United (traduction) ^
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Re: United (traduction) ^
Prends ton temps pour la traduction et la suite de tes fics, il vaut mieux penser à ta santé
"girouette" serait un surnom qui irait bien à Jane...
Il souffle le chaud puis le froid...
J'espère qu'on aura des explications à toutes ses hésitations.
Même amoureuse Lisbon a vraiment beaucoup de patience...
Maintenant Jane a fait un pas de plus, il dors dans le lit...
"girouette" serait un surnom qui irait bien à Jane...
Il souffle le chaud puis le froid...
J'espère qu'on aura des explications à toutes ses hésitations.
Même amoureuse Lisbon a vraiment beaucoup de patience...
Maintenant Jane a fait un pas de plus, il dors dans le lit...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: United (traduction) ^
le prochain chapitre sera, je le pense, à la hauteur de vos espérance, un autre pas en avant, et encore mieux pour le chapitre 9 mais là il va falloir attendre
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Ah!! Enfin! Jane a atteint le lit, c'est pas trop tôt!! En tout cas on peut dire qu'il sait s'y prendre pour rendre Lisbon folle!
J'espère que le chapitre suivant sera un grand bond en avant!!
Ca devient de plus en plus intéressant tout ça!! Va -t-on avoir droit à et plus encore?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'espère que le chapitre suivant sera un grand bond en avant!!
Ca devient de plus en plus intéressant tout ça!! Va -t-on avoir droit à et plus encore?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: United (traduction) ^
je suis en train de vous faire la traduction du chapitre 7, elle devrait bientôt arriver, comme j'ai un peu moins mal à mon bras, je me suis dis qu'il fallait en profiter donc si tout va bien, d'ici une petite heure ce devrait être bon
le plus long, c'est pas la traduction, c'est la réécriture
Edit: désolée pour hier, j'ai eu ma maman sur msn en vidéo avec ma soeur et j'ai pas vu le temps passer , du coup j'ai pas pu finir ma traduction et aujourd'hui je dois faire des choses importantes, mais ce soir et cette fois c'est sûr, vous aurez le chapitre 7
le plus long, c'est pas la traduction, c'est la réécriture
Edit: désolée pour hier, j'ai eu ma maman sur msn en vidéo avec ma soeur et j'ai pas vu le temps passer , du coup j'ai pas pu finir ma traduction et aujourd'hui je dois faire des choses importantes, mais ce soir et cette fois c'est sûr, vous aurez le chapitre 7
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Oh Que j'adore cette fic...en plus d'aprés ce que tu as dit il risque d'y avoir 100 chapitres Wouaw ça va m'en faire de la lecture Dsl sweety si je ne te met pas beaucoup de com mais je t'en laisserai quelques un mais pas a tout les chapitres Quoi qu'il en soit je te souhaite beaucoup de courage pour traduire les chapitres tu risque d'en avoir besoin Je n'attend plus qu'une chose lire les autres avec impatience
Invité- Invité
Re: United (traduction) ^
J'adore trop cette fic
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: United (traduction) ^
Désolée du retard, panne de voiture, elle s'est mise à fumer alors que je roulais sur le périph, pas moyen de m'arrêter du coup je viens juste de finir ma traduction ,
J'espère que ce chapitre vous plaira et que vous n'aurez pas de furieuses envies de Jane
Bonne lecture
PS: après ce chapitre, il vous faudra quelques jours pour le suivant, j'ai quelques idées d'OS que je voudrais écrire
Chapitre 8
J'espère que ce chapitre vous plaira et que vous n'aurez pas de furieuses envies de Jane
Bonne lecture
PS: après ce chapitre, il vous faudra quelques jours pour le suivant, j'ai quelques idées d'OS que je voudrais écrire
********
Chapitre 7
Chapitre 7
Le doux son du jazz filtra dans les oreilles de Lisbon, la faisant gémir doucement et se blottir profondément dans l’oreiller. Quatorze jours de mariage et elle avait apprit que son mari aimait dormir avec du bruit, alors qu’elle aimait le silence. Ils avaient passé un accord pour alterner leur préférence. Le doux oreiller semblait un peu différent qu’habituellement mais son esprit fatigué semblait trop lent pour analyser quoi que ce soit d’autre que le son de son sommeil. Ils avaient laissé la radio allumé la nuit dernière et maintenant elle espérait qu’ils ne l’aient pas fait. Elle avait envahie ses rêves paisibles. Jane avait eu tellement envi d’écouter un peu de musique après une dure journée de travail qu’elle avait accepté, trop fatiguée pour argumenter.
Il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu’elle ne serait pas en mesure de somnoler plus longtemps et, avec un mouvement de son corps, elle cessa de repousser l’inévitable. Tout était légèrement flou lorsqu’elle ouvrit les yeux, il lui fallut plusieurs tentatives de clignotement des yeux pour éclaircir les choses et même là c’était encore flou. Ses yeux ne voulaient pas rester ouvert mais elle les força à coopérer assez longtemps et elle tapa du point contre l’oreiller. Rien ne se passa. Il n’y avait aucune sensation de tissu sous ses doigts, pas de fibre douce de coton qu’elle aimait tant. Après deux semaines de mariage, Lisbon savait que son oreiller n’avait jamais glissé auparavant, mais elle ne l’avait jamais prit pour un homme.
Ses doigts glissèrent sur quelque chose de lisse et chaud et en tournant la tête, elle trouva son visage enfoncé dans la poitrine de Jane. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passait mais ensuite elle prit en compte toutes les sources étranges de chaleur qui touchaient son corps. Avec une teinte rouge envahissant ses joues, elle releva le visage pour voir son épaule. Ils étaient tendrement enlacés, se tenant fermement. Son genoux entre ses cuisses nues, ses bras enroulaient autour d’elle et son odeur emplissant l’air. L’une de ses mains laissait une empreinte brulante sur sa hanche tandis que l’autre se trouvait dans son dos. Il lui fallut encore une minute pour se ressaisir suffisamment pour comprendre leur position. Elle était pratiquement couchée sur lui.
Elle sentit ses doigts se tendre contre sa peau, plongeant légèrement sous l’élastique de sa culotte et la réalisation que sa chemise ne couvrait plus que sa poitrine la heurta comme un tas de briques. Il bougeait, légèrement -un gémissement passa la barrière de ses lèvres- et lorsqu’elle prit le risque de bouger et de voir s’il dormait, elle tomba sur un regard somnolent. Il la serrait, il était réveillé et elle aimait ça.
Ca n’était jamais arrivé avant, elle ne savait pas pourquoi cette fois était différente mais il était évident que c’était le cas. Le pire était que c’était leur jour de repos, aucun des deux n’avait d’excuse à marmonner maladroitement pour mettre fin à tout ça. Ils s’entendaient mieux depuis qu’il dormait dans le lit, moins enclins à chercher la bagarre et les plaisanteries revenaient doucement, mais ils restaient toujours de leur coté du lit -toujours.
Une bouffée d’air quitta ses poumons lorsqu’elle le vit dan la clartée orangée de la pièce. Il était tôt, mais c’était la dernière chose qu’elle avait en tête. Elle avait envi -besoin- de lui depuis qu’il l’avait aidé à s’essuyer quelques jours plus tôt après son bain. Elle y pensait à chaque fois qu’il se trouvait trop près mais il s’éloignait toujours et elle le laissait faire. Elle ne pouvait pas être celle qui ferait le premier pas mais elle ne l’arrêterait pas s’il le faisait. Même si elle ne croyait pas vraiment qu’il l’aimait dans le sens romantique du mots, ils étaient marié et elle ne voulait pas dire non.
« B’jour. » Sa voix était faible, grave et fit réagir son corps avant qu’elle ne puisse l’en empêcher. Ses cuisses se serrèrent autour des siennes, à la recherche d’une sorte de soulagement, mais plus qu’autre chose, cela aggrava la chaleur présente dans ses veines. Un doux gémissement quitta ses lèvres lorsqu’elle sentit son pouce le long du haut de sa culotte. Ce son l’embarrassa, ses yeux s’agrandir dès qu’elle réalisa ce qu’il se passait mais il la serra plus fort et lui offrit un petit sourire. « Je devine que je ne me suis pas réveillé à temps. »
« Hein? » Son cerveau ne lui laissa rien dire de plus intelligent que des syllabes confuses et lorsque la main dans son dos remonta le long de sa colonne vertébrale, un frisson involontaire la rendit incapable de même essayer. La paume de sa main s’aplatie juste en dessous de l’endroit où se trouvait normalement le fermoir de son soutien gorge, la forçant à garder sa poitrine contre lui. Il la laissa là, faisant pression jusqu’à ce qu’il lui semble convaincu qu’elle ne partirait pas. Dès qu’il la retira, elle tenta de se redresser mais il la reposa immédiatement, la recouchant doucement mais fermement. Elle ne tenta plus de bouger, restant là où il le voulait, le regard suivant ses doigts alors qu’il remontaient de son dos pour trouver le chemin de sa joue.
Ses yeux se fermèrent immédiatement, ses doigts effleurant son torse en guise de représailles pour son silence. Il ne lui avait pas répondu et même avec un esprit brumeux, elle voulait savoir de quoi il parlait. Elle supposait que s’il avait le droit de la toucher de façon si intime, alors elle aussi. Elle-même si elle ne voyait rien, elle savait exactement où allait sa main et ce ne fut pas avant qu’elle atteigne son nombril que sa respiration changea. Ils savaient tout les deux qu’elle n’irait pas plus bas mais le fait qu’elle lui retourne ses caresses les laissa tout les deux étourdis. Un son déformé quitta sa gorge, le faisant le couvrir d’une toux et tenter de recommencer.
« Nous finissons comme ça toutes les nuits mais habituellement je me réveil à temps pour te remettre de ton coté du lit avant que tu te réveil. »
« Que-? » Elle voulait savoir pourquoi, elle voulait lui demander mais les mots ne voulaient pas sortir. Elle n’arrivait pas à les dire.
Laissant lentement ses yeux s’ouvrir, elle baissa les yeux sur sa main restait sur son ventre et se mordit la lèvre. Se mordillant la lèvre, roulant le bout de chair entre ses dents, elle laissa remonter son regard vers le haut pour croiser ses yeux à moitié fermés. Elle pensait qu’il voulait rendre les choses faciles, mais lorsqu’elle poussa ses hanches contre les siennes et que les siennes poussèrent en arrière, elle ne vint à la conclusion que ça n’avait définitivement pas rendu les choses plus faciles.
Ses yeux s’agrandirent de surprise lorsqu’elle sentit son excitation grossir contre sa cuisse, sa bouche formant un ‘o’ et les joues de Jane virèrent au rose sombre. L’expression de son visage ressemblait à celle qu’elle avait vu lorsqu’il avait prit l’initiative de la sécher avec la serviette mais en plus intense. Si ce n’était pas pour sa complète incapacité à penser, elle aurait trouvé ça drôle qu’il semble plus excité avec elle toujours vêtue que lorsqu’elle était nue. Bien sûr elle n’était pas couchée de façon si intime sur lui lorsqu’il l’avait vu nue.
Une part de son esprit sembla revenir brusquement et elle murmura quelque chose à propos de petit déjeuner et elle tenta de se dégager de lui. Se réprimandant silencieusement tout le temps, hurlant dans sa tête qu’elle était sa femme et qu’il n’était pas utile d’en venir à des excuse bidon et fuir. Sa prise sur elle l’empêcha d’aller trop loin et le martellement dans sa poitrine devint lus fort, plus rapide.
« Œuf? »
Le ton enfantin de sa voix lui donna envi de le gifler. Son sang bouillait, la chaleur se répandant à travers chaque nerf lui fit penser qu’elle pourrait brûler spontanément à cause de la tension sexuelle et il pensait à des œufs -elle aurait dû le savoir. Roulant des yeux, elle se dégagea lentement de lui, satisfaite lorsqu’il gémit et roula sur son ventre dans une tentative pour masquer l’effet qu’elle avait sur lui. C’était inutile mais elle le laissa, tirant sur sa chemise pour se couvrir alors qu’elle quittait le lit.
Murmurant dans son souffle en descendant les escaliers, elle se demandant quand, ou si, ils avaient franchis cette étape. A un moment, elle avait envisagé faire annuler leur mariage. Il ne l’avait pas consommé mais son esprit n’y avait pas réfléchit très longtemps. Même sans satisfaction sexuelle ou baiser, elle appréciait être marié d’une certaine façon.
Il lui avait demandé ce qu’il devait faire pour lui prouver qu’il l’aimait et elle lui avait dit qu’il pouvait commencer par dormir dans le lit -il l’avait fait. Elle n’avait pas émit d’autres demandes et il n’en avait pas fait non plus mais savait que lentement, elle commençait à croire qu’il était honnête. Peut-être ne l’aimait-il pas juste comme une amie ou une personne. Elle ne voulait pas laisser son cœur devenir fou maintenant, elle ne voulait pas faire face à la douleur si elle se trompait. Il pouvait être si perturbant, elle savait qu’elle l’était mais il semblait lucide.
Elle ne voulait rien dire, aborder un sujet si sensible alors qu’ils commençaient juste à bien s’entendre et à s’ouvrir. Elle voulait éviter tout les scénarios possible qui leur feraient faire deux pas en arrière. Jetant un regard par-dessus son épaule, elle continua sa route jusqu’à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. En deux semaines, c’était leur premier jour de repos -à moins qu’ils ne reçoivent un appel. Ils avaient eu deux grosses affaires dernièrement, leur prenant tout leur temps et ne leur laissant que quelques heures. Elle ne savait pas comment ils feraient avec une journée entière pour eux, rien à faire. Elle ne savait pas comment elle allait gérer ça après s’être réveillée sur lui.
