Perdue dans le noir ^
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Re: Perdue dans le noir ^
une suite d'enfer
Lisbon et Jane qui se font beaux, respectivement pour l'autre, j'ai trouvé ça chou
je paris que Lisbon va bientôt retrouver la vue, c'est sûr
vivement la suite
Lisbon et Jane qui se font beaux, respectivement pour l'autre, j'ai trouvé ça chou
je paris que Lisbon va bientôt retrouver la vue, c'est sûr
vivement la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Bonsoir tout le monde
Coco, Totorsg, Johel, Peanut, Cassis & Jiisbon pour vos coms
Contente que ça vous plaise puis ça fait toujours très plaisir
Et à Mococoa pour la correction
Puis désolée pour de ne pas avoir pu poster la suite plutôt que prévu mais je n'étais pas vraiment dans mon assiette
Mais voici maintenant la suite Ce chapitre est très Jisbon dont j'en suis sûre que certaines d'entre vous vont être très mais je n'en dis pas plus
Sur ceux, Bonne lecture...
- Bon, est-ce que je peux savoir où vous m’emmenez ? Demanda Lisbon pour la énième fois, agacée
- Euh… un instant, je réfléchis… hum…non. Répondit Jane, faussement songeur, en riant.
Lisbon soupira d’exaspération tout en se tortillant sur le siège passager de la DS de Jane. Dieu qu’il était inconfortable ce vieux tas de ferraille, pensa Lisbon. Elle haïssait le mécano qui avait réussi à réparer cette machine infernale. Cette voiture aurait dû être à la fourrière depuis des années déjà. C’était un vrai danger public, surtout si un certain consultant se trouvait au volant. Mais non, Jane y tenait à sa « poubelle ambulante ». Quelle fatalité !
Mais outre le siège sur lequel elle était assise, un autre détail chiffonnait Teresa Lisbon. Oui ! C’était ça ! La DS de Jane avait quitté Sacramento et roulait à ce qui semblait une vitesse folle à Lisbon. Même si Jane était connu pour ne pas être un adepte des limitations de vitesse, l’agent senior savait bien qu’il ne roulerait pas aussi vite qu’alors s’il était toujours en ville. Donc, l’unique solution était qu’ils circulaient désormais sur l’autoroute. A ce moment précis, Lisbon sentit la DS bifurquer brusquement sur la droite, puis emprunter un chemin chaotique. Les bruits environnants étaient étrangement familiers aux oreilles de Lisbon. Et brusquement, la jeune femme se rendit compte qu’elle connaissait ce chemin, tout s’imbriquait ! C’était la route de Grass Valley ! Donc cela ne pouvait signifier qu’une chose. Jane l’emmenait chez…
- On va chez Clarissa !?! S’exclama Lisbon, étonnée
- Ah, bravo Lisbon ! Vous venez de gâcher mon plaisir ! Gémit Jane en soupirant comme un enfant
- Je suis désolée, Jane. S’excusa-t-elle confuse ; mais je connais la route par cœur donc c’était assez facile à trouver. Ajouta-t-elle malicieuse
- Je peux faire demi-tour si vous voulez ? Proposa-t-il un fin rictus s’étirant sur les lèvres.
- Je peux faire semblant d’être surprise pour vous faire plaisir ? Rétorqua-t-elle, en empruntant, sans le savoir, le même air malicieux que Jane deux secondes avant elle.
- Trop tard, ma chère ! On est arrivés ! Fanfaronna-t-il quand bien même une lueur de déception passait sur son visage.
La DS s’arrêta à ce moment précis. Quand bien même elle n’aurait pas reconnu intuitivement le chemin, Lisbon aurait compris qu’elle se trouvait désormais devant chez Clarissa. Cette odeur, mélange de fleurs d’oranger, de lavande, de notes de thym accompagnées de romarin, d’arômes mêlés de menthe et rose…Elle aurait reconnu entre milles cette ambiance tellement chaleureuse pour elle. D’autant qu’elle était venue il y a peu, le même jour où Bryan avait tenté, pour la première fois, de tuer Jane.
Une question brûla les lèvres de Lisbon alors qu’elle remontait l’allée de chez Clarissa.
- Jane, pour quelle raison m’avoir emmenée jusqu’ici ? Demanda-t-elle intriguée
- Aller chez une amie, c’est plus économique que d’aller dans un resto luxueux. D’autant que je sais que vous n’êtes pas réellement portée sur tous ces apparats. Répondit-il
- Non, je… Enfin, je, je veux dire. Pourquoi ? Corrigea la brunette en bafouillant légèrement
- Ah ! Fit Jane en se mordant les lèvres ; Vous vous rappelez lorsqu’elle nous a confié, après l’enterrement, qu’elle comptait passer quelques jours en Arizona ?
- Oui, pour aller voir sa nièce, je m’en souviens. Confirma-t-elle en hochant la tête
- Ben… Elle est venue me parler dès que vous êtes partie. Souffla-t-il ; et m’a confié les clés de sa maison. Pour que vous puissiez y aller un jour ou deux, si vous le souhaitiez. Puis, je me suis dis, pourquoi ne pas y aller aujourd’hui ?
Il termina sa phrase par un haussement d’épaules en regardant la jeune femme. Lisbon resta un instant perplexe avant qu’un fin sourire ne s’affiche sur son visage. Un sourire empli d’émotions, tendre. Lisbon était en fait réellement étonnée des mots que venaient d’avoir son consultant, de son ton surtout. Aucune ironie, aucune moquerie, aucune hypocrisie dans la voix. Non, du pur Jane.
Troublée, la jeune femme tapota le frein à main, le bout du siège conducteur, la cuisse du beau blond, puis enfin, sa main. Sur laquelle elle posa la sienne. Patrick,, étonné par ce geste si soudain qu’inattendu, releva ses yeux vers ceux de sa partenaire, et rencontra…deux perles d’émeraude magnifiques dans lesquelles pointaient tout de même une légère inquiétude.
- C’est vraiment gentil à vous, Jane. Le remercia-t-elle dans un souffle
Un silence régna dans la DS. Jane sourit, plus pour se donner contenance qu’autre chose, et, dans un geste lent mais assuré, il prit la main de Lisbon dans la sienne, et se mit à caresser le dos de sa main avec son pouce. Instantanément, il sentit un frisson parcourir la jeune femme. Il retira sa main de celle de Lisbon et se racla la gorge, gêné de la spontanéité avec laquelle il venait d’agir face à Lisbon.
Lorsque la jeune femme entendit Jane détacher sa ceinture, ouvrir la portière, se lever et claquer la portière derrière lui, elle sentit un grand vide dans son cœur. Puis, Lisbon se traita mentalement d’idiote d’avoir pu allé si vite en besogne. Elle avait laissé ses sentiments prendre le dessus alors qu’elle savait parfaitement que Patrick aimait encore sa femme et qu’il n’était pas prêt à avoir une relation amoureuse avec qui que ce soit. Bien qu’elle ait des doutes depuis cette histoire avec Erica Flynn, qui l’avait passablement envoûté.
Dépitée, Lisbon sursauta lorsque Jane ouvrit la portière côté passager.
- Donnez-moi la main. Demanda-t-il
Lisbon devint tout à coup hésitante et fronça les sourcils.
- Ne vous inquiétez donc pas Lisbon. Je ne veux pas que vous répétiez votre chute spectaculaire de la dernière fois. La taquina-t-il.
Lisbon ne put se retenir de sourire face à sa remarque. Patrick Jane avait toujours le mot pour rire. Elle leva la main, et rencontra celle de Jane qui s’en saisit immédiatement. Puis, ce dernier l’aida à descendre du véhicule. A peine avait-il fermé la portière derrière eux que Lisbon reposa son dos contre la carlingue de la DS, fermant les paupières alors que ses yeux la brûlaient de nouveau. Jane la soutint par les épaules et la regarda, inquiet.
- Teresa ?! Teresa, ça ne va pas ? Encore vos yeux ?! S’inquiéta-t-il
- Oui. Ca m’énerve ! Râla-t-elle
- Du calme, Lisbon… Chut, du calme. La rassura Jane ; vous allez peut-être retrouver la vue.
- Qu’est-ce-que vous en savez ? Demanda-t-elle, suspicieuse et énervée.
- Parce que j’avais également ces symptômes avant de recouvrer la vue.
Lisbon resta muette un instant et la honte s’insinua en elle.
- Oh. Parvint-elle seulement à dire.
- Je vais vous aider. Proposa-t-il d’une voix douce ; fermez les yeux…
Lisbon s’exécuta sans broncher.
- Respirez à fond… et… Expirez.
La jeune femme s’exécuta une nouvelle fois, et s’apaisa instantanément. Puis elle réitéra l’expérience.
- Bien. Maintenant, ouvrez lentement les yeux, très lentement. Prenez votre temps. Et dites-moi si vous voyez quelque chose. Reprit Jane d’un ton calme.
Lisbon poussa une profonde inspiration, fit cligner ses paupières plusieurs fois, puis les ouvrit petit à petit. Des tâches de lumières apparurent, qui lui piquèrent les yeux. Refermant ses paupières sur le coup de l’irritation, la jeune femme téméraire, recommença l’expérience. Elle papillonna une nouvelle fois des yeux, et là, Lisbon put distinguer une forme devant elle, éclairée par un faisceau lumineux quasi divin. Elle voyait ! Sa vue, tout d’abord floue, se mit à se préciser et là, le regard de la jeune femme fut attiré inexplicablement par deux iris bleu océan. Patrick Jane se tenait face à elle, sans son mythique costume trois pièces, laissant place à un jean, une chemise blanche sous un pull bleu clair à col en V et une veste bleue foncée. Lisbon ne savait pas si c’était le fait de recouvrer la vue qui lui faisait voir les choses sous un autre angle, mais elle trouva le consultant d’une beauté extrême. Ce charme anglais si caractéristique lui seyait à merveille. Son beau regard azur n’avait pas changé, ses cheveux blonds, bouclés, irisés par les rayons du soleil, retombaient en légères mèches sur le devant de son crâne, encore meurtri par le coup qu’il avait reçu. Néanmoins, ça le rendait terriblement sexy.
- Alors ? Reprit Jane, inquiet devant le silence de la jeune femme.
Lisbon se remit de ses émotions, et regarda intensément l’homme qui faisait battre son cœur, elle en était sûre désormais. Les lèvres de la jeune femme s’étirèrent lentement en un fin sourire, que lui renvoya immédiatement le consultant.
- Qu’est-ce-que je suis contente de vous voir… Van Pelt ! S’exclama Lisbon
- Van Pelt ?! Répéta Jane, perplexe.
Le silence s’installa durant quelques secondes avant que la belle brunette n’éclate de rire, en voyant la tête penaude du consultant. Qui comprit à cet instant qu’il venait de se faire berné en beauté.
- Ah ! Très drôle ! Bien envoyé ! Dit Jane, vexé
- Si vous aviez vu votre tête quand je l’ai dit. Rit-elle de plus belle
- Alors ? Vous pouvez voir ?!
- A votre avis, Patrick ?
Sans réfléchir et submergé par l’émotion, Jane prit Lisbon dans ses bras. L’Irlandaise fut assez surprise par ce geste soudain, mais finit par se détendre dans les bras du consultant. Se laissant aller, Lisbon passa ses mains dans le dos de Jane, et les remonta jusqu’à ses épaules. Ce faisant, elle entourait désormais de ses bras, la nuque du consultant. Se décalant légèrement, la belle brunette replongea ses yeux émeraude qui venaient de retrouver la vue dans le regard perçant de Jane, Et elle entendit les battements de son cœur s’intensifier.
De son côté, Patrick restait immobile, ne sachant pas quoi faire ni quoi dire. Son regard ancré dans celui de la jeune femme, il ne parvenait pas à s’en détacher. Jamais leurs visages n’avaient été aussi proches. Leurs souffles se mélangèrent, et Jane entendit distinctement les battements de son cœur frapper ses tympans.
Tous deux semblaient perdus face à la scène qui était en train de se jouer, avec eux en rôles principaux. Ces scènes que l’on ne voyait que dans des films à l’eau de rose. Un homme et une femme se rapprochent, et finissent indéniablement par s’embrasser. Mais là, en l’occurrence, il s’agissait de Patrick Jane et Teresa Lisbon. Les deux protagonistes qui avaient une relation complexe et un passé des plus douloureux. Entre eux c’était différent. Des craintes retenaient leur envie de franchir le cap.
Jane mit fin à ce silence troublant en se raclant la gorge et en reculant légèrement.
- Vaut mieux qu’on entre, non ? Demanda-t-il d’une voix timide.
- Oui. Fit Lisbon troublée, tête baissée
- J’espère que vous avez faim car je vous ai concocté un dîner dont vous me direz des nouvelles. Dit-il
- Vous, faire la cuisine ?! J’étais loin de vous imaginer avec un tablier plongé dans vos fourneaux vu que vous passez le plus clair de votre temps collé à votre canapé ! Se moqua-t-elle
- Ah ! Là, ma chère, vous me sous-estimez. Gémit-il faussement offensé ; voilà pourquoi il vaut mieux que je vous montre. Ajouta-t-il dans un sourire.
Lisbon secoua la tête en levant les yeux au ciel, légèrement agacée alors que son consultant s’était éloigné d’elle pour ouvrir la petite barrière en bois qui permettait d’accéder à la maison de Clarissa. Il fit signe à Lisbon de passer la première.
- Après vous, belle demoiselle ! Dit-il dans un accent français en souriant
Lisbon l’observa un long instant en fronçant les sourcils d’un air méfiant alors que Jane la dévisageait avec son sourire charmeur accompagné de son regard de séducteur. La sublissime Irlandaise leva les yeux au ciel en soupirant et tenta tant bien que mal de retenir le sourire qui menaçait de poindre au coin de ses lèvres. Elle passa devant Jane alors que ce dernier fermait la petite barrière derrière eux avant de lui emboîter le pas.
