Perdue dans le noir ^

ooohhh! j'adore cette suite!! elle est génial !
Jane qui s'inquiète pour Lisbon.
le moment avec Lisbon, tommy et annie parfait, j'ai beaucoup aimé :)
et puis les commentaire d'annie sur Jane lol, elle est trop forte ! :p
et puis le bouquet de la part de Jane

hâte de lire la prochaine suite :)

Je n'arrive toujours pas à me faire une idée sur Wainwright...Est-ce véritablement un naïf, "simple d’esprit" ou cache t-il son jeu
En tout cas l'image que tu en donnes est assez proche de la série
Jane qui ne veut pas suivre l'enquête...on le comprend après la réaction de Lisbon
Et la petite famille qui arrive à la rescousse
Lisbon qui commence à culpabiliser
Un bon chapitre

Je viens de lire les trois chapitres et c'est wouaw...Bravo j'aime quand ça touche Lisbon

Vivement la suuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitttttttteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ah, Lisbon commence à avoir des remords
Faut dire que même si elle avait des raisons d'être sur les nerfs, Jane s'est fait jeté un peu violemment la dernière fois qu'il est venu la voir ...
Mais bon, comment peut-elle résister à un bouquet de fleurs ?
J'aime bien l'idée que Jane ait appelé la famille de Lisbon, tu nous offres de bons moments avec eux

Je crois que j'ai plus qu'à demander la suite

Jiisbon, Totorsg, Johel, Cocodu66 & Terpo4 pour vos commentaires.
Et encore mille fois à Mococoa pour la correction

Désolée pour le retard On devait garder mon neveu de samedi soir jusqu'à hier soir qu'à la fin, je n'ai pas pu poster tellement j'étais fatiguée

Voici la suite de ma fic qui j'espère vous plaira

Bonne Lecture...
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Chapitre 4 :

Cabinet médical du Dr. Nathalie Bradley
Sacramento, Californie

Environ une demi-heure plus tard, les agents Cho et Rigsby poussaient la porte du cabinet médical de la victime. Ils pénétrèrent dans une salle d’attente vide, où des sièges en tissu mauve formant un angle étaient disposés autour d'une table basse sur laquelle quelques magazines trônaient. Une fontaine à eau venait compléter ce décor aseptisé.

Ils se dirigèrent vers un large bureau derrière lequel était assise une jeune femme blanche de vingt-cinq ans environ, les yeux marron et les cheveux couleur miel ramassés dans un chignon. Elle était vêtue d'un jean foncé slim et d'une chemise à carreaux gris/noir/blanc à manches courtes. Elle essayait de parler, entre deux sanglots, avec une dame aux yeux gris/bleus, ayant pratiquement le double de son âge, une coupe de cheveux au carré, bruns, et habillée d’une blouse blanche au travers de laquelle un pantalon bleu marine et un chemisier blanc en soie se détachaient.

Cho et Rigsby échangèrent un regard avant de s'approcher des deux femmes.
- Excusez-moi de vous déranger Mesdames. Nous sommes les agents Cho et Rigsby du CBI. Se présenta Cho en montrant brièvement son insigne ; nous souhaiterions vous parler du docteur Nathalie Bradley.
- Je suis Patricia Grimm, je travaillais avec Nathalie… le Dr Bradley. Se présenta la dame âgée ; et voici Mélanie Walsh, la réceptionniste et secrétaire du cabinet
La jeune fille hocha la tête en passant sa main sur sa joue pour essuyer ses larmes.
- Nous souhaiterions vous poser quelques questions à son sujet, si ça ne vous ennuie pas ? Demanda Wayne poliment
- Non, allez-y. Répondit Patricia
- Que faisait exactement le Dr Bradley, ici ? Interrogea Cho en prenant son calepin dans la poche intérieure de sa veste
- Elle était psychiatre spécialisée en addictologie. Elle s'occupait plus particulièrement des personnes ayant un problème d’alcool ou de drogue. Informa Patricia d’un air triste ; j’étais son… son assistante. Elle a ouvert ce cabinet… quelques mois après avoir eu son diplôme.
- Depuis combien de temps travailliez-vous avec la victime ? Interrogea Kimball
- Ça va faire 7 ans. Murmura Patricia en versant une larme.
- Je suis stagiaire ici depuis deux mois. Intervint Mélanie ; je prépare un diplôme de psychologie à l’université.
- Connaissiez-vous son fiancé, Ben Carter, madame Grimm ? Intervint Wayne
- Oui, très bien. Répondit Patricia ; En fait, j'avais été recommandée par Ben pour ce poste, je voulais changer d'horizon, je travaillais à l'hôpital depuis 9 ans avant d'être ici. Et ils se sont rencontrés via moi.
- Savez-vous s’il y avait quelque chose d’inhabituel dans leur couple ? S’il y avait des tensions, une dispute récente ? Suggéra le grand brun
- Non. Non, ils étaient vraiment très heureux et ils allaient se marier. Réfuta l’assistante
- A-t-elle eu des problèmes avec des patients récemment ? Questionna Cho
- Il y a toujours certains patients qui demandent plus de médicaments ou qui sont agités. Informa Patricia
- Et niveau personnel ? Insista l’asiatique
- Je ne sais pas. Elle n’aimait pas trop parler de sa vie privée. Dit Patricia en haussant les épaules d’un air désolé
Du coin de l’œil, Wayne aperçut la jeune stagiaire baisser les yeux, embarrassée, en se pinçant les lèvres.
- Vous avez quelque chose à nous dire mademoiselle Walsh ? L’interrogea-t-il
Mélanie releva la tête et vit que tous les yeux étaient braqués sur elle. Elle inspira profondément en se tournant vers les agents.
- Je ne sais pas si c’est important mais c’était… assez flippant. Dit-elle confuse
- Dites-le nous, s’il-vous-plaît. Insista Cho
- Il y a environ trois jours, commença Mélanie ; un homme est venu. Il n’avait pas l’air d'avoir un quelconque problème avec l'alcool ou avec la drogue. Ce n'était pas non plus Ben. À peine entré, il s'est directement dirigé dans le bureau du Dr Bradley et il en a claqué la porte. Une violente dispute a éclaté entre eux deux.
- Vous savez pourquoi ils se sont disputés ? Demanda Rigsby
- Non, désolée. Dit la jeune fille, confuse. Mais je me souviens que le type s’appelait…Craig euh… Non, Greg… Oui, Greg. Et je crois même qu’il lui faisait des avances car le docteur lui hurlait de ne pas la toucher. J’étais à deux doigts d’appeler la police mais le docteur a dit de ne pas le faire et que ce n’était rien.
- Je ne m’en souviens pas de ça. Intervint Patricia, étonnée
- Non, c’était votre jour de congé. Rappela Mélanie en se tournant vers elle
- Pouvez-vous nous décrire cet homme ? Reprit Cho
- Il avait des cheveux blonds foncés… courts… Dit Mélanie en fronçant les sourcils ; je n'ai pas vu ses yeux, il portait des lunettes noires… il devait faire environ votre taille. Indiqua-t-elle en regardant Kimball ; puis je l’ai entendu dire au docteur qu’elle ne payait rien pour attendre et qu’il ferait brûler son fiancé. Il faisait vraiment peur...
Cho et Rigsby se lancèrent un regard puis le plus grand des deux haussa les sourcils en disant « Si çà, ce n’est pas des aveux... »

*

Dans le grenier du CBI, autrement dit, son « repaire », Jane était allongé sur ce qui lui servait de lit et fixait le plafond avec un regard vide. Il s’était retiré de l’affaire concernant Lisbon.

Le consultant avait eu une peur effroyable quand ses collègues lui avaient annoncé que la belle brunette comptait parmi les victimes de l’explosion. Il avait eu peur de la perdre, de ne plus jamais voir ses beaux yeux émeraude, son sourire radieux, ni d’entendre sa voix mélodieuse quand elle parlait ou quand elle lui criait dessus pour tout et n’importe quoi. Cela l'avait alors frappé comme une évidence : s'il arrivait quoique ce soit à Lisbon, Jane ne s'en remettrait pas. Heureusement, elle était encore de ce monde. Le soulagement qu'il avait ressenti était toujours présent, rien que le fait qu'elle soit vivante en réalité, le soulageait. Elle était aveugle certes, mais ne le resterait pas, du moins l'espérait-il pour elle. Elle lui manquait terriblement...une des raisons pour lesquelles il lui avait envoyé ce bouquet de fleurs. L'autre raison étant qu'il voulait que Lisbon sache qu'il était là pour elle.

