Trahison post mortem ^
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Re: Trahison post mortem ^
Merci les filles!! J'adore vos commentaires!!!
Je suis entrain d'écrire le chapitre suivant, qui est déjà presque terminé, mais pas tout à fait. Je le posterais le plus tôt possible.
Je suis entrain d'écrire le chapitre suivant, qui est déjà presque terminé, mais pas tout à fait. Je le posterais le plus tôt possible.
Invité- Invité
Re: Trahison post mortem ^
Prends ton temps...Et puis avec les OS que tu nous postes pour patienter
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Trahison post mortem ^
Merci de votre patience, et désolée pour le retard...
Chapitre 14
Lisbon avait fait preuve d'une négligence de débutante. Elle se croyait plus réactive que ça. Elle avait commis une erreur plus que grossière en s'exposant ainsi, sans prendre aucune précaution.
Parfaitement immobile, elle n'osait pas faire le plus petit mouvement. Non pas qu'elle soit effrayée, mais ne sachant pas comment il allait réagir, elle jouait la sécurité. Bien lui en prit, car Langston avait incontestablement changé, depuis la dernière fois où elle l'avait côtoyé. Ce n'était plus le même homme.
Oter la vie à un être humain, qui plus est à l'arme blanche, ne lui avait pas posé de problème. Alors qu'avant, l'idée même de blesser quelqu'un l'aurait insupporté. Si elle ne voulait pas subir le sort de ces officiers, ou celui de Grace, elle devait se montrer plus maline que lui et ne surtout pas provoquer sa colère.
Van Pelt avait cru qu'en jouant les femmes dociles, elle l'amadouerait. C'est ce qui l'avait desservit et poussé à fuir, lui valant cet accident fatal. Térésa, bien qu'elle ait envie de résister à son ravisseur, attendit qu'il parle, avant de tenter quoi que ce soit.
Langston, encore dans son dos, lui ordonna de se retourner et de rentrer dans la maison, sous la menace de son arme. Il verrouilla la porte, puis la fit s'asseoir dans le salon. Aucun mot de fut échangé, pendant de longues minutes. Lisbon le regardait, étudiant son comportement. Visiblement, il ne l'avait pas reconnu.
Très agité, il observait régulièrement par la fenêtre, les véhicules qui circulaient, devant l'habitation. Des gouttes de sang tombaient sur le sol, s'échappant de la manche de sa chemise. Lisbon aperçu une large entaille dans l'avant bras de Langston. Un des officiers avait résisté et l'avait blessé avec son propre couteau. Voilà une occasion rêvée de se servir de ce point faible, à son avantage.
Lisbon: "Vous saignez."
Il baissa les yeux sur ce filet d'hémoglobine qui maculait la moquette. Il enroula une serviette autour de son poignet, mais sans lâcher le pistolet.
Lisbon: "Laissez-moi vous aider."
Langston: "Restez assise. Je sais quoi faire."
Lisbon marmonna: "Moi aussi."
Il avait des difficultés à se prodiguer les soins adéquats, avec une seule main. Il déposa donc l'arme à côté de lui. Lisbon fit mine de se lever.
Langston: "N'essayez pas de la récupérer. Assise!"
Lisbon obtempéra: "Vous ne pourrez pas faire un bandage correct comme ça."
Langston: "Fermez la! Je n'ai pas besoin de vos conseils."
Son bras le faisait souffrir à chaque mouvement. Si bien, que la jeune femme le lisait sur son visage.
Lisbon: "Si vous ne faites pas ce qu'il faut, votre coupure va s'infecter. Puis vous aurez de la fièvre et..."
Langston: "Très bien. J'accepte votre aide. Mais pas de blague."
Elle s'occupa donc de sa blessure, avec beaucoup d'application.
Langston: "Qui vous a appris à faire ça?"
Lisbon: "C'est vous."
Il la dévisageait, l'air interloqué. Face à son amnésie soudaine, elle s'expliqua.
Lisbon: "J'ai suivi vos cours de secourisme, il y a une dizaine d'année."
Langston: "Bien sûr, ça me revient, maintenant. Votre coiffure était différente et vous ne portiez pas la même croix en pendentif."
Elle profita de cette seconde d'inattention pour se rapprocher insidieusement du pistolet. Mais cette tentative ne fonctionna pas. Au contraire, il s'aperçu de son subterfuge pour le distraire et s'empara de l'arme, avant elle. Il la gifla assez fort pour la faire tomber contre le canapé, face à lui.
Langston: "Ne recommencez pas!"
Il lui lança un mouchoir, avec lequel, elle essuya le sang, au coin de ses lèvres.
Lisbon: "Je dois me préparer à finir comme Grace. Allez-y. Pourquoi attendre?"
Langston: "Il y a des choses bien pire que la mort. Et si vous ne voulez pas en faire l'expérience, je vous conseille vivement de vous tenir tranquille."
Lisbon: "Je n'ai pas peur de vous."
Langston souriant: "Vous êtes une dure à cuire. Je respecte ça."
Lisbon: "C'est à ce respect que je dois mon salut?"
Langston: "En partie."
Lisbon: "Vous ne me gardez pas en vie, uniquement par bonté d'âme. C'est ça? Vous voulez autre chose."
Langston: "Perspicace. Vous ressemblez beaucoup à Angela. Elle était comme vous, belle, courageuse et déterminée. Je comprend pourquoi Jane tiens autant à vous. Mon choix est judicieux cette fois."
Lisbon: "En quoi?"
Langston: "Vous êtes ma pièce maîtresse. Sans vous il ne sera plus rien."
Lisbon: "Marc..."
Langston: "C'est là que vous allez essayez pitoyablement, de m'embobiner, de me persuader d'arrêter cette folie, en me soutenant qu'il n'est pas trop tard, que je suis un homme bien."
Mais il ne connaissait pas la demoiselle, et ce n'était absolument pas dans ses intentions de minimiser la gravité de ses actes.
Lisbon: "Mais il EST trop tard. Et vous êtes fichu. Avec quatre meurtres à votre actif, dont trois flics, ce sera l'injection létale. Le procureur ne négociera même pas. Je ne gaspillerais pas ma salive avec vous."
Langston: "Sachez que je ne cherche pas à me soustraire à ma condamnation. Je suis déjà mort. Vous non. Mais soyez patiente, ça viendra."
Lisbon: "Que voulez-vous de moi?"
Il se releva sans répondre, pour aller inspecter, à nouveau, la circulation.
Lisbon: "On attend quoi?"
Langston: "Patrick. Je lui réserve une surprise qu'il ne pourra pas oublier."
Lisbon: "Ne lui faites pas de mal. Il a assez souffert."
Langston: "N'ayez crainte. Votre précieux consultant ne sera pas blessé. Toutefois, il devra vivre seul, avec sa cupabilité et le souvenir de sa meilleure amie agonisant sous ses yeux."
Il était entrain de dévoiler le point final de son plan, à la jeune femme, mettant ses nerfs à rude épreuve. D'autant plus qu'il ne lui apportait aucun détail sur la façon dont elle allait trépasser. Néanmoins, elle tâchait de rester calme. Même si elle avait envie de paniquer, car elle ne pouvait pas compter sur sa force physique. Il en avait bien plus qu'elle. Il venait d'ailleurs de lui prouver en la maîtrisant sans difficultés.
Le mieux qu'elle pouvait espérer était que Jane trouve un moyen de lui porter secours avec le moins de heurs possibles. Pour ça, elle n'était pas sereine. Bien qu'il ne soit pas seul, ce n'est pas Wainwright qui pourrait le raisonner. Déjà qu'elle n'avait aucune autorité sur le mentaliste, alors ce n'est pas lui qui en aurait.
A des kilomètres de là, les deux hommes ignoraient ce qui se passait à Sacramento. Pour eux, Lisbon était en totale sécurité. Du moins, pour Wainwright car Jane, lui, se rongeait les sangs, depuis leur départ. Le regard fixé sur les effets personnels de son beau frère, il se perdait dans ses souvenirs. Des questions l'obsédaient. "Pourquoi Langston avait-il fait cela au frère de celle qu'il aimait?", "Qu'avait bien pu faire Danny pour causer sa mort?"
Un violent coup de volant, fit revenir Jane dans le présent. L'agent, sentant la fatigue l'envahir leur avait évité de percuter un camion qui arrivait en sens inverse. Il décida de stopper le véhicule sur le bas côté, à deux pas d'un restaurant.
Jane: "Qu'est-ce que vous faites? Un problème avec la voiture?"
Wainwright: "Avec le conducteur."
Jane: "Vous voulez que je prenne le relais?"
Wainwright: "Vous n'êtes pas en état. Et il me faut un café."
Ils entrèrent dans l'établissement et s'installèrent à une table. En attendant leur commande, le jeune chef engagea la conversation. Le consultant était exagérément angoissé et il pensait qu'en lui parlant, il parviendrait à l'apaiser.
Wainwright: "Vous connaissiez les fréquentations de Danny?"
Jane: "Pas vraiment. Enfin, nous avions des amis communs. Mais il faut croire qu'Angela n'était pas la seule à avoir des secrets."
Wainwright: "Vous n'êtes pas très à l'aise de vous confier à moi."
Jane: "On ne peut rien vous cacher."
Wainwright: "Ne vous sentez pas obligé de me parler si vous ne le voulez pas."
Jane: "C'est à dire que je n'ai pas vraiment l'habitude des conversations axées sur ma vie personnelle. Ne le prenez pas contre vous."
Wainwright: "Il n'y a pas d'offense. Je crois deviner que vous préférez vous adresser à Lisbon. C'est normal que vous ne me fassiez pas confiance. Même si je suis le patron, je suis conscient d'être également le bleu dans ce service."
Jane regarda l'horloge nerveusement.
Wainwright: "Ne vous inquiétez pas Jane. Lisbon est entre de bonnes mains."
Jane: "Vous avez l'air sûr de vous."
Wainwright: "Je le suis. Je connais les hommes qui sont chargés de la protéger. Ils sont fiables et très compétents."
Ce n'était pas fait pour rassurer le mentaliste. Il se remémora le jour où Red John avait tenté d'assassiné sa collègue par le biais de l'agent O'Laughlin. Là aussi, les deux officiers assurant la surveillance étaient "fiables et compétents".
Wainwright: "Jane, Lisbon va bien."
Jane: "Je l'espère."
Il l'appela sur son portable, depuis le restaurant. Sans réponse, il raccrocha.
Jane: "Quelque chose cloche."
Wainwright: "Elle dort peut-être."
Jane: "Combien de temps vous faut-il pour rallier Sacramento?"
