Ça peut arriver à tout le monde ^

Lisbon Mais pourquoi elle lui a fait ça??

Résultat il est dans les vapes à présent

VLS!!! Je veux savoir la suite!! Ca urge!!!

Wouah !!! Alors là...

D'un côté, j'ai de la peine pour Jane qui se prend le coin de la table en pleine figure par Lisbon qui a sentit le parfum du médecin sur sa chemise et il tombe dans les pommes

Mais d'un autre côté... plus avantageux... Il a bien mérité et j'avoue que je n'aurai pas fait mieux Non mais oh ! Avoir une aventure avec une femme qui est le portrait craché de Lisbon en plus... Quel c** ce Jane
Van Pelt a raison : "Les hommes sont des idiots" et tous les mêmes

Je ne veux pas... J'EXIGE LA SUITE pour que tu arranges ça !!!

VLS VLS VLS

Jane qui se réfugie dans les bras d'un sosie de Lisbon...ça peut se comprendre avec tout ce qu'il endure...
Mais lui, le mentaliste, qui ne se rend pas compte qu'il porte l'odeur de cette femme sur lui en allant voir Lisbon
Quand à la crise de Lisbon...Elle a vu le baiser, elle sent le parfum...même en pleine déprime il est clair que son instinct de flic fonctionne toujours...
On se retrouve avec un Jane Ko dans tous les sens du terme
Maintenant j'attends la suite avec crainte
Qu'est ce que tu lui réserves encore au mentaliste

merci à tous

un chapitre calme avant le prochain
bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 12 : réveil douloureux


Jane émergea lentement, sa tête lui faisait horriblement mal. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il se trouvait dans une petite chambre de l’hôpital. Une jeune femme, blonde et en blouse débarqua dans la chambre un dossier à la main suivit de la psy.

- Comment vous sentez-vous ?
- Encore des médecins, c’est ma fête.

La jeune femme soupira, elle n’était visiblement pas du genre patiente, la psy elle, esquissait un sourire.

- Vous n’aimez pas les hôpitaux, j’ai compris mais j’ai besoin de savoir comment vous sentez ?
- J’ai mal à la tête.
- Pas étonnant, 10 points de sutures sur le front, et 8 sur votre bras. Les entailles étaient profondes mais ça ne devrait pas laisser de cicatrices. Vous allez avoir des bleus mais ça devrait aller. Et moralement ça va ?

Il soupira, les questions il avait horreur de ça.

- Ma patronne qui est aussi la seule à me comprendre et qui a fait une tentative de suicide il y a une semaine m’a balancé une table en fer alors non, pas vraiment.
- Vous vous en remettrez
- C’est drôle, ma psy m’a dit la même chose quand ma femme et ma fille se sont faites assassinés.

La jeune médecin ouvrit sa bouche puis la referma aussitôt avant de d’esquisser un sourire gêné.

- Je pense que vous pouvez nous laisser.
- Oui

La jeune femme sorti et la psy s’installa sur le fauteuil à côté de Jane. Il s’attarda sur la déco de la chambre, bleue et blanche comme pour la chambre de Lisbon, couleurs choisis pour leurs tranquillités, qu’elle ironie. Il n’arrivait toujours pas à comprendre son geste et ça le torturait de l’intérieur, ne pas savoir, ne pas comprendre, c’était sa plus grand hantise.

- Alors, comment ça va ?
- Je viens de le dire.

Elle s’attendait visiblement à cette réponse et s’appuya contre le dossier en fermant les yeux. Il grogna, elle avait l’air décidé.

- Je peux rester là une journée s’il faut, il y a d’autres psychiatres qui peuvent gérer mes patients vous savez.
- Je n’aime pas les médecins.

Sa réponse fut plus sèche qu’il ne l’aurait voulu, peut être la fatigue s’ajoutait-elle par-dessus tout ça. Là tout de suite, il n’était pas vraiment en mesure de réfléchir.

- Je sais, d’autant plus que celle-là est une vraie garce. Vous savez pourquoi elle vous a balancé cette table ?
- Non, je n’avais rien dit. Elle a dit quelque chose ?
- C’est un mur, vous le savez mieux que moi. Elle a été transféré dans le bâtiment spécialisé aujourd’hui, il lui faut un soutient. Je pense que vous devriez attendre un moment avant de lui rendre à nouveau visite et essayer de comprendre pourquoi elle a fait ça.
- Instinctivement, je dirais, colère plus frustration accumulé au silence pesant depuis trop longtemps. Je passe mes journées à lui pourrir les siennes, ça devait arriver un jour ou l’autre mais je n’arrive pas à trouver le déclencheur.

Elle acquiesça silencieusement en hochant la tête. Si elle voulait que la thérapie fonctionne, elle allait devoir trouver ce déclencheur mais ça, ça voulait dire fouiller dans leurs vies, à tout les deux.

- J’ai besoin de savoir plusieurs choses.
- Vu votre ton, ça a l’air personnel.
- Oui, j’en ai besoin pour l’aider à aller mieux et pour trouver le déclencheur aussi.

Il avait tourné la tête dans la direction opposé, elle savait qu’elle devait attendre qu’il lui donne le feu vert sinon il se fermerait et ni lui, ni elle n’irait mieux.

