Perdue dans le noir ^
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Re: Perdue dans le noir ^
Houla non mais c'est quoi ca? Faire mourir Jane??? Nan mais il est pas bien dans sa tête ce Bryan Encore heureux que Cho était là... Enfin moi je sais plus qui était sur qui mais bon, le principal est que tout le monde est sain et sauf
Vite la suite (j'adore quand il y a de l'aventure) :vivement:
Et désolée de pas avoir mis de commentaires avant... Des fois il me faut du temps avant d'en poster
Vite la suite (j'adore quand il y a de l'aventure) :vivement:
Et désolée de pas avoir mis de commentaires avant... Des fois il me faut du temps avant d'en poster
Re: Perdue dans le noir ^
Ouf ça va personne n'a été blesser, je me doutait bien que c'était ce Ryan qui avait tiré ce coup de feu...encore une fois bravo miss ce chapitre est j'ai hâte de connaitre la suite
VLS
VLS
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
non mais ça va pas !!!
Vouloir tuer Jane c'st s'exposer à la haine d'un forum entier, attention
de toute façon, si jamais il ose recommencer, on le tue ce Bryan
et na !!
Puis, on sait tous que Lisbon, elle qu'a Jane d'abord
et paf !
Bref, menaces à part (t'es prévenue, Jane il reste vivant ), un chapitre que j'ai dévoré
Mais qui ne se nourrit pas du sadisme des auteurs ?
Lisbon et Jane, de plus en plus complices
j'ai adoré leurs échanges et leur complicité qui s'agrandit
pour Cho et Jane, j'étais plié en deux
"- Oh ! Excuse-moi mon petit Cho chouchou ! Fit Jane d’un ton boudeur, viens-là que je t’embrasse mon héros !"
on fait difficilement plus cul-cul
et que dire de Jane et sa DS, quelle histoire
j'imagine trop sa tête ...
bref, avec ce chapitre, tu nous as plongé au coeur de ton histoire
bravo
et Vivement la suite !!!
Vouloir tuer Jane c'st s'exposer à la haine d'un forum entier, attention
de toute façon, si jamais il ose recommencer, on le tue ce Bryan
et na !!
Puis, on sait tous que Lisbon, elle qu'a Jane d'abord
et paf !
Bref, menaces à part (t'es prévenue, Jane il reste vivant ), un chapitre que j'ai dévoré
Mais qui ne se nourrit pas du sadisme des auteurs ?
Lisbon et Jane, de plus en plus complices
j'ai adoré leurs échanges et leur complicité qui s'agrandit
pour Cho et Jane, j'étais plié en deux
"- Oh ! Excuse-moi mon petit Cho chouchou ! Fit Jane d’un ton boudeur, viens-là que je t’embrasse mon héros !"
on fait difficilement plus cul-cul
et que dire de Jane et sa DS, quelle histoire
j'imagine trop sa tête ...
bref, avec ce chapitre, tu nous as plongé au coeur de ton histoire
bravo
et Vivement la suite !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Personne de blessé...à part la pôôôôvre DS de Jane
Jane est la cible de Bryan...que va t-il se passer
Quand à l'invitation à dîner de Lisbon
Jane est la cible de Bryan...que va t-il se passer
Quand à l'invitation à dîner de Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Jiisbon a écrit:non mais ça va pas !!!
Vouloir tuer Jane c'st s'exposer à la haine d'un forum entier, attention
de toute façon, si jamais il ose recommencer, on le tue ce Bryan
et na !!
Puis, on sait tous que Lisbon, elle qu'a Jane d'abord
et paf !
Bref, menaces à part (t'es prévenue, Jane il reste vivant ), un chapitre que j'ai dévoré
Mais qui ne se nourrit pas du sadisme des auteurs ?
Lisbon et Jane, de plus en plus complices
j'ai adoré leurs échanges et leur complicité qui s'agrandit
pour Cho et Jane, j'étais plié en deux
"- Oh ! Excuse-moi mon petit Cho chouchou ! Fit Jane d’un ton boudeur, viens-là que je t’embrasse mon héros !"
on fait difficilement plus cul-cul
et que dire de Jane et sa DS, quelle histoire
j'imagine trop sa tête ...
bref, avec ce chapitre, tu nous as plongé au coeur de ton histoire
bravo
et Vivement la suite !!!
pas le temps de laisser un vrai com, alors je plussois, je t'en ferais un vrai ce soir
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
Loelia, Cocodu66, Jiisbon et Sweety pour vos commentaires
Je suis devenue sadique, c'est vrai mais je le dois à mes auteurs préférés
@Jiisbon : Ouhlala ! Je vais me faire encore incendier par toi si je continue ma fic car il va y avoir encore des moments comme celui-là plus tard.
@Loelia : Cho était sur Jane qui était sur Lisbon.
Ce n'est pas grave, t'inquiète que tu lises ma fic, ça me fait déjà super plaisir
@Sweety : Il n'y a pas de soucis, je peux te comprendre. Mais t'es pas obligée de commenter, tu sais. Comme Loelia, que tu l'ais lu, ça me fait très plaisir
Merci, merci encore à vous !!
Je suis devenue sadique, c'est vrai mais je le dois à mes auteurs préférés
@Jiisbon : Ouhlala ! Je vais me faire encore incendier par toi si je continue ma fic car il va y avoir encore des moments comme celui-là plus tard.
@Loelia : Cho était sur Jane qui était sur Lisbon.
Ce n'est pas grave, t'inquiète que tu lises ma fic, ça me fait déjà super plaisir
@Sweety : Il n'y a pas de soucis, je peux te comprendre. Mais t'es pas obligée de commenter, tu sais. Comme Loelia, que tu l'ais lu, ça me fait très plaisir
Merci, merci encore à vous !!
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
JisbonAddict a écrit:@Jiisbon : Ouhlala ! Je vais me faire encore incendier par toi si je continue ma fic car il va y avoir encore des moments comme celui-là plus tard.
comment ça d'autres moments comme ça ...
je plaisante bien sûr
enfin, à moitié
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
@Loelia : Cho était sur Jane qui était sur Lisbon.
Ce n'est pas grave, t'inquiète que tu lises ma fic, ça me fait déjà super plaisir
Il me semblait bien que c'était dans cet ordre là Pauvre Lisbon qui a du avoir tout le poids sur elle :|
Re: Perdue dans le noir ^
cette suite est génial !!! j'adore j'adore !!
Jane a eu chaud quand même, heureusement que Cho à réagit assez vite.
hâte de lire la suite :)
Jane a eu chaud quand même, heureusement que Cho à réagit assez vite.
hâte de lire la suite :)
Re: Perdue dans le noir ^
Non mais ce Ryan il a tiré sur Jane mais par chance c'est la DS qui a prit la balle,j'adore trop ce chapitre j'ai adorer le passage ou Jane est sur Lisbon et Cho sur Jane Ptdr
vivement la suite
vivement la suite
Invité- Invité
Re: Perdue dans le noir ^
tout le monde
Loelia, Cocodu66, Johel, Jiisbon, Sweety, Totorsg & JF
Même si vous ne postez pas souvent mais que vous ayez lu ma fic, ça me fait déjà super plaisir
Voici la suite
Je vous rassure, c'est un chapitre tout en douceur mais je vous préviens tout de suite que dans les chapitres suivants, il y aura beaucoup plus de sadisme que de romantisme donc accrochez-vous bien
En attendant, Bonne Lecture... ______________________________________________________________
- … Je sais que c’est dur mademoiselle, dit Rigsby ; mais j’ai quelques questions à vous poser.
- D’accord. Souffla-t-elle
Wayne Rigsby était arrivé un peu plus tôt à l’hôpital pour interroger Mélanie Walsh. Le chirurgien avait informé l’agent que la jeune femme était tombée dans le coma peu de temps après son opération et qu’elle venait juste de se réveiller. Mélanie avait été réactive aux divers tests que lui avait fait passer le médecin, c’est pourquoi ce dernier avait décidé de prévenir le CBI de son réveil, sachant pertinemment qu’un assassin courrait dans la nature, et que la jeune femme pouvait détenir des informations capitales. Rigsby se tenait désormais au chevet de Mélanie, gêné de lui poser toutes ces questions, mais il le fallait.
- Bien. Reprit Wayne ; depuis combien de temps connaissiez-vous Isaac ?
- Depuis le lycée. Répondit-elle ; je sais que c’est fou mais… mais ça a été le coup de foudre. Je suis tombée amoureuse de lui dès que je l’ai vu.
- Etiez-vous au courant de son trafic de médicaments ? Questionna le grand brun
Mélanie versa une nouvelle larme et acquiesça.
- J’étais au courant. Souffla-t-elle ; j’ai découvert ce qu’il trafiquait, il y a quelques mois et… on s’est engueulés… puis je lui ai dit que je le quittais si jamais il continuait… j’étais amoureuse mais je n’étais pas stupide pour autant. Continua la jeune femme.
Wayne fit un sourire au coin.
- Et il a arrêté. Termina-t-elle
- Etiez-vous au courant qu’il venait de recommencer avec Ben Carter ?
- C’est justement pour ça qu’on s’est disputés ce jour-là. Avoua Mélanie
- Vous pouvez me raconter ce qu’il s’est passé ? Demanda l’agent d’un ton doux.
Mélanie poussa une profonde inspiration en grimaçant de douleur à cause des cicatrices sur son ventre.
- On s’était jurés d’être honnêtes l’un envers l’autre. Commença-t-elle ; Et il l’a été en me racontant cette histoire. J’étais furax ! Il m’avait promis de ne plus faire de conneries… J’ai cassé de la vaisselle contre le mur avant d’aller chercher mes affaires pour le quitter…mais…
La jeune fille s’arrêta de parler. Sa voix tremblait, des larmes lui montaient aux yeux, ses sanglots la secouaient tellement qu’elle n’arrivait plus à parler. Rigsby baissa les yeux, penaud en se mordant les lèvres puis regarda ailleurs.
- Euh… Mademoiselle, on peut en rester là si vous voulez ? Proposa Wayne gentiment
- Non, non. Ça va aller. Protesta la jeune fille avant d’inspirer profondément ; on a, frappé la porte… Je suis allée ouvrir et… cet homme, que j’avais déjà vu au cabinet du docteur Bradley était là… J’ai hurlé en voyant son arme pointée sur moi, Isaac est arrivé… Ce mec lui a demandé où se trouvaient les médocs que Ben Carter lui avait filés… Isaac lui a dit de se calmer et qu’il allait les chercher dans la cuisine. Expliqua-t-elle
- Et que s’est-il passé après ? Demanda Rigsby doucement
- … Isaac est revenu avec un sac rempli de médocs, répondit-elle ; Et alors qu’il allait lui donner le sac, Isaac s’est jeté sur lui pour essayer de lui prendre son arme mais… le gars m’a tiré dessus puis… Isaac s’est précipité vers moi et…
L’agent opina du chef en comprenant ce qu’elle allait dire par la suite. La jeune femme était trop bouleversée pour terminer son récit. Rigsby l’avait bien compris. Il n’alla donc pas plus loin alors que Mélanie se mettait à fondre en larmes.
