Remember our other life ^
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Re: Remember our other life ^
Ta fic prend une tournure de plus en plus intéressante. J'aime vraiment beaucoup
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
De plus en plus d'indices et de moins en moins de suspects, approcherait-on du dénouement ?
Le Jisbon évolue, alors si Jane ne veut pas que ça soit mort pour lui il ferai mieux d'éviter d'arrêter le coupable avec un de ses plans foireux ^^ Lisbon pourrait lui en vouloir !
( quoique s'il continue à la " renifler " ca pourrait passer )
VLS !
Le Jisbon évolue, alors si Jane ne veut pas que ça soit mort pour lui il ferai mieux d'éviter d'arrêter le coupable avec un de ses plans foireux ^^ Lisbon pourrait lui en vouloir !
( quoique s'il continue à la " renifler " ca pourrait passer )
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Remember our other life ^
everybody !!
Ca me fait toujours autant plaisir de lire vos commentaires
encore à Mococoa pour la correction
Voici la suite comme cadeau de fin d'année, la fin de l'enquête dont l'identité du coupable. Je vous livrerai la suite demain donc pour le 1er jour de l'année 2012
Bonne Lecture à vous tous
__________________________________________________________________
La nuit régnait déjà sur la Californie.
Dans le garage de Bakersfield, Fred Romano éteignit la lumière de son bureau. Tous ses employés étaient déjà partis depuis belle lurette. Alors qu'il allait franchir la porte, la sonnerie de son téléphone l'arrêta. Il fouilla dans la poche de son pantalon et en sortit son portable, sans savoir qui l'appelait puisque le numéro était masqué.
Il fronça les sourcils d’un air méfiant et décrocha après trois sonneries.
- Allô ?
- Salut Fred ! Dit une voix masculine au fort accent italien ; Ça fait longtemps n'est-ce pas ?
En entendant cette voix, Fred se crispa, et eut une montée de rage. Son poing se serra et une boule d'angoisse se forma au sein de sa gorge.
- Qu’est-ce-que tu veux, salopard ? Demanda-t-il sèchement sachant pertinemment à qui il avait affaire.
- Tu n’as pas une petite idée ? Lui demanda Santo à son tour
- Rosa. Devina Romano ; si tu crois que je vais accepter ton pardon stupide à trois sous, tu peux garder ta salive ! Ajouta-t-il
- Tu crois vraiment que j’ai forcé Rosa à choisir entre toi et moi à l’époque ?! S’étonna le mafieux. Tu es complètement à côté de la plaque mon pauvre ami !
- Il y en avait toujours que pour toi ! Tu m’as pris ce que j’avais de plus cher ! S’énerva Fred ; Et moi j’ai tout fait foiré, peut-être, mais par ta faute !
- Qu’est-ce-que tu veux dire par là ? Demanda Lombardie
- Je suis allé la voir pour lui parler, commença Fred ; je lui ai dit que j'avais agi comme un salaud, que jamais je n'aurais dû la pousser dans tes sales bras, et que Francesca n'était qu'une merde...Mais même bien des années après, Rosa t'avait encore dans la peau espèce d'enfoiré ! Ça m’a rendu fou !
Le silence qui suivit dura quelques instants, instants pendant lesquels Fred Romano comprit que son ennemi de toujours venait d'intégrer ses aveux, à peine dissimulés. Romano inspira profondément.
- C’est plutôt toi que j’aurais dû tuer. Avoua-t-il enragé
- Alors, exauce ton vœu ! Lui dit Santo
- Qu’est-ce-que tu me tends là comme piège ? Demanda Fred d’un air méfiant
- Aucun ! Lui répondit son ennemi ; je préfère être abattu que de crever de cette putain de maladie.
- C’est assez ahurissant venant de la part d’un connard ! Ironisa Fred
-Pourquoi, tu préfères que je te balance aux poulets ? Le défia Lombardie
À l'entente de sa provocation, Fred serra son poing tellement fort dans sa paume que ses ongles y pénétrèrent. Son visage vira au rouge sang.
- Tu en es incapable ! Reprit-il
- C'est fini pour moi. J'ai certes encore plein de sang sur les mains, mais je n'ai plus rien à perdre. Prévint Lombardie ; alors si tu veux m’en empêcher, tu sais où me trouver.
Puis Santo raccrocha. Fred resta immobile un long moment, bouillonnant de colère, sa main crispée tenant son portable toujours à l'oreille. Il fallait agir vite, empêcher que Santo Lombardie ne le balance aux flics. C'était sûrement un piège, Fred Romano en était sûr, cette crapule de Santo ne lui ferait pas une telle faveur. Mais dans tous les cas, il fallait le faire taire, et pour de bon.
Fred Romano rangea son téléphone dans la poche de son pantalon et tourna les talons pour retourner dans son bureau. Il y ouvrit le dernier tiroir et souleva le couvercle d’une boîte noire, de laquelle il sortit un revolver magnum 357. Romano vérifia que l'arme soit chargée, puis la glissa dans son blouson. Il ferma son garage et se mit au volant de son vieux 4x4.
Le vieux 4x4 se gara le long du trottoir devant « Chez Mama Rosa ». Fred Romano coupa le contact, descendit du véhicule en claquant la portière, et s’immobilisa sur le trottoir, son regard rivé sur l’intérieur de la boutique. « Chez Mama Rosa » était plongé dans la pénombre mais le clair de lune permettait à Fred de distinguer l’intérieur. Le lieu semblait vide, le comptoir était désert et toutes les chaises étaient sur les tables… enfin toutes sauf une. Romano aperçut une ombre masculine assise sur une chaise, tournant le dos à l’extérieur, se faisant on ne pouvait vraiment pas voir qui était cette personne. Cependant, une canne était dans la main de l’homme, et Romano ne put réprimer un sourire. Santo Lombardie, son ennemi depuis tant d’années, était à sa merci.
Sans se poser d’autres questions, Fred Romano s’avança vers l’établissement, dégainant son arme de la poche du blouson. Il raffermit sa poigne sur le pistolet tout en ouvrant la porte du petit restaurant, qui se referma derrière lui. La pièce était dans l’obscurité la plus totale mais Fred apercevait tout de même l’ombre de son rival de toujours, assis sur la chaise, et qui n’avait pas fait un geste en entendant la porte s’ouvrir. Romano s’approcha d’un pas prudent mais déterminé, pointa son arme vers Santo Lombardie, pressant son doigt sur la détente.
Santo était toujours immobile, et Fred vit cela comme un avantage. Il se rapprocha encore plus de Lombardie, le canon de son arme toujours pointé vers Santo Lombardie, et arrivé près de lui, Romano se positionna devant sa figure.
Fred l’observa un long moment, mettant son revolver bien en évidence face à lui, et lui dit, d’une voix tranchante.
- Brûle en enfer !
Sur ce dernier souhait, Romano tira rageusement sur Santo Lombardie, déchargeant son barillet sur la tête de son ennemi. Dès qu’il eut terminé, Fred se rendit compte de quelque chose. Le corps, criblé de balles, n’était pas couvert de sang. Romano se glaça. Il n’avait pas tiré sur Santo Lombardie, il n’avait pas tiré sur une personne, il avait tiré sur un mannequin.
- Mais c’est quoi ce… commença-t-il
Romano n’eut pas le temps de finir sa phrase que la salle s’alluma, laissant apparaître, sous le regard éberlué de Romano, Lisbon et Cho, et Patrick Jane. Les deux agents le cernèrent, pointant tous deux leurs revolvers sur lui, tandis que Jane se tenait appuyé contre le mur, près de l’interrupteur.
- Santo Lombardie ne vous a jamais appelé. Avoua Jane
- C’était vous ? Devina Fred, la peur se distinguant dans le trémolo de sa voix.
Jane acquiesça avec un sourire satisfait. Romano secoua la tête en soupirant.
- Lâchez votre arme ! Ordonna Cho
Fred s’exécuta et le flingue tomba à terre.
- De toute façon, vous n’avez rien contre moi. S’insurgea-t-il.
- Détrompez-vous, votre femme est prête à témoigner contre vous. Intervint Lisbon
Fred les dévisagea du regard, un regard noir empreint de colère et de rage de s’être fait berné aussi facilement.
- Dites-nous la vérité, ça soulagera votre conscience, si vous en avez une. Dit le consultant en s’éloignant du mur
- Je ne vous dirai rien du tout ! Répondit Fred ; et vous n’avez aucune preuve, je vous le répète.
- Je vais vous en donner des preuves, intervint Lisbon ; le Labo a retrouvé votre ADN sur le couteau qui vous a servi à tuer Rosa.
- Et oui ! J’ai repéré la coupure sur votre main, lorsque vous avez agrippé le poignet de votre femme. Poursuivit Jane
Romano ne dit rien mais fusilla le consultant du regard, ce qui n’empêcha évidemment pas ce dernier de continuer sur sa lancée.
- Ce n’est pas difficile… Santo Lombardie, Rosa, Francesca et vous vous connaissiez depuis des années mais vous étiez amoureux de Rosa alors qu’elle était amoureuse de Santo… Vous avez insisté pour qu’elle rompe avec lui, encore et encore… Mais elle a toujours dit non parce que vous étiez un détraqué.
La gorge serré, le visage en feu et les yeux noirs de rage, Fred était sur le point d’exploser. Mais Jane continua de le narguer alors que Cho surveillait l’assassin.
- Vous saviez que Francesca était amoureuse de vous… votre plan a été de l’épouser pour rendre Rosa jalouse, pour qu’elle vous remarque… Mais qu’avez-vous obtenu ? Rien du tout… des années plus tard, vous découvrez que Rosa est enceinte et que le père n’est autre que votre rival… J’ignore comment mais je sais que vous étiez au courant.
- La ferme ! Siffla Romano
- Toute cette volonté, cette insistance, cette frénésie, à vouloir Rosa, vous ont plongé dans un état psychotique. Vous battiez et maltraitiez Francesca car dans votre esprit elle n’était qu’une faible. Et ce soir-là, ce fut trop pour votre femme, qui partit voir Rosa. N’est-ce pas ? Questionna le mentaliste, plus pour la forme que pour le fond.
- C’était la seule personne en qui elle avait confiance et à qui elle pouvait parler. Ajouta Lisbon ; on a également découvert le surendettement de votre femme, à cause des séjours récurrents et prolongés qu’elle passait à l’hôpital, après que vous l’ayez battue bien sûr. Dit Lisbon, pinçant ses lèvres de colère en prononçant ses dernières paroles.
- Rosa lui a conseillé d’appeler la police, de porter plainte… continua Jane ; mais vous êtes arrivé… Vous avez mis violemment Francesca dehors et Rosa a voulu s’interposer, vous a menacé de parler aux flics, mais vous l’en avez empêché, peut-être même que vous lui avait fait des avances, et comme elle ne se laissait pas faire, vous l’avez battue, elle aussi, je me trompe ?
- Et la suite, on la connaît… Termina Lisbon
Jane s’approcha de plus en plus de Fred, le défiant du regard avec dégoût. Cho lui aussi s’avança prudemment vers Romano, craignant un dommage collatéral sur le mentaliste.
- Vous avez laissé un message sur le portable de Valentina, reprit la brunette, pour porter les soupçons sur la mafia, et vous avez déposé l’arme du crime chez Luke, supposant que l’on ferait le lien entre son ancienne vie et le meurtre.
- C’était le scénario idéal pour faire accuser quelqu’un à votre place. Commenta amèrement Jane ; mais la haine était plus forte que votre conscience. Rosa était plus forte que vous. Et en réalité, vous n’êtes qu’un lâche. S’emporta Jane
- Espèce de fumier ! L’insulta Fred avant d’émettre un pas en sa direction
Alors qu’il allait lui sauter à la gorge, Jane s’écarta rapidement tandis que Cho maîtrisait Romano à temps. Il l’empoigna par le col et le poussa contre le comptoir, lui disant ses droits en le menottant. Kimball le conduisit à l’extérieur, jusque dans le SUV, sous les yeux rassurés de Jane et de Lisbon, qui avaient réussi à boucler cette affaire.
De retour au CBI, Lisbon se rendit directement à la cuisine afin de se faire un café bien noir et bien fort. Elle allait en avoir besoin au vu de l’immense pile de paperasse qui l’attendait.
- Agent Lisbon. Entendit-elle dans son dos
La brunette se retourna pour tomber nez-à-nez avec Valentina et Luke, son fiancé. L’agent fit quelques pas vers eux.
- Mademoiselle Galliano.
- Je tenais à vous dire merci. La remercia-t-elle ; Merci à vous.
- Je vous en prie. Dit-elle avec modestie, gênée.
Elles se serrèrent la main et l’agent serra aussi celle de Luke.
- Je tenais à vous dire que Valentina et moi avons beaucoup réfléchi et finalement, nous avons décidé de reprendre l’entreprise de sa mère. Annonça Luke fièrement
La surprise se lut dans les yeux de Lisbon, et un sourire enthousiaste illumina son visage. - Même si elle tenait à ce que je continue mes études de médecine, je pense vraiment que ma mère aurait aimé que je prenne la relève. Et puis cette entreprise, c’est tout ce qui me reste d’elle. Expliqua Valentina, émue.
- J’en suis sûre qu’elle aurait été fière de vous. Lui dit Teresa dans un sourire
Valentina et Luke lui rendirent son sourire, en acquiesçant.
- Juste avant qu’on s’en aille, reprit Valentina ; on voudrait vous demander quelque chose ?
Teresa fronça les sourcils en hochant la tête.
- On voudrait vous inviter à notre mariage, vous, monsieur Jane et votre équipe. Lui demanda Valentina
- C’est… c’est très gentil à vous, mais… commença l’agent, mal à l’aise
- Je sais que vous et monsieur Jane connaissiez ma mère depuis longtemps. La coupa Valentina ; je vous ai reconnus sur une des photos sur lesquelles je suis tombée en triant les affaires de ma mère.
Teresa se sentit mal à l’aise et baissa les yeux en se mordant les lèvres.
- Je crois que ma mère aurait été heureuse de vous voir assister à notre mariage, et surtout d’inviter ses justiciers qui ont permis l’arrestation de son assassin. Poursuivit la jeune fille
- Agent Lisbon, intervint Luke ; on serait très heureux de vous voir à notre union et dites-oui car elle ne va pas vous lâcher.
Lisbon rit aux éclats en même temps que le couple. L’agent soupira.
- S’il n’y a pas de meurtre d’ici là… ce sera avec plaisir. Accepta-t-elle
Valentina et Luke sourirent de plus belle.
- Prenez soin de vous et toutes mes félicitations. Leur lança Teresa.
- Merci. La remercia le couple en chœur
Dès que Luke et Valentina furent partis, Lisbon se traita mentalement d’idiote d’avoir accepté l’invitation à leur mariage. Elle savait très bien qu’elle ne pouvait accepter aucune forme de cadeau. C’était contraire au règlement. Mais d’un autre côté, Lisbon n’avait pas eu la force de contrarier les futurs mariés. Encore une fois, Teresa avait écouté son cœur plutôt que sa raison.
Jane avait suivi la scène de A à Z. Et un immense sourire s’afficha sur son visage.
Et comme dit Mister Simon Baker ...
Je Vous Souhaite Très Bonnes Fêtes et Une Très Bonne Année 2012 !!
Ca me fait toujours autant plaisir de lire vos commentaires
encore à Mococoa pour la correction
Voici la suite comme cadeau de fin d'année, la fin de l'enquête dont l'identité du coupable. Je vous livrerai la suite demain donc pour le 1er jour de l'année 2012
Bonne Lecture à vous tous
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Chapitre 14 :
La nuit régnait déjà sur la Californie.
Dans le garage de Bakersfield, Fred Romano éteignit la lumière de son bureau. Tous ses employés étaient déjà partis depuis belle lurette. Alors qu'il allait franchir la porte, la sonnerie de son téléphone l'arrêta. Il fouilla dans la poche de son pantalon et en sortit son portable, sans savoir qui l'appelait puisque le numéro était masqué.
Il fronça les sourcils d’un air méfiant et décrocha après trois sonneries.
- Allô ?
- Salut Fred ! Dit une voix masculine au fort accent italien ; Ça fait longtemps n'est-ce pas ?
En entendant cette voix, Fred se crispa, et eut une montée de rage. Son poing se serra et une boule d'angoisse se forma au sein de sa gorge.
- Qu’est-ce-que tu veux, salopard ? Demanda-t-il sèchement sachant pertinemment à qui il avait affaire.
- Tu n’as pas une petite idée ? Lui demanda Santo à son tour
- Rosa. Devina Romano ; si tu crois que je vais accepter ton pardon stupide à trois sous, tu peux garder ta salive ! Ajouta-t-il
- Tu crois vraiment que j’ai forcé Rosa à choisir entre toi et moi à l’époque ?! S’étonna le mafieux. Tu es complètement à côté de la plaque mon pauvre ami !
- Il y en avait toujours que pour toi ! Tu m’as pris ce que j’avais de plus cher ! S’énerva Fred ; Et moi j’ai tout fait foiré, peut-être, mais par ta faute !
- Qu’est-ce-que tu veux dire par là ? Demanda Lombardie
- Je suis allé la voir pour lui parler, commença Fred ; je lui ai dit que j'avais agi comme un salaud, que jamais je n'aurais dû la pousser dans tes sales bras, et que Francesca n'était qu'une merde...Mais même bien des années après, Rosa t'avait encore dans la peau espèce d'enfoiré ! Ça m’a rendu fou !
Le silence qui suivit dura quelques instants, instants pendant lesquels Fred Romano comprit que son ennemi de toujours venait d'intégrer ses aveux, à peine dissimulés. Romano inspira profondément.