Lisbon s’avança sur le petit sentier sablonneux qu’elle avait maintes et maintes fois emprunté alors qu’elle était jeune. Relevant ses yeux, Lisbon fut émue par la redécouverte visuelle de cet endroit qu’elle n’avait pas vu, stricto sensu, depuis des années. Certes elle y était retournée il y a peu, mais elle n’y voyait rien. Désormais, elle pouvait apprécier le petit escalier en pierre amenant sur le perron. Cette magnifique maison aux pierres anciennes qui s’étirait sur deux étages, ses fenêtres en bois acajou, et ce majestueux jardin aux arômes extatiques. Mais en même temps, quelque chose d’étrange régnait dans l’atmosphère de ce petit coin de paradis. C’était comme s’il avait prit un coup de vieux, oui, ce lieu avait vieilli. Cependant, il avait gardé cet aspect accueillant, reposant et chaleureux à la fois. Les yeux embués de larmes, Teresa se rendit compte qu’elle se trouvait désormais devant la porte de cette maison remplie de souvenirs.
Jane jeta un œil attentif vers sa partenaire et il aperçut une lueur de nostalgie briller dans son regard émeraude. Jane passa devant Lisbon et inséra la clef dans la serrure, attendant le petit « clic » significatif de l’ouverture de la porte. Teresa sursauta et regarda Jane, un instant perturbée, avant de passer devant lui et d’entrer dans la maison.
Elle vit avec stupeur que le salon était resté tel qu’il était 15 ans auparavant. Elle remarqua avec mélancolie le porte-manteau sur lequel elle attachait sa veste lorsqu’elle venait voir Nathalie. Le parquet ciré, la cheminée en pierres, les photos sur le dessus de ladite cheminée, photos qu’elle n’avait encore jamais vues, les bougies, dispersées ça et là dans la pièce, le tapis rouge à poil ras sur lequel trônait une belle table acajou, ce canapé et puis ces deux poufs…Il y avait là des nouveaux objets, mais tout semblait s’imbriquer parfaitement, à tel point que Teresa eut l’impression de n’avoir jamais quitté cet endroit.
- Teresa ? Ca va ? Entendit-elle dans son dos
Elle avait fit un léger sursaut, inspira profondément en ravalant ses larmes puis se tourna vers son consultant.
- Oui, je vais bien. Mentit-elle
- Ce n’est pas vrai. Fit-il ; vous avez l’air triste, et vous l’êtes. Je l’ai bien vu dans vos yeux depuis que vous avez posé votre regard sur le jardin.
- Si vous le voyez si bien, pourquoi m’avoir posé la question et m’avoir fait gaspiller ma salive ?! S’emporta-t-elle
- Je m’inquiète pour vous parce que vous n’avez pas dit un mot depuis qu’on a passé cette barrière et je commence à me demander si c’était une bonne idée de vous emmener ici après ce qui vous est arrivé ! Avoua-t-il en haussant le ton
- Et maintenant, vous avez votre réponse, Jane ou vous me cachez quelque chose ?! Demanda-t-elle irritée
Jane. Elle l’avait appelé par son nom. Ce qui n’était jamais bon signe.
- Je vous cache des choses, c’est vrai, Lisbon. Reprit-il dans un soupir ; mais certaines ne sont pas agréables à entendre donc je vous protège mais il y a deux choses que vous devez savoir…
- Arrêtez de vouloir de me protéger de je-ne-sais-quoi ou de je-ne-sais-qui, je suis assez grande pour me défendre toute seule ! S’énerva-t-elle
- Ce n’est pas ce qu’il s’est passé quand Bryan vous a kidnappée ! Lança froidement Jane
Ils se toisèrent du regard. Sentant une étincelle de colère monter en elle face à cette remarque, le consultant s’en voulut immédiatement. Il était allé trop loin. Mais il avait voulu jouer cartes sur table, crever l’abcès de colère, de rage contenue, que Lisbon avait en elle depuis le début de cette histoire. Teresa quant à elle était folle de rage. Comment osait-il lui faire de telles réflexions ? Et surtout avec autant de froideur dans la voix ! N’y tenant plus, la jeune femme fit le geste caractéristique de quelqu’un qui veut flanquer son poing dans le nez de la personne en face d’elle.
Mais Patrick attrapa son poing à la volée, se saisissant du poignet de Lisbon. Il la regarda intensément dans les yeux, et là, il sut qu’il allait franchir le cap. Il sut que ses sentiments envers Lisbon ne resteraient plus cachés. Il attira la jeune femme contre lui, collant son corps contre le sien, et posa sa main sur la joue de la jeune femme. Lisbon, interdite, ne bougea pas alors que les mains de Jane glissaient derrière sa nuque et attiraient son visage vers celui du consultant. Qui se pencha, légèrement, et vint poser ses lèvres sur celles de Lisbon…
Coco, Totorsg, Johel, Peanut, Cassis & Jiisbon pour vos coms
Contente que ça vous plaise puis ça fait toujours très plaisir
Et à Mococoa pour la correction
Puis désolée pour de ne pas avoir pu poster la suite plutôt que prévu mais je n'étais pas vraiment dans mon assiette
Mais voici maintenant la suite Ce chapitre est très Jisbon dont j'en suis sûre que certaines d'entre vous vont être très mais je n'en dis pas plus
Sur ceux, Bonne lecture...
______________________________________________________________
Chapitre 23 :
- Bon, est-ce que je peux savoir où vous m’emmenez ? Demanda Lisbon pour la énième fois, agacée
- Euh… un instant, je réfléchis… hum…non. Répondit Jane, faussement songeur, en riant.
Lisbon soupira d’exaspération tout en se tortillant sur le siège passager de la DS de Jane. Dieu qu’il était inconfortable ce vieux tas de ferraille, pensa Lisbon. Elle haïssait le mécano qui avait réussi à réparer cette machine infernale. Cette voiture aurait dû être à la fourrière depuis des années déjà. C’était un vrai danger public, surtout si un certain consultant se trouvait au volant. Mais non, Jane y tenait à sa « poubelle ambulante ». Quelle fatalité !
Mais outre le siège sur lequel elle était assise, un autre détail chiffonnait Teresa Lisbon. Oui ! C’était ça ! La DS de Jane avait quitté Sacramento et roulait à ce qui semblait une vitesse folle à Lisbon. Même si Jane était connu pour ne pas être un adepte des limitations de vitesse, l’agent senior savait bien qu’il ne roulerait pas aussi vite qu’alors s’il était toujours en ville. Donc, l’unique solution était qu’ils circulaient désormais sur l’autoroute. A ce moment précis, Lisbon sentit la DS bifurquer brusquement sur la droite, puis emprunter un chemin chaotique. Les bruits environnants étaient étrangement familiers aux oreilles de Lisbon. Et brusquement, la jeune femme se rendit compte qu’elle connaissait ce chemin, tout s’imbriquait ! C’était la route de Grass Valley ! Donc cela ne pouvait signifier qu’une chose. Jane l’emmenait chez…
- On va chez Clarissa !?! S’exclama Lisbon, étonnée
- Ah, bravo Lisbon ! Vous venez de gâcher mon plaisir ! Gémit Jane en soupirant comme un enfant
- Je suis désolée, Jane. S’excusa-t-elle confuse ; mais je connais la route par cœur donc c’était assez facile à trouver. Ajouta-t-elle malicieuse
- Je peux faire demi-tour si vous voulez ? Proposa-t-il un fin rictus s’étirant sur les lèvres.
- Je peux faire semblant d’être surprise pour vous faire plaisir ? Rétorqua-t-elle, en empruntant, sans le savoir, le même air malicieux que Jane deux secondes avant elle.
- Trop tard, ma chère ! On est arrivés ! Fanfaronna-t-il quand bien même une lueur de déception passait sur son visage.
La DS s’arrêta à ce moment précis. Quand bien même elle n’aurait pas reconnu intuitivement le chemin, Lisbon aurait compris qu’elle se trouvait désormais devant chez Clarissa. Cette odeur, mélange de fleurs d’oranger, de lavande, de notes de thym accompagnées de romarin, d’arômes mêlés de menthe et rose…Elle aurait reconnu entre milles cette ambiance tellement chaleureuse pour elle. D’autant qu’elle était venue il y a peu, le même jour où Bryan avait tenté, pour la première fois, de tuer Jane.
Une question brûla les lèvres de Lisbon alors qu’elle remontait l’allée de chez Clarissa.
- Jane, pour quelle raison m’avoir emmenée jusqu’ici ? Demanda-t-elle intriguée
- Aller chez une amie, c’est plus économique que d’aller dans un resto luxueux. D’autant que je sais que vous n’êtes pas réellement portée sur tous ces apparats. Répondit-il
- Non, je… Enfin, je, je veux dire. Pourquoi ? Corrigea la brunette en bafouillant légèrement
- Ah ! Fit Jane en se mordant les lèvres ; Vous vous rappelez lorsqu’elle nous a confié, après l’enterrement, qu’elle comptait passer quelques jours en Arizona ?
- Oui, pour aller voir sa nièce, je m’en souviens. Confirma-t-elle en hochant la tête
- Ben… Elle est venue me parler dès que vous êtes partie. Souffla-t-il ; et m’a confié les clés de sa maison. Pour que vous puissiez y aller un jour ou deux, si vous le souhaitiez. Puis, je me suis dis, pourquoi ne pas y aller aujourd’hui ?
Il termina sa phrase par un haussement d’épaules en regardant la jeune femme. Lisbon resta un instant perplexe avant qu’un fin sourire ne s’affiche sur son visage. Un sourire empli d’émotions, tendre. Lisbon était en fait réellement étonnée des mots que venaient d’avoir son consultant, de son ton surtout. Aucune ironie, aucune moquerie, aucune hypocrisie dans la voix. Non, du pur Jane.
Troublée, la jeune femme tapota le frein à main, le bout du siège conducteur, la cuisse du beau blond, puis enfin, sa main. Sur laquelle elle posa la sienne. Patrick,, étonné par ce geste si soudain qu’inattendu, releva ses yeux vers ceux de sa partenaire, et rencontra…deux perles d’émeraude magnifiques dans lesquelles pointaient tout de même une légère inquiétude.
- C’est vraiment gentil à vous, Jane. Le remercia-t-elle dans un souffle
Un silence régna dans la DS. Jane sourit, plus pour se donner contenance qu’autre chose, et, dans un geste lent mais assuré, il prit la main de Lisbon dans la sienne, et se mit à caresser le dos de sa main avec son pouce. Instantanément, il sentit un frisson parcourir la jeune femme. Il retira sa main de celle de Lisbon et se racla la gorge, gêné de la spontanéité avec laquelle il venait d’agir face à Lisbon.
Lorsque la jeune femme entendit Jane détacher sa ceinture, ouvrir la portière, se lever et claquer la portière derrière lui, elle sentit un grand vide dans son cœur. Puis, Lisbon se traita mentalement d’idiote d’avoir pu allé si vite en besogne. Elle avait laissé ses sentiments prendre le dessus alors qu’elle savait parfaitement que Patrick aimait encore sa femme et qu’il n’était pas prêt à avoir une relation amoureuse avec qui que ce soit. Bien qu’elle ait des doutes depuis cette histoire avec Erica Flynn, qui l’avait passablement envoûté.
Dépitée, Lisbon sursauta lorsque Jane ouvrit la portière côté passager.
- Donnez-moi la main. Demanda-t-il
Lisbon devint tout à coup hésitante et fronça les sourcils.
- Ne vous inquiétez donc pas Lisbon. Je ne veux pas que vous répétiez votre chute spectaculaire de la dernière fois. La taquina-t-il.
Lisbon ne put se retenir de sourire face à sa remarque. Patrick Jane avait toujours le mot pour rire. Elle leva la main, et rencontra celle de Jane qui s’en saisit immédiatement. Puis, ce dernier l’aida à descendre du véhicule. A peine avait-il fermé la portière derrière eux que Lisbon reposa son dos contre la carlingue de la DS, fermant les paupières alors que ses yeux la brûlaient de nouveau. Jane la soutint par les épaules et la regarda, inquiet.
- Teresa ?! Teresa, ça ne va pas ? Encore vos yeux ?! S’inquiéta-t-il
- Oui. Ca m’énerve ! Râla-t-elle
- Du calme, Lisbon… Chut, du calme. La rassura Jane ; vous allez peut-être retrouver la vue.
- Qu’est-ce-que vous en savez ? Demanda-t-elle, suspicieuse et énervée.
- Parce que j’avais également ces symptômes avant de recouvrer la vue.
Lisbon resta muette un instant et la honte s’insinua en elle.
- Oh. Parvint-elle seulement à dire.
- Je vais vous aider. Proposa-t-il d’une voix douce ; fermez les yeux…
Lisbon s’exécuta sans broncher.
- Respirez à fond… et… Expirez.
La jeune femme s’exécuta une nouvelle fois, et s’apaisa instantanément. Puis elle réitéra l’expérience.
- Bien. Maintenant, ouvrez lentement les yeux, très lentement. Prenez votre temps. Et dites-moi si vous voyez quelque chose. Reprit Jane d’un ton calme.
Lisbon poussa une profonde inspiration, fit cligner ses paupières plusieurs fois, puis les ouvrit petit à petit. Des tâches de lumières apparurent, qui lui piquèrent les yeux. Refermant ses paupières sur le coup de l’irritation, la jeune femme téméraire, recommença l’expérience. Elle papillonna une nouvelle fois des yeux, et là, Lisbon put distinguer une forme devant elle, éclairée par un faisceau lumineux quasi divin. Elle voyait ! Sa vue, tout d’abord floue, se mit à se préciser et là, le regard de la jeune femme fut attiré inexplicablement par deux iris bleu océan. Patrick Jane se tenait face à elle, sans son mythique costume trois pièces, laissant place à un jean, une chemise blanche sous un pull bleu clair à col en V et une veste bleue foncée. Lisbon ne savait pas si c’était le fait de recouvrer la vue qui lui faisait voir les choses sous un autre angle, mais elle trouva le consultant d’une beauté extrême. Ce charme anglais si caractéristique lui seyait à merveille. Son beau regard azur n’avait pas changé, ses cheveux blonds, bouclés, irisés par les rayons du soleil, retombaient en légères mèches sur le devant de son crâne, encore meurtri par le coup qu’il avait reçu. Néanmoins, ça le rendait terriblement sexy.