Mais ce n’était pas seulement en raison de sa peur que Jane s’était retiré de l’enquête. Ou à cause des paroles de Lisbon. Non. Il ne voulait pas fouiller dans la vie privée de Teresa. Il se serait senti trop mal à l’aise, et cela aurait également donné un argument de plus à Lisbon pour qu’elle ne veuille plus lui parler. Si elle voulait se confier à lui, elle le ferait d’elle-même. Mais si Jane s’introduisait dans la vie de la jeune femme sans son accord, elle se renfermerait comme une huître et ne ferait plus confiance à personne. Il savait que la jeune femme avait subi énormément de pertes dans sa vie. La mort de sa mère, l’alcoolisme, la violence, et le suicide de son père, son dévouement envers ses frères… Rien que d’y penser, des images horribles apparurent dans la tête du consultant. Ses yeux devinrent larmoyants en songeant à tout ce qu’avait dû endurer Lisbon.

- Jane !
Ce dernier sursauta en entendant son nom. Il reconnut la voix de Van Pelt. Le beau blond sortit de ses pensées en secouant la tête puis se redressa sur son lit de fortune

- Je suis debout, Grace ! Dit-il ; qu’est-ce-qu’il y a ?
- Il y a quelqu’un qui voudrait te voir. Elle est ici. Informa Grace
- Ici ! Là, maintenant ?! S’étonna Jane en se levant
Van Pelt disparut de son champ de vision après avoir hoché la tête.

Son cœur s’accéléra et lui hurla le nom de Lisbon à plusieurs reprises. Jane n’y croyait pas – ou plutôt tentait d’ignorer – son cœur. Cet organe qui battait la chamade, chose qu’il n’avait plus ressenti depuis le décès de sa femme. Son cœur lui disait que Teresa était venue car elle s’en voulait d’avoir été injuste et dure avec lui. Son cœur lui criait que la jeune femme avait besoin de lui et qu’elle venait pour lui demander de l’aider à surmonter son handicap.

Mais le cœur de Jane reçut une sorte de coup de poignard. Et Jane déchanta lorsqu’il vit s’avancer d’un pas timide sa jeune visiteuse.
- Annie !
- Salut monsieur Jane ! Dit la jeune fille timidement
- Viens, entre. L’invita-t-il en lui faisant signe
Annie pénétra dans la pièce, jetant un coup d’œil inquisiteur au grenier dans lequel vivait le consultant. Son visage prit un air triste et la jeune fille ne put réprimer une grimace de dégoût en se mordant les lèvres.
- Désolé…Ce n’est pas très convivial mais c’est tout ce qu’il me reste. Reprit Jane d’une voix incertaine.
- Je vois. Murmura-t-elle en baissant les yeux

Jane remarqua l’air embarrassé et attristé qu’arborait l’adolescente. Le beau blond en était à la fois ému et à la fois gêné. Son antre était l’endroit où il dormait lorsqu’il avait sommeil, où il travaillait sur le dossier John le Rouge, où il laissait tomber son masque de jovialité et de gai luron pour devenir l’homme blessé, revanchard et empreint de douleur qu’il était. En bref, c’était son repaire, et il ne souhaitait le montrer à personne au risque que l’on se rende compte de ses failles. Et en aucun cas il n’aurait souhaité le montrer à une adolescente, qui plus est à la nièce de Lisbon.

Le mentaliste se racla faiblement la gorge avant de prendre la parole.
- Je suppose que tu n’es pas venue dans le seul but de me parler de la déco de ce sanctuaire… ? Demanda Jane en esquissant un petit sourire.
Annie sourit et se tourna vers lui.
- Non. Je suis venue vous parler. Confessa-t-elle ; et je me suis débrouillée comme une grande pour venir ici.
Jane ne put réprimer un léger rire en secouant la tête. Tout à fait le portrait de sa tante ! Songea-t-il.
- Ma tante me tuerait si elle savait que je vous ai parlé. Soupira-t-elle
- Je ne lui dirai rien, tu as ma parole. Promit Jane en la regardant dans les yeux. Puis il reprit, plus doucement : Comment va-t-elle ?
- C’était une dure à cuire donc elle va bien, du moins c’est ce qu’elle montre. Le rassura la jeune fille
Jane soupira intérieurement de soulagement
- Tu veux me parler de ta tante, Annie ? Tu as fait plusieurs scénarios dans ta tête durant le trajet pour me convaincre d’aider ta tante, n’est-ce pas ? Suggéra Jane
Annie soupira et baissa les yeux.
- Vous êtes vraiment brillant. Avoua-t-elle
Le mentaliste joua le modeste en haussant légèrement les épaules.
- Je me doutais bien qu’elle vous avait envoyé paître quand j’ai lu votre mot dans le bouquet de fleurs. Avoua l’adolescente
Il baissa les yeux en hochant la tête.
- Je ne lui en veux pas et elle a bien raison. Souffla-t-il ; c’est pourquoi je me suis retiré de cette affaire.
- Quoi ?! S’exclama Annie, scandalisée et surprise
- Ecoute Annie, commença Patrick en croisant son regard ; ta tante ne veut pas de mon aide et je respecte son choix. Je ne peux pas être sur cette affaire.
- Vous avez refusé pour ma tante ou pour vous-même ? Rétorqua Annie fermement en croisant les bras contre sa poitrine

Il ouvrit la bouche pour répliquer mais aucun son ne sortit. Ses yeux trahissaient la honte qu’il ressentait. Et il dut bien s’avouer que cette question ne lui avait même pas effleuré l’esprit. S’était-il retiré de l’enquête pour Lisbon ou seulement pour lui ? Il aurait aimé dire les deux mais il n’y avait qu’une seule réponse possible et il se doutait déjà de la réponse.

Il inspira profondément, ce qui brisa le silence.
- Je n’apporte que du malheur et je fais souffrir toute personne qui s’approche de moi, commença-t-il ; et je ne veux pas apporter du malheur ni faire souffrir Lis… Teresa. Si je m’éloigne d’elle, c’est pour la protéger et elle ira beaucoup mieux.
- Non, ce n’est pas vrai, vous mentez. Riposta Annie ; tante Teresa connaît le danger, elle le côtoie tous les jours et ce que vous dites est faux. Je trouve qu’elle va beaucoup mieux depuis que vous travaillez ensemble ; elle est plus rebelle, souriante et forte qu’auparavant. Et elle regrette de vous avoir rejeté.
Jane secoua la tête et laissa échapper un rire sarcastique.
- Bien essayé ! Réfuta-t-il ; tu dis ça seulement pour me faire plaisir, pour que je sois sur l’enquête et pour que j’aide ta tante. Non, Annie, je ne changerai pas d’avis.
L’adolescente soupira en levant les yeux au ciel, et ne put contenir la colère qui germait en elle plus longtemps.
- Depuis le début, j’ai pensé que vous pouviez être quelqu’un de bien, que vous aviez un cœur, malgré tout ce que vous faisiez. Mais maintenant vous savez quoi ? Tante Teresa a raison ! Vous n’avez pas de cœur et je peux vous dire que si vous refusez d’aider les autres par pur égoïsme, c’est vous que ça regarde, mais personne ne vous aidera à coincer votre tueur en série donc allez-vous faire foutre !

Annie tourna les talons et sortit de la pièce en faisant coulisser la porte jusqu’à ce qu’elle claque violemment.
Yes !... Et vlan ! Ca va le faire mariner un instant ! Pensa Annie en s’éloignant du repaire du consultant, souriant légèrement d’un air satisfait.
De son côté, Jane dut prendre quelques secondes pour se remettre des paroles de la jeune fille. Qu’est-ce-qu’elle pouvait ressembler à Lisbon, se dit-il…Et le consultant laissa retomber sa tête entre ses mains.

Annie = Mini Lisbon !!! Trop fort !

C'est vrai que toutes les deux ont en commun ce sacré caractère!!

Notre pauvre Jane en est tout retourné, et ça se comprend!!!

Que va-t-il faire? Comment réagira-t-il face aux paroles d'Annie???

VLS

En effet Annie a bien le caractère que sa tante J'adore ce qu'elle lui dit et j'espère que ça le fera réfléchir un peu quoi qu'il en soit j'attend la suite avec impatience

Annie a un caractère bien trempé...à l'image de sa tante...et elle n'a pas sa langue dans sa poche...
Joli échange entre Jane et elle
Est-elle parvenue à secouer Jane

ah ben dis donc, Annie elle y va pas par quatre chemins lol
c'est bien un Lisbon tiens
j'espère qu'au moins ça fera un peu réfléchir Jane ...

