Remember our other life ^
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Re: Remember our other life ^
Le puzzle se reconstitue doucement...enfin ya beaucoup de pièces manquantes encore , mais l'histoire et l'enquête sont posées!
bravo pour cette imagination débordante (et dans le bon sens du terme!)
Et pour ce qui est de la correction: de rien, c'est un réel plaisir (et tu as rattrapé l'erreur )
bravo pour cette imagination débordante (et dans le bon sens du terme!)
Et pour ce qui est de la correction: de rien, c'est un réel plaisir (et tu as rattrapé l'erreur )
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Remember our other life ^
ah ben dis donc, en en apprend des choses !
ce chapitre était très bien :)
j'ai beaucoup aimé.
hâte de lire la prochaine XD
ce chapitre était très bien :)
j'ai beaucoup aimé.
hâte de lire la prochaine XD
Re: Remember our other life ^
Trop beau chapitre avec tout ce qu'il faut à l'intérieur
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
tout le monde
Soulagée et contente de voir que ça vous plaise
@ Mococoa : à toi , heureusement que t'es là pour voir mes erreurs
@ Johel : Cet épisode, je l'avais totalement oublié mais il est vrai que j'ai mis ce petit grain de sel
Voici la suite ... Avec l'enquête qui continue d'avancer doucement mais sûrement aussi que la relation Jane/Lisbon commence à préoccuper l'équipe
La fic compte 15 chapitre et je ne vais pas tarder à m'attaquer au chapitre 16 Je ne manque pas d'inspiration, oui
Bonne Lecture… ________________________________________________________________
Le lendemain matin au CBI, à peine son équipe arrivée, Lisbon les convoqua pour un débriefing express. Elle leur raconta dans les moindres détails l’entrevue que Jane et elle-même avaient eue la veille avec Santo Lombardie et son fils.
L’agent senior leur expliqua que le chef de la mafia avait eu une liaison avec la victime dans le passé alors qu’il était avec une autre femme, la mère d’Enzo. Elle leur apprit également que Santo Lombardie était mourant. Les trois agents furent étonnés d’apprendre que le chef mafieux n’était autre que le père de Valentina, mais que cette dernière n’en savait rien. Ni la victime, ni son vrai père, Santo Lombardie, ne le lui avaient dit.
Lisbon rajouta que d’après Jane, l’auteur du fameux message vocal ne pouvait pas être Santo Lombardie. Toutefois, la jeune boss leur annonça qu’ils en avaient découvert un peu plus sur le projet de rachat du magasin par Enzo Lombardie, et qu’ils avaient également eu des éclaircissements quant aux finances de Rosa Galliano, cette dernière ayant pratiquement versé tout son argent sur le compte de sa fille et sur celui de Luke Bloomwood.
Une fois la réunion terminée, Cho et Rigsby partirent interroger le copain de Valentina Galliano, Luke Bloomwood, alors que Van Pelt fut chargée de faire quelques recherches. De son côté, Lisbon s’enferma dans son bureau, et se mit à l’œuvre en vue de terminer les rapports incomplets que sa supérieure, l’agent Madeleine Hightower, attendait patiemment depuis quelques jours. Teresa s’assit dans son fauteuil, derrière son poste de travail, prit le premier dossier de la pile et se plongea dans son travail.
Devant le garage principal de Bakersfield, un SUV noir se gara. Les agents Cho et Rigsby descendirent du véhicule en claquant les portières, avant de se diriger d’un pas lent mais décidé vers un homme en uniforme de mécanicien qui se trouvait à l’extérieur du garage, en train de réparer une voiture. Ils lui montrèrent leur badge et demandèrent à parler à son patron.
Le mécano leur indiqua l’entreprise, ajoutant qu’il était à l’intérieur. Les deux agents le remercièrent et se dirigèrent vers l’intérieur de la bâtisse.
- Tu ne trouves pas ça, bizarre ? Demanda Rigsby
- D’entrer dans un garage automobile ? Non et ce n’est pas la première fois, Dit Cho restant impassible ; pourquoi ? Pour toi, c’est une première?
- Quoi ?! Fit le grand brun étonné ; non, ce n’est pas ça dont je te parle.
- Si c’est pour parler de Van Pelt, je te préviens, je m’énerve. Répliqua l’asiatique
- Non, de Jane et de Lisbon ! Parvint à préciser Wayne
- Pourquoi ?
- Bah…tu ne trouves pas que… depuis qu’on est sur cette enquête, ils ont l’air… bizarre ? Questionna Rigsby
- Jane est toujours le même gamin emmerdeur et Lisbon continue de lui hurler dessus en jouant les mères autoritaires. Ça n’a rien de bizarre. Répondit son ami
- Non, mais tu ne vois pas qu’ils ont l’air encore plus proches ? Plus… intimes ? Insista le grand brun ; je ne sais pas mais… peut-être… enfin, je n’en sais rien mais je sens qu’il y a quelque chose entre eux.
- Tout le bâtiment le sait, et l’a su bien avant l’histoire entre toi et Van Pelt. Informa Cho
Wayne allait ouvrir la bouche pour répliquer mais aucun son ne put sortir. Il fixa son ami, perplexe.
- C’était sérieux quand tu m’as prévenu que tu allais t’énerver si je parlais de Grace ?
- Non, je mentais ! Dit son collègue
Alors que Wayne était passablement choqué, ses yeux exorbités en étaient témoins, Kimball passa devant lui, affichant un sourire de satisfaction sur ses lèvres. Rigsby se décida à bouger, et les deux collègues se dirigèrent vers le bureau que leur avait indiqué le mécanicien. Au travers des vitres, on pouvait apercevoir un homme d’une cinquantaine d’années, de corpulence moyenne, aux cheveux poivre/sel et aux yeux bruns. Il était vêtu d’une combinaison bleue et discutait avec une femme proche de la cinquantaine, aux cheveux couleur miel ramassés en queue-de-cheval, et portant un chemisier blanc, un pantalon gris chiné et des espadrilles.
La porte était grande ouverte mais par courtoisie, Cho frappa à la porte. Le couple se tourna vers eux.
- Bonjour, les salua l’homme d’un sourire accueillant ; puis-je vous aider messieurs ?
- Nous sommes du CBI, Annonça Cho pendant qu’ils leur montraient leurs badges ; vous êtes le patron ?
- Oui. Fred Romano. Se présenta-t-il
- Vous êtes là pour Rosa, c’est ça ? Demanda la femme
- Et, vous êtes ? Demanda Wayne
- Heu… Voici ma femme… Francesca. Présenta Fred
Francesca les salua d’un signe de la main en venant se coller contre son mari qui posa fermement sa main sur son bras tandis que les agents la saluèrent d’un signe de la tête.
- Oui, madame. Répondit Rigsby
- Je n’arrive pas à croire qu’elle soit morte ! Souffla Francesca d’un air compatissant et triste
- C’est vraiment terrible ! Ajouta son mari, abasourdi ; que s’est-il passé ? Qui a bien pu faire ça ? Demanda-t-il
- Nous n’en savons encore rien. Répondit Cho ; nous aimerions vous parler ainsi qu’à un de vos employés, Luke Bloomwood.
- Bien sûr, il n’est pas loin…Là, derrière vous, le gars au débardeur blanc. Leur indiqua Fred, coopératif mais néanmoins surpris.
Les agents tournèrent la tête dans la direction indiquée et virent le fameux Luke en train de nettoyer ses outils. C’était un homme à la corpulence moyenne, brun à peau mate, vêtu d’un débardeur blanc et d’un pantalon bleu. Cho et Rigsby se répartirent les rôles en un regard. Le grand costaud tourna les talons et se dirigea vers Luke Bloomwood, alors que Cho restait auprès du couple.
- Pourquoi voulez-vous parler à Luke ? Demanda Fred.
Wayne s’avança vers Luke, toujours concentré dans ses outils. Lorsque ce dernier releva la tête, sentant une présence se rapprocher.
- Luke Bloomwood ? Demanda Rigsby
Il n’en fallut pas plus pour que le jeune homme lâche tout ce qu’il avait dans les mains, et se mette à courir vers le fond du garage. Rigsby s’élança à sa poursuite.
- CBI, arrêtez ! Hurla-t-il
Le jeune homme courait, passant entre ses collègues, basculant certaines caisses au passage pour freiner l’avancée de son poursuivant. Mais Rigsby contourna tous les obstacles avec dextérité, réduisant ainsi l’écart avec Luke. À ce moment précis, un mécano déboula d’un des couloirs, poussant une grosse caisse à outils, juste au moment où Rigsby atteignait le col de Luke. Déstabilisé, ce dernier s’écroula sur la caisse, entraînant avec lui ladite caisse et Rigsby.
Tous les employés du garage se tournèrent à l’entente de l’énorme fracas. Rigsby était peut-être tombé, mais il avait réussi à prendre le dessus sur Luke dans leur chute assourdissante.
- On ne bouge plus ! Ordonna Wayne irrité et essoufflé
L’agent lui saisit fermement un bras puis l’autre, et lui passa les menottes.
- Vous êtes en état d’arrestation ! Lui signifia Rigsby
Pendant ce temps, au CBI, Lisbon se démenait avec ces fichus rapports. Elle n’en avait terminés que deux, et avaient déjà bu deux tasses de café. Elle essayait tant bien que mal de se concentrer, mais peine perdue. Lisbon posa son stylo sur la table avant de se laisser tomber contre le dossier de son siège, se caressant la nuque dans un grognement.
Teresa n’avait pas beaucoup dormi de la nuit. Cette affaire la tourmentait. Ou plutôt, les vagues souvenirs qu’éveillait cette affaire la tourmentaient. Ne trouvant pas le sommeil, la jeune agent senior avait décidé de pousser sa mémoire, et Lisbon avait opéré un retour dans le passé, dans l’espoir, une fois sa mémoire retrouvée, de pouvoir enfin dormir. L’agent avait ressorti toutes ses veilles boîtes en carton posées sur l’étagère dans le placard de sa chambre. Elle les avait ouvertes une à une jusqu’à tomber sur celle qu’elle cherchait. La boîte était recouverte de papier journal. Lisbon s’était endormie en plein milieu de ses souvenirs.
En se réveillant, n’ayant toujours pas rassemblé toutes les pièces du puzzle, Lisbon avait décidé d’embarquer avec elle ladite boîte. Une fois arrivée au CBI, elle l’avait planquée dans un des tiroirs de son bureau, mais la matinée était passée sans qu’elle n’ait pu y jeter un coup d’œil. D’autant qu’elle n’était pas rassurée quant au fait que la boîte se trouvait dans son bureau, à la portée de tous et plus particulièrement d’un certain consultant, assez fouineur. Elle jeta un œil prudent à travers les stores pour s’assurer que personne n’arrivait vers son bureau, ouvrit le tiroir où était cachée la boîte renfermant l’été de ses 16 ans. Elle fixa longuement la boîte, une main toujours posée sur la poignée du tiroir.
La belle brunette hésita un instant avant de soulever le couvercle du carton. Une fois la boîte ouverte, ses yeux se troublèrent d’emblée. Elle venait de tomber sur un nez rouge de clown. Elle le prit d’une main tremblante, alors que le souvenir d’un jeune homme blond arborant fièrement ce nez rouge s’imposait à elle.
Flash Back
Un samedi en fin d’après-midi, au milieu des stands, de la foule et des artistes, Teresa se baladait en jetant un œil autour d’elle comme une bête curieuse. C’était la première fois qu’elle pénétrait dans une fête foraine. Elle n’avait jamais eu l’occasion d’y aller. Avec tout ce qu’elle avait vécu, cela avait été impossible. Ce jour-là, elle était là, au milieu des forains, des cris de joies d’enfants et d’adultes qui retombaient en enfance. Elle souriait d’un air triste en voyant ces familles joyeuses. Elle n’avait pas eu cette chance. Et une larme invisible coula sur sa joue.
Soudain, elle sursauta lorsqu’une silhouette masculine, qui cachait son visage derrière un ballon rouge, fit son apparition devant elle. La jeune fille se décala d’un pas à droite mais le garçon l’imita, l’empêchant de passer, et recommença son manège lorsque Teresa se dirigea vers la gauche.
Elle soupira d’anxiété et arracha le ballon de la main. Son geste dévoila le visage de Patrick, portant un gros nez rouge, ce qui provoqua un deuxième sursaut de la part de la jeune fille.
- ‘jour mademoiselle ! Fit Patrick en imitant le clown
- Patrick ! S’étonna-t-elle ; salut !
Il retira son nez rouge et la fixa du regard.
- Je suis content de te voir. Lui souffla-t-il
Teresa baissa les yeux et rougit alors qu’une nouvelle larme coulait sur sa joue. Elle la chassa avec le dos de sa main, ce qui n’échappa cependant pas au regard de Patrick.
- Ça va ? S’inquiéta-t-il
- Très bien.
- Non, je vois bien que ça ne va pas. Qu’est-ce-qu’il se passe, Teresa ?
- Ca ne te regarde pas. Rétorqua-t-elle en s’emportant
Ils se regardèrent, les yeux dans les yeux. Patrick restait immobile, mais son visage reflétait l’inquiétude. Teresa, elle, baissa les yeux, se rendant juste compte de la façon dont elle avait traité le jeune homme alors qu’il était attentif envers elle.
- E… Excuse-moi, bredouilla-t-elle ; je… je ne voulais pas…
- Non, tu n’as pas à t’excuser, la rassura-t-il
Elle se mordit les lèvres.
- Veux-tu que je te fasse faire le tour du propriétaire ? Que je te fasse gagner quelque chose dans le stand que tu veux ? Proposa Patrick gentiment
Teresa, perplexe, fronça les sourcils tout en fixant le garçon qui était en train de remettre son nez rouge, en prenant une mine boudeuse.
- S’il-te-plaît ?! Supplia-t-il
La jeune fille leva les yeux au ciel en secouant la tête. Il était tellement borné ! Mais il arrivait à lui redonner le sourire, et même, à la faire rire.