- Alors ? Reprit Jane, inquiet devant le silence de la jeune femme.
Lisbon se remit de ses émotions, et regarda intensément l’homme qui faisait battre son cœur, elle en était sûre désormais. Les lèvres de la jeune femme s’étirèrent lentement en un fin sourire, que lui renvoya immédiatement le consultant.
- Qu’est-ce-que je suis contente de vous voir… Van Pelt ! S’exclama Lisbon
- Van Pelt ?! Répéta Jane, perplexe.
Le silence s’installa durant quelques secondes avant que la belle brunette n’éclate de rire, en voyant la tête penaude du consultant. Qui comprit à cet instant qu’il venait de se faire berné en beauté.
- Ah ! Très drôle ! Bien envoyé ! Dit Jane, vexé
- Si vous aviez vu votre tête quand je l’ai dit. Rit-elle de plus belle
- Alors ? Vous pouvez voir ?!
- A votre avis, Patrick ?
Sans réfléchir et submergé par l’émotion, Jane prit Lisbon dans ses bras. L’Irlandaise fut assez surprise par ce geste soudain, mais finit par se détendre dans les bras du consultant. Se laissant aller, Lisbon passa ses mains dans le dos de Jane, et les remonta jusqu’à ses épaules. Ce faisant, elle entourait désormais de ses bras, la nuque du consultant. Se décalant légèrement, la belle brunette replongea ses yeux émeraude qui venaient de retrouver la vue dans le regard perçant de Jane, Et elle entendit les battements de son cœur s’intensifier.
De son côté, Patrick restait immobile, ne sachant pas quoi faire ni quoi dire. Son regard ancré dans celui de la jeune femme, il ne parvenait pas à s’en détacher. Jamais leurs visages n’avaient été aussi proches. Leurs souffles se mélangèrent, et Jane entendit distinctement les battements de son cœur frapper ses tympans.
Tous deux semblaient perdus face à la scène qui était en train de se jouer, avec eux en rôles principaux. Ces scènes que l’on ne voyait que dans des films à l’eau de rose. Un homme et une femme se rapprochent, et finissent indéniablement par s’embrasser. Mais là, en l’occurrence, il s’agissait de Patrick Jane et Teresa Lisbon. Les deux protagonistes qui avaient une relation complexe et un passé des plus douloureux. Entre eux c’était différent. Des craintes retenaient leur envie de franchir le cap.
Jane mit fin à ce silence troublant en se raclant la gorge et en reculant légèrement.
- Vaut mieux qu’on entre, non ? Demanda-t-il d’une voix timide.
- Oui. Fit Lisbon troublée, tête baissée
- J’espère que vous avez faim car je vous ai concocté un dîner dont vous me direz des nouvelles. Dit-il
- Vous, faire la cuisine ?! J’étais loin de vous imaginer avec un tablier plongé dans vos fourneaux vu que vous passez le plus clair de votre temps collé à votre canapé ! Se moqua-t-elle
- Ah ! Là, ma chère, vous me sous-estimez. Gémit-il faussement offensé ; voilà pourquoi il vaut mieux que je vous montre. Ajouta-t-il dans un sourire.
Lisbon secoua la tête en levant les yeux au ciel, légèrement agacée alors que son consultant s’était éloigné d’elle pour ouvrir la petite barrière en bois qui permettait d’accéder à la maison de Clarissa. Il fit signe à Lisbon de passer la première.
- Après vous, belle demoiselle ! Dit-il dans un accent français en souriant
Lisbon l’observa un long instant en fronçant les sourcils d’un air méfiant alors que Jane la dévisageait avec son sourire charmeur accompagné de son regard de séducteur. La sublissime Irlandaise leva les yeux au ciel en soupirant et tenta tant bien que mal de retenir le sourire qui menaçait de poindre au coin de ses lèvres. Elle passa devant Jane alors que ce dernier fermait la petite barrière derrière eux avant de lui emboîter le pas.
Lisbon s’avança sur le petit sentier sablonneux qu’elle avait maintes et maintes fois emprunté alors qu’elle était jeune. Relevant ses yeux, Lisbon fut émue par la redécouverte visuelle de cet endroit qu’elle n’avait pas vu, stricto sensu, depuis des années. Certes elle y était retournée il y a peu, mais elle n’y voyait rien. Désormais, elle pouvait apprécier le petit escalier en pierre amenant sur le perron. Cette magnifique maison aux pierres anciennes qui s’étirait sur deux étages, ses fenêtres en bois acajou, et ce majestueux jardin aux arômes extatiques. Mais en même temps, quelque chose d’étrange régnait dans l’atmosphère de ce petit coin de paradis. C’était comme s’il avait prit un coup de vieux, oui, ce lieu avait vieilli. Cependant, il avait gardé cet aspect accueillant, reposant et chaleureux à la fois. Les yeux embués de larmes, Teresa se rendit compte qu’elle se trouvait désormais devant la porte de cette maison remplie de souvenirs.
Jane jeta un œil attentif vers sa partenaire et il aperçut une lueur de nostalgie briller dans son regard émeraude. Jane passa devant Lisbon et inséra la clef dans la serrure, attendant le petit « clic » significatif de l’ouverture de la porte. Teresa sursauta et regarda Jane, un instant perturbée, avant de passer devant lui et d’entrer dans la maison.
Elle vit avec stupeur que le salon était resté tel qu’il était 15 ans auparavant. Elle remarqua avec mélancolie le porte-manteau sur lequel elle attachait sa veste lorsqu’elle venait voir Nathalie. Le parquet ciré, la cheminée en pierres, les photos sur le dessus de ladite cheminée, photos qu’elle n’avait encore jamais vues, les bougies, dispersées ça et là dans la pièce, le tapis rouge à poil ras sur lequel trônait une belle table acajou, ce canapé et puis ces deux poufs…Il y avait là des nouveaux objets, mais tout semblait s’imbriquer parfaitement, à tel point que Teresa eut l’impression de n’avoir jamais quitté cet endroit.
- Teresa ? Ca va ? Entendit-elle dans son dos
Elle avait fit un léger sursaut, inspira profondément en ravalant ses larmes puis se tourna vers son consultant.
- Oui, je vais bien. Mentit-elle
- Ce n’est pas vrai. Fit-il ; vous avez l’air triste, et vous l’êtes. Je l’ai bien vu dans vos yeux depuis que vous avez posé votre regard sur le jardin.
- Si vous le voyez si bien, pourquoi m’avoir posé la question et m’avoir fait gaspiller ma salive ?! S’emporta-t-elle
- Je m’inquiète pour vous parce que vous n’avez pas dit un mot depuis qu’on a passé cette barrière et je commence à me demander si c’était une bonne idée de vous emmener ici après ce qui vous est arrivé ! Avoua-t-il en haussant le ton
- Et maintenant, vous avez votre réponse, Jane ou vous me cachez quelque chose ?! Demanda-t-elle irritée
Jane. Elle l’avait appelé par son nom. Ce qui n’était jamais bon signe.
- Je vous cache des choses, c’est vrai, Lisbon. Reprit-il dans un soupir ; mais certaines ne sont pas agréables à entendre donc je vous protège mais il y a deux choses que vous devez savoir…
- Arrêtez de vouloir de me protéger de je-ne-sais-quoi ou de je-ne-sais-qui, je suis assez grande pour me défendre toute seule ! S’énerva-t-elle
- Ce n’est pas ce qu’il s’est passé quand Bryan vous a kidnappée ! Lança froidement Jane
Ils se toisèrent du regard. Sentant une étincelle de colère monter en elle face à cette remarque, le consultant s’en voulut immédiatement. Il était allé trop loin. Mais il avait voulu jouer cartes sur table, crever l’abcès de colère, de rage contenue, que Lisbon avait en elle depuis le début de cette histoire. Teresa quant à elle était folle de rage. Comment osait-il lui faire de telles réflexions ? Et surtout avec autant de froideur dans la voix ! N’y tenant plus, la jeune femme fit le geste caractéristique de quelqu’un qui veut flanquer son poing dans le nez de la personne en face d’elle.
Mais Patrick attrapa son poing à la volée, se saisissant du poignet de Lisbon. Il la regarda intensément dans les yeux, et là, il sut qu’il allait franchir le cap. Il sut que ses sentiments envers Lisbon ne resteraient plus cachés. Il attira la jeune femme contre lui, collant son corps contre le sien, et posa sa main sur la joue de la jeune femme. Lisbon, interdite, ne bougea pas alors que les mains de Jane glissaient derrière sa nuque et attiraient son visage vers celui du consultant. Qui se pencha, légèrement, et vint poser ses lèvres sur celles de Lisbon…
TBC...
Dernière édition par JisbonAddict le Jeu 5 Avr 2012 - 21:43, édité 1 fois
JisbonAddict- Red John
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
Ben ! il était pas en Jean Jane, quand est-ce qu'il a remis son costume 3 pièces
Lisbon qui retrouve la vue
La scène finale du baiser me fait penser au film avec John Wayne et Maureen O'Hara "L'homme tranquille" (scène reprise dans E.T, dans la classe quand Elliott libère les grenouilles puis attrappe sa copine pour l'embrasser sous l'emprise d'E.T qui regarde le film à la télé )
Lisbon qui retrouve la vue
La scène finale du baiser me fait penser au film avec John Wayne et Maureen O'Hara "L'homme tranquille" (scène reprise dans E.T, dans la classe quand Elliott libère les grenouilles puis attrappe sa copine pour l'embrasser sous l'emprise d'E.T qui regarde le film à la télé )
Dernière édition par Johel le Jeu 5 Avr 2012 - 21:25, édité 1 fois
Johel- In Jane we trust
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Re: Perdue dans le noir ^
Aaaaaaahhhh la suite !!!
C'est mignon le fait que Jane emmène Lisbon dans la maison.
Et la fait qu'il se décide à l'embrasser... Whouaou !
Hâte de lire le chapitre suivant ^^
C'est mignon le fait que Jane emmène Lisbon dans la maison.
Et la fait qu'il se décide à l'embrasser... Whouaou !
Hâte de lire le chapitre suivant ^^
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Ben ! il était pas en Jean Jane, quand est-ce qu'il a remis son costume 3 pièces
Lisbon qui retrouve la vue
La scène finale du baiser me fait penser au film avec John Wayne et Maureen O'Hara "L'homme tranquille" (scène reprise dans E.T, dans la classe quand Elliott libère les grenouilles puis attrappe sa copine pour l'embrasser sous l'emprise d'E.T qui regarde le film à la télé )
je plussois, je n'ai pas non compris le coup du costume trois pièce,
surement un réflexe malheureux pour le décrire
pour le reste, bravo
et VLS :bounce: :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
aaaaahhhh!!
j'adore !! j'adore !! j'adore !!
cette suite est juste superbe !! Lisbon retrouve la vue en plus :) c'est trop cool!
Jane qui l'emmène chez Clarisse, c'est chou.
et puis la fin ... le baiser ... Aaaaahhh
hâte de lire la suite XD
j'adore !! j'adore !! j'adore !!
cette suite est juste superbe !! Lisbon retrouve la vue en plus :) c'est trop cool!
Jane qui l'emmène chez Clarisse, c'est chou.
et puis la fin ... le baiser ... Aaaaahhh
hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
encor pour la suit j"adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr surtt avec lisbon ki retrouve la vue auprés de jane
la colere de lisbon et se poign waw impatiente de voir comment sa se finira avec jane meme si j'ai une petite idée
la colere de lisbon et se poign waw impatiente de voir comment sa se finira avec jane meme si j'ai une petite idée
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
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Localisation : bejaia
Re: Perdue dans le noir ^
c'était trop beau, trop romantique, trop...
Jane est vraiment un homme bien quand il veut, il sait être bon et penser aux autres, en l'occurence, Teresa Lisbon
La ramener chez Clarissa, quelle bonne idée
Tout aurait pu être si bien si Lisbon ne s'était pas énervée pour rien, car c'est ça
Je pense qu'elle a eut peur, de ses sentiments, le fait de revenir dans cette maison après toutes ces années, les souvenirs revenant alors qu'elle a perdu sa meilleure amie il y a peu
Mais Jane a eut la bonne réaction, la confronter à tout ça, même si ça fait mal à entendre
Il me tarde de voir la réaction de Lisbon face à ce baiser
et désolée de commenter que maintenant, mais j'ai pas eu trop de temps
Jane est vraiment un homme bien quand il veut, il sait être bon et penser aux autres, en l'occurence, Teresa Lisbon
La ramener chez Clarissa, quelle bonne idée
Tout aurait pu être si bien si Lisbon ne s'était pas énervée pour rien, car c'est ça
Je pense qu'elle a eut peur, de ses sentiments, le fait de revenir dans cette maison après toutes ces années, les souvenirs revenant alors qu'elle a perdu sa meilleure amie il y a peu
Mais Jane a eut la bonne réaction, la confronter à tout ça, même si ça fait mal à entendre
Il me tarde de voir la réaction de Lisbon face à ce baiser
et désolée de commenter que maintenant, mais j'ai pas eu trop de temps
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
JANE est en jean :" Patrick se tenait face à elle SANS son mythique costume 3 pièces......"
sinon Lisbon qui retrouve la vue et JANE qui se décide à l'embrasser .............whaou
vivement la suite.........................
sinon Lisbon qui retrouve la vue et JANE qui se décide à l'embrasser .............whaou
vivement la suite.........................
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Perdue dans le noir ^
Ce chapitre OMG , WONDERFUL SO JISBON ! VLS et
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Perdue dans le noir ^
Bonsoir et Joyeuses Pâques à tous
Johel, Peanut, Jiisbon, Totorsg, Cassis, Sweety, DAN54 & MissA. pour vos coms
à Mococoa pour la correction
Puis désolée pour l'incompréhension dans un passage de ce chapitre, même si je me suis rattrapée, je m'en excuse
Voici la suite et c'est l'avant-dernier chapitre de ma fic Ben, oui toutes les bonnes ont une fin
Mais ne soyez pas triste, je reviendrai avec une nouvelle fic que je suis en train d'écrire actuellement Cependant, ça ne sera pas pour tout de suite, bien plus tard et je dois encore chercher des idées pour l'avancer
Bon, assez bavarder, je vous laisse avec la suite de ma fic
Bonne lecture...