Super suite en tout cas!
hâte de lire la prochaine :)

ouh, ça claque entre le consultant et annie !
espérons que ça le fera "mariner" comme elle le dit si bien

l'enquête progresse

vivement la suite

coucou chère auteure...

Pardon d'avoir un peu pris de retard dans la lecture de cette sublime fic mais me revoilou...
Alors, déjà le chapitre précédent était une vraie bombe!
Voir Lisbon ainsi n'est pas sans nous rappeler en effet le "grincheux" blondinet du 1x16...mais on comprend totalement notre héroïne qui a du mal à affronter la situation

chapitre 4:

Rigsby/Cho: j'ai adoré suivre ces 2 là, tu nous plonges dans l'enquête de manière aussi efficace que dans le show!
Tu m'as faite vraiment rire en décrivant les secrétaires presques comme des "fashion barbie" et en évoquant tout de suite après le regard perplexe des 2 enquêteurs face à cette scène!
Petit clin d'oeil avec le "Craig..euh non Greg"!!! (tu m'as fait peur, j'ai cru que Mr FBI revenait )


To be or not to be Jane: notre Jane "pensif" dans son grenier, cela correspond tellement à l'image qu'on a de lui...
"Le consultant avait eu une peur effroyable quand ses collègues lui avaient annoncé que la belle brunette comptait parmi les victimes de l’explosion. Il avait eu peur de la perdre, de ne plus jamais voir ses beaux yeux émeraude, son sourire radieux, ni d’entendre sa voix mélodieuse quand elle parlait ou quand elle lui criait dessus pour tout et n’importe quoi. Cela l'avait alors frappé comme une évidence : s'il arrivait quoique ce soit à Lisbon, Jane ne s'en remettrait pas"
--> bravo Sherlock, ça y est, les rouages du grand médium viennent de s'enclancher: il tient à sa LISBON!!
Blague à part, cette totale remise en question de Jane est des plus touchantes, il ne sait plus vraiment quoi faire, ce qui lui arrive raement.
On le sent vasciller au moment même où son équipière a besoin qu'il soit fort pour 2! c'est super pertinent d'un point de vue de l'histoire, bravo!


Mini-Lisbon: oui définitivement Annie est le portrait de sa tante, elle sait moucher son consultant!
J'ai adoré le portrait que la nièce fait de sa tante:"C’était une dure à cuire donc elle va bien, du moins c’est ce qu’elle montre"
quant au conflit qui oppose la fillette et le grand mentaliste, il est essentiel dans l'intrigue! qui mieux que Lisbon bis peut secouer Jane?

bref je te suis tjs dans cette aventure passionante et hyper bien écrite!
BIZZZZZZZZZZZ

Coucou tout le monde

Désolée pour le retard C'est la chandeleur aujourd'hui donc j'étais partie manger des crêpes, miam miam !! puis Bonne Chandeleur à vous tous

Mococoa, Cocodu66, Johel, Totorsg, Jiisbon, & Caly pour vos commentaires qui me font toujours autant plaisir

Voici la suite de ma fic basée sur l'enquête avec une pointe d'humour enfin si on peut dire puis désolée, niveau enquête et humour, je ne suis pas très douée, je l'avoue

Enfin bref, en attendant... Bonne Lecture...
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Chapitre 5 :

- Vous avez du nouveau ? Demanda Wainwright en pénétrant dans l’open-space
- J’ai téléphoné à l’hôpital Mémorial de San Francisco qui confirme ce que nous a dit l’assistante de Bradley. Cette dernière a bien été affectée au cabinet. Répondit Rigsby
- L’assistante nous avait également confié qu’elle s'était rendue chez des amis le soir du meurtre. Vrai. Et quant à la stagiaire, son petit ami nous confirme bien qu'ils ont fait, je cite, « l'amour comme des bêtes ». Ajouta Cho sans même relever la fin de sa phrase.
Rigsby se retint de rire alors que Wainwright fit un sourire au coin.
- Et le Labo a trouvé quelque chose sur ce qui a provoqué l’explosion ? Interrogea leur supérieur
- Ils ont pu retrouver les débris d'une bombe artisanale, reliée au moteur, expliqua Wayne ; dès que Ben Carter a allumé le contact… Boom ! Un vrai travail de pro.
- Vous avez du nouveau sur les deux victimes ? Demanda Luther en se tournant vers Grace
- La vie de Nathalie Bradley n’était pas facile. Informa celle-ci, sans décrocher les yeux de son ordinateur ; Née dans la banlieue de Brooklyn à New-York, sa mère était toxicomane et elle est décédée du sida en 1987. Son père s’est suicidé un an après avant que sa grand-mère ne l’élève et qu'elles déménagent toutes deux à Grass Valley…
La jolie rousse marqua une pause alors que les regards de Wayne et de son supérieur étaient rivés sur elle d’un air interrogateur.
- Ah, ben en fait, Nathalie Bradley avait un casier... Reprit Van Pelt en fronçant les sourcils ; mais que pour des petits délits : vols dans une épicerie, dans un centre commercial. Ah, quand même, arrestation pour prostitution à 17 ans. Elle a ensuite été en maison de correction pendant huit mois et relâchée pour bonne conduite. C'est tout ce que j'ai sur elle. Elle a fait des études de médecine et possédait une maîtrise en psychologie. Puis elle a ouvert son cabinet après avoir obtenu son diplôme.
- Voilà pourquoi elle est devenue psychiatre, à cause de ses parents. Suggéra Wayne
- Et concernant Ben Carter ? Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Wainwright
- Non, rien monsieur. Répondit-elle
- Hum… À mon avis, il vient du même milieu que sa fiancée et elle devait un tas de pognon. Intervint une voix familière.

Tous les yeux se tournèrent vers Patrick Jane, appuyé contre la paroi du seuil de l'open space, ses mains dans ses poches de pantalon. En voyant tous les regards fixés sur lui, Jane haussa les épaules en faisant la moue.
- C’est mon avis. Reprit-il ; ça ne coûte rien de vérifier non ?
Wainwright le dévisagea en fronçant les sourcils et croisa les bras contre sa poitrine alors que Van Pelt, un instant indécis, se tourna vers son écran et tapota sur son clavier.
- Je croyais que vous ne vouliez pas bosser sur cette affaire. Rétorqua le supérieur du CBI
- Voyons, mon cher Luther, vous saviez bien que ce n’était pas sérieux. Mentit-il dans un sourire
Mais Luther resta impassible et ferme face au mentaliste, chez qui le sourire s'estompa. Jane se racla la gorge en détournant le regard.
- Pardon. Murmura-t-il, confus ; je peux travailler sur cette enquête ?
- Si vous respectez la condition que j’ai donnée tout à l’heure, vous pouvez. Prévint Wainwright fermement.
Jane hocha la tête en se mordant les lèvres et le regarda droit dans les yeux.
- Très bien. Sachez cependant que je ne fais ça que pour Lisbon.
Wainwright ne sut pas quoi répliquer. Grace en revanche, releva la tête de son ordinateur et prit la parole.
- Jane a raison ! Intervint-elle
Jane pointa son index vers Grace, un air victorieux fixé sur son visage alors qu’il se tournait vers le supérieur. Wainwright haussa simplement les yeux avant de s’adresser à Van Pelt.
-C’est-à-dire ?
- Je suis remontée assez loin dans le passé du fiancé. En réalité il s’appelle Ben Norris. Reprit la jeune rousse ; Sa mère est morte d’une overdose quand il avait treize ans, son père est mort dans un accident de voiture par la suite, et il a été placé dans plusieurs familles d’accueil, mais il n’y restait jamais au-delà de deux mois. Il a également un casier judiciaire pour délits mineurs, enfin, mineurs jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter pour trafic de stupéfiants à 19 ans.
- C’est l’accord parfait, un chirurgien trafiquant. Répliqua Jane sarcastique ; les médecins sont les rois des menteurs
- Agent Cho, allez avec l’agent Rigsby fouiller le domicile des victimes. Ordonna Wainwright
- Oui, monsieur. Dit Cho
Les deux hommes se levèrent en prenant leurs vestes et s’en allèrent.
- Jane, venez avec moi, on va voir Lisbon à l’hôpital. L’informa Luther en passant devant lui avant de quitter la pièce.
- Je vous suis. Dit Jane en lui emboîtant le pas

