Ça peut arriver à tout le monde ^

avec du retard et je m'en excuse, voici la suite
un chapitre, qui met en valeur, l'amitié Van-Pelt / Jane que j'espère vous apprécierais

bonne lecture




Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 29 : un peu de compagnie


Il devait être 21h lorsque la sonnette retentit dans l’appartement de la jeune rousse. Elle se leva de son canapé, étonné, qui pouvait bien sonner chez elle le soir et un jour de semaine. Puis une idée la fit sourire et elle alla ouvrir, révélant bien le blond sur le seuil de la porte.

- Je me doutais que c’était toi.
- Je ne te dérange pas ? demanda-t-il soucieux
- Pas du tout, entre.

Elle le conduisit dans le salon où elle éteignit la télé et parti dans la cuisine cherché du thé pour son hôte. Elle revint quelques minutes plus tard accompagné d’un plateau, rempli de biscuits. Jane la trouvait particulièrement jolie aujourd’hui, il était sûr qu’elle faisait plus d’efforts, peut être inconsciemment pour plaire à Rigsby.

- Je ne suis pas Rigsby tu sais

Elle rit à sa remarque et lui servit le thé dans sa tasse.

- Alors, que me vaut le plaisir de ta visite
- Je voulais passer il n’y a pas longtemps mais entre les visites à Lisbon, l’enquête et la psy qui m’harcèle, je n’ai pas eut le temps.

Elle porta une tasse de café à ses lèvres, plus Jane l’observait, plus il trouvait qu’elle devenait comme Lisbon, plus posé, plus strict, plus ordonné.

- Je n’arrivais pas à dormir, déclara Jane au bout de quelques minutes
- Qu’est ce qui te tracassait ?

Elle vit ses mains s’entremêlaient et son regard prit une toute autre tournure.

- Jane ?
- J’ai peur, souffla Jane au bout de quelques minutes
- Peur ?

Ce n’était visiblement pas la réponse à laquelle s’attendait Grace, pour que Jane lui avoue soudainement ses faiblesses, c’est qu’il devait vraiment être terrorisé.

- Peur qu’elle arrête de respirer, qu’elle arrête de se nourrir, de vivre… J’ai peur de la perdre Grace.

Et le pris délicatement dans ses bras, les larmes de Jane coulant le long de son épaule. Elle revit un moment tous ses souvenirs les plus noirs mais les chassa d’un coup de tête, il fallait qu’elle soit forte, au moins pour lui.

- Je n’y arriverais jamais.
- Bien sûr que si, Lisbon ne pouvait pas espérer un meilleur visiteur. Tu le sais alors arrête de t’en vouloir, tu fais vraiment du mieux que tu peux, je t’assure. Tout le monde aurait déjà craqué à ta place
- Mais j’ai craqué

Avec beaucoup de compassion, elle posa ses mains sur les siennes.

- Mais tu es revenu, tu as réparé tes erreurs et tu as fait encore mieux.

Elle passa sa main sur la joue du consultant et chassa les quelques larmes. Elle détestait le voir ainsi, si affaibli qu’il ne prenait même plus la force de mettre son masque, si abattu qu’on pouvait voir ce qui l’avait enduré.

- Le courage ce n’est pas être fort ou musclé, le courage c’est quelque chose ici, près du cœur, qui t’empêche d’abandonner. Et toi Jane, tu es sans doute l’homme le plus courageux que je n’ai jamais connu.
- Je me cache derrière un masque, je ne vois pas en quoi c’est courageux

Elle soupira, les hommes peuvent parfois être stupides lorsqu’ils s’y mettent.

- Lisbon sait qui tu es, tu as eut suffisamment de courage pour le lui montrer et elle a fait pareil en retour, vous êtes des êtres brisés tous les deux mais tu as su la comprendre, l’aider et apprendre à la connaître pendant tout ce temps. C’est tout ça qui fait qu’au final, tu en es tombé amoureux.

Il reprit une gorgé de thé et souffla un peu. Grace n’avait peut être pas tord au fond, ils avaient appris à se connaître, à s’apprécier, à se comprendre et progressivement à ne plus se passer de l’autre. Ils étaient complémentaires, dépendants de l’autre.