- Juste une dernière question…Comment se comportait l’homme qui…Demanda Wayne d’une voix apaisante mais dans laquelle pointait de la nervosité ; il vous est paru sûr de lui ? Nerveux ? Quelque chose dans le genre ?
Mélissa sécha ses larmes puis fronça les sourcils d’un air réfléchi.
- Il… Il était assez bizarre. Souffla-t-elle
- Comment ça bizarre ? Répéta Rigsby intrigué
- Il s’est approché de moi et m’a regardée avec un drôle d’air…J’avais limite l’impression qu’il… qu’il était désolé. Expliqua-t-elle
- Mm… Merci de m’avoir reçu. La remercia l’agent
- Si on ne s’était pas disputés. Reprit Mélanie en étouffant des sanglots; si je n’avais pas ouvert cette porte, Isaac serait encore en vie… toute est de ma faute. Se flageola-t-elle.
- Non, non, ce n’est pas de votre faute. La coupa Rigsby ; vous ne pouviez pas prévoir ce qui allait arriver, vous n’y êtes pour rien.
Mélanie ferma les yeux, chose qui n’empêcha pas le torrent de larmes qui coulèrent sur ses joues.
- Nous avons prévenu votre famille, informa Rigsby ; Ils ont pris le premier avion partant de Phoenix. Ils vont arriver.
- Merci. Souffla-t-elle
L’agent lui fit un sourire rassurant masquant sa tristesse et sa confusion.
- Agent Rigsby, vous allez le coincer, n’est-ce pas ? Demanda-t-elle
- On le coincera, on fera tout pour. Promit-il
Mélanie le remercia encore une fois. Rigsby lui répondit par un sourire rassurant avant de tourner les talons et de sortir de la chambre, laissant la jeune fille se reposer.
Chez Lisbon, l’ambiance était au beau fixe. Durant le repas, Tommy avait raconté des petites anecdotes sur Lisbon et ses frères, lorsqu’ils n’étaient que des enfants. Puis Annie avait enchaîné sur ses histoires de lycéenne.
Teresa avait été tellement mal à l’aise lorsque Tommy avait évoqué leurs souvenirs communs, qu’elle lui avait prodigué quelques coups de pied par dessous la table. Malgré sa cécité, la brunette était parvenue à manger par elle-même sans accroc, si ce n’est un peu d’eau renversée sur son chemisier. Elle était cependant assez préoccupée par ses cauchemars qui la hantaient sans arrêt depuis sa première nuit à l’hôpital.
Au cours du dîner, Jane découvrit une facette de la personnalité de Lsibon qu’il ne connaissait que peu. Il s’avérait que sa boss savait être farceuse et espiègle, et Jane n’en était que plus heureux. Durant le diner, toutefois, il avait remarqué que quelque chose clochait ; Lisbon semblait perturbée par quelque chose et Jane ne savait pas quoi. Autant dire que ça le tracassait.
Plus tard, alors que Tommy s’était mis en tête de débarrasser la table, Jane, serviable lui proposa un coup de main. Tous deux se mirent donc faire les hommes d’intérieur alors que Lisbon et Annie restaient assises à table.
- Patrick est vraiment génial ! Lança Annie
Sa tante haussa les sourcils et pouffa.
- Passe une journée entière avec lui, tu verras s’il est aussi génial que tu le dis. Rétorqua Teresa
- Ben, je peux voir que c’est génial, le travail qu’il a fait sur toi. Riposta sa nièce
- Comment ça ? Demanda Lisbon intriguée.
- Arrête de nier tante Teresa ! Je vois bien à quel point t’as changé depuis que monsieur Jane a débarqué dans ta vie. Ca crève les yeux ! S’exprima Annie
- N’importe quoi ! Soupira sa tante; il faut que ton père arrête de te laisser regarder la télé.
- On n’a pas la télé, répliqua l’adolescente d’un air satisfaite ; et je suis suffisamment lucide pour voir que tes yeux brillent quand il est là, qu’il te fait rire, sourire… si ça, ce n’est pas un signe ! Je sais et je sens bien qu’il se passe un truc. Insista Annie.
La belle brunette nia en bloc les paroles de sa nièce. Mais au fond d’elle Teresa sut qu’Annie n’avait pas tort. Depuis quelques temps, Lisbon s’était rendue compte que les sentiments qu’elle portait à Patrick Jane, cet homme si agaçant, incontrôlable, gamin, torturé, s’étaient intensifiés. Cet homme faisait battre son cœur. Elle avait eu du mal à se l’avouer, mais c’était vrai. Elle était amoureuse de Patrick Jane. Jamais elle n’aurait cru pouvoir tomber aussi amoureuse de son consultant. Mais si elle venait de s’avouer à elle-même la teneur de ses sentiments envers Jane, Lisbon préférait les refouler les plus loin possible. Patrick portait encore son alliance et aimait toujours autant sa défunte épouse, Angela. Personne ne pouvait être à la hauteur de sa femme.
Teresa baissa les yeux et soupira en avouant.
- Tu te trompes, Annie. On est seulement amis. Et si, et je dis bien si, Jane pense réellement à refaire un jour sa vie avec quelqu’un, je ne crois pas être celle qu’il lui faudrait.
- Je vois. Souffla Annie, déçue.
Pendant ce temps, dans la cuisine, Tommy et Jane lavaient et rangeaient la vaisselle. Alors qu’il essuyait un verre avec un torchon, Jane observa attentivement Lisbon qui était en train de discuter avec sa nièce dans l’autre pièce. Tommy suivit son regard et le mentaliste brisa enfin le silence apaisant qui s’était installé dans la cuisine.
- Votre fille ressemble à votre sœur, commenta Jane ; même caractère, même détermination, même sourire…
- Oui, j’avoue que quelques fois, j’ai l’impression que c’est plus ma sœur qui me parle et non Annie. Rigola-t-il
Le consultant sourit et tendit le verre propre à Tommy qui le rangea dans un placard.
- Dites-moi, monsieur Jane, je peux vous confier quelque chose ? Demanda-t-il en se tournant vers lui
- Allez-y. L’encouragea ce dernier en haussant les épaules
Tommy regarda sa famille avant de se tourner vers le mentaliste et s’approcha de lui comme s’il voulait lui faire une confidence.
- Est-ce-qu’il se passe quelque chose entre vous et ma sœur ? Demanda Tommy.
Jane écarquilla les yeux et laissa échapper un petit rire nerveux en voyant le visage impassible du frère de son amie. Le blondinet était extrêmement gêné par cette question directe.
- Euh… non… non, il… il n’y a rien du tout… on est amis, c’est tout. Bredouilla Jane en souriant néanmoins.
- Bien, ok. Fit Tommy ; pardon pour cette question mais je prends au sérieux mon rôle de frère et je ne veux pas qu’un homme la fasse souffrir ou quoi que ce soit.
- Croyez bien que je vous comprends, et sachez que jamais, je n’oserai faire souffrir votre sœur de quelque manière que ce soit. Jura Jane, d’un ton sincère ; je ne ferai jamais une chose pareille. Quoiqu’il puisse arriver, je serai toujours là pour la protéger et pour la sauver qu’elle le veuille ou non.
Tommy dévisagea Patrick et vit dans ses yeux à quel point il était sincère en disant ces mots qui le déconcertaient plus que ne lui donnaient une réponse à sa question. Jamais encore, il n’avait entendu un homme, même un des rares que lui avait présentée Teresa comme petit ami, lui dire de telles paroles. Patrick Jane y avait mis tant de sincérité et de promesse que Tommy sut que son premier instinct envers le consultant avait été bon. Il avait toujours senti, depuis leur première rencontre, qu’il se passait quelque chose de fort entre sa sœur et son consultant. Mais il ne se doutait pas que c’était quelque chose de plus fort que de l’amitié. Enfin jusqu’à maintenant.
De son côté, Jane n’en revenait pas que ces paroles soient sorties de sa bouche. Il s’était interdit toute relation avec les femmes depuis la mort d’Angela, sa femme qu’il aimait le plus au monde. Pourtant, depuis sa rencontre avec la chef senior de l’équipe du CBI, Teresa Lisbon, Jane s’était rendu compte que cette dernière avait pris une place importante dans son cœur. Plus encore, c’était une place spéciale qu’elle occupait. Une place qui laissait cours à des sentiments qu’il croyait éteints à jamais.
Jane sortit de ses pensées en passant sa main dans ses cheveux puis s’éloigna de Tommy Lisbon en se rendant dans la pièce d’à côté où Annie aidait sa tante à se lever.
- Je crois qu’il est temps pour moi de m’en aller. Informa-t-il
- Déjà ?! S’étonna Annie tristement ; vous pouvez rester un instant non ?
- Annie ! Siffla son père en arrivant dans la salle
Le mentaliste chassa les paroles de l’adolescente d’un geste de la main.
- Ca ne fait rien. Fit-il d’un ton rassurant ; merci beaucoup en tout cas pour le dîner.
- Je vous en prie monsieur Jane. Dit Tommy en lui serrant la main
- Bonne nuit monsieur Jane. Le salua Annie
- Bonne nuit Annie. Dit-il à son tour
Annie le serra dans ses bras, chose qui provoqua un instant d’hébétude chez Jane avant qu’il ne se détende et rende son étreinte à l’adolescente.
- Je vous raccompagne. Intervint Lisbon
- Non, non, Lisbon, ne vous fatiguez pas, je connais le chemin. Protesta Jane
- Non, ça va je vous assure. Et puis je suis assez grande, je vous rappelle. Riposta-t-elle
Lisbon tapota sur la table de la salle à manger afin de trouver ses repères pour précéder Jane vers l’entrée, mais alors qu’elle allait s’avancer, elle fit un faux mouvement. Jane la rattrapa au vol sous les bras au moment où elle allait tomber en avant. Il l’aida à se relever, tout en essayant d’éloigner ce sentiment de trouble qui l’avait envahi en sentant le corps de Lisbon contre le sien. Cette dernière n’en menait pas plus large, mais balaya son émoi en se remettant debout et en se dirigeant d’un pas plus assuré vers l’entrée. Le consultant passa sa main derrière le dos de la brunette, comme d’habitude, mais les témoins oculaires de la scène, eux, découvraient ce geste d’une tendresse infinie. Tommy et Annie s’échangèrent des regards malicieux et pleins de sous-entendus.
