Perdue dans le noir ^
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Re: Perdue dans le noir ^
un super chapitre , l'enquête qui avance petit à petit, les agents qui fond de leur mieux pour la mener en tentant d'oublier à quel point ça les touche
mais surtout, Jane se décide enfin à se bouger et à les aider, il était temps quand même, heureusement que Annie est allée le voir.
Il me tarde de lire la suite
mais surtout, Jane se décide enfin à se bouger et à les aider, il était temps quand même, heureusement que Annie est allée le voir.
Il me tarde de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
Johel, Cocodu66, Jiisbon & Sweety pour vos commentaires
Même si je me le répète, je le dis quand même alors encore une fois
Merci à Mococoa pour la correction
J'avoue oui que je suis modeste, je suis démasquée mais c'est vrai, je n'ai jamais été douée pour les enquêtes et l'humour, je suis plus douée pour le romantisme malheureusement pour moi
Voici la suite de ma fic basée uniquement sur l'enquête, enfin uniquement j'exagère un peu mais bon, je n'en dis pas plus.
Le prochain chapitre sera encore mieux car c'est, je crois, le chapitre préféré de ma correctrice Mococoa mais je ne vous en dis pas plus
Bonne Lecture...
______________________________________________________________
Assise sur une chaise en fer forgé, sur la terrasse face à l’hôpital, Teresa respira à plein poumons l’air frais, tandis que Tommy mettait une couverture épaisse sur ses épaules. Elle remercia son frère d’un sourire.
- Annie et moi allons manger un morceau, tu veux quelque chose ? Demanda son frère
- Non merci, Tommy mais c’est gentil. Lui dit-elle
- Ok. Acquiesça ce dernier
Tommy et Annie s’éloignèrent de Teresa, jetant au passage un œil sur Wainwright qui s’était assis face à elle. Sur le court chemin entre la terrasse et l’hôpital, Annie et Tommy croisèrent le consultant, qui portait deux gobelets à la main, un de café et un de thé. Jane les salua en souriant avant de s’installer sur une chaise, à côté de Lisbon. Il posa ensuite les deux gobelets sur la table.
- Tenez Lisbon, un peu de café vous fera du bien. Intervint Jane
- Ne croyez pas que je vais accepter vos excuses en échange d’un café ! Prévint la jeune femme.
- Je n’y crois pas non plus ! Comme ça on est quitte. Répliqua-t-il, un sourire en coin
Lisbon soupira et leva les yeux au ciel d’exaspération. Toutefois, un petit sourire s’esquissa sur son visage, sans qu’elle ne puisse le réprimer. Lorsqu’elle posa ses bras sur la table, essayant d’attraper son café, le mentaliste poussa le gobelet devant elle.
- Il est juste devant vous. Dit Jane
Les mains de la jeune femme effleurèrent celles du beau blond, provoquant un léger frisson chez ce dernier. Jane était troublé par ce petit geste qui tenait du rapprochement. Il but une gorgée de thé pour effacer sa gêne, alors que Luther prenait la parole.
- Lisbon, je sais que ce n’est pas facile mais j’ai des questions à vous poser.
- Pas grave, allez-y. Le rassura-t-elle
- Vous et Nathalie Bradley vous connaissiez depuis longtemps ? Interrogea Wainwright
- On s’est connue au lycée, commença-t-elle ; elle venait d’arriver de New-York et elle ne connaissait personne dans la région. Je suis allée vers elle et la suite, vous connaissez… mais on s’est perdue de vue après la remise des diplômes…
- Jusqu’à hier soir ? Continua Jane
Lisbon acquiesça.
- Étiez-vous au courant de sa vie personnelle…Enfin, je veux dire, saviez-vous qu’elle avait un casier ? La questionna Wainwright, légèrement gêné.
Elle baissa les yeux d’un air triste alors que des larmes menaçaient de couler le long de sa joue. Lisbon inspira profondément avant de relever la tête.
- Oui. Admit-elle ; elle me l’a avoué un jour quand je l’ai surprise à…
Lisbon marqua une pause et baissa à nouveau les yeux en se mordant les lèvres. Jane voyait bien que la jeune femme était mal à l’aise, mais il lui semblait qu’elle ne pouvait en dire plus. Comme si elle avait fait une promesse à son amie.
- Nathalie était dépressive, suicidaire, n’est-ce pas ? Suggéra le mentaliste avec compassion ; vous l’avez surprise alors qu’elle tentait de mettre fin à sa vie et vous lui avez juré de garder le secret, c’est ça ?
- Elle était mal dans sa peau, vivait avec la violence, alors qu’elle ne demandait qu’à s’en sortir, tourner la page. Dit Lisbon d’une voix étranglée ; Clarissa, sa grand-mère était infirmière donc elle l’a aidée à reprendre pied chaque jour. Nathalie allait de mieux en mieux…
- Et hier soir comment elle était ? Demanda Jane, en douceur.
- Elle semblait heureuse, souriante… s’exclama Lisbon avec un sourire nostalgique ; j’ai même eu du mal à la reconnaître mais j’étais ravie de la voir heureuse dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée.
- Vous saviez si quelqu’un voulait sa mort ? Interrogea Wainwright
Lisbon secoua la tête.
- Non.
- Est-ce-que vous connaissiez un certain Greg ? Demanda Jane ; Environ 1m75, cheveux blonds foncés, regard sombre mais glacial, portant des lunettes noires… Ca vous rappelle quelqu’un ?
Lisbon fronça les sourcils d’un air réfléchi et perplexe alors qu’elle imaginait l’homme décrit par Jane.
…environ 1m75, cheveux blonds foncés, regard sombre mais glacial, portant des lunettes noires…
Teresa se creusa les méninges afin de découvrir si une personne pouvait correspondre à ce signalement…
Tout à coup, son regard se figea. Il lui semblait avoir vu un visage qui collait parfaitement à la description de Jane. Teresa essaya de se remémorer la soirée de la veille, avant ses retrouvailles avec son amie de lycée. En vain. Toutefois, elle se souvint qu’à un certain moment, elle avait ressenti de légers picotements dans la nuque, comme si elle avait pu sentir un regard insistant posé sur elle. Mais rien de concret.
Lisbon sortit de ses pensées et secoua la tête avant de répondre à Wainwright
- Non. Mentit-elle dans un souffle, jetant par ailleurs un regard déterminé à Jane, signifiant qu’il ne devait pas dire un mot. La jeune femme savait pertinemment que le consultant n’était pas dupe de son mensonge et qu’il essaierait de lui faire cracher le morceau. Elle savait qu’elle n’y échapperait pas, mais pas maintenant, pas devant leur supérieur.
- D’accord, ça ne fait rien. La rassura le consultant, hochant la tête comme pour signifier qu’il avait compris son regard.
Leur double conversation était bien rôdée. Wainwright n’y voyait que du feu.
- Merci agent Lisbon. Dit Wainwright en se levant ; vous venez Jane ?
Jane se tourna vers le supérieur du CBI.
- Euh… pff… Non, je vais rester encore un peu. Dit-il en jetant un léger coup d’œil à Lisbon
- Génial. Marmonna la jeune femme avec exaspération
- Comme vous voudrez. Dit Luther en s’adressant à Patrick ; bon rétablissement agent Lisbon. L’encouragea-t-il en s’éloignant
- Merci monsieur. Le remercia-t-elle dans un souffle
Et elle but une gorgée de café tandis que Jane l’observait d’un air triste.
Le téléphone du supérieur du CBI sonna alors que ce dernier se dirigeait vers sa voiture. Il prit son portable dans la poche intérieure de sa veste et décrocha.
- Agent Wainwright!... (Il écouta attentivement son interlocuteur en fronçant les sourcils)… Ah oui ? Quand ?... Très bien, interrogez-le, j’arrive !
Puis il raccrocha. Mais dès qu’il atteint son véhicule, il entendit une voix au loin qui l’interpelait. Luther pivota les talons pour voir le consultant courir vers lui, la mine décomposée et inquiète. Wainwright s’avança vers Jane qui s’arrêta à quelques pas de lui et reprit son souffle en appuyant ses mains sur ses genoux.
- Luther… Dit Jane essoufflé
- Jane, qu’est-ce-qu’il y a ? S’inquiéta ce dernier
Le consultant récupéra sa respiration petit à petit, et se redressa pour faire face à Wainwright.
- Il faut poster un agent devant la chambre de Lisbon… pour sa sécurité. Avoua Jane, très sérieux.
- Vous pensez que l’assassin pourrait s’en prendre à elle ? S’étonna Wainwright
- Malheureusement, oui. Je suis persuadé qu’il s’agit d’une vengeance, chuchota le consultant ; j’ignore encore pourquoi, mais Lisbon y est mêlée et je pense qu’elle est en danger, tout comme sa famille.
Un silence régna entre les deux hommes. Wainwright observa le mentaliste un instant, avant de se rendre compte qu’il était vraiment sérieux et inquiet pour Lisbon. Ils sont vraiment très proches ces deux-là, pensa Wainwright…
- Très bien, Jane, je m’assurerai qu’un agent veille à sa sécurité. Promit Luther
- Merci, Luther. Mais, s’il-vous-plaît, ne dites surtout pas à Lisbon que ça vient de moi… Ajouta le consultant d’une voix timide.
- Je ne voudrais pas avoir une deuxième affaire de meurtre à traiter. Lisbon vous ferait certainement la peau. Répliqua Wainwright d’un ton amusé
Un immense sourire s’afficha par-dessus le masque triste qu’arborait Jane. Luther rentra au CBI tandis que Patrick retournait auprès de Teresa et de sa famille, qui revenait justement vers elle.
Environ ½ heure plus tard, au CBI, dans la salle interrogatoire N°210, l’homme qui avait tenté de prendre la fuite dans la maison des Bradley était assis, d’un air nonchalant, face à l’agent Cho. Ce dernier lisait à voix haute ce qui était contenu dans le dossier du fuyard, alors que Rigsby et Van Pelt les observaient derrière la vitre teintée.
Soudain, la porte de la pièce dans laquelle se trouvaient Rigsby et Van Pelt s’ouvrit à la volée. Les deux agents tournèrent automatiquement la tête, et virent apparaître leur supérieur.
- Dites-moi tout. Ordonna Luther
- Roberto Vega, entrepreneur et propriétaire de plusieurs boîtes de nuit : une à San Francisco, une à Oakland, une à San Diego et deux à Los Angeles. Expliqua Grace ; Gros casier et poursuivi par le FBI pour trafic de stupéfiants, proxénétisme, tentatives de viol et agressions sexuelles. En somme, un vrai détraqué.
- Il se trouvait dans l’appartement des victimes lorsque Cho et moi y sommes allés. Et il a tenté de s’enfuir. Intervint Rigsby
- On va voir s’il a un lien avec nos victimes. Commenta Wainwright
- Monsieur, où est Jane ? Demanda Van Pelt
- À l’hôpital, il est resté avec l’agent Lisbon. Répondit-il d’un air rassurant
Rigsby et sa collègue se regardèrent en haussant les sourcils avant de se tourner face à la vitre pour suivre l’interrogatoire.
- Pff… pour mon casier, agent Cho, c’est que des rumeurs venant de filles qui se plaignent de ne pas entrer dans mes boîtes parce qu’elles sont mineures. Exprima Roberto d’un air innocent mais pourtant empreint d’une sorte de fierté paradoxale.
- Votre petit discours d’innocent accablé, vous pouvez le garder pour le FBI, moi, je n’en ai rien à faire. Fit Kimball impassible ; pourquoi vous êtes-vous introduit chez Nathalie Bradley et Ben Carter ?
- Je cherchais le pognon que Ben me devait. Soupira Roberto en croisant les bras sur sa poitrine
- Il vous devait de l’argent ? Donc vous le connaissiez ? Supposa Cho
- Evidemment ! Fanfaronna Vega en levant les bras au ciel; Ben travaillait pour moi à Chicago à une époque mais du jour au lendemain…
Vega claqua les doigts en sifflant.
- … Envolé dans la nature ! Jusqu’à ce que je le retrouve il y a quelques temps, en Californie. Continua-t-il
- Vous travailliez dans quoi ? La drogue ? Demanda l’agent
- Non ! Les paris, illégal je sais, mais il fallait bien faire quelque chose pour vivre. Rétorqua le témoin
- Bien sûr… Combien il vous devait ?
- Hum…Environ… 20.000 dollars. Répondit le latino d’un air réfléchi
- C’est pour ça que vous l’avez tué ? Questionna Kimball en prenant des notes sur son calepin, et scrutant la réaction de Vega.
Qui ne tarda pas, puisque la mine de Roberto se décomposa en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf.
- Ola ! Quoi ? S’étonna-t-il ; Ben est mort ?
- Ainsi que sa fiancée. Leur voiture a explosé alors qu’ils y pénétraient. Morts sur le coup. Expliqua Cho d’un ton sérieux
Vega regarda l’agent droit dans les yeux et vit qu’il était on ne peut plus sérieux. Il ne lui jouait donc pas de tour. Roberto Vega soupira avec compassion, se laissant tomber contre le dossier de sa chaise. Il essuya les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front.
- Je ne les ai pas tués ! Déclara Vega ; je suis peut-être vaniteux, insouciant, égoïste, rancunier ou plein d’autres trucs, mais je ne suis pas un tueur !
- Si vous n’êtes pas l’assassin, pourquoi avoir saccagé son appartement ?
- Hey, une seconde ! Ben m’avait donné rendez-vous en me disant qu’il avait le fric mais il ne voulait pas que je passe quand sa gonzesse était là. Et il m’a dit de passer ce matin car elle devait être au boulot... Expliqua Vega ; sauf que quand je suis arrivé, y avait personne et l’appart était déjà saccagé !
- Vous avez une idée où il a pu trouver l’argent qu’il vous doit ? Questionna Kimball
Roberto afficha un léger sourire mesquin et amusé face à la question de l’agent et se pencha vers lui comme s’il lui confiait un secret de la plus haute importance.
- Il m’a dit qu’il revendait des produits qu’utilisait sa nana dans son cabinet. Qui les lui a achetés ? Ca je n’en ai aucune idée.
Cho dévisagea Roberto un instant alors que ce dernier se repositionnait contre le dossier de sa chaise, soudain plus détendu. L’agent tourna la tête vers la baie vitrée et fit un petit signe de la tête à ses collègues, signifiant qu’ils venaient peut-être de trouver une piste sérieuse à explorer.
Même si je me le répète, je le dis quand même alors encore une fois
Merci à Mococoa pour la correction
J'avoue oui que je suis modeste, je suis démasquée mais c'est vrai, je n'ai jamais été douée pour les enquêtes et l'humour, je suis plus douée pour le romantisme malheureusement pour moi
Voici la suite de ma fic basée uniquement sur l'enquête, enfin uniquement j'exagère un peu mais bon, je n'en dis pas plus.
Le prochain chapitre sera encore mieux car c'est, je crois, le chapitre préféré de ma correctrice Mococoa mais je ne vous en dis pas plus
Bonne Lecture...
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Chapitre 6 :
Assise sur une chaise en fer forgé, sur la terrasse face à l’hôpital, Teresa respira à plein poumons l’air frais, tandis que Tommy mettait une couverture épaisse sur ses épaules. Elle remercia son frère d’un sourire.
- Annie et moi allons manger un morceau, tu veux quelque chose ? Demanda son frère
- Non merci, Tommy mais c’est gentil. Lui dit-elle
- Ok. Acquiesça ce dernier
Tommy et Annie s’éloignèrent de Teresa, jetant au passage un œil sur Wainwright qui s’était assis face à elle. Sur le court chemin entre la terrasse et l’hôpital, Annie et Tommy croisèrent le consultant, qui portait deux gobelets à la main, un de café et un de thé. Jane les salua en souriant avant de s’installer sur une chaise, à côté de Lisbon. Il posa ensuite les deux gobelets sur la table.
- Tenez Lisbon, un peu de café vous fera du bien. Intervint Jane
- Ne croyez pas que je vais accepter vos excuses en échange d’un café ! Prévint la jeune femme.
- Je n’y crois pas non plus ! Comme ça on est quitte. Répliqua-t-il, un sourire en coin
Lisbon soupira et leva les yeux au ciel d’exaspération. Toutefois, un petit sourire s’esquissa sur son visage, sans qu’elle ne puisse le réprimer. Lorsqu’elle posa ses bras sur la table, essayant d’attraper son café, le mentaliste poussa le gobelet devant elle.
- Il est juste devant vous. Dit Jane
Les mains de la jeune femme effleurèrent celles du beau blond, provoquant un léger frisson chez ce dernier. Jane était troublé par ce petit geste qui tenait du rapprochement. Il but une gorgée de thé pour effacer sa gêne, alors que Luther prenait la parole.
- Lisbon, je sais que ce n’est pas facile mais j’ai des questions à vous poser.
- Pas grave, allez-y. Le rassura-t-elle
- Vous et Nathalie Bradley vous connaissiez depuis longtemps ? Interrogea Wainwright
- On s’est connue au lycée, commença-t-elle ; elle venait d’arriver de New-York et elle ne connaissait personne dans la région. Je suis allée vers elle et la suite, vous connaissez… mais on s’est perdue de vue après la remise des diplômes…
- Jusqu’à hier soir ? Continua Jane
Lisbon acquiesça.
- Étiez-vous au courant de sa vie personnelle…Enfin, je veux dire, saviez-vous qu’elle avait un casier ? La questionna Wainwright, légèrement gêné.
Elle baissa les yeux d’un air triste alors que des larmes menaçaient de couler le long de sa joue. Lisbon inspira profondément avant de relever la tête.
- Oui. Admit-elle ; elle me l’a avoué un jour quand je l’ai surprise à…
Lisbon marqua une pause et baissa à nouveau les yeux en se mordant les lèvres. Jane voyait bien que la jeune femme était mal à l’aise, mais il lui semblait qu’elle ne pouvait en dire plus. Comme si elle avait fait une promesse à son amie.