*

Appartement de Ben Carter et de Nathalie Bradley
Sacramento, Californie

- Hey ! Tu sais que Sarah est à L.A. cette semaine pour un séminaire ? Dit Rigsby
- Et alors ? Qu’est-ce que ça à avoir avec notre affaire ? Répondit Cho
- Rien ! Fit son ami ; Mais j’ai des places pour voir les Kings demain soir, ça te tente ? Proposa Wayne, un large sourire éclairant son visage.
- Je ne peux pas, demain soir, je sors. Refusa Cho
- Ah !?! Avec Summer, je parie ? Suggéra le grand brun d’un ton espiègle
- Elle avait toujours eu envie de goûter la cuisine italienne dans un bon resto donc je l’ai invitée, on verra bien. Expliqua l’asiatique
- Je veux un rapport en bonne et due forme ! Exigea Rigsby d’un ton guilleret
- Dans tes rêves, mon vieux ! Rétorqua Kimball
Les deux hommes arrivèrent devant la porte du domicile des victimes.
- C’est là ! Confirma l’asiatique
- Allez mec, sois cool ! Supplia son collègue
- Est-ce que je t’en demande des rapports quand tu sors avec Sarah ?! Riposta Cho
Riposte qui laissa Wayne hébété. Cho était certes son ami, et Rigsby le connaissait assez bien. Mais ses remarques froides le choquaient à chaque fois.

De son côté, Kimball ouvrit la porte et la poussa, avant que tous deux ne découvrent l’appartement, du reste assez spacieux, complètement sans dessus-dessous. On aurait dit qu’un ouragan avait dévasté le domicile.
Les agents se regardèrent en portant leurs mains à leurs étuis.
- On dirait que quelqu’un est passé avant nous. Remarqua Rigsby
- Pas la femme de ménage en tout cas. Répliqua Cho

Tous deux sortirent leurs armes, pointèrent le canon droit devant eux, leurs index effleurant la détente. Ils se séparèrent en pénétrant dans l’appartement. Wayne avança prudemment, inspectant la chambre, la salle de bain et le bureau, pendant que son collègue examinait la cuisine, le salon et la bibliothèque. Chaque pièce avait été fouillée aussi profondément que la précédente.

- Rien ! Cria Rigsby en rangeant son arme
- Rien non plus ! Informa Cho à son tour

Les deux collègues enfilèrent leurs gants en latex, et se mirent à farfouiller sous les tonnes de papiers qui traînaient çà et là, dans les armoires et tiroirs éventrés, parmi les bouts de verre éparpillés un peu partout. C’était un vrai carnage. Wayne fouilla la chambre du couple tandis que Cho inspectait la bibliothèque, ouvrant chaque livre pour ne rien laisser au hasard.

Le grand brun souleva une pile de tenues qu’il reposa sur le lit. Soudain, il entendit un bruit en provenance du dressing. Il posa la main sur la crosse de son arme, et s’approcha lentement de la penderie, mais à peine tendait-il un bras pour atteindre la poignée, que la porte s’ouvrit brutalement et qu’une ombre noire en sortit et se mit à détaler, bousculant au passage Rigsby qui s’effondra sur le lit.

- Et merde ! Jura Rigsby en se relevant ; Cho !

Le grand brun se lança à la poursuite du visiteur inconnu. Il ne l’avait qu’entr’aperçu mais sa mémoire photographique était assez poussée. L’intrus devait avoir dans les quarante ans, avait les cheveux châtains et les yeux noirs qui lui donnaient une allure hispanique. Il devait mesurer environ 1m75. Et Rigsby avait par ailleurs noté que le fuyard portait une chaîne en or. Ce dernier était déjà en train de traverser le petit hall d’entrée lorsqu’il fut plaqué au sol par Cho, qui le maintint par terre. Wayne arriva à ce moment précis.

- Ne bougez plus ! CBI ! Fit Cho en lui maintenant les mains derrière le dos pour lui passer les menottes.
- Joli ! Commenta Rigsby ; mais tu aurais pu faire mieux.
- Mouais, et toi, t’es Michael Jordan. Répliqua Cho
Rigsby fit un léger sourire amusé du coin des lèvres alors que son collègue ordonnait au suspect de se lever. Ils se mirent tous trois en route direction le CBI.

*

Pendant ce temps, dans le couloir de l’hôpital, Lisbon s’essayait à faire quelques pas, entourée par son frère et sa nièce. Elle était vêtue d’un survêtement que lui avait apporté Tommy, et qu’elle avait enfilé par-dessus sa chemise d’hôpital. La jeune femme s’était plaint d’en avoir marre de rester clouée au lit alors qu’elle ne pouvait déjà rien voir, et après maintes tergiversations avec son médecin, ce dernier avait fini par céder devant l’entêtement de la jeune femme. Il avait toutefois émis une condition : qu’elle ne soit pas seule. Ce à quoi, Lisbon avait évidemment donné son accord.

Elle marchait donc tranquillement à travers l’établissement, sous les regards inquiets de Tommy et Annie.
- Pas si vite, tante Teresa. Prévint Annie d’un air inquiet
- Désolée. S’excusa sa tante ; mais ça me fait un bien fou !
- Ca, on avait deviné sœurette, mais ne nous oblige pas à te courir après. Je ne voudrais pas te récupérer dans un mur. Répliqua son frère en étouffant un rire
Annie lança un regard noir à son père mais se pinça les lèvres pour dissimuler le fou rire qui menaçait d’exploser. Lisbon réfléchit quelques secondes avant de donner un coup de coude avec son bras gauche à son frère.
- Aïe ! Gémit Tommy ; mais comment t’as su où…
- Ta fille me serre moins la main que toi. Je suis peut-être aveugle mais je peux toujours te botter les fesses Tommy. Répliqua Lisbon, un sourire narquois se dessinant sur son visage
Annie éclata de rire face au regard boudeur de son père qui ne put s’empêcher de sourire en secouant la tête.

- Agent Lisbon. Fit une voix derrière eux.

La famille Lisbon stoppa son chemin. Annie et Tommy se retrouvèrent face à un homme brun aux yeux noirs, vêtu d’un costard cravate et portant l’insigne du CBI à la ceinture. Teresa reconnut cette voix.
- Agent Wainwright !?! S’exclama-t-elle ; euh… je vous présente Annie ma nièce et mon frère, Tommy.
- Bonjour. Le saluèrent en chœur Annie et Tommy
- Bonjour. Leur répondit Wainwright d’une voix engageante. Puis se retournant vers Lisbon, il ajouta ; Je voudrais vous parler à propos de l’affaire.
- Ca ne peut pas attendre ? Intervint Tommy ; Ma sœur doit reprendre des forces.
- Tommy, s’il vous plaît, c’est important. Supplia une voix un peu plus lointaine.
En voyant le consultant et partenaire de Teresa apparaître derrière Luther et faire un pas vers eux avec hésitation, Annie fit un immense sourire. Son père semblait surpris et Lisbon, elle, arborait un air agacé, mais dans lequel on pouvait toutefois déchiffrer une sorte de honte.
- Jane ! Fit Lisbon
- Lisbon ! Fit-il à son tour d’un ton plus doux
- Mais qu’est-ce-que vous faites là ? Demanda-t-elle en retrouvant de la force dans sa voix.
- Euh… ben, je suis sur l’affaire. Répondit-il en haussant les épaules. Il reprit après une légère pause; Et puis votre mini-moi version ado m’a sévèrement botté les fesses. Ajouta-t-il en faisant un clin d’œil complice à Annie
L’adolescente baissa les yeux et rougit tout en souriant, alors que Lisbon fronçait les sourcils d’un air intrigué. Puis elle comprit la phrase de Jane, et se tourna dans la direction de sa nièce.
- Annie ! S’exprima Teresa
Celle-ci soupira en levant les yeux au ciel.
- Si tu arrêtais de faire ta tête de mule ? Et si tu acceptais l’aide que Patrick te propose ? Hein ? Essaie au moins de lui faire confiance ! Rétorqua Annie avec aplomb.

Lisbon baissa les yeux, honteuse de nouveau. Tommy quant à lui, ne put réfréner le sentiment de fierté qui grandissait en lui, et lança un regard approbateur à sa fille.