A l’entrée, Teresa glissa ses mains sur la porte jusqu’à trouver la poignée, qu’elle fit tourner. La porte s’ouvrit et Jane passa le seuil, se retournant pour faire face à Lisbon. Un silence pesant s’installa, silence qui laissa peu à peu place à de l’embarras. Jane finit par parler.
- J’ai passé une très bonne soirée, Lisbon. Dit-il ; maintenant, je commence à mieux vous connaître. Je sais désormais ce qui se cache derrière cette femme dure à cuire et déterminée. Rajouta-t-il en souriant.
- J’aurais mieux fait d’utiliser mon flingue contre mon frère pour éviter que vous vous moquiez de moi. Grogna Lisbon dans un soupir
- Oh ! Jamais je ne ferai une chose aussi déplacée ! J’ai bien trop de respect pour vous pour faire ça. Protesta-t-il d’un air faussement offensé
- Ca va, n’en rajoutez pas, vous n’allez pas me faire un monologue non plus. Soupira-t-elle agacée.
Le silence se refit de nouveau une place entre eux. On n’entendait que le chant des criquets et le bruit assourdi d’un flot de voitures qui passaient dans la rue.
Lisbon aurait pu croire que Jane était déjà partie, mais elle sentait les yeux bleus si profonds du consultant posés sur elle.
- Arrêtez de me regarder comme ça, Jane ! Reprit-elle exaspérée
- Vous regarder comme quoi ? Répéta-t-il d’un air faussement innocent
- Comme si vous cherchiez à lire en moi ou plutôt à me rendre mal à l’aise jusqu’à me mettre en rogne. Argumenta Lisbon d’un ton irrité
- Cela fait partie de mon travail et de mon charme, ma chère, répliqua-t-il dans un sourire ; et puis ça ne vous déplaît pas avouez-le !
- N’importe quoi ! Souffla-t-elle en secouant la tête et levant les yeux au ciel ; et dans vos rêves, seulement dans vos rêves !
- Tant pis, j’aurai au moins tenté le coup. Fit-il indifférent en haussant les épaules
La jeune femme leva les yeux au ciel, sachant pertinemment que le mentaliste ne lâchait rien et qu’il ne baissait jamais les bras aussi vite ni aussi facilement.
Elle sursauta soudain, troublée, lorsque Jane posa ses deux doigts sous son menton sans la quitter des yeux, avant de déposer un doux baiser sur son front comme un père le ferait avec son enfant.
- Vous feriez mieux de rentrer avant d’attraper froid. Lui susurra-t-il d’une voix douce
- … Oui. Arriva-t-elle à dire dans un souffle
- Bonne nuit, Lisbon. La salua-t-il avant de tourner les talons
- Bonne nuit… Jane. Répondit-elle à son tour
Loelia, Cocodu66, Johel, Jiisbon, Sweety, Totorsg & JF
Même si vous ne postez pas souvent mais que vous ayez lu ma fic, ça me fait déjà super plaisir
Voici la suite
Je vous rassure, c'est un chapitre tout en douceur mais je vous préviens tout de suite que dans les chapitres suivants, il y aura beaucoup plus de sadisme que de romantisme donc accrochez-vous bien
En attendant, Bonne Lecture... ______________________________________________________________
Chapitre 13 :
- … Je sais que c’est dur mademoiselle, dit Rigsby ; mais j’ai quelques questions à vous poser.
- D’accord. Souffla-t-elle
Wayne Rigsby était arrivé un peu plus tôt à l’hôpital pour interroger Mélanie Walsh. Le chirurgien avait informé l’agent que la jeune femme était tombée dans le coma peu de temps après son opération et qu’elle venait juste de se réveiller. Mélanie avait été réactive aux divers tests que lui avait fait passer le médecin, c’est pourquoi ce dernier avait décidé de prévenir le CBI de son réveil, sachant pertinemment qu’un assassin courrait dans la nature, et que la jeune femme pouvait détenir des informations capitales. Rigsby se tenait désormais au chevet de Mélanie, gêné de lui poser toutes ces questions, mais il le fallait.
- Bien. Reprit Wayne ; depuis combien de temps connaissiez-vous Isaac ?
- Depuis le lycée. Répondit-elle ; je sais que c’est fou mais… mais ça a été le coup de foudre. Je suis tombée amoureuse de lui dès que je l’ai vu.
- Etiez-vous au courant de son trafic de médicaments ? Questionna le grand brun
Mélanie versa une nouvelle larme et acquiesça.
- J’étais au courant. Souffla-t-elle ; j’ai découvert ce qu’il trafiquait, il y a quelques mois et… on s’est engueulés… puis je lui ai dit que je le quittais si jamais il continuait… j’étais amoureuse mais je n’étais pas stupide pour autant. Continua la jeune femme.
Wayne fit un sourire au coin.
- Et il a arrêté. Termina-t-elle
- Etiez-vous au courant qu’il venait de recommencer avec Ben Carter ?
- C’est justement pour ça qu’on s’est disputés ce jour-là. Avoua Mélanie
- Vous pouvez me raconter ce qu’il s’est passé ? Demanda l’agent d’un ton doux.
Mélanie poussa une profonde inspiration en grimaçant de douleur à cause des cicatrices sur son ventre.
- On s’était jurés d’être honnêtes l’un envers l’autre. Commença-t-elle ; Et il l’a été en me racontant cette histoire. J’étais furax ! Il m’avait promis de ne plus faire de conneries… J’ai cassé de la vaisselle contre le mur avant d’aller chercher mes affaires pour le quitter…mais…
La jeune fille s’arrêta de parler. Sa voix tremblait, des larmes lui montaient aux yeux, ses sanglots la secouaient tellement qu’elle n’arrivait plus à parler. Rigsby baissa les yeux, penaud en se mordant les lèvres puis regarda ailleurs.
- Euh… Mademoiselle, on peut en rester là si vous voulez ? Proposa Wayne gentiment
- Non, non. Ça va aller. Protesta la jeune fille avant d’inspirer profondément ; on a, frappé la porte… Je suis allée ouvrir et… cet homme, que j’avais déjà vu au cabinet du docteur Bradley était là… J’ai hurlé en voyant son arme pointée sur moi, Isaac est arrivé… Ce mec lui a demandé où se trouvaient les médocs que Ben Carter lui avait filés… Isaac lui a dit de se calmer et qu’il allait les chercher dans la cuisine. Expliqua-t-elle
- Et que s’est-il passé après ? Demanda Rigsby doucement
- … Isaac est revenu avec un sac rempli de médocs, répondit-elle ; Et alors qu’il allait lui donner le sac, Isaac s’est jeté sur lui pour essayer de lui prendre son arme mais… le gars m’a tiré dessus puis… Isaac s’est précipité vers moi et…
L’agent opina du chef en comprenant ce qu’elle allait dire par la suite. La jeune femme était trop bouleversée pour terminer son récit. Rigsby l’avait bien compris. Il n’alla donc pas plus loin alors que Mélanie se mettait à fondre en larmes.
- Juste une dernière question…Comment se comportait l’homme qui…Demanda Wayne d’une voix apaisante mais dans laquelle pointait de la nervosité ; il vous est paru sûr de lui ? Nerveux ? Quelque chose dans le genre ?
Mélissa sécha ses larmes puis fronça les sourcils d’un air réfléchi.
- Il… Il était assez bizarre. Souffla-t-elle
- Comment ça bizarre ? Répéta Rigsby intrigué
- Il s’est approché de moi et m’a regardée avec un drôle d’air…J’avais limite l’impression qu’il… qu’il était désolé. Expliqua-t-elle
- Mm… Merci de m’avoir reçu. La remercia l’agent
- Si on ne s’était pas disputés. Reprit Mélanie en étouffant des sanglots; si je n’avais pas ouvert cette porte, Isaac serait encore en vie… toute est de ma faute. Se flageola-t-elle.
- Non, non, ce n’est pas de votre faute. La coupa Rigsby ; vous ne pouviez pas prévoir ce qui allait arriver, vous n’y êtes pour rien.
Mélanie ferma les yeux, chose qui n’empêcha pas le torrent de larmes qui coulèrent sur ses joues.
- Nous avons prévenu votre famille, informa Rigsby ; Ils ont pris le premier avion partant de Phoenix. Ils vont arriver.
- Merci. Souffla-t-elle
L’agent lui fit un sourire rassurant masquant sa tristesse et sa confusion.
- Agent Rigsby, vous allez le coincer, n’est-ce pas ? Demanda-t-elle
- On le coincera, on fera tout pour. Promit-il
Mélanie le remercia encore une fois. Rigsby lui répondit par un sourire rassurant avant de tourner les talons et de sortir de la chambre, laissant la jeune fille se reposer.
*
Chez Lisbon, l’ambiance était au beau fixe. Durant le repas, Tommy avait raconté des petites anecdotes sur Lisbon et ses frères, lorsqu’ils n’étaient que des enfants. Puis Annie avait enchaîné sur ses histoires de lycéenne.
Teresa avait été tellement mal à l’aise lorsque Tommy avait évoqué leurs souvenirs communs, qu’elle lui avait prodigué quelques coups de pied par dessous la table. Malgré sa cécité, la brunette était parvenue à manger par elle-même sans accroc, si ce n’est un peu d’eau renversée sur son chemisier. Elle était cependant assez préoccupée par ses cauchemars qui la hantaient sans arrêt depuis sa première nuit à l’hôpital.
Au cours du dîner, Jane découvrit une facette de la personnalité de Lsibon qu’il ne connaissait que peu. Il s’avérait que sa boss savait être farceuse et espiègle, et Jane n’en était que plus heureux. Durant le diner, toutefois, il avait remarqué que quelque chose clochait ; Lisbon semblait perturbée par quelque chose et Jane ne savait pas quoi. Autant dire que ça le tracassait.
Plus tard, alors que Tommy s’était mis en tête de débarrasser la table, Jane, serviable lui proposa un coup de main. Tous deux se mirent donc faire les hommes d’intérieur alors que Lisbon et Annie restaient assises à table.
- Patrick est vraiment génial ! Lança Annie
Sa tante haussa les sourcils et pouffa.
- Passe une journée entière avec lui, tu verras s’il est aussi génial que tu le dis. Rétorqua Teresa
- Ben, je peux voir que c’est génial, le travail qu’il a fait sur toi. Riposta sa nièce
- Comment ça ? Demanda Lisbon intriguée.
- Arrête de nier tante Teresa ! Je vois bien à quel point t’as changé depuis que monsieur Jane a débarqué dans ta vie. Ca crève les yeux ! S’exprima Annie
- N’importe quoi ! Soupira sa tante; il faut que ton père arrête de te laisser regarder la télé.