- C’est plutôt toi que j’aurais dû tuer. Avoua-t-il enragé
- Alors, exauce ton vœu ! Lui dit Santo
- Qu’est-ce-que tu me tends là comme piège ? Demanda Fred d’un air méfiant
- Aucun ! Lui répondit son ennemi ; je préfère être abattu que de crever de cette putain de maladie.
- C’est assez ahurissant venant de la part d’un connard ! Ironisa Fred
-Pourquoi, tu préfères que je te balance aux poulets ? Le défia Lombardie
À l'entente de sa provocation, Fred serra son poing tellement fort dans sa paume que ses ongles y pénétrèrent. Son visage vira au rouge sang.
- Tu en es incapable ! Reprit-il
- C'est fini pour moi. J'ai certes encore plein de sang sur les mains, mais je n'ai plus rien à perdre. Prévint Lombardie ; alors si tu veux m’en empêcher, tu sais où me trouver.
Puis Santo raccrocha. Fred resta immobile un long moment, bouillonnant de colère, sa main crispée tenant son portable toujours à l'oreille. Il fallait agir vite, empêcher que Santo Lombardie ne le balance aux flics. C'était sûrement un piège, Fred Romano en était sûr, cette crapule de Santo ne lui ferait pas une telle faveur. Mais dans tous les cas, il fallait le faire taire, et pour de bon.
Fred Romano rangea son téléphone dans la poche de son pantalon et tourna les talons pour retourner dans son bureau. Il y ouvrit le dernier tiroir et souleva le couvercle d’une boîte noire, de laquelle il sortit un revolver magnum 357. Romano vérifia que l'arme soit chargée, puis la glissa dans son blouson. Il ferma son garage et se mit au volant de son vieux 4x4.
*
Le vieux 4x4 se gara le long du trottoir devant « Chez Mama Rosa ». Fred Romano coupa le contact, descendit du véhicule en claquant la portière, et s’immobilisa sur le trottoir, son regard rivé sur l’intérieur de la boutique. « Chez Mama Rosa » était plongé dans la pénombre mais le clair de lune permettait à Fred de distinguer l’intérieur. Le lieu semblait vide, le comptoir était désert et toutes les chaises étaient sur les tables… enfin toutes sauf une. Romano aperçut une ombre masculine assise sur une chaise, tournant le dos à l’extérieur, se faisant on ne pouvait vraiment pas voir qui était cette personne. Cependant, une canne était dans la main de l’homme, et Romano ne put réprimer un sourire. Santo Lombardie, son ennemi depuis tant d’années, était à sa merci.
Sans se poser d’autres questions, Fred Romano s’avança vers l’établissement, dégainant son arme de la poche du blouson. Il raffermit sa poigne sur le pistolet tout en ouvrant la porte du petit restaurant, qui se referma derrière lui. La pièce était dans l’obscurité la plus totale mais Fred apercevait tout de même l’ombre de son rival de toujours, assis sur la chaise, et qui n’avait pas fait un geste en entendant la porte s’ouvrir. Romano s’approcha d’un pas prudent mais déterminé, pointa son arme vers Santo Lombardie, pressant son doigt sur la détente.
Santo était toujours immobile, et Fred vit cela comme un avantage. Il se rapprocha encore plus de Lombardie, le canon de son arme toujours pointé vers Santo Lombardie, et arrivé près de lui, Romano se positionna devant sa figure.
Fred l’observa un long moment, mettant son revolver bien en évidence face à lui, et lui dit, d’une voix tranchante.
- Brûle en enfer !
Sur ce dernier souhait, Romano tira rageusement sur Santo Lombardie, déchargeant son barillet sur la tête de son ennemi. Dès qu’il eut terminé, Fred se rendit compte de quelque chose. Le corps, criblé de balles, n’était pas couvert de sang. Romano se glaça. Il n’avait pas tiré sur Santo Lombardie, il n’avait pas tiré sur une personne, il avait tiré sur un mannequin.
- Mais c’est quoi ce… commença-t-il
Romano n’eut pas le temps de finir sa phrase que la salle s’alluma, laissant apparaître, sous le regard éberlué de Romano, Lisbon et Cho, et Patrick Jane. Les deux agents le cernèrent, pointant tous deux leurs revolvers sur lui, tandis que Jane se tenait appuyé contre le mur, près de l’interrupteur.
- Santo Lombardie ne vous a jamais appelé. Avoua Jane
- C’était vous ? Devina Fred, la peur se distinguant dans le trémolo de sa voix.
Jane acquiesça avec un sourire satisfait. Romano secoua la tête en soupirant.
- Lâchez votre arme ! Ordonna Cho
Fred s’exécuta et le flingue tomba à terre.
- De toute façon, vous n’avez rien contre moi. S’insurgea-t-il.
- Détrompez-vous, votre femme est prête à témoigner contre vous. Intervint Lisbon
Fred les dévisagea du regard, un regard noir empreint de colère et de rage de s’être fait berné aussi facilement.
- Dites-nous la vérité, ça soulagera votre conscience, si vous en avez une. Dit le consultant en s’éloignant du mur
- Je ne vous dirai rien du tout ! Répondit Fred ; et vous n’avez aucune preuve, je vous le répète.
- Je vais vous en donner des preuves, intervint Lisbon ; le Labo a retrouvé votre ADN sur le couteau qui vous a servi à tuer Rosa.
- Et oui ! J’ai repéré la coupure sur votre main, lorsque vous avez agrippé le poignet de votre femme. Poursuivit Jane
Romano ne dit rien mais fusilla le consultant du regard, ce qui n’empêcha évidemment pas ce dernier de continuer sur sa lancée.
- Ce n’est pas difficile… Santo Lombardie, Rosa, Francesca et vous vous connaissiez depuis des années mais vous étiez amoureux de Rosa alors qu’elle était amoureuse de Santo… Vous avez insisté pour qu’elle rompe avec lui, encore et encore… Mais elle a toujours dit non parce que vous étiez un détraqué.
La gorge serré, le visage en feu et les yeux noirs de rage, Fred était sur le point d’exploser. Mais Jane continua de le narguer alors que Cho surveillait l’assassin.
- Vous saviez que Francesca était amoureuse de vous… votre plan a été de l’épouser pour rendre Rosa jalouse, pour qu’elle vous remarque… Mais qu’avez-vous obtenu ? Rien du tout… des années plus tard, vous découvrez que Rosa est enceinte et que le père n’est autre que votre rival… J’ignore comment mais je sais que vous étiez au courant.
- La ferme ! Siffla Romano
- Toute cette volonté, cette insistance, cette frénésie, à vouloir Rosa, vous ont plongé dans un état psychotique. Vous battiez et maltraitiez Francesca car dans votre esprit elle n’était qu’une faible. Et ce soir-là, ce fut trop pour votre femme, qui partit voir Rosa. N’est-ce pas ? Questionna le mentaliste, plus pour la forme que pour le fond.
- C’était la seule personne en qui elle avait confiance et à qui elle pouvait parler. Ajouta Lisbon ; on a également découvert le surendettement de votre femme, à cause des séjours récurrents et prolongés qu’elle passait à l’hôpital, après que vous l’ayez battue bien sûr. Dit Lisbon, pinçant ses lèvres de colère en prononçant ses dernières paroles.
- Rosa lui a conseillé d’appeler la police, de porter plainte… continua Jane ; mais vous êtes arrivé… Vous avez mis violemment Francesca dehors et Rosa a voulu s’interposer, vous a menacé de parler aux flics, mais vous l’en avez empêché, peut-être même que vous lui avait fait des avances, et comme elle ne se laissait pas faire, vous l’avez battue, elle aussi, je me trompe ?
- Et la suite, on la connaît… Termina Lisbon
Jane s’approcha de plus en plus de Fred, le défiant du regard avec dégoût. Cho lui aussi s’avança prudemment vers Romano, craignant un dommage collatéral sur le mentaliste.
- Vous avez laissé un message sur le portable de Valentina, reprit la brunette, pour porter les soupçons sur la mafia, et vous avez déposé l’arme du crime chez Luke, supposant que l’on ferait le lien entre son ancienne vie et le meurtre.
- C’était le scénario idéal pour faire accuser quelqu’un à votre place. Commenta amèrement Jane ; mais la haine était plus forte que votre conscience. Rosa était plus forte que vous. Et en réalité, vous n’êtes qu’un lâche. S’emporta Jane
- Espèce de fumier ! L’insulta Fred avant d’émettre un pas en sa direction
Alors qu’il allait lui sauter à la gorge, Jane s’écarta rapidement tandis que Cho maîtrisait Romano à temps. Il l’empoigna par le col et le poussa contre le comptoir, lui disant ses droits en le menottant. Kimball le conduisit à l’extérieur, jusque dans le SUV, sous les yeux rassurés de Jane et de Lisbon, qui avaient réussi à boucler cette affaire.
*
De retour au CBI, Lisbon se rendit directement à la cuisine afin de se faire un café bien noir et bien fort. Elle allait en avoir besoin au vu de l’immense pile de paperasse qui l’attendait.
- Agent Lisbon. Entendit-elle dans son dos
La brunette se retourna pour tomber nez-à-nez avec Valentina et Luke, son fiancé. L’agent fit quelques pas vers eux.
- Mademoiselle Galliano.
- Je tenais à vous dire merci. La remercia-t-elle ; Merci à vous.
- Je vous en prie. Dit-elle avec modestie, gênée.
Elles se serrèrent la main et l’agent serra aussi celle de Luke.
- Je tenais à vous dire que Valentina et moi avons beaucoup réfléchi et finalement, nous avons décidé de reprendre l’entreprise de sa mère. Annonça Luke fièrement
La surprise se lut dans les yeux de Lisbon, et un sourire enthousiaste illumina son visage. - Même si elle tenait à ce que je continue mes études de médecine, je pense vraiment que ma mère aurait aimé que je prenne la relève. Et puis cette entreprise, c’est tout ce qui me reste d’elle. Expliqua Valentina, émue.
- J’en suis sûre qu’elle aurait été fière de vous. Lui dit Teresa dans un sourire
Valentina et Luke lui rendirent son sourire, en acquiesçant.
- Juste avant qu’on s’en aille, reprit Valentina ; on voudrait vous demander quelque chose ?
Teresa fronça les sourcils en hochant la tête.
- On voudrait vous inviter à notre mariage, vous, monsieur Jane et votre équipe. Lui demanda Valentina
- C’est… c’est très gentil à vous, mais… commença l’agent, mal à l’aise
- Je sais que vous et monsieur Jane connaissiez ma mère depuis longtemps. La coupa Valentina ; je vous ai reconnus sur une des photos sur lesquelles je suis tombée en triant les affaires de ma mère.
Teresa se sentit mal à l’aise et baissa les yeux en se mordant les lèvres.
- Je crois que ma mère aurait été heureuse de vous voir assister à notre mariage, et surtout d’inviter ses justiciers qui ont permis l’arrestation de son assassin. Poursuivit la jeune fille
- Agent Lisbon, intervint Luke ; on serait très heureux de vous voir à notre union et dites-oui car elle ne va pas vous lâcher.
Lisbon rit aux éclats en même temps que le couple. L’agent soupira.
- S’il n’y a pas de meurtre d’ici là… ce sera avec plaisir. Accepta-t-elle
Valentina et Luke sourirent de plus belle.
- Prenez soin de vous et toutes mes félicitations. Leur lança Teresa.
- Merci. La remercia le couple en chœur
Dès que Luke et Valentina furent partis, Lisbon se traita mentalement d’idiote d’avoir accepté l’invitation à leur mariage. Elle savait très bien qu’elle ne pouvait accepter aucune forme de cadeau. C’était contraire au règlement. Mais d’un autre côté, Lisbon n’avait pas eu la force de contrarier les futurs mariés. Encore une fois, Teresa avait écouté son cœur plutôt que sa raison.
Jane avait suivi la scène de A à Z. Et un immense sourire s’afficha sur son visage.
TBC...
Et comme dit Mister Simon Baker ...
Je Vous Souhaite Très Bonnes Fêtes et Une Très Bonne Année 2012 !!
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
Encore une enquête bouclée par Jane...avec un tour à sa façon
Une invitation à un mariage...Je sens que ça risque d'être intéressant... :bounce: :bounce: :bounce:
BONNE ANNEE 2012
Je ne suis toujours pas persuadée que c'est Simon Baker qui parle sur la promo de TF1...on dirait vraiment Nicolas Canteloup...
Une invitation à un mariage...Je sens que ça risque d'être intéressant... :bounce: :bounce: :bounce:
BONNE ANNEE 2012
Je ne suis toujours pas persuadée que c'est Simon Baker qui parle sur la promo de TF1...on dirait vraiment Nicolas Canteloup...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
heyyyyyyyyy d'abord
Que 2012 vous apporte joies, amour et sérénité!!!!
Pour en revenir à nos moutons ...
Le coupable arrêté, une invitation à un mariage, et la réaction lisbonienne parfaitement dans le ton du personnage! un grand bravo
LA BONNE ANNÉE !!!!
Que 2012 vous apporte joies, amour et sérénité!!!!
Pour en revenir à nos moutons ...
Le coupable arrêté, une invitation à un mariage, et la réaction lisbonienne parfaitement dans le ton du personnage! un grand bravo
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Remember our other life ^
d'abord, Bonne année !!!
alors ce chapitre... génial !
un Jane comme on l'aime un piège qui fonctionne une Lisbon fidèle a ses principes et un meurtrier bien énervé contre notre mentalist... rien à dire
un mariage ??? youhou !!!
alors ce chapitre... génial !
un Jane comme on l'aime un piège qui fonctionne une Lisbon fidèle a ses principes et un meurtrier bien énervé contre notre mentalist... rien à dire
un mariage ??? youhou !!!
vivement la suite !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
D'abord pour vos commentaires de me souhaiter une bonne année et en retour puis encore une fois...
BONNE ANNEE 2012 !!
@Johel : Ah bon ?! Tu crois Ca me laisse perplexe alors que j'étais persuadée que c'était réellement Simon Baker et j'ai fait comme si ça l'était Il faudra que je revisionne le Diable s'habille en Prada un de ces jours pour voir
Voici la suite comme promis pour démarrer la nouvelle année malgré que je sens déjà certains qui vont me détester ou pire encore mais please, ne tuez pas l'auteur
En attendant... Bonne Lecture
__________________________________________________________________
L’horloge du bureau de Teresa Lisbon indiquait 22h.
L’équipe était déjà partie boire une bière. Lisbon avait décliné gentiment l’invitation, prétextant des rapports à finir. Et elle venait tout juste d’y apposer la dernière ligne. Lisbon poussa un soupir de soulagement. Elle ouvrit le tiroir renfermant sa boîte à souvenirs, et posa cette dernière sur son poste de travail, pensant à raison que la laisser au CBI ne serait pas une merveilleuse idée. L’agent senior éteignit son ordinateur, prit la boîte et ses affaires personnelles avant d’éteindre la lumière de son bureau et de se diriger vers l’ascenseur.
Arrivée devant l’appareil, elle appuya sur le bouton d’appel, et en attendant l’ascenseur, se retourna pour regarder vers le haut des escaliers, là où se trouvait le repaire de Patrick Jane. Teresa hésita à emprunter ces marches pour aller le voir, pour tout lui lâcher, pour lui dire ce que cette affaire avait fait ressurgir certains souvenirs de cet été particulier qu’elle avait passé avec un jeune homme, qui s’avérait être lui. Elle voulait lui parler de la complicité et de l’amour qui existaient entre eux deux, adolescents. Elle voulait aussi lui avouer que ses sentiments amoureux avaient refait surface, plus mûrs, plus profonds qu’autrefois. Lisbon aurait voulu lâcher tout ce qu’elle avait sur les bras et courir dans cet escalier, dire à Jane tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle aurait voulu qu’il la prenne dans ses bras, elle aurait voulu sentir la chaleur de son corps contre le sien, elle aurait voulu qu’il l’embrasse jusqu’à l’aube, qu’elle se réveille à ses côtés à jamais…
Mais Lisbon eut peur, peur de le brusquer, peur qu’il ne soit pas encore prêt à faire le deuil de sa famille et à tourner la page, voire à tomber de nouveau amoureux.
Lisbon renonça définitivement à cette initiative au moment où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. C’est avec le cœur lourd que Lisbon y pénétra.
Une demi-heure plus tard, Teresa entra dans son appartement. Elle plaqua son dos contre la porte et poussa un énorme soupir tout en laissant tomber ses affaires au sol. La jeune femme enleva sa veste qu’elle jeta littéralement sur le canapé avant de monter directement à l’étage afin de prendre une bonne douche.
Dans la salle de bains, la jeune femme se déshabilla avant de pénétrer dans la douche, alluma le jet libérant ainsi de l’eau tiède qui coula sur sa peau. Lisbon resta un long moment sous l’eau afin d’évacuer son stress et sa fatigue. Elle essaya même de fermer ses yeux afin de se délecter au mieux de ce moment mais à chaque fois, le visage de son consultant s’imprimait sur ses paupières.
Ses boucles blondes, ses yeux couleur azur, son sourire, son comportement de gamin, sa voix agaçante mais apaisante, son égoïsme, son arrogance, son côté emmerdeur, secret et sombre d’homme brisé, mais de l’autre côté, sa générosité, son humour, son attention, son intelligence, et sa lucidité… Patrick Jane était tout cela. Et Lisbon aimait tout cela. Elle aimait tout ce qui le qualifiait. Elle l’aimait et le respectait tel qu’il était. Elle ne pouvait plus le nier. Elle ne pouvait plus refouler tous ces sentiments qui se réveillaient en elle. Il faisait battre son cœur. Elle était amoureuse de Patrick Jane.