- Si ce n’est pas la nièce de sa tante. Marmonna Jane en souriant.
- Oh ! C’est bon, Jane, n’en rajoutez pas non plus. Soupira Lisbon, exaspérée.
Jane fit une moue boudeuse, levant les mains en signe de reddition.
- Agent Lisbon ! Intervint Luther ; pouvons-nous vous parler en privé pour l’enquête ?
- Ce ne sera pas long. Rassura le mentaliste
Lisbon hocha la tête.
- Allons dehors, s’il vous plaît. Dit-elle
Sa famille la conduisit à l’extérieur de l’hôpital et Luther et Jane leur emboîtèrent le pas.

Tu dis que tu ne sais pas faire en ce qui concerne les enquêtes et l'humour...
Tu es trop modeste
Les éléments que tu fournis sur le couple permettent de ce faire une idée sur les mobiles possibles de leur assassinat...
Quand au numéro Rigsby /Cho on se croirait dans la série...
Que dire du final entre la famille Lisbon et Jane

ENCORE UN CHAPITRE GENIALISSIME franchement j'ai adorer le passage avec Cho et Rigsby mais aussi avec la famille Lisbon....

je te dis vivement le prochain chapitre

Johel a écrit:Tu dis que tu ne sais pas faire en ce qui concerne les enquêtes et l'humour...
Tu es trop modeste
Les éléments que tu fournis sur le couple permettent de ce faire une idée sur les mobiles possibles de leur assassinat...
Quand au numéro Rigsby /Cho on se croirait dans la série...
Que dire du final entre la famille Lisbon et Jane

je plussois Johel, bravo pour ce chap

un super chapitre , l'enquête qui avance petit à petit, les agents qui fond de leur mieux pour la mener en tentant d'oublier à quel point ça les touche
mais surtout, Jane se décide enfin à se bouger et à les aider, il était temps quand même, heureusement que Annie est allée le voir.

Il me tarde de lire la suite

Johel, Cocodu66, Jiisbon & Sweety pour vos commentaires
Même si je me le répète, je le dis quand même alors encore une fois

Merci à Mococoa pour la correction

J'avoue oui que je suis modeste, je suis démasquée mais c'est vrai, je n'ai jamais été douée pour les enquêtes et l'humour, je suis plus douée pour le romantisme malheureusement pour moi

Voici la suite de ma fic basée uniquement sur l'enquête, enfin uniquement j'exagère un peu mais bon, je n'en dis pas plus.
Le prochain chapitre sera encore mieux car c'est, je crois, le chapitre préféré de ma correctrice Mococoa mais je ne vous en dis pas plus

Bonne Lecture...
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Chapitre 6 :

Assise sur une chaise en fer forgé, sur la terrasse face à l’hôpital, Teresa respira à plein poumons l’air frais, tandis que Tommy mettait une couverture épaisse sur ses épaules. Elle remercia son frère d’un sourire.
- Annie et moi allons manger un morceau, tu veux quelque chose ? Demanda son frère
- Non merci, Tommy mais c’est gentil. Lui dit-elle
- Ok. Acquiesça ce dernier

Tommy et Annie s’éloignèrent de Teresa, jetant au passage un œil sur Wainwright qui s’était assis face à elle. Sur le court chemin entre la terrasse et l’hôpital, Annie et Tommy croisèrent le consultant, qui portait deux gobelets à la main, un de café et un de thé. Jane les salua en souriant avant de s’installer sur une chaise, à côté de Lisbon. Il posa ensuite les deux gobelets sur la table.
- Tenez Lisbon, un peu de café vous fera du bien. Intervint Jane
- Ne croyez pas que je vais accepter vos excuses en échange d’un café ! Prévint la jeune femme.
- Je n’y crois pas non plus ! Comme ça on est quitte. Répliqua-t-il, un sourire en coin
Lisbon soupira et leva les yeux au ciel d’exaspération. Toutefois, un petit sourire s’esquissa sur son visage, sans qu’elle ne puisse le réprimer. Lorsqu’elle posa ses bras sur la table, essayant d’attraper son café, le mentaliste poussa le gobelet devant elle.
- Il est juste devant vous. Dit Jane

Les mains de la jeune femme effleurèrent celles du beau blond, provoquant un léger frisson chez ce dernier. Jane était troublé par ce petit geste qui tenait du rapprochement. Il but une gorgée de thé pour effacer sa gêne, alors que Luther prenait la parole.

- Lisbon, je sais que ce n’est pas facile mais j’ai des questions à vous poser.
- Pas grave, allez-y. Le rassura-t-elle
- Vous et Nathalie Bradley vous connaissiez depuis longtemps ? Interrogea Wainwright
- On s’est connue au lycée, commença-t-elle ; elle venait d’arriver de New-York et elle ne connaissait personne dans la région. Je suis allée vers elle et la suite, vous connaissez… mais on s’est perdue de vue après la remise des diplômes…
- Jusqu’à hier soir ? Continua Jane
Lisbon acquiesça.
- Étiez-vous au courant de sa vie personnelle…Enfin, je veux dire, saviez-vous qu’elle avait un casier ? La questionna Wainwright, légèrement gêné.
Elle baissa les yeux d’un air triste alors que des larmes menaçaient de couler le long de sa joue. Lisbon inspira profondément avant de relever la tête.
- Oui. Admit-elle ; elle me l’a avoué un jour quand je l’ai surprise à…

Lisbon marqua une pause et baissa à nouveau les yeux en se mordant les lèvres. Jane voyait bien que la jeune femme était mal à l’aise, mais il lui semblait qu’elle ne pouvait en dire plus. Comme si elle avait fait une promesse à son amie.
- Nathalie était dépressive, suicidaire, n’est-ce pas ? Suggéra le mentaliste avec compassion ; vous l’avez surprise alors qu’elle tentait de mettre fin à sa vie et vous lui avez juré de garder le secret, c’est ça ?
- Elle était mal dans sa peau, vivait avec la violence, alors qu’elle ne demandait qu’à s’en sortir, tourner la page. Dit Lisbon d’une voix étranglée ; Clarissa, sa grand-mère était infirmière donc elle l’a aidée à reprendre pied chaque jour. Nathalie allait de mieux en mieux…
- Et hier soir comment elle était ? Demanda Jane, en douceur.
- Elle semblait heureuse, souriante… s’exclama Lisbon avec un sourire nostalgique ; j’ai même eu du mal à la reconnaître mais j’étais ravie de la voir heureuse dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée.
- Vous saviez si quelqu’un voulait sa mort ? Interrogea Wainwright
Lisbon secoua la tête.
- Non.
- Est-ce-que vous connaissiez un certain Greg ? Demanda Jane ; Environ 1m75, cheveux blonds foncés, regard sombre mais glacial, portant des lunettes noires… Ca vous rappelle quelqu’un ?

Lisbon fronça les sourcils d’un air réfléchi et perplexe alors qu’elle imaginait l’homme décrit par Jane.
…environ 1m75, cheveux blonds foncés, regard sombre mais glacial, portant des lunettes noires…
Teresa se creusa les méninges afin de découvrir si une personne pouvait correspondre à ce signalement…
Tout à coup, son regard se figea. Il lui semblait avoir vu un visage qui collait parfaitement à la description de Jane. Teresa essaya de se remémorer la soirée de la veille, avant ses retrouvailles avec son amie de lycée. En vain. Toutefois, elle se souvint qu’à un certain moment, elle avait ressenti de légers picotements dans la nuque, comme si elle avait pu sentir un regard insistant posé sur elle. Mais rien de concret.
Lisbon sortit de ses pensées et secoua la tête avant de répondre à Wainwright
- Non. Mentit-elle dans un souffle, jetant par ailleurs un regard déterminé à Jane, signifiant qu’il ne devait pas dire un mot. La jeune femme savait pertinemment que le consultant n’était pas dupe de son mensonge et qu’il essaierait de lui faire cracher le morceau. Elle savait qu’elle n’y échapperait pas, mais pas maintenant, pas devant leur supérieur.
- D’accord, ça ne fait rien. La rassura le consultant, hochant la tête comme pour signifier qu’il avait compris son regard.
Leur double conversation était bien rôdée. Wainwright n’y voyait que du feu.
- Merci agent Lisbon. Dit Wainwright en se levant ; vous venez Jane ?
Jane se tourna vers le supérieur du CBI.
- Euh… pff… Non, je vais rester encore un peu. Dit-il en jetant un léger coup d’œil à Lisbon
- Génial. Marmonna la jeune femme avec exaspération
- Comme vous voudrez. Dit Luther en s’adressant à Patrick ; bon rétablissement agent Lisbon. L’encouragea-t-il en s’éloignant
- Merci monsieur. Le remercia-t-elle dans un souffle
Et elle but une gorgée de café tandis que Jane l’observait d’un air triste.