- On n’a pas la télé, répliqua l’adolescente d’un air satisfaite ; et je suis suffisamment lucide pour voir que tes yeux brillent quand il est là, qu’il te fait rire, sourire… si ça, ce n’est pas un signe ! Je sais et je sens bien qu’il se passe un truc. Insista Annie.
La belle brunette nia en bloc les paroles de sa nièce. Mais au fond d’elle Teresa sut qu’Annie n’avait pas tort. Depuis quelques temps, Lisbon s’était rendue compte que les sentiments qu’elle portait à Patrick Jane, cet homme si agaçant, incontrôlable, gamin, torturé, s’étaient intensifiés. Cet homme faisait battre son cœur. Elle avait eu du mal à se l’avouer, mais c’était vrai. Elle était amoureuse de Patrick Jane. Jamais elle n’aurait cru pouvoir tomber aussi amoureuse de son consultant. Mais si elle venait de s’avouer à elle-même la teneur de ses sentiments envers Jane, Lisbon préférait les refouler les plus loin possible. Patrick portait encore son alliance et aimait toujours autant sa défunte épouse, Angela. Personne ne pouvait être à la hauteur de sa femme.
Teresa baissa les yeux et soupira en avouant.
- Tu te trompes, Annie. On est seulement amis. Et si, et je dis bien si, Jane pense réellement à refaire un jour sa vie avec quelqu’un, je ne crois pas être celle qu’il lui faudrait.
- Je vois. Souffla Annie, déçue.
Pendant ce temps, dans la cuisine, Tommy et Jane lavaient et rangeaient la vaisselle. Alors qu’il essuyait un verre avec un torchon, Jane observa attentivement Lisbon qui était en train de discuter avec sa nièce dans l’autre pièce. Tommy suivit son regard et le mentaliste brisa enfin le silence apaisant qui s’était installé dans la cuisine.
- Votre fille ressemble à votre sœur, commenta Jane ; même caractère, même détermination, même sourire…
- Oui, j’avoue que quelques fois, j’ai l’impression que c’est plus ma sœur qui me parle et non Annie. Rigola-t-il
Le consultant sourit et tendit le verre propre à Tommy qui le rangea dans un placard.
- Dites-moi, monsieur Jane, je peux vous confier quelque chose ? Demanda-t-il en se tournant vers lui
- Allez-y. L’encouragea ce dernier en haussant les épaules
Tommy regarda sa famille avant de se tourner vers le mentaliste et s’approcha de lui comme s’il voulait lui faire une confidence.
- Est-ce-qu’il se passe quelque chose entre vous et ma sœur ? Demanda Tommy.
Jane écarquilla les yeux et laissa échapper un petit rire nerveux en voyant le visage impassible du frère de son amie. Le blondinet était extrêmement gêné par cette question directe.
- Euh… non… non, il… il n’y a rien du tout… on est amis, c’est tout. Bredouilla Jane en souriant néanmoins.
- Bien, ok. Fit Tommy ; pardon pour cette question mais je prends au sérieux mon rôle de frère et je ne veux pas qu’un homme la fasse souffrir ou quoi que ce soit.
- Croyez bien que je vous comprends, et sachez que jamais, je n’oserai faire souffrir votre sœur de quelque manière que ce soit. Jura Jane, d’un ton sincère ; je ne ferai jamais une chose pareille. Quoiqu’il puisse arriver, je serai toujours là pour la protéger et pour la sauver qu’elle le veuille ou non.
Tommy dévisagea Patrick et vit dans ses yeux à quel point il était sincère en disant ces mots qui le déconcertaient plus que ne lui donnaient une réponse à sa question. Jamais encore, il n’avait entendu un homme, même un des rares que lui avait présentée Teresa comme petit ami, lui dire de telles paroles. Patrick Jane y avait mis tant de sincérité et de promesse que Tommy sut que son premier instinct envers le consultant avait été bon. Il avait toujours senti, depuis leur première rencontre, qu’il se passait quelque chose de fort entre sa sœur et son consultant. Mais il ne se doutait pas que c’était quelque chose de plus fort que de l’amitié. Enfin jusqu’à maintenant.
De son côté, Jane n’en revenait pas que ces paroles soient sorties de sa bouche. Il s’était interdit toute relation avec les femmes depuis la mort d’Angela, sa femme qu’il aimait le plus au monde. Pourtant, depuis sa rencontre avec la chef senior de l’équipe du CBI, Teresa Lisbon, Jane s’était rendu compte que cette dernière avait pris une place importante dans son cœur. Plus encore, c’était une place spéciale qu’elle occupait. Une place qui laissait cours à des sentiments qu’il croyait éteints à jamais.
Jane sortit de ses pensées en passant sa main dans ses cheveux puis s’éloigna de Tommy Lisbon en se rendant dans la pièce d’à côté où Annie aidait sa tante à se lever.
- Je crois qu’il est temps pour moi de m’en aller. Informa-t-il
- Déjà ?! S’étonna Annie tristement ; vous pouvez rester un instant non ?
- Annie ! Siffla son père en arrivant dans la salle
Le mentaliste chassa les paroles de l’adolescente d’un geste de la main.
- Ca ne fait rien. Fit-il d’un ton rassurant ; merci beaucoup en tout cas pour le dîner.
- Je vous en prie monsieur Jane. Dit Tommy en lui serrant la main
- Bonne nuit monsieur Jane. Le salua Annie
- Bonne nuit Annie. Dit-il à son tour
Annie le serra dans ses bras, chose qui provoqua un instant d’hébétude chez Jane avant qu’il ne se détende et rende son étreinte à l’adolescente.
- Je vous raccompagne. Intervint Lisbon
- Non, non, Lisbon, ne vous fatiguez pas, je connais le chemin. Protesta Jane
- Non, ça va je vous assure. Et puis je suis assez grande, je vous rappelle. Riposta-t-elle
Lisbon tapota sur la table de la salle à manger afin de trouver ses repères pour précéder Jane vers l’entrée, mais alors qu’elle allait s’avancer, elle fit un faux mouvement. Jane la rattrapa au vol sous les bras au moment où elle allait tomber en avant. Il l’aida à se relever, tout en essayant d’éloigner ce sentiment de trouble qui l’avait envahi en sentant le corps de Lisbon contre le sien. Cette dernière n’en menait pas plus large, mais balaya son émoi en se remettant debout et en se dirigeant d’un pas plus assuré vers l’entrée. Le consultant passa sa main derrière le dos de la brunette, comme d’habitude, mais les témoins oculaires de la scène, eux, découvraient ce geste d’une tendresse infinie. Tommy et Annie s’échangèrent des regards malicieux et pleins de sous-entendus.
A l’entrée, Teresa glissa ses mains sur la porte jusqu’à trouver la poignée, qu’elle fit tourner. La porte s’ouvrit et Jane passa le seuil, se retournant pour faire face à Lisbon. Un silence pesant s’installa, silence qui laissa peu à peu place à de l’embarras. Jane finit par parler.
- J’ai passé une très bonne soirée, Lisbon. Dit-il ; maintenant, je commence à mieux vous connaître. Je sais désormais ce qui se cache derrière cette femme dure à cuire et déterminée. Rajouta-t-il en souriant.
- J’aurais mieux fait d’utiliser mon flingue contre mon frère pour éviter que vous vous moquiez de moi. Grogna Lisbon dans un soupir
- Oh ! Jamais je ne ferai une chose aussi déplacée ! J’ai bien trop de respect pour vous pour faire ça. Protesta-t-il d’un air faussement offensé
- Ca va, n’en rajoutez pas, vous n’allez pas me faire un monologue non plus. Soupira-t-elle agacée.
Le silence se refit de nouveau une place entre eux. On n’entendait que le chant des criquets et le bruit assourdi d’un flot de voitures qui passaient dans la rue.
Lisbon aurait pu croire que Jane était déjà partie, mais elle sentait les yeux bleus si profonds du consultant posés sur elle.
- Arrêtez de me regarder comme ça, Jane ! Reprit-elle exaspérée
- Vous regarder comme quoi ? Répéta-t-il d’un air faussement innocent
- Comme si vous cherchiez à lire en moi ou plutôt à me rendre mal à l’aise jusqu’à me mettre en rogne. Argumenta Lisbon d’un ton irrité
- Cela fait partie de mon travail et de mon charme, ma chère, répliqua-t-il dans un sourire ; et puis ça ne vous déplaît pas avouez-le !
- N’importe quoi ! Souffla-t-elle en secouant la tête et levant les yeux au ciel ; et dans vos rêves, seulement dans vos rêves !
- Tant pis, j’aurai au moins tenté le coup. Fit-il indifférent en haussant les épaules
La jeune femme leva les yeux au ciel, sachant pertinemment que le mentaliste ne lâchait rien et qu’il ne baissait jamais les bras aussi vite ni aussi facilement.
Elle sursauta soudain, troublée, lorsque Jane posa ses deux doigts sous son menton sans la quitter des yeux, avant de déposer un doux baiser sur son front comme un père le ferait avec son enfant.
- Vous feriez mieux de rentrer avant d’attraper froid. Lui susurra-t-il d’une voix douce
- … Oui. Arriva-t-elle à dire dans un souffle
- Bonne nuit, Lisbon. La salua-t-il avant de tourner les talons
- Bonne nuit… Jane. Répondit-elle à son tour
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
super suite !!! j'adore !!
et puis j'aime trop le moment entre Annie/ Lisbon et après Jane/Tommy, 2 discussions très sympa et enrichissante
et puis la fin
hâte de lire la prochaine suite :)
et puis j'aime trop le moment entre Annie/ Lisbon et après Jane/Tommy, 2 discussions très sympa et enrichissante
et puis la fin
hâte de lire la prochaine suite :)
Re: Perdue dans le noir ^
génial cette suite
je les adores Jane et Lisbon
leur relation dans ta fic est vraiment trop mignonne
vivement le prochain chapitre
je les adores Jane et Lisbon
leur relation dans ta fic est vraiment trop mignonne
vivement le prochain chapitre
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Il faut profiter de la douceur et de la tendresse de ce chapitre si j'ai bien compris
Une découverte des sentiments mutuels de Lisbon et Jane qui se fait en douceur grâce à la famille Lisbon
ne le fais pas trop souffrir dans la suite de l'histoire
Une découverte des sentiments mutuels de Lisbon et Jane qui se fait en douceur grâce à la famille Lisbon
ne le fais pas trop souffrir dans la suite de l'histoire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Ils sont trop Choux
Et la facon dont tu décrit leur relation SUBLIME
VLS !