- Bon, d’accord. Accepta-t-elle
Il lui répondit par un immense sourire.
- T’aurais dû t’engager dans un cirque, ça te va bien de faire le clown. Se moqua-t-elle en ricanant légèrement.
- Je prends cela comme un compliment. Répliqua-t-il d’un air flatté
Il retira son nez rouge puis le lui tendit.
- Je te le donne.
- Pourquoi ? Demanda-t-elle surprise
- Pour la prochaine fois que tu te sentiras triste. Répondit-il
Il lui sourit et elle le lui rendit en prenant son nez rouge…
Fin du Flash Back
Toc… Toc… Toc…
Soulagée et contente de voir que ça vous plaise
@ Mococoa : à toi , heureusement que t'es là pour voir mes erreurs
@ Johel : Cet épisode, je l'avais totalement oublié mais il est vrai que j'ai mis ce petit grain de sel
Voici la suite ... Avec l'enquête qui continue d'avancer doucement mais sûrement aussi que la relation Jane/Lisbon commence à préoccuper l'équipe
La fic compte 15 chapitre et je ne vais pas tarder à m'attaquer au chapitre 16 Je ne manque pas d'inspiration, oui
Bonne Lecture… ________________________________________________________________
Chapitre 7 :
Le lendemain matin au CBI, à peine son équipe arrivée, Lisbon les convoqua pour un débriefing express. Elle leur raconta dans les moindres détails l’entrevue que Jane et elle-même avaient eue la veille avec Santo Lombardie et son fils.
L’agent senior leur expliqua que le chef de la mafia avait eu une liaison avec la victime dans le passé alors qu’il était avec une autre femme, la mère d’Enzo. Elle leur apprit également que Santo Lombardie était mourant. Les trois agents furent étonnés d’apprendre que le chef mafieux n’était autre que le père de Valentina, mais que cette dernière n’en savait rien. Ni la victime, ni son vrai père, Santo Lombardie, ne le lui avaient dit.
Lisbon rajouta que d’après Jane, l’auteur du fameux message vocal ne pouvait pas être Santo Lombardie. Toutefois, la jeune boss leur annonça qu’ils en avaient découvert un peu plus sur le projet de rachat du magasin par Enzo Lombardie, et qu’ils avaient également eu des éclaircissements quant aux finances de Rosa Galliano, cette dernière ayant pratiquement versé tout son argent sur le compte de sa fille et sur celui de Luke Bloomwood.
Une fois la réunion terminée, Cho et Rigsby partirent interroger le copain de Valentina Galliano, Luke Bloomwood, alors que Van Pelt fut chargée de faire quelques recherches. De son côté, Lisbon s’enferma dans son bureau, et se mit à l’œuvre en vue de terminer les rapports incomplets que sa supérieure, l’agent Madeleine Hightower, attendait patiemment depuis quelques jours. Teresa s’assit dans son fauteuil, derrière son poste de travail, prit le premier dossier de la pile et se plongea dans son travail.
*
Devant le garage principal de Bakersfield, un SUV noir se gara. Les agents Cho et Rigsby descendirent du véhicule en claquant les portières, avant de se diriger d’un pas lent mais décidé vers un homme en uniforme de mécanicien qui se trouvait à l’extérieur du garage, en train de réparer une voiture. Ils lui montrèrent leur badge et demandèrent à parler à son patron.
Le mécano leur indiqua l’entreprise, ajoutant qu’il était à l’intérieur. Les deux agents le remercièrent et se dirigèrent vers l’intérieur de la bâtisse.
- Tu ne trouves pas ça, bizarre ? Demanda Rigsby
- D’entrer dans un garage automobile ? Non et ce n’est pas la première fois, Dit Cho restant impassible ; pourquoi ? Pour toi, c’est une première?
- Quoi ?! Fit le grand brun étonné ; non, ce n’est pas ça dont je te parle.
- Si c’est pour parler de Van Pelt, je te préviens, je m’énerve. Répliqua l’asiatique
- Non, de Jane et de Lisbon ! Parvint à préciser Wayne
- Pourquoi ?
- Bah…tu ne trouves pas que… depuis qu’on est sur cette enquête, ils ont l’air… bizarre ? Questionna Rigsby
- Jane est toujours le même gamin emmerdeur et Lisbon continue de lui hurler dessus en jouant les mères autoritaires. Ça n’a rien de bizarre. Répondit son ami
- Non, mais tu ne vois pas qu’ils ont l’air encore plus proches ? Plus… intimes ? Insista le grand brun ; je ne sais pas mais… peut-être… enfin, je n’en sais rien mais je sens qu’il y a quelque chose entre eux.
- Tout le bâtiment le sait, et l’a su bien avant l’histoire entre toi et Van Pelt. Informa Cho
Wayne allait ouvrir la bouche pour répliquer mais aucun son ne put sortir. Il fixa son ami, perplexe.
- C’était sérieux quand tu m’as prévenu que tu allais t’énerver si je parlais de Grace ?
- Non, je mentais ! Dit son collègue
Alors que Wayne était passablement choqué, ses yeux exorbités en étaient témoins, Kimball passa devant lui, affichant un sourire de satisfaction sur ses lèvres. Rigsby se décida à bouger, et les deux collègues se dirigèrent vers le bureau que leur avait indiqué le mécanicien. Au travers des vitres, on pouvait apercevoir un homme d’une cinquantaine d’années, de corpulence moyenne, aux cheveux poivre/sel et aux yeux bruns. Il était vêtu d’une combinaison bleue et discutait avec une femme proche de la cinquantaine, aux cheveux couleur miel ramassés en queue-de-cheval, et portant un chemisier blanc, un pantalon gris chiné et des espadrilles.
La porte était grande ouverte mais par courtoisie, Cho frappa à la porte. Le couple se tourna vers eux.
- Bonjour, les salua l’homme d’un sourire accueillant ; puis-je vous aider messieurs ?
- Nous sommes du CBI, Annonça Cho pendant qu’ils leur montraient leurs badges ; vous êtes le patron ?
- Oui. Fred Romano. Se présenta-t-il
- Vous êtes là pour Rosa, c’est ça ? Demanda la femme
- Et, vous êtes ? Demanda Wayne
- Heu… Voici ma femme… Francesca. Présenta Fred
Francesca les salua d’un signe de la main en venant se coller contre son mari qui posa fermement sa main sur son bras tandis que les agents la saluèrent d’un signe de la tête.
- Oui, madame. Répondit Rigsby
- Je n’arrive pas à croire qu’elle soit morte ! Souffla Francesca d’un air compatissant et triste
- C’est vraiment terrible ! Ajouta son mari, abasourdi ; que s’est-il passé ? Qui a bien pu faire ça ? Demanda-t-il
- Nous n’en savons encore rien. Répondit Cho ; nous aimerions vous parler ainsi qu’à un de vos employés, Luke Bloomwood.
- Bien sûr, il n’est pas loin…Là, derrière vous, le gars au débardeur blanc. Leur indiqua Fred, coopératif mais néanmoins surpris.
Les agents tournèrent la tête dans la direction indiquée et virent le fameux Luke en train de nettoyer ses outils. C’était un homme à la corpulence moyenne, brun à peau mate, vêtu d’un débardeur blanc et d’un pantalon bleu. Cho et Rigsby se répartirent les rôles en un regard. Le grand costaud tourna les talons et se dirigea vers Luke Bloomwood, alors que Cho restait auprès du couple.
- Pourquoi voulez-vous parler à Luke ? Demanda Fred.
Wayne s’avança vers Luke, toujours concentré dans ses outils. Lorsque ce dernier releva la tête, sentant une présence se rapprocher.
- Luke Bloomwood ? Demanda Rigsby
Il n’en fallut pas plus pour que le jeune homme lâche tout ce qu’il avait dans les mains, et se mette à courir vers le fond du garage. Rigsby s’élança à sa poursuite.
- CBI, arrêtez ! Hurla-t-il
Le jeune homme courait, passant entre ses collègues, basculant certaines caisses au passage pour freiner l’avancée de son poursuivant. Mais Rigsby contourna tous les obstacles avec dextérité, réduisant ainsi l’écart avec Luke. À ce moment précis, un mécano déboula d’un des couloirs, poussant une grosse caisse à outils, juste au moment où Rigsby atteignait le col de Luke. Déstabilisé, ce dernier s’écroula sur la caisse, entraînant avec lui ladite caisse et Rigsby.
Tous les employés du garage se tournèrent à l’entente de l’énorme fracas. Rigsby était peut-être tombé, mais il avait réussi à prendre le dessus sur Luke dans leur chute assourdissante.
- On ne bouge plus ! Ordonna Wayne irrité et essoufflé
L’agent lui saisit fermement un bras puis l’autre, et lui passa les menottes.
- Vous êtes en état d’arrestation ! Lui signifia Rigsby
*
Pendant ce temps, au CBI, Lisbon se démenait avec ces fichus rapports. Elle n’en avait terminés que deux, et avaient déjà bu deux tasses de café. Elle essayait tant bien que mal de se concentrer, mais peine perdue. Lisbon posa son stylo sur la table avant de se laisser tomber contre le dossier de son siège, se caressant la nuque dans un grognement.
Teresa n’avait pas beaucoup dormi de la nuit. Cette affaire la tourmentait. Ou plutôt, les vagues souvenirs qu’éveillait cette affaire la tourmentaient. Ne trouvant pas le sommeil, la jeune agent senior avait décidé de pousser sa mémoire, et Lisbon avait opéré un retour dans le passé, dans l’espoir, une fois sa mémoire retrouvée, de pouvoir enfin dormir. L’agent avait ressorti toutes ses veilles boîtes en carton posées sur l’étagère dans le placard de sa chambre. Elle les avait ouvertes une à une jusqu’à tomber sur celle qu’elle cherchait. La boîte était recouverte de papier journal. Lisbon s’était endormie en plein milieu de ses souvenirs.
En se réveillant, n’ayant toujours pas rassemblé toutes les pièces du puzzle, Lisbon avait décidé d’embarquer avec elle ladite boîte. Une fois arrivée au CBI, elle l’avait planquée dans un des tiroirs de son bureau, mais la matinée était passée sans qu’elle n’ait pu y jeter un coup d’œil. D’autant qu’elle n’était pas rassurée quant au fait que la boîte se trouvait dans son bureau, à la portée de tous et plus particulièrement d’un certain consultant, assez fouineur. Elle jeta un œil prudent à travers les stores pour s’assurer que personne n’arrivait vers son bureau, ouvrit le tiroir où était cachée la boîte renfermant l’été de ses 16 ans. Elle fixa longuement la boîte, une main toujours posée sur la poignée du tiroir.
La belle brunette hésita un instant avant de soulever le couvercle du carton. Une fois la boîte ouverte, ses yeux se troublèrent d’emblée. Elle venait de tomber sur un nez rouge de clown. Elle le prit d’une main tremblante, alors que le souvenir d’un jeune homme blond arborant fièrement ce nez rouge s’imposait à elle.
Flash Back
Un samedi en fin d’après-midi, au milieu des stands, de la foule et des artistes, Teresa se baladait en jetant un œil autour d’elle comme une bête curieuse. C’était la première fois qu’elle pénétrait dans une fête foraine. Elle n’avait jamais eu l’occasion d’y aller. Avec tout ce qu’elle avait vécu, cela avait été impossible. Ce jour-là, elle était là, au milieu des forains, des cris de joies d’enfants et d’adultes qui retombaient en enfance. Elle souriait d’un air triste en voyant ces familles joyeuses. Elle n’avait pas eu cette chance. Et une larme invisible coula sur sa joue.
Soudain, elle sursauta lorsqu’une silhouette masculine, qui cachait son visage derrière un ballon rouge, fit son apparition devant elle. La jeune fille se décala d’un pas à droite mais le garçon l’imita, l’empêchant de passer, et recommença son manège lorsque Teresa se dirigea vers la gauche.
Elle soupira d’anxiété et arracha le ballon de la main. Son geste dévoila le visage de Patrick, portant un gros nez rouge, ce qui provoqua un deuxième sursaut de la part de la jeune fille.
- ‘jour mademoiselle ! Fit Patrick en imitant le clown
- Patrick ! S’étonna-t-elle ; salut !
Il retira son nez rouge et la fixa du regard.
- Je suis content de te voir. Lui souffla-t-il
Teresa baissa les yeux et rougit alors qu’une nouvelle larme coulait sur sa joue. Elle la chassa avec le dos de sa main, ce qui n’échappa cependant pas au regard de Patrick.
- Ça va ? S’inquiéta-t-il
- Très bien.
- Non, je vois bien que ça ne va pas. Qu’est-ce-qu’il se passe, Teresa ?
- Ca ne te regarde pas. Rétorqua-t-elle en s’emportant
Ils se regardèrent, les yeux dans les yeux. Patrick restait immobile, mais son visage reflétait l’inquiétude. Teresa, elle, baissa les yeux, se rendant juste compte de la façon dont elle avait traité le jeune homme alors qu’il était attentif envers elle.
- E… Excuse-moi, bredouilla-t-elle ; je… je ne voulais pas…
- Non, tu n’as pas à t’excuser, la rassura-t-il
Elle se mordit les lèvres.
- Veux-tu que je te fasse faire le tour du propriétaire ? Que je te fasse gagner quelque chose dans le stand que tu veux ? Proposa Patrick gentiment
Teresa, perplexe, fronça les sourcils tout en fixant le garçon qui était en train de remettre son nez rouge, en prenant une mine boudeuse.
- S’il-te-plaît ?! Supplia-t-il
La jeune fille leva les yeux au ciel en secouant la tête. Il était tellement borné ! Mais il arrivait à lui redonner le sourire, et même, à la faire rire.
- Bon, d’accord. Accepta-t-elle
Il lui répondit par un immense sourire.
- T’aurais dû t’engager dans un cirque, ça te va bien de faire le clown. Se moqua-t-elle en ricanant légèrement.