- Nathalie était dépressive, suicidaire, n’est-ce pas ? Suggéra le mentaliste avec compassion ; vous l’avez surprise alors qu’elle tentait de mettre fin à sa vie et vous lui avez juré de garder le secret, c’est ça ?
- Elle était mal dans sa peau, vivait avec la violence, alors qu’elle ne demandait qu’à s’en sortir, tourner la page. Dit Lisbon d’une voix étranglée ; Clarissa, sa grand-mère était infirmière donc elle l’a aidée à reprendre pied chaque jour. Nathalie allait de mieux en mieux…
- Et hier soir comment elle était ? Demanda Jane, en douceur.
- Elle semblait heureuse, souriante… s’exclama Lisbon avec un sourire nostalgique ; j’ai même eu du mal à la reconnaître mais j’étais ravie de la voir heureuse dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée.
- Vous saviez si quelqu’un voulait sa mort ? Interrogea Wainwright
Lisbon secoua la tête.
- Non.
- Est-ce-que vous connaissiez un certain Greg ? Demanda Jane ; Environ 1m75, cheveux blonds foncés, regard sombre mais glacial, portant des lunettes noires… Ca vous rappelle quelqu’un ?
Lisbon fronça les sourcils d’un air réfléchi et perplexe alors qu’elle imaginait l’homme décrit par Jane.
…environ 1m75, cheveux blonds foncés, regard sombre mais glacial, portant des lunettes noires…
Teresa se creusa les méninges afin de découvrir si une personne pouvait correspondre à ce signalement…
Tout à coup, son regard se figea. Il lui semblait avoir vu un visage qui collait parfaitement à la description de Jane. Teresa essaya de se remémorer la soirée de la veille, avant ses retrouvailles avec son amie de lycée. En vain. Toutefois, elle se souvint qu’à un certain moment, elle avait ressenti de légers picotements dans la nuque, comme si elle avait pu sentir un regard insistant posé sur elle. Mais rien de concret.
Lisbon sortit de ses pensées et secoua la tête avant de répondre à Wainwright
- Non. Mentit-elle dans un souffle, jetant par ailleurs un regard déterminé à Jane, signifiant qu’il ne devait pas dire un mot. La jeune femme savait pertinemment que le consultant n’était pas dupe de son mensonge et qu’il essaierait de lui faire cracher le morceau. Elle savait qu’elle n’y échapperait pas, mais pas maintenant, pas devant leur supérieur.
- D’accord, ça ne fait rien. La rassura le consultant, hochant la tête comme pour signifier qu’il avait compris son regard.
Leur double conversation était bien rôdée. Wainwright n’y voyait que du feu.
- Merci agent Lisbon. Dit Wainwright en se levant ; vous venez Jane ?
Jane se tourna vers le supérieur du CBI.
- Euh… pff… Non, je vais rester encore un peu. Dit-il en jetant un léger coup d’œil à Lisbon
- Génial. Marmonna la jeune femme avec exaspération
- Comme vous voudrez. Dit Luther en s’adressant à Patrick ; bon rétablissement agent Lisbon. L’encouragea-t-il en s’éloignant
- Merci monsieur. Le remercia-t-elle dans un souffle
Et elle but une gorgée de café tandis que Jane l’observait d’un air triste.
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Le téléphone du supérieur du CBI sonna alors que ce dernier se dirigeait vers sa voiture. Il prit son portable dans la poche intérieure de sa veste et décrocha.
- Agent Wainwright!... (Il écouta attentivement son interlocuteur en fronçant les sourcils)… Ah oui ? Quand ?... Très bien, interrogez-le, j’arrive !
Puis il raccrocha. Mais dès qu’il atteint son véhicule, il entendit une voix au loin qui l’interpelait. Luther pivota les talons pour voir le consultant courir vers lui, la mine décomposée et inquiète. Wainwright s’avança vers Jane qui s’arrêta à quelques pas de lui et reprit son souffle en appuyant ses mains sur ses genoux.
- Luther… Dit Jane essoufflé
- Jane, qu’est-ce-qu’il y a ? S’inquiéta ce dernier
Le consultant récupéra sa respiration petit à petit, et se redressa pour faire face à Wainwright.
- Il faut poster un agent devant la chambre de Lisbon… pour sa sécurité. Avoua Jane, très sérieux.
- Vous pensez que l’assassin pourrait s’en prendre à elle ? S’étonna Wainwright
- Malheureusement, oui. Je suis persuadé qu’il s’agit d’une vengeance, chuchota le consultant ; j’ignore encore pourquoi, mais Lisbon y est mêlée et je pense qu’elle est en danger, tout comme sa famille.
Un silence régna entre les deux hommes. Wainwright observa le mentaliste un instant, avant de se rendre compte qu’il était vraiment sérieux et inquiet pour Lisbon. Ils sont vraiment très proches ces deux-là, pensa Wainwright…
- Très bien, Jane, je m’assurerai qu’un agent veille à sa sécurité. Promit Luther
- Merci, Luther. Mais, s’il-vous-plaît, ne dites surtout pas à Lisbon que ça vient de moi… Ajouta le consultant d’une voix timide.
- Je ne voudrais pas avoir une deuxième affaire de meurtre à traiter. Lisbon vous ferait certainement la peau. Répliqua Wainwright d’un ton amusé
Un immense sourire s’afficha par-dessus le masque triste qu’arborait Jane. Luther rentra au CBI tandis que Patrick retournait auprès de Teresa et de sa famille, qui revenait justement vers elle.
*
Environ ½ heure plus tard, au CBI, dans la salle interrogatoire N°210, l’homme qui avait tenté de prendre la fuite dans la maison des Bradley était assis, d’un air nonchalant, face à l’agent Cho. Ce dernier lisait à voix haute ce qui était contenu dans le dossier du fuyard, alors que Rigsby et Van Pelt les observaient derrière la vitre teintée.
Soudain, la porte de la pièce dans laquelle se trouvaient Rigsby et Van Pelt s’ouvrit à la volée. Les deux agents tournèrent automatiquement la tête, et virent apparaître leur supérieur.
- Dites-moi tout. Ordonna Luther
- Roberto Vega, entrepreneur et propriétaire de plusieurs boîtes de nuit : une à San Francisco, une à Oakland, une à San Diego et deux à Los Angeles. Expliqua Grace ; Gros casier et poursuivi par le FBI pour trafic de stupéfiants, proxénétisme, tentatives de viol et agressions sexuelles. En somme, un vrai détraqué.
- Il se trouvait dans l’appartement des victimes lorsque Cho et moi y sommes allés. Et il a tenté de s’enfuir. Intervint Rigsby
- On va voir s’il a un lien avec nos victimes. Commenta Wainwright
- Monsieur, où est Jane ? Demanda Van Pelt
- À l’hôpital, il est resté avec l’agent Lisbon. Répondit-il d’un air rassurant
Rigsby et sa collègue se regardèrent en haussant les sourcils avant de se tourner face à la vitre pour suivre l’interrogatoire.
- Pff… pour mon casier, agent Cho, c’est que des rumeurs venant de filles qui se plaignent de ne pas entrer dans mes boîtes parce qu’elles sont mineures. Exprima Roberto d’un air innocent mais pourtant empreint d’une sorte de fierté paradoxale.
- Votre petit discours d’innocent accablé, vous pouvez le garder pour le FBI, moi, je n’en ai rien à faire. Fit Kimball impassible ; pourquoi vous êtes-vous introduit chez Nathalie Bradley et Ben Carter ?
- Je cherchais le pognon que Ben me devait. Soupira Roberto en croisant les bras sur sa poitrine
- Il vous devait de l’argent ? Donc vous le connaissiez ? Supposa Cho
- Evidemment ! Fanfaronna Vega en levant les bras au ciel; Ben travaillait pour moi à Chicago à une époque mais du jour au lendemain…
Vega claqua les doigts en sifflant.
- … Envolé dans la nature ! Jusqu’à ce que je le retrouve il y a quelques temps, en Californie. Continua-t-il
- Vous travailliez dans quoi ? La drogue ? Demanda l’agent
- Non ! Les paris, illégal je sais, mais il fallait bien faire quelque chose pour vivre. Rétorqua le témoin
- Bien sûr… Combien il vous devait ?
- Hum…Environ… 20.000 dollars. Répondit le latino d’un air réfléchi
- C’est pour ça que vous l’avez tué ? Questionna Kimball en prenant des notes sur son calepin, et scrutant la réaction de Vega.
Qui ne tarda pas, puisque la mine de Roberto se décomposa en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf.
- Ola ! Quoi ? S’étonna-t-il ; Ben est mort ?
- Ainsi que sa fiancée. Leur voiture a explosé alors qu’ils y pénétraient. Morts sur le coup. Expliqua Cho d’un ton sérieux
Vega regarda l’agent droit dans les yeux et vit qu’il était on ne peut plus sérieux. Il ne lui jouait donc pas de tour. Roberto Vega soupira avec compassion, se laissant tomber contre le dossier de sa chaise. Il essuya les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front.
- Je ne les ai pas tués ! Déclara Vega ; je suis peut-être vaniteux, insouciant, égoïste, rancunier ou plein d’autres trucs, mais je ne suis pas un tueur !
- Si vous n’êtes pas l’assassin, pourquoi avoir saccagé son appartement ?
- Hey, une seconde ! Ben m’avait donné rendez-vous en me disant qu’il avait le fric mais il ne voulait pas que je passe quand sa gonzesse était là. Et il m’a dit de passer ce matin car elle devait être au boulot... Expliqua Vega ; sauf que quand je suis arrivé, y avait personne et l’appart était déjà saccagé !
- Vous avez une idée où il a pu trouver l’argent qu’il vous doit ? Questionna Kimball
Roberto afficha un léger sourire mesquin et amusé face à la question de l’agent et se pencha vers lui comme s’il lui confiait un secret de la plus haute importance.
- Il m’a dit qu’il revendait des produits qu’utilisait sa nana dans son cabinet. Qui les lui a achetés ? Ca je n’en ai aucune idée.
Cho dévisagea Roberto un instant alors que ce dernier se repositionnait contre le dossier de sa chaise, soudain plus détendu. L’agent tourna la tête vers la baie vitrée et fit un petit signe de la tête à ses collègues, signifiant qu’ils venaient peut-être de trouver une piste sérieuse à explorer.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
Jane et Lisbon qui utilisent un langage codé, c'est bien eux ça
Jane qui s'inquiète pour Lisbon
pourquoi je sens qu'elle va découvrir qu'il a fait mettre un gars devant sa porte
en même temps, si c'est une histoire de vengeance
bizarre cette histoire de trafique au cabinet de l'ancienne meilleure amie de Lisbon
en plus, elle a un casier, je me demande ce tout ça cache
vivement la suite !!!
Jane qui s'inquiète pour Lisbon
pourquoi je sens qu'elle va découvrir qu'il a fait mettre un gars devant sa porte
en même temps, si c'est une histoire de vengeance
bizarre cette histoire de trafique au cabinet de l'ancienne meilleure amie de Lisbon
en plus, elle a un casier, je me demande ce tout ça cache
vivement la suite !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Une vengeance dans laquelle Lisbon serait mêlée
Jane qui s'inquiète pour elle
De nouveaux éléments sur le passé trouble du couple...
Que nous réserves-tu pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Jane qui s'inquiète pour elle
De nouveaux éléments sur le passé trouble du couple...
Que nous réserves-tu pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Voyons JA on peut pas t'en vouloir pour le Jisbon...on sait que tu es doué sur ça et j'adore donc je dis vive le Jisbon ( que ça soit amicale ou romantique )
Bon euh concernant le chapitre je vais encore dire J'ADORE !!!!!
On en apprend plus sur les amies de Lisbon,ensuite on a droit a un Jane qui s'inquiète pour sa chère patronne et amie c'est
alors je demande qu'une chose la suite !!!!!
Bon euh concernant le chapitre je vais encore dire J'ADORE !!!!!
On en apprend plus sur les amies de Lisbon,ensuite on a droit a un Jane qui s'inquiète pour sa chère patronne et amie c'est
alors je demande qu'une chose la suite !!!!!
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
Jiisbon, Johel & Cocodu66 pour vos commentaires
Ca m'encourage à écrire et ça me fait toujours hyper plaisir
C'est bizarre mais j'ai l'impression que le nombre de coms se rétrécit tout à coup et ça me fait peur mais j'ai toujours mes fidèles lecteurs au poste et ça me soulage et ça fait plaisir
Voici la suite qui est le chapitre préféré de ma correctrice Mococoa. Merci encore à toi pour la correction puis j'espère toujours que ça vous plaira
Bonne Lecture...
______________________________________________________________
La journée était passée à une vitesse grand V. La nuit s’était déjà installée et une pluie diluvienne s’abattait sur la côte californienne.
Un peu plus tôt dans l’après-midi, Teresa avait confié les clés de son appartement à son frère et à sa nièce, les invitant généreusement à passer quelques jours chez elle jusqu’à son rétablissement. Tommy avait refusé plusieurs fois mais il avait fini par céder devant l’insistance de sa sœur et d’Annie.
Pendant ce temps, Jane était resté au chevet de sa patronne, la soutenant lorsqu’elle avait voulu se dégourdir les jambes dans le couloir de l’hôpital, et l’aidant à accomplir les gestes quotidiens. Tout cela dans un silence plus qu’embarrassant. Lors de ses déplacements, Lisbon regardait droit devant, quand bien même elle n’y voyait rien, mais les mains de Jane la guidaient. D’ailleurs, lorsqu’il avait posé ses mains sur ses épaules, la jeune femme avait senti un léger frisson parcourir son échine et courir le long de ses côtes fêlées. Bizarrement, ce contact avait quelque peu apaisé sa douleur. Et les mains de Jane sur ses épaules, cette douceur mêlée à une certaine fermeté dans le soutien, avaient fait rougir la jeune femme, pourtant réticente au début.
Quasiment arrivée au seuil de sa chambre, la brunette s’arrêta soudainement, portant ses mains à ses côtes alors qu’une douleur fulgurante la transperçait. En se pliant en deux sous le poids de la souffrance, Lisbon s’agrippa à la veste du consultant pour ne pas tomber.
Patrick la regarda d’un air inquiet alors qu’il la tenait fermement par la taille.
- Lisbon ? Ça va ? Vous avez mal ? S’inquiéta-t-il ; Venez vous asseoir.
Sans dire mot, Lisbon se laissa guider par Jane, qui la fit avancer vers les sièges qui étaient disposés le long du mur du couloir. Il l’aida à s’asseoir doucement, alors que lui-même s’installait à ses côtés.
- Ça va ? Demanda-t-il de nouveau, toujours aussi inquiet
- Argh ! Siffla-t-elle en serrant les dents ; oui, c’était juste un léger picotement. Ca va aller.
- Vous mentez très mal, Lisbon. Observa Jane ; Je vois bien que vous souffrez le martyre. Vous pouviez à peine marcher il y a deux secondes.
- Tiens, vous êtes médecin maintenant ?! Rétorqua Lisbon d’un ton sec et sarcastique
- Moi, médecin ?! Arrêtez ! Vous allez me faire rougir ! Répliqua le mentaliste en balayant sa phrase d’un geste de la main
Alors qu’un léger sourire se dessinait sur les lèvres du consultant, Lisbon tourna lentement la tête vers lui, en lui adressant un regard assassin. Même si elle était aveugle, ses sentiments et sensations pouvaient toujours se lire dans ses yeux.
-Non, sérieusement, Lisbon. Reprit-il ; moi, médecin ? Charcuter un être humain, faire les yeux doux aux infirmières, annoncer aux familles des bonnes et moins bonnes nouvelles toute la journée… non, définitivement, ce n’est pas ma tasse de thé.
- Sans blague, ça ne m’a pas traversé l’esprit. Marmonna-t-elle d’un ton sec et moqueur
- Je vais faire comme si je n’avais rien entendu, fit Jane ; En réalité, être médecin ne serait pas marrant…Non, je préfère de loin participer aux enquêtes, arrêter des méchants…
Le mentaliste marqua une pause pour faire durer le suspense. Il avait bien vu que Lisbon était perplexe quant à la suite de son raisonnement, et qu’elle l’écoutait avec la plus grande attention, en témoignaient ses sourcils froncés. Il continua après quelques instants.
- … et puis, surtout, ça me manquerait de ne plus pouvoir vous taquiner ni vous embêter à longueur de journée. Ca me manquerait cruellement de ne plus me faire crier dessus. Et enfin, vous me manqueriez, vous…Ajouta-t-il d’une voix plus timide. Ma petite grenade prête à exploser à tout moment, la sainte patronne des porteurs d’armes…
- Moi ça ne me manquerait pas du tout de vous avoir dans mes pattes. Le coupa-t-elle, sarcastiquement. J’aurais la paix, je ne vous entendrais plus de la journée…
- Mm…
Lisbon s’arrêta, en entendant la « mm » sceptique de son consultant. Elle était persuadée qu’il devait être en train de la fixer d’un air qui signifiait : « Ce n’est pas vrai mais ça m’intéresse, continuez ». La jeune femme leva les yeux au ciel et reprit.
- Bon d’accord, soupira-t-elle d’exaspération ; j’admets que vous êtes indispensable à l’équipe, mais, parce qu’avec vous il y a toujours un « mais », il y a limites que vous devez respecter dans la vie. Un jour Jane, je ne serai plus là pour vous couvrir. Rajouta-t-elle d’un ton empreint de tristesse.
Jane acquiesça en silence, un sourire en coin.
- Et puis, vous vous imaginez en blouse blanche ? Reprit-elle d’un ton plus guilleret, comme pour détendre l’atmosphère ; Vous feriez encore plus peur aux gens ! Quoique ça changerait de votre vieux costume…Lança-t-elle en haussant les épaules.
- Dis donc, agent Lisbon, vous êtes en train de dire que je serais sexy en médecin ?! S’étonna le mentaliste d’un air espiègle
- Ca y est, vous délirez de nouveau. Vous êtes sûr que vous ne devriez pas prendre une chambre dans l’aile psychiatrique ? Fit-elle en riant pour cacher sa gêne, bien que la rougeur de ses joues traduise ses pensées.
