Blood in troubled water ^
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Re: Blood in troubled water ^
oooh la lisbon, elle fait des cachoterie, elle dit même pas qu'elle sort avec quelqu'un lol
j'adore comment Jane bloque sur Lisbon quand il voit comment elle est habillé ;p
j'ai bien aimé cette suite
hâte de lire la prochaine
j'adore comment Jane bloque sur Lisbon quand il voit comment elle est habillé ;p
j'ai bien aimé cette suite
hâte de lire la prochaine
Re: Blood in troubled water ^
Très bon début, miss... Vite la suite pour voir où tu vas nous emmener.
Re: Blood in troubled water ^
Cette suite est très joliment parfaite de chez parfaite!!!!!
Vivement la suite, qui je sais, sera parfaite aussi
Vivement la suite, qui je sais, sera parfaite aussi
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
QUOI??? Lisbon a un petit copain et n'a rien dit à personne?
pauvre Jane quand il va l'apprendre
en attendant, il est subjugué par sa beauté à tel point qu'il ne peut plus la lâcher des yeux c'est trop
je me demande ce qui va se passer pour que Lisbon se retrouve être une victime , et je sais pas pourquoi, mais son petit copain, Josh désolée ça me fait penser au copain de Beckett, il aurait pas quelque chose à voir la dedans? ou alors je deviens parano et j'imagine que tout ceux qui se mettent entre le Jisbon sont des méchants
VLS VLS VLS VLS VLS
pauvre Jane quand il va l'apprendre
en attendant, il est subjugué par sa beauté à tel point qu'il ne peut plus la lâcher des yeux c'est trop
je me demande ce qui va se passer pour que Lisbon se retrouve être une victime , et je sais pas pourquoi, mais son petit copain, Josh désolée ça me fait penser au copain de Beckett, il aurait pas quelque chose à voir la dedans? ou alors je deviens parano et j'imagine que tout ceux qui se mettent entre le Jisbon sont des méchants
VLS VLS VLS VLS VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Blood in troubled water ^
Un beau chapitre
Mais dis moi ce Josh, il allait quand même la demander en mariage hein ?? ( )
Lisbon qui se fait remarquer pour sa tenue
Si elle dit à Jane qu'elle voit quelqu'un, je suis pas vraiment sûre qu'il apprécie ...
Et l'enquête qui commence avec la découverte du corps, il me tarde de savoir comment tu vas nous amener à la " situation de crise " du début ! :vivement:
Mais dis moi ce Josh, il allait quand même la demander en mariage hein ?? ( )
Lisbon qui se fait remarquer pour sa tenue
Si elle dit à Jane qu'elle voit quelqu'un, je suis pas vraiment sûre qu'il apprécie ...
Et l'enquête qui commence avec la découverte du corps, il me tarde de savoir comment tu vas nous amener à la " situation de crise " du début ! :vivement:
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Génial
Je veux la suite, je veux la suite!
Je veux la suite, je veux la suite!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Blood in troubled water ^
beaucoup Win, Totorsg , Loelia, Teninches, Sweety, Terpo4 & Manga
Contente de voir que ça vous plaise.
@Sweety : Euh... malheureusement si ! Josh fait référence au petit copain de Beckett et non tu n'es pas parano vu que c'est bien ça.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
J'en suis au chapitre 9 dont j'ai un peu de mal à écrire mais je vais y arriver malgré que je ne suis pas très douée pour les drames et enquêtes mais je vais tâcher de faire mon maximum pour que ça vous plaise
Bonne Lecture…
____________________________________________________________________
Le lendemain matin, un ciel voilé régna sur Sacramento. Au grenier du CBI, Jane est debout depuis déjà un bon moment et lit un livre sur les poèmes du célèbre poète britannique William Shakespeare dont il se passionnait depuis plusieurs mois.
Durant sa détention, il avait été à l’extérieur avec d’autres détenus pour faire des travaux d’intérêts dans une petite ville au Nord de la Californie. Jane s’était rendu avec deux ou trois détenus dans une vieille mais charmante petite librairie où il avait aidé le propriétaire à réparer quelques étagères ainsi que de vieilles poutres qui menaçaient de s’effondrer et à ranger de vieux bouquins. Soudain, un livre à la couverture blanche avec une inscription « William Shakespeare – SONNETS »
Le jeune homme était intrigué par ce livre qu’il s’était mis à le feuilleter, à le lire et à être intrigué par les sonnets de l’auteur de la célèbre histoire « Roméo & Juliette » puis le propriétaire, un vieil homme dans la soixantaine était surpris même étonné mais touché par Patrick qui l’avait énormément aidé en faisant preuve de bonne volonté et de gentillesse, qu’il décida de le lui offrir. Le beau blond refusa gentiment mais mal à l’aise et le libraire insista en disant que ce livre pourrait l’aider à s’en sortir, que c’était quelqu’un de bien et qu’il finira par trouver le bonheur. Jane fut touché qu’il le remercie et finit par accepter le livre.
Un des sonnets de Shakespeare « Comment puis-je revenir en heureuse santé » le laissa de marbre depuis plusieurs minutes.
« Comment puis-je revenir en heureuse santé, quand le bienfait du repos m’est refusé, quand l’accablement du jour n’est pas réparé par la nuit, quand mes jours accablent mes nuits, et mes nuits mes jours ?
Le jour et la nuit, quoique puissances ennemies, se tendent mutuellement la main pour me torturer, l’un, en me fatiguant, l’autre, en me faisant regretter que cette fatigue n’ait servi qu’à m’éloigner de toi.
Je dis au jour, pour lui plaire, que tu brilles et que tu l’embellis, quand les nuages ternissent le ciel : je flatte de même la nuit au teint sombre en lui disant que, quand les astres ne scintillent pas, tu dores la soirée.
Mais, chaque jour, le jour allonge mes chagrins, et, chaque nuit, la nuit fait paraître plus grande l’étendue de ma douleur. »
Le mentaliste entre en transe en se rendant compte qu’il se reconnaissait à travers ce poème si particulier. Comment pouvait-il guérir après la souffrance qu’il avait faite à ses proches ? Pourquoi retrouvait-il le sommeil sans penser à eux ? Pourquoi était-il toujours si malheureux ?
Patrick avait tué un homme de sang-froid. Un homme qui était un monstre. Un monstre effroyable qui n’était d’autre que John Le Rouge, le serial killer et l’assassin de sa femme et de sa fille. Au début, lorsqu’il avait été en prison, il ne regrettait pas son geste voire il en était soulagé et satisfait, comme ça il n’y aurait plus d’autres victimes puis il s’était vengé. Mais très vite, il se sentit coupable ainsi que d’avoir des regrets non pas à cause de son acte mais pour avoir trahi ses amis, de les avoir déçu, de les avoir laissé tomber alors que ils étaient comme sa famille. Bien que l’homme qu’il avait tué ne fût pas John Le Rouge et qu’il courait toujours.
Mais depuis qu’il avait été libéré, depuis 8 mois déjà, il se renfermait de plus en plus sur lui-même pour coincer le meurtrier de sa famille seul en s’éloignant de plus en plus de ses collègues, qui l’avaient aidé durant son incarcération, mais le consultant ne pouvait s’empêcher de penser que les gens qu’il aimait, qui s’approchaient de lui, il leur arrivait malheur.
Surtout à Lisbon. Lisbon. Jamais Jane n’avait pu penser qu’elle compterait tant que ça, voire qu’elle pouvait être importante à ses yeux. Cette femme était sa collègue, sa patronne, sa meilleure amie, sa confidente… Elle représentait tout pour lui et jamais il ne s’était douté qu’il pouvait ressentir quelque chose de fort à l’écart de la jeune femme, mais il s’interdisait de l’accepter. Il ne voulait pas la faire souffrir ni lui faire du mal ni qui ne lui arrive quelque chose, car ce serait encore de sa faute aussi il ne la méritait pas, pas après tout ce qu’il lui avait fait subir. Voilà les réponses à aux questions auxquelles il se posait.
Malgré cela, le mentaliste ne put s’empêcher d’avoir remarqué quelque chose de changé chez Lisbon depuis peu comme s’il la trouvait… différente. Elle paraissait –même si elle essaye de dissimuler les apparences – plus détendue, souriante, patiente, posée et ce qui ne le laissait pas indifférent. Un fin sourire illumina son visage, un sourire triste. Il avait un doute sur ce qui pouvait rendre la jeune femme… heureuse et il était heureux pour elle-même s’il avait peur que ce doute ne soit vrai.
Il sortit de ses pensées en clignant des yeux afin de retrouver ses esprits et inspira profondément. Il planqua son livre sous son oreiller, se leva de ce qui lui servait de lit, réajusta les manches de sa chemise avant d’enfiler sa veste et quitta son repaire pour rejoindre le 3ème étage du bâtiment.
Dans l’open-space, en voyant leur patronne arriver, Cho, Rigsby et Van Pelt levèrent les yeux vers elle, qui s’approchait d’eux se trouvant autour de la même table devant un tableau avec les photos de la scène de crime.
- Bonjour ! Les salua-t-elle.
- Bonjour patron ! La saluèrent-ils à leur tour.
- Je vous écoute ! Dit-elle ; vous avez du nouveau ? Demanda-t-elle.
- Le Labo nous a pu confirmer une identité d’après ses empreintes, commença Cho en lui tendant le dossier ; la victime s’appelle Courtney Brandon, 28 ans, journaliste politique pour Harper’s Weekly, un journal politique New-Yorkais.
- Jane a raison concernant la cause du décès, intervint Rigsby ; elle avait les poignets attachés et vu la trace, elle avait les mains dans son dos et les poumons remplis d’eau mais pas de celle d’où on a trouvé le corps. Il n’y a pas une forte dose de calcaire dans l’eau qu’elle a absorbé.
- J’ai contacté le journal pour laquelle elle est bossait à New-York, fit Grace ; elle a été licenciée à cause de la crise et travaillait pour le Sacramento News & Review depuis environ 1 an et vivait en colocation avec une certaine, Mandy Sommers. C’est elle qui a signalé sa disparition.
- Vous avez une adresse ? Demanda Lisbon.
- Oui, la voilà. Répondit la rouquine en tendant un bout de papier à sa patronne.
- Bien, je vais aller la voir avec Jane, dit la brunette ; Cho et Rigsby, allez au bureau Sacramento News & Review pour savoir un peu plus sur ce qu’elle faisait. Van Pelt, faites une recherche sur Courtney Brandon pour en savoir un peu plus sur elle. Ordonna-t-elle avant de tourner les talons.
- C’est parti, patron ! S’exclamèrent tous les trois à l’unisson.
Les deux hommes se levèrent et enfilèrent leurs vestes en quittant l’open-space pendant que Grace s’installa derrière son bureau en se mettant à taper sur son ordinateur en exécutant les ordres de sa patronne. Pendant ce temps, en cuisine, le consultant était en train de verser de l’eau chaude dans sa tasse avant de le laisser infuser le sachet de thé dans l’eau et de boire lentement une gorgée de son thé.
Alors que Lisbon s’apprêta à rejoindre l’ascenseur mais elle stoppa net lorsqu’elle aperçut son consultant dans la cuisine et pénétra dans la pièce où Jane reconnut ses pas.
- Bonjour, Lisbon. Quoi de neuf ?
- Bonjour, Jane. On a découvert que la victime s’appelle Courtney Brandon, une journaliste new-yorkaise qui est venue travailler pour un journal quotidien depuis 1 an maintenant et…
Elle marqua une pause, baissa les yeux en se mordant la lèvre d’un air agacé sous le regard de son consultant qui finit d’engloutir sa gorgée de thé. Leurs regards se croisèrent quelques secondes.
- Et… L’encouragea-t-il.
Lisbon hésita un instant et soupira.
- Et… et vous avez raison. Admit-elle ; elle a bien été séquestrée et noyée.
Un sourire malicieux illumina le visage du consultant sous l’œil de sa patronne qui leva les yeux au ciel.
- C’est bon, n’exagérez pas trop non plus ! Soupira-t-elle agacée.