- Je prends cela comme un compliment. Répliqua-t-il d’un air flatté
Il retira son nez rouge puis le lui tendit.
- Je te le donne.
- Pourquoi ? Demanda-t-elle surprise
- Pour la prochaine fois que tu te sentiras triste. Répondit-il
Il lui sourit et elle le lui rendit en prenant son nez rouge…
Fin du Flash Back
Toc… Toc… Toc…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
magnifique chapitre, bravo
je m'attarde pas, je dois réviser mon code --'
je m'attarde pas, je dois réviser mon code --'
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
Lisbon qui se souvient, Rigsby et Cho qui se doutent de quelque chose l'arrestation musclée de Luke....
Superbe chapitre!!!! VLS
P.S: de rien je t'envoie un chapitre ce soir
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Remember our other life ^
Super chapitre
On commence avec le numéro entre Cho et Rigsby...toujours aussi naïf...mais efficace pour coincer les fuyards...
Et ce flashback avec Lisbon
On commence avec le numéro entre Cho et Rigsby...toujours aussi naïf...mais efficace pour coincer les fuyards...
Et ce flashback avec Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
Super chapitre super bien écrit
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
tout le monde
Vos coms m'encouragent et me font super plaisir
Voici la suite... Comme c'est la périodes des fêtes, je vous livrerai plus de chapitres donc il se pourrait être que vous aurez un nouveau chapitre demain
Bonne Lecture… ________________________________________________________________
Toc… Toc… Toc…
Lisbon sursauta et sortit de sa transe lorsque l’on frappa à sa porte. Elle rangea précipitamment le gros nez rouge de clown à sa place puis ferma brusquement son tiroir avant de reprendre une posture concentrée et sérieuse.
- Entrez ! Cria-t-elle
La porte s’ouvrit et Grace fit son apparition dans le bureau.
- Pardon, patron ! Je vous dérange !?! S’excusa la rousse
- Non, non Van Pelt. La rassura Lisbon ; entrez !
La jeune agent s’exécuta, et pénétra dans le bureau, laissant la porte grande ouverte. Elle se posta en face de sa boss et n’attendit que son assentiment pour parler.
- J’ai eu le médecin légiste au téléphone, commença Grace ; il m’a informée que Rosa Galliano a été poignardée par une lame de vingt-six centimètres. L’assassin se serait acharné sur elle mais il n’a pas pu enfoncer la lame complètement dans le corps.
- Donc c’est un acte de rage mais le tueur n’a pas eu assez de force pour faire une boucherie ! Récapitula Lisbon
- Exact. Par ailleurs, le médecin légiste a trouvé une tâche de sang sur les vêtements de la victime. Informa Van Pelt
- Normal que les vêtements soient plein de sang, c’était celui de Rosa. Rétorqua sa patronne en haussant les épaules
- Enfin, je veux dire… que la tâche de sang en question ne correspond pas à celui de Rosa. Corrigea Grace, confuse
Lisbon fronça les sourcils attendant la suite des explications.
- Le groupe sanguin de Galliano est O positif alors que le sang en question est du AB.
- L’assassin s’est blessé durant la bagarre. Conclut Lisbon avec un sourire au coin des lèvres.
- Ou pendant qu’il la tuait. Ajouta Grace ; Ah, au fait, Rigsby et Cho sont revenus avec Luke Bloomwood. Ils l’ont emmené en salle d’interrogatoire.
- Bien, fit-elle ; vous avez vu Jane ?
- Non. Répondit sa collègue en haussant les épaules
- Appelez-le et dites-lui de ramener ses fesses au plus vite ; j’en ai marre de devoir lui courir après. Soupira-t-elle en se levant tout en rassemblant ses rapports achevés.
- Entendu patron ! Dit Grace, un sourire en coin alors qu’elle quittait la pièce.
Lisbon se sentit rougir après s’être rendue compte qu’elle avait dit « devoir lui courir après » Non ! Enfin si, mais pas pour ce que l’on pouvait penser ! Elle lui courait après, en lui hurlant dessus, pour le forcer à s’excuser de tous ses plans foireux. Et non pour autre chose, ce serait trop immature et irrationnel de sa part. Alors pourquoi ses hypothétiques sous-entendus la travaillaient-elle ? Qu’est-ce que Grace avait compris quand elle avait dit ça ? Beaucoup de questions sans réponse.
Teresa chassa ses pensées de son esprit, réordonna les rapports sur son bureau, puis les prit dans ses mains. Elle sortit de la pièce, refermant la porte derrière elle, et se dirigea d’un pas rapide vers le bureau de sa supérieure, l’agent Madeleine Hightower.
À peine Lisbon fut elle entrée dans le bureau d’Hightower, que la porte de son bureau à elle s’ouvrit discrètement, laissant apparaître une tête blonde qui s’engouffra dans le bureau, accroupi comme un enfant qui jouerait à cache-cache. Le consultant jeta un rapide coup d’œil à travers les stores pour s’assurer que personne n’avait remarqué son entrée – personne incluant Lisbon, car si elle l’apprenait il passerait sûrement un sale quart d’heure. Jane ouvrit chaque tiroir du poste de travail de Lisbon, et trouva enfin ce qu’il cherchait. Une boîte en carton décorée de papiers journaux. Il sourit en guise de victoire, saisit la boîte avant de fermer le tiroir et de repartir vers son repaire –le grenier-, comme si de rien n’était.
Une fois enfermé dans son antre, Patrick s’assit sur ce qui lui servait de lit, l’objet de son délit posé sur ses genoux. Il fixa longuement la boîte, hésitant sur ce qu’il avait prévu de faire, l’ouvrir et fouiller le passé de sa boss. Le doute l’assaillant, Jane se ravisa et préféra ne pas entrer dans l’intimité de Lisbon. D’un, Jane savait qu’elle serait plus que furax si jamais elle l’apprenait. De deux, quand bien même il assumait sa part de fouineur, notamment lors des enquêtes où cela ne le gênait absolument pas de fouiner dans la vie des gens, Jane ne pouvait décidément pas violer l’intimité de Lisbon. Il avait tout de même une conscience, fusse-t-elle minime.
Le blond fut pris d’une sorte d’illumination mentale. Il ne souhaitait pas seulement reconstituer le puzzle de leur été commun, non. En réalité, il souhaitait également retrouver des sensations et sentiments qu’il pensait perdus à jamais depuis les morts de sa femme et de sa fille. Jane ressentait plus qu’une simple amitié pour Lisbon, des sentiments forts commençaient à faire surface pour la jeune femme. Il avait envie d’avancer, tourner une nouvelle page de sa vie et la commencer avec la jeune femme aux cheveux couleur ébène, mais il avait peur de la brusquer, peur qu’elle le rejette et peur qu’elle ne ressente pas la même chose que lui.
Tout à coup, on frappa à la porte. Jane sortit de ses pensées, prenant une profonde inspiration et entendit la voix de Grace l’appeler.
- Jane ! T’es là ? Demanda cette dernière
Sans attendre une quelconque réponse, la porte coulissa, laissant apparaître la jeune agent rousse.
- Ah Grace ! Qu’est-ce-qu’il y a ? Demanda Jane
- Lisbon m’a demandé de venir te chercher. Répondit la jolie rousse
Le mentaliste hocha la tête en marmonnant un « hum… » puis sourit à Van Pelt.
- Elle en a assez de me courir après donc elle t’envoie pour que je rapplique en vitesse, c’est ça ? Suggéra-t-il
- Plus exactement, tu as intérêt à, je cite, ramener tes fesses au plus vite. Dit Grace dans un sourire
- Ouch ! S’exclama le mentaliste d’un air enjoué ; Au fait, j’ai entendu dire que Rigsby interrogeait un suspect ?
- Oui, Luke Bloomwood, le petit ami de la fille de la victime. Répondit Van Pelt alors qu’elle tournait les talons pour redescendre du grenier.
Jane allait la suivre lorsqu’il se pencha vers son lit de fortune, et tendit à Van Pelt la fameuse boîte.
- Tiens, Van Pelt, rend-moi service, dit-il ; donne ceci à Lisbon.
Elle prit la boîte dans ses mains en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce-que c’est ? Demanda-t-elle, intriguée
- A plus tard ! La salua-t-il
Grace allait rétorquer, mais lorsqu’elle releva les yeux de la boîte, elle se rendit compte que Jane était déjà parti en courant, échappant ainsi à un interrogatoire en bonne et due forme.
Dans la salle interrogatoire n°209, les bras croisés sur son torse, Cho se trouvait derrière la vitre teintée, fixant Rigsby qui menait l’interrogatoire de Luke Bloomwood. Jane arriva à cet instant, déboulant dans la pièce comme si le ciel lui tombait sur la tête.
- Alors Luke, pourquoi vous êtes-vous enfui ? Demanda Wayne
- J’ai cru que vous étiez un des mecs que le successeur de Santo envoie pour me donner une raclée. Répondit fermement le jeune homme ; le nouveau chef veut toujours finir le travail commencé, c’est comme faire un pacte avec le diable.
- Pourtant, vous en faisiez partie, il y a quatre ans. Votre casier judiciaire aussi long que mon bras en témoigne ! Rappela l’agent
- J’ai changé ! Se défendit le jeune homme ; je ne fréquente plus ces mafieux, j’ai un boulot qui me plaît et je suis amoureux. Je me suis rangé, je vous le jure !
- Oui, on est au courant que vous sortez avec Valentina Galliano depuis que vous avez quitté le clan Lombardie. L’informa le grand brun ; et vous êtes au courant pour sa mère ?
Face à sa question, le visage du jeune homme changea d’expression, laissant apparaître un voile de tristesse et de compassion. Il baissa les yeux, mit les coudes sur la table et plongea ses mains dans ses cheveux en inspirant profondément.
- Oui. Valentina m’en a parlé. Confirma Luke ; elle était en larmes, elle aimait tellement sa mère et moi aussi, je l’aimais comme si c’était la mienne.
Rigsby hocha la tête en marmonnant un « hum…hum… » sceptique, alors que Jane et Cho continuait de suivre leur conversation attentivement derrière la vitre teintée. Le consultant se tortillait d’impatience comme s’il avait envie de soulager une envie pressante.
- Hum… Je meurs d’envie d’y aller ! S’impatienta-t-il dans un soupir
- Ben, vas-y, qu’est-ce-que t’attends ?! Dit Cho
Jane lui fit un geste de la main.
- Euh… Patience… Patience… Souffla-t-il
- Vous êtes aussi au courant que sa mère a versé une importante somme d’argent sur votre compte ainsi que celui de sa fille ? Reprit Rigsby
- Quoi ?! S’étonna le témoin ; je lui avais pourtant dis que j’en avais rien à foutre et que j’en avais pas besoin. Soupira-t-il
- Savez-vous que votre ancien patron est le père de votre petite amie ? Demanda sérieusement Rigsby
Soudain, Luke écarquilla les yeux n’arrivant plus à sortir le moindre son de sa bouche. La révélation semblait l’avoir complètement abasourdi.
- … Euh… Q… Quoi ?! Parvint-il à articuler; … Oh ! Ce n’est pas vrai !
Wayne le scruta du regard. Mais il ne put y lire que de la stupéfaction. Durant ses années d’études à l’école de police, on leur avait appris à discerner le mensonge de la vérité. Et là, Wayne en était sûr, Luke ne mentait pas. Derrière la vitre, Cho approuva d’un hochement de tête. C’est à ce moment prévis que Jane intervint.
- Oh ! Je n’en peux plus, j’y vais ! S’exclama-t-il en s’éloignant de Kimball
- Est-ce-que Valentina est au courant ? Demanda Luke, hésitant et encore choqué
- Non, elle n’est pas au courant. Intervint Jane en pénétrant dans la pièce ; à votre avis, est-ce-qu’il va le lui dire ?
- Pourquoi vous me demandez ça ? Demanda le jeune homme
- Pourquoi ne pas me répondre ? Répliqua fermement Jane
Luke dévisagea à tour de rôle Patrick et Wayne, qui attendaient tous deux sa réponse. Le jeune homme soupira.
- Non, répondit Luke ; Santo en serait incapable, les relations humaines et lui, ça fait deux.
Jane et Rigsby se regardèrent en haussant les sourcils, avant que l’agent ne prenne note sur son calepin.
- Où étiez-vous avant-hier soir ? Demanda Rigsby
- J’ai terminé le boulot vers 16h30, commença Luke ; je suis passé chez moi me changer pour aller faire une course et je suis rentré chez moi, il était… 18h. Quand je suis rentré, Valentina est arrivée et on a dîné ensemble. Puis elle est restée la nuit chez moi, elle peut vous le confirmer.
- Hum… Vous mentez ! Rétorqua Jane en le dévisageant
Luke lui lança un regard étonné alors que Rigsby se tournait vers son collègue.
- Enfin, vous mentez lorsque vous dites être allé faire une course car vous avez baissé les yeux comme pour chercher quelque chose de crédible. Dit le mentaliste ; vous n’êtes pas allé faire une simple course n’est-ce pas ?
Le visage de Bloomwood se décomposa sous les yeux du consultant, qui eux, brillèrent de fierté et de satisfaction.
- Dites-nous la vérité, Luke, si vous ne voulez pas avoir d’ennuis. Prévint Rigsby
- Je suis allé à la bijouterie « Tiffany » à Los Angeles ; avoua Luke, je suis revenu en ville vers 19h00 et je… je suis allé voir Rosa après ça. Je suis sorti de chez elle, je vous jure qu’elle était encore en vie et en bonne santé.
- Pourquoi êtes-vous allé la voir ? Demanda Wayne
- Bah Rigsby, c’est évident ! Intervint Jane ; M. Bloomwood allait demander à Madame Rosa Galliano la main de sa fille.
Luke le regarda dans les yeux d’un air surpris.
