Perdue dans le noir ^
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Re: Perdue dans le noir ^
Calypsoh a écrit:coucou me revoilou! comme d'ordinaire tu nous as réservé un chapitre de maître chère JA!
Cho/rigsby chez la fleuriste: comme tjs, j'aime la façon tu mènes l'intrigue policière parallèlement à l'histoire plus personnelle. On jurerait voir nos 2 agents de la série entrer dans le magasin! Tu sais très bien rendre des passages dignes de figurer dans le show TV. J'ai aussi apprécié le petit rappel de Sarah (histoire pour le moins alambiquée dans cette saison 4) et du poncement au coeur qu'à ressenti Wayne en pensant à grace: autant de touches qui rendent réelle ta fic.
Cho tjs aussi direct face à un Rigsby qui arrondit un peu les angles, tu as bien rendu le duo...
discussion dans la voiture: ah du Jane/Lisbon comme je l'aime: plein de mordant et de piquant du côté de le brunette, de la malice et un brin de charme chez le consultant! un régal!
j'ai vraiment souri en découvrant que Jane avait une fois de plus berné la jeune femme, lui faisant croire qu'ils roulaient tjs!
"Mais au fond de vous, mon petit numéro de séduction faisant office de distraction ne vous a pas déplu, allez, avouez-le Lisbon ! Rétorqua Jane d’un ton charmeur.
- Alors ça, dans vos rêves et toujours dans vos rêves. Rétorqua Lisbon"
-->
la plage: quelle belle attention! derrière son cynisme, JAne est très délicat!
la dernière image des 2 "amis" partant pour la plage bras dessus bras dessous me laissait augurer une suite inquiètante...suite que tu nous as concontée
Bryan: et revoilà l'empêcheur de tourner en rond! et après on se demande pourquoi il veut tuer Jane? Ben c'est sûr qu'à les regarder comme tous deux ont l'apparence d'un couple amoureux! Le fait que tu nous montres Bryan dépendant de ses calmants le rend encore plus inquiétant...j'aime bcp ces petits passages qui ponctuent ta fic, on suit le émchant presque autant que ses victimes!
Bon par contre, ce n'est pas cool d'avoir arrêté là! pourquoi ai-je la vague impression que les choses vont déraper sur cette plage?
en tout cas, j'ai hâte de découvrir la suite comme tjs! bravo chère JA!
après un tel commentaire, je n'ai plus qu'à plussoyer
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
Simon : Boonjiourrr mesdaaames !! (merci Coco et Loélia, je suis contaminée )
Bonsoir tout le monde
Jiisbon, Terpo4, Totorsg, Mitsounette, Caly, Peanut BZH, Coco, Loelia & un double à Johel & Sweety pour vos commentaires
Vous êtes super sympa et ça me fait super plaisir
Un immense plus particulièrement à Mococoa pour la correction.
Voici le nouveau chapitre de ma fic Et j'annonce officiellement que j'ai terminé d'écrire cette fic
Euh... Je tiens à prévenir pour ce chapitre, pour les âmes sensibles que cette partie est assez particulière... Au départ, vous allez être mais après vous allez comprendre pourquoi mais par pitié ne tuez pas l'auteur
Bonne Lecture ... Et moi, je m'enfuis en courant
___________________________________________________________________
Jane et Lisbon marchaient tranquillement en bord de plage, sur le sable. Le bruit des vagues s’échouant sur le rivage couplé aux cris des mouettes qui survolaient leurs têtes et à l’air marin vivifiant qui s’engouffrait dans leurs narines et balayaient leurs cheveux, créaient une ambiance propice à la sérénité.
Lisbon se tenait tête baissée. Elle ne souhaitait pas que Jane puisse voir la mélancolie qui s’étalait désormais sur son visage. La jeune femme se sentait frustrée et tellement triste de ne pouvoir profiter de ce beau paysage. Elle entendait certes parfaitement les bruits, mais elle aurait souhaité pouvoir voir. Et sa cécité commençait à lui peser réellement. Et pas seulement pour profiter de la nature. Lisbon adorait certes entendre la voix de Jane. Mais ne pas pouvoir voir son beau sourire charmeur, ses yeux magnifiquement intenses, ses boucles blondes frémissantes, cette fameuse fossette qui se creusait dans ses joues lorsqu’il souriait - et la chambrait -…Tout ça lui manquait terriblement. Lisbon eut une envie soudaine de pleurer, de lâcher toutes les larmes de son corps. Mais elle réalisa que ce n’était vraiment pas le bon moment pour se laisser aller. Non, non.
Ses pensées dérivèrent vers ses cauchemars. Cela faisait quelques temps que Lisbon faisait le même cauchemar, récurrent. Elle se retrouvait enfermée dans un endroit insalubre, et le geôlier de sa prison n’était autre que Bryan Hathaway. Ce dernier la poursuivait et tentait de l’agresser. Lisbon était chamboulée par ses cauchemars qui l’empêchaient de trouver un sommeil réparateur. Et puis, la jeune femme n’osait en parler à personne. De toute façon, à qui aurait-elle pu se confier ? A son frère ? Non, il s’inquiétait déjà beaucoup trop pour elle. Et il avait une fille dont il devait s’occuper. A Jane peut-être… Mais quelle serait sa réaction en apprenant qu’elle faisait des cauchemars plus que troublants ?
De son côté, Jane jetait par moments quelques coups d’œil vers la jeune femme. Elle semblait perdue dans ses pensées, et depuis quelques jours, Jane avait remarqué que Lisbon se renfermait petit à petit. Son visage paraissait plus soucieux, elle était plus pâle que quelques jours auparavant. Jane ne supportait pas de la voir ainsi, et sa nature empathique reprenait le dessus. Il s’était déjà retrouvé aveugle pendant quelques temps ; il pouvait donc mieux appréhender quelles étaient les pensées de Lisbon. Lui aussi avait ressenti une sorte de frustration immense : entendre mais ne pas voir était quelque chose d’horrible. Et lui aussi avait ressenti cette tristesse qu’il voyait sur le visage de Lisbon. Jane se souvenait parfaitement que le beau visage de Lisbon lui avait manqué pendant sa cécité temporaire. Ses cheveux ébène qui flottaient au vent, son sourire lumineux, ses joues rosées lorsqu’elle était mal à l’aise, et ses yeux… Ses yeux émeraude si expressifs... Jane avait tout de même pu profiter de ses sens décuplés lorsqu’il avait touché le visage de Lisbon. Depuis, ses doigts, de façon automatique, se souvenaient parfaitement bien de la douceur de la peau de Lisbon, de ses fossettes malicieuses qu’il avait senties lorsqu’elle avait souri. Ce moment avait été magique. Mais Rigsby les avait interrompus.
Jane fut sortie de ses pensées par la réalisation de ses sentiments envers la jeune femme. Elle seule avait réussi à voir au-delà du masque d’homme arrogant, borné et torturé qu’il arborait. Elle seule avait su faire ressurgir l’homme attentif et prévenant qu’il était. Il aurait tellement voulu confier ses pensées à Lisbon, mais il ne savait pas comment le lui dire, quels mots mettre dessus.
Le beau blond stoppa sa marche, ce qui surprit Lisbon. Cette dernière fronça les sourcils en lui demandant la raison de son arrêt soudain.
- Ici, c’est parfait pour un pique-nique. Se justifia-t-il
Jane posa le panier sur le sable et s’éloigna un peu de la jeune femme pour déplier la couverture qu’il posa délicatement sur le sable avant de s’agenouiller sur le plaid en tirant sur chaque coin pour éviter les plis. Jane se redressa et prit la main de Lisbon pour la guider à s’installer doucement sur la couverture. Il récupéra ensuite le panier de victuailles et l’ouvrit. Il en sortit une barquette de fruits qu’il plaça sous le nez de Lisbon, qui sursauta.
- Vous reconnaissez cette odeur ? Demanda-t-il d’une voix douce.
- Des fraises. Souffla-t-elle en humant l’arôme caractéristique des baies rouges.
Jane sourit alors que Lisbon se saisissait d’une fraise et croquait dedans à pleines dents, un sourire aux lèvres.
- C’est bon ? Demanda-t-il avant de prendre une bouchée de son fruit
- Hum… Délicieux ! S’exprima-t-elle la bouche pleine
Pourtant, le soupir qu’elle poussa respirait la tristesse, chose qui n’échappa pas au regard affuté de Jane.
- Lisbon, qu’est-ce-qui ne va pas ? S’inquiéta-t-il
- Rien, rien, ça va. Fit-elle doucement.
- Vous savez que vous pouvez tout me confier. Je ne suis pas là pour vous juger mais pour vous écouter et vous aider. Dit-il d’une voix douce
La sincérité avec laquelle il parla à la jeune femme troubla cette dernière. Pas une once d’hypocrisie ou d’amertume dans les paroles de Patrick Jane. Lisbon repensa à ses cauchemars et se demanda si elle ne devait pas en parler à Jane, qui semblait plus qu’à son écoute.
- Si je vous le dis, vous me promettez de ne pas vous moquer de moi ? S’enquit-elle.
- Je vous le promets. Jura solennellement Jane.
Lisbon se tut un instant avant de soupirer, sous le regard inquiet du consultant, qui, une fois n’est pas coutume, attendit patiemment qu’elle se décide à parler.
- Je… je fais des cauchemars, Jane…Toujours le même en réalité. Avoua-t-elle en baissant les yeux.
- Je le sais, Lisbon. Souffla-t-il.
- Comment ça, vous… Balbutia la jeune femme en relevant la tête vers Jane.
- Annie m’en a parlé au téléphone pendant que vous vous habilliez. Expliqua-t-il calmement ; hier soir, en passant devant votre chambre, elle vous a entendue hurler dans votre lit, elle se faisait du souci pour vous...
- Donc elle vous a appelé pour qu’on en parle, c’est ça ? Continua Lisbon, en haussant légèrement le ton
- Je ne voulais pas vous brusquer, Lisbon. Se justifia-t-il ; c’était à vous et à vous seule de décider du bon moment pour en parler, pas à moi.
Lisbon était à la fois énervée que Jane ne lui en ait pas parlé avant. Mais à la fois, elle dut bien reconnaître qu’elle était touchée par la patience avec laquelle agissait Jane envers elle.
- C’est vraiment gentil à vous de dire ça. Lui dit-elle
- Ce n’est rien. Répondit Jane légèrement surpris qu’elle ne lui crie pas dessus.
- Je suis désolée si je gâche ce moment et si je vous fais perdre votre temps. S’excusa-t-elle
- Non, vous n’avez pas à vous excuser Lisbon ! Au contraire. La rassura-t-il ; j’apprécie beaucoup votre compagnie. Rajouta-t-il en baissant la voix.
Lisbon sourit et rougit sous les yeux rieurs de son consultant qui la dévorait du regard.
Ils mangèrent allègrement sur la plage, discutant de tout et de rien, des enquêtes sur lesquelles ils avaient travaillé par le passé, se remémorant des anecdotes croustillantes. Le rire cristallin et insouciant de la jeune femme se fit entendre à plusieurs reprises, à la grande joie du consultant.
Teresa porta sa tasse de café à ses lèvres, avant de faire une grimace.
- Pouahh !! Jane, c’est du thé ! Cria-t-elle en grimaçant
- Je me demandais quand vous alliez le remarquer… Et voilà ! * Répondit-il entre deux sourires.
Le consultant partit dans un fou rire sous l’air agacé de Lisbon, qui le stoppa en le frappant sur l’épaule.
- Vous ne manquez pas de culot ! Lui reprocha-t-elle
- Euh… C’est ce qui fait mon charme, je l’avoue. Répliqua-t-il en inclinant la tête sur le côté et en haussant les épaules.
Lisbon ne put conserver son air exaspéré plus longtemps. Effectivement, le consultant avait raison : son côté grand gamin faisait tout son charme. Lisbon sentit que Jane se levait du plaid et instantanément, une main vint à la rencontre de la sienne. La jeune femme se laissa guider et se releva, alors que Jane lui proposait une balade sur la plage.
- Est-ce que je… je peux garder votre main dans la mienne ? Demanda Jane d’un ton gêné.
- Euh… d’accord. Accepta-t-elle en rougissant.
Le consultant amena Lisbon au bord du rivage, et tous deux marchèrent en silence, ne souhaitant ni l’un ni l’autre gâcher ce moment d’apaisement. Ils n’appréciaient que le calme et la présence de l’un et de l’autre.
Jane avait une question qui lui trottait dans la tête depuis quelques temps. Il hésitait encore à savoir s’il pouvait la poser à Lisbon, ou si elle allait le remballer. La jeune femme d’ailleurs, sentit le trouble de Jane puisque qu’elle s’arrêta.
- Lisbon ?
- Jane ?
Ils se turent un instant avant d’éclater de rire, se rendant compte qu’ils venaient encore de parler en même temps.
- Les dames d’abord. Fit galamment le consultant alors qu’ils reprenaient leur marche, toujours la main dans la main.
- Non, allez-y.
- Ok, si vous insistez. Euh… je me demandais si… si vous aviez des projets pour… pour la Saint-Valentin ? Demanda-t-il hésitant
- Pourquoi, vous me demandez ça ?
- Je ne voudrais pas que vous passiez cette nuit-là seule, à regarder de vieux films et en mangeant un gros pot de glace. Alors que de l’autre côté j’aimerais tant vous inviter à dîner dans un restaurant. Lui répondit-il en d’un ton qui se voulait nonchalant, mais derrière lequel se cachaient quelques intonations de timidité.