- Allez-y.
- Vous et Teresa, vous êtes ensemble ?
- Non. C’est simplement une très bonne amie.
- Si je veux comprendre il me faut la vraie version.
- Je ne mens pas.

Elle afficha un air blasé et prit une inspiration, le terrain sur lequel elle s’engageait était plutôt risqué, mieux valait qu’elle y aille en douceur.

- Pupilles dilatées, déclara-t-elle en lui montrant un miroir
- J’ai un faible pour elle et alors ?
- Je ne suis pas là pour vous juger. Elle aussi ?
- De quoi vous parlez ?
- Est-ce qu’elle a un faible pour vous ?

Ses yeux s’embrouillèrent et il détourna la tête vivement, elle venait de toucher un point sensible.

- Je suppose que c’était le cas.
- C’était ?

Il tournait son alliance dans tous les sens, il n’avait jamais aimé les séances chez le psy.

- Elle m’a balancé une table en fer, c’est qu’a un moment, elle ne devait plus trop m’aimer, non ?

Il avait accompagné sa dernière phrase d’un rire cynique.

- Comment saviez-vous qu’elle avait un faible pour vous ?
- Lisbon n’est pas vraiment douée dans les mensonges et elle se trahie très facilement.
- Donc vous aviez chacun un faible pour l’autre. Mais comment vous en êtes arrivés à ce point ? demanda la psy ahuris.
- Je… je ne vit que pour la vengeance de ma femme et ma fille, je connais Lisbon depuis sept ans et ça ne fait que réellement un an que je lui fais pleinement confiance, puis vous savez, je ne suis pas vraiment le genre à être attentionné ou délicat. On se dispute souvent sauf qu’elle a de la retenue dans ce qu’elle dit, moi, rarement.
- Ça change la donne ? Qu’elle ai fait cette tentative, je veux dire dans votre vengeance.
- Je suppose.

Elle estima qu’il fallait le laisser tranquille et se leva de son fauteuil.

- Reposez-vous.

Elle quitta la chambre, le laissant avec ses démons, ses souvenirs et ses questions sans réponses.


A suivre …

Lisbon n'a pas raté Jane
J'aime beaucoup cet échange entre la psy et lui...Finalement il n'est pas si allergique que ça à ces réducteurs de têtes...enfin il a surtout besoin de parler...et elle sait s'y prendre...
Pour ce chapitre.

Pouaaahh
Tu m'as tuée là Jiisbon!!!
Les séquelles du geste de Lisbon, le début du questionnement pour Jane...Mais dis-moi, l'est pas très mentalist là le bonhomme en même temps, c'est compréhensible: lorsque les sentiments s'y mêlent, il est difficile de discerner avec autant d'acuité tous les petits signes!!!

Ce chapitre est excellent, j'aurais voulu qu'il continue encore et encore...

Ceci dit, ne va pas croire que je te mets une quelconque pression pour la suite de cette histoire (que je lirai avec la plus grande joie bien évidemment)

Wow Wow Wow

Ben là, je suis

Wow... Lisbon n'a pas du tout raté Jane vu les séquelles qu'il a reçu avec la table qu'elle lui a balancé

Les questions de la psy à Jane sur sa relation avec Lisbon et sur son geste... Il n'est pas très mentaliste ni objectif dans ses réponses notre consultant Mais ce n'est pas étonnant vu que les sentiments pour Lisbon s'y mêlent puis c'est compréhensible
Puis il se confie comme ça sans mentir et avec honnêteté, c'est trop

& pour ce super chapitre !

VLS VLS VLS

merci tout le monde !!

juste pour vous dire que le prochain chapitre mettra peut être un peu plus de temps à venir, ça dépend du temps que j'aurais parce que mon bac blanc se déroule cette semaine et la semaine d'après ainsi que pas mal de devoirs à rendre et de contrôle donc si j'ai le temps dans ce planning hyper chargé, enfin, je verrais quoi

Derrien Jiisbon

Ce n'est pas grave, t'inquiètes pas. Les études passent avant tout donc prend le temps qu'il te faudra , on patientera sagement

Puis m**** pour le bac blanc

bon finalement le voici, merci encore à ceux qui lisent la fic

ce chapitre est le dernier qui va mal promit
il faut bien toucher le fond pour remonter non ?

bonne lecture enfin je l'espère



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 13 : sombrer pour remonter


Hôpital de Sacremento, 15h
Jane était toujours dans sa chambre, à remuer souvenirs bon ou mauvais pour comprendre lorsque la porte s’ouvrit laissant apparaître la ravissante brune avec qui Jane avait passé la nuit. Vêtue d’une blouse et l’air à la fois inquiète et en colère, elle ferma la porte derrière elle.

- Parmi toutes les choses inimaginables qui auraient pu t’arriver, il a fallut qu’on te balance une table en fer.
- J’ai toujours été doué pour réceptionner les objets, que ce soit les tables, les points, les baffes…
- J’imagine.

Elle lui balança un dossier sur le lit et il l’ouvrit découvrant le visage de Lisbon en première page. Il se mordit la lèvre et leva les yeux vers elle.

- L’hôpital entier est au courant qu’elle a balancé une table en fer sur son petit-ami.
- Je ne suis pas son petit ami
- J’espère parce que sinon, une chose est sûre, ma baffe tu ne vas pas la rater. Lit le dossier.