- Alors pourquoi rougissez-vous Lisbon ? Demanda son consultant d’une voix doucereuse.
- Bon euh… Je… Je suis fatiguée je… je vais aller me coucher. Bredouilla-t-elle
Jane qui la dévorait des yeux, l’aida à se remettre debout, puis l’accompagna jusqu’à sa chambre, sous les jurons de la jeune femme, qui ne supportait vraiment pas d’être assistée ainsi. Et qui ne supportait surtout pas les sensations que l’attitude charmeuse de Jane avait provoquées en elle. Elle avait l’impression d’être une adolescente réduite à rougir devant le jeu de séduction d’un garçon.
Il était vrai que depuis que Patrick avait retrouvé la mémoire, c’était comme ça entre eux quand ils se trouvaient seuls dans une pièce. Ils se comportaient plus en adolescents qu’en adultes responsables. Teresa le trouvait différent, découvrait une nouvelle facette de la personnalité de Patrick Jane qu’elle était loin de s’imaginer. Oh bien sûr, elle savait déjà que son insupportable consultant était un gamin irresponsable, sans aucun sens des limites à franchir ou non. Mais dernièrement, Lisbon avait remarqué une nouvelle facette de la personnalité de Patrick Jane. Il pouvait se révéler être un grand séducteur. Et le beau blond sortait de plus en plus souvent son numéro de charmeur, faisant tomber dans le panneau un panel de femmes toutes plus différentes les unes des autres. Et Lisbon devait bien s’avouer qu’elle-même n’était pas insensible à ses paroles de dragueur, ses yeux doux et espiègles et son si beau sourire qui le rendait incroyablement sexy…
Soudain, elle sentit ses joues devenir aussi rouges qu’une tomate, se rendant compte qu’elle venait mentalement d’attribuer le qualificatif « sexy » à son consultant, qui, soit dit en passant, se tenait juste à côté d’elle. Elle venait vraiment de penser au mot « sexy » ?
Alors qu’ils pénétraient dans sa chambre, la brunette chassa ses pensées – son fantasme – de son esprit, et fit mine de se recoiffer, en secouant la tête, plus pour cacher ses joues rouges qu’autre chose
Dans l’open space du CBI, Rigsby se tourna vers ses collègues à peine eut-il raccroché le téléphone. Sa mine défaitiste et contrariée parlait pour lui.
- Mauvaise nouvelle, Dit-il ; l’alibi de Vega tient la route. Je viens d’avoir un agent du FBI infiltré dans la boîte de Los Angeles. Ce dernier confirme que Vega était bel et bien dans cette boîte toute la soirée.
- Génial. Fit Cho, sarcastique.
- Retour à la case départ ! Soupira Wayne en se laissant tomber sur le dossier de son siège
- Eurêka ! Intervint Grace avec un sourire victorieux
Les deux garçons se tournèrent vers la rouquine d’un air interloqué.
- J’ai jeté un œil aux comptes du couple, commença Grace ; Cumulés, leurs comptes en banque respectifs n’excédaient pas les 7.000 dollars.
- C’est bizarre ! L’interrompit Wayne ; Comment Ben a-t-il fait pour avoir 20.000 dollars entre les mains ?
- Si tu laissais Grace finir son explication, tu aurais peut-être ta réponse. Rétorqua Cho.
- Merci Cho. Le remercia Grace en foudroyant Rigsby du regard.
Ce dernier baissa les yeux, confus, puis la jolie rousse reprit le fil de son discours.
- J’ai fouillé du côté de l’assistante du Dr Bradley et de la stagiaire du cabinet, rien du tout, mais… j’ai approfondi mes recherches sur le petit copain de Mélanie ; il s’appelle Isaac Quinn et… il a un casier judiciaire déjà bien rempli pour son âge : escroqueries en tout genre, vol et recel de médicaments et 2 ans de prison à son actif.
- Wow ! Impressionnant ! Commenta Rigsby. Alors, soit la stagiaire n’est pas au courant du passé de son petit copain, soit…
- Soit elle nous a menti en inventant cette histoire d’harcèlement de toute pièce, pour nous envoyer sur une autre piste que celle de son petit ami. Termina Cho. Mais il se fait tard, on s’en occupera demain.
- Oui. Soupira Van Pelt ; j’espère que Lisbon tient le coup et qu’elle va bien.
- Moi aussi. Ajouta Wayne ; ça vous tente de boire un verre pour décompresser ?
- Pourquoi pas oui. Répondit Grace en haussant les épaules.
Cho acquiesça. Les trois agents prirent leurs affaires et se dirigèrent vers l’ascenseur avant de rejoindre leurs voitures au parking.
- Quoi ?! Vous avez osé demander à Wainwright de placer un agent sous surveillance devant MA chambre et SANS demander MON avis ?! Explosa Lisbon
Jane lui lança un regard désolé en plus de son air de chien battu. Le pire dans tout cela, c’est que pour une fois, le consultant avait décidé de lui dire la vérité. L se sentait tellement coupable de mentir par omission à Lisbon, qu’il avait décidé de lui avouer qu’elle allait être mise sous protection. Sauf que pile poil au moment où Jane s’était enfin décider à passer aux aveux, l’agent Powell, celui-là même qui veillerait à la sécurité de Lisbon, s’était présenté à eux. Et voilà, depuis lors, la jeune femme était entrée dans une colère noire, supposant à juste titre que cette idée « farfelue », selon ses propres termes, ne pouvait venir que de Jane.
- Lisbon, intervint Jane d’un ton calme ; c’est ce que je comptais justement vous dire mais…
- Et vous comptiez me le dire quand ? Aux prochaines élections peut-être ? Ragea-t-elle.
Jane ne répondit pas, se contentant de la regarder avec des yeux ronds.
- Je suis assez grande pour me défendre toute seule. Même si je suis aveugle, je peux toujours me servir du fauteuil pour vous frapper, vous voulez une démonstration ? Ajouta-t-elle
- Justement, c’est bien ça le problème. Répliqua le blondinet
Lisbon lui lança un regard interrogateur.
- Qu’est-ce-que ça veut dire ça ? Demanda-t-elle.
- Euh… Non, non rien. Marmonna Jane en baissant la tête comme un enfant pris en faute
- C’est bizarre, j’ai comme qui dirait l’impression que vous me mentez. Rétorqua-t-elle ironiquement.
- D’abord, dites-moi ce qui vous tracasse et je vous le dirais. Proposa Jane en guise de troc.
- Rien ne me tracasse. Se défendit-elle en haussant les épaules
Jane ne dit rien quelques secondes.
- Je sais que vous nous avez menti à moi et à Wainwright tout à l’heure, en disant que l’homme se prénommant George ne vous disait rien. Vous vous rappelez quelque chose à propos de lui. Lança-t-il sérieusement et posément
- En réalité, j’ai bien réfléchi. C’est VOUS qui me tracassez Jane. Puisque je vous dis que ce Georges ne me dit rien. Insista-t-elle
- Là ça en devient insultant, Lisbon. Fit-il ; vous osez me mentir une nouvelle fois ? À moi !?!
Lisbon se tut. En réalité, elle n’avait plus aucun argument pour contrer Jane. Le silence se fit dans la chambre. La jeune femme pouvait sentir le regard doux et intense du mentaliste posait sur elle. Elle le sentait comme une caresse sur son visage. Elle inspira profondément et brisa le silence.
- Il s’appelle Georges Hathaway. C’est le frère jumeau d’un garçon qui s’appelait Bryan et que j’ai connu au lycée. Ce Bryan n’arrêtait pas de me faire des avances à l’époque et Georges, quant à lui, était obsédé par Nathalie. D’ailleurs, elle en avait même peur… Résuma-t-elle ; Vous êtes content maintenant ? Ajouta-t-elle pour faire disparaître l’émotion qui la gagnait.
- Merci. Dit Jane ; je vais prévenir les autres. Demain. En attendant, essayez de dormir un peu.
C’est une Lisbon docile qui s’allongea sur son lit d’hôpital pendant que Jane remontait la couverture sur elle, jusqu’au-dessus de sa poitrine. Le mentaliste parcourut des yeux le visage de la jeune femme, avant de poser une main sur les cheveux ébène de Lisbon comme pour la rassurer. La jeune femme fut tellement étonnée par ce geste d’une tendresse quasi paternelle, qu’elle n’osa dire mot.
Le mentaliste effleura les cheveux de Lisbon pendant encore quelques instants, avant de s’éloigner de la jeune femme. Mais Lisbon le retint.
- Jane ?
- Mm ? Marmonna-t-il en se tournant vers elle.
Teresa se mordit les lèvres.
- Je sais que vous n’allez pas forcément aimer ce que je vais dire mais… commença-t-elle hésitante
- Mais… ?? L’encouragea-t-il
- … Merci… pour, les fleurs. Finit-elle d’une voix douce
Patrick sourit d’un air gêné.
- Ce n’est rien. Fit-il, mal à l’aise
- Mais n’allez pas croire que je vous pardonne hein ? Prévint-elle en lui souriant.
- Je ne cherche pas du tout à me faire pardonner, je cherche seulement à attirer votre attention. Répliqua Jane en souriant
Lisbon sourit en secouant la tête.
- Maintenant, à votre tour. Dit-elle
- A mon tour, pourquoi ? Répéta-t-il interrogatif
- Vous savez… Vous m’aviez demandé ce qui me tracassait…je vous l’ai dit…maintenant, à vous Jane. Expliqua-t-elle
Sa voix était impatiente. Elle pouvait sentir que Jane était déjà sur le pas de la porte. Ce dernier la regarda un instant, avant de balbutier quelques mots.
- Oh !... Ah ! Ce que je vous ai dit tout à l’heure… Oui.
- Donc… ? Insista-t-elle
Le silence pesant qui se fit dans la pièce dura une éternité pour Lisbon, qui se demanda si Jane n’était pas finalement parti sans qu’elle ne s’en rende compte.
- Jane ? Tenta-t-elle.
- Bonne nuit, Lisbon. Fit-il dans un souffle en quittant la chambre
Ca m'encourage à écrire et ça me fait toujours hyper plaisir
C'est bizarre mais j'ai l'impression que le nombre de coms se rétrécit tout à coup et ça me fait peur mais j'ai toujours mes fidèles lecteurs au poste et ça me soulage et ça fait plaisir
Voici la suite qui est le chapitre préféré de ma correctrice Mococoa. Merci encore à toi pour la correction puis j'espère toujours que ça vous plaira
Bonne Lecture...
______________________________________________________________
Chapitre 7 :
La journée était passée à une vitesse grand V. La nuit s’était déjà installée et une pluie diluvienne s’abattait sur la côte californienne.
Un peu plus tôt dans l’après-midi, Teresa avait confié les clés de son appartement à son frère et à sa nièce, les invitant généreusement à passer quelques jours chez elle jusqu’à son rétablissement. Tommy avait refusé plusieurs fois mais il avait fini par céder devant l’insistance de sa sœur et d’Annie.
Pendant ce temps, Jane était resté au chevet de sa patronne, la soutenant lorsqu’elle avait voulu se dégourdir les jambes dans le couloir de l’hôpital, et l’aidant à accomplir les gestes quotidiens. Tout cela dans un silence plus qu’embarrassant. Lors de ses déplacements, Lisbon regardait droit devant, quand bien même elle n’y voyait rien, mais les mains de Jane la guidaient. D’ailleurs, lorsqu’il avait posé ses mains sur ses épaules, la jeune femme avait senti un léger frisson parcourir son échine et courir le long de ses côtes fêlées. Bizarrement, ce contact avait quelque peu apaisé sa douleur. Et les mains de Jane sur ses épaules, cette douceur mêlée à une certaine fermeté dans le soutien, avaient fait rougir la jeune femme, pourtant réticente au début.
*
Quasiment arrivée au seuil de sa chambre, la brunette s’arrêta soudainement, portant ses mains à ses côtes alors qu’une douleur fulgurante la transperçait. En se pliant en deux sous le poids de la souffrance, Lisbon s’agrippa à la veste du consultant pour ne pas tomber.
Patrick la regarda d’un air inquiet alors qu’il la tenait fermement par la taille.
- Lisbon ? Ça va ? Vous avez mal ? S’inquiéta-t-il ; Venez vous asseoir.
Sans dire mot, Lisbon se laissa guider par Jane, qui la fit avancer vers les sièges qui étaient disposés le long du mur du couloir. Il l’aida à s’asseoir doucement, alors que lui-même s’installait à ses côtés.
- Ça va ? Demanda-t-il de nouveau, toujours aussi inquiet
- Argh ! Siffla-t-elle en serrant les dents ; oui, c’était juste un léger picotement. Ca va aller.
- Vous mentez très mal, Lisbon. Observa Jane ; Je vois bien que vous souffrez le martyre. Vous pouviez à peine marcher il y a deux secondes.
- Tiens, vous êtes médecin maintenant ?! Rétorqua Lisbon d’un ton sec et sarcastique
- Moi, médecin ?! Arrêtez ! Vous allez me faire rougir ! Répliqua le mentaliste en balayant sa phrase d’un geste de la main
Alors qu’un léger sourire se dessinait sur les lèvres du consultant, Lisbon tourna lentement la tête vers lui, en lui adressant un regard assassin. Même si elle était aveugle, ses sentiments et sensations pouvaient toujours se lire dans ses yeux.
-Non, sérieusement, Lisbon. Reprit-il ; moi, médecin ? Charcuter un être humain, faire les yeux doux aux infirmières, annoncer aux familles des bonnes et moins bonnes nouvelles toute la journée… non, définitivement, ce n’est pas ma tasse de thé.
- Sans blague, ça ne m’a pas traversé l’esprit. Marmonna-t-elle d’un ton sec et moqueur
- Je vais faire comme si je n’avais rien entendu, fit Jane ; En réalité, être médecin ne serait pas marrant…Non, je préfère de loin participer aux enquêtes, arrêter des méchants…
Le mentaliste marqua une pause pour faire durer le suspense. Il avait bien vu que Lisbon était perplexe quant à la suite de son raisonnement, et qu’elle l’écoutait avec la plus grande attention, en témoignaient ses sourcils froncés. Il continua après quelques instants.
- … et puis, surtout, ça me manquerait de ne plus pouvoir vous taquiner ni vous embêter à longueur de journée. Ca me manquerait cruellement de ne plus me faire crier dessus. Et enfin, vous me manqueriez, vous…Ajouta-t-il d’une voix plus timide. Ma petite grenade prête à exploser à tout moment, la sainte patronne des porteurs d’armes…
- Moi ça ne me manquerait pas du tout de vous avoir dans mes pattes. Le coupa-t-elle, sarcastiquement. J’aurais la paix, je ne vous entendrais plus de la journée…
- Mm…
Lisbon s’arrêta, en entendant la « mm » sceptique de son consultant. Elle était persuadée qu’il devait être en train de la fixer d’un air qui signifiait : « Ce n’est pas vrai mais ça m’intéresse, continuez ». La jeune femme leva les yeux au ciel et reprit.
- Bon d’accord, soupira-t-elle d’exaspération ; j’admets que vous êtes indispensable à l’équipe, mais, parce qu’avec vous il y a toujours un « mais », il y a limites que vous devez respecter dans la vie. Un jour Jane, je ne serai plus là pour vous couvrir. Rajouta-t-elle d’un ton empreint de tristesse.
Jane acquiesça en silence, un sourire en coin.
- Et puis, vous vous imaginez en blouse blanche ? Reprit-elle d’un ton plus guilleret, comme pour détendre l’atmosphère ; Vous feriez encore plus peur aux gens ! Quoique ça changerait de votre vieux costume…Lança-t-elle en haussant les épaules.
- Dis donc, agent Lisbon, vous êtes en train de dire que je serais sexy en médecin ?! S’étonna le mentaliste d’un air espiègle
- Ca y est, vous délirez de nouveau. Vous êtes sûr que vous ne devriez pas prendre une chambre dans l’aile psychiatrique ? Fit-elle en riant pour cacher sa gêne, bien que la rougeur de ses joues traduise ses pensées.
- Alors pourquoi rougissez-vous Lisbon ? Demanda son consultant d’une voix doucereuse.
- Bon euh… Je… Je suis fatiguée je… je vais aller me coucher. Bredouilla-t-elle
Jane qui la dévorait des yeux, l’aida à se remettre debout, puis l’accompagna jusqu’à sa chambre, sous les jurons de la jeune femme, qui ne supportait vraiment pas d’être assistée ainsi. Et qui ne supportait surtout pas les sensations que l’attitude charmeuse de Jane avait provoquées en elle. Elle avait l’impression d’être une adolescente réduite à rougir devant le jeu de séduction d’un garçon.
Il était vrai que depuis que Patrick avait retrouvé la mémoire, c’était comme ça entre eux quand ils se trouvaient seuls dans une pièce. Ils se comportaient plus en adolescents qu’en adultes responsables. Teresa le trouvait différent, découvrait une nouvelle facette de la personnalité de Patrick Jane qu’elle était loin de s’imaginer. Oh bien sûr, elle savait déjà que son insupportable consultant était un gamin irresponsable, sans aucun sens des limites à franchir ou non. Mais dernièrement, Lisbon avait remarqué une nouvelle facette de la personnalité de Patrick Jane. Il pouvait se révéler être un grand séducteur. Et le beau blond sortait de plus en plus souvent son numéro de charmeur, faisant tomber dans le panneau un panel de femmes toutes plus différentes les unes des autres. Et Lisbon devait bien s’avouer qu’elle-même n’était pas insensible à ses paroles de dragueur, ses yeux doux et espiègles et son si beau sourire qui le rendait incroyablement sexy…
Soudain, elle sentit ses joues devenir aussi rouges qu’une tomate, se rendant compte qu’elle venait mentalement d’attribuer le qualificatif « sexy » à son consultant, qui, soit dit en passant, se tenait juste à côté d’elle. Elle venait vraiment de penser au mot « sexy » ?