Subitement, Teresa stoppa leur avancée, freinant Jane puisque leurs deux mains étaient toujours liées. Jane la regarda, inquiet quant à sa réponse. Le silence qui suivit le mit tellement mal à l’aise qu’il ne put s’empêcher de se traiter mentalement d’idiot.
Lisbon fronça les sourcils, restant perplexe face à cette invitation si soudaine. Mais au fond d’elle, la jeune femme n’en était que flattée et heureuse. Patrick Jane venait de l’inviter à passer la soirée de la Saint Valentin avec lui. Pour sûr, de nombreuses femmes l’auraient enviée à cet instant précis. Certes, Lisbon s’était tout d’abord demandée si le consultant agissait par pitié avec elle, mais lorsqu’elle réfléchit aux paroles de Jane, Lisbon se rendit compte qu’il lui avait parlé d’un ton timide et embarrassé.
- Patrick Jane, vous ne seriez pas en train de me draguer par hasard ?! Questionna Lisbon d’un ton moqueur
- Euh… non. Voyons, Lisbon, vous savez bien que ce serait trop prétentieux de ma part. Se défendit-il en rougissant néanmoins.
La belle brunette hocha la tête tout en se méfiant de la véracité des propos du consultant. Elle en fut amusée. Pour une fois, Patrick Jane était mal à l’aise. Lisbon allait donc pouvoir en profiter. Haussant les épaules, Lisbon déclara.
- Pourquoi pas.
Un immense sourire étira les lèvres du consultant. Et Lisbon remarqua que la main de Jane se décrispait légèrement dans la sienne.
- Et vous ? Qu’aviez-vous à me dire ? Demanda le beau blondinet
- Euh, je… non, non. Ce n’est rien. Bredouilla-t-elle en baissant les yeux
- Si, dites-le Lisbon. Je ne me moquerai pas, promis. Jura le mentaliste
Lisbon se mordit les lèvres avec hésitation.
- Vous… commença-t-elle ; vous vous souvenez quand vous étiez aveugle, vous avez mis votre main sur mon visage…
- … Parce que je voulais sentir votre sourire sous mes mains, je m’en souviens. L’interrompit-il ; oui et c’était assez charmant. Rajouta-t-il d’un air songeur en souriant.
Lisbon baissa la tête en souriant et ses joues prirent une teinte rosée. Le consultant eut un éclair de lucidité et comprit où la jeune femme voulait en venir.
- Vous voulez en faire autant, n’est-ce pas ?
- Si ça vous met mal à l’aise je peux le comprendre ; tenta de se justifier la jeune femme. Ou peut-être avez-vous peur que j’abîme votre si beau visage. Le taquina-t-elle.
- Ah, vous trouvez que j’ai un beau visage, Lisbon ? Enchaîna le consultant.
- Quoi !?! Mais non, je… ce n’est pas…
Patrick se mit à rire devant la prise de conscience de Teresa. La jeune femme venait de se rendre compte qu’elle s’était encore fait avoir. Jane avait toujours les bons mots pour retourner une situation à son avantage. Surtout pour la mettre mal à l’aise en fait. Lisbon lui donna une tape sur le torse se retenant, en vain, de sourire.
- C’est bon, allez-y, Lisbon. Je ne vais pas vous mordre, juré. Lui dit-il dans un sourire
Lisbon soupira d’exaspération en levant les yeux au ciel. Elle tendit néanmoins ses bras vers Jane. Ses doigts atteignirent le torse du beau blond, qu’elle tapota avant de les faire remonter vers les épaules, puis le cou de Jane. Les mains fines et douces de Teresa se posèrent sur les joues de Patrick. De ses pouces, la jeune femme caressa les joues du consultant avec une délicatesse toute nouvelle pour Jane. Ce dernier ne put s’empêcher de frissonner au contact du toucher si soyeux de Lisbon sur sa peau. La belle brunette sentit les traits du consultant se mouvoir lorsqu’il sourit et de ses doigts, Lisbon dériva vers la fossette de Jane qu’elle trouvait si craquante d’habitude.
Leurs deux corps figèrent lorsqu’ils ressentirent tous deux un assaut de sensations prendre possession de leur être. Les doigts frêles de Lisbon glissèrent vers les lèvres de Jane dans un silence troublant et embarrassant. Lisbon aurait souhaité éviter toute cette tension, mais ses doigts refusèrent de quitter les lèvres de Jane. Ce dernier aurait pu la repousser mais il ne pouvait faire un geste. Le mentaliste plongea intensément son regard dans celui de sa patronne. Les frissons qui parcoururent son échine redoublèrent d’intensité alors que d’une main tremblante, il remit une mèche de cheveux derrière l’oreille de Lisbon. Jane laissa traîner sa main sur la joue de Teresa, qui ferma les yeux afin de mieux savourer le contact de Jane sur sa peau. Lisbon sentit les doigts de Jane se figer sur sa peau et la jeune femme aurait tout donné à cet instant précis pour voir le regard océan de son consultant.
Qu’est-ce qu’il fallait faire maintenant ? Comme dans les films où il devait faire le premier pas et l’embrasser ? Avait-il le courage de le faire ? Pas encore. Il n’était pas encore prêt pour aller de l’avant et avouer ce qu’il ressentait pour elle.
Jane prit doucement les mains de Lisbon entre les siennes et les éloigna de ses lèvres en baissant les yeux, mal à l’aise. Lisbon sentit de suite le trouble de Jane et se gifla mentalement en se traitant d’idiote. Elle allait ouvrir la bouche pour s’excuser et tenter de s’expliquer quant au geste inattendu qu’elle venait de faire mais Jane l’interrompit en se raclant la gorge.
- Ca commence à se rafraichir. Je vais vous ramener chez vous. Dit-il d’une voix suave.
- … D’accord. Souffla-t-elle
Lisbon sentit Jane lâcher ses mains. Les bras de la jeune femme retombèrent lourdement contre ses flancs alors que son visage prenait un air triste et confus.
Jane et Lisbon arrivèrent devant le SUV sans avoir échangé un mot de plus. Jane mit les affaires dans le coffre tandis que Lisbon s’adossait à la portière passager.
Alors que Jane allait refermer le coffre, une main assez robuste lui tapota l’épaule. Le mentaliste se retourna mais n’eut le temps de rien faire. Un poing atterrit dans ses côtes alors qu’une crosse de revolver échouait sur sa tête. Jane s’affala par terre, inconscient.
Entendant de drôles de bruits, Lisbon se tourna et commença à se faire du souci. Son instinct de flic s’était mis en marche. Jane devait avoir un souci. Elle se dirigea vers le coffre de la voiture, en s’aidant de la carrosserie pour savoir où aller.
- Jane ! Jane, vous êtes là ?
Mais aucune réponse ne se fit entendre. Et lorsque Lisbon s’approcha du coffre, un mouchoir imbibé de chloroforme se plaqua contre son visage alors que main la saisissait par la taille. La jeune femme tenta de se débattre, résistant le plus longtemps possible face à son agresseur, mais plus elle se débattait, plus les vapeurs de chloroforme s’imprégnaient en elle. Ses paupières devinrent lourdes et Lisbon s’évanouit.
Une vieille Chevrolet rouge bordeaux démarra quelques instants plus tard dans un crissement de pneus, laissant Patrick Jane à terre, inconscient.
Bonsoir tout le monde
Jiisbon, Terpo4, Totorsg, Mitsounette, Caly, Peanut BZH, Coco, Loelia & un double à Johel & Sweety pour vos commentaires
Vous êtes super sympa et ça me fait super plaisir
Un immense plus particulièrement à Mococoa pour la correction.
Voici le nouveau chapitre de ma fic Et j'annonce officiellement que j'ai terminé d'écrire cette fic
Euh... Je tiens à prévenir pour ce chapitre, pour les âmes sensibles que cette partie est assez particulière... Au départ, vous allez être mais après vous allez comprendre pourquoi mais par pitié ne tuez pas l'auteur
Bonne Lecture ... Et moi, je m'enfuis en courant
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Chapitre 17 :
Jane et Lisbon marchaient tranquillement en bord de plage, sur le sable. Le bruit des vagues s’échouant sur le rivage couplé aux cris des mouettes qui survolaient leurs têtes et à l’air marin vivifiant qui s’engouffrait dans leurs narines et balayaient leurs cheveux, créaient une ambiance propice à la sérénité.
Lisbon se tenait tête baissée. Elle ne souhaitait pas que Jane puisse voir la mélancolie qui s’étalait désormais sur son visage. La jeune femme se sentait frustrée et tellement triste de ne pouvoir profiter de ce beau paysage. Elle entendait certes parfaitement les bruits, mais elle aurait souhaité pouvoir voir. Et sa cécité commençait à lui peser réellement. Et pas seulement pour profiter de la nature. Lisbon adorait certes entendre la voix de Jane. Mais ne pas pouvoir voir son beau sourire charmeur, ses yeux magnifiquement intenses, ses boucles blondes frémissantes, cette fameuse fossette qui se creusait dans ses joues lorsqu’il souriait - et la chambrait -…Tout ça lui manquait terriblement. Lisbon eut une envie soudaine de pleurer, de lâcher toutes les larmes de son corps. Mais elle réalisa que ce n’était vraiment pas le bon moment pour se laisser aller. Non, non.
Ses pensées dérivèrent vers ses cauchemars. Cela faisait quelques temps que Lisbon faisait le même cauchemar, récurrent. Elle se retrouvait enfermée dans un endroit insalubre, et le geôlier de sa prison n’était autre que Bryan Hathaway. Ce dernier la poursuivait et tentait de l’agresser. Lisbon était chamboulée par ses cauchemars qui l’empêchaient de trouver un sommeil réparateur. Et puis, la jeune femme n’osait en parler à personne. De toute façon, à qui aurait-elle pu se confier ? A son frère ? Non, il s’inquiétait déjà beaucoup trop pour elle. Et il avait une fille dont il devait s’occuper. A Jane peut-être… Mais quelle serait sa réaction en apprenant qu’elle faisait des cauchemars plus que troublants ?
De son côté, Jane jetait par moments quelques coups d’œil vers la jeune femme. Elle semblait perdue dans ses pensées, et depuis quelques jours, Jane avait remarqué que Lisbon se renfermait petit à petit. Son visage paraissait plus soucieux, elle était plus pâle que quelques jours auparavant. Jane ne supportait pas de la voir ainsi, et sa nature empathique reprenait le dessus. Il s’était déjà retrouvé aveugle pendant quelques temps ; il pouvait donc mieux appréhender quelles étaient les pensées de Lisbon. Lui aussi avait ressenti une sorte de frustration immense : entendre mais ne pas voir était quelque chose d’horrible. Et lui aussi avait ressenti cette tristesse qu’il voyait sur le visage de Lisbon. Jane se souvenait parfaitement que le beau visage de Lisbon lui avait manqué pendant sa cécité temporaire. Ses cheveux ébène qui flottaient au vent, son sourire lumineux, ses joues rosées lorsqu’elle était mal à l’aise, et ses yeux… Ses yeux émeraude si expressifs... Jane avait tout de même pu profiter de ses sens décuplés lorsqu’il avait touché le visage de Lisbon. Depuis, ses doigts, de façon automatique, se souvenaient parfaitement bien de la douceur de la peau de Lisbon, de ses fossettes malicieuses qu’il avait senties lorsqu’elle avait souri. Ce moment avait été magique. Mais Rigsby les avait interrompus.
Jane fut sortie de ses pensées par la réalisation de ses sentiments envers la jeune femme. Elle seule avait réussi à voir au-delà du masque d’homme arrogant, borné et torturé qu’il arborait. Elle seule avait su faire ressurgir l’homme attentif et prévenant qu’il était. Il aurait tellement voulu confier ses pensées à Lisbon, mais il ne savait pas comment le lui dire, quels mots mettre dessus.
Le beau blond stoppa sa marche, ce qui surprit Lisbon. Cette dernière fronça les sourcils en lui demandant la raison de son arrêt soudain.
- Ici, c’est parfait pour un pique-nique. Se justifia-t-il
Jane posa le panier sur le sable et s’éloigna un peu de la jeune femme pour déplier la couverture qu’il posa délicatement sur le sable avant de s’agenouiller sur le plaid en tirant sur chaque coin pour éviter les plis. Jane se redressa et prit la main de Lisbon pour la guider à s’installer doucement sur la couverture. Il récupéra ensuite le panier de victuailles et l’ouvrit. Il en sortit une barquette de fruits qu’il plaça sous le nez de Lisbon, qui sursauta.
- Vous reconnaissez cette odeur ? Demanda-t-il d’une voix douce.
- Des fraises. Souffla-t-elle en humant l’arôme caractéristique des baies rouges.
Jane sourit alors que Lisbon se saisissait d’une fraise et croquait dedans à pleines dents, un sourire aux lèvres.
- C’est bon ? Demanda-t-il avant de prendre une bouchée de son fruit
- Hum… Délicieux ! S’exprima-t-elle la bouche pleine
Pourtant, le soupir qu’elle poussa respirait la tristesse, chose qui n’échappa pas au regard affuté de Jane.
- Lisbon, qu’est-ce-qui ne va pas ? S’inquiéta-t-il
- Rien, rien, ça va. Fit-elle doucement.