Il afficha un sourire crispé et laissa ses yeux parcourir la feuille.

- Teresa Lisbon, agent de police, amené pour tentative de suicide par noyade, réanimé par son petit-ami, seul visiteur autorisé.
- C’est pour ça que tu étais déprimé l’autre jour et aussi en sortant de l’hôpital.
- Oui. Je suppose que je te dois des excuses.
- J’ai lu ton dossier. Amené dans le service psychiatrique il y a 8 ans, resté six mois suite à la mort de ta femme et de ta fille, amené pour une perte de vue momentané il y a trois ans et d’autres dont je passerais.

Il baissa la tête, il détestait ce genre de situation, lui qui pensait qu’une relation lui ferait du bien. On peut dire qu’il avait encore fait un mauvais choix, encore un… Il n’était décidément pas doué pour prendre des décisions qui impliquaient des conséquences.

- Je ne suis pas vraiment ce que l’on appelle un gars normal.
- C’est un psy qu’il te faut.
- Ça ira, merci, répondit-il sèchement

La baffe suivi de très près et claqua bien fort sur sa joue.

- Tu vois, je commence à comprendre pourquoi elle t’a balancé cette table.

L’ambiance devenait plutôt froide lorsque la psy fit interruption dans la chambre.

- Docteur Staner ? qu’est ce que vous faites ici
- Ça ne vous regarde pas, lança-t-elle froidement.
- Et c’est moi qui ai besoin d’un psy…
- Moi au moins je ne projette pas ma petite amie sur des filles parce qu’elle est émotionnellement indisponible. Peut être que si tu ne m’avais pas embrassé sous les fenêtres du service psychiatrique, elle ne t’aurait pas balancé cette table ?

Une boule se créa dans la gorge de Jane et il resserra ses poings. La colère montait progressivement et la psy intervint avant qu’une autre table ne vole.

- Je crois que vous avez tout dit
- Oui, je crois aussi

Elle parti en claquant la porte sous le regard incendié de la psy.

- Vous vous fichez de moi ?
- Oh ça va, on m’a déjà fait la moral hier, vous n’allez pas vous y mettre…
- C’est Teresa mais avec les yeux bleus
- Je sais.

Il se prit par la suite une baffe monumentale qui lui rappela qu’il ne faut pas énerver une femme, toutes les femmes en faite.

- Trois baffes et une table en deux jours, ça commence à faire beaucoup.
- Peut être que si vous réfléchissiez avant de dire ou de faire quelque chose, ça n’arriverait pas.

Il baissa le regard, tel un enfant pris en flagrant délit, il avait fait n’importe quoi, il devait bien le reconnaitre. Elle s’assit sur le fauteuil à côté, attendant qu’il lui explique.

- Je n’étais pas très bien, elle m’a remonté le moral, je ne pensais pas que ça poserais problème.
- Vous l’avez embrassée sous les fenêtres du service psychiatrique ?
- Non… Dans le parc, et puis c’était plus sur la joue…
- La chambre de Teresa donne sur le parc en face.

Il passa une main dans ses cheveux et détourna le regard. Il s’en voulait terriblement, mais une chose le tourmentait encore, cela c’était passé la veille alors pourquoi balancer une table le lendemain, surtout qu’il n’avait rien dit. La psy, prise d’un doute, attrapa la veste de Jane et la retourna dans tous les sens à la recherche de quelque chose.

- Qu’est ce que vous cherchez ?
- Quelque chose qui lui a fait dire que vous n’étiez pas seul la nuit dernière.

Il parut réfléchir quelques instants et attrapa sa chemise un peu plus loin mais alors qu’il la remuait dans tous les sens, la psy lui prit des mains et afficha un air contrarié.

- Vous savez ce qui ne va pas avec cette chemise ?
- Hum… froissée ?
- Elle sent le parfum de femme.
- Oh…

Il mit sa tête entre ses mains et se traita d’idiot à haute voix sous le regard peiné de la psy, elle devait bien reconnaître qu’il était sexy et faible en ce moment, pour elle, il ne faisait aucuns doutes qu’il n’aurait jamais eut cette relation en temps normal. Elle déposa sa main sur son épaule et remonta jusque sa joue pour essuyer les quelques larmes qui étaient apparus.

- Ce qui est important maintenant, c’est de la laisser se calmer un peu, de vous détendre et de revenir dans quelques jours une fois que vous serez bien détendus, d’accord ?
- Détendu ? je ne serais jamais détendu
- Appelez vos amis, réconciliez vous avec eux, parlez, tout ça vous fera le plus grand bien, croyez-moi.
- Après le scandale que j’ai fait au CBI, ça m’étonnerais qu’ils veuillent me voir.

Il reçut une petite tape sur la tête.

- Elle a besoin de vous au meilleur de votre forme pas en dépressif triste et fatigué. Alors dormez, mangez bien et faites d’abord la paix chez vous avant de vous occupez d’elle, c’est compris ?
- Je pense.

Elle se leva et repris ses affaires avant de se retourner une dernière fois vers Jane.

- Vous pourrez sortir cette après-midi, le médecin va bientôt passer. Faites-moi plaisir, rangez un peu chez vous et chez elle aussi, qu’elle ai un endroit propre et sain lorsqu’elle sera de retour.