Wainwright: "Environ trente minutes."
Jane quitta la table et enfila sa veste, aussitôt imité par l'agent. Ce dernier avait comprit, à l'intonation de sa voix que la situation devenait préoccupante. Ils remontèrent en voiture. Wainwright ne lui posa aucune question, car il ne croyait pas non plus que la jeune femme soit endormie. En fait, il était aussi inquiet que lui. Et leur angoisse se justifiait.
A Sacramento, Langston avait attaché les mains de sa future victime, afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. La demoiselle paraissait inoffensive mais il savait que ce n'était qu'un leurre. Il vérifia à nouveau les alentours de l'appartement et revint vers la brunette, assise dans le sofa. Il la releva.
Lisbon: "Où allons-nous?"
Langston: "On va faire une petite ballade."
Il faisait nuit noire, ce qui faciliterait sa fuite. Langston conduisit Térésa dans sa voiture. Puis, il retourna sur le seuil de l'appartement, pour agrafer un papier à la porte, et revint s'asseoir dans le véhicule.
TBC...
Chapitre 14
Lisbon avait fait preuve d'une négligence de débutante. Elle se croyait plus réactive que ça. Elle avait commis une erreur plus que grossière en s'exposant ainsi, sans prendre aucune précaution.
Parfaitement immobile, elle n'osait pas faire le plus petit mouvement. Non pas qu'elle soit effrayée, mais ne sachant pas comment il allait réagir, elle jouait la sécurité. Bien lui en prit, car Langston avait incontestablement changé, depuis la dernière fois où elle l'avait côtoyé. Ce n'était plus le même homme.
Oter la vie à un être humain, qui plus est à l'arme blanche, ne lui avait pas posé de problème. Alors qu'avant, l'idée même de blesser quelqu'un l'aurait insupporté. Si elle ne voulait pas subir le sort de ces officiers, ou celui de Grace, elle devait se montrer plus maline que lui et ne surtout pas provoquer sa colère.
Van Pelt avait cru qu'en jouant les femmes dociles, elle l'amadouerait. C'est ce qui l'avait desservit et poussé à fuir, lui valant cet accident fatal. Térésa, bien qu'elle ait envie de résister à son ravisseur, attendit qu'il parle, avant de tenter quoi que ce soit.
Langston, encore dans son dos, lui ordonna de se retourner et de rentrer dans la maison, sous la menace de son arme. Il verrouilla la porte, puis la fit s'asseoir dans le salon. Aucun mot de fut échangé, pendant de longues minutes. Lisbon le regardait, étudiant son comportement. Visiblement, il ne l'avait pas reconnu.
Très agité, il observait régulièrement par la fenêtre, les véhicules qui circulaient, devant l'habitation. Des gouttes de sang tombaient sur le sol, s'échappant de la manche de sa chemise. Lisbon aperçu une large entaille dans l'avant bras de Langston. Un des officiers avait résisté et l'avait blessé avec son propre couteau. Voilà une occasion rêvée de se servir de ce point faible, à son avantage.
Lisbon: "Vous saignez."
Il baissa les yeux sur ce filet d'hémoglobine qui maculait la moquette. Il enroula une serviette autour de son poignet, mais sans lâcher le pistolet.
Lisbon: "Laissez-moi vous aider."
Langston: "Restez assise. Je sais quoi faire."
Lisbon marmonna: "Moi aussi."
Il avait des difficultés à se prodiguer les soins adéquats, avec une seule main. Il déposa donc l'arme à côté de lui. Lisbon fit mine de se lever.
Langston: "N'essayez pas de la récupérer. Assise!"
Lisbon obtempéra: "Vous ne pourrez pas faire un bandage correct comme ça."
Langston: "Fermez la! Je n'ai pas besoin de vos conseils."
Son bras le faisait souffrir à chaque mouvement. Si bien, que la jeune femme le lisait sur son visage.
Lisbon: "Si vous ne faites pas ce qu'il faut, votre coupure va s'infecter. Puis vous aurez de la fièvre et..."
Langston: "Très bien. J'accepte votre aide. Mais pas de blague."
Elle s'occupa donc de sa blessure, avec beaucoup d'application.
Langston: "Qui vous a appris à faire ça?"
Lisbon: "C'est vous."
Il la dévisageait, l'air interloqué. Face à son amnésie soudaine, elle s'expliqua.
Lisbon: "J'ai suivi vos cours de secourisme, il y a une dizaine d'année."
Langston: "Bien sûr, ça me revient, maintenant. Votre coiffure était différente et vous ne portiez pas la même croix en pendentif."
Elle profita de cette seconde d'inattention pour se rapprocher insidieusement du pistolet. Mais cette tentative ne fonctionna pas. Au contraire, il s'aperçu de son subterfuge pour le distraire et s'empara de l'arme, avant elle. Il la gifla assez fort pour la faire tomber contre le canapé, face à lui.
Langston: "Ne recommencez pas!"
Il lui lança un mouchoir, avec lequel, elle essuya le sang, au coin de ses lèvres.
Lisbon: "Je dois me préparer à finir comme Grace. Allez-y. Pourquoi attendre?"
Langston: "Il y a des choses bien pire que la mort. Et si vous ne voulez pas en faire l'expérience, je vous conseille vivement de vous tenir tranquille."
Lisbon: "Je n'ai pas peur de vous."
Langston souriant: "Vous êtes une dure à cuire. Je respecte ça."
Lisbon: "C'est à ce respect que je dois mon salut?"
Langston: "En partie."
Lisbon: "Vous ne me gardez pas en vie, uniquement par bonté d'âme. C'est ça? Vous voulez autre chose."
Langston: "Perspicace. Vous ressemblez beaucoup à Angela. Elle était comme vous, belle, courageuse et déterminée. Je comprend pourquoi Jane tiens autant à vous. Mon choix est judicieux cette fois."
Lisbon: "En quoi?"
Langston: "Vous êtes ma pièce maîtresse. Sans vous il ne sera plus rien."
Lisbon: "Marc..."
Langston: "C'est là que vous allez essayez pitoyablement, de m'embobiner, de me persuader d'arrêter cette folie, en me soutenant qu'il n'est pas trop tard, que je suis un homme bien."
Mais il ne connaissait pas la demoiselle, et ce n'était absolument pas dans ses intentions de minimiser la gravité de ses actes.
Lisbon: "Mais il EST trop tard. Et vous êtes fichu. Avec quatre meurtres à votre actif, dont trois flics, ce sera l'injection létale. Le procureur ne négociera même pas. Je ne gaspillerais pas ma salive avec vous."
Langston: "Sachez que je ne cherche pas à me soustraire à ma condamnation. Je suis déjà mort. Vous non. Mais soyez patiente, ça viendra."
Lisbon: "Que voulez-vous de moi?"
Il se releva sans répondre, pour aller inspecter, à nouveau, la circulation.
Lisbon: "On attend quoi?"
Langston: "Patrick. Je lui réserve une surprise qu'il ne pourra pas oublier."
Lisbon: "Ne lui faites pas de mal. Il a assez souffert."
Langston: "N'ayez crainte. Votre précieux consultant ne sera pas blessé. Toutefois, il devra vivre seul, avec sa cupabilité et le souvenir de sa meilleure amie agonisant sous ses yeux."
Il était entrain de dévoiler le point final de son plan, à la jeune femme, mettant ses nerfs à rude épreuve. D'autant plus qu'il ne lui apportait aucun détail sur la façon dont elle allait trépasser. Néanmoins, elle tâchait de rester calme. Même si elle avait envie de paniquer, car elle ne pouvait pas compter sur sa force physique. Il en avait bien plus qu'elle. Il venait d'ailleurs de lui prouver en la maîtrisant sans difficultés.
Le mieux qu'elle pouvait espérer était que Jane trouve un moyen de lui porter secours avec le moins de heurs possibles. Pour ça, elle n'était pas sereine. Bien qu'il ne soit pas seul, ce n'est pas Wainwright qui pourrait le raisonner. Déjà qu'elle n'avait aucune autorité sur le mentaliste, alors ce n'est pas lui qui en aurait.
A des kilomètres de là, les deux hommes ignoraient ce qui se passait à Sacramento. Pour eux, Lisbon était en totale sécurité. Du moins, pour Wainwright car Jane, lui, se rongeait les sangs, depuis leur départ. Le regard fixé sur les effets personnels de son beau frère, il se perdait dans ses souvenirs. Des questions l'obsédaient. "Pourquoi Langston avait-il fait cela au frère de celle qu'il aimait?", "Qu'avait bien pu faire Danny pour causer sa mort?"
Un violent coup de volant, fit revenir Jane dans le présent. L'agent, sentant la fatigue l'envahir leur avait évité de percuter un camion qui arrivait en sens inverse. Il décida de stopper le véhicule sur le bas côté, à deux pas d'un restaurant.
Jane: "Qu'est-ce que vous faites? Un problème avec la voiture?"
Wainwright: "Avec le conducteur."
Jane: "Vous voulez que je prenne le relais?"
Wainwright: "Vous n'êtes pas en état. Et il me faut un café."
Ils entrèrent dans l'établissement et s'installèrent à une table. En attendant leur commande, le jeune chef engagea la conversation. Le consultant était exagérément angoissé et il pensait qu'en lui parlant, il parviendrait à l'apaiser.
Wainwright: "Vous connaissiez les fréquentations de Danny?"
Jane: "Pas vraiment. Enfin, nous avions des amis communs. Mais il faut croire qu'Angela n'était pas la seule à avoir des secrets."
Wainwright: "Vous n'êtes pas très à l'aise de vous confier à moi."
Jane: "On ne peut rien vous cacher."
Wainwright: "Ne vous sentez pas obligé de me parler si vous ne le voulez pas."
Jane: "C'est à dire que je n'ai pas vraiment l'habitude des conversations axées sur ma vie personnelle. Ne le prenez pas contre vous."
Wainwright: "Il n'y a pas d'offense. Je crois deviner que vous préférez vous adresser à Lisbon. C'est normal que vous ne me fassiez pas confiance. Même si je suis le patron, je suis conscient d'être également le bleu dans ce service."
Jane regarda l'horloge nerveusement.
Wainwright: "Ne vous inquiétez pas Jane. Lisbon est entre de bonnes mains."
Jane: "Vous avez l'air sûr de vous."
Wainwright: "Je le suis. Je connais les hommes qui sont chargés de la protéger. Ils sont fiables et très compétents."
