia, mais dans un institut de Sacramento. Il voulait la garder près de lui et de leur enfant. Les semaines passaient, sans le moindre changement.
Chaque jour, Jane lui rendait visite, et il la voyait s'enfoncer un peu plus chaque fois.
Il rentrait brisé, dans cette grande maison vide. La présence de son fils était son seul réconfort. Sans oublier Térésa qui se débrouillait bien avec cet enfant. Elle était parfaite dans ce rôle.
Si parfaite qu'un jour, James l'appela "maman". Privé de sa vrai mère, il avait fini par l'oublier. Cela mit Térésa dans l'embarras, elle n'en dit rien à Patrick, car cela lui aurait fait trop de peine.
Au fil du temps, la brunette et beau blond se rapprochaient inexorablement. Un soir, après une énième visite infructueuse, à l'hôpital, où Alicia ne le reconnaissait plus, Jane se retrouva seul, dans le salon, désespéré.
Lisbon s'assit, à côté de lui: "Aucun changement?"
Jane: "Elle ne sait plus qui je suis. Elle est partie, c'est terminé."
Lisbon: "Patrick, tu ne devrais pas aller là-bas chaque jour. Ca te détruit . Tu as un enfant magnifique, occupe-toi de lui, il a besoin de son père."
Jane la regarda avec des yeux neufs et lui donna un baiser sur le lèvres.
Lisbon: "Tu es bouleversé, tu ne sais plus où tu en es."
Il réitéra son étreinte.
Jane: "J'ai besoin de toi Térésa."
Lisbon: "Ce n'est pas moi que tu veux, c'est Alicia."
Elle ne le convainc pas et comme elle en avait envie, elle participa à cette étreinte.
Au milieu de la nuit, le couple fut réveiller par un coup de téléphone.
Jane, se dégageant des bras de Térésa: "Oui."
Le correspondant: "Patrick Jane, je suis le dr Reynods, le médecin de garde, du Sacamento hôspital."
Jane se redressa dans le lit: "Il est arrivé quelque chose à Alicia?"
Le dr: "J'ai une mauvaise nouvelle... Votre amie... votre amie est décédée cette nuit."
Jane, incrédule: "Qu'est-ce qui s'est passé? C'est impossible!"
Le dr: "Elle a fait une overdose d'antidépresseurs. On a retrouvé des comprimés qu'elle cachait dans son matelas. Ca a été rapide, elle n'a pas souffert. Je sais que ça n'atténuera pas votre douleur mais, je suis navré."
Jane, sous le choc: "Merci Dr."
Il raccrocha.
Térésa qui avait entendu la conversation d'une oreille, était triste pour lui et incapable de l'apaiser. Il sortit de la chambre pour se passer l'eau froide sur le visage. Il brisa le miroir d'un coup de poing. Le bruit fit accourir la brunette. Jane était désemparé, lui avait cru à la guérison d'Alicia. Et plus grave, il se sentait coupable de ne pas l'avoir empêché de se suicider. Savoir que, pendant qu'il était dans les bras de Lisbon, celle qu'il considérait comme la femme de sa vie, mettait fin à ses jours, le rendait malade.
Lisbon: "Patrick, j'ai tout entendu. Je voudrais t'aider."
Jane: "Comment? Tu vas la faire revenir? Je suis un salaud, j'aurais du rester auprès d'elle. Elle serait vivante, et au lieu de ça..."
Il ne pouvait pas terminer sa phrase, tant il avait mal. Le bébé se mit à pleurer.
Jane: "Qu'est-ce que je vais devenir, et James?"
Lisbon: "Je serais là pour t'aider. Tu pourras toujours compter sur moi. Toujours."
Il la serra dans ses bras, aussi fort qu'il le pouvait. Térésa Lisbon avait toujours été à ses côtés dans les pires moments et quoiqu'il fasse. Elle le prenait tel qu'il était, avec ses défauts et ses qualités.
Depuis ce jour, le mentaliste se consacra à l'éducation de son fils et à son travail de consultant. Il ne poursuivit pas sa relation avec Térésa, préférant garder des rapports amicaux entre eux.
Patrick Jane prit la décision de mettre de côté sa vie privée, car ses récentes expériences s'étaient terminées de façon tragique à cause de Red John. Il n'avait plus le courage d'affronter un nouveau drame.
FIN.
Voilà le dernier chapitre...
Chapitre 52
Le consultant sauta de la voiture et entra dans la maison, où Andréa le prévint.
Andréa: "Patrick! Venez, elle est toujours cloîtrée dans la salle de bain."
Jane: "Que fait cette ambulance dehors?"