Il hocha la tête et alors qu’elle avait ouvert la porte, il l’interpella.

- Merci.
- De rien
- Je ne le dit pas souvent, je vous assure alors profitez.

Elle retrouva un peu plus son sourire et elle sortit de la chambre. Il n’aimait pas que les gens partent en étant triste, peut être que ce n’était pas grand-chose mais ces petites phrases lui était utile au moins pour lui. Il devait reconnaître qu’elle avait raison sur plusieurs points, il fallait d’abord que lui soit « heureux » pour pouvoir l’aider correctement et pour ça, il fallait qu’il fasse du tri dans ses pensées et dans ses différents.

Le médecin ne tarda pas et il pu sortir enfin de cet hôpital, réalisant que c’était surement la première fois qu’il y restait de son plein grès aussi longtemps. Il n’y avait pas grand-chose à trié chez lui mais chez Lisbon par contre, les cartons s’accumulaient, peut être était-il temps de faire un peu de nettoyage. Demain, il irait voir Van-Pelt, il fallait qu’il lui parle, qu’il se confie et pour de bon.


A suivre…

Entre les baffes et le mobilier on peut dire que Jane est gâté avec toi
Mais finalement ça a du bon, la psy arrive à lui faire entendre raison.
Reste à faire la paix avec l'équipe et surtout avec lui-même avant de pouvoir aider Lisbon
Un bon chapitre

Et bien dis moi, ce pauvre Jane

En même temps, on peut dire qu'il les lui fallait, ces baffes, pour qu'il se rende compte qu'il était complètement à côté de ses pompes.

La psy dans ta fic, c'est vraiment la voix de la raison; elle sait que Jane est très, voire trop, faible en cet instant pour se rendre compte de l'erreur qu'il a commis en couchant avec la Doctoresse, double de Lisbon.

Bon maintenant, l'heure des explications a sonné pour lui...Van Pelt, puis l'équipe je suppose, et enfin, Lisbon...

Ouhhh, que j'ai hâte

mococoa a écrit:Et bien dis moi, ce pauvre Jane

En même temps, on peut dire qu'il les lui fallait, ces baffes, pour qu'il se rende compte qu'il était complètement à côté de ses pompes.

La psy dans ta fic, c'est vraiment la voix de la raison; elle sait que Jane est très, voire trop, faible en cet instant pour se rendre compte de l'erreur qu'il a commis en couchant avec la Doctoresse, double de Lisbon.

Bon maintenant, l'heure des explications a sonné pour lui...Van Pelt, puis l'équipe je suppose, et enfin, Lisbon...

Ouhhh, que j'ai hâte

Mococoa a déjà tout dit donc que dire de plus
Puis désolée si je ne commente pas beaucoup, ce soir, je suis fatiguée

Sinon... VLS VLS

C'est pas simpa pour Jane, mais je dois dire que ces baffes étaient absolument méritées !
Au moins ça lui a remit les idées en place ...
La psy a raison quand elle lui dit d'aller parler à ses amis, je suis contente de voir qu'il va suivre son conseil ! ( pour une fois qu'il écoute les conseils des autres ^^ )

Je sens que Grace va être mobilisée dans peu de temps

VLS ! ( surtout si ça s'arrange )

merci à tout le monde
@terpo4 : pour répondre à ta question, je vais beaucoup développer l'amitié Jane/Van-Pelt dans cette fic donc elle sera effectivement mis à disposition

voilà la suite, plus courte, c'est un chapitre de transition.
bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 14 : rangements


Jane se trouvait dans l’appartement de Lisbon depuis maintenant une heure et il avait plutôt bien avancé. Tous les placards de la cuisine avaient été vidés et de grands sacs poubelles trônaient au milieu du séjour. Jane ne s’était évidemment pas permis de jeter des objets personnels mais il y avait même sans ça beaucoup de travail. Il avait d’abord fallu jeter toute la nourriture périmé et il avait du tout vider car la quasi-totalité de choses entreposés dans les placards de Lisbon était ou périmé, ou foutu, ou entamés…

Il était à présent dans le salon où il faisait les poussières et rangeaient les différentes choses à leurs places. Au détour d’une étagère, il tomba sur un gros album photo intitulé de la belle écriture fine de Lisbon « CBI ». Délicatement, il sortit l’album qu’il posa sur la table basse et les souvenirs l’envahirent, sur la première page de couverture, une photo d’eux cinq sur le canapé de Jane. Il se souvenait de ce moment comme si c’était hier.

Flash-back
Les cinq compères avaient décidé de faire une photo de groupe, Jane avait ramené un appareil à retardateur qu’il avait posé sur un bureau.

- Non, Rigsby pousses-toi, y’a pas de place.
- Aie, Cho !
- Ce canapé est trop petit pour cinq Jane, déclara Lisbon septique en les voyant se disputer.
- Mais non ! suffit de se serrer.