Teresa ouvrit soudainement ses yeux en se rendant compte qu’elle s’était assoupie. Elle chassa les images de son esprit en secouant la tête, coupa l’eau avant de sortir de la douche, et s’emmitoufla dans une serviette qu’elle resserra autour de sa poitrine. Une autre serviette lui permit de sécher ses cheveux, alors qu’elle se dirigeait vers sa chambre. Elle y ouvrit l’armoire, mais fut interrompue par un bruit trop connu.
Toc… Toc… Toc…
On frappait à sa porte. Lisbon se figea. Une seule personne pouvait venir chez elle à cette heure-là…
Jane !
Très vite, un mélange d’excitation et d’exaspération s’empara d’elle. La jeune femme regarda le contenu de son dressing, cherchant quelque chose qui pourrait dévoiler sa part de féminité, le séduire sans vulgarité, sans chichis et gratin… Elle eut un déclic et attrapa la tenue qui pourrait faire l’affaire.
Toc… Toc… Toc…
- Oui, oui ! J’arrive ! Hurla Lisbon
Vêtue d’une nuisette courte en satin, bleue, sous un peignoir de même matière et couleur, ses cheveux encore à moitié humides, retombant en cascade sur ses épaules, Lisbon ajouta une touche de parfum qu’elle savait apprécier de Jane. La jeune femme dévala les escaliers pour rejoindre l’entrée. Elle resserra le nœud de son peignoir et ralentit son allure tout en reprenant son souffle.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle tomba nez à nez sur Jane, comme elle l’avait espéré, ce qui n’empêcha pas son cœur de manquer un battement. Le beau blond n’en menait pas large lui non plus. Il était bouche bée et dévorait littéralement la jeune femme des yeux. Et aucun son ne put sortir de sa bouche, il en était incapable. En sentant son regard posé sur elle, Lisbon rougit tout en souriant d’un air timide.
- Waouh… Parvint Jane à articuler ; enfin je… je veux dire que vous êtes… vous êtes… sublime.
- Merci. Souffla Lisbon en baissant les yeux
Il regarda d’un air amusé et attendrissant sa patronne qui rougit de plus belle. Mais à sa décharge, elle était tellement adorable quand elle était gênée à ce point.
- Un dîner français, madame ? lui proposa-t-il avec un accent français en montrant des sacs plastiques
Elle le regarda en fronçant les sourcils.
- Vous n’avez rien mangé de la journée et ne me dites pas que vous n’avez pas faim sinon je vous traite de menteuse. Reprit Jane dans un sourire
Lisbon leva les yeux au ciel en souriant face à l’exaspérant consultant qui pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Mais il était vrai qu’elle n’avait rien avalé depuis le matin donc un repas ne serait pas de refus. En guise de réponse, Lisbon lui ouvrit la porte en grand et s’écarta pour le laisser passer. Ce qu’il fit, sans se faire prier.
- Merci ! dit-il en passant à côté d’elle
Durant le dîner, assis l’un à côté de l’autre sur le canapé, Jane et Lisbon discutèrent des souvenirs respectifs qu’ils avaient de leur été commun, désormais conscients qu’ils se connaissaient depuis bien des années. Jane finit par demander à Lisbon ce qu’elle avait fait après leur séparation, mais elle ne voulut pas lui répondre. Jane insista doucement, sans trop la brusquer, et Lisbon capitula.
Elle lui raconta brièvement qu’elle avait arrêté de travailler chez Rosa parce que c’était trop dur de continuer avec ses frères qui nécessitaient toute son attention. Par la suite, elle était entrée à l’école police de San Francisco, avait réussi ses examens, et avait été intégrée comme simple agent de circulation avant de gravir les échelons assez rapidement. Puis, on avait exigé sa mutation à Sacramento, où elle avait été recrutée par le CBI. Et une chose en entraînant une autre, elle s’était retrouvée chef d’unité. Lisbon n’aimait pas trop parler d’elle, elle passa donc rapidement sur tout ce dont elle aurait pu être fière, et que d’autres n’auraient pas manqué de mettre en avant. Qui plus est, Teresa n’évoqua que peu de choses sur sa vie privée, arguant qu’il n’y avait rien à dire sur les brèves aventures amoureuses qu’elle avait eues.
Jane l’écouta attentivement sans l’interrompre. L’admiration qu’il portait envers Lisbon pouvait se lire dans son regard. Ce petit bout de femme était à la tête de l’unité des crimes sérieux, et son métier n’était pas sans risque. Malgré tout, Jane savait que Lisbon aimait son métier plus que tout : elle était faite pour ça. L’homme qu’il était admirait cette femme, il estimait tout chez elle : son caractère, son ambition, sa générosité, sa gentillesse, son attention, sa volonté d’aider les autres, sa beauté, son sourire… Patrick n’aurait jamais pensé, jusqu’alors, qu’il ressentirait de tels sentiments. Il les croyait enterrés avec la mort de sa femme. Pourtant, il devait reconnaître qu’il avait des sentiments pour Teresa Lisbon, cette femme incroyable qui lui avait redonné le goût de vivre, de recommencer à zéro pour démarrer une nouvelle vie. Il voulait construire cette vie avec Lisbon mais il ne savait pas si elle éprouvait ces mêmes sentiments. De plus, il avait peur de la brusquer et qu’elle se renferme sur elle-même ou pire encore, il avait peur de la perdre.
- Euh… Ca vous dit de rattraper le temps perdu ? Demanda Jane au bout d’un moment
- Comment ça ? Demanda Lisbon, intriguée
Jane se leva d’un bond du canapé et s’accroupit en fouillant dans un des sacs plastiques qu’l avait emmenés, sous l’œil interrogateur de Lisbon. L se retourna vers elle, un sourire victorieux au coin des lèvres, brandissant une K7 vidéo dans sa main. - Qu’est-ce que c’est ? Questionna Lisbon
- Vous allez voir. Répondit-il en se dirigeant vers le meuble où se trouvait le téléviseur
Le mentaliste introduisit la K7 dans le magnétoscope et attrapa la télécommande avant de rejoindre sa partenaire sur le canapé. Il appuya sur la touche « play » et l’écran s’alluma.
Un petit bois fit son apparition dans la télé. Un soleil radieux éclairait les arbres, et un lac se trouvait sur la droite, enjambé par un pont en bois. Deux barques étaient rangées sur la berge du lac. Une voix d’un adolescent se fit entendre dans la télé.
- Allez Teresa ! Lâche-toi !
Le visage souriant et mal à l’aise de Lisbon, plus jeune, fit son apparition devant la caméra. Elle fit un petit signe de la main, qui trahissait sa gêne d’être filmée.
- Allez Teresa ! Danse ! Supplia Patrick
- Non ! Arrête ! Dit-elle
En se voyant, à ses 17 ans, Lisbon s’empourpra. Elle s’enfonça dans le canapé, en se couvrant le visage avec un des coussins, sous les yeux rieurs de Jane.
- Quelle horreur ! Se plaignit-t-elle ; éteignez-moi ça, je suis affreuse.
- Mais non, Lisbon. La rassura-t-il en lui enlevant le coussin de par-dessus sa tête ; arrêtez, vous êtes adorable.
- Arrêtez, vous vous moquez de moi. Je suis horrible.
- Dans le genre horrible, j’ai connu pire. Répliqua-t-il dans un sourire
Lisbon le tapa avec le coussin mais sourit également. Il arrivait toujours à la faire sourire quel que soit le moment.
- Ouais ! Jolie ! S’enthousiasma Patrick dans la vidéo ; Bravo !
Ils tournèrent la tête en voyant la Lisbon de l’époque, tourner sur soi-même, tout sourire et les cheveux au vent.
- Allez, à toi ! Fit Teresa dans la vidéo
- Bon, Ok ! Dit Patrick
Teresa s’avança vers la caméra et la prit dans les mains. Patrick, adolescent fit son entrée en scène. Sur le canapé, Lisbon fut choquée de constater que Jane n’avait pas tant changé que ça.
- Eh ben… Vous dites détester ce qui est esthétique mais là… commença Lisbon
- Oh, arrêtez ! Intervint Jane en haussant les épaules
- Tiens, j’ai réussi à faire rougir l’indomptable Patrick Jane. Se moqua-t-elle gentiment d’un ton espiègle.
Jane baissa les yeux en souriant timidement tandis qu’à l’écran, on pouvait voir l’adolescent qu’il était en train d’imiter le célèbre Moon-Walk de Michael Jackson. Une très belle imitation qui prit fin brutalement, lorsque Patrick perdit l’équilibre et tomba en arrière dans le lac.
En regardant la scène, Lisbon éclata de rire, ayant pour écho elle-même, plus jeune, dans la vidéo. Teresa riait, tout autant que 20 ans auparavant, et elle s’écroula de tout son long sur le canapé, sous le regard boudeur de Jane, qui faisait mine d’être vexé.
- Non mais… désolée… mais… mais comment vous… Parvint-elle à articuler dans son fou rire
La jeune femme avait mal au cœur et au ventre à force de rigoler mais c’était vraiment délirant pour elle de revoir Jane se faire avoir en beauté. Le beau blondinet secoua la tête mais ne résista pas à l’envie de sourire. Il trouvait Lisbon tellement adorable, elle était détendue et tellement naturelle en ce soir, qu’il ne pouvait décemment pas lui faire la tête, ne serait-ce que le feindre.
Lisbon reprit finalement son souffle et sécha ses larmes tout en se redressant sur le divan. Jane la dévisageait toujours.
- Ça fait bizarre de me voir rire comme ça ? Demanda-t-elle dans une grimace
- Non, au contraire. Ça vous va très bien, Teresa. Répondit-il dans un souffle
Un frisson parcourut le dos de Lisbon à l’entente de son prénom. C’était la première fois qu’il l’appelait ainsi. Enfin, la première fois depuis de longues années. Lisbon croisa le regard de Jane, et ce fut comme s des milliers de papillons avaient décidé de s’installer dans son ventre. Son cœur battait la chamade. Jamais Jane ne l’avait regardée ainsi. Et en y réfléchissant, aucun homme ne l’avait regardée comme Jane le faisait.
Patrick ne quittait pas la jeune femme des yeux, et sans réfléchir, il se rapprocha d’elle. Il plongea son regard dans le sien et se pencha encore un peu plus vers Teresa, qui elle, n’osait plus bouger de peur de rompre l’instant. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Jane détacha son regard des yeux de Lisbon pour venir le poser sur ses lèvres, tandis qu’elle ferma doucement les yeux, en se rapprochant légèrement.
BONNE ANNEE 2012 !!
@Johel : Ah bon ?! Tu crois Ca me laisse perplexe alors que j'étais persuadée que c'était réellement Simon Baker et j'ai fait comme si ça l'était Il faudra que je revisionne le Diable s'habille en Prada un de ces jours pour voir
Voici la suite comme promis pour démarrer la nouvelle année malgré que je sens déjà certains qui vont me détester ou pire encore mais please, ne tuez pas l'auteur
En attendant... Bonne Lecture
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Chapitre 15 :
L’horloge du bureau de Teresa Lisbon indiquait 22h.
L’équipe était déjà partie boire une bière. Lisbon avait décliné gentiment l’invitation, prétextant des rapports à finir. Et elle venait tout juste d’y apposer la dernière ligne. Lisbon poussa un soupir de soulagement. Elle ouvrit le tiroir renfermant sa boîte à souvenirs, et posa cette dernière sur son poste de travail, pensant à raison que la laisser au CBI ne serait pas une merveilleuse idée. L’agent senior éteignit son ordinateur, prit la boîte et ses affaires personnelles avant d’éteindre la lumière de son bureau et de se diriger vers l’ascenseur.
Arrivée devant l’appareil, elle appuya sur le bouton d’appel, et en attendant l’ascenseur, se retourna pour regarder vers le haut des escaliers, là où se trouvait le repaire de Patrick Jane. Teresa hésita à emprunter ces marches pour aller le voir, pour tout lui lâcher, pour lui dire ce que cette affaire avait fait ressurgir certains souvenirs de cet été particulier qu’elle avait passé avec un jeune homme, qui s’avérait être lui. Elle voulait lui parler de la complicité et de l’amour qui existaient entre eux deux, adolescents. Elle voulait aussi lui avouer que ses sentiments amoureux avaient refait surface, plus mûrs, plus profonds qu’autrefois. Lisbon aurait voulu lâcher tout ce qu’elle avait sur les bras et courir dans cet escalier, dire à Jane tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle aurait voulu qu’il la prenne dans ses bras, elle aurait voulu sentir la chaleur de son corps contre le sien, elle aurait voulu qu’il l’embrasse jusqu’à l’aube, qu’elle se réveille à ses côtés à jamais…
Mais Lisbon eut peur, peur de le brusquer, peur qu’il ne soit pas encore prêt à faire le deuil de sa famille et à tourner la page, voire à tomber de nouveau amoureux.
Lisbon renonça définitivement à cette initiative au moment où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. C’est avec le cœur lourd que Lisbon y pénétra.
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Une demi-heure plus tard, Teresa entra dans son appartement. Elle plaqua son dos contre la porte et poussa un énorme soupir tout en laissant tomber ses affaires au sol. La jeune femme enleva sa veste qu’elle jeta littéralement sur le canapé avant de monter directement à l’étage afin de prendre une bonne douche.
Dans la salle de bains, la jeune femme se déshabilla avant de pénétrer dans la douche, alluma le jet libérant ainsi de l’eau tiède qui coula sur sa peau. Lisbon resta un long moment sous l’eau afin d’évacuer son stress et sa fatigue. Elle essaya même de fermer ses yeux afin de se délecter au mieux de ce moment mais à chaque fois, le visage de son consultant s’imprimait sur ses paupières.
Ses boucles blondes, ses yeux couleur azur, son sourire, son comportement de gamin, sa voix agaçante mais apaisante, son égoïsme, son arrogance, son côté emmerdeur, secret et sombre d’homme brisé, mais de l’autre côté, sa générosité, son humour, son attention, son intelligence, et sa lucidité… Patrick Jane était tout cela. Et Lisbon aimait tout cela. Elle aimait tout ce qui le qualifiait. Elle l’aimait et le respectait tel qu’il était. Elle ne pouvait plus le nier. Elle ne pouvait plus refouler tous ces sentiments qui se réveillaient en elle. Il faisait battre son cœur. Elle était amoureuse de Patrick Jane.
Teresa ouvrit soudainement ses yeux en se rendant compte qu’elle s’était assoupie. Elle chassa les images de son esprit en secouant la tête, coupa l’eau avant de sortir de la douche, et s’emmitoufla dans une serviette qu’elle resserra autour de sa poitrine. Une autre serviette lui permit de sécher ses cheveux, alors qu’elle se dirigeait vers sa chambre. Elle y ouvrit l’armoire, mais fut interrompue par un bruit trop connu.
Toc… Toc… Toc…
On frappait à sa porte. Lisbon se figea. Une seule personne pouvait venir chez elle à cette heure-là…
Jane !
Très vite, un mélange d’excitation et d’exaspération s’empara d’elle. La jeune femme regarda le contenu de son dressing, cherchant quelque chose qui pourrait dévoiler sa part de féminité, le séduire sans vulgarité, sans chichis et gratin… Elle eut un déclic et attrapa la tenue qui pourrait faire l’affaire.
Toc… Toc… Toc…
- Oui, oui ! J’arrive ! Hurla Lisbon
Vêtue d’une nuisette courte en satin, bleue, sous un peignoir de même matière et couleur, ses cheveux encore à moitié humides, retombant en cascade sur ses épaules, Lisbon ajouta une touche de parfum qu’elle savait apprécier de Jane. La jeune femme dévala les escaliers pour rejoindre l’entrée. Elle resserra le nœud de son peignoir et ralentit son allure tout en reprenant son souffle.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle tomba nez à nez sur Jane, comme elle l’avait espéré, ce qui n’empêcha pas son cœur de manquer un battement. Le beau blond n’en menait pas large lui non plus. Il était bouche bée et dévorait littéralement la jeune femme des yeux. Et aucun son ne put sortir de sa bouche, il en était incapable. En sentant son regard posé sur elle, Lisbon rougit tout en souriant d’un air timide.
- Waouh… Parvint Jane à articuler ; enfin je… je veux dire que vous êtes… vous êtes… sublime.
- Merci. Souffla Lisbon en baissant les yeux
Il regarda d’un air amusé et attendrissant sa patronne qui rougit de plus belle. Mais à sa décharge, elle était tellement adorable quand elle était gênée à ce point.
- Un dîner français, madame ? lui proposa-t-il avec un accent français en montrant des sacs plastiques
Elle le regarda en fronçant les sourcils.
- Vous n’avez rien mangé de la journée et ne me dites pas que vous n’avez pas faim sinon je vous traite de menteuse. Reprit Jane dans un sourire
Lisbon leva les yeux au ciel en souriant face à l’exaspérant consultant qui pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Mais il était vrai qu’elle n’avait rien avalé depuis le matin donc un repas ne serait pas de refus. En guise de réponse, Lisbon lui ouvrit la porte en grand et s’écarta pour le laisser passer. Ce qu’il fit, sans se faire prier.
- Merci ! dit-il en passant à côté d’elle
*
Durant le dîner, assis l’un à côté de l’autre sur le canapé, Jane et Lisbon discutèrent des souvenirs respectifs qu’ils avaient de leur été commun, désormais conscients qu’ils se connaissaient depuis bien des années. Jane finit par demander à Lisbon ce qu’elle avait fait après leur séparation, mais elle ne voulut pas lui répondre. Jane insista doucement, sans trop la brusquer, et Lisbon capitula.