- Oui. Soupira-t-il
- Ah ! L’amour ! Fanfaronna Jane dans un sourire
Vos coms m'encouragent et me font super plaisir
Voici la suite... Comme c'est la périodes des fêtes, je vous livrerai plus de chapitres donc il se pourrait être que vous aurez un nouveau chapitre demain
Bonne Lecture… ________________________________________________________________
Chapitre 8 :
Toc… Toc… Toc…
Lisbon sursauta et sortit de sa transe lorsque l’on frappa à sa porte. Elle rangea précipitamment le gros nez rouge de clown à sa place puis ferma brusquement son tiroir avant de reprendre une posture concentrée et sérieuse.
- Entrez ! Cria-t-elle
La porte s’ouvrit et Grace fit son apparition dans le bureau.
- Pardon, patron ! Je vous dérange !?! S’excusa la rousse
- Non, non Van Pelt. La rassura Lisbon ; entrez !
La jeune agent s’exécuta, et pénétra dans le bureau, laissant la porte grande ouverte. Elle se posta en face de sa boss et n’attendit que son assentiment pour parler.
- J’ai eu le médecin légiste au téléphone, commença Grace ; il m’a informée que Rosa Galliano a été poignardée par une lame de vingt-six centimètres. L’assassin se serait acharné sur elle mais il n’a pas pu enfoncer la lame complètement dans le corps.
- Donc c’est un acte de rage mais le tueur n’a pas eu assez de force pour faire une boucherie ! Récapitula Lisbon
- Exact. Par ailleurs, le médecin légiste a trouvé une tâche de sang sur les vêtements de la victime. Informa Van Pelt
- Normal que les vêtements soient plein de sang, c’était celui de Rosa. Rétorqua sa patronne en haussant les épaules
- Enfin, je veux dire… que la tâche de sang en question ne correspond pas à celui de Rosa. Corrigea Grace, confuse
Lisbon fronça les sourcils attendant la suite des explications.
- Le groupe sanguin de Galliano est O positif alors que le sang en question est du AB.
- L’assassin s’est blessé durant la bagarre. Conclut Lisbon avec un sourire au coin des lèvres.
- Ou pendant qu’il la tuait. Ajouta Grace ; Ah, au fait, Rigsby et Cho sont revenus avec Luke Bloomwood. Ils l’ont emmené en salle d’interrogatoire.
- Bien, fit-elle ; vous avez vu Jane ?
- Non. Répondit sa collègue en haussant les épaules
- Appelez-le et dites-lui de ramener ses fesses au plus vite ; j’en ai marre de devoir lui courir après. Soupira-t-elle en se levant tout en rassemblant ses rapports achevés.
- Entendu patron ! Dit Grace, un sourire en coin alors qu’elle quittait la pièce.
Lisbon se sentit rougir après s’être rendue compte qu’elle avait dit « devoir lui courir après » Non ! Enfin si, mais pas pour ce que l’on pouvait penser ! Elle lui courait après, en lui hurlant dessus, pour le forcer à s’excuser de tous ses plans foireux. Et non pour autre chose, ce serait trop immature et irrationnel de sa part. Alors pourquoi ses hypothétiques sous-entendus la travaillaient-elle ? Qu’est-ce que Grace avait compris quand elle avait dit ça ? Beaucoup de questions sans réponse.
Teresa chassa ses pensées de son esprit, réordonna les rapports sur son bureau, puis les prit dans ses mains. Elle sortit de la pièce, refermant la porte derrière elle, et se dirigea d’un pas rapide vers le bureau de sa supérieure, l’agent Madeleine Hightower.
*
À peine Lisbon fut elle entrée dans le bureau d’Hightower, que la porte de son bureau à elle s’ouvrit discrètement, laissant apparaître une tête blonde qui s’engouffra dans le bureau, accroupi comme un enfant qui jouerait à cache-cache. Le consultant jeta un rapide coup d’œil à travers les stores pour s’assurer que personne n’avait remarqué son entrée – personne incluant Lisbon, car si elle l’apprenait il passerait sûrement un sale quart d’heure. Jane ouvrit chaque tiroir du poste de travail de Lisbon, et trouva enfin ce qu’il cherchait. Une boîte en carton décorée de papiers journaux. Il sourit en guise de victoire, saisit la boîte avant de fermer le tiroir et de repartir vers son repaire –le grenier-, comme si de rien n’était.
Une fois enfermé dans son antre, Patrick s’assit sur ce qui lui servait de lit, l’objet de son délit posé sur ses genoux. Il fixa longuement la boîte, hésitant sur ce qu’il avait prévu de faire, l’ouvrir et fouiller le passé de sa boss. Le doute l’assaillant, Jane se ravisa et préféra ne pas entrer dans l’intimité de Lisbon. D’un, Jane savait qu’elle serait plus que furax si jamais elle l’apprenait. De deux, quand bien même il assumait sa part de fouineur, notamment lors des enquêtes où cela ne le gênait absolument pas de fouiner dans la vie des gens, Jane ne pouvait décidément pas violer l’intimité de Lisbon. Il avait tout de même une conscience, fusse-t-elle minime.
Le blond fut pris d’une sorte d’illumination mentale. Il ne souhaitait pas seulement reconstituer le puzzle de leur été commun, non. En réalité, il souhaitait également retrouver des sensations et sentiments qu’il pensait perdus à jamais depuis les morts de sa femme et de sa fille. Jane ressentait plus qu’une simple amitié pour Lisbon, des sentiments forts commençaient à faire surface pour la jeune femme. Il avait envie d’avancer, tourner une nouvelle page de sa vie et la commencer avec la jeune femme aux cheveux couleur ébène, mais il avait peur de la brusquer, peur qu’elle le rejette et peur qu’elle ne ressente pas la même chose que lui.
Tout à coup, on frappa à la porte. Jane sortit de ses pensées, prenant une profonde inspiration et entendit la voix de Grace l’appeler.
- Jane ! T’es là ? Demanda cette dernière
Sans attendre une quelconque réponse, la porte coulissa, laissant apparaître la jeune agent rousse.
- Ah Grace ! Qu’est-ce-qu’il y a ? Demanda Jane
- Lisbon m’a demandé de venir te chercher. Répondit la jolie rousse
Le mentaliste hocha la tête en marmonnant un « hum… » puis sourit à Van Pelt.
- Elle en a assez de me courir après donc elle t’envoie pour que je rapplique en vitesse, c’est ça ? Suggéra-t-il
- Plus exactement, tu as intérêt à, je cite, ramener tes fesses au plus vite. Dit Grace dans un sourire
- Ouch ! S’exclama le mentaliste d’un air enjoué ; Au fait, j’ai entendu dire que Rigsby interrogeait un suspect ?
- Oui, Luke Bloomwood, le petit ami de la fille de la victime. Répondit Van Pelt alors qu’elle tournait les talons pour redescendre du grenier.
Jane allait la suivre lorsqu’il se pencha vers son lit de fortune, et tendit à Van Pelt la fameuse boîte.
- Tiens, Van Pelt, rend-moi service, dit-il ; donne ceci à Lisbon.
Elle prit la boîte dans ses mains en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce-que c’est ? Demanda-t-elle, intriguée
- A plus tard ! La salua-t-il
Grace allait rétorquer, mais lorsqu’elle releva les yeux de la boîte, elle se rendit compte que Jane était déjà parti en courant, échappant ainsi à un interrogatoire en bonne et due forme.
*
Dans la salle interrogatoire n°209, les bras croisés sur son torse, Cho se trouvait derrière la vitre teintée, fixant Rigsby qui menait l’interrogatoire de Luke Bloomwood. Jane arriva à cet instant, déboulant dans la pièce comme si le ciel lui tombait sur la tête.
- Alors Luke, pourquoi vous êtes-vous enfui ? Demanda Wayne
- J’ai cru que vous étiez un des mecs que le successeur de Santo envoie pour me donner une raclée. Répondit fermement le jeune homme ; le nouveau chef veut toujours finir le travail commencé, c’est comme faire un pacte avec le diable.
- Pourtant, vous en faisiez partie, il y a quatre ans. Votre casier judiciaire aussi long que mon bras en témoigne ! Rappela l’agent
- J’ai changé ! Se défendit le jeune homme ; je ne fréquente plus ces mafieux, j’ai un boulot qui me plaît et je suis amoureux. Je me suis rangé, je vous le jure !
- Oui, on est au courant que vous sortez avec Valentina Galliano depuis que vous avez quitté le clan Lombardie. L’informa le grand brun ; et vous êtes au courant pour sa mère ?
Face à sa question, le visage du jeune homme changea d’expression, laissant apparaître un voile de tristesse et de compassion. Il baissa les yeux, mit les coudes sur la table et plongea ses mains dans ses cheveux en inspirant profondément.
- Oui. Valentina m’en a parlé. Confirma Luke ; elle était en larmes, elle aimait tellement sa mère et moi aussi, je l’aimais comme si c’était la mienne.
Rigsby hocha la tête en marmonnant un « hum…hum… » sceptique, alors que Jane et Cho continuait de suivre leur conversation attentivement derrière la vitre teintée. Le consultant se tortillait d’impatience comme s’il avait envie de soulager une envie pressante.
- Hum… Je meurs d’envie d’y aller ! S’impatienta-t-il dans un soupir
- Ben, vas-y, qu’est-ce-que t’attends ?! Dit Cho
Jane lui fit un geste de la main.
- Euh… Patience… Patience… Souffla-t-il
- Vous êtes aussi au courant que sa mère a versé une importante somme d’argent sur votre compte ainsi que celui de sa fille ? Reprit Rigsby
- Quoi ?! S’étonna le témoin ; je lui avais pourtant dis que j’en avais rien à foutre et que j’en avais pas besoin. Soupira-t-il
- Savez-vous que votre ancien patron est le père de votre petite amie ? Demanda sérieusement Rigsby
Soudain, Luke écarquilla les yeux n’arrivant plus à sortir le moindre son de sa bouche. La révélation semblait l’avoir complètement abasourdi.
- … Euh… Q… Quoi ?! Parvint-il à articuler; … Oh ! Ce n’est pas vrai !
Wayne le scruta du regard. Mais il ne put y lire que de la stupéfaction. Durant ses années d’études à l’école de police, on leur avait appris à discerner le mensonge de la vérité. Et là, Wayne en était sûr, Luke ne mentait pas. Derrière la vitre, Cho approuva d’un hochement de tête. C’est à ce moment prévis que Jane intervint.
- Oh ! Je n’en peux plus, j’y vais ! S’exclama-t-il en s’éloignant de Kimball
- Est-ce-que Valentina est au courant ? Demanda Luke, hésitant et encore choqué
- Non, elle n’est pas au courant. Intervint Jane en pénétrant dans la pièce ; à votre avis, est-ce-qu’il va le lui dire ?
- Pourquoi vous me demandez ça ? Demanda le jeune homme
- Pourquoi ne pas me répondre ? Répliqua fermement Jane
Luke dévisagea à tour de rôle Patrick et Wayne, qui attendaient tous deux sa réponse. Le jeune homme soupira.
- Non, répondit Luke ; Santo en serait incapable, les relations humaines et lui, ça fait deux.
Jane et Rigsby se regardèrent en haussant les sourcils, avant que l’agent ne prenne note sur son calepin.
- Où étiez-vous avant-hier soir ? Demanda Rigsby
- J’ai terminé le boulot vers 16h30, commença Luke ; je suis passé chez moi me changer pour aller faire une course et je suis rentré chez moi, il était… 18h. Quand je suis rentré, Valentina est arrivée et on a dîné ensemble. Puis elle est restée la nuit chez moi, elle peut vous le confirmer.
- Hum… Vous mentez ! Rétorqua Jane en le dévisageant
Luke lui lança un regard étonné alors que Rigsby se tournait vers son collègue.
- Enfin, vous mentez lorsque vous dites être allé faire une course car vous avez baissé les yeux comme pour chercher quelque chose de crédible. Dit le mentaliste ; vous n’êtes pas allé faire une simple course n’est-ce pas ?
Le visage de Bloomwood se décomposa sous les yeux du consultant, qui eux, brillèrent de fierté et de satisfaction.
- Dites-nous la vérité, Luke, si vous ne voulez pas avoir d’ennuis. Prévint Rigsby
- Je suis allé à la bijouterie « Tiffany » à Los Angeles ; avoua Luke, je suis revenu en ville vers 19h00 et je… je suis allé voir Rosa après ça. Je suis sorti de chez elle, je vous jure qu’elle était encore en vie et en bonne santé.
- Pourquoi êtes-vous allé la voir ? Demanda Wayne
- Bah Rigsby, c’est évident ! Intervint Jane ; M. Bloomwood allait demander à Madame Rosa Galliano la main de sa fille.
Luke le regarda dans les yeux d’un air surpris.
- Oui. Soupira-t-il
- Ah ! L’amour ! Fanfaronna Jane dans un sourire
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
Ce retour aux sources de Jane et Lisbon semble les perturber plus qu'ils ne le voudraient
Et Jane qui va fouiller, comme d'habitude, mais n'ose pas aller au bout de son geste...
L'enquête progresse, même si je n'ai toujours aucune idée du tueur
Et Jane qui va fouiller, comme d'habitude, mais n'ose pas aller au bout de son geste...
L'enquête progresse, même si je n'ai toujours aucune idée du tueur
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
Encore une fois, c'est un très bon chapitre.
Continue comme ça
Continue comme ça
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
Trop bien cette suite !!
mais je me demande comment Lisbon va réagir quand Grace va lui rendre la boite ...
hâte de lire la suite XD
mais je me demande comment Lisbon va réagir quand Grace va lui rendre la boite ...
hâte de lire la suite XD
Re: Remember our other life ^
très bon chapitre
Jane se ravise, gentil garçon
Jane se ravise, gentil garçon
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
beaucoup pour tous vos commentaires
à Mococoa pour la correction
Désolée de ne pas avoir publier la suite plutôt mais j'étais tellement que je n'ai pas eu le courage de le faire
Pour me faire pardonner, je vous livre la suite maintenant... Et ce soir avant le final de TM sur TF1
Puis j'ai presque terminé cette fic que j'ai déjà à écrire une nouvelle mais je suis en même temps à la recherche de nouvelles idées pour la continuer
Bonne Lecture… ________________________________________________________________
- Jane ! Hurla Lisbon, furax.