Les autres cris qui survinrent pendant qu’il réglait l’appareil lui dirent dire que Lisbon avait peut être raison. Il régla l’appareil pour qu’il prenne des photos espacé toutes les 10 secondes et parti s’installer sur le canapé pendant que Lisbon lui répétait encore qu’ils ne tiendraient pas. Après cinquante positions testées et Lisbon lui rappelant qu’elle avait raison, il attrapa sa main et la fit basculer sur ses genoux pendant que Van-Pelt avait préféré rejoindre le sol. L’appareil s’était déclenché à ce moment, donnant une photo plutôt original que Lisbon avait gardé.
Fin du flash-back

Il fixait la photo en souriant, il ne lui dirait probablement jamais mais lui, avait fait couper la photo et n’avait gardé que Lisbon sur ses genoux : souvenir heureux d’une belle époque. Il fit défiler les autres pages de l’album et eut la surprise de retrouver de jolies photos d’eux deux, de leurs sorties et de leurs soirées plutôt nombreuses cette année. Une larme glissa le long de sa joue, comment avaient-ils pu en arriver là alors que tout allait bien. La vérité, c’était que Lisbon était exactement comme lui, elle enfouissait tout au fond d’elle et portait un masque de bonheur quasi-systématique, feignant que tout allait parfaitement bien alors que jour après jour, elle s’enfonçait dans l’alcool et la dépression.

Le téléphone le sortit de ses pensées et il se leva pour aller décrocher, on était samedi, l’interlocuteur devait surement penser qu’elle était chez elle. Il décrocha le combiné et murmura un bref « allo » tout en cherchant une excuse pour elle.

- Allo, Patrick ?
- Annie, comment vas-tu ?
- Bien, est-ce que Teresa est là ?

Jane se mordis la lèvre.

- Est-ce que ton père est là ? J’aimerais lui parler.
- Euh oui.

Il entend le téléphone changer de main, les bruits dans le combiné puis un « allo » plus grave résonna dans le téléphone.

- Oui bonjour, c’est Patrick Jane, le consultant de votre sœur, on s’est déjà rencontré.
- Ah oui, est-ce que tout vas bien ?
- Pas vraiment. Elle a eut quelques soucis, on a une enquête très dure avec un tueur en série et …
- Elle va bien ?
- Je…

Sa gorge se noua, comment annoncer à son frère qu’elle avait voulu en finir ?

- Elle est un peu dépressive en ce moment pour être honnête avec vous, je pense que c’est l’accumulation de beaucoup de choses.
- On devait venir la voir la semaine prochaine.
- Ecoutez, je pense que vous devriez lui laisser quelques mois. Elle a vraiment besoin de se reposer.
- Oui, bien sûr. C’est gentil à vous de nous prévenir. Vous savez, elle a toujours tout encaissé alors je pense que ces quelques mois de répits lui feront du bien.
- Je l’espère aussi, au revoir.
- Au revoir.

Il raccrocha le combiné doucement, au départ il avait voulu lui dire la vérité mais en fin de compte, le préserver de tout ça était surement la meilleure des solutions. Pas la peine d’attrister d’autres personnes et de créer un malaise dans la famille de Lisbon. Le téléphone attira soudain son attention, le voyant des messages sauvegardés indiquait un message archivé et il appuya dessus.

- « Lisbon ? c’est Jane, je voulais vous remercier pour la très belle soirée d’hier passé en votre compagnie et j’espère qu’on aura l’occasion de renouveler les sorties. A demain. »

En attendant le message il se laissa glisser contre le mur et ferma les yeux. Elle avait été amoureuse de lui et il n’avait même pas été fichu de le voir. Pire, il lui avait fait du mal en se pointant avec cette fille devant sa fenêtre. S’il se serait écouter, il n’aurait rien fait d’autre que de se traiter d’idiot mais il se redressa, chassant ses larmes et il se remit au boulot, il ne fallait pas qu’il oublie pourquoi il était là.



A suivre …

Superb chapitre que tu nous offres-là

Jane qui range tout et fait le tri dans l'appartement de Lisbon pour qu'elle se sente à l'aise et bien chez elle à son retour...

Le passage avec l'album photo sur le souvenir de tous les cinq en se poussant sur le canapé de Jane trop petit à leur goût puis des photos de Jane et Lisbon ensemble

J'aime bien la conversation téléphonique entre Jane, Annie et Tommy Lisbon qui est une bonne idée Jane qui ne voulait pas en dire plus sur l'état de santé de Teresa afin de ne pas les inquiéter plus.

Puis c'est trop triste la fin quand Jane écoute son ancien message sur le répondeur en prenant compte des sentiments de Lisbon à son égard et s'en veut de l'avoir fait du mal Je pour que ça s'arrange!

VLS VLS VLS

On peut voir dans ce ménage quelque chose de métaphorique...en même temps que Jane nettoie et met de l'ordre chez Lisbon il commence à faire la même chose dans son esprit
Joli chapitre

merci Johel et JA

vous vouliez un chapitre joyeux ? le voilà
il va recommencer à monter la pente et plus à la descendre

bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 15 : repas de famille


Jane émergea doucement et jeta un coup d’œil à son réveil, 11h. Il se leva et se dépêcha, il avait promis à Grace de venir manger chez elle aujourd’hui et il ne fallait pas qu’il soit en retard. Il n’arriverait toujours pas à croire qu’il avait dormi autant, ça ne lui était pas arrivé depuis des années mais il devait reconnaitre que la psy avait raison, il se sentait en pleine forme et un peu plus joyeux. Il avait appelé Van-Pelt la veille lorsqu’il était rentré au motel. Il avait besoin de lui parler et de surtout, il avait besoin de compagnie, la solitude commençait à vraiment lui peser et l’équipe lui manquait. Ce n’était pas de leurs fautes et il les avait accusés à haute voix, il fallait qu’il répare ses tords.