Alors qu’ils pénétraient dans sa chambre, la brunette chassa ses pensées – son fantasme – de son esprit, et fit mine de se recoiffer, en secouant la tête, plus pour cacher ses joues rouges qu’autre chose
*
Dans l’open space du CBI, Rigsby se tourna vers ses collègues à peine eut-il raccroché le téléphone. Sa mine défaitiste et contrariée parlait pour lui.
- Mauvaise nouvelle, Dit-il ; l’alibi de Vega tient la route. Je viens d’avoir un agent du FBI infiltré dans la boîte de Los Angeles. Ce dernier confirme que Vega était bel et bien dans cette boîte toute la soirée.
- Génial. Fit Cho, sarcastique.
- Retour à la case départ ! Soupira Wayne en se laissant tomber sur le dossier de son siège
- Eurêka ! Intervint Grace avec un sourire victorieux
Les deux garçons se tournèrent vers la rouquine d’un air interloqué.
- J’ai jeté un œil aux comptes du couple, commença Grace ; Cumulés, leurs comptes en banque respectifs n’excédaient pas les 7.000 dollars.
- C’est bizarre ! L’interrompit Wayne ; Comment Ben a-t-il fait pour avoir 20.000 dollars entre les mains ?
- Si tu laissais Grace finir son explication, tu aurais peut-être ta réponse. Rétorqua Cho.
- Merci Cho. Le remercia Grace en foudroyant Rigsby du regard.
Ce dernier baissa les yeux, confus, puis la jolie rousse reprit le fil de son discours.
- J’ai fouillé du côté de l’assistante du Dr Bradley et de la stagiaire du cabinet, rien du tout, mais… j’ai approfondi mes recherches sur le petit copain de Mélanie ; il s’appelle Isaac Quinn et… il a un casier judiciaire déjà bien rempli pour son âge : escroqueries en tout genre, vol et recel de médicaments et 2 ans de prison à son actif.
- Wow ! Impressionnant ! Commenta Rigsby. Alors, soit la stagiaire n’est pas au courant du passé de son petit copain, soit…
- Soit elle nous a menti en inventant cette histoire d’harcèlement de toute pièce, pour nous envoyer sur une autre piste que celle de son petit ami. Termina Cho. Mais il se fait tard, on s’en occupera demain.
- Oui. Soupira Van Pelt ; j’espère que Lisbon tient le coup et qu’elle va bien.
- Moi aussi. Ajouta Wayne ; ça vous tente de boire un verre pour décompresser ?
- Pourquoi pas oui. Répondit Grace en haussant les épaules.
Cho acquiesça. Les trois agents prirent leurs affaires et se dirigèrent vers l’ascenseur avant de rejoindre leurs voitures au parking.
*
- Quoi ?! Vous avez osé demander à Wainwright de placer un agent sous surveillance devant MA chambre et SANS demander MON avis ?! Explosa Lisbon
Jane lui lança un regard désolé en plus de son air de chien battu. Le pire dans tout cela, c’est que pour une fois, le consultant avait décidé de lui dire la vérité. L se sentait tellement coupable de mentir par omission à Lisbon, qu’il avait décidé de lui avouer qu’elle allait être mise sous protection. Sauf que pile poil au moment où Jane s’était enfin décider à passer aux aveux, l’agent Powell, celui-là même qui veillerait à la sécurité de Lisbon, s’était présenté à eux. Et voilà, depuis lors, la jeune femme était entrée dans une colère noire, supposant à juste titre que cette idée « farfelue », selon ses propres termes, ne pouvait venir que de Jane.
- Lisbon, intervint Jane d’un ton calme ; c’est ce que je comptais justement vous dire mais…
- Et vous comptiez me le dire quand ? Aux prochaines élections peut-être ? Ragea-t-elle.
Jane ne répondit pas, se contentant de la regarder avec des yeux ronds.
- Je suis assez grande pour me défendre toute seule. Même si je suis aveugle, je peux toujours me servir du fauteuil pour vous frapper, vous voulez une démonstration ? Ajouta-t-elle
- Justement, c’est bien ça le problème. Répliqua le blondinet
Lisbon lui lança un regard interrogateur.
- Qu’est-ce-que ça veut dire ça ? Demanda-t-elle.
- Euh… Non, non rien. Marmonna Jane en baissant la tête comme un enfant pris en faute
- C’est bizarre, j’ai comme qui dirait l’impression que vous me mentez. Rétorqua-t-elle ironiquement.
- D’abord, dites-moi ce qui vous tracasse et je vous le dirais. Proposa Jane en guise de troc.
- Rien ne me tracasse. Se défendit-elle en haussant les épaules
Jane ne dit rien quelques secondes.
- Je sais que vous nous avez menti à moi et à Wainwright tout à l’heure, en disant que l’homme se prénommant George ne vous disait rien. Vous vous rappelez quelque chose à propos de lui. Lança-t-il sérieusement et posément
- En réalité, j’ai bien réfléchi. C’est VOUS qui me tracassez Jane. Puisque je vous dis que ce Georges ne me dit rien. Insista-t-elle
- Là ça en devient insultant, Lisbon. Fit-il ; vous osez me mentir une nouvelle fois ? À moi !?!
Lisbon se tut. En réalité, elle n’avait plus aucun argument pour contrer Jane. Le silence se fit dans la chambre. La jeune femme pouvait sentir le regard doux et intense du mentaliste posait sur elle. Elle le sentait comme une caresse sur son visage. Elle inspira profondément et brisa le silence.
- Il s’appelle Georges Hathaway. C’est le frère jumeau d’un garçon qui s’appelait Bryan et que j’ai connu au lycée. Ce Bryan n’arrêtait pas de me faire des avances à l’époque et Georges, quant à lui, était obsédé par Nathalie. D’ailleurs, elle en avait même peur… Résuma-t-elle ; Vous êtes content maintenant ? Ajouta-t-elle pour faire disparaître l’émotion qui la gagnait.
- Merci. Dit Jane ; je vais prévenir les autres. Demain. En attendant, essayez de dormir un peu.
C’est une Lisbon docile qui s’allongea sur son lit d’hôpital pendant que Jane remontait la couverture sur elle, jusqu’au-dessus de sa poitrine. Le mentaliste parcourut des yeux le visage de la jeune femme, avant de poser une main sur les cheveux ébène de Lisbon comme pour la rassurer. La jeune femme fut tellement étonnée par ce geste d’une tendresse quasi paternelle, qu’elle n’osa dire mot.
Le mentaliste effleura les cheveux de Lisbon pendant encore quelques instants, avant de s’éloigner de la jeune femme. Mais Lisbon le retint.
- Jane ?
- Mm ? Marmonna-t-il en se tournant vers elle.
Teresa se mordit les lèvres.
- Je sais que vous n’allez pas forcément aimer ce que je vais dire mais… commença-t-elle hésitante
- Mais… ?? L’encouragea-t-il
- … Merci… pour, les fleurs. Finit-elle d’une voix douce
Patrick sourit d’un air gêné.
- Ce n’est rien. Fit-il, mal à l’aise
- Mais n’allez pas croire que je vous pardonne hein ? Prévint-elle en lui souriant.
- Je ne cherche pas du tout à me faire pardonner, je cherche seulement à attirer votre attention. Répliqua Jane en souriant
Lisbon sourit en secouant la tête.
- Maintenant, à votre tour. Dit-elle
- A mon tour, pourquoi ? Répéta-t-il interrogatif
- Vous savez… Vous m’aviez demandé ce qui me tracassait…je vous l’ai dit…maintenant, à vous Jane. Expliqua-t-elle
Sa voix était impatiente. Elle pouvait sentir que Jane était déjà sur le pas de la porte. Ce dernier la regarda un instant, avant de balbutier quelques mots.
- Oh !... Ah ! Ce que je vous ai dit tout à l’heure… Oui.
- Donc… ? Insista-t-elle
Le silence pesant qui se fit dans la pièce dura une éternité pour Lisbon, qui se demanda si Jane n’était pas finalement parti sans qu’elle ne s’en rende compte.
- Jane ? Tenta-t-elle.
- Bonne nuit, Lisbon. Fit-il dans un souffle en quittant la chambre
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
Et oui je l'adore ce chapitre !!!
Des sensations physiques qui s'éveillent dans le corps de Lisbon, des taquineries entre nos deux loustics, de la colère, de la rage, de la douleur, des vraies émotions....arrrgghghhh
J'aime ce chapitre, petit interlude dans l'enquête, mais tellement de complicité....
Merci JA !!!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Perdue dans le noir ^
Un autre chapitre Jane toujours présent pour SA Lisbon et quelque chose me dis qu'il va encore la taquiner pendant un moment
Vivement la suite
Vivement la suite
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
Un chapitre tout
Lisbon qui se sent attirée par son "sexy" consultant
Jane toujours la pour elle...
Et le petit geste, la main qui effleure les cheveux...
Lisbon qui se sent attirée par son "sexy" consultant
Jane toujours la pour elle...
Et le petit geste, la main qui effleure les cheveux...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
un chapitre que j'ai dévoré, bravo
tout est superbe
tout est superbe
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Ces chapites se lisent vraiment tout seul ^^
J'aime bien comment tu développes la complicité Jane/Lisbon
Je ne pense pas me tromper en disant qu'il y a du rapprochement dans l'air
Tous ces petits gestes, les pics qu'ils s'envoient
On retrouve Lisbon au meilleur de sa forme ! ( ou presque )
Je vais attendre la suite
J'aime bien comment tu développes la complicité Jane/Lisbon
Je ne pense pas me tromper en disant qu'il y a du rapprochement dans l'air
Tous ces petits gestes, les pics qu'ils s'envoient
On retrouve Lisbon au meilleur de sa forme ! ( ou presque )
Je vais attendre la suite
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Perdue dans le noir ^
alors, mon com a été éffacé à cause d'un bug internet chez moi, je te le reposte donc
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, les petits moments entre Jane et Lisbon, ils se comprennent, sans mots, juste avec les yeux et même avec la cécité de Lisbon, il y a une telle complicité entre eux
Le mentalist prêt à tous pour sa partenaire, c'est touchant.
peu d'enquête dans ce chapitre, mais des moments formidables où Jane et Lisbon sont au premier plan, où on voit la façon dont ils se rapprochent, sans l'avouer à l'autre, ni à eux-même, c'est magnifique , dommage qu'il ait fallu un accident pour voir un tel rapprochement
il me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, les petits moments entre Jane et Lisbon, ils se comprennent, sans mots, juste avec les yeux et même avec la cécité de Lisbon, il y a une telle complicité entre eux
Le mentalist prêt à tous pour sa partenaire, c'est touchant.
peu d'enquête dans ce chapitre, mais des moments formidables où Jane et Lisbon sont au premier plan, où on voit la façon dont ils se rapprochent, sans l'avouer à l'autre, ni à eux-même, c'est magnifique , dommage qu'il ait fallu un accident pour voir un tel rapprochement
il me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
everybody !!!
Je me le répète trop mais vos commentaires me font toujours énormément plaisir
Je peux vous dire que je n'ai jamais était aussi loin dans une fic car ma fic est déjà arrivée à 18 chapitres et c'est encore loin d'être finie Et je vous jure que je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, à cause de vos coms ou de la saison 4 qui cet effet-là ou les deux peut-être
Voici la suite...
Mais je vous préviens, ce chapitre est un peu noir Ahah ! Si vous croyez que ça allait être rose encore un instant, et bien non, une histoire sans sadisme ni drame, n'est pas une vraie histoire Puis s'il vous plaît, ne me tuez pas
Puis, ça me fait un peu mal au coeur de dire quand on m'a appris que "The Voice" alias Whitney Houston est décédée Ca m'a touchée malgré ses problèmes Je voudrais lui rendre hommage avec cette chanson magnifique du film Bodyguard qui restera toujours à mythe . https://www.youtube.com/watch?v=3JWTaaS7LdU
Bonne Lecture...
______________________________________________________________
Teresa gisait sur le sol. La jeune femme reprit ses esprits et ouvrit difficilement les yeux. Nuit noire. Elle n’y voyait rien. Elle pouvait en revanche sentir de multiples odeurs autour d'elle : de la poussière, du tabac froid, et du bois coupé. Ce mélange d'arômes, décuplé par le froid glacial, lui donnait la nausée. Sous son corps, elle pouvait sentir les lattes d'un vieux plancher en bois, et elle entendait des sortes de tintements dans ses oreilles, comme si l'on cherchait à bouger des outils ou des chaînes. Un frisson désagréable lui parcourut l’échine. D'après tous les indices qu'elle sentait et entendait, elle devait se trouver dans une sorte de garage, de cave, de grenier ou encore de remise.
L'adrénaline augmenta en elle, alors qu'elle se levait difficilement, manquant de trébucher sur une petite marche.
Lisbon sursauta lorsqu'elle entendit un bruit de pas venant dans sa direction, suivi d'une voix masculine qui lui glaça le sang. « Teresa ! » entendit-elle. La jeune femme fut prise d'une telle panique qu'elle se mit à courir, sans savoir où se trouvait la sortie.
- Teresa ! Hurla l’homme
Lisbon courut aussi vite que son état le lui permettait et ne se retourna pas. Elle entendait cependant les pas de son poursuivant se rapprocher de plus en plus, augmentant par là-même sa dose de peur. Tout à coup, la jeune femme se prit le pied dans quelque chose, et elle chuta en avant, retenant un cri lorsque son genou fut terrassé par une douleur fulgurante. Bien qu'elle soit secouée de tremblements, Teresa se releva au plus vite, faisant fi de son genou écorché. Mais alors qu'elle allait reprendre sa course effrénée, une main l'agrippa par le bras et la plaqua violemment au sol, sur le dos. Cette même main lui caressa tendrement la joue, alors qu’une larme solitaire coulait le long de sa joue. Dégoût, rage.
- Tu es à moi, maintenant, Teresa. Dit l’inconnu
- Non, non ! Lâche-moi ! Cria Lisbon
Alors que son agresseur déchirait son chemisier d'une main, malaxant sa poitrine par la suite, l'autre main de l'homme se dirigea vers son pantalon, et en ouvrit la braguette. Teresa se débattit mais l'homme la gifla violemment, lui intimant l'ordre rageur de se taire. L'homme pénétra en elle, alors que la jeune femme ne cessait de hurler et de se débattre face à son agresseur.
- NON !!!! Hurla Lisbon
- NON !!!! Hurla Lisbon dans un sursaut.
L’agent se réveilla en sursaut. Le bruit des machines, le roulement des chariots dans le couloir et les battements de son cœur, lui indiquèrent qu'elle venait de faire un cauchemar. La jeune femme poussa un soupir de soulagement en épongeant son front plein de sueur et en chassant les larmes, bien réelles, qui inondaient son visage. Lisbon décida de se rallonger sur le lit, mais ne parvint plus à fermer l'œil de la nuit ; ce maudit cauchemar lui revenait en pleine face à peine fermait-elle les yeux.
Le lendemain matin, la pluie avait laissé place à un temps radieux sur la Californie. Au troisième étage d’un immeuble du centre ville de Sacramento, Rigsby et Van Pelt déambulaient dans un couloir, cherchant l'appartement 3 B parmi les portes, celui de Mélanie Walsh et d’Isaac Quinn.
Le grand brun regardait du coin de l’œil la jolie rousse qui était concentrée sur les numéros d’appartements. De l'eau avait certes coulé sous les ponts de leur relation amoureuse, mais les deux équipiers étaient toujours assez mal à l'aise lorsqu'il s'agissait de partir ensemble sur une enquête. Grace savait que Wayne était avec Sarah, cette talentueuse et jolie avocate, mais elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver toujours des sentiments confus à propos de son collègue. Et de son côté, Rigsby était certes heureux avec Sarah, mais il ressentait encore de l'amour pour sa collègue. Tous les deux savaient bien que cette tension lorsqu'ils se trouvaient rien qu'eux deux avait un rapport quelconque avec ces sentiments inavoués, et leurs situations respectives. Mais aucun d'eux n'osait faire un pas vers l'autre.
Rigsby décida de briser le silence et inspira profondément.
- Euh… Dis Grace…
- Oui ? Fit-elle sans se tourner vers lui
- T’as… t’as quelque chose de prévu… samedi ? Demanda-t-il hésitant
- Chez moi, télé. Répondit-elle en haussant les épaules ; pourquoi tu me demandes ça ?
- J’ai des places pour aller voir jouer les Kings contre les Suns de Phoenix et je me demandais si… si tu voulais m’accompagner ? Proposa Wayne, timide
Van Pelt se tourna vers lui en le fixant d’un air interloqué.
- Tu n’invites pas Sarah à t’accompagner ? Demanda-t-elle d’un ton qu'elle ne put empêcher d'être ironique. Elle s'en mordit les lèvres de suite.
- Elle est en séminaire toute la semaine. Répondit le grand brun
- Demande à Cho ! Riposta Van Pelt pour éviter que la gêne grandissante qu'elle ressentait ne se voie.
- Il a un truc de prévu avec Summer donc il ne me reste plus que toi. Répliqua-t-il d’un regard suppliant
- Non, Rigsby, le basket n’est pas du tout mon truc. Soupira Van Pelt en se tournant vers lui ; et puis... je ne pense pas que ce soit une bonne idée, désolée. Ajouta-t-elle d'un air timide.
- Très bien, comme tu voudras. Dit-il en haussant les épaules, l’air déçu ; je n’insiste pas.
- C’est gentil. Fit-elle dans un sourire
Il lui rendit son sourire. Van Pelt fut soulagée que Rigsby ait respecté son choix sans chercher à lui forcer la main. Elle connaissait bien Wayne : il se cachait peut-être derrière un masque de gros dur un peu benêt, mais au fond, il était gentil, serviable, simple et généreux, et c’était tout cela qui l'avait rendue amoureuse de lui. Rigsby quant à lui, était certes déçu du refus de sa collègue, mais il comprenait parfaitement les raisons dudit refus.