*

Le téléphone du supérieur du CBI sonna alors que ce dernier se dirigeait vers sa voiture. Il prit son portable dans la poche intérieure de sa veste et décrocha.
- Agent Wainwright!... (Il écouta attentivement son interlocuteur en fronçant les sourcils)… Ah oui ? Quand ?... Très bien, interrogez-le, j’arrive !

Puis il raccrocha. Mais dès qu’il atteint son véhicule, il entendit une voix au loin qui l’interpelait. Luther pivota les talons pour voir le consultant courir vers lui, la mine décomposée et inquiète. Wainwright s’avança vers Jane qui s’arrêta à quelques pas de lui et reprit son souffle en appuyant ses mains sur ses genoux.
- Luther… Dit Jane essoufflé
- Jane, qu’est-ce-qu’il y a ? S’inquiéta ce dernier
Le consultant récupéra sa respiration petit à petit, et se redressa pour faire face à Wainwright.
- Il faut poster un agent devant la chambre de Lisbon… pour sa sécurité. Avoua Jane, très sérieux.
- Vous pensez que l’assassin pourrait s’en prendre à elle ? S’étonna Wainwright
- Malheureusement, oui. Je suis persuadé qu’il s’agit d’une vengeance, chuchota le consultant ; j’ignore encore pourquoi, mais Lisbon y est mêlée et je pense qu’elle est en danger, tout comme sa famille.
Un silence régna entre les deux hommes. Wainwright observa le mentaliste un instant, avant de se rendre compte qu’il était vraiment sérieux et inquiet pour Lisbon. Ils sont vraiment très proches ces deux-là, pensa Wainwright…
- Très bien, Jane, je m’assurerai qu’un agent veille à sa sécurité. Promit Luther
- Merci, Luther. Mais, s’il-vous-plaît, ne dites surtout pas à Lisbon que ça vient de moi… Ajouta le consultant d’une voix timide.
- Je ne voudrais pas avoir une deuxième affaire de meurtre à traiter. Lisbon vous ferait certainement la peau. Répliqua Wainwright d’un ton amusé
Un immense sourire s’afficha par-dessus le masque triste qu’arborait Jane. Luther rentra au CBI tandis que Patrick retournait auprès de Teresa et de sa famille, qui revenait justement vers elle.

*

Environ ½ heure plus tard, au CBI, dans la salle interrogatoire N°210, l’homme qui avait tenté de prendre la fuite dans la maison des Bradley était assis, d’un air nonchalant, face à l’agent Cho. Ce dernier lisait à voix haute ce qui était contenu dans le dossier du fuyard, alors que Rigsby et Van Pelt les observaient derrière la vitre teintée.

Soudain, la porte de la pièce dans laquelle se trouvaient Rigsby et Van Pelt s’ouvrit à la volée. Les deux agents tournèrent automatiquement la tête, et virent apparaître leur supérieur.
- Dites-moi tout. Ordonna Luther
- Roberto Vega, entrepreneur et propriétaire de plusieurs boîtes de nuit : une à San Francisco, une à Oakland, une à San Diego et deux à Los Angeles. Expliqua Grace ; Gros casier et poursuivi par le FBI pour trafic de stupéfiants, proxénétisme, tentatives de viol et agressions sexuelles. En somme, un vrai détraqué.
- Il se trouvait dans l’appartement des victimes lorsque Cho et moi y sommes allés. Et il a tenté de s’enfuir. Intervint Rigsby
- On va voir s’il a un lien avec nos victimes. Commenta Wainwright
- Monsieur, où est Jane ? Demanda Van Pelt
- À l’hôpital, il est resté avec l’agent Lisbon. Répondit-il d’un air rassurant
Rigsby et sa collègue se regardèrent en haussant les sourcils avant de se tourner face à la vitre pour suivre l’interrogatoire.

- Pff… pour mon casier, agent Cho, c’est que des rumeurs venant de filles qui se plaignent de ne pas entrer dans mes boîtes parce qu’elles sont mineures. Exprima Roberto d’un air innocent mais pourtant empreint d’une sorte de fierté paradoxale.
- Votre petit discours d’innocent accablé, vous pouvez le garder pour le FBI, moi, je n’en ai rien à faire. Fit Kimball impassible ; pourquoi vous êtes-vous introduit chez Nathalie Bradley et Ben Carter ?
- Je cherchais le pognon que Ben me devait. Soupira Roberto en croisant les bras sur sa poitrine
- Il vous devait de l’argent ? Donc vous le connaissiez ? Supposa Cho
- Evidemment ! Fanfaronna Vega en levant les bras au ciel; Ben travaillait pour moi à Chicago à une époque mais du jour au lendemain…
Vega claqua les doigts en sifflant.
- … Envolé dans la nature ! Jusqu’à ce que je le retrouve il y a quelques temps, en Californie. Continua-t-il
- Vous travailliez dans quoi ? La drogue ? Demanda l’agent
- Non ! Les paris, illégal je sais, mais il fallait bien faire quelque chose pour vivre. Rétorqua le témoin
- Bien sûr… Combien il vous devait ?
- Hum…Environ… 20.000 dollars. Répondit le latino d’un air réfléchi
- C’est pour ça que vous l’avez tué ? Questionna Kimball en prenant des notes sur son calepin, et scrutant la réaction de Vega.
Qui ne tarda pas, puisque la mine de Roberto se décomposa en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf.
- Ola ! Quoi ? S’étonna-t-il ; Ben est mort ?
- Ainsi que sa fiancée. Leur voiture a explosé alors qu’ils y pénétraient. Morts sur le coup. Expliqua Cho d’un ton sérieux
Vega regarda l’agent droit dans les yeux et vit qu’il était on ne peut plus sérieux. Il ne lui jouait donc pas de tour. Roberto Vega soupira avec compassion, se laissant tomber contre le dossier de sa chaise. Il essuya les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front.
- Je ne les ai pas tués ! Déclara Vega ; je suis peut-être vaniteux, insouciant, égoïste, rancunier ou plein d’autres trucs, mais je ne suis pas un tueur !
- Si vous n’êtes pas l’assassin, pourquoi avoir saccagé son appartement ?
- Hey, une seconde ! Ben m’avait donné rendez-vous en me disant qu’il avait le fric mais il ne voulait pas que je passe quand sa gonzesse était là. Et il m’a dit de passer ce matin car elle devait être au boulot... Expliqua Vega ; sauf que quand je suis arrivé, y avait personne et l’appart était déjà saccagé !
- Vous avez une idée où il a pu trouver l’argent qu’il vous doit ? Questionna Kimball
Roberto afficha un léger sourire mesquin et amusé face à la question de l’agent et se pencha vers lui comme s’il lui confiait un secret de la plus haute importance.
- Il m’a dit qu’il revendait des produits qu’utilisait sa nana dans son cabinet. Qui les lui a achetés ? Ca je n’en ai aucune idée.
Cho dévisagea Roberto un instant alors que ce dernier se repositionnait contre le dossier de sa chaise, soudain plus détendu. L’agent tourna la tête vers la baie vitrée et fit un petit signe de la tête à ses collègues, signifiant qu’ils venaient peut-être de trouver une piste sérieuse à explorer.

Jane et Lisbon qui utilisent un langage codé, c'est bien eux ça

Jane qui s'inquiète pour Lisbon
pourquoi je sens qu'elle va découvrir qu'il a fait mettre un gars devant sa porte

en même temps, si c'est une histoire de vengeance

bizarre cette histoire de trafique au cabinet de l'ancienne meilleure amie de Lisbon
en plus, elle a un casier, je me demande ce tout ça cache

vivement la suite !!!

Une vengeance dans laquelle Lisbon serait mêlée
Jane qui s'inquiète pour elle
De nouveaux éléments sur le passé trouble du couple...
Que nous réserves-tu pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:

Voyons JA on peut pas t'en vouloir pour le Jisbon...on sait que tu es doué sur ça et j'adore donc je dis vive le Jisbon ( que ça soit amicale ou romantique )

Bon euh concernant le chapitre je vais encore dire J'ADORE !!!!!

On en apprend plus sur les amies de Lisbon,ensuite on a droit a un Jane qui s'inquiète pour sa chère patronne et amie c'est

alors je demande qu'une chose la suite !!!!!