Le concerné sursauta, alors qu’il était allongé sur son canapé, plongé dans un profond sommeil jusqu’alors. En entendant la voix hystérique de sa patronne, Cho soupira d’exaspération en se tournant vers son collègue, supposant à raison qu’il avait encore fait une connerie.
Il fallait s’y attendre. Le mentaliste se doutait bien que Lisbon n’allait pas mettre beaucoup de temps pour découvrir sa bêtise. Jane se détendit en refermant les yeux, se laissant bercer par les sonneries de téléphone, les touches des claviers d’ordinateur, les bruits d’imprimantes et … les pas des bottines de la tigresse Lisbon s’approchant de plus en plus.
Un peu plus tôt, Lisbon avait envoyé Rigsby et Van Pelt fouiller le domicile de Luke Bloomwood avec l’autorisation de ce dernier, tandis que Cho avait été chargé de vérifier l’alibi de Luke auprès de Valentina Galliano. Jane était parti on ne sait où. Mais juste avant de quitter le CBI, Van Pelt avait eu le temps de donner la fameuse boîte à Lisbon. Cette dernière fut stupéfaite de voir ladite boîte entre les mains de la jeune agent rousse, Teresa étant persuadée de l’avoir bien cachée dans le tiroir…Mais il n’avait suffi que de quelques secondes pour que Lisbon lise la réponse à sa question silencieuse dans les yeux de Van Pelt. Le mystère n’en était pas un. Jane avait fouillé ses affaires. Depuis, Lisbon était folle de rage.
Elle ne supportait pas la sale habitude de son consultant, celle qui le faisait fouiner dans les affaires des autres. Encore moins lorsqu’il s’agissait de ses affaires à elle. C’était un manque de respect flagrant de rentrer ainsi dans la vie intime des autres. Et question respect, Teresa Lisbon était très à cheval sur cette notion. Elle avait toujours été très attachée aux règles, mais le respect figurait en tête de liste. Alors certes, bien souvent les coups fourrés de Jane permettaient de résoudre une enquête, mais là, c’était SA vie privée à elle, SON intimité. Jane était allé trop loin.
Le visage bouillonnant de colère, Teresa se dirigeait donc à pas de course jusqu’au canapé où se trouvait ce cher Jane, qui faisait semblant de dormir comme s’il ne l’avait pas entendu crier deux secondes plus tôt. Arrivée à sa hauteur, Lisbon l’observa un moment, se faisant mentalement la réflexion qu’il était quand même craquant les yeux fermés : on aurait dit un ange. Même s’il était loin de l’être.
Comme à son habitude, Lisbon donna un coup de genou au coussin du sofa, suffisamment fort pour secouer Jane.
- Jane ! Hurla-t-elle à nouveau
- Oh ! Doucement Lisbon, je dormais si bien ! Dit-il en s’étirant sur son sofa
- Arrêtez de vous foutre de moi ! Je sais que vous ne dormiez pas ! S’énerva-t-elle
- C’est exactement pour ça que je vais essayer de dormir ! Répliqua-t-il en bâillant
- Non ! Vous allez rappliquer illico dans mon bureau ! Ordonna-t-elle irritée
- Tout à l’heure ! Marmonna-t-il dans son sommeil
Mais Lisbon ne l’entendait pas de cette oreille. Et elle prit justement l’oreille de son consultant entre ses doigts, le faisant crier de douleur.
- Aïe ! Aïe, aïe, aïe ! Gémit-il
Patrick se redressa sur son divan avec toujours la main de sa patronne sur son oreille jusqu’à ce qu’il se mette en position assise.
- Maintenant ! Hurla Lisbon dans son oreille
Puis elle lâcha son emprise avant de s’enfuir à pas de course dans son bureau, à bout de nerfs, sous les yeux de Cho qui n’avait pas loupé une seconde de la scène. Comme toujours, l’asiatique était impassible, mais un léger sourire s’esquissait au coin de sa bouche.
- Bien fait ! Fit Cho avant de se tourner vers son téléphone
Jane regard Cho d’un œil mauvais avant de toucher l'oreille sur laquelle sa patronne s’était acharnée. L’oreille en question était brûlante et encore endolorie. Jane grimaça. Il posa sa main sur son oreille en faisait une moue boudeuse comme un enfant mis au coin au fond de la classe, puis se leva et prit la direction du bureau de Teresa, craignant qu’elle ne revienne le chercher avec une idée encore plus tordue que lui tirer les oreilles.
Dès que le consultant eut pénétré dans la pièce pour aller s’installer à son aise sur le canapé de sa patronne, celle-ci ferma brusquement la porte et se tourna vers lui en le fusillant du regard.
- Debout Jane ! Ordonna-t-elle
- Lisbon, je suis fatigué… commença-t-il à gémir
- Faites ce que vous dis ou je recommence à vous tirer les oreilles ! Menaça-t-elle
Sans chercher à la rendre encore plus irritable, Patrick se leva d’un bond mais resta à une bonne distance de Lisbon.
- Je peux savoir pourquoi vous avez fouillé dans mon bureau ?! Reprit Lisbon
- Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Fit Jane d’un air faussement innocent, en haussant les épaules
- Arrêtez de faire l’innocent, Jane et soyez honnête pour une fois dans votre vie ! S’emporta l’agent; comment ça se fait que ça se soit trouvé dans les mains de Van Pelt ? Demanda-t-elle en pointant du doigt la boîte sur son bureau.
Jane baissa les yeux, se mordit les lèvres sous le regard incendiaire de Lisbon qui le dévisageait. Patrick inspira profondément.
- Ok ! Je me dénonce ! Avoua-t-il ; vu que vous êtes une représentante de la loi autant vous faciliter la tâche, ajouta-t-il dans un sourire nerveux ; j’ai pris votre boîte parce que je voulais chercher quelques pièces du puzzle qui manquaient…
- Si c’est pour parler de ce passé, je préfère qu’on laisse ça de côté et qu’on se concentre sur cette affaire. Le coupa-t-elle
- Vous allez me laisser finir oui ? Merci. Répliqua son consultant sans lui laisser le temps d’ouvrir la bouche ; je ne l’ai pas ouvert.
En entendant cette révélation, Lisbon voulut répliquer mais les mots restèrent coincés au fond de sa gorge. Elle était bouche bée et ses yeux étaient étrangement grand ouverts.
- C… Comment ça, vous ne l’avez pas… Arriva-t-elle à articuler
- Parce qu’il m’a seulement suffi de vous observer pour savoir ce que cette boîte contenait… La coupa-t-il en haussant les épaules
- Bien, parce qu’en plus vous m’espionnez ! Vous ne manquez pas de culot ma parole ! S’énerva-t-elle ; et toute cette mise en scène, c’était pourquoi ?
- Pour qu’on puisse en discuter parce que vous vous défilez comme si vous cherchiez à oublier. Dit Jane
- Parce que ça n’a pas d’importance ! Rétorqua-t-elle
- Pour moi, si ! Avoua-t-il d’une voix grave et sincère.
Un long silence régna dans la pièce. Ils se regardèrent droit dans les yeux et le cœur de Lisbon fit un bond dans sa poitrine. Ce regard, cet air grave, elle ne l’avait encore jamais vu, enfin si seulement quelques fois, mais il n’avait jamais été aussi dur et sérieux. Lisbon eut soudain une sorte de flash, elle avait déjà vu son consultant avec ces yeux-là. C’était il y a quelques années, au cours d’une fête foraine.
Flash Back
Patrick et Teresa se promenaient dans les allées de la fête foraine, marchant côte à côte dans un silence pesant. Ils se jetaient néanmoins des coups d’œil en coin, évitant de se faire voir par l’autre.
- Je suis désolée/désolé.
Ils avaient parlé en même temps, ce qui les fit rire.
- Toi, d’abord. Dit Patrick
- Je suis désolée pour tout à l’heure. S’excusa-t-elle ; je ne voulais pas…
- Non, tu n’as pas à être désolée. La rassura-t-il ; c’est de ma faute, je n’aurais pas dû être si indiscret.
- Tu n’y es pour rien. C’est juste que…
- Que la petite fille avec sa mère que tu as vu tout à l’heure, te rappelait toi avec la tienne, n’est-ce pas ? Suggéra-t-il
Elle le dévisagea d’un air grave en fronçant les sourcils et s’arrêta en lui faisant face.
- Tu m’observais ? Demanda-t-elle
- Juste assez pour comprendre ce que tu as perdu ta mère. Et que ton père est assez …agressif avec toi depuis sa mort. Et je sais aussi que ta mère te manque énormément… Répondit-il
- Je t’interdis de parler de mes parents comme ça, tu ne peux pas comprendre ce que je peux ressentir. S’emporta-t-elle
- Si, crois-moi car je le vis. Dit-il d’une voix rauque
Il plongea son regard dans celui de la jeune fille qui sentit le trouble la gagner. Les battements de son cœur s’accélérèrent à tel point qu’elle les entendait dans ses tympans. Jamais un garçon ne lui avait fait autant d’effet, jamais un garçon ne lui avait fait autant de confidences, jamais un garçon ne l’avait regardée ainsi…
Fin du Flash Back
Aujourd’hui, c’était ce même regard qui la troublait mais plus encore que des années auparavant. Le regard de Patrick s’était endurci, et était à la fois plus intense, plus expressif, plus beau que jamais. Lisbon se surprit à ressentir des papillons au fond de son ventre. Elle soupira. Jamais elle n’aurait pu se douter que le passé ressurgirait ainsi. Et que Patrick Jane lui-même chercherait à retrouver des bribes du sien. Pour Teresa Lisbon, il n’était pas bon de réveiller les vieilles histoires. Il fallait laisser les blessures du passé au passé. C’est ce qu’elle aurait voulu dire à son consultant, là maintenant. Mais elle n’y parvenait pas. Et il fallait dire aussi Jane n’y mettait pas du sien. Par moments, le mentaliste, pouvait être aussi têtu qu’une mule. Il n’écoutait jamais ce qu’on lui disait. Parfois cela en valait la peine, Teresa le savait, mais là, en l’occurrence, c’était tout autre chose.
Soudain, Lisbon sentit Jane se rapprocher d’elle. Elle croisa son regard qui ne la quittait pas des yeux, et elle eut le réflexe de baisser la tête. Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Le consultant lui souleva la tête à l’aide de son pouce et son index afin de l’obliger à le regarder.
- Pourquoi vous… obstinez-vous tant à… remuer le passé alors que… que ça… ça n’est qu’un… un souvenir ? Balbutia Lisbon en murmurant
- Ce n’est peut-être qu’un souvenir pour vous. Répondit-t-il ; mais…
Il laissa sa phrase en suspens, son regard captivé par l’intensité de celui de la jeune femme.
- Mais… quoi ? L’encouragea-t-elle
- Mais je… je ne sais encore rien. Finit-il par dire
La chef senior lui fit les yeux ronds, perplexe, alors que son consultant ne pouvait détacher son regard du sien. La main de Jane se posa sur la joue de la jeune femme qui ferma les yeux au contact chaud et doux de la paume de sa main contre sa peau. Il la trouvait si belle, si attirante, si adorable avec ses joues rouges qu’un sourire se dessina sur ses lèvres. Jane reporta son regard sur les lèvres de la jeune femme, qui rouvrit les yeux à cet instant. Jane crevait d’envie de l’embrasser là de suite. Il aurait voulu la serrer dans ses bras, sentir la chaleur de son corps contre le sien, mais il eut peur de la brusquer et de recevoir son poing dans la figure. Et la culpabilité prit le dessus. Ses pensées s’envolèrent vers sa défunte femme, qui faisait malgré tout toujours partie de sa vie. Mais les derniers rebondissements avaient fait prendre conscience à Jane des sentiments qu’il éprouvait envers Lisbon, sentiments qui, en réalité, existaient déjà à l’époque de son adolescence.
Toc… Toc… Toc…
Ils sursautèrent et se reculèrent automatiquement l’un de l’autre. Tous deux furent si gênés qu’ils détournèrent la tête sans oser se regarder. Jane passa sa main dans ses cheveux clairement perturbé par ce qu’il était sur le point de faire, tandis que Lisbon recula encore d’un pas complètement chamboulée par ce qui venait de se produire.
Teresa chassa ces pensées de son esprit et reprit son sérieux.
- Entrez ! Dit-elle
à Mococoa pour la correction
Désolée de ne pas avoir publier la suite plutôt mais j'étais tellement que je n'ai pas eu le courage de le faire
Pour me faire pardonner, je vous livre la suite maintenant... Et ce soir avant le final de TM sur TF1
Puis j'ai presque terminé cette fic que j'ai déjà à écrire une nouvelle mais je suis en même temps à la recherche de nouvelles idées pour la continuer
Bonne Lecture… ________________________________________________________________
Chapitre 9 :
- Jane ! Hurla Lisbon, furax.
Le concerné sursauta, alors qu’il était allongé sur son canapé, plongé dans un profond sommeil jusqu’alors. En entendant la voix hystérique de sa patronne, Cho soupira d’exaspération en se tournant vers son collègue, supposant à raison qu’il avait encore fait une connerie.
Il fallait s’y attendre. Le mentaliste se doutait bien que Lisbon n’allait pas mettre beaucoup de temps pour découvrir sa bêtise. Jane se détendit en refermant les yeux, se laissant bercer par les sonneries de téléphone, les touches des claviers d’ordinateur, les bruits d’imprimantes et … les pas des bottines de la tigresse Lisbon s’approchant de plus en plus.