Il croqua dans un biscuit, prolongeant ce silence qu’il leur faisait du bien à tout les deux. Elle l’observa un moment, plus le temps passait, plus elle trouvait qu’il s’assagissait. Il y a quelques années, il n’aurait eut aucuns scrupules à manipuler Lisbon ou à la faire exclure quelques jours, pourtant au fur et à mesure, ils avaient tissé ce lien si particulier et c’est cela, Grace en était sûr, qui les tenait aujourd’hui.

- Tu avais raison tu sais, murmura-t-elle après quelques minutes de silence

Jane croisa son regard, ne comprenant pas ne quoi elle parlait.

- Ça ne sert à rien de s’enfoncer dans l’alcool, dans le tabac ou dans tout autre forme d’addiction d’ailleurs même si on pense que c’est le meilleur moyen de tenir, surtout si on le pense en fait.
- Je suis content que tu ailles mieux.

Elle hocha la tête et but une autre gorgé de café.

- Et toi Jane, tu vas mieux ?

La question n’était pas aussi simple qu’elle n’y paraissait, que signifier réellement « aller mieux » ? Si c’était par rapport à quelques mois, la réponse était bien sûr non mais si cependant elle faisait référence au début de l’hospitalisation de Lisbon, la réponse pouvait changer en fonction de quel côté on se plaçait. Il remit pourtant un masque, une simple précaution, et répondit calmement à la question, feignant d’avoir réfléchi.
- Oui, je pense.

Elle n’était pas dupe, Jane était du genre à cacher des tas de trucs mais elle se contenta elle aussi de faire semblant de le croire. Peut être le mensonge les préservait-il d’une certaine manière ? Jane, lui-même, n’aurait pu y répondre.



A suivre …

La suite

Un chapitre vraiment superbe un chapitre fort en amitié

Jane qui avoue à Grace d'avoir peur de perdre Lisbon

J'aime trop la phrase qu'emploie Grace pour Jane sur le courage
"Le courage ce n’est pas être fort ou musclé, le courage c’est quelque chose ici, près du cœur, qui t’empêche d’abandonner..."

Et ce qu'elle dit par la suite :
"Lisbon sait qui tu es, tu as eut suffisamment de courage pour le lui montrer et elle a fait pareil en retour, vous êtes des êtres brisés tous les deux mais tu as su la comprendre, l’aider et apprendre à la connaître pendant tout ce temps. C’est tout ça qui fait qu’au final, tu en es tombé amoureux."
Vraiment pour ces paroles... Chapeau

Puis à la fin, Jane qui remet son masque afin de cacher la vérité et la souffrance à Van Pelt et lui ment disant qu'il va mieux mais elle n'est pas dupe Grace mais fit semblant de le croire pour ainsi dire, lui faire plaisir

et pour ce superbe chapitre pleine d'amitié !!

Jane qui lève le masque quelques instants face à Van Pelt pour lui confier sa peur de perdre Lisbon
Et Grace qui trouve les mots pour lui donner la force de continuer, c'est
Il faudrait maintenant que Lisbon se reprenne.
Je vais guetter la suite :bounce: :bounce: :bounce:

merci beaucoup Johel et JA

voici la suite, un peu plus joyeuse
en espérant que ça vous plaise, bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 30 : une visite attendue


Lisbon, assise, derrière la fenêtre, guettait attentivement toutes les voitures qui entraient sur le parking, elle espérait qu’une Mini-Cooper passerait l’entrée et dont un homme blond en sortirait. La psy l’observait en silence, Jane était vraiment la seule chose que sa patiente désirait le plus au monde et celle-ci n’était pas capable de voir qu’il était fou amoureux d’elle.

Au bout d’une dizaine de minute à la regarder, elle s’approcha d’elle.

- Vous lui avez dit qu’il vous manquait autant ?

Lisbon enleva à regret ses yeux du parking et les posa sur la psy, qu’elle n’avait pas entendu arriver.

- Non.

Ses yeux ne mirent pas beaucoup de temps avant de zyeuter à nouveau le parking. La psy l’observa un peu, ses traits étaient tendus, redoutant que Jane ne puisse pas venir.

- Vous devriez lui dire

Lisbon la fixa étonné, depuis quand celle-ci lui conseillait-elle de parler avec Jane ? D’habitude, elle insistait plutôt pour que Lisbon se confie à elle et pas aux autres. Elle lui afficha un sourire et s’éloigna sous le regard toujours surpris de Lisbon.