- Vous savez que vous pouvez tout me confier. Je ne suis pas là pour vous juger mais pour vous écouter et vous aider. Dit-il d’une voix douce
La sincérité avec laquelle il parla à la jeune femme troubla cette dernière. Pas une once d’hypocrisie ou d’amertume dans les paroles de Patrick Jane. Lisbon repensa à ses cauchemars et se demanda si elle ne devait pas en parler à Jane, qui semblait plus qu’à son écoute.
- Si je vous le dis, vous me promettez de ne pas vous moquer de moi ? S’enquit-elle.
- Je vous le promets. Jura solennellement Jane.
Lisbon se tut un instant avant de soupirer, sous le regard inquiet du consultant, qui, une fois n’est pas coutume, attendit patiemment qu’elle se décide à parler.
- Je… je fais des cauchemars, Jane…Toujours le même en réalité. Avoua-t-elle en baissant les yeux.
- Je le sais, Lisbon. Souffla-t-il.
- Comment ça, vous… Balbutia la jeune femme en relevant la tête vers Jane.
- Annie m’en a parlé au téléphone pendant que vous vous habilliez. Expliqua-t-il calmement ; hier soir, en passant devant votre chambre, elle vous a entendue hurler dans votre lit, elle se faisait du souci pour vous...
- Donc elle vous a appelé pour qu’on en parle, c’est ça ? Continua Lisbon, en haussant légèrement le ton
- Je ne voulais pas vous brusquer, Lisbon. Se justifia-t-il ; c’était à vous et à vous seule de décider du bon moment pour en parler, pas à moi.
Lisbon était à la fois énervée que Jane ne lui en ait pas parlé avant. Mais à la fois, elle dut bien reconnaître qu’elle était touchée par la patience avec laquelle agissait Jane envers elle.
- C’est vraiment gentil à vous de dire ça. Lui dit-elle
- Ce n’est rien. Répondit Jane légèrement surpris qu’elle ne lui crie pas dessus.
- Je suis désolée si je gâche ce moment et si je vous fais perdre votre temps. S’excusa-t-elle
- Non, vous n’avez pas à vous excuser Lisbon ! Au contraire. La rassura-t-il ; j’apprécie beaucoup votre compagnie. Rajouta-t-il en baissant la voix.
Lisbon sourit et rougit sous les yeux rieurs de son consultant qui la dévorait du regard.
Ils mangèrent allègrement sur la plage, discutant de tout et de rien, des enquêtes sur lesquelles ils avaient travaillé par le passé, se remémorant des anecdotes croustillantes. Le rire cristallin et insouciant de la jeune femme se fit entendre à plusieurs reprises, à la grande joie du consultant.
Teresa porta sa tasse de café à ses lèvres, avant de faire une grimace.
- Pouahh !! Jane, c’est du thé ! Cria-t-elle en grimaçant
- Je me demandais quand vous alliez le remarquer… Et voilà ! * Répondit-il entre deux sourires.
Le consultant partit dans un fou rire sous l’air agacé de Lisbon, qui le stoppa en le frappant sur l’épaule.
- Vous ne manquez pas de culot ! Lui reprocha-t-elle
- Euh… C’est ce qui fait mon charme, je l’avoue. Répliqua-t-il en inclinant la tête sur le côté et en haussant les épaules.
Lisbon ne put conserver son air exaspéré plus longtemps. Effectivement, le consultant avait raison : son côté grand gamin faisait tout son charme. Lisbon sentit que Jane se levait du plaid et instantanément, une main vint à la rencontre de la sienne. La jeune femme se laissa guider et se releva, alors que Jane lui proposait une balade sur la plage.
- Est-ce que je… je peux garder votre main dans la mienne ? Demanda Jane d’un ton gêné.
- Euh… d’accord. Accepta-t-elle en rougissant.
Le consultant amena Lisbon au bord du rivage, et tous deux marchèrent en silence, ne souhaitant ni l’un ni l’autre gâcher ce moment d’apaisement. Ils n’appréciaient que le calme et la présence de l’un et de l’autre.
Jane avait une question qui lui trottait dans la tête depuis quelques temps. Il hésitait encore à savoir s’il pouvait la poser à Lisbon, ou si elle allait le remballer. La jeune femme d’ailleurs, sentit le trouble de Jane puisque qu’elle s’arrêta.
- Lisbon ?
- Jane ?
Ils se turent un instant avant d’éclater de rire, se rendant compte qu’ils venaient encore de parler en même temps.
- Les dames d’abord. Fit galamment le consultant alors qu’ils reprenaient leur marche, toujours la main dans la main.
- Non, allez-y.
- Ok, si vous insistez. Euh… je me demandais si… si vous aviez des projets pour… pour la Saint-Valentin ? Demanda-t-il hésitant
- Pourquoi, vous me demandez ça ?
- Je ne voudrais pas que vous passiez cette nuit-là seule, à regarder de vieux films et en mangeant un gros pot de glace. Alors que de l’autre côté j’aimerais tant vous inviter à dîner dans un restaurant. Lui répondit-il en d’un ton qui se voulait nonchalant, mais derrière lequel se cachaient quelques intonations de timidité.
Subitement, Teresa stoppa leur avancée, freinant Jane puisque leurs deux mains étaient toujours liées. Jane la regarda, inquiet quant à sa réponse. Le silence qui suivit le mit tellement mal à l’aise qu’il ne put s’empêcher de se traiter mentalement d’idiot.
Lisbon fronça les sourcils, restant perplexe face à cette invitation si soudaine. Mais au fond d’elle, la jeune femme n’en était que flattée et heureuse. Patrick Jane venait de l’inviter à passer la soirée de la Saint Valentin avec lui. Pour sûr, de nombreuses femmes l’auraient enviée à cet instant précis. Certes, Lisbon s’était tout d’abord demandée si le consultant agissait par pitié avec elle, mais lorsqu’elle réfléchit aux paroles de Jane, Lisbon se rendit compte qu’il lui avait parlé d’un ton timide et embarrassé.
- Patrick Jane, vous ne seriez pas en train de me draguer par hasard ?! Questionna Lisbon d’un ton moqueur
- Euh… non. Voyons, Lisbon, vous savez bien que ce serait trop prétentieux de ma part. Se défendit-il en rougissant néanmoins.
La belle brunette hocha la tête tout en se méfiant de la véracité des propos du consultant. Elle en fut amusée. Pour une fois, Patrick Jane était mal à l’aise. Lisbon allait donc pouvoir en profiter. Haussant les épaules, Lisbon déclara.
- Pourquoi pas.
Un immense sourire étira les lèvres du consultant. Et Lisbon remarqua que la main de Jane se décrispait légèrement dans la sienne.
- Et vous ? Qu’aviez-vous à me dire ? Demanda le beau blondinet
- Euh, je… non, non. Ce n’est rien. Bredouilla-t-elle en baissant les yeux
- Si, dites-le Lisbon. Je ne me moquerai pas, promis. Jura le mentaliste
Lisbon se mordit les lèvres avec hésitation.
- Vous… commença-t-elle ; vous vous souvenez quand vous étiez aveugle, vous avez mis votre main sur mon visage…
- … Parce que je voulais sentir votre sourire sous mes mains, je m’en souviens. L’interrompit-il ; oui et c’était assez charmant. Rajouta-t-il d’un air songeur en souriant.
Lisbon baissa la tête en souriant et ses joues prirent une teinte rosée. Le consultant eut un éclair de lucidité et comprit où la jeune femme voulait en venir.
- Vous voulez en faire autant, n’est-ce pas ?
- Si ça vous met mal à l’aise je peux le comprendre ; tenta de se justifier la jeune femme. Ou peut-être avez-vous peur que j’abîme votre si beau visage. Le taquina-t-elle.
- Ah, vous trouvez que j’ai un beau visage, Lisbon ? Enchaîna le consultant.
- Quoi !?! Mais non, je… ce n’est pas…
Patrick se mit à rire devant la prise de conscience de Teresa. La jeune femme venait de se rendre compte qu’elle s’était encore fait avoir. Jane avait toujours les bons mots pour retourner une situation à son avantage. Surtout pour la mettre mal à l’aise en fait. Lisbon lui donna une tape sur le torse se retenant, en vain, de sourire.
- C’est bon, allez-y, Lisbon. Je ne vais pas vous mordre, juré. Lui dit-il dans un sourire
Lisbon soupira d’exaspération en levant les yeux au ciel. Elle tendit néanmoins ses bras vers Jane. Ses doigts atteignirent le torse du beau blond, qu’elle tapota avant de les faire remonter vers les épaules, puis le cou de Jane. Les mains fines et douces de Teresa se posèrent sur les joues de Patrick. De ses pouces, la jeune femme caressa les joues du consultant avec une délicatesse toute nouvelle pour Jane. Ce dernier ne put s’empêcher de frissonner au contact du toucher si soyeux de Lisbon sur sa peau. La belle brunette sentit les traits du consultant se mouvoir lorsqu’il sourit et de ses doigts, Lisbon dériva vers la fossette de Jane qu’elle trouvait si craquante d’habitude.
Leurs deux corps figèrent lorsqu’ils ressentirent tous deux un assaut de sensations prendre possession de leur être. Les doigts frêles de Lisbon glissèrent vers les lèvres de Jane dans un silence troublant et embarrassant. Lisbon aurait souhaité éviter toute cette tension, mais ses doigts refusèrent de quitter les lèvres de Jane. Ce dernier aurait pu la repousser mais il ne pouvait faire un geste. Le mentaliste plongea intensément son regard dans celui de sa patronne. Les frissons qui parcoururent son échine redoublèrent d’intensité alors que d’une main tremblante, il remit une mèche de cheveux derrière l’oreille de Lisbon. Jane laissa traîner sa main sur la joue de Teresa, qui ferma les yeux afin de mieux savourer le contact de Jane sur sa peau. Lisbon sentit les doigts de Jane se figer sur sa peau et la jeune femme aurait tout donné à cet instant précis pour voir le regard océan de son consultant.
Qu’est-ce qu’il fallait faire maintenant ? Comme dans les films où il devait faire le premier pas et l’embrasser ? Avait-il le courage de le faire ? Pas encore. Il n’était pas encore prêt pour aller de l’avant et avouer ce qu’il ressentait pour elle.
Jane prit doucement les mains de Lisbon entre les siennes et les éloigna de ses lèvres en baissant les yeux, mal à l’aise. Lisbon sentit de suite le trouble de Jane et se gifla mentalement en se traitant d’idiote. Elle allait ouvrir la bouche pour s’excuser et tenter de s’expliquer quant au geste inattendu qu’elle venait de faire mais Jane l’interrompit en se raclant la gorge.
- Ca commence à se rafraichir. Je vais vous ramener chez vous. Dit-il d’une voix suave.
- … D’accord. Souffla-t-elle
Lisbon sentit Jane lâcher ses mains. Les bras de la jeune femme retombèrent lourdement contre ses flancs alors que son visage prenait un air triste et confus.
*
Jane et Lisbon arrivèrent devant le SUV sans avoir échangé un mot de plus. Jane mit les affaires dans le coffre tandis que Lisbon s’adossait à la portière passager.
Alors que Jane allait refermer le coffre, une main assez robuste lui tapota l’épaule. Le mentaliste se retourna mais n’eut le temps de rien faire. Un poing atterrit dans ses côtes alors qu’une crosse de revolver échouait sur sa tête. Jane s’affala par terre, inconscient.
Entendant de drôles de bruits, Lisbon se tourna et commença à se faire du souci. Son instinct de flic s’était mis en marche. Jane devait avoir un souci. Elle se dirigea vers le coffre de la voiture, en s’aidant de la carrosserie pour savoir où aller.
- Jane ! Jane, vous êtes là ?
Mais aucune réponse ne se fit entendre. Et lorsque Lisbon s’approcha du coffre, un mouchoir imbibé de chloroforme se plaqua contre son visage alors que main la saisissait par la taille. La jeune femme tenta de se débattre, résistant le plus longtemps possible face à son agresseur, mais plus elle se débattait, plus les vapeurs de chloroforme s’imprégnaient en elle. Ses paupières devinrent lourdes et Lisbon s’évanouit.
Une vieille Chevrolet rouge bordeaux démarra quelques instants plus tard dans un crissement de pneus, laissant Patrick Jane à terre, inconscient.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
Ha mais non cet abruti, ce de Bryan qui assomme Janinounet et enlève lisbonnette!! Grrrr JA tu as intérêt à faire réveiller Jane pour qu'il aille sauver sa Lisbon
Bon et sinon, après cette page de tapage de scandale, je dois te dire que j'adore ce chapitre... Comme tu l'as dit, le début est tout en douceur pour terminer finalement sur une note tragique C'est pas ca j'adore le sadisme (je préfère même ca au sentimentalisme) mais bon... Je tiens à notre couple jisbon (meme s'ils sont pas en couple )
VLS!!!
Bon et sinon, après cette page de tapage de scandale, je dois te dire que j'adore ce chapitre... Comme tu l'as dit, le début est tout en douceur pour terminer finalement sur une note tragique C'est pas ca j'adore le sadisme (je préfère même ca au sentimentalisme) mais bon... Je tiens à notre couple jisbon (meme s'ils sont pas en couple )
VLS!!!