Et la facon dont tu décrit leur relation SUBLIME
VLS !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Perdue dans le noir ^
Je viens a peine d'arrivée sur le Fo et la première chose que j'ai faite c'est d'aller dans le topic Fanfiction et lu déjà 3 chapitre de ta fic...il me reste encore pas mal de chapitre encore a lire mais je me lasse pas c'est tellement bien écrits je me croirais dans la série..enfin bref des que j'aurais fini de la lire je te dirai ce que j'en ai penser
MentalistForever- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Tous sans exception
Loisirs : Lire des romans surtout Castle,Ecrire et Lire des fanfics,Chanter
Localisation : Dans la maison de Jane
Re: Perdue dans le noir ^
le calme avant la tempête donc....
je crains pour la santé de jane étant un obstacle a ce cinglé en espérant qu'il souffre pas trop
vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:
fanatick- Distributeur de café
- Personnage préféré : jane, lisbon,
Localisation : france
Re: Perdue dans le noir ^
Bonsoir
beaucoup Totorsg, Jiisbon, Johel, MissA. , MentalistForever & Fanatick pour vos commentaires qui me font super plaisir
Et un grand merci à ma correctrice Mococoa
Voici la suite de ma fic que vous attendez C'est un chapitre assez noir , assez sadique mais ce Bryan m'a tellement inspiré que je n'ai pas pu m'en empêcher . Pas d'inquiètude, il y a un petit peu de douceur
Bonne Lecture
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Teresa courait à en perdre haleine, sans se retourner, alors que les pas se rapprochaient d’elle. Plus son poursuivait réduisait la distance entre eux, plus sa dose de peur augmentait. La jeune femme dérapa et tomba en avant, retenant un cri de douleur entre ses dents lorsqu’elle sentit son genou prendre le coup.
- Lisbon !
Cette voix qui l’appelait était familière. Elle résonnait, comme si elle était derrière un mur. Mais Lisbon était formelle, elle connaissait cette voix.
- Lisbon ! Cria encore cette même voix
Jane. C’était Jane. Cette voix si apaisante c’était lui. Il était venu la secourir. Teresa se releva faisant fi des tremblements qui parcouraient tout son corps, puis recommença à courir sans savoir où aller.
- Lisbon ! Récria Jane
- Jane ! Hurla-t-elle
Elle cavala aussi vite que possible, mais soudain, elle se retrouva plaquée contre un mur en bois, sans issue possible. Au même moment, la voix sombre de l’inconnu se fit entendre, il n’était plus très loin d’elle.
- Teresa ! Cria ce dernier.
Lisbon glissa ses doigts entre les planches de bois en tirant dessus avec acharnement. L’adrénaline prenait possession de son corps alors que des larmes de peur coulaient sur son visage.
- Lisbon ! Hurla Jane
- Jane ! Aidez-moi ! Hurla-t-elle d’une voix tremblante
Lisbon tapa des poings contre les planches de bois, qui tremblèrent sous ses coups mais ne cédèrent pas. Lisbon commençait à paniquer.
- Lisbon ! Rugit encore son consultant derrière le mur
- Jane ! Jane ! Hurla Lisbon de toutes ses forces
- Teresa ! Fit la voix derrière son dos
Une main se plaqua contre sa bouche l’empêchant de crier sa stupeur, alors qu’une autre main venait entourer sa taille. Lisbon ne se laissa pas faire et se débattit avec panache alors que l’inconnu l’éloignait du mur et que la voix du mentaliste continuait à hurler.
- Lisbon !! Tenta une nouvelle fois ce dernier.
Teresa essaya de crier, de se dégager de son poursuivant pour courir vers son consultant. Mais l’homme la serra encore plus fort, à tel point qu’elle faillit s’évanouir par manque d’air.
Elle fut jetée violemment sur deux mottes de foin sur lesquelles était étalée une couverture. La jeune femme tenta aussitôt de se relever pour s’échapper mais les mains de son assaillant appuyèrent sur ses épaules et elle retomba sur le lit improvisé. Elle sentit alors un poids s’allonger sur elle, une main caresser sa joue et un souffle chaud venir frôler son oreille. Teresa était révulsée, répugnée et ne put retenir un haut-le-cœur. Son agresseur continua à la caresser alors qu’il lui susurrait dans l’oreille :
- Je te veux Teresa. Tu es à moi !
L’homme plongea sa main sous son chemisier, caressa sa peau chaude et malaxa sa poitrine. Teresa se débattit, n’hésitant pas à lui griffer le bras à travers ses vêtements. Une seule idée lui traversait la tête à cet instant : cet homme devait retirer ses sales pattes d’elle. Mais ce dernier réussit à déchirer sa chemise, malgré les cris et lamentations de la jeune femme. Lisbon hurla de terreur alors que son agresseur baladait ses mains repoussant sur sa peau.
- Tu es envoûtante, Teresa, tu sais. Crut bon d’ajouter l’homme d’une voix rauque
- Lâche-moi !!! Lâche-moi !! Hurla-t-elle ; NON !!!
- NON !!!! Hurla Lisbon
Lisbon se réveilla dans son lit, en sueur et le cœur battant, comme si elle venait de courir le marathon. Encore et toujours ce même cauchemar, celui qui semblait si réel. Pourquoi la hantait-il à ce point ? Et est-ce qu’il y avait un lien avec l’affaire de son amie ?
Elle n’en savait rien, elle n’avait aucune réponse à ses questions mais une chose était certaine ; elle y était mêlée et elle pouvait être en danger.
La belle brunette se laissa tomber en arrière sur son lit, poussant un profond soupir mélange de soulagement et d’inquiétude. Mais Lisbon ne put se rendormir. L’angoisse de refaire le même cauchemar et de ne jamais en sortir était plus forte que son besoin de sommeil.
De l’autre côté de la porte, Annie avait entendu les hurlements de sa tante. Elle n’osa pas rentrer dans la chambre de Teresa, si bien qu’elle repartit se coucher, sans pouvoir, elle non plus, se rendormir. Elle était inquiète pour sa tante.
Le lendemain matin, des nuages gris voilaient le ciel bleu. La pluie menaçait Sacramento, mais pour l’instant, le soleil réussissait à faire quelques percées au travers des nuages.
A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage. Satisfait de son choix, il pénétra à l’intérieur du magasin.
Une jeune femme blonde derrière sa caisse le salua alors qu’il déposait les bouquets sur le comptoir.
- Bonjour Monsieur ! Fit-elle
- Bonjour ! Lui répondit-il ; Pouvez-vous faire un seul bouquet avec toutes ces fleurs ?
- Bien sûr ! Répondit-elle poliment
La fleuriste saisit les bouquets, prit une paire de ciseaux et commença à découper la ficelle et le papier qui entouraient les fleurs.
- C’est pour offrir ? Demanda-t-elle
- Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. Lui expliqua-t-il
- Ah ! C’est romantique et c’est un excellent choix floral. Affirma-t-elle gaiement ; vous fêtez la Saint-Valentin de bonne heure.
- Exact. Confirma l’homme en souriant.
La femme disposa méticuleusement les roses rouges avec les blanches avant d’en faire un magnifique bouquet de roses.
- Voulez-vous mettre un mot avec le bouquet ? Demanda la vendeuse.
- Oui, pourquoi pas. Répondit l’homme
La fleuriste lui tendit une petite carte ainsi qu’un stylo. L’homme se mit à écrire tout en parlant à voix haute.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Signé… Patrick Jane. Dit l’homme avec un sourire aux lèvres.
Et il tendit la carte signée et le stylo à la fleuriste avant de payer son bien. Le bouquet en main, il sortit du magasin, sans oublier de remercier la fleuriste.
Assise à la table de la cuisine, Annie tournait lascivement sa cuillère dans son bol de céréales. La jeune fille arborait un air absent, son regard traînant nettement dans le vide. Elle s’inquiétait énormément pour sa tante qui, en plus d’être aveugle, poussait des cris effroyables la nuit, signes de cauchemars incessants.
Jamais Annie n’avait vu sa tante aussi vulnérable, aussi apeurée. Pour elle, Teresa représentait le calme, la douceur, la rationalité, l’apaisement. L’adolescente pouvait comprendre que sa tante était à bout de nerfs à cause d’un garçon de son lycée, totalement barge qui la harcelait depuis longtemps. Mais elle n’avait jamais vu Teresa flancher face à la peur. Sa tante était son modèle, Annie ne voulait qu’une chose : lui ressembler.
La jeune fille sortit soudain de ses pensées en sentant une main venir se poser sur son épaule.
- Salut ma championne ! Lança Tommy
- Salut papa. Le salua-t-elle dans un murmure
- Tes céréales sont molles, ce n’est pas bon ça. Remarqua-t-il en se servant une tasse de café
- … Oui, c’est vrai mais je les aime bien comme ça. Mentit sa fille
Alors que son père allait répliquer arguant que sa fille avait horreur des céréales, quelqu’un frappa à la porte.
- J’y vais ! Fit Annie en se levant d’un bond
- Sauvée par le gong ! Soupira son père
L’adolescente se tourna vers lui en haussant les épaules mais en esquissant tout de même un sourire satisfait au coin de sa bouche. Au moment où elle allait ouvrir la porte, elle entendit les pas lents et hésitants de sa tante dans les escaliers qui se tenait probablement à la rampe pour ne pas tomber.
Annie ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec le consultant, Patrick Jane, qui lui tendit un sachet le sourire aux lèvres.
- Bonjour ! P’tit déjeuner ! * Dit-il en français d’un air enjoué
- Bonjour, monsieur Jane. Salua Annie d’un air ahuri
- Croissant !?! Proposa-t-il, toujours en français
- Merci. Dit la jeune fille en prenant le sac entre ses mains ; entrez.
L’adolescente s’écarta en ouvrant grand la porte pour laisser entrer le mentaliste qui lui sourit.
- Merci. Dit Jane en entrant dans l’appartement ; Bonjour Tommy !
- Bonjour Monsieur Jane ! Répondit le concerné
- Où est notre râleuse et malade préférée ? Demanda-t-il d’un ton amusé
- Je vous ai entendu. Intervint Lisbon
Jane se tourna vers la jeune femme et essaya tant bien que mal de cacher son trouble. Elle se trouvait au milieu des escaliers en train de les descendre un par un en s’accrochant fermement à la rampe pour ne pas tomber.
- Oh non, Lisbon ! Ce n’est pas prudent !!! S’affola Jane en se précipitant vers elle
- Ca va, lâchez-moi un peu Jane ! Soupira-t-elle en descendant un pied sur la marche suivante ; je suis juste aveugle, pas handicapée en fauteuil roulant.
Jane grimpa rapidement les quelques dizaines marches d’escalier qui restaient à Lisbon et se mit à côté d’elle. Mais il ne put s’empêcher de contempler la tenue matinale de sa patronne composée d’un t-shirt, celui-là même qu’elle portait lorsqu’il avait débarqué dans sa chambre en pleine nuit au cours de l’affaire du tueur de flic. Mais par-dessus, elle portait aujourd’hui un pantalon de jogging gris. Néanmoins, il était assez moulant et révélait ses formes merveilleuses.
- Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur
- Non je m’en passerai merci et je n’ai rien dit. Se défendit Jane ; Mais que je vous aide ne vous ferait pas de mal non plus. Rajouta le consultant
- Non, Jane. Je peux me débrouiller toute seule donc lâchez-moi ! Râla-t-elle en refusant sèchement
Ce refus, c’en était trop pour le mentaliste qui connaissait bien sa patronne et savait que si elle continuait sur cette lancée, elle se renfermerait sur elle-même. Et son état empirerait. Jane inspira profondément et se lança.
- Ecoutez Lisbon, commença-t-il; je vous connais. Vous êtes une femme indépendante, têtue et caractérielle, et c’est tout à fait admirable ; je sais que ce n’est pas facile pour vous d’accepter d’être diminuée en ce moment, mais il faut faire avec et il est temps que vous acceptiez qu’on vous aide, comme moi je veux vous aider. Souvenez-vous ce que je vous ai dit l’autre fois ; vous pouvez avoir confiance en moi et quoi qu’il puisse arriver, je serai toujours à vos côtés. Et je tiens à tenir cette promesse. Débita le mentaliste d’un trait.
Le ton de Jane était des plus sérieux, et bien qu’elle ne puisse le voir, Teresa sentit son regard perçant rivé sur elle. Jane venait de lui clouer le bec avec un ton des plus calmes et sensés, chose qu’elle n’aurait jamais imaginé de la part du consultant. Qui plus est, il n’y avait aucune once de moquerie ou d’hypocrisie dans sa voix. Lisbon n’y avait senti que de la sincérité. Ce qui la troubla, évidemment.
Sur ce, Teresa soupira indiquant à Patrick qu’il l’avait convaincue. Ce dernier sourit de toutes ses dents et posa sa main au creux des reins de la jeune femme tandis que son autre main prenait son poignet. Leurs corps se frôlèrent à peine mais suffisamment pour qu’eux deux soient troublés par ce rapprochement. Jane guida Lisbon pour descendre les dernières marches qu’il leur restait, sous les yeux brillants d’émotion d’Annie, qui n’avait rien manqué de la scène.
Alors que Jane et Lisbon touchaient enfin le sol du rez-de-chaussée et se reculaient l’un de l’autre, on frappa à la porte. Tommy et Annie s’échangèrent un regard interloqué, se demandant bien qui pouvait venir à cette heure.
- Décidemment, c’est la journée des visites ou quoi ? Demanda Annie en allant ouvrir la porte
- Dis plutôt que c’est la journée de Lisbon. Taquina Jane
Lisbon secoua la tête en levant les yeux au plafond d’un air exaspéré. Quand Annie ouvrit la porte, personne ne se tenait derrière. La jeune fille regarda aux alentours avant de baisser les yeux et d’apercevoir un bouquet de roses rouges et blanches au pas de la porte. Elle le ramassa, retourna dans l’appartement en fermant la porte derrière elle et prit la carte dans le bouquet.
- Des roses rouge et blanches pour toi, Teresa. Informa Annie
- T’en as combien des admirateurs, sœurette ? Demanda Tommy taquin.
- Moi-même, je me le demande. Et je me demande aussi quel sera l’heureux Valentin. Ajouta Jane d’un ton amusé
Lisbon leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Patrick Jane. Lut Annie à voix haute, un air ahuri prenant place sur son visage.
Toutes les têtes se tournèrent vers le mentaliste qui semblait tout aussi surpris que la famille Lisbon.
- Quoi ?! Fit Jane, hébété
beaucoup Totorsg, Jiisbon, Johel, MissA. , MentalistForever & Fanatick pour vos commentaires qui me font super plaisir
Et un grand merci à ma correctrice Mococoa
Voici la suite de ma fic que vous attendez C'est un chapitre assez noir , assez sadique mais ce Bryan m'a tellement inspiré que je n'ai pas pu m'en empêcher . Pas d'inquiètude, il y a un petit peu de douceur
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Chapitre 14 :
Teresa courait à en perdre haleine, sans se retourner, alors que les pas se rapprochaient d’elle. Plus son poursuivait réduisait la distance entre eux, plus sa dose de peur augmentait. La jeune femme dérapa et tomba en avant, retenant un cri de douleur entre ses dents lorsqu’elle sentit son genou prendre le coup.
- Lisbon !
Cette voix qui l’appelait était familière. Elle résonnait, comme si elle était derrière un mur. Mais Lisbon était formelle, elle connaissait cette voix.
- Lisbon ! Cria encore cette même voix
Jane. C’était Jane. Cette voix si apaisante c’était lui. Il était venu la secourir. Teresa se releva faisant fi des tremblements qui parcouraient tout son corps, puis recommença à courir sans savoir où aller.
- Lisbon ! Récria Jane
- Jane ! Hurla-t-elle
Elle cavala aussi vite que possible, mais soudain, elle se retrouva plaquée contre un mur en bois, sans issue possible. Au même moment, la voix sombre de l’inconnu se fit entendre, il n’était plus très loin d’elle.
- Teresa ! Cria ce dernier.
Lisbon glissa ses doigts entre les planches de bois en tirant dessus avec acharnement. L’adrénaline prenait possession de son corps alors que des larmes de peur coulaient sur son visage.
- Lisbon ! Hurla Jane
- Jane ! Aidez-moi ! Hurla-t-elle d’une voix tremblante
Lisbon tapa des poings contre les planches de bois, qui tremblèrent sous ses coups mais ne cédèrent pas. Lisbon commençait à paniquer.
- Lisbon ! Rugit encore son consultant derrière le mur
- Jane ! Jane ! Hurla Lisbon de toutes ses forces
- Teresa ! Fit la voix derrière son dos
Une main se plaqua contre sa bouche l’empêchant de crier sa stupeur, alors qu’une autre main venait entourer sa taille. Lisbon ne se laissa pas faire et se débattit avec panache alors que l’inconnu l’éloignait du mur et que la voix du mentaliste continuait à hurler.
- Lisbon !! Tenta une nouvelle fois ce dernier.
Teresa essaya de crier, de se dégager de son poursuivant pour courir vers son consultant. Mais l’homme la serra encore plus fort, à tel point qu’elle faillit s’évanouir par manque d’air.
Elle fut jetée violemment sur deux mottes de foin sur lesquelles était étalée une couverture. La jeune femme tenta aussitôt de se relever pour s’échapper mais les mains de son assaillant appuyèrent sur ses épaules et elle retomba sur le lit improvisé. Elle sentit alors un poids s’allonger sur elle, une main caresser sa joue et un souffle chaud venir frôler son oreille. Teresa était révulsée, répugnée et ne put retenir un haut-le-cœur. Son agresseur continua à la caresser alors qu’il lui susurrait dans l’oreille :
- Je te veux Teresa. Tu es à moi !
L’homme plongea sa main sous son chemisier, caressa sa peau chaude et malaxa sa poitrine. Teresa se débattit, n’hésitant pas à lui griffer le bras à travers ses vêtements. Une seule idée lui traversait la tête à cet instant : cet homme devait retirer ses sales pattes d’elle. Mais ce dernier réussit à déchirer sa chemise, malgré les cris et lamentations de la jeune femme. Lisbon hurla de terreur alors que son agresseur baladait ses mains repoussant sur sa peau.
- Tu es envoûtante, Teresa, tu sais. Crut bon d’ajouter l’homme d’une voix rauque
- Lâche-moi !!! Lâche-moi !! Hurla-t-elle ; NON !!!
- NON !!!! Hurla Lisbon
Lisbon se réveilla dans son lit, en sueur et le cœur battant, comme si elle venait de courir le marathon. Encore et toujours ce même cauchemar, celui qui semblait si réel. Pourquoi la hantait-il à ce point ? Et est-ce qu’il y avait un lien avec l’affaire de son amie ?
Elle n’en savait rien, elle n’avait aucune réponse à ses questions mais une chose était certaine ; elle y était mêlée et elle pouvait être en danger.
La belle brunette se laissa tomber en arrière sur son lit, poussant un profond soupir mélange de soulagement et d’inquiétude. Mais Lisbon ne put se rendormir. L’angoisse de refaire le même cauchemar et de ne jamais en sortir était plus forte que son besoin de sommeil.
De l’autre côté de la porte, Annie avait entendu les hurlements de sa tante. Elle n’osa pas rentrer dans la chambre de Teresa, si bien qu’elle repartit se coucher, sans pouvoir, elle non plus, se rendormir. Elle était inquiète pour sa tante.
*
Le lendemain matin, des nuages gris voilaient le ciel bleu. La pluie menaçait Sacramento, mais pour l’instant, le soleil réussissait à faire quelques percées au travers des nuages.
A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage. Satisfait de son choix, il pénétra à l’intérieur du magasin.
Une jeune femme blonde derrière sa caisse le salua alors qu’il déposait les bouquets sur le comptoir.
- Bonjour Monsieur ! Fit-elle
- Bonjour ! Lui répondit-il ; Pouvez-vous faire un seul bouquet avec toutes ces fleurs ?
- Bien sûr ! Répondit-elle poliment
La fleuriste saisit les bouquets, prit une paire de ciseaux et commença à découper la ficelle et le papier qui entouraient les fleurs.
- C’est pour offrir ? Demanda-t-elle
- Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. Lui expliqua-t-il
- Ah ! C’est romantique et c’est un excellent choix floral. Affirma-t-elle gaiement ; vous fêtez la Saint-Valentin de bonne heure.
- Exact. Confirma l’homme en souriant.
La femme disposa méticuleusement les roses rouges avec les blanches avant d’en faire un magnifique bouquet de roses.
- Voulez-vous mettre un mot avec le bouquet ? Demanda la vendeuse.
- Oui, pourquoi pas. Répondit l’homme
La fleuriste lui tendit une petite carte ainsi qu’un stylo. L’homme se mit à écrire tout en parlant à voix haute.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Signé… Patrick Jane. Dit l’homme avec un sourire aux lèvres.
Et il tendit la carte signée et le stylo à la fleuriste avant de payer son bien. Le bouquet en main, il sortit du magasin, sans oublier de remercier la fleuriste.
*
Assise à la table de la cuisine, Annie tournait lascivement sa cuillère dans son bol de céréales. La jeune fille arborait un air absent, son regard traînant nettement dans le vide. Elle s’inquiétait énormément pour sa tante qui, en plus d’être aveugle, poussait des cris effroyables la nuit, signes de cauchemars incessants.