Un peu plus tôt, Lisbon avait envoyé Rigsby et Van Pelt fouiller le domicile de Luke Bloomwood avec l’autorisation de ce dernier, tandis que Cho avait été chargé de vérifier l’alibi de Luke auprès de Valentina Galliano. Jane était parti on ne sait où. Mais juste avant de quitter le CBI, Van Pelt avait eu le temps de donner la fameuse boîte à Lisbon. Cette dernière fut stupéfaite de voir ladite boîte entre les mains de la jeune agent rousse, Teresa étant persuadée de l’avoir bien cachée dans le tiroir…Mais il n’avait suffi que de quelques secondes pour que Lisbon lise la réponse à sa question silencieuse dans les yeux de Van Pelt. Le mystère n’en était pas un. Jane avait fouillé ses affaires. Depuis, Lisbon était folle de rage.
Elle ne supportait pas la sale habitude de son consultant, celle qui le faisait fouiner dans les affaires des autres. Encore moins lorsqu’il s’agissait de ses affaires à elle. C’était un manque de respect flagrant de rentrer ainsi dans la vie intime des autres. Et question respect, Teresa Lisbon était très à cheval sur cette notion. Elle avait toujours été très attachée aux règles, mais le respect figurait en tête de liste. Alors certes, bien souvent les coups fourrés de Jane permettaient de résoudre une enquête, mais là, c’était SA vie privée à elle, SON intimité. Jane était allé trop loin.
Le visage bouillonnant de colère, Teresa se dirigeait donc à pas de course jusqu’au canapé où se trouvait ce cher Jane, qui faisait semblant de dormir comme s’il ne l’avait pas entendu crier deux secondes plus tôt. Arrivée à sa hauteur, Lisbon l’observa un moment, se faisant mentalement la réflexion qu’il était quand même craquant les yeux fermés : on aurait dit un ange. Même s’il était loin de l’être.
Comme à son habitude, Lisbon donna un coup de genou au coussin du sofa, suffisamment fort pour secouer Jane.
- Jane ! Hurla-t-elle à nouveau
- Oh ! Doucement Lisbon, je dormais si bien ! Dit-il en s’étirant sur son sofa
- Arrêtez de vous foutre de moi ! Je sais que vous ne dormiez pas ! S’énerva-t-elle
- C’est exactement pour ça que je vais essayer de dormir ! Répliqua-t-il en bâillant
- Non ! Vous allez rappliquer illico dans mon bureau ! Ordonna-t-elle irritée
- Tout à l’heure ! Marmonna-t-il dans son sommeil
Mais Lisbon ne l’entendait pas de cette oreille. Et elle prit justement l’oreille de son consultant entre ses doigts, le faisant crier de douleur.
- Aïe ! Aïe, aïe, aïe ! Gémit-il
Patrick se redressa sur son divan avec toujours la main de sa patronne sur son oreille jusqu’à ce qu’il se mette en position assise.
- Maintenant ! Hurla Lisbon dans son oreille
Puis elle lâcha son emprise avant de s’enfuir à pas de course dans son bureau, à bout de nerfs, sous les yeux de Cho qui n’avait pas loupé une seconde de la scène. Comme toujours, l’asiatique était impassible, mais un léger sourire s’esquissait au coin de sa bouche.
- Bien fait ! Fit Cho avant de se tourner vers son téléphone
Jane regard Cho d’un œil mauvais avant de toucher l'oreille sur laquelle sa patronne s’était acharnée. L’oreille en question était brûlante et encore endolorie. Jane grimaça. Il posa sa main sur son oreille en faisait une moue boudeuse comme un enfant mis au coin au fond de la classe, puis se leva et prit la direction du bureau de Teresa, craignant qu’elle ne revienne le chercher avec une idée encore plus tordue que lui tirer les oreilles.
Dès que le consultant eut pénétré dans la pièce pour aller s’installer à son aise sur le canapé de sa patronne, celle-ci ferma brusquement la porte et se tourna vers lui en le fusillant du regard.
- Debout Jane ! Ordonna-t-elle
- Lisbon, je suis fatigué… commença-t-il à gémir
- Faites ce que vous dis ou je recommence à vous tirer les oreilles ! Menaça-t-elle
Sans chercher à la rendre encore plus irritable, Patrick se leva d’un bond mais resta à une bonne distance de Lisbon.
- Je peux savoir pourquoi vous avez fouillé dans mon bureau ?! Reprit Lisbon
- Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Fit Jane d’un air faussement innocent, en haussant les épaules
- Arrêtez de faire l’innocent, Jane et soyez honnête pour une fois dans votre vie ! S’emporta l’agent; comment ça se fait que ça se soit trouvé dans les mains de Van Pelt ? Demanda-t-elle en pointant du doigt la boîte sur son bureau.
Jane baissa les yeux, se mordit les lèvres sous le regard incendiaire de Lisbon qui le dévisageait. Patrick inspira profondément.
- Ok ! Je me dénonce ! Avoua-t-il ; vu que vous êtes une représentante de la loi autant vous faciliter la tâche, ajouta-t-il dans un sourire nerveux ; j’ai pris votre boîte parce que je voulais chercher quelques pièces du puzzle qui manquaient…
- Si c’est pour parler de ce passé, je préfère qu’on laisse ça de côté et qu’on se concentre sur cette affaire. Le coupa-t-elle
- Vous allez me laisser finir oui ? Merci. Répliqua son consultant sans lui laisser le temps d’ouvrir la bouche ; je ne l’ai pas ouvert.
En entendant cette révélation, Lisbon voulut répliquer mais les mots restèrent coincés au fond de sa gorge. Elle était bouche bée et ses yeux étaient étrangement grand ouverts.
- C… Comment ça, vous ne l’avez pas… Arriva-t-elle à articuler
- Parce qu’il m’a seulement suffi de vous observer pour savoir ce que cette boîte contenait… La coupa-t-il en haussant les épaules
- Bien, parce qu’en plus vous m’espionnez ! Vous ne manquez pas de culot ma parole ! S’énerva-t-elle ; et toute cette mise en scène, c’était pourquoi ?
- Pour qu’on puisse en discuter parce que vous vous défilez comme si vous cherchiez à oublier. Dit Jane
- Parce que ça n’a pas d’importance ! Rétorqua-t-elle
- Pour moi, si ! Avoua-t-il d’une voix grave et sincère.
Un long silence régna dans la pièce. Ils se regardèrent droit dans les yeux et le cœur de Lisbon fit un bond dans sa poitrine. Ce regard, cet air grave, elle ne l’avait encore jamais vu, enfin si seulement quelques fois, mais il n’avait jamais été aussi dur et sérieux. Lisbon eut soudain une sorte de flash, elle avait déjà vu son consultant avec ces yeux-là. C’était il y a quelques années, au cours d’une fête foraine.
Flash Back
Patrick et Teresa se promenaient dans les allées de la fête foraine, marchant côte à côte dans un silence pesant. Ils se jetaient néanmoins des coups d’œil en coin, évitant de se faire voir par l’autre.
- Je suis désolée/désolé.
Ils avaient parlé en même temps, ce qui les fit rire.
- Toi, d’abord. Dit Patrick
- Je suis désolée pour tout à l’heure. S’excusa-t-elle ; je ne voulais pas…
- Non, tu n’as pas à être désolée. La rassura-t-il ; c’est de ma faute, je n’aurais pas dû être si indiscret.
- Tu n’y es pour rien. C’est juste que…
- Que la petite fille avec sa mère que tu as vu tout à l’heure, te rappelait toi avec la tienne, n’est-ce pas ? Suggéra-t-il
Elle le dévisagea d’un air grave en fronçant les sourcils et s’arrêta en lui faisant face.
- Tu m’observais ? Demanda-t-elle
- Juste assez pour comprendre ce que tu as perdu ta mère. Et que ton père est assez …agressif avec toi depuis sa mort. Et je sais aussi que ta mère te manque énormément… Répondit-il
- Je t’interdis de parler de mes parents comme ça, tu ne peux pas comprendre ce que je peux ressentir. S’emporta-t-elle
- Si, crois-moi car je le vis. Dit-il d’une voix rauque
Il plongea son regard dans celui de la jeune fille qui sentit le trouble la gagner. Les battements de son cœur s’accélérèrent à tel point qu’elle les entendait dans ses tympans. Jamais un garçon ne lui avait fait autant d’effet, jamais un garçon ne lui avait fait autant de confidences, jamais un garçon ne l’avait regardée ainsi…
Fin du Flash Back
Aujourd’hui, c’était ce même regard qui la troublait mais plus encore que des années auparavant. Le regard de Patrick s’était endurci, et était à la fois plus intense, plus expressif, plus beau que jamais. Lisbon se surprit à ressentir des papillons au fond de son ventre. Elle soupira. Jamais elle n’aurait pu se douter que le passé ressurgirait ainsi. Et que Patrick Jane lui-même chercherait à retrouver des bribes du sien. Pour Teresa Lisbon, il n’était pas bon de réveiller les vieilles histoires. Il fallait laisser les blessures du passé au passé. C’est ce qu’elle aurait voulu dire à son consultant, là maintenant. Mais elle n’y parvenait pas. Et il fallait dire aussi Jane n’y mettait pas du sien. Par moments, le mentaliste, pouvait être aussi têtu qu’une mule. Il n’écoutait jamais ce qu’on lui disait. Parfois cela en valait la peine, Teresa le savait, mais là, en l’occurrence, c’était tout autre chose.
Soudain, Lisbon sentit Jane se rapprocher d’elle. Elle croisa son regard qui ne la quittait pas des yeux, et elle eut le réflexe de baisser la tête. Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Le consultant lui souleva la tête à l’aide de son pouce et son index afin de l’obliger à le regarder.
- Pourquoi vous… obstinez-vous tant à… remuer le passé alors que… que ça… ça n’est qu’un… un souvenir ? Balbutia Lisbon en murmurant
- Ce n’est peut-être qu’un souvenir pour vous. Répondit-t-il ; mais…
Il laissa sa phrase en suspens, son regard captivé par l’intensité de celui de la jeune femme.
- Mais… quoi ? L’encouragea-t-elle
- Mais je… je ne sais encore rien. Finit-il par dire
La chef senior lui fit les yeux ronds, perplexe, alors que son consultant ne pouvait détacher son regard du sien. La main de Jane se posa sur la joue de la jeune femme qui ferma les yeux au contact chaud et doux de la paume de sa main contre sa peau. Il la trouvait si belle, si attirante, si adorable avec ses joues rouges qu’un sourire se dessina sur ses lèvres. Jane reporta son regard sur les lèvres de la jeune femme, qui rouvrit les yeux à cet instant. Jane crevait d’envie de l’embrasser là de suite. Il aurait voulu la serrer dans ses bras, sentir la chaleur de son corps contre le sien, mais il eut peur de la brusquer et de recevoir son poing dans la figure. Et la culpabilité prit le dessus. Ses pensées s’envolèrent vers sa défunte femme, qui faisait malgré tout toujours partie de sa vie. Mais les derniers rebondissements avaient fait prendre conscience à Jane des sentiments qu’il éprouvait envers Lisbon, sentiments qui, en réalité, existaient déjà à l’époque de son adolescence.
Toc… Toc… Toc…
Ils sursautèrent et se reculèrent automatiquement l’un de l’autre. Tous deux furent si gênés qu’ils détournèrent la tête sans oser se regarder. Jane passa sa main dans ses cheveux clairement perturbé par ce qu’il était sur le point de faire, tandis que Lisbon recula encore d’un pas complètement chamboulée par ce qui venait de se produire.
Teresa chassa ces pensées de son esprit et reprit son sérieux.
- Entrez ! Dit-elle
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
Ya de l'amour dans l'air entre nos deux héros....
Ils se rendent compte peu à peu que leurs sentiments n'attendaient qu'une autorisation pour ressurgir....Bravo encore pour cette fic!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Remember our other life ^
Joli chapitre, le rapprochement continue...surtout côté Jane...Qu'est ce qui freine Lisbon
Et bien sûr on a droit à l'importun de service
pour cette fic originale
J'ai revu le final hier soir "in english"...l'intégrale de la saison 3 est en vente...Je l'ai acheté hier...
JA ta bannière est superbe mais c'est un spoil sur la saison 4...j'imagine la réaction de celles qui n'ont pas vu l'épisode
Et bien sûr on a droit à l'importun de service
pour cette fic originale
J'ai revu le final hier soir "in english"...l'intégrale de la saison 3 est en vente...Je l'ai acheté hier...
JA ta bannière est superbe mais c'est un spoil sur la saison 4...j'imagine la réaction de celles qui n'ont pas vu l'épisode
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
oooohh! super suite !!
j'aime ce rapprochement !! si seulement on ne les avait pas interrompus (comme d'habitude ... mdr ;p)
hâte de lire la suite en tout cas !! XD
j'aime ce rapprochement !! si seulement on ne les avait pas interrompus (comme d'habitude ... mdr ;p)
hâte de lire la suite en tout cas !! XD
Re: Remember our other life ^
Mococoa, Johel & Totorsg
Ca me fait super plaisir de voir que ça vous plaise
@Johel : P***** !! T'as trop de la chance !! Moi, je pour l'avoir sous le sapin à Noël ou avoir un max de sous pour pouvoir l'acheter malgré que je préfère la première option
Merci mais ce compliment revient à Whysoserious qui l'a fait à merveille ... Je fais partie de celles qui n'ont pas vu l'épisode mais ça ne m'a pas empêché de voir les scènes sur Youtube
Ca me fait super plaisir de voir que ça vous plaise
@Johel : P***** !! T'as trop de la chance !! Moi, je pour l'avoir sous le sapin à Noël ou avoir un max de sous pour pouvoir l'acheter malgré que je préfère la première option
Merci mais ce compliment revient à Whysoserious qui l'a fait à merveille ... Je fais partie de celles qui n'ont pas vu l'épisode mais ça ne m'a pas empêché de voir les scènes sur Youtube
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
ce chapitre ... que dire je l'ai adoré comme d'hab
la dispute et la chute, très joli
je m'attarde pas, il faut que je vous fasse la suite, il serait peut être temps, en plus je part cette aprem --'
la dispute et la chute, très joli
je m'attarde pas, il faut que je vous fasse la suite, il serait peut être temps, en plus je part cette aprem --'
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
Ah ce chapitre est si !!!!