Re: Perdue dans le noir ^
L'échange entre Jane et Lisbon
ça commence dans la tendresse et ça fini
Mais au moins tu n'as pas tué Jane
Lisbon est dans de sales draps avec ce malade
Il serait temps que l'équipe se bouge pour mettre hors d'état de nuire ce Bryan
ça commence dans la tendresse et ça fini
Mais au moins tu n'as pas tué Jane
Lisbon est dans de sales draps avec ce malade
Il serait temps que l'équipe se bouge pour mettre hors d'état de nuire ce Bryan
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Aaah maiiiis !!
T'as pas le droit de faire ça !
Leur petit moment sur la plage est ( la petite référence au 1x16 )
Et bim le dernier paragraphe m'a tué. En même temps je m'en doutais un peu étant donné qu'il les avait suivi mais quand même c'est cruel !
Maintenant Jane est inconscient et Lisbon a disparu ...
Mais que fait l'équipe ??
VLS !
T'as pas le droit de faire ça !
Leur petit moment sur la plage est ( la petite référence au 1x16 )
Et bim le dernier paragraphe m'a tué. En même temps je m'en doutais un peu étant donné qu'il les avait suivi mais quand même c'est cruel !
Maintenant Jane est inconscient et Lisbon a disparu ...
Mais que fait l'équipe ??
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Perdue dans le noir ^
Oh my god en effet le debut et tout Mais par contre la fin est
Ce Ryan il fallait bien qu'il s'en prenne a Jane tôt ou tard ? et il a trouver le bon moment pour le faire Un peu de sadique qu'est ce que j'aime ça Niark,niark niark ( bon ok je sors )
Ce Ryan il fallait bien qu'il s'en prenne a Jane tôt ou tard ? et il a trouver le bon moment pour le faire Un peu de sadique qu'est ce que j'aime ça Niark,niark niark ( bon ok je sors )
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
oooohhh, Jane et Lisbon
c'était trop beau !!
mais alors la fin oh non!! lisbon ! jane !!
hâte de lire la suite XD
c'était trop beau !!
mais alors la fin oh non!! lisbon ! jane !!
hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
J'avais laissé un com mais on dirait qu'il a été effacé... Bizzare...
En tout cas, tu nous laisse sur notre faim comme pour le chapitre précédent. Cette sortie plage aurait été magique si Bryan n'était pas venu tout gâcher...
Vivement la suite =)
En tout cas, tu nous laisse sur notre faim comme pour le chapitre précédent. Cette sortie plage aurait été magique si Bryan n'était pas venu tout gâcher...
Vivement la suite =)
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:L'échange entre Jane et Lisbon
ça commence dans la tendresse et ça fini
Mais au moins tu n'as pas tué Jane
Lisbon est dans de sales draps avec ce malade
Il serait temps que l'équipe se bouge pour mettre hors d'état de nuire ce Bryan
je m'excuse de ne pas poster un vrai message, mais je suis en pleines révisions pour mon oral demain
je me ferais pardonner pour le prochain
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Bonsoir
Loelia, Johel, Terpo4, Coco, Totorsg, Peanut & Jiisbon
Vos coms sont super sympa et me font très plaisir
Et merci plus particulièrement à Mococoa pour la correction
Voici le chapitre suivant Vous allez avoir des réponses à vos questions qui m'ont beaucoup fait sourire, hihihi Mais je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps.
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Bryan Hathaway ouvrit avec son pied la grande double porte de la grange tout en portant Lisbon, encore inconsciente, dans ses bras. Bryan marcha précautionneusement vers le petit escalier qui menait vers la balustrade. Il était en admiration devant le visage si paisible de Lisbon dont la tête reposait sur son épaule. Il se sentait tellement bien, apaisé en réalité.
Il monta les escaliers qui grincèrent sous ses pas. Une fois parvenu sur la sorte de mezzanine, Bryan posa délicatement Teresa sur trois bottes de foin sur lesquelles était apposée une couverture. Une petite fenêtre laissait entrer les rayons du soleil qui vinrent frapper le visage de Lisbon, magnifiant sa beauté. Bryan la contempla durant quelques instants, les yeux brillants d’émotion.
Il effleura la chevelure ébène et soyeuse comme du velours de la jeune femme endormie, avant de se pencher vers elle et de lui susurrer à l’oreille.
- Je lui ai fait comprendre qu’il ne devait jamais plus se mettre entre nous. Maintenant, tu ne risques plus rien, Teresa. Je te protégerai. Toujours.
Un SUV et de nombreuses voitures de patrouille, gyrophares allumés, se tenaient devant la plage. Des agents de police fouillaient les alentours et interrogeaient les passants à la recherche de n’importe quel indice pouvant aider à retrouver l’agresseur de Patrick Jane et le kidnappeur de l’agent Teresa Lisbon. Une voiture bleue nuit s’arrêta dans un crissement de pneus devant les lieux. Luther Wainwright descendit du véhicule en claquant la portière et vint à la rencontre de Rigsby qui interrogeait un joggeur en prenant des notes.
Le grand brun, en voyant arriver son supérieur face à lui, remercia le témoin et s’avança à la rencontre de Wainwright.
- Agent Rigsby, expliquez-moi la situation. Ordonna Luther
- Tommy, commença Wayne ; le frère de l’agent Lisbon, nous a appelés. Il nous a confié que sa sœur et Jane n’étaient pas à leur domicile et que Lisbon ne lui ayant rien dit, il se faisait du souci. Quelques temps après, ce joggeur (il pointa du doigt un des témoins présents sur les lieux), a appelé la police locale après avoir retrouvé Jane, étendu sur le sol, inconscient. La police nous a ensuite téléphonés en se rendant compte que Jane était du CBI.
- Et à propos de l’agent Lisbon, il a vu quelque chose ? Demanda Wainwright en hochant la tête en direction du joggeur.
- Non, il n’a rien vu. Répondit le grand brun, confus. On a lancé un avis de recherche de toute urgence concernant Lisbon.
Luther hocha la tête puis jeta un œil au-dessus de l’épaule de l’agent pour apercevoir Jane dans l’ambulance et Cho à ses côtés.
- Comment va Jane ? Demanda-t-il
- Physiquement, il va bien, il a eu du bol… Mais moralement, il va mal. Répondit-il, inquiet ; Cho essaye de l’interroger.
- Bien, je vais aller le voir. Dit le directeur du CBI ; merci agent Rigsby.
Wayne hocha légèrement la tête tandis que Luther s’éloignait de lui.
A l’arrière de l’ambulance, Jane était assis le regard dans le vague. Il n’avait pas décroché un mot depuis l’agression et pour une fois, il se laissait faire par l’ambulancier qui soignait sa blessure au front. En réalité, le consultant était à dix mille lieues de ce qu’il se passait devant lui. Un seul visage hantait ses pensées, qui elles, n’étaient tournées que vers une personne : Lisbon. Teresa Lisbon.
Jane culpabilisait. Il aurait dû être plus prudent, aurait dû soupçonner quelque chose. Il aurait dû rester auprès de Lisbon. Il savait qu’elle était en danger. Et non. Il n’avait rien vu venir. Comme si ses sens s’étaient retournés contre lui. Il s’en voulait d’avoir laissé tomber sa partenaire qui était maintenant entre les mains d’un malade obsessionnel, dont l’obsession était elle. Tout était de sa faute. Il ne se le pardonnerait jamais s’il arrivait quoique ce soit à Teresa. Il ne supporterait pas de la perdre.
Jane sursauta lorsqu’il sentit une main se poser sur son bras. Il se tourna et croisa le regard de son ami, Cho, qui bien que stoïque, comme d’habitude, avait néanmoins une lueur d’inquiétude dans les yeux.
- Jane ! Tu te rappelles de quelque chose ? Demanda Kimball
- Tu ne me demandes même pas comment je vais ? Répliqua Jane sèchement
- Pas la peine, je sais la réponse vu la tête que tu fais. Répondit Cho, impassible.
Jane se mordit les lèvres en baissant la tête.
- Tout ça, c’est de ma faute, Cho. Avoua-t-il ; je suis mentaliste, j’aurai dû savoir qu’il allait se passer quelque chose, que Lisbon était en danger, que ce malade allait l’enlever, j’aurai dû la protéger et… je n’ai rien fait. Je l’ai laissé tomber.
- Arrête de t’en vouloir, Jane ! Ce n’est pas de ta faute ! S’exclama Kimball ; Si tu restes comme ça, planté là comme une statue de sel, alors oui, tu pourras t’en vouloir et te dire que tu laisses tomber Lisbon. Mais je sais très bien que tu ne le feras pas. Et elle non plus. Elle compte sur toi Jane !
- Je te jure, Cho ; Siffla Jane entre ses dents et en serrant ses poings ; si jamais il ose lever la main sur elle ou encore la toucher, je lui ferai la peau ! Je ne me le pardonnerai jamais si elle…
- Hey ! Arrête ! L’interrompit son ami d’un ton qui ne laissait pas à aucune remarque ; on va la retrouver, Jane et on va coincer ce salopard, ok ?!
Le mentaliste plongea ses yeux dans ceux de son collègue et admit qu’il avait raison. Il ne devait pas baisser les bras aussi vite, il ne devait pas abandonner comme ça. Pas question de perdre Lisbon, sa meilleure amie. Enfin, qui était même devenue un peu plus que ça à ses yeux dernièrement. Il ne supporterait pas un nouveau deuil. Retrouver Lisbon était sa priorité et il ferait tout pour. Jane inspira profondément puis se concentra en regardant au loin afin d’avoir quelque chose dans sa ligne de mire qui pourrait lui rappeler le moment où il avait perdu connaissance. Il se mit à réfléchir, observant attentivement tout autour de lui pendant plusieurs secondes. Cho le regardait, attendant sagement sa réponse.
Tout à coup, Patrick se leva, sans prendre garde à la douleur qu’il ressentit dans sa poitrine. Il quitta l’ambulance sous les yeux de Cho, qui lui emboîta le pas, se demandant où pouvait-il allait à si vive allure. Le beau blond s’avança vers le parking où des traces de pneus étaient encore visibles et il s’arrêta net, en faisant un léger demi-tour sur lui-même.
Au même instant, Wainwright arriva dans leur direction.
- Monsieur Jane ! Intervint Luther
- Il était ici ! Avoua Jane en se tournant vers Cho ; il était là !
- Qui était ici ? Demanda Wainwright
- Bryan Hathaway. Informa Cho en s’adressant à lui avant de se tourner vers Jane. Tu en es sûr ? Insista-t-il
- Oui, c’est assez discret comme endroit. Quasiment personne ne pouvait le voir. Affirma-t-il ; c’était une vieille Chevrolet… datant des années 80… un pick-up… de couleur rouge bordeaux… je m’en rappelle.
- Vous avez pu voir la plaque ? Demanda Luther
- Non. Souffla Patrick en baissant la tête. Désolé…
Jane mit ses mains sur ses hanches et regarda autour de lui en cherchant un indice, ne serait-ce que minime, qui puisse le mettre sur la voie…
Bingo ! Pensa-t-il.
A une centaine de mètres de là, Jane vit un carrefour qu’il pointa du doigt. Cho suivit son index du regard.
- Y a une caméra de surveillance sur chaque carrefour, non ? Demanda Jane
- Oui. Répondit simplement Cho en se tournant vers son ami ; avec ça, on va peut-être voir le véhicule.
- Qui va nous mener à Lisbon. Conclut Jane
- Demandez à Van Pelt d’appeler les services de surveillance de la sécurité routière. Je veux toutes les images en provenance de ce carrefour ! Ordonna Luther à Cho
- Oui, monsieur ! Dit simplement l’asiatique
Cho tapota l’épaule du consultant en un geste qui se voulait réconfortant.
Alors que Jane allait suivre son ami, Wainwright se posta face à lui et posa sa main sur le torse de Jane. Le consultant le dévisagea, un regard incendiaire transperçant le supérieur.
- Non, monsieur Jane ! Vous, vous allez à l’hôpital vous faire soigner. Ordonna Luther
- Pas tant que je n’aurais pas retrouvé Lisbon. Répliqua Jane sèchement
- Vous avez besoin d’un médecin ! Réitéra Wainwright
- J’ai encore toute ma tête pour vous dire deux choses, Luther, commença Jane en le fusillant du regard ; Primo, c’est gentil à vous de vous inquiéter pour moi, amlis je n’en ai pas besoin. Deuxio, je n’irai pas l’hôpital et je n’aurai pas l’esprit en paix tant que Lisbon sera entre les pattes de ce malade.
Luther fixa le mentaliste des yeux pendant un long instant. Assez tout au moins pour voir que le consultant ne plaisantait pas et était déterminé. Wainwright n’avait que rarement vu Jane dans cet état-là. En réalité, il n’y avait que lorsque des enquêtes sur John le Rouge surgissaient, que Jane se mettait dans des états pareils. Wainwright soupira d’exaspération et finit par dire.
- Très bien. Mais je vous préviens, si je m’aperçois que vous manigancez quelque chose, je vous envoie à l’hôpital de gré ou de force. Ajouta Luther en le pointant du doigt d’un air menaçant
- Je ne peux rien vous promettre. Répliqua sèchement Jane.
Le grand patron du CBI resta un moment incrédule alors que Jane s’éloignait de lui.