Rigsby n'eut pas le loisir de continuer sa réflexion plus avant. D'un geste brusque, il attrapa le bras de Van Pelt, qui se tourna vers lui, déconcertée. La jeune agent suivit le regard de son aîné, et remarqua ce qui avait stoppé l'avancée de Rigsby. La porte de l'appartement 3B était entrouverte. Les deux agents se regardèrent en dégainant leurs armes et les pointèrent droit vers la porte. Wayne s’avança lentement d’un pas prudent, suivi de Grace, qui le couvrit. Alors qu'il allait pénétrer dans l'appartement, le jeune homme se retourna vers sa collègue. Cette dernière hocha la tête, d'un geste signifiant qu'elle était prête à entrer. Sans plus attendre, le grand brun donna un coup de pied dans la porte et ils entrèrent à l’intérieur.
Ils longèrent un immense couloir, assez vaste, puis s’avancèrent dans ce qui devait être le salon. Le duo inspecta chaque recoin de porte, et balayèrent du regard la pièce principale. Jusqu'à être happés par la vue d'un corps d'homme, allongé sur le côté, le visage face à la porte. Les yeux d'Isaac Quinn étaient encore ouverts et il avait dû se vider de son sang, comme en attestaient les diverses tâches qui partaient de son corps. En s'approchant, Van Pelt entendit un petit bruit, et remarqua qu'un autre corps, féminin cette fois-ci, reposait sous le corps d'Isaac. Van Pelt se précipita vers eux en rangeant son arme dans son étui, alors que Rigsby inspectait les lieux. La jeune agent s’agenouilla auprès de la jeune fille qui sanglotait, toute tremblante. Elle avait une sale blessure au front, et devait avoir reçu une balle à la poitrine droite.
- Occupe-toi d’eux, je continue. Lui cria Rigsby en disparaissant dans une autre pièce.
Grace posa ses deux doigts sur la nuque d’Isaac. Aucun pouls. Le jeune homme était mort. Elle reporta son vers la jeune fille qui, elle l'avait reconnue, était Mélanie Walsh.
- Mélanie ! Tenez bon ! On va s’occuper de vous. La rassura-t-elle en prenant son téléphone.
- I…Isaac… Gémit-elle entre deux sanglots tandis que Grace appelait une ambulance.
À peine une heure plus tard, l’appartement était envahi par la police scientifique. Les agents médico-légaux embarquèrent le corps d’Isaac. Mélanie avait déjà été conduite à l’hôpital. Lorsque Jane arriva devant la porte de l'appartement, un agent souleva la bande jaune pour le laisser passer. Le consultant le remercia d’un signe de la tête avant de passer en-dessous et de rejoindre ses collègues.
- Que s’est-il passé ? Demanda Jane
- Isaac Quinn est mort après avoir reçu quatre balles dans le corps. Expliqua Rigsby ; d’après le médecin légiste, la mort remonte à hier soir.
- Mélanie a, quant à elle, été frappée à la tête, avant de recevoir une balle dans la poitrine. Mais elle va s’en sortir. Du moins physiquement... Ajouta Grace
- Du moins physiquement.... Répéta Cho
Jane regarda autour de lui, hésitant quant à la direction où aller.
- Ils devaient forcément connaître l’assassin, la porte n’a pas été fracturée. Reprit Cho
- Peut-être pas. Intervint Jane
Tous les regards se tournèrent vers lui.
- Ça ne peut pas être un vol, il n’y a pas grand chose à voler ici. Observa Wayne en haussant les épaules
- Ni un différend à propos d’argent, vu qu’ils n’étaient pas plein aux as. Ajouta Van Pelt
- Mm… Marmonna Jane en grimaçant d’un air sceptique ; il y a quelque chose qui cloche…
- Qu’est-ce-que tu insinues par là ? Demanda Kimball
Jane fronça les sourcils et se mit à chercher un indice, quoique ce soit, qui pourrait relier ce meurtre à celui des amis de Lisbon. Ils auraient alors une chance d’identifier le tueur ou au moins de connaître le mobile des meurtres. Ses collègues le regardèrent, intrigués et impatients. Ils savaient pertinemment que le mentaliste avait déjà quelques hypothèses qui tournoyaient dans sa tête. Il ne cherchait seulement qu'un indice lui permettant d'étayer sa théorie.
- Comment étaient disposés les corps d’Isaac et de Mélanie quand vous êtes entrés ? Demanda Jane en se tournant vers ses collègues
- Euh… Isaac était complètement sur Mélanie. Comme s'il avait voulu la couvrir. Répondit Rigsby, interdit face à la question de Jane.
- Et de quoi Isaac Quinn était-il accusé ? Ajouta le consultant
- De vol et recel de médicaments, répondit Cho ; pourquoi ?
Le mentaliste se mordit les lèvres et marmonna un « Mm… ».
- Van Pelt, t’as trouvé quelque chose sur ce Georges Hathaway ? Demanda-t-il
- Euh… oui. Attends. Répondit-elle en ouvrant son ordinateur.
Elle tapota frénétiquement sur son clavier jusqu’à ce qu’elle retrouve le fichier en question.
- Georges Hathaway, commença-t-elle ; il a fait ses études dans le même lycée que Lisbon puis il est allé à la fac de médecine mais il a été recalé à l’examen parce qu’il avait triché. Il a ensuite décidé de faire amende honorable en s’engageant dans l’armée et il est parti en Irak…
Elle marqua une pause et se figea.
- Quoi ?! S’inquiéta Rigsby.
- Il a été tué par des rebelles irakiens il y a quatre mois ! Mais il était malade auparavant. Reprit-elle
- Donc ce ne peut pas être Georges qui est allé rendre visite à Nathalie Bradley. Conclut Wayne
- Mélanie nous a menti. Mais si ce n’était pas lui, qui était-ce ? Ajouta Kimball
Jane réfléchit un instant avant de prendre la parole soudainement.
- C’était son frère jumeau, Bryan. Le lien… C’est… C’est Lisbon. Avoua-t-il
Tous les yeux se fixèrent vers le consultant.
- Lisbon m’a raconté que Bryan lui avait fait des avances lorsqu'elle était au lycée. Et qu'il n'était pas très net. J’ai pu voir que même des années après, Lisbon avait toujours autant peur de lui, preuve qu’il n’était vraiment pas net, vous connaissez Lisbon... Commença Jane ; Je pense que Bryan s'est vengé de la mort de son frère en tuant Ben Carter, le médecin de son frère. Nathalie Bradley, quant à elle, donnait des médicaments à George, ainsi qu'à Bryan. Car Bryan est malade, vraiment malade. Je dirais même qu’il est obsédé par Lisbon, et son addiction à la drogue n’arrange rien. Je pense qu’Isaac Quinn était son fournisseur, avant qu’il ne cesse tous ces trafics...
- Bryan était sûrement venu le voir pour lui demander sa dose… Continua Rigsby
- Oui… Acquiesça Jane ; mais Mélanie l’a reconnu.
- Donc il décide de la faire taire mais Isaac arrive entre temps. Donc Bryan les tue tous les deux. Fit Cho
- Hey les gars ! Souffla Grace ; vous ne me croirez jamais… Lisbon a porté plainte contre Bryan à plusieurs reprises dans le passé.
L’équipe s’échangea des regards choqués. Puis la panique s’empara d’eux. Lisbon était en danger.
- Il veut Lisbon. Elle est danger. Avoua Jane dans un souffle
L’homme planta une aiguille dans son bras gauche et introduisit un produit transparent dans son corps, grinçant des dents afin d’étouffer un cri de douleur. Il retira l’aiguille de son bras, essuya toute trace avec un coton, avant de déplier la manche de sa chemise en respirant profondément.
Bryan Hathaway tremblait encore légèrement lorsqu’il se tourna vers le mur, rempli de centaines de photos de Teresa Lisbon. Lisbon à différents endroits... En gros plan paysage ou en mode portrait, au CBI, ou sortant de chez elle, en voiture, ou buvant un café en terrasse, au téléphone ou dans la rue. Elle était seule sur certaines photos. Sur d’autres, son équipe était présente. Sur d’autres encore, elle était avec ce Patrick Jane. Lequel, sur chaque photo où il apparaissait, avait été rayé par une croix au feutre rouge.
Le regard fasciné de Bryan se figea sur les dernières photos qu’il avait prises de Teresa. Elle était assise à la terrasse de l’hôpital avec son consultant. Bryan regarda intensément une des photos, où Teresa, en gros plan, transpirait le bonheur. Son visage était rayonnant, ses yeux émeraude et son sourire illuminaient son visage d’ange. Bryan caressa le menton, la joue, de Teresa, dans un soupir d’aise. Elle était tellement magnifique et d’une infinie beauté.
- … Teresa… Teresa… Pardonne-moi… Murmura-t-il
Je me le répète trop mais vos commentaires me font toujours énormément plaisir
Je peux vous dire que je n'ai jamais était aussi loin dans une fic car ma fic est déjà arrivée à 18 chapitres et c'est encore loin d'être finie Et je vous jure que je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, à cause de vos coms ou de la saison 4 qui cet effet-là ou les deux peut-être
Voici la suite...
Mais je vous préviens, ce chapitre est un peu noir Ahah ! Si vous croyez que ça allait être rose encore un instant, et bien non, une histoire sans sadisme ni drame, n'est pas une vraie histoire Puis s'il vous plaît, ne me tuez pas
Puis, ça me fait un peu mal au coeur de dire quand on m'a appris que "The Voice" alias Whitney Houston est décédée Ca m'a touchée malgré ses problèmes Je voudrais lui rendre hommage avec cette chanson magnifique du film Bodyguard qui restera toujours à mythe . https://www.youtube.com/watch?v=3JWTaaS7LdU
Bonne Lecture...
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Chapitre 8 :
Teresa gisait sur le sol. La jeune femme reprit ses esprits et ouvrit difficilement les yeux. Nuit noire. Elle n’y voyait rien. Elle pouvait en revanche sentir de multiples odeurs autour d'elle : de la poussière, du tabac froid, et du bois coupé. Ce mélange d'arômes, décuplé par le froid glacial, lui donnait la nausée. Sous son corps, elle pouvait sentir les lattes d'un vieux plancher en bois, et elle entendait des sortes de tintements dans ses oreilles, comme si l'on cherchait à bouger des outils ou des chaînes. Un frisson désagréable lui parcourut l’échine. D'après tous les indices qu'elle sentait et entendait, elle devait se trouver dans une sorte de garage, de cave, de grenier ou encore de remise.
L'adrénaline augmenta en elle, alors qu'elle se levait difficilement, manquant de trébucher sur une petite marche.
Lisbon sursauta lorsqu'elle entendit un bruit de pas venant dans sa direction, suivi d'une voix masculine qui lui glaça le sang. « Teresa ! » entendit-elle. La jeune femme fut prise d'une telle panique qu'elle se mit à courir, sans savoir où se trouvait la sortie.
- Teresa ! Hurla l’homme
Lisbon courut aussi vite que son état le lui permettait et ne se retourna pas. Elle entendait cependant les pas de son poursuivant se rapprocher de plus en plus, augmentant par là-même sa dose de peur. Tout à coup, la jeune femme se prit le pied dans quelque chose, et elle chuta en avant, retenant un cri lorsque son genou fut terrassé par une douleur fulgurante. Bien qu'elle soit secouée de tremblements, Teresa se releva au plus vite, faisant fi de son genou écorché. Mais alors qu'elle allait reprendre sa course effrénée, une main l'agrippa par le bras et la plaqua violemment au sol, sur le dos. Cette même main lui caressa tendrement la joue, alors qu’une larme solitaire coulait le long de sa joue. Dégoût, rage.
- Tu es à moi, maintenant, Teresa. Dit l’inconnu
- Non, non ! Lâche-moi ! Cria Lisbon
Alors que son agresseur déchirait son chemisier d'une main, malaxant sa poitrine par la suite, l'autre main de l'homme se dirigea vers son pantalon, et en ouvrit la braguette. Teresa se débattit mais l'homme la gifla violemment, lui intimant l'ordre rageur de se taire. L'homme pénétra en elle, alors que la jeune femme ne cessait de hurler et de se débattre face à son agresseur.
- NON !!!! Hurla Lisbon
- NON !!!! Hurla Lisbon dans un sursaut.
L’agent se réveilla en sursaut. Le bruit des machines, le roulement des chariots dans le couloir et les battements de son cœur, lui indiquèrent qu'elle venait de faire un cauchemar. La jeune femme poussa un soupir de soulagement en épongeant son front plein de sueur et en chassant les larmes, bien réelles, qui inondaient son visage. Lisbon décida de se rallonger sur le lit, mais ne parvint plus à fermer l'œil de la nuit ; ce maudit cauchemar lui revenait en pleine face à peine fermait-elle les yeux.
*
Le lendemain matin, la pluie avait laissé place à un temps radieux sur la Californie. Au troisième étage d’un immeuble du centre ville de Sacramento, Rigsby et Van Pelt déambulaient dans un couloir, cherchant l'appartement 3 B parmi les portes, celui de Mélanie Walsh et d’Isaac Quinn.
Le grand brun regardait du coin de l’œil la jolie rousse qui était concentrée sur les numéros d’appartements. De l'eau avait certes coulé sous les ponts de leur relation amoureuse, mais les deux équipiers étaient toujours assez mal à l'aise lorsqu'il s'agissait de partir ensemble sur une enquête. Grace savait que Wayne était avec Sarah, cette talentueuse et jolie avocate, mais elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver toujours des sentiments confus à propos de son collègue. Et de son côté, Rigsby était certes heureux avec Sarah, mais il ressentait encore de l'amour pour sa collègue. Tous les deux savaient bien que cette tension lorsqu'ils se trouvaient rien qu'eux deux avait un rapport quelconque avec ces sentiments inavoués, et leurs situations respectives. Mais aucun d'eux n'osait faire un pas vers l'autre.
Rigsby décida de briser le silence et inspira profondément.
- Euh… Dis Grace…
- Oui ? Fit-elle sans se tourner vers lui
- T’as… t’as quelque chose de prévu… samedi ? Demanda-t-il hésitant
- Chez moi, télé. Répondit-elle en haussant les épaules ; pourquoi tu me demandes ça ?
- J’ai des places pour aller voir jouer les Kings contre les Suns de Phoenix et je me demandais si… si tu voulais m’accompagner ? Proposa Wayne, timide
Van Pelt se tourna vers lui en le fixant d’un air interloqué.
- Tu n’invites pas Sarah à t’accompagner ? Demanda-t-elle d’un ton qu'elle ne put empêcher d'être ironique. Elle s'en mordit les lèvres de suite.
- Elle est en séminaire toute la semaine. Répondit le grand brun
- Demande à Cho ! Riposta Van Pelt pour éviter que la gêne grandissante qu'elle ressentait ne se voie.
- Il a un truc de prévu avec Summer donc il ne me reste plus que toi. Répliqua-t-il d’un regard suppliant
- Non, Rigsby, le basket n’est pas du tout mon truc. Soupira Van Pelt en se tournant vers lui ; et puis... je ne pense pas que ce soit une bonne idée, désolée. Ajouta-t-elle d'un air timide.
- Très bien, comme tu voudras. Dit-il en haussant les épaules, l’air déçu ; je n’insiste pas.
- C’est gentil. Fit-elle dans un sourire
Il lui rendit son sourire. Van Pelt fut soulagée que Rigsby ait respecté son choix sans chercher à lui forcer la main. Elle connaissait bien Wayne : il se cachait peut-être derrière un masque de gros dur un peu benêt, mais au fond, il était gentil, serviable, simple et généreux, et c’était tout cela qui l'avait rendue amoureuse de lui. Rigsby quant à lui, était certes déçu du refus de sa collègue, mais il comprenait parfaitement les raisons dudit refus.
Rigsby n'eut pas le loisir de continuer sa réflexion plus avant. D'un geste brusque, il attrapa le bras de Van Pelt, qui se tourna vers lui, déconcertée. La jeune agent suivit le regard de son aîné, et remarqua ce qui avait stoppé l'avancée de Rigsby. La porte de l'appartement 3B était entrouverte. Les deux agents se regardèrent en dégainant leurs armes et les pointèrent droit vers la porte. Wayne s’avança lentement d’un pas prudent, suivi de Grace, qui le couvrit. Alors qu'il allait pénétrer dans l'appartement, le jeune homme se retourna vers sa collègue. Cette dernière hocha la tête, d'un geste signifiant qu'elle était prête à entrer. Sans plus attendre, le grand brun donna un coup de pied dans la porte et ils entrèrent à l’intérieur.
Ils longèrent un immense couloir, assez vaste, puis s’avancèrent dans ce qui devait être le salon. Le duo inspecta chaque recoin de porte, et balayèrent du regard la pièce principale. Jusqu'à être happés par la vue d'un corps d'homme, allongé sur le côté, le visage face à la porte. Les yeux d'Isaac Quinn étaient encore ouverts et il avait dû se vider de son sang, comme en attestaient les diverses tâches qui partaient de son corps. En s'approchant, Van Pelt entendit un petit bruit, et remarqua qu'un autre corps, féminin cette fois-ci, reposait sous le corps d'Isaac. Van Pelt se précipita vers eux en rangeant son arme dans son étui, alors que Rigsby inspectait les lieux. La jeune agent s’agenouilla auprès de la jeune fille qui sanglotait, toute tremblante. Elle avait une sale blessure au front, et devait avoir reçu une balle à la poitrine droite.
- Occupe-toi d’eux, je continue. Lui cria Rigsby en disparaissant dans une autre pièce.
Grace posa ses deux doigts sur la nuque d’Isaac. Aucun pouls. Le jeune homme était mort. Elle reporta son vers la jeune fille qui, elle l'avait reconnue, était Mélanie Walsh.
- Mélanie ! Tenez bon ! On va s’occuper de vous. La rassura-t-elle en prenant son téléphone.
- I…Isaac… Gémit-elle entre deux sanglots tandis que Grace appelait une ambulance.
*
À peine une heure plus tard, l’appartement était envahi par la police scientifique. Les agents médico-légaux embarquèrent le corps d’Isaac. Mélanie avait déjà été conduite à l’hôpital. Lorsque Jane arriva devant la porte de l'appartement, un agent souleva la bande jaune pour le laisser passer. Le consultant le remercia d’un signe de la tête avant de passer en-dessous et de rejoindre ses collègues.