Le moment où Lisbon tire l'oreille de Jane m'a tué !!!
Et je veux savoir qui va rentrer pour sue je punisse d'avoir coupé ce si beau moment!!
Vivement la suite!!
J'avoue que je n'ai toujours pas vu le 4x10 et ta ban Ja m'a vraiment fait peur !!
Le moment où Lisbon tire l'oreille de Jane m'a tué !!!
Et je veux savoir qui va rentrer pour sue je punisse d'avoir coupé ce si beau moment!!
Vivement la suite!!
J'avoue que je n'ai toujours pas vu le 4x10 et ta ban Ja m'a vraiment fait peur !!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Remember our other life ^
J'adore ce chapitre. Comme d'habitude, tu ne déçois aucunement tes lecteurs
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
oh quel beau chapitre, surtout la fin
j'ai adoré quand Lisbon tire les oreilles de Jane trop marrant, tordant, hilarant
mais pourquoi ne fait-elle rien pour avancer avec Jane? Qu'est-ce qui la retient?
me tarde de lire la suite
désolée de ne pas commenter plus souvent
j'ai adoré quand Lisbon tire les oreilles de Jane trop marrant, tordant, hilarant
mais pourquoi ne fait-elle rien pour avancer avec Jane? Qu'est-ce qui la retient?
me tarde de lire la suite
désolée de ne pas commenter plus souvent
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Remember our other life ^
à vous tous pour tous vos commentaires !!
Je ne sais plus où me mettre mais ça fait tellement plaisir
@Pepe64 : Pardon de t'avoir fait peur avec ma Ban Ce n'était pas mon intention
@Sweety : Je ne t'en veux pas y a des choses plus importantes dans la vie mais ton com me fait très plaisir
Comme promis... Voici la suite vu que c'est Noël, profitons-en mais s'il vous plaît, ne tuez pas l'auteur
Bonne Lecture
__________________________________________________________________
Van Pelt et Rigsby se trouvaient dans l’appartement de Luke Bloomwood, comme le leur avait ordonné Lisbon. La jeune femme rousse s’occupait de fouiller l’appartement tandis que le grand brun interrogeait le concierge de l’immeuble
- Luke ?, répéta le concierge. Oh un brave gars, vraiment. Je suis au courant de son passé, mais sincèrement, je n’ai jamais eu aucun problème avec lui. Il a toujours été correct, il paye son loyer à l’heure, il a même réparé ma vieille bécane à l’œil !
-Quelqu’un de bien en somme, conclut Rigsby. Mais vous n’avez rien remarqué d’anormal ces derniers temps.
En guise de réponse, le concierge haussa les épaules.
-Non, rien du tout.
-Bien, je vous remercie de votre coopération Monsieur. Bonne fin de journée.
-Pas de problème.
Rigsby tourna les talons et partit rejoindre Grace à l’intérieur de l’appartement de Luke Bloomwood.
Cette dernière avait fouillé chaque pièce du domicile de Luke avec sa méticulosité légendaire : salon, salle de bain, bureau, chambre… sans oublier les placards, armoires, tiroirs, poubelles etc. Pas d’arme du crime. Rien qui ne puisse non plus la mener vers la piste d’un quelconque mobile pour lequel Luke Bloomwood aurait pu tuer Rosa Galliano. Van Pelt se dirigea vers la cuisine, la dernière pièce à fouiller et donc la dernière chance de trouver quelque chose pouvant relier Luke Bloomwood au meurtre.
Alors qu’elle ouvrait tous les placards, un par un, Rigsby la rejoignit au seuil de la cuisine.
- Le gardien de l’immeuble confirme ce que Luke a dit, rapporta le grand brun ; il est bien allé courir avant de partir à Los Angeles et il n’est revenu que tard dans la soirée. Un garçon bien d’après ce qu’il m’a dit. Ajouta-t-il
- Les apparences sont très trompeuses. Remarqua Grace en ouvrant le placard sous l’évier
- Ouais. Fit son collègue, pensif ; dis-moi, Grace…
- Oui ?
- Tu ne trouves pas que Jane et Lisbon sont un peu… Bizarres ? Demanda-t-il d’un air hésitant
Grace abandonna ses recherches, se tourna vers Wayne en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce-que tu insinues par-là ? Lui demanda-t-elle
- Mais rien… juste que… que je vois qu’ils… qu’ils sont encore plus tendus et plus proches en même temps. Avoua-t-il sur un ton de confidence
- … Wayne, arrête de te mêler de leurs affaires, c’est leur problème, tu n’as pas à t’en occuper. Soupira-t-elle d’agacement
Elle reprit son inspection laissant le grand brun totalement hébété. Il voulait répliquer mais se ravisa aussitôt. Van Pelt s’attaqua à la poubelle, la fouilla jusqu’à ce qu’elle stoppe net son inspection. Quelque chose attira son attention parmi les papiers et les ordures.
- Wayne ! Viens voir. Dit-elle en lui faisait signe de s’approcher
- Entrez ! Dit-elle
La porte du bureau de Lisbon s’ouvrit, laissa apparaître au seuil de la porte, la supérieure du CBI, l’agent Madeleine Hightower, qui avait pu récupérer son poste au sein de la direction de l’équipe quelques semaines après la mort de John Le Rouge. Bertram avait en effet autorisé l’afro-américaine à reprendre son poste sous les supplices, voire plutôt les harcèlements, incessants de Jane. Et grâce à ce dernier, Hightower avait pu reprendre son travail, au grand étonnement et bonheur de Lisbon qui ne se cachait pas du respect et de l’admiration qu’elle éprouvait envers sa supérieure.
Hightower remarqua que Lisbon n’était pas seule.
- Bonjour Madeleine ! La salua Jane.
- Bonjour Jane. Le salua-t-elle à son tour
La supérieure se mit face à l’agent senior avec son air posé et impassible.
- Je ne dérange pas ? Demanda Hightower
- Pas du tout. Répondit Lisbon sans hésitation
Avant de se tourner vers Jane et de lui lancer un regard qui lui intimait de se taire. Ce dernier baissa les yeux. Lisbon se retourna vers sa patronne et lui tendit une pile de dossiers
- Voici le reste des rapports que vous m’avez demandés. Lui dit-elle
- Je vous remercie. Répondit Hightower en serrant les dossiers contre sa poitrine ; sinon où en êtes-vous au niveau de l’enquête ?
- Rosa Galliano était criblée de dettes, commença Lisbon ; le fils de Santo Lombardie voulait racheter sa boutique pour la rénover alors que son concurrent Graham Webster voulait en faire un restaurant de luxe. On a aussi appris que Rosa avait versé une grosse somme d’argent à sa fille et à Luke Bloomwood, le petit ami de sa fille, sans raison apparente.
- Avez-vous un suspect potentiel ? Interrogea Madeleine, attentive
- Non, madame. Répondit l’agent, tête baissée et confuse ; ils ont tous un alibi en béton pour la nuit du meurtre, et l’agent Cho vérifie l’alibi du petit ami.
- A mon avis, ce meurtre est un crime passionnel. Intervint Jane resté silencieux jusqu’alors.
Une paire d’yeux se tournèrent vers lui, d’un air interrogatif face à son hypothèse.
- Et qu’est-ce-qui vous fait penser cela, Patrick ? Demanda Hightower
- Nous savons que Rosa Galliano et Santo Lombardie ont eu une liaison dans le passé alors que le mafieux était marié, vous me suivez ? expliqua Jane ; Rosa révèle dans une lettre qu’il est le père de Valentina alors qu’ils avaient rompu, mais elle le cache pendant plus de vingt ans…
- Peut-être qu’elle avait honte ou peur d’avouer sa grossesse, ce qui est tout à fait normal. Le coupa Lisbon, songeuse, en haussant les épaules
- Si vous voulez bien me laisser finir, ma chère, s’il vous plaît ? Merci, rétorqua-t-il ; où en étais-je ? Ah ! Donc elle cache sa grossesse pendant plus de vingt ans par honte et par culpabilité. Mais… je pense que quelqu’un connaissait déjà son secret.
- Santo Lombardie ? Suggéra Lisbon
- Vous avez vu comment il a réagit que j’ai évoqué le sujet ? Lui demanda-t-il
- Jane, Santo est un mafieux, inculpé de plusieurs meurtres, mais qui n’a jamais pu être épinglé. Il est réputé pour ses bobards. Riposta l’agent
- Dois-je vous rappeler que je suis mentaliste donc je peux déjà savoir à l’avance quand quelqu’un ment, et je vous dis que Santo ne mentait pas quand il a dit ne pas être au courant de sa paternité. Se défendit le consultant
Lisbon leva les yeux au ciel.
- Mais vous êtes une sacrée tête de mule ! Râla-t-elle
- Je suis tout à fait d’accord avec vous, agent Lisbon. Intervint Hightower
La brunette gonfla de satisfaction face au mentaliste. Le sourire et le regard moqueurs qui suivirent en témoignèrent. Le beau blond, lui, resta interdit, comme un enfant qui aurait été grondé par ses parents. Cependant, cela ne l’empêcha pas de vouloir défendre ses arguments.
- Quoi ?! Mais enfin, Madeleine… commença-t-il
- Santo Lombardie a le don de mentir à la police et de nous faire tourner en rond. On n’a jamais rien pu trouver pour l’inculper. Le coupa l’afro-américaine, fermement ; et au lieu de faire votre tête de mule, vous feriez mieux d’écouter ce que l’on vous dit.
Jane resta sans voix, totalement hébété par les consignes d’Hightower et se tourna vers Lisbon qui baissa la tête en se mordant les lèvres, se retenant de rire du mieux qu’elle pouvait.
- Agent Lisbon ! Reprit Madeleine en se tournant vers elle.
- Madame ? Dit cette dernière en relevant la tête
- Vous devriez faire un peu plus confiance à Patrick, à l’avenir, car il a aussi raison.
Soudain, les rôles s’inversèrent. Patrick regarda Teresa avec lueur de fierté dans son regard et un sourire au coin des lèvres, tandis que celle-ci semblait stupéfaite.
- Je… Je ne comprends pas madame. Avoua Lisbon, interrogative
- Je viens de recevoir un coup de téléphone de l’agent de probation qui le suit depuis quelques mois. Santo Lombardie lui a avoué que Valentina était sa fille. Et l’agent de probation m’a confirmé que Santo était bien à l’hôpital pour des examens le soir du meurtre. Expliqua Hightower
- Donc, il ne fait plus partie de nos suspects. Résuma Lisbon en baissant les yeux, confuse
- Je suis sûre que vous allez arrêter le tueur tous les deux. La rassura sa supérieure ; mais écoutez-vous l’un l’autre la prochaine fois.
Hightower se tourna à tour de rôle vers l’agent et le consultant et quitta le bureau. Un silence pesant régna dans la pièce. Jane fixait d’un air amusé Lisbon qui elle était assez confuse et honteuse de ce qui venait juste de se passer. Elle se tourna vers le mentaliste qui la regardait d’un drôle d’air, la mettant vraiment mal à l’aise, ce qui commença sérieusement à l’agacer.
Un immense sourire illumina le visage de Patrick qui observait les joues de sa patronne prendre une couleur rosée, mais Teresa lui lança un regard incendiaire en retour.
- Arrêtez de vous pavaner devant moi et sortez ! S’énerva-t-elle
- Ouah ! S’exclama Jane ; qu’est-ce-que vous pouvez être…
Lisbon prit précipitamment une balle en mousse se trouvant sur son bureau et montra à son consultant qu’elle était prête à la lui balancer à la figure.
- Je m’en vais, je m’en vais ! Fit Jane en sortant de la pièce à toute vitesse
Une fois qu’il fut dehors, Lisbon posa la balle sur la table et retourna à son travail.
- Hey ! Entendit-elle
La jeune femme leva les yeux pour croiser ceux couleur azur de Jane.
- Qu’est-ce-que vous pouvez être attirante quand vous êtes en colère…On dirait une vraie tigresse prête à bondir. Répliqua Jane d’un air espiègle
Il n’en fallait pas plus pour que Lisbon se saisisse de la balle en mousse et la lance en direction de Jane. Qui s’éclipsa à la dernière seconde.
Alors qu’il se dirigeait vers la cuisine pour aller se préparer du thé, sa boisson favorite dont il ne se lassait pas, une voix féminine le retint.
- Patrick !
Le beau blond arrêta sa marche pour voir venir dans sa direction Aliénor, vêtue d’une robe courte noire, brodée de paillettes argent, avec un léger décolleté en V, un trench gris court sous le bras, une pochette noir pailletée à la main et des talons noirs. Il jeta un œil autour de lui avant de faire quelques pas vers elle. Aliénor lui afficha son plus grand sourire en rejetant légèrement ses cheveux en arrière comme si elle faisait une pub pour une marque de shampooing.
Patrick fit un léger sourire en arrivant face à elle.
- Ah ! Aliénor ! S’exprima-t-il d’un ton tendu
- Salut ! répondit Aliénor d’une voix enthousiaste ; tu es prêt pour notre déjeuner ?
- Euh… oui. Oui, bien sûr. Répondit-il dans un sourire nerveux ; où ai-je la tête ?!
Ils rirent en chœur avant que Patrick ne reprenne la parole sur un ton posé.
- Allons-y. Dit-il ; j’ai réservé une table dans le meilleur resto de la ville.
- Hum… j’ai hâte de voir ça. S’enthousiasma Aliénor
Jane sourit et guida Aliénor vers le couloir en lui indiquant avec galanterie de passer devant jusqu’à ce qu’ils arrivent devant l’ascenseur.
Lorsque les portes s’ouvrirent, le consultant et Aliénor tombèrent nez à nez avec Rigsby et Van Pelt qui revenaient du domicile de Luke Bloomwood.