Jane se remémora la promesse qu’il avait faite à Clarissa Connors, la grand-mère de l’amie de Lisbon, qui la considérait comme sa petite-fille. Il lui avait juré qu’il allait prendre soin de Lisbon. Et qu’il ne trahirait jamais cette promesse. Mais ce que le mentaliste n’avait pas prévu, c’était qu’il tienne à la jeune femme autant qu’à Angela et Charlotte. Et il se rendit bien vite compte qu’en réalité, Lisbon avait acquis autant d’importance à ses yeux que les deux amours de sa vie. Et mine de rien, Jane s’aperçut que Lisbon était peut-être son troisième amour, mais non des moindres. Et pourtant, il s’était juré de ne jamais plus tomber amoureux, d’un pour ne pas trahir sa femme, de deux, pour ne plus jamais souffrir. Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore n’est-ce pas ?
Si Teresa Lisbon n’avait pas débarqué dans sa vie, que serait-il devenu ? Un dépressif en psychiatrie, un joueur compulsif ou autre. Et où serait-il si c’était le cas ? Sûrement mort.
Seul l’amour peut garder quelqu’un vivant…
Lisbon était celle qui l’avait sauvé et le maintenait en vie depuis tout ce temps. Il ne supporterait pas de la perdre. Il ne supporterait pas de perdre son amour. Pas une seconde fois.
Lisbon sortit de son sommeil lourd en entendant un bruit inhabituel. Elle grogna de mécontentement et cligna plusieurs fois des yeux avant de les ouvrir entièrement. En tentant de se redresser, la jeune femme se rendit compte qu’elle était allongée sur quelque chose de dur, relativement inconfortable. Qui plus est, elle sentait, au travers d’une couverture, quelque chose qui la piquait, mais qui était assez fin tout de même…De la paille !
Non ! Pas encore ce foutu cauchemar ! Pensa la jeune femme. Toutes les nuits c’était la même chose. Ça en devenait terriblement angoissant.
Mais bizarrement, c’était la première fois qu’elle sentait cette odeur de poussière mêlée à l’arôme de bois fraîchement coupé et … du tabac froid. La jeune femme eut un haut-le-cœur qui, couplé au vent glacial qui s’engouffrait en elle, la fit frissonner. Lisbon n’était pas dans un cauchemar mais bel et bien dans la réalité. Son cauchemar était en fait prémonitoire.
A ce moment précis, Lisbon entendit des pas résonner sur du plancher. Le bois grinça sous les pieds de l’inconnu qui venait vers elle. Son corps se mit à battre de plus en plus fort sous sa poitrine. Lisbon commença à paniquer et d’une voix hasardeuse, demanda :
- Qui est là ? Souffla-t-elle ; qui êtes-vous ?
Les pas se rapprochèrent lentement vers elle. Lisbon, dans un instinct de survie, se recula légèrement jusqu’à être adossée à un mur. Lisbon sentit la personne qui s’avançait vers elle, s’accroupir face à elle. L’odeur qu’elle huma lui signifia que cet inconnu était un homme. Qui resta quelques instants silencieux, immobile, avant de poser doucement sa main sur la sienne. Lisbon trouva ce geste rassurant, dans un premier temps du moins. Car très vite, la main en question guida la sienne jusqu’à la joue de cet homme, et ce geste troubla la jeune femme. L’homme soupira d’aise en savourant avec intensité ce contact. Lisbon ne savait pas qui était l’homme, tout ce qu’elle savait c’est que ce n’était pas Jane.
- … Teresa… Tu m’as terriblement manqué… Souffla l’homme
Lisbon sursauta, retirant brusquement sa main au passage. La jeune femme se recroquevilla sur elle-même et colla encore un peu plus son dos à la paroi du mur alors qu’une nausée immense la prenait. L’inconnu ne l’était plus.
- Bryan ! Arriva-t-elle à peine à articuler alors que son sang se glaçait.
Loelia, Johel, Terpo4, Coco, Totorsg, Peanut & Jiisbon
Vos coms sont super sympa et me font très plaisir
Et merci plus particulièrement à Mococoa pour la correction
Voici le chapitre suivant Vous allez avoir des réponses à vos questions qui m'ont beaucoup fait sourire, hihihi Mais je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps.
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Chapitre 18 :
Bryan Hathaway ouvrit avec son pied la grande double porte de la grange tout en portant Lisbon, encore inconsciente, dans ses bras. Bryan marcha précautionneusement vers le petit escalier qui menait vers la balustrade. Il était en admiration devant le visage si paisible de Lisbon dont la tête reposait sur son épaule. Il se sentait tellement bien, apaisé en réalité.
Il monta les escaliers qui grincèrent sous ses pas. Une fois parvenu sur la sorte de mezzanine, Bryan posa délicatement Teresa sur trois bottes de foin sur lesquelles était apposée une couverture. Une petite fenêtre laissait entrer les rayons du soleil qui vinrent frapper le visage de Lisbon, magnifiant sa beauté. Bryan la contempla durant quelques instants, les yeux brillants d’émotion.
Il effleura la chevelure ébène et soyeuse comme du velours de la jeune femme endormie, avant de se pencher vers elle et de lui susurrer à l’oreille.
- Je lui ai fait comprendre qu’il ne devait jamais plus se mettre entre nous. Maintenant, tu ne risques plus rien, Teresa. Je te protégerai. Toujours.
*
Un SUV et de nombreuses voitures de patrouille, gyrophares allumés, se tenaient devant la plage. Des agents de police fouillaient les alentours et interrogeaient les passants à la recherche de n’importe quel indice pouvant aider à retrouver l’agresseur de Patrick Jane et le kidnappeur de l’agent Teresa Lisbon. Une voiture bleue nuit s’arrêta dans un crissement de pneus devant les lieux. Luther Wainwright descendit du véhicule en claquant la portière et vint à la rencontre de Rigsby qui interrogeait un joggeur en prenant des notes.
Le grand brun, en voyant arriver son supérieur face à lui, remercia le témoin et s’avança à la rencontre de Wainwright.
- Agent Rigsby, expliquez-moi la situation. Ordonna Luther
- Tommy, commença Wayne ; le frère de l’agent Lisbon, nous a appelés. Il nous a confié que sa sœur et Jane n’étaient pas à leur domicile et que Lisbon ne lui ayant rien dit, il se faisait du souci. Quelques temps après, ce joggeur (il pointa du doigt un des témoins présents sur les lieux), a appelé la police locale après avoir retrouvé Jane, étendu sur le sol, inconscient. La police nous a ensuite téléphonés en se rendant compte que Jane était du CBI.
- Et à propos de l’agent Lisbon, il a vu quelque chose ? Demanda Wainwright en hochant la tête en direction du joggeur.
- Non, il n’a rien vu. Répondit le grand brun, confus. On a lancé un avis de recherche de toute urgence concernant Lisbon.
Luther hocha la tête puis jeta un œil au-dessus de l’épaule de l’agent pour apercevoir Jane dans l’ambulance et Cho à ses côtés.
- Comment va Jane ? Demanda-t-il
- Physiquement, il va bien, il a eu du bol… Mais moralement, il va mal. Répondit-il, inquiet ; Cho essaye de l’interroger.
- Bien, je vais aller le voir. Dit le directeur du CBI ; merci agent Rigsby.
Wayne hocha légèrement la tête tandis que Luther s’éloignait de lui.
A l’arrière de l’ambulance, Jane était assis le regard dans le vague. Il n’avait pas décroché un mot depuis l’agression et pour une fois, il se laissait faire par l’ambulancier qui soignait sa blessure au front. En réalité, le consultant était à dix mille lieues de ce qu’il se passait devant lui. Un seul visage hantait ses pensées, qui elles, n’étaient tournées que vers une personne : Lisbon. Teresa Lisbon.
Jane culpabilisait. Il aurait dû être plus prudent, aurait dû soupçonner quelque chose. Il aurait dû rester auprès de Lisbon. Il savait qu’elle était en danger. Et non. Il n’avait rien vu venir. Comme si ses sens s’étaient retournés contre lui. Il s’en voulait d’avoir laissé tomber sa partenaire qui était maintenant entre les mains d’un malade obsessionnel, dont l’obsession était elle. Tout était de sa faute. Il ne se le pardonnerait jamais s’il arrivait quoique ce soit à Teresa. Il ne supporterait pas de la perdre.
Jane sursauta lorsqu’il sentit une main se poser sur son bras. Il se tourna et croisa le regard de son ami, Cho, qui bien que stoïque, comme d’habitude, avait néanmoins une lueur d’inquiétude dans les yeux.
- Jane ! Tu te rappelles de quelque chose ? Demanda Kimball
- Tu ne me demandes même pas comment je vais ? Répliqua Jane sèchement
- Pas la peine, je sais la réponse vu la tête que tu fais. Répondit Cho, impassible.
Jane se mordit les lèvres en baissant la tête.
- Tout ça, c’est de ma faute, Cho. Avoua-t-il ; je suis mentaliste, j’aurai dû savoir qu’il allait se passer quelque chose, que Lisbon était en danger, que ce malade allait l’enlever, j’aurai dû la protéger et… je n’ai rien fait. Je l’ai laissé tomber.
- Arrête de t’en vouloir, Jane ! Ce n’est pas de ta faute ! S’exclama Kimball ; Si tu restes comme ça, planté là comme une statue de sel, alors oui, tu pourras t’en vouloir et te dire que tu laisses tomber Lisbon. Mais je sais très bien que tu ne le feras pas. Et elle non plus. Elle compte sur toi Jane !
- Je te jure, Cho ; Siffla Jane entre ses dents et en serrant ses poings ; si jamais il ose lever la main sur elle ou encore la toucher, je lui ferai la peau ! Je ne me le pardonnerai jamais si elle…
- Hey ! Arrête ! L’interrompit son ami d’un ton qui ne laissait pas à aucune remarque ; on va la retrouver, Jane et on va coincer ce salopard, ok ?!
Le mentaliste plongea ses yeux dans ceux de son collègue et admit qu’il avait raison. Il ne devait pas baisser les bras aussi vite, il ne devait pas abandonner comme ça. Pas question de perdre Lisbon, sa meilleure amie. Enfin, qui était même devenue un peu plus que ça à ses yeux dernièrement. Il ne supporterait pas un nouveau deuil. Retrouver Lisbon était sa priorité et il ferait tout pour. Jane inspira profondément puis se concentra en regardant au loin afin d’avoir quelque chose dans sa ligne de mire qui pourrait lui rappeler le moment où il avait perdu connaissance. Il se mit à réfléchir, observant attentivement tout autour de lui pendant plusieurs secondes. Cho le regardait, attendant sagement sa réponse.
Tout à coup, Patrick se leva, sans prendre garde à la douleur qu’il ressentit dans sa poitrine. Il quitta l’ambulance sous les yeux de Cho, qui lui emboîta le pas, se demandant où pouvait-il allait à si vive allure. Le beau blond s’avança vers le parking où des traces de pneus étaient encore visibles et il s’arrêta net, en faisant un léger demi-tour sur lui-même.
Au même instant, Wainwright arriva dans leur direction.
- Monsieur Jane ! Intervint Luther
- Il était ici ! Avoua Jane en se tournant vers Cho ; il était là !
- Qui était ici ? Demanda Wainwright
- Bryan Hathaway. Informa Cho en s’adressant à lui avant de se tourner vers Jane. Tu en es sûr ? Insista-t-il
- Oui, c’est assez discret comme endroit. Quasiment personne ne pouvait le voir. Affirma-t-il ; c’était une vieille Chevrolet… datant des années 80… un pick-up… de couleur rouge bordeaux… je m’en rappelle.
- Vous avez pu voir la plaque ? Demanda Luther
- Non. Souffla Patrick en baissant la tête. Désolé…
Jane mit ses mains sur ses hanches et regarda autour de lui en cherchant un indice, ne serait-ce que minime, qui puisse le mettre sur la voie…
Bingo ! Pensa-t-il.
A une centaine de mètres de là, Jane vit un carrefour qu’il pointa du doigt. Cho suivit son index du regard.
- Y a une caméra de surveillance sur chaque carrefour, non ? Demanda Jane
- Oui. Répondit simplement Cho en se tournant vers son ami ; avec ça, on va peut-être voir le véhicule.
- Qui va nous mener à Lisbon. Conclut Jane
- Demandez à Van Pelt d’appeler les services de surveillance de la sécurité routière. Je veux toutes les images en provenance de ce carrefour ! Ordonna Luther à Cho
- Oui, monsieur ! Dit simplement l’asiatique
Cho tapota l’épaule du consultant en un geste qui se voulait réconfortant.
Alors que Jane allait suivre son ami, Wainwright se posta face à lui et posa sa main sur le torse de Jane. Le consultant le dévisagea, un regard incendiaire transperçant le supérieur.
- Non, monsieur Jane ! Vous, vous allez à l’hôpital vous faire soigner. Ordonna Luther
- Pas tant que je n’aurais pas retrouvé Lisbon. Répliqua Jane sèchement
- Vous avez besoin d’un médecin ! Réitéra Wainwright
- J’ai encore toute ma tête pour vous dire deux choses, Luther, commença Jane en le fusillant du regard ; Primo, c’est gentil à vous de vous inquiéter pour moi, amlis je n’en ai pas besoin. Deuxio, je n’irai pas l’hôpital et je n’aurai pas l’esprit en paix tant que Lisbon sera entre les pattes de ce malade.
Luther fixa le mentaliste des yeux pendant un long instant. Assez tout au moins pour voir que le consultant ne plaisantait pas et était déterminé. Wainwright n’avait que rarement vu Jane dans cet état-là. En réalité, il n’y avait que lorsque des enquêtes sur John le Rouge surgissaient, que Jane se mettait dans des états pareils. Wainwright soupira d’exaspération et finit par dire.