Jiisbon, Johel & Cocodu66 pour vos commentaires
Ca m'encourage à écrire et ça me fait toujours hyper plaisir

C'est bizarre mais j'ai l'impression que le nombre de coms se rétrécit tout à coup et ça me fait peur mais j'ai toujours mes fidèles lecteurs au poste et ça me soulage et ça fait plaisir

Voici la suite qui est le chapitre préféré de ma correctrice Mococoa. Merci encore à toi pour la correction puis j'espère toujours que ça vous plaira

Bonne Lecture...
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Chapitre 7 :

La journée était passée à une vitesse grand V. La nuit s’était déjà installée et une pluie diluvienne s’abattait sur la côte californienne.

Un peu plus tôt dans l’après-midi, Teresa avait confié les clés de son appartement à son frère et à sa nièce, les invitant généreusement à passer quelques jours chez elle jusqu’à son rétablissement. Tommy avait refusé plusieurs fois mais il avait fini par céder devant l’insistance de sa sœur et d’Annie.

Pendant ce temps, Jane était resté au chevet de sa patronne, la soutenant lorsqu’elle avait voulu se dégourdir les jambes dans le couloir de l’hôpital, et l’aidant à accomplir les gestes quotidiens. Tout cela dans un silence plus qu’embarrassant. Lors de ses déplacements, Lisbon regardait droit devant, quand bien même elle n’y voyait rien, mais les mains de Jane la guidaient. D’ailleurs, lorsqu’il avait posé ses mains sur ses épaules, la jeune femme avait senti un léger frisson parcourir son échine et courir le long de ses côtes fêlées. Bizarrement, ce contact avait quelque peu apaisé sa douleur. Et les mains de Jane sur ses épaules, cette douceur mêlée à une certaine fermeté dans le soutien, avaient fait rougir la jeune femme, pourtant réticente au début.

*

Quasiment arrivée au seuil de sa chambre, la brunette s’arrêta soudainement, portant ses mains à ses côtes alors qu’une douleur fulgurante la transperçait. En se pliant en deux sous le poids de la souffrance, Lisbon s’agrippa à la veste du consultant pour ne pas tomber.

Patrick la regarda d’un air inquiet alors qu’il la tenait fermement par la taille.
- Lisbon ? Ça va ? Vous avez mal ? S’inquiéta-t-il ; Venez vous asseoir.
Sans dire mot, Lisbon se laissa guider par Jane, qui la fit avancer vers les sièges qui étaient disposés le long du mur du couloir. Il l’aida à s’asseoir doucement, alors que lui-même s’installait à ses côtés.
- Ça va ? Demanda-t-il de nouveau, toujours aussi inquiet
- Argh ! Siffla-t-elle en serrant les dents ; oui, c’était juste un léger picotement. Ca va aller.
- Vous mentez très mal, Lisbon. Observa Jane ; Je vois bien que vous souffrez le martyre. Vous pouviez à peine marcher il y a deux secondes.
- Tiens, vous êtes médecin maintenant ?! Rétorqua Lisbon d’un ton sec et sarcastique
- Moi, médecin ?! Arrêtez ! Vous allez me faire rougir ! Répliqua le mentaliste en balayant sa phrase d’un geste de la main
Alors qu’un léger sourire se dessinait sur les lèvres du consultant, Lisbon tourna lentement la tête vers lui, en lui adressant un regard assassin. Même si elle était aveugle, ses sentiments et sensations pouvaient toujours se lire dans ses yeux.
-Non, sérieusement, Lisbon. Reprit-il ; moi, médecin ? Charcuter un être humain, faire les yeux doux aux infirmières, annoncer aux familles des bonnes et moins bonnes nouvelles toute la journée… non, définitivement, ce n’est pas ma tasse de thé.
- Sans blague, ça ne m’a pas traversé l’esprit. Marmonna-t-elle d’un ton sec et moqueur
- Je vais faire comme si je n’avais rien entendu, fit Jane ; En réalité, être médecin ne serait pas marrant…Non, je préfère de loin participer aux enquêtes, arrêter des méchants…
Le mentaliste marqua une pause pour faire durer le suspense. Il avait bien vu que Lisbon était perplexe quant à la suite de son raisonnement, et qu’elle l’écoutait avec la plus grande attention, en témoignaient ses sourcils froncés. Il continua après quelques instants.
- … et puis, surtout, ça me manquerait de ne plus pouvoir vous taquiner ni vous embêter à longueur de journée. Ca me manquerait cruellement de ne plus me faire crier dessus. Et enfin, vous me manqueriez, vous…Ajouta-t-il d’une voix plus timide. Ma petite grenade prête à exploser à tout moment, la sainte patronne des porteurs d’armes…
- Moi ça ne me manquerait pas du tout de vous avoir dans mes pattes. Le coupa-t-elle, sarcastiquement. J’aurais la paix, je ne vous entendrais plus de la journée…
- Mm…
Lisbon s’arrêta, en entendant la « mm » sceptique de son consultant. Elle était persuadée qu’il devait être en train de la fixer d’un air qui signifiait : « Ce n’est pas vrai mais ça m’intéresse, continuez ». La jeune femme leva les yeux au ciel et reprit.
- Bon d’accord, soupira-t-elle d’exaspération ; j’admets que vous êtes indispensable à l’équipe, mais, parce qu’avec vous il y a toujours un « mais », il y a limites que vous devez respecter dans la vie. Un jour Jane, je ne serai plus là pour vous couvrir. Rajouta-t-elle d’un ton empreint de tristesse.
Jane acquiesça en silence, un sourire en coin.
- Et puis, vous vous imaginez en blouse blanche ? Reprit-elle d’un ton plus guilleret, comme pour détendre l’atmosphère ; Vous feriez encore plus peur aux gens ! Quoique ça changerait de votre vieux costume…Lança-t-elle en haussant les épaules.
- Dis donc, agent Lisbon, vous êtes en train de dire que je serais sexy en médecin ?! S’étonna le mentaliste d’un air espiègle
- Ca y est, vous délirez de nouveau. Vous êtes sûr que vous ne devriez pas prendre une chambre dans l’aile psychiatrique ? Fit-elle en riant pour cacher sa gêne, bien que la rougeur de ses joues traduise ses pensées.
- Alors pourquoi rougissez-vous Lisbon ? Demanda son consultant d’une voix doucereuse.
- Bon euh… Je… Je suis fatiguée je… je vais aller me coucher. Bredouilla-t-elle

Jane qui la dévorait des yeux, l’aida à se remettre debout, puis l’accompagna jusqu’à sa chambre, sous les jurons de la jeune femme, qui ne supportait vraiment pas d’être assistée ainsi. Et qui ne supportait surtout pas les sensations que l’attitude charmeuse de Jane avait provoquées en elle. Elle avait l’impression d’être une adolescente réduite à rougir devant le jeu de séduction d’un garçon.
Il était vrai que depuis que Patrick avait retrouvé la mémoire, c’était comme ça entre eux quand ils se trouvaient seuls dans une pièce. Ils se comportaient plus en adolescents qu’en adultes responsables. Teresa le trouvait différent, découvrait une nouvelle facette de la personnalité de Patrick Jane qu’elle était loin de s’imaginer. Oh bien sûr, elle savait déjà que son insupportable consultant était un gamin irresponsable, sans aucun sens des limites à franchir ou non. Mais dernièrement, Lisbon avait remarqué une nouvelle facette de la personnalité de Patrick Jane. Il pouvait se révéler être un grand séducteur. Et le beau blond sortait de plus en plus souvent son numéro de charmeur, faisant tomber dans le panneau un panel de femmes toutes plus différentes les unes des autres. Et Lisbon devait bien s’avouer qu’elle-même n’était pas insensible à ses paroles de dragueur, ses yeux doux et espiègles et son si beau sourire qui le rendait incroyablement sexy…
Soudain, elle sentit ses joues devenir aussi rouges qu’une tomate, se rendant compte qu’elle venait mentalement d’attribuer le qualificatif « sexy » à son consultant, qui, soit dit en passant, se tenait juste à côté d’elle. Elle venait vraiment de penser au mot « sexy » ?
Alors qu’ils pénétraient dans sa chambre, la brunette chassa ses pensées – son fantasme – de son esprit, et fit mine de se recoiffer, en secouant la tête, plus pour cacher ses joues rouges qu’autre chose