Celle-ci élargit soudain ses yeux et un sourire naquit sur son visage en voyant une Mini-Cooper rouge entrer sur le parking, elle guetta Jane qui sortit de la dit-voiture et se mit ensuite à attendre qu’il franchisse le seuil de la salle commune.

Enfin, ses yeux rencontrèrent les siens et le vit s’avancer vers elle.

- Salut Lisbon

Son sourire lui avait manqué.

- Bonjour Jane.

Il s’installa comme à son habitude en face d’elle et comme d’habitude, les premières minutes se déroulèrent dans un silence total, chacun savourant la présence de l’autre. Pour une fois, ce fut Lisbon qui rompit le silence.

- Tu m’as manqué.

Jane planta son regard dans le sien, elle avait l’air étonnamment sincère et ses yeux vert émeraudes brillaient, telle une princesse révélant son plus grand secret.

- Toi aussi.

Elle le dévisagea, était-il aussi sincère qu’elle ?

- Pourquoi tu viens ?

Sa question parut le surprendre.

- Pour toi

Sa réponse était évidente et pourtant, ce n’était pas celle qu’elle attendait. Mais il ne voyait ce qu’il pouvait répondre d’autre et l’interrogea du regard, espérant qu’elle lui dirait ce qu’elle avait sous-entendu.

- Je ne saurais pas te dire si j’ai réellement envie de sortir alors pourquoi tu viens ? qu’est ce que tu souhaite réellement en venant ici.
- Que tu aille mieux.
- Mais pourquoi ?

Jane la regarda vraiment surpris, il pensait jusqu'à présent que c’était plutôt évident, qu’il venait là uniquement pour elle, qu’il ferait n’importe quoi pour elle.

- Parce que tu es la personne qui est la plus importante à mes yeux, la seule qui sache réellement qui je suis, qui me comprenne et qui m’apprécie malgré mes défauts.

Il avait choisi le terme « apprécie » plutôt qu’ « aime » pour la bonne et simple raison qu’il ne savait pas ce qu’elle pensait de lui. Sa réponse parut faire effet mais elle se contenta d’un léger sourire, que Jane espérait sincère.
D’autres minutes de silence passèrent, leurs regards dérivaient, s’affrontaient tantôt. Jane finit par rompre le silence.

- Je suis allé voir Grace hier.

Voilà longtemps que Lisbon n’avait pas entendu ce nom, elle eut soudain un grand intérêt pour la conversation.

- Elle va bien ?
- Mieux que la dernière fois, elle te ressemble de plus en plus, tu en serais fière.

Jane avait dit vrai, s’il avait bien une chose dont Lisbon était fière c’est d’avoir formé la jeune femme et de l’avoir vu évoluer au fil des enquêtes.

- Tu es son modèle tu sais.

Lisbon fut réellement étonné pas ce que venait de dire Jane. Elle savait que la jeune femme voulait la même chose qu’elle, une carrière montante et diriger une équipe mais de là à la prendre comme modèle, Lisbon s’en retrouvait très flatté.

- Elle fera un très bon chef d’équipe.
- Oui, aucuns doutes. N’est-elle pas formée par le meilleur chef d’équipe possible ?

Elle rougit légèrement à la remarque de Jane, elle ne se considérait pas comme le meilleur chef, loin de là mais elle trouvait néanmoins des paroles réconfortantes dans ce que Jane venait de dire.

- Je ne suis pas le meilleur chef d’équipe.
- Bien plus que tu ne le penses. Tu as un certain équilibre, strict mais posé, tu respectes ton équipe, tu la guide, la conseille, la réprimande quand il le faut. Tu fais un chef d’équipe formidable.

Elle voyait dans les yeux de Jane une sincérité troublante et elle le remercia d’un petit sourire en attrapant sa main.
Ces derniers temps, elle était plus tactile, réclamant ses mains, s’adossant contre lui. Elle aimait sentir qu’il était là, qu’il ne partirait pas et puis il l’aidait à décompressé, elle avait l’impression qu’avec lui, elle pourrait vaincre n’importe quoi. Toutes ces minutes avec lui, lui donnait l’impression d’une bulle d’air mais elle était encore trop réaliste pour se laisser aller, encore trop dans ses pensées noires.

Perdue dans ces pensées, elle ferma les yeux et finit par s’endormir, Jane changea de côté et s’installa à côté d’elle, sa tête retomba contre son épaule et elle fondit dans ses bras. Un avenir s’offrait à eux, un bel avenir s’ils faisaient des efforts mais il leur faudrait du temps avant d’en arriver là.



A suivre…

Super beau chapitre

J'aime bien cette mini discussion entre la psy et Lisbon alors que Teresa attendait l'arrivée de Jane La psy qui ne la force pas de parler mais lui conseille de dire à son consultant qu'elle l'aime et qu'il lui manque
On dirait que la psy a retenu la leçon faite par Jane et qui apporte ses fruits

Trop trop mignon ce moment Jisbon où l'un dit l'autre et inversement qu'il lui avait manqué Mais dommage que Lisbon ait des doutes sur son amour pour elle Et Jane qui lui donne des nouvelles de Grace et avoue que Lisbon est la meilleure chef d'équipe

Et la fin est vraiment trop

pour ce chapitre !

trés bonne suite. lisbon ki attend jane et c trop mignon kel le "tu me manke" de lisbon

Que faut-il à Lisbon pour qu'elle se décide enfin à tenter de remonter la pente
Jane est là, même elle s'est aperçue qu'elle avait besoin de lui...Alors
Un chapitre tout en tendresse

Ce chapitre encore GÉNIAL ! So Cute , et trop Jisbon J'ADORE !
VLS VLS

JisbonAddict a écrit:Super beau chapitre

J'aime bien cette mini discussion entre la psy et Lisbon alors que Teresa attendait l'arrivée de Jane La psy qui ne la force pas de parler mais lui conseille de dire à son consultant qu'elle l'aime et qu'il lui manque
On dirait que la psy a retenu la leçon faite par Jane et qui apporte ses fruits

Trop trop mignon ce moment Jisbon où l'un dit l'autre et inversement qu'il lui avait manqué Mais dommage que Lisbon ait des doutes sur son amour pour elle Et Jane qui lui donne des nouvelles de Grace et avoue que Lisbon est la meilleure chef d'équipe

Et la fin est vraiment trop

pour ce chapitre !

trop fatiguée pour laisser un vrai com alors je plussois

merci à tous

restons dans la bonne humeur avec ce chapitre humoristique
bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 31 : points comptants


CBI, 10h
Jane débarqua dans le bureau de Taylor avec un sourire immense, celle-ci le dévisagea avec une pointe d’interrogation.

- Bonjour !
- Quand c’est un bon jour pour vous, ça en rarement un pour moi.

Il souri de toute ses dents à sa réplique, plus les jours passaient, plus elle l’apprivoisait mais il lui faudrait encore pas mal de temps avant de le maitriser complètement et encore, c’était un euphémisme.

- Que de cynisme
- Rappelez m’en la cause ?

Une nouvelle fois, il s’inclina devant sa phrase et arbora son sourire énervant.

- Une raison à ce sourire idiot sur votre visage ?
- Je sais une chose sur vous qui va me valoir des privilèges

Elle leva les yeux au ciel en secouant la tête.

- Ça m’étonnerait…
- Vous doutait encore de mes capacités ?
- Ce n’est pas ce que j’ai dit
- Ah, donc vous admettez que je suis doué

Son doigt accusateur la désignait et elle réalisa qu’elle venait une nouvelle fois de se faire avoir.

- Encore heureux, je vous rappelle que vous êtes payé
- Payé, payé …

Celle-là était également à prévoir, il s’en plaignait tout le temps et elle lui répliquait la plus part du temps qu’elle ne lui en voudrait pas s’il partait, ironiquement bien sûr.

- Le même salaire que moi, qui plus est, et pour ma part, il ne s’agit pas de jouer au chat et à la souris en dormant la moitié du temps donc estimez-vous heureux.

Il souri de nouveau à sa réplique, une chose est sûre, elle n’avait pas la langue dans sa poche.