Andréa: "J'ai pensé que ça pourrait s'avérer nécessaire. Tanya n'est vraiment plus elle-même. Heu, je veux dire Alicia. J'oubliais que vous étiez au courant."
L'agent Lisbon monta, elle-aussi à l'étage, devant la salle de bain.
Andréa: "Térésa, tu es venu. Je suis contente de te voir mais j'aurais aimé que ce soit dans d'autres circonstances."
Jane: "Il faut que j'entre, que je lui parle en face."
Andréa: "Si vous arrivez à ouvrir cette porte. Je vous rappelle qu'elle est armée. Je ne suis pas psy, mais ça n'est une bonne idée d'entrer maintenant."
Il s'employa à crocheter la serrure.
Lisbon: "Jane, elle a raison, c'est trop dangereux. Attendez le psy, il ne va plus tarder."
Il ouvrit la porte, malgré les réticences des deux femmes. Alicia était recluse dans un coin de la pièce, l'arme dans ses mains. Elle tremblait comme une feuille.
Jane: "Ali, c'est moi, Patrick."
Alicia ne cessait de répéter: "Il va revenir, il va me tuer. Ne le laisse pas faire."
Il avança lentement jusqu'à elle et s'accroupis à son niveau.
Jane: "Tu n'as rien à craindre. Je te protégerais toujours."
Elle lâcha son arme et se jeta dans les bras de Patrick.
Alicia: "Qu'est-ce que j'ai? Aide-moi Patrick."
Jane: "Ca va aller, on va te soigner, tu verras."
Il la porta dans l'ambulance, qui la transporta dans le service psychiatrique de Salt Lake.
A l'hôpital, le chef du service, le dr Stevens, reçut Patrick dans son bureau.
Dr Stevens: "Votre amie a connue un épisode psychotique important. Si elle n'est pas prise en charge rapidement, elle finira par se déconnecter peu à peu de la réalité."
Jane, intransigeant: "Je ne la ferais pas enfermer, elle n'est pas folle. Je peux m'occuper d'elle."
Dr Stevens: "Je vous le déconseille Mr Jane. Melle Wang a besoin de soin et ce ne serait bon ni pour vous ni pour elle de faire ça."
C'est à regret que le malheureux accepta de signer les documents pour l'internement d'Alicia, mais dans un institut de Sacramento. Il voulait la garder près de lui et de leur enfant. Les semaines passaient, sans le moindre changement.
Chaque jour, Jane lui rendait visite, et il la voyait s'enfoncer un peu plus chaque fois.
Il rentrait brisé, dans cette grande maison vide. La présence de son fils était son seul réconfort. Sans oublier Térésa qui se débrouillait bien avec cet enfant. Elle était parfaite dans ce rôle.
Si parfaite qu'un jour, James l'appela "maman". Privé de sa vrai mère, il avait fini par l'oublier. Cela mit Térésa dans l'embarras, elle n'en dit rien à Patrick, car cela lui aurait fait trop de peine.
Au fil du temps, la brunette et beau blond se rapprochaient inexorablement. Un soir, après une énième visite infructueuse, à l'hôpital, où Alicia ne le reconnaissait plus, Jane se retrouva seul, dans le salon, désespéré.
Lisbon s'assit, à côté de lui: "Aucun changement?"
Jane: "Elle ne sait plus qui je suis. Elle est partie, c'est terminé."
Lisbon: "Patrick, tu ne devrais pas aller là-bas chaque jour. Ca te détruit . Tu as un enfant magnifique, occupe-toi de lui, il a besoin de son père."
Jane la regarda avec des yeux neufs et lui donna un baiser sur le lèvres.
Lisbon: "Tu es bouleversé, tu ne sais plus où tu en es."
Il réitéra son étreinte.
Jane: "J'ai besoin de toi Térésa."
Lisbon: "Ce n'est pas moi que tu veux, c'est Alicia."
Elle ne le convainc pas et comme elle en avait envie, elle participa à cette étreinte.
Au milieu de la nuit, le couple fut réveiller par un coup de téléphone.
Jane, se dégageant des bras de Térésa: "Oui."
Le correspondant: "Patrick Jane, je suis le dr Reynods, le médecin de garde, du Sacamento hôspital."
Jane se redressa dans le lit: "Il est arrivé quelque chose à Alicia?"
Le dr: "J'ai une mauvaise nouvelle... Votre amie... votre amie est décédée cette nuit."
Jane, incrédule: "Qu'est-ce qui s'est passé? C'est impossible!"
Le dr: "Elle a fait une overdose d'antidépresseurs. On a retrouvé des comprimés qu'elle cachait dans son matelas. Ca a été rapide, elle n'a pas souffert. Je sais que ça n'atténuera pas votre douleur mais, je suis navré."