A midi, Lisbon décida que la journée se passait mieux que ce qu’elle avait imaginé. Ils étaient en train de regarder un film, Jane ne portant toujours qu’un pantalon de pyjama, couché sur le canapé avec les pieds sur ses genoux et ça ne la gênait pas. Elle s’était changé mais n’avait rien fait de plus que de porter un débardeur et un short élastique. C’était sa journée de farniente, le sien aussi apparemment et elle était contente de juste regarder l’écran -piochant occasionnellement une poignée de pop-corn dans le saladier posé sur le ventre de Jane.
Rien de précipité ni d’embarrassant n’était arrivé. Il y avait eu quelques moments difficiles en mangeant le petit déjeuner, mais ils s’étaient transformés en regard volés et en timides rougissements. Rien de plus que ça. Ils étaient confortable dans le silence, aucun n’ayant l’envi de dire ou de faire quelque chose pour s’éloigner de l’autre. Cela avait prit des jours après son emménagement mais ils étaient entrés dans une routine qui leur convenaient bien. Ils n’avaient plus besoin de forcer les choses, si c’était le silence et bien c’était le silence. Il n’y avait plus de pensées ridicules, celles se demandant si l’autre pensait secrètement qu’il n’aurait pas dû dire ‘je le veux’.
Lisbon avait encore des doutes, mais elle s’était habituée à avoir un homme dans son appartement, quelqu’un qu’elle clamait être son mari. Les bagues à son doigts se remarquaient à peine maintenant, c’était comme s’ils étaient à leur place et elle était d’accord avec ça. Elle se posait encore beaucoup de questions, si Jane avait u comment seraient les choses entre eux, s’il avait su qu’ils seraient capable de vivre ensemble paisiblement en quelque sorte. Il ne lui avait toujours pas vraiment dit pourquoi il n’avait pas voulu attendre pour se marier mais elle ne voulait pas en parler aujourd’hui qu’ils passaient du temps ensemble. Elle se sentait plus à l’aise quand ils travaillaient un jour ou deux entièrement, ça lui donnait le courage de fouiller, de savoir que si les choses déviaient elle n’aurait pas à y réfléchir pendant des heures.
Quelque chose frappa sa joue, tombant sur ses genoux et elle fronça un peu les sourcils quand elle réalisa que c’était du pop-corn. Se tournant vers l’homme qui lui offrit un sourire innocent, elle mangea la friandise. Le saladier qui reposait sur lui avait été posé au sol, la faisant soupirer doucement.
« Il y a une table de salon pour une raison, Patrick. »
« Viens là. » Incertaine de ce qu’il voulait dire, elle leva un sourcil curieux et resta à sa place. Avec un soupir, il tendit la main vers elle et insista. « S’il te plait. »
Glissant sa main dans la sienne, elle émit un petit cri lorsqu’il la tira vers le bas. Elle tenta de se redresser mais il attrapa sa main libre et la força à s’installer sur lui. S’installant mieux, sa joue se posa directement sur son cœur et elle écouta silencieusement les battement dans son oreille. Il fallut quelques instants pour combattre son esprit et son irrésistible envie de bouger. Elle était complètement sur lui, leurs jambes enlacées et il agissait comme si c’était là qu’elle devait être.
Elle regarda son bras glisser du canapé pour revenir avec un peu de pop-corn. Suivant son mouvement, elle laissa son bras partir à la recherche du saladier sur le sol, ses doigts s’enfouissant dans le sucre et le beurre. Lorsque la collation arriva à ses lèvres, elle sentit la main dans son dos glisser sous le tissu de son débardeur, remontant le vêtement et laissant sa peau exposé à son doux touché. Son souffle se bloqua, la faisant presque s’étouffer avec le pop-corn mais elle le cacha, se forçant à agir de façon nonchalante face à tout ça. Pas que cela fonctionnait.
C’était ce qu’elle avait l’espoir d’éviter après s’être réveillée comme ça avec lui. Elle n’était pas certaine de ce qu’il essayait de faire. Si c’était une autre façon pour lui d’être plus proche d’elle, marié à elle ou si c’était une façon pour lui de lui faire comprendre qu’elle devait le croire. Elle se blâmait elle-même pour sa frustration, pas lui. C’était Jane, il était dérangé, elle le savait mais elle l’était autant que lui pour devenir sa femme sous de tels prétextes. C’était ce qu’ils avaient fait et s’il voulait du sexe elle souhaité juste qu’il le lui demande au lieu de la pousser à croire qu’ils pourraient finalement atteindre ce niveau de relation normale.
Un autre morceau de pop-corn lui tapa le nez et elle leva la tête vers lui, jetant les trois morceaux qu’elle avait dans les mains dans son visage avec un petit rire. Elle devenait douée pour repousser les craintes au sujet de la farce qu’était leur mariage et prétendre qu’elle allait bien. Il semblait un peu surprit de ses représailles mais releva ses doigts pour tracer la ligne de sa mâchoire seulement quelques secondes plus tard. Il n’avait plus l’air choqué, mais perplexe à propos de quelque chose. Elle s’habituait à ses simples touchés, ses baisers sur les joues, les mains et le cou. Jane avait été extrêmement coulant depuis sa proposition et elle s’y était lentement habitué sans trop chercher à le comprendre. Elle pensait que c’était un autre de ces moments mais lorsque sa main bougea jusque dans sa nuque et baissa sa tête vers la sienne, une contraction familière dans son estomac lui fit comprendre que ce n’en était peut-être pas un après tout.
Il avait fait ça avant, presque l’embrasser et s’éloigner l’instant d’après. Elle supposait que ce serait la même chose mais se laissa quand même aller dans ce mensonge. Elle papillonna des yeux lorsque son nez toucha le sien, laissa un soupir s’échapper de ses lèvre lorsque la main dans son dos bougea de bas en haut -celle dans sa nuque la maintenant serré contre lui. Elle pouvait le sentir partout, c’était une surcharge sensorielle et lorsque la chaleur de sa bouche toucha la sienne, elle frémit contre lui. Elle le suppliait silencieusement de ne pas s’éloigner à la dernière minute.
Son cœur tentait de sortir de sa poitrine, claquant contre sa cage thoracique. Sa respiration déjà laborieuse du à sa proximité, et lorsqu’elle bougea sa main dans son cou, elle le sentit réagir. C’était comme s’ils étaient de retour dans le lit, elle pouvait le sentir rougir, ou alors c’était la chaleur de son propre corps. Elle n’était pas entièrement sûr. Elle allait le mordre s’il ne faisait pas autre chose que la taquiner. Quelque chose se serra dans sa poitrine, les larmes se formèrent alors qu’elle lutter pour garder la tête clair. C’était impossible lorsque leurs bouches étaient aussi près, leurs corps si proche mais il ne bougeait pas, ne la tirait plus vers lui. C’était comme ça qu’avait prit fin leur précédent baiser, si proche et pourtant si loin.
Quelque chose semblable à un gémissement s’échappa de ses poumons. Elle n’était pas habituée d’être incapable de contrôler son corps et ses réactions mais elle ne s’en souciait pas, cessa de penser lorsqu’il inclina la tête, laissant ses lèvres entrouvertes envelopper les siennes. Elle était trop paralysée par cette sensation pour bouger, la pression était à peine présente mais elle pouvait dire que c’était différent des deux précédents baisers.
La sensation disparue après une seconde, sa langue humidifia ses lèvres, ses yeux s’ouvrirent pour voir ce qu’il se passait et avec un regard partagé, leurs mains étroitement serrées, leurs lèvres se rencontrèrent de nouveau. Le baiser n’était pas aussi doux que celui d’avant, il était affamé, passionné. Le bruit de fond disparaissant à chaque pression de leurs bouches. Elle pouvait sentir un grondement dans la poitrine de Jane alors que ses lèvres glissaient sur les siennes, augmentant le rythme et se serra incroyablement plus contre lui. Glissant plus haut sur son corps pour un meilleur accès, l’homme sous elle se raidit, un gémissement sourd lui apprit ce qu’il ressentait à son mouvement. Leurs lèvres se stoppèrent, immobiles mais toujours pressées ensemble.
Lisbon n’était pas sûr de savoir pourquoi ils avaient arrêté, mais ça ne dura qu’une rapide seconde avant qu’une de ses mains ne se perde dans ses cheveux, quelque chose de chaud et humide pressant contre sa lèvre inferieur. Elle s’ouvrit à lui dans y penser, cédant à la faim qu’ils étaient tout deux en train d’expérimenter. Cédant à ce qu’ils avaient voulu plus tôt dans la chambre. Ses mains gagnaient en bravoure à chaque effleurement de langue, glissant dans son dos pour plonger sous la ceinture de son short. Lèvres, langue, mains -tout ça était tellement trop à la fois et le feux brûlant dans ses veines depuis tôt ce matin continua pour en avoir plus. Elle en voulait plus.
Le baiser ralenti, perdant l’intensité du moment et se transforma en quelque chose d’amoureux et tendre. Le son du film perça à nouveau dans es oreilles et avec un léger bruit, il brisa la caresse dans laquelle leurs lèvres étaient restée. Lisbon n’ouvrit pas les yeux, elle n’était pas sûr de vouloir faire face à la réalité maintenant. Elle resta dans le fantasme dans lequel ils étaient d’heureux mariés, profitant l’un de l’autre encore quelques minutes sur le canapé, gardant leur front l’un contre l’autre.
La vérité ne voulu pas la laisser rester dans sa béatitude plus longtemps, la ramenant à la dure réalité avec des picotements encore sur les lèvres. Avec un léger froncement de sourcils, elle ouvrit ses paupières lourdement et ut accueillit par le regard perçant de Jane. Ce ne fut que lorsqu’il se décala qu’elle remarqua que l’une de ses mains était emmêlée dans ses boucles, il était superbe torse nu. À moitié couvert et les lèvres gonflées. C’était quelque chose qu’elle imprégna dans sa mémoire juste au cas où ça n’arriverait plus.
« Est-ce que tu mes crois maintenant? » Ce fut la tristesse dans sa voix qui lui fit repenser à ce qu’ils venaient de faire, lui faisant se demander si ce baiser voulait dire autant pour lui que ce qu’il signifiait pour elle.
« Patrick… si -si tu veux du sexe alors nous pouvons le faire. »
« Que-non, non…juste, finissons juste le film. » Se sentant étourdie par les émotions, maintenant perdu par son changement d’attitude de désespéré à la colère, Lisbon fronça les sourcils. Elle pensait avoir deviné ce qu’il voulait, elle pensait avoir vu juste mais il ne la regardait plus maintenant. Son attention était retourné sur la télévision et avec un poids dans la poitrine, elle laissa sa tête retomber directement sur son cœur. Au moins il ne l’avait pas repousser de lui pour le moment, et elle aimait être si proche. C’était nouveau et ça la faisait se sentir plus proche d’une relation que l’on pouvait appeler normale.
Ses doigts contredisaient les mots qu’il avait prononcé, caressant son dos de bas en haut, traçant des ‘S’ sur leur passage, laissant la chair de poule remonter sur sa peau. Elle ne se souciait pas que sa chemise n’était pas en place, ou que ses yeux tombent sur les bijoux symbolisant leur union. Le film n’était pas intéressant et elle tentait de comprendre où elle s’était trompée. Elle savait qu’il était excité, mais il semblait rebuté par l’idée du sexe. Serait-ce si horrible de coucher avec elle? Un pas en avant, deux pas en arrière. Cela la confortait dans l’idée qu’il ne l’aimait qu’en amie.
Ca la piquait d’être rejeter, ignorer, elle avait commencé à croire qu’il avait effectivement de vrais sentiments pour elle -elle avait commençait à penser qu’il pouvait l’aimer. Maintenant, elle ne savait plus. Elle était de nouveau confuse, se questionnant de nouveau sur ses motivation.
Il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu’elle ne serait pas en mesure de somnoler plus longtemps et, avec un mouvement de son corps, elle cessa de repousser l’inévitable. Tout était légèrement flou lorsqu’elle ouvrit les yeux, il lui fallut plusieurs tentatives de clignotement des yeux pour éclaircir les choses et même là c’était encore flou. Ses yeux ne voulaient pas rester ouvert mais elle les força à coopérer assez longtemps et elle tapa du point contre l’oreiller. Rien ne se passa. Il n’y avait aucune sensation de tissu sous ses doigts, pas de fibre douce de coton qu’elle aimait tant. Après deux semaines de mariage, Lisbon savait que son oreiller n’avait jamais glissé auparavant, mais elle ne l’avait jamais prit pour un homme.
Ses doigts glissèrent sur quelque chose de lisse et chaud et en tournant la tête, elle trouva son visage enfoncé dans la poitrine de Jane. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passait mais ensuite elle prit en compte toutes les sources étranges de chaleur qui touchaient son corps. Avec une teinte rouge envahissant ses joues, elle releva le visage pour voir son épaule. Ils étaient tendrement enlacés, se tenant fermement. Son genoux entre ses cuisses nues, ses bras enroulaient autour d’elle et son odeur emplissant l’air. L’une de ses mains laissait une empreinte brulante sur sa hanche tandis que l’autre se trouvait dans son dos. Il lui fallut encore une minute pour se ressaisir suffisamment pour comprendre leur position. Elle était pratiquement couchée sur lui.
Elle sentit ses doigts se tendre contre sa peau, plongeant légèrement sous l’élastique de sa culotte et la réalisation que sa chemise ne couvrait plus que sa poitrine la heurta comme un tas de briques. Il bougeait, légèrement -un gémissement passa la barrière de ses lèvres- et lorsqu’elle prit le risque de bouger et de voir s’il dormait, elle tomba sur un regard somnolent. Il la serrait, il était réveillé et elle aimait ça.