Il sortit de la chambre et rejoignis sa voiture avec plus d’entrain que ces derniers jours. Il démarra et alluma le poste radio, en souvenir du bon vieux temps. La route lui sembla courte et il arriva bien vite chez Grace. Il se gara, descendit de la voiture, sonna et attendit sur le seuil de la porte qu’elle lui ouvre. Son cœur se réchauffa un peu quand elle lui ouvrit avec un grand sourire et qu’elle s’effaça pour le laisser entrer.

- Je suis contente que tu sois là
- Moi aussi.

Son sourire disparut bien vite lorsqu’elle vit son énorme bleu qui lui recouvrait la moitié du visage et les plaies recousu. Sa main parcourut son visage tuméfié et bien amoché et un air d’incompréhension s’afficha sur son visage.

- Mais qu’est ce que c’est que ça ?
- Euh, longue histoire. Tu aurais du thé ? Je te raconterais ça après mais je n’ai rien avalé depuis au moins 24h.

Elle secoua la tête et elle se rendit dans la cuisine pendant que Jane patientait dans le salon. Il admira la déco de son appart, très à la mode avec beaucoup de couleurs et d’objets designs, c’était du Grace tout craché. Un grand cadre contenant des photos de toute l’équipe le fit sourire, le CBI avait toujours était très important pour elle et il savait que l’équipe lui tenait très à cœur. Elle revint quelques minutes plus tard avec une tasse de thé bien fumante et s’assit sur le canapé, impatiente d’entendre son récit.

- Alors ? vas-y, raconte-moi.
- Bien, après que tu m’ai déposé près de ma voiture, je suis allé voir Lisbon.

Elle acquiesça en silence, un peu inquiète et à peu près sûre de ce qu’elle allait entendre après.

- Et euh, tu te souviens que j’avais passé la nuit avec une femme ?
- Oui, ajouta-elle en perdant son sourire

Comment oublier cette femme qui avait valu une belle gifle à Jane. Grace avait été en colère contre lui mais aussi contre cette femme, pour elle, Jane était dans un état de faiblesse et elle n’aurait jamais du profiter de lui.

- Et bien, je pense, enfin on pense avec la psychiatre de Lisbon qu’elle le savait et qu’elle a en quelque sorte évacuer toute sa colère et tout ce qu’elle avait contre moi depuis le début, on pense que ça a été le déclencheur.
- C’est Lisbon qui t’as fait ça, cria-t-elle affolé

Elle avait beau avoir suivit, elle ne comprenait toujours pas comment sa patronne qu’elle admire tant était passé de très attaché à Jane à très en colère au point de le blesser.

- Euh oui.
- Comment ?

Il attrapa sa tasse de thé et en avala une gorgé pour se donner du courage, connaissant Grace très émotive, il était presque sûre qu’elle tomberait de haut.

- Elle m’a balancé la table en fer de sa chambre.

Bingo, Grace le fixa, cherchant à savoir s’il blaguait. Son visage entier criait « non, ce n’est pas possible ?! ».

- Mais ça fait au moins 10 kilos ce truc !
- Oui et je confirme, ça fait mal.
- Tu m’étonnes.

Jane rit à sa réplique, toujours à moitié sonné, elle débarrassa la tasse de Jane et celui-ci la suivit dans la cuisine.

- Tu n’aurais pas quelque chose à manger ?
- Tss, pas touche ! s’exclama-t-elle en tapant avec une cuillère ses doigts qui avaient ouvert une casserole.
- Aie !
- Tu ne vas rien manger après, déclara-t-elle pour se défendre.

Il grogna et observa les assiettes et les couverts préparés sur la table de la salle à manger, elle avait dressé une très jolie table pour quatre et tout cela lui faisait dire que le repas risquait d’être très agréable. Son sourire disparut lorsqu’il se rendit compte de son analyse… quatre ?

- Un problème Jane ?
- Quatre… répéta-il abasourdi
- Oui, j’ai invité Cho et Rigsby, ils s’en veulent énormément tu sais.

Il resta planté au milieu du salon sans rien dire, il avait bien prévu d’aller les voir mais il n’était absolument pas préparé pour leur faire face aujourd’hui… C’est vrai, il les avait tout de même accusé d’avoir causé tout ça, il leur avait hurlé dessus en plein milieu du CBI, sans compter Cho avec qui il avait régler ses comptes en se vengeant.

- Ne me dit pas que tu comptais rester fâché toute ta vie ?
- Non, mais… et si ils m’en veulent encore, je veux dire… c’est de ma faute.

Elle abaissa le regard et le conduit sur le canapé, gardant sa main dans la sienne.

- Jane, quoi que tu penses, quoi que tu fasses, on sera toujours là pour toi. Toujours.

Il resserra sa main sur la sienne et ferma les yeux quelques instants. Elle lui manquait chaque seconde mais il devait reconnaitre que cette histoire et que tout ça lui avait appris énormément de choses, d’abord qu’il a une équipe sur laquelle il peut compter, ensuite qu’il y a une femme qui l’aime pour ce qu’il est mais surtout qu’au fond de lui, l’amour pour eux est encore très présent. Il se sentait pour la première fois prêt pour aimer une nouvelle fois, pour refaire sa vie, pour être à ses côtés pour la vie, simplement parce qu’il sait grâce à tout ça que son amour pour elle n’a aucunes limites.