- Il faut bien que je savoure ma petite seconde de gloire avant que vous fassiez votre rabat-joie, ma chère. Répliqua-t-il dans un sourire.
La jeune femme secoua la tête en laissant échapper un sourire sous les yeux attendris de beau blond.
- Bon, vous en avez pour longtemps ? Demanda-t-elle gênée, agacée et rougit.
Jane termina son thé à toute vitesse, posa sa tasse sur le comptoir et se tourna vers Lisbon.
- Pourquoi ? Où est-ce qu’on va ? Demanda-t-il intrigué.
- On va aller rendre visite à la colocataire de la victime. Lui répondit-elle.
Aussitôt, l’agent tourna les talons en se dirigeant vers l’ascenseur suivie du mentaliste qui lui emboîta le pas.
Dans un immeuble à sept étages situé en plein centre ville, étant au troisième étage, Lisbon frappa à la porte du 3B et avec Jane, ils attendirent quelques instants jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Une jeune femme d’environ 25 ans presque 1m67, blonde cheveux coiffés à la Kate Moss aux yeux verts, vêtue d’une tunique blanche ceinturée sur un legging noir court et des ballerines noires apparut.
La femme fit un regard étonné et interrogateur en voyant le duo au bas de sa porte.
- Mandy Sommers !?! Demanda Lisbon.
- Oui ! Répondit-elle d’un air hésitant et surpris.
- Bonjour, je suis l’agent Teresa Lisbon du Bureau Californien d’Investigation. Se présenta l’agent d’un ton professionnel en montrant son insigne ; et voici Patrick Jane, consultant.
- Bonjour. La salua-t-il d’un air aimable.
- Nous sommes venus vous parler de Courtney Brandon. Intervint Lisbon.
- Pourquoi ? Il lui est arrivé quelque chose ? Elle va bien ? Paniqua-t-elle surprise et inquiète.
- On est désolé de vous l’apprendre mais on l’a retrouvée morte hier soir. Annonça Teresa d’un ton confus et sérieux.
Mandy fit les yeux ronds et était bouche bée en croisant le regard de l’agent qui lui indiquait qu’elle ne plaisantait pas pendant que le consultant puis l’agent la fixèrent.
- Oh c… ce n’est p… ce n’est pas vrai ! Souffla Mandy les lèvres tremblantes et au bord des larmes.
Plus tard, se trouvant dans le salon de l’appartement, Mandy était assise sur le canapé en séchant ses larmes avec un mouchoir en face de l’agent qui se trouvait sur le fauteuil avec un calepin et un stylo dans les mains pendant que Jane regardait l’intérieur de l’appartement qui était petit mais assez accueillant.
- Vous la connaissiez depuis combien de temps ? Interrogea Lisbon.
- Environ 2, 3 ans. Répondit Mandy en soupirant.
- Elle vivait avec vous depuis environ 1 an, c’est ça ?
La jeune femme hocha la tête.
- Elle venait d’arriver de New-York après s’être faite virée à cause de la crise, expliqua Mandy ; on s’est connue dans un café où on était serveuses pour pouvoir gagner de l’argent et notre employeur lui avait loué un appart merdique !
Mandy secoua la tête en levant les yeux au ciel avec une nouvelle larme qui coula sur sa joue dont elle chassa d’un revers de la main et reprit son souffle.
- Plus tard, reprit-elle ; quand j’ai trouvé un autre boulot comme vendeuse, je lui proposé de venir habiter avec moi jusqu’à ce qu’elle ait assez d’argent pour se payer un appart et elle a trouvé un boulot au Sacramento News & Review.
- C’est son sac à main ? Intervint Jane en pointant du doigt un sac en cuir noir sur un fauteuil.
- Oui. Répondit Mandy ; elle a posé ici avant de partir sans dire où et pourquoi puis elle ne voulait pas qu’on le lui vole. Expliqua-t-elle.
- On aura besoin d’y jeter un œil pour notre enquête. Dit Lisbon d’un ton sérieux et doux.
- Tout ce que vous voudrez.
Jane jeta un coup d’œil aux photos sur le petit meuble du salon dont une en particulier qui attira son attention. Une photo qui présentait la victime en robe noire à paillettes du soir lors d’une soirée avec entre deux hommes : à droite, un jeune beau black proche de la trentaine en tailleur noir et chemise blanche alors qu’à gauche, un autre de type européen – châtains aux yeux bleus -, d’à peu près 35 ans en costard cravate sombre avec une femme –blonde aux yeux bruns - en robe rouge.
Intrigué, le mentaliste saisit la photo et s’approcha Mandy pour la lui montrer.
- Vous savez qui sont ces gens sur cette photo ? Demanda Jane.
Mandy fixa la photo d’une mine réfléchie sous le regard interrogateur de Lisbon.
- Euh… oui. Répondit Mandy, à droite c’est Samuel Wilde.
- Qui est Samuel Wilde ? Demanda Lisbon.
- Un de ses collègues. Dit la jeune femme ; c’est… enfin, c’était son meilleur ami, mais pour ces deux personnes, je ne les ai jamais vues. Ajouta-t-elle confuse.
- Mais elle vous en a parlé. Intervint Jane ; je le sais, vos yeux parlent pour vous.
La coloc’ le regarda d’un air incrédule avant de baisser les yeux et inspira profondément.
- Il y a quelques semaines, commença-t-elle ; elle m’avait dit qu’elle sortait avec quelqu’un qui lui offrait de superbes fringues.
- Un homme marié et riche ? Suggéra Jane.
- Oui. Souffla Sommers.
Jane se tourna vers Lisbon où elle lui fit un regard agacé alors qu’il fit un regard malicieux.
- Mais elle m’avait dit qu’elle avait rompu avec lui. Continua Mandy.
- Elle a dit pourquoi ? Demanda l’agent.
- Non.
Contente de voir que ça vous plaise.
@Sweety : Euh... malheureusement si ! Josh fait référence au petit copain de Beckett et non tu n'es pas parano vu que c'est bien ça.
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Voici la suite…
J'en suis au chapitre 9 dont j'ai un peu de mal à écrire mais je vais y arriver malgré que je ne suis pas très douée pour les drames et enquêtes mais je vais tâcher de faire mon maximum pour que ça vous plaise
Bonne Lecture…
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Chapitre 2 :
Le lendemain matin, un ciel voilé régna sur Sacramento. Au grenier du CBI, Jane est debout depuis déjà un bon moment et lit un livre sur les poèmes du célèbre poète britannique William Shakespeare dont il se passionnait depuis plusieurs mois.
Durant sa détention, il avait été à l’extérieur avec d’autres détenus pour faire des travaux d’intérêts dans une petite ville au Nord de la Californie. Jane s’était rendu avec deux ou trois détenus dans une vieille mais charmante petite librairie où il avait aidé le propriétaire à réparer quelques étagères ainsi que de vieilles poutres qui menaçaient de s’effondrer et à ranger de vieux bouquins. Soudain, un livre à la couverture blanche avec une inscription « William Shakespeare – SONNETS »
Le jeune homme était intrigué par ce livre qu’il s’était mis à le feuilleter, à le lire et à être intrigué par les sonnets de l’auteur de la célèbre histoire « Roméo & Juliette » puis le propriétaire, un vieil homme dans la soixantaine était surpris même étonné mais touché par Patrick qui l’avait énormément aidé en faisant preuve de bonne volonté et de gentillesse, qu’il décida de le lui offrir. Le beau blond refusa gentiment mais mal à l’aise et le libraire insista en disant que ce livre pourrait l’aider à s’en sortir, que c’était quelqu’un de bien et qu’il finira par trouver le bonheur. Jane fut touché qu’il le remercie et finit par accepter le livre.
Un des sonnets de Shakespeare « Comment puis-je revenir en heureuse santé » le laissa de marbre depuis plusieurs minutes.
« Comment puis-je revenir en heureuse santé, quand le bienfait du repos m’est refusé, quand l’accablement du jour n’est pas réparé par la nuit, quand mes jours accablent mes nuits, et mes nuits mes jours ?
Le jour et la nuit, quoique puissances ennemies, se tendent mutuellement la main pour me torturer, l’un, en me fatiguant, l’autre, en me faisant regretter que cette fatigue n’ait servi qu’à m’éloigner de toi.
Je dis au jour, pour lui plaire, que tu brilles et que tu l’embellis, quand les nuages ternissent le ciel : je flatte de même la nuit au teint sombre en lui disant que, quand les astres ne scintillent pas, tu dores la soirée.
Mais, chaque jour, le jour allonge mes chagrins, et, chaque nuit, la nuit fait paraître plus grande l’étendue de ma douleur. »
Le mentaliste entre en transe en se rendant compte qu’il se reconnaissait à travers ce poème si particulier. Comment pouvait-il guérir après la souffrance qu’il avait faite à ses proches ? Pourquoi retrouvait-il le sommeil sans penser à eux ? Pourquoi était-il toujours si malheureux ?
Patrick avait tué un homme de sang-froid. Un homme qui était un monstre. Un monstre effroyable qui n’était d’autre que John Le Rouge, le serial killer et l’assassin de sa femme et de sa fille. Au début, lorsqu’il avait été en prison, il ne regrettait pas son geste voire il en était soulagé et satisfait, comme ça il n’y aurait plus d’autres victimes puis il s’était vengé. Mais très vite, il se sentit coupable ainsi que d’avoir des regrets non pas à cause de son acte mais pour avoir trahi ses amis, de les avoir déçu, de les avoir laissé tomber alors que ils étaient comme sa famille. Bien que l’homme qu’il avait tué ne fût pas John Le Rouge et qu’il courait toujours.
Mais depuis qu’il avait été libéré, depuis 8 mois déjà, il se renfermait de plus en plus sur lui-même pour coincer le meurtrier de sa famille seul en s’éloignant de plus en plus de ses collègues, qui l’avaient aidé durant son incarcération, mais le consultant ne pouvait s’empêcher de penser que les gens qu’il aimait, qui s’approchaient de lui, il leur arrivait malheur.
Surtout à Lisbon. Lisbon. Jamais Jane n’avait pu penser qu’elle compterait tant que ça, voire qu’elle pouvait être importante à ses yeux. Cette femme était sa collègue, sa patronne, sa meilleure amie, sa confidente… Elle représentait tout pour lui et jamais il ne s’était douté qu’il pouvait ressentir quelque chose de fort à l’écart de la jeune femme, mais il s’interdisait de l’accepter. Il ne voulait pas la faire souffrir ni lui faire du mal ni qui ne lui arrive quelque chose, car ce serait encore de sa faute aussi il ne la méritait pas, pas après tout ce qu’il lui avait fait subir. Voilà les réponses à aux questions auxquelles il se posait.
Malgré cela, le mentaliste ne put s’empêcher d’avoir remarqué quelque chose de changé chez Lisbon depuis peu comme s’il la trouvait… différente. Elle paraissait –même si elle essaye de dissimuler les apparences – plus détendue, souriante, patiente, posée et ce qui ne le laissait pas indifférent. Un fin sourire illumina son visage, un sourire triste. Il avait un doute sur ce qui pouvait rendre la jeune femme… heureuse et il était heureux pour elle-même s’il avait peur que ce doute ne soit vrai.
Il sortit de ses pensées en clignant des yeux afin de retrouver ses esprits et inspira profondément. Il planqua son livre sous son oreiller, se leva de ce qui lui servait de lit, réajusta les manches de sa chemise avant d’enfiler sa veste et quitta son repaire pour rejoindre le 3ème étage du bâtiment.
*
Dans l’open-space, en voyant leur patronne arriver, Cho, Rigsby et Van Pelt levèrent les yeux vers elle, qui s’approchait d’eux se trouvant autour de la même table devant un tableau avec les photos de la scène de crime.
- Bonjour ! Les salua-t-elle.
- Bonjour patron ! La saluèrent-ils à leur tour.
- Je vous écoute ! Dit-elle ; vous avez du nouveau ? Demanda-t-elle.