…Teresa ne comprit pas ce qu’il se passait. Elle resta stupéfaite un moment avant de tenter de se dégager de l’étreinte du craquant blondinet et de rompre ce baiser. Mais la douceur des lèvres de Jane contre les siennes, la chaleur de sa main dans sa nuque, la façon féroce avec laquelle il l’avait plaquée contre lui, l’odeur qu’il dégageait et son propre cœur qui s’accélérait, l’en dissuadèrent. Teresa ferma les yeux, lâcha un soupir d’aise et répondit avec ferveur au baiser de Jane, tout en prenant son visage entre ses mains.
Patrick posa sa main libre sur la hanche de la belle brunette, puis remonta jusqu’au creux de ses reins, la plaquant encore un peu plus contre son torse. Teresa gémit de surprise contre les lèvres du consultant, et plongea ses doigts frêles dans la chevelure bouclée de Jane. Ce dernier humidifia la lèvre inférieure de sa partenaire, la faisant frémir de désir. Leurs langues se touchèrent, rendant leur baiser encore plus fougueux, plus passionné.
Puis, subitement, Lisbon repensa à la toute dernière conversation qu’elle avait eue avec son amie Nathalie.
« Ne sois pas si négative, tu trouveras quelqu’un de bien, tu verras. Tu finiras par le voir en ouvrant les yeux et en écoutant ton cœur. »
Cette phrase résonna dans la tête de Teresa jusqu’à ce qu’elle comprenne ce qu’elle se refusait à voir depuis des lustres. Teresa était amoureuse de son consultant, Patrick Jane. L’homme qui la faisait tourner en bourrique, la rendait folle dans tous les sens du terme, la suivait partout comme un toutou…mais l’homme qui l’écoutait aussi, ne la jugeait jamais, la faisait rire à n’importe quel moment.
Mais non, c’était impossible ! Teresa le repoussa brusquement, rompant leur baiser sous le regard interdit de Jane.
- Non, je… je… non… c’est impossible… je ne peux pas… Bafouilla-t-elle confuse
La jeune femme passa à côté de lui tout en l’évitant du regard, ouvrit la porte de la maison alors que Patrick essayait de la retenir.
- Attendez Lisbon… Teresa ! Attendez ! Essaya-t-il de la retenir
Mais elle ignora son appel en claquant la porte derrière elle. Jane resta immobile devant la porte close, puis passa sa main dans ses cheveux en se traitant mentalement d’idiot. Il était allé trop vite.
Au fond du jardin de Clarissa se trouvait un petit pont de bois sous lequel passait un petit cours d’eau amenant vers un bassin, encerclé de pierres blanches et d’arbustes. Quelques nénuphars reflétaient la lumière vive de la lune. De l’autre côté du pont, une pelouse verdoyante s’étendait, ne comportant qu’un arbre, sur lequel était toutefois attachées deux balançoires en bois.
Sur l’une des deux bascules se tenait Teresa, en pleine contemplation de la lune ronde qui illuminait de ses faisceaux le ciel obscur de la nuit. La jeune femme se balançait légèrement, pensive. Lisbon se rappelait qu’elle aimait plus que tout se poser sur cette balançoire lorsqu’elle était jeune et que la tristesse l’envahissait. C’était là aussi qu’elle et Nathalie se confiaient leurs plus grands secrets. Quinze ans plus tard, Lisbon se trouvait là, cherchant encore une fois cet isolement qui lui avait tant été bénéfique de par le passé. Elle venait d’embrasser son consultant, Patrick Jane. Qu’est-ce-qui lui été passé par la tête ? Plus encore, Teresa venait de se rendre compte que son impitoyable et détestable consultant était l’homme qui occupait ses pensées, et son cœur. Elle avait laissé ses sentiments, ses émotions prendre le dessus. Et elle ne le regrettait pas, non. De toute façon elle n’arrivait plus à résister face à Jane. Elle l’aimait.
Mais la règle d’or du CBI lui interdisait ses sentiments. Selon ce foutu règlement, les relations amoureuses/sexuelles étaient strictement interdites entre deux collègues. Et si jamais une telle chose advenait, l’un ou l’autre des deux personnes impliquées se verrait mutée dans un autre service, ou quitterait définitivement le CBI. Elle ne voulait pas quitter son boulot, elle adorait ce qu’elle faisait, c’était ce dont elle avait toujours rêvé, devenir flic, et elle avait réussi. Jusqu’à ce que Patrick Jane débarque dans son travail, dans sa vie et dans son cœur. Depuis, il était devenu trop précieux au sein de l’unité. Ce serait donc une énorme erreur que de s’en séparer. En conclusion, une seule solution. Ils ne pouvaient pas laisser libre court à leurs sentiments. Bien qu’elle ne souhaite que ça en réalité. Elle aurait tellement voulu pouvoir être avec lui, mais cela sous-entendait mettre sa carrière aux ordures.
- C’est vraiment très beau ici. Entendit-elle
Teresa sursauta en entendant une voix à côté d’elle qui la fit sortir de sa transe. L’objet de ses pensées se tenait à côté d’elle, sur la balançoire, et fixait lui aussi la pleine lune. Jane se tourna vers la jeune femme qui détourna aussitôt son regard et se remit à fixer le ciel étoilé. Le consultant observa la belle brunette et son regard émeraude perdu dans le ciel, et fut tellement émerveillé par cette image qu’il en eut les larmes aux yeux. Elle ressemblait à un ange, là, assise sur la balançoire, son teint pâle illuminé par la lune. C’était un ange. Un ange magnifique.
- Allez-vous-en, Jane. Je veux être seule. Murmura-t-elle sans le regarder et en se frottant les bras dans un frisson
- Mettez ça. Sinon vous allez être malade. Lui conseilla-t-il
Le mentaliste se leva en ôtant sa veste et se rapprocha un peu plus de sa partenaire. Alors qu’il était sur le point de se placer derrière elle afin de poser délicatement sa veste sur ses épaules, elle se reprit et le toisa du regard d’un air sombre.
- Je n’en ai pas besoin, je n’ai pas froid ! Se défendit-elle en haussant le ton
- C’est qui maintenant, qui fait l’enfant ?! Répliqua-t-il d’un ton malicieux et à la fois sérieux.
Teresa plongea ses yeux dans l’océan des siens pendant un long moment tandis que Jane souriait. La jeune femme fut troublée par ce regard si perçant qu’elle ressentit une vague de frissons la parcourir. Elle se mit à trembler, à la fois parce qu’elle avait réellement froid, et à la fois car le regard océan que posait Jane sur elle lui provoquait des sensations jusqu’alors inconnues. Lisbon soupira d’exaspération en levant les yeux au ciel et hocha la tête sous le regard triomphant du mentaliste qui se plaça derrière elle et finit par poser avec délicatesse sa veste sur les épaules de la jeune femme. Puis il reprit place sur la balançoire à côté d’elle.
- Merci. Maintenant, allez-vous-en, Jane. Laissez-moi tranquille. Supplia-t-elle
- Vous savez que je ne peux pas, Lisbon. Refusa-t-il d’une voix calme ; et surtout, je ne veux pas ! Et il ne sert à rien de vous dire que je suis une sacrée tête de mule quand je le veux. Et que je ne baisse jamais les bras aussi vite. Surtout quand vous êtes dans la partie.
- Parfois, je me demande pourquoi on vous a engagé. Rétorqua Lisbon d’un ton pince-sans-rire
Jane sourit dans un léger hochement de tête en mordillant sa lèvre inférieure. Il releva ensuite ses yeux vers ceux de Lisbon.
- Il faut que je vous parle, Lisbon. Souffla-t-il
- Vous voulez parler maintenant ? Après ce qu’il vient de se passer ?! Répondit-elle étonnée en se tournant vers lui ; vous trouvez que c’est le bon moment pour en parler ?
- Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai probablement jamais. Répondit-il en haussant les épaules ; et si je ne parle pas, je vais le regretter comme je vais regretter ce que je vais dire quand vous m’enverrez votre poing dans la figure. Poursuivit-il en souriant, malgré sa gêne.
Un silence régna entre eux. Il n’y avait plus qu’eux et la nature, luxuriante. Le bruit de l’eau coulant sous le pont, les criquets entonnant leur chant nocturne, la légère brise qui faisait tournoyer les feuilles de l’arbre… Leurs regards ancrés l’un dans l’autre, les deux comparses commencèrent un dialogue silencieux. Lisbon savait pertinemment que Jane ne lâcherait jamais l’affaire, qu’il n’abandonnerait pas la partie aussi facilement, qu’il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Et elle savait qu’il réussirait à la faire parler. La belle Irlandaise baissa les yeux, inspira profondément et brisa le silence.
- D’accord. Qu’avez-vous à me dire ?
- Deux choses qui sont importantes. Pour moi. Répondit-il sérieux
- Et je peux savoir lesquelles ? Demanda-t-elle en haussant les épaules
- La première… concernant, John Le Rouge… commença-t-il
- Oh non ! Jane ! Ne recommencez pas ! L’interrompit Lisbon dans un soupir d’agacement dans lequel transparaissait une pointe d’angoisse.
- Laissez-moi au moins vous expliquer, Lisbon, s’il-vous-plaît. C’est important. Supplia Jane
Lisbon le regarda intensément et suffisamment longtemps pour voir qu’il était vraiment sérieux. Jane baissa les yeux un instant afin d’inspirer profondément avant de relever les yeux vers la jeune femme et de prendre la parole.
- Il y a quelque chose que je ne vous ai jamais dit et que je ne peux plus garder pour moi… avant que je ne… je n’appuie sur la détente en tuant Carter… il m’a révélé des détails sur ma femme et ma fille.
Teresa fut choquée par cette révélation. Aucun mot ne put sortir de sa bouche. Elle laissa donc Jane continuer.
- Il a dit que… que ma femme était très soignée… qu’elle sentait… le savon noir et la… la lavande et m… mon enfant… la sueur et la vanille-fraise, le shampooing qu’elle adorait.
En repensant à ce moment noir, Jane fut tellement bouleversé qu’il sentit des larmes lui monter aux yeux et sa gorge se nouer. Il se leva de la balançoire, s’éloignant un peu de Lisbon, qui le regardait avec tristesse et compassion, ne sachant pas quoi dire. Jamais encore, la belle brunette n’avait vu le consultant aussi vulnérable. Elle ressentit un immense pincement au cœur qui la poussa à se lever elle aussi de la balançoire. Alors qu’elle s’approchait de lui, pour le prendre instinctivement dans ses bras, le consultant se retourna vers elle et passa sa main dans ses cheveux.
- C’était comme s’il avait été là, Lisbon. Reprit-il ; comme s’il avait assisté aux meurtres de ma femme et de mon enfant !
- Je sais, Jane, inutile de continuer. Dit-elle en baissant les yeux, confuse
- Quand O’Laughlin a tiré sur vous, souffla-t-il le regard penaud ; j’ai vraiment cru que…
- Mais grâce à vous, nous sommes tous en vie. L’interrompit-elle ; où voulez-vous en venir Jane ? Demanda-t-elle, perplexe, mais d’un ton doux.
Il fit un léger pas vers elle en se mordant les lèvres tout en baissant les yeux puis les releva pour croiser son regard.
- Toutes les personnes qui s’approchent de moi se font tuer, dit-il, sérieux ; et il se pourrait bien, enfin, il y a de fortes chances pour qu’il s’en prenne à vous, Lisbon.
Lisbon secoua la tête immédiatement, en lui lançant un regard incendiaire avant de littéralement exploser.
- Arrêtez de dire des choses qui sont fausses, Jane ! Ce jour-là, vous n’avez pensé qu’à votre stupide vengeance ! Vous n’avez agi que puérilement. Alors que des personnes tiennent à vous ! Vous m’aviez dit que vous me rappelleriez et qui me rappelle ? Pff… Bertram qui m’annonce que vous avez tué quelqu’un de sang froid pendant que je me faisais un sang d’encre pour vous ! J’ai même cru que vous étiez mort ! J’ai eu peur pour vous parce que je tiens tant à vous, Jane ! Mais ça, vous n’en aviez rien à faire !
Ca y est ! Elle venait d’avouer ce qu’elle avait sur le cœur. Admettre qu’elle avait des sentiments pour lui. Lisbon reçut cette vérité en plein figure, comme une gifle. Elle resta de marbre, dévisageant Jane, complètement ébahie par la facilité avec laquelle ses sentiments étaient sortis. Tournant le dos à Jane, la jeune femme croisa les bras sur sa poitrine, et ses yeux commencèrent à s’embuer de larmes. Jane ne savait plus où se mettre ni quoi dire. Il tombait des nues face à une telle révélation. Teresa avait des sentiments pour lui, tout comme lui avait des sentiments pour elle.
Mais Lisbon avait encore un millier de choses sur le cœur. Un millier de choses qui pesaient très lourd. Elle lui fit face avec dureté, les bras toujours intimement croisés contre sa poitrine, évitant consciemment son regard.
- Je crois que cette soirée était une mauvaise idée. Avoua-t-elle ; ramenez-moi chez moi.
Alors qu’elle tournait les talons en s’éloignant de lui, Jane, surpris par ce qu’elle venait de dire et déçu d’entendre qu’elle préférait le quitter et mettre fin à cette soirée qui ne faisait que commencer, resta un moment interdit. Avant d’admettre qu’il avait une part de responsabilité dans la tournure chaotique qu’avait pris leur soirée. Pourtant, une force intérieure le dissuada de faire ce qu’elle exigeait parce que lui aussi voulait dire ses quatre vérités. Pas seulement sur John Le Rouge mais aussi sur ce qu’il ressentait pour elle, sur la vraie nature de ses sentiments à l’égar de cette femme inaccessible mais tellement extraordinaire.
De son côté, Lisbon sentit que Patrick ne la suivait pas. Intriguée et en même temps soucieuse, elle s’arrêta net dans sa marche, et tourna lentement sur elle-même. Elle vit que le séduisant blondinet la regardait, songeur. Incapable de contrôler son impatience, Lisbon haussa le ton.