Une sonnerie le fit ouvrir les yeux et Grace se leva pour aller leur ouvrir, le stress monta en lui et il les écouta se saluer et entrer dans l’appartement. Rigsby et Cho entrèrent dans le salon accompagné de Grace.

- T’a voulu te battre avec un chaton, demanda Cho rieur
- Euh, oui mais le chaton en question était très en colère alors j’avais aucunes chances.

Grace esquissa un sourire en voyant la bonne humeur revenir, finalement, ce n’était pas si compliquer de réconcilier de vieux amis.

- Sérieusement, tu t’es fait ça comment ?
- Lisbon.

Il écarquilla les yeux, surpris.

- Mais t’en fait pas, je suis sûr que ça lui a été bénéfique.

Rigsby et Grace éclatèrent de rire, c’était bien Jane ça.

- Elle t’a fait quoi au juste ? demanda Rigsby
- Une table en fer, on faisait de la déco et elle voulait l’envoyer plus loin, tu la connais, vu qu’elle ne sait pas viser, paf !

De nouveaux rires parcoururent l’appartement, ils étaient ensemble et finalement, le reste n’avait pas d’importance, ils étaient une famille.





A suivre…

pour ce chapitre ça donne le
Jane qui commence à reprendre le dessus, bien aidé, il faut le reconnaître, par Grace
Finalement l'explication avec le reste de l'équipe semble se passer au mieux...
J'attends la suite :bounce: :bounce: :bounce:

Oufff !!!

ca y est, c'est le début de la fin des emmerdes et des conneries pour notre cher Jane!

Très belle histoire, je me répète!

reste à savoir comment va réagir le chaton en furie qui lui a balancé la table en fer !!!

VLS !!

finalement, les choses semble s'arranger pour Jane, il se réconcilie avec l'équipe, ce qui est une bonne chose , il se décide à remonter la pente et à tout faire pour retrouver sa bonne humeur, peut-être que ça aidera Libon.
C'est bien triste de la voir ainsi mais ça va pas durer

encore pour cette superbe histoire, et désolée de ne pas avoir commenté avant

Je l'ai lu hier soir mais j'avais un peu la flemme de laisser un com donc je me rattrape

Un chapitre qui redonne le

Jane qui se réconscillit avec Cho après une sacrée prise de bec ainsi qu'avec Van Pelt et Rigsby Puis l'explication de Jane sur ses blessures à l'équipe semble avoir passer

Super chapitre en tout cas

merci pour vos coms extra

ce chapitre ne vous semblera peut être pas joyeux mais je vous assure que Lisbon fait des progrès
puis ça aidera le retour de notre cher Jane dans un prochain chapitre :)

bonne lecture



Ça peut arriver à tout le monde
Chapitre 16 : Thérapie de groupe


Lisbon se trouvait depuis deux jours dans le bâtiment spécialisé en psychiatrie. Elle n’avait toujours pas décroché le moindre son depuis qu’elle était là et se contentait de faire le strict minimum. Des rumeurs circulaient dans tout l’hôpital sur le fait qu’elle avait agressé son petit-ami, tous disaient qu’elle pouvait être dangereuse et des paris circulaient sur la date de sa prochaine explosion. Ça lui passait complètement au dessus de la tête et bien souvent, elle les ignorait. Elle ne pouvait nier qu’ils n’avaient pas vraiment tord, elle avait péter un câble et s’en voulait un peu, d’autant qu’elle était presque sûre qu’elle avait perdu Jane à jamais.

Actuellement elle se trouvait dans la grande salle principale, assis sur un banc dans un coin, des infirmiers la surveillaient du bureau.

- Tu sais qu’elle a balancé une des tables en fer de l’hôpital sur son petit-ami ?
- La vache, c’est lourd ces trucs.
- Ouais.

Les jugements allaient bon train dans l’hôpital mais sans jamais vouloir blesser qui que ce soit. Le simple fait que les dossiers médicales se retrouvent dans les conversations, était défendu mais très tentant.

- Y’a vraiment des psychopathes ici.
- Tu m’étonnes
- Je peux vous aider ?

Les deux infirmiers se retrouvèrent face à la psychiatre visiblement pas très contente.

- De un, les dossiers des patients sont confidentiels, vous ne devez pas les raconter à tout l’hôpital et de deux vous êtes là pour les aider, pas pour les enfoncer. Alors soit vous faites votre travail correctement, soit je fais en sorte que vous vous retrouviez au chômage. Compris ?
- Oui madame.

Elle sortit en secouant la tête et claqua dans ses mains pour annoncer la thérapie de groupe, Teresa détourna la tête et changea de banc pour se mettre contre le mur, face à la psychiatre. Les autres patients arrivèrent un à un, accompagnés pour certains d’infirmiers. Ils placèrent tous les uns à côté des autres, certains paraissaient ravis, d’autres beaucoup moins. Lisbon avait eut le temps, ces deux derniers jours de tous les observer. Il y avait 11 malades avec elle qui résidaient dans ce bâtiment spécialisé. Ce fut James qui commença le tour habituel.