Jane, sous le choc: "Merci Dr."
Il raccrocha.
Térésa qui avait entendu la conversation d'une oreille, était triste pour lui et incapable de l'apaiser. Il sortit de la chambre pour se passer l'eau froide sur le visage. Il brisa le miroir d'un coup de poing. Le bruit fit accourir la brunette. Jane était désemparé, lui avait cru à la guérison d'Alicia. Et plus grave, il se sentait coupable de ne pas l'avoir empêché de se suicider. Savoir que, pendant qu'il était dans les bras de Lisbon, celle qu'il considérait comme la femme de sa vie, mettait fin à ses jours, le rendait malade.
Lisbon: "Patrick, j'ai tout entendu. Je voudrais t'aider."
Jane: "Comment? Tu vas la faire revenir? Je suis un salaud, j'aurais du rester auprès d'elle. Elle serait vivante, et au lieu de ça..."
Il ne pouvait pas terminer sa phrase, tant il avait mal. Le bébé se mit à pleurer.
Jane: "Qu'est-ce que je vais devenir, et James?"
Lisbon: "Je serais là pour t'aider. Tu pourras toujours compter sur moi. Toujours."
Il la serra dans ses bras, aussi fort qu'il le pouvait. Térésa Lisbon avait toujours été à ses côtés dans les pires moments et quoiqu'il fasse. Elle le prenait tel qu'il était, avec ses défauts et ses qualités.
Depuis ce jour, le mentaliste se consacra à l'éducation de son fils et à son travail de consultant. Il ne poursuivit pas sa relation avec Térésa, préférant garder des rapports amicaux entre eux.
Patrick Jane prit la décision de mettre de côté sa vie privée, car ses récentes expériences s'étaient terminées de façon tragique à cause de Red John. Il n'avait plus le courage d'affronter un nouveau drame.
FIN.
Dernière édition par lilia le Jeu 15 Sep 2011 - 21:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La vie privée de Patrick Jane^
J'en étais sûre! J'étais sûre que ça allait se terminer comme ça!!
Très bonne fic, j'ai bien aimé!!
Très bonne fic, j'ai bien aimé!!
MissHippie♥- Flic en uniforme
- Personnage préféré : JANE & LISBON
Loisirs :
Localisation : Sacramento
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Merci beaucoup, ça me fait énormément plaisir!!!
Je suis entrain d'écrire la prochaine fic, je ne sais pas encore comment elle finira, on verra bien. Je n'ai pas encore trouvé le titre mais j'ai le premier chapitre.
J'espère le trouver d'ici demain pour pouvoir le poster.
Je suis entrain d'écrire la prochaine fic, je ne sais pas encore comment elle finira, on verra bien. Je n'ai pas encore trouvé le titre mais j'ai le premier chapitre.
J'espère le trouver d'ici demain pour pouvoir le poster.
Invité- Invité
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Wouaw super chapitre Bravo très belle fin (enfin mise a part la mort d'Alicia) J'y ai cru pendant un moment a un peu de jisbon mais finalement c encore mieux que Lisbon reste amis avec son consultant et quelle soit la pour eux
J ai aimer lire t as fics Bravo a toi
Gros bisous
J ai aimer lire t as fics Bravo a toi
Gros bisous
elenou03- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Van pelt et Rigsby et Lisbon
Loisirs : regarder le mentalist
Localisation : Sur une île desserte avec OWAIN YEOMAN :)
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Alicia décédée?? Pauvre Jane!! Il ne va pas s'en remettre tu es vraiment sadique (mais j'aime bien). J'ai cru à un peu de Jisbon mais non tant pis... En tout cas c'était une très belle fic. Tu as un grand talent !!
Et vivement ta prochaine fic !!!!!!!!
Et vivement ta prochaine fic !!!!!!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Merci ça me fait vraiment plaisir que vous l'ayez aimée, malgré le longueur!
Je viens d'en commencer une autre, j'espère avoir assez d'imagination pour écrire quelque chose d'intéressant.
Je viens d'en commencer une autre, j'espère avoir assez d'imagination pour écrire quelque chose d'intéressant.
Invité- Invité
Re: La vie privée de Patrick Jane^
Je viens de la découvrir , elle est géniale , bravo !
Kaapz- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane,Lisbon,Cho,Rigsby
Loisirs : Ecrire , Réfléchir ...
Localisation : Réfléchis sur le divan...
Page 9 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Sujets similaires
» Patrick Jane
» Thé Patrick Jane
» Les voitures de la série
» News générales
» Sur les traces de Patrick Jane...
» Thé Patrick Jane
» Les voitures de la série
» News générales
» Sur les traces de Patrick Jane...
Page 9 sur 9
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum