Ça peut arriver à tout le monde ^

Wow

Quel Chapitre !!

Ca me choque d'imaginer Cho en train d'exploser sa colère au sein du CBI alors qu'il est d'un calme et d'une discrètion hors norme
Puis Jane qui encaisse ses paroles et le choc sans rien dire ni répliquer quoi que ce soit...

On peut comprendre la réaction de Cho après tant de temps qu'il travaille avec Jane et que parfois on a envie d'exploser quand Jane nous met dans des pétrins inimaginables

pour ce chapitre !!

VLS VLS VLS

merci tout le monde

je vois que la réaction de Jane et le comportement de Cho vous font tiquer mais dans la mesure où Cho et Jane sont à bout, avec cette affaire, Lisbon absente, je rappelle que Cho ne sais pas pourquoi elle n'est pas là et vu que d'habitude, c'est en général à cause de Jane qu'elle a des problèmes, voilà.

bref, un autre chapitre beaucoup plus court mais plus sobre, moins triste. Il est centré sur Van-Pelt et Jane. Je vais beaucoup développer leur amitié pendant cette fic.

voilà bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 6 : à bout de force


Dans un bar, quelque part à Sacremento, Patrick Jane était assis au fond à une table et noyait ses problèmes dans l’alcool. Il avait beau savoir que l’alcool ne menait à rien et qu’il avait beaucoup souffert de l’alcoolisme de son père, il n’était pas en mesure en ce moment de se faire la morale ou d’appliquer ses principes habituels. Lisbon envahissait toutes ses pensées, il la revoyait encore lui demander de la laisser seule et de l’oublier, comment pouvait-elle pensait une seule seconde qu’il pouvait l’oublier… Il tenait tellement à elle que si jamais il la perdait, il serait bien capable de faire une grosse connerie. Le barman arriva, soucieux de la façon dont son client rentrerait chez lui.

- Vous allez rentrer comment ?
- En voiture, je pense.
- Ce n’est pas très prudent
- Je sais.

Le barman semblait réfléchir contrairement à Jane qui, lui, était complètement paumé.

- La dernière fois, vous m’avez demandé d’appeler une femme, une certaine Teresa, vous ne voulez pas que je fasse pareil ?
- Non, elle n’est pas chez elle, déclara Jane sentant les larmes coulées.
- Je vois … c’est à cause d’elle
- En partie, vous … vous pouvez appeler Grace Van-Pelt ? c’est une amie.

Il hocha la tête et attrapa le téléphone que lui tendait Jane. Pendant qu’il attendait que l’on décroche, il regarda cet homme, il l’avait aperçut il y a quelques temps, plus rayonnant avec des amis, puis seul mais jamais il ne l’avait vu comme ça. Il se demandait aussi où était sa femme puisqu’il portait son alliance et ne repartait jamais accompagné, il avait bien songé une fois que ce soit cette Teresa mais celle-ci l’avait appelé par son nom de famille et bien qu’elle semble très soucieuse de lui, elle n’était certainement pas avec lui. Enfin, quelqu’un décrocha au bout du fil et il expliqua avec beaucoup de politesse la situation à l’interlocutrice qu’il lui assura qu’elle arrivait tout de suite.

En effet, un quart d’heure plus tard, un 4x4 noir se gara et une jolie jeune femme rousse en sortie, un peu inquiète. Le barman l’accueilli avec un sourire et lui indiqua la table du fond où Jane observait son verre avec nostalgie et regret. Van-Pelt remercia le barman et se dirigea vers Jane.

- Salut Grace.
- Tu as bu combien de verres ?
- J’ai l’air bourré ?
- Non, saoul.

Elle soupira et s’assit en face de lui, attendant surement une explication à tout cela.

- Je n’ai pas de bonnes raisons, murmura-t-il
- Ce n’est pas comme si c’était à cause de Lisbon.

Elle l’avait défié du regard et il avait aussitôt abaissé le siens, presque honteux de s’être fait démasquer aussi vite.

- Tu es amoureux d’elle n’est-ce pas ?

Il semblait hésité, son regard se perdait dans le bar, en général à ce genre de question, il répondait par une énigme, un sourire ou encore une galipette astucieuse qui faisait où rire mais là, il était incapable de répondre, confronté à la réalité des choses. Lisbon, cette femme, ce nom mais surtout cette personne qui lui avait redonner confiance en lui et lui avait permis de vivre entouré de gens qui tenaient à lui. Elle avait toujours su le motivé et lui redonner la force de continué, pour le CBI ou pour eux. Son nom résonnait dans sa tête, jamais il ne lui avait dit à quel point elle était importante, il s’était toujours contenté d’être lui-même et de ne penser qu’a lui, comme s’il était le centre du monde. Il se traita mentalement d’idiot et pour une fois décida d’être un peu plus honnête.

- Possible…

Ce fut la seule chose qu’il parvint à dire pendant qu’elle lui lançait un regard compatissant et emplis d’amitié sincère.

- Je ne sais pas ce qu’elle a en ce moment mais elle va revenir Jane, ne t’en fait pas.

Il émit un petit rire en entendant Grace, si seulement elle savait … Pour ne pas à s’expliquer il se contenta d’hocher la tête et d’approuver, se replongeant par la même occasion dans le souvenir de ce jour qu’il maudissait. Il fut sortit de ses pensées par Van-Pelt qui lui déposa amicalement la main sur l’épaule et l’incita à la suivre. Ils sortirent après que Jane ai remercié le barman et il monta côté passager, regrettant déjà ce qu’il avait dit à Grace. Il espérait qu’elle ne le dirait pas à Cho ou Rigsby car il n’était pas en bon terme avec eux alors s’ils connaissaient ses points faibles, cela n’allait rien arranger.

Elle déposa chez lui, enfin plutôt dans l’hôtel où il résidait et repartit, priant pour que Jane se remette de cette histoire. Il s’allongea et ferma les yeux sur son lit où pour la première fois depuis longtemps, son épuisement remporta la bataille contre ses insomnies. Il était à bout et il fallait vraiment que tout cela cesse où lui non plus, n’irait bientôt pas bien du tout.


A suivre …

Et encore une fois, mais je crois que je vais prendre l'habitude avec toi, je te dis BRAVO !!!!!

Tout est emmené de façon si naturel dans ta fic, que l'on ne peut qu'en être ému par la véracité des faits que tu exposes.

Me tarde la suite mamzelle

mococoa a écrit:Et encore une fois, mais je crois que je vais prendre l'habitude avec toi, je te dis BRAVO !!!!!

Tout est emmené de façon si naturel dans ta fic, que l'on ne peut qu'en être ému par la véracité des faits que tu exposes.

Me tarde la suite mamzelle

Je plussois ce que vient de dire Mococoa

C'est vraiment super bien écrit et on ressent les émotions par rapport à la série

C'est bien trouvé comme idée et je te dis :

VLS VLS VLS

Décidément ta fic' est absolument géniale: touchante, triste (mais on espère que ça va s'arranger ) et tellement belle.
Bravo et Merci Jiisbon!
Oh, et poste nous vite la suiiiite (s'il te plait ) !!!!

Joli passage où Jane appelle "à l'aide" la plus jeune de l'équipe mais probablement la plus à même de le comprendre...
Un début de reconnaissance de son attachement à Lisbon...
Comme les autres j'ai hâte d'avoir la suite :bounce: :bounce: :bounce:

On ne peut pas vraiment dire que la situation s'améliore :|
Jane qui se laisse aller et qui fait appel à Van Pelt, en amie dévouée ça ne m'a même pas étonné qu'elle fasse le déplacement
Maintenant que Jane s'est rendu compte de ses sentiments, Lisbon est en dépression ...

Tu vas nous arranger ça hein ?

Vls !

merci beaucoup tout le monde

voilà la suite, un peu en retard mais j'ai eut une semaine très chargé.
une suite plus légère (sous-entendu à comprendre plus tard ), enfin c'est mon point de vue

bonne lecture


Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 7 : grasse matinée


Allongé uniquement en boxer sur son lit au fait de la canicule plutôt exceptionnelles de ces derniers jours, Jane dormait paisiblement lorsqu’on toqua violement à la porte. Crevé et surement avec la gueule de boit, il s’enfouit la tête sous l’oreiller et ferma les yeux, espérant retourner dans son rêve où tout était si parfait. Une deuxième série de coups le fit sortir sa tête de son lit et il posa son regard sur le réveil : 10h20. En principe, il n’était jamais là à cette heure ci et il replongea alors aussitôt sa tête contre son oreiller moelleux.

Il entendit à moitié endormis deux personnes parler devant sa porte, surement pour dire qu’il ne devait pas être là puis une idée le frappa de pleins fouet et comme pour prouver ses dires, la porte s’ouvra quelques secondes plus tard. Et avant qu’il n’ai pu dire quoi que ce soit, Grace se trouvait chez lui, une clef à la main, le visage grave. Enfin grave, uniquement le temps de se rendre compte que Jane était en sous-vêtements et qu’il rougissait comme jamais. Elle explosa alors de rire sous le regard de Jane qui se promit à l’avenir de toujours aller ouvrir.

Il se rhabilla vite fait pendant qu’elle s’assit sur un fauteuil, l’air bien plus détendu. Une fois bien réveiller et habiller, il s’assit en face d’elle.

- Pourquoi tu n’es pas venu au CBI ?
- Je n’avais pas envie

Son regard se fit noir et elle secoua la tête de gauche à droite, comme pour exprimer son désaccord sur son comportement.

- Tu n‘es plus un enfant Jane, ce n’est pas parce que tu t’es disputé avec Cho que tu ne dois plus venir au CBI.
- Tu sais ce qu’il m’a dit ? Tu sais combien ça fait mal ?

Jane avait crié et il avait aussitôt regretté son geste quand il avait vu le regard de Grace devenir triste.

- Je suis désolé mais je ne suis pas très bien en ce moment et … je … je te promets que je vais venir demain.
- J’espère. Mais qu’est ce qu’il y a Jane ? depuis que Lisbon n’est plus là, tu déraille complètement.
- Oui, je sais.
- Mais tu ne veux pas en parler n’est-ce pas ?
- Non, pas maintenant

Il semblait abattu, hier encore elle voyait quelque chose dans ses yeux mais aujourd’hui dès qu’elle avait abordé le sujet Lisbon, son regard était devenu vide, comme si elle n’était qu’un lointain souvenir, comme si elle ne reviendrait jamais. Elle ne savait pas pourquoi elle n’était pas là mais une chose était sûr, Jane savait pourquoi et la raison devait être plus sérieuse qu’elle ne le pensait.

Jane l’observait, elle semblait réellement inquiète mais ce n’était pas ce qui l’intrigué le plus. Elle semblait différente, il observa ses traits et ses gestes pendant quelques minutes et émit un soupir.

- Tu fumes

Il avait dit ça d’un ton neutre et détaché mais néanmoins déçu. Elle s’apprêtait à lui mentir mais il l’avait arrêté d’un geste et avait continué.

- Ne te tue pas, c’est tout ce que je te demande
- J’avais besoin d’un moyen de décompresser
- Ce n’est pas le meilleur
- Jane s’il te plait, ne joue pas au père avec moi. Je suis suffisamment grande pour savoir ce que je fais mais si tu veux que je décompresse avec une corde au coup, dit-le.

Elle avait dit ça sur le ton de la plaisanterie mais en croisant son regard, elle comprit ce qui se passait. Tout se clarifia et elle se traita d’idiote pour lui avoir dit ça.

- Lisbon est dépressive hein ?

Des larmes coulaient sur ses joues et Jane l’attrapa dans ses bras, la berçant contre lui. Comment pouvait-elle avoir loupé ça ? C’est pour tout cela que Jane s’en voulait et qu’il se laissait abattre, pour ça qu’un air de culpabilité flottait sur son visage. Pendant plusieurs minutes, elle resta contre lui, savourant l’étreinte et les bras d’un homme. Elle aimait Jane, non pas comme un amant évidemment mais plutôt comme un frère, il avait toujours été la pour l’équipe, il avait su la comprendre et l’épaulé même et surtout au vu de ses dernière et désastreuses aventures amoureuses. Alors être dans ses bras aujourd’hui, se libérant d’un poids et partageant une peine qui les touchait tous, oui, ça l’aidait et ça lui faisait du bien. Elle se détacha de lui et s’essuya les yeux.

- Tu me promets de venir demain ?
- Oui

Elle se leva et ouvrit quand elle fut frappée par quelque chose et se retourna.

- Quand tu iras voir Lisbon et j’espère aujourd’hui, dit lui que l’équipe sera avec elle quoi qu’il arrive.
- Je lui dirais.

Elle sorti alors de l’appartement et rejoignis sa voiture. Elle arriva au CBI quelques minutes plus tard et se dépêcha de retrouver son bureau. Cho entra dans l’open-space et en voyant Van-Pelt, chercha Jane des yeux, en vain.

- Où est Jane ?
- Il a besoin de repos, il est chez lui, il revient demain.
- Je croyais que tu devais le ramener

En temps normal et venant d’un supérieur, elle se serait tu mais devant la pression qu’on lui mettait et les circonstances habituelles, elle fit une petite entorse à la règle.

- Tu es sourd ? je t’ai dit qu’il n’allait pas bien ! et tu veux que je te dise, crier sur lui au milieu du CBI n’a pas du arranger les choses mais ça bien sûr c’est de ta faute. Un jour tu va tous nous tuer Cho, tu ne vois pas qu’il y a des gens sensibles dans ce monde ? Alors j’en ai rien à foutre que toi ça te fasse rien mais désolé moi, je n’ai pas envie de retrouver Jane pendu !

Elle avait fait mouche. Elle se concentra ensuite sur son travail en prenant soin d’éviter le regard de Cho en colère et celui de Rigsby qui ne partageait visiblement pas son point de vue. Ce qu’elle pouvait le détester parfois, il était trop reconnaissant envers Cho si bien qu’il ne voyait même plus combien celui-ci pouvait être direct et maladroit. Tout le monde ne recevait pas les choses de la même façon et être franc tout le temps n’était certainement pas la meilleure des solutions.

- Non m’ais qu’est ce qui te prend ?
- Fiche-moi la paix, t’es mal placé pour donner des conseils.

Son regard se perdit une dernière fois sur le bureau de Lisbon la laissant avec cette colère immense en elle et le sentiment que tout s’écroulait autours d’elle.


A suivre…

J'imagine la réaction de Jane en boxer face à Van Pelt...pudique comme il semble l'être...Mais je crois que Van Pelt n'aurait pas été plus à l'aise...
L'échange entre eux est touchant...une franche amitié
Et la "petite" Van Pelt qui dit ces 4 vérités à Cho
chapitre !

merci Johel

la suite
un peu triste mais apparition d'un nouveau personnage


Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 8 : deuxième visite


Jane arriva à l’hôpital vers 14h, il n’était pas au mieux de sa forme mais fit tout de même l’effort d’arriver avec une mine normale. Il arriva donc au service psychiatrique après avoir montrer une fois encore son badge à plusieurs infirmiers. La psychiatre l’accueilli chaleureusement et le fit entrer dans la chambre de Lisbon après un rapide bilan sur sa santé.

- Bonjour Lisbon

Il n’obtint évidemment aucunes réponses de sa part mais jura presque l’avoir vu sourire. Il se plaça sur le fauteuil en face d’elle et attendit calmement, le silence se fit bientôt pesant. Il attendait une quelconque réaction de sa part, sachant pertinemment que à un moment ou a un autre, elle serait tenter de lever ses yeux. Et elle le fit, presque par reflexe d’ailleurs, pour savoir s’il était toujours là. Cela déclencha un sourire chez Jane et elle redescendit son regard aussitôt. Il savait maintenant qu’elle était plus ou moins consciente qu’il était là et il attrapa sa main délicatement.

- Vous m’en voulez et je le comprends mais vous ne pourrez rester éternellement ici, ce que je propose c’est d’aller mieux pour pouvoir sortir d’ici et être heureuse, tout simplement. Je ne veux pas vous imposez de choix mais jusqu'à ce que vous alliez mieux, je viendrais ici tous les jours parce que moi, je ne me fiche pas de vous, jamais.

Elle avait passé la nuit à réfléchir et à le maudire. Elle n’avait jamais ressentit cela, le besoin de haïr toute personne qui passe cette porte, qu’on les ai aimé ou pas, qu’elles soient gentilles ou pas. Elle ne voulait pas sortir, elle ne voulait rien faire et son regard se planta dans celui de Jane, plus noir que jamais. Elle voulait qu’il parte, qu’il li fiche la paix, qu’il arrête d’être là et qu’elle puisse enfin se faire du mal sans en faire aux autres car même si elle voulait haïr tout le monde, Jane, c’était plus dur, beaucoup plus dur comme si elle s’en voulait de le faire souffrir encore alors qu’il avait largement eut sa dose.

Elle retira sa main des siennes et refixa son point invisible. Il lui parla alors de sa journée et des autres, lui racontant ses malheurs et le terrible manque de ne plus la voir au travail. Il partit au bout d’une heure, la laissant le regard vide, assise sur son lit. Il aurait juré qu’elle l’avait écouté jusqu'à un certain point et qu’en suite, elle était redevenue vide d’émotions. On avait l’impression qu’elle souhaitait plus que tout disparaitre et que rester silencieuse ainsi ne lui faisait absolument rien, comme si une partie d’elle voulait le haïr et l’autre se laisser aller, comme si elle cherchait un moyen de faire les deux…

La psychiatre, qui avait surveillé de loin la chambre l’interpella dans le couloir. Son regard contenait une pointe d’interrogation et Jane compris alors qu’elle voulait lui demander l’évolution des choses. Il s’avança vers la psy un peu hésitant, il se voyait mal lui dire qu’elle refusait toujours de lui adresser la parole et que c’était à cause de lui.

- Toujours pareil ?
- Oui, je reviendrais demain

Elle hocha la tête, un peu triste pour lui et l’interpella une dernière fois avant qu’il ne s’en aille.

- Elle a besoin de vous.

Il acquiesça en silence et sorti du service. Son moral avait quelque peu fondu mais il était toujours un peu sur les nerfs. Il croisa une jeune femme qui lui offrit un sourire de toutes ses dents et il soupira.

Depuis qu’il était jeune, il avait toujours eut du succès auprès des femmes, il avait toujours eut celle qu’il désirait. Certains hommes auraient pu le traiter d’idiot de ne pas en profiter alors qu’il n’était plus marier mais Jane voyait les choses autrement. Il n’avait jamais été très attiré par les relations à courte durées et qui se déroulent principalement dans un lit. Son célibat l’arrangeait quelque peu, pas d’obligations, pas de responsabilités, il pouvait jouer ce consultant exaspérant à longueur de temps sans en assumer les conséquences. Il pouvait agir sans craindre de conséquences, dire ce qu’il veut, il n’était plus dans ce monde, dans cette société.

Il était quelque peu étranger à tout cela à présent. Il quitta l’hôpital avec cette impression d’avoir encore commis une connerie, c’était un peu sa faute si Lisbon était là, enfin c’est du moins ce qu’il se répétait depuis deux jours.

Il erra quelques peu dans le parc, non-loin de l’hôpital. On pouvait y voir toute sorte de personnes : couples, enfants ou personnes âgés et c’est avec un pincement au cœur que Jane se rendit compte que rester veuf et toujours fidèle à sa femme ne le classait dans aucunes catégories. Il s’assit en soupirant sur un banc et se remémora toutes les fois où il emmenait sa fille au parc, toutes ces années de bonheur réduites à néant par quelques paroles. Sa vision se figea sur une ravissante petite fille de six ans, brune aux yeux verts et il ne put s’empêcher de penser à Lisbon et se rappeler par la même occasion pourquoi il était ici. Il remonta alors dans sa voiture et démarra en pensant à elle.

Sa voiture l’emmena sur des routes de campagnes, il observait le paysage mais la douleur et le stress étaient toujours présents. Il s’arrêta au bord d’une falaise et descendit mal en point de sa voiture, il faut dire que dans une DS, les virages et le dénivelé passe beaucoup moins bien. Il était malade de la voir enfermé et triste, ça lui pesait bien plus qu’il ne le pensait, il se sentait coupable au plus haut point. Doucement il se laissa glisser le long d’un arbre et il ferma les yeux quelques instants.

- Je peux vous aider ?

Jane releva la tête en entendant la voix et croisa le regard d’une charmante jeune femme, relativement grande avec de magnifiques cheveux ondulés châtains. Elle lui lança un regard interrogatif, emplis de compassion et Jane se sentit obligé de prendre la main qu’elle lui tendait en voyant ces beaux yeux bleus si tristes.

- Un peu malade c’est tout.
- Vous voulez que je vous raccompagne ?
- Non, ça ira merci.
- Vous êtes sûr ? vous n’avez pas l’air bien.

Il esquissa un sourire de façade mais elle ne parut pas vouloir le laisser là tout seul et parti chercher quelque chose dans sa voiture.

- Tenez, c’est un bon médicament contre la nervosité et le stress.
- Je n’en ai pas besoin.
- Je suis médecin alors je sais reconnaître quelqu’un qui va mal. Prenez-en au moins un.

Devant le regard qui lui rappela Lisbon, il ouvrit sa paume et tourna le cachet entre ses doigts avant de l’avaler avec la bouteille qu’elle lui tendit gentiment.

- Pour reprendre la route, ça ira ?
- Oui, ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude.

Elle ne parut pas entièrement convaincu mais hocha la tête tout de même et sortit un petit carton de sa poche.

- Si vous avez besoin de quoi que soit, médicaments, somnifères ou pour discuter… n’hésitez pas.
- Qu’est ce qui vous croire que j’ai besoin d’aide ? demanda-t-il sur ses gardes
- Pas besoin de faire fac de médecine pour voir que vous n’avez pas dormi depuis des jours.

Il haussa les épaules et la regarda s’éloigner puis partir dans son cabriolet rouge. Il songea un instant à jeter la carte mais une petite voix dans sa tête lui fit dire que ce n’est pas ce que Lisbon voudrait et que ça pourrait finalement s’avérer utile, alors il rangea délicatement la carte dans son portefeuille et retourna à sa voiture.



A suivre …

Lisbon qui va mal, avec son envie de se détruire
Jane au plus bas qui se sent impuissant face aux souffrances de l'agent...
Il semble avoir rencontré quelqu'un qui pourrait l'aider

J'ai lu les deux chapitres et désolée d'avoir loupé le précédent, j'ai un peu la flemme, je l'avoue

C'est super bien écrit comme toujours

- Dans le précédent chapitre : Van Pelt qui sort ses griffes face à Cho à cause de la veille et prend la défense de Jane , on la reconnaît bien-là
Jane en boxer face à Grace, pudique qu'il est en plus, il est vrai qu'elle est pas aussi à l'aise que lui

- Dans ce chapitre : C'est trop trop triste que Lisbon veut se détruire, se renferme sur elle-même Puis Jane qui ne sait plus quoi faire, culpabilise et ne ferme plus l'oeil de la nuit Puis il recontre quelqu'un, un mèdecin en plus Hum... Je crains vraiment le pire là

Cette nouvelle année n'est pas très rose avec toi mais je pour que ça s'arrange... Et je me faire pardonner grâce ce com

VLS VLS VLS

Y'a de la joie

Lisbon ne semble pas décidé à s'en sortir pour le moment apparement ! Au moins elle réagit à la présence de Jane, c'est déjà un début ...
Le pauvre Jane qui est complètement anéanti, l'infirmière a pourtant la conviction qu'il va sauver Lisbon.

C'est qui ce médecin qui lui donne des médicaments ? J'espère au moins qu'elle pourra lui être utile ...

Encore un bon chapitre

VLS !

merci tout le monde

voilà un autre chapitre, centré sur Jane. Il n'est pas plus joyeux que les autres, j'ai voulu montrer que quel que soit le problème, si Jane voulait aider Lisbon, il devait d'abord aller mieux et c'est ce qui va se passer dans les prochains chapitres, ensuite seulement les visites pour Lisbon iront crescendo et s'amélioreront. pour Cho et Jane, la situation ne s'arrange pas tout de suite

bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 9 : tension trop forte


Au CBI, les agents arrivés pour la plus-part depuis au moins une heure travaillaient sur les dossiers et les rapports non terminés. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur un Jane plutôt stressé et angoissé, il ne savait pas trop comment l’équipe réagirait et il espérait que tout redevienne comme avant, peut être était-il un peu naïf d’espérer un retour en arrière mais il s’en voulait de cacher tout ça. Et puis ce n’était certainement pas leur faute si Lisbon n’était pas là. Il se dirigea vers l’open-space sous les regards étonnés des agents qui pensaient ne plus le revoir après l’incident d’hier et il s’assit sur son canapé sous le regard tranchant de Cho.

- Salut Jane, déclara Van-Pelt contente de le voir
- Salut Grace.

Elle s’assit à son bureau et fusilla du regard Rigsby pour avoir ignoré Jane, elle n’arriverait surement pas à faire entendre raison à Cho mais elle comptait bien engueuler Rigsby pour qu’il se montre un peu plus aimable. Cho se leva et balança un dossier qui atterrit sur les genoux de Jane sous son regard interrogatif.

- C’est quoi ?
- T’es là pour travailler non ?
- Euh, pour apporter mon aide à la base, déclara-t-il en roulant ses yeux
- Ouai ba tu va te rendre utile au moins.

Son ton était sans équivoque et Jane attrapa le dossier.

- Tu pourrais lui parler autrement, Jane n’est pas ton esclave Cho, intervint Van-Pelt

Cho lui lança un regard incendié et se rassit pendant que Jane optait pour l’option sage en remplissant le dossier remit par Cho. Il n’avait pas très envi de s’attirer une nouvelle fois les foudres de l’agent, déjà que l’incident d’hier avait marqué les esprits au sein du CBI… L’attitude de Grace de vouloir le défendre était remarquable mais cette histoire, il allait devoir la régler tout seul. Et il avait d’ailleurs intérêt à rapidement le faire car si ça continuait comme ça, il ne tiendrait pas longtemps avant d’exploser.

Au bout d’une heure, il se décida à se lever et partit en direction de la cuisine pour se faire un thé. Il mit l’eau à bouillir et sorti sa tasse avec une certaine nostalgie en observant la machine à café. Il se rappellerait toute sa vie les petits moments simpa passés avec Lisbon dans la cuisine, lui, lui vantant les mérites et les vertus du thé pendant qu’elle souriait en avalant sa tasse de café géante. Des bruits le firent se retourner et il se retrouva face à Grace qui venait remplir sa tasse.

- Je suis désolé pour Cho.
- Ba … je suppose que je le mérite en quelque sorte
- Ce n’est pas ta faute si…
- Si quoi ? si elle n’est pas là ? oh si. Plus que tu ne le penses.
- Jane, personne ne pouvait savoir.
- J’aurais du.

Elle soupira et se versa une grande dose de café dans sa tasse, cherchant probablement une phrase susceptible de le réconforter, mais elle devait se rendre à l’évidence, seule Lisbon en était capable.

- Il n’y avait pas de raisons.
- Il y avait pleins de raisons mais je me suis voilé la face, comme tout le monde, ajouta-il plus bas.

Elle remuait sa cuillère dans sa tasse nerveusement pendant qu’il savourait son thé, les yeux fermés, elle ne savait pas vraiment comment aborder le sujet.

- Tu tiens beaucoup à elle.
- Oui.
- Je veux dire… beaucoup ?

Jane fronça les sourcils, que sous-entendait-elle par là ? Il rangea la théière et les quelques trucs qui trainaient avant de se retourner vers Van-Pelt, bien décidé à savoir de quoi elle voulait parler.

- Tu sais, ce n’est pas la mort.
- De quoi tu parles ?
- D’aimer à nouveau.
- Je …

Les mots restèrent en travers de sa gorge, il ne pouvait pas dire qu’il ne l’aimait pas, ça aurait sonné faux en tout point. Il n’aurait jamais pensé retomber amoureux mais il devait se rendre à l’évidence, il avait besoin d’elle au moins autant qu’elle avait besoin de lui. Il afficha un air gêné et s’appuya contre le frigo en fermant les yeux. Elle se leva et lui déposa un rapide baiser sur la joue en partant. Ce n’était pas vraiment pour lui dire qu’elle l’appréciait mais plutôt pour lui montrer qu’elle serait là quoi qu’il arrive, une véritable amie et il savait qu’il aurait besoin d’elle. En ce moment, elle essayait de remplacer un peu Lisbon et elle veillait sur lui. Il trouvait ça admirable qu’elle se montre aussi forte pour lui.

Alors qu’il était perdu dans ses pensées, Cho fit interruption dans la cuisine et se servit du café en ignorant Jane.

- Cho, je suis désolé pour hier mais j’ai quelques soucis en ce moment et…
- Ça ne me regarde pas.
- Je…
- Fais ton travail, c’est tout ce que je te demande.

Il repartit aussi sèchement qu’il était venu, laissant Jane dans ses souvenirs. Une larme coula sur sa joue, il avait tout perdu, tout.



A suivre…

Ouch :hall2: on peut dire qu'il n'y va pas par 4 chemins le CHo!!! Impassible et imperturbable, mais très cruel surtout...En même temps il ne sait pas réellement ce qu'il se passe...

Van Pelt qui joue le rôle de soutien pour Jane, c'est tellement mignon, et elle est là pour le mettre face à la réalité: il aime Lisbon !!!


J'aime toujours autant ta fic!

Cho est vraiment très dur, mais, en même temps, comme le fait remarquer mococoa, il n'est pas au courant de ce qui se passe...
Rigsby dans le rôle du faux-cul
Et van Pelt égale à elle-même, seul soutien pour Jane pour le moment
Elle permet au consultant de découvrir la vraie nature de ses sentiments pour Lisbon...
On va attendre de voir comment tu vas faire pour que Jane se sente mieux et puisse aider Lisbon... :bounce: :bounce: :bounce:

Ouh Ouh... Cho reste toujours aussi impassible mais devient très cruel auprès de Jane à cause de la veille...
Rigsby qui joue les faux-cul, sans rien trouver pour rassurer Jane Comme Van Pelt, j'aurai des envies de l'engueuler Et pour l'instant, c'est seulement elle qui soutient le consultant toujours aussi perturbé par Lisbon

Puis Jane qui découvre la réalité en face : Il a des sentiments forts, très fort pour Lisbon

Je pour que ça s'arrange entre eux et que Lisbon aille mieux

VLS VLS VLS

Cho et Rigsby sont durs avec Jane !
Enfin surtout Cho qui lui parle super mal ...
Quoique l'indifférence de Rigsby n'est pas mieux !
Heureusement que Van Pelt est là pour le soutenir sinon il risquerai de s'effondrer, c'est la seule qui le comprend
( même si c'est surtout la seule qui est réellement au courant de la situation de Lisbon )

C'est toujours aussi bien écrit, l'histoire se lit toute seule

Bon ben ... VLS !

Cho n'est vraiment pas cool avec Jane, le pauvre il slugger pour Lisbon, il a meme voulu s'expliquer mais non, il n'ecoute pas.
Heureusement que Van Pelt est la pour lui
Encore un Bon chapitre et il me tarde de revoir Lisbon

merci beaucoup à tous

voici la suite, je vous préviens tout de suite, ce chapitre n'est pas gai non plus mais c'est celui qui à mon avis, fera avancer les choses.
JA, si tu lis ça, ne me tue pas

voilà maintenant que j'ai prévenue tout le monde, voilà le chapitre... et moi je vais me planquer à un endroit où les jisbonneuses ne me trouveront pas.
bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 10 : la goutte de trop


CBI 10h
Les bruits d’ordinateurs, les souris, les claviers berçaient Jane depuis maintenant plus d’une heure. Il n’y avait pas de meilleur endroit, sauf peut être le bureau de Lisbon mais il était fermé depuis qu’elle n’était plus là. Hightower débarqua dans l’open-space et demanda l’attention de tout le monde, inquiet, Jane se redressa pour lui faire face. Elle était accompagnée d’une jeune femme brune ressemblant un peu à Lisbon, habillé en tailleur et visiblement timide.

- Je vous présente l’agent Taylor, elle va remplacer l’agent Lisbon.
- Remplacer ?!

Le cri déchira les locaux et l’équipe se retourna vers Jane, ils paraissaient tous surpris même Cho qui ignorait pourtant Jane ces deux derniers jours.

- Temporairement Jane, il est bien sûr évident quand Lisbon reviendra, elle reprendra sa place.
- Mais je croyais que c’était Cho qui devait la remplacer ? on devait rester entre-nous. Juste l’équipe, ajouta-t-il plus bas.
- Jane, je ne sais pas pour combien de temps Lisbon serait absente, il faut que je vous mette sur des enquête et lorsqu’on m’a proposé que l’agent Taylor remplace Lisbon, je n’ai pas hésité. Ne le prenez pas mal Cho mais elle a plus l’habitude de gérer une équipe.

Le regard noir de Jane transperça Hightower de fond en comble et elle se sentit fautive lorsqu’elle aperçut des larmes couler sur son beau visage d’ange.

- Jane…
- Taisez-vous. Si vous avez un peu de respect pour Lisbon, taisez-vous.

Elle soupira et s’assit sur le bureau pendant que la nouvelle, visiblement gêné de remplacer quelqu’un s’effaça légèrement.

- Lisbon n’est pas irremplaçable
- Donc on peut se passer d’elle, c’est ça ?
- Je n’ai pas dit ça.
- Mais vous le pensez.
- Jane, ce n’est pas parce que vous avez des sentiments pour elle que vous devez vous énervez, je suis sûr qu’elle va bientôt revenir.

Il eut un rire cynique et Van-Pelt parti dans la cuisine rapidement, voulant probablement échapper à l’engueulade qui risquait fort d’éclater.

- Vous pensez que je le fais uniquement pour ça n’est ce pas ? vous pensez tous que je ne la défends que parce qu’elle compte à mes yeux, c’est ça ?
- Jane, ce n’est pas la mort…
- Parlons de mort tiens ! la coupa-t-il. Il y a peu près cinq jours, elle a justement essayé d’aller la rejoindre, c’est drôle non ? non parce qu’a une minute près d’après les médecins, mon massage cardiaque n’aurait pas fonctionné, massage qui a d’ailleurs durer plus d’un quart d’heure avant que son cœur ne se remette à battre. Mais je suppose que vous vous en foutez de ça aussi !!

Hightower baissa le regard et Rigsby et Cho s’assirent sur leurs chaises, tout le CBI s’était tu.

- Elle a essayé de se noyer et j’ai du défoncer une porte pour l’en empêcher alors oui, j’ai des problèmes en ce moment mais je suppose que toi aussi tu n’en a rien à foutre Cho ! et l’autre jour, je sortais de l’hôpital, du service psychiatrique pour être exact où Lisbon qui refuse toujours de m’adresser la parole est suivi en permanence. Mais ça vous est peut être égal aussi ? alors oui, je pense que j’ai le droit de la défendre.
- Je ne savais pas Jane, je…
- Fermez-la.

En tant normal, elle l’aurait repris mais en ce moment avec Jane hors de ses baskets et le moral au plus bas, elle n‘en avait ni la force ni le courage.

- Alors pour répondre à votre question, non je ne sais pas quand Lisbon va revenir mais je suppose que si elle ne se tu pas en chemin ce sera une bonne chose non ? Je pense qu’il serait aussi envisageable de confier l’enquête Red-John à une autre équipe.
- Je ne dois pas pénaliser l’équipe Jane…
- Lisbon a fait une tentative de suicide, je suis à bout, Van-Pelt se tu au travaille et fume, Rigsby n’a jamais autant manger et a bien pris 5 kilos quand à Cho, ça fait deux fois qu’il frappe des suspects parce qu’il est a bout, si vous ne retirez pas l’enquête maintenant, je pense que vous allez avoir des morts sur les bras.

Il avait accompagné sa dernière phrase d’un sourire crispé et d’un regard fou. La nouvelle qui était au départ bien en avant pour se présenter, était à présent quasiment appuyée contre le mur. Une larme silencieuse dévala la joue de Jane pendant qu’il attrapait ses affaires et rejoignait l’ascenseur dans le silence presque total et pesant du bâtiment.

Il rejoignit sa voiture sur le parking et démarra avec une seule envie : oublier. Il s’arrêta à l’endroit de la dernière fois et s’adossa à l’arbre, laissant ses larmes dévaler ses joues. Il ne s’était jamais senti aussi mal, son cœur et sa gorge se serraient et c’est toute son âme et sa peine qui parlaient pour lui. De rage, il tapa contre une pierre qu’il envoya loin et il se retourna et frappa du point l’arbre. Il aurait voulu hurler et balancer tout autour de lui. Un cabriolet rouge se gara près de sa DS et la jeune femme en sortit, elle posa une main sur son épaule et il sursauta.

- Ça ne va pas hein ?
- Pas vraiment.
- Je vous dépose ?
- J’ai ma voiture vous savez.
- Je vais en ville pour une heure, je peux vous ramenez après parce que je ne sais pas si vous serez capable de conduire dans cet état.
- Comme vous voudrez

Elle prit place côté conducteur pendant que Jane monta côté passager. La route se déroula dans le calme, Jane laissa dévaler d’autres larmes et la jeune femme lui tendit un mouchoir, frôlant au passage la main de Jane. Elle le déposa au parc devant l’hôpital, lui donnant rendez-vous dans une heure.

- Je… je ne connais même pas votre nom, déclara Jane en souriant
- Camille.
- Jane, enfin Patrick mais pour tout vous dire on m’appelle Jane en réalité. Merci pour tout.

Il ponctua sa phrase par un baiser léger à la commissure de ses lèvres et traversa la route, l’esprit plus clair. Ce geste si anodin pour lui, venait de prolonger sans qu’il le veuille et pour pas mal de temps le silence d’une jolie brunette derrière la vitre de sa chambre.

Elle ne lui adressa d’ailleurs même pas le regard habituel et préféra fixer le sol, le cœur lourd. Elle ne daigna même pas sourire ou lever le regard lorsqu’il lui expliqua ce qu’il avait fait pour elle et les sacrifices qu’il était prêt à faire. Ce fut ressentit par Jane comme un coup de poignard et il quitta cette chambre une heure après avec le sentiment qu’elle ne voulait pas de lui. Sur le banc du parc en attendant Camille, il tourna son alliance entre ses doigts, peut être était-ce ça, il n’en savait rien. Aujourd’hui et pour la première fois, il avait l’impression de ne pas la reconnaitre, mais pire encore tout les événements lui faisaient dire qu’il avait tout raté, sa vie, ses amis, même le travail. Tout.

Camille arriva en souriant mais elle le perdit rapidement en le voyant si triste et si remonté contre lui-même. Elle s’assit à côté de lui et déposa sa main ouverte sur sa cuisse que Jane saisi en soupirant. Il avait besoin de décompresser et c’était plus qu’urgent. Camille se leva du banc et incita Jane à la suivre, sa main toujours dans la sienne. Debout et face à face, Jane eut un léger mouvement de recul en pensant à Lisbon mais son besoin de tranquillité et de chaleur humaine l’emporta, il passa sa main derrière la nuque de la jeune femme et posa ses lèvres sur les siennes. Toutes ses sensations qu’il avait perd depuis la mort de sa femme lui revinrent au galop et il apprécia d’autant plus qu’elle approfondit son baiser. Même s’il aurait nettement préféré que ce soit Lisbon, il ne pouvait nier que ça lui avait plu.

Il suivit Camille en direction de sa voiture se laissant emporter par un sentiment nouveau qu’il voulait pour l’instant savourer. Le reste, il verrait plus tard.


A suivre…

le coup de gueule de Jane...mais c'était prévisible, il ne pouvait pas tenir longtemps...
ça ne me choque pas qu'il ait besoin de réconfort et qu'il le trouve dans les bras de Camille
Sa rencontre pourrait lui permettre de faire la paix avec lui-même...
Reste à voir comment va réagir Lisbon qui a vu le premier baiser

Johel a écrit: le coup de gueule de Jane...mais c'était prévisible, il ne pouvait pas tenir longtemps...
ça ne me choque pas qu'il ait besoin de réconfort et qu'il le trouve dans les bras de Camille
Sa rencontre pourrait lui permettre de faire la paix avec lui-même...
Reste à voir comment va réagir Lisbon qui a vu le premier baiser

Je plussoie... Et je rajouterais super suite
VLS!! :vivement:

Euh... si j'ai envie de tuer Ca m'a traversé l'esprit
Mais tu veux ma mort sur la conscience ou quoi ??

Wow... Je ne m'attendais à un tel coup de gueule de Jane... Il ne tient pas longtemps mais là...

Je ne l'aime pas déjà cette Camille mais pourquoi Jane cherche à se consoler dans ses bras alors qu'il a mieux que ça comme remède

Lisbon ne va pas du tout apprécier ce premier baiser

VLS VLS VLS

Ouh, moi non plus j'aime pas trop beaucoup ça!!!

En même temps je comprends Jane et son besoin de se sentir choyé...

Mais Lisbon est là, a besoin de LUI, et lui a besoin d'elle!!

Pitié arrange-nous les choses entre eux...

merci à vous

hum, pour les arrangements, va falloir atrendre
disons que là Jane dégringole... pour remonter bien sûr

bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 11 : de l’apothéose au désastre


Une jeune femme brune, vêtue seulement d’une chemise ouvrit les volets, réveillant par la même occasion le beau blond endormis dans le grand lit au centre de la pièce. Il ouvrit les yeux doucement et esquissa un sourire lorsqu’une tête brune se pencha pour lui déposer un baiser.

- Bonjour
- B’jour, jolie chemise
- Figure-toi que je ne retrouve plus mon chemisier.

Il s’assit sur le lit et il lui fallut moins de trente secondes pour le retrouver en boule dans les draps, il le brandit avec un grand sourire et elle afficha une moue devant l’habit complètement froissé.