- Le Labo nous a pu confirmer une identité d’après ses empreintes, commença Cho en lui tendant le dossier ; la victime s’appelle Courtney Brandon, 28 ans, journaliste politique pour Harper’s Weekly, un journal politique New-Yorkais.
- Jane a raison concernant la cause du décès, intervint Rigsby ; elle avait les poignets attachés et vu la trace, elle avait les mains dans son dos et les poumons remplis d’eau mais pas de celle d’où on a trouvé le corps. Il n’y a pas une forte dose de calcaire dans l’eau qu’elle a absorbé.
- J’ai contacté le journal pour laquelle elle est bossait à New-York, fit Grace ; elle a été licenciée à cause de la crise et travaillait pour le Sacramento News & Review depuis environ 1 an et vivait en colocation avec une certaine, Mandy Sommers. C’est elle qui a signalé sa disparition.
- Vous avez une adresse ? Demanda Lisbon.
- Oui, la voilà. Répondit la rouquine en tendant un bout de papier à sa patronne.
- Bien, je vais aller la voir avec Jane, dit la brunette ; Cho et Rigsby, allez au bureau Sacramento News & Review pour savoir un peu plus sur ce qu’elle faisait. Van Pelt, faites une recherche sur Courtney Brandon pour en savoir un peu plus sur elle. Ordonna-t-elle avant de tourner les talons.
- C’est parti, patron ! S’exclamèrent tous les trois à l’unisson.
Les deux hommes se levèrent et enfilèrent leurs vestes en quittant l’open-space pendant que Grace s’installa derrière son bureau en se mettant à taper sur son ordinateur en exécutant les ordres de sa patronne. Pendant ce temps, en cuisine, le consultant était en train de verser de l’eau chaude dans sa tasse avant de le laisser infuser le sachet de thé dans l’eau et de boire lentement une gorgée de son thé.
Alors que Lisbon s’apprêta à rejoindre l’ascenseur mais elle stoppa net lorsqu’elle aperçut son consultant dans la cuisine et pénétra dans la pièce où Jane reconnut ses pas.
- Bonjour, Lisbon. Quoi de neuf ?
- Bonjour, Jane. On a découvert que la victime s’appelle Courtney Brandon, une journaliste new-yorkaise qui est venue travailler pour un journal quotidien depuis 1 an maintenant et…
Elle marqua une pause, baissa les yeux en se mordant la lèvre d’un air agacé sous le regard de son consultant qui finit d’engloutir sa gorgée de thé. Leurs regards se croisèrent quelques secondes.
- Et… L’encouragea-t-il.
Lisbon hésita un instant et soupira.
- Et… et vous avez raison. Admit-elle ; elle a bien été séquestrée et noyée.
Un sourire malicieux illumina le visage du consultant sous l’œil de sa patronne qui leva les yeux au ciel.
- C’est bon, n’exagérez pas trop non plus ! Soupira-t-elle agacée.
- Il faut bien que je savoure ma petite seconde de gloire avant que vous fassiez votre rabat-joie, ma chère. Répliqua-t-il dans un sourire.
La jeune femme secoua la tête en laissant échapper un sourire sous les yeux attendris de beau blond.
- Bon, vous en avez pour longtemps ? Demanda-t-elle gênée, agacée et rougit.
Jane termina son thé à toute vitesse, posa sa tasse sur le comptoir et se tourna vers Lisbon.
- Pourquoi ? Où est-ce qu’on va ? Demanda-t-il intrigué.
- On va aller rendre visite à la colocataire de la victime. Lui répondit-elle.
Aussitôt, l’agent tourna les talons en se dirigeant vers l’ascenseur suivie du mentaliste qui lui emboîta le pas.
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Dans un immeuble à sept étages situé en plein centre ville, étant au troisième étage, Lisbon frappa à la porte du 3B et avec Jane, ils attendirent quelques instants jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Une jeune femme d’environ 25 ans presque 1m67, blonde cheveux coiffés à la Kate Moss aux yeux verts, vêtue d’une tunique blanche ceinturée sur un legging noir court et des ballerines noires apparut.
La femme fit un regard étonné et interrogateur en voyant le duo au bas de sa porte.
- Mandy Sommers !?! Demanda Lisbon.
- Oui ! Répondit-elle d’un air hésitant et surpris.
- Bonjour, je suis l’agent Teresa Lisbon du Bureau Californien d’Investigation. Se présenta l’agent d’un ton professionnel en montrant son insigne ; et voici Patrick Jane, consultant.
- Bonjour. La salua-t-il d’un air aimable.
- Nous sommes venus vous parler de Courtney Brandon. Intervint Lisbon.
- Pourquoi ? Il lui est arrivé quelque chose ? Elle va bien ? Paniqua-t-elle surprise et inquiète.
- On est désolé de vous l’apprendre mais on l’a retrouvée morte hier soir. Annonça Teresa d’un ton confus et sérieux.
Mandy fit les yeux ronds et était bouche bée en croisant le regard de l’agent qui lui indiquait qu’elle ne plaisantait pas pendant que le consultant puis l’agent la fixèrent.
- Oh c… ce n’est p… ce n’est pas vrai ! Souffla Mandy les lèvres tremblantes et au bord des larmes.
Plus tard, se trouvant dans le salon de l’appartement, Mandy était assise sur le canapé en séchant ses larmes avec un mouchoir en face de l’agent qui se trouvait sur le fauteuil avec un calepin et un stylo dans les mains pendant que Jane regardait l’intérieur de l’appartement qui était petit mais assez accueillant.
- Vous la connaissiez depuis combien de temps ? Interrogea Lisbon.
- Environ 2, 3 ans. Répondit Mandy en soupirant.
- Elle vivait avec vous depuis environ 1 an, c’est ça ?
La jeune femme hocha la tête.
- Elle venait d’arriver de New-York après s’être faite virée à cause de la crise, expliqua Mandy ; on s’est connue dans un café où on était serveuses pour pouvoir gagner de l’argent et notre employeur lui avait loué un appart merdique !
Mandy secoua la tête en levant les yeux au ciel avec une nouvelle larme qui coula sur sa joue dont elle chassa d’un revers de la main et reprit son souffle.
- Plus tard, reprit-elle ; quand j’ai trouvé un autre boulot comme vendeuse, je lui proposé de venir habiter avec moi jusqu’à ce qu’elle ait assez d’argent pour se payer un appart et elle a trouvé un boulot au Sacramento News & Review.
- C’est son sac à main ? Intervint Jane en pointant du doigt un sac en cuir noir sur un fauteuil.
- Oui. Répondit Mandy ; elle a posé ici avant de partir sans dire où et pourquoi puis elle ne voulait pas qu’on le lui vole. Expliqua-t-elle.
- On aura besoin d’y jeter un œil pour notre enquête. Dit Lisbon d’un ton sérieux et doux.
- Tout ce que vous voudrez.
Jane jeta un coup d’œil aux photos sur le petit meuble du salon dont une en particulier qui attira son attention. Une photo qui présentait la victime en robe noire à paillettes du soir lors d’une soirée avec entre deux hommes : à droite, un jeune beau black proche de la trentaine en tailleur noir et chemise blanche alors qu’à gauche, un autre de type européen – châtains aux yeux bleus -, d’à peu près 35 ans en costard cravate sombre avec une femme –blonde aux yeux bruns - en robe rouge.
Intrigué, le mentaliste saisit la photo et s’approcha Mandy pour la lui montrer.
- Vous savez qui sont ces gens sur cette photo ? Demanda Jane.
Mandy fixa la photo d’une mine réfléchie sous le regard interrogateur de Lisbon.
- Euh… oui. Répondit Mandy, à droite c’est Samuel Wilde.
- Qui est Samuel Wilde ? Demanda Lisbon.
- Un de ses collègues. Dit la jeune femme ; c’est… enfin, c’était son meilleur ami, mais pour ces deux personnes, je ne les ai jamais vues. Ajouta-t-elle confuse.
- Mais elle vous en a parlé. Intervint Jane ; je le sais, vos yeux parlent pour vous.
La coloc’ le regarda d’un air incrédule avant de baisser les yeux et inspira profondément.
- Il y a quelques semaines, commença-t-elle ; elle m’avait dit qu’elle sortait avec quelqu’un qui lui offrait de superbes fringues.
- Un homme marié et riche ? Suggéra Jane.
- Oui. Souffla Sommers.
Jane se tourna vers Lisbon où elle lui fit un regard agacé alors qu’il fit un regard malicieux.
- Mais elle m’avait dit qu’elle avait rompu avec lui. Continua Mandy.
- Elle a dit pourquoi ? Demanda l’agent.
- Non.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Blood in troubled water ^
pourquoi je ne suis pas prévenue des nouveaux chapitres ?
D'un autre côté ça fait plus de lecture
Pour quelqu'un qui dit ne pas être douée pour les enquêtes tu te débrouilles plutôt pas mal et on retrouve l'esprit de la série
D'un autre côté ça fait plus de lecture
Pour quelqu'un qui dit ne pas être douée pour les enquêtes tu te débrouilles plutôt pas mal et on retrouve l'esprit de la série
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
Je rejoins l'avis de Johel : tu gères au niveau de l'enquête ^^
Ca progresse doucement mais surement ! L'identification de la victime qui mène à sa colloc', les éléments s'enchainent tout seul
Vivement la suite
( et de voir le pourquoi du comment de la situation dramatique de Lisbon !! :vivement: )
Ca progresse doucement mais surement ! L'identification de la victime qui mène à sa colloc', les éléments s'enchainent tout seul
Vivement la suite
( et de voir le pourquoi du comment de la situation dramatique de Lisbon !! :vivement: )
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Tu gères trop la fougère, c'est vraiment plus que bien écrit et super intéressant
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
JF, Johel, Totorsg , Terpo4 & Teninches
Contente que ça vous plaise et je ne sais plus où me mettre
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
C’est là qui va y avoir une rencontre imprévu entre Jane et Josh mais notre Patounet ignore encore que c’est le petit ami de Lisbon Je laisse faire le suspens . Mais y a aussi, la suite de l’enquête.
Bonne Lecture…
____________________________________________________________________
Au Sacramento News & Review, Cho et Rigsby traversèrent les bureaux à la recherche du bureau de Samuel Wilde au sein du journal quotidien. Ils demandèrent renseignement auprès d’une femme avec une pile de dossiers en main qui leur indiqua le bureau qui se trouvait au quatrième bureau à gauche, ils la remercièrent et suivirent le chemin indiqué par la demoiselle.
- Tu ne trouves pas ça bizarre ? Demanda Wayne.
- Ce qui est le plus bizarre, c’est d’être avec un dingue dans une même salle et non d’être coincé derrière un bureau. Fit Cho.
- Non, je ne te parle pas de ça, je te parle de Lisbon. Corrigea son ami.
- Ah ! Fallait articuler avant de te lancer. Répliqua l’asiatique.
- Tu ne trouves qu’elle est… commença le grand brun avant de marquer une pause ; qu’elle est différente ?
- Peut-être et en quoi ça nous concerne ? Demanda Kimball.
- Ben quoi, tu ne trouves pas cela étrange ? Interrogea Rigsby étonné ; étrange qu’elle soit… cool ?
- Du moment que Jane ne l’emmerde pas, c’est déjà un bon début. Lui répondit-il.
- Possible mais je suis jure qu’il y a quelque chose, je sens. Chuchota Rigsby.
- Moi, ce que je sens, c’est que tu m’emmerdes ! Répliqua Kimball dans un soupir.
Mais Wayne n’avait pas eu le temps de répliquer qu’ils arrivèrent devant le bureau où un jeune homme black d’1m75, crâne rasé aux yeux noirs, vêtu d’une chemise kaki, un jeans noir et des chaussures noires.
- Samuel Wilde ? Demanda Cho.
- Oui. Répondit ce dernier.
- Nous sommes du CBI, intervint Rigsby ; on voudrait vous poser quelques questions au sujet de Courtney Brandon, y a-t-il un endroit où on peut se parler en privé ?
- Euh… oui. Allons par là. Répondit-il en quittant son bureau.