- Jane ! Vous me raccompagnez ? Je vous attends ! S’impatienta-t-elle
- Non, Lisbon. Avoua-t-il déterminé.
Interloquée, la jeune femme fronça les sourcils alors qu’il s’avançait vers elle.
- Non, quoi ? Demanda-t-elle
- Je ne vous raccompagne pas et hors de question que je vous laisse partir ! Signala-t-il sérieux
- Vous croyez que vous allez m’en empêcher ? Demanda-t-elle
Jane ne répondit pas tout de suite. Il se rapprocha de plus en plus de Lisbon qui le regardait, interdite, puis il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, ancrant son regard océan dans celui émeraude de sa partenaire.
- Je vous empêcherais de partir, de gré ou de force, Lisbon, parce que je dois absolument vous parler et que ça ne peut pas attendre. Et c’est important pour moi ! Anticipa Jane
Johel, Peanut, Jiisbon, Totorsg, Cassis, Sweety, DAN54 & MissA. pour vos coms
- Spoiler:
- - Johel : Ah ! J'ai vu ce film "L'homme tranquille" une fois et je m'en souviens de cette scène (même so je l'ai vu vaguement et qu'une fois ) Puis E.T. combien de fois j'ai vu ce film et combien de fois, j'ai pleuré à la fin
- Sweety : Ce n'est pas grave Sweety, je ne t'en veux pas, t'inquiètes pour ça
à Mococoa pour la correction
Puis désolée pour l'incompréhension dans un passage de ce chapitre, même si je me suis rattrapée, je m'en excuse
Voici la suite et c'est l'avant-dernier chapitre de ma fic Ben, oui toutes les bonnes ont une fin
Mais ne soyez pas triste, je reviendrai avec une nouvelle fic que je suis en train d'écrire actuellement Cependant, ça ne sera pas pour tout de suite, bien plus tard et je dois encore chercher des idées pour l'avancer
Bon, assez bavarder, je vous laisse avec la suite de ma fic
Bonne lecture...
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Chapitre 24 :
…Teresa ne comprit pas ce qu’il se passait. Elle resta stupéfaite un moment avant de tenter de se dégager de l’étreinte du craquant blondinet et de rompre ce baiser. Mais la douceur des lèvres de Jane contre les siennes, la chaleur de sa main dans sa nuque, la façon féroce avec laquelle il l’avait plaquée contre lui, l’odeur qu’il dégageait et son propre cœur qui s’accélérait, l’en dissuadèrent. Teresa ferma les yeux, lâcha un soupir d’aise et répondit avec ferveur au baiser de Jane, tout en prenant son visage entre ses mains.
Patrick posa sa main libre sur la hanche de la belle brunette, puis remonta jusqu’au creux de ses reins, la plaquant encore un peu plus contre son torse. Teresa gémit de surprise contre les lèvres du consultant, et plongea ses doigts frêles dans la chevelure bouclée de Jane. Ce dernier humidifia la lèvre inférieure de sa partenaire, la faisant frémir de désir. Leurs langues se touchèrent, rendant leur baiser encore plus fougueux, plus passionné.
Puis, subitement, Lisbon repensa à la toute dernière conversation qu’elle avait eue avec son amie Nathalie.
« Ne sois pas si négative, tu trouveras quelqu’un de bien, tu verras. Tu finiras par le voir en ouvrant les yeux et en écoutant ton cœur. »
Cette phrase résonna dans la tête de Teresa jusqu’à ce qu’elle comprenne ce qu’elle se refusait à voir depuis des lustres. Teresa était amoureuse de son consultant, Patrick Jane. L’homme qui la faisait tourner en bourrique, la rendait folle dans tous les sens du terme, la suivait partout comme un toutou…mais l’homme qui l’écoutait aussi, ne la jugeait jamais, la faisait rire à n’importe quel moment.
Mais non, c’était impossible ! Teresa le repoussa brusquement, rompant leur baiser sous le regard interdit de Jane.
- Non, je… je… non… c’est impossible… je ne peux pas… Bafouilla-t-elle confuse
La jeune femme passa à côté de lui tout en l’évitant du regard, ouvrit la porte de la maison alors que Patrick essayait de la retenir.
- Attendez Lisbon… Teresa ! Attendez ! Essaya-t-il de la retenir
Mais elle ignora son appel en claquant la porte derrière elle. Jane resta immobile devant la porte close, puis passa sa main dans ses cheveux en se traitant mentalement d’idiot. Il était allé trop vite.
*
Au fond du jardin de Clarissa se trouvait un petit pont de bois sous lequel passait un petit cours d’eau amenant vers un bassin, encerclé de pierres blanches et d’arbustes. Quelques nénuphars reflétaient la lumière vive de la lune. De l’autre côté du pont, une pelouse verdoyante s’étendait, ne comportant qu’un arbre, sur lequel était toutefois attachées deux balançoires en bois.
Sur l’une des deux bascules se tenait Teresa, en pleine contemplation de la lune ronde qui illuminait de ses faisceaux le ciel obscur de la nuit. La jeune femme se balançait légèrement, pensive. Lisbon se rappelait qu’elle aimait plus que tout se poser sur cette balançoire lorsqu’elle était jeune et que la tristesse l’envahissait. C’était là aussi qu’elle et Nathalie se confiaient leurs plus grands secrets. Quinze ans plus tard, Lisbon se trouvait là, cherchant encore une fois cet isolement qui lui avait tant été bénéfique de par le passé. Elle venait d’embrasser son consultant, Patrick Jane. Qu’est-ce-qui lui été passé par la tête ? Plus encore, Teresa venait de se rendre compte que son impitoyable et détestable consultant était l’homme qui occupait ses pensées, et son cœur. Elle avait laissé ses sentiments, ses émotions prendre le dessus. Et elle ne le regrettait pas, non. De toute façon elle n’arrivait plus à résister face à Jane. Elle l’aimait.
Mais la règle d’or du CBI lui interdisait ses sentiments. Selon ce foutu règlement, les relations amoureuses/sexuelles étaient strictement interdites entre deux collègues. Et si jamais une telle chose advenait, l’un ou l’autre des deux personnes impliquées se verrait mutée dans un autre service, ou quitterait définitivement le CBI. Elle ne voulait pas quitter son boulot, elle adorait ce qu’elle faisait, c’était ce dont elle avait toujours rêvé, devenir flic, et elle avait réussi. Jusqu’à ce que Patrick Jane débarque dans son travail, dans sa vie et dans son cœur. Depuis, il était devenu trop précieux au sein de l’unité. Ce serait donc une énorme erreur que de s’en séparer. En conclusion, une seule solution. Ils ne pouvaient pas laisser libre court à leurs sentiments. Bien qu’elle ne souhaite que ça en réalité. Elle aurait tellement voulu pouvoir être avec lui, mais cela sous-entendait mettre sa carrière aux ordures.
- C’est vraiment très beau ici. Entendit-elle
Teresa sursauta en entendant une voix à côté d’elle qui la fit sortir de sa transe. L’objet de ses pensées se tenait à côté d’elle, sur la balançoire, et fixait lui aussi la pleine lune. Jane se tourna vers la jeune femme qui détourna aussitôt son regard et se remit à fixer le ciel étoilé. Le consultant observa la belle brunette et son regard émeraude perdu dans le ciel, et fut tellement émerveillé par cette image qu’il en eut les larmes aux yeux. Elle ressemblait à un ange, là, assise sur la balançoire, son teint pâle illuminé par la lune. C’était un ange. Un ange magnifique.
- Allez-vous-en, Jane. Je veux être seule. Murmura-t-elle sans le regarder et en se frottant les bras dans un frisson
- Mettez ça. Sinon vous allez être malade. Lui conseilla-t-il
Le mentaliste se leva en ôtant sa veste et se rapprocha un peu plus de sa partenaire. Alors qu’il était sur le point de se placer derrière elle afin de poser délicatement sa veste sur ses épaules, elle se reprit et le toisa du regard d’un air sombre.
- Je n’en ai pas besoin, je n’ai pas froid ! Se défendit-elle en haussant le ton
- C’est qui maintenant, qui fait l’enfant ?! Répliqua-t-il d’un ton malicieux et à la fois sérieux.
Teresa plongea ses yeux dans l’océan des siens pendant un long moment tandis que Jane souriait. La jeune femme fut troublée par ce regard si perçant qu’elle ressentit une vague de frissons la parcourir. Elle se mit à trembler, à la fois parce qu’elle avait réellement froid, et à la fois car le regard océan que posait Jane sur elle lui provoquait des sensations jusqu’alors inconnues. Lisbon soupira d’exaspération en levant les yeux au ciel et hocha la tête sous le regard triomphant du mentaliste qui se plaça derrière elle et finit par poser avec délicatesse sa veste sur les épaules de la jeune femme. Puis il reprit place sur la balançoire à côté d’elle.
- Merci. Maintenant, allez-vous-en, Jane. Laissez-moi tranquille. Supplia-t-elle
- Vous savez que je ne peux pas, Lisbon. Refusa-t-il d’une voix calme ; et surtout, je ne veux pas ! Et il ne sert à rien de vous dire que je suis une sacrée tête de mule quand je le veux. Et que je ne baisse jamais les bras aussi vite. Surtout quand vous êtes dans la partie.
- Parfois, je me demande pourquoi on vous a engagé. Rétorqua Lisbon d’un ton pince-sans-rire
Jane sourit dans un léger hochement de tête en mordillant sa lèvre inférieure. Il releva ensuite ses yeux vers ceux de Lisbon.
- Il faut que je vous parle, Lisbon. Souffla-t-il
- Vous voulez parler maintenant ? Après ce qu’il vient de se passer ?! Répondit-elle étonnée en se tournant vers lui ; vous trouvez que c’est le bon moment pour en parler ?
- Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai probablement jamais. Répondit-il en haussant les épaules ; et si je ne parle pas, je vais le regretter comme je vais regretter ce que je vais dire quand vous m’enverrez votre poing dans la figure. Poursuivit-il en souriant, malgré sa gêne.
Un silence régna entre eux. Il n’y avait plus qu’eux et la nature, luxuriante. Le bruit de l’eau coulant sous le pont, les criquets entonnant leur chant nocturne, la légère brise qui faisait tournoyer les feuilles de l’arbre… Leurs regards ancrés l’un dans l’autre, les deux comparses commencèrent un dialogue silencieux. Lisbon savait pertinemment que Jane ne lâcherait jamais l’affaire, qu’il n’abandonnerait pas la partie aussi facilement, qu’il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Et elle savait qu’il réussirait à la faire parler. La belle Irlandaise baissa les yeux, inspira profondément et brisa le silence.
- D’accord. Qu’avez-vous à me dire ?
- Deux choses qui sont importantes. Pour moi. Répondit-il sérieux
- Et je peux savoir lesquelles ? Demanda-t-elle en haussant les épaules
- La première… concernant, John Le Rouge… commença-t-il
- Oh non ! Jane ! Ne recommencez pas ! L’interrompit Lisbon dans un soupir d’agacement dans lequel transparaissait une pointe d’angoisse.
- Laissez-moi au moins vous expliquer, Lisbon, s’il-vous-plaît. C’est important. Supplia Jane
Lisbon le regarda intensément et suffisamment longtemps pour voir qu’il était vraiment sérieux. Jane baissa les yeux un instant afin d’inspirer profondément avant de relever les yeux vers la jeune femme et de prendre la parole.
- Il y a quelque chose que je ne vous ai jamais dit et que je ne peux plus garder pour moi… avant que je ne… je n’appuie sur la détente en tuant Carter… il m’a révélé des détails sur ma femme et ma fille.
Teresa fut choquée par cette révélation. Aucun mot ne put sortir de sa bouche. Elle laissa donc Jane continuer.
- Il a dit que… que ma femme était très soignée… qu’elle sentait… le savon noir et la… la lavande et m… mon enfant… la sueur et la vanille-fraise, le shampooing qu’elle adorait.
En repensant à ce moment noir, Jane fut tellement bouleversé qu’il sentit des larmes lui monter aux yeux et sa gorge se nouer. Il se leva de la balançoire, s’éloignant un peu de Lisbon, qui le regardait avec tristesse et compassion, ne sachant pas quoi dire. Jamais encore, la belle brunette n’avait vu le consultant aussi vulnérable. Elle ressentit un immense pincement au cœur qui la poussa à se lever elle aussi de la balançoire. Alors qu’elle s’approchait de lui, pour le prendre instinctivement dans ses bras, le consultant se retourna vers elle et passa sa main dans ses cheveux.
- C’était comme s’il avait été là, Lisbon. Reprit-il ; comme s’il avait assisté aux meurtres de ma femme et de mon enfant !
- Je sais, Jane, inutile de continuer. Dit-elle en baissant les yeux, confuse
- Quand O’Laughlin a tiré sur vous, souffla-t-il le regard penaud ; j’ai vraiment cru que…
- Mais grâce à vous, nous sommes tous en vie. L’interrompit-elle ; où voulez-vous en venir Jane ? Demanda-t-elle, perplexe, mais d’un ton doux.
Il fit un léger pas vers elle en se mordant les lèvres tout en baissant les yeux puis les releva pour croiser son regard.
- Toutes les personnes qui s’approchent de moi se font tuer, dit-il, sérieux ; et il se pourrait bien, enfin, il y a de fortes chances pour qu’il s’en prenne à vous, Lisbon.
Lisbon secoua la tête immédiatement, en lui lançant un regard incendiaire avant de littéralement exploser.
- Arrêtez de dire des choses qui sont fausses, Jane ! Ce jour-là, vous n’avez pensé qu’à votre stupide vengeance ! Vous n’avez agi que puérilement. Alors que des personnes tiennent à vous ! Vous m’aviez dit que vous me rappelleriez et qui me rappelle ? Pff… Bertram qui m’annonce que vous avez tué quelqu’un de sang froid pendant que je me faisais un sang d’encre pour vous ! J’ai même cru que vous étiez mort ! J’ai eu peur pour vous parce que je tiens tant à vous, Jane ! Mais ça, vous n’en aviez rien à faire !