Ca n’était jamais arrivé avant, elle ne savait pas pourquoi cette fois était différente mais il était évident que c’était le cas. Le pire était que c’était leur jour de repos, aucun des deux n’avait d’excuse à marmonner maladroitement pour mettre fin à tout ça. Ils s’entendaient mieux depuis qu’il dormait dans le lit, moins enclins à chercher la bagarre et les plaisanteries revenaient doucement, mais ils restaient toujours de leur coté du lit -toujours.
Une bouffée d’air quitta ses poumons lorsqu’elle le vit dan la clartée orangée de la pièce. Il était tôt, mais c’était la dernière chose qu’elle avait en tête. Elle avait envi -besoin- de lui depuis qu’il l’avait aidé à s’essuyer quelques jours plus tôt après son bain. Elle y pensait à chaque fois qu’il se trouvait trop près mais il s’éloignait toujours et elle le laissait faire. Elle ne pouvait pas être celle qui ferait le premier pas mais elle ne l’arrêterait pas s’il le faisait. Même si elle ne croyait pas vraiment qu’il l’aimait dans le sens romantique du mots, ils étaient marié et elle ne voulait pas dire non.
« B’jour. » Sa voix était faible, grave et fit réagir son corps avant qu’elle ne puisse l’en empêcher. Ses cuisses se serrèrent autour des siennes, à la recherche d’une sorte de soulagement, mais plus qu’autre chose, cela aggrava la chaleur présente dans ses veines. Un doux gémissement quitta ses lèvres lorsqu’elle sentit son pouce le long du haut de sa culotte. Ce son l’embarrassa, ses yeux s’agrandir dès qu’elle réalisa ce qu’il se passait mais il la serra plus fort et lui offrit un petit sourire. « Je devine que je ne me suis pas réveillé à temps. »
« Hein? » Son cerveau ne lui laissa rien dire de plus intelligent que des syllabes confuses et lorsque la main dans son dos remonta le long de sa colonne vertébrale, un frisson involontaire la rendit incapable de même essayer. La paume de sa main s’aplatie juste en dessous de l’endroit où se trouvait normalement le fermoir de son soutien gorge, la forçant à garder sa poitrine contre lui. Il la laissa là, faisant pression jusqu’à ce qu’il lui semble convaincu qu’elle ne partirait pas. Dès qu’il la retira, elle tenta de se redresser mais il la reposa immédiatement, la recouchant doucement mais fermement. Elle ne tenta plus de bouger, restant là où il le voulait, le regard suivant ses doigts alors qu’il remontaient de son dos pour trouver le chemin de sa joue.
Ses yeux se fermèrent immédiatement, ses doigts effleurant son torse en guise de représailles pour son silence. Il ne lui avait pas répondu et même avec un esprit brumeux, elle voulait savoir de quoi il parlait. Elle supposait que s’il avait le droit de la toucher de façon si intime, alors elle aussi. Elle-même si elle ne voyait rien, elle savait exactement où allait sa main et ce ne fut pas avant qu’elle atteigne son nombril que sa respiration changea. Ils savaient tout les deux qu’elle n’irait pas plus bas mais le fait qu’elle lui retourne ses caresses les laissa tout les deux étourdis. Un son déformé quitta sa gorge, le faisant le couvrir d’une toux et tenter de recommencer.
« Nous finissons comme ça toutes les nuits mais habituellement je me réveil à temps pour te remettre de ton coté du lit avant que tu te réveil. »
« Que-? » Elle voulait savoir pourquoi, elle voulait lui demander mais les mots ne voulaient pas sortir. Elle n’arrivait pas à les dire.
Laissant lentement ses yeux s’ouvrir, elle baissa les yeux sur sa main restait sur son ventre et se mordit la lèvre. Se mordillant la lèvre, roulant le bout de chair entre ses dents, elle laissa remonter son regard vers le haut pour croiser ses yeux à moitié fermés. Elle pensait qu’il voulait rendre les choses faciles, mais lorsqu’elle poussa ses hanches contre les siennes et que les siennes poussèrent en arrière, elle ne vint à la conclusion que ça n’avait définitivement pas rendu les choses plus faciles.
Ses yeux s’agrandirent de surprise lorsqu’elle sentit son excitation grossir contre sa cuisse, sa bouche formant un ‘o’ et les joues de Jane virèrent au rose sombre. L’expression de son visage ressemblait à celle qu’elle avait vu lorsqu’il avait prit l’initiative de la sécher avec la serviette mais en plus intense. Si ce n’était pas pour sa complète incapacité à penser, elle aurait trouvé ça drôle qu’il semble plus excité avec elle toujours vêtue que lorsqu’elle était nue. Bien sûr elle n’était pas couchée de façon si intime sur lui lorsqu’il l’avait vu nue.
Une part de son esprit sembla revenir brusquement et elle murmura quelque chose à propos de petit déjeuner et elle tenta de se dégager de lui. Se réprimandant silencieusement tout le temps, hurlant dans sa tête qu’elle était sa femme et qu’il n’était pas utile d’en venir à des excuse bidon et fuir. Sa prise sur elle l’empêcha d’aller trop loin et le martellement dans sa poitrine devint lus fort, plus rapide.
« Œuf? »
Le ton enfantin de sa voix lui donna envi de le gifler. Son sang bouillait, la chaleur se répandant à travers chaque nerf lui fit penser qu’elle pourrait brûler spontanément à cause de la tension sexuelle et il pensait à des œufs -elle aurait dû le savoir. Roulant des yeux, elle se dégagea lentement de lui, satisfaite lorsqu’il gémit et roula sur son ventre dans une tentative pour masquer l’effet qu’elle avait sur lui. C’était inutile mais elle le laissa, tirant sur sa chemise pour se couvrir alors qu’elle quittait le lit.
Murmurant dans son souffle en descendant les escaliers, elle se demandant quand, ou si, ils avaient franchis cette étape. A un moment, elle avait envisagé faire annuler leur mariage. Il ne l’avait pas consommé mais son esprit n’y avait pas réfléchit très longtemps. Même sans satisfaction sexuelle ou baiser, elle appréciait être marié d’une certaine façon.
Il lui avait demandé ce qu’il devait faire pour lui prouver qu’il l’aimait et elle lui avait dit qu’il pouvait commencer par dormir dans le lit -il l’avait fait. Elle n’avait pas émit d’autres demandes et il n’en avait pas fait non plus mais savait que lentement, elle commençait à croire qu’il était honnête. Peut-être ne l’aimait-il pas juste comme une amie ou une personne. Elle ne voulait pas laisser son cœur devenir fou maintenant, elle ne voulait pas faire face à la douleur si elle se trompait. Il pouvait être si perturbant, elle savait qu’elle l’était mais il semblait lucide.
Elle ne voulait rien dire, aborder un sujet si sensible alors qu’ils commençaient juste à bien s’entendre et à s’ouvrir. Elle voulait éviter tout les scénarios possible qui leur feraient faire deux pas en arrière. Jetant un regard par-dessus son épaule, elle continua sa route jusqu’à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. En deux semaines, c’était leur premier jour de repos -à moins qu’ils ne reçoivent un appel. Ils avaient eu deux grosses affaires dernièrement, leur prenant tout leur temps et ne leur laissant que quelques heures. Elle ne savait pas comment ils feraient avec une journée entière pour eux, rien à faire. Elle ne savait pas comment elle allait gérer ça après s’être réveillée sur lui.
- o -
A midi, Lisbon décida que la journée se passait mieux que ce qu’elle avait imaginé. Ils étaient en train de regarder un film, Jane ne portant toujours qu’un pantalon de pyjama, couché sur le canapé avec les pieds sur ses genoux et ça ne la gênait pas. Elle s’était changé mais n’avait rien fait de plus que de porter un débardeur et un short élastique. C’était sa journée de farniente, le sien aussi apparemment et elle était contente de juste regarder l’écran -piochant occasionnellement une poignée de pop-corn dans le saladier posé sur le ventre de Jane.
Rien de précipité ni d’embarrassant n’était arrivé. Il y avait eu quelques moments difficiles en mangeant le petit déjeuner, mais ils s’étaient transformés en regard volés et en timides rougissements. Rien de plus que ça. Ils étaient confortable dans le silence, aucun n’ayant l’envi de dire ou de faire quelque chose pour s’éloigner de l’autre. Cela avait prit des jours après son emménagement mais ils étaient entrés dans une routine qui leur convenaient bien. Ils n’avaient plus besoin de forcer les choses, si c’était le silence et bien c’était le silence. Il n’y avait plus de pensées ridicules, celles se demandant si l’autre pensait secrètement qu’il n’aurait pas dû dire ‘je le veux’.
Lisbon avait encore des doutes, mais elle s’était habituée à avoir un homme dans son appartement, quelqu’un qu’elle clamait être son mari. Les bagues à son doigts se remarquaient à peine maintenant, c’était comme s’ils étaient à leur place et elle était d’accord avec ça. Elle se posait encore beaucoup de questions, si Jane avait u comment seraient les choses entre eux, s’il avait su qu’ils seraient capable de vivre ensemble paisiblement en quelque sorte. Il ne lui avait toujours pas vraiment dit pourquoi il n’avait pas voulu attendre pour se marier mais elle ne voulait pas en parler aujourd’hui qu’ils passaient du temps ensemble. Elle se sentait plus à l’aise quand ils travaillaient un jour ou deux entièrement, ça lui donnait le courage de fouiller, de savoir que si les choses déviaient elle n’aurait pas à y réfléchir pendant des heures.
Quelque chose frappa sa joue, tombant sur ses genoux et elle fronça un peu les sourcils quand elle réalisa que c’était du pop-corn. Se tournant vers l’homme qui lui offrit un sourire innocent, elle mangea la friandise. Le saladier qui reposait sur lui avait été posé au sol, la faisant soupirer doucement.
« Il y a une table de salon pour une raison, Patrick. »
« Viens là. » Incertaine de ce qu’il voulait dire, elle leva un sourcil curieux et resta à sa place. Avec un soupir, il tendit la main vers elle et insista. « S’il te plait. »
Glissant sa main dans la sienne, elle émit un petit cri lorsqu’il la tira vers le bas. Elle tenta de se redresser mais il attrapa sa main libre et la força à s’installer sur lui. S’installant mieux, sa joue se posa directement sur son cœur et elle écouta silencieusement les battement dans son oreille. Il fallut quelques instants pour combattre son esprit et son irrésistible envie de bouger. Elle était complètement sur lui, leurs jambes enlacées et il agissait comme si c’était là qu’elle devait être.
Elle regarda son bras glisser du canapé pour revenir avec un peu de pop-corn. Suivant son mouvement, elle laissa son bras partir à la recherche du saladier sur le sol, ses doigts s’enfouissant dans le sucre et le beurre. Lorsque la collation arriva à ses lèvres, elle sentit la main dans son dos glisser sous le tissu de son débardeur, remontant le vêtement et laissant sa peau exposé à son doux touché. Son souffle se bloqua, la faisant presque s’étouffer avec le pop-corn mais elle le cacha, se forçant à agir de façon nonchalante face à tout ça. Pas que cela fonctionnait.
C’était ce qu’elle avait l’espoir d’éviter après s’être réveillée comme ça avec lui. Elle n’était pas certaine de ce qu’il essayait de faire. Si c’était une autre façon pour lui d’être plus proche d’elle, marié à elle ou si c’était une façon pour lui de lui faire comprendre qu’elle devait le croire. Elle se blâmait elle-même pour sa frustration, pas lui. C’était Jane, il était dérangé, elle le savait mais elle l’était autant que lui pour devenir sa femme sous de tels prétextes. C’était ce qu’ils avaient fait et s’il voulait du sexe elle souhaité juste qu’il le lui demande au lieu de la pousser à croire qu’ils pourraient finalement atteindre ce niveau de relation normale.
Un autre morceau de pop-corn lui tapa le nez et elle leva la tête vers lui, jetant les trois morceaux qu’elle avait dans les mains dans son visage avec un petit rire. Elle devenait douée pour repousser les craintes au sujet de la farce qu’était leur mariage et prétendre qu’elle allait bien. Il semblait un peu surprit de ses représailles mais releva ses doigts pour tracer la ligne de sa mâchoire seulement quelques secondes plus tard. Il n’avait plus l’air choqué, mais perplexe à propos de quelque chose. Elle s’habituait à ses simples touchés, ses baisers sur les joues, les mains et le cou. Jane avait été extrêmement coulant depuis sa proposition et elle s’y était lentement habitué sans trop chercher à le comprendre. Elle pensait que c’était un autre de ces moments mais lorsque sa main bougea jusque dans sa nuque et baissa sa tête vers la sienne, une contraction familière dans son estomac lui fit comprendre que ce n’en était peut-être pas un après tout.
Il avait fait ça avant, presque l’embrasser et s’éloigner l’instant d’après. Elle supposait que ce serait la même chose mais se laissa quand même aller dans ce mensonge. Elle papillonna des yeux lorsque son nez toucha le sien, laissa un soupir s’échapper de ses lèvre lorsque la main dans son dos bougea de bas en haut -celle dans sa nuque la maintenant serré contre lui. Elle pouvait le sentir partout, c’était une surcharge sensorielle et lorsque la chaleur de sa bouche toucha la sienne, elle frémit contre lui. Elle le suppliait silencieusement de ne pas s’éloigner à la dernière minute.
Son cœur tentait de sortir de sa poitrine, claquant contre sa cage thoracique. Sa respiration déjà laborieuse du à sa proximité, et lorsqu’elle bougea sa main dans son cou, elle le sentit réagir. C’était comme s’ils étaient de retour dans le lit, elle pouvait le sentir rougir, ou alors c’était la chaleur de son propre corps. Elle n’était pas entièrement sûr. Elle allait le mordre s’il ne faisait pas autre chose que la taquiner. Quelque chose se serra dans sa poitrine, les larmes se formèrent alors qu’elle lutter pour garder la tête clair. C’était impossible lorsque leurs bouches étaient aussi près, leurs corps si proche mais il ne bougeait pas, ne la tirait plus vers lui. C’était comme ça qu’avait prit fin leur précédent baiser, si proche et pourtant si loin.
Quelque chose semblable à un gémissement s’échappa de ses poumons. Elle n’était pas habituée d’être incapable de contrôler son corps et ses réactions mais elle ne s’en souciait pas, cessa de penser lorsqu’il inclina la tête, laissant ses lèvres entrouvertes envelopper les siennes. Elle était trop paralysée par cette sensation pour bouger, la pression était à peine présente mais elle pouvait dire que c’était différent des deux précédents baisers.
La sensation disparue après une seconde, sa langue humidifia ses lèvres, ses yeux s’ouvrirent pour voir ce qu’il se passait et avec un regard partagé, leurs mains étroitement serrées, leurs lèvres se rencontrèrent de nouveau. Le baiser n’était pas aussi doux que celui d’avant, il était affamé, passionné. Le bruit de fond disparaissant à chaque pression de leurs bouches. Elle pouvait sentir un grondement dans la poitrine de Jane alors que ses lèvres glissaient sur les siennes, augmentant le rythme et se serra incroyablement plus contre lui. Glissant plus haut sur son corps pour un meilleur accès, l’homme sous elle se raidit, un gémissement sourd lui apprit ce qu’il ressentait à son mouvement. Leurs lèvres se stoppèrent, immobiles mais toujours pressées ensemble.
Lisbon n’était pas sûr de savoir pourquoi ils avaient arrêté, mais ça ne dura qu’une rapide seconde avant qu’une de ses mains ne se perde dans ses cheveux, quelque chose de chaud et humide pressant contre sa lèvre inferieur. Elle s’ouvrit à lui dans y penser, cédant à la faim qu’ils étaient tout deux en train d’expérimenter. Cédant à ce qu’ils avaient voulu plus tôt dans la chambre. Ses mains gagnaient en bravoure à chaque effleurement de langue, glissant dans son dos pour plonger sous la ceinture de son short. Lèvres, langue, mains -tout ça était tellement trop à la fois et le feux brûlant dans ses veines depuis tôt ce matin continua pour en avoir plus. Elle en voulait plus.
Le baiser ralenti, perdant l’intensité du moment et se transforma en quelque chose d’amoureux et tendre. Le son du film perça à nouveau dans es oreilles et avec un léger bruit, il brisa la caresse dans laquelle leurs lèvres étaient restée. Lisbon n’ouvrit pas les yeux, elle n’était pas sûr de vouloir faire face à la réalité maintenant. Elle resta dans le fantasme dans lequel ils étaient d’heureux mariés, profitant l’un de l’autre encore quelques minutes sur le canapé, gardant leur front l’un contre l’autre.
La vérité ne voulu pas la laisser rester dans sa béatitude plus longtemps, la ramenant à la dure réalité avec des picotements encore sur les lèvres. Avec un léger froncement de sourcils, elle ouvrit ses paupières lourdement et ut accueillit par le regard perçant de Jane. Ce ne fut que lorsqu’il se décala qu’elle remarqua que l’une de ses mains était emmêlée dans ses boucles, il était superbe torse nu. À moitié couvert et les lèvres gonflées. C’était quelque chose qu’elle imprégna dans sa mémoire juste au cas où ça n’arriverait plus.
« Est-ce que tu mes crois maintenant? » Ce fut la tristesse dans sa voix qui lui fit repenser à ce qu’ils venaient de faire, lui faisant se demander si ce baiser voulait dire autant pour lui que ce qu’il signifiait pour elle.
« Patrick… si -si tu veux du sexe alors nous pouvons le faire. »
« Que-non, non…juste, finissons juste le film. » Se sentant étourdie par les émotions, maintenant perdu par son changement d’attitude de désespéré à la colère, Lisbon fronça les sourcils. Elle pensait avoir deviné ce qu’il voulait, elle pensait avoir vu juste mais il ne la regardait plus maintenant. Son attention était retourné sur la télévision et avec un poids dans la poitrine, elle laissa sa tête retomber directement sur son cœur. Au moins il ne l’avait pas repousser de lui pour le moment, et elle aimait être si proche. C’était nouveau et ça la faisait se sentir plus proche d’une relation que l’on pouvait appeler normale.
Ses doigts contredisaient les mots qu’il avait prononcé, caressant son dos de bas en haut, traçant des ‘S’ sur leur passage, laissant la chair de poule remonter sur sa peau. Elle ne se souciait pas que sa chemise n’était pas en place, ou que ses yeux tombent sur les bijoux symbolisant leur union. Le film n’était pas intéressant et elle tentait de comprendre où elle s’était trompée. Elle savait qu’il était excité, mais il semblait rebuté par l’idée du sexe. Serait-ce si horrible de coucher avec elle? Un pas en avant, deux pas en arrière. Cela la confortait dans l’idée qu’il ne l’aimait qu’en amie.
Ca la piquait d’être rejeter, ignorer, elle avait commencé à croire qu’il avait effectivement de vrais sentiments pour elle -elle avait commençait à penser qu’il pouvait l’aimer. Maintenant, elle ne savait plus. Elle était de nouveau confuse, se questionnant de nouveau sur ses motivation.
TBC…
Chapitre 8
Dernière édition par Sweetylove30 le Sam 17 Mar 2012 - 9:51, édité 2 fois
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Lisbon a vraiment une patience d'ange avec ce goujat de Jane
Il allume le feu pour offrir une douche glacée un instant plus tard
Comme je l'ai déjà dit, j'espère que les prochains chapitres feront la lumière sur ce qui se passe dans la tête du consultant...
et pour le temps que tu passes sur cette traduction
Tu t'es lancée dans un travail de longue haleine
Il allume le feu pour offrir une douche glacée un instant plus tard
Comme je l'ai déjà dit, j'espère que les prochains chapitres feront la lumière sur ce qui se passe dans la tête du consultant...
et pour le temps que tu passes sur cette traduction
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Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
Re: United (traduction) ^
j'aime tellement cette fic que je voulais vous en faire profiter, ce n'est pas donné à tous le monde de pouvoir lire et comprendre l'anglais, et même moi j'ai parfois du mal je ne te cache pas qu'il m'arrive d'avoir recourt à un traducteur pour certains mots ou certaines phrases, mais la plupart du temps je m'en sort bien, sinon j'appelle mon petit frère, il est allé à l'école ici, alors pour lui l'anglais c'est comme le français, ou encore mieux vu qu'il a du mal en Français
donc prochain chapitre en début de semaine prochaine, ou avant si je peux, mais je ne sais pas quand.
Je vous écris en ce moment un OS qui me trotte dans la tête depuis au moins une semaine, il faut que je avant de l'oublier
donc prochain chapitre en début de semaine prochaine, ou avant si je peux, mais je ne sais pas quand.
Je vous écris en ce moment un OS qui me trotte dans la tête depuis au moins une semaine, il faut que je avant de l'oublier
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Et bien moi je l'admire Lisbon, dans cette fic!!
Parce que à sa place, ça fait un moment que je lui aurais jeté des pierres à Jane, avec ses contradictions perpétuelles!!!
Qu'est-ce qui tourne pas rond chez lui?
Dis donc c'est qu'on frôle presque le NC-17 par moment!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Parce que à sa place, ça fait un moment que je lui aurais jeté des pierres à Jane, avec ses contradictions perpétuelles!!!
Qu'est-ce qui tourne pas rond chez lui?
Dis donc c'est qu'on frôle presque le NC-17 par moment!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: United (traduction) ^
et encore, là c'est rien, attends le chapitre 9 et là ce sera mais je posterais la version originale en NC17, dans ce topic je ne posterais qu'une version plus soft du chapitre, en espérant que l'auteur n'y verra pas d'inconvénients
bon aller, j'ai un OS à écrire, et peut-être même la suite d'une fic mise en pause, si tu vois de laquelle je parle (Puzzle Sanglant)
bon aller, j'ai un OS à écrire, et peut-être même la suite d'une fic mise en pause, si tu vois de laquelle je parle (Puzzle Sanglant)
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
J'admire trop la patience de Lisbon dans ce chapitre surtout dans cette fic
Jane a vraiment un problème ou quoi ?? Car là, j'ai l'impression qu'il... je ne sais pas, j'ai du mal à le cerner mais ça ferait longtemps que je ne le supporterais plus
Ouh là ! On frôle le NC-17 dans certains passages et parfois j'ai la sensation que ça l'est J'ai hâte de lire le chapitre 9 si tu dis qu'il est de plus, ça fait longtemps qu'on en a pas lu un NC-17
VLS VLS VLS
Jane a vraiment un problème ou quoi ?? Car là, j'ai l'impression qu'il... je ne sais pas, j'ai du mal à le cerner mais ça ferait longtemps que je ne le supporterais plus
Ouh là ! On frôle le NC-17 dans certains passages et parfois j'ai la sensation que ça l'est J'ai hâte de lire le chapitre 9 si tu dis qu'il est de plus, ça fait longtemps qu'on en a pas lu un NC-17
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: United (traduction) ^
Je l'adore ta fic, une hypothéses qui vaut ce quelle vaut , mais peut être que Jane veut prendre son temps avec Lisbon, car des fiancialle de 3 joursnet de suite après le mariage c'est du rapide quand même, et si il veus que cela fonction entre entre eux , ils doit quand même lui dire ce qu'i ressent.
Sinon vivement la suite, je suis accros
Sinon vivement la suite, je suis accros
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: United (traduction) ^
Waouh cette fic est vraiment géniale ainsique ta traduction Sweety!!!
Il me tarde le prochain chapitre!!!
Il me tarde le prochain chapitre!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: United (traduction) ^
Ola Sweetylove30!!!
Bravo pour cette traduction! J'avoue avoir été lire sur fanfiction.net, et j'ai pas mal avancé dans la lecture de la fic, mais je trouve un plaisir immense à la lire en français. D'autant que la traduction est un véritable bonne adaptation: tu trouves les bons mots pour rester dans l'ambiance originelle de la fic en anglais.
Bravo bravo donc!
Et bonne continuation (je vois que tu as deux fics à toi en cours, là je dis chapeau bas )
Bravo pour cette traduction! J'avoue avoir été lire sur fanfiction.net, et j'ai pas mal avancé dans la lecture de la fic, mais je trouve un plaisir immense à la lire en français. D'autant que la traduction est un véritable bonne adaptation: tu trouves les bons mots pour rester dans l'ambiance originelle de la fic en anglais.
Bravo bravo donc!
Et bonne continuation (je vois que tu as deux fics à toi en cours, là je dis chapeau bas )
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: United (traduction) ^
Merci pour les commentaires La suite sera la ce soir pas avant car je suis au boulot
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
Si je suis toujours éveille je lirais cette suite avec grand plaisir si cela pour demain matin ou demain soir.
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: United (traduction) ^
je viens de découvrir la fic et waouh, j'adore
alors un grand bravo pour l'auteur et à toi pour la traduction
alors un grand bravo pour l'auteur et à toi pour la traduction
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: United (traduction) ^
ma belle
par contre je ne pourrais pas poster la suite ce soir comme je voulais le faire
un imprévu au boulot suivit d'un bug informatique m'oblige à reporter la fin de ma traduction
ce sera pour demain je pense, si ça va mieux d'ici là
par contre je ne pourrais pas poster la suite ce soir comme je voulais le faire
un imprévu au boulot suivit d'un bug informatique m'oblige à reporter la fin de ma traduction
ce sera pour demain je pense, si ça va mieux d'ici là
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
ba prends ton temps, on patientra
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: United (traduction) ^
LA SITUATION EVOLUE !
Il aurra mis le temps Jane, même s'ils n'agissent pas encore tous les deux comme un couple " normal ".
Jane continue encore d'avoir des réactions bizarres, la pauvre Lisbon elle doit plus savoir quoi penser !
Elle est vraiment géniale cette fic, merci de prendre le temps de nous la traduire
Prends ton temps pour la suite ! ( même si je suis légèrement impatiente )
Il aurra mis le temps Jane, même s'ils n'agissent pas encore tous les deux comme un couple " normal ".
Jane continue encore d'avoir des réactions bizarres, la pauvre Lisbon elle doit plus savoir quoi penser !
Elle est vraiment géniale cette fic, merci de prendre le temps de nous la traduire
Prends ton temps pour la suite ! ( même si je suis légèrement impatiente )
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: United (traduction) ^
Et voilà, traduction fini jusqu'au prochain chapitre, que certaines attendent avec impatience ,
Donc je m'excuse pour le retard et vous laisse lire tranquillement
Bonne lecture
Chapitre 9, Partie I
Donc je m'excuse pour le retard et vous laisse lire tranquillement
Bonne lecture
**********
Chapitre 8
Chapitre 8
Grincheux n’était pas un mot assez fort pour décrire l’humeur de Lisbon ces deux derniers jours. Elle était frustrée au point d’en devenir folle et bien sûr c’était la faute de Jane. Ils s’étaient embrassés, un baiser qui pouvait être compté comme un vrai et il n’y avait rien eu d’autre. Il ne l’avait pas embrassé depuis. Bien sûr ça ne faisait que deux jours mais il lui semblait que cela faisait plus longtemps. Il n’y avait qu’une chose de différente. Lorsqu’elle se réveillait chaque matins, ils étaient serrer l’un contre l’autre -il ne l’a repoussait plus de son coté du lit et même si cela amenait à d‘étrange situations, elle aimait ça.
Furieuse était un bien meilleur mot pour décrire ce qu’elle ressentait, grincheux aurait pu convenir s’il n’avait pas joué les cascadeurs plus tôt dans l’après-midi. Elle était livide au point d’en trembler. C’était tellement plus que quelque chose d’aussi insignifiant que des baisers, cela n’avait rien à voir avec leur situation. Pas vraiment, peut-être un peu -elle était déjà de mauvaise humeur contre lui et il avait fallut qu’il rendre les choses pires encore, donc ouais, il était probablement aussi une raison de leur tension. Le fait qu’il était son mari l’avait énervé un peu une fois qu’elle eu réalisé ce qu’il avait fait. Peut-être aurait-elle dû être flatté. Elle supposa que la plupart des femmes l’aurait été, mais elle n’était pas la plupart des femmes et Jane avait été stupide de faire ça.
Il avait été assez sage pour garder la bouche fermé sur le chemin du retour, il ne mentionna pas que les jointures des ses mains autour du volant étaient blanches. Elle tentait encore de faire partir les crampes de ses doigts lorsque ses clés atterrirent sur la table de la cuisine. C’était toujours le silence entre eux mais elle pouvait le sentir la regarder, sentir son regard brûlant sur sa joue. Elle ne voulait pas lui parler, elle ne voulait pas lui faire face, elle voulait aller se coucher et oublier que ce jour était même arrivé. Elle ne savait pas comment il avait pût faire quelque chose comme ça, comment il avait pût la terrifier autant pour la mettre en colère. Si en colère qu’elle ne savait pas si elle voulait de lui dans sa chambre, le canapé serait probablement une meilleure place pour lui cette nuit. Elle ne serait pas tentée de le tuer.
Il était probablement horrible qu’elle veuille tuer un homme déjà blessé mais elle était tellement frustrée avec lui. Elle était malade de ce qu’ils faisaient, malade qu’il n’écoute jamais ses ordres, malade qu’il l’appelle ‘sa femme’ alors qu’il ne la traitait pas comme telle, elle en avait juste marre. Elle avait été fidèle de lui donner ce qu’elle pensait qu’il voulait -un mariage, une maison- et juste lorsque les choses commençaient à se calmer au point de réellement apprécier leur arrangement, il avait tout foutu par terre. Ca avait commencé avec ce baiser, commencé par elle croyant tout ce qu’il disait et la façon dont-ils revenaient peu à peu à leurs taquineries.
Dans un accès de colère, elle jeta sa veste dans le salon sans prêter attention à l’endroit où elle atterrissait et se dirigea vers les escaliers. Elle ne voulait être nulle par près de lui mais ses pieds se stoppèrent lorsque l’écho de son murmure se fit entendre.
« Teresa… »
« Ne fait pas ça. » Sa voix était forte, crispée et précisait qu’elle n’avait pas envi de parler. Elle avait l’espoir qu’il soit assez intelligent, qu’il garde le silence mais, évidemment, il supposait qu’une fois à la maison les choses seraient différentes. Il avait tort. Ca ne changeait absolument rien.
« Pourquoi m’en veux-tu autant? »
« Vraiment Jane? Tu a vraiment besoin de me demander ça? » Elle ne succomba pas à la douceur de sa voix, elle devait se focaliser sur la raison de sa colère contre lui. Lorsque ses yeux se posèrent sur son épaule, voyant l’écharpe tenant son bras, elle se souvint. Son costume était ruiné mais c’était le dernier de ses soucis. C’était lui qui lui causait du souci et c’était ça le problème. Elle lui avait dit de rester à couvert, mais avait-il écouté? Pss, oui, bien sûr.
« Je pensais que tu serais plus compréhensive. »
« Compréhensive que tu te jette du toit? Oui Jane, je suis si fière et te remercie. » Il n’échappa à aucun d’eux qu’elle criait, ou qu’elle l’appelait par son nom de famille. Elle ne le faisait plus lorsqu’il arrivaient à la maison mais pas ce soir. Pas lorsqu’il finissait avec des points à la tête et une épaule disloquée en frappant une barrière. Ce n’était pas mortel, mais ça ne voulait pas dire que la prochaine chose stupide qu’il ferait ne le serait pas.
« Je te protégeais. »
« Tu te moque de moi? Oh alors bien sûr je suis désolée de ne pas être reconnaissante que tu ais joué les cascadeurs. » Ils criaient plus fort à chaque joute verbal, Jane ne retenant rien et elle non plus.
« Pour toi! J’essayais de protéger ma femme! »
« Tu ne protégeais personne, tu désobéissais à des ordres directs! »
« Si je n’avais pas été capable de voir arriver cet homme, si je ne t’avais pas prévenu… »
« Tu es un irresponsable, tête de mule, égocentrique idiot! Tu réalise ce qui aurait pût arriver? » Lisbon se fichait qu’elle était en train de crier, elle ne se souciait pas que sa voix serait rauque demain si elle continuait ainsi. Elle ne se souciait pas que Jane ait l’air aussi énervé qu’elle ou qu’il crie lui aussi. Elle ne se souciait pas que ses voisins allaient probablement se plaindre, tout ce qui comptait été que l’homme devant elle aurait pût mourir. C’était pour ça qu’elle se battait avec lui.
« Oui, c’est pour ça que… »
« Non tu ne te rends pas compte, tu aurais pu mourir! » Une fois que les mots eu franchis sa bouche, un silence s’installa entre eux. Elle baissa le regard vers le sol et secoua la tête, sentant ses cheveux frapper ses joues. Elle ne savait pas ce qu’il faisait sur le toit de la maison de leur suspect mais il avait raison, il l’avait probablement sauver d’un coup de pelle dans le visage. Mais elle pensait toujours que ce n’était pas une assez bonne excuse.
Il avait glissé, perdu l’équilibre en quelque sorte. Il était chanceux de ne s’être rien cassé, le toit n’était pas vraiment haut mais quand même. Il était boiteux et couvert d’ecchymoses, vraiment chanceux d’avoir été rattrapé par la barrière. Si elle n’avait pas été là il en serait peut-être ressortit avec quelque chose de plus grave qu’une entaille sur le front et une luxation de l’épaule. Son cœur s’était arrêté lorsqu’elle l’avait vu tomber, elle avait été terrifiée et c’est-ce qui l’avait mise en colère.
Elle avait été inquiète tout le long du chemin jusqu’à l’hôpital au sujet de son épaule, elle savait que des tendons et des ligaments abîmés pouvait conduire à la chirurgie. Elle savait qu’il pourrait y en avoir pour une année complète pour qu’il retrouve des forces et des mouvements sans douleurs. Ils auraient besoin de contacter un spécialiste orthopédique pour tester son épaule afin de déterminer l’étendue des dommages sur ses capacités de mouvement et sa force. Un physiothérapeute serait également une bonne idée pour éviter à ses muscles de s’affaiblir. Aussi heureuse qu’elle était qu’il soit en vie, elle avait envi de le frapper. Il l’avait transformé en l’une de ces femmes hystérique et inquiète et elle détestait ça. Elle détestait ne pas avoir le contrôle.
Elle s’était rendu malade à force de penser aux possibles traumatismes crâniens ou autres complications internes qu’ils n’auraient pas vu, au point de littéralement vider le contenu de son estomac dans les toilettes des dames et il avait l’audace d’espérer qu’elle soit reconnaissante?
L’homme était un idiot. Un idiot qui avançait vers elle alors qu’elle reculait contre le mur. Il aurait pu se rompre le cou et il agissait comme s’il ne s’en souciait pas. Incapable de contrôler ses émotions, Lisbon soupira et tenta de garder le contrôle d’elle-même. Elle pouvait gérer d’être en colère mais elle ne voulait pas s’écrouler.
Croisant les bras sur sa poitrine, elle laissa aller son poids contre le mur et refusa de rencontrer le regard intense de Jane. Elle savait que si elle le faisait, alors elle verrait qu’il s’en doutait déjà. Elle était en colère parce qu’il lui avait fait peur. Sa main droite, celle capable de bouger alla replacer ses cheveux derrière son oreille, ignorant la façon dont elle tenter de se dégager de lui.
« Je suis vivant. » Les cris avaient cessés, sa voix douce et sucrée alors qu’il caressait son nez avec le sien. « Regarde moi, je vais bien. Un peu amoché mais je vais bien. »
« Oh, bien, dans ce cas tout va bien, n’est-ce pas? » Elle n’était pas prête à laisser aller les choses, elle ne pouvait se convaincre que c’était la meilleur chose à faire. Evitant le bras en écharpe, elle le repoussa et se dirigea la salle de bain. Elle n’était pas d’humeur à parler avec lui. Ca la gênait un peu que la clé de leur relation soit leur capacité à fuir mais ce n’était pas le moment pour elle de lui parler, elle avait besoin de se calmer avant ou elle savait qu’ils n’iraient jamais nulle part. Ce serait des cris constant et elle ne le voulait pas.
Verrouillant la porte derrière elle dans une triste tentative pour empêcher Jane de la suivre, elle se retourna pour voir son reflet dans le miroir. La femme qui la regardait fixement lui ressemblait, mais différente en même temps. Elle était les mêmes, Lisbon le savait. C’était un miroir après tout, mais elle semblait être sur le point de pleurer. Elle ne l’avait pas remarqué avant à cause de son emportement, elle n’avait pas remarqué l’humidité qui s’était formé à ses yeux, ses lèvres tremblantes ou la boule dans sa gorge. Tenter d’avaler cette boule inconfortable rendit les choses pire et, tâtonnant d’une main, elle alluma l’eau froide au moment où une larme coula.
C’était encore l’un de ces moments où Jane savait qu’il ne pourrait pas gagner la bataille de sorte qu’il n’essaya même pas. Il ne voulait pas passer la nuit entière à crier sur Lisbon. Il n’avait as du tout voulu lui crier dessus mais elle était têtue et ne voulait pas voir les choses comme lui. Il avait voulu la protéger et son pieds avait glissé. Pas grand-chose, bien sûr sa tête et son épaule le faisaient souffrir mais il avait tenté de prouver qu’il pouvait la protéger, qu’il l’aimait. Elle ne comprenait simplement pas.
Se laissant tomber sur le canapé, il inspira profondément et ajouta ça à la listes des choses à ne pas faire après s’être disloqué l’épaule. Retirant ses chaussures, il essaya de penser à un moyen de se sortir de ce pétrin. Il s’attendait à ce que Lisbon soi un peu bouleversée mais il pensait aussi qu’elle serait soulagée, elle ne l’était pas. Il savait qu’elle utilisait la colère pour masquer ses vraies émotions mais il savait qu’il devait lui laisser du temps pour se calmer avant de lui en parler de nouveau. Il avait vu dans ses yeux, il avait vu la peur et il était mal de lui imposer des visites à l’hôpital pour des tests qui trouveraient quelque chose de plus grave. Bien qu’il soit heureux qu’elle ne soit pas celle à être blessée.
Laissant sa tête retomber en arrière pour se reposer sur les coussins, il entendit la doche s’allumer et envisagea de la rejoindre. Ce serait quelque chose de nouveau, qu’il voyait être une nouvelle étape dans leur mariage. Elle avait été irritable avec lui ces derniers jours, parce qu’il l’avait embrassé, il ne voulait pas voir ce qu’elle lui ferait s’il essayait de se doucher avec elle. Il ne le fit pas, il voulait toute la nuit et elle n’était pas encore prête à oublier sa colère.
Il n’était pas stupide, il savait qu’elle avait été grognon ces deux derniers jours parce qu’il l’avait blessé. Elle avait vu comme un rejet qu’il refuse le sexe. Ca ne l’était pas mais elle pensait que si et il ne l’avait pas corrigé. Il le voulait, il avait envisagé de le faire ce soir mais il ne pensait plus que ce soit une idée intelligente. Il avait envisagé de lui dire que lorsqu’il avait dit non, ça ne voulait pas dire ‘jamais’. Il savait qu’elle n’était pas prête pour ça, aucun d’eux ne l’était. L’attraction était là, l’amour et l’envi mais elle pensait encore de ses sentiments n’étaient pas assez fort. Il ne voulait pas lui faire ça, il ne voulait pas faire l’amour avec elle tant qu’elle ne voyait ça comme étant juste du sexe entre un couple légalement marié.
Ca le rendait à demi fou qu’elle semble encore prendre pour un jeu ses tentatives de lui prouver qu’il l’aimait. Il ne l’avait pas épousé pour le sexe, ils auraient pu le faire sans se marier. Il l’avait peut-être blessé, mais elle aussi qu’elle pense ça lorsqu’il la touchait et l’embrassait.
Ils allaient si bien ces derniers temps, les choses n’avaient pas été aussi tendue. En fait, il était même allé jusqu’à penser qu’elle commençait à apprécier d’être sa femme. C’est pourquoi il avait avancer et l’avait embrassé. Il n’avait fallut que quelques secondes pour qu’ils fassent marche arrière. Il trouva ça un peu drôle leur façon de fonctionner -il leur avait fallut du temps pour avancer et si peu pour tout perdre. Il entendit l’eau cesser et il décida de lui laisser encore quelques minutes. Juste un peu de temps.
Ces ‘quelques minutes’ se transformèrent en trente, il avait réussis à se perdre dans ses pensées - il avait pensé aux différentes approches sans qu’elle ne s’emporte de nouveau. Il ne voulait pas se battre avec elle. Finalement, il se leva du canapé en gémissant, se dirigeant vers leur chambre. Leur chambre, il aimait pensé à ça. Tout dans son appartement était aussi à lui, c’était leur maison, leur salon, leur chambre, leur lit. Sa mission s’interrompit lorsqu’il réalisa que la salle de bain pourrait être le meilleur endroit pour commencer.
Elle n’était plus là mais il avait désespérément besoin de soins et il pensa qu’il devrait aussi se préparer pour se coucher. Il ne pouvait pas s’empêcher de se demander si elle voudrait bien de lui dans le lit. Ce n’est que lorsqu’il essaya de retirer sa chemise qu’il s’aperçu que son bras ne voulait pas coopérer assez pour défaire les boutons.
S’enfonçant d’avantage dans le matelas, Lisbon entendit le son de la chasse d’eau, l’évier s’allumer et le bruit caractéristique associer au brossage de dents. Il y eut un gémissement mais elle décida qu’il le méritait. Son cœur n’en était pas si sûr, il se serra à l’idée qu’il puisse souffrir et ressentir de la douleur mais sa tête lui dit de garder ses réactions indésirables pour lui. Elle en était littéralement à parler avec ses organes maintenant, peut-être qu’elle n’était pas loin de devenir folle.
Elle était recroquevillée de son coté du lit depuis un moment, exactement quarante minute d’après l’horloge. Les chiffres rouges se moquaient d’elle à chaque minute qui passait. Elle se sentait de plus en plus mal de le traiter ainsi mais elle ne pouvait pas aller s’excuser. Elle n’avait pas encore atteint ce point, elle admettait simplement que peut-être, elle aurait pu, éventuellement, réagir de façon disproportionnait. Soufflant de rage, elle s’agita pour se mettre à l’aise. Elle n’était pas fatiguée, mais lorsqu’elle entendit Jane entrer dans la chambre, elle ferma les yeux et prétendit être endormit.
Elle supposait qu’il voudrait parler, qu’il savait qu’elle ne dormait pas mais il ne fit rien. Au lieu de ça, il la laissa tranquille et murmura quelque chose dans un souffle. Elle entendit le frottement de la peau contre le tissu, le bruissement des vêtements et lorsqu’il soupira de rage et jura, elle ouvrit les yeux. Elle pouvait le voir grâce à la lumière du couloir, elle pouvait le voir batailler avec sa chemise. Il avait déjà fait la moitié mais n’arrivait pas à finir et son cœur se serra plus encore. Il avait l’air si défait, trahi par lui-même et frustré de ne pouvoir faire quelque chose de si simple.
Il n’y eu aucune réflexions dans ses mouvements, elle ne se remit pas en question lorsqu’elle repoussa les couvertures et quitta le lit. Il la regarda alors qu’elle approchait et il s’attendit à une nouvelle bagarre. Elle n’avait pas l’intention de dire quoi que ce soit, ce n’était pas comme si elle voulait se battre avec lui après être allé si loin.
Sans un mot, elle envahit son espace personnel et ignora l’accélération de son pouls. Ce n’était pas le moment de perdre le contrôle de son corps. Ses doigts tremblèrent un peu lorsqu’elle les leva pour défaire doucement les derniers boutons et elle fit glisser les manches le long de ses bras. Elle remarqua qu’il n’avait plus l’écharpe mais n’y pensa pas trop. Le docteur avait dit que les gens guérissent tout aussi bien avec que sans. Même après s’être ordonné de calmer ses désirs, son souffle se fit difficile à la sensation de chaleur irradiant de son corps. Elle pouvait voir l’inflammation de son épaule, l’ecchymose qui s’était déjà formé mais elle garda la bouche fermé. Elle avait peur que si elle disait quoi que ce soit elle ruinerait l’intimité du moment qu’ils partageaient malgré leur cris quelques heures plus tôt.
Se penchant plus près de lui, elle garda ses yeux rivés sur ses mains pour éviter de le regarder lui. Elle voulait voir son visage, son expression mais elle n’osait pas. Ses mains agissaient de leur propre volonté, glissant sur sa poitrine, elle était trop embarrassée par ces gestes pour lever les yeux. Son corps commençait à réagir à leur proximité, la brûlant déjà et il n’était pas celui qui la touchait. Elle se torturait elle-même, ses doigts glissant plus bas, effleurant son nombril. Un fin sourire étira ses lèvres, elle vit et sentit ses muscles se tendres à cet étrange touché.
Elle pouvait entendre sa respiration se faire laborieuse mais elle ne pouvait pas s’arrêter, c’était encore plus passionnant à regarder. Se rapprochant de lui, elle ne laissa que peu de place entre eux et effleura de ses mains la ceinture de son pantalon. Elle savait qu’il pouvait le faire sans son aide, mais pour une sombre raison, elle devint assez courageuse pour ignorer ce fait. Habituellement, elle serait devenu rouge et aurait fui mais pas maintenant. Pas après une telle proximité, il aurait pu partir, mourir. Sa colère était toujours la, juste plus aussi forte et elle ne savait pas si elle devait en être heureuse ou non.
Ses doigts glissèrent facilement sur le tissu, trouvant le bouton rond et l’ouvrit. Elle était hypnotisée par ses propres actions, ses propres mouvement lents et elle savait que Jane aussi. Elle pouvait dire, par la sensation de sa respiration sur son front, qu’il regardait lui aussi. Elle n’avait pas besoin de le regarder pour savoir que ses yeux suivaient ses mains lorsqu’elle trouva la braguette et s’arrêta.
A ce moment-là, ça la frappa. Elle était en train de le déshabiller et il aimait ça, elle aimait ça. Sa propre respiration s’était détraquée, sa poitrine était lourde et elle savait que si elle regardait dans le miroir, elle verrait ses pupilles dilatées et sa peau rouge. Elle ne pouvait niée être excitée et à en juger par la sensation sous ses doigts, lui non plus. Se raclant légèrement la gorge, elle attrapa la braguette entre son pouce et son index pis tira. Le bruit envahi le silence, brisant la quiétude qui s’était installée. Il semblait si fort, bien qu’il n’ait duré qu’une seconde, elle pourrait jurer que le son se répercutait.
Ses mains ne bougeaient plus, comme gelée sur place et ses oreilles la brûlaient. Elle se félicita de ne pas s’être séchée les cheveux. Les mèches mouillées lui faisait du bien en comparaison de sa peau brûlante. Quand il murmura doucement son nom, lorsqu’elle sentit ses lèvres se presser contre son front, elle bascula finalement son visage pour lui faire face. Elle ne savait pas qui elle avait torturé le plus par ce qu’elle avait fait, lui ou elle?
Le son de sa voix la sortit de son état de transe et elle laissa tomber ses bras sur le coté, sachant qu’il pourrait faire le reste lui-même. Il murmura un merci et elle hocha simplement la tête avant de retourner dans le lit. Elle glissa sur le coté gauche et se blottit contre son oreiller. Il était légèrement humide mais pas assez pour être inconfortable. Elle attendit qu’il la rejoigne, et lorsqu’il le fit elle soupira. Elle ne pensait pas s’être suffisamment calmée pour le laisser dormir avec elle mais elle l’était. En quelque sorte. L’envi de le pousser hors du lit s’attarda un peu mais elle savait que ça le ferait encore plus souffrir donc elle ne fit rien.
Elle se tourna pour lui faire face alors qu’il réprimait une grimace, levant la main pour toucher son épaule blessée. Il rencontra son regard, le maintenant alors qu’elle se rapprochait de lui. Habituellement, ils s’endormaient avec au minimum un pieds ou deux entre eux mais elle réduisit cet écart pour se retrouver directement près de lui. Ils ne se touchaient pas, ils étaient juste proche. Elle blâma son corps pour avoir bougé.
Il se déplaça encore, ayant clairement mal, et finalement au bout de quelques seconde il s’assit. Il la fit tressaillir lorsqu’il bougea si brusquement mais elle se réinstalla sur le matelas tandis qu’il installa son oreiller contre la tête du lit et il se laissa aller contre.
« Ca ne doit pas être confortable. » C’étaient les premiers mots doux et concernés qu’elle lui adressait au lieu de rigoureux et colérique.
« Bien plus que d’être couché sur le dos -pas que je dorme beaucoup de toute façon. »
« Patrick… je, » Fermant les yeux pour éclaircirent ses idées, Lisbon tira l’oreiller de sous sa tête et le posa sur sa poitrine. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, il était simplement en train de la regarder. « Ici. »
Il ouvrit la bouche pour protester mais se ravisa et installa l’oreiller supplémentaire derrière lui. C’était bizarre de le voir dans la pénombre de la chambre, à moitié assis contre la tête du lit pour être assez à l’aise pour se reposer. Elle avait l’habitude de lui tourner le dos pour s’endormir. Son estomac se contracta, à moitié nerveux, à moitié en colère. Elle lui en voulait toujours mais travaillait là-dessus, tentant d’éclaircir les choses dans sa tête. C’était juste que c’était Jane, il était supposé être son ennuyeux consultant, se couchant sur son canapé et travaillant le moins possible. Il n’était pas censé la faire souffrir.
L’excitation qu’elle avait ressentit était toujours là, brûlant dans son bas ventre mais elle devenait douée à la repousser. Ce n’était pas le moment de se sentir stimulée et elle le savait. Elle repoussa tout ça et parvint à retenir le gémissement qui menaçait lorsque sa jambe toucha la sienne. En une seconde elle prit une décision et se rapprocha encore, l’alertant de sa présence à ses cotés, lui faisant bouger son bras valide pour l’enrouler autour de sa taille. Ils ne s’étaient jamais endormit enlacé ainsi, malgré que ce soit dans cette position qu’ils se réveillaient.
Aussi délicatement que possible Lisbon enfouit son visage dans son cou et laissa un bras sur son ventre. Ca n’avait pas d’importance qu’elle se trouvait sur son mauvais coté, elle avait quand même peur de lui faire mal. Elle prit plusieurs inspirations, laissa fondre la colère, se rapprocha pour se blottir et laissa son corps se reposer contre lui. Elle n’avait pas vraiment prévu quoi que ce soit d’aussi intime que lorsqu’elle l’avait aidé à se déshabiller ou ce petit câlin mais elle s’en fichait, elle était contente qu’il soit toujours avec elle, partageant toujours sa maison et son lit. Aussi en colère qu’elle l’avait été, encore un peu bouillonnante, elle ne pouvait pas s’empêcher de vouloir être plus proche de lui.
« Tu es toujours un idiot, » marmonna-t-elle contre sa peau, se laissant bercer par la main frottant son dos, « et je suis toujours en colère contre toi. »
Elle leva la tête pour murmurer à son oreille mais il se tourna et captura ses lèvres avec les siennes dans un délicat baiser. Il caressa sa bouche doucement, passant sa langue sur ses lèvres et inséra sa langue dans sa bouche pour jouer avec la sienne. Elle ne se plaignit pas, ne pouvait pas se plaindre. Ca n’avait rien à voir avec le baiser qu’ils avaient partagé sur le canapé, mais toujours aussi spécial pour elle, tout comme nécessaire et réciproque. Il ne dura pas longtemps, il ne l’était pas destiné, c’était juste un tendre baiser. Court mais suffisent pour qu’elle en soit hébétée. Il frotta sa bouche encore quelques instant contre la sienne pour compenser la brusque séparation, le touché de ses lèvres à peine senti.
« Désolé de t’avoir effrayé. » Les mots qu’elle voulait chuchoter disparurent au fond de son esprit, repoussé pour un autre soir. Elle attendrait jusqu’à ne plus être en colère juste pour être sûr qu’elle y croyait vraiment maintenant. « Dors un peu. »
Prenant sa suggestion à cœur, elle laissa retomber sa tête dans le creux de son cou et ferma les yeux, mais une pensée surgi de nulle part, juste quand elle se laissait aller. Que diable faisait-il sur ce toit en premier lieu? Elle pensa à lui demander mais elle était dans cet état où il semblait être trop difficile de bouger sa bouche pour former les mots, donc elle n’essaya même pas. Lorsqu’il murmura un simple ‘je t’aime’, elle l’entendit et réalisa que, malgré son meilleur jugement, elle le croyait vraiment.
Elle le croyait, Maintenant, elle n’avait qu’à comprendre si c’était une bonne chose ou une mauvaise.
Furieuse était un bien meilleur mot pour décrire ce qu’elle ressentait, grincheux aurait pu convenir s’il n’avait pas joué les cascadeurs plus tôt dans l’après-midi. Elle était livide au point d’en trembler. C’était tellement plus que quelque chose d’aussi insignifiant que des baisers, cela n’avait rien à voir avec leur situation. Pas vraiment, peut-être un peu -elle était déjà de mauvaise humeur contre lui et il avait fallut qu’il rendre les choses pires encore, donc ouais, il était probablement aussi une raison de leur tension. Le fait qu’il était son mari l’avait énervé un peu une fois qu’elle eu réalisé ce qu’il avait fait. Peut-être aurait-elle dû être flatté. Elle supposa que la plupart des femmes l’aurait été, mais elle n’était pas la plupart des femmes et Jane avait été stupide de faire ça.
Il avait été assez sage pour garder la bouche fermé sur le chemin du retour, il ne mentionna pas que les jointures des ses mains autour du volant étaient blanches. Elle tentait encore de faire partir les crampes de ses doigts lorsque ses clés atterrirent sur la table de la cuisine. C’était toujours le silence entre eux mais elle pouvait le sentir la regarder, sentir son regard brûlant sur sa joue. Elle ne voulait pas lui parler, elle ne voulait pas lui faire face, elle voulait aller se coucher et oublier que ce jour était même arrivé. Elle ne savait pas comment il avait pût faire quelque chose comme ça, comment il avait pût la terrifier autant pour la mettre en colère. Si en colère qu’elle ne savait pas si elle voulait de lui dans sa chambre, le canapé serait probablement une meilleure place pour lui cette nuit. Elle ne serait pas tentée de le tuer.