Les agents lui emboitèrent le pas en se dirigeant vers une salle étant une salle de réunion.
- Oh non ! S’exprima Sam abasourdi ; ce n’est pas vrai !
Il mit sa tête entre ses mains, complètement choqué sous les regards confus des deux agents. Sam prit une profonde inspiration afin de ne pas s’effondrer avant de faire face aux deux hommes.
- Ce n’est pas possible ! Oh non !
- Quand avez-vous Courtney pour la dernière fois ? Demanda Kimball.
- Hier après-midi. Répondit Sam en soupirant ; elle quittait le bureau plus tôt que prévu en disant qu’elle avait un rendez-vous urgent.
- Quel genre de rendez-vous urgent s’agissait-il ? Interrogea Rigsby.
- Elle ne me l’a pas dit. Répondit Wilde confus.
- Avez-t-elle des problèmes en ce moment ? Ou connaissez-vous quelqu’un qui pouvait lui en vouloir ? Intervint Cho.
- J’ai essayé d’en savoir plus, si elle avait besoin d’aide mais elle n’a rien voulu me dire. Fit Wilde ; puis j’ai vu qu’elle était nerveuse voir très en colère.
- Savez-vous pourquoi ? Demanda Wayne intrigué.
- Elle m’avait dit qu’elle m’appellerait dans la soirée, hier. Répondit Sam ; oh non, vous croyez que ça a un rapport avec son assassinat ?
- C’est possible. S’exprima Cho d’un ton neutre.
Puis l’asiatique tira le pan gauche de sa veste, plongea sa main dans la poche intérieure pour en sortir une photo pliée en deux, la déplia et la montra au jeune homme qu’il prit dans sa main.
- Savez-vous qui c’est ? Interrogea l’asiatique en pointant l’homme en costard cravate et la femme en rouge.
Samuel fit une mine réfléchie en se serrant les dents.
- … C’est Terrence et Liliane Rudy. Répondit-il d’un ton sarcastique et triste ; c’est le PDG de la boîte.
- Quand a été prise cette photo ? Demanda Wayne.
- Il y a environ 3 mois lors d’une soirée de charité. Répondit-il.
Cho et Rigsby se lancèrent un regard étonné voir intrigué ce qui n’échappait pas à Samuel.
- Merci de nous avoir reçu Monsieur Wilde. Remercia Cho.
- De rien. Dit ce dernier ; mais s’il vous plaît, coincez l’ordure qui a tué Courtney, supplia-t-il ; elle avait peut-être des défauts d’une New-Yorkaise mais c’était une femme bien.
- C’est promis. Promit Wayne.
Puis les deux agents quittèrent la pièce.
En début d’après-midi, après avoir pris un bref déjeuner au restaurant à quelques pas du QG du CBI, Jane sortit de l’ascenseur et à peine qu’il avait fait quelques pas puis sans faire exprès, il entra en collision avec quelqu’un d’autre assez brutalement.
Le consultant recula d’un pas de la personne en question afin de voir s’il y a eu des dégâts, mais rien et se tourna vers cette personne qui était un homme d’environ 40 ans, ayant la même taille que lui, cheveux châtain clair courts aux yeux gris/verts avec un sourire carré ultra-white, le teint assez mât.
Patrick fit un rire nerveux dans un sourire gêné.
- Excusez-moi. Je suis tellement… s’excusa le consultant.
- Non, c’est ma faute, s’excusa son interlocuteur ; excusez-moi, je suis tellement pressé que je ne faisais pas attention.
Jane chassa ses paroles d’un geste de la main.
- Ah ! Ca arrive à tout le monde, ne vous en faites pas. Lui rassura le mentaliste.
- Bien sûr. Confirma l’inconnu ; désolé encore Monsieur…
- Jane. Patrick Jane. Se présenta le consultant en lui tendant la main.
- Enchanté, Monsieur Jane. Salua l’inconnu en lui serrant la main.
- Moi de même, Monsieur… commença le mentaliste en laissant sa phrase en suspense.
- Josh Eisner. Dit-il.
- Ah ! Fit Jane en hochant lentement la tête.
- Désolé mais je dois filer, ravi de vous avoir rencontré. Ajouta-t-il en s’éloignant de lui.
Josh se dirigea à pas de course vers l’ascenseur où il s’engouffrait sous les yeux interrogateurs du consultant.
- Moi de même. Murmura-t-il d’un air soupçonneux.
Puis les portes se refermèrent sur cet homme et Jane reprit son chemin. Sans savoir pourquoi, il ressentit une étrange sensation comme un mauvais pressentiment au sujet de cet homme qu’il venait de percuter sans faire exprès. Cet homme sentait étrangement un parfum composé de réglisse, de citron, d’iris, d’abricot, de bois de violette et de jasmin qui ressemblait plus à un parfum pour femme que pour homme. Une question le mit dans le doute que Patrick s’arrêta net au beau milieu du couloir et resta immobile pendant un instant.
Fréquentait-il une femme dans les locaux ? Si c’était le cas, qui était-ce ? Brenda ? Non, trop jeune pour elle. Van Pelt ? Elle était encore trop fragile depuis la mort d’O’Laughlin donc non. Alors c’était peut-être… Non, pas possible !
Ce n’était pas possible que ce soit Lisbon. Le consultant aurait tout de suite su s’il ça avait été le cas, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert malgré que quelquefois, c’était une véritable énigme voire un puzzle passionnant, mais il adorait ça, comme il adorait la rendre folle, jusqu’à la faire sourire quand elle était triste à chacune de ses blagues assez sombres, mais pleines d’humour. C’est vrai qu’il serait heureux pour elle, si elle était avec quelqu’un et qu’elle était heureuse à ses côtés ; mais le mentaliste aurait un pincement au cœur en pensant que cet homme ne serait pas lui. Pas lui qui pourrait la serrer dans ses bras, caresser son visage ainsi que ses cheveux, goûter à ses lèvres jusqu’à sa peau toute une nuit jusqu’à l’aube…
Mais ce pressentiment le démangeait, le gênait tellement qu’il voulait en avoir le cœur net. Il recouvrit ses esprits en prenant une profonde inspiration et se dirigea vers la cuisine pour se faire du thé.
En arrivant au pas de la cuisine, il fit un mouvement de recul en apercevant Lisbon qui était de dos mais le mentaliste finit par entrer dans la pièce. En arrivant discrètement dans son dos sans qu’elle ne se doute de rien, Patrick se pencha lentement vers sa patronne, plus vers son cou où la jeune femme sursauta en sentant un léger frisson parcourir le long de son corps en sentant un souffle chaud gênant mais envoûtant dans son cou.
Le mentaliste respira l’odeur du mystérieux parfum dans le cou de la jeune femme mais il n’avait pas eu le temps d’en savoir plus que Lisbon sursauta.
- Et merde ! Hurla-t-elle.
Jane se mit précipitamment à côté afin de constater les dégâts qu’il venait de faire. Lisbon venait de renverser du café partout sur elle et lança un regard incendiaire vers son consultant.
- Non mais, Jane, ça ne va pas ! S’énerva-t-elle en passant sa main sur son pantalon.
- Je suis désolé, Lisbon. S’excusa-t-il.
- Regardez, j’en ai partout maintenant ! Râla-t-elle.
En effet, elle en avait partout sur sa veste, sa chemise – même au niveau de son décolleté –, son pantalon ainsi que sur ses bottes. Ce dernier en sortant un mouchoir de la poche de son gilet, s’avança doucement vers la jeune femme qui frotta énergiquement sur les tâches de cafés imprimées sur ses vêtements puis il commença à frotter avec son mouchoir avec elle.
- Laissez-moi vous aider. Proposa-t-il gentiment.
Mais la belle brune lui arracha le mouchoir des mains et le repoussa.
- Ca va ! Fit-elle énervée ; je peux me débrouiller toute seule et n’en profitez pas pour vous rincer l’œil !
- Ah ça, je ne me le permettrais pas Lisbon, je vous le jure. Jura-t-elle en levant les mains en signe d’innocence.
- C’est ça. Marmonna-t-elle.
Un silence s’installa entre eux. Jane regarda sa patronne frotter avec rage sur chaque passage du café sur ses fringues pendant un long instant jusqu’à ce qu’il toussote avant de briser le silence en passant sa main dans ses cheveux.
- Lisbon !
- Hum… oui. Fit-elle en se tournant vers lui.
- Est-ce que vous serez de la partie lors de la soirée d’Halloween ? Demanda-t-il d’un air timide.
- Pourquoi vous me posez cette question ? Lui demanda-t-elle.
- Pourquoi vous n’y répondez pas ? Répliqua son consultant avec un sourire au coin.
Lisbon fit les yeux ronds avant de lever les yeux au ciel en laissant un sourire tout en secouant la tête sous les yeux amusés de Jane.
Cho arriva dans la cuisine d’un air sérieux.
- Patron ! L’appela-t-il.
Sa boss et le consultant lui firent face et l’asiatique dévisagea la tenue de Lisbon tâchée de café avec désintérêt.
- Bravo Jane ! Lança-t-il.
- Mais je n’ai pas fait exprès ! Se défendit ce dernier comme un enfant.
- Ben, voyons ! Marmonna Lisbon ; qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle en s’adressant à Cho.
- On a parlé au meilleur ami de la victime, Samuel Wilde, commença Kimball ; il nous a dit que la photo datait d’il y a 3 mois lors d’une soirée de charité et que les deux personnes dessus étaient le PDG du journal et sa femme.
- Hum… intéressant ! Souffla Jane intrigué.
- C’est bon, ne commencez pas avec ça ! Soupira Lisbon.
- Quoi ? Je n’ai rien dit ! Se défendit-il en haussant les épaules.
- Pas encore ! Répliqua sa patronne ; Faites une recherche approfondie sur lui et prévenez-moi si vous trouvez quoi que soit.
- Entendu ! Dit Cho en s’éloignant d’eux.
- Patron ! Intervint Van Pelt en arrivant avec un dossier en main et l’air fier.
Tous les yeux se tournèrent vers elle et Grace les dévisagea avec étonnement en faisant une grimace de dégoût.
- Qu’avez-vous trouvé ? Demanda la patronne.
- Courtney Brandon n’a pas de casier judiciaire, commença Grace ; même pas une contravention. Elle est née dans un milieu modeste en Virginie et s’est installée à New-York pour suivre ses études pour devenir Journaliste.
- Autrement dit, on n’a rien. Soupira Lisbon.
- Ne soyez pas si pessimiste Lisbon, intervint Patrick ; Grace a sûrement autre chose d’intéressant, n’est-ce pas ? Dit-il en s’adressant à la rouquine.
- Oui. Répondit la concernée avec un sourire ; par contre, sa sœur en a un bien rempli.
Van Pelt tendit un dossier à sa patronne qui avait les yeux étonnés et échangea un regard avec Jane qui se mit à côté d’elle avant que sa patronne ne se tourne vers Grace.
- Elle avait une sœur ! S’étonna Lisbon en saisissant le dossier.
Lisbon ouvrit le dossier et le parcourut du regard ainsi que Jane.
- Elle s’appelle Joyce Brandon, expliqua Van Pelt ; arrêtée plusieurs fois pour vols, conduite en état d’ivresse, escroqueries et fraudes. Puis plus rien pendant 6 ans jusqu’à ce qu’on la reconnaisse comme arnaqueuse professionnelle et écoutez ça, elle a déjà escroqué la boîte new-yorkaise où travaillait sa sœur pour environ 35 000 dollars.
Teresa et Patrick s’échangèrent un regard stupéfait avant que la jeune femme se tourna vers Grace.
- Beau travail ! La félicita-t-elle.
- Attendez, ce n’est pas fini, dit Grace dans un sourire ; j’ai vérifié sa liste d’appels passés sur son téléphone et j’ai repéré que deux numéros s’affichaient très souvent. Un numéro masqué mais aucun résultat et un numéro dont elle appelait plus de trois fois par jour jusqu’à il y a 2 jours où les appels ont cessé.
- Laisse-moi deviner, intervint Jane ; Terrence Rudy, son grand patron.
- Exact. Fit Grace.
Contente que ça vous plaise et je ne sais plus où me mettre
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
C’est là qui va y avoir une rencontre imprévu entre Jane et Josh mais notre Patounet ignore encore que c’est le petit ami de Lisbon Je laisse faire le suspens . Mais y a aussi, la suite de l’enquête.
Bonne Lecture…
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Chapitre 3 :
Au Sacramento News & Review, Cho et Rigsby traversèrent les bureaux à la recherche du bureau de Samuel Wilde au sein du journal quotidien. Ils demandèrent renseignement auprès d’une femme avec une pile de dossiers en main qui leur indiqua le bureau qui se trouvait au quatrième bureau à gauche, ils la remercièrent et suivirent le chemin indiqué par la demoiselle.
- Tu ne trouves pas ça bizarre ? Demanda Wayne.
- Ce qui est le plus bizarre, c’est d’être avec un dingue dans une même salle et non d’être coincé derrière un bureau. Fit Cho.
- Non, je ne te parle pas de ça, je te parle de Lisbon. Corrigea son ami.
- Ah ! Fallait articuler avant de te lancer. Répliqua l’asiatique.
- Tu ne trouves qu’elle est… commença le grand brun avant de marquer une pause ; qu’elle est différente ?
- Peut-être et en quoi ça nous concerne ? Demanda Kimball.
- Ben quoi, tu ne trouves pas cela étrange ? Interrogea Rigsby étonné ; étrange qu’elle soit… cool ?
- Du moment que Jane ne l’emmerde pas, c’est déjà un bon début. Lui répondit-il.
- Possible mais je suis jure qu’il y a quelque chose, je sens. Chuchota Rigsby.
- Moi, ce que je sens, c’est que tu m’emmerdes ! Répliqua Kimball dans un soupir.
Mais Wayne n’avait pas eu le temps de répliquer qu’ils arrivèrent devant le bureau où un jeune homme black d’1m75, crâne rasé aux yeux noirs, vêtu d’une chemise kaki, un jeans noir et des chaussures noires.
- Samuel Wilde ? Demanda Cho.
- Oui. Répondit ce dernier.
- Nous sommes du CBI, intervint Rigsby ; on voudrait vous poser quelques questions au sujet de Courtney Brandon, y a-t-il un endroit où on peut se parler en privé ?
- Euh… oui. Allons par là. Répondit-il en quittant son bureau.
Les agents lui emboitèrent le pas en se dirigeant vers une salle étant une salle de réunion.
- Oh non ! S’exprima Sam abasourdi ; ce n’est pas vrai !
Il mit sa tête entre ses mains, complètement choqué sous les regards confus des deux agents. Sam prit une profonde inspiration afin de ne pas s’effondrer avant de faire face aux deux hommes.
- Ce n’est pas possible ! Oh non !
- Quand avez-vous Courtney pour la dernière fois ? Demanda Kimball.
- Hier après-midi. Répondit Sam en soupirant ; elle quittait le bureau plus tôt que prévu en disant qu’elle avait un rendez-vous urgent.
- Quel genre de rendez-vous urgent s’agissait-il ? Interrogea Rigsby.
- Elle ne me l’a pas dit. Répondit Wilde confus.
- Avez-t-elle des problèmes en ce moment ? Ou connaissez-vous quelqu’un qui pouvait lui en vouloir ? Intervint Cho.
- J’ai essayé d’en savoir plus, si elle avait besoin d’aide mais elle n’a rien voulu me dire. Fit Wilde ; puis j’ai vu qu’elle était nerveuse voir très en colère.
- Savez-vous pourquoi ? Demanda Wayne intrigué.
- Elle m’avait dit qu’elle m’appellerait dans la soirée, hier. Répondit Sam ; oh non, vous croyez que ça a un rapport avec son assassinat ?
- C’est possible. S’exprima Cho d’un ton neutre.
Puis l’asiatique tira le pan gauche de sa veste, plongea sa main dans la poche intérieure pour en sortir une photo pliée en deux, la déplia et la montra au jeune homme qu’il prit dans sa main.
- Savez-vous qui c’est ? Interrogea l’asiatique en pointant l’homme en costard cravate et la femme en rouge.
Samuel fit une mine réfléchie en se serrant les dents.
- … C’est Terrence et Liliane Rudy. Répondit-il d’un ton sarcastique et triste ; c’est le PDG de la boîte.
- Quand a été prise cette photo ? Demanda Wayne.
- Il y a environ 3 mois lors d’une soirée de charité. Répondit-il.
Cho et Rigsby se lancèrent un regard étonné voir intrigué ce qui n’échappait pas à Samuel.
- Merci de nous avoir reçu Monsieur Wilde. Remercia Cho.
- De rien. Dit ce dernier ; mais s’il vous plaît, coincez l’ordure qui a tué Courtney, supplia-t-il ; elle avait peut-être des défauts d’une New-Yorkaise mais c’était une femme bien.
- C’est promis. Promit Wayne.
Puis les deux agents quittèrent la pièce.
*
En début d’après-midi, après avoir pris un bref déjeuner au restaurant à quelques pas du QG du CBI, Jane sortit de l’ascenseur et à peine qu’il avait fait quelques pas puis sans faire exprès, il entra en collision avec quelqu’un d’autre assez brutalement.
Le consultant recula d’un pas de la personne en question afin de voir s’il y a eu des dégâts, mais rien et se tourna vers cette personne qui était un homme d’environ 40 ans, ayant la même taille que lui, cheveux châtain clair courts aux yeux gris/verts avec un sourire carré ultra-white, le teint assez mât.
Patrick fit un rire nerveux dans un sourire gêné.
- Excusez-moi. Je suis tellement… s’excusa le consultant.
- Non, c’est ma faute, s’excusa son interlocuteur ; excusez-moi, je suis tellement pressé que je ne faisais pas attention.
Jane chassa ses paroles d’un geste de la main.
- Ah ! Ca arrive à tout le monde, ne vous en faites pas. Lui rassura le mentaliste.
- Bien sûr. Confirma l’inconnu ; désolé encore Monsieur…
- Jane. Patrick Jane. Se présenta le consultant en lui tendant la main.
- Enchanté, Monsieur Jane. Salua l’inconnu en lui serrant la main.
- Moi de même, Monsieur… commença le mentaliste en laissant sa phrase en suspense.
- Josh Eisner. Dit-il.
- Ah ! Fit Jane en hochant lentement la tête.
- Désolé mais je dois filer, ravi de vous avoir rencontré. Ajouta-t-il en s’éloignant de lui.
Josh se dirigea à pas de course vers l’ascenseur où il s’engouffrait sous les yeux interrogateurs du consultant.
- Moi de même. Murmura-t-il d’un air soupçonneux.
Puis les portes se refermèrent sur cet homme et Jane reprit son chemin. Sans savoir pourquoi, il ressentit une étrange sensation comme un mauvais pressentiment au sujet de cet homme qu’il venait de percuter sans faire exprès. Cet homme sentait étrangement un parfum composé de réglisse, de citron, d’iris, d’abricot, de bois de violette et de jasmin qui ressemblait plus à un parfum pour femme que pour homme. Une question le mit dans le doute que Patrick s’arrêta net au beau milieu du couloir et resta immobile pendant un instant.
Fréquentait-il une femme dans les locaux ? Si c’était le cas, qui était-ce ? Brenda ? Non, trop jeune pour elle. Van Pelt ? Elle était encore trop fragile depuis la mort d’O’Laughlin donc non. Alors c’était peut-être… Non, pas possible !
Ce n’était pas possible que ce soit Lisbon. Le consultant aurait tout de suite su s’il ça avait été le cas, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert malgré que quelquefois, c’était une véritable énigme voire un puzzle passionnant, mais il adorait ça, comme il adorait la rendre folle, jusqu’à la faire sourire quand elle était triste à chacune de ses blagues assez sombres, mais pleines d’humour. C’est vrai qu’il serait heureux pour elle, si elle était avec quelqu’un et qu’elle était heureuse à ses côtés ; mais le mentaliste aurait un pincement au cœur en pensant que cet homme ne serait pas lui. Pas lui qui pourrait la serrer dans ses bras, caresser son visage ainsi que ses cheveux, goûter à ses lèvres jusqu’à sa peau toute une nuit jusqu’à l’aube…
Mais ce pressentiment le démangeait, le gênait tellement qu’il voulait en avoir le cœur net. Il recouvrit ses esprits en prenant une profonde inspiration et se dirigea vers la cuisine pour se faire du thé.
En arrivant au pas de la cuisine, il fit un mouvement de recul en apercevant Lisbon qui était de dos mais le mentaliste finit par entrer dans la pièce. En arrivant discrètement dans son dos sans qu’elle ne se doute de rien, Patrick se pencha lentement vers sa patronne, plus vers son cou où la jeune femme sursauta en sentant un léger frisson parcourir le long de son corps en sentant un souffle chaud gênant mais envoûtant dans son cou.
Le mentaliste respira l’odeur du mystérieux parfum dans le cou de la jeune femme mais il n’avait pas eu le temps d’en savoir plus que Lisbon sursauta.
- Et merde ! Hurla-t-elle.
Jane se mit précipitamment à côté afin de constater les dégâts qu’il venait de faire. Lisbon venait de renverser du café partout sur elle et lança un regard incendiaire vers son consultant.
- Non mais, Jane, ça ne va pas ! S’énerva-t-elle en passant sa main sur son pantalon.
- Je suis désolé, Lisbon. S’excusa-t-il.
- Regardez, j’en ai partout maintenant ! Râla-t-elle.
En effet, elle en avait partout sur sa veste, sa chemise – même au niveau de son décolleté –, son pantalon ainsi que sur ses bottes. Ce dernier en sortant un mouchoir de la poche de son gilet, s’avança doucement vers la jeune femme qui frotta énergiquement sur les tâches de cafés imprimées sur ses vêtements puis il commença à frotter avec son mouchoir avec elle.
- Laissez-moi vous aider. Proposa-t-il gentiment.
Mais la belle brune lui arracha le mouchoir des mains et le repoussa.
- Ca va ! Fit-elle énervée ; je peux me débrouiller toute seule et n’en profitez pas pour vous rincer l’œil !
- Ah ça, je ne me le permettrais pas Lisbon, je vous le jure. Jura-t-elle en levant les mains en signe d’innocence.
- C’est ça. Marmonna-t-elle.
Un silence s’installa entre eux. Jane regarda sa patronne frotter avec rage sur chaque passage du café sur ses fringues pendant un long instant jusqu’à ce qu’il toussote avant de briser le silence en passant sa main dans ses cheveux.
- Lisbon !
- Hum… oui. Fit-elle en se tournant vers lui.
- Est-ce que vous serez de la partie lors de la soirée d’Halloween ? Demanda-t-il d’un air timide.
- Pourquoi vous me posez cette question ? Lui demanda-t-elle.
- Pourquoi vous n’y répondez pas ? Répliqua son consultant avec un sourire au coin.
Lisbon fit les yeux ronds avant de lever les yeux au ciel en laissant un sourire tout en secouant la tête sous les yeux amusés de Jane.
Cho arriva dans la cuisine d’un air sérieux.
- Patron ! L’appela-t-il.
Sa boss et le consultant lui firent face et l’asiatique dévisagea la tenue de Lisbon tâchée de café avec désintérêt.
- Bravo Jane ! Lança-t-il.
- Mais je n’ai pas fait exprès ! Se défendit ce dernier comme un enfant.
- Ben, voyons ! Marmonna Lisbon ; qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle en s’adressant à Cho.
- On a parlé au meilleur ami de la victime, Samuel Wilde, commença Kimball ; il nous a dit que la photo datait d’il y a 3 mois lors d’une soirée de charité et que les deux personnes dessus étaient le PDG du journal et sa femme.
- Hum… intéressant ! Souffla Jane intrigué.
- C’est bon, ne commencez pas avec ça ! Soupira Lisbon.
- Quoi ? Je n’ai rien dit ! Se défendit-il en haussant les épaules.
- Pas encore ! Répliqua sa patronne ; Faites une recherche approfondie sur lui et prévenez-moi si vous trouvez quoi que soit.
- Entendu ! Dit Cho en s’éloignant d’eux.
- Patron ! Intervint Van Pelt en arrivant avec un dossier en main et l’air fier.
Tous les yeux se tournèrent vers elle et Grace les dévisagea avec étonnement en faisant une grimace de dégoût.
- Qu’avez-vous trouvé ? Demanda la patronne.
- Courtney Brandon n’a pas de casier judiciaire, commença Grace ; même pas une contravention. Elle est née dans un milieu modeste en Virginie et s’est installée à New-York pour suivre ses études pour devenir Journaliste.
- Autrement dit, on n’a rien. Soupira Lisbon.
- Ne soyez pas si pessimiste Lisbon, intervint Patrick ; Grace a sûrement autre chose d’intéressant, n’est-ce pas ? Dit-il en s’adressant à la rouquine.
- Oui. Répondit la concernée avec un sourire ; par contre, sa sœur en a un bien rempli.
Van Pelt tendit un dossier à sa patronne qui avait les yeux étonnés et échangea un regard avec Jane qui se mit à côté d’elle avant que sa patronne ne se tourne vers Grace.
- Elle avait une sœur ! S’étonna Lisbon en saisissant le dossier.
Lisbon ouvrit le dossier et le parcourut du regard ainsi que Jane.
- Elle s’appelle Joyce Brandon, expliqua Van Pelt ; arrêtée plusieurs fois pour vols, conduite en état d’ivresse, escroqueries et fraudes. Puis plus rien pendant 6 ans jusqu’à ce qu’on la reconnaisse comme arnaqueuse professionnelle et écoutez ça, elle a déjà escroqué la boîte new-yorkaise où travaillait sa sœur pour environ 35 000 dollars.
Teresa et Patrick s’échangèrent un regard stupéfait avant que la jeune femme se tourna vers Grace.
- Beau travail ! La félicita-t-elle.
- Attendez, ce n’est pas fini, dit Grace dans un sourire ; j’ai vérifié sa liste d’appels passés sur son téléphone et j’ai repéré que deux numéros s’affichaient très souvent. Un numéro masqué mais aucun résultat et un numéro dont elle appelait plus de trois fois par jour jusqu’à il y a 2 jours où les appels ont cessé.
- Laisse-moi deviner, intervint Jane ; Terrence Rudy, son grand patron.
- Exact. Fit Grace.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Blood in troubled water ^
super suite !!
Jane qui rencontre Josh et commence à avoir des soupçon ! d'ailleurs il est tout poli avec lui dans cette scène mais je crois que quand il saura que Josh est le petit ami de Lisbon il sera moins chaleureux avec lui lol ;p
et puis Lisbon qui se renverse du café partout à cause de Jane mdr !
hâte de lire la suite :)
Jane qui rencontre Josh et commence à avoir des soupçon ! d'ailleurs il est tout poli avec lui dans cette scène mais je crois que quand il saura que Josh est le petit ami de Lisbon il sera moins chaleureux avec lui lol ;p
et puis Lisbon qui se renverse du café partout à cause de Jane mdr !
hâte de lire la suite :)
Re: Blood in troubled water ^
Je plussoie entièrement totorsg. Je sens que quand Jane va découvrir la vérité, il ne sera plus aussi courtois et ça va faire des étincelles à la place
Ce chapitre était trop trop bien
Merci JA
Ce chapitre était trop trop bien
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Blood in troubled water ^
L'enquête suit son cours, tu arrives à te débrouiller pour offrir une vraie affaire
Quand à la rencontre Jane /Josh ...et la naissance des soupçons du consultant
J'ai hâte de voir comment tu va gérer la "jalousie" de Jane et comment va évoluer ton histoire :vivement:
Quand à la rencontre Jane /Josh ...et la naissance des soupçons du consultant
J'ai hâte de voir comment tu va gérer la "jalousie" de Jane et comment va évoluer ton histoire :vivement:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Blood in troubled water ^
Et l'enquête qui avance doucement ... Au moins ils ne piétinent pas
Jane a rencontré Josh sans savoir qui il était ( et heureusement je pense ^^ )
Maintenant reste à voir comment il va réagir vis à vis de Lisbon ( maintenant qu'il sait qui est son copain ) et surtout comment il va se comporter quand Lisbon lui en parlera.
Si elle lui en parle en fait
Ton histoire est toujours aussi bien
Jane a rencontré Josh sans savoir qui il était ( et heureusement je pense ^^ )
Maintenant reste à voir comment il va réagir vis à vis de Lisbon ( maintenant qu'il sait qui est son copain ) et surtout comment il va se comporter quand Lisbon lui en parlera.
Si elle lui en parle en fait
Ton histoire est toujours aussi bien
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Blood in troubled water ^
Hum...la suite promet d'être intéressante je me trompe ??? vue que Jane a rencontrer Josh le petit copain de Lisbon oh la la la
Invité- Invité
Re: Blood in troubled water ^
Totorsg , Teninches, Johel, Terpo4 & JF
Toujours aussi contente de voir que ça vous plaise
C'est vrai qu'au départ, la rencontre entre les deux hommes, c'est très courtois mais plus tard, ça tourne au drame
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
Un petit topo sur l'enquête, un joli petit moment Jisbon super intéressant mais qui vire au drame Je vous laisse le découvrir
beaucoup à Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture…
____________________________________________________________________
En début de soirée, l’équipe travaillait d’arrache-pied sur l’enquête durant toute l’après-midi. Van Pelt épluchait les comptes de la victime pendant que Cho faisait une recherche sur Terrence Rudy, le grand patron de la boîte où bossait Courtney Brandon, pour demander à Grace de jeter un œil sur ses comptes également et Rigsby se renseignait auprès des autorités de la côte californienne afin de lancer un avis de recherche sur Joyce Brandon, la sœur de la victime. Tranquillement allongé sur son canapé, Jane continuait sa lecture sur les œuvres de Shakespeare même s’il les avait tous déjà lus, il aimait les relire tellement il admirait cet écrivain.
Dans son bureau, Lisbon était en train de rédiger les derniers rapports que son nouveau chef, Wainwright attendait. Elle avait toujours cette même concentration au sujet de bien faire son travail, malgré le fait que ça lui faisait drôle de rentrer un peu plus tôt que prévu depuis qu’elle sortait Josh, alors qu’auparavant elle restait tard dans la soirée jusqu’à ce que le rapport soit terminé.
Mais dès qu’elle levait les yeux de son dossier pour se perdre sur le canapé où s’allongeait Patrick Jane qui lisait un de ses bouquins, elle ressentit un pincement au cœur et de tristesse. Teresa ne lui avait pas encore dit qu’elle sortait avec Josh et elle ne trouvait pas le courage de le lui dire.
Josh était médecin à l’hôpital de Sacramento et c’était sur son lieu de travail qu’ils s’étaient rencontrés. Lisbon accompagnait un de ses agents qui s’était blessé après avoir reçu une balle lors d’une fusillade qui avait failli mal tourner, c’était Josh qui l’avait prit en charge et grâce à lui, son agent était sauvé de justesse. Plus tard, Josh avait demandé à Teresa si elle était d’accord pour une invitation à boire un verre ou à dîner, mais cette dernière avait décliné son offre. Il n’avait pas insisté mais lui avait demandé son numéro, si jamais elle changerait d’avis, et c’est ce qu’elle avait fait.
Et une semaine plus tard, elle avait accepté de dîner avec Josh au plus grand bonheur de ce dernier. Elle avait découvert que Josh était gentil, doux, tendre, attentionné, patient, ambitieux, passionné par son travail, ne la forçait pas à faire quoi que ce soit, la respectait telle qu’elle était… C’était l’homme parfait – un peu trop parfait. Au début, Lisbon pensait que ce serait une aventure sans lendemain. Et bien non, aujourd’hui, cela faisait 8 mois qu’ils étaient ensemble.
Ils étaient ensemble peu de temps avant que Jane ne sorte de prison. Voir presque en même temps. C’était une coïncidence voir une évidence qu’il y avait un rapport avec Patrick du fait qu’elle sortait avec Josh mais elle refusa d’y croire. Josh était un homme bien et elle était heureuse avec lui.
- Lisbon !
Celle-ci sursauta sur son siège en entendant cette voix masculine si familière l’appeler et se tourna vers son consultant se trouvant au pas de la porte de son bureau en la dévisageant.
- Désolé, je ne voulais pas vous faire peur. S’excusa-t-il en entrant dans la pièce.
- Qu’est-ce que vous voulez, Jane ? Demanda-t-elle.
- Vous apporter ça. Lui répondit-il en montrant un muffin au chocolat.
Il posa délicatement le gâteau sur son bureau à côté d’elle sur le regard de Lisbon.
- Un muffin au chocolat ?! S’étonna-t-elle.
Il hocha la tête.
- C’est bon pour le moral, pour reprendre des forces, dit-il ; et pas la peine de me cacher des choses. Ajouta Jane d’un ton sérieux et inquiet.
- De quoi ? Insista-t-elle en levant les yeux vers lui.
- Vous n’avez pas arrêté de me fixer depuis cinq bonnes minutes comme un poisson hors de l’eau donc je suis venu voir si vous allez bien. Expliqua-t-il.
- Je vais bien. Se défendit-elle.
- Ok. Fit-il.
Puis Teresa fit un sourire au coin et forcé avant de se plonger dans sa paperasse. L’air de rien, Patrick s’installa confortablement sur le canapé blanc dans le bureau de sa patronne, celui qui lui avait offert il y a des mois de ça sous les yeux de la jeune femme qui resta le fixer un moment avant de briser le silence.
- Qu’est-ce que vous voulez encore ? Soupira-t-elle.
- Rien. Répondit-il en haussant les épaules ; je vous tiens compagnie puis j’en ai besoin également, je m’ennuie dans mon coin.
- Plutôt que vous êtes là pour m’emmerder ! Répliqua-t-elle.
- C’est comme ça que j’arrive à vous faire sourire, non ? Répliqua-t-il à son tour dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel en se retenant de sourire avant de se plonger à niveau dans ses rapports sous le sourire béat de son consultant.
Toc… Toc… Toc…
Lisbon et Jane levèrent la tête automatiquement vers la porte où Cho pénétra dans la pièce en appuyant ses mains contre le dossier de la chaise en face du bureau de sa patronne.
- Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Lisbon curieuse.
- Terrence Rudy, commença Kimball ; a travaillé dans une buvette dans les bureaux de Los Angeles avant d’être l’assistant du PDG du quotidien et de le succéder à l’âge de 30 ans mais derrière ça, il a un léger casier judiciaire. Quelques unes des journalistes ont porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel mais les poursuites avaient été abandonnées avant d’aller devant le juge.
- Ce cher Terrence Rudy est très malin, commenta Jane ironique ; il fait chanter ces pauvres femmes pour ne pas que ça aille jusqu’au procès pour ne pas salir son image de grâce.
- Quoi ? Tu crois qu’il a quelque chose à voir avec le meurtre ? Demanda Cho intrigué en se tournant vers lui.
- J’aimerais bien mais non ! Répondit Jane en haussant les épaules ; par contre, avec son aventure avec Courtney Brandon, oui. Ajouta-t-il en levant son index.
- Et qu’est-ce qui vous fait croire cela Monsieur-je-sais-tout ? Se moqua Teresa.
- Ca c’est insultant, ma chère et j’en suis profondément blessé ! Gémit-il en posant sa main sur son cœur avec un air de chien battu.
Kimball croisa les bras sur sa poitrine alors que Lisbon fit les yeux noirs vers son consultant et insista qu’il continue.
- Elle portait des vêtements de luxe qui n’était pas dans les moyens d’une journaliste qui était plus habitué aux tennis ou aux bottines qu’aux talons aiguilles ! Expliqua Jane ; que disent ses comptes en banque ? Demanda-t-il en s’adressant à Cho.
- Van Pelt dit qu’ils sont phénoménaux et ça monte jusqu’à ½ million de dollars, répondit le concerné ; mais il y avait des retraits quotidiens de sommes d’argent de 2.000 jusqu’à 10.000 dollars et ses mêmes sommes apparaissent sur les comptes de la victime.
Jane sourit d’un air triomphant et béat en direction de Lisbon qui croisa son regard avant de lever les yeux au ciel.
- C’est bon, enlevez-moi votre air béat, c’est énervant ! Lança-t-elle agacée.
Jane rit sous les yeux de Cho qui ne put réprimer un sourire.
- Rentrez chez vous et reposez-vous, on ira l’interroger demain matin. Dit-elle en s’adressant à Cho.
- Ok, patron ! Bonne nuit ! Salua-t-il en quittant la pièce.
- Bonne nuit ! Le saluèrent Jane et Lisbon en chœur.
Le consultant et l’agent se regardèrent d’un air surpris jusqu’à ce qu’ils laissent échapper un fou rire sans savoir pourquoi. Teresa éteignit son ordinateur, se leva de son siège, enfila sa veste avant de prendre ses affaires sous les yeux attentifs de Jane qui l’observa du regard dans les moindres détails.
Quelque chose lui brûlait les lèvres qu’il fit mine de réfléchir un instant avant de se lever, saisir le muffin chocolaté et d’ouvrir la bouche pour la retenir.
- Vous partez sans avoir goûté à ce délicieux muffin ?! S’étonna Jane offensé.
Lisbon soupira en levant les yeux au ciel en se tournant vers lui.
- Quelle importance ça a pour vous que je goûte un simple muffin ? Soupira-t-elle.
- Parce que ça vient de chez Marie et que vous raffolez de ses fameuses pâtisseries. Répondit le mentaliste avec malice.
- Non ! Ce sont celles de chez Tony ! Corrigea-t-elle.
- Oh, la menteuse ! Vous mentez très mal ! S’exclama le consultant.
- Vous êtes chiant, vous savez ! Lança sa patronne.
Il haussa les épaules en inclinant la tête d’un côté dans un sourire. Elle leva les yeux au ciel puis finit par céder aux supplices de son consultant. Lisbon prit le muffin chocolaté dans sa main et le croqua à pleines dents sous les yeux de Jane.
- Alors, c’est bon ? Demanda-t-il.
- Hum… très bon ! Confirma-t-elle la bouche pleine.
Le mentaliste aperçut un peu de chocolat venir se poser sur la commissure des lèvres de la jeune femme.
- Euh… Lisbon, vous avez un peu de… bafouilla-t-il en montrant du doigt la tâche de chocolat sur la commissure de ses lèvres.
- Ah ! Fit-elle en nettoyant le coin de sa bouche avec le bout de son index.
Mais la trace chocolatée s’étalait sous les yeux rieurs de Jane qui prit une serviette en papier sur la table et couvrit son index.
- Je peux ? Proposa-t-il.
- Je peux le faire moi-même. Déclina-t-elle.
- Pour avoir la moustache sur votre visage? Ce serait trop décevant. Répliqua-t-il.
- Bon, d’accord. Céda-t-elle dans un soupir.
Jane se rapprocha de la jeune femme en appliquant son index enveloppé dans la serviette sur le coin de la bouche de sa patronne et la nettoya doucement sans gestes brusques. La main du consultant tremblait délicatement en se retenant à contrecœur de caresser d’un air fragile le menton de Lisbon qu’il effleura du dos de ses doigts.
- Voilà. Dit-il en éloignant sa main.
Elle sourit et un silence s’installa pendant un long instant quand leurs regards se croisèrent en sentant un léger frisson parcourir le long de leurs corps. Puis Jane brisa le silence en inspirant profondément.
- Lisbon, je… commença-t-il.
- Teresa ! Appela une voix d’homme.
Le duo se tourna vers cette voix masculine qui se tenait au pas de la porte qui n’était d’autre que…
- Josh ! S’exprima-t-elle étonnée.
Elle posa son muffin sur son bureau, s’avança vers lui alors que son consultant n’avait pas quitté Josh des yeux d’un air triste voir assez irrité mais étrangement pas surpris.
- Mais qu’est-ce que tu fais là ? Lui demanda-t-elle.
- J’ai terminé plus tôt donc je suis venu passer te prendre pour qu’on se retrouve tous les deux. S’expliqua Josh.
Il se pencha pour l’embrasser mais Lisbon sentit le regard posé sur eux ce qui l’a mit mal à l’aise qu’elle détourna la tête dans un léger rire nerveux et Josh l’embrassa sur la joue. Jane n’arrivait pas à décrocher son regard qu’il sentit ses poings se serrer ainsi qu’un pincement au cœur, mais fit comme si de rien n’était, quand Josh se tourna vers lui.
- Monsieur Jane. Le salua Josh.
- Bonsoir. Siffla-t-il entre les dents.
Lisbon fronça les sourcils en les regardant à tour de rôle.
- Vous vous connaissez ?! S’étonna-t-elle.
- On a un accrochage accidentel tout à l’heure après que je t’ai déposée ici. Expliqua Josh.
- Oui. Ça manquait un peu de délicatesse. Dit le mentaliste d’un ton ironique ; puis c’est bizarre que je n’ai pas connaissance de votre existence, ajouta-t-il en fixant Lisbon.
Celle-ci se sentit mal à l’aise qu’elle baissa son regard alors que Josh fronça les sourcils, interrogateur.
- Teresa ne vous a pas parlé de moi ? Demanda Josh surpris.
- Comment pourrais-je connaître votre existence si elle m’en a pas parlé ? Questionna-t-il sèchement en haussant les épaules.
- Bon, on y va ? Intervint Lisbon en s’adressant à Josh.
- Oui. Répondit son ami en entourant son bras autour de ses épaules ; bonsoir Monsieur Jane. Salua-t-il en s’adressant à Jane.
Le consultant le salua d’un signe de la main dans un bref sourire triste et le couple tourna les talons. Jane les regarda d’un air triste et irritable s’en aller jusqu’à ce qu’ils disparaissent de son champ de vision et de son côté, Lisbon se mordit la lèvre inférieure en faisant la grimace.
De son côté, Patrick se tourna vers le bureau de la jeune femme, plus vers le muffin qu’elle venait à peine de manger et le prit dans sa main pour essayant de le finir. En vain. Il inspira profondément en sentant son estomac se nouer et son cœur se serrer encore plus que comme au ralenti, la pâtisserie s’échappa de sa main pour atterrir dans la corbeille sous ses yeux tristes.
Il prit la serviette en papier tâché de chocolat sur laquelle il griffonna quelques mots dessus en faveur de la belle brunette, la laissa en évidence sur son poste de travail et quitta la pièce. Mais au pas de la porte, il stoppa sa marche d’un air hésitant, se tourna vers le bureau de Lisbon et reprit le mot griffonné dans sa main.
Il fixa ses mots sur la serviette quelques secondes avant d’éteindre la lumière du bureau de sa patronne et de s’en aller. Patrick plia la serviette en quatre, la mit dans la poche gauche de son gilet comme quelque chose qui lui était cher à son cœur et qui y resta gravé à jamais.
Toujours aussi contente de voir que ça vous plaise
C'est vrai qu'au départ, la rencontre entre les deux hommes, c'est très courtois mais plus tard, ça tourne au drame
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite…
Un petit topo sur l'enquête, un joli petit moment Jisbon super intéressant mais qui vire au drame Je vous laisse le découvrir
beaucoup à Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture…
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Chapitre 4 :
En début de soirée, l’équipe travaillait d’arrache-pied sur l’enquête durant toute l’après-midi. Van Pelt épluchait les comptes de la victime pendant que Cho faisait une recherche sur Terrence Rudy, le grand patron de la boîte où bossait Courtney Brandon, pour demander à Grace de jeter un œil sur ses comptes également et Rigsby se renseignait auprès des autorités de la côte californienne afin de lancer un avis de recherche sur Joyce Brandon, la sœur de la victime. Tranquillement allongé sur son canapé, Jane continuait sa lecture sur les œuvres de Shakespeare même s’il les avait tous déjà lus, il aimait les relire tellement il admirait cet écrivain.
Dans son bureau, Lisbon était en train de rédiger les derniers rapports que son nouveau chef, Wainwright attendait. Elle avait toujours cette même concentration au sujet de bien faire son travail, malgré le fait que ça lui faisait drôle de rentrer un peu plus tôt que prévu depuis qu’elle sortait Josh, alors qu’auparavant elle restait tard dans la soirée jusqu’à ce que le rapport soit terminé.
Mais dès qu’elle levait les yeux de son dossier pour se perdre sur le canapé où s’allongeait Patrick Jane qui lisait un de ses bouquins, elle ressentit un pincement au cœur et de tristesse. Teresa ne lui avait pas encore dit qu’elle sortait avec Josh et elle ne trouvait pas le courage de le lui dire.
Josh était médecin à l’hôpital de Sacramento et c’était sur son lieu de travail qu’ils s’étaient rencontrés. Lisbon accompagnait un de ses agents qui s’était blessé après avoir reçu une balle lors d’une fusillade qui avait failli mal tourner, c’était Josh qui l’avait prit en charge et grâce à lui, son agent était sauvé de justesse. Plus tard, Josh avait demandé à Teresa si elle était d’accord pour une invitation à boire un verre ou à dîner, mais cette dernière avait décliné son offre. Il n’avait pas insisté mais lui avait demandé son numéro, si jamais elle changerait d’avis, et c’est ce qu’elle avait fait.
Et une semaine plus tard, elle avait accepté de dîner avec Josh au plus grand bonheur de ce dernier. Elle avait découvert que Josh était gentil, doux, tendre, attentionné, patient, ambitieux, passionné par son travail, ne la forçait pas à faire quoi que ce soit, la respectait telle qu’elle était… C’était l’homme parfait – un peu trop parfait. Au début, Lisbon pensait que ce serait une aventure sans lendemain. Et bien non, aujourd’hui, cela faisait 8 mois qu’ils étaient ensemble.
Ils étaient ensemble peu de temps avant que Jane ne sorte de prison. Voir presque en même temps. C’était une coïncidence voir une évidence qu’il y avait un rapport avec Patrick du fait qu’elle sortait avec Josh mais elle refusa d’y croire. Josh était un homme bien et elle était heureuse avec lui.
- Lisbon !
Celle-ci sursauta sur son siège en entendant cette voix masculine si familière l’appeler et se tourna vers son consultant se trouvant au pas de la porte de son bureau en la dévisageant.
- Désolé, je ne voulais pas vous faire peur. S’excusa-t-il en entrant dans la pièce.
- Qu’est-ce que vous voulez, Jane ? Demanda-t-elle.
- Vous apporter ça. Lui répondit-il en montrant un muffin au chocolat.
Il posa délicatement le gâteau sur son bureau à côté d’elle sur le regard de Lisbon.
- Un muffin au chocolat ?! S’étonna-t-elle.
Il hocha la tête.
- C’est bon pour le moral, pour reprendre des forces, dit-il ; et pas la peine de me cacher des choses. Ajouta Jane d’un ton sérieux et inquiet.
- De quoi ? Insista-t-elle en levant les yeux vers lui.
- Vous n’avez pas arrêté de me fixer depuis cinq bonnes minutes comme un poisson hors de l’eau donc je suis venu voir si vous allez bien. Expliqua-t-il.
- Je vais bien. Se défendit-elle.
- Ok. Fit-il.
Puis Teresa fit un sourire au coin et forcé avant de se plonger dans sa paperasse. L’air de rien, Patrick s’installa confortablement sur le canapé blanc dans le bureau de sa patronne, celui qui lui avait offert il y a des mois de ça sous les yeux de la jeune femme qui resta le fixer un moment avant de briser le silence.
- Qu’est-ce que vous voulez encore ? Soupira-t-elle.
- Rien. Répondit-il en haussant les épaules ; je vous tiens compagnie puis j’en ai besoin également, je m’ennuie dans mon coin.
- Plutôt que vous êtes là pour m’emmerder ! Répliqua-t-elle.
- C’est comme ça que j’arrive à vous faire sourire, non ? Répliqua-t-il à son tour dans un sourire.
Elle leva les yeux au ciel en se retenant de sourire avant de se plonger à niveau dans ses rapports sous le sourire béat de son consultant.
Toc… Toc… Toc…
Lisbon et Jane levèrent la tête automatiquement vers la porte où Cho pénétra dans la pièce en appuyant ses mains contre le dossier de la chaise en face du bureau de sa patronne.
- Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Lisbon curieuse.
- Terrence Rudy, commença Kimball ; a travaillé dans une buvette dans les bureaux de Los Angeles avant d’être l’assistant du PDG du quotidien et de le succéder à l’âge de 30 ans mais derrière ça, il a un léger casier judiciaire. Quelques unes des journalistes ont porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel mais les poursuites avaient été abandonnées avant d’aller devant le juge.
- Ce cher Terrence Rudy est très malin, commenta Jane ironique ; il fait chanter ces pauvres femmes pour ne pas que ça aille jusqu’au procès pour ne pas salir son image de grâce.
- Quoi ? Tu crois qu’il a quelque chose à voir avec le meurtre ? Demanda Cho intrigué en se tournant vers lui.
- J’aimerais bien mais non ! Répondit Jane en haussant les épaules ; par contre, avec son aventure avec Courtney Brandon, oui. Ajouta-t-il en levant son index.
- Et qu’est-ce qui vous fait croire cela Monsieur-je-sais-tout ? Se moqua Teresa.
- Ca c’est insultant, ma chère et j’en suis profondément blessé ! Gémit-il en posant sa main sur son cœur avec un air de chien battu.
Kimball croisa les bras sur sa poitrine alors que Lisbon fit les yeux noirs vers son consultant et insista qu’il continue.
- Elle portait des vêtements de luxe qui n’était pas dans les moyens d’une journaliste qui était plus habitué aux tennis ou aux bottines qu’aux talons aiguilles ! Expliqua Jane ; que disent ses comptes en banque ? Demanda-t-il en s’adressant à Cho.
- Van Pelt dit qu’ils sont phénoménaux et ça monte jusqu’à ½ million de dollars, répondit le concerné ; mais il y avait des retraits quotidiens de sommes d’argent de 2.000 jusqu’à 10.000 dollars et ses mêmes sommes apparaissent sur les comptes de la victime.
Jane sourit d’un air triomphant et béat en direction de Lisbon qui croisa son regard avant de lever les yeux au ciel.
- C’est bon, enlevez-moi votre air béat, c’est énervant ! Lança-t-elle agacée.
Jane rit sous les yeux de Cho qui ne put réprimer un sourire.
- Rentrez chez vous et reposez-vous, on ira l’interroger demain matin. Dit-elle en s’adressant à Cho.
- Ok, patron ! Bonne nuit ! Salua-t-il en quittant la pièce.
- Bonne nuit ! Le saluèrent Jane et Lisbon en chœur.
Le consultant et l’agent se regardèrent d’un air surpris jusqu’à ce qu’ils laissent échapper un fou rire sans savoir pourquoi. Teresa éteignit son ordinateur, se leva de son siège, enfila sa veste avant de prendre ses affaires sous les yeux attentifs de Jane qui l’observa du regard dans les moindres détails.
Quelque chose lui brûlait les lèvres qu’il fit mine de réfléchir un instant avant de se lever, saisir le muffin chocolaté et d’ouvrir la bouche pour la retenir.
- Vous partez sans avoir goûté à ce délicieux muffin ?! S’étonna Jane offensé.
Lisbon soupira en levant les yeux au ciel en se tournant vers lui.
- Quelle importance ça a pour vous que je goûte un simple muffin ? Soupira-t-elle.
- Parce que ça vient de chez Marie et que vous raffolez de ses fameuses pâtisseries. Répondit le mentaliste avec malice.
- Non ! Ce sont celles de chez Tony ! Corrigea-t-elle.
- Oh, la menteuse ! Vous mentez très mal ! S’exclama le consultant.
- Vous êtes chiant, vous savez ! Lança sa patronne.
Il haussa les épaules en inclinant la tête d’un côté dans un sourire. Elle leva les yeux au ciel puis finit par céder aux supplices de son consultant. Lisbon prit le muffin chocolaté dans sa main et le croqua à pleines dents sous les yeux de Jane.
- Alors, c’est bon ? Demanda-t-il.
- Hum… très bon ! Confirma-t-elle la bouche pleine.
Le mentaliste aperçut un peu de chocolat venir se poser sur la commissure des lèvres de la jeune femme.
- Euh… Lisbon, vous avez un peu de… bafouilla-t-il en montrant du doigt la tâche de chocolat sur la commissure de ses lèvres.
- Ah ! Fit-elle en nettoyant le coin de sa bouche avec le bout de son index.
Mais la trace chocolatée s’étalait sous les yeux rieurs de Jane qui prit une serviette en papier sur la table et couvrit son index.
- Je peux ? Proposa-t-il.
- Je peux le faire moi-même. Déclina-t-elle.
- Pour avoir la moustache sur votre visage? Ce serait trop décevant. Répliqua-t-il.
- Bon, d’accord. Céda-t-elle dans un soupir.
Jane se rapprocha de la jeune femme en appliquant son index enveloppé dans la serviette sur le coin de la bouche de sa patronne et la nettoya doucement sans gestes brusques. La main du consultant tremblait délicatement en se retenant à contrecœur de caresser d’un air fragile le menton de Lisbon qu’il effleura du dos de ses doigts.
- Voilà. Dit-il en éloignant sa main.
Elle sourit et un silence s’installa pendant un long instant quand leurs regards se croisèrent en sentant un léger frisson parcourir le long de leurs corps. Puis Jane brisa le silence en inspirant profondément.
- Lisbon, je… commença-t-il.
- Teresa ! Appela une voix d’homme.
Le duo se tourna vers cette voix masculine qui se tenait au pas de la porte qui n’était d’autre que…
- Josh ! S’exprima-t-elle étonnée.
Elle posa son muffin sur son bureau, s’avança vers lui alors que son consultant n’avait pas quitté Josh des yeux d’un air triste voir assez irrité mais étrangement pas surpris.
- Mais qu’est-ce que tu fais là ? Lui demanda-t-elle.
- J’ai terminé plus tôt donc je suis venu passer te prendre pour qu’on se retrouve tous les deux. S’expliqua Josh.
Il se pencha pour l’embrasser mais Lisbon sentit le regard posé sur eux ce qui l’a mit mal à l’aise qu’elle détourna la tête dans un léger rire nerveux et Josh l’embrassa sur la joue. Jane n’arrivait pas à décrocher son regard qu’il sentit ses poings se serrer ainsi qu’un pincement au cœur, mais fit comme si de rien n’était, quand Josh se tourna vers lui.
- Monsieur Jane. Le salua Josh.
- Bonsoir. Siffla-t-il entre les dents.
Lisbon fronça les sourcils en les regardant à tour de rôle.
- Vous vous connaissez ?! S’étonna-t-elle.
- On a un accrochage accidentel tout à l’heure après que je t’ai déposée ici. Expliqua Josh.
- Oui. Ça manquait un peu de délicatesse. Dit le mentaliste d’un ton ironique ; puis c’est bizarre que je n’ai pas connaissance de votre existence, ajouta-t-il en fixant Lisbon.
Celle-ci se sentit mal à l’aise qu’elle baissa son regard alors que Josh fronça les sourcils, interrogateur.
- Teresa ne vous a pas parlé de moi ? Demanda Josh surpris.
- Comment pourrais-je connaître votre existence si elle m’en a pas parlé ? Questionna-t-il sèchement en haussant les épaules.
- Bon, on y va ? Intervint Lisbon en s’adressant à Josh.
- Oui. Répondit son ami en entourant son bras autour de ses épaules ; bonsoir Monsieur Jane. Salua-t-il en s’adressant à Jane.
Le consultant le salua d’un signe de la main dans un bref sourire triste et le couple tourna les talons. Jane les regarda d’un air triste et irritable s’en aller jusqu’à ce qu’ils disparaissent de son champ de vision et de son côté, Lisbon se mordit la lèvre inférieure en faisant la grimace.
De son côté, Patrick se tourna vers le bureau de la jeune femme, plus vers le muffin qu’elle venait à peine de manger et le prit dans sa main pour essayant de le finir. En vain. Il inspira profondément en sentant son estomac se nouer et son cœur se serrer encore plus que comme au ralenti, la pâtisserie s’échappa de sa main pour atterrir dans la corbeille sous ses yeux tristes.
Il prit la serviette en papier tâché de chocolat sur laquelle il griffonna quelques mots dessus en faveur de la belle brunette, la laissa en évidence sur son poste de travail et quitta la pièce. Mais au pas de la porte, il stoppa sa marche d’un air hésitant, se tourna vers le bureau de Lisbon et reprit le mot griffonné dans sa main.
Il fixa ses mots sur la serviette quelques secondes avant d’éteindre la lumière du bureau de sa patronne et de s’en aller. Patrick plia la serviette en quatre, la mit dans la poche gauche de son gilet comme quelque chose qui lui était cher à son cœur et qui y resta gravé à jamais.
TBC...
JisbonAddict- Red John
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Re: Blood in troubled water ^
Joli moment Jisbon...
Pourquoi diable dans les fics y a t-il toujours un gêneur pour "casser la magie"
En plus là c'est Josh...
Qu'est ce que Jane a écrit sur la serviette en papier ?
:vivement: j'attends de voir ce qui va se passer par la suite...
Pourquoi diable dans les fics y a t-il toujours un gêneur pour "casser la magie"
En plus là c'est Josh...
Qu'est ce que Jane a écrit sur la serviette en papier ?
:vivement: j'attends de voir ce qui va se passer par la suite...
Johel- In Jane we trust
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Re: Blood in troubled water ^
j'ai beaucoup aimé cette suite !
Jane et Lisbon m'ont fait rire lol et puis ils sont cute :)
j'adore quand Jane s'installe sur le canapé de Lisbon.
Par contre Josh ... gggrrrr pourquoi il arrive à ce moment là lui ?!
ppfff à chaque foi sil y a quelqu'un pour tout gâcher
Pauvre Jane ! on sens déjà son animosité quand il répond à Josh :s
et je me demande bien ce que Jane à écrit sur cette serviette
j'ai hâte de lire la suite ! XD
Jane et Lisbon m'ont fait rire lol et puis ils sont cute :)
j'adore quand Jane s'installe sur le canapé de Lisbon.
Par contre Josh ... gggrrrr pourquoi il arrive à ce moment là lui ?!
ppfff à chaque foi sil y a quelqu'un pour tout gâcher
Pauvre Jane ! on sens déjà son animosité quand il répond à Josh :s
et je me demande bien ce que Jane à écrit sur cette serviette
j'ai hâte de lire la suite ! XD
Re: Blood in troubled water ^
encore une super suite avec un tendre moment Jisbon mais l'arrivée de ce crétin de Josh
j'espère qu'il va vite disparaitre et laisser sa place à Jane qui le mérite bien plus que lui
l'enquête avance bien, et bientôt il découvriront qui se cache derrière ce meurtre, il me tarde donc de savoir :vivement: :vivement: :vivement:
j'espère qu'il va vite disparaitre et laisser sa place à Jane qui le mérite bien plus que lui
l'enquête avance bien, et bientôt il découvriront qui se cache derrière ce meurtre, il me tarde donc de savoir :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Blood in troubled water ^
Très bonne fiction
je suis ta nouvelle fan hâte de savoir la suite
je suis ta nouvelle fan hâte de savoir la suite
Caroline Jane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Mentalist & Tokio Hotel
Localisation : Sur le canapé marron avec Patrick Jane
Re: Blood in troubled water ^
Sublissima (j'espère que ça se dit^^)
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
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