- Que s’est-il passé ? Demanda Jane
- Isaac Quinn est mort après avoir reçu quatre balles dans le corps. Expliqua Rigsby ; d’après le médecin légiste, la mort remonte à hier soir.
- Mélanie a, quant à elle, été frappée à la tête, avant de recevoir une balle dans la poitrine. Mais elle va s’en sortir. Du moins physiquement... Ajouta Grace
- Du moins physiquement.... Répéta Cho
Jane regarda autour de lui, hésitant quant à la direction où aller.
- Ils devaient forcément connaître l’assassin, la porte n’a pas été fracturée. Reprit Cho
- Peut-être pas. Intervint Jane
Tous les regards se tournèrent vers lui.
- Ça ne peut pas être un vol, il n’y a pas grand chose à voler ici. Observa Wayne en haussant les épaules
- Ni un différend à propos d’argent, vu qu’ils n’étaient pas plein aux as. Ajouta Van Pelt
- Mm… Marmonna Jane en grimaçant d’un air sceptique ; il y a quelque chose qui cloche…
- Qu’est-ce-que tu insinues par là ? Demanda Kimball
Jane fronça les sourcils et se mit à chercher un indice, quoique ce soit, qui pourrait relier ce meurtre à celui des amis de Lisbon. Ils auraient alors une chance d’identifier le tueur ou au moins de connaître le mobile des meurtres. Ses collègues le regardèrent, intrigués et impatients. Ils savaient pertinemment que le mentaliste avait déjà quelques hypothèses qui tournoyaient dans sa tête. Il ne cherchait seulement qu'un indice lui permettant d'étayer sa théorie.
- Comment étaient disposés les corps d’Isaac et de Mélanie quand vous êtes entrés ? Demanda Jane en se tournant vers ses collègues
- Euh… Isaac était complètement sur Mélanie. Comme s'il avait voulu la couvrir. Répondit Rigsby, interdit face à la question de Jane.
- Et de quoi Isaac Quinn était-il accusé ? Ajouta le consultant
- De vol et recel de médicaments, répondit Cho ; pourquoi ?
Le mentaliste se mordit les lèvres et marmonna un « Mm… ».
- Van Pelt, t’as trouvé quelque chose sur ce Georges Hathaway ? Demanda-t-il
- Euh… oui. Attends. Répondit-elle en ouvrant son ordinateur.
Elle tapota frénétiquement sur son clavier jusqu’à ce qu’elle retrouve le fichier en question.
- Georges Hathaway, commença-t-elle ; il a fait ses études dans le même lycée que Lisbon puis il est allé à la fac de médecine mais il a été recalé à l’examen parce qu’il avait triché. Il a ensuite décidé de faire amende honorable en s’engageant dans l’armée et il est parti en Irak…
Elle marqua une pause et se figea.
- Quoi ?! S’inquiéta Rigsby.
- Il a été tué par des rebelles irakiens il y a quatre mois ! Mais il était malade auparavant. Reprit-elle
- Donc ce ne peut pas être Georges qui est allé rendre visite à Nathalie Bradley. Conclut Wayne
- Mélanie nous a menti. Mais si ce n’était pas lui, qui était-ce ? Ajouta Kimball
Jane réfléchit un instant avant de prendre la parole soudainement.
- C’était son frère jumeau, Bryan. Le lien… C’est… C’est Lisbon. Avoua-t-il
Tous les yeux se fixèrent vers le consultant.
- Lisbon m’a raconté que Bryan lui avait fait des avances lorsqu'elle était au lycée. Et qu'il n'était pas très net. J’ai pu voir que même des années après, Lisbon avait toujours autant peur de lui, preuve qu’il n’était vraiment pas net, vous connaissez Lisbon... Commença Jane ; Je pense que Bryan s'est vengé de la mort de son frère en tuant Ben Carter, le médecin de son frère. Nathalie Bradley, quant à elle, donnait des médicaments à George, ainsi qu'à Bryan. Car Bryan est malade, vraiment malade. Je dirais même qu’il est obsédé par Lisbon, et son addiction à la drogue n’arrange rien. Je pense qu’Isaac Quinn était son fournisseur, avant qu’il ne cesse tous ces trafics...
- Bryan était sûrement venu le voir pour lui demander sa dose… Continua Rigsby
- Oui… Acquiesça Jane ; mais Mélanie l’a reconnu.
- Donc il décide de la faire taire mais Isaac arrive entre temps. Donc Bryan les tue tous les deux. Fit Cho
- Hey les gars ! Souffla Grace ; vous ne me croirez jamais… Lisbon a porté plainte contre Bryan à plusieurs reprises dans le passé.
L’équipe s’échangea des regards choqués. Puis la panique s’empara d’eux. Lisbon était en danger.
- Il veut Lisbon. Elle est danger. Avoua Jane dans un souffle
*
L’homme planta une aiguille dans son bras gauche et introduisit un produit transparent dans son corps, grinçant des dents afin d’étouffer un cri de douleur. Il retira l’aiguille de son bras, essuya toute trace avec un coton, avant de déplier la manche de sa chemise en respirant profondément.
Bryan Hathaway tremblait encore légèrement lorsqu’il se tourna vers le mur, rempli de centaines de photos de Teresa Lisbon. Lisbon à différents endroits... En gros plan paysage ou en mode portrait, au CBI, ou sortant de chez elle, en voiture, ou buvant un café en terrasse, au téléphone ou dans la rue. Elle était seule sur certaines photos. Sur d’autres, son équipe était présente. Sur d’autres encore, elle était avec ce Patrick Jane. Lequel, sur chaque photo où il apparaissait, avait été rayé par une croix au feutre rouge.
Le regard fasciné de Bryan se figea sur les dernières photos qu’il avait prises de Teresa. Elle était assise à la terrasse de l’hôpital avec son consultant. Bryan regarda intensément une des photos, où Teresa, en gros plan, transpirait le bonheur. Son visage était rayonnant, ses yeux émeraude et son sourire illuminaient son visage d’ange. Bryan caressa le menton, la joue, de Teresa, dans un soupir d’aise. Elle était tellement magnifique et d’une infinie beauté.
- … Teresa… Teresa… Pardonne-moi… Murmura-t-il
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
Pour Whitney Houston c'est malheureux, dans un certain sens c'est "la rançon de la gloire", certains parviennent à la gérer, d'autres pas...
Il faut s'en souvenir à travers ses clips plutôt que par ses dernières "prestations"
R.I.P comme diraient les anglo-saxons
Lisbon violée dans son adolescence par Bryan...c'est ce qu'on peut supposer avec son cauchemar récurrent
Toujours obsédé par elle...
Finalement ce n'était pas forcément son amie qui était visée...
pour ce chapitre.
Il faut s'en souvenir à travers ses clips plutôt que par ses dernières "prestations"
R.I.P comme diraient les anglo-saxons
Lisbon violée dans son adolescence par Bryan...c'est ce qu'on peut supposer avec son cauchemar récurrent
Toujours obsédé par elle...
Finalement ce n'était pas forcément son amie qui était visée...
pour ce chapitre.
Johel- In Jane we trust
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Re: Perdue dans le noir ^
waouh, un obsédé qui traque Lisbon, ça ne me dit rien de bon tout ça
je vais le tuer !!!!
si jamais, il ose s'approcher d'elle ...
c'est la Lisbon de Jane d'abord
faite qu'ils arrivent à temps avant que l'autre cinglé ne revienne
et vivement la suite
je vais le tuer !!!!
si jamais, il ose s'approcher d'elle ...
c'est la Lisbon de Jane d'abord
faite qu'ils arrivent à temps avant que l'autre cinglé ne revienne
et vivement la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
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Re: Perdue dans le noir ^
Wouaw En premier le cauchemar de Lisbon,ensuite on a droit a un fou qui en veut a Lisbon et qui va vouloir la tuer oh mon dieu J'espère que Jane et L'équipe arriverons a l'avoir avant que celui ci ne fasse du mal a Lisbon
Super suite,j'attend le prochain avec impatience !!!!!
Super suite,j'attend le prochain avec impatience !!!!!
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
ah chère JA..j'adore j'adore j'adore....
Je sais que c'est terrible à dire mais ton "méchant" notamment est super bien dessiné!!! Franchement réussi...
Si j'ai adoré tous les chapitres jusqu'ici, celui-là est définitivement mon préféré!
Bon je reprends dans l'ordre...(caly se tourne vers son chéri en hurlant: "oui, 2 minutes!!!....je finis une analyse littéraire importante! )
le cauchemar de Lisbon: on comprend mieux sa réticence à tout avouer finalement...ce qui m'étonne en revanche est que Jane n'ait pas deviné ce traumatisme!
Ce qui me faire plutôt penser, chère JA, que tu as prévu une pirouette finale et que tout n'est peut-être pas aussi évident que tu veux nous le laisser paraitre. (mais je peux me tromper). En tout cas, il faut arrêter ce malade..et vite!
Sinon il est où le super agent qui devait protéger Lisbon???il ne l'a pas entendue se réveilelr en criant??? (Jane ramène tes fesses, y a pas meilleur "portecteur" que toi )
Rigsby et Van pelt: scène touchante et en parfaite adéquation avec la saison 4. On les sent encore très proches mais suffisamment raisonnables pour ne pas tenter le diable..de vrais amis-amours.
l'intrigue: je suis assez admirative de la façon avec laquelle tu déroules cette enquête (perso, je ne me lance pas dans les intrigues polcières car je ne suis vraiment pas à l'aise avec ce genre..je suis plutôt dans le psychologique). Chez c'est brillamment mené, comme tjs.
La mort d'Issaac permet d'ouvrir un peu la voie à l'immense réflexion de sieur Jane qui en arrive à cette horrible conclusion: le tueur veut LISBON!
le méchant: c'est simple, je le trouve super bien décrit! ce qu'il faut de trouble et d'horreur, et ce qu'il faut d'émotions dans cet epsirt dérangé!POurquoi ne suis-je pas surprise que ce dingue soit jaloux de la relation Jane-LIsbon?
Ce n'est pourtant pas comme si la flic était proche de son consultant hein?
"Son visage était rayonnant, ses yeux émeraude et son sourire illuminaient son visage d’ange. Bryan caressa le menton, la joue, de Teresa, dans un soupir d’aise. Elle était tellement magnifique et d’une infinie beauté" --> Ha si on pouvait voir cela à l'écran un jour, cela permettrait de montrer combien Jane et Lisbon tiennent l'un à l'autre si un taré s'en prenait ainsi à la jeune femme...
bref c'est haletant, bien mené, bien écrit..que dire d'autre sinon que j'ai hâte de découvrir la suite?
bravo
Je sais que c'est terrible à dire mais ton "méchant" notamment est super bien dessiné!!! Franchement réussi...
Si j'ai adoré tous les chapitres jusqu'ici, celui-là est définitivement mon préféré!
Bon je reprends dans l'ordre...(caly se tourne vers son chéri en hurlant: "oui, 2 minutes!!!....je finis une analyse littéraire importante! )
le cauchemar de Lisbon: on comprend mieux sa réticence à tout avouer finalement...ce qui m'étonne en revanche est que Jane n'ait pas deviné ce traumatisme!
Ce qui me faire plutôt penser, chère JA, que tu as prévu une pirouette finale et que tout n'est peut-être pas aussi évident que tu veux nous le laisser paraitre. (mais je peux me tromper). En tout cas, il faut arrêter ce malade..et vite!
Sinon il est où le super agent qui devait protéger Lisbon???il ne l'a pas entendue se réveilelr en criant??? (Jane ramène tes fesses, y a pas meilleur "portecteur" que toi )
Rigsby et Van pelt: scène touchante et en parfaite adéquation avec la saison 4. On les sent encore très proches mais suffisamment raisonnables pour ne pas tenter le diable..de vrais amis-amours.
l'intrigue: je suis assez admirative de la façon avec laquelle tu déroules cette enquête (perso, je ne me lance pas dans les intrigues polcières car je ne suis vraiment pas à l'aise avec ce genre..je suis plutôt dans le psychologique). Chez c'est brillamment mené, comme tjs.
La mort d'Issaac permet d'ouvrir un peu la voie à l'immense réflexion de sieur Jane qui en arrive à cette horrible conclusion: le tueur veut LISBON!
le méchant: c'est simple, je le trouve super bien décrit! ce qu'il faut de trouble et d'horreur, et ce qu'il faut d'émotions dans cet epsirt dérangé!POurquoi ne suis-je pas surprise que ce dingue soit jaloux de la relation Jane-LIsbon?
Ce n'est pourtant pas comme si la flic était proche de son consultant hein?
"Son visage était rayonnant, ses yeux émeraude et son sourire illuminaient son visage d’ange. Bryan caressa le menton, la joue, de Teresa, dans un soupir d’aise. Elle était tellement magnifique et d’une infinie beauté" --> Ha si on pouvait voir cela à l'écran un jour, cela permettrait de montrer combien Jane et Lisbon tiennent l'un à l'autre si un taré s'en prenait ainsi à la jeune femme...
bref c'est haletant, bien mené, bien écrit..que dire d'autre sinon que j'ai hâte de découvrir la suite?
bravo
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Perdue dans le noir ^
Un chapitre plus qu'intense au vu de toutes les émotions que nous as fait passer.
D'abord, Lisbon et son cauchemar.... Voilà je suis choquée! En revanche, je ne vois pas cette partie comme étant des cauchemars liés au passé de Lisbon, mais plutôt, comme des sortes de cauchemars prémonitoires... Je ne sais pas, je dois devenir sadique par anticipation à force de lire vos fics
(je tiens à préciser que je note ce que j'ai pensé à la première lecture, avant même de corriger...)
Rigsby et Van Pelt....là c'est toi qui fait des rêves prémonitoires ou quoi!!! Parce que sincèrement
Isaac assassiné...Mélanie inconsciente, George qui n'est pas George mais son frère jumeau, Bryan... Niveau polar, on est servies, et bien qui plus est
Et enfin la scène Jisbonnienne (ai-je besoin de dire que je l'adore )
Vite vite, la suite!!!
D'abord, Lisbon et son cauchemar.... Voilà je suis choquée! En revanche, je ne vois pas cette partie comme étant des cauchemars liés au passé de Lisbon, mais plutôt, comme des sortes de cauchemars prémonitoires... Je ne sais pas, je dois devenir sadique par anticipation à force de lire vos fics
(je tiens à préciser que je note ce que j'ai pensé à la première lecture, avant même de corriger...)
Rigsby et Van Pelt....là c'est toi qui fait des rêves prémonitoires ou quoi!!! Parce que sincèrement
- Spoiler:
- la saison 4 prend cette tournure entre eux deux
Isaac assassiné...Mélanie inconsciente, George qui n'est pas George mais son frère jumeau, Bryan... Niveau polar, on est servies, et bien qui plus est
Et enfin la scène Jisbonnienne (ai-je besoin de dire que je l'adore )
Vite vite, la suite!!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Perdue dans le noir ^
Wow!! je trouvais bizarre qu'il n'y avait pas de suite et en fait j'ai louper 3-4 chapitres mais je n'ai même pas eu de notifications '
mais bon j'ai rattrapé mon retard et ces chapitres étaient vraiment super !!
j'ai trop adoré !!
la vache ce Bryan doit être un vrai malade, vu que Lisbon semble en avoir peur ...
et puis c'est un malade, quand on sait qu'il a plein de photos de Lisbon sur ses murs et puis Jane ferait mieux de faire attention à lui aussi, car il pourrait être la prochaine victime.
le Bryan ne semble pas apprécier sa proximité avec Lisbon ... :s
d'ailleurs j'ai beaucoup aimé tout les moments entre Jane et Lisbon, ils sont sont mimi tout les deux ;p
en tout cas j'adore !!
et j'ai hâte de lire la suite XD
mais bon j'ai rattrapé mon retard et ces chapitres étaient vraiment super !!
j'ai trop adoré !!
la vache ce Bryan doit être un vrai malade, vu que Lisbon semble en avoir peur ...
et puis c'est un malade, quand on sait qu'il a plein de photos de Lisbon sur ses murs et puis Jane ferait mieux de faire attention à lui aussi, car il pourrait être la prochaine victime.
le Bryan ne semble pas apprécier sa proximité avec Lisbon ... :s
d'ailleurs j'ai beaucoup aimé tout les moments entre Jane et Lisbon, ils sont sont mimi tout les deux ;p
en tout cas j'adore !!
et j'ai hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
tout le monde
beaucoup à vous pour tous vos commentaires qui me font toujours autant plaisir et ça me touche beaucoup
Puis merci encore à ma correctrice Mococoa pour la correction
Mes réponses de vos coms sont dans le spoiler :
Je sais oui, ça fait beaucoup de "merci"
Voici la suite de ma fic... Avec un Jane qui a toujours cette telle délicatesse d'ouvrir une porte sans frapper et de finir par découvrir l'impensable
Puis j'espère toujours que ça vous plaira
Bonne Lecture...
______________________________________________________________
Une semaine plus tard…
Bryan Hathaway ne s’était pas encore manifesté. Pour Jane, cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : il était en train de préparer son coup et cherchait tous les moyens possibles pour se rapprocher de Lisbon. L’équipe travaillait d’arrache-pied sur cette affaire, et bien que la fatigue se fasse sentir, aucun d’eux n’avait l’intention de baisser les bras. Il en allait de la vie de leur patronne et amie. Ils ne souhaitaient tous qu’une seule chose : amener Bryan sur un plateau d’argent à Lisbon.
De son côté, Lisbon n’arrêtait pas de faire cet effroyable cauchemar. Mais à chaque fois, un scénario différent se mettait en marche. La jeune femme était de plus en plus angoissée, et n’arrivait quasiment plus à dormir par crainte qu’encore une fois, ce cauchemar ne s’insinue dans son sommeil. Tommy et Annie venaient la voir tous les jours, ainsi que Jane qui devenait un peu trop protecteur à son goût. Ses collègues n’étaient toutefois pas en reste, et dès que l’enquête le leur permettait, ces derniers venaient rendre visite à Lisbon, sans toutefois s’étaler sur ladite enquête, de peur de l’angoisser encore plus. Même si Teresa Lisbon était une femme forte et tenace, elle avait, comme toute personne, un aspect fragile dans lequel toute sa souffrance était renfermée.