Il était probablement horrible qu’elle veuille tuer un homme déjà blessé mais elle était tellement frustrée avec lui. Elle était malade de ce qu’ils faisaient, malade qu’il n’écoute jamais ses ordres, malade qu’il l’appelle ‘sa femme’ alors qu’il ne la traitait pas comme telle, elle en avait juste marre. Elle avait été fidèle de lui donner ce qu’elle pensait qu’il voulait -un mariage, une maison- et juste lorsque les choses commençaient à se calmer au point de réellement apprécier leur arrangement, il avait tout foutu par terre. Ca avait commencé avec ce baiser, commencé par elle croyant tout ce qu’il disait et la façon dont-ils revenaient peu à peu à leurs taquineries.
Dans un accès de colère, elle jeta sa veste dans le salon sans prêter attention à l’endroit où elle atterrissait et se dirigea vers les escaliers. Elle ne voulait être nulle par près de lui mais ses pieds se stoppèrent lorsque l’écho de son murmure se fit entendre.
« Teresa… »
« Ne fait pas ça. » Sa voix était forte, crispée et précisait qu’elle n’avait pas envi de parler. Elle avait l’espoir qu’il soit assez intelligent, qu’il garde le silence mais, évidemment, il supposait qu’une fois à la maison les choses seraient différentes. Il avait tort. Ca ne changeait absolument rien.
« Pourquoi m’en veux-tu autant? »
« Vraiment Jane? Tu a vraiment besoin de me demander ça? » Elle ne succomba pas à la douceur de sa voix, elle devait se focaliser sur la raison de sa colère contre lui. Lorsque ses yeux se posèrent sur son épaule, voyant l’écharpe tenant son bras, elle se souvint. Son costume était ruiné mais c’était le dernier de ses soucis. C’était lui qui lui causait du souci et c’était ça le problème. Elle lui avait dit de rester à couvert, mais avait-il écouté? Pss, oui, bien sûr.
« Je pensais que tu serais plus compréhensive. »
« Compréhensive que tu te jette du toit? Oui Jane, je suis si fière et te remercie. » Il n’échappa à aucun d’eux qu’elle criait, ou qu’elle l’appelait par son nom de famille. Elle ne le faisait plus lorsqu’il arrivaient à la maison mais pas ce soir. Pas lorsqu’il finissait avec des points à la tête et une épaule disloquée en frappant une barrière. Ce n’était pas mortel, mais ça ne voulait pas dire que la prochaine chose stupide qu’il ferait ne le serait pas.
« Je te protégeais. »
« Tu te moque de moi? Oh alors bien sûr je suis désolée de ne pas être reconnaissante que tu ais joué les cascadeurs. » Ils criaient plus fort à chaque joute verbal, Jane ne retenant rien et elle non plus.
« Pour toi! J’essayais de protéger ma femme! »
« Tu ne protégeais personne, tu désobéissais à des ordres directs! »
« Si je n’avais pas été capable de voir arriver cet homme, si je ne t’avais pas prévenu… »
« Tu es un irresponsable, tête de mule, égocentrique idiot! Tu réalise ce qui aurait pût arriver? » Lisbon se fichait qu’elle était en train de crier, elle ne se souciait pas que sa voix serait rauque demain si elle continuait ainsi. Elle ne se souciait pas que Jane ait l’air aussi énervé qu’elle ou qu’il crie lui aussi. Elle ne se souciait pas que ses voisins allaient probablement se plaindre, tout ce qui comptait été que l’homme devant elle aurait pût mourir. C’était pour ça qu’elle se battait avec lui.
« Oui, c’est pour ça que… »
« Non tu ne te rends pas compte, tu aurais pu mourir! » Une fois que les mots eu franchis sa bouche, un silence s’installa entre eux. Elle baissa le regard vers le sol et secoua la tête, sentant ses cheveux frapper ses joues. Elle ne savait pas ce qu’il faisait sur le toit de la maison de leur suspect mais il avait raison, il l’avait probablement sauver d’un coup de pelle dans le visage. Mais elle pensait toujours que ce n’était pas une assez bonne excuse.
Il avait glissé, perdu l’équilibre en quelque sorte. Il était chanceux de ne s’être rien cassé, le toit n’était pas vraiment haut mais quand même. Il était boiteux et couvert d’ecchymoses, vraiment chanceux d’avoir été rattrapé par la barrière. Si elle n’avait pas été là il en serait peut-être ressortit avec quelque chose de plus grave qu’une entaille sur le front et une luxation de l’épaule. Son cœur s’était arrêté lorsqu’elle l’avait vu tomber, elle avait été terrifiée et c’est-ce qui l’avait mise en colère.
Elle avait été inquiète tout le long du chemin jusqu’à l’hôpital au sujet de son épaule, elle savait que des tendons et des ligaments abîmés pouvait conduire à la chirurgie. Elle savait qu’il pourrait y en avoir pour une année complète pour qu’il retrouve des forces et des mouvements sans douleurs. Ils auraient besoin de contacter un spécialiste orthopédique pour tester son épaule afin de déterminer l’étendue des dommages sur ses capacités de mouvement et sa force. Un physiothérapeute serait également une bonne idée pour éviter à ses muscles de s’affaiblir. Aussi heureuse qu’elle était qu’il soit en vie, elle avait envi de le frapper. Il l’avait transformé en l’une de ces femmes hystérique et inquiète et elle détestait ça. Elle détestait ne pas avoir le contrôle.
Elle s’était rendu malade à force de penser aux possibles traumatismes crâniens ou autres complications internes qu’ils n’auraient pas vu, au point de littéralement vider le contenu de son estomac dans les toilettes des dames et il avait l’audace d’espérer qu’elle soit reconnaissante?
L’homme était un idiot. Un idiot qui avançait vers elle alors qu’elle reculait contre le mur. Il aurait pu se rompre le cou et il agissait comme s’il ne s’en souciait pas. Incapable de contrôler ses émotions, Lisbon soupira et tenta de garder le contrôle d’elle-même. Elle pouvait gérer d’être en colère mais elle ne voulait pas s’écrouler.
Croisant les bras sur sa poitrine, elle laissa aller son poids contre le mur et refusa de rencontrer le regard intense de Jane. Elle savait que si elle le faisait, alors elle verrait qu’il s’en doutait déjà. Elle était en colère parce qu’il lui avait fait peur. Sa main droite, celle capable de bouger alla replacer ses cheveux derrière son oreille, ignorant la façon dont elle tenter de se dégager de lui.
« Je suis vivant. » Les cris avaient cessés, sa voix douce et sucrée alors qu’il caressait son nez avec le sien. « Regarde moi, je vais bien. Un peu amoché mais je vais bien. »
« Oh, bien, dans ce cas tout va bien, n’est-ce pas? » Elle n’était pas prête à laisser aller les choses, elle ne pouvait se convaincre que c’était la meilleur chose à faire. Evitant le bras en écharpe, elle le repoussa et se dirigea la salle de bain. Elle n’était pas d’humeur à parler avec lui. Ca la gênait un peu que la clé de leur relation soit leur capacité à fuir mais ce n’était pas le moment pour elle de lui parler, elle avait besoin de se calmer avant ou elle savait qu’ils n’iraient jamais nulle part. Ce serait des cris constant et elle ne le voulait pas.
Verrouillant la porte derrière elle dans une triste tentative pour empêcher Jane de la suivre, elle se retourna pour voir son reflet dans le miroir. La femme qui la regardait fixement lui ressemblait, mais différente en même temps. Elle était les mêmes, Lisbon le savait. C’était un miroir après tout, mais elle semblait être sur le point de pleurer. Elle ne l’avait pas remarqué avant à cause de son emportement, elle n’avait pas remarqué l’humidité qui s’était formé à ses yeux, ses lèvres tremblantes ou la boule dans sa gorge. Tenter d’avaler cette boule inconfortable rendit les choses pire et, tâtonnant d’une main, elle alluma l’eau froide au moment où une larme coula.
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C’était encore l’un de ces moments où Jane savait qu’il ne pourrait pas gagner la bataille de sorte qu’il n’essaya même pas. Il ne voulait pas passer la nuit entière à crier sur Lisbon. Il n’avait as du tout voulu lui crier dessus mais elle était têtue et ne voulait pas voir les choses comme lui. Il avait voulu la protéger et son pieds avait glissé. Pas grand-chose, bien sûr sa tête et son épaule le faisaient souffrir mais il avait tenté de prouver qu’il pouvait la protéger, qu’il l’aimait. Elle ne comprenait simplement pas.
Se laissant tomber sur le canapé, il inspira profondément et ajouta ça à la listes des choses à ne pas faire après s’être disloqué l’épaule. Retirant ses chaussures, il essaya de penser à un moyen de se sortir de ce pétrin. Il s’attendait à ce que Lisbon soi un peu bouleversée mais il pensait aussi qu’elle serait soulagée, elle ne l’était pas. Il savait qu’elle utilisait la colère pour masquer ses vraies émotions mais il savait qu’il devait lui laisser du temps pour se calmer avant de lui en parler de nouveau. Il avait vu dans ses yeux, il avait vu la peur et il était mal de lui imposer des visites à l’hôpital pour des tests qui trouveraient quelque chose de plus grave. Bien qu’il soit heureux qu’elle ne soit pas celle à être blessée.
Laissant sa tête retomber en arrière pour se reposer sur les coussins, il entendit la doche s’allumer et envisagea de la rejoindre. Ce serait quelque chose de nouveau, qu’il voyait être une nouvelle étape dans leur mariage. Elle avait été irritable avec lui ces derniers jours, parce qu’il l’avait embrassé, il ne voulait pas voir ce qu’elle lui ferait s’il essayait de se doucher avec elle. Il ne le fit pas, il voulait toute la nuit et elle n’était pas encore prête à oublier sa colère.
Il n’était pas stupide, il savait qu’elle avait été grognon ces deux derniers jours parce qu’il l’avait blessé. Elle avait vu comme un rejet qu’il refuse le sexe. Ca ne l’était pas mais elle pensait que si et il ne l’avait pas corrigé. Il le voulait, il avait envisagé de le faire ce soir mais il ne pensait plus que ce soit une idée intelligente. Il avait envisagé de lui dire que lorsqu’il avait dit non, ça ne voulait pas dire ‘jamais’. Il savait qu’elle n’était pas prête pour ça, aucun d’eux ne l’était. L’attraction était là, l’amour et l’envi mais elle pensait encore de ses sentiments n’étaient pas assez fort. Il ne voulait pas lui faire ça, il ne voulait pas faire l’amour avec elle tant qu’elle ne voyait ça comme étant juste du sexe entre un couple légalement marié.
Ca le rendait à demi fou qu’elle semble encore prendre pour un jeu ses tentatives de lui prouver qu’il l’aimait. Il ne l’avait pas épousé pour le sexe, ils auraient pu le faire sans se marier. Il l’avait peut-être blessé, mais elle aussi qu’elle pense ça lorsqu’il la touchait et l’embrassait.
Ils allaient si bien ces derniers temps, les choses n’avaient pas été aussi tendue. En fait, il était même allé jusqu’à penser qu’elle commençait à apprécier d’être sa femme. C’est pourquoi il avait avancer et l’avait embrassé. Il n’avait fallut que quelques secondes pour qu’ils fassent marche arrière. Il trouva ça un peu drôle leur façon de fonctionner -il leur avait fallut du temps pour avancer et si peu pour tout perdre. Il entendit l’eau cesser et il décida de lui laisser encore quelques minutes. Juste un peu de temps.
Ces ‘quelques minutes’ se transformèrent en trente, il avait réussis à se perdre dans ses pensées - il avait pensé aux différentes approches sans qu’elle ne s’emporte de nouveau. Il ne voulait pas se battre avec elle. Finalement, il se leva du canapé en gémissant, se dirigeant vers leur chambre. Leur chambre, il aimait pensé à ça. Tout dans son appartement était aussi à lui, c’était leur maison, leur salon, leur chambre, leur lit. Sa mission s’interrompit lorsqu’il réalisa que la salle de bain pourrait être le meilleur endroit pour commencer.
Elle n’était plus là mais il avait désespérément besoin de soins et il pensa qu’il devrait aussi se préparer pour se coucher. Il ne pouvait pas s’empêcher de se demander si elle voudrait bien de lui dans le lit. Ce n’est que lorsqu’il essaya de retirer sa chemise qu’il s’aperçu que son bras ne voulait pas coopérer assez pour défaire les boutons.
- o -
S’enfonçant d’avantage dans le matelas, Lisbon entendit le son de la chasse d’eau, l’évier s’allumer et le bruit caractéristique associer au brossage de dents. Il y eut un gémissement mais elle décida qu’il le méritait. Son cœur n’en était pas si sûr, il se serra à l’idée qu’il puisse souffrir et ressentir de la douleur mais sa tête lui dit de garder ses réactions indésirables pour lui. Elle en était littéralement à parler avec ses organes maintenant, peut-être qu’elle n’était pas loin de devenir folle.
Elle était recroquevillée de son coté du lit depuis un moment, exactement quarante minute d’après l’horloge. Les chiffres rouges se moquaient d’elle à chaque minute qui passait. Elle se sentait de plus en plus mal de le traiter ainsi mais elle ne pouvait pas aller s’excuser. Elle n’avait pas encore atteint ce point, elle admettait simplement que peut-être, elle aurait pu, éventuellement, réagir de façon disproportionnait. Soufflant de rage, elle s’agita pour se mettre à l’aise. Elle n’était pas fatiguée, mais lorsqu’elle entendit Jane entrer dans la chambre, elle ferma les yeux et prétendit être endormit.