Ce n'était pas fait pour rassurer le mentaliste. Il se remémora le jour où Red John avait tenté d'assassiné sa collègue par le biais de l'agent O'Laughlin. Là aussi, les deux officiers assurant la surveillance étaient "fiables et compétents".
Wainwright: "Jane, Lisbon va bien."
Jane: "Je l'espère."
Il l'appela sur son portable, depuis le restaurant. Sans réponse, il raccrocha.
Jane: "Quelque chose cloche."
Wainwright: "Elle dort peut-être."
Jane: "Combien de temps vous faut-il pour rallier Sacramento?"
Wainwright: "Environ trente minutes."
Jane quitta la table et enfila sa veste, aussitôt imité par l'agent. Ce dernier avait comprit, à l'intonation de sa voix que la situation devenait préoccupante. Ils remontèrent en voiture. Wainwright ne lui posa aucune question, car il ne croyait pas non plus que la jeune femme soit endormie. En fait, il était aussi inquiet que lui. Et leur angoisse se justifiait.
A Sacramento, Langston avait attaché les mains de sa future victime, afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. La demoiselle paraissait inoffensive mais il savait que ce n'était qu'un leurre. Il vérifia à nouveau les alentours de l'appartement et revint vers la brunette, assise dans le sofa. Il la releva.
Lisbon: "Où allons-nous?"
Langston: "On va faire une petite ballade."
Il faisait nuit noire, ce qui faciliterait sa fuite. Langston conduisit Térésa dans sa voiture. Puis, il retourna sur le seuil de l'appartement, pour agrafer un papier à la porte, et revint s'asseoir dans le véhicule.
TBC...
Invité- Invité
Re: Trahison post mortem ^
Vraiment sadique ce Langston ! Je me demande comment Jane va faire pour dépatouiller Lisbon de cela... Si il y arrive
Bravo à toi, pour le suspens qu'il y a à chaque fois
Bravo à toi, pour le suspens qu'il y a à chaque fois
Re: Trahison post mortem ^
Langston a vraiment changé, il est prêt à tout pour faire souffrir Jane.
Lisbon parviendra t-elle à se sortir seule de ce piège ?
Jane et Wainwright arriveront-ils à la libérer ?
Tu maîtrises parfaitement le suspens
Lisbon parviendra t-elle à se sortir seule de ce piège ?
Jane et Wainwright arriveront-ils à la libérer ?
Tu maîtrises parfaitement le suspens
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: Trahison post mortem ^
Oufffffffffff Lisbon est en mauvaise posture et les intuitions de Jane sont toujours correctes. Espérons que Jane parviendra à sauver Lisbon sans qu'il y ait trop de dégâts. =)
Re: Trahison post mortem ^
Ca sent le sapin si je peux me permettre.... lol
wickyvicky- Agent de circulation
Re: Trahison post mortem ^
Merci à toutes!!!
Je profite d'une accalmie de rhume, pour vous poster la suite.
Il est possible que ce soit l'avant-dernier chapitre de cette fic. Je ne sais pas encore, ça dépendra de mon imagination.
Mais comme toujours, j'en ai une autre qui me trotte dans la tête...
Sur ce...
Chapitre 15
Ce n'est que quinze minutes après, que les deux hommes, associés de circonstance, arrivèrent, à Sacramento. Trop tard pour s'opposer aux plans de Langston. Peut-être même trop tard pour sauver son otage.
Le mentaliste n'attendit pas que le véhicule soit totalement stoppé, pour commencer à en descendre. Il était trop nerveux. Sa première préoccupation était d'interroger les gardes en faction dans l'allée. Aussitôt rejoint par Wainwright, ils ne purent que constater le massacre auquel s'était livré le suspect.
Jane ne perdit pas un instant et s'engagea dans l'allée. Il fut ralentit dans son élan, par le jeune homme qui se précipita vers lui, alors qu'il avançait, à vive allure, en direction de l'appartement.
Wainwright: "Pas si vite, Jane! On ne sait pas si ils sont encore là. Vous avez vu ce qu'il a fait à ces hommes."
Jane: "Il ne s'embarrasse plus de remords, apparemment. Si le meurtre d'innocents lui posait un problème, ce n'est plus le cas. Il écrasera tous ceux qui représenteront un obstacle."
Il décrocha le papier de la porte. Son poux s'emballa à la lecture de ce message, écrit à l'ordinateur, dans un style semblable à celui de Red John. Clin d'oeil macabre, censé le ramener aux heures les plus sombres de son existence.
Wainwright s'enquit de son contenu: "Est-ce qu'il dit où il l'a emmené?"
Le mentaliste ne pouvait pas répondre, complètement absorbé par ses souvenirs.
Wainwright insista: "Jane!"
Jane: "Pardon. Heu, non il ne dit rien à ce sujet."
Wainwright: "J'appelle le bureau."
Il sortit son mobile, mais le mentaliste le subtilisa.
Wainwright: "Jane, il faut qu'on diffuse un avis de recherche."
Jane: "Je ne peux pas vous laisser faire ça."
Wainwright, incrédule: "Vous n'avez pas à me donner d'ordres. Il y deux morts là-bas, je dois prévenir le CBI."
Jane: "La priorité c'est de retrouver Lisbon en vie."
Wainwright: "Vous insinuez qu'on devrait les abandonner dans cette voiture, sans faire quoi que soit?"
Jane: "On ne peut plus rien pour eux. Je vous demande de m'octroyer quelques heures."
Wainwright: "Quoi!"
Jane: "Je dois régler ça moi-même."
Wainwright: "Soyez raisonnable, bon sang! Je ne vous permettrais pas d'agir seul. Ces tergiversations ne nous mènent nulle part. Chaque seconde qui s'écoule, elle risque sa vie."
Jane, furieux: "Vous croyez que je ne le sais pas! Je la sortirais de là, même si ça doit me tuer. Il ne me prendra pas Angela."
L'agent le dévisagea, d'un air inquiet. Il craignait que le mentaliste ne se laisse aller à ses pulsions primaires, pareilles à celles qui lui avaient valu une incarcération, autrefois. C'est exactement ce qui était entrain de se produire dans l'esprit malmené de Jane. Il faisait un transfert, en confondant la mort de son épouse avec la disparition de sa collègue.
Wainwright: "Vous voulez dire Lisbon?"
Jane: "Bien sûr, pourquoi demandez-vous ça?"
Wainwright: "Vous venez de parler d'Angela."
Le blond paraissait embarrassé par ce lapsus. Il avait honte de s'être laissé submergé par ses émotions. Cela risquait fort de compromettre la survie de la jeune femme. Et ça, son supérieur le savait parfaitement.
Wainwright: "Vous êtes sûr de pouvoir continuer?"
Jane: "Je ne la laisserais pas tomber. Elle est la seule à m'avoir toujours soutenu, quand Cho et Rigsby m'ont tourné le dos, après la mort de Grace. Elle est la seule à ne pas me l'avoir reprochée."
Wainwright ajouta: "La seule qu'il n'a pas réussi à dresser contre vous, si je comprend bien."
Le mentaliste marqua un instant de silence.
Jane: "Je me suis trompé. Il n'applique pas la loi du Talion. Il fait le vide autour de moi. Ses meurtres ne sont pas systématiques, non. Il incite ceux qui me sont proches, à m'abandonner. Danny a résisté..."
Wainwright: "Et il s'en ai débarrassé."
Jane: "C'est pour ça qu'il faut que je la retrouve."
Il ne lâchait pas la feuille de papier, ce qui intrigua son interlocuteur.
Wainwright: "Qu'y a-t-il dans cette lettre?"
Jane: "Il va m'appeler dans une heure."
Wainwright: "Parfait. Ca nous donne un peu de temps pour nous préparer."
Septique quand à la véracité de ces propos, il lui prit le document des mains, afin de combler les vides qu'il lui taisait. Malgré la volonté indéniable du jeune homme, le mentaliste refusait catégoriquement que quelqu'un d'autre participe au jeu de Langston. De plus, cela faisait partie des conditions écrites noir sur blanc dans ses instructions: "Pas de police, ou vous n'aurez pas l'occasion de lui faire vos adieux. Restez là et attendez mon signal."
Wainwright fit preuve d'un autoritarisme peu commun: "Je vais être très clair Jane. Vous ne voulez pas avertir des renforts, soit. Mais je me rendrais là-bas avec vous. C'est non négociable."
Jane: "C'est trop dangereux. Si il vous voit..."
Wainwright: "Je serais discret. Vous n'avez pas à vous en faire."
Bien qu'il ne soit pas vraiment confiant, il n'avait pas le choix. Sans armes, il se trouvait en position de faiblesse. Sur le terrain, son arme c'était Lisbon. Il se reposait aveuglément sur elle, pour assurer ses arrières. Il se sentait perdu sans elle. Il se rendait compte que si elle n'était plus de ce monde, il ne lui resterait plus personne sur qui s'appuyer. Lisbon représentait tout pour lui. Elle était son amie, sa famille. C'est pour ça que sa réaction était si violente. Il réalisa qu'il s'était emporté d'une façon injustifiée contre l'agent qui, pourtant, ne désirait que l'aider.
Jane, légèrement calmé: "Pardonnez-moi. Je ne sais plus où j'en suis."
Wainwright: "Je comprend, il n'y a pas de mal."
Jane: "J'ai besoin d'un coup de main."
Wainwright: "Et vous pouvez compter sur moi. Je ne vous ferais pas faux bond."
Ils scellèrent ce sage accord, qu'il venait de prendre, par une poignée de main. En associant leurs forces, ils n'en seraient que plus efficaces.
Alors qu'ils attendait l'appel de Langston, Jane manifesta quelques réserves quand à l'issue incertaine de cette sordide affaire. Ils se trouvaient dans l'appartement, où ils firent un bref état des lieux. Mais Langston avait fait un ménage minutieux, avant leur départ.
Wainwright inspectant le rez-de-chaussée: "Il n'a rien laissé, aucun indices."
Ne trouvant pas le mentaliste, en revenant dans le salon, il monta à l'étage. Il le trouva, en état de choc, dans la chambre. Lorsqu'il aperçu la cause de son malaise, il comprit. Il lui posa une main sur l'épaule.
Wainwright: "Il continu son travail de sape. Ne vous laissez pas déstabiliser. Venez, descendons. Ce n'est qu'une mise en scène."
Il sortit le premier, pour permettre à Jane de remettre de l'ordre dans ses idées. Langston était monté d'un cran sur l'échelle de la cruauté, en déposant la robe de mariée d'Angela (sciemment récupérée avant l'incendie de la villa), maculée de sang, dans lequel baignait le médaillon de Lisbon. Il savait qu'elle était vivante, mais il ignorait dans quel état.
Il imagina ce à quoi elle devrait faire face et surtout à quoi elle devrait résister. Certes Térésa était une peronne courageuse, mais il y a des choses devant lesquelles n'importe qui flancherait. Même elle. Néanmoins, il fallait que la jeune femme tienne le coup, quoiqu'elle subisse. Elle devait se battre assez longtemps pour permettre à Jane d'arriver.
Malgré tout, Patrick aurait un avantage sur cet homme devenu un tueur. Langston n'avait pas envisagé que le mentaliste puisse venir avec quelqu'un, étant donné qu'il s'était assuré de l'isoler complètement.
Térésa, ballottée dans tous les sens, par les chaos de la route, ne quittait pas son ravisseur des yeux. Elle portait sa main à son cou, afin de se réconforter en tenant sa croix. Mais ce n'était qu'un réflexe, puisqu'il la lui avait arraché avant de partir.
Désemparée par l'absence de ce symbole, auquel elle se raccrochait souvent, elle reposa ses mains sur ses genoux, en grimaçant. L'entaille que son ravisseur lui avait infligé dans sa paume gauche, la faisait encore souffrir.
Langston: "La douleur se réveille?"
Lisbon: "En quoi ça vous intéresse?"
Langston: "Ca va passer."
Lisbon: "C'était vous qui me l'aviez volée, n'est-ce pas?"
Langston: "Absolument. Elle était suspendue dans votre salle de bain. Vous l'aviez oublié."
Lisbon: "Vous êtes entré chez moi! Quand?"
Langston: "Le soir où j'ai emmené votre amie."
Lisbon: "Comment avez-vous su où je vivais. Tous les dossiers du personnels sont confidentiels."
La,gston: "Vous êtes trop procédurière. Je vous ai étudiée, dans le moindre détail. J'ai eu du temps pour vous observer durant ces derniers mois."
Lisbon détectant un rictus sur son visage: "Vous êtes fier de vous."
Langston: "La fierté n'est pas le but que je poursuis."
Lisbon: "La vengeance. Je connais ce refrain par coeur."
Langston: "Jane et Red John."
Lisbon: "Vous vous êtes trompé de cible. C'est Red John qui tenait le couteau, pas Jane."
Langston: "Oui, vous avez raison. Mais c'est Jane qui a fournit le mobile à ce psychopathe. Red John n'a fait que répondre à ses pulsions. Il a suivi sa nature profonde."
Lisbon: "C'est ce que vous faites. Vous répondez à vos pulsions. Ce n'est pas de la vengeance, c'est de la démence."
Langston: "Vous ne me ferez pas sortir de mes gonds. Je suis trop proche de mon objectif, pour tout fiche en l'air, en devenant hystérique."
Il conduisait sur une route, à l'extérieur de la ville, jusqu'à ce qu'il bifurque dans une direction que la jeune femme connaissait bien, pour l'avoir empruntée à plusieurs reprises, depuis que Jane avait déménagé.
Lisbon: "Pourquoi avoir fait un détours aussi long pour venir ici?"
Langston: "La promenade ne vous a pas plu?"
Lisbon: "Vous êtes malade."
Langston: "Le chemin que nous avons pris a une signification particulière pour moi. Je tenais à le parcourir une dernière fois. Nous avions l'habitude de nous y retrouver, Angela et moi. Nous marchions jusqu'au bois, on y passait des heures. C'est là que notre bébé a été conçu. On était heureux."
Son visage, si joyeux à l'évocation de ce passé, se mua en une expression de rage indicible.
Langston: "Mais c'est fini. Tout est fini. Tout s'arrête ce soir, dans le dernier refuge de Patrick Jane. Je veux qu'où il aille, il se souvienne de moi. Qu'il ne puisse trouver de répit nulle part."
TBC...
Je profite d'une accalmie de rhume, pour vous poster la suite.
Il est possible que ce soit l'avant-dernier chapitre de cette fic. Je ne sais pas encore, ça dépendra de mon imagination.
Mais comme toujours, j'en ai une autre qui me trotte dans la tête...
Sur ce...
Chapitre 15
Ce n'est que quinze minutes après, que les deux hommes, associés de circonstance, arrivèrent, à Sacramento. Trop tard pour s'opposer aux plans de Langston. Peut-être même trop tard pour sauver son otage.
Le mentaliste n'attendit pas que le véhicule soit totalement stoppé, pour commencer à en descendre. Il était trop nerveux. Sa première préoccupation était d'interroger les gardes en faction dans l'allée. Aussitôt rejoint par Wainwright, ils ne purent que constater le massacre auquel s'était livré le suspect.
Jane ne perdit pas un instant et s'engagea dans l'allée. Il fut ralentit dans son élan, par le jeune homme qui se précipita vers lui, alors qu'il avançait, à vive allure, en direction de l'appartement.
Wainwright: "Pas si vite, Jane! On ne sait pas si ils sont encore là. Vous avez vu ce qu'il a fait à ces hommes."
Jane: "Il ne s'embarrasse plus de remords, apparemment. Si le meurtre d'innocents lui posait un problème, ce n'est plus le cas. Il écrasera tous ceux qui représenteront un obstacle."
Il décrocha le papier de la porte. Son poux s'emballa à la lecture de ce message, écrit à l'ordinateur, dans un style semblable à celui de Red John. Clin d'oeil macabre, censé le ramener aux heures les plus sombres de son existence.
Wainwright s'enquit de son contenu: "Est-ce qu'il dit où il l'a emmené?"
Le mentaliste ne pouvait pas répondre, complètement absorbé par ses souvenirs.
Wainwright insista: "Jane!"
Jane: "Pardon. Heu, non il ne dit rien à ce sujet."
Wainwright: "J'appelle le bureau."
Il sortit son mobile, mais le mentaliste le subtilisa.
Wainwright: "Jane, il faut qu'on diffuse un avis de recherche."
Jane: "Je ne peux pas vous laisser faire ça."
Wainwright, incrédule: "Vous n'avez pas à me donner d'ordres. Il y deux morts là-bas, je dois prévenir le CBI."
Jane: "La priorité c'est de retrouver Lisbon en vie."
Wainwright: "Vous insinuez qu'on devrait les abandonner dans cette voiture, sans faire quoi que soit?"
Jane: "On ne peut plus rien pour eux. Je vous demande de m'octroyer quelques heures."
Wainwright: "Quoi!"
Jane: "Je dois régler ça moi-même."
Wainwright: "Soyez raisonnable, bon sang! Je ne vous permettrais pas d'agir seul. Ces tergiversations ne nous mènent nulle part. Chaque seconde qui s'écoule, elle risque sa vie."
Jane, furieux: "Vous croyez que je ne le sais pas! Je la sortirais de là, même si ça doit me tuer. Il ne me prendra pas Angela."
L'agent le dévisagea, d'un air inquiet. Il craignait que le mentaliste ne se laisse aller à ses pulsions primaires, pareilles à celles qui lui avaient valu une incarcération, autrefois. C'est exactement ce qui était entrain de se produire dans l'esprit malmené de Jane. Il faisait un transfert, en confondant la mort de son épouse avec la disparition de sa collègue.
Wainwright: "Vous voulez dire Lisbon?"
Jane: "Bien sûr, pourquoi demandez-vous ça?"
Wainwright: "Vous venez de parler d'Angela."
Le blond paraissait embarrassé par ce lapsus. Il avait honte de s'être laissé submergé par ses émotions. Cela risquait fort de compromettre la survie de la jeune femme. Et ça, son supérieur le savait parfaitement.
Wainwright: "Vous êtes sûr de pouvoir continuer?"
Jane: "Je ne la laisserais pas tomber. Elle est la seule à m'avoir toujours soutenu, quand Cho et Rigsby m'ont tourné le dos, après la mort de Grace. Elle est la seule à ne pas me l'avoir reprochée."
Wainwright ajouta: "La seule qu'il n'a pas réussi à dresser contre vous, si je comprend bien."
Le mentaliste marqua un instant de silence.
Jane: "Je me suis trompé. Il n'applique pas la loi du Talion. Il fait le vide autour de moi. Ses meurtres ne sont pas systématiques, non. Il incite ceux qui me sont proches, à m'abandonner. Danny a résisté..."
Wainwright: "Et il s'en ai débarrassé."
Jane: "C'est pour ça qu'il faut que je la retrouve."
Il ne lâchait pas la feuille de papier, ce qui intrigua son interlocuteur.
Wainwright: "Qu'y a-t-il dans cette lettre?"
Jane: "Il va m'appeler dans une heure."
Wainwright: "Parfait. Ca nous donne un peu de temps pour nous préparer."
Septique quand à la véracité de ces propos, il lui prit le document des mains, afin de combler les vides qu'il lui taisait. Malgré la volonté indéniable du jeune homme, le mentaliste refusait catégoriquement que quelqu'un d'autre participe au jeu de Langston. De plus, cela faisait partie des conditions écrites noir sur blanc dans ses instructions: "Pas de police, ou vous n'aurez pas l'occasion de lui faire vos adieux. Restez là et attendez mon signal."
Wainwright fit preuve d'un autoritarisme peu commun: "Je vais être très clair Jane. Vous ne voulez pas avertir des renforts, soit. Mais je me rendrais là-bas avec vous. C'est non négociable."
Jane: "C'est trop dangereux. Si il vous voit..."
Wainwright: "Je serais discret. Vous n'avez pas à vous en faire."
Bien qu'il ne soit pas vraiment confiant, il n'avait pas le choix. Sans armes, il se trouvait en position de faiblesse. Sur le terrain, son arme c'était Lisbon. Il se reposait aveuglément sur elle, pour assurer ses arrières. Il se sentait perdu sans elle. Il se rendait compte que si elle n'était plus de ce monde, il ne lui resterait plus personne sur qui s'appuyer. Lisbon représentait tout pour lui. Elle était son amie, sa famille. C'est pour ça que sa réaction était si violente. Il réalisa qu'il s'était emporté d'une façon injustifiée contre l'agent qui, pourtant, ne désirait que l'aider.
Jane, légèrement calmé: "Pardonnez-moi. Je ne sais plus où j'en suis."
Wainwright: "Je comprend, il n'y a pas de mal."
Jane: "J'ai besoin d'un coup de main."
Wainwright: "Et vous pouvez compter sur moi. Je ne vous ferais pas faux bond."
Ils scellèrent ce sage accord, qu'il venait de prendre, par une poignée de main. En associant leurs forces, ils n'en seraient que plus efficaces.