Un beau matin, la brunette, n’y tenant plus, alla se plaindre auprès de son médecin. Rester cloué dans son lit, elle en avait plus qu’assez. Elle lui demanda l’autorisation de pouvoir sortir de l’hôpital, et après maintes requêtes, le Docteur Hampton céda, à la condition qu’une personne au moins veille sur elle et l’aide à effectuer les tâches du quotidien. Il ajouta qu’elle ne devrait pas faire trop d’efforts, ses côtes étant encore très sensibles.
Lisbon accepta le marché sans hésitation. Elle désigna son frère et sa nièce comme tuteurs, et en retour, le Docteur Hampton lui promit la liberté pour quelques jours plus tard. Le Docteur commença à lui donner quelques détails pratiques, mais au moment où il évoqua la canne qui lui servirait de soutien, Lisbon refusa catégoriquement. Ce à quoi le médecin rétorqua que si elle ne suivait pas ses consignes, il serait dans l’obligation de la garder à l’hôpital. Horrible chantage qui fonctionna néanmoins.
Le grand jour arriva et Lisbon trépignait d’impatience dans sa chambre d’hôpital qu’elle allait enfin quitter. Mais elle devait d’abord se préparer, et sa cécité n’aidant en rien l’affaire, sa hâte se transforma en rage.
Par deux fois, Teresa dût vérifier si le pull qu’elle allait enfiler était bien à l’endroit.
- Lisbon, vous êtes prête ? Demanda une voix masculine en ouvrant la porte de la chambre.
La jeune femme se tourna vers la porte d’entrée à l’entente de cette voix fort connue : son consultant avait encore frappé, enfin, n’avait pas frappé à la porte justement, comme à son habitude. Lisbon se couvrit le buste avec son pull, qu’elle n’avait toujours pas enfilé. Elle se tenait en soutien-gorge devant Jane, qui demeura bouche bée devant la silhouette dénudée de sa patronne.
- Jaaaaaane !!! Bon sang !! Hurla-t-elle
- Oh, pardon ! S’excusa-t-il, mal à l’aise
Il sortit immédiatement de la chambre de Lisbon, en refermant la porte, excessivement gêné comme pouvaient en témoigner ses joues rouges.
- Vous êtes dehors ? Demanda Lisbon en hurlant dans la chambre.
- Oui, oui… Je suis derrière la porte. Confirma-t-il
La brunette poussa un soupir de soulagement en levant les yeux au plafond et enfila son pull à la hâte. Tant pis s’il était devant derrière. Elle venait de vivre une situation des plus gênantes. Alors le reste importait peu. Teresa sentit ses joues virer au rouge alors qu’elle repensait au fait que Jane l’avait aperçue torse-nue. Et un petit sourire en coin vint égayer son visage. Elle aurait tout donné pour voir le visage de Jane lorsqu’il était entré dans la chambre
De son côté, Patrick était encore tout retourné par la scène qui venait de se dérouler devant ses yeux. Il avait vu sa patronne en sous-vêtements ! Mais ce n’était pas seulement cet événement inattendu qui l’avait mis dans cet état d’hébétude. Non. En réalité, la silhouette de Lisbon, fine, gracile, avait éveillé en lui un tumulte d’émotions. Il était encore sous le choc de la beauté naturelle qui se dégageait de sa patronne. Son cœur se mit à battre très rapidement, et Patrick Jane dut se rendre à l’évidence qu’il connaissait les sentiments et sensations qui parcouraient son corps et son esprit à cet instant précis. Il les avait déjà connus, il y a bien longtemps. Et il les croyait morts à jamais. Il chassa très vite ses pensées en secouant la tête, passa une main sur son visage puis dans ses cheveux, avant d’inspirer profondément.
- Euh… Lisbon, c’est bon, je peux entrer cette fois-ci ? Demanda-t-il gêné en ouvrant la porte
- Non ! Fit-elle
Jane referma aussitôt et en entendant la porte se refermer, Lisbon ne put réprimer un sourire.
- C’est bon, Jane ! Je plaisantais ! Avoua-t-elle
- Vraiment très drôle ! Rétorqua-t-il d’un ton sarcastique mais en souriant néanmoins alors qu’il ouvrait la porte.
- Mais enfin sérieusement, Jane ! On ne vous a jamais appris à frapper aux portes avant d’entrer !? Râla Lisbon en essayant d’enfiler sa veste
- Attendez… Fit-il en s’avançant vers elle
Il lui retira doucement sa veste, se baissa légèrement vers ses mains qu’il tapota, puis aida la jeune femme à mettre sa veste. Elle murmura un « merci » en soulevant sa soyeuse chevelure ébène dévoilant du même coup sa nuque. Un geste des plus naturels pour Lisbon mais qui provoqua un nouvel assaut de sensations chez Jane. Lisbon se pencha vers le bord du lit à la recherche de sa canne Jane fut plus rapide qu’elle et la lui donna.
- Alors ? Reprit-elle en se tournant vers lui, le regard vacant
- Alors quoi ? Demanda Jane
- Vous voulez vraiment jouer à ça ? Répliqua Lisbon, légèrement énervée.
- Mais jouer à quoi Lisbon ? Rétorqua Jane, sincèrement troublé
- Jaaane ! On y va ou pas ? ! Qu’est-ce-que vous fichez derrière moi d’abord ? Râla la jeune femme.
- J’admirais votre jolie nuque. Répondit le consultant doucement.
- C’n’est pas gentil de se moquer d’une infirme. Siffla Lisbon, tout en souriant d’un air moqueur. Avant de reprendre. Mais attendez une minute… que faites-vous là Jane ?
- Je suis venu vous chercher. Répondit-il simplement en haussant les épaules ; Tommy voulait vous faire une surprise.
- Oh ! Je n’aime pas ça ! Souffla-t-elle
- Je sais. Je sais que les surprises et vous, vous n’êtes pas amis. Dit-il
- En réalité, c’est plus votre manière de le dire qui me fait peur. Riposta Lisbon
- Oh ! Là, vous me sous-estimez, Lisbon. Gémit-il faussement offensé ; allez, faites-moi confiance, vous n’allez pas être déçue.
- Je crains le pire. Soupira-t-elle
- Le contraire m’aurait étonné. Marmonna-t-il
En guise de riposte, Lisbon réussit à donner un violent coup de canne dans le tibia de Jane, qui porta de suite sa main à sa jambe en gémissant comme un enfant.
- Aïiiiie !!! Se plaignit-il
- Je vous ai entendu et vous avez de la chance que ça ne soit pas mon flingue qui vous ait fait ça. Répliqua-t-elle avec fierté
Elle tendit sa canne devant elle en tapotant le sol du bout de son bâton, avant de faire quelques pas. Elle dépassa son consultant qui était encore à moitié penché sur son tibia et se le massait frénétiquement. Il observait tout de même Lisbon faire des mini-pas vers la porte, et tâtonner à la recherche de la poignée. Jane se redressa en prenant ses affaires sur son lit au passage, et se précipita vers la brunette. Il se mit à côté d’elle, attrapa la poignée de la porte pour l’ouvrir. Mais lorsque leurs mains se frôlèrent dans le mouvement, Jane ressentit une violente décharge électrique suivie d’une sensation étrange d’apaisement prendre possession de lui.
Le silence se fit dans la pièce. Jane ne s’en remettait pas. À peine cinq minutes de présence aux côtés de Lisbon et il venait d’être assailli par tout un tas d’émotions. Et il n’avait plus ressenti tout cela depuis des années. Aucune femme ne l’avait troublé ainsi. Teresa quant à elle, n’en menait pas large non plus. Elle détourna la tête rapidement afin que Jane ne remarque pas la teinte rosée qu’avaient prise ses joues. Cet assaut de sensations que venait de lui prodiguer le toucher de Jane, elle ne l’avait jamais vécu auparavant. Un simple frôlement de mains. Et pourtant, si délicat, si doux, si chaleureux. Leurs deux cœurs battaient la chamade à l’unisson.
Jane se racla la gorge tandis que Lisbon reprenait ses esprits.
- On ferait mieux de sortir sinon on va se poser des questions. Fit Jane dans un sourire nerveux
- Oui. Souffla Lisbon
Il lui ouvrit la porte en grand, en lui touchant le bas du dos pour qu’elle passe devant lui. Lisbon le remercia avant de sortir et de commencer à marcher dans le couloir. Jane ferma la porte et accéléra le pas pour rejoindre Lisbon, qui bien qu’aveugle, trottinait déjà très vite.
Une fois devant la DS, Patrick mit les affaires de Teresa dans le coffre. Mais quand il se dirigea vers le côté passager pour lui ouvrir la portière, la brunette refusa de monter dans son « cercueil en ferraille ». Le blondinet rigola doucement, mais lui fit remarquer qu’elle n’avait guère d’autre choix. La jeune femme soupira en levant les yeux au ciel et dut bien se rendre à l’évidence que son consultant avait raison. Ne souhaitant pas rester une minute de plus dans l’enceinte de l’hôpital, la jeune femme prit place sur le siège passager de la DS, sous le regard attendri mais néanmoins attentif de Jane. Ce dernier fit ensuite le tour de son véhicule avant de s’installer derrière le volant. En mettant sa ceinture, Jane jeta un œil vers sa patronne pour vérifier qu’elle ait bien attachée la sienne, puis il alluma le contact et tous deux quittèrent enfin l’hôpital.
La DS roulait désormais vers l’appartement de Teresa Lisbon. À l’intérieur de l’habitacle, la tension était palpable. Pas un seul mot n’avait été échangé entre Jane et Lisbon depuis leur départ de l’hôpital. La jeune femme avait le visage tourné vers la vitre. Elle semblait regarder le paysage défiler. Mais elle ne pouvait voir, et toutes ses pensées s’envolaient vers son amie, Nathalie, vers la grand-mère de cette dernière aussi, qui devait être effondrée par le chagrin. Puis ses pensées dérivèrent vers ces cauchemars qui la poursuivaient dès qu’elle fermait l’œil. Son cœur était serré et une vague de tristesse la submergea.
De son côté, le mentaliste conduisait tout en jetant de légers coups d’œil vers son amie, dont le visage avait revêtu un aspect blafard et abattu. Jane était inquiet. Il se doutait que sa collègue culpabilisait au sujet de la mort de son amie. Il comprenait son sentiment, mais ne le trouvait pour autant pas justifié. Ce n’était pas de sa faute, elle n’était pas responsable de la mort de son amie. Alors que lui, oui, c’était de sa faute si sa femme et sa fille avaient été assassinées par John Le Rouge. Se reconcentrant sur le moment, présent, Jane ne supporta pas plus longtemps l’air ravagé qu’arborait Lisbon à cet instant.
Il brisa alors le silence.
- Vous pouvez me parler Lisbon. Dit-il
- Pourquoi ? Demanda-t-elle
- Parce que ça vous ferait du bien de parler et je… je suis là si vous voulez vous confier. Ajouta-t-il d’une voix douce
- Je n’ai pas envie de parler, Jane. Fit-elle
- Comme vous voudrez. Dit-il simplement
Il n’insista pas car il sentait qu’elle était fragile et que s’il insistait, elle se renfermerait sur elle-même. Lisbon fut à la fois surprise par sa délicatesse et à la fois soulagée.
Elle se mordit les lèvres hésitant clairement sur ce qu’elle allait dire.
- Jane… Dites-moi où on est ? Demanda-t-elle
- Euh… pas… pas loin de chez vous, Lisbon, répondit-il d’un ton curieux ; pourquoi ?
- Faites demi-tour, s’il vous plaît. Ordonna Lisbon
- Pourquoi ? Insista-t-il inquiet
- Je vous expliquerai plus tard pour l’instant, conduisez, je vais vous dire la route à prendre. Dit-elle
Sans plus de question, Jane s’exécuta. Il fit demi-tour et écouta attentivement les indications de Lisbon.
beaucoup à vous pour tous vos commentaires qui me font toujours autant plaisir et ça me touche beaucoup
Puis merci encore à ma correctrice Mococoa pour la correction
Mes réponses de vos coms sont dans le spoiler :
- Spoiler:
- - Johel : beaucoup pour ton com. J’adore tes suppositions mais je rassure tout de suite, Lisbon n’a pas été violée malgré qu’à première vue, on le suppose avec ce cauchemar et j’avoue que je l’ai fait un peu exprès . Oui, dans le 1x16, on a vu qu’on en voulait à mort à Jane donc je me suis dit : « Autant le faire aussi avec Lisbon mais un mec de lycée malade et raide dingue d’elle depuis des années. »
Ben non, les apparences sont trompeuses parfois
beaucoup encore à toi
- Jiisbon : Ma chère Jiisbon, pourquoi je ne suis pas étonnée que t’allais réagir comme ça ??
J’adore ton défouloir sur cet obsédé de Bryan qui me fait beaucoup sourire et tu as tout à fait raison de craindre quelque chose car le pire reste à venir plus tard .
Attention, Jiisbon arrive Bryan pour te zigouiller
« Faite qu'ils arrivent à temps avant que l'autre cinglé ne revienne », Ah ça, la réponse plus tard dans la fic
beaucoup miss
- Coco : Oui, j’avoue que je n’étais pas été tendre pour le cauchemar de Lisbon mais quand j’ai une idée aussi sadique et dramatique que celle-là, plus rien ne m’arrête et ça ne sera pas le premier ni le dernier cauchemar de Lisbon pendant un moment .
Non, rassure-toi, je ne vais pas tuer Lisbon, j’en suis incapable, j’aime trop Lisbon pour lui faire un truc pareil puis c’est un personnage primordial de la série en plus du personnage de Jane.
« J'espère que Jane et L'équipe arriverons à l'avoir avant que celui ci ne fasse du mal a Lisbon » Comme je l’ai dit à Jiisbon, la réponse plus tard dans la fic.
Puis beaucoup à toi miss.
- Caly : Ouhlàlà !! Ma chère Caly, une de mes auteurs icônes préférés… pour ton énorme commentaire qui me fait beaucoup + + à la fois…
Je suis flatté que mon « méchant » te plaise et que pour toi, il est bien réussit et j’avoue que je suis inspirée d’un méchant aperçu dans un série mais je ne serai dire laquelle.
Puis ça fait super plaisir que ce chapitre soit ton préféré parmi tous les autres jusque-là.
Bon je vais reprendre avec toi :
- Le cauchemar de Lisbon : Oui, j’ai aperçus que Lisbon est très secrète sur sa vie privée et réticente quand elle en parle… T’es mentaliste ou quoi ?? Non, franchement, oui j’ai prévu une petite pirouette finale mais c’est secret défense et j’avoue que ce n’est pas aussi évident. Concernant l’arrestation de ce malade, il faudra être
Mdr… C’est sûr qu’il n’y a pas de meilleur protecteur que les fesses de Jane pour l’entêtée Lisbon mais Jane ne cédera pas aussi facilement
- Rigsby et Van Pelt : Ouf… J’ai eu ... Non, je dis ça parce que j’ai hésité longtemps pour écrire cette scène et comment la tourner puis quand on m’apporte les résumés des épisodes (vu que j’ai un ordi capricieux et que je ne peux pas les voir sinon il bug après il s’éteint ) ça m’a aidé petit à petit et vu que je suis plus Jisbon que Rigspelt donc ce n’était pas simple… Mais je suis contente que ça te plaise.
- L'intrigue : Oh ! Là, tu me fais … mais merci en tout cas . J’avoue que j’adore l’intrigue durant une enquête dans les séries policières et ça attire ma curiosité que je me transforme un peu en détective puis la psychologie n’est pas du tout mon truc et j’ai horreur de ça pour être franche. Puis chacun son style.
Sur la mort d’Isaac, je peux te dire que j’ai eu un peu de mal de trouver une astuce, une voie pour Jane pour faire le rapprochement avec Lisbon et c’était un peu la seule possibilité que j’ai eu et je vois que ça a marché et je suis assez contente sans exagérer.
- Le méchant : Ben, merci Je me suis laissé emporter par cette idée quand je vois dans les séries, des tueurs qui veulent se venger en tuant les personnes qui les ont mis en prisons ou qui ont brisé leurs vies ; je me suis dit de mettre une touche de nouveauté en créant ce personnage qui est aussi un point important pour rapprocher Jane et Lisbon pour ça peut-être que tu n’es pas surprise qu’il soit jaloux de leur relation . Pou Bryan, Jane est un obstacle entre lui et Lisbon, il ne supporte pas que le consultant soit proche d’elle et c’est ça qui le dérange .
« Son visage était rayonnant, ses yeux émeraude et son sourire illuminaient son visage d’ange. Bryan caressa le menton, la joue, de Teresa, dans un soupir d’aise. Elle était tellement magnifique et d’une infinie beauté »
Ah, cette partie-là ! Je vois qu’on pensait toutes les deux à la même chose et je suis tout à fait d’accord.
En clair… à toi
- Mococoa : Ah ! Ma correctrice… Tu deviens mentaliste, je crois !!
Oui, j’avoue aussi que je suis passée par toutes les couleurs niveau émotion en écrivant ce chapitre.
Eh voilà !!! Tes suppositions étaient bonnes et c’est vrai quand on lit la première fois, on pense que Lisbon a été violée dans le passé dans son cauchemar et je le redis que ça était fait exprès … Toi, devenir sadique !?! Hum… Intéressant.
Des rêves prémonitoires, moi !?! Euh… i’m don’t know… J’avoue que je suis plus Jisbon que Rigspelt et ça n’a pas été simple d’écrire cette scène mais et de voir que ça t’a plu
Euh… Polar ? Il ne faut pas trop exagéré, c’est juste des idées, des issues que j’ai pu trouvé pour être proche de la série mais
beaucoup Mamzelle !!