- Très bien. Mais je vous préviens, si je m’aperçois que vous manigancez quelque chose, je vous envoie à l’hôpital de gré ou de force. Ajouta Luther en le pointant du doigt d’un air menaçant
- Je ne peux rien vous promettre. Répliqua sèchement Jane.
Le grand patron du CBI resta un moment incrédule alors que Jane s’éloignait de lui.
Jane se remémora la promesse qu’il avait faite à Clarissa Connors, la grand-mère de l’amie de Lisbon, qui la considérait comme sa petite-fille. Il lui avait juré qu’il allait prendre soin de Lisbon. Et qu’il ne trahirait jamais cette promesse. Mais ce que le mentaliste n’avait pas prévu, c’était qu’il tienne à la jeune femme autant qu’à Angela et Charlotte. Et il se rendit bien vite compte qu’en réalité, Lisbon avait acquis autant d’importance à ses yeux que les deux amours de sa vie. Et mine de rien, Jane s’aperçut que Lisbon était peut-être son troisième amour, mais non des moindres. Et pourtant, il s’était juré de ne jamais plus tomber amoureux, d’un pour ne pas trahir sa femme, de deux, pour ne plus jamais souffrir. Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore n’est-ce pas ?
Si Teresa Lisbon n’avait pas débarqué dans sa vie, que serait-il devenu ? Un dépressif en psychiatrie, un joueur compulsif ou autre. Et où serait-il si c’était le cas ? Sûrement mort.
Seul l’amour peut garder quelqu’un vivant…
Lisbon était celle qui l’avait sauvé et le maintenait en vie depuis tout ce temps. Il ne supporterait pas de la perdre. Il ne supporterait pas de perdre son amour. Pas une seconde fois.
*
Lisbon sortit de son sommeil lourd en entendant un bruit inhabituel. Elle grogna de mécontentement et cligna plusieurs fois des yeux avant de les ouvrir entièrement. En tentant de se redresser, la jeune femme se rendit compte qu’elle était allongée sur quelque chose de dur, relativement inconfortable. Qui plus est, elle sentait, au travers d’une couverture, quelque chose qui la piquait, mais qui était assez fin tout de même…De la paille !
Non ! Pas encore ce foutu cauchemar ! Pensa la jeune femme. Toutes les nuits c’était la même chose. Ça en devenait terriblement angoissant.
Mais bizarrement, c’était la première fois qu’elle sentait cette odeur de poussière mêlée à l’arôme de bois fraîchement coupé et … du tabac froid. La jeune femme eut un haut-le-cœur qui, couplé au vent glacial qui s’engouffrait en elle, la fit frissonner. Lisbon n’était pas dans un cauchemar mais bel et bien dans la réalité. Son cauchemar était en fait prémonitoire.
A ce moment précis, Lisbon entendit des pas résonner sur du plancher. Le bois grinça sous les pieds de l’inconnu qui venait vers elle. Son corps se mit à battre de plus en plus fort sous sa poitrine. Lisbon commença à paniquer et d’une voix hasardeuse, demanda :
- Qui est là ? Souffla-t-elle ; qui êtes-vous ?
Les pas se rapprochèrent lentement vers elle. Lisbon, dans un instinct de survie, se recula légèrement jusqu’à être adossée à un mur. Lisbon sentit la personne qui s’avançait vers elle, s’accroupir face à elle. L’odeur qu’elle huma lui signifia que cet inconnu était un homme. Qui resta quelques instants silencieux, immobile, avant de poser doucement sa main sur la sienne. Lisbon trouva ce geste rassurant, dans un premier temps du moins. Car très vite, la main en question guida la sienne jusqu’à la joue de cet homme, et ce geste troubla la jeune femme. L’homme soupira d’aise en savourant avec intensité ce contact. Lisbon ne savait pas qui était l’homme, tout ce qu’elle savait c’est que ce n’était pas Jane.
- … Teresa… Tu m’as terriblement manqué… Souffla l’homme
Lisbon sursauta, retirant brusquement sa main au passage. La jeune femme se recroquevilla sur elle-même et colla encore un peu plus son dos à la paroi du mur alors qu’une nausée immense la prenait. L’inconnu ne l’était plus.
- Bryan ! Arriva-t-elle à peine à articuler alors que son sang se glaçait.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
C'est frustrant de s'arrêter au moment ou ça devient intéressant ^^.
J'ai trouvé mignon le fait que Jane réalise que Lisbon est son 3e amour et qu'il veuille se donner la possibilité de vivre une autre histoire.
J'ai de la peine pour Lisbon qui est en train de vivre son cauchemar et qui n'a toujours pas retrouvé la vue...
Jane, vient viiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!!!!!!
J'ai trouvé mignon le fait que Jane réalise que Lisbon est son 3e amour et qu'il veuille se donner la possibilité de vivre une autre histoire.
J'ai de la peine pour Lisbon qui est en train de vivre son cauchemar et qui n'a toujours pas retrouvé la vue...
Jane, vient viiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!!!!!!
Re: Perdue dans le noir ^
Tout comme la "cacahuète tueuse" (décidément je craque complètement pour cette bannière ) je trouve très "mignon" la façon dont Jane réalise son attachement à Lisbon...son 3ème amour.
Il y a "truc" que je ne comprends pas...Il a pris un coup sur la tête et il a mal à la poitrine ou Bryan lui a t-il fait quelque chose pendant qu'il était inconscient
Grace à son esprit d'observation Jane parvient à trouver une piste...
Comment Lisbon va t-elle se débrouiller face au "malade"
Il y a "truc" que je ne comprends pas...Il a pris un coup sur la tête et il a mal à la poitrine ou Bryan lui a t-il fait quelque chose pendant qu'il était inconscient
Grace à son esprit d'observation Jane parvient à trouver une piste...
Comment Lisbon va t-elle se débrouiller face au "malade"
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: Perdue dans le noir ^
oh lalala! j'espère que ça va aller pour Lisbon quand même.
Le pauvre Jane il s'en veut et il inquiet, mais ça va aller, il va la retrouver, il peut le faire !!
Hâte de lire la suite XD
Le pauvre Jane il s'en veut et il inquiet, mais ça va aller, il va la retrouver, il peut le faire !!
Hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
Lisbon enlevée et c'est ce de Bryan qui la détient S'il ose lui faire du mal, j'appelle pour qu'il vienne le tuer sur le champ
Pauvre Jane qui s'en veut pour l'enlèvement de sa chère et tendre Lisbon :| Faut pas qu'il se laisse aller... ah non!!! faut qu'il prenne le dessus pour qu'il aille la sauver... Heureusement que Cho est là pour lui faire reprendre pied (ca se dit? )
Vivement la suite JA, c'est maintenant que ça devient vraiment intéressant! Ne tues pas Lisbon d'accord?
Sinon super suite
Pauvre Jane qui s'en veut pour l'enlèvement de sa chère et tendre Lisbon :| Faut pas qu'il se laisse aller... ah non!!! faut qu'il prenne le dessus pour qu'il aille la sauver... Heureusement que Cho est là pour lui faire reprendre pied (ca se dit? )
Vivement la suite JA, c'est maintenant que ça devient vraiment intéressant! Ne tues pas Lisbon d'accord?
Sinon super suite
Re: Perdue dans le noir ^
Jane qui s'en veut , heureusement que Cho est là pour ne pas qu'il perde pieds !
Ce Bryan est décidément complètement barré ...
Pauvre Lisbon elle risque de passer un sale quart d'heure avec ce malade !
J'espère que l'équipe va vite la retrouver !
VLS !!
Ce Bryan est décidément complètement barré ...
Pauvre Lisbon elle risque de passer un sale quart d'heure avec ce malade !
J'espère que l'équipe va vite la retrouver !
VLS !!
terpo4- Agent de circulation
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Re: Perdue dans le noir ^
J'AIME
vivement le prochain chapitre
vivement le prochain chapitre
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Perdue dans le noir ^
SUPER CHAPITRE Jane qui s'en veux pour ne pas avoir pu sauver Lisbon Mais grace a Cho il est déterminer a retrouver son amie et patronne coûte que coûte En tout cas j'espère que ce Ryan ne fera pas de mal a Lisbon et que L'équipe arrivera a temps pour l'arrêter
JE VEUX LA SUITE
JE VEUX LA SUITE
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
Oups, désolée tout d'abord, je n'ai pas pu commenter ton dernier chapitre.
Mais bon, du coup j'en ai eu deux!! Héhé!!
Alors là, le passage sur la plage est magnifique, les mains de Lisbon sur le visage de Jane, et ce dernier qui prend ensuite conscience de ses sentiments!!! Haaaaa!!!
Et Lisbon qui se fait enlever par ce malade!!!!! Allez Jane, bouge toi et vas la sauver!!!
Vite, vite, vite la suiiiiite!!!!
Mais bon, du coup j'en ai eu deux!! Héhé!!
Alors là, le passage sur la plage est magnifique, les mains de Lisbon sur le visage de Jane, et ce dernier qui prend ensuite conscience de ses sentiments!!! Haaaaa!!!
Et Lisbon qui se fait enlever par ce malade!!!!! Allez Jane, bouge toi et vas la sauver!!!
Vite, vite, vite la suiiiiite!!!!
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
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Re: Perdue dans le noir ^
Bonsoir tout le monde
infiniment Peanut BZH, Johel, Totorsg, Loelia, Terpo4, DAN54, Coco & Mitsounette pour vos commentaires qui me font très plaisir et me touchent beaucoup
Et merci beaucoup à Mococoa pour la correction
@ Johel : Pour répondre à ta question, Bryan a donné à Jane, un coup à la tête et l’autre au torse pour ça qu’il ressent une douleur. Désolée de ne pas avoir été plus précise pour ce détail
Voici la suite de ma fic que vous attendez avec impatience
Puis qui contient des réponses à vos questions Si l'équipe va retrouver Lisbon pour que Jane va prendre son cheval à toute vitesse pour la sauver ? Comment Lisbon va s'en sortir en compagnie de ce malade de Bryan ?
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Lisbon n’arrivait pas à y croire. Ce fou obsessionnel de Bryan était le poursuivant de son cauchemar. Le décor allait même avec.
Et Lisbon se demandait comment quelqu’un comme Bryan avait pu si mal tourner.
Au début, elle appréciait vraiment ce garçon. A l’époque du lycée, Bryan était un garçon simple, drôle, attentif, gentil et intelligent. En somme, c’était quelqu’un de confiance. Son frère George également. Teresa et Nathalie, sa meilleure amie, s’étaient tournées vers les deux frères à plusieurs reprises, pour avoir quelques conseils au sujet de devoirs ou d’examens. Et tous quatre étaient vite devenus inséparables. Entre confessions typiques d’adolescents et éclats de rire, ils s’entendaient tous très bien. Jusqu’au jour où Nathalie avait découvert que George était fou d’elle. Et que Bryan s’intéressait vivement à Teresa. Et à partir de ce jour-là, Bryan avait commencé à devenir bizarre. Il était de plus en plus collant et avait commencé à faire peur à la brunette.
Les mains baladeuses, les mots doux accompagnés de cadeaux collés sur son casier, les coups de fils durant la nuit et le week-end, même pendant les vacances…
L’apothéose de cet acharnement fut un jour, après un cours de sport. Bryan avait retenu Lisbon de manière assez virulente, alors qu’elle essayait de se débattre. Le jeune homme avait tenté de l’embrasser et avait eu les mains très baladeuses. Chose qui avait plus qu’écœuré Teresa. Qui lui avait rendu son affront en lui envoyant un coup de pied bien placé, dans les parties intimes.
A partir de ce jour-là, Teresa s’était tenue à l’écart de Bryan. Sauf que ce dernier n’en avait été en rien dissuadé. Il avait continué à la surveiller, à l’épier, à la dévisager d’un air prédateur, comme un guépard guetterait une gazelle. Il avait même été jusqu’à menacer verbalement et physiquement tous les garçons qui s’approchaient un peu trop près de Teresa à son goût. C’était encore pire qu’avant.
Le soulagement se fit sentir lorsque Teresa quitta le lycée et partit loin de ce qui était devenu un enfer pour elle. Et dire que les années de lycée sont censées être les plus belles années de la vie... Quelle ironie !
Teresa rentra à l’école de police, soulagée à l’idée de reprendre une vie normale, loin de cette sinistre histoire. Elle avait tenté d’oublier ce harcèlement, mais en vain. Ce n’est jamais simple de faire table rase des traumatismes adolescents. Ils restent comme des blessures mal cicatrisées sur la peau. Et il ne suffit pas de fuir physiquement pour fuir les problèmes. Lisbon l’apprit à ses dépens puisque les lettres passionnées, les coups de fils tardifs où personne ne répondait, les fleurs envoyées anonymement s’étaient multipliés. Cela avait même été jusqu’à une intrusion chez elle. La jeune femme avait porté plainte à plusieurs reprises, et puis un beau jour, cela cessa. Définitivement. Jusqu’à l’assassinat de Nathalie du moins.
- Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. Reprit Bryan dans un souffle sans la quitter des yeux
- Et toi, aussi tordu que tu ne l’étais à l’époque. Répliqua Lisbon amèrement ; Qu’est-ce-que tu veux, Bryan ? Demanda-t-elle du même ton
- C’est évident, voyons. Répondit-il en riant ; la seule chose que j’ai toujours voulu avoir. La personne la plus merveilleuse que je n’ai jamais vue… C’est toi, Teresa. Je te veux, toi !