- Ouai, va falloir que je retourne chez moi.
- Mm, tu ne peux pas rester ?
- Désolé.

Elle accompagna son geste d’un autre baiser et attrapa son chemisier qu’elle enfila rapidement. Puis elle attrapa ses affaires et sortit de la chambre en souriant. Jane fila ensuite à la douche et s’habilla en un temps record, il fallait absolument qu’il aille voir Lisbon, il devait savoir pourquoi elle l’avait ignoré. Mais il eut la surprise de voir Van-Pelt debout contre la porte de la chambre lorsqu’il revint.

- Grace ? mais qu’est ce que tu fais ici ?
- Le gérant de l’hôtel a eut la gentillesse de m’ouvrir. Tu peux m’expliquer ?
- T’expliquer quoi ? demanda Jane en boutonnant sa chemise.
- Oh peut être le sosie de Lisbon avec les yeux bleus sortant de ta chambre et avec qui je suppose tu as passé la nuit ?
- Ma vie ne regarde personne.

La gifle monumentale qu’il reçut après cela lui fit dire que ce n’était sûrement pas la réponse attendue.

- Non mais tu peux me dire à quoi tu joues ?
- Tu m’excuseras si pour une fois je pense un peu à moi.

Elle soupira et s’assit sur le lit tout en marmonnant quelque chose du style, les hommes sont des idiots. Son regard se figea lorsqu’elle aperçut sur sa table de nuit une photo de Lisbon et Jane datant surement de l’année passé, lorsque tout allait bien. Il était amoureux d’elle et même pas fichu de faire les choses correctement, elle allait avoir du boulot sur la planche…

- Ce n’est pas d’avoir eut une aventure que je te reproche.

Il la regarda étrangement et elle poursuivit.

- Cette femme c’est son portrait craché Jane !
- Et alors ?
- Ose dire que tu n’as pas fait le rapprochement une seule fois et tu te prends une baffe, je te préviens.

La menace eut l’air de fonctionné puisqu’il baissa le regard vers le sol et passa sa main dans ses cheveux. Il enfila son veston et se donna un rapide coup de peigne avant de se retourner vers elle.

- Tu peux me déposer sur la falaise avant le centre-ville ? c’est à 20 minutes.
- Pourquoi ?
- Je ne me sentais pas bien hier, je suis descendu et elle m’a amené en ville. Mais, euh… j’ai oublié de reprendre la DS au retour et… enfin voilà.
- T’es stupide Jane.

Il attrapa sa veste et ils sortirent de la chambre avant de s’installer dans le gros 4x4 de la jolie rousse.

- De toute façon Lisbon ne m’adresse même plus un regard.
- Laisse-lui du temps
- Je ne sais pas si je tiendrais.

Van-Pelt était désolé pour son ami et elle se tu jusqu'à l’endroit où Jane avait garé sa voiture, elle le déposa et lui adressa un signe de main avant de redémarrer. Il se laissa glisser contre l’arbre et contempla l’horizon, peut certain qu’aller voir Lisbon soit une si bonne solution. Il devait reconnaître que cet endroit avait un certain charme et un côté apaisant.

Il remonta dans sa voiture et prit la décision d’aller la voir tout de même, il démarra en direction de la ville avec pour seule pensée qu’elle veuille bien lui adresser la parole. Après un petit quart d’heure de route, il arriva à l’hôpital et descendit de sa DS. Il passa les différents postes de sécurités et de vérifications sans trop de problèmes et arriva enfin devant la porte de sa chambre. Après un rapide bilan avec la psy, elle lui permit d’entrer dans la pièce.

Lisbon était là, assise sur son lit, le regard vide. Il s’approcha doucement et s’assit en face d’elle, s’attendant surement à ce qu’elle reste comme ça toute l’heure. Oh d’ailleurs c’était surement son intention, du moins, au moins jusqu'à ce qu’elle sente l’agréable parfum de femme imprégné dans sa chemise. Son regard devint noir et elle eut soudain envie d’exploser, elle qui tenait tant à lui, elle se rendait soudain compte qu’elle n’était que secondaire à ses yeux. Ses points se resserrèrent et son souffle s’accéléra.

- Dégage.

Son ton était tellement violent et inattendu qu’il écarquilla les yeux tel un poisson hors de l’eau. Il s’attendait à ce qu’elle parle un jour mais là, il ne s’y attendait vraiment pas d’autant que son regard noir le transperçait de part en part.

- J’ai dit dégage.
- Je…
- Sors de là !

Il se prit la table qu’elle venait de lancer en pleine figure et il tomba à la renverse pendant qu’elle le défiait, le regard noir. Deux infirmiers firent irruption dans la chambre et maîtrisèrent Lisbon pendant que Jane se faisait sortir de la chambre, encore sous le choc. La psy arriva dans le couloir en courant, alerté par les infirmiers.

- Qu’est ce qui s’est passé ?
- Je…

Il était en réalité incapable d’articuler le moindre son, analysant encore pourquoi elle s’était soudain mise terriblement en colère. Ce fut l’infirmier qui sortait de la chambre qui répondit à sa place.

- Elle lui a balancé la table.
- La table ?!
- Oui.

Elle soupira et épongea le sang qui coulait sur le visage de Jane.

- Comment elle va ?
- On l’a endormi. Et lui, est-ce qu’il va bien ?
- Il s’est prit le coin, je vais devoir lui faire des points de sutures et il me faut aussi de la glace avant qu’un énorme bleu n’apparaisse sur son visage.

Elle se retourna et laissa Jane quelques secondes seul, cela lui suffit pour s’écrouler par terre pendant qu’elle parlait à l’infirmier et qu’elle cherchait des produits dans l’armoire.

- Elle l’a bien amoché. Pourquoi elle a fait ça ? Elle ne paraissait pas dangereuse.
- Je ne sais pas, une idée Mr Jane ?

Elle se retourna pour avoir son avis et le découvrit inconscient sur le sol.

- Mr Jane ? Appelez un chariot, il fait un malaise !

Les yeux à moitiés clos et dans les vapes, il n’entendait plus les cris et les alertes dans le couloir. Sa seule pensée parti vers Lisbon et il sombra dans l’inconscience rapidement.


A suivre …