Ca y est ! Elle venait d’avouer ce qu’elle avait sur le cœur. Admettre qu’elle avait des sentiments pour lui. Lisbon reçut cette vérité en plein figure, comme une gifle. Elle resta de marbre, dévisageant Jane, complètement ébahie par la facilité avec laquelle ses sentiments étaient sortis. Tournant le dos à Jane, la jeune femme croisa les bras sur sa poitrine, et ses yeux commencèrent à s’embuer de larmes. Jane ne savait plus où se mettre ni quoi dire. Il tombait des nues face à une telle révélation. Teresa avait des sentiments pour lui, tout comme lui avait des sentiments pour elle.
Mais Lisbon avait encore un millier de choses sur le cœur. Un millier de choses qui pesaient très lourd. Elle lui fit face avec dureté, les bras toujours intimement croisés contre sa poitrine, évitant consciemment son regard.
- Je crois que cette soirée était une mauvaise idée. Avoua-t-elle ; ramenez-moi chez moi.
Alors qu’elle tournait les talons en s’éloignant de lui, Jane, surpris par ce qu’elle venait de dire et déçu d’entendre qu’elle préférait le quitter et mettre fin à cette soirée qui ne faisait que commencer, resta un moment interdit. Avant d’admettre qu’il avait une part de responsabilité dans la tournure chaotique qu’avait pris leur soirée. Pourtant, une force intérieure le dissuada de faire ce qu’elle exigeait parce que lui aussi voulait dire ses quatre vérités. Pas seulement sur John Le Rouge mais aussi sur ce qu’il ressentait pour elle, sur la vraie nature de ses sentiments à l’égar de cette femme inaccessible mais tellement extraordinaire.
De son côté, Lisbon sentit que Patrick ne la suivait pas. Intriguée et en même temps soucieuse, elle s’arrêta net dans sa marche, et tourna lentement sur elle-même. Elle vit que le séduisant blondinet la regardait, songeur. Incapable de contrôler son impatience, Lisbon haussa le ton.
- Jane ! Vous me raccompagnez ? Je vous attends ! S’impatienta-t-elle
- Non, Lisbon. Avoua-t-il déterminé.
Interloquée, la jeune femme fronça les sourcils alors qu’il s’avançait vers elle.
- Non, quoi ? Demanda-t-elle
- Je ne vous raccompagne pas et hors de question que je vous laisse partir ! Signala-t-il sérieux
- Vous croyez que vous allez m’en empêcher ? Demanda-t-elle
Jane ne répondit pas tout de suite. Il se rapprocha de plus en plus de Lisbon qui le regardait, interdite, puis il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, ancrant son regard océan dans celui émeraude de sa partenaire.
- Je vous empêcherais de partir, de gré ou de force, Lisbon, parce que je dois absolument vous parler et que ça ne peut pas attendre. Et c’est important pour moi ! Anticipa Jane
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
Wahhhhhh. Je n'avais encore jamais commenté ta fic' mais franchement elle est géniale
et ce chapitre avec Jane qui doit absolument lui parler coute que coute ...
maintenant j'espère que Lisbon va écouter ce qu'il a à dire !
J'attends la suite avec impatience
et ce chapitre avec Jane qui doit absolument lui parler coute que coute ...
maintenant j'espère que Lisbon va écouter ce qu'il a à dire !
J'attends la suite avec impatience
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Perdue dans le noir ^
Pour une fois ce n'est pas Jane qui file après avoir découvert ses sentiments
Butée et bornée Lisbon...ça me rappelle un certain consultant...
Et Jane qui commence à se livrer...avant que Lisbon ne fasse de même...
On va attendre patiemment "la déclaration"
ce chapitre
Butée et bornée Lisbon...ça me rappelle un certain consultant...
Et Jane qui commence à se livrer...avant que Lisbon ne fasse de même...
On va attendre patiemment "la déclaration"
ce chapitre
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Pour une fois ce n'est pas Jane qui file après avoir découvert ses sentiments
Butée et bornée Lisbon...ça me rappelle un certain consultant...
Et Jane qui commence à se livrer...avant que Lisbon ne fasse de même...
On va attendre patiemment "la déclaration"
ce chapitre
je plussois, joli chapitre
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Pour une fois ce n'est pas Jane qui file après avoir découvert ses sentiments
Butée et bornée Lisbon...ça me rappelle un certain consultant...
Et Jane qui commence à se livrer...avant que Lisbon ne fasse de même...
On va attendre patiemment "la déclaration"
ce chapitre
+1 ce chapitre est superbe!
j'espère que Lisbon va laisser finir de parler Jane ...
hâte de lire la suite :)
Re: Perdue dans le noir ^
Aaaaahhh je suis ravie de voir que Lisbon a enfin compris la nature de ses sentiments pour Jane =) Faudrait juste qu'elle l'accepte et que le règlement du CBI aille au diable...
J'ai beaucoup aimé le décor du jardin, qui de plus doit être magnifique la nuit sous le ciel étoilé =)
Jane et Lisbon se ressemblent vraiment beaucoup quand il s'agit d'être borné.
On saura vraiment le fin mot de l'histoire dans le chapitre final, donc.
Hâte de lire ça et encore plus de lire ta prochaine fic...
J'ai beaucoup aimé le décor du jardin, qui de plus doit être magnifique la nuit sous le ciel étoilé =)
Jane et Lisbon se ressemblent vraiment beaucoup quand il s'agit d'être borné.
On saura vraiment le fin mot de l'histoire dans le chapitre final, donc.
Hâte de lire ça et encore plus de lire ta prochaine fic...
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Pour une fois ce n'est pas Jane qui file après avoir découvert ses sentiments
Butée et bornée Lisbon...ça me rappelle un certain consultant...
Et Jane qui commence à se livrer...avant que Lisbon ne fasse de même...
On va attendre patiemment "la déclaration"
ce chapitre
J'ADORE
vivement la suite (et fin malheureusement)
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Perdue dans le noir ^
encor un chapitre ke ds revelations et la bombe ke lisbon lache ki laisse notre cher jane
hate de voir sa reaction mais en meme temps de savoir ke se sera la fin
hate de voir sa reaction mais en meme temps de savoir ke se sera la fin
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Perdue dans le noir ^
salut désolé j'ai mis du temps a commenter ta merveilleuse fic mais je doit te dire que tu écrit trop bien j'adore cette fic et tes chapitres sont tout a fait a mes goûts merci our le bienvenu lol et je te felicite pour avoir ecrit une des fics que j'aime le plus sur se fo^^^ :bla_bla2: :bla_bla2: :bla_bla2: aller bye
go jiisbonelove- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane Lisbone
Loisirs : lire des fic !!!
Localisation : devant mon ordi en train de lire des fics
Re: Perdue dans le noir ^
Bonsoir
Ju3993, Johel, Jiisbon, Totorsg, Peanut, DAN54, Cassis & Go jiisbonelove pour vos commentaires
Ca me touche et ça me super plaisir
Et mille fois à Mococoa pour la correction
Voilà la suite et fin de ma fic
Ca me rend triste de devoir mettre fin à cette histoire mais toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit Cependant, je reviendrai avec une nouvelle fic que je suis en train d'écrire
Puis je tiens à vous un IMMENSE merci à vous tous pour vos commentaires qui me font à chaque fois toujours autant plaisir.
Bonne lecture... et à Bientôt
Jane ne répondit pas tout de suite. Il se rapprocha de plus en plus de Lisbon qui le regardait, interdite, puis il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, ancrant son regard océan dans celui émeraude de sa partenaire.
- Je vous empêcherais de partir, de gré ou de force, Lisbon, parce que je dois absolument vous parler et que ça ne peut pas attendre. Et c’est important pour moi ! Anticipa Jane
Un nouveau silence embarrassant régna entre l’agent et le consultant. Leurs regards plongés l’un dans l’autre, étaient si intenses qu’ils ne pouvaient bouger d’un pouce. Encore moins se parler. Soudain, le tonnerre gronda bruyamment, faisant sursauter le couple. De fines gouttelettes furent bientôt suivies d’une pluie diluvienne, qui ne sembla pas pour autant provoquer un mouvement de la part de nos deux héros.
Jane n’avait jamais osé s’y prendre ainsi ! Il était déterminé, décidé et il savait être tenace. Il ne lâcherait pas Lisbon ainsi. Quitte à devoir se prendre son poing dans la figure. Jane savait qu’il risquait de perdre Lisbon, mais il ne supporterait pas de la raccompagner chez elle et de faire comme si de rien n’était entre eux par la suite. Non. Désormais, il fallait qu’elle sache ce qu’il avait sur le cœur. Il avait l’impression de revenir en arrière. La dernière fois où il avait eu tant de courage face à quelqu’un c’était Angela. Mais Lisbon semblait être plus farouche.
Toutefois, il se rappela qu’il y a plus d’un an, le consultant avait, comment dire, « poussé » Lisbon dans les bras de Walter Mashburn afin qu’elle profite un peu de la vie, qu’elle accepte d’avoir une relation un peu glamour. Mais la deuxième fois où ils avaient eu affaire au milliardaire, Patrick avait trouvé Lisbon assez…différente. Et il n’avait pas fallu longtemps pour que le consultant devine ce qu’il s’était passé entre Teresa et Walter. Ce sale égoïste, prétentieux, superficiel et imbu de lui-même. Le bel Australien s’était reproché d’avoir pu éprouver de la sympathie pour Mashburn, alors qu’en réalité, ce dernier s’était bien moqué de lui. Jane tempêtait depuis ce jour-là, rien qu’en imaginant Walter et SA Lisbon dans les bras l’un de l’autre.
De son côté, Lisbon était stupéfaite de la détermination dont faisait preuve Jane à son égard. Jamais encore un homme n’avait agi ainsi avec elle. Mais la jeune femme, honteuse de sentiments qu’elle venait de dévoiler à Jane, ne voulait pas rester plus longtemps. À sa manière, Lisbon venait de révéler à Patrick que les sentiments qu'elle lui portait étaient en réalité plus que de l’amitié ou de la complicité. Oui, Lisbon venait de dire à Jane qu’elle l’aimait. Néanmoins, la belle Irlandaise voulait mettre fin à cette soirée sur-le-champ, par peur qu’il ne se moque d’elle ou pire, qu’il ne la juge après cela. Pourtant, en le regardant dans les yeux, la jeune femme ne put y voir que du sérieux et de la sincérité. Pourtant, elle était tétanisée.
Lisbon avait fait le premier pas. Et désormais, elle commençait à regretter de s’être laissée aller ainsi, d’avoir laissé ses émotions prendre le dessus sur sa raison. Car Lisbon craignait que Jane ne la repousse. Elle avait bien vu la façon qu’il avait eu de regarder cette Erica Flynn. C’était en réalité à partir de ce moment-là que Teresa s’était rendue compte des sentiments qu’elle portait à Jane. Car elle avait été prise d’une jalousie immense lorsqu’elle avait vu la complicité qui semblait les unir. D’autant que cette entremetteuse, cette assassine manipulatrice et venimeuse, n’avait pas laissé Jane insensible.
- Vous voulez parler ?! Parlons-en alors ! S’exprima Lisbon en brisant le silence
- Ok ! John Le Rouge risque fort de s’en prendre à vous, un jour ou l’autre, Lisbon. Prévint Jane, sérieux ; et je serai là pour l’en empêcher.
- Arrêtez ! Cria-t-elle en le défiant du regard ; le danger fait partie de mon travail et je suis capable de me défendre contre un coupable ordinaire tout comme je serais capable de me défendre contre John Le Rouge !
- John Le Rouge n’est pas un coupable ordinaire, corrigea Jane ; et vous le savez très bien ! Il ne reculera devant rien pour vous avoir…
- Si vous pensez réellement, l’interrompit-elle ; que vous allez me dissuader de vous empêcher d’assouvir votre vengeance à la noix en faisant votre monologue de philosophe, vous vous fourrez le doigt dans l’œil Mr Patrick Jane ! Fulmina Lisbon.
Un second coup de tonnerre gronda suivi quelques secondes plus tard par un éclair qui transperça le ciel. Jane resta perplexe, dévisageant la jeune femme alors qu’elle reprenait la parole.
- C’est moi qui porte l’arme, Jane ! Je n’ai besoin ni d’être protégée ni d’être sauvée. Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule et je vous empêcherai de lui infliger des sévisses.
- Il faudra d’abord me tuer. Rétorqua-t-il sèchement ; et je ne le laisserai pas, ni lui, ni un de ses complices, s’approcher de vous.
- Mais Jane ! Vous ne vous rendez pas compte ! Vous risquez de vous faire tuer ! S’emporta-t-elle avec un regard triste
- J’ai déjà perdu ma famille, je ne tiens pas à ce que ça se reproduise. Soupira-t-il
- Ca n’arrivera pas, Jane. La rassura-t-elle d’une voix calme
- Vous savez bien que ce n’est pas vrai. Fit Jane, en imitant la voix calme de Lisbon.
Teresa baissa les yeux en soupirant de contrariété. Les poings sur ses hanches face au légendaire entêtement du consultant qui, pour rien au monde, n’admettrait qu’il puisse avoir tort. Un second éclair hacha la nuit noire alors que la pluie redoublait d’intensité. Patrick s’approcha de sa patronne avec hésitation jusqu’à ce que ce son corps frôle le sien. Puis il glissa délicatement son pouce et son index sous le menton de la jeune femme.
- Lisbon, regardez-moi. Supplia-t-il d’une voix douce.
Teresa ne réagit pas, gardant obstinément sa tête baissée.
- Teresa… regardez-moi. Tenta une nouvelle fois Jane, sa voix embuée de tristesse.
Surprise qu’il l’appelle à nouveau par son prénom, Lisbon ne put résister plus longtemps. Une sorte de force intérieure l’incita à relever son regard vers celui de Jane. Un frisson parcourut leurs deux corps, et leurs cœurs battirent la chamade. Ils semblaient aussi troublés l’un que l’autre.
Jane inspira profondément et brisa le silence.
- Je ne renoncerai pas à ma vengeance et vous le savez Lisbon.
Lisbon le toisa du regard, déçue. Non. Pas déçue, en réalité. En colère, oui voilà.
- Et je n’hésiterai pas, reprit-il ; à le tuer de mes mains ou à me faire tuer s’il ose vous faire du mal. C’est une chose que je ne supporterai pas Lisbon. Ajouta-t-il d’une voix quasiment inaudible.