- Hey ! Salua Jane dans un sourire nerveux
- Salut vieux ! Salua Rigsby ; On ne savait pas que t’avais de la compagnie. Ajouta-t-il d’un air enjoué
- Oh ! Euh… Aliénor, je te présente, les agents Wayne Rigsby et Grace Van Pelt. Voici Aliénor Scherzinger. Présenta Jane, gêné
Ils se saluèrent et se serrèrent la main avant qu’Aliénor et Patrick ne s’engouffrent dans l’ascenseur sous les yeux ébahis des agents qui se regardèrent, médusés.
Je ne sais plus où me mettre mais ça fait tellement plaisir
@Pepe64 : Pardon de t'avoir fait peur avec ma Ban Ce n'était pas mon intention
@Sweety : Je ne t'en veux pas y a des choses plus importantes dans la vie mais ton com me fait très plaisir
Comme promis... Voici la suite vu que c'est Noël, profitons-en mais s'il vous plaît, ne tuez pas l'auteur
Bonne Lecture
__________________________________________________________________
Chapitre 10 :
Van Pelt et Rigsby se trouvaient dans l’appartement de Luke Bloomwood, comme le leur avait ordonné Lisbon. La jeune femme rousse s’occupait de fouiller l’appartement tandis que le grand brun interrogeait le concierge de l’immeuble
- Luke ?, répéta le concierge. Oh un brave gars, vraiment. Je suis au courant de son passé, mais sincèrement, je n’ai jamais eu aucun problème avec lui. Il a toujours été correct, il paye son loyer à l’heure, il a même réparé ma vieille bécane à l’œil !
-Quelqu’un de bien en somme, conclut Rigsby. Mais vous n’avez rien remarqué d’anormal ces derniers temps.
En guise de réponse, le concierge haussa les épaules.
-Non, rien du tout.
-Bien, je vous remercie de votre coopération Monsieur. Bonne fin de journée.
-Pas de problème.
Rigsby tourna les talons et partit rejoindre Grace à l’intérieur de l’appartement de Luke Bloomwood.
Cette dernière avait fouillé chaque pièce du domicile de Luke avec sa méticulosité légendaire : salon, salle de bain, bureau, chambre… sans oublier les placards, armoires, tiroirs, poubelles etc. Pas d’arme du crime. Rien qui ne puisse non plus la mener vers la piste d’un quelconque mobile pour lequel Luke Bloomwood aurait pu tuer Rosa Galliano. Van Pelt se dirigea vers la cuisine, la dernière pièce à fouiller et donc la dernière chance de trouver quelque chose pouvant relier Luke Bloomwood au meurtre.
Alors qu’elle ouvrait tous les placards, un par un, Rigsby la rejoignit au seuil de la cuisine.
- Le gardien de l’immeuble confirme ce que Luke a dit, rapporta le grand brun ; il est bien allé courir avant de partir à Los Angeles et il n’est revenu que tard dans la soirée. Un garçon bien d’après ce qu’il m’a dit. Ajouta-t-il
- Les apparences sont très trompeuses. Remarqua Grace en ouvrant le placard sous l’évier
- Ouais. Fit son collègue, pensif ; dis-moi, Grace…
- Oui ?
- Tu ne trouves pas que Jane et Lisbon sont un peu… Bizarres ? Demanda-t-il d’un air hésitant
Grace abandonna ses recherches, se tourna vers Wayne en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce-que tu insinues par-là ? Lui demanda-t-elle
- Mais rien… juste que… que je vois qu’ils… qu’ils sont encore plus tendus et plus proches en même temps. Avoua-t-il sur un ton de confidence
- … Wayne, arrête de te mêler de leurs affaires, c’est leur problème, tu n’as pas à t’en occuper. Soupira-t-elle d’agacement
Elle reprit son inspection laissant le grand brun totalement hébété. Il voulait répliquer mais se ravisa aussitôt. Van Pelt s’attaqua à la poubelle, la fouilla jusqu’à ce qu’elle stoppe net son inspection. Quelque chose attira son attention parmi les papiers et les ordures.
- Wayne ! Viens voir. Dit-elle en lui faisait signe de s’approcher
*
- Entrez ! Dit-elle
La porte du bureau de Lisbon s’ouvrit, laissa apparaître au seuil de la porte, la supérieure du CBI, l’agent Madeleine Hightower, qui avait pu récupérer son poste au sein de la direction de l’équipe quelques semaines après la mort de John Le Rouge. Bertram avait en effet autorisé l’afro-américaine à reprendre son poste sous les supplices, voire plutôt les harcèlements, incessants de Jane. Et grâce à ce dernier, Hightower avait pu reprendre son travail, au grand étonnement et bonheur de Lisbon qui ne se cachait pas du respect et de l’admiration qu’elle éprouvait envers sa supérieure.
Hightower remarqua que Lisbon n’était pas seule.
- Bonjour Madeleine ! La salua Jane.
- Bonjour Jane. Le salua-t-elle à son tour
La supérieure se mit face à l’agent senior avec son air posé et impassible.
- Je ne dérange pas ? Demanda Hightower
- Pas du tout. Répondit Lisbon sans hésitation
Avant de se tourner vers Jane et de lui lancer un regard qui lui intimait de se taire. Ce dernier baissa les yeux. Lisbon se retourna vers sa patronne et lui tendit une pile de dossiers
- Voici le reste des rapports que vous m’avez demandés. Lui dit-elle
- Je vous remercie. Répondit Hightower en serrant les dossiers contre sa poitrine ; sinon où en êtes-vous au niveau de l’enquête ?
- Rosa Galliano était criblée de dettes, commença Lisbon ; le fils de Santo Lombardie voulait racheter sa boutique pour la rénover alors que son concurrent Graham Webster voulait en faire un restaurant de luxe. On a aussi appris que Rosa avait versé une grosse somme d’argent à sa fille et à Luke Bloomwood, le petit ami de sa fille, sans raison apparente.
- Avez-vous un suspect potentiel ? Interrogea Madeleine, attentive
- Non, madame. Répondit l’agent, tête baissée et confuse ; ils ont tous un alibi en béton pour la nuit du meurtre, et l’agent Cho vérifie l’alibi du petit ami.
- A mon avis, ce meurtre est un crime passionnel. Intervint Jane resté silencieux jusqu’alors.
Une paire d’yeux se tournèrent vers lui, d’un air interrogatif face à son hypothèse.
- Et qu’est-ce-qui vous fait penser cela, Patrick ? Demanda Hightower
- Nous savons que Rosa Galliano et Santo Lombardie ont eu une liaison dans le passé alors que le mafieux était marié, vous me suivez ? expliqua Jane ; Rosa révèle dans une lettre qu’il est le père de Valentina alors qu’ils avaient rompu, mais elle le cache pendant plus de vingt ans…
- Peut-être qu’elle avait honte ou peur d’avouer sa grossesse, ce qui est tout à fait normal. Le coupa Lisbon, songeuse, en haussant les épaules
- Si vous voulez bien me laisser finir, ma chère, s’il vous plaît ? Merci, rétorqua-t-il ; où en étais-je ? Ah ! Donc elle cache sa grossesse pendant plus de vingt ans par honte et par culpabilité. Mais… je pense que quelqu’un connaissait déjà son secret.
- Santo Lombardie ? Suggéra Lisbon
- Vous avez vu comment il a réagit que j’ai évoqué le sujet ? Lui demanda-t-il
- Jane, Santo est un mafieux, inculpé de plusieurs meurtres, mais qui n’a jamais pu être épinglé. Il est réputé pour ses bobards. Riposta l’agent
- Dois-je vous rappeler que je suis mentaliste donc je peux déjà savoir à l’avance quand quelqu’un ment, et je vous dis que Santo ne mentait pas quand il a dit ne pas être au courant de sa paternité. Se défendit le consultant
Lisbon leva les yeux au ciel.
- Mais vous êtes une sacrée tête de mule ! Râla-t-elle
- Je suis tout à fait d’accord avec vous, agent Lisbon. Intervint Hightower
La brunette gonfla de satisfaction face au mentaliste. Le sourire et le regard moqueurs qui suivirent en témoignèrent. Le beau blond, lui, resta interdit, comme un enfant qui aurait été grondé par ses parents. Cependant, cela ne l’empêcha pas de vouloir défendre ses arguments.
- Quoi ?! Mais enfin, Madeleine… commença-t-il
- Santo Lombardie a le don de mentir à la police et de nous faire tourner en rond. On n’a jamais rien pu trouver pour l’inculper. Le coupa l’afro-américaine, fermement ; et au lieu de faire votre tête de mule, vous feriez mieux d’écouter ce que l’on vous dit.
Jane resta sans voix, totalement hébété par les consignes d’Hightower et se tourna vers Lisbon qui baissa la tête en se mordant les lèvres, se retenant de rire du mieux qu’elle pouvait.
- Agent Lisbon ! Reprit Madeleine en se tournant vers elle.
- Madame ? Dit cette dernière en relevant la tête
- Vous devriez faire un peu plus confiance à Patrick, à l’avenir, car il a aussi raison.
Soudain, les rôles s’inversèrent. Patrick regarda Teresa avec lueur de fierté dans son regard et un sourire au coin des lèvres, tandis que celle-ci semblait stupéfaite.
- Je… Je ne comprends pas madame. Avoua Lisbon, interrogative
- Je viens de recevoir un coup de téléphone de l’agent de probation qui le suit depuis quelques mois. Santo Lombardie lui a avoué que Valentina était sa fille. Et l’agent de probation m’a confirmé que Santo était bien à l’hôpital pour des examens le soir du meurtre. Expliqua Hightower
- Donc, il ne fait plus partie de nos suspects. Résuma Lisbon en baissant les yeux, confuse
- Je suis sûre que vous allez arrêter le tueur tous les deux. La rassura sa supérieure ; mais écoutez-vous l’un l’autre la prochaine fois.
Hightower se tourna à tour de rôle vers l’agent et le consultant et quitta le bureau. Un silence pesant régna dans la pièce. Jane fixait d’un air amusé Lisbon qui elle était assez confuse et honteuse de ce qui venait juste de se passer. Elle se tourna vers le mentaliste qui la regardait d’un drôle d’air, la mettant vraiment mal à l’aise, ce qui commença sérieusement à l’agacer.
Un immense sourire illumina le visage de Patrick qui observait les joues de sa patronne prendre une couleur rosée, mais Teresa lui lança un regard incendiaire en retour.
- Arrêtez de vous pavaner devant moi et sortez ! S’énerva-t-elle
- Ouah ! S’exclama Jane ; qu’est-ce-que vous pouvez être…
Lisbon prit précipitamment une balle en mousse se trouvant sur son bureau et montra à son consultant qu’elle était prête à la lui balancer à la figure.
- Je m’en vais, je m’en vais ! Fit Jane en sortant de la pièce à toute vitesse
Une fois qu’il fut dehors, Lisbon posa la balle sur la table et retourna à son travail.
- Hey ! Entendit-elle
La jeune femme leva les yeux pour croiser ceux couleur azur de Jane.
- Qu’est-ce-que vous pouvez être attirante quand vous êtes en colère…On dirait une vraie tigresse prête à bondir. Répliqua Jane d’un air espiègle
Il n’en fallait pas plus pour que Lisbon se saisisse de la balle en mousse et la lance en direction de Jane. Qui s’éclipsa à la dernière seconde.
Alors qu’il se dirigeait vers la cuisine pour aller se préparer du thé, sa boisson favorite dont il ne se lassait pas, une voix féminine le retint.
- Patrick !
Le beau blond arrêta sa marche pour voir venir dans sa direction Aliénor, vêtue d’une robe courte noire, brodée de paillettes argent, avec un léger décolleté en V, un trench gris court sous le bras, une pochette noir pailletée à la main et des talons noirs. Il jeta un œil autour de lui avant de faire quelques pas vers elle. Aliénor lui afficha son plus grand sourire en rejetant légèrement ses cheveux en arrière comme si elle faisait une pub pour une marque de shampooing.
Patrick fit un léger sourire en arrivant face à elle.
- Ah ! Aliénor ! S’exprima-t-il d’un ton tendu
- Salut ! répondit Aliénor d’une voix enthousiaste ; tu es prêt pour notre déjeuner ?
- Euh… oui. Oui, bien sûr. Répondit-il dans un sourire nerveux ; où ai-je la tête ?!
Ils rirent en chœur avant que Patrick ne reprenne la parole sur un ton posé.
- Allons-y. Dit-il ; j’ai réservé une table dans le meilleur resto de la ville.
- Hum… j’ai hâte de voir ça. S’enthousiasma Aliénor
Jane sourit et guida Aliénor vers le couloir en lui indiquant avec galanterie de passer devant jusqu’à ce qu’ils arrivent devant l’ascenseur.
Lorsque les portes s’ouvrirent, le consultant et Aliénor tombèrent nez à nez avec Rigsby et Van Pelt qui revenaient du domicile de Luke Bloomwood.
- Hey ! Salua Jane dans un sourire nerveux
- Salut vieux ! Salua Rigsby ; On ne savait pas que t’avais de la compagnie. Ajouta-t-il d’un air enjoué
- Oh ! Euh… Aliénor, je te présente, les agents Wayne Rigsby et Grace Van Pelt. Voici Aliénor Scherzinger. Présenta Jane, gêné
Ils se saluèrent et se serrèrent la main avant qu’Aliénor et Patrick ne s’engouffrent dans l’ascenseur sous les yeux ébahis des agents qui se regardèrent, médusés.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
je crois que tu as raison de mettre qu'on ne doit pas te tuer parce que ... Jane avec Alinénor ... ça va PAS LE FAIRE DU TOUT !
si elle touche à Jane,
menaces à part, le chapitre était d'enfer.
je peux tuer Hightower pour être apparu au plus mauvais moment ?
Lisbon et Jane, quel duo splendide
VLS !!!
si elle touche à Jane,
menaces à part, le chapitre était d'enfer.
je peux tuer Hightower pour être apparu au plus mauvais moment ?
Lisbon et Jane, quel duo splendide
VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
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