- Nous ne sommes pas tous égaux.
- Je m’en étais rendu compte envoyant le nombre de plaintes contre vous.
- Des papiers, rien de plus
- Pour une dizaine de ces « papiers » comme vous dites, je peux me faire virer, vous en avez une armoire entière
- Là, vous marquez un point

Elle souri à sa « victoire » et retourna à son ordinateur en soupirant tout en l’écoutant d’une oreille.

- Chouette, 250 à 1 alors ? demanda-t-elle en riant
- Non à 2
- Quelle avance ! répliqua-t-elle ironiquement

Elle releva le nez vers lui alors qu’il arborait un sourire et secoua la tête, puis réalisa qu’il était venu pour lui dire quelque chose.

- Que vouliez-vous me dire au fait ?
- Hum… j’hésite
- Vous êtes un mauvais perdant, admettez-le, je m’améliore
- Je dirais ça quand vous ne rougirez plus
- Ce n’est pas demain la veille, murmura-t-elle avant de se rendre compte de sa gaffe

Il tiqua sur sa phrase et son sourire devint malicieux.

- Dois-je en déduire quelque chose ?
- Nullement

Elle ria nerveusement puis reprit son calme sous le regard de Jane qui ne comprenait plus rien. Les hommes sont vraiment stupides pensa-t-elle intérieurement, et dire que Jane non plus n’avait pas compris…

- Ne vous vexez pas surtout mais…
- Généralement, quand les gens commencent comme ça, c’est rarement un compliment qui suit, la coupa-t-il, les yeux froncés
- Vous êtes très mignon, reprit-elle, mais vous n’êtes pas mon type du tout, si je rougis c’est parce que bien souvent je pense à autre chose, vous me suivez ?
- Non, pas vraiment… déclara Jane dont le regard tournait au fur et à mesure
- Je m’en doutais

Il la fixa quelques minutes, quelque chose lui aurait échappé ? Et dire que tout le bâtiment la pensait à fond sur lui…

- Je préfère les femmes, compléta-t-elle quelques instants plus tard

Le regard de Jane s’illumina et il comprit enfin.

- Oh… fut tout ce qu’il parvint à dire

Il la regarda assise derrière son bureau et se senti soudain très bête, et dire que durant tout ce temps il pensait être à l’origine de ses rougissements, c’est son orgueil qui s’en prenait un coup…

- Vous allez vous en remettre ?

Il se reconnecta à la réalité en l’entendant.

- Désolé, je… oui, enfin, ne vous en faites pas.
- 3 à 250 donc ?
- Je pense que vous avez marqué 200 points d’un coup

Elle ri à sa réplique et le regarda, lui et son regard toujours aussi décomposé.

- Vous savez, vous êtes mignon, je ne voudrais pas que votre orgueil en prenne un coup et je suis sûr que vous devez assurer mais la dernière expérience que j’ai eut avec un mec était désastreuse donc…
- Euh

Son visage passa du blanc au rouge pivoine en un quart de seconde et elle ne pu s’empêcher de sourire, elle avait réussi l’exploit de le faire rougir.

- Mais avec vous et une autre fille, ça pourrait être marrent, continua-t-elle pour l’enfoncer
- J’y vais, déclara-t-il en partant rapidement

Il ouvrit la porte et sortit du bureau en l’entendant crier « 300 à 250 ! ». L’équipe le vit s’installer dans le canapé et Cho esquissa les traits d’un sourire en comprenant qu’il venait de se faire avoir.

- Toi, t’a la tête de quelqu’un qui s’est fait avoir, dit Rigsby en souriant de toutes ses dents
- Elle a du lui cloué le bec, compléta Grace

Il réfléchi quelques instants puis se tourna vers ses collègues.

- Vous saviez qu’elle aimait les filles ?
- Tout le bâtiment le sait, répliqua Cho
- Vous m’avez rien dit ?
- C’était drôle, pour une fois qu’on détenait l’information.

Bougonnant, il se leva et rejoignit l’ascenseur pour aller rendre visite à Lisbon, elle au moins, elle était franche avec lui. Une fois les portes fermées, Grace se tourna vers Cho.