- Je trouve qu’on devrait mettre un sapin pour noël
- James, nous sommes en Septembre, dans quelques mois si tu veux.

James était skyzophrène, interné depuis quatre ans. Il avait de multiples personnalités dont une très violente, il avait blessé grièvement sa femme et on l’avait interné après cela. Il bénéficiait d’un infirmier qui le suivait continuellement.

- Emily ?
- Je n’ai rien à dire.
- Rien sur l’extérieur non plus ? comment tu vas ?
- Bien. Les nuages ne viennent plus dans les rêves.

La psy parut contente alors que Lisbon tirait une tête d’enterrement, elle était enfermée avec des fous, voilà la situation. Emily, elle, souffrait d’une phobie de l’extérieur, d’après ce que Lisbon avait pu entendre, c’était à la suite de son viol dans un parc la nuit. Elle était internée depuis plus d’un an.

- Anna ?

La jeune femme fixait un point invisible et ne daigna pas relever les yeux, elle était comme Lisbon sauf que cela faisait bientôt deux mois qu’elle était ici depuis que son mari avait tenté de la tuer sans raisons apparentes.

- Bien Thomas alors ?
- Vous avez remarquez que le ciel est rose aujourd’hui ? Questionna-t-il d’un air absent.
- Oui, c’est une très jolie couleur. Plus d’animaux envahissant ?
- Nan.
- Très bien

Thomas était le plus atteint, il avait des hallucinations fréquentes et régulières et bénéficiait d’un infirmier qui l‘accompagnait tout le temps. Il lui arrivait d’avoir des crises, Lisbon en avait eut un aperçut hier lorsqu’il s’était mis à hurler qu’on voulait le tuer. Il était interné depuis maintenant trois ans.

- Sébastien
- Rien à dire, déclara-t-il sèchement
- Très bien

Lui était toxico, interné depuis trois mois suite à plusieurs séjours dans des centre de désintoxications. Lisbon secoua la tête, apparemment la psy prenait tout avec le sourire, ça lui donnait presque envie de gueuler cette bonne humeur constante. Mais elle se retenait, déjà que son exploit avec Jane circulait dans tout l’hôpital, pas la peine d’en rajouter.

- Teresa ?

Les regards se portèrent sur elle et elle afficha aussitôt un regard meurtrier.

- Peut être une autre fois…

Elle fulminait d’être enfermé ici, elle avait voulu qu’on lui foute la paix et voilà qu’elle se retrouvait entourés de malades et de dégénérés.

- Kate ?
- Rien à dire, tout va bien, tout.

Elle avait parlé à une vitesse impressionnante tout en tapant avec son pied rapidement. Elle souffrait de nervosité constante et a assassiné son petit-ami il y a deux ans parce qu’elle était en colère. Elle était impulsive et cela donnait parfois des altercations avec les autres. Hier encore, elle s’était énervée parce que Lisbon ne répondait pas à ses questions.

- Kevin peut être ?
- Nan
- Pourquoi ?
- C’est de la connerie tout ça !

Lui, il était un peu psychopathe sur les bords. Lisbon n’avait pas bien compris pourquoi il était là, ni depuis combien de temps mais elle savait que c’était l’un des malades à ne pas contrarié.

- Calme-toi, ça va aller
- Nan ça ne va pas !

Les cris alertèrent les infirmiers et ils tentèrent alors de le maitriser. Ce dernier sauta et renversa au passage Lisbon qui tomba à côté de lui.

- Qu’est ce que t’as toi ? hein ?

Elle esquiva son poing et par reflexe lui envoya une droite avant de laisser faire les infirmiers et de s’appuyer contre le mur. Peut être Laroche avait-il raison, elle devait se maitriser. Elle observa le sang couler le long de son visage, elle ne l’avait pas loupé. Un infirmier arriva et tenta de la ramener dans sa chambre mais elle se débâtit et se retrouva finalement dans un coin.

- Lâchez-moi, laissez-moi tranquille !

Les larmes affluèrent sur son visage et elle se recroquevilla par terre.

- Fichez-moi la paix…

La psy intervint et la reconduisit dans sa chambre sous les regards et les murmures des autres patients et des infirmiers.




A suivre…

tu as fait fort avec les "colocataires" de Lisbon
Le cercle des tordus
Sympa l'ambiance
Et Lisbon qui ne peut s'empêcher de réagir en flic pour coller son poing sur la figure du dénommé Kevin...
Comment va t-elle pouvoir remonter la pente...Probablement avec un certain consultant qui va lui tendre la main
Je vais attendre patiemment la suite

ET bien moi je trouve qu'encore une fois, tu as trouvé les mots justes pour décrire l'ambiance qu'il peut y avoir dans un groupe de parole.

Tu nous as décrit chaque tic, chaque maladie, chaque personnalité, et tout çà avec les bons mots encore une fois.

l'ambiance y est parfaitement retranscrite, je me répète, mais je me le suis dit à plusieurs reprises.

Lisbon est dans un état de nerfs incroyable, et ça peut se comprendre.

La pauvre, elle a mis en pratique la théorie d'un Watzlawitz: "Comment réussir à échouer"...

Reste à savoir comment elle va gérer la suite...que je veux évidemment!