Elle lui raconta brièvement qu’elle avait arrêté de travailler chez Rosa parce que c’était trop dur de continuer avec ses frères qui nécessitaient toute son attention. Par la suite, elle était entrée à l’école police de San Francisco, avait réussi ses examens, et avait été intégrée comme simple agent de circulation avant de gravir les échelons assez rapidement. Puis, on avait exigé sa mutation à Sacramento, où elle avait été recrutée par le CBI. Et une chose en entraînant une autre, elle s’était retrouvée chef d’unité. Lisbon n’aimait pas trop parler d’elle, elle passa donc rapidement sur tout ce dont elle aurait pu être fière, et que d’autres n’auraient pas manqué de mettre en avant. Qui plus est, Teresa n’évoqua que peu de choses sur sa vie privée, arguant qu’il n’y avait rien à dire sur les brèves aventures amoureuses qu’elle avait eues.
Jane l’écouta attentivement sans l’interrompre. L’admiration qu’il portait envers Lisbon pouvait se lire dans son regard. Ce petit bout de femme était à la tête de l’unité des crimes sérieux, et son métier n’était pas sans risque. Malgré tout, Jane savait que Lisbon aimait son métier plus que tout : elle était faite pour ça. L’homme qu’il était admirait cette femme, il estimait tout chez elle : son caractère, son ambition, sa générosité, sa gentillesse, son attention, sa volonté d’aider les autres, sa beauté, son sourire… Patrick n’aurait jamais pensé, jusqu’alors, qu’il ressentirait de tels sentiments. Il les croyait enterrés avec la mort de sa femme. Pourtant, il devait reconnaître qu’il avait des sentiments pour Teresa Lisbon, cette femme incroyable qui lui avait redonné le goût de vivre, de recommencer à zéro pour démarrer une nouvelle vie. Il voulait construire cette vie avec Lisbon mais il ne savait pas si elle éprouvait ces mêmes sentiments. De plus, il avait peur de la brusquer et qu’elle se renferme sur elle-même ou pire encore, il avait peur de la perdre.
- Euh… Ca vous dit de rattraper le temps perdu ? Demanda Jane au bout d’un moment
- Comment ça ? Demanda Lisbon, intriguée
Jane se leva d’un bond du canapé et s’accroupit en fouillant dans un des sacs plastiques qu’l avait emmenés, sous l’œil interrogateur de Lisbon. L se retourna vers elle, un sourire victorieux au coin des lèvres, brandissant une K7 vidéo dans sa main. - Qu’est-ce que c’est ? Questionna Lisbon
- Vous allez voir. Répondit-il en se dirigeant vers le meuble où se trouvait le téléviseur
Le mentaliste introduisit la K7 dans le magnétoscope et attrapa la télécommande avant de rejoindre sa partenaire sur le canapé. Il appuya sur la touche « play » et l’écran s’alluma.
Un petit bois fit son apparition dans la télé. Un soleil radieux éclairait les arbres, et un lac se trouvait sur la droite, enjambé par un pont en bois. Deux barques étaient rangées sur la berge du lac. Une voix d’un adolescent se fit entendre dans la télé.
- Allez Teresa ! Lâche-toi !
Le visage souriant et mal à l’aise de Lisbon, plus jeune, fit son apparition devant la caméra. Elle fit un petit signe de la main, qui trahissait sa gêne d’être filmée.
- Allez Teresa ! Danse ! Supplia Patrick
- Non ! Arrête ! Dit-elle
En se voyant, à ses 17 ans, Lisbon s’empourpra. Elle s’enfonça dans le canapé, en se couvrant le visage avec un des coussins, sous les yeux rieurs de Jane.
- Quelle horreur ! Se plaignit-t-elle ; éteignez-moi ça, je suis affreuse.
- Mais non, Lisbon. La rassura-t-il en lui enlevant le coussin de par-dessus sa tête ; arrêtez, vous êtes adorable.
- Arrêtez, vous vous moquez de moi. Je suis horrible.
- Dans le genre horrible, j’ai connu pire. Répliqua-t-il dans un sourire
Lisbon le tapa avec le coussin mais sourit également. Il arrivait toujours à la faire sourire quel que soit le moment.
- Ouais ! Jolie ! S’enthousiasma Patrick dans la vidéo ; Bravo !
Ils tournèrent la tête en voyant la Lisbon de l’époque, tourner sur soi-même, tout sourire et les cheveux au vent.
- Allez, à toi ! Fit Teresa dans la vidéo
- Bon, Ok ! Dit Patrick
Teresa s’avança vers la caméra et la prit dans les mains. Patrick, adolescent fit son entrée en scène. Sur le canapé, Lisbon fut choquée de constater que Jane n’avait pas tant changé que ça.
- Eh ben… Vous dites détester ce qui est esthétique mais là… commença Lisbon
- Oh, arrêtez ! Intervint Jane en haussant les épaules
- Tiens, j’ai réussi à faire rougir l’indomptable Patrick Jane. Se moqua-t-elle gentiment d’un ton espiègle.
Jane baissa les yeux en souriant timidement tandis qu’à l’écran, on pouvait voir l’adolescent qu’il était en train d’imiter le célèbre Moon-Walk de Michael Jackson. Une très belle imitation qui prit fin brutalement, lorsque Patrick perdit l’équilibre et tomba en arrière dans le lac.
En regardant la scène, Lisbon éclata de rire, ayant pour écho elle-même, plus jeune, dans la vidéo. Teresa riait, tout autant que 20 ans auparavant, et elle s’écroula de tout son long sur le canapé, sous le regard boudeur de Jane, qui faisait mine d’être vexé.
- Non mais… désolée… mais… mais comment vous… Parvint-elle à articuler dans son fou rire
La jeune femme avait mal au cœur et au ventre à force de rigoler mais c’était vraiment délirant pour elle de revoir Jane se faire avoir en beauté. Le beau blondinet secoua la tête mais ne résista pas à l’envie de sourire. Il trouvait Lisbon tellement adorable, elle était détendue et tellement naturelle en ce soir, qu’il ne pouvait décemment pas lui faire la tête, ne serait-ce que le feindre.
Lisbon reprit finalement son souffle et sécha ses larmes tout en se redressant sur le divan. Jane la dévisageait toujours.
- Ça fait bizarre de me voir rire comme ça ? Demanda-t-elle dans une grimace
- Non, au contraire. Ça vous va très bien, Teresa. Répondit-il dans un souffle
Un frisson parcourut le dos de Lisbon à l’entente de son prénom. C’était la première fois qu’il l’appelait ainsi. Enfin, la première fois depuis de longues années. Lisbon croisa le regard de Jane, et ce fut comme s des milliers de papillons avaient décidé de s’installer dans son ventre. Son cœur battait la chamade. Jamais Jane ne l’avait regardée ainsi. Et en y réfléchissant, aucun homme ne l’avait regardée comme Jane le faisait.
Patrick ne quittait pas la jeune femme des yeux, et sans réfléchir, il se rapprocha d’elle. Il plongea son regard dans le sien et se pencha encore un peu plus vers Teresa, qui elle, n’osait plus bouger de peur de rompre l’instant. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Jane détacha son regard des yeux de Lisbon pour venir le poser sur ses lèvres, tandis qu’elle ferma doucement les yeux, en se rapprochant légèrement.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
YEAAAAAHHHHH !!!!!
alors là, que dire ....
SO JISBON
tu m'as comblé
Jane et Lisbon ... quel duo merveilleux
la suite !!!!
alors là, que dire ....
SO JISBON
tu m'as comblé
Jane et Lisbon ... quel duo merveilleux
la suite !!!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
Un très joli moment
J'imagine Jane et Lisbon ados et le consultant tombant dans l'eau...
On va attendre patiemment la suite
J'imagine Jane et Lisbon ados et le consultant tombant dans l'eau...
On va attendre patiemment la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
Aaawww!! ces deux chapitres sont extra !!
Jane et Lisbon
hâte de lire la suite XD
Bonne année !!! :)
Jane et Lisbon
hâte de lire la suite XD
Bonne année !!! :)
Re: Remember our other life ^
mais pourquoi tu coupe là?
Un super chapitre, vraiment, avec Jane et Lisbon qui se rapprochent
il me tarde de lire la suite
Un super chapitre, vraiment, avec Jane et Lisbon qui se rapprochent
il me tarde de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Remember our other life ^
Voilà deux très beaux chapitres!!!!
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
Magnifique Chapitre
et je dois t'avouer que j'étais morte de rire en même temps que Lisbon sur ce coup-là! Je l'imaginais trop tomber dans l'eau à la renverse le Jane
So Jisbon
Et bravo pour la performance! Tu nous as fait revivre un de leurs flashbacks via une vidéo, moi je dis chapeau!
et je dois t'avouer que j'étais morte de rire en même temps que Lisbon sur ce coup-là! Je l'imaginais trop tomber dans l'eau à la renverse le Jane
So Jisbon
Et bravo pour la performance! Tu nous as fait revivre un de leurs flashbacks via une vidéo, moi je dis chapeau!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Remember our other life ^
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH Cruelle !
Après un tel chapitre , couper là c'est
J'exige une suite
( surtout après la vidéo )
Après un tel chapitre , couper là c'est
J'exige une suite
( surtout après la vidéo )
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Remember our other life ^
everybody !!
Vos coms me font super plaisir que je ne sais plus où me mettre
plus particulièrement et encore une fois Mococoa pour la correction de ma fic
Je sais que je suis sadique d'avoir couper au moment le plus intéressant mais s'il n'y a pas de sadisme, pas de suspens et de plus, ce ne serait pas drôle
Voici la suite comme promis ce chapitre va peut-être voir sûrement vous plaire que vous risquez de passer de par avant de jusqu'à ... Enfin, vous allez comprendre et ne me tuez pas
Bonne Lecture
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Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Jane détacha son regard des yeux de Lisbon pour venir le poser sur ses lèvres, tandis qu’elle ferma doucement les yeux, en se rapprochant légèrement.
- Hey ! Patrick ! Patrick ! Présente-nous ta copine ! Cria un ado dans la télé
Lisbon et Jane sursautèrent, se reculant automatiquement l’un de l’autre, sans se regarder tellement leur gêne était immense. La magie de l’instant était rompue.
Lisbon ne savait plus du tout où se mettre. Ses joues étaient aussi rouges qu’une tomate. Elle ne savait pas réellement si ce qui avait été sur le point de se produire était bien ou non. Ils allaient s’embrasser ! D’un côté, bien sûr, Teresa aurait voulu que ce baiser se produise. Mais de l’autre, elle avait des doutes. Qu’est-ce-que Jane ressentait à son égard ? Voulait-il vraiment l’embrasser ? Désirait-il vraiment franchir ce pas ? Souhaitait-il commencer une relation avec elle ? Ou s’était-il laissé prendre par de vieux sentiments ? Avait-il agi par nostalgie ? Ou pire encore ! Avait-il voulu se moquer d’elle et la mener en bateau ?
Teresa dut se l’avouer. Elle avait rêvé de ce moment sans même en être consciente. Et désormais, alors que ce moment était la réalité, elle était assaillie par de multiples questions. Pourquoi fallait-il qu’il y ait toujours des « mais » ?
De son côté, Jane n’en revenait toujours pas de ce qu’il était sur le point de faire. Il n’avait pas réfléchi à vrai dire. Il avait laissé parler son cœur, pour la première fois depuis longtemps. Et plus encore, il l’avait écouté ! C’était la première fois en bien des années que Patrick Jane faisait le choix du cœur plutôt que celui du cerveau. Mais en réalité, tout son être venait de se rendre compte à quel point il aimait cette femme. Aux côtés de Lisbon, Jane se sentait bien, se sentait homme, se sentait entier, et surtout il se sentait libre. Libre de cet aspect sombre et mystérieux qu’avait revêtu sa personnalité. Il avait tellement envie de l’embrasser ! Ça, oui ! Mais maintenant, il avait peur d’avoir brusqué Teresa. Il craignait qu’elle ne veuille plus lui adresser la parole, en colère contre lui pour ce qu’il avait osé faire ; en colère contre elle-même pour l’avoir laissé faire. Pourquoi fallait-il qu’il fasse toujours du mal autour de lui ? Surtout à celle qui, désormais, comptait le plus dans son cœur et dans sa vie ?
- Hey ! Patrick ! Tu nous la présentes ou quoi ? Insista l’ado de la TV
Leurs réflexions furent interrompues par la même voix d’adolescent en provenance de la télévision. Jane et Lisbon tournèrent alors leur regard vers le poste, où ils purent apercevoir un groupe de jeunes en train de boire et de danser sur une place entre les attractions d’une fête foraine. Patrick et Teresa adolescents y apparaissaient également, mais semblaient mal à l’aise.
- Hey ! Patrick ! Tu nous la présentes alors ? Insista l’ado de la TV
- Euh… Oui… Voici Teresa. Dit Patrick, d’un air gêné.
Teresa se cachait timidement derrière Patrick qui tourna la tête pour l’apercevoir. Puis d’un coup, il fit demi-tour sur lui-même, entraînant dans sa ronde la jeune fille. Les sons qui suivirent en provenance du poste de télé furent les rires de Patrick et Teresa. Devant leur écran, Jane et Lisbon se sourirent timidement.
- La robe que j’avais, était affreuse ! Marmonna Lisbon
- Hum… Moi je trouve que le rose vous va bien. Ça vous donne un air de princesse en colère. Répliqua Jane dans un sourire
La jeune femme lui balança le coussin à la figure alors qu’il souriait de plus belle mais elle ne put elle-même s’empêcher de sourire. Très vite, le trouble s’installa de nouveau dans le salon alors que les premières notes de « I’m calling you » retentissaient dans la vidéo.
Jane et Lisbon reportèrent leur attention sur l’écran, et observèrent leur double version jeune se regarder, mal à l’aise. Le jeune Patrick tendait sa main vers la jeune Teresa, qui, perplexe, le regarda.
- Veux-tu danser avec moi ? Proposa-t-il
- Je… Je ne sais pas si c’est… commença-t-elle hésitante
Teresa ne termina pas sa phrase devant l’air de chien battu qu’adopta Patrick. Elle sourit, en levant les yeux au ciel.
- Bon, d’accord. Accepta-t-elle
Le jeune garçon fit un immense sourire avant de se tourner vers la caméra.
- Allez, le film est terminé ! Annonça-t-il en coupant la caméra
Puis l’écran devint noir.
- Dommage, qu’il n’y ait pas la danse ! Murmura Lisbon, une pointe de soulagement se faisant néanmoins sentir dans sa voix.
- Ne parlez pas trop vite, ma chère. Intervint Jane, le sourire en coin.
Lisbon fronça les sourcils, intriguée, et suivit le mentaliste du regard lorsque ce dernier se leva du divan pour éteindre la télé.
Il se dirigea ensuite vers les étagères où régnaient une montagne de livres, quelques objets et une chaîne hi-fi. Le beau blondinet appuya sur un bouton de la chaîne hi-fi avant de sortir une pochette à CD de la poche gauche de son gilet. Teresa se leva du canapé sans le quitter des yeux, et fit quelques pas vers Jane, en le voyant introduire un disque dans l’appareil. L’index de Patrick appuya sur « Play » et « I’m calling you » de Bagdad Café résonna dans la pièce.
Jane posa la pochette sur l’étagère avant de se tourner vers Lisbon et s’avança vers elle sans la quitter du regard. Lisbon, elle, ne pouvait plus faire un pas, et observait, passive, la scène se dérouler sous ses yeux. Jane se stoppa à quelques centimètres de la jeune femme, mit un de ses mains derrière son dos, et tendit l’autre vers elle, très galamment.
- M’accorderiez-vous cette danse ? Proposa-t-il avec courtoisie
Elle secoua la tête dans un sourire.
- Non, je… commença-t-elle
Mais impossible d’achever sa phrase. Lisbon croisa le regard suppliant du consultant et sut, à cet instant qu’elle ne pourrait lui refuser cette danse.
Comment résister à un homme qui n’est autre que Patrick Jane ? Cria son cœur
- D’accord. Finit-elle par accepter
Teresa posa sa main dans celle de Patrick. Ce dernier l’entraîna au milieu de la pièce et l’attira vers lui. Ils étaient face à face, leurs visages à quelques centimètres. Les yeux de l’un se perdaient dans ceux de l’autre. Lisbon ne savait pas comment se comporter, elle était énormément mal à l’aise et ne savait pas où mettre ses mains. Elle se fustigea mentalement : Mais quelle idiote je fais, on dirait vraiment que je n’ai que 17 ans !
Mais Jane prit les devants, et captura ses deux mains en douceur, tout en plongeant son regard dans le sien. Lisbon fut tellement troublée par cette impression de déjà-vu, qu’elle replongea dans son passé.
Flash Back
Parmi les couples qui dansaient, sous la lumière des projecteurs et en plein milieu du brouhaha des attractions et de la foule, se trouvaient Patrick et Teresa. Ils étaient perdus dans le regard de l’autre, oubliant le reste du monde. Ils étaient seuls sur terre à cet instant. Plus rien n’existait si ce n’est l’un et l’autre.
Sans détacher son regard de celui de sa partenaire, Patrick prit les mains de Teresa dans les siennes, et les guida doucement jusqu’à sa nuque où il les fit se croiser. Un frisson parcourut le corps de la jolie brunette lorsque les mains de son cavalier efflorèrent sa peau, de ses bras jusqu’à ses hanches.
Patrick attira Teresa contre lui, en rapprochant son corps du sien.Elle sourit d’un air timide avant de se pencher légèrement vers Patrick dont le cœur battait la chamade. Il vit la jeune fille poser sa tête au creux de son épaule. Le jeune homme fut tétanisé, surpris par ce contact si soudain, si intime.