Alors qu'ils attendait l'appel de Langston, Jane manifesta quelques réserves quand à l'issue incertaine de cette sordide affaire. Ils se trouvaient dans l'appartement, où ils firent un bref état des lieux. Mais Langston avait fait un ménage minutieux, avant leur départ.
Wainwright inspectant le rez-de-chaussée: "Il n'a rien laissé, aucun indices."
Ne trouvant pas le mentaliste, en revenant dans le salon, il monta à l'étage. Il le trouva, en état de choc, dans la chambre. Lorsqu'il aperçu la cause de son malaise, il comprit. Il lui posa une main sur l'épaule.
Wainwright: "Il continu son travail de sape. Ne vous laissez pas déstabiliser. Venez, descendons. Ce n'est qu'une mise en scène."
Il sortit le premier, pour permettre à Jane de remettre de l'ordre dans ses idées. Langston était monté d'un cran sur l'échelle de la cruauté, en déposant la robe de mariée d'Angela (sciemment récupérée avant l'incendie de la villa), maculée de sang, dans lequel baignait le médaillon de Lisbon. Il savait qu'elle était vivante, mais il ignorait dans quel état.
Il imagina ce à quoi elle devrait faire face et surtout à quoi elle devrait résister. Certes Térésa était une peronne courageuse, mais il y a des choses devant lesquelles n'importe qui flancherait. Même elle. Néanmoins, il fallait que la jeune femme tienne le coup, quoiqu'elle subisse. Elle devait se battre assez longtemps pour permettre à Jane d'arriver.
Malgré tout, Patrick aurait un avantage sur cet homme devenu un tueur. Langston n'avait pas envisagé que le mentaliste puisse venir avec quelqu'un, étant donné qu'il s'était assuré de l'isoler complètement.
Térésa, ballottée dans tous les sens, par les chaos de la route, ne quittait pas son ravisseur des yeux. Elle portait sa main à son cou, afin de se réconforter en tenant sa croix. Mais ce n'était qu'un réflexe, puisqu'il la lui avait arraché avant de partir.
Désemparée par l'absence de ce symbole, auquel elle se raccrochait souvent, elle reposa ses mains sur ses genoux, en grimaçant. L'entaille que son ravisseur lui avait infligé dans sa paume gauche, la faisait encore souffrir.
Langston: "La douleur se réveille?"
Lisbon: "En quoi ça vous intéresse?"
Langston: "Ca va passer."
Lisbon: "C'était vous qui me l'aviez volée, n'est-ce pas?"
Langston: "Absolument. Elle était suspendue dans votre salle de bain. Vous l'aviez oublié."
Lisbon: "Vous êtes entré chez moi! Quand?"
Langston: "Le soir où j'ai emmené votre amie."
Lisbon: "Comment avez-vous su où je vivais. Tous les dossiers du personnels sont confidentiels."
La,gston: "Vous êtes trop procédurière. Je vous ai étudiée, dans le moindre détail. J'ai eu du temps pour vous observer durant ces derniers mois."
Lisbon détectant un rictus sur son visage: "Vous êtes fier de vous."
Langston: "La fierté n'est pas le but que je poursuis."
Lisbon: "La vengeance. Je connais ce refrain par coeur."
Langston: "Jane et Red John."
Lisbon: "Vous vous êtes trompé de cible. C'est Red John qui tenait le couteau, pas Jane."
Langston: "Oui, vous avez raison. Mais c'est Jane qui a fournit le mobile à ce psychopathe. Red John n'a fait que répondre à ses pulsions. Il a suivi sa nature profonde."
Lisbon: "C'est ce que vous faites. Vous répondez à vos pulsions. Ce n'est pas de la vengeance, c'est de la démence."
Langston: "Vous ne me ferez pas sortir de mes gonds. Je suis trop proche de mon objectif, pour tout fiche en l'air, en devenant hystérique."
Il conduisait sur une route, à l'extérieur de la ville, jusqu'à ce qu'il bifurque dans une direction que la jeune femme connaissait bien, pour l'avoir empruntée à plusieurs reprises, depuis que Jane avait déménagé.
Lisbon: "Pourquoi avoir fait un détours aussi long pour venir ici?"
Langston: "La promenade ne vous a pas plu?"
Lisbon: "Vous êtes malade."
Langston: "Le chemin que nous avons pris a une signification particulière pour moi. Je tenais à le parcourir une dernière fois. Nous avions l'habitude de nous y retrouver, Angela et moi. Nous marchions jusqu'au bois, on y passait des heures. C'est là que notre bébé a été conçu. On était heureux."
Son visage, si joyeux à l'évocation de ce passé, se mua en une expression de rage indicible.
Langston: "Mais c'est fini. Tout est fini. Tout s'arrête ce soir, dans le dernier refuge de Patrick Jane. Je veux qu'où il aille, il se souvienne de moi. Qu'il ne puisse trouver de répit nulle part."
TBC...
Dernière édition par lilia le Sam 9 Fév 2013 - 21:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Trahison post mortem ^
Ca va mal finir cette histoire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Vivement la suite !
wickyvicky- Agent de circulation
Re: Trahison post mortem ^
Te connaissant je suis presque sûre que ça va mal finir, comme le dit wickyvicky
Je vois bien Jane se sacrifier pour sauver Lisbon, tout en emportant Langston avec lui dans la mort. Un peu comme il voudrait le faire avec
Maintenant je peux me tromper.
Je vais attendre patiemment la suite
Je vois bien Jane se sacrifier pour sauver Lisbon, tout en emportant Langston avec lui dans la mort. Un peu comme il voudrait le faire avec
Maintenant je peux me tromper.
Je vais attendre patiemment la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Trahison post mortem ^
Voilà l'avant dernier chapitre de cette fic. En fait vu, cette que partie était un peu longue et j'ai décidé de la diviser en deux. Mais le prochain sera effectivement le dernier
Chapitre 16
Dès lors, Langston se conduisit de manière étrange. Il se ferma, n'échangeant plus aucune parole avec la jeune femme. IL avait l'air concentré sur ses objectifs, presque en état de transe. Il entraîna Lisbon dans la chambre de motel qu'il ouvrit avec un double. Rien d'étonnant dans ce geste, puisqu'il avait fomenté son coup, des mois à l'avance. Il n'y avait pas de place à l'improvisation.
Il se posta ensuite, devant la fenêtre, tandis que la jeune femme attendait, assise sur le rebord du lit. Il ne l'avait pas attachée de quelques manière que ce soit, mais elle ne se risqua pas à tenter de lui fausser compagnie. Cela n'aurait servit à rien. Et puis, c'est lui qui avait l'arme. Elle avait beau balayer la pièce du regard, elle ne trouvait rien qui pourrait lui permettre de se défendre. Il est vrai qu'elle était dans l'appartement de Jane, donc il était logique qu'il n'y ait pas de révolver. Le mentaliste avait une aversion profonde pour les armes à feu.
Lisbon regrettait presque qu'il ne soit pas de ces hommes adeptes des engins de mort en tous genres. Si cela avait été le cas, elle ne serait pas dans cette position inconfortable. Elle aurait prit le contrôle de la situation et désarmé ce forcené. Toutefois, cela voudrait également dire que Jane ne serait pas l'homme qu'elle connaissait. Il serait comme Langston, froid et dépourvu d'humanité.
Pourtant il n'avait pas toujours été ainsi. Marc était un jeune homme charmant, attentionné, à tel point que Lisbon avait envisagé, à cette époque, de devenir plus qu'une simple connaissance pour lui. Mais ça n'était pas arrivé et elle s'en félicitait, car aujourd'hui, le visage que Langston lui montrait était celui d'un individu détestable. Considérant, à juste titre, que l'approche amicale était infructueuse, elle décida de rester elle-même, franche et sarcastique. Et ceci, au risque de déclencher un affrontement qui lui serait fatal.
Evidemment, elle n'ignorait pas que c'était là, l'issue que Langston lui réservait, mais Lisbon ne voulait pas précipiter sa dernière heure. Elle trépignait d'impatience, tapotant sur le bois du lit, ce qui exaspéra rapidement l'homme, en face d'elle.
Langston: "Arrêtez-ça."
Lisbon croisa les bras: "Qu'est-ce que vous avez prévu? Me tuer sous les yeux de Jane. Avec mon arme? Non. Ce ne serait pas assez atroce. A l'arme blanche, comme Red John, avec Angela."
Langston: "La ferme! Vous parlez trop."
Lisbon: "Et ça vous ennui?"
Langston : "Quel gâchis. On aurait fait un beau couple vous et moi."
Lisbon: "C'est votre opinion, pas la mienne."
Langston: "Vous croyez vraiment que Patrick Jane est un homme bien."
Lisbon: "Je sais qu'il a fait des erreurs. Mais il n'a jamais attenté à la vie de quelqu'un gratuitement."
Langston: "Peut-être pas directement, mais il a détruit plusieurs vies par ses magouilles. Y compris celle d'Angela."
Lisbon: "Angela. Vous ne vous en rendez pas compte mais la seule erreur d'Angela c'était vous."
Langston: "Ne me faites pas rire. Oui, elle a fait une erreur. Retourner auprès de Jane, avec MON enfant. Maintenant fermez-là."
Il décrocha son téléphone et appuya sur la touche de rappel automatique.
De l'autre côté de la ville, le mentaliste ne pouvait pas rester assis. Il était trop nerveux et ne cessait de marcher. Il voulait effacer les images qui lui venaient sans discontinuer. Celles de son amie, souriante et en vie, qui ne le serait peut-être plus, très bientôt, trop tôt. Wainwright, lui, paraissait serein, mais en vérité, il était tout autant angoissé que lui, même plus. Car il n'avait jamais été confronté à ce genre de problème, impliquant un de ses agents.
Wainwright: "C'est long. Pourquoi c'est aussi long?"
Jane: "Langston peaufine son scénario."
Wainwright: "Si au moins on avait une idée de l'endroit où il la retient."
Le portable du blond sonna. Il eut une réaction de surprise en constatant l'origine de l'appel.
Wainwright: "Vous ne décrochez pas?"
Le jeune homme, impatient, lui arracha le portable où clignotait la photo de Lisbon. Il prit l'initiative de répondre.
Wainwright: "Allo."
Langston: "Qui est à l'appareil?"
Le jeune agent n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Jane avait repris ses esprits ainsi que son portable.
Jane: "Langston?"
Langston: "Qui a répondu?"
Jane: "Personne. Comment va Lisbon?"
Langston: "Elle est en pleine forme."
Jane: "Je veux lui parler."