Bryan posa sa main sur sa joue et se pencha vers elle pour goûter ses lèvres mais Teresa le repoussa brutalement.
- Ne me touche pas ! Cria-t-elle avec dégoût.
Lisbon se colla au mur, repliant ses jambes contre sa poitrine sous les yeux perplexes d’Hathaway qui la dévisageait.
- Ne t’en fais pas, plus tard, tu verras que tu seras heureuse avec moi. Lui dit-il en posant sa main sur sa cheville
- Je le serai seulement quand tu finiras six pieds sous terre ! Siffla Teresa
- Je t’interdis de dire ça ! S’énerva Bryan en serrant fort sa cheville
- Lâche-moi ! Tu me fais mal ! Hurla-t-elle en tentant de se dégager de son étreinte
Lisbon réussit à libérer sa cheville de l’emprise de son harceleur et se colla encore plus au mur, sous les yeux de Bryan qui vit à quel point la jeune femme était encore réticente face à ses avances.
Tout ça c’est à cause de ce blond ! Pensa Bryan, enragé. Il n’était pas mécontent de l’avoir mis K.O en seulement deux coups, ce blondinet n’était pas du tout bagarreur. C’était une vraie mauviette.
Bryan inspira profondément et se pencha vers Lisbon.
- Si tu veux savoir un truc, reprit Bryan avec fierté ; c’est ton bon à rien de copain qui a terminé six pieds sous terre comme tu dis !
- De quoi tu parles-là ? Demanda-t-elle, soudain inquiète.
- Tu le sais très bien, Teresa. Rétorqua Bryan ; ce moins que rien qui te tournait autour comme un vautour…
- Ce moins que rien, s’appelle Patrick Jane. L’interrompit-elle ; il est consultant et c’est un ami ! Et si tu veux tout savoir, je peux te dire que contrairement à toi, c’est loin d’être un moins que rien et un vautour !
- Et bien maintenant, ce… rigolo ne te tournera plus autour. Tout est réglé ! Dit-il en ignorant sa remarque avec fierté et hypocrisie
Le visage de Teresa changea du tout au tout. Plus aucune trace de rage. Seulement de l’inquiétude. Qu’est-ce-qu’il entendait par « tout réglé » ? Que Jane ne lui tournerait plus autour à partir de maintenant ?
- Qu’est-ce-que t’as fait ? Demanda-t-elle paniquée
- Bah, en fait, c’était trop simple de s’en débarrasser. Il est incapable de se battre. Fit Bryan d’un air satisfait
Lisbon prit subitement conscience de ce que Bryan voulait dire. Il aurait tué Jane ?... Non. Non. Impossible. Lisbon secoua la tête dans l’espoir d’ôter les pensées morbides qui la traversaient.
- Non ! Non ! Tu mens ! Hurla-t-elle
- Loin de là ! Lui répondit Bryan d’un ton calme ; je vais te chercher une couverture, la nuit va être dure. Et je te prendrai à manger par la même occasion. Demain à la première heure, on va partir tous les deux. Ajouta-t-il en caressant ses cheveux.
- Il en est hors de question. Je préfère encore que tu m’enfermes dans une cave. Je n’irai nulle part avec toi, Bryan ! Tu me dégoûtes tellement ! Souffla Lisbon avec un regard incendiaire.
- Je serai incapable de te faire ça, Teresa. Dit-il en haussant les épaules ; tu verras, tu vas finir par aimer notre vie ensemble.
Il lui caressa les cheveux avant de faire glisser sa main sur la joue de la jeune femme. Teresa tourna la tête avec une grimace de dégoût alors que des larmes lui montaient aux yeux. Bryan se pencha vers elle sans la quitter des yeux et déposa ses lèvres sur sa joue.
- Je reviens très vite. Lui susurra-t-il à l’oreille
Lisbon entendit les pas de Bryan s’éloigner petit à petit, puis la porte de la grange se ferma. La jeune femme soupira de soulagement. Malgré tout, les phrases de Bryan trottaient dans sa tête.
« Et bien maintenant, ce… rigolo ne te tournera plus autour. Tout est réglé ! »
Non, c’était impossible. Jane ne pouvait pas être… Non. Lisbon refusait de croire à cette hypothèse. Il est vrai que le mentaliste détestait la violence – sauf quand il s’agissait de sa vengeance et de John Le Rouge – mais il ne baissait jamais, ô grand jamais, les bras aussi vite. D’autant qu’il lui avait répété, à plusieurs reprises, qu’il serait toujours là à ses côtés. Et bien que Lisbon lui ait répondu qu’elle n’avait pas besoin de son aide, c’était un réconfort de savoir que Jane serait toujours là pour elle. Mais pourrait-il seulement tenir parole ? Bryan l’avait-il tué ? Lisbon ignorait les réponses à ses questions, mais la panique commença doucement à s’insinuer en elle.
Lisbon choisit alors la dernière option qui s’offrait à elle. Capturant la croix qu’elle portait autour de son cou, seul souvenir de sa mère, la jeune femme ferma les yeux et se mit à prier. Elle savait pertinemment que Jane n’était pas croyant. Mais elle oui. Une larme solitaire s’échappa de ses paupières closes. Il fallait y croire.
La nuit commençait à tomber sur la côte Ouest des États-Unis et la météo annonçait une température assez basse. Au QG du CBI, c’était l’effervescence générale. Tous les agents s’activaient à plein régime, entraient et sortaient de l’open-space en hâte, et leurs pas précipités n’avaient comme écho que les téléphones qui sonnaient dans tous les sens. Un seul objectif commun : retrouver au plus vite l’agent chef senior, Teresa Lisbon.
Regardant laconiquement toute cette agitation qui lui semblait stérile, Patrick Jane se tenait immobile, les mains dans les poches. Son regard était rivé sur celui émeraude de Tersa Lisbon, dont la photographie trônait en plein milieu du tableau récapitulant l’affaire en cours. Il ne parvenait pas à détacher son regard de celui si beau de sa patronne et amie. Le pincement au cœur qu’il ressentait de façon lancinante s’accrut. Il n’avait pas pu prendre soin d’elle comme il le lui avait promis. Jane ne se le pardonnerait jamais si ce Bryan osait la toucher, lui faire du mal ou pire encore. Jane serra les poings au fond de ses poches rien qu’à cette idée.
C’est avec un nœud à l’estomac, de légers picotements dans les mains, des frissons le long de son échine et son cœur qui battait la chamade que Jane repensa à cette scène plus que troublante qu’il avait partagée avec Lisbon, sur la plage. Il sentait encore ses mains si douces sur son visage, sur ses lèvres…Elle avait touché ses lèvres, et c’était un des gestes les plus intimes qu’il ait reçu de la part d’une femme depuis très longtemps. Et Jane se demanda ce qui l’avait tant rassuré à ce contact pour qu’il ne la repousse pas. Avait-il écouté sa raison ? Son cœur ?
Jane ne savait pas. Il était mentaliste mais tout ce qui concernait ses relations avec les femmes le déconcertait. Tout ce qu’il savait, c’est que dès qu’une femme l’avait un peu trop approché, le mentaliste avait maintenu une distant assez importante. Et pourtant, ce n’était pas ce qu’il s’était passé avec Lisbon. Curieusement, il ne s’était pas senti aussi bien depuis de nombreuses années au contact d’une femme. En réalité, depuis la mort d’Angela. Il y avait bien eu Erica Flynn qui, pendant un instant, l’avait troublé et intrigué. Physiquement cependant. Son corps avait réagi, mais pas son cœur. Or, avec Teresa, c’était bel et bien tout son être qui s’était senti touché par les mains douces de Lisbon sur son visage.
- Monsieur Jane ! Appela une voix d’adolescente
En entendant son nom, ce dernier sortit de sa transe et se tourna pile à temps pour voir Annie débarquer avec affolement dans l’open space, suivie de très près par son père.
- On a appris ce qu’il s’est passé ! Expliqua Tommy. Vous avez du nouveau concernant ma sœur ? Demanda-t-il, inquiet.
- Non, rien pour l’instant. Souffla Jane, gêné, en baissant les yeux
- Mais vous allez la retrouver, n’est-ce-pas ? Demanda Annie d’une voix inquiète et suppliante ; dites-moi que vous la retrouverez ?
- On fait ce qu’il faut pour Annie, ne t’en fais pour ça. Tenta de la rassurer Jane.
La jeune fille hocha légèrement la tête bien que ses yeux fussent au bord des larmes. Tommy la prit dans ses bras dans un geste réconfortant. En voyant cette scène, Jane baissa la tête d’un air coupable, se mordant les lèvres clairement mal à l’aise.
- Je suis désolé. Reprit-il dans un murmure ; je suis désolé, tout est de ma faute. J’aurais dû être plus vigilant. J’aurais dû savoir que cette balade était une mauvaise idée…
- Monsieur Jane, l’interrompit Annie en se tournant vers lui ; ce n’est pas votre faute...
- Effectivement ! Coupa Tommy en lançant un regard chargé de colère à Jane. Vous auriez dû veiller sur ma sœur ! A cause de vous, elle est entre les pattes d’un malade ! Continua-t-il assez sèchement
- Papa ! Siffla Annie en se tournant vers son père
- Non, ce n’est rien Annie, laisse tomber. Intervint Jane en rassurant la jeune fille.
Se tournant vers Tommy, Jane le dévisagea un instant, et s’avança vers lui.
- Tommy. Je suis conscient de mon erreur et je comprends que vous m’en vouliez. Vous avez raison et…et…je suis désolé. Déclara Jane en soupirant; Sachez que je ferai tout pour retrouver votre sœur, croyez-moi ! Rajouta-t-il en levant les yeux vers Tommy.
Les deux hommes soutinrent le regard, sous les yeux inquiets d’Annie qui priait pour qu’il n’y ait pas de bagarre entre son père et Jane.
La seule et unique chose que Tommy put lire dans le regard du consultant était de la sincérité. La culpabilité l’assaillit. Il n’aurait jamais dû se comporter ainsi avec Jane. Tommy savait pertinemment à quel point le consultant était attaché à sa sœur, bien qu’il ne l’ait jamais réellement avoué.
- Jane !
Tous les trois détournèrent leurs yeux vers Cho. L’agent se posta devant Jane, jetant un coup d’œil à la famille Lisbon au passage.
- Qu’est-ce-qu’il se passe ? S’inquiéta Jane
- On l’a retrouvée ! Répondit son ami d’un air triomphant
infiniment Peanut BZH, Johel, Totorsg, Loelia, Terpo4, DAN54, Coco & Mitsounette pour vos commentaires qui me font très plaisir et me touchent beaucoup
Et merci beaucoup à Mococoa pour la correction
@ Johel : Pour répondre à ta question, Bryan a donné à Jane, un coup à la tête et l’autre au torse pour ça qu’il ressent une douleur. Désolée de ne pas avoir été plus précise pour ce détail
Voici la suite de ma fic que vous attendez avec impatience
Puis qui contient des réponses à vos questions Si l'équipe va retrouver Lisbon pour que Jane va prendre son cheval à toute vitesse pour la sauver ? Comment Lisbon va s'en sortir en compagnie de ce malade de Bryan ?
Bonne Lecture
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Chapitre 19 :
Lisbon n’arrivait pas à y croire. Ce fou obsessionnel de Bryan était le poursuivant de son cauchemar. Le décor allait même avec.
Et Lisbon se demandait comment quelqu’un comme Bryan avait pu si mal tourner.
Au début, elle appréciait vraiment ce garçon. A l’époque du lycée, Bryan était un garçon simple, drôle, attentif, gentil et intelligent. En somme, c’était quelqu’un de confiance. Son frère George également. Teresa et Nathalie, sa meilleure amie, s’étaient tournées vers les deux frères à plusieurs reprises, pour avoir quelques conseils au sujet de devoirs ou d’examens. Et tous quatre étaient vite devenus inséparables. Entre confessions typiques d’adolescents et éclats de rire, ils s’entendaient tous très bien. Jusqu’au jour où Nathalie avait découvert que George était fou d’elle. Et que Bryan s’intéressait vivement à Teresa. Et à partir de ce jour-là, Bryan avait commencé à devenir bizarre. Il était de plus en plus collant et avait commencé à faire peur à la brunette.
Les mains baladeuses, les mots doux accompagnés de cadeaux collés sur son casier, les coups de fils durant la nuit et le week-end, même pendant les vacances…
L’apothéose de cet acharnement fut un jour, après un cours de sport. Bryan avait retenu Lisbon de manière assez virulente, alors qu’elle essayait de se débattre. Le jeune homme avait tenté de l’embrasser et avait eu les mains très baladeuses. Chose qui avait plus qu’écœuré Teresa. Qui lui avait rendu son affront en lui envoyant un coup de pied bien placé, dans les parties intimes.
A partir de ce jour-là, Teresa s’était tenue à l’écart de Bryan. Sauf que ce dernier n’en avait été en rien dissuadé. Il avait continué à la surveiller, à l’épier, à la dévisager d’un air prédateur, comme un guépard guetterait une gazelle. Il avait même été jusqu’à menacer verbalement et physiquement tous les garçons qui s’approchaient un peu trop près de Teresa à son goût. C’était encore pire qu’avant.
Le soulagement se fit sentir lorsque Teresa quitta le lycée et partit loin de ce qui était devenu un enfer pour elle. Et dire que les années de lycée sont censées être les plus belles années de la vie... Quelle ironie !