- Tu le savais toi ?
- Non, mais on n’allait pas se priver de cette tête, répliqua-t-il un sourire au creux des lèvres



A suivre …

Jane qui se fait avoir en beauté
pour ce moment où toute l'équipe à sa petite victoire face à un Jane dépité

j'adore comment Jane se fait avoir et l'équipe qui lui fait croire qu'ils savent quelque chose qu'il ne sait pas
un chapitre doux, drôle, qui nous permet de relâcher la pression avant la suite
maintenant reste à savoir si Jane arrivera à aider Lisbon, si elle va enfin voir qu'elle n'est pas seule, qu'il est là pour elle et qu'il besoin d'elle
il me tard de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:

merci à vous deux

Jane qui rougit ! et qui ce fait avoir Mort de rire ! VLS il va aller voir Lisbon

merci de ton commentaire MissA
je suis en vacances alors les chapitres viendront plus vite, tout les 2 ou 3 jours je pense

Sweetylove30 a écrit:j'adore comment Jane se fait avoir et l'équipe qui lui fait croire qu'ils savent quelque chose qu'il ne sait pas
un chapitre doux, drôle, qui nous permet de relâcher la pression avant la suite
maintenant reste à savoir si Jane arrivera à aider Lisbon, si elle va enfin voir qu'elle n'est pas seule, qu'il est là pour elle et qu'il besoin d'elle
il me tard de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:

Cette fois-ci, c'est Sweety qui m'a doublé Puis c'est exactement ce que je voulais dire alors que dire de plus après Sweety ?

Super sympa, drôle et tendre chapitre que j'ai savouré avec plaisir

VLS VLS VLS

bien trouvé pour le chapitre jane ki se fait avoir comme un bleu dommage kon peut pas voir sa tête a ce moment la
préssé de voir la suite

cette fic est juste genial je l'adore

merci beaucoup pour tout ces coms

après la partie rigolade et amusement, voilà celle qui fâche...
ben oui, je vous préviens tout de suite, les prochains chapitres ne seront pas au top...

alors je vous souhaite une "bonne" lecture et je vais me cacher




Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 32 : paradoxe


La Mini-Cooper se gara sur le parking de l’hôpital psychiatrique et le blond en sortit, un sourire sur les lèvres. Les visites journalières de Lisbon, même si elles n’étaient pas toujours très drôles, lui faisait du bien. Il s’était habitué à la voir tout les jours dans cet endroit si bien que le temps où elle était chef d’équipe lui semblait loin. La routine s’était emparé de lui mais il n’espérait tout de même qu’une chose à chaque fois qu’il venait la voir, qu’elle aille mieux et qu’elle puisse sortir. Un rêve loin de se réaliser songea-t-il en passant le seuil de l’hôpital. Il avait parfois l’impression que c’était une cause perdue et que son entêtement aurait raison d’elle mais il venait, tous les jours, au moins pour se dire qu’il avait tout essayé s’il venait à échouer. C’était dur à dire mais c’était le cas.

Il salua les infirmiers à l’accueil, monta les marches de l’hôpital et arriva enfin dans la salle commune. Elle était assise au même endroit que d’habitude et fixait un point, elle ne semblait pas l’avoir vu arriver, il faut dire qu’il était en avance aujourd’hui. Il la fixa quelques temps, elle semblait vivre toute la misère du monde chaque minute et rien que pour cela, son cœur se serra une fois de plus. Il traversa la salle et se plaça devant elle, attendant qu’elle détourne le regard. Cela dura plusieurs secondes, qu’il jugea interminables, avant qu’elle ne se rende compte de sa présence et que ses yeux reprennent une certaine vie. Il s’installa en face d’elle, le sourire sur son visage.

- Salut
- Tu es en avance

Elle était dans un monde en parallèle et il avait parfois du mal à la suivre, tantôt elle était ravie qu’il soit là et elle savourait sa présence, tantôt chaque détail prenait son importance et elle semblait oublier la raison principale de ses visites.

- Oui, on n’a pas encore d’enquêtes et puis je m’ennuyais.
- Donc tu es venu voir ton amie dépressive et internée pour te remonter le moral ?
- Lisbon…

Elle détourna la tête, pourquoi fallait-il toujours qu’il dédramatise la situation, elle était bel et bien internée et ça risquait de durer un moment. Pourquoi le nier ? Par honte peut être ? En tout cas, c’était l’impression que ça lui donnait.