Langston: "Oh, Patrick, quel piètre négociateur. Pour répondre à votre question, elle va bien. Venez donc vous en assurer. Nous sommes chez vous. Venez seul. En fait non, amenez votre patron, avec vous."
Jane: "Comment savez-vous qui est avec moi?"
Langston: "Je sais tout ce qu'il y a à savoir sur vous. Je sais aussi que l'agent Wainwright n'est pas une menace. Il fera un témoin idéal."
Il raccrocha sèchement. Jane lança un regard à son acolyte.
Jane: "On peut dire adieu à l'effet de surprise."
Wainwright: "C'est de ma faute. Je n'aurais pas du répondre. Et merde!"
Jane: "Attendez un peu. Ca peut encore jouer en notre faveur."
Wainwright: "Je ne vous suis pas."
Jane: "Langston vous croit inoffensif, incapable de faire capoter son plan."
Wainwright: "C'est aussi votre opinion, je me trompe?"
Jane: "Voilà une occasion de prouver le contraire, que vous n'êtes pas qu'un gratte papier."
Wainwright: "Vous placez un peu trop d'espoir en moi. Néanmoins; je ferais tout pour que ça fonctionne."
Jane: "Vous n'avez pas le droit d'échouer. C'est comprit?"
Wainwright: "C'est comprit."
L'enjeu était on ne peut plus important, la vie de Lisbon était dans la balance. Le jeune agent sentait la pression que Jane faisait peser sur ses épaules. Si, malgré leurs efforts, Lisbon mourait, il en tiendrait Luther pour responsable. Il le lui avait fait comprendre à demi-mot. Mais, de toutes façons, il n'en serait pas autrement pour le jeune homme. Lui non plus ne se pardonnerait pas la disparition de Térésa Lisbon. Ce n'était pas une option acceptable.
En attendant, la visite imminente de ses invités, Langston planta le décors de son ultime scène. Bien qu'il se soit juré de ne pas craquer, les mots de Lisbon l'avait poussé dans ses derniers retranchements et il s'en prit physiquement à elle. Il la roua de coups jusqu'à ce qu'elle perde conscience et qu'elle se taise. Son but n'était pas de la tuer, pour l'instant. Lorsqu'elle revint à elle, elle se montra extrêmement docile, de peur qu'il ne recommence.
TBC...
Chapitre 16
Dès lors, Langston se conduisit de manière étrange. Il se ferma, n'échangeant plus aucune parole avec la jeune femme. IL avait l'air concentré sur ses objectifs, presque en état de transe. Il entraîna Lisbon dans la chambre de motel qu'il ouvrit avec un double. Rien d'étonnant dans ce geste, puisqu'il avait fomenté son coup, des mois à l'avance. Il n'y avait pas de place à l'improvisation.
Il se posta ensuite, devant la fenêtre, tandis que la jeune femme attendait, assise sur le rebord du lit. Il ne l'avait pas attachée de quelques manière que ce soit, mais elle ne se risqua pas à tenter de lui fausser compagnie. Cela n'aurait servit à rien. Et puis, c'est lui qui avait l'arme. Elle avait beau balayer la pièce du regard, elle ne trouvait rien qui pourrait lui permettre de se défendre. Il est vrai qu'elle était dans l'appartement de Jane, donc il était logique qu'il n'y ait pas de révolver. Le mentaliste avait une aversion profonde pour les armes à feu.
Lisbon regrettait presque qu'il ne soit pas de ces hommes adeptes des engins de mort en tous genres. Si cela avait été le cas, elle ne serait pas dans cette position inconfortable. Elle aurait prit le contrôle de la situation et désarmé ce forcené. Toutefois, cela voudrait également dire que Jane ne serait pas l'homme qu'elle connaissait. Il serait comme Langston, froid et dépourvu d'humanité.
Pourtant il n'avait pas toujours été ainsi. Marc était un jeune homme charmant, attentionné, à tel point que Lisbon avait envisagé, à cette époque, de devenir plus qu'une simple connaissance pour lui. Mais ça n'était pas arrivé et elle s'en félicitait, car aujourd'hui, le visage que Langston lui montrait était celui d'un individu détestable. Considérant, à juste titre, que l'approche amicale était infructueuse, elle décida de rester elle-même, franche et sarcastique. Et ceci, au risque de déclencher un affrontement qui lui serait fatal.
Evidemment, elle n'ignorait pas que c'était là, l'issue que Langston lui réservait, mais Lisbon ne voulait pas précipiter sa dernière heure. Elle trépignait d'impatience, tapotant sur le bois du lit, ce qui exaspéra rapidement l'homme, en face d'elle.
Langston: "Arrêtez-ça."
Lisbon croisa les bras: "Qu'est-ce que vous avez prévu? Me tuer sous les yeux de Jane. Avec mon arme? Non. Ce ne serait pas assez atroce. A l'arme blanche, comme Red John, avec Angela."
Langston: "La ferme! Vous parlez trop."
Lisbon: "Et ça vous ennui?"
Langston : "Quel gâchis. On aurait fait un beau couple vous et moi."
Lisbon: "C'est votre opinion, pas la mienne."
Langston: "Vous croyez vraiment que Patrick Jane est un homme bien."
Lisbon: "Je sais qu'il a fait des erreurs. Mais il n'a jamais attenté à la vie de quelqu'un gratuitement."
Langston: "Peut-être pas directement, mais il a détruit plusieurs vies par ses magouilles. Y compris celle d'Angela."
Lisbon: "Angela. Vous ne vous en rendez pas compte mais la seule erreur d'Angela c'était vous."
Langston: "Ne me faites pas rire. Oui, elle a fait une erreur. Retourner auprès de Jane, avec MON enfant. Maintenant fermez-là."
Il décrocha son téléphone et appuya sur la touche de rappel automatique.
De l'autre côté de la ville, le mentaliste ne pouvait pas rester assis. Il était trop nerveux et ne cessait de marcher. Il voulait effacer les images qui lui venaient sans discontinuer. Celles de son amie, souriante et en vie, qui ne le serait peut-être plus, très bientôt, trop tôt. Wainwright, lui, paraissait serein, mais en vérité, il était tout autant angoissé que lui, même plus. Car il n'avait jamais été confronté à ce genre de problème, impliquant un de ses agents.
Wainwright: "C'est long. Pourquoi c'est aussi long?"
Jane: "Langston peaufine son scénario."
Wainwright: "Si au moins on avait une idée de l'endroit où il la retient."
Le portable du blond sonna. Il eut une réaction de surprise en constatant l'origine de l'appel.
Wainwright: "Vous ne décrochez pas?"
Le jeune homme, impatient, lui arracha le portable où clignotait la photo de Lisbon. Il prit l'initiative de répondre.
Wainwright: "Allo."
Langston: "Qui est à l'appareil?"
Le jeune agent n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Jane avait repris ses esprits ainsi que son portable.
Jane: "Langston?"
Langston: "Qui a répondu?"
Jane: "Personne. Comment va Lisbon?"
Langston: "Elle est en pleine forme."
Jane: "Je veux lui parler."
Langston: "Oh, Patrick, quel piètre négociateur. Pour répondre à votre question, elle va bien. Venez donc vous en assurer. Nous sommes chez vous. Venez seul. En fait non, amenez votre patron, avec vous."
Jane: "Comment savez-vous qui est avec moi?"
Langston: "Je sais tout ce qu'il y a à savoir sur vous. Je sais aussi que l'agent Wainwright n'est pas une menace. Il fera un témoin idéal."
Il raccrocha sèchement. Jane lança un regard à son acolyte.
Jane: "On peut dire adieu à l'effet de surprise."
Wainwright: "C'est de ma faute. Je n'aurais pas du répondre. Et merde!"
Jane: "Attendez un peu. Ca peut encore jouer en notre faveur."
Wainwright: "Je ne vous suis pas."
Jane: "Langston vous croit inoffensif, incapable de faire capoter son plan."
Wainwright: "C'est aussi votre opinion, je me trompe?"
Jane: "Voilà une occasion de prouver le contraire, que vous n'êtes pas qu'un gratte papier."
Wainwright: "Vous placez un peu trop d'espoir en moi. Néanmoins; je ferais tout pour que ça fonctionne."
Jane: "Vous n'avez pas le droit d'échouer. C'est comprit?"
Wainwright: "C'est comprit."
L'enjeu était on ne peut plus important, la vie de Lisbon était dans la balance. Le jeune agent sentait la pression que Jane faisait peser sur ses épaules. Si, malgré leurs efforts, Lisbon mourait, il en tiendrait Luther pour responsable. Il le lui avait fait comprendre à demi-mot. Mais, de toutes façons, il n'en serait pas autrement pour le jeune homme. Lui non plus ne se pardonnerait pas la disparition de Térésa Lisbon. Ce n'était pas une option acceptable.
En attendant, la visite imminente de ses invités, Langston planta le décors de son ultime scène. Bien qu'il se soit juré de ne pas craquer, les mots de Lisbon l'avait poussé dans ses derniers retranchements et il s'en prit physiquement à elle. Il la roua de coups jusqu'à ce qu'elle perde conscience et qu'elle se taise. Son but n'était pas de la tuer, pour l'instant. Lorsqu'elle revint à elle, elle se montra extrêmement docile, de peur qu'il ne recommence.
TBC...
Invité- Invité
Re: Trahison post mortem ^
Très bonne suite ! hâte de voir la prochaine !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Trahison post mortem ^
Déjà la fin
En tous les cas tu as maîtrisé du début à la fin sans t'égarer sur des chemins de traverses.
Maintenant il semble clair que personne ne va sortir indemne de cette histoire.
Langston est devenu définitivement fou et il n'a clairement pas l'intention de laisser qui que ce soit en vie
Reste à voir si tu vas épargner quelqu'un et qui
En tous les cas tu as maîtrisé du début à la fin sans t'égarer sur des chemins de traverses.
Maintenant il semble clair que personne ne va sortir indemne de cette histoire.
Langston est devenu définitivement fou et il n'a clairement pas l'intention de laisser qui que ce soit en vie
Reste à voir si tu vas épargner quelqu'un et qui
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Trahison post mortem ^
J'ai manqué pas mal de chapitres, mince
Effectivement, Langston est devenu incontrôlable, il ne se contrôle même pas lui-même et je sens le pire pour la fin
Jane arrivera-t-il à temps pour sauver Lisbon ou va-t-il mourir en essayant?
Il me tarde de lire la fin
Effectivement, Langston est devenu incontrôlable, il ne se contrôle même pas lui-même et je sens le pire pour la fin
Jane arrivera-t-il à temps pour sauver Lisbon ou va-t-il mourir en essayant?