Elle supposait qu’il voudrait parler, qu’il savait qu’elle ne dormait pas mais il ne fit rien. Au lieu de ça, il la laissa tranquille et murmura quelque chose dans un souffle. Elle entendit le frottement de la peau contre le tissu, le bruissement des vêtements et lorsqu’il soupira de rage et jura, elle ouvrit les yeux. Elle pouvait le voir grâce à la lumière du couloir, elle pouvait le voir batailler avec sa chemise. Il avait déjà fait la moitié mais n’arrivait pas à finir et son cœur se serra plus encore. Il avait l’air si défait, trahi par lui-même et frustré de ne pouvoir faire quelque chose de si simple.
Il n’y eu aucune réflexions dans ses mouvements, elle ne se remit pas en question lorsqu’elle repoussa les couvertures et quitta le lit. Il la regarda alors qu’elle approchait et il s’attendit à une nouvelle bagarre. Elle n’avait pas l’intention de dire quoi que ce soit, ce n’était pas comme si elle voulait se battre avec lui après être allé si loin.
Sans un mot, elle envahit son espace personnel et ignora l’accélération de son pouls. Ce n’était pas le moment de perdre le contrôle de son corps. Ses doigts tremblèrent un peu lorsqu’elle les leva pour défaire doucement les derniers boutons et elle fit glisser les manches le long de ses bras. Elle remarqua qu’il n’avait plus l’écharpe mais n’y pensa pas trop. Le docteur avait dit que les gens guérissent tout aussi bien avec que sans. Même après s’être ordonné de calmer ses désirs, son souffle se fit difficile à la sensation de chaleur irradiant de son corps. Elle pouvait voir l’inflammation de son épaule, l’ecchymose qui s’était déjà formé mais elle garda la bouche fermé. Elle avait peur que si elle disait quoi que ce soit elle ruinerait l’intimité du moment qu’ils partageaient malgré leur cris quelques heures plus tôt.
Se penchant plus près de lui, elle garda ses yeux rivés sur ses mains pour éviter de le regarder lui. Elle voulait voir son visage, son expression mais elle n’osait pas. Ses mains agissaient de leur propre volonté, glissant sur sa poitrine, elle était trop embarrassée par ces gestes pour lever les yeux. Son corps commençait à réagir à leur proximité, la brûlant déjà et il n’était pas celui qui la touchait. Elle se torturait elle-même, ses doigts glissant plus bas, effleurant son nombril. Un fin sourire étira ses lèvres, elle vit et sentit ses muscles se tendres à cet étrange touché.
Elle pouvait entendre sa respiration se faire laborieuse mais elle ne pouvait pas s’arrêter, c’était encore plus passionnant à regarder. Se rapprochant de lui, elle ne laissa que peu de place entre eux et effleura de ses mains la ceinture de son pantalon. Elle savait qu’il pouvait le faire sans son aide, mais pour une sombre raison, elle devint assez courageuse pour ignorer ce fait. Habituellement, elle serait devenu rouge et aurait fui mais pas maintenant. Pas après une telle proximité, il aurait pu partir, mourir. Sa colère était toujours la, juste plus aussi forte et elle ne savait pas si elle devait en être heureuse ou non.
Ses doigts glissèrent facilement sur le tissu, trouvant le bouton rond et l’ouvrit. Elle était hypnotisée par ses propres actions, ses propres mouvement lents et elle savait que Jane aussi. Elle pouvait dire, par la sensation de sa respiration sur son front, qu’il regardait lui aussi. Elle n’avait pas besoin de le regarder pour savoir que ses yeux suivaient ses mains lorsqu’elle trouva la braguette et s’arrêta.
A ce moment-là, ça la frappa. Elle était en train de le déshabiller et il aimait ça, elle aimait ça. Sa propre respiration s’était détraquée, sa poitrine était lourde et elle savait que si elle regardait dans le miroir, elle verrait ses pupilles dilatées et sa peau rouge. Elle ne pouvait niée être excitée et à en juger par la sensation sous ses doigts, lui non plus. Se raclant légèrement la gorge, elle attrapa la braguette entre son pouce et son index pis tira. Le bruit envahi le silence, brisant la quiétude qui s’était installée. Il semblait si fort, bien qu’il n’ait duré qu’une seconde, elle pourrait jurer que le son se répercutait.
Ses mains ne bougeaient plus, comme gelée sur place et ses oreilles la brûlaient. Elle se félicita de ne pas s’être séchée les cheveux. Les mèches mouillées lui faisait du bien en comparaison de sa peau brûlante. Quand il murmura doucement son nom, lorsqu’elle sentit ses lèvres se presser contre son front, elle bascula finalement son visage pour lui faire face. Elle ne savait pas qui elle avait torturé le plus par ce qu’elle avait fait, lui ou elle?
Le son de sa voix la sortit de son état de transe et elle laissa tomber ses bras sur le coté, sachant qu’il pourrait faire le reste lui-même. Il murmura un merci et elle hocha simplement la tête avant de retourner dans le lit. Elle glissa sur le coté gauche et se blottit contre son oreiller. Il était légèrement humide mais pas assez pour être inconfortable. Elle attendit qu’il la rejoigne, et lorsqu’il le fit elle soupira. Elle ne pensait pas s’être suffisamment calmée pour le laisser dormir avec elle mais elle l’était. En quelque sorte. L’envi de le pousser hors du lit s’attarda un peu mais elle savait que ça le ferait encore plus souffrir donc elle ne fit rien.
Elle se tourna pour lui faire face alors qu’il réprimait une grimace, levant la main pour toucher son épaule blessée. Il rencontra son regard, le maintenant alors qu’elle se rapprochait de lui. Habituellement, ils s’endormaient avec au minimum un pieds ou deux entre eux mais elle réduisit cet écart pour se retrouver directement près de lui. Ils ne se touchaient pas, ils étaient juste proche. Elle blâma son corps pour avoir bougé.
Il se déplaça encore, ayant clairement mal, et finalement au bout de quelques seconde il s’assit. Il la fit tressaillir lorsqu’il bougea si brusquement mais elle se réinstalla sur le matelas tandis qu’il installa son oreiller contre la tête du lit et il se laissa aller contre.
« Ca ne doit pas être confortable. » C’étaient les premiers mots doux et concernés qu’elle lui adressait au lieu de rigoureux et colérique.
« Bien plus que d’être couché sur le dos -pas que je dorme beaucoup de toute façon. »
« Patrick… je, » Fermant les yeux pour éclaircirent ses idées, Lisbon tira l’oreiller de sous sa tête et le posa sur sa poitrine. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, il était simplement en train de la regarder. « Ici. »
Il ouvrit la bouche pour protester mais se ravisa et installa l’oreiller supplémentaire derrière lui. C’était bizarre de le voir dans la pénombre de la chambre, à moitié assis contre la tête du lit pour être assez à l’aise pour se reposer. Elle avait l’habitude de lui tourner le dos pour s’endormir. Son estomac se contracta, à moitié nerveux, à moitié en colère. Elle lui en voulait toujours mais travaillait là-dessus, tentant d’éclaircir les choses dans sa tête. C’était juste que c’était Jane, il était supposé être son ennuyeux consultant, se couchant sur son canapé et travaillant le moins possible. Il n’était pas censé la faire souffrir.
L’excitation qu’elle avait ressentit était toujours là, brûlant dans son bas ventre mais elle devenait douée à la repousser. Ce n’était pas le moment de se sentir stimulée et elle le savait. Elle repoussa tout ça et parvint à retenir le gémissement qui menaçait lorsque sa jambe toucha la sienne. En une seconde elle prit une décision et se rapprocha encore, l’alertant de sa présence à ses cotés, lui faisant bouger son bras valide pour l’enrouler autour de sa taille. Ils ne s’étaient jamais endormit enlacé ainsi, malgré que ce soit dans cette position qu’ils se réveillaient.
Aussi délicatement que possible Lisbon enfouit son visage dans son cou et laissa un bras sur son ventre. Ca n’avait pas d’importance qu’elle se trouvait sur son mauvais coté, elle avait quand même peur de lui faire mal. Elle prit plusieurs inspirations, laissa fondre la colère, se rapprocha pour se blottir et laissa son corps se reposer contre lui. Elle n’avait pas vraiment prévu quoi que ce soit d’aussi intime que lorsqu’elle l’avait aidé à se déshabiller ou ce petit câlin mais elle s’en fichait, elle était contente qu’il soit toujours avec elle, partageant toujours sa maison et son lit. Aussi en colère qu’elle l’avait été, encore un peu bouillonnante, elle ne pouvait pas s’empêcher de vouloir être plus proche de lui.
« Tu es toujours un idiot, » marmonna-t-elle contre sa peau, se laissant bercer par la main frottant son dos, « et je suis toujours en colère contre toi. »
Elle leva la tête pour murmurer à son oreille mais il se tourna et captura ses lèvres avec les siennes dans un délicat baiser. Il caressa sa bouche doucement, passant sa langue sur ses lèvres et inséra sa langue dans sa bouche pour jouer avec la sienne. Elle ne se plaignit pas, ne pouvait pas se plaindre. Ca n’avait rien à voir avec le baiser qu’ils avaient partagé sur le canapé, mais toujours aussi spécial pour elle, tout comme nécessaire et réciproque. Il ne dura pas longtemps, il ne l’était pas destiné, c’était juste un tendre baiser. Court mais suffisent pour qu’elle en soit hébétée. Il frotta sa bouche encore quelques instant contre la sienne pour compenser la brusque séparation, le touché de ses lèvres à peine senti.
« Désolé de t’avoir effrayé. » Les mots qu’elle voulait chuchoter disparurent au fond de son esprit, repoussé pour un autre soir. Elle attendrait jusqu’à ne plus être en colère juste pour être sûr qu’elle y croyait vraiment maintenant. « Dors un peu. »
Prenant sa suggestion à cœur, elle laissa retomber sa tête dans le creux de son cou et ferma les yeux, mais une pensée surgi de nulle part, juste quand elle se laissait aller. Que diable faisait-il sur ce toit en premier lieu? Elle pensa à lui demander mais elle était dans cet état où il semblait être trop difficile de bouger sa bouche pour former les mots, donc elle n’essaya même pas. Lorsqu’il murmura un simple ‘je t’aime’, elle l’entendit et réalisa que, malgré son meilleur jugement, elle le croyait vraiment.
Elle le croyait, Maintenant, elle n’avait qu’à comprendre si c’était une bonne chose ou une mauvaise.
TBC…
Chapitre 9, Partie I
Dernière édition par Sweetylove30 le Sam 17 Mar 2012 - 9:53, édité 2 fois
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: United (traduction) ^
le chapitre commence dans la tension...pour finir dans un superbe moment de tendresse...
Jane qui joue les protecteurs et se retrouve à l'hôpital...ça serait sympa ce genre de scène dans la série
Chacun progresse vers l'autre...Ils continuent à s'apprivoiser...doucement
Il y a toujours les non-dits qui pèsent...
Chapeau pour la traduction...ça me donne encore plus la flemme d'aller lire la fic originale
Jane qui joue les protecteurs et se retrouve à l'hôpital...ça serait sympa ce genre de scène dans la série
Chacun progresse vers l'autre...Ils continuent à s'apprivoiser...doucement
Il y a toujours les non-dits qui pèsent...
Chapeau pour la traduction...ça me donne encore plus la flemme d'aller lire la fic originale
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: United (traduction) ^
Les choses semblent s'améliorer peu à peu entre Jane et Lisbon.
Le seul problème c'est que Jane s'arrête toujours au plus mauvais moment.
Mais bon, là, il a des excuses, il est pas vraiment en état.
En tout cas, maintenant, elle sait qu'il a prit des risques pour la protéger, cela prouve qu'il ne joue pas et qu'il tient réellement à elle.
J'espère que ça va évoluer rapidement, maintenant que Jane a l'air disposé à aller plus loin.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le seul problème c'est que Jane s'arrête toujours au plus mauvais moment.
Mais bon, là, il a des excuses, il est pas vraiment en état.
En tout cas, maintenant, elle sait qu'il a prit des risques pour la protéger, cela prouve qu'il ne joue pas et qu'il tient réellement à elle.
J'espère que ça va évoluer rapidement, maintenant que Jane a l'air disposé à aller plus loin.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: United (traduction) ^
Trop trop superbe ce chapitre !!!
Ca s'améliore au fur et à mesure entre Jane et Lisbon. Au début c'est tendu mais à la fin c'est
Jane qui joue les protecteurs envers Lisbon et se retrouve à l'hôpital, j'aimerais aussi avoir une scène comme ça dans la série
Lisbon prend conscience qu'il a fait ça pour la protéger, qu'il l'aimait et qu'il ne jouaient pas avec ses sentiments puis qu'il tenait plus que tout à elle
Chacun fait un pas vers l'autre... ils se rapprochent doucement... sans se brusquer
J'espère aussi que ça va évoluer et que ça aille plus loin
VLS VLS VLS
Ca s'améliore au fur et à mesure entre Jane et Lisbon. Au début c'est tendu mais à la fin c'est
Jane qui joue les protecteurs envers Lisbon et se retrouve à l'hôpital, j'aimerais aussi avoir une scène comme ça dans la série
Lisbon prend conscience qu'il a fait ça pour la protéger, qu'il l'aimait et qu'il ne jouaient pas avec ses sentiments puis qu'il tenait plus que tout à elle
Chacun fait un pas vers l'autre... ils se rapprochent doucement... sans se brusquer
J'espère aussi que ça va évoluer et que ça aille plus loin
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
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