- Totorsg : Ah ! T’as pas reçu de mail pour la suite !?! Ce n’est pas grave, tu t’es rattrapée mais la prochaine fois, si tu veux, je t’enverrai un MP la prochaine fois.
beaucoup miss
Je ne suis pas étonnée que tu dises ça mais pourquoi au faite ??
Oui, je voulais un tueur qui sorte de l’ordinaire et qu’on voit Lisbon qui montre qu’elle peut avoir peur derrière sa carapace de femme dure à cuir… puis c’est exactement à ce que j’ai pensé, que ce Bryan soit tellement obsédé par Lisbon et qu’il n’apprécie guère que Jane soit assez de Lisbon sans que le consultant ne s’en rende compte et possible que Jane soit la prochaine victime . Tu verras bien.
Puis ravie de voir que ces moments entre Jane et Lisbon t’ont beaucoup plu puis il y aura encore d’autres à venir
Encore à toi
Je sais oui, ça fait beaucoup de "merci"
Voici la suite de ma fic... Avec un Jane qui a toujours cette telle délicatesse d'ouvrir une porte sans frapper et de finir par découvrir l'impensable
Puis j'espère toujours que ça vous plaira
Bonne Lecture...
______________________________________________________________
Chapitre 9 :
Une semaine plus tard…
Bryan Hathaway ne s’était pas encore manifesté. Pour Jane, cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : il était en train de préparer son coup et cherchait tous les moyens possibles pour se rapprocher de Lisbon. L’équipe travaillait d’arrache-pied sur cette affaire, et bien que la fatigue se fasse sentir, aucun d’eux n’avait l’intention de baisser les bras. Il en allait de la vie de leur patronne et amie. Ils ne souhaitaient tous qu’une seule chose : amener Bryan sur un plateau d’argent à Lisbon.
De son côté, Lisbon n’arrêtait pas de faire cet effroyable cauchemar. Mais à chaque fois, un scénario différent se mettait en marche. La jeune femme était de plus en plus angoissée, et n’arrivait quasiment plus à dormir par crainte qu’encore une fois, ce cauchemar ne s’insinue dans son sommeil. Tommy et Annie venaient la voir tous les jours, ainsi que Jane qui devenait un peu trop protecteur à son goût. Ses collègues n’étaient toutefois pas en reste, et dès que l’enquête le leur permettait, ces derniers venaient rendre visite à Lisbon, sans toutefois s’étaler sur ladite enquête, de peur de l’angoisser encore plus. Même si Teresa Lisbon était une femme forte et tenace, elle avait, comme toute personne, un aspect fragile dans lequel toute sa souffrance était renfermée.
Un beau matin, la brunette, n’y tenant plus, alla se plaindre auprès de son médecin. Rester cloué dans son lit, elle en avait plus qu’assez. Elle lui demanda l’autorisation de pouvoir sortir de l’hôpital, et après maintes requêtes, le Docteur Hampton céda, à la condition qu’une personne au moins veille sur elle et l’aide à effectuer les tâches du quotidien. Il ajouta qu’elle ne devrait pas faire trop d’efforts, ses côtes étant encore très sensibles.
Lisbon accepta le marché sans hésitation. Elle désigna son frère et sa nièce comme tuteurs, et en retour, le Docteur Hampton lui promit la liberté pour quelques jours plus tard. Le Docteur commença à lui donner quelques détails pratiques, mais au moment où il évoqua la canne qui lui servirait de soutien, Lisbon refusa catégoriquement. Ce à quoi le médecin rétorqua que si elle ne suivait pas ses consignes, il serait dans l’obligation de la garder à l’hôpital. Horrible chantage qui fonctionna néanmoins.
*
Le grand jour arriva et Lisbon trépignait d’impatience dans sa chambre d’hôpital qu’elle allait enfin quitter. Mais elle devait d’abord se préparer, et sa cécité n’aidant en rien l’affaire, sa hâte se transforma en rage.
Par deux fois, Teresa dût vérifier si le pull qu’elle allait enfiler était bien à l’endroit.
- Lisbon, vous êtes prête ? Demanda une voix masculine en ouvrant la porte de la chambre.
La jeune femme se tourna vers la porte d’entrée à l’entente de cette voix fort connue : son consultant avait encore frappé, enfin, n’avait pas frappé à la porte justement, comme à son habitude. Lisbon se couvrit le buste avec son pull, qu’elle n’avait toujours pas enfilé. Elle se tenait en soutien-gorge devant Jane, qui demeura bouche bée devant la silhouette dénudée de sa patronne.
- Jaaaaaane !!! Bon sang !! Hurla-t-elle
- Oh, pardon ! S’excusa-t-il, mal à l’aise
Il sortit immédiatement de la chambre de Lisbon, en refermant la porte, excessivement gêné comme pouvaient en témoigner ses joues rouges.
- Vous êtes dehors ? Demanda Lisbon en hurlant dans la chambre.
- Oui, oui… Je suis derrière la porte. Confirma-t-il
La brunette poussa un soupir de soulagement en levant les yeux au plafond et enfila son pull à la hâte. Tant pis s’il était devant derrière. Elle venait de vivre une situation des plus gênantes. Alors le reste importait peu. Teresa sentit ses joues virer au rouge alors qu’elle repensait au fait que Jane l’avait aperçue torse-nue. Et un petit sourire en coin vint égayer son visage. Elle aurait tout donné pour voir le visage de Jane lorsqu’il était entré dans la chambre
De son côté, Patrick était encore tout retourné par la scène qui venait de se dérouler devant ses yeux. Il avait vu sa patronne en sous-vêtements ! Mais ce n’était pas seulement cet événement inattendu qui l’avait mis dans cet état d’hébétude. Non. En réalité, la silhouette de Lisbon, fine, gracile, avait éveillé en lui un tumulte d’émotions. Il était encore sous le choc de la beauté naturelle qui se dégageait de sa patronne. Son cœur se mit à battre très rapidement, et Patrick Jane dut se rendre à l’évidence qu’il connaissait les sentiments et sensations qui parcouraient son corps et son esprit à cet instant précis. Il les avait déjà connus, il y a bien longtemps. Et il les croyait morts à jamais. Il chassa très vite ses pensées en secouant la tête, passa une main sur son visage puis dans ses cheveux, avant d’inspirer profondément.
- Euh… Lisbon, c’est bon, je peux entrer cette fois-ci ? Demanda-t-il gêné en ouvrant la porte
- Non ! Fit-elle
Jane referma aussitôt et en entendant la porte se refermer, Lisbon ne put réprimer un sourire.
- C’est bon, Jane ! Je plaisantais ! Avoua-t-elle
- Vraiment très drôle ! Rétorqua-t-il d’un ton sarcastique mais en souriant néanmoins alors qu’il ouvrait la porte.
- Mais enfin sérieusement, Jane ! On ne vous a jamais appris à frapper aux portes avant d’entrer !? Râla Lisbon en essayant d’enfiler sa veste
- Attendez… Fit-il en s’avançant vers elle
Il lui retira doucement sa veste, se baissa légèrement vers ses mains qu’il tapota, puis aida la jeune femme à mettre sa veste. Elle murmura un « merci » en soulevant sa soyeuse chevelure ébène dévoilant du même coup sa nuque. Un geste des plus naturels pour Lisbon mais qui provoqua un nouvel assaut de sensations chez Jane. Lisbon se pencha vers le bord du lit à la recherche de sa canne Jane fut plus rapide qu’elle et la lui donna.
- Alors ? Reprit-elle en se tournant vers lui, le regard vacant
- Alors quoi ? Demanda Jane
- Vous voulez vraiment jouer à ça ? Répliqua Lisbon, légèrement énervée.
- Mais jouer à quoi Lisbon ? Rétorqua Jane, sincèrement troublé
- Jaaane ! On y va ou pas ? ! Qu’est-ce-que vous fichez derrière moi d’abord ? Râla la jeune femme.
- J’admirais votre jolie nuque. Répondit le consultant doucement.
- C’n’est pas gentil de se moquer d’une infirme. Siffla Lisbon, tout en souriant d’un air moqueur. Avant de reprendre. Mais attendez une minute… que faites-vous là Jane ?
- Je suis venu vous chercher. Répondit-il simplement en haussant les épaules ; Tommy voulait vous faire une surprise.
- Oh ! Je n’aime pas ça ! Souffla-t-elle
- Je sais. Je sais que les surprises et vous, vous n’êtes pas amis. Dit-il
- En réalité, c’est plus votre manière de le dire qui me fait peur. Riposta Lisbon
- Oh ! Là, vous me sous-estimez, Lisbon. Gémit-il faussement offensé ; allez, faites-moi confiance, vous n’allez pas être déçue.
- Je crains le pire. Soupira-t-elle
- Le contraire m’aurait étonné. Marmonna-t-il
En guise de riposte, Lisbon réussit à donner un violent coup de canne dans le tibia de Jane, qui porta de suite sa main à sa jambe en gémissant comme un enfant.
- Aïiiiie !!! Se plaignit-il
- Je vous ai entendu et vous avez de la chance que ça ne soit pas mon flingue qui vous ait fait ça. Répliqua-t-elle avec fierté
Elle tendit sa canne devant elle en tapotant le sol du bout de son bâton, avant de faire quelques pas. Elle dépassa son consultant qui était encore à moitié penché sur son tibia et se le massait frénétiquement. Il observait tout de même Lisbon faire des mini-pas vers la porte, et tâtonner à la recherche de la poignée. Jane se redressa en prenant ses affaires sur son lit au passage, et se précipita vers la brunette. Il se mit à côté d’elle, attrapa la poignée de la porte pour l’ouvrir. Mais lorsque leurs mains se frôlèrent dans le mouvement, Jane ressentit une violente décharge électrique suivie d’une sensation étrange d’apaisement prendre possession de lui.
Le silence se fit dans la pièce. Jane ne s’en remettait pas. À peine cinq minutes de présence aux côtés de Lisbon et il venait d’être assailli par tout un tas d’émotions. Et il n’avait plus ressenti tout cela depuis des années. Aucune femme ne l’avait troublé ainsi. Teresa quant à elle, n’en menait pas large non plus. Elle détourna la tête rapidement afin que Jane ne remarque pas la teinte rosée qu’avaient prise ses joues. Cet assaut de sensations que venait de lui prodiguer le toucher de Jane, elle ne l’avait jamais vécu auparavant. Un simple frôlement de mains. Et pourtant, si délicat, si doux, si chaleureux. Leurs deux cœurs battaient la chamade à l’unisson.
Jane se racla la gorge tandis que Lisbon reprenait ses esprits.
- On ferait mieux de sortir sinon on va se poser des questions. Fit Jane dans un sourire nerveux
- Oui. Souffla Lisbon
Il lui ouvrit la porte en grand, en lui touchant le bas du dos pour qu’elle passe devant lui. Lisbon le remercia avant de sortir et de commencer à marcher dans le couloir. Jane ferma la porte et accéléra le pas pour rejoindre Lisbon, qui bien qu’aveugle, trottinait déjà très vite.
*
Une fois devant la DS, Patrick mit les affaires de Teresa dans le coffre. Mais quand il se dirigea vers le côté passager pour lui ouvrir la portière, la brunette refusa de monter dans son « cercueil en ferraille ». Le blondinet rigola doucement, mais lui fit remarquer qu’elle n’avait guère d’autre choix. La jeune femme soupira en levant les yeux au ciel et dut bien se rendre à l’évidence que son consultant avait raison. Ne souhaitant pas rester une minute de plus dans l’enceinte de l’hôpital, la jeune femme prit place sur le siège passager de la DS, sous le regard attendri mais néanmoins attentif de Jane. Ce dernier fit ensuite le tour de son véhicule avant de s’installer derrière le volant. En mettant sa ceinture, Jane jeta un œil vers sa patronne pour vérifier qu’elle ait bien attachée la sienne, puis il alluma le contact et tous deux quittèrent enfin l’hôpital.
La DS roulait désormais vers l’appartement de Teresa Lisbon. À l’intérieur de l’habitacle, la tension était palpable. Pas un seul mot n’avait été échangé entre Jane et Lisbon depuis leur départ de l’hôpital. La jeune femme avait le visage tourné vers la vitre. Elle semblait regarder le paysage défiler. Mais elle ne pouvait voir, et toutes ses pensées s’envolaient vers son amie, Nathalie, vers la grand-mère de cette dernière aussi, qui devait être effondrée par le chagrin. Puis ses pensées dérivèrent vers ces cauchemars qui la poursuivaient dès qu’elle fermait l’œil. Son cœur était serré et une vague de tristesse la submergea.
De son côté, le mentaliste conduisait tout en jetant de légers coups d’œil vers son amie, dont le visage avait revêtu un aspect blafard et abattu. Jane était inquiet. Il se doutait que sa collègue culpabilisait au sujet de la mort de son amie. Il comprenait son sentiment, mais ne le trouvait pour autant pas justifié. Ce n’était pas de sa faute, elle n’était pas responsable de la mort de son amie. Alors que lui, oui, c’était de sa faute si sa femme et sa fille avaient été assassinées par John Le Rouge. Se reconcentrant sur le moment, présent, Jane ne supporta pas plus longtemps l’air ravagé qu’arborait Lisbon à cet instant.
Il brisa alors le silence.
- Vous pouvez me parler Lisbon. Dit-il
- Pourquoi ? Demanda-t-elle
- Parce que ça vous ferait du bien de parler et je… je suis là si vous voulez vous confier. Ajouta-t-il d’une voix douce
- Je n’ai pas envie de parler, Jane. Fit-elle
- Comme vous voudrez. Dit-il simplement
Il n’insista pas car il sentait qu’elle était fragile et que s’il insistait, elle se renfermerait sur elle-même. Lisbon fut à la fois surprise par sa délicatesse et à la fois soulagée.
Elle se mordit les lèvres hésitant clairement sur ce qu’elle allait dire.
- Jane… Dites-moi où on est ? Demanda-t-elle
- Euh… pas… pas loin de chez vous, Lisbon, répondit-il d’un ton curieux ; pourquoi ?
- Faites demi-tour, s’il vous plaît. Ordonna Lisbon
- Pourquoi ? Insista-t-il inquiet
- Je vous expliquerai plus tard pour l’instant, conduisez, je vais vous dire la route à prendre. Dit-elle
Sans plus de question, Jane s’exécuta. Il fit demi-tour et écouta attentivement les indications de Lisbon.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
Lisbon qui ne tient pas en place et sort de l'hôpital
elle peut critiquer Jane après, elle fait pareil
et Jane avec sa manie de ne jamais toquer
je me demande bien pourquoi elle veut qu'il fasse demi-tour
j'espère que tout va bien
vivement la suite
elle peut critiquer Jane après, elle fait pareil
et Jane avec sa manie de ne jamais toquer
je me demande bien pourquoi elle veut qu'il fasse demi-tour
j'espère que tout va bien
vivement la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Waouuuuh!!
Alors là, ce chapitre est juste trop génial!!
Haha, Jane qui décidément a un problème avec le fait de toquer aux portes. Mais cette fois-ci je crois qu'il s'en souviendra !!!
Et cette fin!! Je sais pas vraiment dire pourquoi mais je l'ai trouvée excellente, ça promet de l'action. J'ai vraiment hâte de connaître le pourquoi de ce changement de direction!!
Merci, bravo, et VLS !!!!
Alors là, ce chapitre est juste trop génial!!
Haha, Jane qui décidément a un problème avec le fait de toquer aux portes. Mais cette fois-ci je crois qu'il s'en souviendra !!!
Et cette fin!! Je sais pas vraiment dire pourquoi mais je l'ai trouvée excellente, ça promet de l'action. J'ai vraiment hâte de connaître le pourquoi de ce changement de direction!!
Merci, bravo, et VLS !!!!
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
Re: Perdue dans le noir ^
Superbe passage
Lisbon qui ressemble étrangement à Jane quand à l'hôpital
Les redécouvertes de sensations oubliées pour Jane et la découverte pour Lisbon
Pourquoi ce demi-tour
Lisbon qui ressemble étrangement à Jane quand à l'hôpital
Les redécouvertes de sensations oubliées pour Jane et la découverte pour Lisbon
Pourquoi ce demi-tour
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
La surprise devra attendre le retour de Lisbon et de son Consultant, vivement la suite
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Perdue dans le noir ^
désolée de ne pas avoir commenté le précédent chapitre
celui-ci est bien, je dirais même qu'il est
Jane et Lisbon, plus proches que jamais, même s'ils refusent encore de l'admettre, il le faudra bien un jour
Lisbon et ses cauchemars de plus en plus présent, je comprends qu'elle n'arrive pas à dormir , et même si elle refuse de parler, il faudra bien qu'elle le fasse, sinon ça va la manger de l'interieur et c'est pas bon
Jane qui ressent des choses étrange en présence de Lisbon, et encore plus en la touchant, j'imagine ce que ça va être s'ils s'embrassent
Je pense que Lisbon veut parler à Jane, ou du moins lui montrer quelque chose d'important pour elle, je ne vois pas pourquoi elle lui demanderait de faire demi tour sinon, depuis le temps qu'elle demande à rentrer chez elle, ça na pas de sens , il me tarde d'en savoir plus, donc... VLS
celui-ci est bien, je dirais même qu'il est
Jane et Lisbon, plus proches que jamais, même s'ils refusent encore de l'admettre, il le faudra bien un jour
Lisbon et ses cauchemars de plus en plus présent, je comprends qu'elle n'arrive pas à dormir , et même si elle refuse de parler, il faudra bien qu'elle le fasse, sinon ça va la manger de l'interieur et c'est pas bon
Jane qui ressent des choses étrange en présence de Lisbon, et encore plus en la touchant, j'imagine ce que ça va être s'ils s'embrassent
Je pense que Lisbon veut parler à Jane, ou du moins lui montrer quelque chose d'important pour elle, je ne vois pas pourquoi elle lui demanderait de faire demi tour sinon, depuis le temps qu'elle demande à rentrer chez elle, ça na pas de sens , il me tarde d'en savoir plus, donc... VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
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