Il me tarde de lire la fin
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Trahison post mortem ^
Laissez le moi ! Laissez le moi je vous dit !!! Moi aussi je veux le frapper pour avoir osé lever la main sur Lisbon !
Enfoiré !!!!!
Prions pour que Jane et Wainwright arrivent à sauver Lisbon de ce fou dangereux.
Enfoiré !!!!!
Prions pour que Jane et Wainwright arrivent à sauver Lisbon de ce fou dangereux.
Re: Trahison post mortem ^
Je suis ravie d'avoir réussi à ne pas m'égarer dans tous les sens cette fois.
Merci de vos commentaires. Et voici la fin de cette histoire. Mais comme je n'aime pas terminer une fic sans en avoir une autre sous le coude, le premier chapitre de la prochaine est en cours.
Chapitre 17
Ils se rendirent au rendez-vous, aussitôt. Au motel, toutes les chambres étaient plongées dans le noir, y compris celle de Jane. Sur le parking, il n'y avait que le véhicule de la jeune femme. Le silence inhabituel des lieux éveilla la méfiance des deux hommes qui descendaient de voiture.
Wainwright: "Tout ça est très étrange. C'est toujours aussi calme ici?"
Jane: "Pas vraiment. Pas autant que ce soir. Je suis le seul résident permanent, mais il y a régulièrement des clients de passage."
Ils avançaient lentement en longeant le bâtiment.
Wainwright: "Langston s'est assuré que personne ne l'interrompe. Il est agent immobilier c'est ça?"
Jane: "C'est ce qu'il m'a dit."
Le mentaliste ne releva pas immédiatement cette dernière réflexion de l'agent. Mais il en saisie le sens, en passant à côté de la loge du concierge. Un panneau récemment mis en place, précisait que l'établissement avait été racheté le jour-même. L'acquéreur n'était autre que Marc Langston.
Jane: "Il a expulsé tous les locataires juste pour avoir le champ libre."
Ils approchaient de en plus du logement, quand la porte s'entrouvrit.
Une voix s'en échappa: "Patrick, entrez donc. Mais demandez à votre patron de déposer son arme sur l'escalier. Et je veux l'entendre tomber."
L'agent s'exécuta sans protester. Ce n'était pas le moment de contrarier cet homme, pas tant que Lisbon était à sa merci. Ils se trouvaient à présent sur le seuil de l'appartement. Le mentaliste pris son courage à deux mains et poussa la porte.
Il vit son amie, debout, une ceinture autour du cou. Langston la maintenait suffisamment serrée pour ne pas l'étrangler complètement, tout en restant derrière elle. Elle lui servait de bouclier. Il était impossible de l'atteindre sans blesser Lisbon au passage.
Jane: "Lisbon, est-ce que ça va?"
Elle releva la tête, baissée jusque là, laissant apparaître les sévices infligés par son agresseur.
Jane: "Espèce de salaud! Vous n'aviez pas à faire ça."
Lisbon: "Ca va Jane. Ce n'est rien."
Langston: "Vous voyez Patrick. Térésa va bien."
Jane: "Laissez la partir. C'est entre vous et moi."
Langston: "Qu'elle bonté d'âme. Dommage que vous n'ayez pas fait preuve d'une aussi grande témérité pour sauver Angela."
Le blond était prêt à lui sauter à la gorge, retenu par Wainwright.
Jane: "Lâchez-moi Luther! "
Langston resserrait insidieusement le ceinture, empêchant la jeune femme de respirer correctement.
Wainwright: "Calmez-vous Jane, il va l'étouffer."
Langston: "Vous devriez l'écouter. L'agent Wainwright est plein de bon sens."
Il relâcha la pression et Lisbon reprit son souffle.
Jane: "Laissez-moi prendre sa place."
Langston, hilare: "Ne modifiez pas les règles du jeu."
Jane: "Ce n'est pas un jeu, c'est un massacre!"
Langston: "C'est vous qui l'avez enclenché il y a dix ans. Vous m'avez tout volé. Aujourd'hui vous payez la facture."
Pendant leur échange, Wainwright n'avait pas quitté la jeune femme des yeux. Il étudiait la posture de l'homme qui la menaçait. Ce dernier fini par sortir un couteau de sa poche et il vint le plaquer sur la joue de Lisbon. Elle était à bout de forces. Le manque d'oxygène avait eu raison de sa détermination à rester en vie. Mais quand son regard croisa celui de son supérieur, elle y distingua une lueur qui lui permit de résister encore un peu.
La vision de cette lame si tranchante accentua le sentiment de désespoir du consultant, dans l'incapacité de lui venir en aide.
Jane: "Si vous lui faites du mal, je vous jure que je vous tuerais."
Langston: "Je l'espère."
Il commença à descendre le couteau le long de son cou, provoquant ainsi de petites incisions qui se mirent à saigner. Le spectacle était insoutenable pour le mentaliste.
Jane: "Je vous en conjure, arrêtez. Vous voulez des excuses pour la mort d'Angela? Alors d'accord, je suis désolé, tout était de ma faute. Tuez-moi, mais relâchez Lisbon."
Mais il ne l'écoutait pas et se délectait de le voir le supplier ainsi. Il le trouvait pitoyable de s'abaisser à ce genre de manoeuvre stérile.
Le sang traçait de minces sillons qui s'engouffraient dans la chemise de la jeune femme. Jane ne pouvait pas rester là, à la regarder mourir. Il fit mine d'avancer vers eux, mais s'arrêta net, quand il s'aperçut que Langston augmentait la pression de son arme, à chacun de ses pas. Il croyait que tout était perdu, cette fois, qu'il assisterait à l'agonie inéluctable de Térésa.
Soudain, Wainwright glissa sa main dans son dos et braqua un revolver en direction du forcené et de son otage.
Jane, affolé: "Vous êtes dingue! Si vous tirez, vous allez toucher Lisbon!"
Langston: "Un deuxième flingue? Vous êtes prévoyant. Idiot, mais prévoyant."
Wainwright: "Lisbon, vous avez confiance en moi?"
Elle redoutait ce qui allait se passer et pria pour que ça réussisse. Elle ferma les yeux.
Un coup de feu retentit. Langston sourit et s'effondra emportant la jeune femme avec lui, sur le sol.
Jane: "Non!!!"
Il se précipita au-dessus du corps de l'agent, repoussant celui de Langston sur le côté.
Jane: "Lisbon, répondez-moi! Lisbon!"
Elle était touchée à l'épaule, mais elle respirait. Le projectile l'avait traversée pour se ficher en plein dans la poitrine de Langston, tué sur le coup.
Lisbon ouvrit les yeux: "Salut."
Il lui caressa les cheveux, en esquissant un sourire.
Lisbon: "Langston?"
Wainwright vérifiant le poux de l'homme: "Il est mort."
Lisbon: "Joli tir, patron."
Wainwright: "Je vous ai dis de me faire confiance."
Lisbon: "Je m'en souviendrais."
Wainwright: "Heureux que ça ait marché. Et désolé pour votre bras."
Lisbon: "C'est la deuxième fois que je reçois une balle dans l'épaule. Je commence à avoir l'habitude."
Le jeune homme sortit prévenir qui de droit et quelques minutes plus tard, le parking grouillait d'agents en uniforme. Une ambulance prit la jeune blessée en charge, tandis que le cadavre était transporté dans le fourgon du coroner.
Jane était monté dans le véhicule, un court instant, avec son amie. Il lui tenait la main, tentant de contenir son émotion.
Lisbon: "Vous avez gagné Jane."
Jane: "Non, c'est lui. Il a eu ce qu'il voulait. Je vous ai vu mourir. Je ne pourrais pas oublier ça. Jamais."
Elle posa sa main sur sa joue: "Vous m'avez sauvée. Jamais je ne l'oublierais."
Jane: "Tout le mérite en revient à Wainwright. Sans son intervention..."
Lisbon: "Chut... Ca m'est égal. Vous étiez prêt à vous sacrifier pour moi."
Le son de sa voix se fit plus faible et elle s'endormit. Il déposa un baiser sur son front, puis descendit de l'ambulance.
Wainwright le rejoignit: "Comment va-t-elle?"
Jane: "Elle va s'en tirer... Grace à vous."
Wainwright: "Je n'ai fais que mon travail."
Jane: "Quelle est la suite? Je suppose que je vais devoir me soumettre à un interrogatoire en règle."
Wainwright: "Ne vous inquiétez pas. J'ai fais un rapport détaillé aux autorités. Langston a disséminé plus de preuves à charge qu'il n'en faut."
Jane: "Merci, de ne pas avoir douté de moi."
Il lui tendit la main. Le jeune homme, un peu surpris par tant de gratitude, la serra cordialement.
Cette douloureuse expérience lui avait appris quelque chose d'essentiel. Les apparences sont parfois trompeuses. Jane pensait connaître sa femme et elle l'avait trahie. De même, il avait des préjugés concernant son patron et ces derniers s'étaient envolés suite à leur collaboration. Wainwright s'était révélé être un allié précieux.
Mais tout ne se terminait pas aussi bien pour tout le monde. Grace était morte pour avoir été sa confidente et à cause de ce drame, Patrick avait perdu la confiance de Cho et Rigsby. Toutefois, il continuerait d'espérer que le temps arrangerait les choses et qu'il retrouverait ses amis un jour.
Malgré ça, Langston avait perdu. Il n'avait pas réussi à couper Jane du reste du monde. Lisbon ne l'avait pas laissé faire. Elle était et resterait la meilleure amie de Patrick Jane, qu'elles que soient les épreuves qu'ils traverseraient dans l'avenir. Ils les affronteraient ensemble.
FIN.
Merci de vos commentaires. Et voici la fin de cette histoire. Mais comme je n'aime pas terminer une fic sans en avoir une autre sous le coude, le premier chapitre de la prochaine est en cours.
Chapitre 17
Ils se rendirent au rendez-vous, aussitôt. Au motel, toutes les chambres étaient plongées dans le noir, y compris celle de Jane. Sur le parking, il n'y avait que le véhicule de la jeune femme. Le silence inhabituel des lieux éveilla la méfiance des deux hommes qui descendaient de voiture.
Wainwright: "Tout ça est très étrange. C'est toujours aussi calme ici?"
Jane: "Pas vraiment. Pas autant que ce soir. Je suis le seul résident permanent, mais il y a régulièrement des clients de passage."
Ils avançaient lentement en longeant le bâtiment.
Wainwright: "Langston s'est assuré que personne ne l'interrompe. Il est agent immobilier c'est ça?"
Jane: "C'est ce qu'il m'a dit."