- Je ne vous laisserai pas faire Jane, et je ne supporterai pas de vous mettre dans une cellule le reste de votre vie, ou pire, de devoir vous enterrer. Lui confia-t-elle en le regardant dans les yeux
- Je le sais. Annonça-t-il. Mais il y a autre chose que je voudrais te dire, Teresa... Fit-il d’une voix douce
Lisbon resta médusée alors qu’une vague de frisson lui traversait le corps. En plus de l’appeler encore une fois par son prénom, Jane venait de la tutoyer. C’était une autre ligne qu’elle s’était promis de ne pas franchir avec son consultant. Mais pourtant, il venait de le faire. Tout comme il l’avait embrassé quelques instants auparavant. Tout comme elle venait de lui avouer ses sentiments. Jane et elle jouaient un jeu dangereux. Ils venaient, en moins de quelques heures, d’enfreindre de multiples règles du CBI.
- Je préfère encore que… Reprit Jane ; que John Le Rouge s’en prenne à moi ou qu’il me tue s’il en a envie. Je serai prêt à risquer ma vie pour sauver celles des personnes qui sont importantes à mes yeux.
- Quelle bravoure héroïque ! Marmonna Lisbon, ironique, en secouant la tête
Jane ne répondit rien et se contenta de la regarder longuement avec ses yeux perçants. Il savait pertinemment que Lisbon ne le laisserait jamais faire. Mais plus le mentaliste la regardait, plus il se sentait mal de s’être servi d’elle pendant des années.
- Jane, commença-t-elle ; je vous le répète ! Je n’hésiterai pas à…
Et nous y voilà ! Pensa-t-il en secouant légèrement la tête. Il ne voulait pas qu’elle continue car il se doutait bien de ce qu’elle allait lui dire « Je n’hésiterai pas à vous empêcher de faire une telle connerie, même si je dois utiliser mon flingue contre vous etc, etc, etc… ». Pour la devancer, il posa son index sur la bouche de la jeune femme qui le questionna du regard.
- Chut ! Souffla-t-il ; avant de faire ton monologue, sache que je ne renoncerai pas à ma vengeance et ce que je viens de dire, je le ferai sans hésiter.
Les yeux de Teresa s’agrandirent sous le choc. Certes ils avaient déjà eu des milliers de fois cette conversation. Mais c’était la première fois que Jane lui confiait ses intentions d’une voix si sereine, si calme, si posée. Le consultant, voyant le mutisme dans lequel était plongée Teresa, sourit et continua sur sa lancée.
- Je ne supporterai pas de perdre une nouvelle fois la femme que j’aime. Poursuivit-il d’une voix tendre et sincère ; la femme en qui j’ai entièrement confiance… celle qui est en paix avec elle-même et meilleure que moi… cette femme qui connaît mon côté sombre mais qui me comprend et me respecte tel que je suis, sans me juger ni quoi que ce soit.
Un frisson parcourut l’échine de Teresa lorsqu’elle reconnut les paroles que venaient d’avoir son consultant. C’étaient les mêmes qu’il avait sorties à la caméra d’Erica Flynn, il y a plusieurs mois de ça. Erica Flynn. Voilà qu’on revenait à elle. Lisbon sentit un pincement au cœur et un voile de tristesse se plaça sur son visage. La jalousie la reprenait au corps, en repensant à la façon dont Jane et cette Erica s’étaient regardés, se comportaient…A ce moment-là, Lisbon avait eu l’impression de tenir la chandelle, de ne plus exister aux yeux de Jane.
Elle baissa les yeux en dégageant les doigts du craquant Australien de son visage et fit un léger hochement de tête suivi d’un rire amer.
- Je crois que vous avez omis de dire, « une femme manipulatrice et entremetteuse et qui peut se montrer plus intelligente que vous ». Lança-t-elle sèchement
- De qui parlez-vous là ? Demanda-t-il, surpris, en fronçant les sourcils
- Oh ! Ne faites pas l’innocent, vous le savez très bien ! Soupira Lisbon ; tiens, vous ne me tutoyez plus là ?
- Oh ! Erica Flynn, c’est ça ?! Comprit-il, étonné ; pourquoi parler d’elle ?!
Elle lui lança un regard ahuri qui signifiait : « Je n’en sais rien, moi, à votre avis ? ». Jane observa Lisbon attentivement et comprit.
- Ah ! D’accord. Murmura-t-il, gêné en se mordant les lèvres
- Oui ! Fit-elle ; ça m’étonne que vous appréciez tant cette veuve noire…
- Ca m’étonne que vous appréciez tant les milliardaires superficiels, arrogants beaux parleurs. Répliqua-t-il sèchement
- Enfin, de quoi vous parlez là ? Demanda-t-elle légèrement agacée
- Vous m’avez très bien, compris. Répondit-il durement
La jeune femme fronça les sourcils en le dévisageant puis comprit. Avant de reprendre la parole Teresa regarda le ciel obscur en se rendant compte que la pluie avait cessé de tomber, puis elle rebaissa les yeux pour rencontrer le regard océan de son partenaire, qui ne l’avait pas quittée des yeux.
- Walter Mashburn ?! Reprit-elle, étonnée ; pourquoi ? Pourtant c’était vous qui aviez dit que…
- Et bien, j’étais vraiment idiot à ce moment-là. L’interrompit Jane en la regardant gravement dans les yeux
- Quoi ? Monsieur Patrick Jane est jaloux ?! Se moqua-t-elle
- Mais… euh… n’importe quoi… non… je… moi, jaloux ?? Vous rêvez ! Bafouilla-t-il surpris, en rougissant.
- Dans ce cas, c’est réglé ! Conclut-elle agacée ; appelez votre croqueuse de diamants alors !
- Dites-moi, vous ne seriez pas jalouse, Teresa Lisbon ?! Se moqua Jane à son tour, en arborant un petit sourire au coin
- Quoi ? Euh… m… mais attendez… Bafouilla-t-elle en rougissant elle aussi. Moi… jalouse d’une manipulatrice de première catégorie !?! Mais non. Non… je…
- Ce n’est pas elle, la femme de ma vie, Teresa. L’interrompit-il d’un ton grave et pourtant plein de tendresse.
Lisbon lui lança un regard interrogateur. Mas ne put rétorquer lorsque Jane s’approcha d’elle et colla son corps contre le sien. Lisbon, paralysée et plus que troublée, se laissa faire. Jane nettoya avec ses pouces les joues de Lisbon, noircies par le mascara qui avait coulé, puis il prit le visage si frêle de sa partenaire entre ses deux mains. Teresa sentit ses joues prendre une couleur rosée et son cœur battre la chamade au contact chaud des mains du mentaliste sur sa peau. Elle ne put s’empêcher de soupirer d’aise, et savoura cette chaleur qui se dégageait de leur étreinte en fermant les yeux.
Lorsqu’elle les rouvrit, elle croisa le regard du beau blond qui se pencha lentement vers elle, en fixant ses yeux et ses lèvres à tour de rôle. Lisbon n’y croyait pas. Ils allaient s’embrasser, et plus encore, elle allait le laisser faire.
Mais dès qu’ils se retrouvèrent front contre front, les yeux dans les yeux, leurs souffles pleins de désir se mélangeant, leurs lèvres n’étant seulement qu’à quelques centimètres l’une de l’autre, Teresa stoppa son avancée.
- Patrick… On ne devrait pas faire ça… Murmura-t-elle
- Je le sais mais… murmura-t-il ; je sais aussi que si on ne le fait pas, on va le regretter.
- On va plus le regretter si on le fait tout de suite. Ajouta-t-elle
- T’as peur que Walter débarque et me colle son poing dans la figure ? Demanda-t-il d’un air moqueur
- Ce n’est pas lui, l’homme de ma vie, Patrick. Lui répondit-elle, sérieuse et sincère
Ce fut le déclic pour Lisbon. Sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit, Teresa colla trempé contre le torse humide du consultant, et, en se mettant sur la pointe des pieds, captura ses lèvres. Jane, surpris de l’initiative si soudaine de Lisbon, lui rendit cependant son baiser avec fougue, et lorsque la jeune femme glissa ses mains derrière sa nuque, le consultant la serra un peu plus contre lui comme pour s’assurer qu’elle ne partirait pas.
Alors que leur baiser succomber à la frustration qui les avaient longtemps tenus, Lisbon repensa aux paroles de sa meilleure amie. « … Tu trouveras quelqu’un de bien, tu verras. Tu finiras par le voir en ouvrant les yeux et en écoutant ton cœur. » Nathalie devait sourire de là où elle se trouvait, parce que Teresa avait fini par ouvrir les yeux et écouter son cœur. Patrick Jane se trouvait dans son cœur. Depuis longtemps en réalité. Il n’était pas comme les autres hommes, certes, il était immature, certes, il était fantasque, certes, mais il était l’homme qui la rendait heureuse.
Teresa avait perdu sa meilleure amie, mais grâce à elle, elle était avec l’homme de sa vie. Patrick avait perdu sa femme et sa fille, cependant, avec le drame qui s’était produit, il venait de conquérir Teresa. Et il n’avait nulle intention de la perdre. Le sort s’acharnait peut-être sur eux mais ils feraient tout pour protéger cet amour et le garder jusqu’à la fin de leurs vies.
Ju3993, Johel, Jiisbon, Totorsg, Peanut, DAN54, Cassis & Go jiisbonelove pour vos commentaires
Ca me touche et ça me super plaisir
Et mille fois à Mococoa pour la correction
Voilà la suite et fin de ma fic
Ca me rend triste de devoir mettre fin à cette histoire mais toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit Cependant, je reviendrai avec une nouvelle fic que je suis en train d'écrire
Puis je tiens à vous un IMMENSE merci à vous tous pour vos commentaires qui me font à chaque fois toujours autant plaisir.
Bonne lecture... et à Bientôt
______________________________________________________________
Epilogue :
Jane ne répondit pas tout de suite. Il se rapprocha de plus en plus de Lisbon qui le regardait, interdite, puis il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, ancrant son regard océan dans celui émeraude de sa partenaire.
- Je vous empêcherais de partir, de gré ou de force, Lisbon, parce que je dois absolument vous parler et que ça ne peut pas attendre. Et c’est important pour moi ! Anticipa Jane
*
Un nouveau silence embarrassant régna entre l’agent et le consultant. Leurs regards plongés l’un dans l’autre, étaient si intenses qu’ils ne pouvaient bouger d’un pouce. Encore moins se parler. Soudain, le tonnerre gronda bruyamment, faisant sursauter le couple. De fines gouttelettes furent bientôt suivies d’une pluie diluvienne, qui ne sembla pas pour autant provoquer un mouvement de la part de nos deux héros.
Jane n’avait jamais osé s’y prendre ainsi ! Il était déterminé, décidé et il savait être tenace. Il ne lâcherait pas Lisbon ainsi. Quitte à devoir se prendre son poing dans la figure. Jane savait qu’il risquait de perdre Lisbon, mais il ne supporterait pas de la raccompagner chez elle et de faire comme si de rien n’était entre eux par la suite. Non. Désormais, il fallait qu’elle sache ce qu’il avait sur le cœur. Il avait l’impression de revenir en arrière. La dernière fois où il avait eu tant de courage face à quelqu’un c’était Angela. Mais Lisbon semblait être plus farouche.
Toutefois, il se rappela qu’il y a plus d’un an, le consultant avait, comment dire, « poussé » Lisbon dans les bras de Walter Mashburn afin qu’elle profite un peu de la vie, qu’elle accepte d’avoir une relation un peu glamour. Mais la deuxième fois où ils avaient eu affaire au milliardaire, Patrick avait trouvé Lisbon assez…différente. Et il n’avait pas fallu longtemps pour que le consultant devine ce qu’il s’était passé entre Teresa et Walter. Ce sale égoïste, prétentieux, superficiel et imbu de lui-même. Le bel Australien s’était reproché d’avoir pu éprouver de la sympathie pour Mashburn, alors qu’en réalité, ce dernier s’était bien moqué de lui. Jane tempêtait depuis ce jour-là, rien qu’en imaginant Walter et SA Lisbon dans les bras l’un de l’autre.
De son côté, Lisbon était stupéfaite de la détermination dont faisait preuve Jane à son égard. Jamais encore un homme n’avait agi ainsi avec elle. Mais la jeune femme, honteuse de sentiments qu’elle venait de dévoiler à Jane, ne voulait pas rester plus longtemps. À sa manière, Lisbon venait de révéler à Patrick que les sentiments qu'elle lui portait étaient en réalité plus que de l’amitié ou de la complicité. Oui, Lisbon venait de dire à Jane qu’elle l’aimait. Néanmoins, la belle Irlandaise voulait mettre fin à cette soirée sur-le-champ, par peur qu’il ne se moque d’elle ou pire, qu’il ne la juge après cela. Pourtant, en le regardant dans les yeux, la jeune femme ne put y voir que du sérieux et de la sincérité. Pourtant, elle était tétanisée.
Lisbon avait fait le premier pas. Et désormais, elle commençait à regretter de s’être laissée aller ainsi, d’avoir laissé ses émotions prendre le dessus sur sa raison. Car Lisbon craignait que Jane ne la repousse. Elle avait bien vu la façon qu’il avait eu de regarder cette Erica Flynn. C’était en réalité à partir de ce moment-là que Teresa s’était rendue compte des sentiments qu’elle portait à Jane. Car elle avait été prise d’une jalousie immense lorsqu’elle avait vu la complicité qui semblait les unir. D’autant que cette entremetteuse, cette assassine manipulatrice et venimeuse, n’avait pas laissé Jane insensible.
- Vous voulez parler ?! Parlons-en alors ! S’exprima Lisbon en brisant le silence
- Ok ! John Le Rouge risque fort de s’en prendre à vous, un jour ou l’autre, Lisbon. Prévint Jane, sérieux ; et je serai là pour l’en empêcher.
- Arrêtez ! Cria-t-elle en le défiant du regard ; le danger fait partie de mon travail et je suis capable de me défendre contre un coupable ordinaire tout comme je serais capable de me défendre contre John Le Rouge !