Jamais Annie n’avait vu sa tante aussi vulnérable, aussi apeurée. Pour elle, Teresa représentait le calme, la douceur, la rationalité, l’apaisement. L’adolescente pouvait comprendre que sa tante était à bout de nerfs à cause d’un garçon de son lycée, totalement barge qui la harcelait depuis longtemps. Mais elle n’avait jamais vu Teresa flancher face à la peur. Sa tante était son modèle, Annie ne voulait qu’une chose : lui ressembler.
La jeune fille sortit soudain de ses pensées en sentant une main venir se poser sur son épaule.
- Salut ma championne ! Lança Tommy
- Salut papa. Le salua-t-elle dans un murmure
- Tes céréales sont molles, ce n’est pas bon ça. Remarqua-t-il en se servant une tasse de café
- … Oui, c’est vrai mais je les aime bien comme ça. Mentit sa fille
Alors que son père allait répliquer arguant que sa fille avait horreur des céréales, quelqu’un frappa à la porte.
- J’y vais ! Fit Annie en se levant d’un bond
- Sauvée par le gong ! Soupira son père
L’adolescente se tourna vers lui en haussant les épaules mais en esquissant tout de même un sourire satisfait au coin de sa bouche. Au moment où elle allait ouvrir la porte, elle entendit les pas lents et hésitants de sa tante dans les escaliers qui se tenait probablement à la rampe pour ne pas tomber.
Annie ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec le consultant, Patrick Jane, qui lui tendit un sachet le sourire aux lèvres.
- Bonjour ! P’tit déjeuner ! * Dit-il en français d’un air enjoué
- Bonjour, monsieur Jane. Salua Annie d’un air ahuri
- Croissant !?! Proposa-t-il, toujours en français
- Merci. Dit la jeune fille en prenant le sac entre ses mains ; entrez.
L’adolescente s’écarta en ouvrant grand la porte pour laisser entrer le mentaliste qui lui sourit.
- Merci. Dit Jane en entrant dans l’appartement ; Bonjour Tommy !
- Bonjour Monsieur Jane ! Répondit le concerné
- Où est notre râleuse et malade préférée ? Demanda-t-il d’un ton amusé
- Je vous ai entendu. Intervint Lisbon
Jane se tourna vers la jeune femme et essaya tant bien que mal de cacher son trouble. Elle se trouvait au milieu des escaliers en train de les descendre un par un en s’accrochant fermement à la rampe pour ne pas tomber.
- Oh non, Lisbon ! Ce n’est pas prudent !!! S’affola Jane en se précipitant vers elle
- Ca va, lâchez-moi un peu Jane ! Soupira-t-elle en descendant un pied sur la marche suivante ; je suis juste aveugle, pas handicapée en fauteuil roulant.
Jane grimpa rapidement les quelques dizaines marches d’escalier qui restaient à Lisbon et se mit à côté d’elle. Mais il ne put s’empêcher de contempler la tenue matinale de sa patronne composée d’un t-shirt, celui-là même qu’elle portait lorsqu’il avait débarqué dans sa chambre en pleine nuit au cours de l’affaire du tueur de flic. Mais par-dessus, elle portait aujourd’hui un pantalon de jogging gris. Néanmoins, il était assez moulant et révélait ses formes merveilleuses.
- Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur
- Non je m’en passerai merci et je n’ai rien dit. Se défendit Jane ; Mais que je vous aide ne vous ferait pas de mal non plus. Rajouta le consultant
- Non, Jane. Je peux me débrouiller toute seule donc lâchez-moi ! Râla-t-elle en refusant sèchement
Ce refus, c’en était trop pour le mentaliste qui connaissait bien sa patronne et savait que si elle continuait sur cette lancée, elle se renfermerait sur elle-même. Et son état empirerait. Jane inspira profondément et se lança.
- Ecoutez Lisbon, commença-t-il; je vous connais. Vous êtes une femme indépendante, têtue et caractérielle, et c’est tout à fait admirable ; je sais que ce n’est pas facile pour vous d’accepter d’être diminuée en ce moment, mais il faut faire avec et il est temps que vous acceptiez qu’on vous aide, comme moi je veux vous aider. Souvenez-vous ce que je vous ai dit l’autre fois ; vous pouvez avoir confiance en moi et quoi qu’il puisse arriver, je serai toujours à vos côtés. Et je tiens à tenir cette promesse. Débita le mentaliste d’un trait.
Le ton de Jane était des plus sérieux, et bien qu’elle ne puisse le voir, Teresa sentit son regard perçant rivé sur elle. Jane venait de lui clouer le bec avec un ton des plus calmes et sensés, chose qu’elle n’aurait jamais imaginé de la part du consultant. Qui plus est, il n’y avait aucune once de moquerie ou d’hypocrisie dans sa voix. Lisbon n’y avait senti que de la sincérité. Ce qui la troubla, évidemment.
Sur ce, Teresa soupira indiquant à Patrick qu’il l’avait convaincue. Ce dernier sourit de toutes ses dents et posa sa main au creux des reins de la jeune femme tandis que son autre main prenait son poignet. Leurs corps se frôlèrent à peine mais suffisamment pour qu’eux deux soient troublés par ce rapprochement. Jane guida Lisbon pour descendre les dernières marches qu’il leur restait, sous les yeux brillants d’émotion d’Annie, qui n’avait rien manqué de la scène.
Alors que Jane et Lisbon touchaient enfin le sol du rez-de-chaussée et se reculaient l’un de l’autre, on frappa à la porte. Tommy et Annie s’échangèrent un regard interloqué, se demandant bien qui pouvait venir à cette heure.
- Décidemment, c’est la journée des visites ou quoi ? Demanda Annie en allant ouvrir la porte
- Dis plutôt que c’est la journée de Lisbon. Taquina Jane
Lisbon secoua la tête en levant les yeux au plafond d’un air exaspéré. Quand Annie ouvrit la porte, personne ne se tenait derrière. La jeune fille regarda aux alentours avant de baisser les yeux et d’apercevoir un bouquet de roses rouges et blanches au pas de la porte. Elle le ramassa, retourna dans l’appartement en fermant la porte derrière elle et prit la carte dans le bouquet.
- Des roses rouge et blanches pour toi, Teresa. Informa Annie
- T’en as combien des admirateurs, sœurette ? Demanda Tommy taquin.
- Moi-même, je me le demande. Et je me demande aussi quel sera l’heureux Valentin. Ajouta Jane d’un ton amusé
Lisbon leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Patrick Jane. Lut Annie à voix haute, un air ahuri prenant place sur son visage.
Toutes les têtes se tournèrent vers le mentaliste qui semblait tout aussi surpris que la famille Lisbon.
- Quoi ?! Fit Jane, hébété
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
le chap suivant !!!
C'était trompeur ! alors ce n'est pas Jane qui a écrit cette carte...
alors là, tu m'as bien eut
j'avais remarqué que le prénom n'y était pas mais je ne me doutait pas que c'était l'autre cinglé
Lisbon qui aide Jane
je les adore quand ils sont comme ça
Jane ahuris à la fin, pourquoi je sens que Lisbon ne va pas le croire et va le faire dégager de la maison ??
parce que je ne vois pas sinon, le but de l'autre cinglé (désolé, je retiens que les noms de ceux que j'aime bien puis cinglé lui va bien )
j'ai franchement hâte de voir la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Lisbon et son cauchemar
J'ai la nette impression que "l'ami" Bryan est en train de faire un transfert de personnalité...Jane va devoir faire attention avant que le malade ne tente de l'éliminer pour prendre sa place
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
J'ai la nette impression que "l'ami" Bryan est en train de faire un transfert de personnalité...Jane va devoir faire attention avant que le malade ne tente de l'éliminer pour prendre sa place
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Agrrrh ce Bryan si il copie Jane , en Plus j'ai la nette impression qu'il vas tout gacher dans ce qui aurait put être un SUBLIME moment Jisbon
Et le cauchemar de Lisbon , J'avoue que j'ai eu TRÉS peur que ce soit vrai, Dix lignes de plus et je me mettais a devant mon ordinateur . Mais comment vont réagir Jane et Lisbon Esque Lisbon va croire Jane, lui en vouloir où être déçu qu'il le nit ?
Et le cauchemar de Lisbon , J'avoue que j'ai eu TRÉS peur que ce soit vrai, Dix lignes de plus et je me mettais a devant mon ordinateur . Mais comment vont réagir Jane et Lisbon Esque Lisbon va croire Jane, lui en vouloir où être déçu qu'il le nit ?
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Lisbon et son cauchemar
J'ai la nette impression que "l'ami" Bryan est en train de faire un transfert de personnalité...Jane va devoir faire attention avant que le malade ne tente de l'éliminer pour prendre sa place
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel exprime parfaitement mes pensées alors je plussois
et désolée de ne pas avoir commenté l'autre chapitre, j'avais même pas vu que tu avais posté mais du coup ça m'en a fait deux à lire
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
coucou à toi succulente auteure!
euh....?????
(caly ouvre de grands yeux surpris: elle voit des canetons défiler juste au dessus de la date et heure du fofo! Apparemment c'est une bannière de jeu mais c'est quand même déroutant de voir des canards t'attaquer alors que tu t'apprêtes à poster un comm..! )
bon laissons-là les canards
(non mais ne me regardez pas comme ça; je n'ai rien fumé et rien bu! je vous jure que le fofo est envahi par les canards! )
Revenons en à ta super fic
(-->le 1er qui me parle de canards...je l'assomme à coup de réglement du CBI!! )
Alors comme d'habitude, ton chapitre est haletant et très très bien mené!
Le cauchemar du début m'a laissée dans le doute: j'avoue être revenue, en cours de lecture, au chapitre précédent pour m'assurer que je m'étais bien arrêtée au bon endroit! :pas_poss: Le rêve semble tellement réel et très bien narré que l'on croyait vraiment au début qu'il s'agissait de l'action!
Ce qui est surprenant est que Lisbon elle-même ne semble pas avoir vécu elle même un tel traumatisme, elle ne l'évoque jamais et "croit" seulement que ce rêve peut avoir un lien...Ce malade lui aurait-il fait peur par le passé, au point qu'elle s'imagine ce qui aurait pu se produire? Ou adapte-t-elle à elle une scène que son amie Nathalie aurait elle même subie?
en tout cas, il est intéressant de noter qu'elle compte à présent Jane dans son rêve..le consultant occupe une telle place qu'elle voit en lui celui qui pourrait la sauver...JA what else?
Vivement qu'on arrête ce malade sadique hein car notre pauvre Lisbon est bien malmenée!
la météo: je ne sais pas si tu l'as fait exprès mais le choix d'un temps gris néanmoins nimbé de qqk rayons de soleil correspond tout à fait à l'état de Térésa. Elle est plongée dans un véritable enfer (sa cécité, le fait qu'elle soit la cible des désirs fou d'un dingue..) et pourtant sa famille, son équipe et son consultant représentent les rayons lumineux sur lesquels elle peut compter quelque soit la grissaille domainte! (je sais mon esprit métaphorique cherche parfois des signes même où il ,n'y en a peut-être pas...à toi de me le dire )
alors là, j'étais fière de moi, quand tu as commencé à écrire: "A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage"
--> des roses rouges???