Le mentaliste ne releva pas immédiatement cette dernière réflexion de l'agent. Mais il en saisie le sens, en passant à côté de la loge du concierge. Un panneau récemment mis en place, précisait que l'établissement avait été racheté le jour-même. L'acquéreur n'était autre que Marc Langston.
Jane: "Il a expulsé tous les locataires juste pour avoir le champ libre."
Ils approchaient de en plus du logement, quand la porte s'entrouvrit.
Une voix s'en échappa: "Patrick, entrez donc. Mais demandez à votre patron de déposer son arme sur l'escalier. Et je veux l'entendre tomber."
L'agent s'exécuta sans protester. Ce n'était pas le moment de contrarier cet homme, pas tant que Lisbon était à sa merci. Ils se trouvaient à présent sur le seuil de l'appartement. Le mentaliste pris son courage à deux mains et poussa la porte.
Il vit son amie, debout, une ceinture autour du cou. Langston la maintenait suffisamment serrée pour ne pas l'étrangler complètement, tout en restant derrière elle. Elle lui servait de bouclier. Il était impossible de l'atteindre sans blesser Lisbon au passage.
Jane: "Lisbon, est-ce que ça va?"
Elle releva la tête, baissée jusque là, laissant apparaître les sévices infligés par son agresseur.
Jane: "Espèce de salaud! Vous n'aviez pas à faire ça."
Lisbon: "Ca va Jane. Ce n'est rien."
Langston: "Vous voyez Patrick. Térésa va bien."
Jane: "Laissez la partir. C'est entre vous et moi."
Langston: "Qu'elle bonté d'âme. Dommage que vous n'ayez pas fait preuve d'une aussi grande témérité pour sauver Angela."
Le blond était prêt à lui sauter à la gorge, retenu par Wainwright.
Jane: "Lâchez-moi Luther! "
Langston resserrait insidieusement le ceinture, empêchant la jeune femme de respirer correctement.
Wainwright: "Calmez-vous Jane, il va l'étouffer."
Langston: "Vous devriez l'écouter. L'agent Wainwright est plein de bon sens."
Il relâcha la pression et Lisbon reprit son souffle.
Jane: "Laissez-moi prendre sa place."
Langston, hilare: "Ne modifiez pas les règles du jeu."
Jane: "Ce n'est pas un jeu, c'est un massacre!"
Langston: "C'est vous qui l'avez enclenché il y a dix ans. Vous m'avez tout volé. Aujourd'hui vous payez la facture."
Pendant leur échange, Wainwright n'avait pas quitté la jeune femme des yeux. Il étudiait la posture de l'homme qui la menaçait. Ce dernier fini par sortir un couteau de sa poche et il vint le plaquer sur la joue de Lisbon. Elle était à bout de forces. Le manque d'oxygène avait eu raison de sa détermination à rester en vie. Mais quand son regard croisa celui de son supérieur, elle y distingua une lueur qui lui permit de résister encore un peu.
La vision de cette lame si tranchante accentua le sentiment de désespoir du consultant, dans l'incapacité de lui venir en aide.
Jane: "Si vous lui faites du mal, je vous jure que je vous tuerais."
Langston: "Je l'espère."
Il commença à descendre le couteau le long de son cou, provoquant ainsi de petites incisions qui se mirent à saigner. Le spectacle était insoutenable pour le mentaliste.
Jane: "Je vous en conjure, arrêtez. Vous voulez des excuses pour la mort d'Angela? Alors d'accord, je suis désolé, tout était de ma faute. Tuez-moi, mais relâchez Lisbon."
Mais il ne l'écoutait pas et se délectait de le voir le supplier ainsi. Il le trouvait pitoyable de s'abaisser à ce genre de manoeuvre stérile.
Le sang traçait de minces sillons qui s'engouffraient dans la chemise de la jeune femme. Jane ne pouvait pas rester là, à la regarder mourir. Il fit mine d'avancer vers eux, mais s'arrêta net, quand il s'aperçut que Langston augmentait la pression de son arme, à chacun de ses pas. Il croyait que tout était perdu, cette fois, qu'il assisterait à l'agonie inéluctable de Térésa.
Soudain, Wainwright glissa sa main dans son dos et braqua un revolver en direction du forcené et de son otage.
Jane, affolé: "Vous êtes dingue! Si vous tirez, vous allez toucher Lisbon!"
Langston: "Un deuxième flingue? Vous êtes prévoyant. Idiot, mais prévoyant."
Wainwright: "Lisbon, vous avez confiance en moi?"
Elle redoutait ce qui allait se passer et pria pour que ça réussisse. Elle ferma les yeux.
Un coup de feu retentit. Langston sourit et s'effondra emportant la jeune femme avec lui, sur le sol.
Jane: "Non!!!"
Il se précipita au-dessus du corps de l'agent, repoussant celui de Langston sur le côté.
Jane: "Lisbon, répondez-moi! Lisbon!"
Elle était touchée à l'épaule, mais elle respirait. Le projectile l'avait traversée pour se ficher en plein dans la poitrine de Langston, tué sur le coup.
Lisbon ouvrit les yeux: "Salut."
Il lui caressa les cheveux, en esquissant un sourire.
Lisbon: "Langston?"
Wainwright vérifiant le poux de l'homme: "Il est mort."
Lisbon: "Joli tir, patron."
Wainwright: "Je vous ai dis de me faire confiance."
Lisbon: "Je m'en souviendrais."
Wainwright: "Heureux que ça ait marché. Et désolé pour votre bras."
Lisbon: "C'est la deuxième fois que je reçois une balle dans l'épaule. Je commence à avoir l'habitude."
Le jeune homme sortit prévenir qui de droit et quelques minutes plus tard, le parking grouillait d'agents en uniforme. Une ambulance prit la jeune blessée en charge, tandis que le cadavre était transporté dans le fourgon du coroner.
Jane était monté dans le véhicule, un court instant, avec son amie. Il lui tenait la main, tentant de contenir son émotion.
Lisbon: "Vous avez gagné Jane."
Jane: "Non, c'est lui. Il a eu ce qu'il voulait. Je vous ai vu mourir. Je ne pourrais pas oublier ça. Jamais."
Elle posa sa main sur sa joue: "Vous m'avez sauvée. Jamais je ne l'oublierais."
Jane: "Tout le mérite en revient à Wainwright. Sans son intervention..."
Lisbon: "Chut... Ca m'est égal. Vous étiez prêt à vous sacrifier pour moi."
Le son de sa voix se fit plus faible et elle s'endormit. Il déposa un baiser sur son front, puis descendit de l'ambulance.
Wainwright le rejoignit: "Comment va-t-elle?"
Jane: "Elle va s'en tirer... Grace à vous."
Wainwright: "Je n'ai fais que mon travail."
Jane: "Quelle est la suite? Je suppose que je vais devoir me soumettre à un interrogatoire en règle."
Wainwright: "Ne vous inquiétez pas. J'ai fais un rapport détaillé aux autorités. Langston a disséminé plus de preuves à charge qu'il n'en faut."
Jane: "Merci, de ne pas avoir douté de moi."
Il lui tendit la main. Le jeune homme, un peu surpris par tant de gratitude, la serra cordialement.
Cette douloureuse expérience lui avait appris quelque chose d'essentiel. Les apparences sont parfois trompeuses. Jane pensait connaître sa femme et elle l'avait trahie. De même, il avait des préjugés concernant son patron et ces derniers s'étaient envolés suite à leur collaboration. Wainwright s'était révélé être un allié précieux.
Mais tout ne se terminait pas aussi bien pour tout le monde. Grace était morte pour avoir été sa confidente et à cause de ce drame, Patrick avait perdu la confiance de Cho et Rigsby. Toutefois, il continuerait d'espérer que le temps arrangerait les choses et qu'il retrouverait ses amis un jour.
Malgré ça, Langston avait perdu. Il n'avait pas réussi à couper Jane du reste du monde. Lisbon ne l'avait pas laissé faire. Elle était et resterait la meilleure amie de Patrick Jane, qu'elles que soient les épreuves qu'ils traverseraient dans l'avenir. Ils les affronteraient ensemble.
FIN.
Invité- Invité
Re: Trahison post mortem ^
Je dois reconnaître que le final est à la hauteur du reste de l'histoire
Un bon suspens, des persos fidèles à la série, enfin pour Wainwright on a pas vraiment eut le temps de juger dans la série, mais j'aurai aimé le voir se conduire de la sorte.
Jane n'a pas tout perdu contrairement à ce que pensait Langston
Il aura toujours à ses côtés Lisbon et son attachement inconditionnel
et pour cette histoire.
Je vais surveiller l'apparition de la nouvelle fic
Un bon suspens, des persos fidèles à la série, enfin pour Wainwright on a pas vraiment eut le temps de juger dans la série, mais j'aurai aimé le voir se conduire de la sorte.
Jane n'a pas tout perdu contrairement à ce que pensait Langston
Il aura toujours à ses côtés Lisbon et son attachement inconditionnel
et pour cette histoire.
Je vais surveiller l'apparition de la nouvelle fic
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Trahison post mortem ^
Je suis du même avis que Johel, tu nous as offert un très bon final. Merci pour cette histoire =)
Re: Trahison post mortem ^
Super fic... j'ai vraiment adoré...
tous les ingrédients étaient là (suspens, émotion, perso super)...
superbe relation entre Jane et Lisbon... toujours pour lui.. heureusement qu'il l'a...
vivement ta prochaine fic..
tous les ingrédients étaient là (suspens, émotion, perso super)...
superbe relation entre Jane et Lisbon... toujours pour lui.. heureusement qu'il l'a...
vivement ta prochaine fic..
Saff45- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Re: Trahison post mortem ^
Magnifique vraiment et le final
Hâte de lire ta prochaine fic !
Hâte de lire ta prochaine fic !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Trahison post mortem ^
Je dois avouer que je suis fan de toutes tes fic ! Je les dévore constamment !!
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Trahison post mortem ^
Ca me fait vraiment très plaisir que cette fic ait eu du succès. J'avoue que je ne m'y attendais pas. En tout cas, je vous remercie tous!!!!
Pour ceux et celles qui sont intéressés, j'en ai commencée une nouvelle ("les liens du sang"), dont les deux premiers chapitres sont en ligne dans les fics en cours. Un peu d'autopromotion, au passage...
Pour ceux et celles qui sont intéressés, j'en ai commencée une nouvelle ("les liens du sang"), dont les deux premiers chapitres sont en ligne dans les fics en cours. Un peu d'autopromotion, au passage...
Invité- Invité
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