Fin du Flash Back
Aujourd’hui, c’était encore le cas. Jane avait déjà dansé avec Lisbon auparavant, après une affaire, au beau milieu d’une réunion d’anciens élèves. Ils avaient dansé sur la chanson préférée de Lisbon, « More than words », mais ce n’était pas aussi intime, aussi troublant, que cette danse l’était maintenant. En y réfléchissant, Jane savait qu’il avait déjà dansé ainsi avec Lisbon, mais c’était bien des années auparavant. Et depuis la mort de sa femme, Angela, Patrick n’avait jamais eu un contact aussi intime avec une femme. Et à sa plus grande surprise, il se sentait réellement bien, le sentiment d’apaisement qui l’envahissait pouvait en témoigner.
Le mentaliste finit par entourer la taille de sa partenaire de ses bras protecteurs et soupira d’aise en sentant le parfum de ses cheveux ébène qui lui chatouillaient les narines. Teresa fut gênée lorsqu’il l’entoura de ses bras, mais parallèlement, elle ne s’était jamais sentie autant en sécurité qu’à cet instant précis. Un sourire illumina son visage puis elle finit par fermer les yeux, se laissant aller dans un soupir d’aise.
Ils étaient bien dans les bras de l’un de l’autre. Ils étaient heureux. Ils étaient dans un autre monde, où le règlement du CBI sur l’interdiction de sortir avec un collègue de travail n’existait pas, où les souvenirs dramatiques de l’enfance de Lisbon s’étaient évaporés, où la haine, la colère et la soif de vengeance de Jane envers John Le Rouge avaient disparu… Ils étaient dans une bulle que rien ni personne ne pouvait percer.
À la fin de la chanson, Lisbon releva les yeux vers Jane, plongeant son regard émeraude dans le sien d’un bleu azur intense. Son cœur rata un battement lorsqu’elle s’aperçut que leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle aurait voulu se dégager de ses bras, de sa chaleur, de son côté protecteur, et elle aurait voulu écouter sa raison qui lui ordonnait de s’éloigner de lui de suite. Mais la jeune dut se résoudre à accepter l’impensable. Elle ne pouvait plus bouger, elle était comme paralysée.
Jane aurait voulu se détacher d’elle avant qu’elle ne le repousse. Il aurait voulu enlever ses bras de son corps. Mais il n’y parvenait pas. Il ne parvenait pas à la quitter. Alors Jane fit ce geste, qu’il n’osait pas espérer. Il posa une main sur la joue de la jeune femme qui ferma les yeux à ce contact. Dès que Teresa rouvrit les yeux, elle vit le beau blondinet se pencher vers elle lentement, coller son front contre le sien, toujours sans la quitter des yeux.
Il semblait hésitant, timide. Il s’osait pas aller plus loin. Il inspira profondément.
- Te… Lisbon. Souffla-t-il
- … Oui ?
- Je… Il y a quelque chose que… que j’ai envie de faire… commença-t-il, hésitant ; mais…
- Mais quoi ? L’encouragea-t-elle à continuer
- Mais j’ai peur de vous brusquer, j’ai peur que vous vous renfermiez et que vous ne vouliez plus me parler. Continua-t-il ; je ne vous ferais jamais de mal parce que vous êtes la personne la plus importante à mes yeux… sans vous, je ne serais plus rien, je n’existerais pas.
En entendant cette déclaration, Lisbon resta interdite. Elle n’aurait jamais cru qu’un jour il lui dirait de telles paroles, et en allant plus loin, qu’il envisagerait de construire une nouvelle vie à ses côtés. Quant à Jane, il se sentait vraiment mal à l’aise, devant l’air plus qu’étonné de la jeune femme. Il regretta instantanément ses paroles. La peur qu’elle ne le rejette prit le dessus sur lui. Il tenta de se rattraper avant que la jeune femme n’essaye de le frapper.
- Je… je suis désolé… s’excusa-t-il après un silence ; oubliez ce que je viens de dire, je…
Il n’eut pas eu le temps de finir sa phrase que Lisbon posa son index sur ses lèvres lui intimant l’ordre silencieux de se taire.
- Taisez-vous, Jane… murmura-t-elle ; embrassez-moi.
- Je… Ça fait longtemps que je n’ai pas… commença Jane, gêné par l’audace de Lisbon et surpris par cette phrase inattendue.
- Oh ! Fit-elle
Jane se mordit les lèvres, mal à l’aise et baissa les yeux. Lisbon posa une main sur sa joue, le guidant pour qu’il relève la tête, et qu’il la regarde
- Fermez les yeux. Dit-elle dans un souffle
Il resta perplexe en la regardant dans les yeux.
- Fermez les yeux… Répéta Lisbon d’une voix douce
Il s’exécuta alors que la jeune femme en profitait pour se rapprocher de lui.
- … Et laissez-vous aller. Murmura-t-elle
Elle posa ses lèvres douces et sucrées sur les siennes. Jane resta un moment paralysé, troublé par ce baiser. Ses jambes flageolaient, son cœur s’accéléra dans sa poitrine. Les battements de son cœur étaient tellement forts qu’ils résonnaient dans ses tympans. Mais ce baiser le réconforta tellement, que Patrick retrouva uen sorte de mobilité. Il lui rendit son baiser, et y mit toute la douceur, la tendresse, et l’amour qu’il lui portait. Il plaqua doucement son corps contre le sien, glissa sa main dans sa nuque afin d’approfondir leur baiser. Teresa soupira d’aise en l’embrassant passionnément et elle plongea ses mains dans ses cheveux les faisant glisser jusqu’à sa nuque.
Ils s’embrassèrent jusqu’à en perdre haleine, finirent par rompre leur baiser à contrecœur afin de reprendre leurs souffles. Front contre front, les yeux dans les yeux, Jane et Lisbon essayaient de reprendre leurs esprits. Mais Jane n’en pouvaiit plus. Il avait goûté aux lèvres de Lisbon, et ne pouvait plus s’en passer. Il l’embrassa sans lui laisser le temps de retrouver une respiration normale. De ses lèvres, il passa ensuite sur le cou de la jeune femme, où il déposa une multitude de baiser brûlants. Lisbon frissonna de plaisir sous ses baisers et se mordit les lèvres pour s’empêcher de gémir.
- Tu es terriblement envoûtante, Teresa. L’entendit-elle susurrer à son oreille entre deux baisers
C’en était trop. Elle sourit dans un gémissement et l’incita à continuer en agrippant ses boucles blondes dans sa main. Elle sentit une chaleur monter en elle. La main de Jane souleva son peignoir pour caresser sa cuisse, remonta doucement le long du corps de Lisbon pour arriver jusque derrière le dos de la jeune femme. Il rapprocha encore plus leurs deux corps brûlants de désir, et avec sa bouche, remonta de son cou vers le lobe de son oreille, qu’il mordilla tendrement. Teresa frissonna de désir, en lâchant un gémissement. Patrick sourit, satisfait d’avoir trouvé le point sensible de la jeune femme. Il repartit vers sa joue, lui donnant un baiser chaste, avant de capturer de nouveau ses lèvres, en gémissant lui aussi de désir.
Mais Lisbon mit fin à leur baiser en posant ses mains sur le torse brûlant de Jane ? Elle le repoussa doucement, et rencontra le regard empreint de perplexité et de tristesse de son consultant…
Vos coms me font super plaisir que je ne sais plus où me mettre
plus particulièrement et encore une fois Mococoa pour la correction de ma fic
Je sais que je suis sadique d'avoir couper au moment le plus intéressant mais s'il n'y a pas de sadisme, pas de suspens et de plus, ce ne serait pas drôle
Voici la suite comme promis ce chapitre va peut-être voir sûrement vous plaire que vous risquez de passer de par avant de jusqu'à ... Enfin, vous allez comprendre et ne me tuez pas
Bonne Lecture
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Chapitre 16 :
Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Jane détacha son regard des yeux de Lisbon pour venir le poser sur ses lèvres, tandis qu’elle ferma doucement les yeux, en se rapprochant légèrement.
*
- Hey ! Patrick ! Patrick ! Présente-nous ta copine ! Cria un ado dans la télé
Lisbon et Jane sursautèrent, se reculant automatiquement l’un de l’autre, sans se regarder tellement leur gêne était immense. La magie de l’instant était rompue.
Lisbon ne savait plus du tout où se mettre. Ses joues étaient aussi rouges qu’une tomate. Elle ne savait pas réellement si ce qui avait été sur le point de se produire était bien ou non. Ils allaient s’embrasser ! D’un côté, bien sûr, Teresa aurait voulu que ce baiser se produise. Mais de l’autre, elle avait des doutes. Qu’est-ce-que Jane ressentait à son égard ? Voulait-il vraiment l’embrasser ? Désirait-il vraiment franchir ce pas ? Souhaitait-il commencer une relation avec elle ? Ou s’était-il laissé prendre par de vieux sentiments ? Avait-il agi par nostalgie ? Ou pire encore ! Avait-il voulu se moquer d’elle et la mener en bateau ?
Teresa dut se l’avouer. Elle avait rêvé de ce moment sans même en être consciente. Et désormais, alors que ce moment était la réalité, elle était assaillie par de multiples questions. Pourquoi fallait-il qu’il y ait toujours des « mais » ?
De son côté, Jane n’en revenait toujours pas de ce qu’il était sur le point de faire. Il n’avait pas réfléchi à vrai dire. Il avait laissé parler son cœur, pour la première fois depuis longtemps. Et plus encore, il l’avait écouté ! C’était la première fois en bien des années que Patrick Jane faisait le choix du cœur plutôt que celui du cerveau. Mais en réalité, tout son être venait de se rendre compte à quel point il aimait cette femme. Aux côtés de Lisbon, Jane se sentait bien, se sentait homme, se sentait entier, et surtout il se sentait libre. Libre de cet aspect sombre et mystérieux qu’avait revêtu sa personnalité. Il avait tellement envie de l’embrasser ! Ça, oui ! Mais maintenant, il avait peur d’avoir brusqué Teresa. Il craignait qu’elle ne veuille plus lui adresser la parole, en colère contre lui pour ce qu’il avait osé faire ; en colère contre elle-même pour l’avoir laissé faire. Pourquoi fallait-il qu’il fasse toujours du mal autour de lui ? Surtout à celle qui, désormais, comptait le plus dans son cœur et dans sa vie ?
- Hey ! Patrick ! Tu nous la présentes ou quoi ? Insista l’ado de la TV
Leurs réflexions furent interrompues par la même voix d’adolescent en provenance de la télévision. Jane et Lisbon tournèrent alors leur regard vers le poste, où ils purent apercevoir un groupe de jeunes en train de boire et de danser sur une place entre les attractions d’une fête foraine. Patrick et Teresa adolescents y apparaissaient également, mais semblaient mal à l’aise.
- Hey ! Patrick ! Tu nous la présentes alors ? Insista l’ado de la TV
- Euh… Oui… Voici Teresa. Dit Patrick, d’un air gêné.
Teresa se cachait timidement derrière Patrick qui tourna la tête pour l’apercevoir. Puis d’un coup, il fit demi-tour sur lui-même, entraînant dans sa ronde la jeune fille. Les sons qui suivirent en provenance du poste de télé furent les rires de Patrick et Teresa. Devant leur écran, Jane et Lisbon se sourirent timidement.
- La robe que j’avais, était affreuse ! Marmonna Lisbon
- Hum… Moi je trouve que le rose vous va bien. Ça vous donne un air de princesse en colère. Répliqua Jane dans un sourire
La jeune femme lui balança le coussin à la figure alors qu’il souriait de plus belle mais elle ne put elle-même s’empêcher de sourire. Très vite, le trouble s’installa de nouveau dans le salon alors que les premières notes de « I’m calling you » retentissaient dans la vidéo.
Jane et Lisbon reportèrent leur attention sur l’écran, et observèrent leur double version jeune se regarder, mal à l’aise. Le jeune Patrick tendait sa main vers la jeune Teresa, qui, perplexe, le regarda.
- Veux-tu danser avec moi ? Proposa-t-il
- Je… Je ne sais pas si c’est… commença-t-elle hésitante
Teresa ne termina pas sa phrase devant l’air de chien battu qu’adopta Patrick. Elle sourit, en levant les yeux au ciel.
- Bon, d’accord. Accepta-t-elle
Le jeune garçon fit un immense sourire avant de se tourner vers la caméra.
- Allez, le film est terminé ! Annonça-t-il en coupant la caméra
Puis l’écran devint noir.
- Dommage, qu’il n’y ait pas la danse ! Murmura Lisbon, une pointe de soulagement se faisant néanmoins sentir dans sa voix.
- Ne parlez pas trop vite, ma chère. Intervint Jane, le sourire en coin.
Lisbon fronça les sourcils, intriguée, et suivit le mentaliste du regard lorsque ce dernier se leva du divan pour éteindre la télé.
Il se dirigea ensuite vers les étagères où régnaient une montagne de livres, quelques objets et une chaîne hi-fi. Le beau blondinet appuya sur un bouton de la chaîne hi-fi avant de sortir une pochette à CD de la poche gauche de son gilet. Teresa se leva du canapé sans le quitter des yeux, et fit quelques pas vers Jane, en le voyant introduire un disque dans l’appareil. L’index de Patrick appuya sur « Play » et « I’m calling you » de Bagdad Café résonna dans la pièce.
Jane posa la pochette sur l’étagère avant de se tourner vers Lisbon et s’avança vers elle sans la quitter du regard. Lisbon, elle, ne pouvait plus faire un pas, et observait, passive, la scène se dérouler sous ses yeux. Jane se stoppa à quelques centimètres de la jeune femme, mit un de ses mains derrière son dos, et tendit l’autre vers elle, très galamment.
- M’accorderiez-vous cette danse ? Proposa-t-il avec courtoisie
Elle secoua la tête dans un sourire.
- Non, je… commença-t-elle
Mais impossible d’achever sa phrase. Lisbon croisa le regard suppliant du consultant et sut, à cet instant qu’elle ne pourrait lui refuser cette danse.
Comment résister à un homme qui n’est autre que Patrick Jane ? Cria son cœur
- D’accord. Finit-elle par accepter
Teresa posa sa main dans celle de Patrick. Ce dernier l’entraîna au milieu de la pièce et l’attira vers lui. Ils étaient face à face, leurs visages à quelques centimètres. Les yeux de l’un se perdaient dans ceux de l’autre. Lisbon ne savait pas comment se comporter, elle était énormément mal à l’aise et ne savait pas où mettre ses mains. Elle se fustigea mentalement : Mais quelle idiote je fais, on dirait vraiment que je n’ai que 17 ans !
Mais Jane prit les devants, et captura ses deux mains en douceur, tout en plongeant son regard dans le sien. Lisbon fut tellement troublée par cette impression de déjà-vu, qu’elle replongea dans son passé.
Flash Back
Parmi les couples qui dansaient, sous la lumière des projecteurs et en plein milieu du brouhaha des attractions et de la foule, se trouvaient Patrick et Teresa. Ils étaient perdus dans le regard de l’autre, oubliant le reste du monde. Ils étaient seuls sur terre à cet instant. Plus rien n’existait si ce n’est l’un et l’autre.
Sans détacher son regard de celui de sa partenaire, Patrick prit les mains de Teresa dans les siennes, et les guida doucement jusqu’à sa nuque où il les fit se croiser. Un frisson parcourut le corps de la jolie brunette lorsque les mains de son cavalier efflorèrent sa peau, de ses bras jusqu’à ses hanches.
Patrick attira Teresa contre lui, en rapprochant son corps du sien.Elle sourit d’un air timide avant de se pencher légèrement vers Patrick dont le cœur battait la chamade. Il vit la jeune fille poser sa tête au creux de son épaule. Le jeune homme fut tétanisé, surpris par ce contact si soudain, si intime.
Fin du Flash Back
Aujourd’hui, c’était encore le cas. Jane avait déjà dansé avec Lisbon auparavant, après une affaire, au beau milieu d’une réunion d’anciens élèves. Ils avaient dansé sur la chanson préférée de Lisbon, « More than words », mais ce n’était pas aussi intime, aussi troublant, que cette danse l’était maintenant. En y réfléchissant, Jane savait qu’il avait déjà dansé ainsi avec Lisbon, mais c’était bien des années auparavant. Et depuis la mort de sa femme, Angela, Patrick n’avait jamais eu un contact aussi intime avec une femme. Et à sa plus grande surprise, il se sentait réellement bien, le sentiment d’apaisement qui l’envahissait pouvait en témoigner.
Le mentaliste finit par entourer la taille de sa partenaire de ses bras protecteurs et soupira d’aise en sentant le parfum de ses cheveux ébène qui lui chatouillaient les narines. Teresa fut gênée lorsqu’il l’entoura de ses bras, mais parallèlement, elle ne s’était jamais sentie autant en sécurité qu’à cet instant précis. Un sourire illumina son visage puis elle finit par fermer les yeux, se laissant aller dans un soupir d’aise.
Ils étaient bien dans les bras de l’un de l’autre. Ils étaient heureux. Ils étaient dans un autre monde, où le règlement du CBI sur l’interdiction de sortir avec un collègue de travail n’existait pas, où les souvenirs dramatiques de l’enfance de Lisbon s’étaient évaporés, où la haine, la colère et la soif de vengeance de Jane envers John Le Rouge avaient disparu… Ils étaient dans une bulle que rien ni personne ne pouvait percer.