IMPOSSIBLE! Jane est encore bien trop hésitant pou offrir des roses rouges à Lisbon ce serait bien trop significatif et tu es une bien trop bonne auteure pour faire un écueil pareil! Donc j'étais quasi sûre qu'il s'agissait de notre barjot!
"Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. ": --> ben là, on a la confirmation, Jane ne s'étalerait pas ainsi en présence d'une inconnue!
MAis quelle MAGNIFIQUE IDEE, je salue encore une fois ton talent d'auteur!
l'obsession pour LIsbon que développe ce Bryan doit effectivement tenir compte de la relation atypique qu'elle a avec son consultant.
Mais que cherche-t-il à faire? Il se doute bien que Lisbon ne va pas croire une seconde que les fleurs et le mot ainsi formulé viennent vraiment de Jane, le veuf inconsolable? Donc veut-il les fâcher ou simplement leur montrer qu'il a lu dans leurs coeurs respectifs et du coup, qu'ils sont ts les 2 doublement menacés? bref, je suis archi-fan de ce déroulement!
Annie et Tommy: j'adore la relation discrète mais néanmoins intense que tu laisses entrevoir entre le père et la fille!
la pauvre Annie semble assignée au rôle de "portière" (ben oui, le féminin de "portier" est bien "portière" non? de même que la femme du "camelot" doit être logiquement la "camelotte"! )
le duel Jane/LIsbon:
"Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur "
cet échange est tellement digne d'eux! je rêverais de voir cela à l'écran!
la complicité grandissante : oh mais que cela fait du bien de voir un Janounet si prévenant! enfin la donzelle abaisse un peu sa garde et accepte l'aide en dépit de sa fierté!
le gag des fleurs: excellente idée que celle d'avoir la famille au grand complet pour assiter à ce moment! Certes les têtes hébétées devraient valoir le coup d'oeil mais surtout on a l'impression que Jane fait presque officiellement partie de la famillepour ce qui est de la "plaisanterie", je doute que les tourtereaux la trouve à leurs gout! Cela dit Bryan sait ce qu'il fait! il se pourrait que pour le protéger, Lisbon exige que JAne s'éloigne d'elle, pour que le malade ne considère plus le consultant comme une rival potentiel!
l'ensemble s'agence à merveille, je ne peux que te féliciter encore et surtout te supplier de ne pas tarder à poster la suite!!
PS: tu sais quoi????? Ben les canards continuent tjs de défiler au-dessus!
euh....?????
(caly ouvre de grands yeux surpris: elle voit des canetons défiler juste au dessus de la date et heure du fofo! Apparemment c'est une bannière de jeu mais c'est quand même déroutant de voir des canards t'attaquer alors que tu t'apprêtes à poster un comm..! )
bon laissons-là les canards
(non mais ne me regardez pas comme ça; je n'ai rien fumé et rien bu! je vous jure que le fofo est envahi par les canards! )
Revenons en à ta super fic
(-->le 1er qui me parle de canards...je l'assomme à coup de réglement du CBI!! )
Alors comme d'habitude, ton chapitre est haletant et très très bien mené!
Le cauchemar du début m'a laissée dans le doute: j'avoue être revenue, en cours de lecture, au chapitre précédent pour m'assurer que je m'étais bien arrêtée au bon endroit! :pas_poss: Le rêve semble tellement réel et très bien narré que l'on croyait vraiment au début qu'il s'agissait de l'action!
Ce qui est surprenant est que Lisbon elle-même ne semble pas avoir vécu elle même un tel traumatisme, elle ne l'évoque jamais et "croit" seulement que ce rêve peut avoir un lien...Ce malade lui aurait-il fait peur par le passé, au point qu'elle s'imagine ce qui aurait pu se produire? Ou adapte-t-elle à elle une scène que son amie Nathalie aurait elle même subie?
en tout cas, il est intéressant de noter qu'elle compte à présent Jane dans son rêve..le consultant occupe une telle place qu'elle voit en lui celui qui pourrait la sauver...JA what else?
Vivement qu'on arrête ce malade sadique hein car notre pauvre Lisbon est bien malmenée!
la météo: je ne sais pas si tu l'as fait exprès mais le choix d'un temps gris néanmoins nimbé de qqk rayons de soleil correspond tout à fait à l'état de Térésa. Elle est plongée dans un véritable enfer (sa cécité, le fait qu'elle soit la cible des désirs fou d'un dingue..) et pourtant sa famille, son équipe et son consultant représentent les rayons lumineux sur lesquels elle peut compter quelque soit la grissaille domainte! (je sais mon esprit métaphorique cherche parfois des signes même où il ,n'y en a peut-être pas...à toi de me le dire )
alors là, j'étais fière de moi, quand tu as commencé à écrire: "A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage"
--> des roses rouges???
IMPOSSIBLE! Jane est encore bien trop hésitant pou offrir des roses rouges à Lisbon ce serait bien trop significatif et tu es une bien trop bonne auteure pour faire un écueil pareil! Donc j'étais quasi sûre qu'il s'agissait de notre barjot!
"Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. ": --> ben là, on a la confirmation, Jane ne s'étalerait pas ainsi en présence d'une inconnue!
MAis quelle MAGNIFIQUE IDEE, je salue encore une fois ton talent d'auteur!
l'obsession pour LIsbon que développe ce Bryan doit effectivement tenir compte de la relation atypique qu'elle a avec son consultant.
Mais que cherche-t-il à faire? Il se doute bien que Lisbon ne va pas croire une seconde que les fleurs et le mot ainsi formulé viennent vraiment de Jane, le veuf inconsolable? Donc veut-il les fâcher ou simplement leur montrer qu'il a lu dans leurs coeurs respectifs et du coup, qu'ils sont ts les 2 doublement menacés? bref, je suis archi-fan de ce déroulement!
Annie et Tommy: j'adore la relation discrète mais néanmoins intense que tu laisses entrevoir entre le père et la fille!
la pauvre Annie semble assignée au rôle de "portière" (ben oui, le féminin de "portier" est bien "portière" non? de même que la femme du "camelot" doit être logiquement la "camelotte"! )
le duel Jane/LIsbon:
"Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur "
cet échange est tellement digne d'eux! je rêverais de voir cela à l'écran!
la complicité grandissante : oh mais que cela fait du bien de voir un Janounet si prévenant! enfin la donzelle abaisse un peu sa garde et accepte l'aide en dépit de sa fierté!
le gag des fleurs: excellente idée que celle d'avoir la famille au grand complet pour assiter à ce moment! Certes les têtes hébétées devraient valoir le coup d'oeil mais surtout on a l'impression que Jane fait presque officiellement partie de la famillepour ce qui est de la "plaisanterie", je doute que les tourtereaux la trouve à leurs gout! Cela dit Bryan sait ce qu'il fait! il se pourrait que pour le protéger, Lisbon exige que JAne s'éloigne d'elle, pour que le malade ne considère plus le consultant comme une rival potentiel!
l'ensemble s'agence à merveille, je ne peux que te féliciter encore et surtout te supplier de ne pas tarder à poster la suite!!
PS: tu sais quoi????? Ben les canards continuent tjs de défiler au-dessus!
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Perdue dans le noir ^
wow, le cauchemar de Lisbon
ça fait peur quand même! la pauvre elle doit mal dormir en ce moment ...
et après l'autre Bryan, se prend pour Jane maintenant ?! il est complètement cinglé celui- là !!
j'ai beaucoup aimé le p'tit moment entre Jane et Lisbon :)
maintenant je me demande comment ils vont réagir à cette histoire de fleur?!
hâte de lire la suite XD
ça fait peur quand même! la pauvre elle doit mal dormir en ce moment ...
et après l'autre Bryan, se prend pour Jane maintenant ?! il est complètement cinglé celui- là !!
j'ai beaucoup aimé le p'tit moment entre Jane et Lisbon :)
maintenant je me demande comment ils vont réagir à cette histoire de fleur?!
hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
Il parait qu'un petit commentaire ça fait toujours plaisir alors voici le mien
J'ai commencé à lire ta fic et je me suis très vite perdue dedans. Quand je dis perdue, c'est dans le bon sens du terme ! Elle est vraiment très bien écrite et on pourrait presque voir les scènes se dérouler sous nos yeux. J'ai très vite été happée par ton histoire et la curiosité ma poussé à la lire jusqu'au bout. L'histoire est bien trouvé, une Lisbon aveugle et ronchon avec un Jane qui ne demande qu'à aider c'est vraiment trop mignon.
J'aime ces petit moment Jisbon ^^
Le fait de trouver un passé à Lisbon avec un psychopathe sexuel à ses trousses est assez flippant et je vois parfaitement l'inquiétude de Lisbon à ce sujet. Son cauchemar est assez flippant et angoissant (le fait d'être poursuivie et ne pas réussir à s'enfuir, y'a pas pire comme situation)
Enfin, le psychopathe qui veut soit se faire aimer de Lisbon en se faisant passer pour Jane ou alors, se faire passer pour Jane juste pour mettre une grosse embrouille entre Jane et Lisbon (je sais pas si ce que je dis est clair, la fatigue contrôle mon clavier ^^) ne me dit rien qui vaille.
J'ai vraiment hâte de lire la suite ! Bravo en tout cas !
J'ai commencé à lire ta fic et je me suis très vite perdue dedans. Quand je dis perdue, c'est dans le bon sens du terme ! Elle est vraiment très bien écrite et on pourrait presque voir les scènes se dérouler sous nos yeux. J'ai très vite été happée par ton histoire et la curiosité ma poussé à la lire jusqu'au bout. L'histoire est bien trouvé, une Lisbon aveugle et ronchon avec un Jane qui ne demande qu'à aider c'est vraiment trop mignon.
J'aime ces petit moment Jisbon ^^
Le fait de trouver un passé à Lisbon avec un psychopathe sexuel à ses trousses est assez flippant et je vois parfaitement l'inquiétude de Lisbon à ce sujet. Son cauchemar est assez flippant et angoissant (le fait d'être poursuivie et ne pas réussir à s'enfuir, y'a pas pire comme situation)
Enfin, le psychopathe qui veut soit se faire aimer de Lisbon en se faisant passer pour Jane ou alors, se faire passer pour Jane juste pour mettre une grosse embrouille entre Jane et Lisbon (je sais pas si ce que je dis est clair, la fatigue contrôle mon clavier ^^) ne me dit rien qui vaille.
J'ai vraiment hâte de lire la suite ! Bravo en tout cas !
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