- Tu sais pourquoi je viens
- Pour convaincre une pauvre folle que sa vie est bien et qu’elle ne doit pas se foutre en l’air.

Il ferma les yeux tandis qu’elle cherchait à ne surtout pas croiser son regard. Elle ne savait pas pourquoi elle réagissait ainsi, pourquoi elle voulait à tout pris lui faire du mal… elle l’aimait et elle avait besoin de lui mais une autre partie d’elle lui disait qu’il valait mieux qu’elle en finisse, quitte à rester ici. La vie ne valait pas la peine d’être vécue si c’était pour souffrir chaque minute de plus et être sa marionnette.

- Tu sais que c’est faux, tu sais que je tiens à toi

Son air était triste et son sourire avait disparut, elle aurait pu sourire et faire comme si tout allait bien mais elle n’en avait pas envie, pas depuis qu’elle était ici. On lui avait enlevé le peu de dignité qu’il lui restait et les mensonges ne l’intéressaient pas.

- Si tu tiens tellement à moi, laisse-moi tranquille
- Je ne peux pas

Un rire cynique franchit ses lèvres et Jane soupira. Ne pouvait-elle pas essayer, juste essayer, c’était tout ce qu’il lui demandait, essayer d’aller mieux, juste une fois…

- Tu ne prends toujours pas tes médicaments je suppose ?
- Non, désolé, ton amie dépressive et aliénée ne s’est toujours pas décidée à être considérée comme une malade mentale
- Arrête !

Son cri l’avait surprise et elle changea d’expression. Il était énervé, elle avait réussi le miracle de le mettre en colère et elle s’en voulait, qu’est ce qui ne clochait pas chez elle ?

- Je viens pour toi ! Alors arrête de passer tes nerfs sur moi.

Il n’avait pas tord mais une fois encore, c’était son envie d’isolement qui avait raison d’elle et une fois encore elle n’écouta pas son cœur, lui disant qu’il avait raison.

- Alors ne viens pas !

Ils se fixaient, un air de défi respectivement dans leurs yeux. Elle le regrettait déjà mais elle ne lui ferait pas le plaisir de plier.

- Pas de problèmes ! Tu sais quoi ? Ne m’attends pas demain !
- Très bien !

Jane secoua la tête et tourna les talons, un air grave sur le visage. Il ne se retourna pas une seule fois et monta dans sa voiture rapidement. Il tapa de rage le volant de sa voiture, il n’aurait pas du réagir comme ça, il le savait mais elle l’avait énervé. Il ne savait pas où il allait mais il fallait qu’il parte loin d’ici, qu’il réfléchisse, qu’il se pose et c’est inconsciemment qu’il se dirigea vers la plage…

Lisbon se trouvait toujours debout dans la salle, elle fixait la porte par laquelle elle l’avait vu sortir en colère. Ses yeux devinrent flous et les larmes glissèrent lentement le long de ses joues, elle s’en voulait énormément, il était tout pour elle. Elle s’effondra par terre, en sanglot, sous les yeux inquiets des infirmiers et des patients.
Elle ne voyait plus rien et sentit au bout d’un moment des bras la relever dans lesquels elle se nicha, déversant ce qu’elle avait sur le cœur.



A suivre…

Même si elle est en pleine déprime on a envie de Lisbon

A force ça devient pénible...
Il faudrait que tu la secoue un peu parce que sinon je vais finir par me lasser

Oh non non !!! Mais qu'est-ce que t'es en train de nous faire là ???

Lisbon qui envoie pètre Jane sèchement et ironiquement comme si elle n'avait rien à faire de lui alors qu'il tient à elle Mais quelle idiote
Qu'elle soit dépressive ou pas, j'ai vraiment envie de la gifler ou de cogner sa tête contre un mur tellement elle me rend...