À la fin de la chanson, Lisbon releva les yeux vers Jane, plongeant son regard émeraude dans le sien d’un bleu azur intense. Son cœur rata un battement lorsqu’elle s’aperçut que leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle aurait voulu se dégager de ses bras, de sa chaleur, de son côté protecteur, et elle aurait voulu écouter sa raison qui lui ordonnait de s’éloigner de lui de suite. Mais la jeune dut se résoudre à accepter l’impensable. Elle ne pouvait plus bouger, elle était comme paralysée.
Jane aurait voulu se détacher d’elle avant qu’elle ne le repousse. Il aurait voulu enlever ses bras de son corps. Mais il n’y parvenait pas. Il ne parvenait pas à la quitter. Alors Jane fit ce geste, qu’il n’osait pas espérer. Il posa une main sur la joue de la jeune femme qui ferma les yeux à ce contact. Dès que Teresa rouvrit les yeux, elle vit le beau blondinet se pencher vers elle lentement, coller son front contre le sien, toujours sans la quitter des yeux.
Il semblait hésitant, timide. Il s’osait pas aller plus loin. Il inspira profondément.
- Te… Lisbon. Souffla-t-il
- … Oui ?
- Je… Il y a quelque chose que… que j’ai envie de faire… commença-t-il, hésitant ; mais…
- Mais quoi ? L’encouragea-t-elle à continuer
- Mais j’ai peur de vous brusquer, j’ai peur que vous vous renfermiez et que vous ne vouliez plus me parler. Continua-t-il ; je ne vous ferais jamais de mal parce que vous êtes la personne la plus importante à mes yeux… sans vous, je ne serais plus rien, je n’existerais pas.
En entendant cette déclaration, Lisbon resta interdite. Elle n’aurait jamais cru qu’un jour il lui dirait de telles paroles, et en allant plus loin, qu’il envisagerait de construire une nouvelle vie à ses côtés. Quant à Jane, il se sentait vraiment mal à l’aise, devant l’air plus qu’étonné de la jeune femme. Il regretta instantanément ses paroles. La peur qu’elle ne le rejette prit le dessus sur lui. Il tenta de se rattraper avant que la jeune femme n’essaye de le frapper.
- Je… je suis désolé… s’excusa-t-il après un silence ; oubliez ce que je viens de dire, je…
Il n’eut pas eu le temps de finir sa phrase que Lisbon posa son index sur ses lèvres lui intimant l’ordre silencieux de se taire.
- Taisez-vous, Jane… murmura-t-elle ; embrassez-moi.
- Je… Ça fait longtemps que je n’ai pas… commença Jane, gêné par l’audace de Lisbon et surpris par cette phrase inattendue.
- Oh ! Fit-elle
Jane se mordit les lèvres, mal à l’aise et baissa les yeux. Lisbon posa une main sur sa joue, le guidant pour qu’il relève la tête, et qu’il la regarde
- Fermez les yeux. Dit-elle dans un souffle
Il resta perplexe en la regardant dans les yeux.
- Fermez les yeux… Répéta Lisbon d’une voix douce
Il s’exécuta alors que la jeune femme en profitait pour se rapprocher de lui.
- … Et laissez-vous aller. Murmura-t-elle
Elle posa ses lèvres douces et sucrées sur les siennes. Jane resta un moment paralysé, troublé par ce baiser. Ses jambes flageolaient, son cœur s’accéléra dans sa poitrine. Les battements de son cœur étaient tellement forts qu’ils résonnaient dans ses tympans. Mais ce baiser le réconforta tellement, que Patrick retrouva uen sorte de mobilité. Il lui rendit son baiser, et y mit toute la douceur, la tendresse, et l’amour qu’il lui portait. Il plaqua doucement son corps contre le sien, glissa sa main dans sa nuque afin d’approfondir leur baiser. Teresa soupira d’aise en l’embrassant passionnément et elle plongea ses mains dans ses cheveux les faisant glisser jusqu’à sa nuque.
Ils s’embrassèrent jusqu’à en perdre haleine, finirent par rompre leur baiser à contrecœur afin de reprendre leurs souffles. Front contre front, les yeux dans les yeux, Jane et Lisbon essayaient de reprendre leurs esprits. Mais Jane n’en pouvaiit plus. Il avait goûté aux lèvres de Lisbon, et ne pouvait plus s’en passer. Il l’embrassa sans lui laisser le temps de retrouver une respiration normale. De ses lèvres, il passa ensuite sur le cou de la jeune femme, où il déposa une multitude de baiser brûlants. Lisbon frissonna de plaisir sous ses baisers et se mordit les lèvres pour s’empêcher de gémir.
- Tu es terriblement envoûtante, Teresa. L’entendit-elle susurrer à son oreille entre deux baisers
C’en était trop. Elle sourit dans un gémissement et l’incita à continuer en agrippant ses boucles blondes dans sa main. Elle sentit une chaleur monter en elle. La main de Jane souleva son peignoir pour caresser sa cuisse, remonta doucement le long du corps de Lisbon pour arriver jusque derrière le dos de la jeune femme. Il rapprocha encore plus leurs deux corps brûlants de désir, et avec sa bouche, remonta de son cou vers le lobe de son oreille, qu’il mordilla tendrement. Teresa frissonna de désir, en lâchant un gémissement. Patrick sourit, satisfait d’avoir trouvé le point sensible de la jeune femme. Il repartit vers sa joue, lui donnant un baiser chaste, avant de capturer de nouveau ses lèvres, en gémissant lui aussi de désir.
Mais Lisbon mit fin à leur baiser en posant ses mains sur le torse brûlant de Jane ? Elle le repoussa doucement, et rencontra le regard empreint de perplexité et de tristesse de son consultant…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
Maah mais pourquoi tu coupes maintenant !!
Ce chapitre est trop et j'adore!!!! Le baiser et si ! Et la danse !! C'est trop mignon il me tarde la suite
Ce chapitre est trop et j'adore!!!! Le baiser et si ! Et la danse !! C'est trop mignon il me tarde la suite
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Remember our other life ^
"Mais Lisbon mit fin à leur baiser en posant ses mains sur le torse brûlant de Jane ? Elle le repoussa doucement, et rencontra le regard empreint de perplexité et de tristesse de son consultant… "
ah non !!!!
mais c'est pas possible,
ça partait pourtant bien, argh Lisbon ressaisit toi !!!
ah non !!!!
mais c'est pas possible,
ça partait pourtant bien, argh Lisbon ressaisit toi !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
ohlalala cette suite
juste parfaite !! j'adore ! j'adore !
Jane et Lisbon sont trop mignon !
hâte de lire la suite XD
juste parfaite !! j'adore ! j'adore !
Jane et Lisbon sont trop mignon !
hâte de lire la suite XD
Re: Remember our other life ^
Et c'est moi qu'on traite de sadique
Superbe chapitre...on commence doucement avec les souvenirs d'adolescence puis le présent reprend ses droits et les adultes se redécouvrent...
Superbe chapitre...on commence doucement avec les souvenirs d'adolescence puis le présent reprend ses droits et les adultes se redécouvrent...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
à vous toutes pour vos commentaires qui me font super plaisir comme toujours
Voici la suite de ma fic... Cette partie ci-dessous pour ceux/celles qui ne veulent pas de scènes trop HOT.
Mais pour les autres, ce qui veulent plus, cliquez sur ce lien :
https://the-mentalist.frenchboard.com/t2385-remember-our-other-life-chapitre-17-nc-17#202422
Désolée, c'était un changement de dernière minute
Bonne Lecture
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Mais Lisbon mit fin à leur baiser en posant ses mains sur le torse brûlant de Jane. Elle le repoussa doucement, et rencontra le regard empreint de perplexité et de tristesse de son consultant…
Jane ne comprenait pas. Pourquoi Lisbon l’avait-elle repoussé ? Certes le geste avait été doux, presque inoffensif, mais elle l’avait repoussé. S’en voulait-elle d’avoir franchi cette limite dans leur relation ? La culpabilité le rattrapa. Il avait été trop loin, trop vite, il ne s’en était pas rendu compte, tant il s’était laissé aller à écouter son cœur.
Jane s’éloigna d’elle et lui tourna le dos, en passant sa main dans ses cheveux, clairement embêté. Il baissa la tête lorsqu’il s’aperçut que Lisbon l’observait. Cette dernière ressentit un pincement au cœur, se rendant compte qu’elle l’avait blessé en le repoussant ainsi. Mais ce n’était pas ce qu’elle voulait faire. Il avait mal compris. Elle ne voulait pas le repousser.
Tentant de se rattraper, Teresa s’approcha doucement de Patrick et posa sa main sur son épaule.
- Patrick… l’appela-t-elle d’une voix douce.
Mais il ne se retourna pas, n’osant pas croiser son regard.
- Patrick, regarde-moi, s’il te plaît. Le supplia-t-elle
Oh non ! Pensa Patrick. Rien que d’entendre la voix empreinte de tristesse de la jeune femme lui fit mal au cœur. Il se retourna donc et croisa le regard de Teresa.
- Qu’est-ce-qu'il se passe ? Ça ne va pas ? Demanda-t-elle
- Je… Je suis désolé Teresa… s’excusa-t-il ; je ne voulais pas te blesser, ni te faire mal. Je n'oserai jamais...
- Je sais que tu me feras jamais de mal, Patrick ; le coupa-t-elle en posant une main sur sa joue ; tu ne m’as pas blessée et c’est moi qui suis désolée… tu n’as rien à te reprocher et je ne te reproche rien.
- Je…
Elle posa un doigt sur ses lèvres pour le faire taire en rapprochant son visage du sien.
- Je voulais seulement te dire que je ne voulais pas qu’on fasse ça, ... ici… mais plutôt dans la chambre. Lui murmura-t-elle d'un air sensuel.
Face à ces mots, le visage perplexe de Jane se transforma. On pouvait y lire du soulagement. Un tendre sourire décontracta son visage, et il déposa un baiser chaste sur les lèvres de Lisbon, qui sourit, et rompit leur baiser en s'écartant de lui. Elle lui attrapa la main, lui tourna le dos et l'incita à la suivre. Jane obtempéra sans aucune protestation, et surtout sans se poser de questions.
Ils traversèrent le salon, grimpèrent les marches des escaliers qui les conduisirent à l’étage, passèrent un petit corridor jusqu’à ce que la jeune femme pousse une porte qui s’ouvrit sur la chambre de cette dernière. Jane resta immobile au seuil de la porte, mal à l’aise à l’idée de pénétrer dans la vie privée de la femme qu’il aimait et qu’il respectait plus que tout au monde. Mais Lisbon se tourna vers lui et de sa main, le tira vers l'intérieur de la pièce, en marchant à reculons et sans jamais le quitter du regard.
Les jambes de Lisbon heurtèrent le coin du lit, et Jane et elle, se retrouvèrent corps contre corps, front contre front, l'émeraude face à l'azur. Jane prit le visage de sa désormais maîtresse entre ses mains, avec une douceur infinie comme s'il craignait de casser quelque chose de précieux. Il l'embrassa avec une extrême tendresse, ce qui eut pour effet de provoquer en Lisbon un déferlement d'émotions et de sensations. Elle était comme envoûtée par le baiser de Jane, mais très vite, elle le lui rendit, de façon plus passionnée puis à ce moment-là, ils firent enfin l'amour.
Plus tard, tous deux se trouvèrent sous les draps. Teresa se mit sur le côté alors que Patrick plaqua son torse contre son dos, en l’entourant de ses bras protecteurs. Il la serra contre lui, tandis que leurs doigts s’entrelaçaient, et déposa un baiser dans sa nuque.
- Je n’aurais jamais cru que… commença Lisbon
- … Qu’on se retrouverait ? Continua Jane
– Oui. Admit-elle ; et… je… je ne veux plus te perdre, Patrick.
Jane fut surpris de cette révélation. Il resta un moment silencieux, repensant à cette séparation, il y a 22 ans de cela, séparation qui avait été extrêmement douloureuse pour lui. Aujourd'hui Jane n'avait vraiment pas l'intention de faire la même erreur. Il l'avait perdue une fois. Il avait fait sa vie. Mais le destin les avait remis sur la même route. Cela ne pouvait pas être anodin.
– Je ne veux plus te perdre, Teresa, moi non plus… Dit-il ; je ne veux plus faire les mêmes erreurs qu’il y a longtemps… je veux être heureux… avec toi.
Le cœur de Lisbon s'emplit de soulagement et un immense bonheur prit possession de son être. Une larme coula sur sa joue, une larme de joie, accompagnée d'un sourire. Elle l'avait retrouvé, son amour de jeunesse. Teresa se lova encore plus contre son homme en fermant les yeux dans un soupir d’aise.
- Je t’aime… Souffla-t-elle
- Moi aussi, je t’aime, Teresa. Lui souffla-t-il
Puis ils tombèrent tous deux dans les bras de Morphée.
Voici la suite de ma fic... Cette partie ci-dessous pour ceux/celles qui ne veulent pas de scènes trop HOT.
Mais pour les autres, ce qui veulent plus, cliquez sur ce lien :
https://the-mentalist.frenchboard.com/t2385-remember-our-other-life-chapitre-17-nc-17#202422
Désolée, c'était un changement de dernière minute
Bonne Lecture
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Chapitre 17 :
Mais Lisbon mit fin à leur baiser en posant ses mains sur le torse brûlant de Jane. Elle le repoussa doucement, et rencontra le regard empreint de perplexité et de tristesse de son consultant…
*
Jane ne comprenait pas. Pourquoi Lisbon l’avait-elle repoussé ? Certes le geste avait été doux, presque inoffensif, mais elle l’avait repoussé. S’en voulait-elle d’avoir franchi cette limite dans leur relation ? La culpabilité le rattrapa. Il avait été trop loin, trop vite, il ne s’en était pas rendu compte, tant il s’était laissé aller à écouter son cœur.
Jane s’éloigna d’elle et lui tourna le dos, en passant sa main dans ses cheveux, clairement embêté. Il baissa la tête lorsqu’il s’aperçut que Lisbon l’observait. Cette dernière ressentit un pincement au cœur, se rendant compte qu’elle l’avait blessé en le repoussant ainsi. Mais ce n’était pas ce qu’elle voulait faire. Il avait mal compris. Elle ne voulait pas le repousser.
Tentant de se rattraper, Teresa s’approcha doucement de Patrick et posa sa main sur son épaule.
- Patrick… l’appela-t-elle d’une voix douce.
Mais il ne se retourna pas, n’osant pas croiser son regard.
- Patrick, regarde-moi, s’il te plaît. Le supplia-t-elle
Oh non ! Pensa Patrick. Rien que d’entendre la voix empreinte de tristesse de la jeune femme lui fit mal au cœur. Il se retourna donc et croisa le regard de Teresa.
- Qu’est-ce-qu'il se passe ? Ça ne va pas ? Demanda-t-elle
- Je… Je suis désolé Teresa… s’excusa-t-il ; je ne voulais pas te blesser, ni te faire mal. Je n'oserai jamais...
- Je sais que tu me feras jamais de mal, Patrick ; le coupa-t-elle en posant une main sur sa joue ; tu ne m’as pas blessée et c’est moi qui suis désolée… tu n’as rien à te reprocher et je ne te reproche rien.
- Je…
Elle posa un doigt sur ses lèvres pour le faire taire en rapprochant son visage du sien.
- Je voulais seulement te dire que je ne voulais pas qu’on fasse ça, ... ici… mais plutôt dans la chambre. Lui murmura-t-elle d'un air sensuel.
Face à ces mots, le visage perplexe de Jane se transforma. On pouvait y lire du soulagement. Un tendre sourire décontracta son visage, et il déposa un baiser chaste sur les lèvres de Lisbon, qui sourit, et rompit leur baiser en s'écartant de lui. Elle lui attrapa la main, lui tourna le dos et l'incita à la suivre. Jane obtempéra sans aucune protestation, et surtout sans se poser de questions.
Ils traversèrent le salon, grimpèrent les marches des escaliers qui les conduisirent à l’étage, passèrent un petit corridor jusqu’à ce que la jeune femme pousse une porte qui s’ouvrit sur la chambre de cette dernière. Jane resta immobile au seuil de la porte, mal à l’aise à l’idée de pénétrer dans la vie privée de la femme qu’il aimait et qu’il respectait plus que tout au monde. Mais Lisbon se tourna vers lui et de sa main, le tira vers l'intérieur de la pièce, en marchant à reculons et sans jamais le quitter du regard.
Les jambes de Lisbon heurtèrent le coin du lit, et Jane et elle, se retrouvèrent corps contre corps, front contre front, l'émeraude face à l'azur. Jane prit le visage de sa désormais maîtresse entre ses mains, avec une douceur infinie comme s'il craignait de casser quelque chose de précieux. Il l'embrassa avec une extrême tendresse, ce qui eut pour effet de provoquer en Lisbon un déferlement d'émotions et de sensations. Elle était comme envoûtée par le baiser de Jane, mais très vite, elle le lui rendit, de façon plus passionnée puis à ce moment-là, ils firent enfin l'amour.
*
Plus tard, tous deux se trouvèrent sous les draps. Teresa se mit sur le côté alors que Patrick plaqua son torse contre son dos, en l’entourant de ses bras protecteurs. Il la serra contre lui, tandis que leurs doigts s’entrelaçaient, et déposa un baiser dans sa nuque.
- Je n’aurais jamais cru que… commença Lisbon
- … Qu’on se retrouverait ? Continua Jane
– Oui. Admit-elle ; et… je… je ne veux plus te perdre, Patrick.
Jane fut surpris de cette révélation. Il resta un moment silencieux, repensant à cette séparation, il y a 22 ans de cela, séparation qui avait été extrêmement douloureuse pour lui. Aujourd'hui Jane n'avait vraiment pas l'intention de faire la même erreur. Il l'avait perdue une fois. Il avait fait sa vie. Mais le destin les avait remis sur la même route. Cela ne pouvait pas être anodin.