- John Le Rouge n’est pas un coupable ordinaire, corrigea Jane ; et vous le savez très bien ! Il ne reculera devant rien pour vous avoir…
- Si vous pensez réellement, l’interrompit-elle ; que vous allez me dissuader de vous empêcher d’assouvir votre vengeance à la noix en faisant votre monologue de philosophe, vous vous fourrez le doigt dans l’œil Mr Patrick Jane ! Fulmina Lisbon.
Un second coup de tonnerre gronda suivi quelques secondes plus tard par un éclair qui transperça le ciel. Jane resta perplexe, dévisageant la jeune femme alors qu’elle reprenait la parole.
- C’est moi qui porte l’arme, Jane ! Je n’ai besoin ni d’être protégée ni d’être sauvée. Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule et je vous empêcherai de lui infliger des sévisses.
- Il faudra d’abord me tuer. Rétorqua-t-il sèchement ; et je ne le laisserai pas, ni lui, ni un de ses complices, s’approcher de vous.
- Mais Jane ! Vous ne vous rendez pas compte ! Vous risquez de vous faire tuer ! S’emporta-t-elle avec un regard triste
- J’ai déjà perdu ma famille, je ne tiens pas à ce que ça se reproduise. Soupira-t-il
- Ca n’arrivera pas, Jane. La rassura-t-elle d’une voix calme
- Vous savez bien que ce n’est pas vrai. Fit Jane, en imitant la voix calme de Lisbon.
Teresa baissa les yeux en soupirant de contrariété. Les poings sur ses hanches face au légendaire entêtement du consultant qui, pour rien au monde, n’admettrait qu’il puisse avoir tort. Un second éclair hacha la nuit noire alors que la pluie redoublait d’intensité. Patrick s’approcha de sa patronne avec hésitation jusqu’à ce que ce son corps frôle le sien. Puis il glissa délicatement son pouce et son index sous le menton de la jeune femme.
- Lisbon, regardez-moi. Supplia-t-il d’une voix douce.
Teresa ne réagit pas, gardant obstinément sa tête baissée.
- Teresa… regardez-moi. Tenta une nouvelle fois Jane, sa voix embuée de tristesse.
Surprise qu’il l’appelle à nouveau par son prénom, Lisbon ne put résister plus longtemps. Une sorte de force intérieure l’incita à relever son regard vers celui de Jane. Un frisson parcourut leurs deux corps, et leurs cœurs battirent la chamade. Ils semblaient aussi troublés l’un que l’autre.
Jane inspira profondément et brisa le silence.
- Je ne renoncerai pas à ma vengeance et vous le savez Lisbon.
Lisbon le toisa du regard, déçue. Non. Pas déçue, en réalité. En colère, oui voilà.
- Et je n’hésiterai pas, reprit-il ; à le tuer de mes mains ou à me faire tuer s’il ose vous faire du mal. C’est une chose que je ne supporterai pas Lisbon. Ajouta-t-il d’une voix quasiment inaudible.
- Je ne vous laisserai pas faire Jane, et je ne supporterai pas de vous mettre dans une cellule le reste de votre vie, ou pire, de devoir vous enterrer. Lui confia-t-elle en le regardant dans les yeux
- Je le sais. Annonça-t-il. Mais il y a autre chose que je voudrais te dire, Teresa... Fit-il d’une voix douce
Lisbon resta médusée alors qu’une vague de frisson lui traversait le corps. En plus de l’appeler encore une fois par son prénom, Jane venait de la tutoyer. C’était une autre ligne qu’elle s’était promis de ne pas franchir avec son consultant. Mais pourtant, il venait de le faire. Tout comme il l’avait embrassé quelques instants auparavant. Tout comme elle venait de lui avouer ses sentiments. Jane et elle jouaient un jeu dangereux. Ils venaient, en moins de quelques heures, d’enfreindre de multiples règles du CBI.
- Je préfère encore que… Reprit Jane ; que John Le Rouge s’en prenne à moi ou qu’il me tue s’il en a envie. Je serai prêt à risquer ma vie pour sauver celles des personnes qui sont importantes à mes yeux.
- Quelle bravoure héroïque ! Marmonna Lisbon, ironique, en secouant la tête
Jane ne répondit rien et se contenta de la regarder longuement avec ses yeux perçants. Il savait pertinemment que Lisbon ne le laisserait jamais faire. Mais plus le mentaliste la regardait, plus il se sentait mal de s’être servi d’elle pendant des années.
- Jane, commença-t-elle ; je vous le répète ! Je n’hésiterai pas à…
Et nous y voilà ! Pensa-t-il en secouant légèrement la tête. Il ne voulait pas qu’elle continue car il se doutait bien de ce qu’elle allait lui dire « Je n’hésiterai pas à vous empêcher de faire une telle connerie, même si je dois utiliser mon flingue contre vous etc, etc, etc… ». Pour la devancer, il posa son index sur la bouche de la jeune femme qui le questionna du regard.
- Chut ! Souffla-t-il ; avant de faire ton monologue, sache que je ne renoncerai pas à ma vengeance et ce que je viens de dire, je le ferai sans hésiter.
Les yeux de Teresa s’agrandirent sous le choc. Certes ils avaient déjà eu des milliers de fois cette conversation. Mais c’était la première fois que Jane lui confiait ses intentions d’une voix si sereine, si calme, si posée. Le consultant, voyant le mutisme dans lequel était plongée Teresa, sourit et continua sur sa lancée.
- Je ne supporterai pas de perdre une nouvelle fois la femme que j’aime. Poursuivit-il d’une voix tendre et sincère ; la femme en qui j’ai entièrement confiance… celle qui est en paix avec elle-même et meilleure que moi… cette femme qui connaît mon côté sombre mais qui me comprend et me respecte tel que je suis, sans me juger ni quoi que ce soit.
Un frisson parcourut l’échine de Teresa lorsqu’elle reconnut les paroles que venaient d’avoir son consultant. C’étaient les mêmes qu’il avait sorties à la caméra d’Erica Flynn, il y a plusieurs mois de ça. Erica Flynn. Voilà qu’on revenait à elle. Lisbon sentit un pincement au cœur et un voile de tristesse se plaça sur son visage. La jalousie la reprenait au corps, en repensant à la façon dont Jane et cette Erica s’étaient regardés, se comportaient…A ce moment-là, Lisbon avait eu l’impression de tenir la chandelle, de ne plus exister aux yeux de Jane.
Elle baissa les yeux en dégageant les doigts du craquant Australien de son visage et fit un léger hochement de tête suivi d’un rire amer.
- Je crois que vous avez omis de dire, « une femme manipulatrice et entremetteuse et qui peut se montrer plus intelligente que vous ». Lança-t-elle sèchement
- De qui parlez-vous là ? Demanda-t-il, surpris, en fronçant les sourcils
- Oh ! Ne faites pas l’innocent, vous le savez très bien ! Soupira Lisbon ; tiens, vous ne me tutoyez plus là ?
- Oh ! Erica Flynn, c’est ça ?! Comprit-il, étonné ; pourquoi parler d’elle ?!
Elle lui lança un regard ahuri qui signifiait : « Je n’en sais rien, moi, à votre avis ? ». Jane observa Lisbon attentivement et comprit.
- Ah ! D’accord. Murmura-t-il, gêné en se mordant les lèvres
- Oui ! Fit-elle ; ça m’étonne que vous appréciez tant cette veuve noire…
- Ca m’étonne que vous appréciez tant les milliardaires superficiels, arrogants beaux parleurs. Répliqua-t-il sèchement
- Enfin, de quoi vous parlez là ? Demanda-t-elle légèrement agacée
- Vous m’avez très bien, compris. Répondit-il durement
La jeune femme fronça les sourcils en le dévisageant puis comprit. Avant de reprendre la parole Teresa regarda le ciel obscur en se rendant compte que la pluie avait cessé de tomber, puis elle rebaissa les yeux pour rencontrer le regard océan de son partenaire, qui ne l’avait pas quittée des yeux.
- Walter Mashburn ?! Reprit-elle, étonnée ; pourquoi ? Pourtant c’était vous qui aviez dit que…
- Et bien, j’étais vraiment idiot à ce moment-là. L’interrompit Jane en la regardant gravement dans les yeux
- Quoi ? Monsieur Patrick Jane est jaloux ?! Se moqua-t-elle
- Mais… euh… n’importe quoi… non… je… moi, jaloux ?? Vous rêvez ! Bafouilla-t-il surpris, en rougissant.
- Dans ce cas, c’est réglé ! Conclut-elle agacée ; appelez votre croqueuse de diamants alors !
- Dites-moi, vous ne seriez pas jalouse, Teresa Lisbon ?! Se moqua Jane à son tour, en arborant un petit sourire au coin
- Quoi ? Euh… m… mais attendez… Bafouilla-t-elle en rougissant elle aussi. Moi… jalouse d’une manipulatrice de première catégorie !?! Mais non. Non… je…
- Ce n’est pas elle, la femme de ma vie, Teresa. L’interrompit-il d’un ton grave et pourtant plein de tendresse.
Lisbon lui lança un regard interrogateur. Mas ne put rétorquer lorsque Jane s’approcha d’elle et colla son corps contre le sien. Lisbon, paralysée et plus que troublée, se laissa faire. Jane nettoya avec ses pouces les joues de Lisbon, noircies par le mascara qui avait coulé, puis il prit le visage si frêle de sa partenaire entre ses deux mains. Teresa sentit ses joues prendre une couleur rosée et son cœur battre la chamade au contact chaud des mains du mentaliste sur sa peau. Elle ne put s’empêcher de soupirer d’aise, et savoura cette chaleur qui se dégageait de leur étreinte en fermant les yeux.
Lorsqu’elle les rouvrit, elle croisa le regard du beau blond qui se pencha lentement vers elle, en fixant ses yeux et ses lèvres à tour de rôle. Lisbon n’y croyait pas. Ils allaient s’embrasser, et plus encore, elle allait le laisser faire.
Mais dès qu’ils se retrouvèrent front contre front, les yeux dans les yeux, leurs souffles pleins de désir se mélangeant, leurs lèvres n’étant seulement qu’à quelques centimètres l’une de l’autre, Teresa stoppa son avancée.
- Patrick… On ne devrait pas faire ça… Murmura-t-elle
- Je le sais mais… murmura-t-il ; je sais aussi que si on ne le fait pas, on va le regretter.
- On va plus le regretter si on le fait tout de suite. Ajouta-t-elle
- T’as peur que Walter débarque et me colle son poing dans la figure ? Demanda-t-il d’un air moqueur
- Ce n’est pas lui, l’homme de ma vie, Patrick. Lui répondit-elle, sérieuse et sincère
Ce fut le déclic pour Lisbon. Sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit, Teresa colla trempé contre le torse humide du consultant, et, en se mettant sur la pointe des pieds, captura ses lèvres. Jane, surpris de l’initiative si soudaine de Lisbon, lui rendit cependant son baiser avec fougue, et lorsque la jeune femme glissa ses mains derrière sa nuque, le consultant la serra un peu plus contre lui comme pour s’assurer qu’elle ne partirait pas.
Alors que leur baiser succomber à la frustration qui les avaient longtemps tenus, Lisbon repensa aux paroles de sa meilleure amie. « … Tu trouveras quelqu’un de bien, tu verras. Tu finiras par le voir en ouvrant les yeux et en écoutant ton cœur. » Nathalie devait sourire de là où elle se trouvait, parce que Teresa avait fini par ouvrir les yeux et écouter son cœur. Patrick Jane se trouvait dans son cœur. Depuis longtemps en réalité. Il n’était pas comme les autres hommes, certes, il était immature, certes, il était fantasque, certes, mais il était l’homme qui la rendait heureuse.
Teresa avait perdu sa meilleure amie, mais grâce à elle, elle était avec l’homme de sa vie. Patrick avait perdu sa femme et sa fille, cependant, avec le drame qui s’était produit, il venait de conquérir Teresa. Et il n’avait nulle intention de la perdre. Le sort s’acharnait peut-être sur eux mais ils feraient tout pour protéger cet amour et le garder jusqu’à la fin de leurs vies.
THE END
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
une fin à la hauteur de cette fic, si exceptionnelle
tu nous as une fois de plus montré que le jisbon était bel et bien ton domaine.
alors un grand bravo pour ce super chapitre et cette superbe fic
et puis vivement la prochain :bounce:
(au fait, je m'en fiche, j'irais installé des caméras, je piraterais ton ordi mais je le saurais et naaa !!!! )
tu nous as une fois de plus montré que le jisbon était bel et bien ton domaine.
alors un grand bravo pour ce super chapitre et cette superbe fic
et puis vivement la prochain :bounce:
(au fait, je m'en fiche, j'irais installé des caméras, je piraterais ton ordi mais je le saurais et naaa !!!! )
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
un très joli happy end, plein de tendresse et tout et tout................
tu ecris superbement
mais c'est déjà fini
alors vivement la prochaine.
tu ecris superbement
mais c'est déjà fini
alors vivement la prochaine.
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Perdue dans le noir ^
fin pour nos heros toute en passion et finesse
je te tire mon chapeau pour cette belle fic
mais vrm :triste3 ke ca se termine
encor et impatiente de voir ta nouvelle fic
je te tire mon chapeau pour cette belle fic
mais vrm :triste3 ke ca se termine
encor et impatiente de voir ta nouvelle fic
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Perdue dans le noir ^
Voilà c'est fini (comme aurait dit Monsieur Jean-louis Aubert)
L'explication finale est à l'image du temps...orageuse
Puis finalement la tendresse et l'attachement prennent le dessus
Pour cette fic
Je vais guetter la suivante
L'explication finale est à l'image du temps...orageuse
Puis finalement la tendresse et l'attachement prennent le dessus
Pour cette fic
Je vais guetter la suivante
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Voilà c'est fini (comme aurait dit Monsieur Jean-louis Aubert)
L'explication finale est à l'image du temps...orageuse
Puis finalement la tendresse et l'attachement prennent le dessus
Pour cette fic
Je vais guetter la suivante
Je plussois, magnifique fic ! J'ai aimé chaque chapitre ! Bravo à toi et vivement la prochaine !!!
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