Teresa rentra à l’école de police, soulagée à l’idée de reprendre une vie normale, loin de cette sinistre histoire. Elle avait tenté d’oublier ce harcèlement, mais en vain. Ce n’est jamais simple de faire table rase des traumatismes adolescents. Ils restent comme des blessures mal cicatrisées sur la peau. Et il ne suffit pas de fuir physiquement pour fuir les problèmes. Lisbon l’apprit à ses dépens puisque les lettres passionnées, les coups de fils tardifs où personne ne répondait, les fleurs envoyées anonymement s’étaient multipliés. Cela avait même été jusqu’à une intrusion chez elle. La jeune femme avait porté plainte à plusieurs reprises, et puis un beau jour, cela cessa. Définitivement. Jusqu’à l’assassinat de Nathalie du moins.
- Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. Reprit Bryan dans un souffle sans la quitter des yeux
- Et toi, aussi tordu que tu ne l’étais à l’époque. Répliqua Lisbon amèrement ; Qu’est-ce-que tu veux, Bryan ? Demanda-t-elle du même ton
- C’est évident, voyons. Répondit-il en riant ; la seule chose que j’ai toujours voulu avoir. La personne la plus merveilleuse que je n’ai jamais vue… C’est toi, Teresa. Je te veux, toi !
Bryan posa sa main sur sa joue et se pencha vers elle pour goûter ses lèvres mais Teresa le repoussa brutalement.
- Ne me touche pas ! Cria-t-elle avec dégoût.
Lisbon se colla au mur, repliant ses jambes contre sa poitrine sous les yeux perplexes d’Hathaway qui la dévisageait.
- Ne t’en fais pas, plus tard, tu verras que tu seras heureuse avec moi. Lui dit-il en posant sa main sur sa cheville
- Je le serai seulement quand tu finiras six pieds sous terre ! Siffla Teresa
- Je t’interdis de dire ça ! S’énerva Bryan en serrant fort sa cheville
- Lâche-moi ! Tu me fais mal ! Hurla-t-elle en tentant de se dégager de son étreinte
Lisbon réussit à libérer sa cheville de l’emprise de son harceleur et se colla encore plus au mur, sous les yeux de Bryan qui vit à quel point la jeune femme était encore réticente face à ses avances.
Tout ça c’est à cause de ce blond ! Pensa Bryan, enragé. Il n’était pas mécontent de l’avoir mis K.O en seulement deux coups, ce blondinet n’était pas du tout bagarreur. C’était une vraie mauviette.
Bryan inspira profondément et se pencha vers Lisbon.
- Si tu veux savoir un truc, reprit Bryan avec fierté ; c’est ton bon à rien de copain qui a terminé six pieds sous terre comme tu dis !
- De quoi tu parles-là ? Demanda-t-elle, soudain inquiète.
- Tu le sais très bien, Teresa. Rétorqua Bryan ; ce moins que rien qui te tournait autour comme un vautour…
- Ce moins que rien, s’appelle Patrick Jane. L’interrompit-elle ; il est consultant et c’est un ami ! Et si tu veux tout savoir, je peux te dire que contrairement à toi, c’est loin d’être un moins que rien et un vautour !
- Et bien maintenant, ce… rigolo ne te tournera plus autour. Tout est réglé ! Dit-il en ignorant sa remarque avec fierté et hypocrisie
Le visage de Teresa changea du tout au tout. Plus aucune trace de rage. Seulement de l’inquiétude. Qu’est-ce-qu’il entendait par « tout réglé » ? Que Jane ne lui tournerait plus autour à partir de maintenant ?
- Qu’est-ce-que t’as fait ? Demanda-t-elle paniquée
- Bah, en fait, c’était trop simple de s’en débarrasser. Il est incapable de se battre. Fit Bryan d’un air satisfait
Lisbon prit subitement conscience de ce que Bryan voulait dire. Il aurait tué Jane ?... Non. Non. Impossible. Lisbon secoua la tête dans l’espoir d’ôter les pensées morbides qui la traversaient.
- Non ! Non ! Tu mens ! Hurla-t-elle
- Loin de là ! Lui répondit Bryan d’un ton calme ; je vais te chercher une couverture, la nuit va être dure. Et je te prendrai à manger par la même occasion. Demain à la première heure, on va partir tous les deux. Ajouta-t-il en caressant ses cheveux.
- Il en est hors de question. Je préfère encore que tu m’enfermes dans une cave. Je n’irai nulle part avec toi, Bryan ! Tu me dégoûtes tellement ! Souffla Lisbon avec un regard incendiaire.
- Je serai incapable de te faire ça, Teresa. Dit-il en haussant les épaules ; tu verras, tu vas finir par aimer notre vie ensemble.
Il lui caressa les cheveux avant de faire glisser sa main sur la joue de la jeune femme. Teresa tourna la tête avec une grimace de dégoût alors que des larmes lui montaient aux yeux. Bryan se pencha vers elle sans la quitter des yeux et déposa ses lèvres sur sa joue.
- Je reviens très vite. Lui susurra-t-il à l’oreille
Lisbon entendit les pas de Bryan s’éloigner petit à petit, puis la porte de la grange se ferma. La jeune femme soupira de soulagement. Malgré tout, les phrases de Bryan trottaient dans sa tête.
« Et bien maintenant, ce… rigolo ne te tournera plus autour. Tout est réglé ! »
Non, c’était impossible. Jane ne pouvait pas être… Non. Lisbon refusait de croire à cette hypothèse. Il est vrai que le mentaliste détestait la violence – sauf quand il s’agissait de sa vengeance et de John Le Rouge – mais il ne baissait jamais, ô grand jamais, les bras aussi vite. D’autant qu’il lui avait répété, à plusieurs reprises, qu’il serait toujours là à ses côtés. Et bien que Lisbon lui ait répondu qu’elle n’avait pas besoin de son aide, c’était un réconfort de savoir que Jane serait toujours là pour elle. Mais pourrait-il seulement tenir parole ? Bryan l’avait-il tué ? Lisbon ignorait les réponses à ses questions, mais la panique commença doucement à s’insinuer en elle.
Lisbon choisit alors la dernière option qui s’offrait à elle. Capturant la croix qu’elle portait autour de son cou, seul souvenir de sa mère, la jeune femme ferma les yeux et se mit à prier. Elle savait pertinemment que Jane n’était pas croyant. Mais elle oui. Une larme solitaire s’échappa de ses paupières closes. Il fallait y croire.
*
La nuit commençait à tomber sur la côte Ouest des États-Unis et la météo annonçait une température assez basse. Au QG du CBI, c’était l’effervescence générale. Tous les agents s’activaient à plein régime, entraient et sortaient de l’open-space en hâte, et leurs pas précipités n’avaient comme écho que les téléphones qui sonnaient dans tous les sens. Un seul objectif commun : retrouver au plus vite l’agent chef senior, Teresa Lisbon.
Regardant laconiquement toute cette agitation qui lui semblait stérile, Patrick Jane se tenait immobile, les mains dans les poches. Son regard était rivé sur celui émeraude de Tersa Lisbon, dont la photographie trônait en plein milieu du tableau récapitulant l’affaire en cours. Il ne parvenait pas à détacher son regard de celui si beau de sa patronne et amie. Le pincement au cœur qu’il ressentait de façon lancinante s’accrut. Il n’avait pas pu prendre soin d’elle comme il le lui avait promis. Jane ne se le pardonnerait jamais si ce Bryan osait la toucher, lui faire du mal ou pire encore. Jane serra les poings au fond de ses poches rien qu’à cette idée.
C’est avec un nœud à l’estomac, de légers picotements dans les mains, des frissons le long de son échine et son cœur qui battait la chamade que Jane repensa à cette scène plus que troublante qu’il avait partagée avec Lisbon, sur la plage. Il sentait encore ses mains si douces sur son visage, sur ses lèvres…Elle avait touché ses lèvres, et c’était un des gestes les plus intimes qu’il ait reçu de la part d’une femme depuis très longtemps. Et Jane se demanda ce qui l’avait tant rassuré à ce contact pour qu’il ne la repousse pas. Avait-il écouté sa raison ? Son cœur ?
Jane ne savait pas. Il était mentaliste mais tout ce qui concernait ses relations avec les femmes le déconcertait. Tout ce qu’il savait, c’est que dès qu’une femme l’avait un peu trop approché, le mentaliste avait maintenu une distant assez importante. Et pourtant, ce n’était pas ce qu’il s’était passé avec Lisbon. Curieusement, il ne s’était pas senti aussi bien depuis de nombreuses années au contact d’une femme. En réalité, depuis la mort d’Angela. Il y avait bien eu Erica Flynn qui, pendant un instant, l’avait troublé et intrigué. Physiquement cependant. Son corps avait réagi, mais pas son cœur. Or, avec Teresa, c’était bel et bien tout son être qui s’était senti touché par les mains douces de Lisbon sur son visage.
- Monsieur Jane ! Appela une voix d’adolescente
En entendant son nom, ce dernier sortit de sa transe et se tourna pile à temps pour voir Annie débarquer avec affolement dans l’open space, suivie de très près par son père.
- On a appris ce qu’il s’est passé ! Expliqua Tommy. Vous avez du nouveau concernant ma sœur ? Demanda-t-il, inquiet.
- Non, rien pour l’instant. Souffla Jane, gêné, en baissant les yeux
- Mais vous allez la retrouver, n’est-ce-pas ? Demanda Annie d’une voix inquiète et suppliante ; dites-moi que vous la retrouverez ?
- On fait ce qu’il faut pour Annie, ne t’en fais pour ça. Tenta de la rassurer Jane.
La jeune fille hocha légèrement la tête bien que ses yeux fussent au bord des larmes. Tommy la prit dans ses bras dans un geste réconfortant. En voyant cette scène, Jane baissa la tête d’un air coupable, se mordant les lèvres clairement mal à l’aise.
- Je suis désolé. Reprit-il dans un murmure ; je suis désolé, tout est de ma faute. J’aurais dû être plus vigilant. J’aurais dû savoir que cette balade était une mauvaise idée…
- Monsieur Jane, l’interrompit Annie en se tournant vers lui ; ce n’est pas votre faute...
- Effectivement ! Coupa Tommy en lançant un regard chargé de colère à Jane. Vous auriez dû veiller sur ma sœur ! A cause de vous, elle est entre les pattes d’un malade ! Continua-t-il assez sèchement
- Papa ! Siffla Annie en se tournant vers son père
- Non, ce n’est rien Annie, laisse tomber. Intervint Jane en rassurant la jeune fille.
Se tournant vers Tommy, Jane le dévisagea un instant, et s’avança vers lui.
- Tommy. Je suis conscient de mon erreur et je comprends que vous m’en vouliez. Vous avez raison et…et…je suis désolé. Déclara Jane en soupirant; Sachez que je ferai tout pour retrouver votre sœur, croyez-moi ! Rajouta-t-il en levant les yeux vers Tommy.
Les deux hommes soutinrent le regard, sous les yeux inquiets d’Annie qui priait pour qu’il n’y ait pas de bagarre entre son père et Jane.
La seule et unique chose que Tommy put lire dans le regard du consultant était de la sincérité. La culpabilité l’assaillit. Il n’aurait jamais dû se comporter ainsi avec Jane. Tommy savait pertinemment à quel point le consultant était attaché à sa sœur, bien qu’il ne l’ait jamais réellement avoué.
- Jane !
Tous les trois détournèrent leurs yeux vers Cho. L’agent se posta devant Jane, jetant un coup d’œil à la famille Lisbon au passage.
- Qu’est-ce-qu’il se passe ? S’inquiéta Jane
- On l’a retrouvée ! Répondit son ami d’un air triomphant
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
un chapitre génial
bravo pour l'écriture
bravo pour l'écriture
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Bryan est vraiment un malade
Et Jane qui comprend ce qu'il ressent pour Lisbon
Ils ont déjà retrouvé Lisbon où est le bug
Et Jane qui comprend ce qu'il ressent pour Lisbon
Ils ont déjà retrouvé Lisbon où est le bug
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
ah, j'adore ce chapitre!! il est super!
Pauvre Lisbon ! Bryan est vraiment un malade!! en plus il lui fait croire qu'il a tué Jane. pfff
mais bon apparemment ils savent où elle est donc j'espère que ça va bien ce passer...
hâte de lire la suite XD
Pauvre Lisbon ! Bryan est vraiment un malade!! en plus il lui fait croire qu'il a tué Jane. pfff
mais bon apparemment ils savent où elle est donc j'espère que ça va bien ce passer...
hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
j'attends la suite avec impatience
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Perdue dans le noir ^
Beurk ce Bryan il me dégoute de qu'elle droit il ose enlever Lisbon et lui raconter que Jane serai mort hein non mais celui la il faut le tuer
Pardon ils auraient retrouver Lisbon comment ? grâce a son portable Van Pelt l'aurait localisé ?? si c'est ça c'est la meilleurs vivement la suite
Pardon ils auraient retrouver Lisbon comment ? grâce a son portable Van Pelt l'aurait localisé ?? si c'est ça c'est la meilleurs vivement la suite
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
Je ressors d'entre les morts
les chapitres se suivent, ne se ressemblent pas, et nous distillent avec parcimonie les sentiments de Jane et Lisbon.
J'aime !!!
les chapitres se suivent, ne se ressemblent pas, et nous distillent avec parcimonie les sentiments de Jane et Lisbon.
J'aime !!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
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