Fais quelque chose par pitié pour secouer un peu Lisbon sinon je vais te secouer ou ne plus te lire, nan ( )

merci pour vos coms les filles

Et pas de soucis, le moment où elle se reprends arrive bientôt, il se met en place dans ce chapitre en fait et va évoluer dans les trois prochains si je ne me trompe pas.
la fic touche bientôt à sa fin, encore 5 ou 6 chapitres et l'épilogue si tout va bien

Jane et Lisbon qui se dispute Mais Lisbon enfin elle abuse !en tout cas trés beau chapitre ! VLS VLS

elle ne serait pas marteau notre lisbon elle en voit petre notre adorable et choux jane foudrais savoir non soit elle aime ou non jsp kelle changera d'avis aprés l'énervement de jane

merci beaucoup tout le monde

voilà un nouveau chapitre, triste lui aussi mais qui fait avancer les choses, si, si, je vous assure !
aller, je vous souhaite une bonne lecture




Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 33 : seule


Lisbon se trouvait sur le même banc qu’hier, fixant le parking, les yeux humides. Cela faisait à présent plus de quatre heures qu’elle attendait l’impossible. Il ne viendrait pas, elle le savait mais son inconscient espérait toujours le voir réapparaitre sur ce parking, les cheveux dans le vent et un sourire parfait sur son visage. Les larmes coulèrent de nouveau en pensant à ce qu’elle avait gâché en laissant sa colère et sa haine l’envahir. Elle donnerait n’importe quoi pour revenir en arrière et qu’il soit là aujourd’hui.

La psychiatre s’assit à côté d’elle, plaçant sa main sur son épaule, pendant que Lisbon, fixait ce parking en pleurant.

- Il ne viendra pas aujourd’hui Teresa, ça ne sert à rien de rester ici
- Je sais…

Ses larmes affluaient sur son beau visage, sous le regard triste de la psy.

- Je n’ai eut que ce que je méritais
- Ne dites pas ça, personne ne mérite de souffrir, personne.
- Alors pourquoi ça m’arrive ? pourquoi ?

Son regard embrumé la fixait désespérément, elle voulait simplement des réponses, elle voulait simplement savoir pourquoi tout retombait toujours sur elle, pourquoi c’était toujours elle qui payait la note…

- Je ne sais pas Teresa, je ne sais pas.

Elle laissa la psy à côté d’elle, aujourd’hui c’était sa raison qui avait pris le dessus et elle avait besoin d’elle en ce moment.

Au bout d’un moment, elle se reprit et se calma.

- Vous l’aimez n’est-ce pas ?

Lisbon abaissa le regard, bien sûr qu’elle aimait, elle en était tombée amoureuse il y a bien des années mais elle avait enfouit ça profond. Pour mieux lui résister, elle avait recherché sa haine… Mais ses malheurs lui prêtaient encore de nouveaux charmes.

- Et j’arrive tout de même à le haïr, je suis un paradoxe à moi toute seule.
- La vie est dure.
- Non, elle est simplement inégale pour tous mais moi, je ne suis pas capable de me contenter de ce que j’ai. Il faut toujours que je gâche tout.

Ses yeux dérivèrent sur les patients de l’hôpital, ils souhaitaient presque tous sortir d’ici, c’était leur vœux le plus cher et elle, non.

- Je suis persuadée qu’il vous aime
- Pas moi et c’est peut être mieux comme ça finalement.

La psychiatre soupira.

- Ne soyez pas stupide
- Je ne le suis pas.

Sa franchise faisait presque froid dans le dos, son calme et sa sûreté l’aurait presque fait douter, pas étonnant que Jane se soit laissé emporter.

- Je suis réaliste, c’est tout.

Elles échangèrent un regard avant que Lisbon ne détourne à nouveau son regard.

- Je suis désolé pour tout à l’heure, je suis désolé pour tout en fait.
- Ce n’est pas grave
- Si. Vous ne vouliez que m’aider et je n’ai même pas été capable de le voir, j’ai agit avec vous comme j’ai agit avec Jane. Comme une idiote, ajouta-t-elle plus bas

Une agitation dans la salle la reconnecta à la réalité elle ferma les yeux quelques secondes.

- Vous pouvez me laisser seule ?

La psychiatre acquiesça en silence et se leva, la laissant seule avec sa culpabilité et ses démons. La solitude n’était pas quelque chose qui la dérangeait tant que ça, elle avait l’habitude. Elle avait été seule toute sa vie mais ici, coupée du monde, elle se rendait compte que l’absence de Jane lui pesait bien plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle n’avait pas le boulot pour se plonger dedans et attendre que ça aille mieux entre eux, non, elle devait se contenter de prier pour qu’il lui pardonne et de l’attendre dans cet hôpital pour malades…



A suivre…