– Je ne veux plus te perdre, Teresa, moi non plus… Dit-il ; je ne veux plus faire les mêmes erreurs qu’il y a longtemps… je veux être heureux… avec toi.
Le cœur de Lisbon s'emplit de soulagement et un immense bonheur prit possession de son être. Une larme coula sur sa joue, une larme de joie, accompagnée d'un sourire. Elle l'avait retrouvé, son amour de jeunesse. Teresa se lova encore plus contre son homme en fermant les yeux dans un soupir d’aise.
- Je t’aime… Souffla-t-elle
- Moi aussi, je t’aime, Teresa. Lui souffla-t-il
Puis ils tombèrent tous deux dans les bras de Morphée.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
génial comme chapitre
ben c'est jisbon pur en même temps
bravo
et je me demande bien ce que tu nous réserve pour la suite !!!
ps : j'ai lu le NC-17 aussi, bravo
ben c'est jisbon pur en même temps
bravo
et je me demande bien ce que tu nous réserve pour la suite !!!
ps : j'ai lu le NC-17 aussi, bravo
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
c'est vrai que le NC17 est très
Mais ce passage plus soft est tout aussi agréable
Mais ce passage plus soft est tout aussi agréable
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
Que dire en plus à part... pour tous vos coms sur ma fic
Et à Mococoa pour la correction.
Après être sortie de chez la coiffeuse avec une nouvelle tête voilà maintenant que je poste l'épilogue dont la fin de ma fic.
J'écris en ce moment ma nouvelle fic et je la posterais ce week-end, le temps d'écrire un max de lignes.
Encore pour tous vos commentaires !!
Bonne Lecture
______________________________________________________________
Un an plus tard…
Vêtue d’une robe longue coloris caramel-taupe, avec une tresse en guise de bretelles et une autre autour de la taille qui lui donnait un style déesse grecque, des talons noirs aux pieds et de jolies boucles en argent fantaisie aux oreilles, Lisbon était dans la salle de bain. Elle se tenait devant son miroir, ramassant ses cheveux légèrement bouclés en un chignon simple.
Un an s’était écoulé depuis qu’elle avait écouté son cœur, depuis qu’elle avait vraiment retrouvé son amour d’adolescence. Un an après leur première nuit ensemble. Maintenant, Patrick et Teresa étaient un vrai couple. Pendant quelques mois ils n’en avaient rien dit au CBI. Puis le secret était devenue trop lourd à porter, et tous deux l’avaient annoncé, ensemble, à l’équipe. Lors de l’annonce officielle, Cho, Rigsby et Van Pelt avaient sauté de joie, et quelques-uns de leurs collègues de l’étage également. Il faut croire que tous attendaient leur coming out. Mais, car il avait bien fallu un « mais », Hightower avait tout de même posé certaines limites. Si Jane commettait une seule infraction, Lisbon dégageait illico. Jane n’avait évidemment par pu fermer sa grande bouche, il avait pris la défense de Lisbon, arguant que si Lisbon devait partir du CBI alors lui aussi partirait. Et à sa plus grande joie, Cho, Rigsby et Van Pelt avaient fait de même, menaçant sans vergogne Hightower de leur démission si jamais elle virait Lisbon. Quelques temps après cet épisode, leur supérieure avait fini par céder, acceptant de fermer les yeux sur leur relation amoureuse en imposant des limites : pas de regards langoureux, pas de baisers… rien.
Depuis, Jane et Lisbon filait le parfait amour. Ils étaient heureux, ça crevait les yeux. Ils avaient fini par emménager ensemble dans l’appartement de la jeune femme, 6 mois auparavant, et depuis, ils vivaient en parfaite harmonie.
Soudain, Teresa eut un haut-le-cœur qui la fit sortir de sa rêverie. Elle se précipita aussitôt vers la cuvette des toilettes et vomit. En l’entendant régurgiter de l’autre côté de la porte, Patrick, en costume cravate, s’inquiéta. Cela faisait plusieurs semaines – depuis qu’ils avaient pris des jours de vacances pour partir ensemble voir les chutes du Niagara et les îles grecques – que sa compagne était dans un état physique amoindri. Et ce n’était pas dans le style de Lisbon d’être aussi faible physiquement. Il la trouvait plus pâle qu’à l’accoutumée, plus fatiguée, et elle pleurait pour un rien… Jane avait essayé à de nombreuses reprises d’en parler avec la jeune femme, mais en vain.
La porte de la salle de bains s’ouvrit sur Teresa, blanche comme un linge, lui souriant d’un air forcé pour ne pas l’angoisser, bien qu’elle sache pertinemment qu’il lisait en elle clairement.
- Teresa, tout va bien ? S’inquiéta-t-il
- Oui, oui, ça va. Lui mentit-elle
- Je vois bien que ça ne va pas, tu es toute pâle. Souligna le mentaliste
- Un peu patraque mais je vais bien, ne t’en fais pas, ok ? Lui dit-elle en l’embrassant ; on y va ?
- On peut rester là et dire que tu ne te sens pas bien… Insista son homme
- Patrick, arrête ! S’il te plaît ! Soupira-t-elle agacée ; on a promis à Valentina et à Luke qu’on viendrait à leur mariage donc on va y aller que je sois malade ou pas, d’accord ? ajouta-t-elle
Sa voix était presque irritante et une lueur de tristesse mélangée à de la colère se lut dans ses yeux. Jane comprit que Lisbon croyait qu’il ne lui faisait pas confiance. Et il s’en voulait également de l’avoir brusquée ainsi. Pour toute réponse, il hocha la tête en baissant son regard tout en se mordant les lèvres.
- Comme tu voudras. Finit-il par murmurer ; je t’attends dans la voiture.
Il déposa un baiser sur sa tempe avant de s’éloigner de la jeune femme qui grimaça en fermant les yeux et en se traitant mentalement d’idiote de s’être comportée ainsi avec Patrick. Il ne cherchait qu’à l’aider, à savoir ce qui la tracassait. Mais au final, elle l’avait repoussé. Elle regrettait d’avoir agi de cette façon, elle regrettait tellement que des larmes lui montèrent aux yeux. C’était leur premier accrochage de ce type là depuis qu’ils étaient en couple et comme toute première, elle allait avoir des répercussions.
Lisbon se ressaisit en inspirant plusieurs fois profondément, refoulant ses larmes du même coup. Elle passa ses mains sur son visage avant de descendre au rez-de-chaussée pour prendre son sac ainsi que sa veste. Elle ferma la porte de l’appartement à clé et rejoignit la « machine infernale » de son homme qui s’était déjà installé au volant. Une fois Lisbon installée, la DS démarra vers Bakersfield. Le trajet se déroula dans un silence morose et pesant.
Environ deux heures plus tard, Luke Bloomwood et Valentina Galliano se dirent « oui » dans la petite église de Bakersfield, devant le prête, leurs familles et amis. Cho et Élise, fiancés depuis peu, étaient présents, tout comme Rigsby et Van Pelt, qui s’étaient remis ensemble et avaient eu un petit garçon, Mickael, âgé de trois mois. Puis, tout ce beau monde se retrouva dans une grande salle des fêtes, agrémentée pour l’occasion de multiples rubans rouges, verts et blancs, aux couleurs du drapeau italien. La salle des fêtes possédaient des murs en brique rouge, et une grande baie vitrée entr’ouverte laissait voir un grand jardin séparé par une allée en dalles blanches. Des tables rondes drapées de nappes blanche/ rouge pour certaines et blanche/verte pour d’autres, envahissaient l’espace dans lequel avait tout de même était prévue une piste de danse, surmontée d’une estrade où des musiciens s’en donnaient à cœur joie sur plusieurs morceaux italiens.
Tout le monde chantait, dansait, riait, papotait… sauf Patrick et Teresa qui ne s’étaient pas adressés un mot depuis leur dispute avant le départ. Aucun d’eux n’osait communiquer par peur que l’autre ne le rejette, mais ils se pistaient du regard en évitant savamment de se faire surprendre par l’autre.
Le consultant s’était mis à l’écart devant le buffet tandis que sa compagne était partie aux toilettes. Il était triste, mais il n’osait pas aller lui parler. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait. Il sentit soudain une main amicale sur son épaule et croisa le regard de Rigsby.
- Hey ! Ca va vieux ? S’inquiéta Wayne
- Oui, au top du top. Mentit-il avec un sourire forcé
- Ne me raconte pas de bobard, Jane, je vois bien qu’il y a quelque chose qui cloche. Remarqua-t-il
Jane baissa les yeux en secouant la tête et sourit.
- D’habitude, c’est moi le mentaliste. Rappela-t-il dans un rire nerveux
- Pas besoin de l’être pour voir qu’il y a un souci. Suffit de voir la tête que tu fais. Répliqua son ami ; Quelque chose ne va pas avec Lisbon ?
Le consultant inspira profondément en se mordant la lèvre.
- Je… Je ne sais pas ce qu’il se passe… commença-t-il penaud ; elle est… différente depuis quelques temps je…
- Qu’est-ce-que tu veux dire par « différente » ? Demanda Rigsby, intrigué
- Jane ! Viens vite ! Intervint une voix au loin
Les deux hommes se tournèrent et aperçurent Grace qui criait et agitait ses bras dans leur direction. Elle était clairement affolée. Quelques personnes pivotèrent leurs têtes en direction de Grace, qui disparut de leur champ de vision. Voyant sa panique, Jane courut vers la toilette, suivie de Rigsby. Ils y découvrirent Grace agenouillée aux côtés de Teresa. Cette dernière était assise, plaquée contre le mur. Son teint était blafard et elle était à peine éveillée.
Patrick se précipita vers sa belle et lui caressa le visage en s’agenouillant près d’elle.
- Teresa ? Teresa ? Chérie, tu m’entends ? S’inquiéta Jane
- … Euh… Pa… Patrick… Murmura Lisbon dans un souffle
Elle le regarda à travers ses yeux mi-clos. La fatigue se lisait sur son visage mais elle tenta tout de même un sourire envers Jane, qui le lui rendit d’un air triste. Mais la jeune femme fut reprise par un vertige.
- Teresa !… Paniqua le mentaliste ; je t’emmène à l’hôpital.
- On t’accompagne. Proposa Van Pelt
- Je vais chercher la voiture et prévenir Cho. Prévint Rigsby en s’éloignant à toute vitesse
Sur ce, Jane aida lentement Lisbon à se relever, et Van Pelt dut l’aider car la brunette tenait à peine sur ses jambes. Patrick tint sa belle contre lui, posant une main sur sa taille alors que son autre main tenait la sienne. Grace les suivit tranquillement, sortant des toilettes comme si de rien n’était. Jane et Van Pelt saluèrent d’un sourire les fraîchement mariés, et partirent rejoindre Rigsby sur le parking, où se trouvaient déjà Cho et Élise. Jane installa Lisbon sur la banquette arrière de la voiture du grand brun avant de s’asseoir à ses côtés, tandis que Grace prenait place sur le siège passager. Ils filèrent rapidement à l’hôpital, suivis de Cho et Élise dans leur voiture.
Une lumière aveuglante éblouit Lisbon lorsqu’elle se réveilla. Elle referma ses paupières avant de les rouvrir difficilement. Elle regarda autour d’elle, l’air hagard en ne reconnaissant pas cet environnement. Les murs étaient peints en blanc, une large fenêtre tamisée par des stores laissait voir un couloir où on pouvait accéder par une porte en bois acajou. Elle était sur un lit, entourée de machines qui émettaient des bips réguliers. De l’autre côté de la pièce, une autre fenêtre, qui donnait, elle sur l’extérieur. Et une silhouette s’y tenait devant. Lisbon reconnut son homme, sa chevelure blonde et son air d’ange. Un sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme, et elle soupira de soulagement.
En entendant son soupir, Jane se tourna vers Lisbon, qui souriait encore. Il lui rendit son sourire en s’installant sur le fauteuil à côté de son lit et lui prit doucement la main.
- Hey… Salut mon ange ! Dit-il d’un ton doux.
- Salut ! Soupira-t-elle
- Comment tu te sens ?
- Ca va… Lui répondit-elle ; mais… je ne me rappelle pas de ce qu’il s’est passé.
Jane se mordit la lèvre.
- Van Pelt t’as retrouvée à moitié évanouie dans les toilettes, avoua-t-il.
- Oh non ! Souffla-t-elle, mal à l’aise
- Tu m’as fait une de ces peurs. Se confia-t-il
- Je suis tellement désolée, Patrick… s’excusa-t-elle ; je ne voulais pas…
- Je le sais, Teresa. La coupa-t-il en caressant ses cheveux ; tu n’y es pour rien.
Il déposa un doux baiser au creux de sa main, la serrant fort entre les siennes et sans quitter sa belle des yeux.
- Patrick… commença Lisbon, hésitante ; je… je suis désolée pour tout à l’heure… je… je ne voulais pas te faire de mal, je…
- Non, non, Teresa. Ne t’excuse pas. L’interrompit Jane ; c’est moi… je n’aurais pas dû te brusquer…
- J’ai ma part de responsabilité dans cette histoire moi aussi. J’ai également été assez…cruelle…
- Oh ! J’ai connu de pire. Répliqua Jane dans un sourire
Elle lui donna une tape sur le bras avant qu’ils ne partent tous deux dans un fou rire. Cependant, Lisbon pouvait lire de la tristesse dans les yeux de son amant.
- J’ai eu peur de te perdre, Teresa… Avoua-t-il ; j’ai encore peur aujourd’hui maintenant que tu es…
- Tu ne me perdras jamais, promit-elle en caressant sa joue ; arrête de culpabiliser, tu n’es pour rien dans ce qui m’arrive… ne te sens pas coupable… tu es avec moi et c’est tout ce qui compte pour moi.
- Oui… Admit-il ; mais… quoiqu’il puisse arriver, je serai toujours près de toi, Teresa.
Elle lui fit un sourire rassurant, prit son visage entre ses mains afin de l’attirer vers le sien et déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser tendre et fougueux.
Un raclement de gorge interrompit leur étreinte. Devant la porte, se tenait une doctoresse proche de la quarantaine, mesurant environ 1m70. Ses cheveux étaient châtains clairs et deux yeux noisettes les fixaient. Elle portait une blouse blanche et tenait un dossier médical à la main.
- Excusez-moi, je vous dérange ? S’excusa-t-elle poliment
Le couple se regarda d’un air gêné mais sourirent.
- Bonjour, mademoiselle Lisbon, monsieur Jane, je suis le docteur Clara Kingston. Se présenta-t-elle ; j’ai le résultat de vos analyses. Elles sont excellentes.
- Ah oui ?! Vous êtes sûre ? S’inquiéta Lisbon
- Oui, vous êtes en bonne santé. Lui dit la doctoresse ; mais j’ai une question ?
- Allez-y ! L’encouragea la brunette
- Depuis quand vous n’avez pas eu vos règles ? Questionna le docteur Kingston
Tous deux se regardèrent d’un air interloqué et perplexe.
Le docteur Kingston déplaça une grosse machine vers le lit, et appliqua un gel transparent sur un petit boîtier. Puis elle posa la sonde sur le ventre de Lisbon, sous les yeux médusés de Teresa et Patrick. Une image un peu floue, en noir et blanc, apparut sur l’écran du moniteur.
- Regardez ! Ordonna Clara
Elle leur pointa du doigt un petit corps qui bougeait. Dans le ventre de Lisbon. La jeune femme et Jane n’en croyaient pas leurs yeux.
- Ce… Ce n’est… Ce n’est pas vrai ! Parvint à articuler Lisbon.
- On… On va… On va avoir un… Balbutia Jane, bouleversé
- Un bébé ! S’exclamèrent-ils en chœur
Clara Kingston jeta un œil au couple avec un sourire amusé. Teresa et Patrick étaient toujours en extase devant l’écran. La doctoresse fit le point en fronçant les sourcils devant l’écran.
- Voici sa tête… un, deux bras… ses deux mains… les ventricules de son cœur… je ne vois rien d’anormal… pour moi, votre bébé est en pleine forme !
En regardant l’écran où le petit agitait ses bras minuscules, sa maman sentit des larmes lui monter aux yeux, fixant l’écran d’un air attendri et ému. Elle se tourna vers son homme qui était encore hypnotisé par l’image, et laissa ses larmes couler sur ses joues, n’arrivant plus à les retenir.
- Patrick… mon cœur… Implora-t-elle ; ça va ?
Il se tourna vers elle et plongea son regard dans le sien en lui caressant tendrement le front.
- Oui. Je… Je suis tellement heureux. Lui dit-il
Elle lui sourit et une dernière larme coula le long de sa joue, larme que Jane chassa avec son pouce, tout en douceur.
- Voulez-vous savoir le sexe de l’enfant ? Intervint la doctoresse
Ils se tournèrent vers Clara, perplexes et hésitants pendant un instant. Lisbon se mordit les lèvres avant de jeter un œil vers Jane.
- Je… Je ne sais pas. Dit Lisbon ; tu voudrais une fille ou un garçon ?
- Ca m’est égal, lui répondit-il ; du moment que je t’ai toi et notre enfant et que vous êtes en bonne santé, tous les deux… je ne veux rien d’autre.
Teresa crut qu’elle allait encore pleurer. Mais Jane captura sa joue, et effleura tendrement son visage.