*

Dans l’open space du CBI, Rigsby se tourna vers ses collègues à peine eut-il raccroché le téléphone. Sa mine défaitiste et contrariée parlait pour lui.
- Mauvaise nouvelle, Dit-il ; l’alibi de Vega tient la route. Je viens d’avoir un agent du FBI infiltré dans la boîte de Los Angeles. Ce dernier confirme que Vega était bel et bien dans cette boîte toute la soirée.
- Génial. Fit Cho, sarcastique.
- Retour à la case départ ! Soupira Wayne en se laissant tomber sur le dossier de son siège
- Eurêka ! Intervint Grace avec un sourire victorieux
Les deux garçons se tournèrent vers la rouquine d’un air interloqué.
- J’ai jeté un œil aux comptes du couple, commença Grace ; Cumulés, leurs comptes en banque respectifs n’excédaient pas les 7.000 dollars.
- C’est bizarre ! L’interrompit Wayne ; Comment Ben a-t-il fait pour avoir 20.000 dollars entre les mains ?
- Si tu laissais Grace finir son explication, tu aurais peut-être ta réponse. Rétorqua Cho.
- Merci Cho. Le remercia Grace en foudroyant Rigsby du regard.
Ce dernier baissa les yeux, confus, puis la jolie rousse reprit le fil de son discours.
- J’ai fouillé du côté de l’assistante du Dr Bradley et de la stagiaire du cabinet, rien du tout, mais… j’ai approfondi mes recherches sur le petit copain de Mélanie ; il s’appelle Isaac Quinn et… il a un casier judiciaire déjà bien rempli pour son âge : escroqueries en tout genre, vol et recel de médicaments et 2 ans de prison à son actif.
- Wow ! Impressionnant ! Commenta Rigsby. Alors, soit la stagiaire n’est pas au courant du passé de son petit copain, soit…
- Soit elle nous a menti en inventant cette histoire d’harcèlement de toute pièce, pour nous envoyer sur une autre piste que celle de son petit ami. Termina Cho. Mais il se fait tard, on s’en occupera demain.
- Oui. Soupira Van Pelt ; j’espère que Lisbon tient le coup et qu’elle va bien.
- Moi aussi. Ajouta Wayne ; ça vous tente de boire un verre pour décompresser ?
- Pourquoi pas oui. Répondit Grace en haussant les épaules.
Cho acquiesça. Les trois agents prirent leurs affaires et se dirigèrent vers l’ascenseur avant de rejoindre leurs voitures au parking.

*

- Quoi ?! Vous avez osé demander à Wainwright de placer un agent sous surveillance devant MA chambre et SANS demander MON avis ?! Explosa Lisbon

Jane lui lança un regard désolé en plus de son air de chien battu. Le pire dans tout cela, c’est que pour une fois, le consultant avait décidé de lui dire la vérité. L se sentait tellement coupable de mentir par omission à Lisbon, qu’il avait décidé de lui avouer qu’elle allait être mise sous protection. Sauf que pile poil au moment où Jane s’était enfin décider à passer aux aveux, l’agent Powell, celui-là même qui veillerait à la sécurité de Lisbon, s’était présenté à eux. Et voilà, depuis lors, la jeune femme était entrée dans une colère noire, supposant à juste titre que cette idée « farfelue », selon ses propres termes, ne pouvait venir que de Jane.

- Lisbon, intervint Jane d’un ton calme ; c’est ce que je comptais justement vous dire mais…
- Et vous comptiez me le dire quand ? Aux prochaines élections peut-être ? Ragea-t-elle.
Jane ne répondit pas, se contentant de la regarder avec des yeux ronds.
- Je suis assez grande pour me défendre toute seule. Même si je suis aveugle, je peux toujours me servir du fauteuil pour vous frapper, vous voulez une démonstration ? Ajouta-t-elle
- Justement, c’est bien ça le problème. Répliqua le blondinet
Lisbon lui lança un regard interrogateur.
- Qu’est-ce-que ça veut dire ça ? Demanda-t-elle.
- Euh… Non, non rien. Marmonna Jane en baissant la tête comme un enfant pris en faute
- C’est bizarre, j’ai comme qui dirait l’impression que vous me mentez. Rétorqua-t-elle ironiquement.
- D’abord, dites-moi ce qui vous tracasse et je vous le dirais. Proposa Jane en guise de troc.
- Rien ne me tracasse. Se défendit-elle en haussant les épaules
Jane ne dit rien quelques secondes.
- Je sais que vous nous avez menti à moi et à Wainwright tout à l’heure, en disant que l’homme se prénommant George ne vous disait rien. Vous vous rappelez quelque chose à propos de lui. Lança-t-il sérieusement et posément
- En réalité, j’ai bien réfléchi. C’est VOUS qui me tracassez Jane. Puisque je vous dis que ce Georges ne me dit rien. Insista-t-elle
- Là ça en devient insultant, Lisbon. Fit-il ; vous osez me mentir une nouvelle fois ? À moi !?!
Lisbon se tut. En réalité, elle n’avait plus aucun argument pour contrer Jane. Le silence se fit dans la chambre. La jeune femme pouvait sentir le regard doux et intense du mentaliste posait sur elle. Elle le sentait comme une caresse sur son visage. Elle inspira profondément et brisa le silence.
- Il s’appelle Georges Hathaway. C’est le frère jumeau d’un garçon qui s’appelait Bryan et que j’ai connu au lycée. Ce Bryan n’arrêtait pas de me faire des avances à l’époque et Georges, quant à lui, était obsédé par Nathalie. D’ailleurs, elle en avait même peur… Résuma-t-elle ; Vous êtes content maintenant ? Ajouta-t-elle pour faire disparaître l’émotion qui la gagnait.
- Merci. Dit Jane ; je vais prévenir les autres. Demain. En attendant, essayez de dormir un peu.

C’est une Lisbon docile qui s’allongea sur son lit d’hôpital pendant que Jane remontait la couverture sur elle, jusqu’au-dessus de sa poitrine. Le mentaliste parcourut des yeux le visage de la jeune femme, avant de poser une main sur les cheveux ébène de Lisbon comme pour la rassurer. La jeune femme fut tellement étonnée par ce geste d’une tendresse quasi paternelle, qu’elle n’osa dire mot.

Le mentaliste effleura les cheveux de Lisbon pendant encore quelques instants, avant de s’éloigner de la jeune femme. Mais Lisbon le retint.
- Jane ?
- Mm ? Marmonna-t-il en se tournant vers elle.
Teresa se mordit les lèvres.
- Je sais que vous n’allez pas forcément aimer ce que je vais dire mais… commença-t-elle hésitante
- Mais… ?? L’encouragea-t-il
- … Merci… pour, les fleurs. Finit-elle d’une voix douce
Patrick sourit d’un air gêné.
- Ce n’est rien. Fit-il, mal à l’aise
- Mais n’allez pas croire que je vous pardonne hein ? Prévint-elle en lui souriant.
- Je ne cherche pas du tout à me faire pardonner, je cherche seulement à attirer votre attention. Répliqua Jane en souriant
Lisbon sourit en secouant la tête.
- Maintenant, à votre tour. Dit-elle
- A mon tour, pourquoi ? Répéta-t-il interrogatif
- Vous savez… Vous m’aviez demandé ce qui me tracassait…je vous l’ai dit…maintenant, à vous Jane. Expliqua-t-elle
Sa voix était impatiente. Elle pouvait sentir que Jane était déjà sur le pas de la porte. Ce dernier la regarda un instant, avant de balbutier quelques mots.
- Oh !... Ah ! Ce que je vous ai dit tout à l’heure… Oui.
- Donc… ? Insista-t-elle
Le silence pesant qui se fit dans la pièce dura une éternité pour Lisbon, qui se demanda si Jane n’était pas finalement parti sans qu’elle ne s’en rende compte.
- Jane ? Tenta-t-elle.
- Bonne nuit, Lisbon. Fit-il dans un souffle en quittant la chambre

Et oui je l'adore ce chapitre !!!

Des sensations physiques qui s'éveillent dans le corps de Lisbon, des taquineries entre nos deux loustics, de la colère, de la rage, de la douleur, des vraies émotions....arrrgghghhh

J'aime ce chapitre, petit interlude dans l'enquête, mais tellement de complicité....

Merci JA !!!!

Un autre chapitre Jane toujours présent pour SA Lisbon et quelque chose me dis qu'il va encore la taquiner pendant un moment

Vivement la suite

Un chapitre tout
Lisbon qui se sent attirée par son "sexy" consultant
Jane toujours la pour elle...
Et le petit geste, la main qui effleure les cheveux...

un chapitre que j'ai dévoré, bravo

tout est superbe