- Je t’aime. Souffla-t-elle
- Je t’aime aussi. Lui répondit-il
Ils s’embrassèrent tendrement avant de se tourner vers la doctoresse, ajoutant qu’ils souhaitaient que le sexe de leur enfant soit une surprise. Clara n’insista pas. Les futurs parents regardèrent leur enfant à l’écran, avant de s’adresser tous deux au ventre de Lisbon, faisant de petits bruits à l’intention de leur enfant, émus et heureux comme jamais.
Et à Mococoa pour la correction.
Après être sortie de chez la coiffeuse avec une nouvelle tête voilà maintenant que je poste l'épilogue dont la fin de ma fic.
J'écris en ce moment ma nouvelle fic et je la posterais ce week-end, le temps d'écrire un max de lignes.
Encore pour tous vos commentaires !!
Bonne Lecture
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Epilogue :
Un an plus tard…
Vêtue d’une robe longue coloris caramel-taupe, avec une tresse en guise de bretelles et une autre autour de la taille qui lui donnait un style déesse grecque, des talons noirs aux pieds et de jolies boucles en argent fantaisie aux oreilles, Lisbon était dans la salle de bain. Elle se tenait devant son miroir, ramassant ses cheveux légèrement bouclés en un chignon simple.
Un an s’était écoulé depuis qu’elle avait écouté son cœur, depuis qu’elle avait vraiment retrouvé son amour d’adolescence. Un an après leur première nuit ensemble. Maintenant, Patrick et Teresa étaient un vrai couple. Pendant quelques mois ils n’en avaient rien dit au CBI. Puis le secret était devenue trop lourd à porter, et tous deux l’avaient annoncé, ensemble, à l’équipe. Lors de l’annonce officielle, Cho, Rigsby et Van Pelt avaient sauté de joie, et quelques-uns de leurs collègues de l’étage également. Il faut croire que tous attendaient leur coming out. Mais, car il avait bien fallu un « mais », Hightower avait tout de même posé certaines limites. Si Jane commettait une seule infraction, Lisbon dégageait illico. Jane n’avait évidemment par pu fermer sa grande bouche, il avait pris la défense de Lisbon, arguant que si Lisbon devait partir du CBI alors lui aussi partirait. Et à sa plus grande joie, Cho, Rigsby et Van Pelt avaient fait de même, menaçant sans vergogne Hightower de leur démission si jamais elle virait Lisbon. Quelques temps après cet épisode, leur supérieure avait fini par céder, acceptant de fermer les yeux sur leur relation amoureuse en imposant des limites : pas de regards langoureux, pas de baisers… rien.
Depuis, Jane et Lisbon filait le parfait amour. Ils étaient heureux, ça crevait les yeux. Ils avaient fini par emménager ensemble dans l’appartement de la jeune femme, 6 mois auparavant, et depuis, ils vivaient en parfaite harmonie.
Soudain, Teresa eut un haut-le-cœur qui la fit sortir de sa rêverie. Elle se précipita aussitôt vers la cuvette des toilettes et vomit. En l’entendant régurgiter de l’autre côté de la porte, Patrick, en costume cravate, s’inquiéta. Cela faisait plusieurs semaines – depuis qu’ils avaient pris des jours de vacances pour partir ensemble voir les chutes du Niagara et les îles grecques – que sa compagne était dans un état physique amoindri. Et ce n’était pas dans le style de Lisbon d’être aussi faible physiquement. Il la trouvait plus pâle qu’à l’accoutumée, plus fatiguée, et elle pleurait pour un rien… Jane avait essayé à de nombreuses reprises d’en parler avec la jeune femme, mais en vain.
La porte de la salle de bains s’ouvrit sur Teresa, blanche comme un linge, lui souriant d’un air forcé pour ne pas l’angoisser, bien qu’elle sache pertinemment qu’il lisait en elle clairement.
- Teresa, tout va bien ? S’inquiéta-t-il
- Oui, oui, ça va. Lui mentit-elle
- Je vois bien que ça ne va pas, tu es toute pâle. Souligna le mentaliste
- Un peu patraque mais je vais bien, ne t’en fais pas, ok ? Lui dit-elle en l’embrassant ; on y va ?
- On peut rester là et dire que tu ne te sens pas bien… Insista son homme
- Patrick, arrête ! S’il te plaît ! Soupira-t-elle agacée ; on a promis à Valentina et à Luke qu’on viendrait à leur mariage donc on va y aller que je sois malade ou pas, d’accord ? ajouta-t-elle
Sa voix était presque irritante et une lueur de tristesse mélangée à de la colère se lut dans ses yeux. Jane comprit que Lisbon croyait qu’il ne lui faisait pas confiance. Et il s’en voulait également de l’avoir brusquée ainsi. Pour toute réponse, il hocha la tête en baissant son regard tout en se mordant les lèvres.
- Comme tu voudras. Finit-il par murmurer ; je t’attends dans la voiture.
Il déposa un baiser sur sa tempe avant de s’éloigner de la jeune femme qui grimaça en fermant les yeux et en se traitant mentalement d’idiote de s’être comportée ainsi avec Patrick. Il ne cherchait qu’à l’aider, à savoir ce qui la tracassait. Mais au final, elle l’avait repoussé. Elle regrettait d’avoir agi de cette façon, elle regrettait tellement que des larmes lui montèrent aux yeux. C’était leur premier accrochage de ce type là depuis qu’ils étaient en couple et comme toute première, elle allait avoir des répercussions.
Lisbon se ressaisit en inspirant plusieurs fois profondément, refoulant ses larmes du même coup. Elle passa ses mains sur son visage avant de descendre au rez-de-chaussée pour prendre son sac ainsi que sa veste. Elle ferma la porte de l’appartement à clé et rejoignit la « machine infernale » de son homme qui s’était déjà installé au volant. Une fois Lisbon installée, la DS démarra vers Bakersfield. Le trajet se déroula dans un silence morose et pesant.
*
Environ deux heures plus tard, Luke Bloomwood et Valentina Galliano se dirent « oui » dans la petite église de Bakersfield, devant le prête, leurs familles et amis. Cho et Élise, fiancés depuis peu, étaient présents, tout comme Rigsby et Van Pelt, qui s’étaient remis ensemble et avaient eu un petit garçon, Mickael, âgé de trois mois. Puis, tout ce beau monde se retrouva dans une grande salle des fêtes, agrémentée pour l’occasion de multiples rubans rouges, verts et blancs, aux couleurs du drapeau italien. La salle des fêtes possédaient des murs en brique rouge, et une grande baie vitrée entr’ouverte laissait voir un grand jardin séparé par une allée en dalles blanches. Des tables rondes drapées de nappes blanche/ rouge pour certaines et blanche/verte pour d’autres, envahissaient l’espace dans lequel avait tout de même était prévue une piste de danse, surmontée d’une estrade où des musiciens s’en donnaient à cœur joie sur plusieurs morceaux italiens.
Tout le monde chantait, dansait, riait, papotait… sauf Patrick et Teresa qui ne s’étaient pas adressés un mot depuis leur dispute avant le départ. Aucun d’eux n’osait communiquer par peur que l’autre ne le rejette, mais ils se pistaient du regard en évitant savamment de se faire surprendre par l’autre.
Le consultant s’était mis à l’écart devant le buffet tandis que sa compagne était partie aux toilettes. Il était triste, mais il n’osait pas aller lui parler. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait. Il sentit soudain une main amicale sur son épaule et croisa le regard de Rigsby.
- Hey ! Ca va vieux ? S’inquiéta Wayne
- Oui, au top du top. Mentit-il avec un sourire forcé
- Ne me raconte pas de bobard, Jane, je vois bien qu’il y a quelque chose qui cloche. Remarqua-t-il
Jane baissa les yeux en secouant la tête et sourit.
- D’habitude, c’est moi le mentaliste. Rappela-t-il dans un rire nerveux
- Pas besoin de l’être pour voir qu’il y a un souci. Suffit de voir la tête que tu fais. Répliqua son ami ; Quelque chose ne va pas avec Lisbon ?
Le consultant inspira profondément en se mordant la lèvre.
- Je… Je ne sais pas ce qu’il se passe… commença-t-il penaud ; elle est… différente depuis quelques temps je…
- Qu’est-ce-que tu veux dire par « différente » ? Demanda Rigsby, intrigué
- Jane ! Viens vite ! Intervint une voix au loin
Les deux hommes se tournèrent et aperçurent Grace qui criait et agitait ses bras dans leur direction. Elle était clairement affolée. Quelques personnes pivotèrent leurs têtes en direction de Grace, qui disparut de leur champ de vision. Voyant sa panique, Jane courut vers la toilette, suivie de Rigsby. Ils y découvrirent Grace agenouillée aux côtés de Teresa. Cette dernière était assise, plaquée contre le mur. Son teint était blafard et elle était à peine éveillée.
Patrick se précipita vers sa belle et lui caressa le visage en s’agenouillant près d’elle.
- Teresa ? Teresa ? Chérie, tu m’entends ? S’inquiéta Jane
- … Euh… Pa… Patrick… Murmura Lisbon dans un souffle
Elle le regarda à travers ses yeux mi-clos. La fatigue se lisait sur son visage mais elle tenta tout de même un sourire envers Jane, qui le lui rendit d’un air triste. Mais la jeune femme fut reprise par un vertige.
- Teresa !… Paniqua le mentaliste ; je t’emmène à l’hôpital.
- On t’accompagne. Proposa Van Pelt
- Je vais chercher la voiture et prévenir Cho. Prévint Rigsby en s’éloignant à toute vitesse
Sur ce, Jane aida lentement Lisbon à se relever, et Van Pelt dut l’aider car la brunette tenait à peine sur ses jambes. Patrick tint sa belle contre lui, posant une main sur sa taille alors que son autre main tenait la sienne. Grace les suivit tranquillement, sortant des toilettes comme si de rien n’était. Jane et Van Pelt saluèrent d’un sourire les fraîchement mariés, et partirent rejoindre Rigsby sur le parking, où se trouvaient déjà Cho et Élise. Jane installa Lisbon sur la banquette arrière de la voiture du grand brun avant de s’asseoir à ses côtés, tandis que Grace prenait place sur le siège passager. Ils filèrent rapidement à l’hôpital, suivis de Cho et Élise dans leur voiture.
*
Une lumière aveuglante éblouit Lisbon lorsqu’elle se réveilla. Elle referma ses paupières avant de les rouvrir difficilement. Elle regarda autour d’elle, l’air hagard en ne reconnaissant pas cet environnement. Les murs étaient peints en blanc, une large fenêtre tamisée par des stores laissait voir un couloir où on pouvait accéder par une porte en bois acajou. Elle était sur un lit, entourée de machines qui émettaient des bips réguliers. De l’autre côté de la pièce, une autre fenêtre, qui donnait, elle sur l’extérieur. Et une silhouette s’y tenait devant. Lisbon reconnut son homme, sa chevelure blonde et son air d’ange. Un sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme, et elle soupira de soulagement.
En entendant son soupir, Jane se tourna vers Lisbon, qui souriait encore. Il lui rendit son sourire en s’installant sur le fauteuil à côté de son lit et lui prit doucement la main.
- Hey… Salut mon ange ! Dit-il d’un ton doux.
- Salut ! Soupira-t-elle
- Comment tu te sens ?
- Ca va… Lui répondit-elle ; mais… je ne me rappelle pas de ce qu’il s’est passé.
Jane se mordit la lèvre.
- Van Pelt t’as retrouvée à moitié évanouie dans les toilettes, avoua-t-il.
- Oh non ! Souffla-t-elle, mal à l’aise
- Tu m’as fait une de ces peurs. Se confia-t-il
- Je suis tellement désolée, Patrick… s’excusa-t-elle ; je ne voulais pas…
- Je le sais, Teresa. La coupa-t-il en caressant ses cheveux ; tu n’y es pour rien.
Il déposa un doux baiser au creux de sa main, la serrant fort entre les siennes et sans quitter sa belle des yeux.
- Patrick… commença Lisbon, hésitante ; je… je suis désolée pour tout à l’heure… je… je ne voulais pas te faire de mal, je…
- Non, non, Teresa. Ne t’excuse pas. L’interrompit Jane ; c’est moi… je n’aurais pas dû te brusquer…
- J’ai ma part de responsabilité dans cette histoire moi aussi. J’ai également été assez…cruelle…
- Oh ! J’ai connu de pire. Répliqua Jane dans un sourire
Elle lui donna une tape sur le bras avant qu’ils ne partent tous deux dans un fou rire. Cependant, Lisbon pouvait lire de la tristesse dans les yeux de son amant.
- J’ai eu peur de te perdre, Teresa… Avoua-t-il ; j’ai encore peur aujourd’hui maintenant que tu es…
- Tu ne me perdras jamais, promit-elle en caressant sa joue ; arrête de culpabiliser, tu n’es pour rien dans ce qui m’arrive… ne te sens pas coupable… tu es avec moi et c’est tout ce qui compte pour moi.
- Oui… Admit-il ; mais… quoiqu’il puisse arriver, je serai toujours près de toi, Teresa.
Elle lui fit un sourire rassurant, prit son visage entre ses mains afin de l’attirer vers le sien et déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser tendre et fougueux.
Un raclement de gorge interrompit leur étreinte. Devant la porte, se tenait une doctoresse proche de la quarantaine, mesurant environ 1m70. Ses cheveux étaient châtains clairs et deux yeux noisettes les fixaient. Elle portait une blouse blanche et tenait un dossier médical à la main.
- Excusez-moi, je vous dérange ? S’excusa-t-elle poliment
Le couple se regarda d’un air gêné mais sourirent.
- Bonjour, mademoiselle Lisbon, monsieur Jane, je suis le docteur Clara Kingston. Se présenta-t-elle ; j’ai le résultat de vos analyses. Elles sont excellentes.
- Ah oui ?! Vous êtes sûre ? S’inquiéta Lisbon
- Oui, vous êtes en bonne santé. Lui dit la doctoresse ; mais j’ai une question ?
- Allez-y ! L’encouragea la brunette
- Depuis quand vous n’avez pas eu vos règles ? Questionna le docteur Kingston
Tous deux se regardèrent d’un air interloqué et perplexe.
Le docteur Kingston déplaça une grosse machine vers le lit, et appliqua un gel transparent sur un petit boîtier. Puis elle posa la sonde sur le ventre de Lisbon, sous les yeux médusés de Teresa et Patrick. Une image un peu floue, en noir et blanc, apparut sur l’écran du moniteur.
- Regardez ! Ordonna Clara
Elle leur pointa du doigt un petit corps qui bougeait. Dans le ventre de Lisbon. La jeune femme et Jane n’en croyaient pas leurs yeux.
- Ce… Ce n’est… Ce n’est pas vrai ! Parvint à articuler Lisbon.
- On… On va… On va avoir un… Balbutia Jane, bouleversé
- Un bébé ! S’exclamèrent-ils en chœur
Clara Kingston jeta un œil au couple avec un sourire amusé. Teresa et Patrick étaient toujours en extase devant l’écran. La doctoresse fit le point en fronçant les sourcils devant l’écran.
- Voici sa tête… un, deux bras… ses deux mains… les ventricules de son cœur… je ne vois rien d’anormal… pour moi, votre bébé est en pleine forme !
En regardant l’écran où le petit agitait ses bras minuscules, sa maman sentit des larmes lui monter aux yeux, fixant l’écran d’un air attendri et ému. Elle se tourna vers son homme qui était encore hypnotisé par l’image, et laissa ses larmes couler sur ses joues, n’arrivant plus à les retenir.
- Patrick… mon cœur… Implora-t-elle ; ça va ?
Il se tourna vers elle et plongea son regard dans le sien en lui caressant tendrement le front.
- Oui. Je… Je suis tellement heureux. Lui dit-il
Elle lui sourit et une dernière larme coula le long de sa joue, larme que Jane chassa avec son pouce, tout en douceur.
- Voulez-vous savoir le sexe de l’enfant ? Intervint la doctoresse
Ils se tournèrent vers Clara, perplexes et hésitants pendant un instant. Lisbon se mordit les lèvres avant de jeter un œil vers Jane.
- Je… Je ne sais pas. Dit Lisbon ; tu voudrais une fille ou un garçon ?
- Ca m’est égal, lui répondit-il ; du moment que je t’ai toi et notre enfant et que vous êtes en bonne santé, tous les deux… je ne veux rien d’autre.
Teresa crut qu’elle allait encore pleurer. Mais Jane captura sa joue, et effleura tendrement son visage.
- Je t’aime. Souffla-t-elle
- Je t’aime aussi. Lui répondit-il
Ils s’embrassèrent tendrement avant de se tourner vers la doctoresse, ajoutant qu’ils souhaitaient que le sexe de leur enfant soit une surprise. Clara n’insista pas. Les futurs parents regardèrent leur enfant à l’écran, avant de s’adresser tous deux au ventre de Lisbon, faisant de petits bruits à l’intention de leur enfant, émus et heureux comme jamais.
THE END
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
Un bébé Jisbon pour finir
Mais question mentaliste Jane se pose là, n'avoir rien vu ...Bon d'un autre côté ne dit-on pas que l'amour rend aveugle
C'était une histoire originale avec l'adolescence des persos.
J'ai apprécié et je lirais avec plaisir la suivante
Mais question mentaliste Jane se pose là, n'avoir rien vu ...Bon d'un autre côté ne dit-on pas que l'amour rend aveugle
C'était une histoire originale avec l'adolescence des persos.
J'ai apprécié et je lirais avec plaisir la suivante
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
Oooohhh!ils vont avoir un bébé :)
cet épilogue était super ! et la fin trop mimi
Merci pour cette super fic !! :)
c'était un plaisir de la lire
hâte de lire la prochaine
cet épilogue était super ! et la fin trop mimi
Merci pour cette super fic !! :)
c'était un plaisir de la lire
hâte de lire la prochaine
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